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Et le dernier film que vous avez vu, c'est lequel ?


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Premier Contact

 


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Voici l'un des meilleurs films de science fiction que j'ai vue depuis un moment au cinéma. J'aime beaucoup Amy Adams qui est juste ici. Je ne m'attendais pas du tout a un film du genre dou ma très bonne surprise dans mes 5 films préféré de 2016. Un film avec un fond. Bon après je ne sais pas parler d'un film sans spoiler donc je m’arrête là.

Le reste du casting Jeremy Renner & Forest Whitaker du tres bon quoi.

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Vu Sully

 

J'ai été le voir entre amis heureusement.

 

J'avais peur qu'il y ait pas la matière nécessaire pour faire un film intéressant sur ce sujet (sans compter le parti pris habituel de Clint Eastwood ne convenant pas à ce genre de film), ça a pas loupé

 

Insipide, fade, creux : ça résume bien ce film. Ou comment raconter en 1h30 environ ce qui aurait pu être raconter en 25/30 min.

Bref on a 3/4 fois la scène de l’amerrissage, 3/4 scènes de simulation (je suis plus sur du compte, j'ai arrêté de compter tellement c'était redondant), un peu de passage devant la commission et tout le reste du temps on a du meublage. Et ce dernier est tellement mal fait que ça en est presque nanardesque parfois (2 de mes amis ont eu une crise de fou rire devant un dialogue durant le film, c'est dire).

 

Je ne parlerais pas des clichés made in Clint : j'ai déjà dit que ça convenait pas à ce genre de film. Mais genre

le NTSB est décrit dans le film comme une sorte d'inquisition alors que dans les faits, tout le monde a témoigné, le vrai Sully en tête, que les enquêteurs avaient été parfaitement impartiaux et professionnels. C'est même le NTSB qui a jugé que les simulations de reconstitution du vol n'étaient pas réalistes, contrairement à ce qui est décrit dans le film.

 

 

Au bout de 50 très longue minutes, j'avais envie de me barrer, mais vu que j'avais payé la place plein pot, ça m'aurait fait mal au cul donc bon...

.

Le Film est sauvé par Tom Hanks et Aaron Eckhart, puis l’amerrissage est bien fait aussi.

 

 

Titanic (passé à la TV hier) : il y a à pas à dire, le film a quasiment pas pris de coup de vieux en 19ans (bon certains effets spéciaux se voient, mais ils ne font pas dégueulasse comme dans certains films : ils savaient garder l'équilibre dans les années 90) sans compter qu'avec l'age on voit le film différemment dans le fond : l'équilibre quasi parfait du film (+3h sans se faire chier), l'alchimie entre Di Caprio/Winslet, les sous-sujets dénoncés.

 

J'avoue qu'à un moment de ma vie, ce film me passait par dessus la tete ayant vécu la grosse hype à l'époque et encore aujourd'hui je me souviens pas avoir vu une telle hystérie (oui c'est bien le mot, il y avait eu une porte de péter au cinéma ou j'allais à l'époque tellement ça se bousculait pour aller le voir) pour un autre film, mais c'est un chef d’œuvre du cinéma.

 

Je me demande qui un jour osera tenter à nouveau un sujet sur ce paquebot après un tel film (c'est le coup à niquer sa carrière si c'est loupé).:

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Harry Potter

 

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Bon voila, depuis le début du tournoi des personnages de films voyant et sachant que les personnages de cette saga allaient rouler au moins sur les premiers tours du tournoi (et ça n'a pas raté) j'ai passé le pas est enfin décidé de me faire cette saga ultra connue que je n'avais jamais ne ne serait-ce que vue une bande annonce c'est dire. J'ai donc visionné les 8 films en quelques semaines.

 

L'univers est sympa et les personnages sont bons bien que certains que j'aime bien comme Luna Lovegood aurait mérité d'être plus en vue car pour cette dernière le temps d'antenne fut infime et ça m'a bien frustré car a son introduction je pensais quelle allait rejoindre le trio en principal.

 

Harry fut a ma surprise un bon personnage central et quand le trio qu'il forme avec Hermione et le rouquin était ensemble il s'y dégageait une alchimie.

 

La bataille finale envoie du lourd et en fait du dernier film mon préféré de la saga. Dans l’ensemble passé un bon moment a suivre cela.

 

Pour la conclusion avec le x années plus tards j'aurais aimé en voir plus.

 

8 films de environ 2h20 ou 2h30, c'est un gros morceaux mais je n'ais pas trouvé de longueur.  Il y avait je pense la place dans faire plus qui ne m'aurais donc pas déplu.

 

Dommage du coup d'avoir raté le coche cinéma car j'aurais bien aimé me les faires un à un étalé sur une décennie.

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Sully

 

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Ce genre de film biographique a toujours un certain intérêt bien que pour le coup celui ci vue que c'est Clint Eastwood au manettes et Tom Hanks dans le rôle titre je m'attendais a un film de meilleure qualité. Pas indispensable a voir au cinéma. Un film qui manque de punch.

 

Le vrai Chesley 'Sully' Sullenberger a assuré le bougre.

 

 


Assassin's Creed

 

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Je présume que c'est parce que je ne connais le jeu vidéo que de nom que j'ai trouvé ce film chiant dans une ambiance bizarre. Le film que j'ai le moins aimé en 2016. Une purge qui sans Michael Fassbender qui est un acteur que j'aime particulièrement j'aurais quitté la salle.

Marion Cotillard était pas trop mal autrement et sympa de voir même pour un petit role un acteur de séries qui est dans mes préférés venir sur un grand écran (qui commence a avoir quelques rôles depuis 2ans) a savoir l'Albator noir, Michael K. Williams (Chalky White dans Boardwalk Empire, Omar Little dans The Wire, Hap and Leonard et cette année dans la mini série HBO de haute volée The Night Of).

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J'ai vu la Cinquième Vague après avoir revu Jack et c'était mauvais.

Enfin la première partie avec les vagues était plaisante à voir, les vagues avaient de la gueule. L'histoire commençait bien.

 

Puis c'est parti dans une romance niaise (et pas qu'un peu) ou tout était convenu. Elle n'avait strictement aucun intérêt et le garçon principal n'arrivait pas à se rendre intéressant.

Au final c'est la partie où les gosses sont utilisés qui remontait un peu le niveau même si ça restait faible. Et ça m'a amusé de voir le grand frère de Jurassic World dedans.

 

La fin idem, c'était vraiment très très moyen.

Au final le seul bon point c'est la présence de miss Chloé Grace Moretz.

Très déçu donc du traitement qu'à eu le film (tiré d'une série de roman) et du traitement des extraterrestres qui est assez ridicule.

 

Cela dit j'ai pas passé un mauvais moment. Mais j'en attendais plus.

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Passengers

 


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Chris Pratt enchaîne bien depuis les Gardiens de la Galaxie. Ici en duo avec Jennifer Lawrence  :-*

 

Sympa d'y voir aussi Michael Sheen dans un petit rôle sympathique. Laurence Fishburne complète casting dans un temps limité d'antenne.

 

Alors, la première partie du film est excellente et assez fun. La deuxième partie un peut nian nian mais elle passe bien. La dernière partie divertissante. 

 

Le film nous offre une vrai fin.

 

Niveau du visuel, le vaisseau claque bien.

 

Néanmoins le film dans son ensemble a un gout de deja vue. Du recyclage de scènes de d'autres supports. Bon après arrivée en 2017 dur de ne pas être comparé avec d'autres vue le nombre de films du genre de produit.

 

Au final j'en suis sortie avec un avis positif et je ne regrette pas d'avoir été le voir au cinéma.

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  • 1 month later...

La La Land vu.

 

Je ne suis pas fan des comédies musicales mais je sais me rendre disponible (et tactique) avec Mme pour obtenir gain de cause quand il y a plus de testostérone ou d'effets spéciaux :D

 

Je suis très agréablement surpris par la qualité du film.

D'abord, il n'y a pas tant de chansons que ça, de la musique oui, mais du chant c'est plutôt équilibré. Donc si vous avez peur de tomber sur du Jacques Demy (bien que des clins d'oeil y fassent référence), rassurez-vous.

 

L'histoire est romantique. Une vraie. C'est à dire que cela ne se termine pas nécessairement pour le mieux ou comme tout le monde pourrait le croire. Et c'est une force de ce film.

 

Car elle traite aussi bien du rêve, de la difficulté de la saisir, de le conquérir mais aussi et surtout de ce qu'il nécessite de sacrifices et d'abandons pour le réaliser.

 

Bref, ce n'est pas un conte de fées.

 

En fait, tout est résumé dans cette première scène incroyable dans un bouchon sur l'autoroute (surtout quand on pense qu'elle n'a nécessité qu'une prise) qui rappelle qu'à La La Land (le surnom de Los Angeles pour ceux qui l'ignorent), nombreux sont ceux qui ont du talent, voire de dons. La moitié de sa population rêve de vivre de l'industrie du divertissement, mais que le nombre d'élus est ridiculement faible.

 

La mise en scène est incroyable. La direction d'acteur et les choix de mouvement de caméras apportent un force incroyable et permet d'appuyer le propos avec précision. Certaines scènes en plan séquence (la scène du banc) sont des tours de force de la part des acteurs.

 

Les acteurs. Incroyables. Si Ryan Gosling m'a bluffé avec un "body language" étonnant qui exprime à merveille les contradictions de choix de son personnage, Emma Stone crève l'écran. Elle est irradiante. Le piège du nombre incroyable des gros plans aurait pu lui nuire mais elle dégage des choses incroyables en sachant jouer de ses yeux si particuliers.

 

Bref, si vous avez envie de voir un morceau de cinéma, n'hésitez pas. C'est un très bon film.

 

Mais c'est là que s'arrête là claque. Le film est si ciselé, propre, parfois étourdissant ou hypnotisant que j'ai été admiratif de ce morceau de bravoure. Mais malheureusement...cela ne m'a pas touché, bouleversé. Je n'ai pas eu mon compte d'émotions. Et c'est la limite que je mettrais à ce bel ensemble, rempli de références et permettant de visiter "la carte postale" de la cité des anges.

 

Une dernière chose...c'est mieux si on aime le jazz. Et si on l'aime pas, Ryan Gosling peut vous apprendre ;)

 

Édit : j'espère la statuette pour Emma Stone. Rien que son audition "de l'appel telephonique" coupé en plein milieu aurait suffit à la prendre à n'importe quel casting  8)

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  • 2 weeks later...

Films revus hier.

La cuvée oscarienne de cette année s'annonce particulièrement bonne. 8)

 


 

LA LA LAND

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Los Angeles, quartier des rêveurs. Mia, actrice aspirante, enchaîne les auditions loupées. Sebastien, pianiste galérien, désire ouvrir son propre club-bar dédié au "pur" jazz. Les deux se rencontrent, se chamaillent, dansent une valse sous le firmament et tombent amoureux. Durant cette idylle, ils seront amenés à s’encourager tous deux dans leur projet respectif, à s’épauler dans les moments les plus sombres et même à y croire même quand l’autre n’y croira plus. Et fatalement (comme le prédit le découpage du film en chapitres saisonniers), ils seront amenés à se diviser et à se freiner l’un l’autre.

 

C’est cette dualité perpétuelle entre entrain du rêve/réfrigérante réalité, envie de réussite/intégrité d’artiste, loyauté relationnelle/engagement professionnel qui est au cœur de cette romance et que Damien Chazelle parvient à conjuguer, avec la lucidité et l’assurance que l’on commence à lui connaître, pour donner un film sur le désenchantement à la fois amoureux et artistique.

 

Et sur ce point-là, je trouve La La Land franchement génial.

 

Un tableau moderne du rêve américain, aussi glamour et rafraîchissant qu’amer et mélancolique, qui se trouve porté par des acteurs fantastiques capables de jongler entre humour et drame (Ryan Gosling impeccablement groovy et surtout Emma Stone qui casse la baraque, irradiante comme le disait -Angel-) et par une direction artistique exceptionnelle, éblouissante. Même trop éblouissante, certains plans panoramiques font mal aux yeux tant c’est lumineux. :P

Aussi, un bel hommage aux comédies musicales à l’ancienne, les amateurs apprécieront la déferlante de clins d’œils.

 

Cependant, j’ai quand même plus de réserves sur l’aspect musical du film justement.

Notamment au niveau des danses collectives (il y en trois si ma mémoire ne me fait pas défaut) qui m’ont paru assez plates, manquant globalement d’amplitude et de précision. Faute à une composition de cadre assez brouillonne et le choix du plan-séquence qui a l’air assez handicapant.

Un exemple parlant serait la scène d’ouverture, sympathique au final mais qui me vendait plus de rêve sur l’une des photos promotionnelles. Sur celle-ci, on voit les danseurs sautés sur des bagnoles, le mouvement rendu vertigineux par une légère contre-plongée. Dans le film, ce fragment de la choré est filmé de haut, en plongée, écrasant totalement le mouvement de masse. C’est tout con mais ça passe nettement moins bien, la séquence était moins saisissante alors que l’idée et le potentiel était là. Comme beaucoup, je m’attendais un peu à une version cinéma

(reste d’un cheveu ma prestation préférée d’Emma Stone après celle de La La Land 8)), avec un budget confortable mais niet, je reste un peu sur ma faim. :-\

Les danses en duo sont heureusement mieux filmées  (c’est plus simple aussi), ainsi que les scènes de concert. Chazelle sait toujours brillamment un orchestre et on le sent plus à l’aise dans cet exercice.

Quant aux chansons, elles sont très bonnes et je fredonne les premières notes d’Another Day of Sun ou City of Stars avec plaisir, même si ça reste incomparable avec mes autres coups de cœur en matière de comédies musicales.

 

Mais toute déception gardée,  je ne peux que m’incliner devant l’ambition, la maîtrise et la passion affichées par Damien Chazelle car le musical n’est pas un genre facile à réaliser, ni facile à porter jusque sur grand écran de nos jours. Puis, ça fait du bien de voir un succès populaire qui ne soit pas un film de super-héros/la suite d’une franchise/l’adaptation d’un best-seller.

Tout le monde pourra passer une bonne séance devant La La Land tout en sortant de sa zone de confort. 8)

 


 

MOONLIGHT

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Avez-vous déjà essayé de mesurer et de ressentir la solitude d’un jeune homosexuel ?

Vous êtes-vous jamais fait la réflexion que, contrairement à d’autres peuples opprimés (musulmans, juifs, noirs etc.) qui ont au moins le réconfort d’être depuis toujours entourés des leurs, un gay est rarement issu d’une famille homosexuelle ? Qu’il naît seul avec cette "différence" et pas forcément dans un cadre où il pourra l’assumer sereinement ?

 

Si vous êtes comme moi et que cela ne vous a que trop peu effleuré l’esprit, regardez Moonlight.

Si au contraire ce contexte vous est familier, et bien, regardez également Moonlight.

 

Dans cette magnifique fresque, on suit l’histoire de Chiron à trois phases de sa vie : l’enfance, l’adolescence et l’âge adulte. Timide et renfermé, Chiron est le souffre-douleur attitré de ses camarades de classe qui semblent pressentir avant lui qu’il n’est pas un garçon conforme. Et vivant dans un quartier difficile de Miami où l’on a des idées très arrêtées sur la masculinité, il devient vite évident que Chiron devra apprendre à s’affirmer et s’imposer pour espérer vivre en paix. Même si cela se fera au prix de sa propre intégrité, de la perte de son identité.

 

Difficile de voir en ce drame archi-personnel un récit universel et intemporel, capable de parler à tout un chacun. C’est pourtant le cas.

Je crois n’avoir jamais vu plus belle histoire sur l’acceptation de soi.

 

Ce film m’a d’autant plus touché qu’il répond à un précédent visionnage dont le souvenir m’est revenu en pleine poire durant la séance.

Quelques jours avant, en plein rétrospective Jake-Gyllenhaalienne, j’ai regardé Demolition, film dans lequel le personnage de Jake se lie d’amitié avec un adolescent qui se découvre bisexuel. C’est loin d’être le sujet principal du film et cela est davantage montré comme un moyen drôle et insolite de rapprocher les deux protagonistes. Mais même, quels étaient les premières réflexions ? "Tu vas en baver. Garde ça pour toi, fais-toi passer pour un hétéro jusqu’à ta majorité puis déménage à Manhattan ou dans une autre ville plus ouverte, là ça ira."

Je ne dirais pas que ces paroles soient dénuées de logique (même si les mentalités changent, une certaine hostilité à l'égard des homos règne, surtout chez les plus jeunes). Mais en l’état, malgré toutes les bonnes intentions qu’on peut y trouver, ces propos n’aident-il à renforcer l'impression que l'intolérance est quelque chose de banal, ordinaire et à jamais impuni ? Ne font-ils pas qu’entretenir une culture de secret, de tabou et de refoulement ?

 

Dans Moonlight, on ne te dit pas de renier quoi que que ce soit (ou même de revendiquer quoi que ce soit d’ailleurs). On t’explique simplement, avec toute la délicatesse et la bienveillance du monde, de t’aimer et de rester fier. De ne pas laisser l’insulte d’un abruti t’atteindre et te faire te sentir honteux de ce que tu es. De t’assumer avec dignité.

Et l’air de rien, en ces quelques mots, Moonlight se révèle d’une puissance libératrice phénoménale.

Le dernier plan, allant dans ce sens, est de toute beauté. La simplicité au service de l’efficacité.

 

Moonlight. 8)

 

Mais le film n’est pas uniquement un joli message, il est aussi admirable sur la forme : la bande-son et la photographie sont extras, les acteurs excellents (les nommés Mahershala Ali et Naomie Harris ne déçoivent pas mais je retiens surtout les différents interprètes de Chiron, magistraux  :-*) et le travail sur la mise en scène et le montage vraiment efficace (cette façon toute personnelle qu’a Barry Jenkins de suspendre des moments à priori anodins comme une baignade à la mer ou une poignée de main ♥).

Les chapitres sur l’adolescence et l’âge adulte sont fantastiques.

 

Sincèrement, ce film est une merveille. Je dirais même plus: il s'agit d’un film important.

Si les gens lui donnaient une chance, pour le voir et le comprendre, je crois que l'avenir pourrait être meilleur.

 


 

Bref, courez au cinéma, y'a des trucs en ce moment qui valent vraiment le coup. :-*

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« Merveilleux, magnifique, exceptionnel, magistral, [bla bla], ... Gérard !

- Quoi ?

- Il nous manque des superlatifs !

- Nous ?

- Il me manque des superlatifs...

- Et ?

- Et il m'en faut plus !

- Bah, inventes-en. »

 

Je disais donc.

 

J'ai vu le film en VO vendredi il y a deux semaines, et avant-avant-avant-hier soir.

 

Et... je n'arrive pas à le commenter comme je le voudrais. :( Le fait que cela me fasse ça pour mes films tous préférés, de mon top 10, n'est pas nouveau, mais quand même, c'est frustrant à chaque fois. De plus, je ne sais pas quel type de commentaire je dois faire : carré et direct, avec des points, pour montrer l'avis clair que j'ai sur le film, ou poétisé et emporté, avec des smileys et des superlatifs partout, pour craquer. Je ne sais pas si je dois faire un commentaire détaillé, un commentaire court ou ne rien dire. Je ne sais pas ce que je dois faire pour rendre le mieux hommage au film car je n'ai pas envie de dire n'importe quoi. Cela fait deux semaines que je galère sur ce commentaire et plein de fois, je me suis dit que je n'allais rien poster. D'autant que maintenant que Lotŭs a posté son avis, le mien ne vaudra pas grand chose.

 

« Erza...

- Quoi ?

- T'en fais trop, arrête de te plaindre sur du vent...

- T'as raison Gérard, il faut que je me ressaisisse.

- Exactement. Viens en au fait, directement, cela ne pourra que réjouir, et surprendre, tes lecteurs. »

 

*Se ressaisit*

 

...

 

La, La, Land. 8)

Ryan Gosling. 8)

Emma Stone. 8) :-*

Damien Chazelle. 8)

Les musiques. 8)

Les plans-séquences. 8)

Le jeu de lumières. 8)

La photographie. 8)

La mise en scène. 8)

Le scénario. 8)

 

« Erza... »

 

La relation entre Mia et Sebastian. 8)

Le symbolisme. 8)

 

« ERZA !

- Quoi encore ?

- Arrête ça, ça fait longtemps que ce genre d'énumération n'est plus un type d'argumentation et ne convainc plus les gens...

- Je croyais que tu voulais que je sois direct...

- Il y a la manière, Erza...

- ... »

 

...

 

Deux options : vous allez voir ce film, ou vous allez voir ce film. Compris ?

 

« Erza...

- Je peux le dire différemment !

- Non, ça ira, merci.

- ...

- Tu crois que les forcer à aller voir le film va les faire faire autre chose que l'inverse et va donner plus de poids à ton avis ?"

- ... »

 

...

 

♫ La la la la, la la la, la la la la, la la la, la la la la, la la la, la la la la, la la la

 

Miss Emma Stone

Are you shining just for me ?

Miss Emma Stone

There's so much that I can't see

Who knows ?

Is this the start of something wonderful and new ?

Or one more dream that I cannot make true ? ♪

 

« ...

- ...

- Les gens ne comprennent pas et ne parlent pas l'anglais couramment, tu sais ?

- Je sais.

- Et chanter à l'écrit, ça ne fonctionne pas, tu sais ?

- Je sais.

- Tu sais quoi ?... Pourquoi tu n'écrirais pas ton propre avis de la même manière que d'habitude ? Les gens qui te lisent régulièrement aimeront, et les autres, on les emmerde !

- Bonne idée ! »

 

Perfection. C'est le premier mot qui me vient à l'esprit. Pour moi, quand je pense à ce film, tout est parfait et parfaitement maîtrisé. Quand je pense au moindre détail, au moindre point, cela fonctionne. C'est surtout le tout ensemble qui fonctionne à la perfection. Le jeu éblouissant des acteurs pour donner corps et âme à leurs personnages, le scénario inéluctable pour raconter une histoire sublime entre ces deux rêveurs, la réalisation virtuose pour mettre en scène de la manière la plus magique et la plus crédible qui soit cette histoire, et la musique transcendante pour amplifier toutes les émotions que Ryan Gosling / Sebastian et Emma Stone / Mia nous transmettent.

 

Je vais essayer de détailler ces quatre points qui sont évidemment ceux qui m'ont le plus marqué pour différentes raisons et parfois de manière totalement inattendue. Je vais garder le scénario pour la fin pour pouvoir ne mettre la balise spoilers qu'à la fin. Le commentaire ne comportera donc aucun, ou de très mineurs, spoiler, à part sous cette balise.

 

...

 

« ...

- Qu'y a-t-il, Erza ?

- Je bloque. Peut-être que je ne suis pas assez bon... Peut-être que je fais partie de ces personnes qui ont toujours rêvé de bien écrire mais pour qui cela restera toujours un rêve...

- Mais si, tu l'es.

- Non, je ne crois pas.

- Si, tu l'es.

- Non, je ne crois pas. Je n'arrive pas à leur dire à quel point ce film est beau, poétique, astonifiant, symbolique, bouleversifiant, triste...

- Si, tu l'es ! T'es un petit prodige de l'écriture, donc cesse de pleurer, et rentre dans l'histoire du forum ! Tu as bien commencé avec ce petit paragraphe, donc continue ! »

 

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Ryan Gosling (Sebastian) est génial. 8) Il est fait pour jouer ce genre de rôle. Le gentleman un peu jazzy, toujours classe et élégant, avec un calme et une décontraction à toute épreuve, et qui effectue ses petites punchlines et mimiques humoristiques jouissives (quand il se mord les lèvres ou le coup du klaxon, c'est trop drôle). C'est lui, c'est Ryan Gosling et c'est Sebastian. 8) J'adore ce mec. Plus je le vois jouer, plus je l'apprécie. C'est l'un de mes acteurs préférés maintenant. Il nous livre dans ce film une belle prestation de chant (j'adore les dégradés qu'il fait avec sa voix) et de danse également, mais surtout de piano ! Je me demande s'il savait jouer avant d'être choisi pour jouer dans le film ou s'il a tout appris pour le rôle, mais dans tous les cas, il est vraiment énorme. La scène où il s'excite sur le piano dans le restaurant au début du film. :-*

 

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Emma Stone (Mia)... Comment dire... J'ai envie de pleurer quand je parle d'elle. C'est la seule actrice qui est capable de me faire chialer juste par sa présence ; je veux dire, sans scénario et sans musique autour. Juste elle. Dans la scène de la première audition que l'on voit, elle m'a fait monter les larmes aux yeux. Pourtant, on sait que c'est une audition, donc que ce n'est pas Mia elle-même qui est impactée mais son personnage, mais voir son visage se décomposer en quelques secondes, en silence et en gros plan... Si la scène avait duré quelques secondes de plus, j'aurais pleuré, c'est sûr. Enfin voilà, cette fille est parfaite. Comme l'ont dit mes deux voisins du dessus, elle irradie, éblouit l'écran, elle est brillante, époustouflante, rayonnante, elle est divine, suprême, et je me demande bien qui ne pourrait pas être touchée par elle en voyant ce film. Et en plus d'être parfaite en tant qu'actrice et en tant que femme, ce film nous montre aussi qu'elle chante magnifiquement, et qu'elle danse avec grâce.

 

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Que dire du duo Ryan Gosling / Emma Stone, du coup ? Eh bien, il suffit de fusionner les deux paragraphes. J'ai rarement vu une alchimie aussi puissante et aussi visible à l'écran entre deux acteurs. Ce n'est pas pour rien que c'est déjà la troisième fois qu'ils tournent ensembles (après Crazy, Stupid, Love et Gangster Squad), et j'espère que ce n'est pas la dernière. Leur couple quasi fusionnel est passionnant à tous les niveaux. Leurs conversations sont tantôt surréalistes, tantôt croustillantes, tantôt adorables, souvent les trois en même temps. Leurs scènes de chant et de danse... Bordel ! La scène de la chanson "A Lovely Night" est un chef d'oeuvre à elle seule. Et devant leur duo sur "City of Stars", tu craques, tout simplement. Ils sont tellement beaux. Ils sont tellement resplendissants. Ils sont tellement mignons quand ils sont ensembles, quand ils se regardent, quand ils hésitent et sont timides l'un envers l'autre (le premier baiser arrive assez tard). Ce couple est un hommage perpétuel au romantisme, à l'amour. Leur relation est sublime. Rien que leurs rencontres que le Destin a mis en place sont géniales : d'abord un doigt d'honneur sur l'autoroute, puis les deux bandes rouges (l'un de mes plans préférés du film) et la scène du restau, et enfin, plusieurs mois après, la scène de la fête "huppée" avec une Emma Stone déchaînée. Trois rencontres, le hasard total à chaque fois. Je crois que c'est mon couple de fiction préféré. Je pense que même les plus hermétiques aux histoires d'amour peuvent tomber devant ces deux-là.

 

J'allais oublier de parler du reste du casting mais c'est normal : il n'y en a pas. Tout repose sur Ryan Gosling et Emma Stone. Les deux autres rôles, secondaires voire tertiaires, les plus importants reviennent à John Legend (qui a une chanson assez sympa' aussi, bien qu'elle soit l'OVNI (logique) du film), que l'on doit voir 5-10 minutes maximum à l'écran, et J.K. Simmons, que Damien Chazelle s'est payé le luxe d'engager pour le voir deux minutes grand max. 8) Un hommage évident à Whiplash, deuxième film du réalisateur mais premier qui a fait le buzz et a remporté un succès unanime, et dans lequel Simmons a l'un des deux premiers rôles.

 

Les musiques... Je commente en les écoutant. :-* Au-delà du fait qu'elles sont toutes absolument géniales et que je les écoute / marmonne / chante / siffle en boucle depuis que j'ai vu le film, le point que je préfère, c'est qu'elles ont toutes un rôle et une empreinte dans le film. Une émotion à faire passer, une situation à décrire. Elles sont toutes parfaitement amenées, et bien dosées, il n'y en a ni trop, ni pas assez. Le film n'est pas 100% chanté, mais il n'y en a pas non plus qu'une seule au début pour faire genre. Il y en a cinq ou six, quelque chose comme ça, et quand il faut ne pas en mettre, Chazelle n'en met pas. D'ailleurs, la majorité des chansons se trouvent dans la première moitié du film, et laissent plus de place à l'histoire dans la deuxième moitié. Another Day of Sun, soit l'intro' de film la plus cool de l'histoire. Someone in the Crowd est jouissive, dans la continuité de l'intro'. A Lovely Night est un condensé de poésie et de pure ambiance jazz. City of Stars est mélancolique, nostalgique et lyrique. Et moi, la mélancolie, c'est l'un de mes sentiments préférés, si ce n'est mon préféré. Les paroles et le message de cette chanson sont un credo. Ce n'est pas pour rien que c'est probablement la chanson phare ainsi que la plus belle du film (et peut-être ma préférée). Elle représente bien le film. Audition (Fools who dream) est poignante, et le message est d'autant plus beau (j'ai adopté cette chanson comme mode de vie - Here's to the fools who dream). Je n'ai même pas parlé des musiques qui ne sont pas chantées car je risque de pleurer... Le thème de Mia et Sebastian est l'un des thèmes les plus mélancoliques, beaux et tristes que je connaisse. Il a une puissance émotionnelle rare, mais il faut voir le film pour en percevoir toutes les nuances. C'est avec l'état d'esprit qu'il laisse que je ressors du film. C'est ce thème qui représente le plus l'intensité dramatique du film pour moi, et celui pour lequel je l'aime autant. Cette mélancolie, cette tristesse. Les premières notes... Et enfin, le fameux Epilogue... Là, ce sera plus bas, dans la partie spoilers.

 

La réalisation, ça tombe bien que j'en parle dans cette continuité car le truc qui m'a le plus bluffé va de pair avec les musiques. C'est les putains de plans-séquences... Chaque performance artistique est tournée avec un putain de plan-séquences. L'extraordinaire scène d'intro' qui, dès le début du film, te fait ne pas regretter d'avoir fait le déplacement jusqu'au ciné (ce plan-séquence est juste ouf). Le fameux duo de chant et de danse en haut d'un plateau / colline entre Mia et Sebastian (ce plan-séquences est juste bluffant)... L'audition finale de Mia qui constitue un gros plan bouleversant de 3-4 minutes (ce plan-séquences est juste bouleversant)... La première fois que Sebastian joue le thème de Mia et Sebastian dans le restaurant (ce plan-séquences est juste beau)... Je ne peux pas le confirmer pour la chanson avec les colocs' et le planétarium mais j'en suis quasiment sûr aussi. Bref, dès qu'ils doivent chanter, danser et jouer du piano, c'est du plan-séquences, c'est du génie. Ça ne fait que renforcer la performance, son réalisme et l'impact qu'elle a sur l'histoire et sur le spectateur. L'autre point que j'ai adoré dans la réalisation, c'est le jeu des lumières. Cet automatisme d'assombrir tout le plan pour ne laisser visible que Mia ou Sebastian quand ils chantent / jouent du piano / écoutent la musique, c'est une idée brillante. Ça donne des plans iconiques. Pour le reste, c'est énorme aussi : les couleurs sont étincelantes, le jeu sur celles-ci est savamment agile, la photographie est majestueuse, la direction artistique est superbe, la composition de chaque plan est aux petits oignons, et les angles de caméra toujours bien choisis. Chaque plan est une oeuvre d'art (je me rends compte en écrivant ça que je vais répéter pas mal de choses quand je ferai mon commentaire sur The Neon Demon, que je me suis contenté d'écrire dans ma tête pour le moment). Je ne vois pas de défaut dans cette réalisation marquée et qui ne pouvait mieux coller.

 

Le scénario... En un mot, Epilogue. Et comme vous vous en doutez, cela parle de la fin, donc la balise spoilers est de mise.

 

 

Je ne m'en remettrai pas. Cette scène est l'une des plus tristes de l'histoire du cinéma pour moi. Je veux dire, il y a eu des scènes bien fortes et tristes dans le film. La scène du dîner, bien sûr, magistrale dans l'écriture et encore plus dans le jeu des acteurs, que Chazelle a la brillante idée de conclure avec une alarme insupportable qui doit bien durer 30sec-1min non stop et qui retranscrit bien le malaise de la scène. La scène où Mia se prend une humiliation pour son premier spectacle et où Sebastian en rajoute une couche en arrivant en retard juste au moment où Mia sort du théâtre en larmes (Emma Stone, arrête de vouloir me faire pleurer). La scène où Sebastian va voir Mia chez ses parents et où cette dernière pense qu'elle n'a pas ce qu'il faut pour percer dans le métier, même si cette scène marquait le début des retrouvailles entre Mia et Sebastian.

 

Mais il y a ce "cinq ans plus tard", qui t'assomme déjà à lui seul. Puis, il y a le moment où tu découvres que Mia a trouvé un nouveau compagnon. Tu prends un deuxième coup, même si tu te dis que cela peut être corrigé. Puis tu découvres que Mia a un fils avec cet individu. Tu te prends un troisième coup, et le plus gros, car tu sais que dès ce moment, le point de non-retour est atteint : Mia et Sebastian ne pourront jamais être ensembles, du moins pas pendant des années et des années dans le meilleur / pire des cas. Là, tu te dis que les scénaristes t'ont bien achevé, mais non, ce n'est que le début. Tu entres dans le club de jazz, tu vois le "Seb♪s", tu commences à sangloter. Et là : Epilogue. La scène horrible (et sûrement la meilleure du film) qui te met en images la vie rêvée que Mia et Sebastian voulaient et auraient eu s'ils avaient fait des choix différents. Et tu parcours à nouveau tout le film et ses scènes clés, mais avec quelques différences fondamentales. Et la musique nous constitue un medley de toutes les musiques et chansons entendues dans le film, qui retranscrit avec effroi l'inéluctabilité de la vie et de la situation, la fatalité. On sait ce qu'il va se passer mais l'on ne peut rien faire. C'est tristissime. Et à la fin, tu pleures intérieurement et tu veux mourir. Comme Mia, qui se prend un coup sur la tête d'une violence insurmontable, qui doit avoir envie de se suicider comme le laisse présager son regard d'une tristesse infinie.

 

Ça m'emmerde, car tout le monde pense que ce film est un "feel-good movie" (terme dont je ne suis pas fan mais qui représente le mieux la situation) alors que ce n'est pas du tout le cas. Enfin un peu, bien sûr, mais le cantonner à ça est une grossière erreur. Sauf que le dire spoile carrément le film, à moins de trouver les mots justes et d'y aller avec énormément de pincettes. Donc je ne peux pas le dire à part dans cette partie spoilers. Et c'est chiant, car selon moi, c'est l'un des points les plus forts du film. Il y a les acteurs, il y a les musiques, il y a la réalisation (les trois points sur lesquels le film est encensé dans tous les sens), mais il y a aussi cette histoire, son enchaînement, et puis cette fin.

 

Quand j'entendais certains potes avec qui je suis allé voir le film la seconde fois dire que le film finit bien, j'avais envie de leur rétorquer que l'on n'avait pas vu le même film. Ce film ne finit pas bien. Il finit de manière mitigée, tout au mieux, car c'est sûr que Mia et Sebastian ont enfin concrétisé leur rêve et que c'est l'objectif de tout le film, mais à quel prix ? La comparaison suivante est conne mais c'est comme si Luffy devenait le Seigneur des Pirates en ayant perdu tous ses nakamas en cours de route. C'est inconcevable et ce n'est pas ce qu'il veut. C'est la même chose avec Mia et Sebastian. Leur dernier regard et sourire à la fin atténue légèrement le coup sur la tête que l'on a pris et surtout qu'ils ont pris sur la tête en se revoyant cinq ans plus tard, mais c'est plus un sourire de dégoût, de dépression et de froid qu'autre chose. Il n'y a pas besoin de morts pour qu'un film finisse mal.

 

Ah, cette scène... Tout le film est parfait et tout est parfait dans ce film, mais je crois que c'est cette scène qui le fait passer à un niveau encore au-dessus de ce qu'il était déjà. En plus de ça, personne ne l'avait vu venir à mon avis... Je m'attendais à ce qu'il y ait des désaccords et des cassures dans le film, mais je ne m'attendais pas à ce que cela finisse comme ça et que le couple que tout le monde voulait devienne un couple impossible à fin. La frustration à son paroxysme.

 

Je suis sûr que ce film, à travers le personnage de Mia, est à moitié autobiographique pour Emma Stone et pour Damien Chazelle. S'il faut, c'est complètement faux, mais j'ai l'impression que c'est en partie l'histoire des débuts d'Emma Stone qui est racontée, et que la partie de Mia scénariste pourrait faire écho au travail et à l'arrivée de Damien Chazelle à Hollywood.

 

Dernier point qui enrichit énormément ce film : les clins d’œil et différents hommages au Cinéma. Les logos d'époque au début du film, le titre du film, la chanson City of Stars, tous les décors et lieux hollywoodiens qui font rêver, les affiches et les mentions de plein de vieux films, la fin avec les cordes et les vents qui s'excitent puis la typo, l'observatoire (beau clin d’œil à l'un des précédents rôles d'Emma Stone dans Magic in the Moonlight), etc. Il y a des fois, j'avais carrément l'impression que le film se déroulait dans les 1920-1930 tellement la mise en place de l'ambiance était magnifique. Ce film me fait rêver, j'ai envie de déménager à Los Angeles et d'aller vivre dans le quartier de Mia et de Sebastian, croiser des actrices et des acteurs connus, me retrouver inopinément sur des lieux de tournages, voir des affiches de cinéma partout, aller dans des cinémas vintages pour voir des vieux films, visiter l'observatoire, etc.

 

Je pourrais encore parler des heures de ce film et je pourrais décortiquer chaque scène et chaque ligne de dialogue tant j'adore le symbolisme et les émotions qui en ressortent. Mais je vais m'arrêter là. Je me contenterai de finir sur ça :

 

Emma Stone,

 

Vous m'avez charmé dans le premier film dans lequel je vous ai vue, Bienvenue à Zombieland. Vous m'avez fait rire dans Easy A. Vous m'avez ému dans La Couleur des Sentiments. Vous m'avez émerveillé dans Magic in the Moonlight. Vous m'avez époustouflé dans Birdman. Ce n'est qu'un échantillon de tous vos films que j'ai vus et de tout ce que j'ai ressenti devant, mais vous m'avez fait vivre et éprouver tout cela à la fois dans La La Land.

 

Tout simplement.

 

Merci.

 

La La Land est mon film préféré avec Emma Stone (et avec Ryan Gosling), c'est mon rôle préféré de mon actrice préférée, c'est sans doute son rôle phare pour l'instant (malgré ses autres rôles superbes, et elle ne fait que grimper au fil des ans, c'en devient gênant), le film est entré directement dans mon top 10 de mes films préférés, et la bande originale facilement dans mon top 10 des mes musiques de films préférées. J'ai tellement aimé et c'était tellement beau que l'idée d'une suite ne me déplairait pas et serait même très cohérente pour voir ce qu'il se passerait ensuite dans ce couple aux ressources illimitées. C'est une chaîne youtube de chroniqueurs cinéma qui a évoqué cette idée et j'ai trouvé que cela était loin d'être con contrairement à ce que l'on peut croire au premier abord en pensant "suite de La La Land". Mais bon, ce n'est qu'une hypothèse qui ne se concrétisera jamais et probablement pour le mieux.

 

La La Land, c'est pour moi l'un des films qui méritent le plus et qui correspondent le plus au terme de "Septième Art", pour toutes les raisons que j'ai évoquées ci-dessus. Je suis émerveillé d'avoir pu assister à un tel film.

 

Merci à Damien Chazelle pour ce chef d'oeuvre, et merci à Ryan Gosling et à Emma Stone pour y avoir donné vie. Merci à Emma Stone pour tout. C'est un film sur la vie, sur l'amour et sur les rêves que je reverrai plein de fois à l'avenir, qui me fera toujours autant rêver, qui me retournera toujours autant, qui me bouleversera toujours autant, et qui me rendra toujours aussi triste et mélancolique.

 

The End

Modifié par Elliе
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J'ai pas lu vos pavé puisque je n'ai pas vu La La Land que je verrais sûrement un jour devant ma télé.. patapay. :o

 

J'ai vu J'ai tué ma mère.

A vrai dire de base j'étais sur l'ordi et ma mère est tombé sur le tout début du film.

Assez désintéressé tout en écoutant au début, le film m'a au fur et à mesure détaché de l'ordi au point de dépasser le stade de l'oreille attentive.

Car il était très vrai, dans les interactions entre les personnages notamment qui étaient crédibles et intéressantes. Un peu folles aussi à l'image de son acteur principal. (aussi réalisteur à ce que j'ai compris)

Un film avec un thème qui devient de moins en moins tabou et c'est tant mieux. Mais ça ne repose pas que sur l'homosexualité du MC mais surtout sur sa relation au monde et plus encore celle avec sa mère. Et en ça le titre du film est très fort et fait référence à d'autres œuvres plus ou moins connu.

Le film a j'ai trouvé un côté artistique assez prononcé, dommage que je n'y connaisse rien en cinéma et que je ne puisse y attaché avec connaissance des termes du milieu.

A noté que le film et québécois et les acteurs ont l'accent qui va avec (bien que ça soit sous titré pour la compréhension) ce qui donne un petit côté exotique assez déroutant.  :)

Un bon film en somme auquel j'ai donné un 7/10 sur sc.

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+1 pour J’ai tué ma Mère, même les gens allergiques aux drames peuvent se laisser piégiés. 8)

Maintenant je me demande ce que serait ton ressenti sur Mommy, également de Xavier Dolan, sur le même sujet et les mêmes acteurs (sauf que ce n’est plus Dolan qui incarne le "fils"). Mommy a connu un plus large succès critique et public mais perso, je préfère de peu J’ai tué ma Mère, y’a un côté écorché-vif (renforcé par cette fusion entre le réalisateur-scénariste-autobiographe et le personnage principal) qui m’a plus prise aux tripes. :P

Un bon 7/10 également.

 


JACKIE

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J’suis allée voir ce film à reculons, déjà parce que je fuis le plus possible tout ce qui ressemble à un biopic (La Môme post-traumatisme), ensuite et surtout parce que je m’étais passablement ennuyée devant Neruda, le long-métrage précédent de Pablo Larrain sorti un mois plus tôt. A cause de ces deux facteurs combinés (malgré le potentiel talent de commentateur politique dudit Larrain que j’avais senti devant son très intéressant No), je mettais préparer à enterrer Jackie au bout d’une demi-heure.

 

Et finalement, ce fut un excellent moment.

 

Jackie est vraiment l’inverse du films à Oscars historiques, qui eux tendent de plus en plus à ressembler à des résumés biographiques-wikipédia sans inspiration et qui semblent avoir pour seul but de sacrer béatement à la fois une figure historique déjà acclamée et un acteur-sosie-singeur dont les admirateurs aimeront s'entendre répéter que "Wow, il ressemble trop à Untel !", "On dirait vraiment Untel !", "Non, il est carrément devenu Untel !".

 

Avec Jackie, au lieu de faire dans la recopie facile, Pablo Larrain déconstruit dans une démarche quasi-clinique le mythe des Kennedy, suivant à travers de la première Dame les jours qui ont précédé et suivi le fameux assassinat. La potiche de toujours va se retrouver à exposer son deuil aux feux des projecteurs et on nous la révèle, malgré le chagrin, aussi calculatrice que n’importe quel politicien.

Et le film entretient constamment cette fascinante double-lecture, une double-histoire même, celle sur la détresse de la femme dévastée par la perte et celle sur la communicatrice redoutable cherchant à faire entrer son mari dans la légende. En cela, le film fait parfaitement écho à Neruda (que je ne regrette pas d’avoir vu finalement, c’était comme une grille de lecture supplémentaire pour mieux comprendre les intentions de réalisation), ces deux films illustrant comment l’Histoire n’est au fond que des mythes sublimés, imaginés par des gens trop conscients de leur petitesse et de leur insignifiance. Neruda était un homme oisif et égocentrique, les Kennedy un jeune couple glamour qui n’ont régné que pendant 3 années de mandat peu glorieux et pourtant, l’Histoire en a fait des Grands Personnages.

Et le pire c’est que l’on n’a (ou du moins, j'ai) vraiment aucune idée si la réelle Jackie a vraiment autant participé à bâtir le mythe JFK, si elle était réellement une femme aussi influente que le film le laisse penser. Mais une chose est sûre, c’est que si elle ne l’était pas, Pablo Larrain nous a convaincu de son incidence, autant que la Jackie du film a convaincu le monde de l’importance de l’héritage politique de son mari. Tout est dans la manipulation. C’est brillant, vraiment. 8)

 

Un mot aussi sur Natalie Portman qui n’a jamais été aussi bien filmé. J’ai toujours trouvé que l’actrice avait un côté "première de la classe" (capté à son paroxysme dans Black Swan) et cela est consciemment utilisé ici, dans une démarche également déconstructrice de son jeu habituel, comme si on voyait une facette moins "ingénue" de la femme idéale pure qu’incarne Natalie Portman dans la culture populaire d’aujourd’hui.

Bref, enfin une performance alléchante de l’actrice, qui en vingt ans de carrière ne m’avait séduit que dans Black Swan et (surtout) Closer. Ma seconde favorite à l’Oscar de cette année, derrière Huppert et devant Stone, yep.

Le reste du casting est également bon, entre Greta Grewig, Peter Sarsgaard et le regretté John Hurt.

 

Par contre, je ne comprends vraiment pas le snob de Larrain aux Oscars, alors qu’il s’agit de l’œuvre la plus génialement casse-gueule (ce montage complètement explosé 8)), la plus incroyablement dense (tous les éléments cinématographiques les plus pluriels –  musiques lyriques et hantées, approche dramatique ultra-froide, reconstitution historique en mode fausses images d’archives, narration labyrinthique, choix du casting et direction d’acteur calculé etc. etc. s’imbriquent harmonieusement pour soutenir le propos) et la plus savamment maîtrisée des films en compétition. Pas le meilleur film de l’année non, mais certainement le plus audacieux et accompli.

Et je le dis, la statuette du Meilleur Réalisateur de 2016 devait revenir à Pablo Larrain. Les Oscars, ça craint.

 


 

A CURE FOR LIFE

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J’en parle vite fait car des forumeurs paraissaient hypés par cette sortie.

 

C’est un bon thriller, bien que la phase révélation soit décevante au final, ce qui est toujours regrettable dans un film de ce genre. La direction artistique est au poil, vraiment très recherchée, et l’ambiance réussie avec une réalisation qui transmet bien le sentiment de mystère et d’inavoué.

Sauf que le scénario en yo-yo, à force de vouloir trop doser/ralentir l’avancée de l’enquête en alternant scène forte et scène de retour au calme, et ce pendant près de deux heures (!), perd son élan et s’emmêle un peu. Ainsi, on finit par avoir l’impression de se faire inutilement balader et quand vient l’heure de révélation, elle est livrée sans émotion particulière au final. De plus, ladite révélation ne résout pas clairement tout le bazar, ça la fout un peu mal. Cependant, vue que l’on s’attache quand même aux deux personnages principaux, la toute dernière scène apporte une conclusion "affective" satisfaisante à défaut d'un dénouement cohérent.

 

Bref, A Cure for Life reste une bonne expérience globale, grâce au visuel, à l’atmosphère et aux personnages sympas. Mais ne vous attendez pas à un scénario hitchcockien.

 

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Vite fait, les deux derniers films que j'ai vu.

 

 

La Ligne Verte (spoilers à partir du 3ème paragraphe)

 

 

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Je l'ai vu il y a une semaine et j'ai beaucoup aimé.

 

On va suivre le quotidien de Paul Edgecomb qui s'occupe des condamnés à mort avant leur exécution et qui gère toute une équipe d'executeurs. Cependant, ce train de vie va être bouleversé par l'arrivée de John Coffee, prisonnier gigantesque coupable d'un meurtre des plus sordides, mais pourtant doux comme agneau.

 

Dès les premières minutes on rentre dans le film et il ne faut pas beaucoup de temps pour que l'on s'attache aux différents personnages : d'un côté on a les bons gardiens Paul et Brutal et de l'autre les deux prisonniers attachants, John Coffee et Delacroix. De même, en 2 secondes on est déjà antipathique à Percy et Billy The Kidd.

 

Les moments poignants dans ce film se comptent par dizaines et bon nombre de scènes sont mémorables. Je pense en premier lieu à l'execution de Delacroix, qui peurt dans d'incroyables souffrances. Ce fut dur à regarder. La fausse mort de la souri m'a bien fait mal au coeur, elle aussi. Et bien sûr il y a la mort de John, même si de mon côté elle n'était pas aussi poignante que les autres étant donné qu'on s'en doutait dès le début du film. Cependant l'émotion était bien là, notament quand les témoins insultent le pauvre condamné, sans savoir de quoi il s'agit réellement. Bien sûr il y a plein d'autres scènes excellentes (la disparition de la tumeur, la magnifique scène du début, la scène où John regarde le film (:'(), les monologues de John et de Paul etc.).

 

Les thèmes abordés sont bien traités (peine de mort, Dieu, privilèges liés à la classe sociale (ou plutôt l'appartenance familiale dans ce cas), le racisme etc.) et le personnage de John est vraiment intéressant. Ah oui, la révélation du nom du meurtrier fut une belle surprise. La toute fin du film est cool elle aussi et assez surprenante.

 

Je ne suis pas assez qualifié pour juger la mise en scène etc. mais j'ai pas vu les trois heures et quelques passer et je suis complètement entré dans le film, du coup j'imagine que c'est du bon. Un gros +1 aussi aux moments d'humour, ils passaient bien et quel bonheur de voir Percy se faire ridiculiser. 8)

 

Au niveau des acteurs, ce fut excellent. C'était la première fois que je voyais le fameux Tom Hanks et il m'a bluffé. L'acteur de John aussi, sa performance est remarquable. Tous les autres sont également au niveau (notament les acteurs de Brutal, Eugene et le vieux flic donc la femme est atteinte d'une tumeur au cerveau).

 

Cependant il y a quelques "défauts" que j'ai noté. Ils ne m'ont pas vraiment gêné durant le visionnage et c'est un peu pour chipoter. Premièrement, j'ai trouvé l'arrestation de John trop facile. On est aux États-Unis en pleine ségrégation raciale mais quand même, c'était un peu abusé. Deuxièmement, je suis un peu déçu de ne pas connaitre le motif de l'emprisonnement de Delacroix. Le scénariste a surement eu peur que le personnage "dégoute" les specateurs si son crime dévoilé et il a préféré totalement l'omettre. C'est dommage, j'aurais bien voulu voir ce qu'avait fait notre français. Certains ont critiqué le manichéisme mais il ne m'a pas gêné. Pour finir avec un troisième "défaut", je citerais la longueur du film. J'aurais bien voulu quelques minutes de plus entre le sauvetage de la femme cancéreuse et la mort de notre pauvre bouc-émissaire. Bref, que des défauts assez osef.

 

Au final, je peux dire que j'ai vraiment apprécié ce film que je n'oublierais pas de sitôt. Une très belle expérience. J'arrive vraiment pas à comparer les films donc je ne peux pas donner de note mais pas grave, comme dirait l'autre, on ne chiffre pas ses préférences et appréciations. ^^

 



 

Le Labyrinthe de Pan (pourquoi avoir remplacé "Faune" par "Pan" d'ailleurs, ça n'a aucun sens 

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Un film que j'ai subitement eu envie de voir il y a un peu moins d'une semaine. J'avais déjà vu la scène d'apparition du Faune en cours d'espagnol il y a deux ans et j'avais trouvé ça bien nanardesque, heureusement, le film est loin de l'être.

 

Le film nous présente les premiers jours d'Ofelia (et de sa mère enceinte et malade) dans le camp nationaliste de son néo beau-père, dans une Espagne post-guerre civile. Notre héroine est une jeune fille amatrice de contes qui vit dans un monde sombre, noir et cruel et qui va trouver un échappatoire en la personne du Faune et principalement de la légende qu'il lui conte : il se trouve qu'Ofelia est en réalité la réincarnation de la princesse perdue d'un royaume enfoui sous la Terre. Pour le rejoindre, elle devra braver trois épreuves difficiles. Voici un petit synospsis du film,même si en réalité, il est bien trompeur. En effet, l'histoire se concentre bien plus sur la vie au sein du camp franquiste.

 

Le scénario est hyper passionant, on oscille entre une réalité cruelle et violente et un monde féerique mais vraiment pas joyeux lui non plus. Commençons par les passages au sein du camp : ils sont vraiment bon. Les passages sont rythmés, les interractions entre les personnages sont intéressantes, tantôt malsaines, tantôt touchantes et la tension est omniprésente, grâce notamment à un personnage en particulier. Il s'agit bien sûr du capitaine Vidal. J'ai beaucoup aimé cette caricature du parfait commandant fasciste. Ses apparitions sont énormes et j'ai beaucoup aimé le jeu de l'acteur : ce personnage marque le film de par son aura imposante. La violence et le gore sont toujours au service d'un scénario maitrisé de A à Z. Le film n'est vraiment pas à mettre entre toutes les mains.

 

Les rares passages dans le monde "imaginaire" sont sympa eux aussi cependant il y en a trop peu, les épreuves sont expédiées en 2 temps 3 mouvements et c'est bien dommage. Les design des créatures par contre. 8) Le faune, l'Homme-pale. 8)

 

Au niveau des persos, il y en a pas mal que j'ai apprécié : le colonel, comme dit plus haut, mais aussi le Faune, le docteur ou encore la servante. J'ai eu un peu de mal avec la mère par contre.

 

Spoil ---> Du coup on a là un bon film même si la fin m'a assez déçu. Pour moi, il ne fait aucun doute que le monde du Faune existe, en témoigne les interractions entre les humains et les créatures/objets provenant du monde imaginaire (l'espèce de plante bizarre, la craie). Ce que j'ai trouvé décevant, c'est qu'on voie bien que notre héroïne accède au monde "imaginaire" après sa mort. J'aurais aimé que ce soit plus nuancé, que l'on ne sache pas si elle a bien réussi à y arriver (ça aurait collé en plus, on n'avait pas besoin de savoir si le monde lui était accessible malgré le fait qu'elle choisisse de protéger son petit-frère).

 

Au total, on a là un film intéressant présentant tout de même quelques défauts lieu au monde "imaginaire". Je le recommande à tous.

 



 

Je comptais écrire un commentaire sur No Country for old men que j'ai vu il y a 1 ou 2 mois mais finalement, flemme.^^ En tout cas, j'ai, encore une fois, pris du plaisir lors du visionnage.

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Ca concerne la fin de Le Labyrinthe de Pan donc spoiler.

 

@ Men

 

Du coup on a là un bon film même si la fin m'a assez déçu. Pour moi, il ne fait aucun doute que le monde du Faune existe, en témoigne les interractions entre les humains et les créatures/objets provenant du monde imaginaire (l'espèce de plante bizarre, la craie). Ce que j'ai trouvé décevant, c'est qu'on voie bien que notre héroïne accède au monde "imaginaire" après sa mort. J'aurais aimé que ce soit plus nuancé, que l'on ne sache pas si elle a bien réussi à y arriver (ça aurait collé en plus, on n'avait pas besoin de savoir si le monde lui était accessible malgré le fait qu'elle choisisse de protéger son petit-frère).

Ah mais ça c'est parce que t'as interprété le film dans le sens ou le monde du Faune existe. Pour moi tout ça c'est dans l'imaginaire de Pan, du coup la fin est excellente bien qu’extrêmement triste.

Certes il y a apparemment des interactions entre les humains et les créatures / objets, mais jamais rien de direct et jamais rien qui ne puisse s'expliquer que par le fantastique. Hors, à côté de ça la mythologie fantastique est nécessairement fausse (l'histoire se déroule dans notre réalité historique donc parler de collaboration entre humain et magie dans les temps anciens, ça n'est pas possible), la reine se trouve avoir exactement la même tête que la mère de Pan (ça doit être pareil pour le roi qui serait à l'image du père), et puis Pan est au centre du monde fantastique (comme par hasard c'est la princesse d'un royaume ancien). Tous les éléments montre que c'est un fantasme de Pan, une manière de fuir la réalité qui n'est pas réjouissante.

Ceci dit, pour Guillermo Del Toro le monde féerique existe réellement dans le film, donc soit il a vu que beaucoup trop de personnes avaient analysés le film comme moi et a voulu replacer la barre de manière à ce qu'on ne sache pas, soit il a vraiment voulu faire du monde féerique une réalité dans le film (mais à ce moment je vois pas comment expliquer certains éléments, surtout le fait que la Reine soit la mère de Pan).

 

Je comptais écrire un commentaire sur No Country for old men que j'ai vu il y a 1 ou 2 mois mais finalement, flemme.^^ En tout cas, j'ai, encore une fois, pris du plaisir lors du visionnage.

Qu'est-ce que tu as pensé du méchant ?  :D

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Ca concerne la fin de Le Labyrinthe de Pan donc spoiler.

 

@Setna

 

Certes il y a apparemment des interactions entre les humains et les créatures / objets, mais jamais rien de direct et jamais rien qui ne puisse s'expliquer que par le fantastique. Hors, à côté de ça la mythologie fantastique est nécessairement fausse (l'histoire se déroule dans notre réalité historique donc parler de collaboration entre humain et magie dans les temps anciens, ça n'est pas possible), la reine se trouve avoir exactement la même tête que la mère de Pan (ça doit être pareil pour le roi qui serait à l'image du père), et puis Pan est au centre du monde fantastique (comme par hasard c'est la princesse d'un royaume ancien). Tous les éléments montre que c'est un fantasme de Pan, une manière de fuir la réalité qui n'est pas réjouissante.

Ça se tient. J'avais parlé de ça avec Zeo et Hordure juste après avoir vu le film et ils pensent comme toi.

Par contre pour la phrase en gras, je ne suis pas vraiment d'accord, ça ne prouve rien. Déjà, certaines personnes croient dur comme fer que la magie existe réellement et que les interractions entre humains et créatures magiques ont toujours lieu. Et même si ce n'était pas le cas, c'est un film, du coup Del Toro peut très bien rajouter des petits éléments du merveilleux sans que cela ne change le "présent" du film, c'est-à-dire l'Espagne meurtrie et divisée d'après guerre.

 

Aussi, qu'Ofelia soit le "centre" du monde fantastique ne prouve pas grand chose. Ce film présente certains attributs du conte merveilleux (la jeune fille innocente, la mère qui se remarie, le beau-père, le schéma narratif etc.) et on peut se dire qu'Ofelia est l'une de ces héroïnes au destin extraordinaire.

 

Par contre bien vu pour les parents, c'est vrai que c'est un peu gros. Mais, encore une fois, on peut se dire que le merveilleux joue son rôle et que les parents de la réincarnation de la princesse sont identiques aux parents de celle-ci. C'est un peu tiré par les cheveux mais bon. ^^

 

En fait, le réalisateur a parfaitement joué son coup. Chacun peut croire ce qu'il a envie de croire puisque les arguments en faveur des deux interprétations se tiennent. GG à lui. Du coup, je trouve que c'est un peu dommage qu'il ait tranché. ;D

 

Qu'est-ce que tu as pensé du méchant ?  :D

J'ai bien aimé!

 

Déjà, l'acteur fut excellent. Concernant le personnage en lui-même, je l'ai trouvé épique. Bon nombre de moments étaient jouissifs et j'ai bien aimé son côté Terminator (même si c'était too much par moment, notament à la toute fin). Cependant, je ne m'y suis pas vraiment attaché (il manque de développement et j'aurais aimé en voir plus, dommage que le format film ne me le permette pas) mais il fait tout de même parti des gros points positifs du film. Pour comparer avec Vidal, je préfère le méchant joué par Sergi Lopez, tout aussi épique mais plus humain et plus développé.

 

 

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J'ai enfin eu le temps de voir un film en 2017.

 

LA LA LAND

 

Un film magnifique qui est une bien belle claque. Une tuerie :o

 

Une Emma Stone éblouissante comme jamais  :-*  8) Le duo Ryan Gosling / Emma Stone d'une puissance incroyable.

 

Et cette fin d'une telle force que c'est dur a s'en remettre.

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FENCES

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Pas facile de décrire le film tant il est bavard.

D'ailleurs, on sent direct qu’il s’agit de l’adaptation d’une pièce de théâtre, avec tout le déferlement de tirades et les répliques au tac au tac qui s’enchaînent. Mais il va sans dire que l’écriture des dialogues est excellente et les digressions bien amenées, le film s’éparpillant jamais et chaque interaction ayant son importance, étoffant l’histoire/les personnages ou préparant la suite des événements.

Il s’agit donc bien d’un drame très théâtralisé et loquace mais on conserve tout du long une ligne de force tangible et intéressante, portés que nous sommes par cette histoire de famille qui va peu à peu se déchirer.

 

Car le titre "fences" signifie "barrières", il sera (très) douloureux de constater que celle-ci ne s’érige pas uniquement dans leur cour (ils passeront le film à essayer de construire une clôture) mais aussi au sein de leur foyer. Parce que le cœur de Fences réside à retranscrire la frustration d’une famille modeste mais bien heureuse, qui finira gangrenée par les désillusions et l’impuissance ressenties par chacun de ses membres. Un très bon portrait.

 

En plus d’une écriture assez remarquable, les deux têtes d’affiche, Viola Davis et Denzel Washington, explosent dans des rôles taillés sur mesure. Denzel le bulldozer retrouve enfin un rôle à la hauteur de son talent, tour à tour volcanique et bouleversant, donnant vie à ce patriarche sympathétique rongé par la frustration. Viola Davis est poignante, cadrée à la perfection dans toute sa robustesse et sa fragilité refoulée.

Je croise vraiment les doigts pour eux pour les Oscars de ce soir. :-*

En tout cas, je peux déjà féliciter Denzel qui a lui-même réalisé ce film car c’est enfin la première de ses trois réalisations qui vaut véritablement le détour.

 


 

LOVING

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L’histoire vraie d’une femme noire et d'un homme blanc dont le mariage est proclamé comme illégal dans la Virginie ségrégationniste des années 60 et qui se voient donc contraints de quitter l’Etat, leurs familles et leur terre de naissance.

 

Sincèrement, ça ne m’a pas emballée.

Les films de Jeff Nichols sont globalement sympas mais son cinéma commence à sérieusement manquer de coup d’éclat.

 

Cependant, ça ne m’a pas empêché de trouver Loving délicat et intelligent. Par exemple, le fait d’éviter l’éternel passage de la rencontre et du cheminement amoureux pour tout de suite présenter un couple solide et engagé, comme un fait accompli, tandis que le climat anti-métissage est montré, au début, que par quelques regards désapprobateurs de la part de Blancs et de Noirs. Quand le personnage du flic, incarné par l’inflexible Marton Csokas, vient expliquer au héros les raisons de leur arrestation, on a vraiment le sentiment que c’est lui et les autres qui viennent tout bousiller alors que dans beaucoup de cas, les héros (en décidant de se mettre en couple) auraient été filmés comme l’élément perturbateur de l’histoire.

Une approche vraiment subtile et rafraîchissante sur le coup, le message passe direct.

Mais ensuite, tout devient rapidement morose une fois le couple en exil. Je n’ai pas été happée par leur revendication, l’approche toute en finesse du début devient vite sans âme et on tombe dans le combat juridique déjà vu.

 

Après certes, les qualités sont là, entre jolis décors naturels et bons comédiens (même si la personnage de Joel Edgerton m’a laissé une impression mitigée, je ne sais pas si c’est dû au jeu très contenu de l’acteur ou bien si c’est dû au scénario qui le rend parfois difficile à comprendre).

Mais le résultat final me paraît franchement trop convenu et gentillet.

 


 

LION

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Un joli film, également tiré de faits réels, parlant d’un enfant indien séparé de sa famille et perdu à Calcutta après avoir pris le mauvais train. Ne parlant pas la langue du pays, il se trouve ballotté de rencontre en rencontre - pas toujours bien intentionnée – jusqu’au jour où il se fait adopté par un couple australien. Plus tard, adulte et bien intégré à sa nouvelle vie, il se rappelle tout à coup de son passé (oui, comme ça, un beau jour) et se lance à la recherche de sa famille perdue.

 

Exactement comme Loving, le film a des qualités : une belle photographie, un casting très bon (Dev Patel s’en sort bien, de même pour Nicole Kidman et Rooney Mara qui m’est de plus en plus sympathique) et une histoire mignonnette qui démarre très bien. La phase de l’enfance, dans l’errance totale, est passionnante à suivre, surtout grâce à la frimousse irrésistible du petit Sunny Pawar.

 

Puis vient un chapitre à l’âge adulte qui s’enlise beaucoup, très dépressionnaire, brouillon et vide en substance. Le drama ajouté autour du frère, de la petite amie et de la mère est hyper-confus, en plus du fait que ça n’apporte grand chose au propos et que les diverses transitions (on passe de Sidney à Melbourne puis de 2003 à 2008 je crois bien) soient très mal amenées.

 

Un film sympathique quand même pour sa première partie. Le reste, vraiment bof bof.

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Moonlight

 

Il fallait bien que je vois le vainqueur des oscars bien que le synopsis ne n’emballais pas.

 

Et que dire, Un film très lent et chiant. Un calvaire a aller au bout des 1h50. Je m’attendais a qu'au moins il y est une grosse fin pour sauver le tableau et non. Plat. Ça faisait longtemps que je ne m’étais pas autant emmerdé devant un film et si ça n'avais pas été un vainqueur d’oscars je n’aurais pas été au bout. 1H50 de perdu et 1 minute 30 de perdu a écrire se message. Film qui ma le plus déplus depuis 12 mois pour 35 films vue au cinéma avec Avé César et Assassin's Creed.

Moonlight la purge du début d’année.

 

Dire que La La Land s'est fait violer par ça  :'(

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Un weekend a quatre films.

 

Logan

 

Perfection. Une claque monstre. 10/10.


 

Fences

 

Une gosse performance de Denzel Washington qui arrive a tenir un film quasi que avec du blabla et ne pas y faire sentir les 130 minutes.

 

Au top également pour l'excellente Viola Davis.

 

Un bon petit film bizarre dans une ambiance fermé et ça fut bien fait. 7.5/10.


 

Manchester by the Sea

 

Le fameux film de l’oscar de meilleur acteur pour Casey Affleck qui en effet réalise une bonne performance. Le film a une certaine force mais au final m'a laissé sur ma fin. 6/10.


 

Lion

 

Un joli film que voici pour un premier acte de qualité. La suite ne m'a pas emballé des masses. Du coup dure de monter plus haute que 4/10.


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Arnaques, Crimes & Botanique

 


 

Je l'avais pas vu depuis un bail',

 

Premier rôle de Jason Statham ( 1998 ) qui n'avait pas encore son doublage français, ce qui donne un truc assez bizarre.

M'enfin, heureusement ce n'est pas le personnage principal.

Humour spécial, mais le film reste bon, malgré les années qui se ressentent.

 

5/10

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Je suis allé voir Les figures de l'ombre hier.

 

Le film est très bon, j'ai énormément aimé.

Une très bonne histoire qui méritait d'être raconté, je pense que peu de gens connaissent l'apport de ces femmes dans la conquête de l'espace.

Un film très bien dosé, pas de longueur ou de lourdeur, le rythme est excellent, de l'humour bien dosé qui marche très bien et des acteurs qui offrent d'excellentes performances et ont une bonne alchimie entre eux.

Un bon feel good movie qui mérite d'être vu.

 

Je n'ai pas vu passé les 2h du film, la bande annonce m'avait beaucoup plu et je n'ai pas été déçu.

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Je sors de Moonlight, vu en VO, et j'ai vraiment ressenti ce besoin de mettre en mots ce que je viens de vivre.

 

Déjà, comme souvent, je n'avais pas regardé la bande-annonce, je ne savais rien à part le pitch qui, là, n'a pu échapper à personne je pense : l'histoire d'un homosexuel noir, lorsqu'il est enfant, ado, puis adulte. Et forcément, je m'attendais à quelque chose de très dur, c'est difficile de passer à côté des violons et scènes lourdes et douloureuses lorsqu'on traite de ce genre de sujet.

 

Et ce qui m'a d'abord surprise, c'est à quel point l'authenticité de ce film joue sur le fait qu'on ne ressent à aucun moment ce tire-larme auquel je m'attendais. Il y en a un, vrai, gros, moment tire-larme, et il est très bien amené, et surtout ne provoque pas la pitié, au contraire, ne naît pas d'un sentiment d'empathie, mais du simple message qui dure tout le film et qui n'est pas le gros message optimiste et gay-friendly qu'on pourrait croire. Lotus en a bien parlé, et il est clair : apprends à aimer les autres, à les pardonner; mais aussi à t'aimer, et te pardonner, toi aussi.

 

Ainsi, le vrai joyau de ce film, je pense, c'est sa capacité à te faire comprendre tant, et tant de choses, sans jamais te le dire. Le mot gay est prononcé une fois. Le mot faggot l'est trois, ou quatre fois, pour deux petites scènes. Pour autant, doute-t-on un instant de la sexualité de Chiron? Même sans savoir le synopsis, absolument pas. La réalisation est brillante à ce niveau, notamment dans l'enfance, part parfois dans des métaphores visuelles malaisantes quand on se dit que Chiron doit avoir dix ans, pas plus.

 

Et plus que comprendre ce qu'il se passe dans l'action, on comprend ce qu'il se passe dans la tête de chacun. Les acteurs, ou leur direction peut-être, est époustouflante, tant le langage corporel prouve qu'il vaut plus que les mots. Les trois grandes scènes entre Kevin et Chiron sont d'autant plus marquantes, qu'on comprend immédiatement leurs tics, qu'on voit ce qu'ils voient, que la caméra instaure cette tension qu'ils ressentent. Pour cela, chapeau aux acteurs qui ont réussi à jouer trois versions d'un personnage très très convaincantes. Encore une fois, c'est tellement simple de comprendre chaque déroulement de leurs pensées, sans le dire, et c'est ce qui m'a le plus marquée.

 

Ce que j'apprécie, aussi, c'est bien l'authenticité, des dialogues, et de l'ambiance. On sent la vie telle que Chiron la traverse, les moments de légèreté, remplacés par l'angoisse de vivre avec sa mère. Et, encore une fois, ce qui m'a vraiment plu, c'est que l'on pige immédiatement tout ce que le héros vit, sans partir dans des clichés. Je pensais vraiment partir voir un film montrant très exactement la vie d'un noir homosexuel, mais on en est très très loin.

 

On sait tellement peu de choses, il n'y a pas de détails dans ce film : le nom de famille de Chiron, son âge, ce que sa mère prend, combien de fois il a subi des violences, ou reçu des insultes; et ça enlève le côté mélodramatique auquel je m'attendais. On a pas besoin de tous ces trucs. Ce qui est montré suffit : Un regard fixe sur des lèvres mordues. Une commode vide. Une brimade qui est allée trop loin. Des dents en or et des chaînes. Le message est pourtant ultra net, et acquis.

 

Enfin voilà, ce film m'a pas mal retournée. C'est un beau film, et la scène finale est splendide, le silence qui a résonné dans la salle était incroyable alors qu'on saisit que le film finit là, car il n'y a plus rien à dire. Tout est clos. On sait que la vie, même si elle est dure, en vaut la peine; comme le fait précisément comprendre Kevin en parlant de son boulot et montrant son appart. Je reverrai Moonlight, car il y a beaucoup qui a dû m'échapper, tant il recèle de détails et d'images qui sont vraiment à analyser en profondeur, je pense, mais j'ai vraiment passé un très bon moment, et les deux heures sont passées très vite (sauf peut-être un peu au début de la partie I).

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Les 7 Mercenaires

 

Un bon petit western. Passé un bon moment devant. Bien prenant avec un joli casting. Je regrette de l’avoir manqué au cinéma. 7.5/10


 

Deepwater

 

Film très bof malgré que quand ça explose ça fut pas mal du tout. Le faite que ça soit tiré d'une histoire réelle rattrape le tableau et le final avec les vrais photos des victimes. Dispensable et du coup bien fait de ne pas aller le voir au cinéma. 4/10


 

Kong: Skull Island

 

La première scène juste avant l'apparition de Kong est une misère. Kong géant a de la gueule et quand il défonce tout ça claque bien pour le seule bon point du film.

 

Un gros casting pour pas grand chose. Triste de voir des Tom Hiddleston ou Brie Larson être aussi plats :o Pour excuse leur rôle qui est très pale ou il ne se passe presque rien.

Pourtant en principe il doit y avoir une espèce de relation entre Kong et Brie Larson qui est vraiment pauvre.

 

Samuel L. Jackson s'en sort pas trop mal quand a lui. Le père noel de Skull Island est marrant. Le personnage secondaire joué par Shea Whigham est bon aussi.

 

Une tentative de faire de l'humour dans l'ensemble correct.

 

Une note au film : 4/10 pour Kong.


 

Tu ne tueras point

 

Vraiment bien aimé avec un très bon Andrew Garfield dans la deuxième partie du film bien puissante. 8/10

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  • 2 weeks later...

Kong : Skull Island

 

Scénario : 5/10

 

Kong ne meurt pas ( en même temps pour coucher une masse de 30 mètres.. ), c'est le bon point du scénar'.

 

Le mastodonte de la fin je m'attendais à ce que soit Godzilla, mais en fait c'est juste la même créature que les précédentes en plus grosse ( créatures copiées/collées sur celles de Resident Evil 5, on dira rien ).

 

La fille ( R.I.P Natalie Portman ) elle aurait pu couler au fond de l'eau ça m'aurait pas dérangé.

 

Effets spéciaux : 8/10

 

Rien à dire, même si y'a toujours mieux genre Pacific Rim ( qui reste le + impressionnant à mes yeux ).

 

Jeux des acteurs : 3/10

 

J'préfère même pas en parler, les seuls qui passent c'est le papa noel & Loki en chasseur..

Samuel L. Jackson en mode " je suis un militaire très vilain méchant pas beau "..  9_9

Healt de Walking Dead toujours aussi fragile.

 

King Kong : 9/10

 

Manque un poil d'expressivité, mais bon, il reste beau & charismatique à souhait.

La scène du début. 8)

 

Note : 5,5/10.

 

Un peu déçu, mais bon, ça valait le coup d'le voir en grand écran.

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