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Bleach: Des Espadas capitaines (pour public averti)


Jojo MIB
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Chap 14 : Ichigo lâche la sauce !

 

Après le déjeuner, on retrouve Neliel dans son bureau, lisant un roman romantique, se passant à l’époque Edo. Elle en a la larme à l’œil.

 

Neliel : C’est si beau ! Ah, si seulement…

 

Imagination de Neliel

 

Nous nous retrouvons à l’époque Edo, devant un cerisier en fleur. Les pétales son portés par le vent, tel une pluie rose. Sous cet arbre, nous voyons deux personnes. L’un est un jeune homme, portant une armure, qui par bientôt à la guerre. Il a les cheveux orange. Il tient les mains d’une jeune femme, semblant être une princesse, portant une longue tenue rose et rouge, avec des motifs de fleurs en blancs. Elle a de longs cheveux verts. Oui, c’est bien Ichigo et Neliel !

 

Neliel : Alors, c’est pour demain ?

Ichigo : Oui. Je dois rejoindre le champ de bataille.

 

Elle baisse les yeux, triste.

 

Neliel : Ah…

 

La jeune femme ne peut retenir ses larmes, et se jette sur le torse du jeune guerrier

 

Neliel : S’il vous plaît, ne partez-pas ! Je- Je ne sais pas ce que je deviendrai sans vous ! Je ne veux pas vous perdre !

 

Le roux caresse les  cheveux de la verte, qui relève sa tête, les yeux inondés de larmes.

 

Ichigo : Ne pleurez pas, princesse. Je vous promets que je reviendrai.

Neliel : Vous me le promettez ?

Ichigo : Oui, princesse.

Neliel : Ooo, Ichigo… Donnez-moi un baiser.

 

Les deux êtres se regardent tendrement. Ils rapprochent leurs têtes doucement, le roux prend la joue de sa promise. Ils ferment les yeux, et…

 

Fin imagination de Neliel

 

La beauté devient toute rouge d’imaginer ce genres de choses et se touchent les joues.

 

Neliel : Ooooh ! Qu’est-ce qui me prend de penser à ça !? C’est si gênant !

 

C’st alors que l’on frappe à la porte. La capitaine reprend son calme et ferme le livre.

 

Neliel : Ou-oui ?

 

C’est Matsumoto qui rentre dans son bureau, levant la main pour la saluer.

 

Rangiku : L’ut.

Neliel : Oh, salut, Rangiku ! Que veux-tu ?

 

Avec un peu de honte, la vice-capitaine de la 10e division s’incline devant elle.

 

Rangiku : Je suis désolée, pour hier.

 

L’arrancar est surprise de voir son amie s’incliner devant elle.

 

Neliel : Mais… de quoi tu parles ?

Rangiku : /se redresse/ Je m’excuse de m’être moquée de toi, pour ta virginité.

 

La verte est touchée du geste de son amie.

 

Neliel : Ne t’inquiètes pas, Rangiku. J’avais oublié.

Rangiku : Ah, d’accord ! Mais…

 

Une question brule les lèvres de la bimbo.

 

Rangiku : Pourquoi l’es-tu ?

 

La jeune femme pousse un léger cri de surprise, et ne sait quoi répondre.

 

Rangiku : Oui, il doit bien avoir une raison. On est entre filles, tu peux me le dire.

 

Mais mêles-toi de ton cul, la vache à lait ! La capitaine se referme sur elle-même, repensant à cette chose d’horrible.

 

Malgré tout, il faut que vous, lecteurs, vous connaissiez l’existence d’une des lois les plus cruelles de Las Noches. Comme vous le savez, les hollows deviennent arrancar soit par l’arrachage forcée de leur masque, soit, maintenant, par l’action du Hôgyôku. Alors, une loi a été établie par Aizen, bien avant son retour à Las Noches après sa trahison, qui interdit la création d’arrancar de manière « humaine ». En bref, les arrancars n’ont pas le droit d’avoir des rapports sexuels. Et il n’y a aucune exception. Si c’est le cas, les arrancars concernés vont en prison. Mais si par malheur, ils attendent un enfant, Ils seront… exécutés, avant même que la femme ai eu le temps d’accoucher ! Cruel, n’est-ce pas ?

 

La capitaine serre ses poings sur son bas de kimono, se retenant de pleurer. Elle se mordille la lèvre inférieure.

 

Neliel : Je- Je ne peux pas en parler, c’est trop dur.

 

La rousse sent son amie perturbée, et ne veux pas plus insister.

 

Rangiku : Si ça peux te consoler, il y aura une fête, ce soir.

 

La capitaine, tout en restant assise, se relève brusquement, ouvrant grand les yeux et se tourne vers la rousse.

 

Neliel : Une fête ?

Rangiku : Oui, chez les Kuchikis. Ce sera en l’honneur des nouveaux capitaines, dont toi.

Neliel : Une fête… pour moi ?

Rangiku : Oui, bien sûr !

 

La verte ne sait pas quoi dire : être aussi gentil, tant d’attention pour elle, alors qu’elle est une arrancar.

 

Rangiku : Qu’il y a-t-il ? Ca ne te fait pas plaisir ?

 

Soudain, sans que la bimbo s’y attende, Neliel explose de joie telle une enfant, tendant les poings vers le ciel.

 

Neliel : SUPEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEER !

 

La rousse reste abasourdie : la capitaine sautillant dans toute la pièce comme une gamine. Une goutte pend sur son crâne.

 

Rangiku : Eh ben…

 

C’est alors que, pour remercier son amie, Neliel la prend dans ses bras et lui fait un « câlin de la mort ».

 

Neliel : Merci infiniment ! Ca me fait tellement plaisir !

Rangiku : Mais lâche-moi !

 

La capitaine serre tellement fort son amie que leurs seins se collent l’une contre l’autre. La verte desserre la rousse, qui reprend son souffle en s’appuyant sur le bureau.

 

Neliel : Il faut le dire à Ichigo !

 

Et, dans un élan de joie, notre héroïne sort de son bureau à toute allure, laissant Rangiku, seule. Cette dernière remarque un livre sur le bureau. Elle le prend, et lit le titre : « La princesse des cerisiers ». Sur la couverture, on voit deux silhouettes sous un cerisier en fleurs.

 

Rangiku : Tiens, elle lit ce genre de choses ?

 

En pensant à la raison pour laquelle Neliel lit ça, Matsumoto fait un sourire au coin.

 

Rangiku : Est-ce qu’elle serait…

 

Elle repose le livre sur le bureau et sort à son tour.

 

Et les deux autres capitaines, Grimmjow Jaggerjack et Miyabi Kirio, comment réagissent-t-ils à cette nouvelle ?

Commençons par le capitaine de la 9e division. Hisagi vient de lui annoncer que la fête aura lieu. Le bleu, les jambes sur le bureau, toujours le bras droit cassé, se décrotte le nez devant son vice-capitaine.

 

Grimmjow : Non !

Hisagi : Mais enfin, capitaine, vous devez y être !

Grimmjow : Pas envie ! Les fêtes, c’est pour les gamins, comme Neliel !

Hisagi : Elle au moins, elle assume son rôle, pas comme vous ! Elle est sûrement plus mature que vous !

 

D’une, il déteste qu’on lui fasse la morale, et deux qu’on le compare à la belle ex-Tercera. Il regarde Mr 69 d’un air de meurtrier, toujours le doigt dans le nez.

 

Grimmjow : Retire ce que tu viens de dire, si tu ne veux pas crever.

 

Le balafré avale sa salive, effrayé par l’aura meurtrière que dégage Grimmjow.

 

Hisagi : P-pardon.

 

Le bleu enlève son doigt de la narine. Au boit de son doigt, un énorme crotte de nez, ce qui dégoutte le vice-capitaine. Le bleu regarde le chef-d’œuvre avec un air neutre. Puis d’un geste vif et rapide, il la fourre dans sa bouche. Ca écœure  le balafré. Le sexte savoure longuement le met sortant de son nez, et l’avale.

 

Grimmjow : … Salé.

Hisagi : Mais c’est un porc !

 

Le bleu lève les yeux, remarquant Mr 69 le regarder avec un air dégouté.

 

Grimmjow : Quoi, t’en voulais ?

Hisagi : Mais ça va pas non !? Gros dégelasse ! Vous urinez dans la réserve et les toilettes des autres, vous faites vos besoins sur la cour, et maintenant, vous me proposez une de vos crottes de nez ! Gros porc !

Grimmjow : Fais c’que j’veux.

 

Passons à Miyabi Kirio, capitaine de la 3e division. Kira vient aussi de lui dire la nouvelle.

 

Miyabi : Une fête ?

Kira : Oui, c’est en l’honneur des nouveaux capitaines.

Miyabi : Donc, ces arrancars  seront là ?

Kira : Mais bien sûr ! Pourquoi ?

 

Elle n’a pas l’air très enthousiaste par rapport à cette fête, contrairement à notre chère Neliel.

 

Miyabi : Je ne sais pas si…

Kira : Allons, venez, vous pourrez faire connaissance avec les autres capitaines.

 

« Faire connaissance ». Ces mots font tilter la blonde.

 

Miyabi : Bon, d’accord, je viendrai.

Kira : Heureux de vous l’entendre dire, capitaine.

Miyabi : Comme ça, je pourrai en savoir plus sur cette arrancar, Neliel.

 

Oui, Miyabi est intriguée par la capitaine de la 5e division, dont elle ne connaît toujours pas le nom de famille.

 

Revenons à la 5e division. Ichigo et Orihime sont assis sur un banc sous un arbre. Le vent soufflant soulève la chevelure de la jeune fille, c’est si calme. Elle regarde autour d’elle. Pas de Neliel à l’horizon. Elle est seule avec « Kurosaki-kun » ! C’est le moment !

 

Orihime : Euh, Kurosaki-kun ?

 

Le roux tourne la tête vers son amie.

 

Ichigo : Oui, Inoue ?

 

Rien que de croiser son regard la met mal à l’aise, et baisse son regard.

 

Orihime : Je… J’aimerai que… tu saches quelque chose.

Ichigo : Vas-y, je t’écoute.

 

La rousse hésite encore : comment réagira-t-il, devant son annonce ?

 

Orihime : Je ne sais pas comment te le dire mais…

 

Elle commence à trembler légèrement.

 

Orihime : J… Je… Je…

Ichigo : Tu ?

 

Le cœur de l’adolescente bat la chamade, elle se mordille la lèvre inférieure, et serre les poings sur son pantalon. Elle est totalement paniquée.

 

Orihime : P-pourquoi je n’y arrive pas ? Il me suffit de lui dire juste ces simples mots. Alors pourquoi ?

 

Le roux, en voyant l’état dans lequel se met la rousse, s’inquiète.

 

Ichigo : Inoue ? Qu’il y a t-il ?

Orihime : Calme-toi, Orihime ! Tout ce que tu as à dire, c’est-

 

Mais ses pensées sont interrompues par un cri de gamine.

 

? : ICHIGOOOOOOOOOOOOO !!!

 

A peine que le shinigami remplaçant aie tourné la tête qu’une femme lui bondit dessus. Elle l’entraîne dans sa chute et le plaque au sol. Comme on peut s’en douter, c’est Neliel. Orihime aurait pu être déçu de son arrivée, mais finalement cela l’arrange : elle n’a pas eu à faire sa déclaration. De toute façon, c’était trop tôt pour elle, elle n’en aurait jamais eu le courage. La belle  accueille la tête d’Ichigo dans sa poitrine en la lui serrant.

 

Neliel : Ichigo ! Je t’ai cherché partout !

 

La tête du roux s’enfonce plus dans la vallée des dieux de la belle, ce qui l’étouffe.

 

Ichigo : Oumpf, Ouhouuuuuuuuuuuuuuuumpf !

 

Traduction : « Nell, j’étouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuffe ! ».

 

Orihime : Ku-Kurosaki-kun s’étouffe !

 

La capitaine, en tendant le roux parler, décoince sa tête d’entre ses seins. Il reprend son souffle.

 

Neliel : Oui, tu disais ?

Ichigo : Non, rien. Tu veux quoi, Nell ?

 

C’est alors que ça lui revient en tête.

 

Neliel : Ah oui ! Ce soir, il y a une fête.

Orihime : Une fête ?

Neliel : Oui ! C’est en l’honneur des nouveaux capitaines. Tu te rends comptes, Ichigo !?

 

L’Ex-Tercera secoue de toutes ses forces le roux.

 

Neliel : Une fête, rien que pour moi ! Trop contente ! KYAAAAAAAAAAAAAAA !!!

 

La rousse, voyant l’élu de son cœur se faire secouer par son amie, s’interpose.

 

Orihime : A-Arrête, Nell-san ! K-kurosaki-kun ne se sent pas bien !

 

La verte s’arrête. Le rouquin est tout barbouillé.

 

Neliel : Qu’est-ce que t’as, Ichigo ? T’es tout pâle !

Ichigo : Beuuu…

 

Il sent que quelque chose remonte en lui, et ferme la bouche. Trouvant l’état du roux étrange, la rousse se rapproche, se mettant derrière Neliel.

 

Orihime : Kurosaki-kun, tu vas bien ?

 

Les joues d’Ichigo gonflent, comme si sa bouche se remplissait. Il transpire un peu plus. Neliel trouve ça amusant.

 

Neliel : Hihi ! Pourquoi tu gonfles tes joues, Ichigo ?

 

Ce dernier pointe ses joues avec ses doigts.

 

Ichigo : Hmhm !

Neliel : Quoi ?

 

Le shinigami, tellement qu’il n’en peut plus, met sa main droite sur sa bouche. Orihime comprend, et la verte est face à lui.

 

Ichigo : Hmmmhmmm !

Neliel : Mais ouvre la bouche, je ne comprends pas.

Ichigo : HMMMMMHMMMMMMMMMMMMM!!!

Orihime : Nell- san ?

 

Neliel tourne la tête vers son amie.

 

Neliel : Oui, Orihime ?

Orihime : Je crois que Kurosaki-Kun a mal au cœur !

Neliel : Mais non, il va très bien ! Hein, Ichigo ?

 

Neliel retourne la tête vers Ichigo qui regarde de droite à gauche, les deux mains sur la bouche, transpirant comme un veau.

 

Ichigo : HMMMMMMMMMMMMMMMMMMM !!!!

Neliel : Euh, Ichigo ?

 

Trop tard. Vomito lâche la sauce sur les deux femmes.

 

Ichigo : BWEUAAAAAAAAAAAAAAAARGH !!

 

Mais au moment où la chose est éjectée de la bouche d’ichigo, Neliel fait un sonido pour éviter le jet en se mettant sur le côté, et c’est la pauvre Inoue qui reçoit tout sur la figure ! Le roux, après avoir dégurgité, rote en plein sur la poire de la rouquine, et un gros !

 

Ichigo : BUUUUUURPS !!

 

La rousse, couverte de gerbe, ne bouge plus. La verte baissant les yeux, s’essuie le front.

 

Neliel : Ouf ! Je l’ai échappé belle !

 

Ichigo tousse. Neliel, en s’approchant de lui, lui tape le dos.

 

Neliel : Ca va aller, Ichigo ?

Ichigo : Oui, ça ira, Nell.

Neliel : Tu en as un peu, sur les lèvres.

 

Effectivement, le shinigami a du vomi sur les lèvres, et essuie avec le dos de la main.

 

ichigo : Ah, merci.

 

En levant les yeux, Ichigo voit son amie Orihime couverte du liquide visqueux, dégoulinant sur son visage et sa poitrine. On dirait du slime.

 

Ichigo : Inoue, ça va? Chuis désolé, vraiment.

 

Elle tremble de tout son corps, les yeux écarquillés. Elle murmure quelque chose.

 

Orihime : Kurosaki-kun m’a… m’a…

 

Neliel, inquiète, prend les épaules couvertes de la gerbe d’Ichigo, et la secoue légèrement.

 

Neliel : Orihime, réponds !

 

Mais la rousse est complètement perturbée : L’homme de sa vie, son « Kurosaki-kun » lui a vomi dessus ! Et roté ! Malgré la capitaine qui la tient, la jeune fille lui glisse des mains dû au « slime » et s’écroule par terre, évanouie, les yeux en spirale. Le roux n’ose la toucher, elle couverte de l’immonde substance qui, pourtant, lui appartient.

 

Ichigo : I-Inoue ! Réveille-toi !

 

Alors qu’il essaye de la ranimer, Neliel, en regardant ses mains couvertes de la chose, se rend compte enfin que c’est du vomi qu’elle a touchée. Elle tremblote.

 

Neliel : Aaaa…

 

Soudain elle pousse un cri suraigu de dégout.

 

Neliel : AAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!! Du vomiiiiii !

 

Ichigo, à l’entente du cri, se retourne.

 

Ichigo : Nell ! Qu’il y a-t-il !?

 

La verte secoue ses mains, regardant de droite à gauche, paniquée.

 

Neliel : Mon dieu, mon dieu, mon dieu, mon dieu, mon dieu !

Ichigo : C-calme-toi, Nell !

 

Vu qu’elle agite les mains, des gouttes de vomi tachent son haori et son visage. Elle s’arrête, voit que son haori est peinturluré du slime, puis crie encore plus fort en serrant les poings pleins du liquide.

 

Neliel : KYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!! Quelle horreeeeeur !!!!

 

La jeune femme, désespérée, s’essuie  les mains sur la première chose qui lui tombe sur le nez. Cette chose, c’est Ichigo ! Elle les frotte à une vitesse effrénée sur le kimono du rouquin qui écarquille les yeux.

 

Neliel : Vite vite vite ! Kyaaaaaaa !

 

Elle arrête enfin de frotter, et reprends son souffle.

 

Neliel : Ouf, j’ai eu si peur !

 

En levant les yeux, elle constate qu’elle s’est essuyée sur quelqu’un. En levant les yeux plus haut, elle voit Ichigo, l’air ahuri, le torse tachée de son propre vomi.

 

Ichigo : Euh, Nell ?

 

La verte devient rouge tomate, retire ses mains immédiatement, et se sent gênée.

 

Neliel : P-pardonne-moi, Ichigo ! J’étais si hors de moi que…

Ichigo : Non, ce n’est pas grave. Ca se nettoie.

Neliel : Et Orihime ?

 

C’est vrai, ça, elle est où ? Les deux se retournent, et voit la pauvre adolescente, toujours évanouie, couverte du vomi du rouquin.

 

Ichigo : I-Inoue !

 

Cette dernière, justement, ouvre lentement les yeux.

 

Orihime : Hmmm…

 

Devant elle, Ichigo Et Neliel la regardent, inquiets.

 

Neliel : Ah, elle se réveille !

Ichigo : Inoue, ça va ?

Orihime : Nell-san, Kurosaki-kun…

 

La rousse se relève, en se frottant la tête.

 

Orihime : Que s’est-il passé ?

 

En regardant les deux autres, elle les voit la regarder avec un air bizarre, comme s’ils voulaient lui dire quelque chose, mais n’osent pas.

 

Orihime : Qu-qu’il y a t-il ? Vous me faites peur !

Neliel : Orihime, tu es couverte de… de…

Orihime : D-de quoi !? Qu’est-ce que j’ai sur m-

 

Elle se regarde elle-même, et constate l’horreur : sa poitrine est couverte d’une chose étrange.

 

Orihime : Mais…

 

Elle se touche le visage, ce qui fait un « splash ». En regardant sa main, elle voit une substance immonde, verte, et collante.

 

Orihime : C’est… du…

 

Puis l’image lui revient, le moment où elle se reçoit le jet de vomi provenant de la bouche d’Ichigo.

 

Orihime :  KYAAAAAAAAAAAh ! Du vomiiii ! C’est immoooonde !

Ichigo : Oui, désolé. Vu que Nell m’a secoué, j’ai « accidentellement » vomi sur toi, Inoue.

 

La rousse est toute paniquée à la présence de la chose sur elle.

 

Orihime : Mon dieu, que vais-je faire !? Je ne vais pas sortir ainsi !

Neliel : Ne t’inquiètes pas, ça, euh, partira au lavage. Hein, Ichigo ?

Ichigo : Oui, ça partira.

 

La rouquine trouve vraiment leur attitude étrange. En plus, ils sifflent.

 

Orihime : Mais… Comment pouvez-vous rester aussi optimistes !? C’est du vomi ! C’est dégelasse ! Regardez-moi ! Je ressemble à un montre du marais !

Neliel : Allons, ce n’est pas si grave ! C’est naturel, le vomi.

 

Euh, il n’y a pas un instant, elle n’était pas écœurée par ce vomi, même si c’est celui d’Ichigo ?

 

Neliel : En plus, ça fait comme un masque de beauté !

Orihime : /vexée/ Arrête, Nell-san, ce n’est pas drôle !

 

La verte tend la main à la jeune fille.

 

Neliel : Viens, tu vas prendre un bain.

Orihime : D-d’accord, Nell san.

 

La rousse prend la main de son amie pour se relever.

 

Ichigo : Tu devrais faire de même, Nell. Il t’en reste sur le visage.

Neliel : Qu-quoi ?

Orihime : C’est vrai, Nell-san.

 

La verte se retient de crier, et emmène la rousse en la tirant. Ichigo reste là, à les regarder partir. Alors qu’il ne les voit plus, une voix de femme l’interpelle.

 

? : Ichigo.

 

Le roux sursaute et se retourne. C’est une vielle connaissance. L’ex-capitaine de la 2e division, Yoruichi Shihôin.

 

Yoruichi : Salut, Ichigo.

Ichigo : Yoruichi ? Que fais-tu là ?

Yoruichi : Dis, je peux te parler ?

 

De son côté, Hinamori a convoqué Pesche et Dondochakka dans son bureau. Assis en seiza, l’insecte et le patapouf sont côte à côte, face à Momo. L’ambiance est assez tendue.

 

Pesche : Pourquoi nous avoir convoqué, vice-capitaine ?

Momo : Et bien, hier, la capitaine Neliel m’a dit qu’elle avait retrouvée sa véritable apparence. Qu’as t-elle voulue dire par là ?

 

Les 2 idiots voient de quoi elles parlent, mais…

 

Dondochakka : Mais pourquoi cette question, pour sûr ?

Momo : C’est que… Vous étiez ses fraccions, n’est-ce pas ? Et puis…

 

La jeune fille prend un air mélancolique.

 

Momo : Je ne connais rien du passé de la capitaine Neliel. C’est peut-être indiscret de ma part, mais, éclaircissez-moi.

 

Les deux fraccions se regardent. Pesche pousse un soupir.

 

Pesche : C’est vrai que vous êtes la vice-capitaine. Vous devez le savoir. Ecoutez attentivement.

 

La coincée hoche la tête, signe qu’elle est prête à écouter le récit.

 

Pesche : Dame Nell était la troisième Espada. Elle a toujours détesté se battre. Mais le 8e Espada de l’époque, Nnoitra, la défiait sans relâche, malgré leur différence de rang.

Momo : Mais pourquoi faisait-il ça ? La capitaine Neliel ne lui avait rien fait de mal, n’est-ce pas ?

Dondochakka : Nous-mêmes, on ignore la raison, pour sûr !

Pesche : Mais, il y a 10 ans…

 

L’insecte et son compère se referment sur eux-mêmes et serrent les poings, hésitant à dire l’acte.

 

Momo : Qu-que s’est-il passé ? Dites le moi !

Pesche : Cet être immonde s’est servi de nous deux. Il a broyé nos masques, puis a piégé Dame Nell, pour enfin lui fendre le crâne !

 

A l’entente de cet acte cruel, Momo écarquille les yeux d’effroi, la main droite sur la bouche.

 

Momo : Mais c’est… C’est pour ça qu’elle a une cicatrice !?

Pesche : Oui. Lorsqu’on l’a vue s’écrouler par terre, le visage en sang, on aurait voulu faire quelque chose, mais Nnoitra nous aurait tué, nous, simples fraccions.

Momo : C’est horrible ! Et que s’est-il passé, après ?

Pesche : Il nous a tous les trois jetés hors de las Noches. Et, sûrement dû à sa blessure, Dame Nell s’est transformée en enfant.

 

La planche à pain est fascinée. Elle n’aurait jamais cru qu’il est arrivé une chose aussi horrible à sa capitaine.

 

Momo : En-en Enfant ?

Pesche : Oui, et elle a même perdue la mémoire. On ne pouvait supporter de la voir dans cet état de faiblesse. Alors, nous nous sommes jurés de la protéger, et de lui cacher sa véritable identité.

 

Face à ce récit, la jeune vice-capitaine est très émue, et admirative.

 

Momo : Je vous admire, vraiment.

Dondochakka : Comment ça, pour sûr ?

Momo : vous êtes restés fidèles à la capitaine Neliel, alors qu’elle n’était plus elle-même, et vous l’avez protégés jusqu’au bout. C’est très beau, ce que vous avez fait pour elle. Elle doit être très reconnaissante envers vous.

 

Les 2 fraccions rougissent face à ce compliment, et se frottent la tête.

 

Pesche : Ha, mais euh, c’est tout naturel ! Héhé !

Dondochakka : On a fait ce qu’il fallait faire, pour sûr !

 

La jeune fille rigole légèrement de leur réaction et sourit.

 

Momo : Ca me réjouit de voir qu’il existe des arrancars ayant un très bon fond, comme vous et…

 

Elle a un regard doux, et un visage radieux. Elle semble heureuse, elle a oubliée ce qui s’est passé avec Aizen. Elle n’a jamais été aussi heureuse. Maintenant, celle qu’elle admire, c’est…

 

Momo : La capitaine Neliel…

 

To be continued…

 

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Chap 15 : La volonté de Neliel.

 

Retrouvons Neliel et Orihime. Après l’anecdote du vomi d’Ichigo, elles sont toutes les deux dans la baignoire de la première, assez grandes pour deux. Elles sont nues, pour préciser. La verte se prélasse dans l’eau chaude.

 

Neliel : Aaaaah, c’est vraiment agréable, hein, Orihime ?

 

La rousse ne semble pas y prendre plaisir, elle a un air triste, ce que remarque la capitaine.

 

Neliel : Qu’est-ce qui ne va pas ?

 

La concernée revient à elle, dû à l’interpellation de la verte.

 

Orihime : Non, rien.

Neliel : Si, tu as l’air triste, pensive.

 

C’est vrai qu’une question brûle les lèvres d’Orihime.

 

Orihime : Nell-san ?

Neliel : Oui ?

Orihime : Qu’est-ce que tu ressens pour Kurosaki-kun ?

 

La capitaine est très surprise par la question.

 

Neliel : P-pourquoi cette question ?

Orihime : C’est que… Tu prends souvent Kurosaki-kun dans tes bras. Alors je me pose des questions.

 

Neliel sent Orihime suspicieuse, alors elle veut lui répondre.

 

Neliel : Quand je suis avec Ichigo, je me sens si bien. Dans mon état d’enfant, il me protégeait à Las Noches, alors qu’on se connaissait à peine. Il est si généreux envers ses amis.

 

L’adolescente la comprend : c’est vrai que c’est l’une des qualités du shinigami remplaçant. C’est alors que l’arrancar affiche un sourire et un regard tendre sur son visage radieux.

 

Neliel : J’aime beaucoup Ichigo, et si j’en ai encore l’occasion, je le protégerai, comme il l’a fait pour moi, pour le remercier.

 

La rouquine ne sait quoi dire. Neliel l’a dit avec tant de sincérité, qu’elle s’en sent mal l’aise. Elle baisse les yeux.

 

Orihime : Mais alors,  ça veut dire qu’elle est…

Neliel : Mais… Je me sens mitigée par mes sentiments.

 

La lycéenne lève les yeux vers Neliel qui pose na main droite sur la poitrine, comme pour sentir son cœur.

 

Neliel : Est-ce que je ressens juste de l’amitié pour Ichigo, ou plus ? C’est comme si mon cœur se partageait en deux. C’est une sensation bien étrange.

 

Ca surprend Inoue que son amie lui a dit tout ça sans être trop gênée. Elle a l’air si sereine.

 

Orihime : Nell-san, si ça te gênait, tu n’étais pas obligée de me répondre.

Neliel : Mais tu es mon amie, Orihime, et je te fais confiance.

 

L’humaine est très touchée par les paroles de la capitaine qui lui sourit. Pourquoi elle lui en voudrait ? Parce qu’elle aime beaucoup Ichigo ? Elle s’en veut.

 

Orihime : Nell-san, je t’envie. Tu es si forte.

 

La verte est gênée par le compliment.

 

Neliel : Mais, ce n’est rien, ça.

Orihime : Si. Tu pourrais facilement lui venir en aide, alors que moi, j’en suis incapable.

Neliel : Non, ne dis pas ça.

 

La rouquine replie ses jambes et les prends avec les bras. Elle a l’air très triste.

 

Orihime : Malgré le fait que je me suis entraînée pour lui, il faut toujours que je me repose sur Kurosaki-kun. Je suis vraiment qu’un fardeau pour lui.

 

La jeune fille sanglote de se sentir inutile pour Ichigo. Neliel n’aime pas la voir dans cet état. Elle pose sa main sur l’épaule de son amie, qui relève la tête.

 

Neliel : Mais non, tu n’es pas un fardeau. Tu peux soigner les autres, ce qui prouve que tu peux aider Ichigo.

Orihime : Mais… C’est la seule chose que je peux faire pour lui. Ce n’est rien comparé  à la souffrance, la douleur qu’il subit durant ses combats.

Neliel : Mais si tu n’étais pas là pour le soigner, serait-il toujours en vie ? Je suis sûre qu’il doit en être très reconnaissant.

 

Ces paroles émurent beaucoup Orihime.

 

Neliel : Alors, souris.

 

La rousse est contente d’avoir une nouvelle amie sur qui elle peut compter. Elle sourit.

 

Orihime : Merci, Nell-san.

Neliel : Non, de rien, c’est naturel.

 

Ichigo, de son côté est avec Yoruichi, qui voulait lui parler, dans le jardin de la 5e division. La métisse est assise en indien.

 

Ichigo : Que veux-tu, Yoruichi ?

Yoruichi : Dis-moi, Ichigo, est-ce que Neliel se comporte bizarrement ?

 

Le roux est assez surpris par la question.

 

Ichigo : Non, Nell est toujours la même. Pourquoi ?

Yoruichi : Hier, au CFS, elle s’est comportée comme une bête sauvage à la vue de chocolat.

 

Ichigo a vraiment du mal à y croire, fait une tête d’ahuri.

Ichigo : Du chocolat ? Tu… Tu te fous de moi, là ?

Yoruichi : Pas du tout. Et j’ai remarqué que ses yeux devenaient ceux d’un hollow.

 

Le roux est abasourdi par les dires de la métisse.

 

Ichigo : Ceux… d’un hollow ?

Yoruichi : Oui, son œil gauche commençait à devenir noir et jaune, comme toi.

 

Le rouquin ne sait pas quoi en penser.

 

Ichigo : Alors, elle aurait, tout comme moi, un hollow intérieur ?

Yoruichi : Ne sois pas bête. Elle en est déjà un.

Ichigo : Mais alors, cela signifie quoi, Yoruichi ?

 

L’ex capitaine de la 2nd division réfléchit.

 

Yoruichi : Peut-être qu’elle a une force cachée. Mais un conseil, surveille-la.

Ichigo : La… surveiller ?

Yoruichi : Je ne dis pas qu’elle est mauvaise, mais quand même, par précaution.

 

Il baisse la tête.

 

Ichigo : Je… je verrai.

 

Ichigo n’ose pas trop faire ça à son amie, c’est comme si il la considérait encore comme une ennemie.

 

Ichigo : Nell…

 

Revenons à Momo, Pesche et Dondochakka. La jeune vice-capitaine sert du thé au deux fraccions. Elle finit de verser le thé dans la tasse de Dondochakka.

 

Dondochakka : Merci, pour sûr.

 

Une petite question brûle encore les lèvres de Momo.

 

Momo : Dites-moi, comment vous avez-rencontrés la capitaine Neliel ?

Pesche : Ou comment on est entrés dans sa fraccion ?

Momo : Oui, voilà. Je sais que je suis un peu trop curieuse. Mais si sa vous gêne…

 

L’insecte pose sa tasse de thé et soupire.

 

Pesche : Bon, d’accord. C’était il y a 20 ans…

 

Flashback

 

Las Noches, vingt ans auparavant. 2 Gillians ont été arrancarisés récemment. Un jour, Un groupe d’arrancars sont en rond, semblant donner des coups à deux de leurs semblables. Ils arrêtent enfin.

 

_ Alors, les ringards, on est si faibles ?

 

Les ignobles arrancars se sauvent en ricanant.

 

_ Allez, a la prochaine !

 

Au centre, deux arrancars couverts d’éraflures et de bleus, sont à genoux. L’un, le plus maigre, se relève difficilement.

 

? : Aaa, les salauds…

 

Il a des cheveux blonds s’arrêtant au niveau de ses épaules. Son masque, lisse et ayans une sorte de corne, couvre le côté gauche du haut de sa tête. Son œil droit découvert par le masque a l’iris jaune, et du côté gauche où l’œil est caché par l’obscurité, son œil gauche est fin et entièrement jaune, comme celui d’un simple hollow. Pour finir, il a le teint blanc.

 

?: Tch ! Ca ne peut plus continuer.

 

Lui, c’est Pesche Gadiche. Il essuie ses lèvres du sang avec le dos de la main. Il se tourne vers l’autre et l’aide à se relever.

 

Pesche : Ca va aller, Dondochakka ?

 

Le deuxième est plus volumineux que son compère. Il a le crâne entièrement dégarni, de gros yeux noirs. Son masque, représentant une mâchoire, recouvre sa bouche et son menton, et quand il parle, celle-ci se soulève aussi. Autre détail, il a des mains surdimensionnées. C’est Dondochakka Wilson. Ce dernier verse d’énormes larmes.

 

Dondochakka : J’en peux plus, Pesche ! Pourquoi devons-nous subir ça, pour sûr ?

 

Le blond est triste pour son ami, et pour lui-même.

 

Pesche : Et oui, c’est la dure loi de Las Noches. Mais ne t’en fais pas, Dondochakka, lorsque nous aurons atteins la resurreccion, nous pourrons mieux nous défendre.

 

Comme les shinigamis avec le Bankai, les arrancars n’ont pas la resurreccion dès leur arrancarisation. Il faut un certain temps pour qu’elle vienne.

Non loin de là, une certaine Espada a vu la scène depuis un moment. Cette femme, c’est Neliel Tu Oderschvank, la Tercera. Voyant Pesche soutenir difficilement son ami plus costaud que lui, elle est triste pour eux.

 

Neliel : Mais comment peut-on être aussi cruel avec les siens ? Tans de discrimination pour une question de force. Les pauvres…

 

Le jour suivant, nos deux amis sont piégés contre un mur, entourés par un autre groupe d’arrancar. L’un s’avance vers eux. Ses cheveux noirs sont plus rasés sur les côtés que le dessus, le teint mat, les yeux rouges sang. Sa veste reste ouverte, laissant apparaître son trou se trouvant au centre de son ventre et juste dessous, le numéro 4 tatoué. Son masque de hollow est le dessus de ses sourcils et les deux côtés se rejoignent en pointe jusqu'au bout du nez. Oui, c’est Zénos Varia, le 4e Espada de l’époque. Il se craque les doigts en regardant les 2 victimes d’un air de psychopathe.

 

Zénos : Alors, les rigolos, prêts à se prendre une dérouillée ?

 

Les 3 hommes autour de lui semblent être ses fraccions. L’un deux a son masque en forme de bol sur le crâne, cachant ses yeux, et affiche un grand sourire où l’on voit toutes ses dents. Il s’appelle Kel Loro.

 

Kel : Ksh Ksh ! Allez-y,  seigneur Zénos, Montrez-leur qui est le plus fort !

 

Pesche leur fait face courageusement, protégeant son ami qui tremble comme une feuille.

 

Zénos : Pas qui je commence, par le gros ?

 

Mais une voix féminine se fait entendre.

 

? : Arrêtez !

 

Les fraccions se retournent, Le Quatro pivote juste la tête. En voyant qui c’est, un sourire lui vint aux lèvres.

 

Zénos : Tiens, mais qui voilà ?

 

Face à eux, une jeune femme aux longs cheveux verts, à poitrine plantureuse, les regardant sévèrement. Pesche est très surpris par cette apparition.

 

Pesche : C’est… la Troisième Espada…

 

Les fraccions s’écartent pour laisser passer leur chef qui s’avance.

 

Neliel : Si je m’attendais à toi, Zénos.

Zénos : Alors, ma chère Neliel, t’es venus aussi tabasser ces minus ?

Neliel : Comment peux-tu t’attaquer à plus faible que toi ?

Zenos : Et alors, j’ai bien le droit de m’amuser !

 

La jeune femme serre les poings, retenant sa colère envers cette mentalité.

 

Neliel : Tu ne penses pas que tu as été comme eux, à une époque ?

 

Le quatro se met à rire.

 

Zénos : Hahahahaha !  Tu t’fous de moi ! J’ai toujours été fort !

Neliel : … Tu es pathétique.

 

Il réagit mal à cette réflexion.

 

Zénos : Kess t’as dit !?

Neliel : Vous, les hommes, vous êtres cruels, n’ayant aucune pitié pour vos semblables. Vous ne pensez qu’à vous battre.

 

Le mâle serre les dents, regarde la femelle avec haine, enragé par ce qu’elle dit.

 

Zénos : Ta gueule ! C’est toi qui n’es pas normal ! Tu n’aimes pas te battre, tu ne devrais pas être dans l’Espada !

Neliel : C’est juste que moi, je suis raisonnable.

 

L’homme pointe la femme, comme signe de défi.

 

Zénos : J’te défie au combat ! On va voir, qui c’est le plus fort !

Neliel : Je n’en vois pas la nécessité. Tu veux te battre sans raison valable.

Zénos : Et si on pariait les deux zigotos ?

 

La Tercera est stupéfaite par l’enjeu du combat : Pesche et Dondochakka.

 

Neliel : Arrête ! Comment peux-tu être aussi-

Zénos : La ferme ! Si tu gagnes, on les laisse tranquilles, si c’est moi…

 

L’homme sourit sadiquement.

 

Zénos : Ils deviendront nos esclaves ! Que choisis-tu, Neliel ?

 

La Tercera regarde les deux victimes avec un air presque triste. Après un moment de réflexion, elle soupire.

 

Neliel : Bon, c’est d’accord.

 

Le brun affiche un sourire diabolique.

 

Zénos : Bien, retrouve-moi dehors.

 

Plus tard, dans le désert intérieur de Las Noches. Neliel et Zénos sont face à face sur le sable. Les fraccions sont plus loin à l’ombre, retenant prisonnier Pesche et Dondochakka.

 

Dondochakka : Tu crois qu’on va s’en sortir, pour sûr ?

Pesche : Tout ce qu’on a à espérer, c’est la victoire de Dame Neliel.

 

Les 2 combattants se regardent, aucun vent ne souffle.

 

Zénos : Alors, prête, ma chère Neliel ?

Neliel : ... Oui.

 

Bizarrement, il y a un coup de vent, alors qu’on est à l’intérieur de Las Noches. Zénos fait immédiatement un Sonido pour passer au dessus de Neliel pour lui mettre un marteau-pilon avec le pied sur le crâne. La jeune femme fait simplement un pas de côté au bon moment pour esquiver le pied qui s’écrase sur le sol sablé. Immédiatement, l’homme dégaine son sabre en même temps que la belle et ils entrecroisent leurs armes.

 

Zénos : Tss ! Pas mal !

 

Les deux arrancars reculent en même temps. Le Quatro fonce sur la Tercera comme un taré pour la fendre en deux au  niveau de la taille. La Tercera s’apprête à parer l’attaque avec son sabre. Mais au moment où leurs sabres allaient se toucher, Zénos disparaît, ce qui surprend Neliel. Elle ressent quelque chose derrière son dos. A peine elle tourne la tête qu’elle voit une lame arriver dangereusement pour lui transpercer la tête. Elle a juste le temps d’esquiver le coup de son adversaire et lui refait face. La jeune femme constate qu’elle a une légère coupure à la joue droite. Le quatrième la regarde d’un air méchant.

 

Zénos : Touché ! C’est plus dur qu’avec cette merde de Nnoitra, hein ?

Neliel : Je l’ai sous-estimé. Il faut que je me concentre plus.

 

L’homme fait un sonido, mais pour reculer, ce qui étonne la Tercera. Assez loin, Il prend son sabre et se coupe volontairement l’index de la main droite.

 

Neliel : Il ne va pas-

 

Il vise son adversaire avec l’index et le majeur, comme si c’était un pistolet et pose sa main gauche sur son bras droit. Le sang qui coule de son doigt se rassemble face à ses doigts pointés, une boule bleue se forme, et devient de plus en plus grosse. La Tercera tente de l’arrêter.

 

Neliel : Arrête ! Il est interdit de le faire au sein de Las Noches !

 

Zénos se met à rire comme un taré.

 

Zénos : HAHAHAHAHAHAHAHA !! Ta gueule ! J’vais te cramer !

 

La masse d’énergie est plus grosse, part dans tout les sens. Le brun affiche un grand sourire.

 

Zénos : Mange toi ça ! GRAN REY CELO !!

 

Un énorme rayon d’énergie bleu, plus gros qu’un celo de base, jaillit des doigts du Quatro Espada. Le Rayon arrive dangereusement vers Neliel, qui ne semble pas vouloir l’esquiver. Elle plante son sabre dans le sable et tend simplement ses mains vers le celo. L’énorme rayon d’énergie s’arrête brusquement dans un bruit assourdissant, ce qui surprend Zénos.

 

Zénos : Quoi !? Elle n’a pas-

 

Neliel retient le celo surpuissant avec les deux mains. La puissance est telle que cela la fait reculer, mais elle essaye de résister. Elle serre les dents.

 

Neliel : Gnn…

 

Dû à l’énergie que produit le Gran Rey Celo, Les gants de la belle se déchirent, jusqu’à ce que ses mains soient nues.

 

Neliel : C’est trop puissant. Je ne pourrais pas l’avaler pour faire un double celo.

 

La belle plonge volontairement les mains dans le celo de Zénos tout en essayent de le retenir. Ce dernier a du mal à voir ce qu’elle fait, due à l’énorme masse d’énergie bleue. Les manches de la Tercera se décomposent, se faisant plus courtes. Elle résiste à la chaleur du celo, la faisant souffrir un peu. Difficilement, elle essaye de séparer l’énorme Celo bleu. On constate effectivement qu’il commence à se diviser. Elle s’arrête, n’en pouvant plus.

 

Neliel : C’est trop dur…

 

Zénos regardant ce spectacle, content.

 

Zénos : Tss ! Elle n’aurait pas dû l’arrêter à mains nues. Elle est cuite.

 

C’est alors qu’elle repense à la raison pour laquelle est se bat : Pesche et Dondochakka.

 

Neliel : Non ! Je n’abandonnerai pas !

 

Elle se force de plus en plus. Le celo se sépare de plus en plus. Tellement qu’elle met de la force, on voit des veines sur son bras. Elle se concentre énormément pour ne pas succomber à la douleur. Elle pousse un cri pour le dernier effort.

 

Neliel : RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!

 

Zénos croit halluciner : Neliel sépare en deux son Gran Rey Celo ! Les 2 boules d’énergie partent plus loin exploser sur le sol sableux.

 

Zénos : C’est pas… possible…

 

Neliel reprend son souffle en relâchant ses bras, brûlés au 1er degré, et légèrement ensanglanté. Elle transpire dû à tout cet effort. Le Quatro sourit.

 

Zénos : Ha ! Tu ne peux plus utiliser tes bras, maintenant !

 

La Tercera le regarde en fronçant les sourcils. Pesche et Dondochakka s’inquiète pour celle qui est venue à leur rescousse.

 

Pesche : Dame Neliel !

 

Le quatrième reprend son sabre, et s’avance vers son adversaire, ne bougeant point.

 

Zénos : J’ai gagné, Neliel. Je peux donc repartir avec des gugusses. Ils seront nos esclaves, et on jouera avec !

 

La Tercera baisse la tête, s’en voulant vraiment d’avoir échoué. Ses mèches cachent ses yeux avec l’ombre.

 

Zénos : Pourquoi protéger ces faibles ? Ils ne sont rien. Ce sont des déchets.

 

La femme frémit rien qu’en entendant le mot « déchet ».

 

Zénos : Toi aussi, t’es un déchet. Tu détestes le combat, t’es trop gentille, pour une arrancar, surtout une Espada. C’est dommage que tu ne seras plus là pour assister à leur massacre, quand on n’en auras plus besoin.

 

Zénos prend un air pervers, avec un grand sourire.

 

Zénos : On leur arrachera le cœur, on leur ouvrira le bide pour faire sortir leurs entrailles ! Ce sera un véritable bain de sang !

 

Neliel serre les dents, ne pouvant supporter d’entendre ces horreurs. L’homme est face à la femme.

 

Zénos : Les forts sont forts, et les faibles sont faibles. C’est tout. Et toi…

 

Le Quatro lève son arme qui brille  à la lueur du soleil.

 

Zénos : T’es faible.

 

Il abaisse son sabre  pour la découper en deux. Soudain, la lame est arrêtée par la main droite un peu brûlée de la belle, ce qui surprend le Quatro. Il y a un peu de sang qui coule sur la lame.

 

Zénos : Quoi !? Elle peut toujours-

 

Elle garde la tête baissée, calme.

 

Neliel : Je ne te laisserai pas…

Zénos : Quoi ?

 

Elle sert plus fort la lame, ce qui fait gicler plus de sang. Elle relève la tête brusquement, regardant son adversaire avec haine et hurle :

 

Neliel : Je ne te laisserai pas leur faire du mal !!

 

Ce qui surprend le Quatro, c’est d’une part qu’elle semble dégager une aura plus violente, mais aussi, que quatre marques rouges sont apparues sur chaque côté des arcades sourcilières de la Tercera, deux de chaque côté. Neliel repousse le sabre de son adversaire avec de la force, ce qui le déstabilise. Elle bouge son bras droit plié vers l’arrière, la main couverte de sang ouverte. En la fermant d’un coup, elle forme une balle de celo devant sa main.

 

Zénos : Une Bala !

Neliel : AAAAAAAAAAAAAAAAAH !!

 

Avec toute sa force, elle fait partir son poing avec la Bala à une vitesse surhumaine et donne un énorme coup de poing dans le ventre de Zénos. L’impact est tellement puissant qu’il en crache du sang et se fait projeter en arrière. Après avoir survolé le sol, il roule un peu par terre avant de réussir à se stabiliser et à s’arrêter. Il a la main droite sur son ventre.

 

Zénos : Putain ! Comment est-ce qu’el-

 

Il n’a eu le temps de finir sa phrase car il se prend un coup de pied retourné de Neliel, qui est apparue par derrière, et il est projeté vert le haut. Neliel fait un sonido. Zénos n’as pas trop compris ce qui c’est passé, tellement que ça allait vite. A peine qu’il lève la tête qu’il voit Neliel au-dessus de lui, préparant ses poings pour lui faire un marteau- pilon. Elle cache le soleil, et devient sombre.

 

Zénos : Elle est trop rapide !

La seule chose qu’il voit distinctement d’elle, c’est ses yeux, des yeux de meurtrier, le regardant de haut. Ca le fait presque frémir. Elle lui donne le coup dans le ventre, le faisant foncer vers le sol. Elle disparaît des airs. Zénos est un peu sonné par ces coups donnés avec une telle force. La Tercera apparaît juste en dessous de lui. Elle tourne le buste vers le sol. On voit de la lumière sortant de ses lèvres. A peine que le Quatro est prêt à lui atterrir dessus, que la tercera se retourne et ouvre grand la bouche.

 

Neliel : Raaaaaah !!!

 

Elle crache un celo rose à bout portant sur son ennemi ! Le Quatro, se prenant le celo en pleine face, disparaît dans le rayon d’énergie. L’attaque disparaît peu à peu. Zénos s’écroule enfin à terre, brûlé. Neliel reprend son souffle, les marques disparaissent. Les fraccions du vaincu n’en reviennent pas : leur maître s’est fait battre par une femme ! Les 2 prisonniers sont étonnés aussi.

 

Pesche : Elle a…

Dondochakka : Gagné, pour sûr !

 

La main droite de la Tercera est ensanglantée, le sang tombant goutte-à-goutte au bout de ses doigts. Elle regarde une dernière fois le corps de son adversaire à terre et se retourne pour se diriger vers les fraccions. Mais elle s’arrête, entendant qu’on l’appelle.

 

Zénos : Attend.

 

Elle se retourne. Devant elle, Zénos se relève difficilement en s’aidant de son sabre.

 

Zénos : Ce n’est pas fini. Reviens.

Neliel : Tu n’es plus en état de combattre. N’insiste pas.

 

Le quatro enrage en serrant les dents.

 

Zénos : Il est… hors de question…

 

Il lève son sabre, prêt à se poignarder.

 

Zénos : De perdre contre toi !

 

Il dirige dangereusement sa lame contre lui-même. Neliel, voyant qu’il s’apprête à commettre l’interdit, fait un sonido pour arriver derrière lui. Et juste avant que la lame ne le transperce et lui donne un coup sec et puissant avec le côté de la main sur la nuque. Zénos écarquille les yeux, tremblant légèrement.

 

Neliel : Il nous est interdit à nous, Espadas classés de 4 à 1, de nous libérer au sein de Las Noches.

 

Le Quatro lâche son sabre tombant sur le sabre. Enfin, il tombe sur les genoux et s’écroule au sol. La Tercera regarde son adversaire évanoui au sol. La jeune femme se dirige vers les fraccions qui prennent peur. Elle s’arrête devant eux, les bras en sang, les yeux ombrés par ses mèches. Elle prend un ton sec.

 

Neliel : Je vous prie de vous écarter, et de les laisser.

 

Ils s’enfuient et se dirigent vers leur maître évanoui plus loin. Ils l’emportent avec eux. Après qu’ils soient partis, La Tercera s’avance vers Pesche et Dondochakka, croyant avoir face à eux une sorte d’ange. Elle s’arrête face à eux, et se met sur un genou.

 

Neliel : Ca va aller, vous deux ?

 

Ils sont surpris par cette voix si harmonieuse, et n’osent répondre.

 

Dondochakka : Ou-oui, pour sûr !

Neliel : Comment vous vous appelez ?

Pesche : Moi, c’est Pesche et lui Dondochakka.

 

Les deux compères se sentent mal à l’aise devant leur sauveuse.

 

Pesche : On ne sait comment vous remercier.

Neliel : Non, ce n’est pas la peine. Ça a dû être dur pour vous, de subir tout ça. Alors…

 

Neliel prend un air tendre.

 

Neliel : Voulez-vous faire partie de ma fraccion ?

 

Les arrancars sont très surpris par cette offre.

 

Pesche : Mais, vous en avez déjà une, non ?

Neliel : Ne t’en fait pas pour ça. Elle est d’accord.

Dondochakka : Et puis, on est trop faible pour vous protéger, pour sûr.

Neliel : Ce n’est pas la force le plus important. Ce qui compte le plus, c’est ce que vous êtes au fond de votre âme. Et ce sera moi qui vous protégerai.

 

Ils sont très touchés par ces paroles.

 

Pesche : Non, ce serai… abuser de votre gentillesse.

Neliel : Mais non, voyons, ne dis pas ça. Ça me fait plaisir, c’est tout.

 

La Tercera leur tend la main droite.

 

Neliel : Alors, acceptez-vous ?

 

En voyant la main à moitié brûlée,  meurtrie de coupures et ensanglantée de la belle, ils se rendent compte à tel point elle a tout donnée pour les sortir de là.

 

Dondochakka : Votre main, elle saigne, pour sûr. Ça ira ?

 

Elle le remarque. C’est vrai qu’elle risque de les tacher.

 

Neliel : Ne t’inquiètes pas pour ça, ça guérira rapidement.

 

Elle retire sa main et leur tend la main gauche. Les deux Ex-gillians hésitent un peu. Le gros prend la main de la belle, plus petite comparée à la sienne, en pleine main. Elle tourne la tête vers l’autre.

 

Neliel : Et toi, Pesche ?

 

Pesche est si émerveillée par cette femme qui les accueille, si gentille comparée aux autres arrancars. Il hésite encore mais pose enfin sa main sur celle de son compère.

 

Pesche : D’accord, nous acceptons, Dame Neliel.

 

Elle prend un air plus tendre et leur sourit.

 

Neliel : Appelez-moi Dame Nell…

 

Plus haut, une femme a observé le combat et la scène qui vient de se produire. Elle a le visage mat caché à moitié par un grand col.

 

? : Dame Neliel… J’espère que vous avez bien fait…

 

Fin flashback

 

Pesche : Et voilà toute l’histoire.

 

La jeune vice-capitaine est très émue par cette histoire. Elle est même prête à en pleurer.

 

Momo : C’est si émouvant… Elle a risqué sa vie pour vous.

Pesche : Voyons, il ne faut pas en pleurer.

 

Le thon essuie ses yeux avec son doigt.

 

Momo : Oui, c’est vrai. En plus, ce soir, il y a une fête, ce n’est pas le moment de pleurer.

 

Les deux guignols restent statiques, surpris par ce qu’elle vient de dire.

 

Momo : Quoi, qu’est-ce que j’ai dit ?

Dondochakka : Il y a… une fête, pour sûr ?

Momo : Oui, pour la capitaine Neliel et les 2 autres nouveaux capitaines.

 

Ils foncent vers la jeune fille, très impatients.

 

Les 2 : On pourra venir ?

Momo : Mais oui, bien sûr.

 

Les ex-fraccions crient de joie en levant les mains vers le ciel.

 

Les 2 : OUAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIS !! Une fêêêêêête !

 

L’état dans lequel se mettent les arrancars fait rire la jeune fille.

 

To be continued…

 

Voilà,en espérant avoir quand même quelques commentaires.

 

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Merci pour le compliment! Ca me fait plaisir qu'on dise que j'ai beaucoup d'imagination, et que mes "délires" ne choquent pas trop.

 

Pour information, Cette fic est composée de 2 arcs: L'arc actuel est plus humoristique, comme vous pouvez le constater, et le second est plus axé sur les combats contre les Espadas et des flashbacks, donc ce sera plus sérieux, et j'ai prévu plus de 40 chapitres!

Donc je ne suis pas prêt de m'arrêter! A la prochaine!

 

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  • 3 weeks later...

Ce chapitre est divisée en deux partie car il fait 10473 mots! bonne lecture!

 

Chap 16 : La fête chez les Kuchikis .

Le soir même, soir de pleine lune, chez les Kuchikis. La fête en l’honneur des trois nouveaux capitaines bat son plein. Toute la coqueluche du Gotei 13 est là : les vice-capitaines et leur supérieur. C’est alors qu’arrive la petite troupe : Ichigo, Orihime, vêtue d’un uniforme de shinigami que lui a prêté la capitaine de la 5e division, vu que ses vêtements sont tâchés de vomi, Pesche, Dondochakka, Hinamori, et enfin Neliel. Cette dernière est émerveillée, des étoiles dans les yeux.

 

Neliel : Woaaaaa ! Que c’est beau, toutes ces lumières !  Alors, c’est donc ça, une vraie fête ?

Ichigo : Tu n’as jamais fait de fête, Nell ?

Neliel : Non ! C’est interdit, à Las Noches !

 

Momo se sent triste, pour sa capitaine, bien que cette dernière a répondue sur un ton joyeux. Ne pas pouvoir faire de fête, c’est triste.

 

Momo : Capitaine…

 

Les fraccions s’impatientent, bougeant les bras de haut en bas.

 

Pesche et Dondochakka : Dame Nell ! On peut y aller, on peut y aller !?

Neliel : Oui, bien sûr !

Les deux : Ouaiiiiiis !!

 

Les deux nigauds filent à toute vitesse, leur ex-maîtresse essayant de les rattraper.

 

Neliel : Hihi ! Attendez-moi !

 

La capitaine file aussi.

 

Momo : A-attendez, capitaine !

 

La vice-capitaine part rattraper sa supérieure. Il ne reste plus que les 2 rouquins. La jeune fille se sent gêné d’être seule avec « Kurosaki-kun ». Ichigo lui tend la main.

 

Ichigo : Alors, tu viens, Inoue ?

 

La rousse rougit : l’homme de sa vie lui tend la main ! Sa main hésite, mais enfin elle lui prend la main.

 

Orihime : Quelle bonheur ! La main de Kurosaki-kun est si rassurante !

 

Autre part, Grimmjow, toujours le bras droit cassé (décidemment !) est avec Hisagi. Ca dégoute le premier de voir tout ces gens s’amuser alors qu’ils ne s’entretuent pas. Il se retourne en commence à avancer.

 

Grimmjow : J’me casse.

 

Le vice-capitaine lui prend le col du haori pour le retenir.

 

Hisagi : Non ! Vous restez !

Grimmjow : Mais y a pas de bagarre ! Et puis Kenpachi n’est même pas là ! Alors ça ne sert à rien que je reste !

Hisagi : Mais qu’est-ce que vous aimez, à la fin !?

 

Le bleu reste neutre, réfléchissant.

 

Grimmjow : … Me battre, c’est tout.

 

Le balafré a une goutte sur la tête.

 

Hisagi : Désespérant.

Alors voir vite fait Byakuya, le proprio.  Il regarde le déroulement de la soirée, toujours avec son air froid. Rukia, sa sœur adoptive, le rejoint.

 

Rukia : Nii-Sama!

 

Le glaçon jette juste un coup d’œil vers sa droite.

 

Byakuya : Ah, c’est toi, Rukia.

Rukia : Qu’il y a t‘il ? Tu a l’air songeur.

Byakuya : …. Ces arrancars, ils sont là, n’est-ce pas ?

 

La petite est surprise par cette question.

 

Rukia : Et bien, oui, vu que c’est en leur honneur.

Byakuya : … C’est vrai. Espérons qu’ils ne commettront pas de délits.

Rukia : Mais Nii-sama, Neliel ne ferai jamais de mal à qui que ce soit ! C’est vrai que pour Grimmjow, c’est autre chose.

 

Le capitaine de la 6e division serre les poings, en entendant le nom du sexta.

 

Rukia : Qu’a-t-il fait qui t’as contrarié ?

Byakuya : Il a… rien qu’en hurlant… fait tomber toutes les fleurs de mon plus beau cerisier.

Rukia : Ah, je vois…

 

C’est que Byakuya tient beaucoup à ses cerisiers (voir chap 6 2e partie).

 

Byakuya : Rukia, j’ai quelque chose à te dire…

 

Hisagi, en compagnie de son capitaine, rejoint ses amis du CFS, Iba et Kira.

 

Hisagi : Ha, vous êtes là.

 

Les 2 autres se retournent, complètement ivres, une bouteille de saké à la main.

 

Kira : Héééé, zalut, Mr 69 !

Iba : On z’est trouvé une femme pour z’amuser ?

 

Le balafré en a marre. Depuis qu’ils savent que Grimmy l’appelle comme ça, ils l’embêtent avec ce surnom, ivres ou nom.

 

Hisagi : Arrêtez avec ça !

Kira : Ooooh ! Il va nous faire une petite cri-crise ! Hic !

 

L’homme aux lunettes noires lui tend la bouteille.

 

Iba : Tiens, prend un peu de bibine !

Hisagi : Euh, non merci.

 

Le bleu est surpris par ce comportement bizarre.

 

Grimmjow : Dis, Mr 69…

 

Les bourrés pouffent de rire.

 

Grimmjow : Pourquoi ils sont aussi débiles ?

Hisagi : Ils sont ivres, capitaine, bourrés.

 

L’arrancar regarde les 2 vices-capitaines ivres qui se mettent à chanter.

 

Les 2 : Yooo dai lei, dai loooo…

Grimmjow : Et… comment on le devient ?

 

Il faut savoir qu’à Las Noches, l’alcool n’existe pas. La réaction du sexta est donc normale.

 

Hisagi : ben, en buvant du saké. Il est débile, ou quoi ?

Iba : Hééé, Mr « j’pisse dans mon froc » !

 

Le bleu réagit très mal à ce surnom, et prend le bourré par le col.

 

Grimmjow : Retire ce que t’as dis, crétin !

 

Iba lève sa bouteille.

 

Iba : Un peu de bibine ?

 

Le sexta regarde la bouteille, intéresse. Il la lui arrache des mains.

 

Grimmjow : Merci !

 

Grimmy est intrigué par cette bouteille en terre cuite, contenant le breuvage divin.

 

Grimmjow : Alors, c’est en buvant ça qu’on devient bourré ?

Kira : Oui oui oui ! T’as peur, mon minou ?

Grimmjow : Tu vas voir, le blondinet, si j’ai peur !

 

Et le sexta, sans peur, boit le breuvage d’une traite ! Après avoir tout bu, il pousse un soupir et se lèche les babines tel un chat ayant bu du lait.

 

Grimmjow : Haaa ! Que c’est bon. Eh, le blondinet ! Passe-moi ta bouteille !

Kira : Non ! Z’est ma bouteille, pas touche !

Grimmjow : PASSE-LA-MOI, OU JE TE TUE !!

Kira : Bon-bon, d’accord !

 

Le bleu lui arrache des mains, et se presse à la boire. Mr 69 le sent un peu mal.

 

Hisagi : Heu, capitaine, je ne pense pas que…

 

Dans un coin, Kurotsuchi et sa « fille » Nemu complotent dans leur coin.

 

Mayuri : Tu as compris, Nemu ? Dès que tu en as l’occasion, capture le mâle arrancar et prélève son sperme. Sert-toi de tes charmes, pour qu’il ait une érection. Tu as de la chance d’avoir de jolies formes !

Nemu : Oui, seigneur Mayuri.

Mayuri : Et surtout, ne touche pas à l’alcool ! Tu sais bien que, même si tu n’es qu’une âme artificielle plus développée que les autres, ça a des effets néfastes sur toi aussi !

 

La soumise à son papounet s’incline devant son créateur.

 

Nemu : Oui, je m’en souviendrai.

Mayuri : Quand à moi…

 

Un énorme sourire sadique se lit sur son visage.

 

Mayuri : Je m’occupe de la femelle arrancar…

 

De son côté, Neliel, en compagnie de sa vice-capitaine, cherche ses deux fraccions qui sont partis on ne sait où.

 

Neliel : Pesche ! Dondochakka ! Où êtes-vous ?

Momo : Ils sont peut-être au buffet, capitaine.

Neliel : Tu crois ?

 

Parmi la foule, la belle arrancar frémit car elle aperçoit son cauchemar au sein des capitaines du Gotei 13 : Mayuri Kurotshuchi !

Momo : Qu’il y a-t-il, Capitaine ?

 

L’ayant vue, Le clown psychopathe sort de son Kimono l’arme qu’il a prévu pour commettre son crime, le fameux tire-lait ! Il lui tire un énorme sourire sadique. La capitaine se retourne et pousse sa subordonnée par le dos.

 

Neliel : Heu, allons voir au buffet, Momo.

Momo : Po-pourquoi me poussez-vous ? On n’est pas si pressées !

 

Elles se rendent au dit buffet. Devant celui-ci, la beauté est émerveillée par toutes ces bonnes choses.

 

Neliel : Ooooooh ! Regarde-moi tout ça, Momo ! C’est si bien présenté !

 

C’est alors qu’une voix de gamine se fait entendre.

 

? : Salut, Capitaine Gros Nibards !

 

Les 2 filles se tournent vers la droite, et aperçoivent Nanao Ise, accompagnée de la présidente du CFS, Yachiru Kusajishi, léchant une sucette. Momo, par respect, s’incline devant elles.

 

Momo : Bonsoir, Vice-présidente, présidente.

 

Neliel, elle, est plus familière.

 

Neliel : Salut, Nanao et Yachiru !

 

Nanao remet ses lunettes, contrariée par tant de familiarité.

 

Nanao : Hum-hum !

Yachiru : On a une super annonce à vous dire !

Neliel : Ah oui, laquelle ?

Nanao : Dans deux jours, le CFS organise une sortie à l’Onsen, pour tous les membres du club.

 

Neliel n’a pas trop compris le sens d’Onsen.

 

Neliel : Momo, c’est quoi, l’Onsen ?

Momo : C’est un bain thermal, où on se baigne dans des sources chaudes, capitaine. C’est entre autre un lieu de relaxation et de détente.

 

Comme le Hueco Mundo est un lieu de désolation, les Onsen n’existent pas à Las Noches. Il est donc normal que Neliel ne puisse connaître les sources d’eau chaude. La capitaine est très ravie par cette idée. Elle joint ses mains à plat.

 

Neliel : Oh oui ! Ca m’a l’ait très bien ! J’ai hâte !

Yachiru : Contente que ça te fais plaisir, Capitaine Gros Nibards !

 

C’est alors qu’elles entendent une voix

 

? : Ma déesse !

 

C’est bien sûr Kon ! Qui d’autre que ce pervers appelle Neliel « déesse » ? Il bondit au dessus de la tête de la rose, ayant pour objectif d‘atterrir sur la poitrine de son idole.

 

Neliel : Kon ! Tu es venu !

 

D’un coup, le lion s’arrête, juste en face des trophées de le sa déesse.

 

Kon : Hein ?

 

On l’a attrapé par le ventre en plein vol. Il revient en arrière.

 

Kon : Hé ! Qui c’est qui m’a empêché de-

 

A la vue de celle qui l’a attrapé, il tire une tronche d’effroi.

 

Yachiru : Mini-Ken ! Te revoilà !

 

Oui, c‘est bien la bouffeuse de bonbon.

 

Kon : Nooooon ! Pas eeeeeeelle !

 

La binoclarde est surprise par cette peluche vivante.

 

Nanao : Est-ce… une âme artificielle qui est dans cette peluche ?

 

Le lion se retourne vers sa déesse, désespéré.

 

Kon : Ma déesse ! Sauve-moi de cette démone !

Yachiru : Dis, j’peux te l’emprunter, Capitaine Gros Nibards !?

Neliel : Oui, bien sûr !

 

Le lion est dépité par cette décision.

 

Kon : Mais…mais… Ma déesse m’abandonne…

Yachiru : Allez, viens mini-Ken !

 

La fillette emporte avec elle le lion. Il essaye de se dégager, voyant qu’il s’éloigne de la femme parfaite. Il tend le bras.

 

Kon : Maaaa déeeeeeeeeeeeeeeesse !!!

Neliel : A tout à l’heure !

 

Elle regarde La fillette partir, en pensant à ce qu’elle est vraiment.

 

Neliel : Et dire que sous cette apparence d’enfant, se cache une jeune femme…

 

Nanao, regarde de chaque côté, comme peur que quelqu’un n’arrive.

 

Momo : Qu’il y a-t-il, Nanao ?

Nanao : J’espère qu’IL ne viendra pas ici. Il doit être ivre, à l’heure qu’il est.

Neliel : Qui ça ?

? : Ma petite Nanao, on s’amuse bien ?

 

La vice-capitaine sursaute en criant. En se retournant, qui voit-elle ? Son capitaine, Shunsui Kyôraku, les joues roses.

 

Nanao : Capitaine ! Vous êtes encore ivre ! Vous pouvez tout de même vous contrôler !

 

Le cool ébouriffe les cheveux de sa Nanao chérie.

 

Shunsui : Mais oui, chuis bien bourré ! Et alors ? Et puis, c’est la fête, j’fais c’que j’veux !

Nanao : Pardon !? Et lâchez-moi la tête.

 

Shunsui remarque d’autres présences féminines, et surtout… Neliel !

 

Shunsui : Ooooh, mais qui vois-je là ?

 

Il s’approche d’elles. Momo s’incline par respect.

 

Momo : Bonsoir, Capitaine Kyôraku.

Neliel : Vous passez une très bonne soirée ?

 

Le pervers a les yeux braqués sur les trophées de la belle Ex-Tercera. De toute façon, qu’est-ce qu’il en a à faire d’un thon comme Hinamori ?

 

Shunsui: Oui, très bonne. Vous a-t’on déjà dit que vous avez de magnifiques doudounes ?

 

La verte n’a pas compris le sens du mot « doudounes ». Pour information, ce sont les seins.

 

Neliel : Pardon ?

Nanao : Capitaine, voyons !

 

Il pointe la poitrine de la belle, et se tourne à sa vice-capitaine.

 

Shunsui : Tu vois, ma petite Nanao, tu devrais exemple sur la capitaine Tu Oderschvank. Elle au moins, elle n’est pas plate !

 

Nanao, ayant marre d’entendre des perversités, frappe le crâne de son capitaine avec un gros livre, qu’elle sort d’où, d’ailleurs ? Elle le rattrape par l’épaule.

 

Nanao : Bon, je vous laisse.

 

La binoclarde s’en va avec l’alcoolique. Neliel, en tournant la tête vers la foule, aperçoit encore le clown sadique à l’énorme sourire, lui montrant le tire-lait ! Et après, il disparaît.  Par peur, elle pousse sa vice-capitaine pour partir.

 

Neliel : Bon, allons-nous en, Momo, ils ne sont pas là.

Momo : Mais, vous ne prenez rien au buffet, capitaine ?

 

Ichigo et Orihime marchent ensemble. La jeune fille est un peu gênée d’être seule avec son Kurosaki-kun.

 

Ichigo : Je trouve que cet uniforme te va bien, Inoue.

 

La rouquine devient rouge comme une pivoine : L’homme de sa vie lui a dit un compliment !

 

Orihime : M-merci, Kurosaki-kun.

 

C’est alors que Rukia arrive en courant pour les voir, en leur faisant signe de la main.

 

Rukia : Ichigo, Inoue !

Ichigo : Ah, Rukia !

Orihime : Bonsoir, Kuchiki-san.

 

La petite s’arrête et reprend son souffle. Elle remarque la tenue de la rousse.

 

Rukia : Tiens, pourquoi tu pour cet uniforme ?

Orihime : C’est Nell-san qui me l’a prêté.

Rukia : J’ai une excellente nouvelle à vous annoncer !

Ichigo : Laquelle, Rukia ?

Rukia : Nii-Sama m’a dit que je pourrais dev-

 

Mais la fille aux petites doudounes est interrompue par un homme qui hurle.

 

? : Kurozakiiiiii !

 

Ils se tournent vers cette voix. C’est Grimmjow, complètement bourré, bouteille de saké à la main gauche, le bras droit qui pend. Il pointe du doigt Ichigo avec cette même main.

 

Grimmjow : Viens te battre, zi t’es un homme ! Hic !

Ichigo : /soupire/ Encore mieux. Voilà que Grimmjow est soûl.

Rukia : Euh, je crois que je vais vous laisser entre vous deux.

 

La brunette s’en va, laissant les 2 rouquins face à l’ex sexta, culbutant.

 

Grimmjow : Alors, tu ramènes ton cul, que ze te mette une raclée ?

Ichigo : Grimmjow, tu es complètement ivre. Tu délires complètement.

Grimmjow : Mais non non non ! Chuis totalement luzide !

 

Il s’approche du shinigami en zigzaguant.

 

Grimmjow : Gnéhéhéhéhé !

 

Il fait balancer son bras droit cassé pour se soutenir en prenant le cou du rouquin. Il boit un coup de saké.

 

Grimmjow : Hé, tu zais quoi ? Z’vais te révéler un truc ! Hips !

Ichigo : Ca ne m’intéresse pas.

Grimmjow : Même zi z’est zur zette charmante Neliel ?

 

Le roux est surpris que le bleu sache quelque chose sur elle.

 

Ichigo : Où veux-tu en venir ?

Grimmjow : Za t’intérezze, hein ? Profitons-en, vu qu’elle n’est pas là !

 

Le bleu prend une dernière gorgée avant la révélation.

 

Grimmjow : Alors, Neliel, la meeeerveilleuse, la paaarfaite Neliel Tu Oderzchvank, elle a mis zon- Rooooooonfl…

 

Oui, au moment de vérité, le capitaine s’est endormi. Ichigo ne sait quoi faire de lui.

 

Ichigo : J’en fais quoi, de lui, maintenant ?

Orihime : Il faudrait peut-être l’emmener dans une chambre.

Ichigo : Oui, mais où ?

? : S’il vous plaît.

 

Les 2 roux sursautent de surprise ; en se retournant, ils voient Nemu face à eux.

 

Ichigo : Qui es-tu ?

Nemu : Je suis Nemu Kurotsuchi, la vice-capitaine de la 12e division.

Orihime : Que veux-tu ?

Nemu : Remettez-moi le capitaine Jaggerjack, je vous prie.

 

Ichigo est assez surpris par cette demande.

 

Ichigo : Mais… pourquoi ?

Nemu : Il m’est interdit de révéler ce genre d’informations. Remettez-le-moi.

 

Elle le dit avec une telle neutralité qu’on dirait un robot.

Ichigo : Et tu veux qu’on t’aide ?

Nemu : Je n’ai nullement besoin d’aide.

 

L’air si neutre de la femme ferait presque frémir les deux roux.

 

Ichigo : Bon, si tu veux.

 

Le lycéen passe l’alcoolique à la vice-capitaine. Elle le porte comme portent les princes charmants leur princesse. Elle tremble légèrement, signe que c’est lourd.

 

Ichigo : Il a l’air lourd, tu es sûre que…

Nemu : Non, ça ira. Merci.

 

La fille étrange s’en va en portant difficilement le bel endormi ronflant comme une locomotive.

 

Orihime : Je la trouve bizarre, pas toi, Kurosaki-kun ?

Ichigo : En plus, elle a dit qu’elle s’appelait Kurotsuchi. Est-ce qu’elle serait… la fille de l’autre cinglé ?

 

Neliel et Momo cherchent Toujours les fraccions.

 

Neliel : Mais enfin, où sont-ils ?

 

On voit les 2 femmes de dos au loin. On se rapproche de plus en plus, comme si c’était la vue d’un prédateur, ou plutôt d’une prédatrice. Sans qu’elle s’y attende la belle arrancar se fait prendre bien fort par derrière ses énormes doudounes !

 

Neliel : Aaaaaah !

 

On commence à les lui tripoter; c’est Matsumoto, ivre aussi.

 

Rangiku : Ooooh, mais c’est bien ferme, tout ça !

Neliel : R-Rangiku, arrête ! C’est gênant !

?: Matsumoto !

 

Le microbe blanc capitaine de la 10e division, Tôshirô Hitsugaya, arrive les bras croisés.

 

Momo : Shirô-chan !

Neliel : Ah, Tôshi ! Dis-lui d’arrêter !

 

Matsumoto, bien que son capitaine soit là, continue de peloter la pauvre Neliel.

 

Rangiku : Ha, z’êtes là, capitaine ! Vous aussi vous voulez sentir cette douceur ?

Tôshirô : Matsumoto, arrête de… faire ce que tu fais à la capitaine Tu Oderschvank.

Rangiku : Mwéééé, c’est si doux, si gros ! En plus…

 

Elle fait un petit sourire. Elle rapproche sa tête de celle de Neliel tout en continuant de la peloter, comme pour lui chuchoter quelque chose à l’oreille.

 

Rangiku : Dans 2 jours, on va aux bains publics. Je vais enfin te voir à poil, et on saura laquelle de nous deux a les plus gros seins ! J’en suis toute excitée !

 

La verte est effrayée par les dires de la bimbo. Elle n’a pas compris qu’elle était ivre.

 

Neliel : Arrête de me dire des choses pareilles ! Tu me fais peur !

Tôshirô : Matsumoto, arrête, c’est un ordre !

 

La rousse se retourne vers le gnome et lui tire la langue.

 

Rangiku : Beuuuuuuh ! Chuis une grande fille, fais c’que je veux, et toc !

 

Une veine ressort du front du glaçon miniature.

 

Tôshirô : Pardon !?

Momo : Je t’en prie, Rangiku-san, arrête ! La capitaine Neliel n’a pas l’air de se sentir bien !

 

Effectvement, la verte rougit sue un peu, et son souffle se fait plus fort. Non pas parce qu’elle ne se sent pas bien, au contraire ! Les caresses de la rousse se font de plus en plus agréables ! Une voix interrompt cette scène un peu Yuri (Manga Yaoi, mais version féminine, avec des lesbiennes, quoi).

 

? : Allons, qu’est-ce qui se passe ?

 

L’agresseuse de Neliel s’arrête brusquement à l’entente de cette voix. Elle tourne la tête mécaniquement et qui est-ce ? Retsu Unohana, Capitaine de la 4e division.

 

Tôshirô : Bonsoir, capitaine Unohana.

Retsu : De même, capitaine Hitsugaya, et à vous aussi, capitaine Tu Oderschvank.

 

La verte essaye de se retourner.

 

Neliel : Ha, bonsoir.

Retsu : Dites-moi, que faite-vous, Matsumoto ?

 

La Bimbo, voyant qu’elle fait allusion au pelotage, enlève immédiatement ses mains, comme si de rien n’était.

 

Rangiku : Moi, heu… Rien !

Retsu : Ah, vraiment ?

 

La capitaine se rapproche de la rousse qui panique.

 

Retsu : Vous étiez en train de lui caresser les seins, n’est-ce pas ?

Rangiku : Ben, heu… P’t’être bien !

Retsu : N’ayez pas honte. Vous êtes ivre, il est normal que vous ne contrôlez pas vos actes.

 

La vice-capitaine soupire de soulagement, vu que Retsu ne lui a fait pas peur. Mas cette dernière ferme les yeux et lui sourit étrangement.

 

Retsu : Mais que cela ne devienne pas une habitude, sinon, on pourrait croire que vous avez une attirance pour les femmes, n’est-ce pas…

 

En enfin elle prend son air à la fois neutre et effrayant.

 

Retsu : Vice-capitaine Matsumoto.

 

La rousse a vraiment peur, sue comme un veau.

 

Rangiku : B-Bien, Ca-capitaine Unohana.

 

Cette dernière reprend son air calme.

 

Retsu : Contente de vous l’entendre dire.

 

Neliel est vraiment impressionnée.

 

Neliel : Et ben, elle a réussie à la calmer !

Momo : Oui, la capitaine Unohana a l’art et la manière de calmer les gens, même ceux de la 11e division.

Neliel : Mais, ça ne nous dit pas où sot Pesche et Dondochakka.

 

Retrouvons dans une chambre Nemu. Assise, elle regarde d’un air neutre Grimmjow, allongé sur le lit, tenant de la main gauche, même endormi, sa bouteille de saké. Ses paupières bougent, signe qu’il se réveille.

 

Grimmjow : Hmmmm…

 

Il commence à ouvrir les yeux, voyant qu’il se trouve dans un lieu inconnu. Il entend une femme lui parler.

 

Nemu : Vous êtes réveillé, capitaine Jaggerjack ?

Grimmjow : C’est toi… que j’ai peloté l’autre fois…

Nemu : Oui.

 

Le bleu essaye de se relever, mais son bras droit lui fait mal, ce que Nemu remarque.

 

Grimmjow : Gnnn !

Nemu : Vous avez mal au bras ?

Grimmjow : Qu’est-ce que ça peux te foutre ?

 

La femme lève l’index droit vers le haut face à son visage et une aiguille lui traverse la peau.

 

Nemu : Ne bougez plus.

Grimmjow : Hein ?

 

L’âme artificielle perfectionnée plaque le fauve sur le lit avec son bras. Il se débat, rien n’y fait.

 

Nemu : Ne bougez plus, j’ai dit.

Grimmjow : Mais, tu va me faire quoi, là !?

Nemu : … Vous soigner.

 

D’un grand et souple geste, elle plante l’aiguille dans le bras droit de Grimmjow qui ne ressent pas la douleur. Mais pourquoi l’aiguille ne se casse pas sur la hierro de Grimmy, me direz-vous ? Tout simplement parce qu’elle est faite dans un acier très solide de la fabrication de Mayuri, pouvant même traverser la peau d’un arrancar, enfin, quand il ne s’en sert pas pour se défendre. Alors que le produit  s’injecte dans son organisme, des marques noires apparaissent sur son bras. La jeune femme retire l’aiguille d’un grand geste. Elle faire rentrer l’aiguille dans son doigt.

 

Nemu : Voilà, j’ai-

 

Le bleu la prend violemment par le col avec le bras droit.

 

Grimmjow : Qu’est-ce que tu m’as injecté, connasse !?

 

Enfin, il remarque stupéfait qu’il a bougé son bras droit.

 

Grimmjow : Mais… Mon bras…

 

Nemu : Ne bougez pas trop, sinon il va se recasser.

 

Il ne sait quoi dire, regardant son bras. Pourquoi l’a-t-elle soigné sans lui demander son avis ? Devrait-il la remercier ? Non, ce n’est pas dans ses habitudes.

 

Nemu: Capitaine Jaggerjack.

 

Il lève la tête. La femme commence à défaire son haut.

 

Grimmjow : Ouais ?

Nemu : Le seigneur Mayuri m’a chargée de vous prélever un échantillon de vos gamètes.

Grimmjow : Mes quoi ?

 

Elle l’ouvre. Le bleu écarquille les yeux : devant lui, Nemu a le haut ouvert, montrant ses montagnes, sans en avoir honte, avec son air toujours aussi neutre.

 

Nemu : Regardez mes seins.

 

Le bleu saigne du nez. Il est toujours un peu soûl. Il fait un petit sourire pervers.

 

Grimmjow : Héé ! J’vois où tu veux en venir.

Nemu : Alors, avez-vous une érection ?

 

L’arrancar tend la bouteille à la jeune femme presque dénudée.

 

Grimmjow : Tiens ! Pour que ce soit plus fun, bois !

 

Envoyant la bouteille, elle ouvre un peu plus grand les yeux, comme surprise.

 

Nemu : Non. Le seigneur Mayuri m’interdit de consommer ce genre de boisson.

Grimmjow : Si, je t’y oblige ! Bois !

Nemu : Non, sinon je v-

 

La brute prend violemment la tête de la vice-capitaine et lui fait avaler de force le saké.

 

Grimmjow : Bois, j’te dis !

 

Il lui a fait presque tout boire, pour qu’il prenne le reste ; il balance la bouteille qui se casse plus loin. Nemu reste sans bouger. Ses joues deviennent toute rouges. Et étrangement, elle change d’expression, de neutre, elle prend un air pervers, faisant un large sourire, et elle ricane.

 

Nemu: Hum Hum… Enfin, j’ai repris le contrôle…

 

Lorsqu’elle voit le bleu la regarder lubriquement, elle sourit.

 

Nemu : Eeeeh, salut beau musclé ! C’est quoi, ton p’tit non ?

Grimmjow : Grimmjow, et toi ?

Nemu : Moi, c’est Mune.

 

Mune, vu que c’est comme ça qu’elle s’appelle, s’approche de lui, prenant le menton du minou avec l’index. Elle prend un air sensuel.

 

Mune : Tu sais que tu me plais, toi ? Ca te dit, de faire des jeux d’adultes ?

Grimmjow : Des « Jeux d’adultes » ? Comment ça ?

Mune : Patience, chérie.

 

Elle le pousse sur le lit, et passe au bout de celui-ci. Elle enlève ses élastiques, ses cheveux se libèrent tout de suite. Telle une strip-teaseuse en bougeant ses épaules, elle fait descendre sont haut et le balance sur le visage de Grimmy. En le retirant, il peut admirer face à lui les melons de la coquine, lui faisant saigner du nez. Elle les prend en pleins mains.

 

Mune : Ils te plaisent, n’est-ce pas ?

 

Elle se met à quatre pattes sur le lit et s’approche du bleu, telle une lionne prête à bondir sa proie.

 

Mune : Je t’excite, hein, mon mignon ?

 

Plus elle se rapproche de lui, plus ses seins s’écrasent sur le torse de l’arrancar qui en a une très belle vue en profondeur. Ca l’excite de plus en plus, et en tire la langue.

 

Grimmjow : Ouaiiiiis, j’veux jouer !!

 

La féline se met à califourchon sur lui. Les deux félins on le visage face à face.

 

Mune : Un French Kiss, ça te dis, chérie ?

Grimmjow : Et c’est quoi ?

Mune : Tu verras…

 

Elle commence à approcher ses lèvres de celle du bleu, mais subitement, elle ressent un trouble en elle, et un mal de tête pas possible l’empêche de continuer. Elle recule la tête, se tenant le crâne.

 

Mune : Non… Pas… Maintenant… Aaaa…

 

Elle lève la tête vers le ciel, hurlant de douleur.

 

Mune : RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!

 

D’un coup, elle se remâche, restant à califourchon sur le bleu, baissant la tête brusquement. Le capitaine ne comprend pas.

 

Grimmjow : Ben alors, il vient, ce « French Kiss » ?

 

La femme relève la tête et ouvre les yeux. Elle regarde autour d’elle. Mais elle n’a plus un air pervers, mais plutôt doux, et même pas neutre comme à son habitude.

 

Nemu : Mais… Où suis-je ?

 

Elle regarde vers le bas, constatant qu’elle est à demie nue et à califourchon sur quelqu’un.

 

Nemu : Mais, que fais-je dans cette tenue ? Et sur qui je suis ?

 

Elle lève les yeux, et face à elle, Grimmjow à moitié ivre.

 

Grimmjow : B-Ben alors, tu viens ?

Nemu : KYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!!

 

La jeune femme recule affolée vers l’arrière en cachant sa poitrine, mais tombe en arrière arrivée au bout. En se relevant, elle prend son haut pour cacher ses doudounes et pointe du doigt l’alcoolique.

 

Nemu : Qu-Qui êtes-vous !? Et on est-où, là !?

Grimmjow : Ben, t’avais dit qu’on allait faire des jeux d’adultes.

Nemu : Des jeux d’ad-

 

Elle s’interrompt, devenant toute rouge. Elle court vers la porte.

 

Nemu : E-excusez-moi !

Grimmjow : Ben attends ! On n’a pas joué !

 

Trop tard, elle a fermé la porte.

 

Grimmjow : Ben alors ?

 

Il reste un moment sans bouger, puis se redort en ronflant. Dehors Neliel et Momo cherchent toujours le deux idiots.

 

Neliel : Mais enfin, où sont-ils ?

 

C’est alors qu’elle aperçoit Miyabi au buffet, toute seule. Ca la rend un peu triste.

 

Neliel : Attend-moi là, Momo !

Momo : Mais où allez-vous, capitaine ?

 

La verte se dirige vers la blonde qui ne la remarque pas encore. Cette dernière n’as pas l’air dans son assiette.

 

Miyabi : /soupire/ Pourquoi faire la fête, alors qu’Aizen n’a pas été vaincu ?

Neliel : Euh, excusez-moi ?

 

Elle se retourne, et voit l’Ex-Tercera.

 

Miyabi : C’est elle… l’une de ces arrancars. Oui, que voulez-vous ?

Neliel : Je tenais à m’excuser, hier à la réunion, lorsque Grimmjow a mis sa tête… là où il l’a mise.

 

La blonde est assez surprise par le comportement de la verte.

 

Miyabi : Pourquoi s’excuser à sa place ? Il peut le faire non ?

Neliel : Je sais bien qu’il ne le fera pas, et puis je vous ai aussi peut-être gênée, lorsque… mon ventre a crié famine.

 

La capitaine de la 3e division ne s’attendait pas à ça de la part d’une arrancar.

 

Miyabi : Elle… s’excuse ? Un arrancar ne ferait jamais ça ! En est-elle vraiment un ?

 

L’arrancar en question tend la main à la shinigami, surprise par ce geste.

 

Neliel : J’aimerais qu’on s’entende, vous et moi.

 

Miyabi : M’entendre… avec une arrancar ?

 

Miyabi hésite à lui serrer la main ; va-t-elle lui tendre un piège ? Non, elle n’a pas l’air de porter d’arme. Enfin elle lui prend la main.

 

Miyabi : Miyabi Kirio.

Neliel : Et moi c’est Neliel. Neliel Tu Oderschvank.

 

La blonde écarquille les yeux. Ce nom de famille résonne dans sa tête.

 

Miyabi : Tu… Oderschvank…

 

Nous nous rapprochons de plus en plus vers son œil gauche jusqu’à rentrer dans la pupille. Il fait noir. En ressortant de l’œil, nous la voyons plus jeune, en pleurs, tenant dans ses bras un cadavre coupé en deux. Elle regarde un homme aux cheveux bleus, le pied sur la montagne de cadavre, la lame ensanglantée sur l’épaule. Son visage est caché par l’ombre, mais ce qu’elle arrive à distinguer, c’est qu’il a une sorte de crâne sur la tête, son sourire sadique, ses yeux bruns luisant et une marque sur le nez dont elle a du mal à en définir la couleur.

 

Homme : Hinhin ! Prépare-toi à mourir de ma main. Tu Oderschvank est mon nom.

 

La scène commence à devenir ténèbres. On ressort du souvenir de Miyabi par son œil droit. Le nom résonne toujours.

Tu Oderschvank… Tu Oderschvank…

 

Derrière elle, le décor semble reculer sans elle. Elle reste stupéfaite, ne pouvant y croire. Neliel remarque son état.

 

Neliel : Qu’il y a-t-il ? Vous n’allez pas bien ?

 

La blonde commence à serrer les dents, serrant plus fort la main de la belle arrancar.

 

Neliel : Dites, vous pouvez me lâcher ?

 

Miyabi serre de plus en plus fort, en grognant, serrant de toutes ses forces la main de Neliel. Une veine ressort sir le dos de sa main.

 

Neliel : Vous commencez à me faire mal, là. Pouvez-vous me lâ-

Miyabi : TOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!

 

La verte est surprise par le cri de colère. Miyabi la prend par le col et la plaque violemment sur la colonne à proximité, tellement fort qu’une fissure se forme. Tout le monde a vu ce qui s’est passé, en particulier Momo.

 

Momo : Capitaine Neliel !

Elle se rapproche, Ichigo et Orihime arrivent à leur tour.

 

Vous aurez la suite la prochaine fois

 

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Voici la 2e partie du chap 16. Bonne lecture! Pour la part 1, allez-voir à la page précédente.

 

Elle se rapproche, Ichigo et Orihime arrivent à leur tour.

 

Ichigo : Momo, que se passe-t-il ?

Momo : C’est la capitaine Kirio. Elle a elle a plaquée la capitaine Neliel sur cette colonne.

 

Les deux roux voient effectivement la blonde tenir fermement la verte contre le pilier.

 

Orihime : Nell-San !

 

Neliel ne comprend pas la réaction de sa collègue dont ses yeux sont ombrés et qui respire fort.

 

Neliel : Mais… qu’est-ce qui vous prend ?

Miyabi : Enfin je te retrouve… Après 45 ans…

 

La capitaine relève brusquement la tête, regardant avec haine Neliel.

 

Miyabi : Je vais enfin pouvoir venger mon frère, que tu as tué !!!

 

Tous les invités sont subjugués par cette annonce, en particulier les 2 roux, Momo et bien sûr la concernée par cette accusation.

 

Neliel : Que… que dites-vous ?

Miyabi : Oui ! Tu as massacré des shinigamis, y compris mon frère ainé, que tu as coupé en deux !

 

La verte est totalement perdue par toutes ces horreur que lui crache Miyabi sur elle.

 

Neliel : Mais… je n’ai jamais… tué quelqu’un…

 

La shinigami secoue bien sèchement l’Ex-Tercera.

 

Miyabi : Te fous pas de moi ! Et puis d’abord, pourquoi t’es déguisé en femme ?

 

La verte est surprise par cette affirmation.

 

Neliel : C-Comment ?

Miyabi : Tu croyais que je n’aurais pas devinée que tu es un homme !? C’est Aizen qui t’as envoyé pour infiltrer le Seireitei ? En plus, ce jour-là, tu avais les cheveux bleus ! Tu te les aies teints ?

 

La verte écarquille les yeux après avoir entendu « cheveux bleus ». Elle voit de qui elle parle. Et c’est une personne qu’elle connaît très bien. Elle n’ose lui répondre. De leur côté, Les deux rouquins sont étonnés par tout ça.

 

Ichigo : Mais qu’est-ce qu’elle raconte ? Nell est bien une femme !

 

Momo, elle, se triste pour sa capitaine de subir toutes ces horribles accusations. Elle en tremble.

Momo : Capitaine Neliel…

 

La planche à pain court vers la « scène de ménage ».

 

Ichigo : Hinamori, attend !

 

De son côté, Neliel est vraiment perturbée par tout cela.

 

Neliel : Vous…Vous-vous trompez de personne. Et je suis bien une femme !

Miyabi : Alors prouve-le !

 

La verte ne sait quoi faire. Il n’y a qu’un seul moyen de lui prouver ce qu’elle croit ; mais elle ne peut le faire devant tout le monde. C’est alors que Momo arrive par derrière.

 

Momo : A-Attendez !

 

La capitaine se retourne vers elle.

 

Neliel : Momo !

Miyabi : Qu’est-ce que tu veux ?

 

Avec la manière dont elle la regarde en fronçant les sourcils, la jeune fille prend peur. Elle sait qu’elle n’aurait pas dû intervenir. Mais elle prend son courage à deux mains et avale sa salive.

 

Momo : C-comment pouvez-vous accuser la capitaine Neliel de telles horreurs ?

Miyabi : C’est un arrancar ; c’est dans sa nature de tuer avec cruauté.

Momo : Et puis arrêtez de dire que c’est un homme ! C’est une femme ! Ca se voit, non ?

 

La capitaine ne comprend pas la réaction de Momo.

 

Miyabi : Pourquoi le défend-tu ? C’est un ennemi. Je parie que tu t’en méfiais, au début.

 

La vice-capitaine détourne le regard, gênée.

 

Momo : Il est vrai que… au début j’avais peur qu’elle me fasse du mal.

Neliel : Momo ?

Momo : Mais…

 

Elle regarde sa capitaine en souriant.

 

Momo : La capitaine est vraiment quelqu’un de gentil, généreux. Je ne sais ce que je serais devenue si je ne l’avais jamais rencontrée.

 

Elle s’incline puis se remet droit.

 

Momo : Je vous remercie du fond du cœur, Capitaine Neliel, pour ce que vous avez fait pour moi.

 

Neliel est très émue par les paroles d’Hinamori. Elle en a les larmes aux yeux.

 

Neliel : M-momo…

 

La blonde n’est pas convainue.

 

Miyabi : Tch ! Foutaises ! Un arrancar reste un arrancar : cruel et sans pitié !

Momo : Mais pensez à votre frère !

 

La blonde pousse un cri de surprise car la jeune fille a touché un point sensible. Elle baisse les yeux.

 

Miyabi : T-tais toi…

Momo : Il ne voudrait pas que sa sœur se sert de la violence pour se venger, il ne sera jamais en paix !

 

La capitaine serre les poings et les dents en grognant.

 

Miyabi : La ferme.

Momo : Et votre ancien capitaine ? Je ne sais pas qui il est, mais lui aussi ne le voudrait pas !

 

Là, c’est la goutte qui fait déborder le vase. Elle relève la tête et regarde Momo avec énervement.

 

Miyabi : LAAAA FEEEEEEEEEEEEEEEEERME !!!

 

Miyabi lâche Neliel et à une de ces vitesses, elle dégaine son sabre et donne un coup en diagonale à la jeune fille qui n’a rien vu venir. Du sang gicle de la blessure.

 

Momo : A…aaa…

Neliel : Momoooo !

Tôshirô : Hinamori !

 

Hinamori part en arrière, mais Ichigo la rattrape en arrivant en shunpo. Orihime arriva à son tour.

 

Ichigo : Hinamori, tiens-bon !

Orihime : Momo !

 

La crevette arrive en courant.

 

Hitsugaya : Hinamori !!

 

La blessée ouvre difficilement les yeux et voit trouble, mais reconnais ceux autour d’elle.

 

Momo : Orihime, Ichigo et… Shirô-chan…

Tôshirô : Hinamori, ne parle pas!

Momo : Sh-Shirô-chan…

 

Elle lève la main difficilement et prend celle du môme.

 

Momo : Aide… la capitaine… Neliel…

Tôshirô : Oui, Hinamori, je te le promets.

Momo : Merci, Shirô-chan…

 

La jeune fille ferme lentement les yeux pour s’évanouir, sa main glisse de celle de la crevette et tombe sur sa poitrine.

 

Ichigo : Vite, Inoue ! Utilise ton pouvoir !

Orihime : Oui !

 

Le roux pose la brune au sol, la rousse place ses mains au dessus d’elle.

 

Orihilme : Sôtenkishun ! Je rejette !

 

3 « fées » sortent des barrettes de la jeune fille pour former un bouclier au dessus de la jeune vice-capitaine. Le capitaine de la 10e division se relève. Serrant les poings, ne pouvant supporter de voir son amie d’enfance à l’agonie, il tourne la tête vers la capitaine de la 6e division qui regarde sa lame tachée du sang de Momo, la regardant avec haine.

 

Miyabi : Zut, mon sabre est taché.

Tôshirô : Toi… Comment as-tu pu !?

Miyabi : Elle m’a énervée avec ses idioties, et elle s’est mise en travers de la vengeance.

 

En entendant ça, la crevette est en rage, serrant de plus en plus fort les dents.

 

Tôshirô : Tu as fais couler le sang d’Hinamori. Tu vas… Tu vas …

Miyabi : « Me le payer » ? Tu n’as même pas sur toi ton zanpakuto, comment veux-tu te battre contre moi ?

 

Derrière la blonde, on se rapproche de Neliel. Cette dernière est tétanisée de voir sa vice-capitaine agoniser, et qu’elle n’a rien pu faire. Nous voyons son œil gauche en gros plan, Hinamori à terre se reflétant dessus.

 

Neliel : Mo…mo…

 

Elle ferme l’œil un instant et cette fois, c’est Pesche et Dondochakka, les masques arrachés, qui se reflètent sur son œil.

 

Neliel : Pesche… Dondochakka…

 

Nous reculons, et nous nous apercevons qu’elle est habillée comme à l’époque où elle était la Tercera. Nous sommes revenus 10 ans plus tôt, ce fameux jour du piège de Nnoitra.

 

Pesche : Nous… Nous sommes désolés, Dame Nell.

 

Comment l’Octavo de l’époque a-t-il eu la cruauté de faire ça ? Et en ce moment, dans le présent, pourquoi Miyabi a-t-elle a attaquée Hinamori, une semblable ? De profil, la verte fronce petit-à petit des sourcils, serre les dents en grognant, regardant la blonde qui est de dos. Revenons à la conversation de la crevette est de l’agresseur de Momo.

 

Miyabi : Et puis, toi aussi tu veux te venger, tu es comme moi.

 

Le môme ne peut accepter cette affirmation.

 

Tôshirô : Tch ! Je ne suis pas comme-toi. Je ne m’attaquerai pas à un innocent.

 

Miyabi : Peut-être. Tu as beau n’être qu’un gamin, tu semble très mature. Je me demande à tel point tu es fort, pour être capitaine. Mais bon, tu ne pourras pas te battre, vu que t-

 

Miyabi ressent une présence derrière elle, à peine elle tourne la tête qu’elle voit une main à plat foncer vers sa tête. Au dernier moment elle esquive le coup, se rattrape avec la main et freine sur le sol sur le genou gauche. En relevant la tête, coupée à la joue gauche, elle voit Neliel la main droite tendue devant elle. Elle la ramène et se met droite. Ses yeux sont cachés par ses mèches.

 

Miyabi : Hum ! Tu répliques.

Neliel : Vous…

 

La verte serre les poings, ce qui fait craquer ses doigts, dont le droit un peu ensanglanté. En relevant la tête, la lumière nous révèle les marques rouges sur chaque côté des  arcades sourcilières et un regard de colère.

 

Neliel : Je ne vous le pardonnerai jamais !

 

Ichigo et Orihime sont surpris par ces marques, y compris Tôshirô.

 

Orihme : Nell-san ?

Tôshirô : Ces marques, on dirait celles du masque d’Ichigo !

 

Miyabi, par contre, n’y prête pas attention.

 

Neliel : Comment avez-vous pu blesser Momo ? Elle n’a rien fait !

Miyabi : Elle n’avait qu’à fermer son clapet. Je l’ai fait taire, c’est tout.

 

La verte est de plus en plus énervée contre la blonde.

 

Neliel : Vous êtes immonde, cruelle ! On dirait un…un…

Miyabi : « Arrancar » ? Tu me dis ça alors que tu en es un et que tu as tué mon frère ? C’est pathétique. Et que tu te déguises en femme l’est encore plus.

Neliel : Et Arrêtez, avec ça ! Je suis une femme, vous pigez !? Une femme !! Ca rentre dans votre petite caboche !?

 

Les deux rouquins sont subjugués par l’attitude de leur amie.

 

Orihime : Je n’avais jamais vue Nell-san dans cet état, tellement en colère.

Ichigo : Nell…

 

L’Ex-Tercera prend fermement les 2 côtés de l’ouverture de son haut de kimono.

 

Neliel : Vous voulez voir mes seins, hein ? C’est ça !? Et bien…

 

En un coup sec, elle ouvre son kimono bien grand, laissant à l’air libre ses énormes doudounes que rebondissent un peu dû au mouvement.

 

Neliel : LES VOICI !!

 

1e réaction de la part des hommes : du sang jaillit de leurs nez, les faisant partir en arrière et restent à terre. Tous sauf Byakuya, restant indifférent face à ces merveilles de la nature. On entend les criquets chanter.

 

Byakuya : ……

 

La crevette détourne le regard, un peu rouge.

 

Tôshirô : Hum-hum !

 

De toute façon, il a déjà vu ceux de sa vice-capitaine après une soirée bien arrosée et il a déjà eu la tête enfouie dans la vallée des dieux de la charmante Ex-Tercera. Ichigo, lui est rouge comme une pivoine et n’arrive pas à détourner son regard ; bon, après tout, c’est de son âge.

 

Ichigo : N-Nell ! Pourquoi tu-

Orihime : Kurosaki-kun ! Ne regarde pas les seins de Nell-san !

 

C’est alors que la femme vénère remarque qu’une main blanche dont l’ongle du majeur est plus long que les autres, tenant un tire-lait, s’approche de plus en plus de son sein gauche. Cette main est reliée à une sorte de câble. En suivant celui-ci, elle voit plus loin Kurostsuchi allongeant son bras droit, avec son sourire pervers.

 

Mayuri : J’y suis presque, j’y suis presque !

Neliel : Encore vous !?

 

Mais, ne l’entendant pas de cette oreille, la verte prend le câble avec les deux mains et l’arrache en deux. La main de Mayuri gesticule au sol dans tout les sens pendant un moment puis reste immobile. La prenant, La verte la balance vers le clown sadique telle une balle de base-ball de toutes ses forces.

 

Neliel : Fichez-moi la paix, sale pervers !!

 

Le savant, malgré son QI avancé, n’a le temps de calculer la vitesse de sa propre main tellement qu’elle va vite et se la prend en pleine figure ! Ce dernier tombe au sol. La verte se frotte les mains.

 

Neliel : Humpf ! Bien fait !

 

Elle revient face à Miyabi qui croit halluciner : Neliel a bien des seins ! Des vrais ! Elle en tremble un peu.

 

Miyabi : C-C’est impossible…

Neliel : Ha ! Vous êtes abattue parce que vous avez eu tord, hein !? Bien fait pour votre gueule, et toc !

 

Ichigo remarque quelque chose : Les marque de Neliel, y comprises celle sur le nez, commencent à virer au vert à partir de la gauche de la verte, et son œil gauche commence à devenir noir. C’est alors qu’il se remémore des dires de Yoruichi, comme quoi le jour précédent, ses yeux devenait ceux d’un hollow. Serait-ce lié à ces marques et au changement d’humeur de la belle arrancar ? Il faut la calmer, sinon…

 

Neliel : Et puis tant que vous y êtes, touchez-les, si vous en doutez encore !

Ichigo : Nell, calme-toi !

 

La blonde ne dit plus rien, commençant à se morfondre sur elle-même.

 

Neliel : Tch ! Vous n’avez aucun cran ! Poule mouillée !

 

C’est alors qu’on voit une forme ombrée derrière la verte, ayant les yeux brillants, parlant avec une voix féminine.

 

? : Moi, je veux bien les toucher !

 

A peine que l’Ex-Tercera ai tournée la tête qu’on lui prend en pleine main ses pastèques.

 

Neliel : Aaaah !

 

C’est encore Matsumoto ivre qui s’amuse encore à tripoter la belle arrancar dont les marques s’estompent et que le noir dans ses yeux disparaît.  Elle est donc redevenue normale. Ichigo pousse un soupir de soulagement.

 

Neliel : S-s’il te plaît, Rangiku, arrête !! Ca chatouille !

Tôshirô : Matsumoto ! Tu n’as pas retenue la leçon, avec la capitaine Unohana !?

Rangiku : Maiieuh ! J’fais c’que j’veux ! M’en fiche, de la vielle bique !

 

Miyabi est à quatre pattes sur le sol, abattue ; Neliel le remarque.

 

Miyabi : Je n’ai… pas…

 

Bien que la blonde a la tête baisée, Neliel sens qu’elle est prête à pleurer. Elle arrive avec difficulté de se dégager de Rangiku.

 

Rangiku : Ben ?

 

Elle ne ferme pas son haut, mais ça cache au moins le ¾ de chaque sein. Elle s’approche de la blonde qui entend ses pas.

 

Ichigo : Nell ?

 

La verte, face à la blonde, se met sur le genou.

 

Neliel : Allons, ne vous morfondez pas sur vous-même. Oubliez tout ça.

 

« Oublier ». Voilà un mot que n’apprécie guère Miyabi, qui serre les poings, « griffant » le sol.

 

Neliel : Oubliez cette vengeance. Je suis sûre que vous vous sentirez mieux.

 

La capitaine prend avec la main droite son zanpakuto à proximité, ce que remarque Ichigo.

 

Ichigo : Nell ! Fais attention !

Neliel : Que dis-tu, Ichi-

 

Une lame s’approche dangereusement du visage de Neliel, qui la voit trop tard. Son œil droit regarde vers le bas la pointe prête à lui crever l’œil.  De justesse, elle recule par un sonido et va un peu plus loin, debout, surprise par l’acte de la shnigami.

 

Neliel : Mais… Qu’est-ce qu-

 

Elle n’eut le temps de finir son exclamation car la capitaine disparaît et réapparaît face à elle, la menaçant avec la pointe de son arme sur la gorge.

 

Miyabi : C’est loin d’être fini.

Neliel : Mais je vous ai prouvé que-

Miyabi : Oui, je me suis trompée sur votre sexe, mais…

 

Elle rapproche un peu plus son sabre de la gorge de Neliel qui recule.

 

Miyabi : Avez-vous un lien avec l’assassin de mon frère ?

 

La verte pousse un soupir de surprise.

 

Neliel : Un-un lien ?

Miyabi : Oui, vous avez le même nom de famille. Pourquoi ?

 

Neliel ne sait quoi faire : comment réagira-t-elle ? Et Ichigo ? Elle se mord la lèvre inférieure.

 

Neliel : I-il…

Miyabi : Quoi, je ne comprends pas.

Neliel : I-il est…

Miyabi : RÉPONDEZ !

 

Elle rapproche sa lame, faisant saigner légèrement l’Ex-Tercera qui ne peut le dire dù à toute cette pression, et sanglote.

 

Neliel : Non, j-je ne peux pas…

 

Les 2 roux ont de la peine pour leur amie.

 

Orihime : Nell-san…

Ichigo : Nell…

 

Miyabi, par contre, reste insensible face à ça.

 

Miyabi : Tant pis pour vous. Je vais employer la manière forte.

 

La capitaine tend son bras droit sur le côté, sabre en main, lame vers le haut. Elle ferme les yeux.

 

Miyabi : Renais de tes cendres.

 

Du feu se forme autour de la lame ; une flamme orange apparaît sur le front de la capitaine. Tôshirô est subjugué.

 

Tôshirô : Elle ne va pas-

 

Le feu de la lame s’agite de plus en plus.

 

Tôshirô : C’est vrai que je n’ai pas mon zanpakuto avec moi !

 

La blonde ouvre son œil d’un seul coup dont l’iris et la pupille sont devenus orange.

 

Miyabi : Washi Hateshinaihi !*

 

La lame prend la forme d’une scie, deux grosses branches sortent d’un seul coup de chaque côté, telles des ailes aux plumes d’acier et déchirantes ; le feu se fait plus rouge-orange et vif. On dirait un oiseau de feu déployant ses ailes. Cela provoque une bourrasque soufflant sur les invités qui se protégent du vent avec leur bras. Ukitake, sur place, est impressionné.

 

Ukitake : Ces flammes… On dirait celle de Ryûkun Jakka, mais en moins puissantes !

 

La capitaine et la pointe de sa lame face au visage de la belle arrancar, effrayée par cette triple scie de feu prête à la déchiqueter.

 

Miyabi : Vas-y, dites-le, ou je vous carbonise sur place.

 

Neliel, gardant son calme, remarque la flamme sur le front de la blondes et que les yeux de celles-ci ont changés. Elle en ressent une profonde tristesse.

 

Neliel : Ne faites pas ça. Vous le regretterez.

 

La capitaine en shikai prend très mal cette affirmation.

 

Miyabi : Le regretter !? Pourquoi regretterai-je ta mort ? Tu es une arrancar ! Vous, êtres immondes, vous n’avez aucune culpabilité à tuer ! Ton espèce, y compris toi, doivent être exterminés jusqu’au dernier !! Après toi, je m’occuperai de l’autre !

 

La verte sais que c’est dur à admettre, mais les arrancar sont cruels et avides de combats, mais pas elle.

 

Neliel : C’est vrai. Je suis si différente des autres arrancars. Serai-je… une exception ? Aurai-je comme un « défaut de fabrication » ? Malgré… ce que j’ai fait par le passé…

 

La capitaine prend sa triple scie à deux mains, se met de profil et met son zanpakuto à côté de son visage, pointée vers son ennemie.

 

Miyabi : Puisque tu ne veux rien dire, je vais t’enlever la vie.

 

Malgré ces menaces, l’ex-Tercera reste calme.

 

Neliel : Restons calme. Si je me concentre bien, je pourrais éviter son sabre, et, je pense, ne subir que de légères brûlures grâce à ma hierro.

 

Mais on la tapote à l’épaule. Elle se retourne, c’est la bimbo rousse, ivre encore.

 

Rangiku : Ben alors, tu ne veux plus jouer ?

Neliel : Rangiku, sauves-toi, tu es en danger !

Rangiku : Ooooh, le joli feu !

Neliel : Le feu ?

 

La verte tourne la tête du côté inverse, et voit l’arme de Miyabi encore plus enflammée foncer sur elle pour la transpercer. A cause de l’alcoolo, elle n’a plus le temps de contrer l’attaque. L’air se fait de plus en plus chaud. Ichigo ne peut supporter de la voir sans défense.

 

Ichigo : NEEEEEEEEEEEEEEELL !!!!

 

Le shinigami disparaît par un shunpo, surprenant l’humaine.

 

Orihime : Kurosaki-kun ?

 

A peine 2 secondes avant l’impact, Neliel voit un shinigami apparaître devant elle, qu’elle reconnaît grâce à sa couleur de cheveux peu banale.

 

Neliel : Ichigo ! Ne-

 

Au moment de l’impact, une énorme déflagration s’éparpillant vers l’avant sur tous les côtés brûle tout sur son passage dans un bruit assourdissant ; au bout de 6 secondes, les flammes disparaissent. Miyabi, elle, a un écran de fumée lui cachant la vue.

 

Miyabi : Allez, que je la voix à l’agonie, transpercé par mon sabre !

 

Bizarrement, lorsqu’elle essaye d’enfoncer sa lame, Elle sent quelque chose la bloquer et la lever.

 

Miyabi : Elle l’aurait arrêtée avec la main ?

 

La fumée commence à se dissiper. Elle écarquille les yeux car la première chose qu’elle voit, c’est une main blanche, le bout des doigts noirs et acérés, et une sorte de fourrure au poignet, comme celle d’un hollow. La rousse aussi est subjuguée par cette main ; elle l’a déjà vue.

 

Orihime : Kurosaki…kun ?

 

Plus la fumée se dissipe, plus on sait à qui appartient cette main. C’est Ichigo, portant son masque de hollow avec les 2 marques rouges verticales parallèles, les deux mains ayant l’apparence de celles lors de sa « resureccion », contre Ulquiorra, la main droite face à son visage arrête avec la paume la pointe du sabre de la capitaine, n’en croyant pas ses yeux.

 

Miyabi : Mais…qui est-ce ?

 

Neliel a les yeux fermés, se protégeant avec les bras. Après les avoir baissés, elle ouvre les yeux, voyant Ichigo face à elle.

 

Neliel : Ichigo, est-ce que ça-

 

La verte pousse un cri de surprise en voyant la nouvelle apparence des mains de son héros. Ce denier reste calme, ne semblant pas souffrir. Il a les yeux cachés par l’obscurité.

 

Ichigo : Je ne vous laisserai pas…

 

En relevant légèrement la tête, nous voyons ses yeux de hollow noirs et jaunes luisant.

 

Ichigo : Toucher à un seul cheveu de Nell.

 

Ce regard glace le sang de la blonde qui abaisse sa scie qui redevient normale. De ce fait, la flamme sur son front disparaît et ses yeux redeviennent normaux. Neliel se sait quoi dire : pourquoi a-t-il des mais de hollow ? Dans ses souvenirs, lorsqu’il mettait son masque, ses mains ne changeaient pas d’apparence.

 

Neliel : Ichigo ?

 

Le roux se retourne vers son amie, ayant du mal à savoir son expression dû à son masque.

 

Ichigo : Est-ce que ça va, Nell ?

 

Bien qu’elle sache que c’est Ichigo derrière ce masque, elle a des doutes.

 

Neliel : Ses mains… Se pourrait-il que ce soit en fait son hollow qui le possède ?

 

Le rouquin sent que son amie se sent mal face à lui. Il lui prend les mains. Neliel est surprise par la température des mimines du shinigami. Elle est terrorisée par l’apparence et la froideur de ses mains ; elles n’ont plus rien d’humain.

 

Ichigo : Tu as peur de moi, Nell ?

Neliel : Non, c’est que… Tes mains sont… si glacées.

 

Il comprend que c’est ses mains qui l’effrayent, ce qui est aussi le cas de la cruche de service.

 

Ichigo : Ah, je vois.

 

La peau blanche de ses mains se désintègre pour redevenir normales. Le masque aussi, laissant place à son visage souriant.

 

Ichigo : Et comme ça, ça te rassure ?

 

Ce sourire si sincère, son regard, et enfin la douceur de ses mains.

 

Neliel : Oui, ça va mieux. Oui, c’est bien l’Ichigo que je connais.

Rangiku : Who putain !

 

Les 2 amis se retournent vers la rousse, toujours en vie.

 

Ichigo : Rangiku, tu vas bien ?

Rangiku : Moi oui, mais par contre, derrière, c’est tout brûlé !

 

Ils écarquillent les yeux : devant eux tout est carbonisé dû à la déflagration  de l’attaque de Miyabi. Seul le centre est intact, grâce à Ichigo. C’est le proprio qui ne va pas être content !

 

Neliel : Mon dieu…

 

Ichigo se retourne vers la responsable de ce « désastre ». Cette dernière est subjuguée.

 

Miyabi : Il a dévié mon attaque… Rien qu’avec la main…

 

Elle tourne son regard vers Ichigo ; elle ne peut y croire.

 

Miyabi : Qu-qui est-tu ? Un shinigami, ou un hollow ?

Ichigo : Je suis Ichigo Kurosaki, Représentant shinigami.

 

La capitaine ouvre grand les yeux, étonnée par ce nom qui lui est familier.

 

Miyabi : K-Kurosaki ?

 

Elle regarde ses yeux qu’ils l’attirent.

 

Ichigo : Alors, allez-vous présenter des excuses à Nell ?

Miyabi : Et ce regard, c’est le même !

 

Il y a autre chose qu’elle a du mal à admettre.

 

Miyabi : Pourquoi avoir protégé cette arrancar ? C’est une ennemie !

Ichigo : Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle est mon amie ; et qu’il est en mon devoir de protéger mes compagnons.

 

L’Ex Tercera est touchée par ces paroles.

 

Neliel : Ichigo…

 

La shinigami, elle, en est très surprise.

 

Miyabi : Ce genre de paroles… Est-ce qu’il serait-

 

Toutesz ces similitudes la perturbe vraiment. Neliel court vers Orihime qui a finie de « soigner » sa vice-capitaine, passant à proximité de la blonde qui la laisse passer.

 

Neliel : Momo !

 

Elle se met sur les genoux, regardant la jeune fille évanouie, dont la plaie a disparue.

 

Neliel : Va-t-elle s’en sortir ?

Orihime : Oui, elle n’est plus en danger, Nell-San.

 

La belle arrancar Pousse un soupir de soulagement en posant sa main droite sur la poitrine.

 

Neliel : Quel soulagement…

Ichigo : Alors, Hinamori va bien ?

 

Le roux est debout derrière la verte qui se retourne vers lui.

 

Neliel : Ah, Ichigo ! Merci de m’avoir secourue.

Ichigo : Non, ce n’est rien.

 

Mais au fond d’elle, la belle arrancar culpabilise.

 

Neliel : Encore une fois, c’est moi qu’on a sauvée.

 

Elle remarque que le shinigami serre des poings, comme si il en souffre.

 

Neliel : Tes mains, ça va aller ?

Ichigo : Oui, ça ira. C’est que ça ne fais pas longtemps que j’arrive à faire ça, j’ai du mal, encore.

Neliel : Oui, je vois.

 

Miyabi, totalement perturbée par tout ça, s’en va ; mais Tôshirô  l’en empêche.

 

Tôshirô : Attendez une minute !

 

La blonde s’arrête, reste de dos.

 

Tôshirô : Comment pouvez-vous partir après tout ce que vous avez fait !? Vous accusez Neliel pour un crime qu’elle n’a pas commis, vous avez libérez votre zampakuto au sein du Seireitei. Et surtout…

 

La crevette serre des poings, tellement que sa colère est grande.

 

Tôshirô : Vous avez blessée Hinamori. Je ne vous laisserai pas partir.

 

C’est alors qu’Ukitake s’avance pour parler à la capitaine, toujours de dos.

 

Ukitake : Capitaine Kirio, je comprends que vous souffrez de la douleur du décès de votre frère, mais ne l’infligez pas aux autres.

 

La capitaine ne répond pas, sachant que c’est vrai.

 

Ukitake : Et comme l’a dit la capitaine Tu Oderschvank, oubliez cette vengeance, vous serez libérée de cette souffrance.

 

Elle serre les poings et se retourne vers le capitaine, en colère.

 

Miyabi : Oublier !? Comment ça !? Oubliez la mort de min frère, ma seule famille !? Vous ne savez pas ce que j’ai enduré, durant 40 ans, pour atteindre mon but !

 

La jeune femme commence à verser des larmes.

 

Miyabi : Durant 40 ans, je me suis entraînée seule ! Je me suis exilée du Seireitei pour ça ! Et vous voulez que j’oublie tout ça !?

 

Elle fond en larmes dû à la souffrance d’avoir été seule durant toutes ces années. Le blanc ne le voyant pas sous cet angle.

 

Ukitake : Excusez-moi, si je vous ai fait pleurer. Mais, malgré ce que vous avez fait ce soir, je pense que, au fond de vous, vous êtes une bonne personne.

 

La capitaine en est surprise : on lui pardonne ?

 

Ukitake : Nous ne sommes pas là pour vous juger, capitaine Kirio. Votre mère serait fière de vous.

 

Elle jette un œil vers Neliel, elle, qui est une arrancar, a des amis. Elle l’envie. Elle se calme, essuie ses larmes et fait face à tous les invités.

 

Miyabi : Je m’excuse, pour tout le mal que j’ai fait, surtout envers vous, capitaine Tu Oderschvank. J’étais sous l’emprise de la colère.

 

La verte est touchée par ces excuses. La capitaine ferme les yeux.

 

Miyabi : Pardonnez-moi.

 

Elle disparaît avec un shunpo. Cela fait un grand vide. Les invités se parlent entre eux de tous ces évènements. C’est alors qu’arrivent enfin Pesche et Dondochakka, celui-ci semblant satisfait.

 

Dondochakka : Héhé ! J’ai encore gagné, pour sûr !

Pesche : C’est bon, te la pette pas !

 

Arrivé à la cour, ils sont surpris : une partie est brûlée, et leur vice-capitaine est évanouie. Ils accourent.

 

Pesche : Dame Nell !

 

La verte remarque leur présence.

 

Neliel : Pesche ! Dondochakka ! Où étiez-vous ?

Pesche : Ce n’est pas le plus important ! Que s’est-t-il passé ?

Dondochakka : Pourquoi la vice-capitaine est évanouie, pour sûr ?

 

Leur ancienne maîtresse ne sait pas où commencer.

 

Pesche : Qu’il y a-t-il, Dame Nell ?

Neliel : Je… Je vous expliquerai plus tard.

 

Le héros sent que son amie a de la culpabilité.

 

Ichigo : Nell…

 

De son côté, Mayuri cherche sa fille, passée on ne sait où.

 

Mayuri : Mais où est-elle passée ?

Nemu : Capitaine Kurotsuchi !

 

Il se retourne et voit Nemu arriver en courant, affolée.

 

Mayuri : Mais enfin, où était-tu passée ?

 

Sans prévenir, la femme prend l’extraterrestre dans ses bras.

 

Mayuri : Mais qu’est-ce que !?

Nemu : Capitaine Kurotsuchi ! J’ai eu si peur ! J’ai failli me faire violer par un homme étrange et ivre !

 

Le clown, gêné, se dégage violemment en donnant une baffe à Nemu qui ne comprend pas ce geste.

 

Nemu : Mais… capitaine…

Mayuri : Mais qu’est-ce qui te prend, Nemu !? Pourquoi tu m’appelles « capitaine » ? Et où est l’échantillon de sperme !?

 

Nemu : Mais… de quoi vous parlez ? Et pourquoi m’appelez-vous « Nemu » ?

 

Le capitaine, en regardant l’air innocent de sa création, comprend.

 

Mayuri : C’est toi, Noriko ?

Noriko : Mais, oui, c’est bien moi. Pourquoi ?

 

Le fou ne répond pas, ce qui fait peur à la jeune femme.

 

Noriko : C-capitaine Kurotsuchi ?

 

Et d’un mouvement vif et rapide, il passe derrière sa vice-capitaine et lui plante une aiguille, sortie de son index, dans la nuque ! Noriko écarquille les yeux, tétanisée, sentant qu’on lui injecte un liquide en elle.

 

Noriko : C-capitaine… Kurotsuchi…

 

Le clown retire l’aiguille, laissant sa création s’écrouler au sol. Il la regarde à terre, sans éprouver la moindre culpabilité.

 

Mayuri : Elle a bu de l’alcool, c’est certain. Décidemment, elle ne me cause que des problèmes.

 

Hisagi, lui, cherche son capitaine qui a disparu.

 

Hisagi : Mais où est-il passé, encore ?

 

C’est alors qu’il entend, en passant près d’une porte, des ronflements.

 

Hisagi : Hm ? Qui est-ce ?

 

Il ouvre doucement la porte et qui voit-il ? Grimmjow, dormant comme une marmotte et ronflant comme une locomotive. Le balafré a une goutte derrière la tête.

 

Hisagi : J’le réveille, ou pas ?

Après avoir réfléchi, il prend un air malicieux.

 

Hisagi : Noon ! Je vais le laisser là, pour que le capitaine Kuchiki le trouve !

 

Il ferme la porte, laissant son capitaine pioncer.

 

Grimmjow : Rooooonfffl…

 

La petite Yachiru est déjà au lit, normal, pour son âge.

 

Yachiru : Hmmm, Ken-chan…

 

Elle serre dans ses bras une peluche, une que l’on connaît très bien. Oui, c’est le pauvre Kon ! Le pauvre n’arrive pas à dormir car il n’est pas confortable ; il ne peut pas se blottir contre une généreuse poitrine. Il en pleure.

 

Kon : Ma déesse, au secours…

 

Sur un toit, Miyabi, assise, regarde mélancoliquement la pleine-lune, repensant à son passé, son présent, et un peu à son futur. En fermant l’œil gauche, une larme coule sur sa joue.

 

Miyabi : Capitaine, Eikichi, que dois-je faire ?

To be continued…

* Hateshinai no washi: Aigle du feu éternel

Voilà un chapitre plein de surprises, mes amis! Rendez-vous au prochain; et please, laissez-moi un commentaires!

 

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  • 5 weeks later...

Note : Maintenant, le nom de famille de Miyabi sera Hikifune vu que je me suis trompé sur le nom de famille de Kirio Hikifune, la capitaine ayant été promue à la garde royale, voir tome 36, et, dans cette fic, la mère de Miyabi. Je croyais que c’était Hikifune Kirio.

Merci de votre compréhension.

 

Chap 17 : Propositions et questions

 

Le jour suivant, l’incident de la fête de la soirée a fait beaucoup de bruit. La responsable, Miyabi Hikifune, semble s’être isolée depuis. Neliel a racontée ce matin ce qui s’est passé à ses anciens fraccions, regrettant de ne pas avoir été là à temps, occupés ce soir là à faire un de leurs jeux stupides, et révoltés par le comportement de la blonde. Quand à Grimmjow, Byakuya l’a bien trouvé et le bleu a goûté à la puissance de Senbonzakura et en sort couvert de coupures. Le pauvre.

L’après-midi. Nous sommes dans la salle de cours du CFS pour une réunion. Tous les membres sont là, y compris la nouvelle recrue, Neliel. Yachiru tient dans ses bras la pauvre Kon, se débattant, en voyant sa déesse.

 

Kon : Ma déeeeesse ! Sauve-moi !

 

Ces cris de détresse agacent la vice-présidente.

 

Nanao : Présidente, pouvez-vous rendre cette immonde peluche à la capitaine Tu Oderschvank ? Elle perturbe la séance.

Yachiru : Non ! C’est mon Mini-Ken à moi !

 

Le lion profite de ce moment d’inattention pour se dégager des bras de la rose et bondit vers la verte vers sa poitrine.

 

Kon : Ma déeeeeeesse !!!

 

Il rebondit sur la poitrine de la belle, s’y accroche et frotte la tête dessus.

 

Kon : Ooooh, qu’est-ce que ça m’a manqué !

Neliel : S’il te paît, lâche mes seins.

 

La vice-présidente s’approche de la capitaine de la 5e division en remettant ses lunettes. Kon la remarque aussi ; il descend des trophées de sa chérie.

 

Kon : Kess tu veux, la planche à pain !?

 

Elle ne fait pas attention à cette nomination vexante.

 

Nanao : Dites-moi, c’est une âme artificielle de sexe masculin, n’est-ce pas ? Il n’a pas le droit de rester.

Neliel : Mais il ne va pas nous déranger, Nanao.

Kon : Ch’rais sage comme une image !

 

La binoclarde prend un air froid.

 

Nanao : C’est un pervers, il va perturber cette réunion.

 

La beauté comprend qu’elle est très sérieuse.

 

Neliel : D’accord. Tu viens, Kon ?

 

Ce dernier est déçu de ne pas rester avec toutes ces femelles.

 

Kon : D’accord…

 

La verte se lève de sa chaise, la peluche saute de la table pour suivre la divinité vers la porte. Ils sortent et ferment la porte. Il n’y a pas un chat. La peluche se met à genoux devant la jeune femme.

 

Kon : Pleaaase ! Me laissse pas làà !

 

La verte s’agenoille et pose sa main sur la tête du lion.

 

Neliel : Ne t’inquiètes pas. Je ne vais pas te laisser là.

Kon : Mais comment ? L’autre binoclarde ne veut pas que je reste.

Neliel : J’ai une idée ; mais sois le plus discret possible.

 

Il fait le « garde à vous » devant sa sauveuse.

 

Kon : Oui, chef !

Neliel : Voilà ce qu’on va faire…

 

Dans la salle, tout le monde l’attend.

 

Nanao : Mais que fait-elle ?

Yachiru : Peut-être qu’elle est allée faire pipi !

Nanao : Ne soyez pas ridicule ! Il ne faut pas du temps pour…

 

Enfin Neliel rentre dans la salle.

 

Nanao Enfin ! Pourquoi autant de temps ?

Neliel : J… j’ai dû insister.

 

Nanao : Bien. Reprenez votre place.

 

La belle arrancar s’assied à sa place, entre Matsumoto et Momo, qui va mieux.

 

Momo : Il n’est pas trop triste capitaine ?

Neliel : Non, ne t’inquiètes pas. Là où il est, il est tranquille.

 

Mais où diable se trouve Kon ? SI on voit Neliel assise de profil, et qu’on voit à travers ses vêtements, qui voit-on ? Kon, s’agrippant au ventre de la déesse tel un Koala à son arbre. Neliel chuchote vers le bas.

 

Neliel : (chuchote) Kon, ça va, tu n’es pas trop inconfortable ?

Intérieur Kimono

 

Kon : Non, c’est parfait !

Neliel : (chuchote) : Ne bouges pas trop, sinon tu te feras repérer.

Extérieur kimono

 

La rose remarque que la verte parle toute seule.

 

Yachiru : Et ben, Capitaine Gros Nibards, Tu parles à tes pastèques ?

 

Neliel relève la tête immédiatement, se sentant ridicule. Elle tente de trouver une excuse.

 

Neliel : Euh… Je… vérifiais si ma poitrine n’était pas trop serrée. Vous comprenez, quand on est dans mon cas…

 

La vice-présidente la regarde d’un air suspicieux. De toute façon, elle ne peut pas comprendre, vu que c’est un thon !

 

Nanao : Hummm… Commençons ; présidente.

 

La gamine se relève et tape sur le bureau.

 

Yachiru : Les copines ! Demain, nous partons toutes à l’Onsen !

 

Elle lève les bras joyeusement.

 

Yachiru : Hourraaa !

 

Personne ne réagit. La vice-présidente, ayant honte du comportement de la présidente, se frappe le front.

 

Nanao : Bon, sérieusement. Nous partons toutes à 14 h à l’Onsen du Seireitei. Soyez à l’heure ; sinon on ne vous attendra pas. Nous rentrons le lendemain ; est-ce bien clair ?

Toutes : Oui !

 

Derrière la porte, un homme, portant des lunettes noirs et une moustache, écoute. Ses lunettes brillent.

 

? : Hin hin, intéressant…

 

Dans le kimono de Neliel, Kon a tout entendu.

 

Kon : Elles vont à l’Onsen ? Alors elles seront toutes à poil !?

 

Il commence à fantasmer.

 

Kon : Ooooh, je m’imagine bien…

 

Fantasme de Kon.

 

Dans un bain où la fumée nous cache la vue, nous entendons des rires de femmes. Le brouillard s’estompe. Face à nous, Kon est tout souriant, entouré de charmantes créatures totalement nues : Neliel, Rangiku, et Orihime. Kon est au centre, entouré de Neliel et  Rangiku qui lui donnent des grains de raisins et Orihime l’évente avec une feuille de palmier. Le paradis pour tout homme qui se respecte.

 

Orihime : Voulez-vous que j’évente plus vite, Maître Kon ?

Kon : Non, continue à cette cadence.

Orihime : Bien, Maître Kon.

 

Les 2 femmes à ses côtés  reposent les grappes de raisin et se rapprochent de lui en le caressant avec le bout des doigts.

 

Rangiku : Que voulez-vous maintenant, Maître Kon ?

Neliel : On fera tout ce que vous voudrez.

 

Le petit roi se frotte les mains, excité.

 

Kon : Hoho, vraiment tout !? Et ben…

 

Le petit pervers regarde des deux côtés, constatant que ses servantes ont quelque chose qu’il adore le plus au monde très proche de lui qui, tellement qu’ils sont gros, semblent flotter.

 

Kon : J’veux que vous me preniez dans votre vallée des dieux ! Et en même temps !

 

La verte et la bimbo font un petit saut en serrant leur poitrine avec les bras.

 

Neliel et Rangiku : Ooooh, petit coquin !

Kon : Ben quoi, vous m’aviez bien dit « tout ce que je veux » !

 

Les filles se regardent et après leur maître joyeusement.

 

Neliel et Rangiku : D’accord !

Kon : OUAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIS !

 

La rousse arrête d’éventer, mécontente, mettant les mains sur les hanches.

 

Orihime : Ben, et moi, alors ? J’compte pour du beurre ?

 

Les deux favorites approchent, tels des prédatrices, leurs trophées de la tête de Kon qui, plus il  voit les 4 pastèques se rapprocher de lui, tremble d’excitement et ses yeux vont de gauche à droite très vite.

 

Kon : OhputainOhputainOhputainOhputain !!

 

Fin fantasme

 

Le lion, tellement qu’il est excité, se frotte contre le ventre de Neliel.

 

Kon : Bon sang, que j’ai hâte !

 

A l’extérieur, Neliel ressent une sensation. Elle comprend que c’est Kon.

 

Neliel : A-arrête…

Nanao : est-ce que certaines d’entrevous ont un empêchement.

 

En premier c’est Isane qui lève la main.

 

Isane : Je dois aider la capitaine Unohana à l’hôpital.

 

C’est au tout de sa sœur, Kiyone

 

Kiyone : Moi non plus, je ne peux pas venir.

Nanao : Et pourquoi ?

 

Le lieutenant de la 13e  division rougit.

 

Kiyone : Pour, euh… raison personnelle.

Nanao : Ah non ! Si c’est pour vos petits soucis personnels, vous venez quand même !

Nanao : Mais … Bon d’accord.

 

En réalité, Kiyone a ses… Comment dire d’une manière soutenue… Elle est dans sa période mensuelle, si vous voyez ce que je veux dire, et comme les tampons n’existent pas à la Soul Society, et vu qu’il faut obligatoirement être nu(e) aux sources chaudes, vous imaginez la honte, si elle a ses ragnagnas dans le bain !

 

Nanao : Il reste donc une place, quelqu’un a des propositions ?

 

L’Ex-Tercera lèvre la main.

 

Yachiru : T’as une idée, Capitaine Gros Nibards ?

 

Intérieur Kimono

 

Kon est attiré par le nombril de sa déesse qui est juste en face de lui.

 

Kon : Qu’il est mignon ! Et si je…

 

Il pose son doigt dessus et commence à le chatouiller.

 

Neliel : Voilà, j’aimerai bien qu-

 

Extérieur kimono

 

La belle arrancar s’arrête brusquement, ressentant des chatouillis au niveau du nombril ; elle commence à rigoler doucement.

 

Neliel : Hmhmhm !

 

La vice-présidente attend la proposition.

 

Nanao : Alors, que proposez-vous ?

 

La belle arrancar essaye de se retenir.

 

Neliel : J-je pr-haha ! propose Ori-hihi ! Orihime !

 

Ces petits rires agacent la binoclarde, mais essaye de ne pas y faire attention.

 

Nanao : Bien, Orihime pourra venir.

 

Intérieur

 

Kon continue de la chatouiller.

Kon : Ca a l’air de lui plaire ! Accélérons la cadence !

Le lion chatouille de plus en plus vite, sur toute la surface du ventre.

 

Extérieur

 

Neliel  ressent encore plus d’effet. Elle en pouffe.

Neliel : Pff-pff ! A-arrête…

 

Momo trouve sa capitaine bizarre.

 

Momo : Capitaine, pourquoi riez-vous ?

Neliel : C’est-hihi ! Kon qui-haha !

 

 

La planche à pain comprend, alors que la verte continue de se retenir.

 

Momo : V-vous ne l’avez quand même pas mis dans-

 

L’Ex-Tercera explose de rire tellement qu’elle n’en peut plus.

 

Neliel : HAAAAAAAAAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAAAAA !!!

 

Tous le monde jette son regard vers l’arrancar qui rigole en tambourinant la table.

 

Neliel : Hahahahaha ! C’est trop ! Hahahaha !

Nanao : Pourquoi rigolez-vous ?

Neliel : C’est que-Hahahahaha ! Je- HAAAAAAAhahahah !

 

Ces rires agacent la brune à lunettes qui a une veine sur la tête. Elle s’avance vers la verte qui n’en peut plus et tape un grand coup sur la table avec le poing.

 

Nanao : Taisez-vous !!

 

Ce cri d’énervement fait sursauter Kon qui arrête les chatouilles, ce qui permet à Neliel de reprendre son souffle.

 

Nanao : Vous vous croyez où, hein !? On n’est pas là pour rigoler ! Alors calmez-vous !

Neliel : P-pardonnez-moi.

Yachiru : Allons, la binoclarde, faut pas t’énerver comme ça !

 

La brune remet ses lunettes avec le doigt et retourne au tableau.

 

Nanao : Bien, continuons.

 

La verte soupire de soulagement.

 

Neliel : Il s’en est fallu de peu.

 

Intérieur kimono

 

La peluche soupire aussi, agrippée à son « arbre ».

 

Kon : (bas) Putain ! Elle m’a fait peur, l’autre.

 

Il lève la tête et que voit-il ? Les seins de sa déesse vus de dessous ! Ca le fait bavez et ses yeux s’illuminent.

 

Kon : Ooooh…

 

Il commence à grimper vers les trophées.

 

Extérieur kimono

 

La ravissante arrancar sent la peluche grimper sur ses doudounes. Il se frotte contre ; on le voit dû à la trace qu’il forme au kimono de la belle.

 

Neliel : Non, Kon ! Ne fais pas ça, sinon-

Nanao : Qu’est-ce qui se passe encore !?

 

Le verte prend son haori et le ferme rapidement pour cacher le nounours. La fille à lunettes se ramène.

 

Nanao : Alors ?

Neliel : Rien !

 

Elle remarque quelque chose qui bouge au niveau de la poitrine de la belle.

 

Nanao : Que cachez-vous ?

Neliel : M-mais rien du tout !

 

La vice-présidente prend un air froid.

 

Nanao : Ne mentez pas. Lâchez votre haori, capitaine Tu Oderschvank.

 

La capitaine pousse un gros soupir. Elle lâche son haori.

 

Neliel : Bien, je ne pouvais pas le cacher plus longtemps.

 

Nanao rapproche la tête, voyant la chose s’agiter de plus en plus et faire un bruit.

 

?: Wo…

Nanao : Hm ?

 

C’est alors que, tel un Alien qui sort de son réceptacle, Kon sort d’un coup en partant en arrière.

 

Kon : C’est BOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!

 

Un torrent de sang jaillit des narines du lion qui, en partant en arrière, éclabousse de sang le visage de Nanao ! Le lion se laisse suspendre la tête en arrière.

 

Yachiru : Hé, c’est Mini-Ken !

Kon : Haa, que c’était cool !

 

L’Ex-Tercera enlève délicatement le lion de son décolleté et essuie son nez avec sa manche.

 

Neliel : Kon, voyons…

Kon : Désolé, ma déesse, je n’ai pas pu me contrôler.

 

Au lieu de se fâcher, le belle arrancar lui sourit.

 

Neliel : Non, ce n’est pas si grave.

 

Nanao, le visage couvert de sang, enlève ses lunettes. 9a fait la trace des lunettes, ses yeux sauvés du sang.

 

Yachiru : hihi ! Tu ressemble à de la gelée !

Neliel : Euh, Nanao, est-ce que ça va ?

 

La vice-présidente s’essuie le visage avec sa manche. Elle serre les poings et devient toute rouge ; nous entendons un bruit de cocote minute, comme si elle va exploser. Elle hurle de toutes ses forces.

 

Nanao : C’EST QUOI, CE BORDEEEEEEEEEEEEEEL !!!

 

Elle pointe l’ex Tercera.

 

Nanao : Vous et votre perverse de peluche, avez perturbées la séance ; et je ne le tolèrerai pas !

Neliel : Mais, ce n’était pas mon intention.

Nanao : Taisez-vous ! Puisque c’est comme ça, je vous interdis de venir avec nous demain !

 

Toutes les autres filles poussent un cri de surprise, sauf Soi-Fon, à qui ça fait rire.

 

Soi-Fon : Hinhin ! Bien fait pour elle !

 

La verte baisse un peu la tête, l’air triste.

 

Neliel : Je… Je comprends…

 

La peluche pointe Nanao.

 

Kon : T’as pas le droit de faire ça à ma déesse !

 

Matsumoto se lève, contrariée par cette décision.

 

Rangiku : T’es quand même culotée sur ce coup, Nanao !

Momo : Oui ! La capitaine Neliel ne le mérite pas !

 

La binoclarde croise les bras et dévie la tête.

 

Nanao : Humpf ! J’veux rien savoir !

 

Une voix se fait entendre.

 

? : C’est à la présidente de décider.

 

Toutes tournent la tête vers la porte, où se tient la présidente générale.

 

Toutes : La présidente Générale !

Retsu : Bonjour collectif.

 

La brune à lunettes commence à paniquer.

 

Nanao : Pr-présidente Générale !? Mais qu-

 

L’ancêtre s’approche d’elle, ce qui la rend mal à l’aise.

 

Retsu : Pourquoi tu ne veux pas que la capitaine Tu Oderschvank participe à la sortie ?

Nanao : Mais elle a perturbée la réunion avec sa saleté de peluche !

Retsu : Allons, ce n’est pas si grave.

Nanao : Mais…

 

La capitaine de la 4e division se tourne vers la présidente.

 

Retsu : Et vous, présidente, êtes vous d’accord avec la vice-présidente ?

 

La fillette lèche une sucette à l’anis, lorsqu’elle remarque qu’on lui adresse la parole.

 

Yachiru : Hm, quoi ?

Nanao : Vous voyez ! Elle ne s’occupe même pas de l’affaire !

 

La présidente générale réfléchit et trouve une solution.

 

Retsu : On n’a qu’à faire un vote.

Nanao : Un vote ? De quoi ?

Retsu : De savoir si la capitaine Tu Oderschvank a le droit de venir à l’onsen.

Nanao : Mais…

 

Unohana ferme les yeux et sourit.

 

Restu : Vous m’en donnez la permission, n’est-ce pas ?

 

Puis elle prend son air effrayant.

 

Retsu : Vice présidente Nanao Ise.

 

La brune transpire comme un veau effrayée par la présidente générale.

 

Nanao : Ou-oui, bien sûr.

Retsu : Bien. Alors faisons-le.

 

Neliel lève timidement la main, ce que remarque l’ancêtre.

 

Retsu : Oui, Capitaine Tu Oderschvank ?

Neliel : Je vous remercie de me soutenir, capitaine Unohana, mais…

Retsu : Mais ?

 

Le verte hésite, de peur de vexer la capitaine de la 4e division.

 

Neliel : Je ne peux pas accepter.

 

La vice-capitaine de la 5e division est surprise par ce qu’a dit sa supérieure.

 

Momo : Mais enfin, capitaine. Vous qui vouliez tant y aller !

Neliel : Oui, j’y teanis tellement, mais…

 

La belle arrancar baisse les yeux, tristement.

 

Neliel : Je sens que… je n’ai pas encore ma place, ici, que je cause du tord aux autres. Serait-ce dû à ce que je suis, une arrancar.

 

Hinamori se sent triste pour sa capitaine.

 

Momo : Capitaine Neliel…

 

La capitaine Unohana se rapproche de l’arrancar.

 

Retsu : Vous repensez à hier soir, n’est-ce pas ?

 

La verte fait un hochement de tête. L’ancêtre, face à l’Ex-Tercera, pose sa main sur son épaule.

 

Retsu : Il ne faut pas tout rapporter à vos origines. Vous n’est pas une mauvaise personne, capitaine Tu Oderschvank.

 

La verte est vraiment touchée.

 

Neliel : Vousle pensez vraiment ?

Retsu : Oui, bien sûr.

 

Unohana lâche l’épaule de la verte.

 

Retsu : Alors, qui est d’accord pour qu’elle vienne ?

 

Tous les membres du club lèvent la main sauf Soi-Fon et Nanao, qui est surprise par toutes ces mains levés.

 

Nanao : Mais…

 

Retsu est satisfaite de ce vote.

 

Retsu : Alors, vous voyez qu’on vous apprécie, capitaine Tu Oderschvank.

Neliel : Je… Je ne sais quoi dire…

 

Kon saute au coup de son idole content pour elle.

 

Kon : Ma déesse ! On a gagné !

 

Retsu se tourne vers sa vice-capitaine.

 

Retsu : Isane.

Isane : Oui, capitaine Unohana ?

Retsu : Finalement, je n’aurais pas besoin de toi, demain. Tu pourras donc aller aux sources chaudes.

Isane : Merci, capitaine.

 

La capitaine de la 2e division elle aussi est surprise.

 

Soi-Fon : Cette arrancar…Elle arrive toujours à s’en sortir, comme si elle avait…

 

Plus tard, à la 2e division, Soi Fon a dit à Yoruichi ce qu’elle pense de la belle arrancar. La métisse, assise en tailleur, finit de boire son saké.

 

Yoruichi : Un ange-gardien ?

 

La capitaine hoche de la tête. L’ex-capitaine pouffe de rire jusqu’à exploser de rire.

 

Yoruichi : BWAHAHAHAHAHAHA !! Alors ça, c’est la meilleure ! C’que t’es naïve, ma petite Soi Fon !

 

La capitaine rougit, gênée.

 

Soi Fon : Ne vous moquez pas, Dame-Yoruichi !

 

La métisse essuie une larme qu’elle a à l’œil.

 

Yoruichi : Désolée, mais c’est si idiot !

Soi Fon : Ca va, hein !

Yoruichi : Haha …

 

L’ex capitaine se calme et prend un air sérieux.

 

Yoruichi : Bon, plus sérieusement. Dis-moi, étais-tu à la fête, hier soir ?

Soi Fon : Noin, j’avais des choses plus importantes à faire que de regarder Omaeda se goinfrer au buffet. Mais d’après ce que je sais, la capitaine de la 3e division, Miyabi Hikifune, aurait menacée celle de la 5e division d’un meurtre. Vous y étiez, Dame Yoruichi ?

Yoruichi : Oui, j’espionnais, et j’ai entendu quelque chose de bizarre.

 

La chintoque essaye de comprendre.

 

Soi Fon : Comment ça, bizarre ?

Yoruichi : La capitaine de la 3e division a dit qu’elle s’est exilée du Seireitei il y a 40 ans pour s’entraîner, alors qu’il est interdit à tout soldat, quelque soit la raison, de quitter de sa propre volonté le Gotei 13.

 

La capitaine écarquille les yeux, surprise.

 

Soi Fon : Qu-quoi ?

Yoruichi : Tu ne trouves pas ça bizarre qu’après toutes ces années, elle n’a pas été considérée comme un « élément dangereux » et envoyée au « Ujimushinosu » ?

 

Soi Fon vient de s’en rendre compte, étonnée.

 

Soi Fon : Maintenant que vous le dites…

Yoruichi : Et imaginons qu’elle soit revenue avant même le massacres des membres des 46 bureaux de Chuô, comment se fait-il qu’elle n’a pas été jugée ?

 

Cette supposition effare la chinoise, se levant pour partir.

 

Soi Fon : Allons prévenir le capitaine commandant !

Yoruichi : Oublie ça, Soi Fon.

 

Elle se retourne, surprise par la réaction de son idole.

 

Soi Fon : Mais Dame Yoruichi ! Elle a enfreint les règles !

Yoruichi : C’est trop tard ; et on n’a aucune preuve.

Soi Fon : Mais…

 

La métisse pousse un soupir.

 

Yoruichi : Soi Fon, tu t’en veux, n’est-ce pas ?

 

Soi Fon baisse la tête, culpabilisant.

 

Soi Fon : Oui. C’est à la 2e division de s’occuper de ça ; je m’en veux terriblement.

 

L’ex-capitaine pose sa main sur la tête  de l’actuel capitaine.

 

Yoruichi : Allons, Soi Fon, ne te tracasse pas pour ça.

Soi Fon : Mais j’ai failli à ma tâche de capitaine et de commandant des services secrets !

 

La métisse lui sourit.

 

Yoruichi : T’en fait pas pour ça. Ca reste entre nous deux, d’accord ?

 

Elle fait un clin d’œil à son ancienne subordonnée, admirative devant son ancienne supérieure.

 

Soi Fon : Dame Yoruichi…

 

Mais cette scène émouvante est interrompue par Yoruichi qui change de sujet.

 

Yoruichi : Au fait, Soi Fon.

Soi Fon : Hm ?

Yoruichi : J’ai entendue dire que, avec le CFS, tu vas demain à l’Onsen, n’est-ce pas ?

Soi Fon : Oui, c’est exact.

Yoruichi : Je pense que je vais venir aussi.

 

La capitaine commence à paniquer.

 

Soi Fon : Qu-quoi !? Vous ne pouvez pas !

Yoruichi : Ben quoi, j’ai bien le droit de me détendre, non ? Je te fais honte ?

 

La chinoise rougit.

 

Soi Fon : Mais non ! C’est que-

 

La métisse donne une grosse tape dans le dos de son ancienne subordonnée.

 

Yoruichi : Alors ça marche ! J’ai hâte à demain !

 

Soi Fon est blasée, le sentent mal.

 

Soi Fon : Dame Yoruichi…

 

A la 5e division, dans son bureau, Neliel vient de dire à Orihime et Ichigo que le CFS va à l’Onsen. La rousse l’envie.

 

Orihime : Oh, j’aurai voulue y aller, aussi.

Neliel : Ca tombe bien, puisque tu viens. Il restait des places, alors j’ai réussi à t’inscrire.

 

La rouquine, content joint ses mains !

 

Orihime : Vraiment !? J’adore tellement ça !

 

Elle prend son amie dans les bras.

 

Orihime : Merci beaucoup, Nell-san !

Neliel : Mais c’est naturel.

 

L’arrancar constate que le rouquin est un peu à part. C’est alors qu’elle a une idée.

 

Neliel : Et toi, Ichigo, tu veux venir ?

 

Le roux se sent gêné, ne sachant pas quoi décider, même si cette proposition lui fait plaisir.

 

Ichigo : Je… Je ne sais pas si c’est une bonne idée.

 

Il a peur qu’un certain hollow joue les troubles fêtes. La verte va vers le rouquin.

 

Neliel : Allons, Ichigo, on va bien s’amuser, et puis on oubliera ce qui c’est passé hier.

 

Ichigo avoue qu’elle a raison Il lui sourit.

 

Ichigo : Oui, tu as raison, Nell. Je viendrai.

 

La verte est vraiment ravie.

 

Neliel : Merci, Ichigo ! Ca me fait vraiment plaisir !

Orihime : Nell-san ?

 

L’Ex-Tercera se retourne vers son amie.

 

Neliel : Oui, Orihime ?

Orihime : Es-tu déjà allée à l’Onsen ?

Neliel : Non, il n’y en a pas à Las Noches.

Orihime : Tu va voir, ça va te plaire, hein, Kurosaki-kun ?

 

Mais Kurosaki-kun semble songeur.

 

Neliel : Qu’il y a-t-il, Ichigo ?

 

L’homme remarque qu’on l’a interpellé.

 

Ichigo : Hein ? Ho, rien.

 

La suite dans le message suivant

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voici la deuxième partie du chap 17!

 

Rendons-nous à la 3e division. Miyabi Hikifune est allongée sur le sofa, la main sur le front, repensant à ce qui s’est passé la soirée précédente.

 

Miyabi : Quelle idiote je suis…

 

C’est alors qu’on frappe à la porte. Elle se relève.

 

Miyabi : Oui, entrez.

 

La porte s’ouvre ; c’est Kira.

 

Miyabi : Ha, c’est toi. Que veux-tu ?

Kira : La vice-capitaine de la 11e division veut vous parler.

Miyabi : Qu’elle entre.

 

Le blond s’incline.

 

Kira : Bien, capitaine.

 

Il s’en va. C’est alors qu’une gamine à cheveux roses s’amène joyeusement.

 

Yachiru : Salut, Miya-Miya !

 

La capitaine est subjuguée. Comme les membres de la 11e division sont réputés pour êtres des brutes, elle l’aurait imaginée adulte, une queue de cheval, son haut ressemblant à un débardeur,  garçon manqué et qu’elle l’aurait saluée en levant la main avec un « ‘lut ! », genre Revi de « Black Lagoon », pour ceux qui connaissent. Mai non, c’est une enfant.

 

Miyabi : Euh, que me voulez-vous ?

Yachiru : Chuis Yachiru Kusajishi, la présidente du Club des Femmes Shinigamis. Ca te dit de venir avec nous aux sources chaudes ? Ce sera cool !

 

La blonde est assez surprise par la proposition.

 

Miyabi : Mais je ne fais pas partie du club.

Yachiru : C’est Capitaine Gros Nibards qui a voulue que je te propose de venir.

 

La capitaine remarque des détails sur la fillette qui l’intriguent ; elle s’en approche.

 

Miyabi : Ces cheveux roses… et ces yeux ! Non…

Face à la vice-capitaine, la blonde se met accroupie la prend par les épaules, émue.

 

Miyabi : E-Est-ce bien vous, vice-capitaine Sora !? Que vous est-il arrivé ?

 

La rose arque un sourcil.

 

Yachiru : Gné ?

 

La capitaine est surprise par la réaction de la petite.

 

Miyabi : Mais… C’est moi, Miyabi ! J’étais dans la même division que vous, il y a 45 ans ! Vous ne vous en souvenez pas ?

 

La fillette penche la tête sur le côté.

 

Yachiru : Mais de quoi tu parles, Miya-Miya ?

 

Miyabi se sent ridicule et la lâche.

 

Miyabi : E-excusez-moi. Pourtant, elle lui ressemble tellement…

Yachiru : Alors, tu viens avec nous ?

 

L’adulte se ressouvient du sujet de conversation. Elle hésite.

 

Miyabi : Euh… Non, désolée.

Yachiru : Bon, d’accord. Salut, Miya-Miya !

 

La présidente sort du bureau gaiement. La blonde s’affale sur le canapé, réfléchissant.

 

Miyabi : Les sources chaudes… C’est vrai qu’un peu de détente ne me ferait pas de mal. Mais…

 

Elle retrousse sa manche droite et regarde deux marques au fer rouge semblant fait tout le long de son bras.

 

Miyabi : Ceci… m’empêche bien des choses. Il faudrait que personne ne les voie.

 

Le soir, à la 5e division, Neliel, en kimono blanc, continue de lire son vivre « La princesse des cerisiers » avant de dormir. C’est alors qu’on frappe à la porte.

 

Neliel : Oui ?

 

La porte s’ouvre, laissant voir Momo, les cheveux détachés.

 

Momo : Bonne nuit, capitaine.

Neliel : A toi aussi, Momo.

 

La jeune vice-capitaine remarque l’absence du rouquin.

 

Momo : Ichigo n’est-pas avec vous ?

Neliel : Non, Il est dans une autre chambre avec Orihime. Je pense qu’ils seront bien, tous les deux. Et puis il a emmené Kon avec lui, pour qu’il me laisse tranquille.

 

Si on va voir Ichigo et Orihime, le premier dort à point fermés, la dernière ne dort pas, tout rouge, les yeux écarquillés.

 

Orihime : Je dors avec kurosaki-kun ! Je dors avec Kurosaki-kun !

Kon, lui, est enfermé dans un tiroir.

 

Kon : Hé ! J’veux sortir !

 

Retour vers Neliel et Hinamori qui remarque que sa capitaine tient un ouvrage.

 

Momo : Que lisez-vous ?

 

Elle rentre dans la chambre, mais son pied bute contre la marche.

 

Neliel : Attention à la-

 

Trop tard. La pauvre planche à pain tombe et se vautre sur le plancher. Neliel accourt  vers elle.

 

Neliel : Momo !

 

La verte aide sa subordonnée à se relever ; cette dernière au une égratignure sur le front qui saigne un peu. Elle l’emmène vers le sofa.

 

Momo : Aïe…

Neliel : Momo, ça va aller ?

Momo : Oui, j’ai toujours été un peu maladroite.

 

La capitaine, déposant sa subordonnée sur le canapé, remarque l’égratignure.

 

Neliel : Mais tu saignes !

Momo : Ce n’est rien, c’est juste une égratignure.

Neliel : Attend, je vais m’occuper de ça.

 

La belle arrancar renifle un bon coup, ce qui surprend la shinigami.

 

Momo : Qu-que faites-vous, capitaine ?

 

Puis elle racle sa gorge comme pour préparer quelque chose.

 

Momo : V-vous n’allez quand même pas-

 

Trop tard. La verte crache un molard sur le front de Momo qui écarquille les yeux, surprise par le geste de l’Ex-Tercera. Elle est toute affolée.

 

Momo : C-capitaine ! En-enlevez-moi ça ! C’est dégoutant !

 

La capitaine pose ses doigts sur le front de la vice-capitaine pour étaler la morve.

 

Neliel : Calme-toi. Ma morve a un léger pouvoir de guérison.

Momo : V-vraiment ?

 

La jeune fille sent qu’elle a moins mal au front. Elle est touchée que sa capitaine prenne soin d’elle, comme une mère. Une question lui brûle les lèvres ; elle baisse les yeux. L’arrancar enlève sa main, dévoilant que l’égratignure a disparue.

 

Neliel : Voilà, ça devrait aller mieux.

Momo : Capitaine. Puis-je vous poser une question ?

Neliel : Oui, bien sûr.

 

La vice-capitaine a peur de la réaction de sa supérieure. Ses mèches ombrent ses yeux et elle serre les poings sur son bas.

 

Momo : Avez-vous déjà…Tué quelqu’un ?

 

Neliel se raidit de stupeur, ne s’attendant pas à une telle question.

 

Neliel : Tu-tuer ?

 

Momo relève les yeux.

 

Momo : N-ne le prenez pas mal, capitaine. Depuis ce qui s’est passé hier soir, ça m’est venue à l’esprit.

 

La capitaine est perturbée, n’osant répondre. En voyant son état, Momo, regrette d’avoir posé cette question.

 

Momo : Si c’est trop dur, ne me répondez pas ; je comprends.

 

La verte se mord la lèvre inférieure, enfin elle répond.

 

Neliel : Ou-oui.

Momo : Qu-quoi ?

Neliel : J’ai bien enlevé la vie un certain nombre de fois.

 

La jeune fille est stupéfaite par la réponse, n’osant y croire.

 

Momo : C-Ce n’est pas vrai…

Neliel : Mais j’y étais obligée, pour survivre.

Momo : Survivre ? Comment ça ?

Neliel : Momo, sait-tu ce qu’est un adjuchas ?

 

Momo est surprise par cette question.

 

Momo : Oui, c’est l’une des phases d’évolution d’un hollow. Mais où ça vient faire sur le fait que vous avez… tué ?

Neliel : Et bien, moi aussi, j’ai été…un Adjuchas.

 

Flashback

Musique de fond : A Requiem

http://www.youtube.com/watch?v=mVCLRUZdEYM

 

Un croissant. Un croissant de lune dont les bords se touchent. Une lune, seul source de lumière dans un ciel dépourvu d’étoiles. Un lieu de désolation dans une mer de sable blanc et des « plantes » en quartz. Ce lieu se nomme le Hueco Mundo. Même dans cet enfer où il ne semble y a voir aucune trace de vie, il y a de ce qu’on appelle « hollow ». L’une des phases de leur évolution s’appelle « Adjuchas ». Dans ce monde frôlant le monochrome, nous apercevons une forme de vie au loin galoper. En se rapprochant, nous constatons que c’est un adjuchas.

 

Voix Off Neliel : J’étais seule. Seule, livrée à moi-même dans ce monde où règne la peur, peur qui hante tous les adjuchas : la régression.

 

Cet adjuchas a l’apparence d’un centaure, robe grise lui couvrant tout le corps, y compris la partie « humaine », luisant sous la lune. A la vue d’une poitrine féminine, on peut conclure qu’il s’agit d’une adjuchas. Il y a un trou de hollow sous sa poitrine et une sorte d’armure osseuse recouvrant les épaules et les bras. Un crâne, dont on voit les yeux marron par les orbites, doté de cornes recourbées vers l’arrière lui recouvrant tout le visage, sa longue chevelure d’émeraude volant au vent. Elle galope sur le sable de diamant.

 

Voix Off Momo : La régression ?

Voix Off Neliel : Oui. Si un adjuchas ne continue pas de dévorer d’autres adjuchas, il redeviendra un gillian. Cette peur ce traduit par la perte de sa conscience et de ne plus pouvoir redevenir Adjuchas. Cela équivaut à la mort.

Voix off Momo : C’est horrible.

 

Nous voyons cette adjuchas, qui est donc Neliel, tenant à une main un autre hollow plus petit qu’elle à la gorge, ressemblant à un dinosaure. Le pauvre se débat.

 

V.O Neliel : Je ne pouvais pas tuer un de mes semblables en le faisant souffrir horriblement, faire couler son sang. Alors…

 

Elle prend la gorge avec la 2e main et serre plus fort.

 

V.o Neliel : Je préférais l’étrangler plutôt que le blesser.

 

La proie commence à manquer d’air. Il pose ses mains sur selles de son agresseur pour tenter de desserrer l’étreinte à son cou ; il se débat encore plus, rien n’y fait. Neliel le regarde avec pitié.

 

V.O Neliel : En le regardant se débattre pour vivre, j’aurai voulue le lâcher. Mais se serait-il enfui, ou m’attaquerai-t-il ? Et puis, ma survie avant tout.

 

L’adjuchas serre encore plus fort le coup du 2e adjuchas que l’on entend craquer.  La victime bave en laissant sa langue sortir, tournant de l’œil. Il suffoque beaucoup, il ne fait plus que de légers mouvements. Après son dernier souffle de vie, il laissa ses bras tomber. Il est mort. Neliel, consciente de son acte, le lâche ; le cadavre tombe sur le sol sablé. Elle s’assied, regardant le corps inanimé avec tristesse.

 

V.O Neliel : Pourquoi je l’ai tué ? Il ne m’avait rien fait, je ne connaissais même pas. C’est la peur de perdre son ego qui nous pousse à enlever la vie.

 

Elle empoigne sa proie par le dessous et la soulève pour la manger. Mais l’adjuchas s’arrête, ayant un moment d’hésitation. Pourquoi devrait-elle le dévorer ? Ce n’est pas dans sa nature de faire ça ; c’est immonde. Elle tremble des bras tout en rapprochant le cadavre de sa bouche qui s’ouvre lentement. On voit qu’elle a un regard comme terrorisée par ce qu’elle va de faire. Sur un plan d’ensemble de la scène, nous voyons Neliel qui tient sa proie tout en noir en silhouette sur un fond lumineux rouge sang, mordant dans le corps sans vie.

 

V.O Neliel : Le goût de la chair me dégoûtait ; et le sang coulant sur mes mains me faisait passer pour un monstre.

 

L’adjuchas regarde sa main souillé de sang ; puis la referme. Sous son manque, nous voyons ses yeux se fermer, verser des larmes qui sortent par les orbites de son masque pour couler dessus. Plus tard, on la voit partir, laissant au sol le cadavre à peine mangé entièrement.

 

V.O Neliel : Telle est la dure loi du Hueco Mundo : Tuer ou être tué.

 

Neliel s’arrête, levant les yeux pour regarder le croissant de lune d’un air mélancolique.

 

Fin Flashback

Fin musique

 

Neliel : Et cela se répétait plusieurs fois.

 

La vice-capitaine est abasourdie par le récit de sa supérieure.

 

Momo : Mon dieu.. Comment peut-on vivre comme ça ? C’est cruel.

Neliel : Après mon arrancarisation, je me suis juré de ne plus jamais tuer. Pardonne-moi si je n’étais pas celle que tu croyais que je suis.

 

La jeune fille n’en veut pas la ravissante arrancar ; elle lui sourit.

 

Momo : Non, capitaine, ne culpabilisez pas. Ce n’est pas votre faute si vous avez tué, vous y étiez obligée. Je ne vous en veux pas.

 

La verte est touché par la réaction de sa subordonnée face à ces horreurs qu’elle a fait.

 

Neliel : Merci, Momo.

 

Momo prend soudain un air gênée, comme si elle voulait poser une question.

 

Momo : Dites, capitaine.  Je peux…dormir avec vous ?

Neliel : Oui, bien sûr.

 

La verte lui répond en souriant, ce qui réconforte la jeune fille qui lui revoie son sourire.

 

Momo : Merci, capitaine.

 

Dans les laboratoires de la 12e division, Nemu marche dans un couloir rempli de boucaux avec des trucs et substances bizarres. Elle s’arrête devant son capitaine qui observe une fiole.

 

Nemu : Vous m’avez demandée, Seigneur Mayuri ?

 

Le fou pose sa fiole et se tourne vers sa création.

 

Mayuri : Nemu, que fais-tu, demain ?

Nemu : je vais aux bains publics avec le CFS.

 

Le fou prend un air intéressé, faisant un léger sourire.

 

Mayuri : Et… La femelle arrancar sera là ?

Nemu : Oui, seigneur Mayuri.

 

Le maboul, au fur et à mesure, fait un énorme sourire de sadique.

 

Mayuri : Parfait…

Nemu : Vous avez eu une idée, seigneur Mayuri ?

 

To be continued…

 

Allez, des commentaires, please!

 

 

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  • 3 weeks later...
  • 3 weeks later...

Merci pour ce compliment, ça me fait très plaisir! Ca fait un moment que tu m'as envoyé ce message, mais à chaque fois, j'oublie de répondre!

Tu veut dire quoi par "réaliste"? Le fait que ce que j'écris colle très bien à l'univers de Bleach?

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Oui, c'est vrai que j'ai voulu ne pas faire de Out of Caracter, pour bien respecter le manga, vu que je fais une suite.

En parlan de ça, sur un commentaire que j'ai eu sur un autre site, la personne trouvait que Neliel est une vraie blonde! Pire qu'Inoue et Matsumoto! Ca m'a un peu surpris. Est-ce que tu trouves que j'ai trop exagéré son côté gamine? Pourtant, c'est elle dont je veux le plus respecter la personnalité, vu que c'est le personnage principale de cette fic. Mais aussi, c'est fait exprès pour cet arc plus humouristique. Dans le suivant, elle sera plus sérieuse, avec les combats, bien sûr.

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  • 2 weeks later...

Voici le lien vers le chapitre 18: http://www.fanfiction.net/s/5244462/20/Des_Espadas_capitaines

 

Pourquoi je met le lien? C'ets parce que j'ai un "Gros" problème! Depuis que j'ai Windows 7, lorsque je fais un message long, en l'occurence mes chapitres, sur le forum, ça fait des trucs bizarres. Par exemple, si je saute une ligne, le bloc de text remonte; si je surligne une ligne, ça remonte aussi! Et quand je tape, je ne vois pas ce que je tapes, vu que ça a remonté. Donc vous voyez, c'est un peu chiant, pour refaire la mise en page de mes chapitres por séparer narration/dialogue.

 

Je sais que je ne devrais pas mettre le lien du chap, vu que c'est comme une pub, mais c'est la seule solution que j'ai trouvé à mon problème.

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J'aime bien ta fanfic mais entre Orihme et Hinamori on se demande c'est qui la plus coincée...

 

Sinon mon personnage préféré est Grimmjow, j'aime bien la façon dont il remballe les gens mais d'une façon... Dommage que Nell joue le Schtoumpf à lunettes avec lui, heureusement que y a Mayuri qui je l'espère réussira son objectif (qui sait, le lait d'arrancar a peut-être des vertus médicales, pareil pour la "semence")

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Non non j'ai lu tout les chapitres !

 

Sinon d'un côté je comprends assez Miyabi: elle veut venger son frère et les autres ne comprennent pas cette souffrance qu'elle a enduré. Mais elle a cramé la moitié de la salle et ca a pas plu à Byakuya je parie ^^

 

Les personnags que j'aime dans ta fic: Grimmjow, Mayuri, Kon. Ils sont marrants ! L'un est un fou de combat et l'autre est un scietifique limite taré prêt à tout pour arriver à son objectif !

Et l'autre est carrément obsédé xD

Ceux que j'aime pas: Orihme, Nanao. Ce sont vraiment des coincées, limite elle sont coinstipées quoi. Orihme crie dès qu'on lui effleure le sein et Nanao s'énerve pour rien.

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Ah bon, d'accord! Vu que dans ton précédent message, tu parlais d'évènements jusqu'au chap 6, je pensais que tu avais lu jusqu'à celui-ci !

Pour Miyabi, je n'a pas fini de dévoiler des traces de son passé, pas plus que d'autres, surtout Neliel! En parlant d'elle, que pense-tu d'elle dans cette fic? Ai-je bien respecté sa personnalité? Est-ce que ses flashbacks actuels (Avec Ulquiorra, lorsqu'elle se bat contre Zénos et lorsqu'elle était Adjuchas) sont biens? Si tu as remarqué, cette fic lui est dédiée, vu que je l'adore!

 

Et pour Grimmow on m'a reproché de l'avoir fait trop déguelasse, lorsqu'il fait ses besoins dans diférens endroits! Si tu l'aimes bien dans ma fic, tu sera ravi car j'ai prévu un chap dédié à lui!

C'est vrai que Nanao s'énerve tout le temps, mais c'est normal, elle veut que tout soit parfait pour le club, et Orihime...elle reste fidèle à elle-même:une cruche!

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Nell je la trouve pas mal, mais parfois elle est un peu trop...attachante (des deux sens du terme, Ichigo en a fait les frais: voir scène du vomi)

 

Mais ca va elle est sympa^^

 

Le flashback de Zénos révèle pour moi le vrai caractère de Nell et efface tout mes doutes: elle est bel et bien pure.

 

Et pour moi tu as fait bien plus que respecter sa personnalité: tu l'as approfondie. Joli coup de maître, j'exagère peut être mais voila, tu as bien approfondi chaque personnage. ( A part Matsumoto que je pensais être un peu plus sérieuse, mais ce n'est qu'un détail)

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Et tac!T'as tout bon! Voilà ce que je veux montrer d'elle: elle est la pureté à l'état pure! Cette pureté est accentuée par plusieurs choses dans ma fic: elle n'a pas de trou de hollow, sa gentillesse envers les autres, sa virginité(oui oui!), son empathie. C'est carrément un concept, ma vision de la pureté que je fais par la simple présence de Neliel! Dans la suite, je développerai encore plus sa pureté, son passé qui cache encore des choses. Comme on ne l'a pas vue longtemps, autant plus montrer d'elle, non? Et comme le dit Ulquiorra dans le chap 12:"Elle a le coeur pur."

 

En parlant de Zénos, j'ai repris Xanxus de "Reborn!", et on le reverra!

 

Oui, j'ai approfondi les personnage dont je trouve qu'on ne sait pas grand choses, comme Yachiru ave sa vériable identité, Sakura, et Nemu avec ses 3 personnalités.

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Je me demande si on verra Lilynette Gingerback/Starrk Coyote dans ta fanfic !

 

Mais dans un chapitre, tu as dit que la libération arrancar équivaut au bankai. Le problème c'est que la libération n'est pas censée donner son apparence hollow à un arrancar DEFINITIVEMENT ? Si c'est le cas je vois mal Nell se trimballer avec un corps de cerf et un casque de vache X)

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Mais dans un chapitre, tu as dit que la libération arrancar équivaut au bankai. Le problème c'est que la libération n'est pas censée donner son apparence hollow à un arrancar DEFINITIVEMENT ?

 

ah oui, c'est Cirucci qui le dit dans le tome 29, c'est ça? Si, un arrancar peut reprendre son apparence scellée après utilisation de la ressureccion, on l'a vu plusieurs fois, même. Par exemple, Grimmjow l'a desactivé lui-même après s'être fait battre par Ichigo, où lorsqu'un arrancar meurt sans s'éparpiller en particules spirituelles (ex: Tesla et Nnoitra). Et puis Neliel es un centaure en ressureccion, donc elle a un corps de cheval, plutôt; et son masque et celui d'un bouc, pas une vache!

 

Pour Stark et Lilynette, on les a vu dans le prologue. Mais on les reverra, avant le 2e arc, dans un chapitre sa passant au Hueco Mundo.

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Ah oui un centaure... Je trouvais que ca ressemblait aux masques vikings et j'ai fait le lien avec la vache (ne me demande pas pourquoi je sais pas :o) )

 

Et sinon tu as prévu de mettre Ishida et Chad dans ta fanfic ? Ca me ferait plaisir (en plus d'un chapitre spécial Grimmjow, je suis comblé)

 

 

PS: Continue, c'est trop bien, avec Mayuri qui veut à tout prix son lait :)

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Superbe suite !!

 

Mais je suis un peu resté sur ma fin, je pensais que tu allais envoyer la sauce, la patate, lâché la bombe quoi !!

 

Tu nous met Kon dans un harem et il n'en profite pas !!

 

Après j'aurais imaginé que tu mettrais bain mixte, sa aurait promis des scènes cocasses !!

 

Sinon bien trouvé le bain d'eau froide, très bonne idée !!

 

J'espère qu'il reste encore 2, 3 blagues sympa pour l'arc onsen.

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Meci, pour ton message! A la base, cet "arc Onsen" devait être en un seul chaptre, mais finalement, j'ai décidé qu'il sera en deux, car sinon il serait trop long.

Pour Kon, on le verra dans le chap suivant; et un autre pervers en profitera aussi, mais je ne dis pas qui. C'est vrai que j'aurai pu faire un bain mixte, mais bon...

 

La suite de cet arc Onsen sera aussi un peu sérieux.Comment? Tu le découvria bientôt!

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