Indiana Teller, Sophie Audouin-Mamikonian

Un livre d'une auteure française connu pour sa dodécalogie Tara Duncan, j'ai nommé Sophie Audouin-Mamikonian.

C'est une série en quatre tomes mettant en scène le personnage éponyme, Indiana Teller, dans un cortège de créatures magiques : Loup-Garous, Vampires, fées, elfes, sorciers et etc...

La première réaction que l'on a au premier abord, c'est : " Oh Naaaan, encore une copie de Twilight ! "

Je n'ai pas lu les Twilight mais ce que je peux dire c'est qu'on est loin du "Bella... Tu es ma Dose d’Héroïne" 

Ayant un peu peur de me retrouver dans une Histoire d'Amourette à crocs, j'ai été agréablement surpris !

Le style est simple, agréable et efficace. Tout s’enchaîne de manière fluide, vraiment sans prise de tête. L'auteur prend néanmoins le temps d'expliquer son univers à travers son personnage et les éléments nécessaires à l'intrigue. Le livre est écrit à la Première personne ce qui nous permet de vite s'attacher à Indiana et d'apprendre à le connaître.

L'un des éléments que j'ai particulièrement apprécié, c'est cette façon dont l'auteure s'est approprié le Mythe du Loup-Garou et de ses déclinaisons. Ils ont un coté impitoyable qui montre qu'il ne sont pas de bons chien-chien domestiqués.

L'intrigue est double ! D'un côté, une intrigue amoureuse et de l'autre politique. Indiana étant le seul Humain de sa Meute, il se sent comme étranger et part rejoindre une université dans le Montana où il rencontre La Femme de Sa Vie. C'est un peu niais ( comme toutes les Histoires d'amour en générale) mais c'est attachant. De l'autre côté, on a l'intrigue politique entre les meutes et on se rend compte que finalement les loups ne sont pas simplement des bêtes sauvages mais de fins stratèges et très calculateurs.

Parlons d'Indiana maintenant ! On tombe enfin sur une personnage masculin dans un bouquin de ce type. On a plus ce côté Fleur-de-peau des héroïnes qui tombent raides dingues du premier Grand Brun Ténébreux du quartier.

C'est un personnage très attachant, drôle et plein d’auto-dérision limite cynique. C'est pas non plus le personnage Badass qu'une prophétie va le pousser à sauver le monde. Bref, un Humain quoi x) Néanmoins, il se démarque par son intelligence, son intrépidité et sa fidélité envers sa meute. La Première personne aide beaucoup dans l'appréciation que l'on a de ce perso'.

Conclusion: Un univers bien défini, une intrigue accrocheuse et un personnage attachant donnent un bon voire très bon livre; C'était pour presque un coup-de-coeur  Je vous le conseille vivement !!

La Tétralogie en est déjà à son Troisième Tome" Lune D'automne" et est toujours aussi plaisante à lire. On perd pas le rythme, il s’accélère même et on a du mal à décrocher. Il y a quand même des petites facilités de la part de l'auteure mais ça reste agréable.

Le Dernier tome paraîtra en Mars 2014 !

Avez-vous des questions ? Y-a-t-il d'autres Indianaddicts comme se plait à dire l'auteure ?

Alors n'hésiter pas à poster sur ce topic' ! 

J'avais pas vu que le troisième tome était sorti, merci beaucoup, je cours l'acheter.

En ce qui concerne mon avis je suis tout à fait d'accord avec le post de Kishio et je conseille cette série qui sort vraiment du lot, pas tellement sur l'intrigue (quoique...) mais sur l'écriture et la fraicheur de l'univers. Je suis pourtant overdosée des vampires, loups-garous et héroïnes amoureuses qui ont envahi les rayons livres ces dernières années. Mais justement, le héros ici, s'en est pas un de loup-garou, ça l'embête beaucoup d'ailleurs (pour autant, il se révèle plutôt badass, le Indiana).

Une qualité des livres de cette auteure en général c'est le rythme dynamique et l'écriture fluide, le genre de bouquin qu'on avale d'une traite.

Le héros rentre à l'université et même si ce livre est facile à lire et pas complexe, ça colle bien à la maturité d'un lecteur d'à peu près le même âge qu'Indiana. Et ce n'est pas du Twilight, la romance est classique, mais ne tombe pas dans le niais et le mélodrame (grâce notamment à l'humour cynique d'Indianna, il réagit aux drames par du sarcasme et aux clichés par de l'auto-dérision).

L'auteur a évité dans les Indiana Teller tout ce que je n'aime pas dans les Tara Duncan (en plus d'être plus mature), les paillettes, la surenchère, le trop de tout. Trop de couleur, d'explosions, de beauté suprême, de suprême pouvoir, trop de choses qui se passent en même temps et qui s'enchaînent à une vitesse folle et qui sont trop tirés par les cheveux (j'ai l'air de détester à critiquer comme ça alors que j'aime beaucoup les Tara Duncan quand même).