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Vagabond [Takehiko INOUE]


Lone²
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Messages recommandés

  • 3 weeks later...
  • 2 weeks later...

Je constate avec ce chapitre que le style de dessin est redevenu ce qu'il était. Je trouvais les derniers chapitres un peu plus brouillons à ce niveau, là c'était excellent.

 

L'adaptation de Kojiro se poursuit et ça va pas être simple. De son côté Matahachi va peut-être découvrir les joies du christianisme... Avec ces deux intrigues, Inoue a de quoi nous faire patienter avant le duel avec encore un développement des personnages dont il a le secret.

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J'aime bien ce genre de chapitre. Kojiro fait ma journée là.  ;D

Ça ne va pas être du gâteau pour ses "éducateurs". Kojiro c'est un peu comme l'enfant sauvage, mais avec des désirs et la force d'un homme.

En tout cas, elle était bien jolie cette scène sur la plage avec tous les gamins...

 

De son côté Matahachi va peut-être découvrir les joies du christianisme...

 

Clair...

Mais Matahachi est fragilisé par sa culpabilité, faudrait pas qu'il nous en devienne limite un zélé...  :-\

En la présence de ce prête j'ai le sentiment d'avoir affaire avec la quintessence de tout ce que je n'aime pas de l'évangélisation. J'ai bien apprécié la réponse de la mère ("comme si vous pouviez croire en un dieu à seulement trois ans ?" )

 

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Ce passage sur Matahachi peut être intéressant selon son approche je dirais. Ca m'étonnerait qu'il se convertisse, quand il vieillit y a pas de signe distinctif de ses croyances mais bon, sait-on jamais.

 

Ou alors la foi le poussera vers la rédemption, même si comme toi j'espère qu'il va tomber dans la subjectivité totale sur sa religion type "si t'as pas les mêmes croyances, tu vas en enfer".

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  • 2 weeks later...

J'ai toujours un peu de mal avec cette façon un peu plus brouillonne de dessiner les personnages, décidément... A part ça c'est nickel. Matahachi n'arrive plus à parler sans mentir xD. Vu comment il est à la fin, ça a probablement foiré avec cette femme.

 

L'apprentissage de Kojiro est toujours aussi intéressant, je le vois mal réussir son adaptation, il a vraiment l'air incontrôlable et pas du tout motivé à l'idée de changer. Puis un Kojiro discipliné, ça tuerait peut-être le personnage construit jusque là.

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  • 2 weeks later...

Mmh, je n'avais même pas vu que de nouveaux chapitres étaient sortis...

En tout cas c'est sympa, mais la longueur des absences et le fait que dans le manga en lui même on sorte d'une grande parenthèse, fait que mes souvenirs sont relativement flous, et qu'une fois sur trois j'ai du mal à me rappeler pour tel ou tel personnage comment il en est arrivé là, voire même qui il est. Ce qui ma foi est moyennement pratique :D

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  • 2 weeks later...

Merci pour le chapitre. Bon bah Kojiro a pas progressé d'un pouce, toujours aussi bordélique. :P

 

Vu la fin du chapitre, la pause m'étonne plus, à mon avis Inoue veut prendre du temps pour aborder le croisement Kojiro-Musashi et faire ça correctement.

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  • 2 years later...

Pour la reprise, ça semble mal embarqué pour l'instant.

Inoue se concentre sur des projets artistiques relativement éloignés de l'univers du manga, et aux dernières nouvelles avait laissé entendre qu'il ne trouvait plus de plaisir à réaliser Vagabond. Qu'il ne reprendrait que lorsque l'envie et la créativité seraient là.

 

Après peut-être qu'Heiji à plus de nouvelles...

 

Concernant l'achat d'originaux... c'est déjà compliqué et cher pour des auteurs français (compte de 1000 à 20 000 euros pour des planches de Ledroit ou Bilal par exemple), donc j'ose pas imaginer dans le cas d'Inoue. En tout cas, jamais entendu dire qu'il vendait ses planches.

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  • 4 years later...

Je ne viens pas annoncer la reprise de Vagabond. Pardon si certains ont eu un sursaut d'espoir à la vue du titre.

 

Mais enfin, j'ai lu Vagabond. 

C'était prévu depuis un moment, je me suis finalement décidée il y a quelques jours. Bon timing d'ailleurs, si j'avais commencé ma lecture dans une période plus active, je n'aurais pas pu m'immerger autant. Les interruptions forcées auraient été pénibles...

 

Comme toujours avec les œuvres culte qu'on commence bien après tout le monde, c'est quitte ou double : soit la magie qui a opéré sur "tout le monde" opère sur nous aussi, et on en ressort repu et subjugué, avec l'envie d'aller voir ceux qui en faisaient l'éloge pour leur dire "vous aviez raison", soit elle nous passe complètement au travers et on se sent con, frustré, voire un peu floué. Pour moi, la pièce est tombée du bon côté. Oh que oui. 

J'ai un peu de mal à redescendre, je suis un peu sonnée. Trop de claques esthétiques d'un coup, sans doute.  Le trait d'Inoue, la profondeur des personnages, du propos, je ne vois pas quoi ajouter à ce qui a déjà été dit.

 

Concernant la suite, je savais dès le départ que l’œuvre était en suspens depuis un bail sans connaître les détails. En faisant quelques recherches ce matin, je suis tombée sur un article qui développe assez bien la problématique de l'auteur, à partir de ses différentes déclarations et qui introduit une réflexion pas inintéressante du tout sur la supposée nécessité absolue de finir une œuvre (enfin je trouve).

 

https://medium.com/@lgottigny/vagabond-la-longue-errance-de-takehiko-inoue-4f8f2b35b637

 

 

Cette impasse créative est sans doute plus fréquente qu'on ne l'imagine, simplement, rares sont les auteurs qui l'expriment. La plupart choisissent (ou sont contraints) de continuer coute que coute, jusqu'au bout, même lorsque l'envie fait peu à peu place au malaise, puis au mal-être. Souvent, ils finissent par abréger leurs tourments avec une fin décevante (et pour cause, si l'envie s'est barrée depuis des lustres).

 

Qu'un auteur se trouve un moment donné englouti par son œuvre, c'est quelque chose que je conçois facilement, et que je comprends d'autant mieux quand il s'agit d'une œuvre aussi intense que celle-ci. Intensité que l'on doit justement au fait que son auteur s'est jeté à corps perdu dedans.... Je ne peux pas m'empêcher de faire le lien ce qui est dit dans l'avant-dernier chapitre paru :

 

Révélation

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Quant à savoir s'il existe une obligation morale de l'auteur vis-a-vis de ses lecteurs... Moi je n'en vois pas d'autre que celle d'être vrai dans son art, donc vrai avec ses lecteurs.

 

Souhaiter la suite ou la fin d'une œuvre en sachant qu'elle rend malade son auteur, je n'appelle pas ça un fan mais un fanatique doublé d'un sadique. De quoi un lecteur espère-t-il se nourrir avec œuvre qui n'est plus créée, mais littéralement exécutée ? Et qui ne porte en elle que les pires affects qui habitaient son auteur ?

 

Bref, Vagabond, finira, finira pas ? Je ne sais pas. Mais l’œuvre a déjà atteint des sommets de beauté, fin ou pas.

 

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