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Bon Gamin

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  1. Je crois bien aussi que c'est ça, vu qu'il mentionne qu'il attendait d'en récupérer plus pour que sa puissance lui permette de contrôler tranquillement le corps de Fushiguro Dans mon souvenir Yuji en avait une quinzaine, il en avait avalé 10 d'un coup. Et comme dit @22th boys, c'est le chaos d'un coup et je me demande vraiment ce qu'il va advenir de Yuji ! Quid de son niveau qui dépendait quand même un peu de Sukuna ? Et puis rien que le coup qu'il s'est pris le met vraisemblablement hors jeu voir même en danger. L'ange n'est peut-être pas déjà hors course malgré la ruse de Sukuna mais bon, ce dernier est tout de même presque imprenable à ce stade, encore plus sans doute maintenant qu'il est dans le corps de Fushiguro.
  2. Pareil ça m'a fait tiquer et je me demande si on se dirige pas vers le système solaire dans son ensemble car les armes antiques sont liées aux 3 dernières vu que Poséidon (Shirahoshi) est née du roi... Neptune. Si on enlève la Terre qui correspondrait peut-être à Im, ça nous laisse 5 planètes, comme le Gorosei : Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne. A voir mais Oda aime bien aller au bout de ce genre de truc généralement, et ça placerait les 5 vieux à une position tellement déterminante si ceux ayant ces noms de planètes ont la même importance que les Armes Antiques ! Gros chapitre qui s'annonce, on avance pas à pas vers d'énormes révélations, et finalement, le truc des clones qui pouvait faire drôle au dernier chapitre, je me dis que ça peut aussi être très bien exploité...
  3. @Ⓙⓞⓚⓔⓡ①③ aka le GOAT, c'est bon, on devrait tous avoir un totem pour toi chez nous tu nous gâtes trop Je réagis un peu en lien au précédent mais ça ouvre plutôt toutes les belles pistes plutôt que celles envisagées d'un retournement total de situation ou Kaido se ferait balader. Puis en réaction aux noms des attaques qui selon certains décu.e.s allaient changer car c'est plus le même fruit : nous on sait pour le Gorosei mais d'où voulez vous que Luffy sorte cette connaissance ? C'est ça qui marche quand même très bien avec cette révélation "divine", c'est qu'en tout points, même si ce fruit a effectivement un potentiel monstrueux et une origine divine, Luffy n'en savait rien de même que son équipage et la majorité de ses proches à part peut-être Shanks et les ancien de Roger qui n'ont rien dit. Et puis pour boucler avec les débats du 1044, on nous souffle quand même que tout se base sur l'invention et surtout que même si le GM s'est fait avoir sur ce coup là, ça fait 800ans que le fruit s'est pas éveillé, ça demande donc un sacré boulot et d'imagination pour y parvenir et si Luffy est bien le gars de la prophétie c'est justement pour cet aspect de sa personnalité en plus de sa résilience et de sa force héritée d'une sacrée famille (et rien de nouveau la dessus alors je vois pas le scandale). A voir où tout ce rejoint avec les futures révélations sur les fruits en général, Végapunk, le Yami Yami mais on assiste finalement au pallier supplémentaire du type qui était de toute façon destiné à devenir le plus fort de cet univers inventé depuis 25ans. Spoil très plaisants en tout cas, il doit s'en donner à coeur joie Oda.
  4. Pendant que c’est chaud https://onepiecechapters.com/chapters/1496/one-piece-chapter-1044?2022-03-25T0
  5. Encore un chapitre incroyable, les rouages de chaque pouvoir sont fascinants et je suis bluffé de voir comme Gege arrive à nous surprendre avec des coups de génie ultra bien expliqués tout en faisant progresser les personnages/dévoilant des antagonistes consistants mais non cheatés alors que le rythme du manga est aussi soutenu. J'ai rarement eu une telle sensation de densité d'idées à la lecture et c'est peu dire qu'il a largement surpassé le talent d'écriture d'un Kubo ou Kishimoto (je les cite vu qu'ils sont des sources d'inspiration de Gege pas pour du troll gratuit haha) chez qui la surenchère est vite venue ruiner les équilibres de puissance établis au départ. Ici on a l'impression de s'aventurer toujours plus dans le brouillard et c'est vraiment ce parfum de découverte exquis que peu de mangas savent offrir. Et puis les dessins c'est le bordel mais ça donne un côté trash et punk que j'adore. La lame ne cesse de s'affuter, vivement la suite !
  6. Très d'accord pour Mendy, et comme pour Benzema ou Salah en 2018 (et tellement d'autres depuis et avant eux) je crois qu'il y a un mélange de lobbying (pro-occident, pro-postes offensifs) et de ces critères hybrides que France Football a instaurés. Les trophées internationaux ont encore une place de choix mais à moindre mesure, ce qui donne des Jorginho 3e (excellent par ailleurs) ou justement Mbappe 4e en 2018 alors que Salah surtout et même Messi avaient de bieeeen meilleures saisons dans les pattes. De nouveau, ça rappelle Cannavaro en 2006 ou même Ronaldo en 2002 qui sont visibles au meilleur moment sur une courte partie de la saison. Avec l'émergence de deux monstres de stats comme Messi et Cristiano ça a fragilisé l'importance des trophées car c'était dur de ne pas récompenser des saisons aussi énormes (exemple parfait : Messi en 2012) mais ça donne des polémiques comme Messi en 2010 ou Ronaldo en 2013. Et puis du coup pour remonter il y a le Ballon d'or 2000 que Figo ne devrait pas emporter, le 2001 pour Owen alors que Raul gagne tout, le 2003 ou Henry devrait large l'avoir, 2006 ou Pirlo et Buffon sont plus méritants bref. Les occurrences sont nombreuses et vu cette saison où aucun joueur n'a un ascendant clair ça donne un truc ou la "narrative" prend le dessus. 2019 pour Van Dijk les votes étaient ultra serrés, ça s'est joués à 10 points et je pense qu'on est d'accord pour dire que c'est ok car au moment du coup franc de Messi en demi-finale on était tous d'accords sur qui devait l'avoir. Le naufrage de Jordi Alba, Piqué, Coutinho (et Dembélé) ensuite renverse tout ça. Le côté année calendaire perturbe un peu tout à mes yeux car les certitudes forgées au moment des grandes compétitions et des dénouements des ligues nationales (qui ont trop perdu d'importance dans le vote je trouve, sans doute que peu les regardent régulièrement) vers mai-juin sont contrebalancés par des mois de compétition sans grande importance. Ce qui fait ressortir l'aspect "meilleur joueur du monde" plutôt que "meilleur joueur de la saison" qui serait plus juste à mon sens, et qui aurait permis d'éviter un trust aussi massif de Messi et Ronaldo.
  7. C'est le coeur de la polémique, ça me parait terrible que cette année blanche prive Lewandowski du BO 2020 et pourtant comme l'argument de ne pas récompenser le joueur le plus "méritant" mais celui avec la meilleure année reste présent c'est assez logiquement que les débats sont serrés entre Lewandowski, Messi et Benzema je trouve (même si Benzema a été écarté du podium de manière un peu trop visible à mon goût malgré les triomphes collectifs de Jorginho, comme Salah en 2018). Bref, je vous joint un tableau comparatif de stats avancées pour ne pas s'arrêter qu'aux buts et passes décisives. Pour moi ce Ballon d'Or est vraiment compliqué à départager, j'aurai aimé le voir attribué à 2 ou 3 joueurs mais dans une année de compétition nationale ou aucun des réels protagonistes n'a marqué le coup (Benzema avait une occasion en or à l'Euro et le 1/4 manqué et perdu face à Paris fait tâche pour Lewy) à part le feu follet argentin qui gagne ce trophée qui lui manquait, je trouve qu'on goûte à une victoire étrange sans être imméritée (sur l'année). C'est de ne pas être face à un vainqueur total comme ça aurait été le cas l'an dernier ou en 2017, 2015, 2011 blablabla Ça recontacte cette sensation du BO 2006 ou 2003.
  8. Encore un gros gros chapitre ! Comme dit par nombre d'entre vous plus haut, c'est de haut vol en ce moment et on touche en effet à des gourmandises d'écriture tellement jouissives ! J'adore les contre-pieds qu'il opère comme là avec Yuuji qui capte le système du pouvoir d'Hiromi pour au final tout envoyer valser en 2 cases et précipiter encore plus le combat dans une situation critique pour lui alors que j'imaginais un retour à l'équilibre. C'est déjà ce qui faisait la force de nombre de combats du manga et décidément je ne m'en lasse pas ! Il me tient en haleine le bougre. Hâte de vous lire !
  9. Bon Gamin

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    Bonjour à tous et avant toutes choses merci @Legoshi de relancer le forum !! Ça m'a fait trop plaisir de te lire, tu fais une synthèse parfaite entre les souvenirs encore chauds de la fin de saison dernière, les interrogations au début de celle-ci, des enseignements apportés après une vingtaine de matchs et ce que cela peut augurer pour les playoffs. Je suis resté sur un sentiment d'apothéose logique avec la victoire des Lakers qui ne semblait pourtant pas si évident début 2019-2020 mais quand on repense à la profondeur de l'équipe autour du duo monstrueux AD-Lebron on se dit qu'avec l'expérience/la confiance de champion aujourd'hui, un banc encore plus profond et complet et un Lebron toujours aussi fort, ça s'annonce compliqué de leur empêcher le back to back... Pourtant cette saison encore plus que la précédente un bon paquet d'équipes font figure de contenders, et pas des moindres. Les C's manquent un peu de profondeur et reposent un peu trop sur leur duo de feu mais avec un réveil de Kemba la donne pourrait grandement changer vu comme l'équipe est soudée et sure de sa force. Brown et Tatum explosent littéralement cette saison et je me dis que la génération des -25ans en ce moment est vraiment incroyable... Y en a pour tous les gouts et même si certains sont moins fiables que d'autres la liste des futurs hall of famers fait peur ! C'est aussi agréable de voir certaines équipes se reprendre en main après une période compliquée. Je pense à Philly qui avec Doc Rivers s'est peut être trouvé le meneur d'homme qu'il fallait pour faire passer un pallier décisif à Embiid qui cette saison fait du très très lourd. Avec les performances de Jokic et Curry hier j'ai du mal à le verrouiller N°1 de la Mvp Race mais il est dans le trio de tête ! Milwaukee a retrouvé son équilibre après un début de saison catastrophique et même si je les sens faiblir je leur souhaite que ce soit juste une envie de jouer l'économie et de nous surprendre en postseason. Pour autant l'équipe me semble trop limitée, sans jump shot Giannis reste trop unidimensionnel et il n'a pas de vrai tour de contrôle pour attirer les défenses, Middleton et Holiday sont d'excellents joueurs mais pour dominer comme Shaq a pu le faire en son temps, il lui faudrait un arrière d'un calibre supérieur. A voir comment Dallas se sort de la panade mais à les voir galérer comme des fous je commençais à me dire que Doncic allait vouloir se barrer en 2022 ou il doit signer son nouveau contrat il me semble... Bon après son carton et la belle victoire d'hier soir le moral doit être un peu meilleur mais attendons de voir... C'est sans doute la prédiction la plus facile à faire mais une association Doncic-Giannis c'est 4-5 titres minimum je pense, un remake de Magic et Kareem. Je m'égare ! A coté de cela on a les Clippers qui font leur petit bout de chemin sans trop prendre la lumière mais avec un PG revenu au niveau sans trop en faire et un Kawhi qui en fait enfin assez ! et ça gagne, logique avec des joueurs de ce calibre. A voir comment ils perforeront au printemps mais on voit toute de même quelques limites quand ils jouent des gros. Je n'y vois plus une armada invincible comme l'an dernier avant le choke mais ils sont parmi les 4-5 favoris à la victoire finale. Je préférerai revoir Denver ou que Dallas parvienne en Finale de Conférence mais une affiche Lakers-Clippers serait vraiment belle, et méritée cette fois ! Les Nets sont la grosse inconnue de l'équation, un peu l'inverse des Lakers que je ne vois pas perdre avant les finales de conférence. Ils peuvent nous carboniser la Nba entière si la mayonnaise prend toujours mieux et qu'un intérieur se ramène pour éviter de prendre 130 points par match, comme ils peuvent se faire sortir en 6 matchs par les Pacers, les C's et Philly au premier ou deuxième tour... KD est malgré tout tellement hors norme que je leur souhaite de trouver LE déclic car ça peut faire un joli carnage et rehausser la conférence Est qui semble retrouver quelques couleurs cette saison. KD d'ailleurs, mamma mia, quel régal. Il nous sort une saison de Mvp à 32ans en sortie de 18 mois sans jouer après sa blessure, et avec une telle facilité, sans jamais forcer, une efficacité comme il n'en a presque jamais eu... Ça confirme qu'avec ce gars en forme, jamais les Raptors ne gagne en 2019 (Hell, même avec juste Klay ils ne gagnent pas). Et aussi que Lebron peut continuer de chasser tranquillement le record de points parce que sans sa saison blanche il aurait Durant à ses trousses comme jamais. L'autre qui nous régale c'est Curry, qui ne figure pas assez dans la discussion pour le Mvp selon moi car une partie de son jeu échappe aux radars mais à le voir joueur je crois vraiment que c'est le joueur le plus fort et le plus influent sur le jeu. Quel tristesse que Klay ne soit pas là car la conférence ouest serait un carnage absolu avec des Warriors comme prétendants sérieux. Je glisse un petit mot sur les rookies au passage : j'adore Wiseman et Haliburton, de vraies graines de champions. Lamelo assure aussi mais j'attends de voir car il a plus besoin du ballon et je ne suis pas sur qu'il passe le cap Superstar tandis que Wiseman et Haliburton me font l'effet de pièces parfaites à intégrer à une équipe qui cherche à gagner un titre. Dommage pour Haliburton d'être tombé chez les Foxes mais si Wiseman progresse et que Klay revient bien, l'an prochain la Baie sera de nouveau au sommet... J'en arrive au dessert, Nikola Jokic qui est mon grand bonheur de cette saison. Déjà quelques années que je l'adore et que je me demandais si il passerait ce fameux cap de Top 10-12 à Top 5 et là je crois qu'on y est. Dur de faire un top 5 vu la concentration de talents mais là, du haut de ses 25ans il prend une ampleur qui peut le mener loin et Denver avec. Il est sur de sa force et domine tout simplement. C'est beau de voir que le déclic coïncide avec celui d'Embiid car on retrouve le gout des intérieurs dominants. J'admire Embiid mais je suis encore plus fan du style si particulier du Joker et de sa vision unique. Ce serait beau qu'il aille chercher le Mvp, ça le grandirait encore plus pour la suite je pense, il a encore une sacrée marge de progression vu son âge... Mais ce Mvp justement c'est quelque chose... J'en ai 5-6 dans un mouchoir de poche, avec un ou deux autres qui pourraient se glisser dans la conversation. Mon trio de tête reste Jokic/Embiid/Curry mais Kd est juste derrière et Kawhi et Lebron à deux pas eux aussi... J'aimerai que Doncic et Tatum enchainent les victoires et les cartons pour définitivement fouttre le bordel dans ce débat et annoncer aussi une compagne de Playoffs complètement folle. Pour les Finals justement je suis dans le brouillard et tout un tas de scénarii me réjouiraient. Le back to back me laisserait sans voix, la revanche des Clippers pourrait être belle, le feu d'artifice des Nets aussi et un run miraculeux et plein d'autorité des Sixers, des Celtics ou soyons fous, des Nuggets ou des Mavs (celle la je vais la chercher loin haha) serait vraiment superbe. Je n'oublie pas le Jazz mais j'ai vraiment du mal à les voir aller au bout. Au plaisir de vous lire bientôt !
  10. Ces premiers match-up posent effectivement plein de questions et je suis bien d'accord avec 2 que tu évoques parfaitement ! Mais pour être en train de me refaire Enies Lobby en ce moment je me dis que celui de Sanji est traitre, il s'était retrouvé minable face à Kalifa avant d'être sur la touche avant de sauver tout le monde face à Jabura alors vu qu'est ressortie (quelle pépite) cette archive d'arachnophobie le concernant je me dis que ça ne peut qu'être une mise en bouche pour lui, un moyen d'user le ressort comique pour d'autant grandir celui ou plutôt celle qui viendra le secourir et ensuite le grandir lui face à un adversaire autrement plus dangereux. Je souhaite de tout coeur que ce soit Queen moi aussi ! Franky pour le coup je me dis que ça peut être le bon choix, un élément fort, cuirassé comme lui, dans ce qui semblerait le premier 1vs1 d'une longue série (comme sur l'ile de la justice si on exclut Blueno) ce qui permet "d'expédier" le combat de Franky, en tout cas de lui donner une position d'électron libre ensuite, et on sait qu'il a un côté couteau suisse avec son arsenal. Jinbe c'est plus cocasse et je me demande si ce ne sera pas juste une passe d'arme... On ne sait jamais, je pense tout de même que Who's Who est sacrément coriace mais comme dit plus haut c'est peut être l'occasion pour Jinbe de ne pas prendre trop de place en faisant tomber un des monstres de l'équipage, en lui collant ce tobiroppo et peut être du soutien face à Mom ou Kaido. Mais c'est peut être totalement une escarmouche pour faire monter la tension autour du tigre à dent de sabre, en vue d'un autre combat. Vivement plus de réponses à nos questions !
  11. Bon Gamin

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    POUAAAH !!! Mais quel choke !!! Grand retour après avoir manqué de temps et d'inspiration pour continuer le débat initié l'autre fois car ces playoffs (et les 8 matchs de SR dans la bulle) se révèlent incroyablement rafraîchissantes ! Après s'être tapé de la dynastie à gogo et des équipes construites à grand coup sur le "mercato" quel plaisir d'avoir un Final 4 composé aux 3/4 d'équipes sans vrai Superstar sinon celles draftées et disposant aussi d'un statut médiatique moindre que les gros poissons de la ligue. Par où commencer ? Le Sweep des Sixers qui enterre encore un peu plus ce Process qui est très très mal géré par le front office emporté par la folie des grandeurs et l'envie d'aligner un 5 majeur ultra clinquant ? La qualification magique des Blazers couplé au superbe run des Suns qu'on espère voir se poursuivre tant Devin Booker et le collectif semblait avoir franchit un pallier ? La magie de Luka Doncic trop esseulé (même si bien accompagné) face à l'armada des Clippers (on va y revenir haha) parfois au delà des limites du respect et du trash talk ? Les luttes incroyables d'OKC et de Denver face aux Rockets et Utah ? Que retenir déjà de ce premier tour si intense en rebondissements, performances majeures (et moins conditionnées par l'accélération du rythme et le relâchement des défenses comme en SR) et promesses pour l'avenir. Franchement ce que nous ont sortis Luka, Donovan Mitchell et Jamal Murray c'était fort pour des jeunots comme eux et pour Murray ça n'a fait que prendre une ampleur folle au 2nd tour. Ce 2nd tour justement avec le premier séisme que de voir Milwaukee s'enfoncer presque sans aucun moyen de réagir face au Heat. Magnifique collectif du Heat bourré de talent, d'envie et de cohésion. Assister à l'éclosion d'une si belle équipe tout au long de la saison est vraiment formidable, ça joue, ça ne flanche pas, tout le monde est impliqué, le coaching est toujours au rendez vous, Jimmy Buckets, Bam et Tyler Herro aussi (j'oublie pas les autres), un régal. A coté Boston qui se complique la vie face à des Raptors ne sachant rien. Finalement logique et plus beau de voir le champion sortir en 7. On commence à sentir que Kawhi aurait peut être pas du partir d'une équipe si solide mais où une vraie superstar fait défaut. Boston d'ailleurs qui revit sans Kyrie (lol, l'understatement) et ravive les espoirs d'il y a 2 ans. Avec un autre mastermind et un groupe soudé et jeune cette équipe à un avenir (et un présent!) vraiment intéressant. Je pense tout de même qu'ils seront un peu justes cette année, ne serait-ce que face au Heat mais ils ont l'avenir devant eux et Tatum et Smart prennent une envergure sans cesse plus impressionnante. Les Lakers eux poursuivent leur promenade après avoir cédé à chaque fois le 1er match. On les sent au dessus pour l'instant et sans doute les plus frais avec le Heat vu leur parcours. Ils n'ont peut être pas emmagasiné la confiance des Celtics ou des Nuggets mais ils ont des stars/leaders bien solides pour compenser. On arrive au plat principal et ce 3-1 lead dans le siphon des Los Angeles Chokers. Bien bien pire que celui des Warriors en 2016 ou même face aux Rockets en 2015 car équipe, scénarios, saison et comportements très différents. On parle d'une équipe largement au dessus des autres si l'on en croit l'assemblages des pièces sur l'échiquier. Une profondeur de banc infinie, des role players acharnés, interchangeables et vrais chiens de garde en défense, un lieutenant de super luxe avec PG13, playoffs P devenu à jamais Pandemic P et le cyborg Kawhi qui, selon tous les observateurs, amène à lui seul une équipe moyenne au titre. Je crois que le titre des Raptors de l'an dernier a été analysé à l'envers mais c'est un autre débat. Loin de moi l'idée de tirer sur Kawhi, c'est le plus impliqué, le plus humble et celui qui a le moins à se reprocher sinon de s'être complètement effondré dans ce Game 7 après avoir porté son équipe dans les matchs précédents. Les autres ont largement moins d'excuse à se plaindre de la fatigue après une saison load managée, une équipe en face qui sort d'une série en 7 et qui se bat sans faiblir, des joueurs suffisants, de mauvaise foi et même violents en les personnes de PG, Pat Bev (bon caniche inoffensif), Harrel et Marcus Morris qui vont bien apprendre à la fermer en devenant la risée des réseaux sociaux pour au moins un an. Car même en cas d'une campagne victorieuse de leur part l'an prochain, impossible d'effacer la honte de cet automne. Les Nuggets ont été formidables, toute l'équipe, Mike Malone, Murray et Jokic, mais avec cette armada expérimentée, ce 3-1 et ces 15-20 pts d'écart dans les Game 5 et 6 et plus de 10 dans le Game 7, quelle honte de s'effondrer ainsi. Le 0/11 dans le quatrième quart temps de Kawhi et PG j'avais juste vu ça chez les Rockets et Harden dernièrement, d'ailleurs devenu aussi admirable que risible ces dernières années. Je ne souhaite pas ça à Kawhi mais PG c'est ce qui l'attend car il commence à les accumuler. Bref, une tache énorme sur le Cv et de grosses remises en questions à moins de vouloir se planter une seconde fois l'an prochain et de partir la queue entre les jambes à la Free Agency 2021 et laisser les Clippers dans un désert encore plus vaste que celui dans lequel son image de looser continue de le trainer. Y a comme une odeur de Psg haha. Mon chapeau encore une fois aux Nuggets et à Murray et Jokic qui eux aussi passent vraiment un palier. A voir la suite mais vu leurs âges et leurs progressions ils vont faire peur à l'Ouest ces prochaines années. Ultra précis, clutch, polyvalents... Un duo comparable à Shaq/Kobe avec des qualités différentes. En leur espérant autant de succès ! Petite conclusion sur le Game 1 Miami-Boston qui annonce une série incroyable : les deux équipes ont l'air très très proches et proposent un jeu d'une intensité folle, toutes les deux basée sur un collectif plutôt que sur des individualités dominantes malgré la présence régulière au storing de certains. Mais c'est beau de voir deux équipes ou tout le monde à une importance folle. Et puis cette fin de match... Tirs clutchs à gogo et LE contre de l'année de Bam. Quelle ascension pour ce joueur, c'est fou. Vivement la suite et le début de la série Nuggets/Lakers. L'horizon semble dégagé pour les Lakers mais je ne me prononcerai pas, c'est si beau de voir ces équipes lutter sans réelles différences de niveau, j'espère que ça continuera comme ça ! J'attends de lire vos réactions et vos avis sur ces semaines et la suite ! Bonne soirée ! Edit : Allez, un petit 5 majeur de la fin de saison pour répondre au All Nba Team : 1st Team : Luka, Butler, Lebron, AD, Jokic. 2nd Team : Dame, Murray, Kawhi, Giannis, Bam.
  12. À ce propos je lisais ailleurs la chouette idée que Yamato, à l'instar d'Oden, pourrait être la scribe/l'écrivaine de bord des Mugis, peut être même celle à l'origine de la narration depuis le début mais c'est peut être chercher un peu loin... Enfin Oden a bien laissé ce journal de bord et semble être le seul de l'Or Jackson à l'avoir fait, afin de poursuivre la volonté d'Oden, Yamato pourrait trouver son destin dans le fait de suivre le futur seigneur des Pirates et de raconter la conclusion du périple qui amènera (à priori) d'immenses changements dans le monde. Les fables et les récits légendaires ont une bonne place dans le manga depuis longtemps, ça ne m'étonnerai pas que les Mugis aient la leur, et pas seulement sous forme de légende orale. Et puis pour reprendre le parallèle avec Oden, c'est se permettre de considérer Yamato comme une passagère sur la fin du voyage, et d'éviter de se demander Mugi, pas Mugi. De même que Vivi, Law ou Carrot, elle pourrait accompagner l'équipage et peut être cette fois ci jusqu'à la fin du parcours. Surtout que pour pas mal de raisons ce serait vraiment un bel apport. Enfin une femme de plus (forte ou pas, la question n'est pas tant la selon moi), héritière d'un ennemi et donc porteuse elle aussi d'une possibilité d'unification des force dans la dernière ligne droite, un peu comme les Koby, Smoker, Aokiji etc, et surtout comme noté je ne sais plus où : 10e membre. Certes les Mugis sont 10 mais on peut voir ça Luffy +9, or BN qui demeure un peu le calque sur lequel il est pas si bête de se baser pour conjecturer du nombre final de membre se trouve entouré de 10 capitaines, équipage de 11 donc. Vivement qu'on nous en dévoile plus sur elle et j'espère que ses interactions avec Luffy et le reste de l'équipage seront aussi réussies que celles de ces deux premiers chapitres. C'est rafraichissant d'avoir quelqu'un d'aussi forceur que Luffy qui est généralement à insister pour qu'on rejoigne son équipage (même ces vieux monstres pourraves sur Thriller Back ou Whole Cake). J'espère un combat à deux comme avec Ace à Marineford. Bonne soirée !
  13. Bon Gamin

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    Ah ! Du grain à moudre ! Je suis d'accord pour dire qu'il est compliqué de comparer les époques et surtout les différentes grandes équipes à travers ces époques mais je pense pourtant qu'il est possible de deviner comment se débrouilleraient certains joueurs dans d'autres époques. L'exemple de James Harden est justement marquant car, comme tu le dis, il profite parfaitement du système actuel pour scorer toujours plus (encore un sur la liste des joueurs qui "cassent" des records tous les deux matchs...) et je doute justement que dans un autre système il s'en sortirait si bien. Quand on voit son pourcentage misérable un match sur 2 au shoot, sa défense médiocre et son manque criant de leadership (plus assuré par Chris Paul et maintenant par Westbrook quand on voit qu'Antoni semble avoir décidé de construire le jeu autour de lui) je crois qu'il est clairement un produit de son époque mais que, sans devenir mauvais, il ne ferait pas autant d'effet à d'autres périodes. D'autres joueurs en revanche semblent intemporels car le jeu a beau évoluer, c'est tout de même des cycles qui reviennent régulièrement et indépendamment de cela, des profils de joueurs typiques d'une époque ne semblent pas anachroniques avec des systèmes de jeu d'autres époques. KD déclarait il y a pas si longtemps que si Shaq était dans son prime en NBA aujourd'hui ce serait l'arme atomique car, en raison de l'étirement du jeu sur les ailes, les raquettes sont désertes et souvent très faibles. Ainsi il suffirait d'un duo de post-up infaillible (type Shaq-KD) et d'une bonne défense pour écraser pas mal d'équipe se reposant trop sur leur adresse extérieur (coucou les Rockets). On le voit tout de même avec les Bucks et les Lakers, les Big Men ne sont absolument pas démodés, ils ont juste évolués en hommes à tout faire et deviennent même d'autant plus cruciaux qu'avant je dirai ! Je pense ainsi à AD, Giannis, Embiid, Towns, Adebayo entre autres qui démontrent je pense qu'un Pivot archi-dominant ferait des ravages aujourd'hui. Ainsi Wilt serait à mes yeux d'autant plus indéfendable qu'en plus de sa puissance inégalée, il était le meilleur défenseur de son époque et sans doute le pivot le plus doué techniquement avec Olajuwon, disposant de spin-noves, d'un shoot mi distance et d'un fadeaway extrêmement fiables (son pourcentage au shoot est de 54% sur l'ensemble de sa carrière, avec plusieurs saisons au de la de 57-58%), d'une vision du jeu remarquable, en témoigne son talent de passeur, et d'une condition physique hors-norme (avec en point d'orgue la saison 61-62 ou il joua en moyenne 48,5 minutes par matchs sur 80 matchs..., record Nba qui servit de motivation de Phil Jackson à Shaq pour la saison 99-00, sa meilleure à ce jour) faisant de lui le pivot moderne ultime : puissant, excellent scoreur et défenseur, aussi rapide qu'un ailier, excellent techniquement, infatigable et capable d'adapter son jeu à son équipe et aux équipes adverses. De même je pense que les autres joueurs de nos Top 10 (je dis "nos" car je crois qu'on a les mêmes 10) se retrouveraient très bien à d'autres époques : Wilt disait que Jordan aurait ciré le banc dans les 60's mais c'est n'importe quoi quand on voit l'impact d'un Bob Cousy, d'un Jerry West, d'un Robertson et autre Billy Cuningham et Havlicek. Je crois que son challenge serait finalement plus grand aujourd'hui car il lui deviendrait nécessaire de parfaire son shoot à 3pts qui n'était pas son point fort. Bird et Magic n'en parlons pas ils auraient dévorés les 70's et aujourd'hui avec leurs profils de joueurs tout terrains. J'arrête la liste mais je pense que c'est pareil pour les autres. C'est finalement Russell qui me semble le moins intemporel dans l'affaire bien qu'il aurait fait de n'importe quelle équipe un contender immédiat. Sinon pour la saison actuelle j'ai ri à la mention des Rockets dont le management ressemble de plus en plus à un accro au jeu qui commence à faire faillite au casino et décide de jouer All-in haha. Le coup de poker ultra small ball n'aura été qu'un vaste flan car va t'affronter les Clippers, les Lakers puis les Bucks sans Pivot de métier... Déjà qu'avec Capella ils étaient short, là c'est mission impossible. Vraiment le syndrome de toute une époque avec Harden comme virus (je blague, un joueur ne fait pas tout mais il m'est de plus en plus insupportable ainsi que les Rockets). Sinon, oui Giannis a le temps mais l'expérience d'une campagne de Playoffs, de Finales, même perdues c'est vraiment pas négligeable quand on voit le trajet de Jordan ou Shaq et avec sa free-agency à l'été 2021, il peut se retrouver dans une situation assez pénible, à ne pas trop savoir si rester est le choix le plus malin pour son avenir ou s'il ne ferait pas mieux de diviser sa carrière en deux et d'aller chercher l'assurance d'une franchise mieux armée (si les Warriors nous refont le coup c'est vraiment pas drôle). Cette post-season lui aurait vraiment permis de se jauger après l'explosion de l'an dernier. Et d'assumer enfin son statut pour aboutir aux Finales contre Lebron ou Kawhi. A voir ce que décide la NBA mais je les vois tout de même mal renoncer aux playoffs, quitte à ce format type March-madness à Végas (ce serait tout de même bien étrange)... Bon, pour autant vu la progression du virus aux Us, ça sent pas bon pour eux... Dernière réaction et je suis 100% avec toi, cette année c'est vraiment la foire au record Nba sorti de je ne sais où et ça en devient ridicule. Ca ne doit pas pour autant discréditer certains joueurs dont Doncic qui, avec Giannis, semblent être les prototypes parfait pour régner sur la ligue actuelle. Je suis moins fan des autres Trae Young, Mitchell, Towns ou Russell. A voir ce que Zion nous réserve mais j'ai tout de même l'impression que les médias en font beaucoup pour ce joueur qui promet, oui, mais n'est pas non plus en train de tout exploser encore. Son pote Ja Morant est drôle par contre, très doué et surtout sacrément teigneux. A ce propos, en revoyant les images des années 60 à 90 ça m'a vraiment rappelé comme la ligue est fade aujourd'hui dans tout ce qui constitue les rivalités, l'animosité entre joueurs etc. Les Bad Boys de Thomas et Laimbeer c'était trop mais y avait quand même du très bon là dedans.
  14. Bon Gamin

    Basket

    Wow, merci beaucoup @A$AP et @Hadoz0r, je ne pensais pas que vous réagiriez si vite et surtout merci pour vos posts tous deux super intéressants ! Je comprends totalement cette interprétation du terme G.O.A.T sur laquelle vous semblez vous rejoindre et qui me semble, sinon moins axée sur l'aspect performatif et sur l'exploit, bien plus "complète" que la mienne car prenant en compte l'influence d'un joueur sur ce sport, pas simplement comme jeu disposant de règles mais aussi comme récit se déployant sur des décennies, comme un marché en pleine expansion depuis la rivalité Magic-Bird et devenu phénomène avec l'avènement de Jordan. Et forcément la réussite individuelle passe par la réussite collective dans ce grand sport alors toutes ces notions combinées livrent un coupable idéal pour le statut de G.O.A.T et c’est Jordan. Wilt, tout à son égo quand au « meilleur », insistait d’ailleurs toujours sur l’impact financier que Jordan avait eu en disant que tous les joueurs Nba devraient lui reverser 10% de leurs salaires en remerciement à ce qu’il avait permis pour eux. Surtout que bon, individuellement comme tu le rappelles A$AP, Mike c’est tout de même le pinacle avec en point d’orgue ces 6 campagnes (consécutives pourrait-on presque dire tant sa retraite est une parenthèse dorée pour tous les équipes de Nba à l’époque) victorieuses qui le vit abattre exploits après exploits pour aboutir à cette formidable réalisation : 6 finales, 6 bagues, 6 MVP des finales. Pour autant (et pour relancer un peu le débat hehe) j’entendais plus par G.O.A.T, le joueur le plus fort individuellement et apportant le plus au collectif par sa seule présence. En d’autres termes, si vous pouviez drafter un joueur dans son prime pour bâtir une équipe, qui prendriez vous ? Et c’est là que tout l’aspect individuel rentre en jeu et que des Kobe, Shaq, aussi forts soient-ils, passent selon moi derrière d’autres joueurs en raison de certains légers défauts les ayant empêchés d’exploiter leur plein potentiel (ce n’est que ma perception de leurs carrières pourtant riches en succès). Et c’est selon cette vision que j’en viens à considérer Chamberlain comme alpha et oméga dans une équipe Nba, Jordan étant le seul que je considère aussi fort, les autres de mon top 10 se situant à mes yeux un tout petit peu en dessous de ces monstres capables de tout. Cette capacité à être bon partout, tout le temps c’est à mes yeux ce qui rend ces deux joueurs si spéciaux car à leurs époques respectives ils étaient les meilleurs dans tous les domaines que leurs postes réclamaient. Petite parenthèse sur les époques d’ailleurs, seul point de désaccord pour moi : j’ai aussi longtemps pensé que le petit nombre d’équipe à l’époque rendait la compétition moins intense, de même que dans les Grands Chelems pré-Ere Open les vainqueurs sortants n’avaient à jouer qu’un ou deux matchs pour ravir à nouveau le titre. C’est en fait totalement l’opposé et je suis maintenant convaincu que la compétition était tout aussi féroce à l’époque. Les saisons étaient tous aussi longues et ainsi, plutôt que d’affronter 2-3 fois par saison les Bad Boys de Detroit, les Celtics de Bird, les Lakers de Magic, Wilt se retrouvait à faire face 9 ou 10 fois par saison aux Celtics de Russell, aux Lakers de Baylor et West, aux Royals de Robertson qui rejoignit ensuite les Bucks et Kareem, les Knicks de Reed, Frazier et Debuschere et réussissait tout de même à performer au plus haut niveau possible. Ainsi la soirée mythique à 55 rebonds fut réalisée sur la truffe des Celtics de Russell et à défaut du nombre de blocks qui n’étaient pas comptabilisés (mais que l’on peut le voir effectuer inlassablement sur Russell, Kareem et d’autres sur des vidéos) il est possible de voir comme Chamberlain continuait à dominer n’importe quel adversaire. Bon, je ne veux pas tomber dans la profession de foi mais je pense que l’argument de l’époque ne vient finalement que renforcer l’idée qu’il était tout aussi dur de dominer dans les 60’s que dans les 80’s-90’s. Je crois que tous les grands joueurs que l’on cite auraient eu un impact démentiel quelque soit l’époque. Vu le jeu aujourd’hui je pense que la domination physique et la propension à scorer de Chamberlain n’en seraient que plus dévastateurs. Il n’y a qu’à voir l’impact d’un monstre comme Antetokumpo sur la ligue. Je crois que c’est le joueur le plus comparable à Wilt sur plein de domaines même si moins complet et moins fort. Antetokumpo c’est 30-15 sur 31-32mn par match, il tournerait sans doute à du 40-20 en jouant 40-42mn par match, autrement dit plus ou moins comme Wilt. Et ce joueur est le prototype du destroyer actuel. Il se trouve un peu dans une situation similaire néanmoins avec une équipe douée mais pas suffisante pour rivaliser avec les armadas Lakers et Clippers je pense. Tu lui échanges un élément et je le vois bien prendre le pouvoir sur la NBA. D’ailleurs je prolonge un peu le débat à la période actuelle comme tu l’amorçais Hadoz0r : Cette saison possiblement interrompue est un frein immense à la « legacy » de certains joueurs et particulièrement pour Lebron qui n’est plus tout jeune. Le voir emmener ses Lakers à un 17e titre et décrocher personnellement une 4e bague l’aurait un peu plus conforté dans cette grande discussion qui nous occupe. Surtout, fort de ce possible titre, je l’aurai bien vu tout donner pour le back-to-back et pouvoir partir en paix avec 5 titres comme le grand Kobe. Mais il n’y a pas que lui qui souffre de cette interruption. Anthony Davis, de même qu’un KD il y a quelques années, semblaient enfin parti pour décrocher son premier titre et solidifier enfin toutes les louanges qu’il mérite et peut être doucement grimper dans la « hiérarchie » des ailiers forts où Duncan semble trôner pour l’éternité. De même, Kawhi et Giannis se trouvent pour moi pâtir grandement de la situation. Une 3e bague avec une 3e franchise et surtout 2 consécutives, chaque fois en 1 saison, avec 2 franchises au statut de losers ça aurait été très fort. Et puis Giannis, amorcer à 25ans une possible dynastie Jordanesque semblait possible. Petite aparté mais dans les jeunes qui montent Giannis et Doncic me semblent les deux meilleurs candidats à figurer un jour dans un Top 10 All time, qu’en pensez vous ? A nouveau, je ne me place pas trop du côté du spectre prenant en compte l’aspect marketing, mais simplement du talent et de la fascination que peut exercer un joueur sur vous par son jeu. J’ai l’impression d’avoir oublié des trucs mais tant pis, ce sera pour plus tard ! Bonne soirée !
  15. Bon Gamin

    Basket

    En cette année noire pour le Basket, entre la perte de Kobe et l'interruption (définitive?) de la saison, je me disais qu'on pourrait lancer un petit débat n'effleurant que peu les préoccupations actuelles en NBA. La situation se prêtant au binge-watching, j'ai passé des dizaines d'heures à éplucher articles, compilations, interviews et vieux matchs pour parfaire ma connaissance de la NBA des années 50, 60, 70 et 80 que je n'ai malheureusement pas pu regarder en live. (J'aurai pas mal de chaines youtube à conseiller d'ailleurs si certain.e.s sont curieux.ses). A force d'exploration j'ai fini par me reposer la sempiternelle question du G.O.A.T que je pensais pourtant avoir résolue depuis longtemps en la personne de Michael Jordan pour toutes les raisons que l'on sait. Aussi immenses que soient Kobe, Lebron, Shaq, Duncan, Bird, Magic, Kareem ou Hakeem, à mes yeux la question ne se posait pas vraiment. Puis, en m'aventurant dans les archives des années 50-60, alors que j'avais toujours cru qu'à ces époques, étant donné les moyens "techniques", les athlètes ne pouvaient qu'être moins "performants", du moins impressionnants. Croyance qui se vérifie à mes yeux dans d'autres sports comme le Foot ou le Tennis pour ne citer qu'eux ou, certes, la technologie a grandement améliorée la performance des athlètes et tant et plus que es images des années pré-70 peuvent sembler manquer clairement d'intensité, même si je ne remettrai jamais en question la grandeur des joueurs de ces époques et que tous ces grands joueurs auraient sans doute été aussi dominants aujourd'hui. Croyance qui, pour la NBA, a volée en éclat devant les performances et les récits autour de cette légende reconnue mais infiniment dépréciée selon moi (et beaucoup d'autres) : Wilt Chamberlain. Pivot ultra-dominant à son époque, il est souvent ramené à ses échecs répétés face aux Celtics de Bill Russell ou à son supposé individualisme qui l'a fait prendre conscience sur le tard qu'en se concentrant sur une ou deux taches et en impliquant plus ses coéquipiers, il gagnerait plus qu'à tenter de s'occuper de tout. Ses records (+ de 70 qui tiennent encore aujourd'hui, presque 50ans après sa retraite, rendez-vous compte) sont attribués à l'illusion qu'à cette époque tous les autres joueurs étaient des plots d'1m75 et qu'il se contentait de dominer par sa taille. Grand bien m'a pris de passer des heures à éplucher sa vie, et les images existantes de ses matchs, ainsi que les témoignages entourant sa mythique carrière et sa vie, interrompue bien trop tot tant l'homme était fascinant (et fabuleusement drôle). Non seulement je suis tombé des nues en découvrant la ribambelle de grands joueurs qui l'avaient précédés et peuplaient la NBA dans les années 50-60, mais j'ai aussi appris à relativiser certaines assertions et à m'en forger d'autres à partir de nombreuses anecdotes, certaines complètement folles. D'abord l'idée qu'il n'était qu'un grand soliste et que c'est ce qui l'a desservi est franchement réductrice : l'hégémonie totale des Celtics sur les années 60 (11 titres en 13 ans de 57 à 69...) s'explique simplement : l'équipe était pleine à craquer de joueurs formidables, se succédant parfaitement à travers la période de 13ans, période ou l'équipe, centrée autour de Bill Ruselle, était insubmersible. Pour vous donner une grossière idée, la team des Celtics composée de Russell, Heinsohn, Lostucoff, Havlicek, Sharman, Sam Jones, Bob Cousy, K.C Jones et Tom Sanders -tous Hall of Famers sauf Lostucoff, excusez du peu - (pas tous présents en même temps mais je vous assure qu'il y avait toujours un 5 de la mort qui tue) c'est comme d'avoir un roaster composé de Gobert, Bam Adebayo, P.J Tucker, Kawhi Leonard, Kyle Lowry, Jimmy Butler, Chris Paul, Rajon Rondo et Kyle Kuzma + d'autres joueurs de devoir. Franchement avec une équipe pareille, qui ne roulerait pas sur n'importe quelle équipe ? Même les Warriors 2016-2017 passeraient à la moulinette, on se croirait au All-Star Game. En face Wilt à longtemps fait face accompagné d'une seule autre star, de grand talent certes (comparable à un Jayson Tatum si vous voulez) mais bien seule comparée à l'armada Celtique. Le destin n'a tenu qu'à une chose: re-transféré à Philadelphie après que les Warriors (de Philadelphie) déménagent à San Francisco (où il joua tout de même quelques saisons), les dirigeants décident de l'accompagner d'un casting 3 étoiles en les personnes de Hal Greer, Billy Cunningham, Chet Walker (tous futurs Hall of Famer, enfin des atouts de poids!) ainsi que de Wali Jones et Luscious Jackson (que vous pourriez comparer grossièrement à Donovan Mitchell, Khris Middleton, Pascal Siakam, George Hill et Al Horford) les 76ers emmenés par un Wilt ayant accepté à 30 ans (après 10ans de carrière) de changer radicalement son jeu car l'équipe le lui permettait, passant ainsi de saisons à 38-39 voir 44 ou 50PPM (!!!), 20 rebonds, 4-5 assists et 8 blocks de moyenne à des chiffres plus "raisonnables" car il se concentrait plus sur l'aspect défensif et construction du jeu (on reste dans du 25PPM, 24rebonds, 8 blocks et 6-7 assists pour un pivot avec même une saison ou il fut leader de la ligue aux assists, imaginez un pivot de 2m16 capable de scorer 40 ou 50 points de moyenne sur une saison être leader des assists avec 8.6 par match...). Cette équipe nouvellement formée ne fit qu'une bouchée de la NBA et resta pendant 30ans considérée comme la meilleure équipe de l'histoire de la NBA, détentrice du records du victoire en saison régulière avec 68-13, jusqu'à ce que les Bulls de 1996 ne les détrônent. Ils expédièrent les Celtics en 5 matchs en finale de conférence et semblaient partis pour régner quelques années sur la NBA maintenant que les Celtics étaient de l'histoire ancienne. L'année suivante, après avoir tranquillement mené 3-1 face au Celtics de nouveau en Finale de Conférence (je précise tranquillement car c'était l'impression laissée par l'équipe), ils nous firent une Warriors 2016 et s'écroulèrent pour laisser les Celtics remporter un nouveau titre NBA alors qu'il leur était promis. A la suite de cela un Chamberlain impatient s'éclipsa aux Lakers et même si c'est la bas, en compagnie d'un Jerry West et d'un Elgin Baylor vieillissant qu'il conquéra son 2nd titre (sans Baylor à vrai dire mais ils allèrent en finale en 69 et 70 avec lui), l'impression reste que c'était à Philly que le destin se devait de s'écrire pour lui, l'enfant de la ville, entourée de son équipe en pleine force de l'âge et taillée pour renverser la domination des Celtics et la faire sienne. En imaginant ce retournement et une domination qui s'annonçait sans partage, notre pépère aurait 6 bagues au lieu de 2 et le poto Russell n'en aurait "que" 9, rétablissant de beaucoup le grand écart actuel (2 contre 11...) et écartant définitivement l'argument des bagues quand à la grandeur d'un joueur quand il s'agit pourtant d'un sport collectif. Mais trêve de "what if" et place à quelques anecdotes folles qui n'ont fait que renforcer ma conviction que le véritable G.O.A.T se trouve être Wilt Chamberlain. - Documents à l'appui (sur youtube, Reddit, je peux fournir les liens) il est prouvé que Chamberlain joua sous un faux nom pour des équipes pro et semi-pro dès l'âge de 16ans. Simplement il ne faisait pas que jouer contre des joueurs professionnels, il écrasait la compétition : à 17ans, en 1953, sur une saison de 15 matchs sa moyenne de points était de 54PPM dont plus de 40 pendant les 9 matchs de la saison et, accrochez vous bien, 74 POINTS PAR MATCHS pendant les 6 matchs de Playoff. 74 !! Autant vous dire qu'il a été élu MVP. Il préféra planquer tout ça pour ne pas se faire embêter par la NCAA qui ne voyait pas d'un bon oeil que ses étudiants flirtent avec les milieux pros. Et c'est passé ni vu, ni connu mais rendez vous compte, ce zozo aurait pu se joindre aux festivités dès ses 16ans et grossir des stats déjà démentielles. - Ces stats démentielles, le père Wilt les rendaient possibles en raison de ses talents tout-terrains, lui qui était au four et au moulin, plus grand scoreur et défenseur de la ligue (de l'histoire...), leader dans toutes les catégories statistiques quand il le désirait (avec une appétence pour les points, rebonds et blocks), il comptabilise 78 triple double sans que ses blocks ou steals aient été comptabilisés, je vous laisse imaginer le monstre. En défense il savait tout faire, lisait extrêmement bien le jeu, était vif, agile et en attaque, en plus de sa domination physique sans égale, il était aussi un formidable passeur et un incroyable shooteur. En plus du bras roulé devenu ensuite la trademark de Kareem, il maitrisait surtout parfaitement un fadeaway jumpshot à mi-distance qui le rendait indéfendable car, par sa puissance, ses spin-moves, ce fadeaway ou ses passes, il était instoppable. - Fait fameux qui éclata le jour du Cinquantenaire de la NBA quand, Jordan et lui se prenant la tête sur qui était le plus grand joueur de l'histoire, Wilt mit fin à la discussion en déclarant : Rappelle toi Mike, quand tu es arrivé ils ont changé les règles pour te faciliter la tache, quand moi je suis arrivé dans la ligue, ils ont changé les règles pour me rendre le jeu plus compliqué. Et cette affirmation est vraie. Je vous laisse regarder pour l'époque de Jordan mais pour Wilt certaines règles ont été modifiées car il écrasait tellement la concurrence qu'il a fallu lui rendre la tache plus compliquée pour qu'un joueur ne puisse pas à lui seul dominer des équipes de 5 joueurs. Entre autre l'agrandissement de la raquette pour l'empêcher de rester trop proche du panier (règle des 3 secondes), l'interdiction de franchir la ligne des lancers francs avant que le ballon n'ait touché l'arceau ou le panneau car il avait l'habitude de prendre 2 pas d'élan, de lancer la balle et de sauter de la ligne pour dunker avant que le ballon n'ait atteint le panneau. Aussi la règle du Goaltending (contre illégaux) offensif (le défensif avait été change dans les années 50 car Georges Mikan était le premier pivot à sur dominer ses adversaires) car Wilt permettait à ses coéquipiers de balancer leurs ballons vers l'arceau, certains qu'il le rattraperait en que, bien trop puissant et agile, il marquerait ensuite lui-même. Car oui, dernière anecdote mais Wilt était un monstre de la nature. Il y a bon nombre de récits de joueurs de l'époque qui racontent qu'ils se sont fait soulever à une main par Chamberlain mais les deux meilleurs sont les suivantes : un joueur (dont j'ai oublié le nom, zut, mais qui faisait 2m04 et 100kg, ça j'en suis sur) en tentant de dunker à deux mains sur Chamberlain s'est non seulement fait contrer à une main mais ce contre lui a déboité l'épaule droite tant la différence de force était écrasante. Ensuite Schwarzegger raconte que dans les années 80 (on parle donc d'un Wilt retraité de presque 50ans) pour la promo de Conan dans lequel Wilt jouait, ils sont allés plusieurs fois à la salle ensemble et qu'il n'a, lui Terminator, jamais vu quelqu'un d'aussi fort. Il raconte que les gros costaud de la salle pouvaient soulever à une main 50-55kg mais que Wilt parvenait à 70-75. Il dit s'être fait soulever à une main par Wilt et aussi qu'en poids total à deux mains en devloppé-couché il parvenait à soulever 250kg (le maximum de Shaq pendant son prime pour vous donner une idée c'est 200kg). Tout ça à 50ans. Pour conclure en beauté, il y a des traces de Wilt participant (et gagnant) des Triathlon, des compétitions de saut en hauteur ou des sprint. Petits chiffres mais il courait le 100 mètres en presque 11 secondes et avait une extension en saut supérieure à celle de Lebron, Westbrook ou Jordan. Il y a des images de lui blockant des shoots avec la main qui parvient presque au sommet du panneau et Bill Russell raconte qu'il est le seul joueur de l'histoire à avoir réussi cela. Dernier détail et pas des moindres : il est le seul joueur de l'histoire à avoir stoppé régulièrement le seul move instoppable de l'histoire, le skyhook de Kareem. En 72, à 35ans il bloqua le shoot pas moins de 11 fois et ce dans deux matchs de suite. Pour (dernière après j'arrête mais c'est trop bon) info : son record de blocks en un match c'est 26 mais comme les blocks et les steals n'étaient pas comptabilisés à l'époque, les siens ne l'ont pas été sinon vous pensez bien qu'il serait Numero 1 en block. C'est d'ailleurs le seul joueur de l'histoire à avoir réussi un Quintuple double avec une feuille de 53 pas, 32 rebonds, 14 assists, 24 blocks et 11 steals un soir de 68... Je vous laisse avec tout cela et je suis surtout curieux d'avoir vos impressions sur la question (sensible et subjective, je ne veux surtout pas imposer ma vision) : QUI EST LE G.O.A.T ?? Merci d'avance pour votre lecture attentive, bon réveil à tous et courage pendant cette drôle de période confinée. J'espère que vous vous portez bien. Vive le Basket et vive Wilt ! P.S: J'en profite pour glisser mon Top 10 All Time (modifiable, vos avis me feront surement changer 2-3 trucs) basé tant sur le talent individuel que sur les accomplissements : 1: Wilt Chamberlain 2: Michael Jordan 3: Kareem Abdul-Jabbar 4: Lebron James 5: Bill Russell 6: Larry Bird 7: Earvin Magic Johnson 8: Kobe Bryant 9: Tim Duncan 10: Hakeem Olajuwon mentions honorables : Oscar Robertson, Shaquille O'Neal, Elgin Baylor, Julius Erving, Scottie Pipen, John Havlicek, Kevin Durant, Stephen Curry, Isiah Thomas, Karl Malone.
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