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Les 13 marches de l'Enfer


DG
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Nous avons un peu plus d'indices, d'éléments sur le plan d'Epsilon.

Par contre, ce dont il a chargé de faire à Levy reste sous silence. Est-ce que Pariston s'en doute ?...

Sa team est toujours à ses cotés, mais bon ils doivent sentir qu'il n'est pas au mieux de sa forme. Je sens venir un retournement de veste.

 

Bravo, tu nous a bien emmené dans les sentiments d'Epsilon qui se sent partir. Il a pourtant cette volonté des plus tenaces.

 

Pariston est là au bon moment, il est là pour remotiver son adversaire, son jouet dont les piles commencent à perdre de leur énergie.

 

 

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Aha ! Du lourd DG comme d'hab ! Est il possible de faire une quelque chose qui pourrait prendre au depourvu Pariston ? J'espere qu'Epsi' va nous le montrer ! Pour parler du chap' j'ai l'impression que Carmen et l'autre prepare un truc pas cool pour notre anti-hero, quoi je sais pas...

 

Hs : Franchement ce chap' montre vraiment la ressemblance entre Epsi'/Dead' et Walter W. de breaking bad ! Le coup du cracha de sang et de la maladie qui prends le dessusais qui est finalement stopper par la hargne d'Epsi' et pour finir le rire malsain a la fin... Pfioou !!! T'as mis combien de temps pour creer un perso' comme Epsilon ?!

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Ah... Des réponses !

 

@ Kyojin :

 

Il reçoit l'appel d'une mystérieuse femme qui se retrouve être la fille du Dr Maddoch et Epsilon l'a manipule pour arriver à ses fins. Mais qu'attend il d'elle ?

Il attend d'elle... Bah un truc important dans le plan quoi ! Je ne pourrais pas en dire plus ! :D

 

Qu'est ce qu'ils peuvent bien parier sur Epsilon ?

C'est le genre de truc qui sera implicitement répondu un peu plus tard !

 

j'ai hâte de voir ce qu'il a préparé pour lui.

Tout ce que je peut dire, c'est que c'est une bonne petite surprise...

 


 

@bloody :

 

Par contre, ce dont il a chargé de faire à Levy reste sous silence. Est-ce que Pariston s'en doute ?...

Désolé si chaque introduction de personnage est floue, mais j'ai pour habitude de les introduire avant d'en parler plus en profondeur. Ce que je compte faire pour des personnages comme Sergeï, Levy, son père ou même Carmen (il serait temps que je la développe celle-là...)

 

Sa team est toujours à ses cotés, mais bon ils doivent sentir qu'il n'est pas au mieux de sa forme. Je sens venir un retournement de veste.

On est pas loin d'un retournement de veste, c'est vrai.

 


 

@Deen :

 

Est il possible de faire une quelque chose qui pourrait prendre au depourvu Pariston ? J'espere qu'Epsi' va nous le montrer !

Pariston a beau avoir des capacités supérieures à celles d'Epsilon, je pense que ce dernier à les tripes. Donc, pour répondre à ta question... J'espère !  8)

 

Franchement ce chap' montre vraiment la ressemblance entre Epsi'/Dead' et Walter W. de breaking bad !

Au fait, effectivement, j'ai regardé Breaking Bad il y a quelques jours, et c'est vraiment pas mal (bon j'ai eu du mal à m'habituer au changement total de registre de l'acteur d'Hal dans Malcolm), et il est vrai que l'anti héros ressemble pas mal à Epsilon dans certains points.

 

Pour la petite histoire, Epsilon est juste un perso que j'ai inventé à partir de Zero de Code Geass, tout en y ajoutant la personnalité de Kira de DN. Après vient s'y ajouter des caractéristiques diverses et variées, tels la ressemblance avec Deadpool, etc...

 

 

 

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V) Au final, on s'amuse, hein ?

 

-Des révoltes éclatent dans plusieurs villes du continent, au sujet de la crise économique et des inégalités sociales. Des millions de personnes évoquent leurs droits de manière violentes. Les grèves sont réprimés par la police d'état, mais cet organisme manque d'homme. Le premier ministre songe à déployer les forces militaires pour calmer le peuple, qui saccage tout le patrimoine commerçant et administratif...

 

Carmen coupa la télévision à ce moment précis.

 

-C'est l'effet Internet, Sosuke ? demanda-t-elle.

-Le timing d'Epsilon était quasiment parfait, vu que la communauté continentale voulait faire passer une loi anti contrefaçon informatique, à cause des lobbys issus du divertissement grand public. Comme le piratage informatique est la seule façon, à moindre coût, de profiter des choses culturelles, le peuple, poussé en plus par la propagande de la mafia, a décidé de se révolter.

-Timing ? Je pense que le Dark Speaker d'Epsilon y est pour beaucoup. Si il s'est mis à la botte une personne influente parmi les députés, je pense que la ratification de ce traité, ou au moins la menace cette ratification est possible, répondit Gordo.

-Gordo ? fit Jin. T'es aussi intelligent que ça ?

-Disons que dans mon ancien domaine d'activité, je devais faire gaffe à la jurisprudence et la politique, coco, répondit l'ancien rappeur dealer entre deux bouffés.

 

Pendant que Gordo parlait, Murder pénétrait dans la salle.

 

-Toi, t'es saoul, fit Maria. T'a fait quoi ?

-Rien de spécial, répondit Murder en filant directement dans sa chambre.

 

Carmen regardait la scène d'un air moqueur. Elle devinait ce qui s'était passé.

 


 

Le Dr Maddoch était une personne au passé brillant. Il avait deux doctorats, l'un en biologie, l'autre en chimie. Son talent faisait des jaloux ; sa fougue et son arrogance provoquaient le courroux de beaucoup de personnes, jalouses de sa réussite. Malgré tout, le gouvernement voyait en lui un incroyable potentiel qu'il fallait exploiter.

 

A ses 30 ans, malheureusement, son père mourut des causes d'une erreur médicale, lors d'une opération chirurgicale. Il s'était juré de ne jamais pardonné cette communauté incompétente. C'est à partir de là qu'il s'était mis à la génétique et au clonage. Se croyant naturellement plus fort que les autres, il pensait que c'était à lui qu'incombe la tâche, le pouvoir, de modifier l'être humain à sa source... Comme un Dieu.

 

Un problème déontologique qui obligea la communauté scientifique à l'exiler, ce qu'il fit il y a six mois, dans un pays inconnu, pas assez évolué pour se préoccuper des avancées technologiques.

Lorsque Maddoch se demanda comment allait-il faire pour lever des fonds pour continuer ses recherches, Epsilon était apparut, le corps de Gigyas avec lui, et plusieurs milliers de billets. Il lui promettait un vengeance contre York Shin. Le docteur accepta volontiers de travailler pour l'homme masqué.

 

Il en avait presque terminé avec ses recherches. Le premier clone était quasiment prêt ; il ne manquait plus que la duplication, chose dont s'occuperait les machines.

 


 

-Tu as fini ? demanda Carmen lorsqu'il vit Epsilon sortir de la salle.

-Oui.

-Je n'ai pas entendu ce que tu as dit, remarqua-t-elle. Tu as fait un discours démagogique sur la justice et la liberté ?

-Peut-être que oui, peut-être que non.

-Tu peut me le dire, à moi.

-Disons que le peuple a entendu tellement de fois ce genre de discours que je me dois de faire dans l'originalité *tousse*... Tu comprends ?

 

Pendant que Carmen regardait Epsilon partir, un flash back de sa vie ressurgissait.

 


 

Fille d'un riche aristocrate et d'une pauvre prostituée, elle fut obligée de grandir avec sa pauvre mère, dans une ville où la misère et la criminalité était au paroxysme de ce que l'humanité pouvait proposer de pire. Dès ses 7 ans, elle du travailler pour subvenir au besoin de la famille. L'activité nationale de ce pays était une sorte de combats de boxes, où les paris clandestins étaient légions. Les parents envoyaient leurs fils ou filles au casse pipe.

Naturellement douée, elle gagnait tous ses combats avec une facilité déconcertante. Plus elle grandissait, et plus les gains étaient élevés.

 

Malheureusement, ce n'était pas sa mère qui s'occupait de sa "carrière", mais son oncle, avare, qui profitait de la misère mais aussi du talent de sa nièce. Mais il fut au bout d'un moment menacé de mort par la pègre locale, qui n'acceptait plus de voir perdre la plus grande de ses bénéfices au profit d'un homme lambda.

Ils mirent à mort la famille de Carmen, qui fut la seule à s'enfuir.

 

Elle n'avait pas de famille, ni d'attaches. Elle décida de voyager où les étoiles la mènerait, jusqu'au jour où elle atterrit à Roana. Devenue tueuse à gage, elle avait désormais de nombreux contrats, peu chers certes, à son actif. Le premier basculement de sa vie était le contrat qui consistait à tuer une étoile montante de la politique, un certain Hill Pariston, qui devait faire un discours de partenariat entre York Shin et Roana.

 

Ce fut un échec. Un échec cuisant. Elle fut arrêté en un temps record par une des gardes du corps de Pariston, qui maîtrisait un pouvoir bizarre, le "nen".

 

-Ne la tuez pas, fit Pariston.

-Bien, fit le hunter en l'endormant.

 

Lorsqu'elle s'était réveillée, quelques heures plus tard, elle était dans l'appartement de Pariston.

 

-Je ne t'ai rien fait, fit Pariston. Je peut te l'assurer, fit-il en étant assis, toujours aussi souriant.

-Je dois vous tuer, répondit-elle.

-Tu ne le fera pas, rétorqua-t-il. Je paie beaucoup, tu sais. Et si tu en as envie, tu peut découvrir un pouvoir plus grand, le nen...

 

Carmen était d'une nature curieuse, mais plus encore, opportuniste. Elle accepta.

 

Après avoir passé l'examen des hunters avec une facilité déconcertante, sa première mission consistait à recontrôler et réguler le marché noir d'une partie de Roana. Elle devait donc infiltrer un gang afin de mieux cerner le réseau.

 

C'était à ce moment précis qu'Epsilon était apparu.

 

Au premier abord, elle se rigolait intérieurement de lui. Elle pensait que c'était un sentai, un mauvais cosplay, qui tentait au choix de faire rire ou peur. Il semblait être jeune, mais déterminé. Comme elle, il fut un temps. Il ne maitrisait pas le nen à ce moment là.

Cependant, ses capacités tactiques et son charisme faisaient de lui une personne intéressante. Il avait une aura différente de celle de Pariston, mais elle était semblable.

 

Lorsqu'il lui avait demandé de tuer, pour une grosse somme d'argent, ses ex-collègues, elle n'avait pas hésité. Elle voulut suivre cet homme qui lui permettrait d'avoir des sensations fortes et d'oublier la misère du monde.

 

Petit à petit, elle eut une affection grandissante pour cet homme. Un amour destructeur.

 

Tout allait bien, jusqu'à ce qu'elle eut cet appel, il y a quelques temps, confirmant ses craintes mais aussi ses attentes.

 


 

*Tu t'en sortiras, je le sais* pensa-t-elle en le regardant partir.

 

 




 

VI) Il me reste combien de temps, déjà ?

 

-Mesdames, Messieurs... En ce jour du 31 Mai, je vous propose quelque chose de simple. Vous, qui trouvez votre propre vie misérable, entre travail, facture, famille, amis et surtout, ennui, je vous propose une possibilité de donner un sens à votre existence. La démocratie actuelle est fausse. La société de consommation nous manipule pour que nous oublions le fait que nous soyons contrôlés par une main invisible.

 

(Là, il pris une pause pour que le téléspectateur puisse réfléchir à se qu'il vient de dire. La télévision montre des images amateurs d'actes de vandalismes).

 

-Je vous conseille de profiter de cet occasion. Toutes les rues sont pleines de personnes qui dévalisent les magasins... Peut-être n'y en aura-t-il plus pour vous... Hé hé hé... Peut-être que le dernier sac de luxe, ou le dernier téléphone à la mode vous attend...

 

-Ne vous inquiétez pas... Les caméras de surveillances ont été piratés par mon organisation... Aucun risque que vous ne soyez filmés.

 

(là, il écarta les bras).

 

-Peuple, voici mon cadeau !

 

L'image se noircit avec en fond une musique symphonique.

 


 

-Tu sort enfin de ta cachette, Epsilon, fit Pariston en regardant la télévision. Je vois pourquoi la télévision est la seule à avoir été épargnée par ton attaque informatique... Hein ?

 

Soudain, la porte de l'appartement de Pariston s'ouvrit.

 

-Pariston ? Je peut te parler une minute ? Demanda Ivan.

-Assez-vous, je vous prie, Mr.Ivan.

-C'est quoi cette mascarade ? Je pensais que tu avais l'homme masqué sous contrôle et là...

-Je l'ai laissé faire, répondit Pariston.

 

Ivan était intrigué.

 

-Pourquoi donc ?

-Cet homme reste le plus intéressant de tous, fit Pariston. Donc, autant le laisser faire ce qu'il veut.

-Rappelle-toi de ce que je t'ai dis...

-Je m'en souviens. Au fait, j'ai un voyage diplomatique à faire, demain. Je vous laisse régler le cas.

 

Ivan le regarda d'un air mauvais.

 

-Qu'il en soit ainsi, fit-il, dépité.

 


 

-Pour un baroud d'honneur, ça laisse quelque peu à désirer... Mais, tu pense que jouer sur l'avidité des personnes va marcher ? Demanda Maria.

-Oui, c'est l'effet de foule. Quand tu vois ton voisin ayant acheté une voiture, t'a envie d'avoir la même. Ou une meilleure. C'est la nature humaine, qui a crée une notion forte en psychologie : la jalousie. En tout cas, j'espère que ça marchera suffisamment pour faire une diversion...

 

Epsilon était sur son canapé quand c'était arrivé. Il avait réussi son coup ; faire en sorte que les gens sortent de chez eux pour établir la loi martiale dans Roana et les pays environnants.  Le chaos engendré aurait concentré les forces du système à contenir cette forme primaire de révolte, tandis qu'Epsilon aurait un peu plus de marge de manœuvre pour agir.

 

Non. En fait, il n'avait plus à agir. Juste à attendre, que le père Maddoch termine son clonage, et que la fille Maddoch termine la fameuse "Rose", cette arme de destruction massive qui lui permettrait d’assouvir le monde. Il était vrai que Pariston l'inquiétait, mais concrètement, que pouvait-il faire à part attendre, lui aussi ? L'homme masqué commençait de plus en plus à comprendre la manière de penser de Pariston et avait donc agit en conséquence.

 

Mais ça ? Jamais il ne l'aurait cru. Et ce qui l'attends dans quelques minutes sera encore plus grave que ce qu'il n'avait jamais imaginé.

 

Bref, Epsilon était encore sur son canapé, à regarder les informations, quand des hunters arrivèrent sur son QG sans crier gare. Il voulut se lever, mais quand il vit que ni Maria, ni Murder et ni Gordo ne montraient des signes de résistances et encore moins d'étonnement, il se résigna.

 

Ces enfoirés étaient vraiment bien coordonnés. Aucun point faible, aucune faille. Ils s'approchèrent rapidement d'Epsilon dans le but de l'encercler.

 

-Je connais mes droits, fit-il.

-Tu as donc le droit de garder le silence. Mains en l'air et genou à terre, fit celui qui semblait être le chef du commando. En Zetsu, et que ça saute.

 

Epsilon obéit. Puis, on injecta une sorte de tranquillisant par seringue. Les rideaux tombent.

 

 

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VII) C'est quoi ce bordel ?!!

 

Ce qui poussa Levy Maddoch à suivre Epsilon, plus que la vengeance pour l'honneur de son père, c'était une affaire de sentiments.

 

Leur première rencontre, c'était il y a quelques semaines, où le ministre de la Défense du pays faisait visiter le laboratoire à Epsilon. Peut-être était-ce dû au fait que l'homme masqué était l'une des rares personnes à se tenir droit, et à avoir une voix grave que Levy tomba directement sous son charme, elle habitué à fréquenter des scientifiques mal habillés, qui dégageaient une forte odeur, et qui n'arrivaient pas à aligner deux mots face à elle.

 

-Ah ! Epsilon, je vous présente Madame Maddoch, la scientifique en charge du projet.

-Enchanté, fit Epsilon en lui tendant la main.

-Bonjour, euh, monsieur Epsilon.

 

Il se tût un instant.

 

-En combien de temps estimez-vous la préparation de la bombe ? demanda-t-il.

-Plusieurs mois, voire années si nous continuons comme ça, fit-elle, dépité. Mais si nous obtenons plus de moyens... En quelques semaines je dirais.

 

Epsilon se tourna vers le Ministre.

 

-Très bien, je vous donnerai la somme convenu le jour qui vous conviendra.

-Parfait, fit le ministre (qui savait qu'il allait avoir une promotion de la part du président pour cette affaire) tout sourire. Je vous raccompagne.

-Je suis désolé pour ce qui est arrivé à votre père, fit Epsilon.

-Ils le paieront.

-Nous nous reverrons, Mademoiselle, fit Epsilon en tournant les talons.

 

Cette femme n'était absolument pas le style d'Epsilon (il n'aimait pas trop les femmes à lunettes), mais il acceptait le fait que le pouvoir de l'amour surpassait son Dark Speaker, mais, et surtout, qu'il devait supporter les caprices de cette femme afin d'obtenir d'elle ce qu'il voulait ; la rose rouge.

 


 

*Ces traîtres...* pensa Nostra, qui voyait le corps d'Epsilon sortir de la maison. Il avait immédiatement compris que le reste du groupe avait passivement laissé faire ce commando qui avait pour mission de capturer le terroriste.

 

Il avait eu de la chance, car il était hors du bâtiment, en train de finir son repas, quand il sentit que quelque chose n'allait pas. Il se mit en position de Zetsu et se cacha. Lorsqu'il vit les fourgons repartir avec Epsilon, il vola une voiture (qui, par chance, avait le plein de carburant) et suivi, à bonne distance, les voitures.

 

Il arriva non loin de la zone où Epsilon était détenu. A bonne distance, il cacha la voiture et attendit.

 

1 heure. Il se donna 1 heure avant d'agir.

 


 

Ils emmenèrent l'homme masqué dans une sorte de zone militaire, entouré de barbelés, et surveillée par des caméras et des gardes. Très protégées, il ne semblait pas possible d'en sortir ni d'y rentrer sans autorisation. (Malgré le fait que personne n'ait tenté un tel exploit.)

 

Ils placèrent l'homme masqué dans une salle d'un blanc immaculé, sur une chaise.

 


 

-Ils l'on emmené ? demanda Carmen qui venait d'arriver.

-Oui, à l'instant, répondit Jin.

-Ca y est, on m'a crédité, fit Murder qui regardait son compte en banque sur son téléphone.

-Moi aussi, fit Maria.

 

Après un moment de silence, Gordo se risqua :

 

-Je l'aimais bien, ce mec.

 

Après qu'il ait fini sa phrase, le téléphone de Carmen sonna. Après s'être isolée, elle répondit.

 

-Allô ?

-C'est Pariston. Alors ? demanda-t-il, visiblement impatient.

-Ils l'ont pris, répondit-elle.

-Je vois... Je vous autorise à me donner votre avis sur la situation, fit-il.

-Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que... qu'il va nous battre, à nous tous. Non. Il nous a déjà battu.

 

Pariston souria.

 

-Peut-être. En tout cas, je lui ait tendu une perche. Mais seul un homme au pied du mur serait capable de la prendre, et il faut la prendre vigoureusement. Je me demande ce qu'il va faire.

 

Carmen rigola à son tour avant de raccrocher.

 


 

(Quelques heures plus tôt)

 

-Allô ?

-Sergeï ! fit Epsilon, joyeux. Tout va bien ?

-Tout se passe comme vous l'avez prévu.

-Bien, bien... Je vais t'envoyer un colis avec marqué des instructions dessus. On peut appeler ça, la "Boite de Pandore"... (il rigola à cette idée). Tu transmettra cette boîte à Maddoch et à sa fille après ma mort. Une sorte de testament, en somme.

-Oui, maitre.

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Très bon chapitre.

 

Le plan d'Epsilon de faire éclater une grande guerre civile a bien marché, il a poussé les civils à se rebeller contre la société, pour que toutes les forces policières et militaires soient concentrés sur cette crise.

 

On apprend un peu plus sur le Dr Maddoch, ainsi que sur Carmen, elle a pas eu une vie facile, on sait même de quel façon elle a rencontrée Pariston. En tout cas, elle aime toujours autant Epsilon et croit en sa réussite malgré sa trahison.

 

Pariston de son côté s'amuse de ce divertissement, car il a encore une fois tout prévu. Quand Murder est rentré saoul je pense qu'on l'a fait beaucoup boire pour qu'il finisse par parler.

 

On voit quel type de relation à Epsilon avec Lévy, il profite de l'amour qu'elle a envers lui pour la manipulé et qu'elle mettre à son jour son arme de destruction massive du nom de rose. Les ant ? :P

 

Epsilon se fait capturé par les sbires de Pariston sous les yeux de Nostra le seul qui ne l'a pas trahi, il décide de suivre les ravisseurs. On revoit Carmen, Jin, Murder et Maria qui regardent leurs anciens faux boss se faire emprisonné.

Cependant Carmen pensent qu'ils ont quand même perdu et Pariston s'en amuse encore une fois en disant qu'il lui tend une perche, il va le regretter bientôt.

 

Puis la fin qui finit sur un bon cliff, sur un appel de Sergeï et Epsilon qui parle de remettre une boîte au nom de Pandore aux Maddoch, ça signifie rien de bon cette boîte vu le nom. Qui a t'il dedans ? Et quel dernier coup a t'il prévu ?

 

J'attends la suite.

 

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On est très bon durant tous ces chapitres ! Je ne vais pas commenter sur ce qui a déjà vu, je vais juste exprimer mon ressenti.

 

Déjà, j'ai été dupé, je pensais vraiment qu'un lien s'était crée entre les membres de la bande. Quand je les ai vu ne faire aucun mouvement j'ai été déçu. Cependant je pense qu'ils continuent de soutenir Epsilon au fond. Ou ce sont tous des pourritures.

 

L'arrivée de Nostra à la fin est jubilatoire ! Juste énorme, je me demande comment il va agir.  Maintenant je me demande, Epsilon va-t-il gagner de son vivant ou bien dans la mort ?

 

Son plan est quand même bien foutu, j'ignore comment il va agir mais il semble prêt à porter le coup final notre héros. D'ailleurs la manière dont il a fait les choses ( la visite à Levy par helico ou le message à la population pour qu'elle se soulève... Tout ça m'a rappelé l'intrigue d'un célèbre personnage charismatique : V

 

sssssssssssssssssssss.jpg

 

Mention spéciale : J'ai adoré la discussion avec Gordo, Carmen. C'est comme si Epsilon s'était finalement lié à son groupe et voulait enfin s’intéresser à eux avant la fin. 

 

Et la partie ou Epsilon se sent mourir, très bien décrite ! Le final s'annonce excellent.

 

 

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J'espère que ce n'est pas trop, heu, flou... Si vous avez des interrogations ou des questions concernant certains passages, n'hésitez pas ! J'ai parfois l'impression de m'embrouiller.

 

Au vu du sondage, la majorité semble voir Epsilon en tant qu'homme d'affaire, si on le transposerait dans notre vie ! C'est vrai que ça le correspond assez  8)

 

@Kyojin :

 

On voit quel type de relation à Epsilon avec Lévy, il profite de l'amour qu'elle a envers lui pour la manipulé et qu'elle mettre à son jour son arme de destruction massive du nom de rose. Les ant ?

 

Yep, t'a compris la référence ! Surtout qu'à la base, elle était botaniste.

 

Puis la fin qui finit sur un bon cliff, sur un appel de Sergeï et Epsilon qui parle de remettre une boîte au nom de Pandore aux Maddoch, ça signifie rien de bon cette boîte vu le nom. Qui a t'il dedans ? Et quel dernier coup a t'il prévu ?

 

Je pense que c'est vraiment le dernier coup qu'il a préparé. Je n'en dirais pas plus, car on le découvrira à la fin de l'histoire. Et je pense que la boite de Pandore est un terme on ne peut plus approprié.

 

@Kaname :

 

Déjà, j'ai été dupé, je pensais vraiment qu'un lien s'était crée entre les membres de la bande. Quand je les ai vu ne faire aucun mouvement j'ai été déçu. Cependant je pense qu'ils continuent de soutenir Epsilon au fond. Ou ce sont tous des pourritures.

 

J'essaie de m'inspirer à fond de la réalité sociale humaine, où la majorité des relations ne tiennent, au final, que par l'intérêt que porte l'autre envers nous... Après je ne sais pas si c'est cohérent, car on peut toujours dire que le héros aurait dû s'en apercevoir plus tôt, mais il pensait avoir pris le maximum de précautions. Mais Pariston l'a encore doublé.

 

Son plan est quand même bien foutu, j'ignore comment il va agir mais il semble prêt à porter le coup final notre héros. D'ailleurs la manière dont il a fait les choses ( la visite à Levy par helico ou le message à la population pour qu'elle se soulève... Tout ça m'a rappelé l'intrigue d'un célèbre personnage charismatique : V

 

C'est assez marrant, Epsilon fait penser à des personnages différents selon les personnes. Comme quoi... C'est vrai que dans cette partie de l'histoire, il fait penser à la tendance anarchiste de V. J'y avait pas pensé, bien vu !

 

Et la partie ou Epsilon se sent mourir, très bien décrite ! Le final s'annonce excellent.

 

J'espère en tout cas qu'à la lecture, vous n'aurez pas l'impression de perdre du temps !

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Suuupeeer !

 

Enorme surtout Gordo à la fin qui attends le bon moment (une bonne petite attaque en scred et bim !). Je sentais bien que cette bande d'enfoiré allait abandonner Epsi' (j'espère qu'ils auront droits à un traitement digne de leurs trahisons), et la boite de pandore (en somme le gros final de ta fic' je suppose) ce qui va probablement marquer le monde de l'empreinte d'Epsi' je me demande ce que c'est 

???...

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Une très bonne suite de chapitres !

 

Le plan est lancé à grande échelle avec les troubles civiles. On sent qu'Epsilon a pu avoir le temps de s'organiser correctement, et que les coups d'avance qu'il a, pourraient surprendre Pariston.

Pour ce dernier, il laisse faire Ivan, qui demeure assez mystérieux, je trouve.

 

Pour ce qu'Epsilon va réussir à accomplir, j'espère que cela lui survivra après sa mort.

Le temps s'écoule, et désormais il se retrouve trahi par les siens et en mauvaise posture. Vont-ils rechanger de camp, maintenant qu'ils ont récupéré l'argent sur leur comptes... ?

 

Nostra est un bon gars, fidèle.

Plus on avance dans cet arc final, plus j'essaye de voir sur qui et comment Epsilon se serait servi de son Dark Speaker. En tout cas, tu nous l'a bien caché, si c'est le cas.

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VIII) Tu me raconte une belle histoire, je l'avoue

 

*Qu'est-ce que la mort ?*

 


 

Tout sa vie, Epsilon se posa cette question, et c'est la peur de la mort qui a dicté ses choix et ses actions.

Il y a quoi après la mort ? Ça fait mal ? Comment je vais mourir ? Quand ?

Mais après avoir entendu ce qu'il venait d'entendre, une autre question se substitua à celle-ci.

 


 

*Qu'est-ce que... La vie ?*

 

Ca faisait un peu moins de 10 minutes qu'Epsilon était debout, et ça faisait un peu moins de 5 minutes que cet homme d'environ 50 ans, les cheveux grisonnants, l'air excentrique et ayant des vêtements "chics", blablatait.

 

-Mais qu'est-ce que vous me chantez, connard ? demanda Epsilon, qui, visiblement, avait le réveil difficile.

-C'est simple à comprendre, répondit Ivan. Tu es un cobaye d'expérimentation de l'unité de recherche psychophysique 137.

-Quoi ? fit Epsilon, d'un air interrogateur.

-Je vais t'expliquer depuis le début, répondit Ivan. Tu n'a pas de maladie naturelle. Nous te l'avons injecté à l'hôpital, le jour de la mort de tes parents.

 

La colère de l'homme masqué augmente de manière exponentielle au fur et à mesure du temps, mais il comprit qu'il ne valait rien tenter de saugrenu après avoir vu cette demi-douzaine de hunters surveiller la salle.

 

-Pourquoi ? demanda-t-il.

-Notre unité de rechercher psycho-physique, l'unité 137(que je dirige depuis des années) a pour but de comprendre les liens entre la psyché de l'homme, aussi bien ses sentiments que son état d'esprit, avec la nature de son nen. Ainsi, nous sommes en mesure de déterminer, en fonction du comportement d'une personne, si elle est issue de la manipulation ou du renforcement. A la base, tu es du renforcement.

-Va te faire foutre, répondit Epsilon.

 

Ivan souria. Il avait une nature sadique, ce pourquoi il voulut mettre sous forme de coup de poing toute la vérité à la face d'Epsilon. Ce pourquoi les insultes qu'il pouvait proférer étaient compréhensifs, mais n'étaient rien par rapport à la souffrance psychologique que doit endurer l'homme masqué.

 

-Enfin bref, ça, c'est la version officielle, telle que présentée à Nétéro, le président. La version officieuse, que seule Pariston sait, c'est que nous devons trouver les ficelles psychologiques de l'être afin de les assouvir de manière plus efficace.

-Arrête de te foutre de ma gueule, répondit Epsilon qui n'en croyait pas ses oreilles.

-Tu t'es certainement déjà posé la question, fit Ivan. Selon toi, qu'est-ce qui t'a poussé à devenir ce que tu es ? C'est l'assassinat de tes parents ? Ou le fait de découvrir que tu avait un cancer ? demanda Ivan.

 

Epsilon resta silencieux.

 

-Un peu des deux, selon mes probabilités. Ce qui t'a permis de passer de petit garçon timide à un leader terroriste, c'est le fait que tu savais que tu allais mourir. Par désespoir, tu as voulut te battre, hein ? Tu confirme ?

-Dans peu de temps, je vais te foutre mes chaussures où je pense, voilà ce que je confirme, répondit Epsilon.

-Enfin bref... Tes "compagnons"... A par ce Nostra, personne ne te suivait réellement. Ils étaient tous sous le joug de Pariston et ce, depuis le début, et il avait les moyens de faire pression sur eux afin de les garder sous contrôle. Toi, tu ne te doutais de rien ?

 

C'était faux. Epsilon savait qu'il n'y avait aucun intérêt pour Murder de rester avec l'homme qui lui a arraché une oreille, ou que Jin, bien en sécurité auprès de Pariston, puisse le suivre à cause d'une femme. Il voulait pratiquer la désinformation, mais il semblerait que Pariston était beaucoup trop malin pour se faire prendre au piège.

 

-Est-ce que tu crois en l'existence de Dieu ? reprit Ivan.

-Je suis nihiliste, espèce d'enfoiré.

-L'un n'empêche pas l'autre.

-Va te faire foutre, répondit Epsilon, sèchement.

 

Ivan sortit un cigare d'une boite.

 

-Je savais que tu étais aussi caractériel, répondit Ivan. Mais est-ce ta véritable personnalité, où est-ce une façade que tu t'es battit au fil des années ? Je pencherais plus vers la deuxième solution.

 

Epsilon resta silencieux.

 

-Au fait, ce que la petite Lainder avait, c'était les résultats de nos tests expérimentaux, fit Ivan. C'aurait été dommage que tu découvre notre existence avant ça hein ? demanda Ivan avec un sourire. Ne pense pas être le seul à pouvoir établir des tactiques, numéro 114.

-De quoi est-ce que tu parles ?

-Je te parle de Gigyas, répondit Ivan. Pourquoi est-ce que tu crois que j'ai fortement conseillé à Nétéro de l'envoyer ?

-.... QUOI ?

 

L'exclamation d'Epsilon trahissait un sentiment de frustration, comme si il avait été l'acteur d'un mauvais film. D'un très mauvais film. Le pire de ça, c'est qu'il ne savait même pas qu'il en était acteur.

 

-C'est ça ! fit Ivan en riant. Première étape, tu vois la fille de Lainder mourir. Deuxième étape, tu tue Gigyas grâce à au décuplement de ta force issue de ton émotion. Troisième étape, tu remarque que Gigyas a un corps à moitié organique. Quatrième étape, tu vois qu'un éminent chercheur en clonage et mémétique est exilé. En confrontant ces étapes avec ta façon de penser, qui se résume à la maxime "le beurre et l'argent du beurre", on avait pensé, à juste titre, que tu profiterai de cette occasion pour faire une armée de Gygias avec l'aide de Maddoch. Vrai ou faux ?

-...

-Au fait, fit Ivan en cherchant son briquet, le docteur Maddoch n'a jamais été calomnié. Il a juste joué un rôle. Le contrôle des médias est extrêmement utile dans certains cas... En tout cas, toi, tu as mordu à l'hameçon.

-Je ne te crois pas, répondit Epsilon.

-Au fait, reprit Ivan en faisant mime de ne pas avoir entendu la remarque d'Epsilon, personne ne te suivait dans l'organisation. Même Carmen. Je dirais tout simplement qu'ils étaient complices de la supercherie... Pourquoi tu ne les avait pas manipulés avec ton pouvoir ?

-Je n'utilise mon pouvoir sur des alliés qu'en cas d'extrême nécessité, mais sur des ennemis...

-Fait gaffe, petit, fit un hunter. Si tu active ton pouvoir, on te tue.

 

Epsilon se retourna. Il vit les hunters en position de combat, prêts à lui foncer dessus. Il se retourna.

 

-Reprenons, fit-il après s'être calmé.

-Il vaudrait mieux, répondit Ivan. Tu pensais donc qu'ils te suivaient pour ton charisme et pour ton compte en banque ? Impossible. Tu n'es qu'un sujet d'expérience. Dans le jargon, on t'appellerait un "déchet".

-Un déchet qui va faire capoter le système, répondit Epsilon.

-J'en doute ! Tu es le produit du système, et tu contribuera à la fortification de celle-ci. Tu pensais te soulever contre le système, le gouvernement ? J'en rigole. Les résultats de l'expérimentation va nous permettre de largement mieux comprendre les causes de beaucoup de comportements humains afin de mieux les assouvir. Tu ne comprends toujours pas ? Quelle ironie, hein... Tu répudie le système, mais je suis sûr qu'au fond, tu veut le pouvoir. Tu veut contrôler les gens qui ne vont pas dans ton sens, ou bien tu as envie de les avoir dans leurs bottes car tu n'a pas envie d'être jugés par eux. Tu dois nous insulter parce que nous manipulons les gens, mais tu fait pareil. Au final, tu es comme nous, sauf que tu n'es pas dans le bon camp. Tu es né dans la pauvreté, tu mourras comme un chien. Tous les actes que tu auras accomplis jusqu'à maintenant ne serviront à rien, et tu mourra à peine la vingtaine, sans même avoir réellement vécu. Alors ça me fait rire qu'un rat de laboratoire prétend vouloir prendre le contrôle, ne serait-ce que d'une parcelle du monde. Ecoute-moi. Depuis le début, on avait la possibilité de te tuer. Mais on ne l'a pas fait, maintenant tu sais pourquoi Pariston a été clément avec toi.

 

Ivan fit une pause. Il avait trouvé son briquet.

 

-Le pouvoir... Tout le monde veut du pouvoir. Et la quantité de pouvoir que l'on obtient détermine la grandeur d'un homme. Qu'est-ce qui a provoqué ta révolte, ton envie de vivre ? C'est le fait de découvrir que tu n'avais plus rien à perdre, que tu étais dégouté de la vie. Qu'aurais-tu fait si on ne t'avais pas dit que tu avait une telle maladie ? Tu aurait été heureux, en train de profiter des biens de consommation du système, à vivre une vie monotone jusqu'à ta mort, n'ayant rien réalisé. Et c'est ça que tu voulais éviter, hein ?C'est lorsque l'humain est confronté à la mort qu'il possède la force d'aller loin, et tu nous l'a prouvé, sujet d'expérimentation 114. Merci. (il marqua une pause de quelques secondes). Tu veut que j'ouvre la fenêtre ?

-Non merci, répondit Epsilon.

-Tu as quelque chose à rajouter, avant que nous te mettons sous sérum de vérité ? demanda Ivan qui alluma son cigare.

-Oui... Tu as globalement raison, fit Epsilon. Sauf dans un point. Que ce soit toi, Pariston ou Nétéro, je vais tous vous la mettre bien profonde.

-De quoi tu parle ? demanda Ivan

 

Epsilon enleva son casque.

 

-Est-ce que tu connais une Levy Maddoch ? demanda Epsilon.

-Oui.

-Elle m'a préparé une bombe nucléaire, qui peut s'abattre sur nous à n'importe quel moment.

-Tu bluffe, répondit Ivan.

-Si je te dis que je buffle, et que tu pense que je suis un menteur, est-ce que tu va me croire ou croire ce que tu crois de moi ?

-Hum... fit un Ivan un peu déboussolé.

 

Epsilon fit signe à Ivan qu'il allait se lever, sans intention de faire un coup fourré.Le vieil homme fit signe aux hunters de le laisser faire. L'homme masqué souleva sa cape. On y vit une sorte de bipper.

 

-Elle active la bombe, qui sera lancée vers ma position si je meurt... Ou si je fait tomber mon activité cardiaque sous un certain seuil. Et je suis capable de contrôler cette activité.

-Tu bluffe, répéta Ivan. Quelle est ton intérêt à faire ça ? Tu es foutu.

 

La fumée de cigarette avait complétement investit la salle.

 

-Mon intérêt ? Je te l'ai dit, c'est la conquête du monde, fit Epsilon.

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Bon chapitre !

 

Un chapitre de grandes révélations surtout au yeux de Epsilon, si tu n'avais pas poster les révélations cela nous aurait surpris encore plus, mais même dans ce contexte, c'est surprenant car on se dit que Epsilon qui se pensait puissant et presque intouchable était manipulé et pouvait être tuer n'importe quand, il se trouvait dans un cercle de manipulation :P.

 

J'ai bien aimé le dialogue, maintenant on sait tout, mais malgré ça Epsilon n'est pas pour autant démunis dans sa situation, il informe qu'il est la cible d'une bombe nucléaire qui se dirigea vers lui si son rythme cardiaque descend à un certain seuil, c'est super bien joué 8), mais est ce que cela sera suffisant pour amadouer ses ravisseurs ? En plus Epsilon on peut le mettre hors d'état de nuire en l'endormant aussi.

 

Bref j'attends la suite qui atteint un point culminant !

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C'est super, une fois de plus, tu nous offres du lourd, de l'archi lourd !

Epsilon apprend ce qu'il es vraiement, un sujet d'expérimentation du gouvernement, de l'unité de recherche 731 ou 137. (Tu as mis les deux chiffres.)

 

C'est fou comme quoi, ses plans étaient observés à la loupe... mais c'était inévitable avec plusieurs taupes dans son groupe...

 

Ivan me plait bien. Il a ce côté savant, sûr de lui, méticuleux. Son mode d'interrogatoire est plutôt bien fait ! Questino sur question, il cherche à faire renoncer Epsilon. Mais c'est sans compter son dernier atout : la bombe nucléaire. Du bluff ou pas. Je ne crois pas, il faudrait qu'il accomplisse quelque chose pour contrer ses détracteurs.

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@ Kyojin :

 

c'est surprenant car on se dit que Epsilon qui se pensait puissant et presque intouchable était manipulé et pouvait être tuer n'importe quand, il se trouvait dans un cercle de manipulation

 

Oui, en gros tout ça est une machination orchestrée par Ivan en collaboration avec Pariston. Dire qu'il y avait une centaine d'autres personnes dans son cas...

 

il informe qu'il est la cible d'une bombe nucléaire qui se dirigea vers lui si son rythme cardiaque descend à un certain seuil, c'est super bien joué

 

Alors ? Bluff ou pas bluff ? On verra ça dans le prochain épisode ! (qui arrive demain normalement)

 

@bloody :

 

C'est super, une fois de plus, tu nous offres du lourd, de l'archi lourd !

 

Merci !  8)

 

l'unité de recherche 731 ou 137. (Tu as mis les deux chiffres.)

 

Oups désolé et merci d'avoir relevé. Je corrige ça tout de suite.

 

Mais c'est sans compter son dernier atout : la bombe nucléaire. Du bluff ou pas. Je ne crois pas, il faudrait qu'il accomplisse quelque chose pour contrer ses détracteurs.

 

C'est exactement ça (c'est fou comme vous arrivez tous à lire entre les lignes !).

 

Merci à vous !

 

 

 

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Excellent chap' mon DG !

 

Bon alors on a les révélations que tu nous avaient donné en spoil. Un long dialogue en Epsi' et un salopard dont je ne me rappel plus le blase et pour finir le summum, la bombe que même Pariston n'a pas vu venir, le plan sera donc lancé à la mort d'Epsi' me trompe je.

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IX) Vous croyez que ça allait m'atteindre ?!!

 

-Ah... Je vois. C'est là que tu t'approvisionnes ? demanda Carmen, crédule.

-Ouais, répondit Epsilon. Et ça, c'est mon arme secrète, fit-il en brandissant son casque.

 

Ils étaient dans une sorte de magasin isolé de la ville. Il s'agissait d'un armurier connu de la pègre. Epsilon l'avait manipulé pour pouvoir se fournir en armes, mais là, il voulut récupérer un casque spécial, qui relâche un gaz inodore et incolore lorsqu'il est enlevé. Il avait emmené Carmen pour un but précis : Gagner sa confiance.

 

-Attrape, fit-il en lui lançant une seringue.

-L'antidote, je présume ?

 

Epsilon fit oui de la tête.

 

-Tu tiens à voir ma gueule ? demanda-t-il.

-J'ai compris, fit-elle en se retournant.

 

Pendant ce court laps de temps, il enleva son ancien casque pour mettre le nouveau.

 

-C'est bon, fit-il.

-Tant mieux ! Je ne voulais pas trop voir ta sale gueule, répondit Carmen.

-Hum...

-Au fait ! Tu compte reprendre ton entrainement ou pas ? demanda-t-elle. Le Dark speaker, c'est bien, mais il faut savoir se battre, aussi.

-On verra ça plus tard. Là, on doit aller voir un mafieux. Un certain Nikolai, je crois.

 


 

 

Soudain, un, deux, trois hunters tombèrent par terre. Il était difficile de comprendre ce qui se passait.

 

-Que se passe-t-il ? demanda Ivan.

-Je vois que tu ne sais pas tout, fit Epsilon.

 

Effectivement, Pariston n'avait pas parlé de la fille Maddoch à Ivan. Le bluff avait donc permis à Epsilon de gagner quelques secondes afin que le gaz contenu dans son masque pouvait se propager.

Quelle chance que cet imbécile avait allumé son cigare, permettant de masquer l'odeur du poison ! Epsilon mis un coup de pied, de bon cœur, à la tête d'Ivan. Les autres hunters étaient complétement immobilisés, sauf un, qui semblait résister au poison.

 

-Espèce de... fit le hunter en sautant vers Epsilon.

 

Ce dernier prit le corps inanimé d'Ivan et menaça de le tuer si le hunter ne se calmait pas, ce qu'il fit en voyant qu'Epsilon était déterminé à le tuer si il n'obéissait pas.

Epsilon sortit une sorte de fiole de sa poche, qu'il lança sur le hunter.

 

-C'est l'antidote... Tu ferais mieux de l'administrer à qui tu veut dans les 2 minutes, fit Epsilon.

-Tu as intérêt à ce que ce soit vrai, sinon...

 

Le mec n'eut pas le temps de finir que la fiole explosa. Epsilon profita de l'effet de surprise pour reprendre son casque avant de sauter par la fenêtre. Il courut comme un forcené vers la sortie, malgré les alarmes. Quelle ne fut pas sa surprise (et quelle surprise !) lorsqu'il vit Nostra, dans la voiture, en train de l'attendre.

 

-Toi, tu n'es pas un traître, fit Epsilon en montant dans le siège passager.

-Malheureusement, je suis le seul, répondit-il en démarrant la voiture.

-On va arranger ça, fit Epsilon. Je vais tuer Pariston.

-Comment tu va faire ça ?

-Je vais faire en sorte qu'on le fasse pour moi.

 

Sur ces mots, le téléphone d'Epsilon sonna.

 

-Encore toi ? demanda l'homme masqué. J'ai tué Ivan, mais ça, tu dois le savoir. Non. Tu le voulais, hein ?

-Ca me fait plaisir d'entendre ta voix, répondit Pariston. Merci d'avoir tué Ivan, il en savait trop sur moi, et j'ai extirpé suffisamment de savoir de sa part. Pas mal, le coup du masque gazé. Encore une fois.

-Nous allons bientôt mourir tous les deux, tu le sais ?

-Je pense pour toi, mais pas pour moi.

-C'est ce qu'on verra. Quand on sera en enfer, je prendrais la place du diable, je te le promet. Et je te ferai souffrir 100 fois plus.

 

Pariston eut un rire léger.

 

-Ne malmène pas trop tes compagnons.

-Trop tard, termina Epsilon en raccrochant.

 

Nostra se tourna vers l'homme masqué.

 

-Tu crois donc au Paradis et à l'Enfer ?

-Je ne crois plus en rien depuis mon enfance.

 

Nostra regarda devant lui.

 

-Moi aussi... Depuis que la secte de mes parents ordonna un suicide collectif.

 


 

Quelques heures plus tard, désormais habillé en civil, Epsilon arriva au laboratoire de Maddoch. Lorsqu'il le vit, assis en face d'un ordinateur, il l'interpella.

 

-Quoi de neuf, docteur ?

-Quoi ? Mais... Qui êtes-vous ? demanda Maddoch.

-Celui qui a demandé l'armée de clone. Tenez, fit Epsilon en lançant un sac. Ce que je vous dois, avec un supplément. En cash, comme promis. Expliquez-moi le fonctionnement, maintenant.

 

Maddoch était sous le choc qu'un homme aussi jeune ait des activités aussi peu orthodoxes. Il est vrai qu'il aurait l'air d'un étudiant.

 

-Le contrôle des clones de Gigyas se fait à partir d'un point de contrôle relié à cette tablette, fit-il en la tenant à Epsilon.

-Je vois le genre, répondit Epsilon en inspectant l'intérieur de la tablette. Plus important encore... C'est moi, ou Pariston ?

 

Maddoch se leva de sa chaise, visiblement gêné, puis regarda le jeune homme droit dans les yeux.

 

-J'ai fait ce que vous m'avez demandé. Au moins, vous ne manipulez pas les gens comme si ils étaient des pions, et je ne peut pas pardonner le comité de m'avoir exilé pour vous attirer.

-J'espère que vous ne mentez pas, fit Epsilon en activant le Dark Speaker.

-...Non...

-Parfait ! J'y vais alors. Sympa, votre fille, au fait, fit Epsilon en s'en allant.

 


 

-Allez, soit sympa, laisse-nous partir... demanda Jin.

-De quel droit ? demanda Epsilon.

 

Murder étouffa, étranglé par la queue d'un des clones de Gigyas.

 

-Bandes d'imbéciles, vous me trahissez au dernier moment... Pourquoi ? De l'argent ? Vous vous soumettez aux instances au pouvoir, au lieu de faire quelques choses de votre vie ? Vous me dégouttez...

 

La haine se sentait de plus en plus dans la voix d'Epsilon. Jin, Murder et Maria étaient entre la vie et la mort, immobilisés après un long combat contre les clones de Gigyas.

 

-Toi, tu va laisser Maria tranquille, fit-il en s'approchant d'elle, qui respirait à grandes bouchées, les genoux à terre. Tu me tiendra... compagnie jusqu'à mes derniers jours, hein ? Vous autres, fit-il en se tournant vers eux, achevez-les.

 

Deux crac. Leurs cous étaient brisés et leurs corps inanimés.

 

-Voilà ce qui arrive lorsqu'on me trahit, fit Epsilon en sortant de la salle, accompagné de 5 clones Gigyas.

 

*Pratiques, ceux-là... Le monde est à moi, maintenant...* pensa-t-il en souriant.

 

-Ne la laisse pas s'échapper, celle-là, fit Epsilon en surveillant Maria, qui n'avait jamais eu aussi peur de sa vie.

 

Lorsqu'il sortit du QG, accompagné de ses clones, il vit Gordo, tranquillement assis, en train de fumer un pétard.

 

-Tu ne cherche pas à fuir ? demanda Epsilon.

 

Gordo se tourna vers lui.

 

-Pourquoi ? demanda-t-il. Tiens, t'es plus jeune que je le pensais...

-Tu n'a rien à te reprocher ? demanda Epsilon.

 

Cette question était piégeuse. La réponse à celle-ci déterminerait si Gordo allait vivre ou mourir. Mais si il voulait vivre, il fallait non seulement que sa réponse soit crédible, mais qu'en plus, elle plaise à Epsilon.

 

-Je n'ai pas bougé d'ici, ça prouve quelque chose.

-Ca ne prouve rien.

 

Soudain, il eût une idée de génie. Un bluff de la vie ou de la mort.

 

-Tu te souviens quand t'étais partis voir ta copine sur cette île bizarre ?

-Oui, et ?

-J'en ai parlé à Pariston, je le reconnais. Mais je lui avais dit de n'en parler à personne, car c'était dans son intérêt de faire ça.

-Pourquoi ?

-Ça me gênait de lui transmettre des infos, tu vois...

 

Epsilon souria.

 

-C'est bon, ça me va.

-Quoi ? fit Gordo en faisant tomber son pétard.

-La désinformation est l'une des clés de la guerre. Si tu me dis que tu avais des réticences à me trahir, ça me va. Même si à mes yeux, tu ne vaut pas Nostra qui a risqué sa vie pour me sauver.

-C'est... Tout ?

-Tu pourras continuer à cultiver tes plantes, bientôt, fit le jeune en s'en allant.

 


 

-C'était vraiment dur de te trouver, fit Epsilon, en se tenant devant Carmen.

 

Cette dernière était sincèrement heureuse de le voir en vie, mais sa nature l'empêchait de montrer ses sentiments. Elle se contenta de sourire comme à son habitude.

 

-Je savais que tu...

-Donne-moi une raison de te laisser en vie, fit Epsilon.

-Je...

 

Elle ne parvenait pas à trouver les mots. Epsilon soupira.

 

-C'est bon, fit le jeune homme. C'est grâce à toi si j'ai pu maîtriser le nen. Je suis sûr que dans une autre vie, on serait déjà mariés, fit-il. Même si je n'aurais pas hésité à te tromper. Assez souvent d'ailleurs.

 

Les larmes aux yeux, Carmen continuait à garder le sourire.

 

-Pourquoi est-ce que tu dois mourir ?

 

Epsilon souria à son tour.

 

-Je dérange le monde.

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Très bon chapitre !

 

Le coup de la bombe nucléaire d'Epsilon s'est révélé être un bluff, mais un très beau bluff car il avait pour but de laisser le gaz de son masque atteindre tous les hunters de la salle, c'est vraiment bien joué ;), le coup de l'antidote qui explose aussi.

 

Epsilon finit par s'enfuir et tombe sur Nostra qui l'attendait, en cours de route, il reçoit un appel du fameux Pariston qui montre toujours une aussi grande confiance en lui, j'attends de voir ce que Epsilon lui réserve 8). J'ai bien aimé le dialogue sur l'enfer avec ce dernier ;).

 

Epsilon se montre a découvert maintenant ;D, il décide d'aller récupérer ses Gygias auprès du prof Maddoch et ne le tue pas. Il se venge sur Jin et Murder qui se font tués par les Gygias sauf Maria :P, Epsilon le coquin lol.

 

Gordo réussi à rester en vie en disant qu'il n'avait pas tout dit à Pariston, cependant est ce que Epsilon le croit vraiment ? On verra bien...

 

Quand Carmen, Epsilon ne lui a rien fait, on voit vraiment que ces deux là s'aiment vraiment, et la déclaration d'Epsilon m'a bien fait rire xD, il aurait été un mari trompeur :P. J'ai bien aimé sa réplique de fin 8).

 

J'attends la suite, l'apothéose est en approche 8).

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Chapitre mythique !

 

J'y crois pas, Epsilon aurait bluffé concernant la bombe ?? Si c'est le cas, tu m'as bien eu. Tout de même, je me dis que cette bombe nucléaire serait le coup final, le plan B d'Epsilon. Faire croire que la fiole explosive était un antidote... joli stratagème. Là encore , je salue les coups de maitre que tu places pour Pariston et Epsilon.  Je n'aurai jamais penser que Pariston se serait débarrassé d'Ivan, et ce par la main d'Epsi.

 

On a les Gigyas qui entrent en action.

Bye bye Jin et Murder. Ils n'auraient pu du le doubler. Quand on joue entre deux feux, on se brûle. Et entre ces feux, Maria commence à brûler à petit feu. Gordo, Carmen et Nostra ont un sursis. Mais je suis surpris qu'il ait gardé Carmen en vie. Son amour pour elle, je n'y crois pas du tout... Non, il a quelque chose en tête. Il va se servir d'elle contre Pariston. Son Dark Speaker fonctionne encore sur la demoiselle, il me semble ? 

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Waw quel chap !

 

Un formidable bluffeur ce Epsi' ! Le coup du casque je l'ai pas venu venir mais j'aurais du m'attendre a un truc de sa part, le coup de la fiole est pas mal joue aussi, toujours trois coup d'avance ce Epsilon...

 

Jin et Murder recoivent le traitement qu'ils meritent, le junky y echappe mais je sens un ptit cadeau post mortem d'Epsi'. Carmen pleur mais elle sait pourtant qu'Epsi' ment mieux qu'il parle honnetement... Et la punchline de fin digne d'un bete de MC... Si ya moyen un jour vend tes droits d'auteurs sur le personnage et laisse faire un film dessus gros ca peut que etre excellent ;) !

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Juste histoire de préciser, le "coup de bluff" d'Epsilon sur la bombe nucléaire était histoire de vérifier si Pariston avait vraiment mis au courant Ivan de cette histoire.

 

De ce fait, Epsilon est sûr d'un truc, est c'est le sujet de son plan final. Vous verrez  8)

 

D'ailleurs le fait qu'il laisse Carmen n'est pas anodin, puisqu'elle n'a pas parlé du masque à gaz à Pariston (et qui n'en a donc pas pu en parler à Ivan). Le dark speaker fonctionne toujours sur Carmen et c'est pour ça qu'elle n'a pas bougé, car elle pensait qu'en faisant quelque chose elle mettrait Epsilon dans de beaux draps, sachant que Pariston veut le garder vivant encore un petit moment.

 

@Kyojin :

 

Et oui ! Par contre faut pas croire que je transpose ma personnalité sur celle d'Epsilon de ce côté-là ! ^^ Et oui, Epsilon ne se cache plus derrière un masque. Depuis qu'il connaît la vérité, il a jugé que ce n'était plus nécessaire de faire ça.

 

@bloody :

 

La bombe existe vraiment, mais c'était un bluff dans le sens où il ne comptait pas vraiment le faire, il voulait juste gagner du temps, et comme je l'ai dit plus haut, il voulait vérifier si Ivan et Pariston étaient dans la confidence.

Concernant la relation Carmen-Epsilon, je pense que tu auras ta réponse un peu plus tard... Et pour Nostra, je suppose qu'Epsilon voue un profond respect pour lui. Et Gordo... Je ne sais même pas ce qu'il fout là encore. Peut-être parce que je l'aime bien !  :P Sinon oui, le DS marche toujours sur elle.

 

@Deen :

 

Si y a moyen... Non... Je préfère réaliser mon film moi-même  8) Tu pourra jouer Epsilon si tu veut !

Et cette fois-ci, cette phrase ne vient d'aucune musique, je peut te l'assurer !

 

 

 

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Allez, c'est reparti pour un tour !

 


 

X) Au moins, ça c'est fait...

 

-Tu vas me les envoyer, fit Epsilon.

 

La voix au bout du fil ne perdait toujours pas sa bonne humeur.

 

-T'es dur en affaires, hein ?

-Je m'en fout. Tu vas me les envoyer. C'est ma dernière volonté.

 

Pariston réfléchissait quelques secondes avant de répondre.

 

-D'accord. De toute façon, j'en aurais plus besoin, hein...

 

Epsilon raccrocha. Lorsqu'il posa le téléphone, il fixa longuement la fille à la peau mate, qui jouait tranquillement avec son téléphone.

 

-Quoi ? fit Carmen en se tournant vers lui.

-Non, c'est bon, j'ai déjà Maria, répondit-il en souriant béatement.

-Tu parlais de quoi avec Pariston ? demanda-t-elle en faisant mime d'ignorer ce qu'il disais (la jalousie chez les femmes !...)

-Je lui ai demandé de m'envoyer les hunters qui ont tué mes parents.

-Tu veut te venger, alors ? Prévisible, fit-elle d'un ton déçu.

 

Epsilon se retourna pour voir la fenêtre. Les lumière brillaient de milles feux, cette nuit, à York Shin City. Un verre de soda à la main droite, il bougeait ostensiblement sa main gauche, peut-être par nervosité. Mais sa voix, elle, devenait restait calme, bien qu'elle ait perdu de sa conviction.

 

-T'a vu dans quel état je suis ? demanda-t-il.

 

Carmen le regarda. Il était habillé avec un pantalon gris, une chemise à manches longues noires, et des chaussures de ville blanches. Il avait, semble-t-il, troqué son déguisement. Mais il avait une mine pire qu'avant ; des rides apparaissaient, il coiffait certes ses cheveux mais ils étaient devenus sel et poivres, sa main gauche était sans vieille et sans vie par rapport à celle de droite.

 

-Dégénérescence précoce des cellules ?

-Bingo.

-Je ne savais pas que tu allais mourir sous peu, Epsilon.

-Tu le sais, maintenant, répondit Epsilon tout en continuant à contempler la ville. Maintenant, là, j'ai envie de buter les types qui ont tué mes parents, voilà tout.

 

Carmen resta silencieuse (elle avait mis son jeu en pause, tout de même !). Ainsi, il y avait une raison assez précise derrière les agissements d'Epsilon. Plus que le fait de laisser sa trace dans ce monde, il veut laver l'honneur de ses parents. Ce concept, l'amour familial, elle ne le connaissait pas, mais elle le comprenait. Elle poussa un sourire.

 

-Dans quoi tu m'a embarqué, sérieusement...

-Si tu ne me suis plus, tu peut dégager.

-Je reste.

-Espèce de femme vénale.

-Je t'aime.

-Je m'en fous.

 


 

Epsilon avait donc compris le manège de Pariston : ce dernier allait attendre que le terroriste meure afin de prendre le contrôle des Gigyas.

 

Pariston avait donc la main mise sur l'échiquier, puisqu'il avait  des moyens, des espions, des hommes. Bien qu'Epsilon ai ces choses, il lui manquait une chose : le temps. Il savait qu'il allait mourir d'ici quelques jours, mais que si il ne faisait rien, Pariston aurait le contrôle. Comment allait-il faire ?

 

*Hum... On va d'abord se débarrasser du passé avant de penser au futur* pensa Epsilon dans la voiture, qui allait en direction d'un entrepôt.

 


 

-Et ben, on nous a donné une mission bizarre aujourd'hui ! fit Jesse.

-Tais-toi, Jesse, fit John. Il paraîtrait que nous avons localisé cet Epsilon, et que notre mission serait de le tuer... D'ailleurs, il semblerait qu'un hunter serait sur place, en tant qu'informateur.

-C'est ça, confirma Jake.

 

Le trio avança tranquillement vers le hangar d'un entrepôt réputé pour contenir bon nombre de drogues, passant la frontière pour éviter la douane. Ce hangar était situé à l'extrémité ouest de York Shin, où les pays pauvres envoyaient leurs immigrés dans l'espoir que ceux-ci aient une éducation suffisante pour augmenter la richesse intellectuelle et matérielle du pays à leur retour.

 

Arrivés à l'intérieur, ils virent un homme, vêtu d'un parka, qui les attendait visiblement.

 

-Gigyas ? fit Jake, le chef du groupe, qui n'en croyait pas ses yeux. T'es vivant ?

-Je suis toujours vivant. C'était de la désinformation qui nous a permis de localiser Epsilon.

-Je ne comprends pas.

-TU N'AS PAS BESOIN DE COMPRENDRE, fit Epsilon en arrivant par la porte de derrière.

-T'es qui, toi ? demanda Jesse.

-Tu n'a pas besoin de savoir, fit Epsilon en baissant le ton de sa voix.

 

Soudain, une dizaine de clones de Gigyas entrèrent dans le hangar.

 

-C'est quoi ce bordel ? fit Jake. Pariston nous aurait envoyé au casse-pipe ? (pendant qu'il parlait, son visage se décomposait à mesure qu'il devenait sûr de la vérité).

-Impossible, répondit John. En tout cas, prépare-toi à combattre, nous allons sûrement y passer, autant envoyer la sauce avant de mourir !

 

*Ouais, c'est ça...* pensa Epsilon en sortant du hangar. Il sortit son téléphone.

 

-Tout est prêt ? demanda-t-il.

-Oui, répondit Sergeï.

 

Après avoir raccroché, il rentra dans la voiture dans un éclat de fou rire.

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On peut dire que ce chapitre sert de transition.

L'échiquier est en place, et Epsilon place ses pions. J'espère qu'il n'ira pas trop vite à en oublier un détail important, et ça à cause du manque de temps.

 

Donc, il finit par venger la mort de ses parents... mais cette vengeance serait des plus complètes avec la chute de Pariston. Concernant le trio de hunters, j'étais amené à penser qu'Epsilon les aurait mis dans son camp, en mettant le doigt sur le fait que Pariston était prêt à les sacrifier contre rien en retour...

 

Tout ceci avance, hâte de voir ce qu'il a ordonné à Sergei de faire.

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Bon chapitre !

 

Le chapitre commence avec un dialogue entre Epsilon et Pariston. Epsilon lui demande de lui envoyer les hunters ayant tuer ses parents. Il veut venger ses parents, avant de mourir. On remarque que sa maladie, dégénère son corps de plus en plus.

J'ai bien aimé son dialogue de fin avec Carmen ;D.

 

À la fin, Epsilon à encore jouer un coup de maître en piégeant les hunters envoyés en

mission pour le tuer, il a la classe en revenant dans sa voiture avec son rire sinistre 8).

 

J'attends la suite.

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Bon chap'

 

Epsi' qui se venge des assassins de ses parents et qui sait que Pariston veut récupérer les Gigyas (encore faut il que Pariston ne l'ait pas manipulé un énième fois). Un système d'auto-destruction sur les Gigyas ferrait toute la différence non ? Un système relié au coeur d'Epsi' et dès qu'il ne bat plus "Boom !".

 

Pour la relation Carmen - Epsilon vu le temps qu'il lui reste je la vois impossible et puis une femme de caractère comme Carmen ne va pas s'accrocher à un homme qui l'a rejeté aussi froidement à moins que la elle ait trouvé l'homme de sa vie, si c'est le cas Epsi' pourra l'envoyer au casse-pipe si besoin ait sans avoir recours au Dark Speaker mais à la force de ses sentiments.

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XI) Démagogie, me voilà

 

Partie I

 

"-Chers concitoyens... Je vais aller à l'essentiel. Le pays est en proie à une anarchie la plus totale. Plusieurs membres du gouvernement ont été assassinés, des hauts fonctionnaires ont été pendus, des commerces et des entreprises ont été saccagés. Nous sommes en état d'urgence, le peuple ne voulant plus se calmer à cause des agissements de l'ennemi publique numéro 1, Epsilon. Nous sommes en train de prendre des mesures, mais, mesdames messieurs, je suis dans l'obligation de laisser place à une personne beaucoup plus compétente que moi, qui saura utiliser les moyens nécessaires pour gérer ce temps de crise."

 

Le président de Roana formentait son discours de manière mécanique, sans conviction, comme il l'avait l'habitude de faire. Son parti, au pouvoir depuis 14 ans, avait tenté de redresser l'économie du pays, en vain ; la dette publique s'accumulait de plus en plus, et l'emprise du comité des hunters sur le pays augmentait d'année en année.

 

Pariston regardait la télévision, assis sur le luxueux canapé de sa luxueuse chambre d'hôtel. Il s'amusait de ce joyeux bordel provoqué par Epsilon. Qu'elle ne fut pas sa réaction lorsqu'il vit la suite !

 

"-J'ai été sommé, par l'assemblée nationale et le sénat, de laisser ma place à un candidat qui permettrait de concilier tous les partis politiques majoritaires. Je décide, par la même, de dissoudre l'assemblée nationale."

 

La caméra se déplaçait vers la droite, lentement, pour laisser apparaître un deuxième homme, qui prenait la place du président sortant. Et c'était à ce moment là que Pariston faillit recracher son vin.

 

C'était Epsilon le prisonnier 117, le sujet d'expérimentation 114. *Il serait jusqu'à aller manipuler le président ? Il est complétement... fou !* Pensa-t-il en gardant son sourire.

 

"-Mesdames messieurs, bonsoir... (il avait un sourire béa, impropre au métier d'homme politique en plein discours de crise, ça se sentait) J'ai été élu, à l'unanimité, par l'assemblée nationale pour gérer cette crise populaire et économique. Comme vous le savez, le chômage et la dette publique n'ont fait qu'augmenter de manière exponentielle depuis longtemps. Et vous savez pourquoi ?... C'est parce que les hommes de pouvoirs laissaient les autres pays s'ingérer de manière honteuse dans les activités économiques, culturelles et politiques, nous dictant ce que nous devions consommer en prônant la liberté, en pompant notre énergie fossile sous l'étiquette de la libre concurrence, qu'ils créeraient de l'emploi... Je ne laisserai plus passer ceci. La sphère politique du pays est en train de changer, je peut vous l'assurer. Je ne permettrai plus que ce genre de lobbys puissent polluer notre vie citoyenne. (Là, le ton de la voix d'Epsilon devint plus grave). Je vais entamer des discussions diplomatiques pour sommer York Shin City d'arrêter son impérialisme. Je vous prie, d'ici là, de calmer vos ardeurs. L'ennemi ne se trouve pas à l'intérieur de votre pays, chers concitoyens, il se trouvé... A l'extérieur !*

 


 

(Quelques heures plus tôt)

 

-... La proposition de loi sur l'augmentation du nombre de douaniers ne sert à rien ! Il faudrait peut-être, penser à renforcer le système éducatif, car le niveau est extrémement faible comparativement aux autres états !

-... Je dirais que le texte de loi proposé par mon parti à ce sujet à été rejeté en masse par le votre ! Donc votre démagogie, vous pouvez la garder !...

-Espèce d'escroc ! Je m'en vais...

-Non, ne vous en allez pas ! fit une voix grave.

 

Epsilon était rentré dans l'héémicycle, accompagné de 5 clones de Gigyas.

 

-Il s'agit d'un coup d'état, messieurs les députés et sénateurs. Le président possède mon accord.

 

Il se rapprocha du président du sénat, dans le but d'effectuer le Dark Speaker. Les hommes étaient trop effrayés à l'idée de l'approcher à la vue des Gigyas.

 

-Je veux tous les pouvoirs... Et surtout, la force militaire du pays, fit Epsilon. On va faire ça par la force, hein...

 


 

*C'est parfait, ça, fit Epsilon. Avec ça, York Shin sera obligé, tel que je connais Pariston, de s'interposer entre un dicateur et son peuple opprimé, pour passer pour un sauveur. La guerre sera un prétexte pour utiliser la bombe...*

 

Tuuuu...Tuuuu.... Le téléphone d'Epsilon sonnait pendant qu'il était perdu dans ses pensées. Il décrocha.

 

-Allô ?

-Tu sort enfin de ta cachette ? demanda Pariston.

-Je vois que tu n'es toujours pas sorti de la tienne, répondit Epsilon.

-J'aimerais m'entretenir avec toi... Est-ce que tu aurais un moment ?

-Maintenant. Dis moi le lieu.

 

Quelque heures plus tard, après avoir attéri sur un ville d'un pays qu'il ne connaissait guère, Epsilon se rendit sur le lieu indiqué par Pariston, qui se trouvait être un restaurant d'un quartier chic. A minuit, bien que censée être ouverte en semaine, elle était inhabituelle fermée. Epsilon pénétra dans la salle obscure. Il y vit un homme qui semblait être le patron du restaurant.

 

-Êtes-vous...

-Je veut voir Pariston, coupa Epsilon.

-...Veuillez me suivre, je vous prie, fit-il en se retournant, visiblement irrité.

 

Il l'emmena dans une salle qui se trouvait derrière la cuisine, vide encore, pour pénétrer dans une salle où il y vit Pariston assis, sur une chaise. Visiblement, cette salle servait aux parties clandestines de cartes.

 

-Tu me veut quoi ? demanda Epsilon. Je suis assez pressé, actuellement...

-Tu ne me remercie pas ? Je t'ai quand même permis de te sortir des griffes d'Ivan (il avait un air complice).

-Tu es le genre de personne qui trahirait ses compagnons pour un peu plus de pouvoirs.

 

Cette vérité n'ébranla même pas Pariston.

 

-J'ai pitié de toi, numéro 114... Dire que l'organisation voulait, à la base, traquer la Brigade Fantôme, je ne pensais pas que certains Hunter pouvaient être sanguinaires. Ivan n'était que le déclenchement de ton enfer, lorsqu'il t'avait vu à l'hôpital.

-Quoi ?

-Ce soir-là, il allait voir son fils dans le pôle psychiatrie de l'hôpital de York Shin, pour y voir son fils, victime d'une dégénérescence des cellules du cerveau. C'était pourquoi il avait entamé cette série d'expérience pour comprendre le cerveau humain ; il voulait trouver un moyen de sauver son fils.

-Son fils est mort ? demanda Epsilon.

 

Pariston fit oui de la tête.

 

-Et... Qu'est-ce que ça peut me foutre ? demanda Epsilon en se levant d'un air menaçant. Et si je t'étranglait, là, maintenant, tu ferais quoi ?

-Je te déconseillerais de faire ça, numéro 114. Ma garde du corps est juste derrière toi, prête à te sauter dessus.

 

Epsilon se retourna pour voir la femme qui avait tant de mal à Carmen.

 

-Ca ne me dérangerais pas que tu me sautes dessus, fit-il en souriant et en tournant vers Pariston.

-C'est donc la guerre, hein ? demanda Pariston.

-J'aurais aimé, mais je n'en ai pas l'impression.

-Pourquoi ?

-Tu le sais très bien.

-Tu pense à la promesse que tu m'avais faîte à propos de Murdoch ?

-Oui.

-Ca me semble normal que tu pense ça, fit Pariston en regardant en l'air. Il est vrai que je n'ai pas envie d'abîmer mes futurs jouets.

-Tu es si confiant à propos de ça alors que tu t'es réfugié dans un lieu inconnu. Tu as si peur que ça ?

-Ce n'est pas tes forces armées qui me font peur, mais la bombe, quoi que nous avons déjà le bouclier.

 

Epsilon souria.

 

-C'est ça... Et pourquoi tu m'a fait venir ?

 

Pariston prit un temps avant de répondre.

 

-Je veut voir le visage de celui qui va perdre face à moi... Et surtout, de celui qui va mourir.

 

-On verra ça... fit Epsilon en sortant de la pièce.

 

Pendant qu'il marchait en direction de la porte, il fit tomber un peu d'eau en direction de la chemise de la garde du corps. Celle-ci voulut broncher, mais Pariston la somma de se calmer. Epsilon, quant à lui, riait de bon cœur.

 

Quelques heures plus tard, il alla dans son luxueux appartement, qui faisait aussi office de nouveau QG.

 

Partie II : La fin

 

Sergeï. Un ancien homme de guerre, qui compte une dizaine de batailles à son actif ; un membre d'un des commandos les plus réputés du monde. Un ancien membre, pour être précis ; car après être comparu à la cours martiale pour insubordination (car il considérait qu'une mission confié par son état major était une mission suicide pour lui et son escouade), il fit 7 ans de prison. A peine sorti qu'il décida de passer de l'autre côté de la barrière, en entamant une carrière de criminel.

 

Au départ, il faisait des braquages à droite et à gauche, histoire d'accumuler un peu de liquidités, mais un jour, il entra en contact avec la mafia. D'électron libre, il entra dans un moule, une organisation, dans laquelle il gravit les échelons assez rapidement. Mais il ne voulait plus être commandé, mais être celui qui commande ; il parvint à entrer dans les bonnes grâces de Gonzo en faisant toutes les corvées, dans l'espoir de prendre la place de ce vieil homme.

 

Il en vint même à songer à un meurtre prémédité. Cependant, et parmi le clan, des tensions naissaient à cause de divergences d'opinions concernant l'héritier du parrain. Sergeï était le favori de part son travail colossal et l'obtention d'un réseau fiable, mais ces tensions risquaient d’éclater à la mort de Gonzo.

 

C'est là qu'Epsilon apparût. Ce qu'il fit, c'était tout d'abord le contrôle mental de Sergeï, puis provoquer la mort de Gonzo. Après ça, il fit en sorte de faire d'Epsilon un ennemi commun dans le but d'unifier le clan. C'était le calcul de l'homme masqué.

 

Le vice, c'était bien sûr les révoltes provoqués par Epsilon. En effet, les mafieux qui en voulaient à l'homme masqué pour la mort de Gonzo ne se gaineraient pas de pilier et de voler les magasins sous l'étendard du terroriste, afin de ternir sa réputation. L'effet boule de neige pensée par Epsilon avait marché ; à Shinten et surtout Roana, le peuple était en ébullition, et le chaos était omniprésent.

 

Sergeï, quant à lui, était excité à l'idée de tuer des militaires.

 


 

*Les Gigyas sont cachés dans un porte avion... Je n'aurais qu'à les lâcher un peu partout pour semer le chaos... Et là... J'enclencherais la bombe... On va se souvenir de moi, j'en suis sûr...* pensa-t-il en entrant dans la propriété de son QG.

 

Peut-être trop absorbé par ses pensées, il n'avait pas remarqué que quelque chose clochait. Les lumières étaient éteintes, alors que le reste du groupe est nocturne, d'habitude. En rentrant, il vit tous la maison complétement détruite de l'intérieur. Il y vit le corps gisant de Gordo, inanimé.

 

-C'est pas vrai ! fit Epsilon en inspectant son pouls.

-...

-Hé ! Il s'est passé quoi ?!

-Aide-moi... A m'en griller une dernière... Mon frère...

 

Epsilon s'exécuta. Il prit un briquet dans la poche du pantalon de Gordo, puis alluma une cigarette qu'il avait trouvé par terre. Il l'a mis sur la bouche de Gordo.

 

-Je reviens tout de suite, fit Epsilon en partant.

-C'est ça... Fit Gordo.

 


 

Il alla dans la salle principale. Il y vit le corps de Nostra, à plat ventre. Plusieurs blessures mortelles présentes sur son corps, qui indiquaient une résistance hors normes.

 

-Pas toi, Nostra, pas toi...

 

Sur ces mots, Nostra bougea. C'était imperceptible, mais il bougeait quand même.

 

-Je... commença Epsilon.

-C'est pas grave, répondit Nostra. J'étais prêt à mourir n'importe quand de toute façon.

-Tout est de ma faute...

-Tu ferai mieux d'aller voir en haut, coupa Nostra avec un sourire.

 

Il succomba, avec un sourire exprimant des regrets que des mots ne sauraient exprimer.

 

Epsilon alla à l'étage avec une frayeur des plus intenses après être resté quelques secondes auprès du cadavre de Nostra. Il ne voulait pas y croire, mais il il s'y résigna, petit à petit, bien qu'un sentiment d'espoir subsistait petit à petit. Ce sentiment s'était transformé en tristesse lorsqu'il vit le corps de Carmen, couverte de sang. Il se précipita au près d'elle.

 

-Non... fit-il en bougeant la tête de la femme. Pourquoi...

-Je... suis toujours vivante, hein... répondit-elle en bougeant les lèvres.

 

Epsilon ne parvenait pas à produire un son.

 

-Kof, kof... Je ne voulais pas vraiment mourir maintenant... Mais tu as vu où toutes tes conneries nous a mené, hein...

 

Son visage se décomposa. Il tremblait, tout en se remémorant les événements qu'il a vécue avec la personne qui a été la plus proche de lui. Toute sa vie.

 

-Je suis désolé... Je ne voulais pas... Je te jure...

 

On sentait, dans sa voix, qu'il regrettait amèrement ses choix de vie. Qu'il aurait voulut ne pas exister pour que ça ne se serait jamais produit.

 

-C'est bon... fit-elle en caressant son visage.

 

Epsilon n'avait jamais pleuré de tristesse. De frustration, de désespoir, oui, mais jamais il n'avait vécue une telle sensation, même lorsqu'il avait appris la mort de ses parents. Il sentit un vide immense à l'intérieur de lui.

 

-Ne part pas... Je m'en fous du reste ! Je veut rester avec toi...

-C'est trop tard, on a touché mes points vitaux... Je devrais être morte à l'heure qu'il est... Mais je voulais juste te voir une dernière fois.

-...(pleure trop pour parler)

-De toute ma vie, je n'aurais jamais pensé... De mourir à cause du caprice d'un jeune imbécile...

-Carmen !

-C'est bon, fit-elle en gardant son sourire. Ce qui est regrettable...C'est...L'enfant... Je voulais te l'annoncer... continua-t-elle en caressant son ventre.

 

Epsilon n'en crût pas ses yeux.

 

-Non... Non... NON ! fit Epsilon en pleurant toutes les larmes de son corps.

-Une famille, c'aurait pu être sympa, hein ? répondit-elle en souriant.

 

Il décida de l'embrasser une dernière fois. Un baiser imprégné de sang.

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