Projet Light Novel et Manga [Chroniques d'Hukara]

Bonjour,

 

Je me présente, Pouick (facile c'est comme mon pseudo ) créateur de l'oeuvre Chroniques d'Hukara et j'aimerais avoir vos avis dessus.

Je travaille avec Prunette qui est la correctrice dans le projet et Mooglistar qui est notre dessinateur recruté il y a quelques mois.

 

Comme à la base je ne sais pas dessiner, je suis d'abord partie sur un format de type Light Novel (pour faire simple c'est un manga en format écrit avec des illustrations) et nous souhaitons à terme l'adapter en manga.

 

Il y a pour l'instant 22 chapitres disponible sur notre site dont les 4 premiers chapitres sont illustrés, toutes les deux semaines un chapitre déjà paru se voit illustrer (le dessinateur nous ayant rejoint plus tard il a beaucoup de retard a rattraper ^^ ).

 

On espère pouvoir boucler dans les temps le premier tome papier qui comprendra en format de poche les 8 premiers chapitres ainsi qu'un ou deux chapitres inédits en manga pour le japan expo.

 

Pour l'heure je vous présente donc les deux premiers chapitres des Chroniques d'Hukara en espérant que cela vous plaise.

 

 

Prologue

 

Du Chaos naquit le néant et du néant surgirent les déesses jumelles, Arsha et Ashala. Par ennui, elles décidèrent de créer un monde recouvert d’une énergie appelé le Flux pour y façonner des êtres divins.

 

Mais un jour, Ashala voulut avoir sa propre création, les Hommes. Bien que divins, ils étaient plus faibles que les autres et lui demandaient beaucoup plus d’attention.

 

Ces créatures qu’elle chérissait tant provoquèrent chez sa sœur une jalousie des plus noires. Refusant de se sentir délaissée, Arsha créa alors les Zarshans, des êtres semblables aux humains à la peau grise sombre et à la chevelure d’argent. Elle se servit d’eux et tenta de détruire la création d’Ashala. Cette dernière, apprenant le sombre projet de sa sœur, devint folle de colère et entra en guerre contre elle. Dans cette lutte fratricide, le monde s’ébranla jusqu’à se scinder en deux.

 

Dans la tourmente, les Hommes et les Zarshans furent emportés dans Telana, le nouveau monde sans Flux et perdirent leur rang divin. Quant aux habitants d’Hukara, l’ancien monde au Flux corrompu, ils perdirent eux aussi leur statut.

 

Arsha profita de l’isolement des Hommes pour offrir aux Zarshans, Amaran, une pierre aux immenses pouvoirs. Directement reliée à Hukara, elle donnait la possibilité d’animer toute chose inerte en puisant de son énergie.

 

Pour contrer sa sœur, Ashala introduisit dans les Hommes le Flux originel. A l’aide de portails qu’elle avait disséminés dans Telana, ils pouvaient se lier avec les êtres d’Hukara par un pacte et ainsi les invoquer grâce à leur Flux. Ce dernier plus pur, leur permettait de se réincarner en créatures de plus en plus puissantes jusqu’à retrouver leur statut perdu.

 

Après ces dons, les déesses jumelles, lasses de leurs querelles, se retirèrent…

 

 

Chapitre 1 : Retard

 

 

- Aran…

- Aran…

- Oh ! Aran ! Debout feignasse !

- Hmm… laisse-moi dormir Mirala, répondit-il à moitié endormi en remontant sa couette.

 

La chambre d’Aran était désorganisée, des habits traînaient çà et là. Des livres étaient éparpillés au sol ainsi que sur son bureau.

 

- Aaah tu veux encore dormir ! s’exclama son amie.

 

Mirala poussa alors du pied le garçon qui tomba lourdement du lit.

 

- AIE !! fit Aran en s’accrochant à son lit pour se relever. D’accord, d’accord… j’ai compris… laisse-moi le temps de m’habiller, râla-t-il à voix basse.

- Ne traîne pas, on est déjà très en retard, ordonna-t-elle, sourcils froncés.

 

Aran, fils adoptif de Korinpa le Sage du village, était un jeune homme âgé de seize ans. Il avait des yeux turquoise et des cheveux en pagaille de couleur argent. Son apparence différente due à sa couleur de cheveux le mettait à l’écart des autres. En effet, il n’existait aucun être humain avec une telle chevelure qui n’était pas sans rappeler celle des Zarshans. Ce seul trait peu commun le fit donc grandir dans l’intolérance et l’indifférence de tous. Il s’en était cependant accommodé car il avait près de lui Mirala, son amie d’enfance. Elle l’avait toujours accepté tel quel.

 

Fille unique de Mart le forgeron, elle avait le même âge qu’Aran. Ses yeux vert sombre et ses longs cheveux châtains qui tombaient jusqu’aux reins témoignaient de sa beauté. 

Tous deux vivaient dans un paisible village, Aghol, situé dans la campagne verdoyante de Turamel. Aghol était une petite bourgade sans prétention. Les maisons étaient pour la plupart en bois avec des toits en paille, presque toutes avec une cheminée. Des chemins de terre traversaient le bourg, bordés tout le long de belles pelouses parsemées de fleurs.

Durant leur seizième année, les enfants d’Aghol passaient un examen afin d’accomplir leur premier pacte. Ce moment était donc très attendu par les futurs invocateurs, mais aussi par les villageois, car c’était pour eux un jour de fête.

 

Aran était enfin prêt. Il avait revêtu son habit cérémonial, tout comme Mirala. Il était composé, pour les garçons, d’un pantalon avec un haut noir et d’une longue veste à capuche rouge fendue à l’entre-jambe. Les filles portaient une jupe avec un haut noir ainsi qu’une veste rouge, mais coupée court pour s’arrêter à la taille. Sur le dos des vestes, deux chaînes de longueur différentes se rejoignaient d’épaule à épaule encerclant un dragon noir, symbole de l’invocation.

 

- J’espère ne pas t’avoir fait attendre, sourit Aran.

- Très drôle, soupira Mirala. Bon, allons-y. Euh… tu vas où ? demanda-t-elle en constatant que son camarade ne se dirigeait pas vers la porte.

- Bah, prendre le p’tit déjeuner.

- Petit… déjeuner… toi, tu as envie de mourir…

 

La jeune femme fracassa son ami.

 

- Tu crois pas qu’on est assez en retard comme ça !!

- Faut vraiment que t’apprennes à être plus douce, murmura-t-il, agonisant au sol. Pourquoi tant de violence…

- T’as dit quelque chose ? rétorqua Mirala, veine au front.

- Non non rien, pardon pardon, s’inclina Aran.

 

Les deux compères purent enfin se mettre en route pour la cérémonie.

 

Tout au long du chemin, Mirala et Aran ressentirent l’euphorie et la bonne humeur qui habitaient Aghol. Des Morgones tiraient des charrettes pleines de foin, un Cyclope aidait le forgeron à marteler une lame posée sur une enclume. Quelques Minotaures montaient une estrade avec l’aide du charpentier, des fauves géants jouaient avec les enfants. Des Ujis, petites créatures d’un mètre à quatre bras et de formes humaines aux visages allongés servaient des rafraîchissements sur la terrasse de la taverne. Toute cette agitation créait un agréable climat au sein du village.

 

Les habitants saluaient Mirala qui répondait par un sourire et ignoraient Aran qui le leur rendait bien.

 

- Tu devrais répondre quand on nous salue Aran… souffla la jeune femme.

- Et pourquoi ?

- Peut-être parce qu’on appelle ça la… politesse.

- Je n’avais pas l’impression d’être salué.

- C’est sûr qu’avec cet état d’esprit… rétorqua sa camarade.

- A quoi bon ? T’es ma seule amie, ça me suffit amplement.

- Peut-être qu’en étant plus aimable et courtois, les gens changeraient de regard sur toi.

- Ha parce que je suis pas aimable et courtois moi ? JE suis la courtoisie incarnée, je suis tellement courtois qu’on me surnomme monsieur court…

 

Trop concentré sur ses propos, Aran venait de heurter quelqu’un.

 

- Hey, tu peux pas faire attention face de pet ! Regarde où tu mets les…

 

Lorsqu’il posa son regard, il constata avec frayeur qu’il venait de percuter une invocation. Une très très grande invocation, un Minotaure aux multiples cicatrices.

 

- …pieds.

 

La créature se courba pour placer sa tête à la hauteur du jeune homme.

 

- Face de pet ? interrogea-t-elle d’une voix grave et sévère.

- Je sens que je vais avoir mal… soupira le malheureux.

 

Après une conversation musclée à sens unique, les deux amis purent reprendre leur route.

 

- J’ai… mal… se lamenta Aran, cabossé de partout.

- Effectivement, quel sens de l’amabilité, monsieur courtois, se moqua-t-elle.

 

Ils arrivèrent bientôt sur le site du rite de passage se trouvant au sud d’Aghol. Il ne leur restait plus qu’à emprunter le dernier chemin de terre qui s’enfonçait dans une immense forêt d’arbres centenaires gigantesques. Les deux amis s’y engouffrèrent et atteignirent le point de rendez-vous après une centaine de mètres. Aran dégagea de la main quelques branches d’un bosquet touffu et ouvrit des yeux ébahis. La cérémonie se déroulait dans le sanctuaire d’Asha, place circulaire entourée de statues de divers animaux sauvages. Au centre était érigé un grand cercle d’invocation. Le contour du cercle était gravé de différents symboles magiques. Un X le coupait en plusieurs espaces triangulaires, tous symbolisés d’une grande marque magique.

 

 

Les deux amis finirent par rejoindre les autres. Korinpa, s’appuyant sur sa canne de son seul bras restant, les attendait assis sur une pierre. C’était un homme d’une quarantaine d’années, vêtu modestement d’un pantalon gris et d’une veste noire. Sa longue chevelure brune ondulée ne pouvait cacher la balafre sur sa joue ni même son tatouage tribal reliant son arcade sourcilière au bas du menton.

 

Le père adoptif fixa Aran avant de se lever.

 

 

 

Chapitre 2 : Rite et Pacte

 

Korinpa put enfin commencer le début du rite, il rappela cependant quelques explications sur l’invocation.

 

- Ce que vous voyez au milieu est un cercle d’invocation. Il permet de créer un portail vers l’autre monde. Avec votre Flux, vous allez guider une créature à vous. Il en existe plusieurs disséminées dans notre monde, leur utilisation est unique par personne. La puissance des êtres appelés varie en fonction du Flux de l’invocateur. Vous allez maintenant vous placer chacun votre tour dans le cercle. Souvenez-vous qu’il est très important de bien contrôler votre Flux. Il doit toujours être constant avant d’être augmenté à la fin de l’incantation. S’il est instable ou mal dosé, l’invocation échouera.

 

L’homme pointa de sa canne Mirala.

 

- Mirala, tu commences.

 

La jeune femme s’avança, puis se plaça au milieu du cercle.  Elle dirigea ensuite ses mains vers le sol, ferma les yeux et se concentra pour commencer son incantation.

 

- Au nom du don d’Asha, je t’invoque, moi, Mirala. Ouvrant la porte entre nos deux mondes afin qu’ils ne fassent plus qu’un au travers d’un pacte.

Au fur et à mesure des paroles énoncées, les symboles magiques se mirent à scintiller aléatoirement avant de briller fortement d’une couleur dorée.

- Qu’Asha nous guide en nous liant l’un à l’autre.

 

 

Un vent provenant du cercle dont émanaient des arcs électriques dorés se leva et fit danser la chevelure de la jeune femme. Une petite sphère de lumière jaune apparut devant elle et se mit à grandir. S’ensuivit ensuite un grand flash aveuglant qui, lorsqu’il se dissipa, fit place à un majestueux Aigle géant. Ce dernier s’inclina devant une Mirala aux yeux pétillants, émerveillée devant un aussi beau spectacle.

 

 

- Mes… Mes hommages, noble Haguel, répondit l’invocatrice la voix hésitante.

 

Mirala regarda un instant Korinpa qui lui fit un hochement de tête en retour.

 

- Je, je suis Mirala et je souhaiterais passer un pacte avec vous, noble Haguel.

- Je vous en prie, Haguel suffira. Vous avez un Flux agréable et très doux. Ce sera, pour moi, un immense honneur de me lier à vous, Mirala. Je déclare donc notre pacte scellé. Il durera dès à présent, jusqu'à votre mort.

 

Haguel brilla alors d’une lueur dorée avant de disparaître en un trait de lumière. Ce dernier frappa ensuite la main gauche de Mirala, pour laisser place à un tatouage tribal noir. Ainsi son pacte était scellé.

 

- Voilà un bien noble partenaire, Mirala, et ton rituel a été parfait, déclara Korinpa. Avec de la maitrise tu pourras le maintenir dans notre monde.

- Merci, j’ai eu un bon professeur, répondit fièrement Mirala.

- Peut-on avoir autant de pactes que l’on souhaite ? demanda un des jeunes du groupe.

- Cela dépend de la qualité et de la capacité de ton Flux, expliqua Korinpa. Il ne faut pas oublier que même si une créature n’est pas invoquée, vous êtes toujours liés à elle et cette connexion puise dans ton Flux.

- Si on a plusieurs pactes, combien peut-on en appeler en même temps ? questionna une autre jeune invocatrice.

- Difficile à dire. Pour invoquer, on ouvre un portail et cela demande beaucoup de Flux. Plus la créature est puissante plus il faut en utiliser. Une fois invoquée elle en consommera aussi davantage. Cela dépendra donc de votre Flux en lui-même, ainsi que de votre capacité à gérer plusieurs êtres actifs à la fois.  Ce dernier point n’est pas simple ; vous devez être capables d’effectuer d’autres actions, tout en les maintenant.

 

Korinpa pointa ensuite sa canne vers le cercle d’invocation.

 

- A présent, à ton tour Aran.

- Bien, j’y vais ! déclara-t-il, le torse bombé sous les regards méprisants de ses camarades.

 

Aran se plaça au centre du cercle, dirigea ses mains vers celui-ci, prit une grande inspiration et commença l’incantation.

 

- Au nom du don d’Asha, je t’invoque Moi, Aran. Ouvrant la porte entre nos deux mondes afin qu’ils ne fassent plus qu’un au travers d’un pacte.

À la différence de Mirala, au fur et à mesure des paroles énoncées, les symboles magiques se mirent dès le début à scintiller fortement de façon aléatoirement d’un bleu azur, avant de briller d’une même intensité.

- Attention, ton Flux doit rester constant Aran, interpela Korinpa.

 

L’intéressé tenta tant bien que mal d’appliquer les conseils de son mentor.

 

- Qu’Asha nous guide en nous liant l’un à l’autre. Au nom du don d’Asha, apparais et exauce son souhait.

Des arcs électriques bleus apparurent du cercle en un puissant souffle. Le jeune homme tenta malgré lui de contrôler son Flux, mais il en envoya une trop grosse quantité. Sous cette impulsion, la réaction fut immédiate. Une énorme rafale de vent fit danser les feuilles des arbres tout autour. Tandis qu’une grande colonne bleutée le submergeait.

- Tu as envoyé trop de Flux ! s’écria le sage.

 

Lorsque la colonne s’estompa, une faille d’une même couleur apparut devant Aran. Son ouverture libéra alors une vague d’eau qui le renversa littéralement. Une demi-sphère d’eau se forma ensuite face au jeune invocateur qui se releva trempé. Elle commença à se distordre, jusqu’à éclatement, faisant jaillir de l’eau qui le renversa de nouveau. Au moment où il se releva encore une fois, il vit une gigantesque carapace préhistorique ornée de symboles magiques. Quatre pattes massives et palmées en sortirent, suivies d’une queue, puis enfin, une tête portant sous l’œil droit un symbole magique.

 

- Une tortue ! J’ai appelé une tortue ! lâcha Aran abasourdi dans ses habits encore dégoulinants. Que peut-on faire avec une tortue ? J’ai même pas de salade.

- Crétin ! Tu ne sais donc pas à qui tu as à faire ? répliqua Korinpa, excédé. Ce n’est pas une ‘’tortue’’ mais une Azeru. Sa carapace est si solide qu’elle offre une défense sans égal.

- Une tortue, moi ? rétorqua la créature, ne me dénigre pas petit homme bruyant.

 

L’Azeru envoya alors un jet d’eau sur Aran qui le fit tomber à terre.

 

- Je me prénomme Paze. J’ai senti un étrange Flux qui m’a guidé jusqu’ici. Le chemin était très instable, mais à présent, en te voyant je comprends mieux pourquoi, petit homme.

- Mon nom est Aran, tortue ! Cesse de m’appeler ainsi, et si tu me renverses encore je t’étripe, s’énerva le jeune homme en brandissant son poing après s’être relevé une énième fois.

- Haha, s’amusa en retour Paze. Tu ne sais pas maitriser ton Flux, mais tu me plais petit homme. J’accepte donc ton pacte.

 

Le corps de Paze émana une aura bleue.

 

- Ah, une dernière chose, continue à m’appeler tortue et c’est moi qui t’étriperai ! dit-il en crachant un jet d’eau en guise d’ultime provocation, pour renverser Aran.

Ce dernier bondit tel un ressort sur lui.

- Toi ! Espèce de…

 

Mais la créature avait déjà totalement disparu en un halo bleu et frappa le visage d’Aran qui, en manquant son bond, fit un plat au sol. Il se retourna sur son dos. Sous son œil droit, un symbole magique était apparu, scellant son pacte.

 

- Mon nom est Aran… souffla-t-il.

- Eh bien ! Je suis surpris, s’étonna Korinpa. Réussir à invoquer une telle créature et qu’en plus elle accepte le pacte…

- Normal, elle a tout de suite senti mon charisme, frima le jeune homme en se redressant pour s’asseoir.

- Ne sois pas si sûr de toi Aran, l’excès de confiance est une chose dangereuse. Et le monde en est justement rempli. Quoi qu’il en soit, il te faudra beaucoup d’entrainement et de temps pour maîtriser cette invocation.

 

Korinpa pointa ensuite de sa canne un autre candidat.

 

- Bien, reprenons. Kimmy, c’est à toi.

Les pactes se succédèrent les uns après les autres jusqu’au dernier invocateur. Tous réussirent le rite, ce qui ne manqua pas d’emplir de fierté le sage qui leur avait enseigné jusqu'à cet accomplissement.

 

 

 

Voila voila pour les deux premiers chapitres

 

Je ne peux cependant pas résister à vous faire partager et avoir votre avis sur la dernière illustration réalisée pour le chapitre 4 que je trouve très réussi.

 

 

 

Si vous avez des questions, des critiques, n'hésitez pas à les poster

Bonjour bonjour .

 

Aujourd'hui j'ai une petite surprise pour vous !

 

Que donnerez les Chroniques d'Hukara en manga sous la plume de Mooglistar ?

 

Et bien la réponse en image :

 

 

 

J'ai vraiment hâte qu'on l'adapte sur ce support

Hoho !! Noël approche et Moogli nous a délivré une super illustration des Chroniques d'Hukara sous le thème de noël :