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PAIN - Les 6 Royaumes de la réincarnation - Roku Jizo


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Mythologie - Les 6 Royaumes de la réincarnation - Roku Jizo - Roku Kannon

 

 

Ps: petit clin d'oeil à Hanodin qui avait trouvé une certaine ressemblance entre Jizo et Pein il y a deux semaines

 

Sommaire du Topic:

 

Jizo Bodhisatta (Bosatsu)

Les 6 états de l’existence

Roku Jizo (le groupe des six Jizo)

Le cycle de la souffrance

Rokudou-e  ou rikudou-e

Le Samsara

Roku Kannon (les 6 Kannons)

La réincarnation et la transmigration des âmes

Sutras et textes sur Jizo Bosatsu

Les Dix Rois, les dix juges des enfers, Jizo Bosatsu

 

Je vois, par ci par là, de nombreuses théories sur Pein et ses 6 corps. Ces théories, hypothèses ou autres se basent sur la mythologie bouddhiste sur son adaptation japonaise. Cependant, la plupart de ces théories ne s’appuient que sur une unique partie de ces mythes pour paraître cohérentes. Certes, l’auteur s’en est certainement inspiré pour créer le personnage de Pein mais dire que l’ensemble de ces mythes suit fidèlement le manga est une grosse erreur.

Le texte qui va suivre est là pour que vous puissiez, par vous-même, en tirer vos propres conclusions. La semaine dernière, j’ai passé plus de 5 heures à établir des recherches qui m’ont semblé contradictoires mais vu que beaucoup de théories naissent sans donner l’ensemble des éléments, je me vois contraint de vous exposer les mythes qui ont été cités.

Je répète ce texte n’est pas une théorie mais prenez le comme une succession d’informations qui vous permettra d’y voir plus clair.

 

Jizo Bodhisatta (Bosatsu) :

 

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Traduction du lien ci-dessus :

 

Dieu d’origine hindou, Jizo est connu sous le nom Ksitigarbha

Gardien des âmes de l’enfer, sauveur des tourments de l’enfer et des 6 royaumes de la réincarnation.

Maître des 6 paliers de la réincarnation, protecteur des enfants, des femmes enceintes, des pompiers, des voyageurs et des pèlerins. Protecteur des enfants avortés et égarés. Gardien des enfants perdus dans les Limbes.

 

 

Un des dieux le plus aimé de toutes les divinités japonaises, Jizo soulage la douleur et écourte la sentence pendant le passage vers l’enfer. Jizo peut apparaître sous différentes formes pour alléger la souffrance. Dans le Japon moderne, Jizo est populairement connu en tant que gardien des enfants prématurés, avortés, égarés, ou mort-né. De ce fait, le nom qui lui est attribué est Mizuko Jizo. Les rôles précédents n’ont jamais étaient assignés à Jizo dans les traditions bouddhistes ou dans d’autres mythologies asiatiques. La forme Mizuko Jizo est une adaptation moderne du mythe de Jizo qui n’est  connue qu’au Japon et nulle part ailleurs.

Cependant, Jizo conserve, tout de mêmes, ses rôles ancestraux et traditionnels : le saint patron des femmes enceintes, des enfants, des pompiers, des voyageurs et des pèlerins (ou moines). Mais surtout, il est le protecteur de tous les êtres vivants emprisonnés  dans l’un des 6 royaumes de la réincarnation !

Il existe d’autres manifestations modernes de Jizo au Japon, tel que Asekaki Jizo (Sweating Jizo), qui sont uniques dans le pays nippon et n’existent dans nulle autre culture contemporaine.

 

Jizo est le seul Bodhisattva (Bosatsu) représenté en tant que moine : tête rasée, aucuns ornements, aucun vêtement royal, presque toujours habillé dans une longue robe (kesa) d'un moine. Un halo entoure souvent sa tête. Les symboles usuels de Jizo sont le shakujo (six-ring staff) et le hoshunotama (wish-fulfilling jewel). Quand il secoue son « six-ring staff », il extirpe les esprits de leurs illusions et les guide à traverser les 6 états de la renaissance pour réaliser leur illumination. Le bijou (Skt : le Cintamani) signifie l’octroi aux bénédictions pour tous ceux qui souffrent. En effet, le Cintamani est une gemme qui exauce les souhaits, apaise les désirs, et ouvre la voie du Dharma (loi bouddhiste).

 

 

Les vocations de Jizo sont les suivants :

 

Gardien des âmes de l'enfer

Sauveur des supplices de l'enfer

Sauveur de la souffrance

Maître des six états de réincarnation

Protecteur des enfants, femmes enceintes, Pompiers, voyageurs, et pèlerins

Protecteur des bébés avortés ou égarés

Gardien des enfants qui meurent prématurément

Il apparaît dans l’Earth Womb Sutra, le Garland Sutra et le Sutra des 10 Chakras

 

 

Les origines de Jizo :

 

Avec Kannon Bodhisttva (déesse de la pitié), Jizo est peut-être le dieu le plus populaire du Japon contemporain. Il est présenté comme l’ami de tous et n’effraie jamais les enfants. Beaucoup de manifestations (certaines apparaissant dans des dessins animés japonais) intègrent les attributs des traditions bouddhistes, ceux de la croyance Shinto mais également ceux d'un kami (divinité) du Shinto. Des statues de Jizo peuvent être trouvées partout au Japon et plus particulièrement dans les cimetières. Jizo est souvent traduit comme l’ « utérus de la terre. En effet Ji signifie la Terre tandis que Zo signifie l’utérus. Cependant Zo peut être traduit comme « l’entrepôt » ou le « dépôt du trésor ». Ainsi Jizo peut être traduit dans son ensemble par « le magasin de la Terre » ou « le Trésor de la Terre ».

 

Bien qu’originaire de l'Inde, Kshitigarbha (Jizo) est vénéré plus largement au Japon, en Corée, en Chine, en Inde et au Tibet. Au Japon, Jizo apparaît pendant la période de Nara (710 – 794 ans), mais il est écarté de la croyance nippone par les sectes Tendai et Shingon.

En Chine, le culte de Jizo est apparu au 7ième siècle. Il est connu comme le Sutra des 10 Chakras. Pendant les siècles postérieurs,  la représentation chinoise montre souvent Jizo entouré par les dix rois de l'enfer. Son le rôle est de libérer les êtres vivants des supplices de l'enfer.

Selon une vieille légende, la première statue de Jizo a été apportée de chine vers le Japon et érigée  au Tachibanadera pendant le règne de l’empereur Shomu (724 – 749). Plus tard, elle fut déplacée dans le temple Nara d’Horyuji.

 

Jizo est un Bodhisattva (Bosatsu),  qui réalise l'illumination et n’utilisera le « Buddhahood » qu’au moment où tous les êtres vivants seront sauvés. Il promet de rester à la surface de la Terre pour aider tous ceux errant sans fin dans les six royaumes, jusqu'à l'arrivée de Miroku Nyorai (Maitreya ; le Bouddha du futur). Selon la secte de Shingon, Miroku devrait réapparaître dans environ 5 ou 6 milliards d'années.

 

Au Japon, Jizo apparaît pendant la période Nara, celle des dix Chakras de Sutra. Sa popularité augmenta pendant l'ère de Heian (794 - 1192) grâce à la secte de Jodo consacrée à Amida Nyorai. Le culte de cette secte intensifia les craintes de ses sujets à propros de la vie en enfer après la mort. Dès lors, le culte de Jizo n’a fait que progresser au Japon pour devenir l’une des divinités les plus appréciées. En raison de son association avec le royaume des morts et des âmes souffrantes, il devient étroitement lié à Amida Nyorai et au paradis occidental et merveilleux d'Amida, dans lequel les croyants peuvent atteindre l’illumination et éviter alors les supplices de l'enfer.

 

Les différentes formes de Jizo au Japon :

 

Anzan Jizo

Femmes enceintes

 

Asekaki Jizo

Transpiration de Jizo. Sécrète de la sueur blanches si des évènements de bon augure sont sur le point de se produire, et noircit la sueur quand de mauvaises évènements vont se produire.

 

Hadaka Jizo

Jizo dénudé

 

Hitaki (Kuro) Jizo

Le feu flamboyant de Jizo

Patron des pompiers

 

Kosodate Jizo

Child-raising Jizo

 

Koyasu Jizo

Child-Giving Jizo

 

Migawari Jizo

Jizo qui se substitue à un être qui souffre

 

Miso Jizo

Bean-Paste Jizo.

 

Mizuko Jizo

Water-Child Jizo

Gardien des enfants prématurés (ou enfants qui meurent prématurément)

 

Omokaru Jizo

Heavy / Light Jizo

 

Onegai Jizo

Wish-Giving Jizo

 

Shibarare Jizo

String-Bound Jizo

 

Sentai Jizo

1.000 corps de Jizo ; groupements des centaines de statues de Jizo

 

Shogoun Jizo

Protecteur de champ de bataille

 

Six Realms Jizo (Roku Jizo)

Un pour chacun des six royaumes de la réincarnation

 

Togenuki Jizo

Splinter-Removing Jizo

 

Wheel Jizo

La vie et la vie après la mort

 

Homme, femme ou les deux ?

 

Dans le Japon actuel, Jizo Bosatsu et Kannon Bosatsu sont deux des sauveurs bouddhistes les plus populaires. Comme Jizo, Kannon est intimement associé à Amida Nyorai (Bouddha). En effet, Kannon est l'un des principaux préposés d'Amida. Les statues de Kannon, incluent fréquemment une image minuscule d'Amida. Curieusement, Jizo et Kannon ont subi un changement d'identité après leur arrivée au Japon. Kannon est un dieu dans les traditions bouddhistes de l'Inde, du Tibet, et du Sud-est asiatique. Mais en Chine et au Japon,  Kannon est typiquement décrit comme une déesse. Au Japon, la forme masculine a été adoptée et elle reste la forme prédominante dans la sculpture et l'art japonais. Mais les manifestations féminines de Kannon sont néanmoins abondantes au Japon. En effet, Kannon est représenté comme une déesse dans le Japon pré moderne et moderne. Cet état de fait est également adopté dans les nations occidentales où elle est connue comme « la déesse de la pitié ». Réciproquement, Jizo était au d’abord une déesse, mais désormais il est presque toujours représenté comme un dieu. La seule exception est au moment où il apparaît en tant que  Koyasu (Child-Giving) Jizo.

 

Jizo sous sa forme féminine :

 

Selon le guide iconographique de Flammarion,  le Ksitigarbha Sutra chinois rapporte que, avant de devenir un Bodhisattva, Jizo était une jeune fille indienne de la caste de Brahmin. Elle fut horrifiée par le supplice de sa défunte mère qui souffrait en enfer. Dès lors, elle voua sa vie à sauver tous les êtres subissant de tels supplices.

Selon Wikipédia, dans le Ksitigarbha Sutra, le Bouddha historique (Shaka Nyorai) révèle que depuis des temps immémoriaux, Ksitigarbha (Jizo) est une Brahman connue comme étant la Femme Sacrée. Celle-ci fut profondément préoccupée au moment où sa mère décédée devint la victime de diffamations à travers le culte des triples bijoux (Triratna). Ce culte du Bouddha se pratiquait avec le Dharma (enseignements bouddhistes ou loi), et le Samgha (la communauté bouddhiste des disciples). Pour sauver sa mère des tortures de l'enfer, la jeune fille (Jizo) se dévoua quotidiennement à Bouddha et effectua des méditations pour atteindre l’illumination. Ses prières devaient délivrer sa mère et surtout l’épargner des douleurs de l'enfer. D’ailleurs pour accomplir ce miracle, elle demanda directement de l’aide à Bouddha. Un jour, pendant l’une de ses méditations au temple, elle entendit la voix de Bouddha qui lui demanda de rentrer chez elle et de réciter son nom afin de connaître l’endroit où errait sa mère. A cet instant précis, la conscience de la jeune fille fut transportée dans l’un des royaumes de l’enfer. Elle rencontra alors le gardien de ce domaine qui l’informa que sa mère était désormais libérée grâce à ses nombreuses prières. De ce fait, la mère de Ksitigarbha (Jizo) pouvait fuir l’enfer pour s’élever vers le paradis.

La Femme Sacrée, soulagée par la délivrance de sa mère, ne trouva plus la quiétude. En effet, sa vision de l’enfer la traumatisa à jamais, et elle décida grâce à des incantations (kalpas) d’apaiser les souffrances de tous ceux qui erraient en enfer.

 

La légende de Jizo au Japon :

 

Jizo a le rôle de gardien pour les enfants mort-né, égarés, ou avortés. Selon la légende de la secte de Jodo autour du 14ème ou 15ème siècle, les enfants qui mouraient prématurément étaient envoyés aux enfers. Cet acte devait punir leurs parents sombrant immanquablement dans d’affreuses douleurs. Ces enfants décédés étaient envoyés à Sai No Kawara, le fleuve des âmes dans le purgatoire, où ils priaient pour obtenir la compassion de Bouddha. Ils devaient alors construire de petites tours en pierres en empilant les pierres les unes sur les autres. Mais les démons des enfers, n’écoutant pas les incantations de la vieille sorcière Shozuka No Baba, dispersèrent les monticules de pierres grâce à des cannes en fer. Cependant, Jizo vint les délivrer de leurs supplices. Selon une certaine version de l'histoire, Jizo cache les enfants dans les plis de sa longue robe. Cette histoire traditionnelle japonaise a été adaptée aux temps modernes, et aujourd'hui, les enfants qui meurent prématurément au Japon sont appelés « mizuko, » ou enfants de l'eau, et les parents attristés prient le « Mizuko Jizo. » Cette forme de Jizo est unique au Japon et est apparue après la deuxième guerre mondiale.

 

Les pierres de Jizo :

 

Même aujourd'hui, vous trouverez invariablement de petits tas des pierres et de cailloux autour des statues de Jizo. Le fait d’offrir une pierre à ce dieu permet, selon la foi, de raccourcir la durée des souffrances des enfants errant dans les enfers. Il faut savoir également que les statues de Jizo portent souvent des vêtements minuscules. Puisque Jizo est le gardien des enfants morts, les parents effondrés apportent les petits vêtements de des leurs enfants et habillent la statue de Jizo en espérant qu’il les protégera. Un petit chapeau ou un jouet est souvent déposé au pied des statues de Jizo. Cette offrande est l’acte de parents réjouis par la guérison de leur enfant face à une maladie dangereuse. Par là, ils remercient l'intervention de Jizo. De plus, une offrande peut aider un enfant décédé pour accomplir une nouvelle vie après la mort.

 

Hitaki (Kuro) Jizo

The Fire Kindling Jizo

Jizo a également très apprécié par les pompiers. En effet, le mythe veut que Jizo se rende dans les régions infernales pour être le témoin des punitions et des tortures des âmes condamnées. Affecté par leur agonie il remplaça, pendant un certain temps, le gardien de l’enfer et réduisit considérablement la chaleur intense des feux infernaux pour soulager la douleur de ces âmes. Ce Jizo est connu comme le Jizo noir (le « Kuro » ou « Hitaki » Jizo).

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Les 6 états de l’existence :

 

Jizo s'est voué à aider des êtres dans chacun des six royaumes de l'existence et plus particulièrement ceux errant dans l'enfer. De ce fait Jizo est souvent représenté comme un groupe de 6 dieux. Parmi les six royaumes (ou états),  les trois royaumes inférieurs s'appellent les trois paliers démoniaques. Ce sont les royaumes suivants :

 

 

(1) des personnes des enfers

(2) des fantômes affamés

(3) des animaux.

 

Au-dessus de ces trois royaumes, il y a les royaumes suivants :

 

(4) d'Asuras

(5) des humains

(6) de Devas.

 

 

Des détails supplémentaires sur les six états (également appelés les six chemins de la transmigration ou de la réincarnation, la roue de la vie, ou le cycle de la souffrance) sur les Asuras et les Devas seront mentionnées un peu plus loin dans ce texte.

 

Roku Jizo (le groupe des six Jizo):

 

Au Japon, le groupements de six statues de Jizo (une pour chacun des six royaumes évoqués ci-dessus) sont placé aux intersections des routes souvent fréquentées. Ces statues protègent les voyageurs et les êtres dans un état « transitoires ». Jizo tient souvent un bâton avec 6 anneaux. Il le secoue pour  dissiper les illusions qui hantent les vivants. Les 6 anneaux symbolisent également les 6 états de l’existence. Les 6 Jizo sont représentés selon plusieurs groupes ou associations mais le plus connu et répandu est le suivant:

 

 

    * Enmei (longue vie ; prolongation de la vie ; Êtres des enfers)

    * Hoshu (Ratnapani ; main du trésor ou possession ; Fantômes affamés)

    * Hoin (Ratnamudrapani ; sceau du trésor ; possession de la Terre ; Animaux)

    * Hosho (Ratnakara ; lieu du trésor ; lieu des trésors ; Asura)

    * Jichi (Dharanidhara ; possession de la terre ; la Terre ; Humains)

    * Kenko-i ou Nikko (détermination forte ; Deva)

 

 

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D’après le guide iconographique de Flammarion, le nom de ce Bodhisattva (Jizo) signifie « celui qui entoure la terre. » Selon le moine Eshin (Genshin, 942-1017), il est également le maître des 6 mondes du désir et des 6 destins de la renaissance. Considéré comme un Bodhisattva qui console les êtres des enfers, Jizo est assimilé à Yamaraja (Enma-o japonais), le roi des enfers bouddhistes (Naraka, Jigoku japonais). En Inde, Ksitigarbha, bien que connu très tôt par les sectes de Mahayana (depuis le quatrième siècle environ), ne semble pas être apprécié. D’ailleurs aucune de ses représentations ne peut être trouvée ni en Inde ni dans Sud-est asiatique. En Chine, au contraire, il était assez populaire depuis le cinquième siècle, grâce au Sutra des Dix Chakras qui énumère ses qualités.

 

Ksitigarbha, touché par compassion, dit - comme tous les Bodhisattvas -  avoir fait le souhait de renoncer au statut de Bouddha jusqu'à l'avènement de Maitreya (Jp : Miroku), le Bouddha du futur. Il décide alors d'aider les êtres vivants à suivre le destin de la renaissance. Aux enfers, sa mission consiste à adoucir le fardeau des êtres errants, à les protéger des juges de l'enfer dans leur destiné funeste. Ainsi, dans l'esprit populaire, Ksitigarbha est devenu le Bodhisattva des enfers.

 

Son culte demeure immensément populaire au Japon.

 

Jizo agit pour sauver les personnes vivant pendant la longue absence de Bouddha. Cette période débute après la mort de Shaka Nyorai (le Bouddha historique) et perdurera jusqu’à l’avènement de Miroku Nyorai (Maitreya, le Bouddha du futur). Beaucoup d'icônes de Jizo de l’ère Heian jusqu’à nos jours le montrent tenant un bâton avec 6 anneaux  dans sa main droite. La croyance en cette divinité reste plutôt active afin de protéger tous les êtres vivants dans les 6 états de l’existence.

 

Comme nous venons de le voir à travers les diverses représentations de Jizo Bosatsu, celle qui pourrait se rapprocher le plus de Pein, le leader de L’Akatsuki, est celle du groupe des 6 Jizos (Roku Jizo). Cependant, vous aurez pu noter que le dieu Jizo présente de multiples facettes différentes les unes des autres et certaines d’entre elles ne concordent absolument pas avec le caractère et la philosophie de Pein.

En revanche pour étayer, l’aspect du groupe des 6 Jizos (Roku Jizo), je vais tenter de vous expliquer les 6 royaumes de l’existence ou les 6 états de l’existence.

 


 

En raison de leur mission qui consiste à sauver tous les êtres vivants, les six Jizo (Roku Jizo) sont responsable chacun d’un des six royaumes de l'existence. Les six royaumes constituent le cycle de la vie des mortels non illuminés. Ces 6 royaumes sont : l’enfer, le monde de la famine, le monde des animaux, le monde de la colère,  le monde des humains et le paradis. « Les habitants de l'enfer », de part leurs multiples souffrances, ont suscité l’attention de Jizo. Celui-ci a investi l’enfer pour les sauver et désormais, il est vénéré par les morts. En Chine et au Japon, il est parfois représenté dans l'enfer entouré par les Dix rois (ou des juges) de l’enfer; une telle description s'appelle une « icône de Jizo et des Dix rois ». En raison de cette association compatissante, il a été assimilé à la foi de la Terre  Pure. Cette interprétation a évolué pour donner naissance d’une part la triade d'Amida (sanzon d'Amida) avec Amida entouré de Jizo et de Kannon, et d’autre part, au quintette d’Amida (gobutsu d'Amida) se composant d'Amida, de Kannon, de Seishi, de Jizo et de Ryuuju (Nagarjuna).

 


 

Le cycle de la souffrance :

 

 

Six états de l’existence

Six routes de la réincarnation

Six chemins de la transmigration

Six royaumes de Samsara

Six directions de la réincarnation

Six destins

Roue de la vie

 

Longtemps avant l'introduction du bouddhisme en Inde, la croyance et les traditions indoues (de Brahman) ont mis en avant la notion de réincarnation. Ce concept important était la « transmigration » généralement connu en occident sous le terme de « réincarnation. » Cette notion soutient que tous les êtres vivants meurent et se réincarnent ensuite. La renaissance dans une vie future sera basée sur le comportement observé dans une vie antérieure. Cette renaissance peut se produire à plusieurs reprises. Quand le bouddhisme a émergé en Inde autour de 500 Avant JC, il a également souligné cette conviction indoue qu’est la transmigration. Cette notion joue toujours un rôle important dans la philosophie bouddhiste moderne. Le concept bouddhiste moderne du karma est également un issu de croyance indoue antique dans la transmigration et la réincarnation.

 

Selon le bouddhisme, tous les êtres vivants sont présents dans l’un des six états de l'existence (Samsara en Sanskrit, le cycle de la vie et de la mort). Tous ces êtres sont emprisonnés dans cette « roue de la vie ». Errants dans les six royaumes, ils sont condamnés à la mort et à la renaissance à travers les âges. Ce cycle se reproduit indéfiniment à moins que ces êtres vivants puissent se libérer du désir pour atteindre « l'éclaircissement ». De plus, après leur mort, chaque être se réincarne dans un royaume inférieur ou supérieur selon les actions de son vivant. Ceci implique le concept du karma et du châtiment Karmique. Les trois états inférieurs s'appellent les trois chemins démoniaques, ou les trois mauvais états. L’ensemble de ces 6 états est décrit ci-dessous :

 

 

1 - Êtres des enfer (Naraka-gati en Sanskrit)

C’est le plus bas et plus mauvais royaume. Il est ruiné par la torture et est caractérisé par l’agression.

 

2 - Fantômes affamés ou Esprits affamés (Preta-gati en Sanskrit ; Gaki en Japonais)

C’est le royaume des esprits affamés. Il est caractérisé par le désir ardent et la famine éternelle.

 

3 - Animaux (Tiryagyoni-gati en Sanskrit)

C’est le royaume des animaux et du bétail. Il est caractérisé par la stupidité et la servitude.

 

4 - Asura (Asura-gati en Sanskrit) ; Asura ou Asuras

C’est le royaume de la colère, de la jalousie, et de la guerre éternelle. Les Asura (Ashura) sont des demi-dieux. Ils sont puissants, féroces et querelleurs comme les humains. Ils sont partiellement bons et partiellement mauvais.

 

5 - Humains (Manusya-gati en Sanskrit)

C’est le royaume des humains et des êtres bons ou mauvais. L'éclaircissement est à la portée des humains mais la plupart sont aveuglés par leurs désirs et ne peuvent donc pas s’élever à l’illumination.

 

6 - Deva (Deva-gati ou Sanskrit) ; Deva ou Devas

C’est le royaume des êtres célestes. Les Devas possède la puissance divine. Certains d’entre eux règnent sur les royaumes célestes. La plupart vivent dans le bonheur éternellement mais même un Deva ne peut se délivrer du monde de la souffrance (samsara). Cependant leurs immenses pouvoirs les aveuglent en leur empêchant de voir le monde de la souffrance. En vieillissant, les Deva meurent immanquablement et se réincarnent comme tout être vivant.

 

 


 

Note : Le cycle de la souffrance est plus compliqué par rapport à ce qui vient d’être exposé ci-dessus. En effet, selon le bouddhisme, il existe réellement 28 formes d'existence dans trois royaumes (Skt : Triloka). Ces trois royaumes sont décrits de la manière suivante:

 

1 - Le royaume du désir (Skt : Kamaloka, Kamadhatu). Il incorpore les êtres errants dans les six états décrits ci-dessus dans lesquels  la passion et d'autres formes du désir prédominent.

     

2 – Le Royaume des êtres (formes) sans désir ou le royaume des êtres pure (Skt : Rupaloka, Rupadhatu). Dans ce royaume vivent 18 groupes de dieux.

     

3 – Le Royaume sans forme ou le royaume sans corps (Skt : Arupaloka, Arupadhatu). Dans ce royaume vivent quatre classes de Deva. Il est purement spirituel et se compose de quatre cieux où la réincarnation est possible. C’est véritablement le royaume des esprits

 


 

Les recueils Shambhala du Bouddhisme et du Zen présentent plusieurs formes d’existence différentes :

 

 

« L’unique différence entre toutes les formes d'existences ne tient que dans le degrès Karmique. Aucune d’elles ne procure la vie éternelle. Cependant, seul un être humain peut atteindre « l'éclaircissement ». Pour cette unique raison, le bouddhisme estime que le royaume des humains est plus exceptionnel que celui des Devas (dieux) et le corps humain est perçu comme précieux.  L'incarnation en être humain est considérée comme une occasion rare dans le cycle du Samsara. De ce fait, pour s’échapper du cycle des souffrances, l’être humain se voit obliger de se libérer pour s’éveiller à « l’illumination ». Bien que les Devas (dieux) aient une vie très longue et heureuse grâce à leurs bonnes actions, paradoxalement, aucun d’eux ne pourra s’ouvrir au chemin de la libération ou de l’éclaircissement. En effet, leur bonheur les aveugles et leur empêche de percevoir la vérité du cycle de la souffrance. »

 

 

Seuls ceux qui atteignent l'éclaircissement, le Bosatsu (Mahayana), le Rakans (Theravada), et le Nyorai (Tathagata ou Bouddha) se libèrent du cycle de la naissance et de la mort, du cycle de la souffrance et du cycle du Samsara. Pour briser ces cycles, il est nécessaire de réaliser d’une part le « Buddhahood » de son vivant et renaître, d’autre part, sur la Terre Pure Occidentale d'Amida Nyorai. A partir de cet instant, ceux qui se réincarnent dans la Terre Pure, ne sont plus soumis au cycle du Samsara. De ce fait, ils peuvent consacrer tous leurs efforts pour atteindre « l'éclaircissement ».

 

Les dix étapes entre l’enfer et le « Buddhahood » :

 

Il existe neuf états entre l’enfer et le royaume des Bodhisattva (Bosatsu). Le niveau le plus élevé, le dixième niveau, se nomme le « Buddhahood ». Au dessus des six états inférieurs (ceux des 6 royaumes de la réincarnation)  ils existent quatre états supérieurs, les « quatre mondes nobles ». Ces quatre étapes finales peuvent seulement être atteintes par un effort de libération de la conscience vers « l’illumination ». Les quatre mondes nobles sont :

 

1 – L’enseignement :

Atteindre la vérité grâce aux enseignements ou aux expériences des autres.

 

2 – La réalisation :

Rechercher la vérité grâce à sa propre perception du monde.

 

3 - Bodhisattva (Bosatsu) :

Aspire à aider les êtres vivants à trouver le salut.

Un Bodhisattva doit cultiver six états de perfections (les Parmitas) afin d'atteindre le Buddhahood. Le terme Arhat qui désigne un Bodhisattva  était le titre donné aux premiers disciples du Bouddha historique. Ces disciples ont également atteint « l’illumination », peu après leur professeur. Le terme Arhat est associée spécifiquement à l'école de Theravada. Le Bosatsu et l'Arhat atteindront Buddhahood mais pour réaliser cette libération, ils doivent renoncer à être heureux au Nirvâna (absence de la souffrance). Ils doivent rester dans l’un des six royaumes de la réincarnation et réapparaître sous diverses apparences (réincarnations) dans le but avoué d’aider tous les êtres vivants à trouver le salut.

 

4 – Buddhahood :

Au Japon, tous ceux qui ont atteint le « Buddhahood » s'appellent des Nyorai (Tathagata) Butsu, ou Hotoke.

 

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Rokudou-e  ou rikudou-e :

 

Ce terme signifie littéralement les six chemins. Des peintures des « six chemins » (rokudou) de l'existence s'appellent également les « six royaumes » (de rokushu) de la réincarnation. Selon la pensée bouddhiste, tous les êtres vivants sont emprisonnés dans un cycle sans fin de naissance, de mort et de renaissance dans un des « six royaumes ». La réincarnation permet d’atteindre un état supérieur ou inférieur selon l'ampleur ou le manque de pureté pendant une existence précédente. Le seul moyen de briser ce cycle est de s’éveiller à « l'éclaircissement ».

 

 

Les six royaumes sont les suivants :

 

1. Hells (Sk: naraka, Jp: jigoku 地獄)

2. Hungry ghosts (Sk: preta, Jp: gaki 餓鬼)

3. Animals (Sk: tiryasyoni, Jp: chikushou 畜生)

4. Bellicose demons (Sk: asura, Jp: ashura 阿修羅)

5. Humans (Sk: manusya, Jp: jin 人)

6. Heavenly beings (Sk: deva, Jp: ten 天)

 

Le bouddhisme permet d’atteindre quatre royaumes supplémentaires pour les êtres éclairés :

 

7. Sravaka arhats (Jp: shoumon 声聞)

8. Pratyeka buddhas (Jp: engaku 縁覚)

9. Bodhisattvas (Jp: bosatsu 菩薩)

10. Buddhas (Jp: hotoke 仏)

 

 

Ces quatre derniers royaumes peuvent être combinés avec les six premiers pour former les « dix mondes ». Le concept de la réincarnation dans les royaumes est survenu avec le culte indien des « cinq royaumes » (gati en Sanskrit,  goshu en japonais). Le monde des Ashura (Asura) en était exclu.

Historique des six royaumes de la réincarnation à travers les siècles dans la culture japonaise :

Les descriptions japonaises de ces six royaumes se composent de scènes des enfers. Elles sont apparues sous forme de peintures pendant la période de Nara (8ième siècle). A cette époque elles étaient intimement liées au culte du Kannon Bosatsu. À partir du 9ième 10ième siècle (Période Heian), les théologiens de la « Terre Pure » relatent les supplices des « six royaumes » afin de trouver le salut grâce à l’Amida Nyorai et atteindre le Paradis. Des icônes montrant des scènes des enfers sont utilisées pendant la cérémonie appelée butsumyou-e. Les bases du salut des six royaumes, écrites par le Genshin (942-1017) sont devenues très populaires parmi des nobles de Fujiwara en 985. Par la suite, elles ont considérablement influencé le culte des six royaumes. Un ensemble de quinze rouleaux (Shoujuuraigouji), décrivent les visions de Genshin du Rokudou. Quatre rouleaux livrent des renseignements sur le royaume des humains et quatre autres sur le royaume des enfers. A la fin de la période de Heian au 12ième, les artistes religieux se sont intéressés particulièrement aux rouleaux concernant le royaume des enfers et des fantômes affamés. Les quatre rouleaux des enfers et le rouleau affamé de fantôme  sont bien connus sous le terme « rokudou-e » mais dans un sens plus restreint. Pendant la période Kamakura, le Jizo Bosatsu  a souvent remplacé Amida Nyorai, en tant que sauveur des six royaumes. La délivrance des souffrances liées aux enfers est souvent expliquée dans les rouleaux  liés à Jizo.

 

Le Samsara :

 

Le Samsara décrit le cycle de la vie et de la mort, de la renaissance et de la mort, de l'illusion et de la douleur, dans lesquelles tous les êtres vivants sont emprisonnés. Cependant, ils peuvent  briser ce cycle éternel sous certaines conditions. Le « cycle » se réfère généralement aux six états de l’existence, mais il existe également deux, trois, quatre, sept, et douze genres de Samsara. Les six états sont également connus comme six chemins/routes de réincarnation /  transmigration. Les êtres vivants doivent atteindre le Nirvâna (éclaircissement, satori, émancipation, nibanna) pour briser ce cycle. Au Japon, où les enseignements de Mahayana sont largement pratiqués, le groupe des six statues de Jizo Bosatsu est utilisé pour représenter les six royaumes. Dans les traditions du Tibet, la roue de la vie sur les Tankas tibétains dépeint les six royaumes avec un grand détail graphique. La roue est traditionnellement  représentée entre les mains de Yama, le seigneur de la mort, et montre des images des enfers, des tortures, de la guerre, de la vie humaine, des esprits divins...

Comme vous avez pu le remarquer, avant que les Roku Jizo (les 6 Jizo) soient affiliés aux 6 royaumes de la réincarnation, un autre groupe avant avait la charge. Ce groupe se nomme le Roku Kannon ou les 6 Kannon.

 

Roku Kannon (les 6 Kannons) :

 

Six Kannon pour protéger tous les êtres errant dans les six royaumes de la réincarnation.

 

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1 - Beings in Hell: Shō Kannon 

2 - Hungry Ghosts: Senju (1000-Armed) Kannon

3 - Animals: Batō (Horse-Headed) Kannon,

4 - Ashura: Jūichimen (11-Headed) Kannon

5 - Humans: Juntei Kannon

6 - Deva; Nyoirin Kannon

 

 

Comme le groupe japonais des six Jizo Bosatsu, le Kannon au Japon est également montré sous six formes pour protéger les êtres vivants dans chacun des six royaumes de la renaissance (réincarnation).  Dans les mythes chinois, les Kannon sont présents dans trois groupes différents. La référence aux six royaumes la plus connue est transmise par le texte de Tendai de Chinois (en japonais Makashikan). Ce recueil décrit la « grandes concentration et la perspicacité permettant l’illumination ». Au 10ième siècle, des effigies des six Kannon ont été utilisées au Japon pour le bien-être des morts. Les six Kannon apparaissent fréquemment dans le Rokujikyō Mandara de la secte Shingon du Japon.

 

Les Roku Jizo et les Roku Kannon étant des Bosatsu (Bodhisattva) certaines particularités leur étant propres sont intéressantes à étudier.

 

 

De l’état de Bosatsu à l’état de Bouddha:

 

Sur le chemin à l'éclaircissement, un Bosatsu (Bodhisattva) doit atteindre le « Buddhahood ». Mais avant de devenir un Bosatsu, il doit passer par huit étapes, du niveau le plus bas de l'enfer au neuvième niveau, le niveau de Bodhisattva. Cela signifie qu’il doit passer tour à tour les six royaumes de la réincarnation et s’ouvrir à l’illumination pour atteindre les quatres royaumes supérieures. Le niveau final, le dixième niveau, est Buddhahood.

 

Les êtres qui atteignent l'étape éclairée du Bosatsu réaliseront certainement Buddhahood. Cependant avant d’atteindre ce 10ième niveau, ils doivent renoncer au Nirvâna (absence de la souffrance), se consacrer, pendant un certain temps, à errer sur la Terre sous diverses apparences (réincarnations). Ils ont alors la mission d’aider tous les êtres vivants à réaliser leur salut.

 

Parmitas :

 

En plus de compassion, il y a six états (parmitas) qu'un Bodhisattva doit cultiver afin d'atteindre Buddhahood. Quatre étapes supplémentaires ont été ajoutées dans des périodes postérieures. Parmitas est une signification du mot de Sanskrit « avoir atteint l'autre rivage ». Les êtres dans les six états de l’existence sont sur ce rivage, emprisonné dans le cycle de la souffrance et de la réincarnation (le cycle du Samsara). Mais à l’instant où ils atteignent l'éclaircissement (par exemple, le Bosatsu), ils ne réincarnent plus sur le rivage de la souffrance, et ne sont plus emprisonnés dans l’un des six états inférieurs. Ils ont atteint l’autre rivage, le rivage de l'éclaircissement.

Les six états inférieurs et les quatre états supérieurs sont les suivants :

 

 

1 – La générosité (Skt. Dana-paramita) ;

Générosité désintéressée et impartiale également traduit comme la charité.

 

2 – La discipline  (Skt. Shila-paramita) ;

Observation du régime moral également traduit comme la moralité.

 

3 - La patience (Skt. Kshanti-paramita)

Résistance patiente face aux difficultés également traduit comme la patience

 

4 – L’énergie (Skt. Virya-paramita) ;

Energie ardente dans la persévérance également traduit comme l’effort

 

5 – La méditation (Skt. Dhyana-paramita) ;

Absorption consciente dans la méditation

 

6- La sagesse (Skt. Prajna-paramita) ;

Sagesse de la perspicacité transcendante, pour comprendre le principe intérieur de toutes les choses.

 

Postérieurement, quatre perfections supplémentaires ont été ajoutées, portant le nombre de Paramitas à dix

 

7 – La bonne méthode (ou moyens) (Skt. Upaya-paramita)

 

8 – La vocation (Skt. Pranidhana-paramita)

Pour confirmer des voeux à un pour atteindre l'éclaircissement

 

9 - Manifestation des 10 puissances (Skt. Bala-paramita)

Pour fusionner les 10 puissances en une seule.

 

10 – La véritable connaissance de tous les dharmas (lois bouddhistes) (Skt. Jnana-paramita)

Pour atteindre l'omniscience

 

 

La réincarnation et la transmigration des âmes :

 

Les enseignements de Mahayana incorporent des manifestations innombrables du Bouddha et du Bodhisattva. Aux bouddhistes, la transmigration des âmes d'une créature à l'autre a continué pendant des temps infinis. Traditionnellement, il existe dix étapes de transmigration. Le 9ième niveau est l'étape de Bodhisattva et le 10ième est le « Buddhahood ». Ceux qui atteignent l’éclaircissement sont peu nombreux, car le chemin à l’illumination est long et laborieux.

 

Ps: le lien de l'étude de Métempsycose

http://www.mangas-fr.com/forums/index.php/topic,10868.0.html

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Sutras et textes sur Jizo Bosatsu :

 

 

Jizo est l'une des divinités les plus aimées dans le Panthéon chinois et japonais des sauveurs bouddhistes. Cependant, Jizo n'était jamais vénéré en Inde, le lieu de naissance du bouddhisme, comme ce put l’être ailleurs dans l’Asie. La plupart des disciples suivant généralement les textes relatant les mythes de Jizō ont été écrits en Chine. Ensuite, des siècles plus tard, des interprétations et des ajouts japonais ont été intégrés dans les recueils concernant ce dieu. Le culte de Jizō en Chine et plus tard au Japon s'est développé en plusieurs phases, pendant lequel Jizō fut associé à des fonctions différentes. Une fois au Japon, le culte de Jizō s'est développé selon des interprétations purement et exclusivement nippones même si des caractéristiques chinoises aient été conservées. Les divers textes de Jizō, avec ses différents rôles, sont présentés ci-dessous dans l'ordre chronologique.

 

En Inde : L'association la plus ancienne de Jizo est avec Prthvi (Prithvi), une déesse indoue qui personnifie la terre et est associée à la fertilité et au seigneur Vishnu (à l'origine un dieu solaire). Dans le Vedas, elle est célébrée en tant que mère de toutes les créatures et de l'époux du ciel. Cette association avec le ciel est très importante, en Chine, Jizo Bodhisattva (littéralement : réceptacle de la terre) a été associé avec le Kokuzo Bodhisattva (littéralement : réceptacle de l'espace). Ce sont  respectivement les deux représentant les bénédictions de la terre et espace. Cette association est, désormais, entièrement oubliée en Chine et au Japon. Mais ceci montre une association ancestrale entre Jizo et la déesse indoue Prithvi. Le preuve la plus flagrante du lien entre Prithvi et Jizo,  est l’avènement de Jizo en tant que Bosatsu et le Sūtra qui en a découlé.  Une traduction au 7ième siècle en Chine définit cette association et notamment entre le chapitre 11 de ce sūtra et le chapitre 13. En effet, il est rélaté que  Prthivi se voue à employer toutes ses puissances miraculeuses pour protéger les fidèles de Jizo.

 

En Chine : la manière dont Jizo a été introduit en Chine reste encore inconnue, mais des textes existants vers 7ème siècle, associaient déjà étroitement Jizo à la terre. Le nom de ce dieu, en Sanskrit signifie littéralement « l’utérus de la terre » et est traduit en anglais comme le réceptacle de la terre, trésor de la terre, ou utérus de la terre. Les différents attributs de Jizō incluent :

 

 

1 - Il apparaît au sud et est doté d’une puissance mystérieuse.

 

2 - Il est le sauveur principal des êtres sensibles entre le départ de Shaka Nyorai (Bouddha historique) et l'arrivée de Maitreya Bouddha (en japonais Miroku Nyorai), le Bouddha du futur. Pendant cette période, connue sous le nom de Mappo (âge de loi dégénérative), Jizo est considéré comme le sauveur le plus efficace et le plus salutaire. Jizo incarne ainsi l'optimisme spirituel suprême, la compassion, et le salut universel.

 

3 - Il peut assumer diverses formes, y compris cela d'un prêtre.

 

4 - Certains textes anciens associent déjà Jizō au seigneur de la mort (en Sanskrit Yama, en japonais : Emma-ō)

 

5 - Plus tard, pendant la dynastie Sung Chine et Heian au Japon, Jizō est associés aux Dix rois des enfers Taoist.

 

 

Au Japon : le culte de Jizō au Japon intègre plusieurs caractéristiques traditionnelles de la vénération de Jizō en Chine, mais les japonais ont développé leurs propres variantes distinctes à partir de la période de Kamakura :

 

 

1 - l'association étroite de Jizō avec le lotus Sutra.

2 - Jizō s’approprie les mêmes fonctions et rôles que Kannon Bodhisattva.

3 - l'association très étroite de Jizō avec Amida Nyorai et la section de la Terre Pure.

4 - Jizō est associé aux six royaumes et aux Dix rois des enfers.

5 - Jizō est souvent représenté en arborant le même corps qu'Emma-ō, le roi d'enfer.

6 - l'association de Jizō avec des guerriers.

7 - Jizō apparaissant en tant qu'un enfant en bas âge ou un jeune garçon.

8 - Beaucoup d'autres formes de Jizō sont uniques et exclusives au Japon.

 

 

Depuis la période de Kamakura, le culte de Jizō a atteint son paroxysme au Japon. Aujourd'hui Jizō reste l'une des divinités les plus vénérées du Japon.

 

1ier parchemin de Jizo :

(Mahayana, la grand collection des Sutras – Ten Cakras de Ksitigarbha Sutra)

En japonais : Daijo Daiju Jizo Jurin-Kyo

 

Il est traduit en Chinois au milieu du 7ième siècle par le moine chinois Hsuan-tsang (Xuanzang), connu sous le nom de Genjō au Japon. Le texte de Sanskrit n'existe plus. Le titre de ces Sutra est le Ten Cakras de Ksitigarbha. Il a été copié par en japonais en 738 – 739 pendant la période Nara. Un autre Sutra chinois de la période Tang, connu sous le nom de Ten Cakras Sutra, diffère légèrement dans l'arrangement des chapitres, mais le contenu des deux textes est essentiellement identique. Le culte de Jizō en Chine peut être décrit à partir de ces deux Sutras, qui  présentent Jizo comme un sauveur. Jizo serait l’être éclairé restant sur la Terre entre l'absence de Shaka Nyorai (Bouddha historique) et le Bouddha du futur, Miroku (en Sankrit Maitreya). Jizo était le plus présent pendant la période Mappō, la période de la loi dégénérée. Le sutra indique également que Jizō apparaît au sud, possède des puissances miraculeuses et peut assumer diverses formes, y compris cela d'un prêtre bouddhiste. Il est présenté comme l’égal du juge de l'enfer, connu sous le nom de Yama-raja (seigneur de la mort) et en japonais comme d'Emma-ō. Cette association entre Jizō et les enfers annonce le futur rôle de Jizō en Chine et au Japon en tant que sauveur « par excellence » de ceux qui tombent à l'enfer.

 

2ième parchemin de Jizo :

(Ten Cakras de Ksitigarbha Sutra)

En japonais : Daijo Daiju Jizo Jurin-Kyo

 

La traduction chinoise de ce texte a été réalisée pendant la période Tang par un inconnu. Son contenu est fondamentalement identique à celui du premier parchemin c'est-à-dire le Daijō Daijū Jizō Jūrin Kyō. Une copie effectuée pendant l’ère Nara de ce sutra chinois, datant de 790, est maintenant un trésor conservé au musée national de Nara au Japon.

 

3ième parchemin de Jizo :

(Le Sutra des voeux fondamentaux de Jizō Bodhisattva)

En japonais : Jizo Bosatsu Hongan Kyo ou Jizo Hongan Kyo

 

C’est certainement le Sutra le plus connu. Il y a de nombreux noms anglais pour ce sutra : le Sutra des voeux ancestraux de Ksitigarbha Bodhisattva, le Sutra des voeux ancestraux du réceptacle Bodhisattva, le Sutra du réceptacle de la Terre Bodhisattva, le Sutra des voeux fondamentaux de Ksitigarbha Bodhisattva et le Earth Womb Sutra. Le texte de Sanskrit a été traduit en Chinois par  Siksananda vers la fin du 7ème siècle. Siksananda était un moine de Khotan qui est allé en Chine autour de 695. Ce sutra contient les voeux faits par Jizō pour sauver tous les êtres vivants. Il décrit également les histoires au sujet des vies antérieures de Jizō avant qu’il ne devienne un Bodhisattva. Le chapitre 13 de ce document inclut également les 28 facultés offertes par la vénération faite à Jizō en lisant ou en chantant ce Sutra. Ce sutra décrit l’histoire d’un disciple Yoshiko Kurata Dykstra : cette histoire montre la manière dont un fils est parvenu à délivrer sa mère des enfers, une mère pécheresse. Ainsi le culte de Jizō a été étroitement lié au respect traditionnel chinois pour la famille et ses membres décédés. Selon ce texte, les gens qui s'opposent et désobéissent à leurs parents seront punis par des calamités. En effet, plusieurs des statues de Jizō de l’ère Tang ont été découvertes dans les grottes de Longmen en Chine (en japonais Ryūmon Sekkutsu) par des fidèles dont des membres décédés de leurs famille se sont réincarnés dans la Terre Pure de l'ouest. Ce sutra a également intégré l'idée que Jizō pourrait aider à délivrer des pécheurs de l’enfer. Ce texte a été copié par en japonais entre 738 et 747. Le culte de Jizo n’a fait qu’augmenter vers la fin de la période de Heian, avec son intronisation dans le Sutra des Dix rois de l'enfer. Ceci montre véritablement sa popularité croissante dans la secte Jodo du Japon (Terre Pure) consacrée à Amida Nyorai. La notion de Mappō a intensifié les craintes liées aux enfers dans la vie après la mort.

 

En chapitre 11 et le chapitre 13 de ce Sutra, Prthivi se voue à employer toutes ses puissances miraculeuses pour protéger des fidèle de Jizō.

 

Le 13ème chapitre de ce sūtra est connu au Japon comme Sutra des mérites fondamentaux des vénérations de Jizō Bosatsu (Jizō Bosatsu Hongan Kudoku Kyō) ; il énumère les 28  facultés offertes par la vénération de Jizō.

 

4ième parchemin de Jizo

(Le Sutra des Voeux fondamentaux de Jizō Bodhisattva)

En japonais : Tonko Hon Bussetsu Jizo Bosatsu-kyo (Dunhuang)

 

Ce texte chinois a été découvert dans les cavernes de Dunhuang (en japonais Tonko). Il déclare que Jizō vit au sud du Mont Sumeru, et descend quelque fois dans les enfers, où il s'assied face à Yanmo Wang (juge des enfers, Yama en Sanskrit) pour défendre les intérêts des défunts. Il indique également que Jizō apparaît devant ses fidèles pendant leurs derniers moments avant la mort pour assurer leur renaissance dans la Terre Pure Occidentale. On accorde aux fidèles la délivrance à cause de leur culte à Jizō.

 

5ième parchemin de Jizo :

(Vajrasamadhi Sūtra, Diamond Samadhi Sūtra, Adamantine Spiritual Consciouness Sūtra)

En japonais : Kongo Zanmai-kyo ( Sanma-kyo, Sama-kyo)

 

C’est un texte de l’ère Tang de Chine. Ce document chinois décrit Jizō comme sauveur pour peuple doutant des enseignements de Mahāyāna. Il offre à tous l'espoir de la renaissance dans la Terre Pure. Il a été copié en japonais pendant la période de Nara, avec d'autres sūtras relatifs de Jizō.

 

6ième parchemin de Jizo :

(Le Sutra de la divination sur l'effet des bonnes et mauvaises actions)

En japonais : Sensatsu Zenaku Gyoho-kyo

 

La traduction chinoise de ce texte par Bodaito est apparue pendant la période de la Sui-Tang entre le 6ième et le 7ième siècle. Ce recueil a aidé à populariser le culte de Jizō en Chine.

 

7ième parchemin de Jizo :

(Jizo Darani Sutra or Ksitigarbha Dharani Sutra)

En japonais : Bussetsu Jizo Bosatsu Darani Kyo

 

Ce texte semble également avoir été copié en japonais après l'ère Nara. Darani sont des syllabes mystiques, apparentées aux incantations utilisé comme talismans et charmes pour soutenir la foi des fidèles et pour réaliser leurs désirs. Une copie de ce sutra était parmi les nombreux trésors découverts dans les cavernes de Huang.

 

 

Note :

Jusqu'à ce point, l'association de Jizō avec les Dix rois de l'enfer est encore naissante et peu claire. Mais la plupart des disciples concèdent qu’après Jizō est devenu étroitement lié aux enfers, au seigneur de la mort, et aux Dix rois ou Dix juges de l’enfer. Le concept des 10 rois est un concept Taoist qui a été incorporé au bouddhisme chinois pendant les 10ième et 11ième siècles en Chine. Ce concept arrive ensuite au Japon pendant l'ère Heian, où il a considérablement influencé la croyance folklorique pendant la période de Kamakura du Japon (13ième et 14ième siècles).

 

Dix rois des Enfers :

 

Tous les Sutras de Jizō ont été copiés en Japonais pendant la dynastie de Tang en Chine (pendant la période Nara et Heian au Japon). Cependant les copies japonaises existantes n'incluent pas les textes qui associent clairement Jizō aux Dix rois de l'enfer. Ce concept a été intégré dans la mythologie chinoise Taoist. Le seigneur de la mort dans la légende indoue est connu sous le nom de Yama-raja (seigneur de la mort), Yanmo Wang en chinois et Emma-ō en japonais. Yama-raja a été incorporé au bouddhisme chinois grâce aux Sutras chinois 1 et 2. Ils ont été traduits pendant le 7ième siècle et associent déjà Jizō aux enfers et au Yanmo Wang. Mais les notions bouddhistes chinoises au sujet des 10 rois de l'enfer proviennent des traditions ancestrales Taoist, où les dix sont des préposés au Taishanfuzhun (en japonais: Taizanfukun). Ils se tiennent aux portes des enfers et assignent les âmes au ciel ou à l'enfer. Pendant la dynastie de Tang, cette divinité folklorique Taoist a été associée à Yama, seigneur indou de la mort, et intégré dans le bouddhisme chinois populaire. Par la suite, ces notions de l'enfer et des dix rois ont été adoptées au Japon pendant la période Heian.

 

 

8ième et 9ième parchemins de Jizo :

(8ième : Sutra of Jizo and the Ten Kings)

(9ième : Ten Purifying Days of Jizō Bodhisattva (Ritual Text)

En japonais: Jizo Bosatsu Jissainichi

 

Le Sutras des Dix Rois est un texte chinois du 10ième siècle. Ecrit pendant la période de la dynastie chinoise Five entre 907 et 960, il a souligné la nécessité de faire des offres aux Dix rois (juges) des enfers. Il a incorporé la croyance bouddhiste chinoise de Yanmo Wang (seigneur d'enfer) avec Dix rois de Taoist des enfers ( Juo en japonais). Plus tard un autre texte, les Dix jours de l’épuration de Jizō Bodhisattva, un texte rituel chinois indigène, a enseigné aux fidèles comment éviter le péché et l'enfer pendant les 1.000 kalpa (les ères incalculables). Les fidèles se concentrent sur l’aspect de Jizō de Taishanfuzhun (en japonais Taizanfukun), le 24ième jour de chaque mois. Taishanfuzhun est la divinité chinoise de Taoist qui commande les âmes et les esprits des morts et les dix préposés qui l’assistent dans les enfers.

 

10ième parchemin de Jizo :

(Ten Kings Sutra)

En japonais : Bussetsu Jizo Bosatsu Hosshin Innen Juo Kyo

 

Ce recueil est apparu vers la fin de la période Heian au12ième siècle. En outre il est connu au Japon sous le nom de Juo Kyo. Ce texte japonais serait basé sur la version chinoise. Il traite de Jizō Bosatsu et des dix rois de l'enfer. Il décrive le rôle de Jizo en délivrant les êtres vivants des supplices de l'enfer et des six mondes du désir et de la renaissance. Ceci combine clairement Jizō avec Taoist et les traditions bouddhistes de Chine, et solidifie le rôle de Jizo en tant que sauveur « par excellence » de ceux qui souffrent des supplices de l'enfer ou souhaitent éviter de telles horreurs.

 

11ième parchemin de Jizo :

(Spiritual Tales of Ti-Tsang Bodhisattva)

En japonais : Jizo Bosatsu Reigenki

 

Ce texte chinois est paru à la fin de la dynastie chinoise Sung entre 960 et 1279. Elle a été écrite par Menton-chi de Chang. Ce texte  contient des histoires miraculeuses au sujet de Jizō qui intègre un grand nombre de traditions ancestrales de Jizō. Il inclut des contes au sujet de personnes qui s'échappent de l’enfer grâce à Jizō. Il décrit de quelle manière des personnes se sont réincarnées dans le ciel de Tusita de Miroku ou dans d'autres cieux bouddhistes. Il raconte les souffrances qu’endurent des parents décédés errant en enfer mais également les histoires où Jizō remplace certaines âmes tourmentées afin de les sauver des nombreux dangers présents en enfer. De tels miracles ont été rendus possibles par les offrandes faites par des parents vivants aux des statues de Jizō

 

 

Les Dix Rois, les dix juges des enfers, Jizo Bosatsu :

 

 

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Le concept de Juo (10 rois) est issu du Taoism chinois et a été introduit au Japon pendant la période de Heian (794-1185).  Ce concept s'est épanoui au 14ème siècle pendant la période Kamakura et semble être affilié au purgatoire de la religion catholique (le dernier cercle dans  l'enfer de Dante). Selon les enseignements des Juo, une personne mauvaise va en enfer après la mort tandis qu'une bonne personne va au paradis. Ceux dont le destin n'est pas encore sûr après leur mort, sont soumis à des épreuves hebdomadaires, pendant lesquelles leurs actes sont consignés. Ils sont jugés par les Dix rois (le Juo). Jizo Bosatsu défend ces êtres vivants face aux Dix rois et travaille pour atténuer leur punition. Cette manifestation de Jizo est connue sous le nom Excuse Jizo.

 

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Interprétation possible par rapport au culte de Jizo Bosatsu.

 

Le dernier paragraphe concernant les textes et les parchemins sur le Dieu Jizo nous apporte véritablement plusieurs similitudes avec le personnages de Pein. Je ne voulais pas faire une théorie mais proposer seulement une vision du Mythe de ce Dieu afin que vous puissiez faire par vous même une interprétation. Cependant, en approfondissant mes recherches pas mal de choses très troublantes ont émergé et m'amènent désormais à penser que le dieu Jizo par lui même a donné naissance au mythe divin de Pein.

 

Il est vrai que Jizo apparaît dans les diverses mythologies asiatiques sous plusieurs formes différentes. En étudiant les textes ou recueils, connus sous le nom de Sutras et relatif au dieu Jizo, nous obtenons des informations troublantes sur ce dieu.

 

Je vais tout d'abord extraire et recenser ce qui me paraît le plus proche du personnage de Pein:

 

 

1 - Il apparaît au sud et est doté d’une puissance mystérieuse.

 

 

Pein nous a démontré à plusieurs reprise qu'il détenait une force mystérieuse et surtout des techniques encore jamais vues auparavant dans le manga: Shooten No Justu, l'invocation de la Statue accueillant les Bijuus, le Fuujin Jutsu - Genryuu Kyuu Fuujin (le technique de l'illusion du dragon des 9 sceaux). Si nous rajoutons le fait qu'il peut transférer son âme d'un corps à un autre et la présente d'un étrange pupille dans ses yeux, nous pouvons réellement penser que Pein détient une puissance mystérieuse. Le fait qu'il apparaisse au Sud est pour le moment une information inconnue dans le manga.

 


 

Note: le Métempsycose qui est associée au Rinnegan nous rappelle alors la transmigration des âmes: celle de pein d'un corps à l'autre mais également celles des Bijuus d'un Jinchuuriki dans la Statue

 

La réincarnation et la transmigration des âmes :

 

Les enseignements de Mahayana incorporent des manifestations innombrables du Bouddha et du Bodhisattva. Aux bouddhistes, la transmigration des âmes d'une créature à l'autre a continué pendant des temps infinis. Traditionnellement, il existe dix étapes de transmigration. Le 9ième niveau est l'étape de Bodhisattva et le 10ième est le « Buddhahood ». Ceux qui atteignent l’éclaircissement sont peu nombreux, car le chemin à l’illumination est long et laborieux.

 


 

 

2 - Il est le sauveur principal des êtres sensibles entre le départ de Shaka Nyorai (Bouddha historique) et l'arrivée de Maitreya Bouddha (en japonais Miroku Nyorai), le Bouddha du futur. Pendant cette période, connue sous le nom de Mappo (âge de loi dégénérative), Jizo est considéré comme le sauveur le plus efficace et le plus salutaire. Jizo incarne ainsi l'optimisme spirituel suprême, la compassion, et le salut universel.

 

 

Cette phrase est énigmatique mais je vais m'avancer en proposant une interprétation peut être farfelue mais qui colle réellement avec l'ambition du chef de l'Akatsuki, Tobi. Nous voyons nettement que Jizo aide, grosso modo, les âmes torturées et sensibles pendant une période qui s'étend entre la disparition du Bouddha historique et l'avènement du Bouddha du futur. Maintenant, si nous transposons ce fait mythologique avec les ambitions de l'Akatsuki nous obtenons alors ceci: Pein (Jizo) devient le sauveur des êtres vivants (rescapés des guerres ninja et notamment du pays de la pluie) pendant la disparition de Madara (le Bouddha historique) et l'obtention par Tobi du pouvoir de son ancêtre (Bouddha du futur). Cette interprétation est séduisante mais est très (trop??) imaginative.

 

 

3 - Il peut assumer diverses formes, y compris cela d'un prêtre

 

 

Cette phrase fait clairement penser aux diverses apparences que Pein peut prendre grâce à sa machine enfermée dans une immense salle où repose 6 corps différents. De plus, si nous associons le fait que Jizo sous la forme Roku Jizo possède véritablement 6 corps qui lui permettent de passer d'un royaume de la réincarnation à l'autre, nous obtenons un concept très proche de ce que nous voyons au à la fin du chapitre 369:

 

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Le mythe de Roku Jizo intègre plusieurs notions supplémentaires comme les 6 états de l'existence, les 6 royaumes (chemins) de la réincarnation (Rokudou-e ou Rikudou-e), le cycle de la souffrance, le Samsara, et la réincarnation et la transmigration des âmes.

 

Le chapitre nous confirme réellement l'association du pouvoir du Rinnegan de Pein avec les 6 chemins... (de la réincarnation??) appelés le Rokudou-e:

 

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Sur cette dernière image nous voyons clairement que le sage des 6 chemins porte un collier de 6 Tomoes correspondant, peut-être, à une clé permettant d'atteindre l'un des 6 royaumes de le réincarnation. De plus nous voyons nettement qu'il possède un bâton accroché dans son dos. Est-ce que ce bâton correspond au Six Rings Staff (bâton à six anneaux) que portait Jizo dans la mythologie?

Nous pouvons également nous demander si ce collier et ce bâton n'ont pas une représentation plus futuriste avec Pein. En effet, ce bâton aux 6 anneaux peut être assimilé au Rinnegan lui même (pupille ayant de multiples anneaux) et le collier, s'il permet de passer d'un corps à l'autre ou de passer d'un royaume à l'autre, pourrait être représenté par la salle dans laquelle gît les réceptacles et les 6 corps du Nukenin d'Ame.

Ensuite, il est dit dans la mythologie que le Six Rings Staffs permet de dissiper les illusions frappant les êtres vivants et permet de leur montrer le chemin de l’illumination. C’est assez troublant lorsque nous observons le ninja D’Iwa suite à son décès face au Rinnegan. Est-ce que Pein lui fait entre voir le lumière ? De plus si nous prenons la technique d’extraction de Bijuus, l’illusion du dragon des 9 sceaux, nous voyons nettement que Pein grâce à cette technique retire le démon présent dans le corps du Jinchuuriki avant que ce dernier meure. Or, dans la mythologie, Jizo est le gardien de la souffrance, des supplices de l’enfer et surtout permet aux âmes tourmentées par le pêché de trouver une certaine sérénité.

 

 

Les six royaumes sont les suivants :

 

1. Hells (Sk: naraka, Jp: jigoku 地獄)

2. Hungry ghosts (Sk: preta, Jp: gaki 餓鬼)

3. Animals (Sk: tiryasyoni, Jp: chikushou 畜生)

4. Bellicose demons (Sk: asura, Jp: ashura 阿修羅)

5. Humans (Sk: manusya, Jp: jin 人)

6. Heavenly beings (Sk: deva, Jp: ten 天)

 

Le bouddhisme permet d’atteindre quatre royaumes supplémentaires pour les êtres éclairés :

 

7. Sravaka arhats (Jp: shoumon 声聞)

8. Pratyeka buddhas (Jp: engaku 縁覚)

9. Bodhisattvas (Jp: bosatsu 菩薩)

10. Buddhas (Jp: hotoke 仏)

 

 

Nous voyons nettement qu’il existe 6 royaumes différents et 4 royaumes supérieurs qui ne sont accessibles qu’avec la libération de l’âme et surtout en trouvant le chemin de l’illumination. Avant qu’un être vivant puisse s’éclairer et atteindre les 4 royaumes supérieurs, il subit le cycle de la souffrance qui lui permet de vivre, de mourir, de se réincarner et de mourir à nouveau dans l’un des 6 royaumes inférieurs. Selon les actions, bonnes ou mauvaises, cet être vivant passe d’un monde à l’autre en montant ou descendant d’un niveau. Cependant seul l’être humain possède la faculté de trouver le chemin de l’illumination et donc d’accéder aux 4 royaumes supérieurs.

De cette partie du mythe de Roku Jizo, nous pouvons envisager que le sage des 6 chemins (Rokudou-e) a pu se réincarner à plusieurs reprises et que sa forme actuelle n’est autre que celle de Nagato / Pein.

Jizo avant de devenir Bosastu a également subi le cycle de la souffrance en se réincarnant à maintes reprises dans l’un des 6 royaumes. Nous pouvons alors penser que Pein désire, plus que tout au monde, se défaire de ce cycle de la souffrance en étant un fidèle qui attend patiemment le bouddha du futur (Tobi retrouvant le pouvoir de Madara).

Ce qui est intéressant de remarquer dans les 6 royaumes est le fait qu’il existe l’enfer, le monde des animaux, le mondes des Ashura ou des démons, le monde des humains et le monde des devas (dieux protecteurs du Bouddha, par exemple Karura est un Tenbu, Deva au même titre que Raijin et Fuujin…)

Pour l’interprétation des enfers, nous reviendrons plus tard sur cette notion fort intéressante. Le monde des animaux peut nous rappeler le monde des Invocations comme celui de Manda ou Gamabunta. Le monde des Ashura (démons) peut nous rappeler celui des Bijuus ou du Shinigamin. Le monde des ninjas peut nous rappeler le monde actuel des ninjas tandis que le monde des Deva peut être le monde que l’Akatsuki désire atteindre à moins qu’ils désirent accéder directement aux 4 royaumes supérieurs grâce à l’illumination.

 

 

4 - Certains textes anciens associent déjà Jizō au seigneur de la mort (en Sanskrit Yama, en japonais : Emma-ō)

 

5 - Plus tard, pendant la dynastie Sung Chine et Heian au Japon, Jizō est associés aux Dix rois des enfers Taoist.

 

 

Nous voyons que Jizo a été assimilé au Dieu des enfers ou celui de la mort et si nous prenons en compte le texte inscrit sur l’image suivante cela devient troublant :

 

narutoch254p1819me0.th.jpg

 

En effet la phrase : « tout comme les dieux qui ont autorités sur le seigneur Hadès, Akatsuki a modifié son aspect » est assez troublante.

 

Jizo, selon les textes (Sutras) 8, 9 et 10 est assimilé à Yama, le seigneur des enfers. Ce même dieu Yama correspond au dieu grec des enfers: Hadès. Par là, Pein aurait alors une affiliation avec le seigneur des enfers ce qui parait plus qu’évident puisque que l’Enfer, en lui-même, fait partie de l’un des 6 royaumes de la réincarnation. La Statue devient alors une certaine représentation de cet enfer dans laquelle les démons sont absorbés pour qu’ils ne puissent pas retourner dans le monde des Ashuras (Démons).

Si nous intégrons à cette interprétation les significations des bagues et plus particulièrement celle de la main droite de la Statue, nous voyons nettement que les dieux chinois associés à ces bagues font clairement partie des Tenbu et de ce fait aux Deva.

 


 

Note : pour plus d’informations :

 

http://www.mangas-fr.com/forums/index.php?topic=9704.0

 

En résumé, les bagues de Pein, Konan, Zetsu, Tobi et Itachi représentent les 4 emblèmes célestes ou Heavenly Kings qui appartiennent aux Devas. Or le monde des Devas est également un royaume des 6 chemins de la Réincarnation.

 

En observant plus en détail le mythe associant Jizo aux enfers, nous découvrons que ce royaume est dirigé par 10 rois ou 10 juges. Ceci est assez troublant lorsque nous mettons dans la balance le fait qu’il existe bel et bien 10 bagues représentant des dieux chinois et étant portées par des êtres humains (ninjas). De plus ces bagues semblent être associées de prêt ou de loin au jutsu permettant le scellement des Bijuus dans la Statue.

 


 

De plus le 9ième Parmitas semble confirmer cet aspect:

 

 

9 - Manifestation des 10 puissances (Skt. Bala-paramita)

Pour fusionner les 10 puissances en une seule.

 

 

 

Maintenant, si nous regardons la représentation iconographique de ces juges nous constatons qu’il ressemble non seulement aux statues figées le long de la tour la plus haute de Ame mais que leurs pupilles comportent des cercles étrangement concentriques.

 

ahellkingshokohandbooktou8.th.jpg

 

chap327p16gfcux3.th.jpg

 

 

En Inde : L'association la plus ancienne de Jizo est avec Prthvi (Prithvi), une déesse indoue qui personnifie la terre et est associée à la fertilité et au seigneur Vishnu (à l'origine un dieu solaire). Dans le Vedas, elle est célébrée en tant que mère de toutes les créatures et de l'époux du ciel. Cette association avec le ciel est très importante, en Chine, Jizo Bodhisattva (littéralement : réceptacle de la terre) a été associé avec le Kokuzo Bodhisattva (littéralement : réceptacle de l'espace). Ce sont  respectivement les deux représentant les bénédictions de la terre et espace. Cette association est, désormais, entièrement oubliée en Chine et au Japon. Mais ceci montre une association ancestrale entre Jizo et la déesse indoue Prithvi. Le preuve la plus flagrante du lien entre Prithvi et Jizo,  est l’avènement de Jizo en tant que Bosatsu et le Sūtra qui en a découlé.  Une traduction au 7ième siècle en Chine définit cette association et notamment entre le chapitre 11 de ce sūtra et le chapitre 13. En effet, il est rélaté que  Prthivi se voue à employer toutes ses puissances miraculeuses pour protéger les fidèles de Jizo.

 

 

Nous pouvons alors remarquer que Jizo a été associé dans à une déesse hindoue connue sous le nom de Prithvi. Le texte ci-dessus est assez étrange pour nous rappeler le duo que constitue Pein et Konan.

 

Ceci est une interprétation, somme toute, personnelle du mythe de Jizo et de ses divers aspects qui peut nous rappeler certaines choses troublantes du manga vis-à-vis du personnage de Pein.

Etant donné que certaines parties de ce texte ne sont que des visions personnelles, cela signifie que l’auteur a pu suivre une tout autre voie pour son scénario.

 

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Eh bien orion je suis admiratif par la documentation de ta théorie(enfin de ton post quoi)par ailleur je ne sais pas si tu l'a remarqué(ou alors c'est mo qui hallucine)mais il y atrés exactement six cercles dans les yeux de pein chacun pouvant correspondre à l'un des 6royaume et des 6 états de l'existence ensuite si l'on prend le perso de pein l'on constate qu'il a six corps chacun pouvant correspondre à un des cercles du samsara il est donc possible que les capacités de ces corps soient liées au royaume qu'ils représentent mais il y a juste une chose qui m'embete :les bouddhistes ne croient pas en l'ame donc si kishi s'est vraiment inspiré du bouddhisme la métempsychose ne convient pas mais bon si je dis des c°°°°° n'hésite pas a me le dire ou supprime ce post

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@Uchiwa Yuuku:

 

En faite, la doctrine Bouddhiste est très difficile à cerner. Selon ce que j'ai compris, seuls les hommes peuvent dépasser les 6 états de l'existence pour atteindre les 4 royaumes supérieurs. Pour effectuer cet exploit, il faut qu'il découvre le chemin de l'illumination.

Selon leurs actions passées, les humains sont voués à se réincarner dans l'un des 6 royaumes. S'ils sont mauvais, ils rétrogradent dans un royaume inférieur c'est à dire du 1 au 4 et s'ils ont eu de bonnes actions il s'élèvent d'un niveaux pour atteindre le 6ième.

 

Cependant, le royaume des Deva, c'est à dire le 6ième état, ne permet pas de s'élever vers un des 4 royaumes supérieurs. En effet, ils  sont aveuglés par le bien être et de ce fait ne peuvent pas s'ouvrir à l'illumination qui leur permet d'accéder à un état supérieur. Cela signifie surtout que tant qu'un être vivant n'a pas pu se libérer à cette illumination, il vivra, décèdera, se réincarnera mourra à nouveau et ainsi de suite... C'est la Samsara, le cycle de la souffrance...

 

Concernant les yeux de Pein, les cercles concentriques me rappellent effectivement les 6 royaumes, les 6 états, mais surtout le Six-Ring Staff, une sorte de bâton avec 6 anneaux. Ce bâton permet en le secouant de dissiper les illusions et surtout de montrer le chemin vers l'illumination...

 

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Concernant les yeux de Pein, les cercles concentriques me rappellent effectivement les 6 royaumes, les 6 états, mais surtout le Six-Ring Staff, une sorte de bâton avec 6 anneaux. Ce bâton permet en le secouant de dissiper les illusions et surtout de montrer le chemin vers l'illumination...

 

 

Super ta documentation Orion,  good job ;)

 

Si ce baton existe, ca serait un excellent moyen pour contrer n'importe quel genjutsu aussi puissant soit-il...vous voyez de quoi j'veux parler  :o Et pourquoi il n'a pas l'air de craindre Tobi..  :P

Edit : et si ce baton a 6 anneaux etait en fait representé dans les yeux de Pein.

 

 

Cela signifie surtout que tant qu'un être vivantPein n'a pas pu se libérer à cette illumination, il vivra, décèdera, se réincarnera mourra à nouveau et ainsi de suite... C'est la Samsara, le cycle de la souffrance...

 

Ca me rappel les dires de Konan sur Pein "il n'a jamais perdu un combat" Voulait-elle sous entendre "de toute facon il ne peut pas mourir.."

se réincarnera mourra à nouveau et ainsi de suite... C'est la Samsara, le cycle de la souffrance...

Ca pourrait laisser entendre que pour vaincre Pein, il faudrait le "liberer"..  ???

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Merci de ces précisions orion de plus la déscription des dévas me fait beaucoups penser aux uchiwas(ils se croient les meilleurs mais n'évoluent plus)sinonil est effectivement vrai que les yeux de pein peuvent faire penser au baton des moines ayant vu que tu y faisais référence je me suis dit que j'allais poster le nom de ce dernier:ces batons sont appelés khakkara en sanskri et xizghang en mandarin lors ce que l'on frappe le sol avec 3 fois la tradition veut qu'ils dissipe l'ignorance ils servent aussi a avertir tout les étres vivants du passage du moine pour que celui ci ne tue pas meme accidentellement quelque forme de vie que se soit

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Je connaissais déjà ce cycle suite à l'explication de shaka, chevalier de la vierge de Saint Seiya mais le fait qu'Orion nous l'explique dans ses moindres détails m'a permis de réveiller et d'approfondir mes souvenirs lointains. Le post d'Orion résume parfaitement ce que sont les 6 mondes de la métempsycose. J'aurai simplement une question à te poser : existe-t-il un lien selon toi, avec la statue fesant face à la cachette de l'akatsuki? Si oui quel lequel?

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Ouah ta théorie est très bien fondé(comme toujours :D) et si il est le numéro 1 avec Tobi je pense que c'est pour ça qu'Itachi ne peut sûrement pas le battre vu que ces yeux en 6 cercles ressemble au baton avec 6 anneaux et c'est sûrement pour ça qu'il n'a jamais perdu mais bon le clan Uchiwa ne vaut que l'égal du Rinnegan ils ne sont pas si extraordinaire qu'ils le pensent

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Très bonne théorie. Mes félicitations  :D

Mais cela supposerai que pour avoir une chance contre ces yeux, il faudrait avoir ce fameux baton ?

 

Tes éléments tiennent la route mais a-t-on quelques preuves dans le manga apart le "labo" de Pein.

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Ce n'est pas une théorie c'est la mythologie. Comme je l'ai écrit au début de ce Topic, j'ai mis sur le site la vérité vrai afin que chacun puisse en tirer leurs conclusions. J'ai fait ce Topic dans l'unique but de vous donnez tous les éléments qui vous permettront de comprendre.

 

Les raisons qui m'ont poussé à écrire ça et uniquement dû aux différentes théories sur le sujet qui ne prenait que la partie cohérente de la mythologie et qui laissait tomber le reste qui ne collait pas du tout.

 

Dans le manga, actuellement, à part les yeux, les 6 corps et les quelques révélations sur le 373, il n'y a pas grand chose effectivement.

J'ai fait ce Topic uniquement pour que vous ne soyez pas pris en défaut pas un bout de mythologie mal agencée, mal retranscrite, modifiée pour parfaitement coller au Manga.

 

Si vous vous posez la question de la cohérence par rapport au manga, cela signifie que le boulot que j'ai fait est bien fait car plus que trouver des ressemblances, je voulez que vous vous fassiez vous même votre propre idée sur ce que nous propose l'auteur par rapport au Manga.

 

Ce Topic est uniquement là pour vous éviter d'être bernée par des théories qui m'ont semblé tirées par les cheveux et qui dénaturaient la mythologie.

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Je viens de lire ce que tu as écrit Orion. Une fois de plus Bravo à toi Orion pour tous ce que tu nous a concocté. J'aime bien tout ce que tu as mis sur Jizo et toutes ses formes. Donc il y aurait 6 passages avant la réincarnation d'où les 6 corps de Pein.

 

Jizo pouvait apparaître sous forme de femme cela expliquerait pourquoi Pein passe d'un corps masculin à un corps féminin.

 

Kishi ce serait donc inspiré de cette mythologie Bouddhiste. En gros si Kishi a copié un peu de cette mythologie dans son manga cela vourait dire que Pein peut faire pas mal soufrir Jiraya et l'envoyer droit en enfer. Pein serait donc aussi fort que ça.

 

En gros j'ai compris à peu près tout ce que tu as écris. Il y a tout de même quelques points qui restent assez flou pour moi mais rien de bien méchant. C'est vrai que le cycle de la vie est bien compliqué.

J'ai bien aimé le passage où les êtres vivants doivent atteindre le Nivanna ;D

 

 

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Belles Recherches...Très approfondies  ;) Et très interessant...

 

En lisant ces recherches, j'ai pensé à l'association des 6 corps de Pein aux affinités: Metal, Feu, Eau, Terre, Vent et Mind....

Mais j'ai aussi pensé au Rinnegan (issu du créateur du jutsu originel) qui pourrait être le complémentaire de Kyuubi (Le Roi des Bijuu)...Ce sont les deux Must non?!  ;D

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Bonjour j'ouvre ce topic pour en savoir un peu plus sur le créateur du monde ninja et du ninjutsu.

Ses yeux avaient les pupilles du rinnegan.

Il devait posseder tous les éléments pour produire le ninjutsu  donc sa puissance devait aller au-dessus de tout les ninjas du monde d'aujourd'hui. Mais ses techniques devait être différentes de celle qu'on a déjà vu comme le rasengan (c'est un exemple) qui a été inventé par yondaime.

 

Sa pupille est peut-être à l'origine de ce qu'il a fait.

 

J'attends des réponses.

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  La description qui en est faite de la part de Jiji me fait plus penser à un Dieu qu'à un humain. D'ailleurs l'éxistence des utilisateurs du Rinnegan relevait plus du mythe qu'autre chose, d'où la stupéfaction de Jiji lorsqu'il voit les yeux de Nagato. Personellement je ne remet pas en cause la puissance du Rinnegan qui doit être un donjutsu très puissant, sans ça Pein n'aurait jamais pu accomplir ce qu'il a fait. Cependant, je suis à peu prés sûr que cette histoire du sage des six chemins a été enjolivée, personne n'ayant pu vérifier ses véritables aptitudes.

 

  Bref la réalité est peut être bien différente, par là j'entend que tout ce qu'a pu dire Jiji sur ce personnage, pré-curseur dans le ninjutsu, n'est pas forcément applicable à Pein. Il faut désormais voir à quoi correspondent les pouvoirs de l'incarnation de ce Rinnegan.

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J'ai cherché dans Wikipédia rien indique une personne ressemblant au sage des six chemins tout ce qu'on sait c'est qu'il a inventé le ninjutsu selon moi c'est grâce à ses pupilles qu'il a réussi à inventer le ninjutsu mais tu sauras les pouvoirs de ce genre de personne en regardant Pein au combat puisqu'il possède le Rinnegan aussi j'en déduis que leurs jutsus sont similaires et on a de la chance car ce sera dans le chapitre 374

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Si on regarde bien l'ombre de ce fameux sage, on remarque une silouhette animale, il a des oreilles de chats, ou de renard....Kyuubi dans une forme humaine ?? Bon là je spécule c'est sur...

Mais on peut s'attendre dans les prochains tomes à de plus en plus de réference aux origines du monde ninja de Naruto.

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j'ai rechercher sur un site la signification de rinne (dans rinnegan). Voici ce que j'ai obtenu : "métempsycose", "cycle des réincarnations", "samsâra".

 

Un copier/coller de Wikipédia sur la métempsycose :

La métempsycose du bas latin metempsychosis, du grec "déplacement de l'âme" est une doctrine selon laquelle une même âme peut animer successivement plusieurs corps humains (et d'animaux, ainsi que de végétaux). La métensomatose, quant à elle, désigne le passage d'un corps à un autre, et non d'une âme qui va d'un corps à un autre ; le bouddhisme croit à la métensomatose (puisque c'est une religion où l'âme n'existe pas), tandis que l'hindouisme tend à la métempsycose (l'âme a une réalité dans l'hindouisme : l'âme individuelle doit se fondre dans l'âme cosmique - c'est-à-dire, Dieu, immanent et absolu (voir à panthéisme) - afin de se dégager du cycle des renaissances, alors que dans le bouddhisme, l'âme doit s'éteindre dans la vacuité, pour ne plus se réincarner).

Un copier/coller de Wikipédia sur "samsâra" :

Le saṃsāra (संसार terme sanskrit signifiant « ensemble de ce qui circule », d'où « transmigration » ; en tibétain khor ba, ou Khorwa) est le cycle des existences conditionnées, c'est-à-dire les états de l'existence sous l'emprise de la souffrance, de l'impermanence et de l'ignorance. Ces états sont conditionnés par le karma.

D'une manière moins juste mais plus simple, on peut dire que le saṃsāra est le cycle des vies, de renaissance en renaissance.

 

A vos claviers pour déchifrer tous ça, parce moi c'est pas mon truc...

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Lorsque l'on regarde l'image de l'ermite des six sentiers, quatre détails ressortent :

 

Le 1er les yeux, il s'agit du  Rinnegan (plus de doute sur ce sujet)

 

Le 2ème le collier,  les formes de croc percé s'appellent des Magatamas, des offrandes que l'on faisait aux deïtés de la mort. On attribue des caractéristiques magiques à cet objet, telle une amulette. Elles abriteraient aussi l'âme de grands guerriers morts au combat. (Info vue sur forum).

 

Vous vous rappeler l'histoire du petit chaperon rouge :

"Grand-mère tu a de grand yeux " c'est pour mieux te voir mon enfant

"Grand-mère tu a des grandes oreilles !!!!

 

Le 3ème détail qui me choque ….il a des oreilles ! Et pas des petites ! Parce que ça ne ressemble pas à des mèches de cheveux ? (J'ai pensé un moment qu'il avait une capuche de peau de tigre/ours/renard sur la tête …mais pas possible, on ne verrait pas ces autres mèches de cheveux).

 

La 4ème la silhouette noire donc pas possible de distinguer le visage… est-il humain ? (Avons-nous un problème d'image, idem lors de l'ombre "corbeau" sur l'épaule d' Itachi …à voir avec l'équipe Gaara France ?)

 

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Pour moi ca ressemble a des cornes, il est peut être un démon, même si l'on sait rien sur lui, son apparition dans le monde de Naruto apporte, deja est ce que la statue qui a les même yeux que Pein est sa représentation? la statue anima a t elle un lien?

 

Jusqu' a son apparation ces 2 statues n'avait presque aucun intéret si ce n'est pour une de scéller les bijuus, et apres.

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je ne c'est pas si sa vient de moi mais je croit que tu a oublier un details Mariko, on distingue un manche d'epee dans le dos du sage, de plus il ya deux bougie a l'arriere plan, ce qui m'etonne c'est que sa ne fassent pas voir le visage de notre Homme, je ne sait pas se que Kichi va nous sortir mais je pense que comme d'habitude on va tomber des nues ^^

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on distingue un manche d'epee dans le dos du sage

 

D'ailleurs je me demande si ce ne serait pas une des 7 épée que suigetsu recherche, celle que porte ce sage.

Je dirais plutot que les pointes sur sa tête sont des oreilles, vu la façon dont elles semblent s'orienter, et puis on dirait des oreilles de chats ^^;

 

Avec sa coupe de cheveux sa tête me fait penser aux mithras de Final Fantasy XI, ce qui me fait penser que les pointes sont des oreilles.

 

mithragx9.jpg

 

 

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