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Shōwa Genroku Rakugo Shinjū [Studio DEEN]


Zeodrake
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Shōwa Genroku Rakugo Shinjū

 

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Titre original : 昭和元禄落語心中

Origine : Manga

Catégorie : TV

Genre(s) : Drame, Historique, Tranche de vie

Public visé : Josei

Nombre d'épisode : 13

Saison : Hiver

 

Synopsis :

Nous suivons l'histoire d'un prisonnier qui vient d'être libéré pour bonne conduite. Il est surnommé par certains "Yotaro", un terme signifiant "Anti-héros" ou "Homme stupide". Lors de son retour en tant qu'homme libre dans la société, il décide de faire carrière dans un domaine artistique. C'est alors qu'il croise le chemin de Musho Yakumo, un artiste qui a touché notre héros après l'avoir observé dans son travail. Il décide alors de demander à ce maître de l'accepter en tant qu'apprenti.

 

Source : Icotaku

 

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Staffs :

 

Studio : DEEN

Réalisateur : HATAKEYAMA Mamoru (Sankarea , Rozen Maiden )

Compositeur : SHIBUE Kana

Structure scénaristique : KUMAGAI Jun ( Hamatora  , Persona 4 , Psycho Pass 2 )

Chara-design : HOSOI Mieko ( Grimgar le monde de cendre et de fantaisie , Aoi Bunkaku series )

 

Chara-designs et Personnages :

 

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Sukeroku: Koichi Yamadera

Miyokichi: Megumi Hayashibara

The 7th Yakumo Yurakutei: Hiroshi Yanaka

Matsuda-san: Shigeru Ushiyama

Master Mansai: Chafurin

Mangetsu Ni-san: Kouji Yusa

Akaken-san: Kappei Yamaguchi

Yakuza Aniki: Hiroyuki Kase

Ani-san: Shou Sudou

Master Nekosuku: Shinpei Hayashiya

 

Informations Complémentaires :

 

 

Site Officiel :

http://rakugo-shinju-anime.jp/#slide3

Trailer 1 :

Trailer 2 :

Trailer 3 :

 

Quelques visuels :

 

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Franchement , je suis sous le charme . Le contexte historique est très sympas , l'histoire semble vraiment bonne ( les Josei déçoivent rarement de ce point de vu là ) . Les personnages me paraissent charismatiques , j'aime beaucoup les chara-designs et les ost entendues sont assez bluffante .

 

Au départ j'avoue que j'étais un peu passé à coté mais les différentes PV m'ont vraiment mis l'eau à la bouche , une très bonne attentes de la saison donc .

il Faudra également surveiller le travail fait sur les seiyu pour rendre le tout crédible historiquement au niveau du théâtre japonais sous l'ère Showa , je l'attend donc vraiment de pied ferme .

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Je n'ai même pas capté cet animé en fait. :o

Probablement que les images que j'ai du entre-apercevoir sur MAL ou ANN me donnait l'impression d'un shonen-ai. :P

Le synopsis me parait cependant assez intéressant et vu que je n'ai pas spécialement d'attente (en plus je suis pas fan de Deen) donc peut être une surprise de la prochaine saison ?

On verra bien, les trailers sont assez cool je trouve.

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Merci beaucoup pour le topic. J'avais remarqué ce titre sur le mur hiver, mais sans chercher à en savoir plus. Voilà qui est fait. 

Bon les PV ont bien fait leur boulot aussi. Il y a moyen que je ça m'intéresse vraiment.

 

HOSOI Mieko était sur Cours Melos! (j'adore Ai Bungaku séries) du coup j'ai l'explication de l'air de déjà vu que j'ai eu en découvrant le visuel du haut.

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Je crois qu'on tient la perle de la saison .  :) . Premier épisode de 50 min pour nous introduire à l'univers , je me demandais pourquoi les deux époques semblaient ne pas coïncider  dans les trailers , j'ai ma réponse , ce ne sont tout simplement pas les même et le vieux était le bg de la pv ^^ .

 

Bon l'intro fût longue et développé comme il se doit avec un personnage vraiment intéressant en la présence du vieil acteur qui est forcément assez mystérieux . Le personnage qui semblait être le héros dans les PV est donc mort dans des circonstances mystérieuses auquel le vieux ne serai pas étranger , j'ai hâte d'en savoir plus .

Du coup tout l'épisode est fait pour nous amener  au récit final qui sera donc le cœur de l'intrigue .

L'on a eu droit à presque 20 minutes de théâtres qui ne furent aucunement ennuyante grâce au boulot des seiyu qui est juste énorme , mes attentes sont comblés à ce niveau là .

L'on va donc avoir droit à un drame , franchement pour moi ce départ est parfait il suscite notre intérêt et promet de très bonne chose pour la suite . 

 

Musicalement c'est bon , rien à redire j'aime beaucoup l'ambiance . Et la DA ne sera pas sans vous rappeler certains moment des Aoi Bunkaku series (notament le passage dans la neige )

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C'est réglé, série adoptée.

 

Merveilleux travail de narration, servi par tout le talent des seiyuu, musique excellente, réa plus que satisfaisante.

 

Le monde du Rakugo sous l'ère Shôwa c'est fort plaisant à découvrir, mais en plus la relation entre les deux conteurs dans leur jeunesse va me passionner, je le sens.

 

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Showa genroku rakugo shinju en simulcast J+15 sur ADN , diffusion à partir du 14 janviers sur J-One et à partir du 28 en simulcast . (J+20 du coup )

 

9_9.

 

A ce niveau là on peut presque croire à une blague... C'est ridicule ça suffisait déjà avec Dagashi&HaruChika...

Surtout que contrairement aux deux autres, cet animé à un style particulier et vise le genre de public qui regardera la VA avant d'attendre la sorti de l'épisode, pas sûr que ça leur soit bénéfique...  :-\

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ADN est vraiment la pire des plate-formes de diffusion légale d'anime. :-X

 

Cet anime m'intéresse beaucoup, donc vosta. Ça me soûle un peu d'en arriver là, entre les diffusion en décalé de x jours et les lecteurs streaming pourris de Wakanim et ADN qui ne me permettent pas de voir un épisode entier sans au moins un plantage en cours de route. D'autant plus que le premier épisode de Shôwa Genroku Rakugo Shinju fait 40 minutes quand même. Mais tant pis, je ne compte pas le rater (en plus il y a du staff qui était sur Cours, Melos! que j'ai adoré, le meilleur anime des Aoi Bungaku Series pour moi).

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Bon, ben dans la séries les bonnes blagues J+ jamais deux sans trois.

 

J'en connais une qui va éprouver son anglais cet hiver. Vosta, tant pis. "Peu importe le flacon..."blablabla.

Surtout pour cette série, je sens vraiment que je vais l'adorer.

 

Edit : avec plaisir, @Shizao

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Je connaissais pas le Rakugo, une chose est sûre, le concept est intéressant et si c'est aussi détaillé que dans le premier épisode, ça va me plaire. D'entrée j'aime le fait que ça soit pas juste une activité de fond. En plus on rentre direct dans le vif du sujet. Je sais pas quoi penser encore du vieux conteur. D'un côté il a ce petit air diabolique qui inspire la confiance, d'un autre côté, y a ces moments (comme à la fin) où on dirait juste un passionné bien intentionné.

 

Le héros je peux le comprendre par contre, j'ai bien aimé sa prestation, moins celle de son maitre. Je rejoins Zeodrake dans le sens où les seiyuu sont très bons. Après la première pièce était plus drôle que la deuxième je trouve. Certes bien racontée, mais pas très comique. Si j'ai bien compris c'est quand même important dans le rakugo, si ce n'est essentiel.

 

J'ai été surpris aussi par le changement d'époque vu que je me suis pas trop renseigné. Merci du conseil Andrea en tout cas.

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Premier épisode vu.

 

Il m'a bien plu. Je ne connaissais pas non plus le rakugo mais je suis sensible à tout ce qui est de ce type d'art théâtral traditionnel, du coup un anime traitant bien de ce thème risque de fortement m'enthousiasmer. Pendant les 20 minutes qu'a duré l'interprétation du jeune apprenti je n'ai pas décroché une seconde, j'ai été captivé. Comme l'ont déjà fait remarquer mes VDD, le travail des seiyuu a été remarquable.

 

Le vieil homme est un personnage intéressant. On ne sait pas trop ce qu'il pense et il semble pouvoir être autant capable de bienveillance que de malveillance. Ceci couplé au fait qu'il est acteur de métier, et un très bon en plus, ça ne le rend que plus difficile à cerner. Il semble porter un regret, pas forcément très propre, concernant son condisciple décédé il y a des années, et souffler le chaud et le froid sur cet événement. Je me demande si c'est cette ambivalence qui a fait de lui un si bon acteur, et l'a conduit jusque dans sa véritable vie à "jouer" comme à la scène. Car c'est l'impression que j'ai eu en le voyant dans la vraie vie, comme s'il avait plusieurs visages entre lesquels il passait de l'un à l'autre.

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Episode 2 vu

Un épisode dans la lignée du premier , vraiment excellent , les studios Deen ont souvent une bonnes qualité de mise en scène mais leurs animes vieillissent souvent très mal ( Higurashi en est le parfait exemple  ) , c'est bien de voir que là ils arrivent à coupler les deux .

L'on voit donc la jeunesse des deux et leurs rapport au rakugo , ils sont parfaitement opposé d'un point de vue du caractère mais cela rend leurs relation authentique .

Une chose s'impose vite l'un est beaucoup plus doué que l'autre , c'est d'ailleurs vraiment perceptible lors de leurs prestation respective , j'ai presque ressenti le malaise des spectateurs lors de la première représentation , la seconde est très drôle , donc le message  est passé .

Alors le tuera t'il par jalousie ? Hum je ne pense pas personnellement ça n'a pas l'air d'être son genre en tout cas si il est moins doué il n'en reste pas moins mystérieux .

 

que j'aime beaucoup .
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Episode 2

 

J'aime toujours autant l'esthétique de la mise en scène et le formidable ciselage du story telling. 

 

La partie concernant l'enfance ne s'est pas éternisée, je pense que c'était assez d'ailleurs. 

Cette narration dans la narration montre que non seulement Yakumo est devenu un conteur merveilleux de maîtrise mais en plus il parait animé en tout cas pour l'instant, par un souci d'objectivité dans la restitution de ses sentiments et des événements. Ce récit m'a semblé honnête, même si je suis persuadée que l'inavouable de cette histoire n'est pas là où on le croit.

 

Encore une fois le travail des doubleurs est fabuleux. La première prestation scénique des deux conteurs ne devait pourtant pas être facile à travailler. La réalisation faisait sa bonne part, en montrant bien les réactions du public et du maître, ainsi que les affres que traverse Yakumo, mais je trouve que leur talent a fait sonner très juste  la différence de niveau tout en permettant quand même de comprendre que Yakumo avait du potentiel en dépit de l'ennui que son histoire pouvait générer. Ils sont déjà tellement complémentaires !  C'est fascinant. L'un a la finesse de l'approche cérébrale, et il va s'y entendre pour restituer le charme discret de la bonne société policée et codifiée, mais il manque de verve et se cache derrière la troisième personne ; l'autre a le charisme de la spontanéité, la vivacité et l'implication dans la restitution du vécu populaire, mais on sent qu'il pourrait peiner à sortir de son registre.

 

En attendant cela fait deux fois que nous avons des prestations incroyables.

 

Alors le tuera t'il par jalousie ? Hum je ne pense pas personnellement ça n'a pas l'air d'être son genre en tout cas si il est moins doué il n'en reste pas moins mystérieux .

 

Je ne pense pas non plus qu'il ait tué. Limite je l'aurais plutôt vu en tomber amoureux.

Il me tarde de connaitre la responsabilité de Yakumo dans le double suicide dont il est question dans le titre en tout cas.   

 

 

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Super cet épisode et quel ending ! Vraiment excellent.

 

mais je trouve que leur talent a fait sonner très juste  la différence de niveau tout en permettant quand même de comprendre que Yakumo avait du potentiel en dépit de l'ennui que son histoire pouvait générer.

Complètement. Dans sa façon de jouer, il est bon Yakumo, mais il sourit pas. On ne dirait tout simplement pas qu'il est en train de raconter une histoire drôle et si tu "contamines" pas la scène...

 

J'aime beaucoup le style de Sukeroku par contre. Cru par rapport à Yakumo mais très efficace. Je vous rejoins tous les deux pour cette histoire de meurtre. Je vois mal Yakumo en venir là, au départ il semble accorder peu d'importance au rakugo et a l'air fragile. Mais fragile dans le sens où il peut cacher ses sentiments et s'écrouler, pas forcément péter un câble et commettre l'irréparable.

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L'épisode 3 est une perle.

 

Je pourrais en parler pendant des heures alors je vais faire bref. On nous sert du très bon SoL. Avec la pincée de piment qui va relever le tout. Pour la couleur, pour la beauté, pour le goût.

Et puis cette ost, quel régal quand même.

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Episodes 3 et 4 dans la lignée des deux premiers, c'est vraiment très bon. Comme tu dis au niveau des couleurs, notamment les fins de journées, qu'est-ce que c'est beau. L'évolution du duo est très intéressante aussi, leurs différences sont très bien développées. Que ça soit dans leur style de rakugo, leur rapport aux femmes... Notamment la nouvelle apprentie là, je la vois mal avec Yakumo. Je la trouve trop exubérante, trop "agressive" dans sa façon de l'approcher, ça le fait pas.

 

Cependant, le maitre voit juste quand il dit que ça pourrait faire progresser Yakumo. Vu le style de ses histoires, peut-être qu'une femme moins prude pourrait l'inspirer.

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Épisode 4 vu.

 

Je me demande si on dirige vers une configuration semblable à celle du Kokoro de Sôseki (Le pauvre coeur des hommes). En effet, quoi de mieux qu'une femme séduisante et sans scrupules pour dégrader une amitié ou une relation yaoi entre deux hommes.

 

Toujours aussi géniales les interprétations de rakugo. 8)

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Belle perf' encore dans l'épisode 5 du duo. Je commence à mieux comprendre le talent de Yakumo qui a un style bien particulier, je préfère toujours le style de Sukeroku par contre. En revanche sa mentalité (Sukeroku) risque de le mener tout droit à sa perte. Ca sent l'artiste qui ne suit que son instinct et ses pulsions et qui va finir par le payer. Là où Yakumo semble évoluer pour durer.

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Enfin visionné les deux premiers épisodes. Pareil que vous, vraiment conquise pour le moment.

 

C'est beau, c'est prenant, tout en étant au final très simple. Les personnages sont très intéressants, même si pour le moment le Sukeroku et son "descendant" Yotaro sont les plus marquants. Mais j'ai de grands espoirs pour le brun (pas encore mémorisé les noms), qui après tout est doublé par Akira Ishida, et dont on sait qu'il va très rapidement prendre de l'assurance dans le monde où il est tombé sans le vouloir, étant donné qu'on sait déjà qu'au final c'est lui qui prendra le flambeau du 7e maître.

 

En tout cas, je ne savais rien du tout de cet anime, j'avais juste vu quelques images; et vraiment j'ai bien fait de tenter le coup. Comme vous, la première performance de Yotaro, même en durant très longtemps, est très très bien mise en scène et ne nous fait pas décrocher une seconde. Idem pour la seconde de l'épisode 2, très drôle elle aussi. En plus, je ne connaissais vraiment rien au rakugo et c'est un univers qu'il me tarde de découvrir.

 

Pour accompagner cela, j'ai été attirée par ce qu'on m'en a dit sur la relation des deux héros, et beh il semble que je vais pas être déçue ;D En plus, l'auteur est à la base une auteur de shonen ai/yaoi; donc c'est certainement pas une coïncidence, même si ce manga, d'après mes recherches, demeure vraiment un josei et ne va pas plus loin.

 

Bref, avec cela une bande-son excellente, des acteurs très très bons, une remarquable mise en scène, hâte de continuer.

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Episode 6, j'ai trouvé la performance de Yakumo bien plus intéressante sur cet épisode. Il peaufine son style et trouve son identité petit à petit... Mais je suis pas fan de sa vision des choses. J'aime pas son côté individualiste et froid pour le moment. Il a l'air vraiment détaché de tout si ce n'est de sa réussite personnelle à certains moments.

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Episode 6 également.

 

L'esthétique est toujours aussi bonne.

Le réalisme du traitement psychologique me bluffe de plus en plus.

 

Yakumo je ne l'aime pas, il a 100 ans de retard sur tout, y compris sur la compréhension de son propre ego, et sans autrui pour le lancer il est paumé, mais au moins, depuis qu'il a trouvé son style, il me vend du rêve dans ses prestations scéniques.

 

En revanche sa mentalité (Sukeroku) risque de le mener tout droit à sa perte. Ca sent l'artiste qui ne suit que son instinct et ses pulsions et qui va finir par le payer.

 

Je m'étais pourtant préparée à voir ça, mais c'est dur.

Sukeroku a une belle âme et c'est un initiateur, mais même si le mérite appartient à celui qui a commencé, ça n'empêchera pas que la chute s'amorce. Il grille la chandelle par les deux bouts, comme pas mal d'empathiques. Alors que c'est lui qui a tout compris au rakugo et qui est le plus lucide, à la base.

 

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Épisode 7 vu.

 

Je ne suis pas du tout de l'avis de mes VDD au sujet de Sukeroku et Yakumo. Il est vrai que Yakumo a un balai dans les fesses et un "côté individualiste et froid", pour reprendre les termes de @Zeodrake, mais Sukeroku de son côté est égoïste et insouciant, et en fait tout aussi individualiste que son ami. Si j'avais été à la place de Yakumo, je l'aurais mis dehors à coup de pied dans le derrière depuis longtemps tant je ne supporte pas ce genre de personnes qui ne pensent qu'à elle et au caractère profiteur. Sukeroku m'était sympathique au début, il me l'est de moins en moins. Puis c'est un personnage qui n'évolue pas vraiment. À vrai dire, je ressens déjà une sorte de plaisir sadique à l'idée de le voir se casser la figure. Il va seulement récolter ce qu'il aura semé, comme le dit très justement Yakumo dans l'épisode 7.

 

Je pensais aussi au début que Sukeroku était celui qui avait tout compris au rakugo, mais j'en reviens maintenant. Au début de leur carrière, on voyait Sukeroku réussir immédiatement alors que Yakumo éprouvait de grandes difficultés, mais ils pratiquaient tous les deux le même type de rakugo pour lequel seul Sukeroku était doué. Maintenant que Yakumo a trouvé son style, il n'est pas moins bon que son ami, et honnêtement, je ne vois pas Sukeroku être bon dans le style de rakugo de Yakumo. Avec sa personnalité bouffonne et son apparence débraillée, qu'est-ce que cela donnerait s'il pratiquait un rakugo où il faut faire transparaître de la finesse et de la dignité... Cela donnerait très mal, tout comme la personnalité guindée de Yakumo ne lui permettait pas de produire un bon rakugo comique.

Bref, je ne considère plus du tout Sukeroku comme un génie, et Yakumo face à lui comme quelqu'un de normal pour le rakugo. Au contraire même, Yakumo me semble plus talentueux que lui. Sukeroku est un intuitif qui a commencé à cent à l'heure, là où Yakumo a bien plus de mérites à mes yeux. Alors qu'il n'aimait pas le rakugo, il a travaillé comme un fou pour arriver à faire quelque chose de bien, au point de parvenir à l'apprécier et même à toucher à de l'excellence. Sukeroku, lui, n'évolue pas et son parcours n'est pas intéressant à suivre. C'est un peu comme les enfants prodiges et les gens normaux en musique : un enfant prodige aura un niveau exceptionnel avant même ses dix ans, mais à l'âge de 30 ans il ne jouera pas mieux qu'une personne normale du même âge qui aura travaillé avec acharnement depuis son enfance.

 

De même, je ne suis pas tout à fait d'accord avec l'assertion de @Andrea selon laquelle Yakumo a besoin d'autrui (j'imagine que par "autrui" tu pensais tout particulièrement à Suleroku) pour produire quelque chose de bien. Il est vrai que Sukeroku le pousse à se surpasser et que c'est sans doute en partie grâce à lui que Yakumo est devenu bon, mais Sukeroku me semble tout aussi dépendant de Yakumo que ce dernier l'est du premier. Dans l'épisode 7, on apprend que Yakumo va partir en voyage, et je suis vraiment curieux de voir comment Sukeroku va se débrouiller en son absence. Je le vois bien sombrer dans une forme encore plus profonde de débauche sans son ami pour le recadrer. On remarquera en effet que c'est toujours Sukeroku qui va vers Yakumo et non l'inverse. Sukeroku a besoin de Yakumo pour trouver un certain équilibre, équilibre qui me semble très précaire et qui pourrait bien être détruit sans la présence de Yakumo.

 

En fin de compte, on a deux personnages parfaitement complémentaires mis en vis-à-vis pour avancer ensemble tout en étant dans un certain rapport d'opposition. On a Sukeroku, l'intuitif à la personnalité chaleureuse qui pousse son ami vers le haut, et Yakumo, le rationnel froid qui empêche son ami de sombrer. La carrière du premier est comme un éclair ou une luciole, dont l'éclat est intense mais ne pourra que s'interrompre brutalement, tandis que celle du second sera plutôt comparable à un lent lever de soleil, qui fait un grand voyage avant de finalement se coucher paisiblement. Leur rapport et leurs personnalités sont parfaitement travaillés dans la subtilité alors que leur construction part d'un certain choix de facilité à la base, c'est très réussi. Je pense que chacun se retrouvera dans l'un ou l'autre de ses personnages aux personnalités très typées en fonction de la sienne propre. Pour ma part, comme vous l'avez compris je me sens plus proche de Yakumo (comme lui, irl je suis individualiste et froid, et j'ai un balai dans le c*l 8)).

 

Pour en revenir plus précisément à l'épisode 7, je suis très curieux de voir ce que va apporter le personnage de la geisha à l'intrigue. Pour l'instant, ce personnage est le grand perdant de cette histoire. Yakumo et Sukeroku avancent chacun sur leur chemin, mais son chemin à elle, qu'elle voudrait parcourir aux côtés de Yakumo, ne peut pas aller dans la même direction que celui de ce dernier, qui est un chemin solitaire.

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Episode 7 vu et je rejoins Andrea sur la personnalité du duo. Cependant Kusuriuri je suis assez d'accord sur la pratique du rakugo : chacun son style, les deux sont des génies en le pratiquant différemment.

 

Dans ce débat là, je préfère également le personnage de Sukeroku. Aussi individualiste que Yakumo... Oui et non. Ok il pense qu'à son plaisir, c'est un hédoniste, un déconneur, le genre qui peut devenir assez lourd avec son côté assisté sympathique à qui on a du mal à refuser quelque chose. Mais parfois, la personnalité de certaines personnes se révèlent à travers leur passion ou un domaine dans lequel ils excellent. C'est le cas pour Sukeroku. L'hédoniste égoïste se transforme en comique altruiste qui est juste là pour partager un bon moment avec la foule. Le rakugo de Sukeroku, c'est le partage, sa façon de jouer me fait penser à une discussion détendue avec un bon pote.

 

Ok, Yakumo est plus raffiné, a un style peut-être un peu plus complexe. Mais pour moi il est trop froid. Et quand on regarde ses motivations c'est encore pire. Il n'est pas là pour partager, il est là pour se rassurer, pour se convaincre. Le rakugo de Yakumo c'est la course à la réussite, le pragmatisme pur et dur. C'est pour ça que je suis pas fan de son style. Un bon reflet dans cet épisode 7 c'est la façon dont il traite sa copine. Tout le long il a gardé ses distances, même quand elle l'encourage ou quand elle est plus sérieuse, il reste indifférent, mais ne dit pas clairement ce qu'il pense d'elle. C'est à se demander si il joue pas avec. Par moments je trouve que y a vraiment quelque chose de malsain chez lui.

 

Je pense aussi que Yakumo a besoin d'autrui. D'abord de Sukeroku mais aussi du public. Vous me direz, comme n'importe quel artiste, mais pour Yakumo on nous a souligné ça de manière claire. C'est vrai que Sukeroku est moins développé sur le plan mental mais pour Yakumo on nous montre vraiment qu'il est sensible à chaque réaction du public et que ça conditionne de façon importante sa performance. Dès que le public rit, il est rassuré, ça lui permet d'aller de l'avant. Sukeroku semble croire en lui quoiqu'il arrive. Après ça c'est pas vraiment un défaut pour moi, certains sont plus sûrs d'eux que d'autres, là où ça le devient vraiment c'est quand Yakumo se sert de cette reconnaissance pour se lancer des fleurs dès qu'il en a l'occasion ("C'est moi que vous voulez ? Pas lui ?" et cf ses motivations).

 

Quant à l'intérêt de leur progression, je pense que tu oublies un critère, Kusuriuri. Certes la progression de l'outsider est naturellement plus dynamique mais le style conditionne l'intérêt de cette progression aussi. Sukeroku a beau avoir une trajectoire linéaire, j'apprécie toujours autant son rakugo. J'ai aussi apprécié l'évolution de Yakumo, il n'en reste pas moins que son style me plait beaucoup moins et mon intérêt pour sa progression s'en retrouve limité. Surtout que le résultat final, on l'a au début de la série.

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Il faut bien admettre que l'épisode 7 en met une très épaisse couche sur Sukeroku. Et que pour le coup, Yakumo répond présent à l'amitié (je trouve agréable de le voir se lâcher un peu et de râler plus sur son ami, même si ce n'est pas son genre de lui botter les fesses, je le trouve plus spontané :)).

 

J'admettais déjà facilement que Sukeroku grillait la chandelle par les deux bouts, mais là avec le travail du doubleur, on commence presque à se sentir crispés par son côté brailleur. De mon point de vue il est malheureux plus qu'autre chose. Ou plutôt frustré. Il est peut-être un peu aussi l'archétype de ces artistes qui se détruisent en pleine gloire et finissent par déchoir. La vie est assez vache avec les génies de toute façon.

Et je suis d'accord avec toi @Silesius pour dire que son style va peut-être peiner à se renouveler. Je crois qu'il l'a très bien compris en fait. Et puis l'époque a changée, c'est un paramètre assez important qu'il a en tête, je pense. 

Et que c'est précisément cette lucidité qui lui fait peur et qu'il balaye à grand renfort de débauche.

"La lucidité est la blessure la plus proche du soleil" .

 

Cette tournée qu'il veut faire avec son ami c'est certainement plus qu'un affranchissement vis-à-vis du maître, c'est aussi le symbole qu'il a de la reconnaissance du talent de son ami. Il n'a pas pris ombrage. Il n'a jamais douté de Sakumo, lui, qui a souvent été piqué et limite boudeur devant les multiples situations où il apprenait de son ami.

Du coup je ne suis pas d'accord pour dire qu'il est égoiste. Il est par contre irresponsable. Mais même ça, à tout bien réfléchir, cela a poussé Sakumo dans le passé à prendre une place, lui qui ne se sentait à sa place nulle part. En prenant soin de cet ami immature socialement mais super mature artistiquement il a à la fois trouvé un rôle social, à la fois développé son propre style (d'accord avec toi pour dire qu'à présent, c'est un bel art, en même temps depuis l'épisode 2 je le concède : il avait un potentiel stylistique tout à fait séduisant, parce qu'il a beaucoup de finesse).

Bref, ce que je voulais dire c'est Sukeroku avec ses gros sabots a donné l'essentiel à son ami : un sens à la vie, la confiance désintéressée et la voie pour sublimer son art.

Cela n'a pas de prix. La femme aussi a eu un rôle important pour Sakumo (mais pourvu que Sakumo n'est pas conçu une névrose avec les geisha...)

 

Le maître au final s'en fichait pas mal et attendait que ça se passe. J'ai souvenir de scène où il semblait être désolé devant le manque de talent de son élève, par contre, il appréciait sa bonne tenue et sa déférence.

Aujourd'hui le maître a les nerfs vrillés par le braillard, on le comprends sans souci, mais il donne le bon point à celui qui caresse le plus son orgueil de maître (on peut aussi se dire que s'il a amené l'un à la guerre en Mandchourie, il peut balader l'autre au Japon par souci d'équilibrage, mais bon)

 

En fin de compte' date=' on a deux personnages parfaitement complémentaires mis en vis-à-vis pour avancer ensemble tout en étant dans un certain rapport d'opposition. On a Sukeroku, l'intuitif à la personnalité chaleureuse qui pousse son ami vers le haut, et Yakumo, le rationnel froid qui empêche son ami de sombrer. [/quote']

 

Entièrement d'accord avec leur complémentarité depuis le départ. Je trouve que tu les définis bien. Quoique Yakumo n'est peut-être pas si rationnel que ça (il est fichtrement émotionnel, le truc c'est qu'il le cache) et que pour moi l'intuition n'existe pas, ce n'est juste qu'une forme très rapide d'analyse, mais passons ce détail). 

 

Le rakugo de Sukeroku' date=' c'est le partage[/quote']

 

C'est ce que j'apprécie chez lui. C'est sa noblesse à lui.

 

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Alors je dois avouer, que me mon ressenti est globalement le même que vous tous. Plutôt mélangé à vrai dire.

 

L'analyse de Silesius sur le duo principal me semble tout à fait juste. En tout cas elle m'a conquise.

Je pense en effet que les deux compères sont totalement dépendant l'uns de l'autre, chacun à leur façon. Ce qui risque de poser de gros problème à la demoiselle ( je ne sais plus son nom. ) D'autant plus que, comme toutes femmes amoureuses elle n'apprécie pas d'être exclue de cette  "bulle" qu'ils ont construit depuis l'enfance.

 

En ce qui concerne l'appréciation des deux personnages, je trouve pour ma part que Yakumo et en effet très individualiste dans ce qui fait son art, mais je pense aussi que c'est son manque cruelle de confiance en lui qui le mène à réagir comme ça. C'est d'ailleurs ce qui le rend très intéressant de mon point de vue. De voir, comme il est difficile de vivre et d'évoluer dans un monde d'artiste où en faite, tu dépends au delà même de la pratique et de l'apprentissage de la vision que tu renvoie aux autres.

 

Il est évident qu'il y a un partage entre l'artiste et le spectateur, mais Yakumo a tellement eu du mal pour faire naître ce lien, que ça n'a donc rien de naturelle, et il y fait forcement très attention. Cela rassure. Pour Sukeroku qui est de nature extravertie, la communication entre les individu a toujours coulée de source. On le voit bien lorsqu'il ne joue pas la comédie, il est de toute façon aussi transparent que du verre.

C'est pourquoi il se donne complètement car il ne sert à rien dans son cas d'avoir des filets. Pourtant Sukeroku ne se rend pas compte qu'être brute de pomme comme il l'est, en dehors du cadre artistique peut vite devenir un fardeaux pour autrui et pour lui même.

 

C'est l'autre partie de l'artiste qu'on retrouve ici. Si Yakumo illustre, la partie interne de l'acteur qui cherche à trouver sa place, Shukeroku lui représente l'artiste névrosé et à fleure peaux. Celui qui ne sait pas faire autrement que de vivre dans l'excès. Je ne sais plus qui a dit que son penchant pour l'alcool cachait au fond une grande douleur. C'est même certain à mon avis. Les comportements comme celui de Shukeroku sont le reflet d'un manque. L'attention n'étant en réalité jamais assez grande pour eux. Pour moi c'est la raison pour laquelle Shukeroku ce comporte comme un enfant, et je pense qu'il aime tout particulière que Yakumo s'occupe de lui, même si ça veut dire qu'ils doivent se disputer. De l'autre côté, je pense que Yakumo cherche son rôle, il veut qu'on le remarque mais plus encore, il cherche une vraie identité, histoire d'être irremplaçable. Dans le fond je pense que les réactions infantiles de Shukeroku le rassure.

Pas qu'il apprécie de voir son compère s'écrouler, parce que je pense qu'il y a une vraie amitié entre les deux, mais plutôt que cela lui permet d'être celui qui joue les grands frères. Elle est là au fond sa place sociale.

 

En sommes pour moi les deux personnages sont assez égoïstes, mais sans vraiment le vouloir, et en plus ils se renvoient l'ascenseur malgré tout.

 

Artistiquement j'aime les deux style, même si je trouve le rakogu de Shukeroku plus moderne, celui de Yakumo plus en finisse me rappel d'avantage ce côté très japonisant et ça lui va très bien, d'autant plus que ça ne m'empêche pas de bien rigoler. J'ai particulièrement aimé l'histoire de l'épisode 6, avec la femme qui cherche à se suicider et l'homme qui lui dit qu'il ne sait pas nager. xD

 

Je n'ai pas encore vraiment réfléchi à ce que j'aime dans cette série mais, chaque épisode est beaucoup trop court,. D'autant que cet anime apporte beaucoup de fraicheur, j'avais pas vu d'autre histoire de ce style jusqu'à présent. ( Si vous en connaissez je suis preneuse). De plus nous cultive et puis j'adore l'époque où se situe le FB. ^^

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