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Les 13 marches de l'Enfer


DG
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Très bon chapitre !

 

Epsilon a réussi à surprendre Pariston en se faisant élire nouveau Président, il a fait fort. On a plus de détails sur le passé de Sergeï et là encore Epsilon avait tout prévu en le prenant à ses côtés.

 

Pariston et Epsilon arrivent à avoir une discussion courte mais avec plein de sursis. Je ne vois toujours pas ce qu'il a prévu pour tuer Pariston.

.

La fin est vraiment surprenante avec Gordo, Nostra ainsi que Carmen :o. Qui a pu tous les tuer ? Epsilon se retrouve tout seul là :o.

 

La scène avec Carmen était vraiment touchante, j'avais raison quand je disais qu'il aimait beaucoup Carmen et j'ai été totalement surpris quand elle dit qu'elle est enceinte :o, c'est un choc pour Epsilon. Aura t'il toujours la force d'aller jusqu'au bout de son plan ?

 

J'attends la suite de l'apogée.

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...

 

Gros chap' DG ! Tres gros chap' meme !

 

Pariston prit de revers, le passe de Serguei et la mort des personnes qui comptaient le plus pour Epsi', la suite va etre explosive avec un Epsilon plus enrage que jamais (peut etre la creation d'un nouvel hatsu comme face a Dan ?). On ressent bien les emotions d'Epsilon a la fin, c'est super bien ecrit je trouve...

 

J'attends ton ultime chapitre avec impatience !

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Ah ouais... quand même.

Tu fais suivre la suite du plan : coup d'état + Sergeï et la mafia qui mettent le chaos.

 

Vraiment bonne la discussion entre Pariston et Epsilon. La dernière je suppose avant le coup d'éclat.

En tout cas, tout s'explique avec Ivan et le pourquoi il faisait de telles recherches sur le cerveau humain. C'est joliment orchestré, bien joué.

 

Pour finir, ben tu m'as complètement dérouté. Disons que voir les trois derniers de sa bandes clamser comme ça, d'un coup, ça fait un choc. Je me demande si ça n'aurait pas été mieux pour Gordo de mourir de la main d'Epsilon. J'ai sa mort un peu en travers. Celle de Nostra est bien triste, et que dire de Carmen. Bon, elle l'aimait, lui aussi avait des sentiments. Je me suis bien vautré ! ^^

 

Allez vivement la suite qui promet du bon !

 

EDIT : Tu as oublié de remettre à zéro les votes pour le sondage.  ;)

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Juste pour vous dire que je vous remercie pour vos coms', et que ne j'espère que la suite vous plaira. Elle est en élaboration dans ma tête. Je n'ai plus trop le temps d'écrire ni l'inspiration mais je pense encore à vous, cher(e)s lecteur(trices) !

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Bon, DG, t'es une belle pourriture !!!

 

C'est quoi cette idée de changer le titre, je viens seulement de percuter que l'histoire continue (pour être presque finit évidement...).

 

Bon, on va dire que je te pardonne puisque c'est juste fantastique.

 

Je vais pas commenter tous en détails, mais ta fic est vraiment formidable, les deux seules vrais défauts sont la mort de Camen et la future mort d'Epsilon.

 

Pour le coup, je me demande si Partison est lié à tout ça...

Parce qu'à part détruire mentalement Espi et risquer de perdre un jouet plus tôt que prévu, je voix pas l’intérêt.

Et puis, si tu veux rester dans la logique du manga, il faut pas que Partison crève, hors si c'est bien lui derrière tout ça, je voix pas comment il va faire pour pas prendre chère. :-X

 

J'attend avec grande impatience la suite, en espérant que tu change pas le titre ! :P

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  • 2 months later...

Je suis vraiment désolé de ne plus avoir donné de nouvelles depuis si longtemps, mais entre les études, les problèmes familiaux et le boulot, je n'avais plus vraiment le temps ni l'inspiration d'écrire.

 

J'ai toujours réfléchit à comment mettre en scène la mort d'Epsilon, savoir si j'allais terminer sur un cliff', ou tout simplement donner un sens à la fin. Je pense avoir déterminé ce que je voulais en faire.

 

Je vais tout balancer dans quelques jours, donc restez vigilants.

 

Je suis désolé de ne pas être un rédacteur exemplaire. Et Foene, mieux vaut tard que jamais. ^^

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  • 4 months later...
  • 2 months later...

Il semblerait que la maladie de Togashi soit contagieuse :D

 

J'avais déjà un bon 3/4 de la fin qui est tappé, je vais la revérifier, l'a compléter et l'envoyer. Je vais voir si je peux trouver le temps de faire un résumé des événements vu qu'il s'est passé beaucoup de temps entre ma période "active" d'écriture et... On va dire mes soucis IRL.

 

Bon, c'est pas tout ça mais je me remet au boulot. Et merci Deen d'avoir up, c'est sympa, j'apprécie !

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Désolé pour les fautes  :-X

 

Les titres importent peu, c'est le contenu qu'on veut !

 

Des flammes, rouges, blanches et noires s'entremêlaient. Epsilon descendait les escaliers, enjambant les marches une à une, et et au fur et à mesure, la température montait. Plus il descendait, et plus sa vitalité et son envie de vivre s'en allaient. Mais le pire de tout ça, il savait que malgré tout, il mourrait pleins de regrets et de remords.

 


 

Après avoir enterré les corps, Epsilon se mit en marche. Après 2 heures de marches, il décida de s'assoir sur un banc. Le regard vide, il leva les yeux vers le ciel, avec un soleil qui se levait à peine.

 

Il sortit son arme de poing. Il mit son arme sur sa tempe, et appuya sur la détente.

 


 

-Argh... Euh... IHyh...Ohhh...Yyyh... Keuf !

 

Le jeune garçon cracha les cailloux qui étaient dans sa bouche.

 

-C'est trop dur ! grincha-t-il.

 

Il veut changer ! Mais pour cela, il doit pouvoir s'exprimer clairement. Mais en tant que bègue, il n'y arrivait pas. Ajoutez à cela la timidité...

 

Son rêve ? Devenir avocat. Il veut défendre les gens défavorisés comme lui. Et ses clients ne seront que des gens pauvres, pas les riches, car ces derniers n'ont même pas besoin d'avocats, ils achètent les juges... Bref ! Ce petit avait les rêves pleins la tête. Mais d'abord, il devait trouver une école. Il n'y est jamais allé, mais il aimerait bien. Car faire les courses pour les parents et jouer un peu, c'est bien, mais il s'ennuie, le petit !

 

Bref ! Le petit avait des rêves. Il voulait changer pour les réaliser, même si la vie s'acharnait sur lui, il ne voulait pas abandonner. Et puis, Cristie était plutôt mignonne...

 



 

-Ca, c'est intéressant... fit le jeune homme en prenant un livre qu'il mit dans un sac.

-"La psychologie cognitive", okay, je prend, fit-il en prenant un autre livre.

 

Le libraire le regardait bizarrement. C'était tout d'abord la première fois qu'il voyait une personne aussi jeune dans sa boutique : et c'est la première fois qu'il voyait une personne prendre des livres pour les mettre dans un sac.

 

-Vous... avez besoin d'aide ? demanda le libraire qui ne savait pas quoi faire.

 

Le jeune homme ignora la demande du libraire qui avait peur que ce dernier ne parte sans payer. Cette peur était fondée. Le jeune homme alla promptement en direction de la porte de sortie, sans faire attention au libraire, avec un sac contenant une dizaine de livres.

 

 




 

-3 grammes, fit le jeune homme. 2000 pour les 3.

-Les prix ont augmenté ? demanda l'homme à capuche.

-Exact, fit le jeune homme. Mais ça reste de la qualité. Et ca risque d'augmenter, encore.

-... Bon, donne les moi, fit-il en prenant les billets de sa poche.

 

En rentrant dans son studio miteux, Epsilon se replongea dans ses livres. Il savait qu'il allait bientôt mourir, mais il ne faisait rien pour l'instant. Il s'était rendu compte que pour accomplir quelque chose, non seulement il en fallait le pouvoir, mais aussi l'envie. Voilà pourquoi il lisait tôt et n'importe quoi : il lui fallait engranger le plus de connaissances pour réussir.

 

Mais réussir quoi ? Il aurait voulut ne pas mourir, mais... C'était impossible.

 

16 ans. Ne pas perdre de temps, c'était ce qu'il se disait. Il devait accomplir son objectif, même si il ne savait pas encore ce qu'il devait réaliser, il devait le réaliser.

 

Il vivait encore dans ce studio miteux, en vivant de jobs à droite et à gauche (tout en dealant à côté). Le soir, il apprenait tout ce qu'il jugeait utile. Stratégie militaire, Chimie, Mathématiques, Philosophie, Finance, Psychologie... Tout y passait. Le temps qu'il passait à lire ces livres était longs, mais il savait que ça serait utile. Utile, mais pour quoi ?

 

A un peu plus de 23h, il décida de sortir un peu, histoire de prendre l'air car il en avait marre. Marre d'être coincé comme un animal en cage, à attendre que la mort vienne le chercher.

 

En marchant, il se rendit compte que pour réussir quelque chose de grand, il lui fallait de la main d’œuvre. Des hommes de main. Mais comment pouvait-t-il en avoir ? Il n'avait pas d'argent. Il lui fallait donc quelque chose qui lui permettrait de subjuguer un maximum de personnes.

 

Dans une ruelle sombre, il vit deux personnes non recommandables, les deux faisant un bon 80 kilos chacun, à l'air menaçant et à la démarche sûre. L'idée que le jeune homme a eut était peut-être saugrenue, mais elle était... nécessaire.

 

Il décida donc de marcher en direction d'eux.

 

-Hey, les gars !

 

Les deux hommes s'arrêtèrent pour l'écouter.

 

-Ca vous dirait de travailler pour moi ? demanda le jeune homme.

 

Un petit de 16 ans qui demande ce genre de chose à des personnes ayant presque le double de son âge était très peu habituel, et la réaction d'une des personnes était tout à fait normale :

 

-Dégage, petit, fit-il.

-Alors, crevez, bande de ***** fit le jeune homme en fonçant vers celui qui lui a répondu.

 

Il lui décocha un crochet gauche à la machoire, qu'il ne put voir arriver. Il tomba directement, sans crier gare. Le second avait réagit rapidement : il mit un coup de pied bien plaçé à la tempe du jeune homme qui n'arrivait pas à le bloquer correctement ; titubant, il n'arrivait pas à gérer les enchainements de coups de poings du deuxième, énervé car on a touché son pote.

 

Le jeune homme tomba à la renverse ; mais il se rattrapa in extremis et courra pour éviter le deuxième ; il y vit une bouteille de bierre vide par terre. Instinctivement, il la cassa sur un banc qui était à proximité (il avait vu ça dans un film) et fonça sur le deuxième, qui se protégea avec les bras. Les pinquants s'enfoncèrent sur la chair de ses bras, et il cria de douleur. Le jeune homme en profita pour mettre un coup de poing dans les parties : puis, il mit un coup de poing au deuxième qui se pliait en deux.

 

Le jeune homme, en sang, jubilait. Il savait ce qu'il lui manquait : l'adrénaline.

 

 




 

-Bonjour, ou plutôt, Bonsoir ! fit le jeune homme, qui venait à peine d'avoir 17 ans.

 

Il s'était intégré dans un groupe de jeunes délinquants, qui avaient tous commis des crimes, allant de braquages à des homicides pour certains. Il était minuit dans ce quartier chaud de la ville, où les transactions illégales étaient pléthores, sans que les forces de l'ordre ne s'en préoccupent, trop occupés à contrôler les "dangers" de la route.

 

Bref, il avait un air peu menaçant, avec ses habits sales, et son visage qui sortait à peine de l'adolescence. Les jeunes hommes eux, étaient déjà des adultes psychologiquement. Lui, il ne savait pas dans quoi il mettait les pieds, mais ça l’excitait. Et il adorait ça.

 

-C'est toi ? demanda Killer, celui qui semblait être le leader du groupe, un grand gaillard assis sur une marche d'escalier.

 

En effet, ils avaient un rendez-vous organisé par un intermédiaire. Le jeune homme avait besoin de main d’œuvre pour une mission qui était censée rapporter gros.

 

-Oui... répondit le jeune homme.

-Bon, tu nous propose quoi ? demanda Sean, un brun avec une cicatrice sur le front.

 

Le jeune homme regarda autour de lui.

 

-Vous n'aurez pas un endroit sûr, pour parler ? (on sentait de l'anxiété dans sa voix)

-Si tu as quelques choses à dire, dis-le ici, fit Killer.

-Très bien... Je me présente. On m'appelle Optri. C'est quoi, vos noms ?...

-On s'en fout, du nom ! Tu te moques de nous, ou quoi ? s'emporta l'un d'eux. C'est quoi le deal ?! s'énerva t-il en se levant.

-Du calme ! fit le jeune. Je...

 

Non. Il devait se calmer, et montrer ses corrones. Il n'est plus le même. Il commença à rigoler.

 

-C'est une blague ? demanda Killer.

-Est-ce que vous avez des corrones ? demanda le jeune homme, méconnaissable.

-De quoi tu parles ? demanda Sean.

-La mission que je vous propose est un assassinat, fit le jeune homme. Je suis un chasseur de primes... Et le meurtre d'un certain VIP peut nous rapporter gros, très gros... Alors je vous propose de collaborer avec moi.

-Combien ?

-On me propose 200 000, à partager en quatres parts équitables, fit le jeune homme.

-Ca me semble honnête, fit Sean. Bon. C'est qui, ton homme ?

-Le fils d'un député, qui commence sa carrière politique, et qui souhaite attaquer votre marché, fit le jeune homme. Mon client possède un empire dans le secteur et ne souhaite pas se salir les mains en le tuant, vu qu'il a des connexions avec les hommes politiques, expliqua-t-il.

 

Les 3 hommes semblaient confus, mais un tel pactole qui leur pendait au nez était trop tentant.

 

-Nous allons collaborer, fit le jeune homme. Personne ne donne d'ordre.

 

Killer regarda le jeune homme d'un air mauvais.

 

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

 

-T'es un petit rigolo, toi ! fit un homme d'une cinquantaine d'années bien chargées. Possession de drogue et vol. Trois fois rien, et tu ne mérite même pas la prison car tu es encore mineur.

 

Le jeune homme s'était fait avoir par un indic'. Il ne connaissait pas vraiment le métier, c'était ce qui l'avait trahit. Peut-être. Bref. Il se retrouvait dans cette pièce, en face d'un commissaire de police, qui va essayer, à défaut de l'emmener en prison, de lui faire cracher de tout ce qu'il peut cracher.

 

-Je te donne les moyens de te racheter, fit le commissaire. J'ai pleins de barons de la drogue en tête, et toi, tu veut de l'argent. Vu que je ne peut pas te promettre une réduction de peine (puisque tu n'en a pas), je peut te promettre du cash.

-Je veut mon avocat ! fit le jeune homme, qui avait regardé trop de films.

 

Le commissaire ne put s'empêcher de rigoler à gorges déployées. C'était vraiment un rigolo.

 

-Blague à part, je vais t'expliquer ce que je veux. J'aimerais que tu m'aides à attraper un gars qui se fait appeler Killer. Un dur à cuire. Si tu suis mes instructions, je te promet... un bon paquet d'argent, fit le commissaire.

-Et si je refuse ? demanda le jeune homme, en sachant qu'il allait accepter.

-Là, ça deviendrait problématique, fit le commissaire.

 

Le jeune homme devint de plus en plus excité. Un plan farfelu se dessina dans son esprit, et il n'aura pas eu le courage de le faire plus tôt. Parfois, apprendre que l'on va bientôt mourir accélère les choses.

 

-Payé d'avance, et vous aurez votre Killer.

-Non. La moitié d'avance. Le reste après que j'aurais mon homme, fit le commissaire.

 

Le jeune homme haussa les épaules.

 

-Vous n'êtes pas un négociateur et ça se voit. On est obligé de parler de comment vous allez me payer avant de parler de la somme, fit le jeune homme, qui reprochait à son interlocuteur l'erreur qu'il avait lui-même commise.

-Hum...

-Par contre, il va me falloir l'adresse de Killer, histoire de réaliser l'approche que vous voulez que je fasse...

 

Le commissaire regarda son ordinateur, puis se tourna vers le jeune homme.

 

-Voilà comment nous allons procéder, fit le commissaire.

 

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

 

Il était 19h du soir, lorsque Killer et sa bande étaient en planque, dans la voiture, en train d'attendre la cible qui était en train de manger dans un restaurant.

 

Le jeune homme, quant à lui, était censé faire le guet. Considéré comme trop jeune et donc instable, il avait était écarté de l'opération, de sa préparation à sa réalisation, et est donc "forcé" de faire le boulot inutile. Attendre. Ce qu'il ne voulait pas faire, mais il y était obligé.

 

Lorsque la cible sortit, accompagné d'une jolie demoiselle, Killer sortit, et alla promptement en direction du VIP avant qu'il ne rentre dans la voiture. Il faisait assez sombre, et, par chance, il n'y avait personne. Il se faisait suffisamment discret pour pouvoir s'approcher d'eux sans attirer l'attention.

 

Il aurait voulut terminer son geste, si seulement, le policier en civil ne l'arrêta pas juste à temps. Il avait compris qu'on l'avait emmené dans un piège.

 

-Optriiiiii !!! cria-t-il de rage pendant qu'on lui mettait les menottes.

 

Il aurait voulut savoir quel était son vrai nom, sur le coup. Pareil pour ses hommes, pétrifiés à l'intérieur de la voiture, qui ne pouvait démarrer car encerclée de policiers. Terminé pour ceux-là.

 

Le jeune homme quant à lui, s'était éclipsé, pour atterrir dans l'appartement présumé de Killer. Avant d'entrer, il enfila des gants ; il serait dommage que l'on trouve ses empreintes. Il défonça la serrure.

 

Il chercha l'argent pendant plus d'une heure, mais il trouva finalement le tas de billets, car il avait justement peur que des policiers viennent en vue d'une expertise, vue que le fameux commissaire vient de mourir.

 

*C'est donc vrai. Les dealer n'ont pas de compte en banque... Donc ça et l'argent du flic, ça me fait 200 000. On va voir pour l'autre partie...*

 

Le jeune homme jubilait. Pour une fois, il était maître de son destin. C'était lui qui décidait, et tout se passait comme prévu. Cette sensation parcourait son corps, de sa chair, de ses os, de son âme.

 

~~~~~~~~~~~~~~~~~~

 

(Quelques heures plus tôt).

 

-Hé, toi, où tu vas ? fit le garde du corps en arrêtant le jeune homme qui tentait d'entrer dans une boîte de nuit.

-Je dois parler affaires avec Don Drigo, fit le jeune homme.

-Dégage, fit l'autre garde du corps/videur.

 

Le jeune les regarda. Il savait qu'il ne pouvait plus reculer. *Tu va bientôt mourir...Tu va perdre quoi ?* pensa-t-il. Cette pensée lui permis d'insister.

 

-Allez le voir ! Et dites lui que ça concerne ses concurrents et un le commissaire du secteur 4. Il comprendra.

 

Les deux gardes du corps se regardèrent. Puis, l'un d'eux se retournèrent pour aller voir le baron de la drogue, certainement occupé à faire la fête avec des call-girls.

 

*Ca marche... Ca marche... Ca marche...* pensa le jeune homme, qui s'imaginait avec plein d'argents à la fin. Quelle ne serait pas sa satisfaction personnelle lorsqu'il se rendra compte que tout s'était passé comme prévu malgré les risques ! Là, il doit se sentir vivant, avoir une existence. Le fil du rasoir. Pas comme ses videurs, qui sont payés à rester là à rien faire.

 

D'ailleurs, l'un d'eux était revenu au bout de 10 minutes afin de donner la permission au jeune homme de rentrer.

 

-Il est là bas, fit le videur en pointant un coin de la salle du doigt.

-Je vous remercie, fit le jeune homme.

 

Son excitation n'était pas redescendue, bien au contraire. Elle augmentait au fur et à mesure qu'il entendait la musique, qu'il voyait les lumières bouger, qu'il voyait les gens danser. Il alla tout droit, en direction de celui qu'il pensait être Don Drigo. Ce dernier, assis à côté de filles, était joyeux. Le caresser dans le sens du poil était la mission que s'était donné le jeune homme.

 

-Quoi, c'est toi ? demanda Don Drigo, sceptique. Mais t'a quel âge ?

 

Il devait bien faire 90 kilos de gras, les cheveux grisonnants, vêtu d'habits onéreux et d'ornements brillants. La drogue et le proxénétisme, il paraît que ça paie.

 

-Ce n'est pas la question, répondit le jeune homme avec un sourire, sauf votre respect, Don Drigo.

-Abrège. Tu vois que je suis occupé, non ? fit Don Drigo.

 

Le jeune homme inspira lentement. Pour persuader, il faut vendre du rêve. Pour convaincre, il faut de la conviction.

 

-Je vous donne l'occasion de vous débarrasser en même temps d'un concurrent et d'un commissaire un peu trop curieux, fit le jeune homme. Vous acceptez ma proposition ?

 

Don Drigo était maintenant attentif à ce qu'allait dire le jeune homme.

 

-On va dire que ça m'intéresse, fit Don Drigo. Continue.

-Ca ne marche pas comme ça, fit le jeune homme. Vous me dîtes que l'on est prêt à travailler ensemble, maintenant, et là, je vous explique la situation.

-Ne parle pas comme ça au chef ! fit l'un des hommes de main de Don Drigo en pointant un pistolet sur la tempe du jeune homme.

 

Le jeune homme paraissait effrayé au départ, mais il se reprit et garda son calme. Plus c'est gros, plus ça passe.

 

-Si tu veut tuer quelqu'un, vise plutôt là, fit le jeune homme en pointant du doigt l'espace entre les deux yeux. Plus efficace, et plus intimidant. Il est nouveau, votre gars ? demanda-t-il.

 

Don Drigo ne put s'empêcher de rire.

 

-Toi je t'aime bien ! fit-il.

-Je n'exclue pas la possibilité de travailler pour vous, en effet, fit le jeune homme en souriant.

 

L'homme de main comprit qu'il fallait enlever son arme. Don Drigo reprit.

 

-J'y suis. Explique-moi.

 

Le jeune homme lui expliqua la situation, mais, par mesure de précaution, ne lui donna pas la date, l'heure et le lieu de l'événement.

 

-Je vous propose d'utiliser un fusil de sniper, fit le jeune homme, posté dans bâtiment posté à 150 mètres des lieux. La seule difficulté du projet sera de s'enfuir rapidement une fois le coup parti, puisque le secteur sera rempli de flics. Heureusement qu'ils ne seront qu'à un seul endroit.

 

Don Drigo réfléchissait. Il était vrai que la perspective d'écarter Killer, l'étoile montante, était alléchante. Mais tuer un commissaire, qui ne voulait pas être corrompu, et qui compromettait un peu trop ses affaires... Etait tout simplement un rêve inaccessible.

 

-Ca va retomber sur moi... fit Don Drigo.

 

C'est pas vrai ! Le jeune homme avait l'impression d'être le seul à avoir quelque chose dans la pantalon. Et pourtant, il n'avait même pas 18 ans. Foutue maladie.

 

-Pas si vous prenez des snipers à l'aide d'intermédiaires. Et surtout, je vais vous expliquer pourquoi vous n'aurez même rien à craindre de sa mort. En admettant que le sniper bute le commissaire, et qu'ils interrogeront Killer. Il va dire quoi ? "J'en sais rien !" Et c'est vrai. Et que vont-il penser ? "Il cache quelque chose, mais quoi ?". Il vont certainement penser que quelqu'un de gros a commandité ce meurtre. Et ils ne penseront jamais à vous, puisque vous êtes le concurrent direct de Killer, jamais vous n'auriez pu vous allier à lui. Donc, vous êtes invisible.

 

Ce fut la première fois qu'il parlait aussi longuement à quelqu'un, sans s'arrêter. Il avait l'habitude de le faire devant le miroir. Il espérait être convaincant.

Et ça marchait.

 

-C'est quoi, ton prix ? demanda Don Drigo.

-100 000, fit le jeune homme. Ce n'est pas énorme par rapport aux bénéfices que vous allez récupérer après.

 

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

 

Après être sorti de l'appartement de Killer, il mit son sac sur son dos et rentra chez lui. Il cacha l'argent et attendit. Les flics allaient certainement venir lui poser des questions, vue qu'ils ont ses empreintes et son adresse.

 

La question était de savoir si il allait les attendre avant ou après avoir récupérer l'argent auprès de Don Drigo. L'appât du gain était trop fort cependant.

 

Quelques jours plus tard, et après avoir répondu aux flics, il alla en direction du rendez-vous fixé par Don Drigo, une ruelle sombre, où un de ses hommes l'attendait, un sac à la main.

 

-Tu veut travailler pour lui ? demanda-il en lui tendant le sac.

-Qu'il vienne négocier, fit le jeune homme en prenant l'argent.

 

Il se retourna et partit, en pensant déjà à une plan dans la but de prendre la place de Don Drigo. Il eut une crise de fou rire incontrôlable.

 

Epsilon était né.

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Le retour d'Epsilon.

 

Après autant de jours d'absence la reprise fut assez dur pour se remettre dans le fil de l'histoire, mais tout nous  reviens au cours de la lecture.

 

Ce chapitre a plus servi de flash-back sur le passé d'Epsilon, on sait tout de lui maintenant, la façon dont il a pu autant se cultivé à ce point et être un virtuose dans le monde de la pègre grâce à son génie et ses connaissances. J'ai bien aimé, un background bien travaillé pour le personnage qu'est Epsilon.

 

Mais Epsilon est il vraiment mort en se suicidant ?

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Je confirme. Le passé d'Epsi est prenant. On sent qu'il est pressé par le temps, et qu'il trouve un sens à sa vie, et même un soulagement en prenant goût aux risques.

Petit à petit, le charisme d'Epsilon naît. Il arrive à échafauder des plans terribles, sans avoir d'empathie pour quiconque... après tout qui se soucie de lui. Son but c'est d'exister et de se montrer au monde entier. C'est ce que l'on a vu tout au long de cette fiction.

 

De son enfance, sa vie de dealer et malfrat, à son ascension, Epsilon aura été une réussite !

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  • 6 months later...

Je suis vraiment désolé, j'ai eu tellement d'affaires dans ma vie privée, de soucis etc... Que je n'avais plus le temps de me consacrer à l'écriture. Je t'ai entendu Deen, je retrouve la fin que j'ai écrite y'a plusieurs mois de cela, et je la poste dans 2 jours maximum.

 

Le soucis étant que je n'en suis pas particulièrement satisfait après avoir pris du recul. Tant pis, je ne vois pas comment je pourrais la changer, j'y ai déjà songé d'ailleurs, j'espère juste qu'elle vous plaira.

 

Je suis encore désolé.  :-X

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Arf... Désolé pour toi si les choses se passent mal pour toi ces temps ci poto... Je sais que ça doit pas valoir grand chose dit de la part d'un inconnu mais t'as tout mon soutiens bro'. Je pensais que t'avais délaissé le fofo comme t'en avais l'habitude avant, par lassitude...

 

Vu que ça a pas l'air d'être la grande forme, je te propose pas une partie de Protocole Zéro  :P.

 

Pas besoin d'excuse, c'est moi qui te remercie pour ta p***** d'histoire bro'.

 

A plus et bon courage  :)

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Allez, c'est repartit. J'ai pas fait le travail de relecture, donc il doit subsister quelques fautes. Si vous avez des questions (vu que la fin peut ne pas être claire) je me ferai un plaisir de vous éclaircir !

 


 

~~~~~~~~~~~~~~~~~~

 

-Tu sais mon garçon... Quoi que tu fasse, je serais toujours fière de toi.

 

Le jeune homme souriait timidement.

 

-Tu es un grand garçon ! Quand tu sera adulte, promet-moi un chose.

-Oui... Maman.

-Deviens un homme bon et respectable, fit-elle.

-D'accord !

 

~~~~~~~~~~~~~~~~~

 

C'était quand, alors ? Quand avait-il pété les plombs ?

 

Il se souvenait de son enfance modeste mais paisible, où l'avenir se présentait à lui. La vie aurait était dure, mais accessible. Mais là, c'était comme si il tentait de détruire un mur à mains nues : quoi qu'il fasse, quoi qu'il dise, il allait mourir jeune et malheureux.

 

Sa vie défilait devant lui.

 

Il regarda le flingue. Pas de balle. De rage, il le jeta.

 

Il regarda le soleil se lever, puis se baissa pour regarder ses mains. Il sentait la folie l'emporter. A l'approche de sa mort, il ne savait plus qui il était vraiment.

 

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

 

-Dans quel état vous êtes ! fit Pariston en regardant Ivan, un bandage autour de son front.

 

Assis dans la chambre du luxueux appartement, Ivan regarda avec frustrations l'infirmière qui vérifia sa température.

 

-Je vous croyait mort. Il vous a raté, finalement.

-Non, je suis sûr qu'il aurait voulu me tuer.

-Disons que... J'ai plus réfléchit que vous sur son état psychique. Je connais sa détermination mieux que quiconque. Mieux que lui-même.

 

Sa servante était pénétra dans la chambre d'ami.

 

-J'ai fini, maître.

-...Je me suis assuré, continua-t-il avec un sinistre sourire, que sa détermination ne meure pas de sitôt.

 

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

 

Levy inspecta avec insistance la boite que lui a laissé Epsilon. Elle ne comprenait pas... Un cadeau ? Un testament ? Des consignes ? Il a affirmé que le moment venu, elle devra ouvrir cette boîte. A... Sa mort donc ? Cette pensée le terrifia. Il aurait donc pris les devants en pensant au pire ?

 

Soudain, on tocqua à la porte de sa chambre d'hôtel. Elle vérifia qui était la personne qui venait le voir à une telle heure. Surprise ! Elle s'empressa d'ouvrir la porte, puis se jeta aux bras de son père.

 

-Papa ! fit-elle, joyeuse, mais surtout, surprise. Mais, comment...

-C'est une longue histoire, et nous en sommes les écrivains, maintenant... commença-t-il. Tu va venir avec nous.

 

Levy aperçu un homme à la tenue vestimentaire peu orthodoxe à côté de son père.

 

-Et vous êtes ?

-Hu hu hu... Je suis la chirurgienne esthétique personnelle de "chou", répondit-il en faisant des mimiques.

-Un travelo, hein... Il a des goûts bizarre, Epsilon.

 

Le travesti inspecta Levy.

 

-Je confirme.

 

Maddoch, irrité par cette conversation, prit la parole :

 

-T'a la boite de Pandore ? demanda-t-il.

-Oui. Je ne l'ai pas ouverte.

-Bien, fit-il. Le plan d'Epsilon y est expliqué en détail. Il s'agit tout simplement d'un aubaine pour nous, scientifiques...

-J'ai un doctorat en médecine et en anatomie, fit le travesti.

 

Levy l'ignora.

 

-On n'a que quelques jours pour agir selon les directives d'Epsilon. Dans cette boîte, il y a les codes de sa carte bancaire. Nous pourrons nous en servir pour mettre à bien ses projets.

 

Sur ces mots, Levy prit ses affaires. Ensemble, ils montèrent dans une voiture et disparurent dans les pénombres de la ville.

 

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

 

Quelques jours plus tard, le monde semblait vivre une vie nouvelle. Le nouveau président n'avait pas fait long feu ; il a été évincé car porté disparu. Le soulèvement mené par Sergeï n'a pas duré longtemps non plus ; le président qui avait remplacé Epsilon avait appliqué la loi martiale avait supprimé toute velleité anti-gouvernementale.

 

Pariston avait instauré une paix, dans l'ombre. Le peuple qui s'était réveillé avait été renvoyé au lit, assez facilement d'ailleurs.

 

La vie continue.

 

Ce dernier regarda était là, devant sa fenêtre, en train de réfléchir à un nouveau jeu. Lorsque il entendit quelqu'un sonner à sa porte, il s'empressa de l'ouvrir. Parler allait certainement l'aider à faire passer le temps.

 

-Monsieur Ivan !

-Pariston, j'aimerais parler avec toi, quelques secondes...

-Bien sûr ! Que me vaut un tel plaisir ?

 

Lorsque les deux étaient assis, Ivan commença :

 

-Il est mort ?

-Je pense que oui. Les médecins qui avaient injecté les molécules de dégénérescences cellullaires avaient tablé pour 10, plus ou moins ?

-Je te le confirme.

-C'est donc qu'il est mort. Surtout après un tel choc émotionnel que je lui avait infligé... Disons que mon objectif n'était pas de le froisser pour le froisser, mais pour que sa rage et sa détermination le fasse encore vivre pour me tuer.

-Je trouve cela bizarre. Il n'a rien fait ? Rien tenté ?

-La Rose rouge est entre mes mains, mais je n'ai pas pu m'emparer des clones de Gigyas. M.Maddoch a disparu, de même que sa fille.

-Peut-être qu'Epsilon est avec eux ?

-Qui sait ? Je ne peut pas vraiment prédire ce qu'il peut faire actuellement. Si il est vivant, j'espère qu'il se manifestera le plus tôt possible.

 

Ils restèrent silencieux pendant quelques instants, lorsque le téléphone sonna.

 

-Monsieur Pariston ? fit un soldat. Le bâtiment est attaqué... par un homme masqué... Veuillez évacu... ...

-Magnique ! fit Pariston en souriant.

 


 

Epsilon était dans sa voiture, lumières éteintes, près du bâtiment où vit Pariston. Il attendit le bon moment pour en sortir. Le système de sécurité était tout ce qu'il y avait de plus sophistiqué : des caméras à tous les coins de rues, des dizaines de gardes surveillant l'entrée H24, sans compter tous les pièges que réservait un tel système.

 

L'homme masqué avait fait le tour de l'immeuble, et avait compris que rentrer par l'entrée principal, bien que dangereux, était la plus simple des solutions.

 

Il sortit de la voiture. Il se baissa et longea les voitures, tout en prenant soin d'être dans l'ombre. Il s'approcha promptement de la barrière.

 

Deux chiens de gardes, en laisse, dormaient dans le petit jardin situé à gauche de la tour. Il fallait marcher silencieusement pour éviter de les réveiller. Il fit le tour de la cour en rampant, puis, contourna le champ de vision des deux caméras placés à l'entrée. Il s'approcha à deux mètres des gardes tout en retenant sa respiration.

 

Il attendit que l'un deux fasse une erreur d’inattention pour agir. Le premier garde se mit à bailler : Epsilon bondit sauvagement sur le deuxième pour lui trancher la gorge ; le deuxième n'eut pas le temps d'enlever la main près de bouche qu'il avait une lame planté en plein coeur.

 

Pas de bruit, c'était ce qu'il s'était dit... Jusqu'à ce qu'il se décide à exploser la grande porte de verre avec un coup de poing. Une sonnette retentissait ; la dame qui s'occupait de l’accueil s'était empressée d'appuyer sur le bouton d'appel d'urgence. Epsilon l'avait promptement attrapée par le col.

 

-Pariston est en haut, hein ? demanda-t-il.

 

La femme ne voulait pas répondre, peut-être car elle avait peur, ou bien parce qu'elle était loyale envers Pariston.

 

-Si tu ne répond pas, ça veut dire qu'il est là. Si tu me dis qu'il n'est pas là, alors ça veut dire qu'il est là. Si tu me dis qu'il est là, alors il n'est pas là. Si tu me dis que tu ne sais pas, alors je te tue.

 

La femme ne répondit pas.

 

-Tu n'arrive pas à me suivre, hein ? Je sais qu'il est là...

 

Sur ces mots, il entendit les chiens de gardes aboyer. Trois gardes apparurent en face de lui, armés de fusils d'assauts. Epsilon prit la femme en otage.

 

-J'ai des gilets par balles, fit Epsilon. Elle, j'en doute.

 

L'un des hommes de main prit un téléphone pour appeler Pariston. A ce moment précis, Epsilon poussa la femme vers les gardes, jeta une grenade aveuglante, fonça vers l'homme au téléphone, lui brisa le coup, prit le téléphone, le lança de toutes ses forces sur l'un, mit un coup de pied sur l'autre. Dans la confusion, il s'empara de deux fusils d'assaut, et il tira sur toutes les personnes encore vivantes.

 

Il sorti, tira sur les chiens, puis rentra dans le bâtiment pour prendre les escaliers (il ne faut jamais prendre l’ascenseur dans un QG ennemi).

 

Les autres hommes de mains qui venaient lui fesait perdre du temps. Lorsqu'il interrogea l'un des leurs, il appris que Pariston était au dernier étage. Epsilon décida de monta les marches quatre à quatre pour éviter de perdre du temps.  Il n'avait plus rencontré de gardes depuis le deuxième étage (il y en avait 42).

 

Arrivé dans le spacieux couloir du 42 étage, il sentit une présence dérangeante. Presque aussi démoniaque que la sienne...

 

-TOI ! fit-il.

 

La fameuse assistante de Pariston, qui se faisait appeler Rose, était là, à attendre qu'Epsilon vienne monter les étages. Quelle confiance avait-il en cette femme !

 

-Je vais t'arrêter, commença-t-elle. Tu...

 

Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'Epsilon était déjà face à elle, prêt à lui placer un coup de poing dans le plexus. Elle recula par réflexe.

 

-...Un peu trop fougueux, fit-elle en esquissant un sourire.

-Je vais... Vous massacrer... Haaa.... Si bon... Je... Vous allez voir....

 

*Cet homme n'a plus toute sa tête ! Je dois l'éliminer avant qu'il n'atteigne M.Pariston...*

 

Pendant qu'Epsilon jubilait, Rose se déshabilla.

 

-Fougueuse ! fit Epsilon. Mais ta poitrine est trop petite, je l'ai vue à travers tes vêtements...

 

Les yeux fermés sur toute la partie gauche de Rose s'ouvrèrent lentement. Epsilon ne pouvait plus se permettre de la voir au risque d'être pétrifié.

 

Epsilon sorti un pistolet et tira en sa direction. Rose esquiva sans problème.

 


 

Epsilon, maintenant obligé d'avoir les yeux fermés, devait s'en tenir à ses autres sens et à son instinct pour se battre. Rose apparut derrière lui, discrètement, avec l'intention de lui briser la nuque. Epsilon se retourna brusquement, bras tendu, espérant la toucher. Rien n'y faisait ; Rose esquiva en se bassant de 20 centimètres, puis décocha un uppercut dans le foie d'Epsilon, surprit pas la réactivité de Rose.

 

Epsilon recula en diagonale, faisant deux bonds et espérant que Rose ne continue pas sur sa lancée. Il eut un mal de chien à se relever.

 

-Pourquoi Pariston t'a demandé de les tuer ? demanda-t-il en se relevant.

-...

-Tu peut parler, fit Epsilon. Nous recevons des ordres, on nous donne des objectifs, mais nous ne savons même pas pourquoi nous avançons. Frustrant, hein ? (fit-il en rigolant). Moi-même, je ne sais pas pourquoi je suis venu ici, mais je l'ai fait.

 

Rose hésita avant de parler.

 

-Tes compagnons te sont finalement redevenus fidèles, dit-elle enfin. Ils n'ont pas voulu te trahir même après les avoir menacés à mort. Je suis désolée.

 

Epsilon resta silencieux. Il regarda le sol pendant qu'il se leva.

 

-Des amis, hein...

 

Rose le regarda bizarrement.

 

-Pariston t'attend là-haut, sur le toit. Tu pourra le rejoindre si d'aventure tu arrives à me vaincre...

 

Sur ces mots, elle fonça en ligne droite vers Epsilon pour tenter de l'achever. Ce dernier se mit en garde, attendant le coup de Rose ; cette dernière lui mit un coup dans la jambe, puis lui fit une saisie. Elle lui mit un coup de genou dans l’épigastre, et termina sur un jolie side-kick.

L'homme masqué fut projeté à plusieurs mètres, mais avait réussi à amortir la chute avant de buter contre l'énorme vitre, qui se situait à l'extrémité du couloir.

 

-C'est le style de combat de... Comment elle s'appelait déjà ? Car... Carmen ? Je m'en souviens vaguement... Oui... Elle était très puissante avec ses coups de pieds et de genou.

 

*Il se comporte vraiment bizarrement...* pensa Rose.

 

-Bon ! Je vais t'exterminer en quelques secondes, fit-il se levant, comme si il n'avait rien reçu. Une dernière volonté ? demanda-t-il.

 

Il n'avait même pas terminé sa phrase qu'il était déjà devant Rose, couteau à la main. Il fit mime de vouloir poignarder Rose dans la gorge. Cette dernière esquiva en faisant un pas de côté ; Epsilon, d'un mouvement de poignée, balança le couteau sur un des yeux présents sur la partie gauche de Rose. Surprise par la douleur, Rose n'eut pas le temps de voir venir Epsilon dégainer son pistolet ; il la canarda de coups de feux.

La jeune femme esquiva plusieurs balles, mais en reçu deux sur le flanc droit ; Toujours sur la défensive, elle ne put prévoir que l'homme masqué allait la prendre par le bras. Attirée vers lui, il eut le plaisir de lui balancer un coup de genou dans les côtes flottantes. Elle ouvra la bouche grande ouverte pour cracher du sang ; Epsilon l'a plaqua par terre, puis l'étrangla à mort.

 

*D'où... lui vient une telle force... M. Pariston !* pensa-t-elle avant de mourir.

 

-Pas bien forte... fit-il en se dirigeant vers les escaliers menant sur le toit.

 


 

Pariston étaient là, sur le toit, à attendre l'arrivée d'Epsilon. Les ordres qu'il avait donné à Rose étaient simples ; qu'il perde ou qu'il gagne contre elle, peu importe. Il devait monter.

 

Ce qu'il fit. Pariston avait faillit attendre.

 

-Tu es donc là... fit-il.

-Tu m'attendais ? Pourquoi ?

-Tu as quelque chose que j'aimerais avoir... répondit-il en souriant.

 

L'homme masqué réfléchissait, jusqu'à ce qu'il se décida à chercher un objet dans sa sacoche.

 

-Ah, ça ? fit-il. Attrape.

 

Il lança une tablette tactile en direction de Pariston qu'il attrapa en souriant.

 

-C'est la télécommande qui permet de contrôler les Gigyas, expliqua-t-il. De toute façon, tu aurait trouvé un moyen de t'en emparer... Autant te la donner maintenant...

-Tu as posé un piège dedans, n'est-ce pas ?

 

Epsilon rigola un bon coup.

 

-Bien sûr ! Tu croyais que quoi ? Même un singe l'aurait compris. Mais je te donne une chance d'avoir ce que tu veut. Ou plutôt, de t'en sortir. Allume la tablette.

 

Ivan s'interposa :

 

-Et si la tablette était une bombe et qu'il tenterait une attaque suicide ? Fait attention...

 

Pariston réfléchissait deux secondes avant de se décider.

 

-Aucun risque. Si il aurait voulut nous tuer, il nous aurait attaqué depuis tout à l'heure... Et puis, c'est bizarre... Avant d'appuyer sur le bouton.

 

Pariston attendait des explications.

 

-C'est la télécommande qui permet de contrôler les Gigyas, expliqua l'homme masqué. Tiens, les Gigyas sont sur l'île de Gonropa. Il y a en 98 en tout. Tu peut les manipuler comme bon te semble... Le monde t'appartient déjà, je ne vois pas à quoi ils vont te servir. Mais bon, c'est la nature humaine, et je ne pourrais jamais vous comprendre.

 

Pariston le regarda d'un air anxieux. Il semblerait finalement qu'il ait abandonné.

 

-Pourquoi me regarde-tu comme ça ? J'ai abandonné. Je me rend... Mais comme j'ai du respect pour celui que je considère comme mon égal, et bien, je me comporte généreusement avec elle. Que veut-tu que je te dise ? C'est l'une de mes nombreuses... nombreuses qualités... D'ailleurs il va bien falloir que je fasse un geste d'amour pour toi non ?

 

Les comparses se turent en voyant l'homme masqué déblatérer des inepties.

 


 

Pariston fut quand même étonné de voir Rose vivante mais en sale état, ouvrir délicatement la porte, marcher en ayant le bras droit collé aux côtes flottantes, un couteau à la main gauche, s'approchant petit à petit d'Epsilon qui ne se doutait apparemment  pas du danger derrière lui.

 

Pariston et Ivan firent mime de ne pas l'avoir vue. Epsilon continuait son discours sans intérêt, jusqu'à se prendre un violent coup de couteau au niveau du foie.

 

Un cri étouffé se fit sentir à travers le casque. Epsilon faillit tomber à la renverse, mais se reprit, et, quasi mort, s'approcha lentement du rebord de la tour, où un vide de plusieurs centaines de mètres s'étala devant lui.

 

Pariston, flegmatique, sortit un téléphone de la poche après avoir donné la tablette à Ivan.

 

-Allô ? Oui... Il y a un blessé grave... Une personne... C'est ça... 10 minutes.... Parfait... Il regarda Rose qui perdit connaissance.

 

Jamais, mais alors jamais, il n'avait ordonné à Rose de tuer l'homme masqué. Il ne comprenait donc pas...Oui... Pourquoi ?

Comment Epsilon aurait-il pu, avec son état de faiblesse avancé (et même sans prendre en compte ce facteur !) et son niveau de combat médiocre, subjuguer, neutraliser, vaincre Rose qui est tout simplement l'une des 10 meilleures combattantes du monde ?

Si tel est le cas, pourquoi aurait-t-il ordonné à celle-ci de le planter mortellement ? On a vu mieux comme plan...

D'ailleurs, pourquoi lui donner les Gigyas ?

 

Pariston était dans la confusion la plus totale, il ne comprenait plus rien avec ce gars-là, mais il adorait cette sensation. Il ne pouvait s'empêcher de sourire et d'avoir une mime sérieuse à chaque fois qu'Epsilon essayait de parler et de rester debout simultanément.

 

-Je ne sais pas pourquoi je suis là... Pourquoi j'en suis là... Pourquoi je te parle en ce moment-même... Mais une chose est sûre...

 

-Tu crois que c'est fini, hein ? Tu crois que je vais mourir ? Alors que je viens de naître ?

 


 

Il divague ? Il est au bord de la mort mais il continue à perdre la tête. Il est encore là à déblatérer des inepties, à quelques centimètres du vide, prêt à sauter (et le pire, c'est que c'est de manière inconsciente) dans le vide dès qu'il n'aurait plus de sujets de conversation.

 

Pariston le regarda.

 

-Tu prépare quelque chose ?

-Non connard.

 

Pariston souria. Puis, il pris un air grave. Enfin, il pris un air triste.

 

-Tu peux tomber...

-Oui chef !

 

Ni une, ni deux, Epsilon sauta dans le vide. Pariston ne prit même pas la peine de le regarder.

 


 

-Allez, on descend... Aidez Rose s'il vous plaît.

 

Rose n'était pas encore à l'agonie, mais elle allait perdre conscience vu qu'elle était sous l'emprise du dark speaker. Cependant, elle était une dure à cuire. Il était complétement impossible pour Pariston de croire qu'Epsilon ait pu la maîtriser aussi facilement, elle qui est la plus puissante de ses hommes de mains.

 

Après qu'elle sera rétablie il lui posera quelques questions... Epsilon est peut-être fini, mais on est jamais trop prudents.

 

Pariston, Ivan et Rose, dans l'ascenseur, n'avaient rien à se dire. Pariston ne comprenait pas les actes d'Epsilon... Mais plus il descendait les étages, et moins il réfléchissait.

 

Il avait perdu tellement d'attention, que lorsque ils arrivèrent sur le long trottoir de la rue, il ne vit pas immédiatement le fait que justement... Il n'y avait rien.

 

Pas de corps. Pas de traces de sang. Personne. Le néant.

 

"-Tu crois que c'est fini, hein ? Tu crois que je vais mourir ? Alors que je viens de naître ?"

 

Pariston se remémorait cette phrase. Il se mit à rigoler.

 

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

 

-Ce furent d'excellents résultats... Même si le prototype était un peu déficient, fit Maddoch.

-Avec le peu de données que nous avions (et là, elle sortit la fiole de sang qui était présente dans la boite de pandore) je trouve qu'on s'en est bien sortis. La nanotechnologie fait des merveilles, fit Levy.

-Ce n'était donc qu'un message ? demanda le travelo.

 

Assis à l'arrière de la camionnette, ils regardèrent le corps du cobaye. La blessure, qui aurait pû être grave, n'était que superficielle.

 


 

-On peut le mettre en marche, je pense... fit le docteur Maddoch. Il est tombé de cet immeuble, mais il n'a quasiment rien de cassé. Cette résistance est fascinante... Dire que nous ne l'avons crée qu'à partir d'une certaine quantité de sang d'Epsilon.

 

La créature masquée sortit de la camionnette, après qu'elle se soit arrêté, près d'un terrain vague. Un ancien village certainement, devenu désert Il ne savait pas où il devait aller, ni pourquoi il marchait, mais il marcha, comme appelé par le Destin lui-même.

 

Le soleil se couchait lentement à l'horizon. Il ne faisait ni froid, ni chaud. Une légère brise  se leva.

 

L'homme masqué continua de marcher... Jusqu'à apercevoir un homme assis sur une chaise. Il dormait ; il avait les cheveux gris, l'aspect décomposé, et avait perdu énormément de poids.

 

-Qui est-tu, vieillard ? demande Epsilon.

 

Pas de réponse.

 

Il essaya de le réveiller en le bougeant légèrement.

 

-Hé, t'es mort ?

 

Toujours pas de réponse.

 

-Et moi, qui suis-je ?

 

Rien.

 

-Pourquoi tu m'a crée ?

 

Néant total.

 

-Je suis sûr qu'au final, tu ne veux pas de moi.

 

...

 

-Je...

 

Epsilon ne semblait pas comprendre. Juste, que ce vieillard sans nom lui a donné le nom qu'il porte maintenant. Il s’effondra à côté de lui, partagé entre désespoir et frustration.

 

Le soleil laissait place à la lune. Epsilon caressait le vieillard et, comme si il parvenait à deviner ses sentiments, fit :

 

-Oh... Mon âme... Tu as tellement souffert. Même dans la mort, tu dois avoir tellement de regrets...

 


 

FIN

 

 

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Une fin mémorable !

 

On assiste à une fin grandiose et qui donne à réfléchir, une fin ouverte ?

 

Enfin, on découvre la partie finale du plan d'Epsilon, ce dernier avait mit dans la boite une partie de son sang et de ce que j'ai compris il a utilisé ce sang pour le mettre dans une sorte cyborg, c'est la raison pour laquelle il agissait comme son créateur. Mais il y a encore le mystère avec Rose et pourquoi lui a t'il confié les Gygias, l'a t'il fait vraiment par respect pour son égal ?

 

A la fin, je crois que le vieillard c'est Epsilon le vrai, et celui qui le caresse, est son clone en sorte. Il a vraiment voulu se contenter que de ça ? C'est étonnant, en tout cas sa mort est tout aussi mélancolique que fut sa vie.

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Géant ce chapitre, cette fin a été magnifique, même si on peut s'imaginer qu'une suite peut être envisageable.

 

Au moins, on sait ce qu'il en est d'Epsilon. Je pense aussi que le vieillard de la fin est l'Epsilon qu'on a suivi tout au long des 13 marches de l'Enfer. Avec l'aide de Maddoch, Levy et le travesti, un clone d'Epsilon s'est vu naître, condamné à suivre une destinée la volonté d'Epsilon qui n'a pas la sienne.

On sent que Pariston est dans l'incompréhension la plus totale, il a du mal à trouver les pièces du puzzle cette fois.

 

Le combat est aussi une réussite entre Rose et Epsilon v2. En fait créer un second Epsilon était la seule solution possible pour qu'il survive et continue sa lutte contre le pouvoir corrompu.

 

Une fiction qui aura eu une conclusion extra, à la hauteur je dirai de l'ensemble. Après c'est sûr que je m'étais d'avantage régaler avec tes premiers chapitres sur lesquels tu avais pris du temps pour développer l'histoire. ^^

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Gros finish, clairement,  il me faut deux trois éclaircissement (je vais relire les chapitres précédents) et puis ça ira, mais WTF, on connaitra jamais les dégâts du clone d'Epsilon (je pense qu'ils doivent êtres énorme).

 

Et pourquoi laisser les Gigyas ? Pour qu'il y ait un peu de challenge pour le nouveau Epsilon ? 

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  • 1 year later...

Bonjour à tous,

 

Je sais que ça fait très longtemps que je ne suis pas revenu sur le forum, et je m'en excuse.

 

Disons simplement que j'ai quelques projets en cours qui sont assez prenants. M'enfin, là n'est pas le sujet, et je pense que ce n'est pas intéressant non plus. ;)

 

Je suis actuellement en train de repenser cette histoire, avec un univers complètement indépendant très inspiré de la réalité. Je compte effectivement en faire une dystopie, dans un futur relativement proche, me permettant de faire des critiques sur le Monde actuel.

 

Cependant, j'espère garder un côté assez "manga" (je trouve que la génération des écrivains reste dans un carcan trop marqué par une littérature qui reste statique au final). Il faut, je pense, apporter un vent de fraicheur, quitte à faire le pas sur le réalisme.

 

Je reviens donc ici pour savoir, si, pour vous (je sais que ça va faire travailler vos souvenirs, mais je ne m'inquiète pas. Vous avez une excellente mémoire et une grande intelligence !) si le concept de ma fic est crédible. Et si, en essayant de retravailler l'histoire, elle pourra intéresser du monde.

 

Si il y a de nouveaux venus dans cette section, je vous encourage à la lire ! C'est un chef d’œuvre ! (Joke, hein ! C'est une fic comme une autre ;) )

 

Merci d'avance pour vos réponses, et bonne journée/soirée !

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Waaaaaaaaaaaaawwwwww DG la dernière fois que j'ai du poster sur ce topoc je devais être en première et la je fais mon dernier semestre de FAC ! Damn le temps passe vite...

 

Pour revenir sur ta question personnellement j'ai trouvé ta fic crédible (excepté le nen etc... mais bon la c'est le côté HXH) et maintenant que je me suis un peu plus cultivé (2 ans quand même) je peux te dire que t'as fic' à une ambiance un peu Dostoïevskienne par moment (malgré tout le respect que j'ai pour ton écriture j'irai pas jusqu'à dire que tu écris aussi bien que lui  :P), la folie des personnages qui peut paraitre totalement wtf mais tellement touchante ou totalement malsaine (ou les 2 en même temps parfois !), sans parler de la fin (bon quand même Dosto' mettait une petite lueur d'espoir dans la fin de ses romans) !

 

Bref je t'encourage fortement dans ton projet gros, t'es un des premiers forumeurs que j'ai connu ici et certainement un de ceux que j’apprécie le plus ! Par contre on pourrait avoir de petite indication sur comment tu compte pondre cette histoire (long métrage, livre, peinture (qui sait ?)), si je peux t'être d'un quelconque utilité ça sera avec plaisir bro ! 

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C'est cool de voir que les gens évoluent, ça me fait plaisir Deen ;)

 

Alors je ne connaissais pas cet auteur, et je le trouve vraiment sympa. J'apprécie ton parallèle, même si c'est clair et net que me comparer à cet auteur c'est comme comparer Krillin à Broly (je suis beaucoup plus dur que toi ! haha).

 

Je me suis relu et j'ai vite vu que mon propos était trop diffus, pas assez détaillé, on imaginait peu les endroits, les scènes. Je suis très déçu de moi-même en réalité et j'aurais aimé avoir des avis plus critiques quand à ce que j'ai proposé ces années.

 

Du coup, je travaille beaucoup sur l'univers, un rework sur les personnages aussi (Le perso principal gardera son essence, mais son histoire sera bien modifié).

 

J'ai envie de parler de thèmes qui me sont à cœur, comme :

 

-La quête de soi, l'identité. Est-ce qu'on est ce que nous devons être, ou est-ce que nous sommes ce que nous sommes car nous le voulons ?

-Le scepticisme quand à la nature humaine, le questionnement sur un espoir quand au futur de l'Homme (là, concrètement et selon moi, il n'y a aucun espoir)

-La lutte contre le système (là encore, je serai formel dans mon scénario).

 

J'ai imaginé quelques stratégies plus claires, plus sympatoches et un peu plus complexes. Pour le format de l'histoire, je sais pas encore. Si tu me donnerais des millions l'idéal serait d'en faire un Jeux Vidéo, au moins y'a de l’interaction avec le spectateur qui n'en es plus un ! X)

 

Non plus sérieusement à mon échelle je ferai un roman, et puis, advienne que pourra :)

 

Sinon merci pour ton message, sache que le plaisir est partagé.

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