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[One Piece] La légende des Kami


Cait Sith
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Bon chapitre !

 

On retrouve Meta sur son petit bateau, il fait la rencontre d'un groupe de trio qui sont assez stupide et marrant, surtout celui qui se trompe de mot !

Sinon à travers leur petite confrontation, Meta nous montre deux nouvelles capacités que j'ai bien aimé, mais à un moment je me disais qu'avec tous ses pouvoirs Meta devient un peu cheaté. En tout cas la fin est bien intriguant avec cette voix qui parle du projet trinité. Je suppose que c'est lié à la bague de Meta, mais à quoi sert cette bague vraiment ?

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Merci à tous les deux ^^ J'ai vu qu'il y avait pas mal de vues sur le topic, j'invite donc cordialement les autres lecteurs à laisser leurs avis :P toute remarque, tant qu'elle est constructive, est bonne à prendre !

 

FURY, ZEPHYR

 

Fury ne mit que quelques minutes pour atteindre l'imposant navire. Il avait entendu des voix annoncer son arrivée depuis le pont, ce qui était bon signe. On lui lança une corde qu'il s'empressa d'escalader. Une fois hors de l'eau, il s'étira et posa Fenrir au sol. Les marins le regardaient d'un air étonné.

 

- Merci du coup de main ! fanfaronna le sauvageon en souriant de toutes ses dents.

- C'est quoi tes canines ? grommela l'un des hommes.

- Ça ? C'est l'étoile du Loup, expliqua Fury.

 

L'homme qui avait posé la question se gratta la barbe.

 

- Tu parles du météore ? s'enquit-il.

- Non ! Je sais pas ce que c'est, ça. L'étoile du Loup, c'est juste mon signe de naissance... ou un truc du genre, je sais pas vraiment, expliqua Fury.

- Qu'est-ce que tu faisais dans l'eau ? interrogea un autre homme.

- Ben... C'est une histoire assez compliquée, en fait, répondit le sabreur en se frottant la tête. Ça vous gêne de m'emmener avec vous ?

- Faudrait demander à Gromwick, c'est lui qui prendra les commandes du bateau quand on aura débarqué le pigeon, indiqua le marin.

 

Fury fit la moue.

 

- Pourquoi vous voulez débarquer un pigeon sur mon île ? questionna Fury.

- C'est une histoire assez compliquée aussi, soupira une voix depuis le poste de navigation.

 

Zephyr orientait le Galion vers la plage de l'Ile-aux-Vertes et affichait un air sombre. Tellement sombre que Fury se demanda s'il n'avait pas fait un tour dans le temple sacré lui aussi.

 

- Ah, c'est toi Gromwick ? jubila Fury.

- Zephyr, pour te servir, se présenta l'ange.

- Moi c'est Fury. T'as l'air d'être le capitaine ici, alors j'me suis dit que, peut-être, tu pourrais... commença le bretteur.

- Non, lui, c'est le pigeon, coupa une voix rauque.

 

Un colosse roux se présenta devant Fury et le toisa d'un regard calculateur.

 

- Et moi c'est Gromwick. Le capitaine Zephyr va nous quitter sur ton île, et c'est moi qui reprendrai le bateau quand ça sera fait, fit l'homme.

 

Fury était perplexe. Il ne comprenait pas grand chose à ce qu'on lui disait. Il prit son épée dans sa main et se tourna vers Zephyr. Le navigateur avait un petit quelque chose de charmant - et pourtant, Fury se savait amoureux des femmes comme personne. Il avait trop souvent fait la cour aux sauvageonnes pour qu'on puisse le démentir.

 

- Si c'est lui le capitaine, je vois pas pourquoi c'est lui qui devrait débarquer sur l'île, fit remarquer Fury en haussant un sourcil.

- Parce qu'on s'est tous mis d'accord pour le virer de chez nous ! répondit un marin d'une voix ravie.

- Ça a pas l'air de te plaire, Cheetah, nota Gromwick.

- Tout le monde devrait respecter son chef, répliqua Fury. Et j'ai dit que je m'appelais Fury.

 

Gromwick éclata de rire. Zephyr renifla de dépit.

 

- C'est gentil, mais c'est inutile, soupira l'ange. Ils avaient planifié de me trahir depuis longtemps, et j'avais espéré pouvoir y faire quelque chose sur le trajet, mais j'ai raté mon coup.

- T'as pas tellement l'étoffe d'un chef, grommela Fury.

- Raison de plus pour le chasser, en profita un homme.

- La vieille chaman m'avait parlé du Chef Faiblard, une fois. C'était le seul fils que son père avait eu, et il était obligé de lui succéder. Mais quand il a pris sa place, il était tellement faible que personne le respectait. Le village a failli s'autodétruire, d'après la chaman, raconta Fury.

- T'as compris, on dirait. Si on renvoie pas ce faible de chez nous, on pourrait finir par s'entretuer, abonda un autre membre d'équipage.

- Au lieu de le laisser tomber, certains guerriers ont essayé de l'aider. Ils lui ont appris à se battre et à diriger, et il a fini par devenir un grand chef, acheva Fury.

 

Gromwick éclata de rire encore plus fortement qu'auparavant.

 

- Un chef pathétique, ton faiblard ! Un vrai leader doit savoir s'imposer par la force, pas parce qu'on l'a porté. En plus, personne ici serait prêt à aider cet enfoiré de pigeon, fit l'imposant rouquin en souriant.

- Moi, je pourrais, dit Fury en souriant à son tour.

 

Son épée déchira le ventre de Gromwick en deux, répandant du sang tout autour de lui. Des cris offusqués s'échappèrent de l'assemblée de marins. Certains sortirent des sabres, d'autres optèrent pour des fusils et des pistolets. Zephyr demeura bouche bée. Tous les hommes se jetèrent d'un même mouvement sur Fury mais ce dernier semblait avoir changé physiquement.

 

- Première âme, le loup, annonça le jeune homme d'une voix carnassière.

 

Il se déplaça si vite que Zephyr mit du temps à le repérer. Il avait découpé une dizaine d'hommes et se trouvait de l'autre côté du pont. Son épée était fichée dans le mât central. C'était ses ongles qui avaient transpercé les blessés, pas son épée.

 

- C'est quoi ce truc ? s'étrangla le marin nommé Teddy en faisant feu sur Fury.

 

L'épéiste esquissa un sourire et bondit en l'air, beaucoup plus haut qu'un homme normal. Il atterrit auprès de Zephyr et se mit à le renifler avec insistance.

 

- T'es pas humain, déclara-t-il aussitôt.

- Je... balbutia l'ange.

 

Il vit avec horreur la main de Fury se poser sur son épaule. Les marins qui avaient vu le mouvement reculèrent instinctivement, terrifiés. Avant que le sabreur n'ait pu réagir, les deux mains gantées de Zephyr étaient plaquées sur son visage et des décharges électriques secouaient son corps. D'un nouveau bond, il s'éloigna. Il sentait le roussi mais semblait ne pas aller trop mal.

 

- Il tient encore debout après ça ? s'étonna un marin.

- Il doit être sonné ! déduisit un autre. Choppez-le !

 

Zephyr vit une marée d'hommes se ruer sur Fury, le recouvrir et le ruer de coups. Des cris de douleur témoignaient de la résistance qu'opposait le jeune sabreur et, de temps à autre, un homme était propulsé au loin par un coup de pied magistral.

 

- Kishou Kishou No Hayate ! beugla Zephyr en pointant ses mains devant lui.

 

Une bourrasque de vent fusa sur le tas de marins. Au moment de l'impact, la silhouette de Fury se dégagea de la mêlée. Il ricana en voyant l'équipage balayé par le courant d'air. Plusieurs hommes passèrent par-dessus bord, d'autres s'écrasèrent contre les mâts ou le bastingage, l'un d'entre eux se retrouva même perché à la vigie.

 

- Il est sympa, ton fruit, gloussa Fury en repartant se battre.

 

Il se retrouva contre deux sabreurs qui s'étaient remis sur pieds. Il évita le coup du sabre du premier et lui asséna un coup de pied en plein visage. L'épée du second s'approcha dangereusement de lui mais il bloqua la lame avec les griffes de sa main droite. De la gauche, il lacéra le visage déconfit du marin.

Il s'élança au milieu du pont et combinant griffes et pieds, il éloigna de lui trois combattants. Il sauta ensuite sur Fenrir, encore plantée dans le mât, et observa avec amusement d'autres sabres se diriger vers lui. Il sauta pour éviter les premiers assauts puis se laissa glisser sous la lame géante de son épée pour esquiver la suite. Suspendu à Fenrir à la manière d'un paresseux, il laissa retomber ses mains sur le pont tandis que ses jambes restaient serrées autour de l'arme maudite. Puis prenant appui sur ses bras, il força avec ses jambes pour propulser Fenrir vers l'équipage qui continuait d'avancer.

L'épée se dégagea avec un bruit sec et, emportée par le mouvement, se mit à tournoyer. Ceux qui ne se baissaient pas pour éviter se retrouvaient soit tranchés par la lame, soit assommés par la garde.

 

- C'est le problème d'avoir les jambes plus musclées que les bras, grogna Fury tandis que son arme se plantait dans le pont beaucoup plus loin.

- Il s'est blessé ! cria l'un des membres d'équipage.

 

Zephyr remarqua aussi que cette attaque avait entaillé les jambes du bretteur. L'ange n'avait pas bougé depuis le début des hostilités mais en voyant des hommes armés s'approcher de lui, il sut qu'il n'y échapperait pas longtemps.

 

- On le bute tout de suite, siffla l'un des assaillants.

 

Des détonations explosèrent, des balles foncèrent sur lui.

 

- Kishou Kishou no Hayate ! hurla Zephyr.

 

De nouveau, un courant d'air faucha l'air devant lui, éparpillant les projectiles. Mais les tireurs faisaient feu de nouveau. Enchaînant les souffles les uns après les autres, il vit Fury continuer à se battre avec les épéistes. L'un des fusiliers suivit son regard et constata avec une grimace que le reste de l'équipage se faisait écraser. Il pointa son arme sur le sauvageon, mais Zephyr intervint avant.

 

- C'est moi que vous voulez tuer, pas lui ! Kishou Kishou no Kaminari ! cria l'ange.

 

Un éclair jaillit de sa main et carbonisa littéralement l'homme. Fury se retourna pour lui adresser un sourire amical tout en faisant un pas de côté pour éviter un coup de sabre qui cherchait à lui ouvrir le dos.

 

- Kishou Kishou no Hisame, reprit le navigateur.

 

De sa main droite surgirent des trombes d'eau tandis que l'autre semblait laisser s'échapper du vent. Tous les tireurs se retrouvèrent trempés jusqu'aux os.

 

- Tu crois que parce que tu mouilles not' poudre, on pourra pas t'affronter, sale monstre ? glapit l'un des marins.

 

Un cri de peur suivit sa déclaration : les hommes qui avaient été mouillés en premiers commençaient à geler sur place. En l'espace d'une minute, même ceux qui se débattaient le plus se retrouvèrent congelés. Fury en avait également fini avec ses adversaires. Lorsqu'il se tourna vers Zephyr, il avait retrouvé des traits humains.

 

- Merci, bafouilla l'ange, gêné.

- T'aurais pu faire ça tout seul, répliqua Fury. Tu dois pas vraiment me remercier.

- Si tu n'avais pas été là... Je n'aurais jamais... Enfin je n'aurais même pas essayé, confessa Zephyr.

- J'aime pas vraiment l'injustice, informa le bretteur. Et j'ai pas aimé comment le gros roux m'a causé.

 

Gromwick était tombé dans les pommes, non loin du bastingage.

 

- Tu saurais faire naviguer ce truc ? reprit Fury. Faut que je m'éloigne d'ici.

- Pourquoi ? voulut savoir Zephyr.

- Victime d'une injustice aussi, répondit le sabreur.

- Je pourrais peut-être t'aider ? suggéra Zephyr. Comme toi tu viens de le faire.

- Non, c'est à cause de moi que je suis victime d'une injustice. Je préfère mettre les voiles ! assura Fury.

- D'accord... Et pour répondre à ta question, je pourrais nous amener n'importe où sur East Blue avec une des chaloupes du Galion, mais jamais  manœuvrer le bateau en lui-même. Et avec une chaloupe, on ne pourrait pas aller ailleurs que sur East Blue, finit par informer Zephyr.

- On pourrait aller à Logue Town, j'ai entendu parler du Seigneur des Pirates. Roger, j'crois ! proposa Fury.

- Tu veux recruter un équipage ? s'étonna Zephyr.

- Pour devenir capitaine ? J'ai jamais voulu être chef de mon village parce que j'étais pas prêt, c'est pas pour devenir capitaine d'un bateau pirate ! ricana Fury.

- Alors on part pour Logue Town ? s'assura l'ange.

 

Fury acquiesça. Il n'avait beau pas se sentir prêt pour diriger, Zephyr lui trouvait le caractère d'un leader... Plus que lui-même, en tout cas.

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Bon chapitre et un nouveau duo se forme !

 

Fury et Zephyr se rencontre et il se lie tout les deux contre ces fameux stupide pirate. Les combats se sont bien déroulés, les pirates se font rétamer un par un, Zephyr nous montre ses pouvoirs il semble maîtrisé 3 éléments, c'est pas mal. Une fois les pirates tous hors du bateau sauf Gromwink, notre duo s'en va pour longue town, ils vont rencontré Cassandra et Jet là-bas et je pense que Meta c'est sur la mer qu'ils vont le rencontrer.

 

 

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CASSANDRE, JET

 

Le vieillard avançait d'un pas lourd. Il était fatigué et haletait comme s'il venait de courir un marathon. Cassandre le suivait de près tandis que Jet avait préféré rester en retrait. Le jeune homme n'aimait pas vraiment l'idée de s'approcher d'Aaron, il suffisait simplement d'une phrase de son père pour les faire arrêter sur le champ. Le vieux, qui répondait au nom de Cornelius, avait malgré tout juré de ne rien dire de fâcheux. Cassandre semblait l'avoir cru puisqu'elle n'avait pas insisté.

 

- Prépare quand même tes pouvoirs bizarres, avait-elle malgré tout murmuré pendant que Cornelius se dépatouillait de la glu rester collée à son costume.

- Si tu crains tant que ça de te faire avoir par le vieux, laisse-le tranquille ! avait rétorqué Jet d'une voix sèche.

 

L'artificière avait fait semblant de l'ignorer puis s'était retournée.

 

Le manoir d'Aaron se dessinait déjà au sommet d'une pente douce. C'était une grande bâtisse aux murs blancs et au toit noir, ponctuée de nombreuses cheminées décorées de fioritures d'or. Les fenêtres, une bonne dizaine par étage, semblaient faites de cristal relié d'argent. Des arbres immenses aux feuilles rouge sang, vert pomme ou encore turquoise délimitaient le terrain. Enfin, dernier détail que l'on pouvait apercevoir depuis le sentier sur lequel ils marchaient, le portail. D'un noir de jais, des piques dorées ornaient le sommet de chaque barreau. Deux immenses « A », eux aussi en or, crevaient le milieu de chaque battant.

 

- Sympa, la baraque, commenta Jet d'un ton ironique.

- M'ouais... Un peu trop surveillée à mon goût. Les gardes à la deuxième fenêtre du premier vont venir nous dire bonjour d'ici deux minutes, grommela Cassandre.

- Mais.... Comment est-ce que vous avez pu... ? balbutia Cornelius, déconfit.

- Le soleil plus le météore qui se reflètent dans les vitres, ça m'aveugle carrément, moi ! abonda Jet.

- J'ai le coup d'œil, répondit machinalement la jeune femme.

 

Quelques minutes plus tard, les hommes qu'elle avait aperçu étaient effectivement plantés devant eux. Ils étaient tous vêtus de manière très chic, costume-cravate noir et chemise de soie blanche, chaussures vernies et surtout - même Jet l'avait remarqué - arme au poing. Celui qui ressemblait au leader s'avança devant eux et, d'une voix bourrue, leur intima de s'arrêter.

 

- Pourquoi Monsieur Cornelius est avec vous. Et pourquoi est-il amoché ?

- Mon copain et moi, on a vu que des bandits essayaient de le détrousser alors on est allés l'aider, mentit Cassandre.

 

Elle sonnait incroyablement vrai, aux oreilles de Jet. Ce dernier adressa un sourire maladroit au garde quand il comprit qu'il devrait jouer un rôle d'amant. Cornelius se mit à hocher la tête de haut en bas, appuyant Cassandre dans sa version des faits.

 

- Monsieur Aaron sera ravi de savoir que vous avez protégé son père, dans ce cas. Monsieur Cornelius, vous ne devriez pas sortir sans protection, fit l'homme en se tournant vers le vieillard.

- Oh, vous favez, v'ai fimplement manqué de ffanfe ! gargouilla Cornelius.

- Nous allons vous emmener à l'infirmerie, répliqua le garde en lui laissant le passage.

- On n'a pas le droit à une récompense ? s'offusqua Cassandre en haussant le ton. On a risqué notre vie pour lui ! Hein, mon cœur ?

 

Elle se jeta au bras de Jet sans prévenir. Le jeune homme lui jeta un regard interloqué.

 

- Hein ? Euh... Oui, oui ! On a... risqué gros ! balbutia le cuisinier.

- Mmh... Peut-être que Monsieur Aaron voudra vous remercier, effectivement, songea le garde. Suivez-nous.

 

Cassandre et Jet firent quelques pas en direction du manoir, mais l'artificière arrêta son compagnon en tirant sur sa chemise. Elle se tourna vers le chef des gardes, lui lança un timide « Excusez-moi. » et pointa du doigt la fenêtre qu'elle avait repérée plus tôt. L'homme la dévisagea sans vraiment comprendre. Jet non plus ne comprenait pas.

 

- Pourquoi vos hommes sont-ils en train de s'armer depuis votre QG ? interrogea Cassandre de sa voix si innocente et mielleuse.

 

Toutes les armes se pointèrent sur eux avec force déclics.

 

- Un serveur et une donzelle avec un fusil. Vous faites un couple spécial, ricana le garde.

- C'est pour ça que tout le monde sort des armes, alors ? insista Cassandre.

- Les gardes du corps de Monsieur Cornelius nous ont envoyé un message quand vous l'avez kidnappé la première fois. Ils nous ont parlé d'une belle rousse à l'air malin, expliqua l'homme.

- Vous avez une excellente vue... remarqua un autre homme, placé en retrait. Déterminer la position de notre QG au sein même du manoir et savoir ce qui se tramait d'un simple coup d'œil...

 

Cassandre haussa les épaules.

 

- Vous êtes tous vêtus pareils, et avant que vous descendiez nous chercher, j'ai pu compter cinq types comme vous dans la salle. Et je sais aussi où vous cachez vos armes, maintenant. Les faux murs, c'est efficace contre les amateurs, gloussa la jeune femme.

- C'est peut-être pas le moment de te moquer d'eux, chuchota Jet, légèrement tremblant.

- T'auras qu'à utiliser ton fruit, rétorqua fermement Cassandre.

- Je t'ai dit que je l'utilisais pas souvent ! Comment tu veux que je m'en prenne à plusieurs types d'un coup ? cingla le cuisinier sur un ton énervé, la voix haute. Et pourquoi t'as pas pensé aux messages que les deux autres abrutis auraient pu envoyer ?

- Parce que je savais pas que c'était une personne si importante que j'ai détroussé ! répondit Cassandre en hurlant presque.

 

Les gardes du manoir se regardèrent, surpris.

 

- Vous avouez avoir agressé Monsieur Cornelius, alors ? s'enquit le chef du groupe. Et vous, vous possédez un fruit ? reprit-il à l'adresse de Jet.

- Oui, répondirent en chœur les deux compagnons.

- Vous êtes en état d'arrestation, dans ce cas. Et quel fruit possédez-vous ? interrogea le garde.

- Le Kouki Kouki no Mi, le fruit des arômes, répondit Jet.

- Qu'est-ce que tu peux faire avec ? repartit l'homme.

- Pas grand chose, je m'en sers presque pas ! assura le cuistot.

- Qu'est-ce que tu peux faire avec ? répéta l'autre plus sévèrement.

 

Jet soupira.

 

- Vous faire croire que vous avez quelque chose de particulier dans la bouche. Ça doit interagir directement avec le cerveau, parce que je peux endormir des gens avec, par exemple, décrivit le jeune homme.

- Un pouvoir ridicule, en somme, résuma l'autre.

- Hé ! Je vous autorise pas à... commença Jet.

- Un pouvoir intéressant au potentiel énorme, trancha une voix suave et douce.

 

Un homme vêtu d'une veste de velours rouge, d'un gilet pourpre, d'un pantalon lui aussi rouge et de chaussures noires et brillantes écarta les gardes d'un geste de la main. Il avait de grands yeux bleus et ses cheveux étaient verts, dont une frange teinte en violet. Ils lui cascadaient jusqu'aux omoplates.

 

- Monsieur Aaron ! reconnut l'un des gardes.

- J'ai croisé mon père sur le chemin de l'infirmerie, il m'a expliqué la situation. La vraie, bien sûr, sourit Aaron en toisant Cassandre. Laissez-moi avec eux.

 

Les gardes le regardèrent, pétrifiés.

 

- Pardon ? Monsieur Aaron, ils sont dangereux ! grimaça le chef. Un fruit et une arme !

- J'ai aussi entendu comment elle avait berné les deux hommes de mon père et comment elle avait repéré votre salle d'armes, lança Aaron d'un ton cassant. Elle m'a l'air très douée, il est vrai, mais la faute vous en incombe à moitié. Votre incompétence ne sera pas impunie, Arthur.

 

Le dénommé Arthur déglutit et ne demanda pas son reste pour s'éloigner. Puis Aaron se retourna vers les deux jeunes gens.

 

- Abandonnez mon père dans les bois, la prochaine fois. C'est un parasite qui ne doit sa richesse qu'à ma réussite, grogna le patron du Kube.

- Je tiens quand même à préciser que... démarra Jet.

- Inutile de vous chercher des excuses, votre femme et vous êtes libres, assura Aaron.

- C'est pas vraiment ma femme... démentit Jet, gêné.

- Oh ? Alors peut-être que je pourrais lui dire combien elle est ravissante et à quel point sa vision me réchauffe le cœur ? s'enquit Aaron.

 

Cassandre ne répondit rien. Alors que Jet haussait les épaules pour montrer qu'il s'en moquait éperdument, la jeune femme toisait et analysait leur hôte. Elle le trouvait séduisant, à vrai dire. Dans d'autres circonstances, elle aurait pu essayer de lui plaire et de le séduire pour une soirée, peut-être. Mais il se montrait trop attentionné à son égard. Elle-même avait suffisamment abusé des tours de charme pour ne pas se faire avoir par un piège aussi basique.

 

- Merci, finit-elle par lâcher.

- Vous n'appréciez pas les compliments de ce genre, semble-t-il, nota avec pertinence Aaron. Dans ce cas, demandez-moi une faveur chacun, n'importe laquelle, et vous serez exaucés.

- Virez Gros-Ventre de la ville, fit aussitôt Jet.

- Gros-Ventre ? Quelqu'un d'important ? demanda Aaron.

- Le patron du Loup Marin. Mon ancien boss, informa Jet.

- Ça devrait être assez facile. Et vous, belle demoiselle ? reprit Aaron en se tournant vers Cassandre.

- Une soirée au Kube. Avec la tenue qui correspond. Et de quoi boire quelques verres, répondit l'intéressée.

 

Aaron sembla buter sur la demande puis éclata de rire.

 

- Vous serez même mon invitée d'honneur ! jubila le jeune patron de boîte. Ce soir vous irait-il ?

- Ça sera parfait, confirma Cassandra. Une petite dernière condition, quand même.

- Oui ? fit Aaron, mielleux.

- Je ne veux pas être surveillée. Par vous ou vos gardes, ou n'importe qui d'autre, avertit la jeune femme.

 

Après quelques secondes de réflexion, Aaron accepta la proposition. Il lui donna un bon pour aller retirer une tenue en ville et lui prêta une carte de crédit. Une carte Kubique, d'après ce qu'elle savait. Elles étaient vendues aux jeunes pour faire quelques économies sur les boissons et ne fonctionnaient que dans la boîte. Il y gagnait de plus énormément d'argent puisque le montant sur les cartes variaient de 50 berries à plus de 500.

 

- Alors à ce soir, très chère ! conclut Aaron avant de repartir vers sa demeure. Quant à vous, considérez le Loup  Marin comme vôtre.

- Hein ? EH ! Je veux pas devenir patron d'un resto ! objecta Jet.

- Dommage, dans ce cas. Au revoir.

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J'adoooore xD j'en veut plus

Zephir qui possède le fruit de la météo en gros un clima-tact a la Nami lol

Un épéiste qui n'utilise quasiment pas son épée.

Un cuisto qui semble un peut a l'ouest avec un pouvoir intéressent mais qu'il n'utilise pas ou presque.

Une artificier qui ce dit tireuse d'élite mais qui pour le moment a pas vraiment fait d'attaque a longue distance et qui possède un fusil a dial.

Et surtout un capitaine qui possèdent une bague lui confèrent la puissance de 3 fruit du démon sans leur inconvénient et quel pouvoir de ouf mdr j'kiff.

Continu sur ta lancé j'uis fan pour le moment ^^

 

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Tu nous offres deux très bons chapitres !

Des duos se forment et c'est plutôt naturel.

C'est une belle association qu'est celle de Zephyr et Fury. Je n'ai pas trop compris pourquoi ils ne pouvaient s'emparer du navire marchand ? Est-il trop imposant pour être piloté à deux ?

 

Ensuite, la relation entre Jet et Cassandre me plait bien. Ils ne sont pas vraiment amis, pas encore. On voit plus qu'ils ont besoin l'un de l'autre. C'est plutôt marrant à voir, surtout dans les dialogues.

Maintenant que va-t-il se passer au Kube ? 

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META

 

La nage jusqu'à Logue Town s'était révélée passablement pénible. Il pouvait se vanter de pouvoir posséder plusieurs types de fruits du démon et de pouvoir nager en même temps, mais il restait mal à l'aise dans l'eau. Sans parler de son Paramecia du temps... Chaque fois qu'il l'utilisait, il se sentait faible. Rien d'insurmontable, mais tout de même... Et cette voix... Elle avait parlé du projet Trinité. Une référence à ses trois pouvoirs ?

Il avait bien essayé de repérer la personne qui avait parlé, en vain. Il n'y avait personne de visible aux alentours. Peut-être que quelqu'un, sur Red Line... Il ne voyait pas d'autre solution.

Le contact avec le sable tiède de la plage le rassura. Il s'étala de tout son long au sol et reprit son souffle. À grandes goulées d'air, il se remettait de ses exploits. Son premier combat ! Il n'avait pas été glorieux, et ses adversaires s'étaient révélés de bien piètres combattants, mais il avait quand même triomphé. Il décida de fermer les yeux, pour se reposer quelques minutes.

 

Lorsqu'il les rouvrit, la lune était face à lui. On distinguait le flamboiement du météore, devenu timide, mais bien présent. Le jeune homme esquissa un sourire.

 

- Les pirates du Météore ! Quelle connerie, grogna-t-il en se relevant.

 

Il fit basculer sa bague sur la goutte d'eau. Il préférait son côté Logia de l'eau, quand il ne se battait pas. Personne ne pouvait le blesser, sous cette forme. Enfin, si, il avait rencontré une fois une sorte de lutteur qui l'avait tellement frappé que son pouvoir avait fini par ne plus suivre la cadence et s'était désactivé. Le coup de poing qu'il avait reçu dans la mâchoire avait manqué de lui arracher la moitié du visage. Il jeta un regard à sa bague.

 

- Je me demande franchement d'où tu sors, quand même. Vu que je suis encore ici, je devrais peut-être forcer mes parents à me le dire ? J'ai peut-être été toujours trop coulant avec eux sur le sujet-là... songea-t-il.

 

Il se mit en marche pour regagner la ville. La cérémonie aurait lieu le lendemain, maintenant qu'il y réfléchissait. Les rues étaient désertes et silencieuses. Il crut apercevoir un chat errant s'enfuir à son approche. Puis des éclats de voix retentirent dans la nuit. Des rires, des exclamations, des cris. Il s'approcha de la source du bruit et se rendit compte qu'il était non loin du Kube. Les projecteurs de la discothèque étaient encore éteints, mais le patron en personne ne tarderait pas à les allumer.

Son estomac gargouilla subitement. Il avait faim. Il savait que le quartier regorgeait de petits stands pour manger. Tous les jeunes de la ville en étaient friands. Lui n'allait pas en boîte. Il trouvait cela stupide, dans un monde riche en possibilités comme le sien.

 

- Pour les jeunes qui ne veulent pas partir à l'aventure, il faut bien trouver autre chose... avait répondu le père d'un ami.

 

Il s'arrêta à une sandwicherie et commanda la première chose sur le menu. « Le projet Trinité ». Est-ce qu'il était... une sorte d'expérience ? Il frotta sa bague avec son index. Il l'avait toujours eue, cette bague. Et il ne l'enlevait jamais. Quand il essayait, il tombait malade. Ses parents lui demandaient donc de la garder en toutes circonstances.

 

- Pourquoi j'ai jamais insisté ? pesta le jeune homme.

 

Il se leva d'un bond et se mit à courir dans la direction de sa maison. Au détour d'une rue, il manqua de bousculer...

 

- M'sieur Aaron ? Désolé, je vous avais pas vu, s'excusa Meta en s'arrêtant à peine.

- Le colonel m'a demandé de l'avertir si jamais je te voyais dans les environs du Kube, l'arrêta Aaron. Mais comme une belle jeune femme m'attend, je passerai pour cette fois.

- Ouais, super. Merci, lança distraitement Meta en tournant le coin d'une rue.

 

Il fut chez lui une dizaine de minutes plus tard. Il entra en trombe dans le salon sans même s'annoncer. Son père, installé dans un fauteuil, sursauta. Sa mère pointa la tête en dehors de la cuisine et manqua de laisser tomber les assiettes qu'elle avait dans les mains.

 

- Déjà rentré ? s'étonna son père.

- Oh, Meta ! pleurnicha sa mère en déposant la pile d'assiettes et en se jetant sur lui.

 

Meta accusa le câlin et eut le bon sens d'attendre que sa génitrice ne se recule. Puis il lança un regard déterminé à ses parents.

 

- Je viens de me rendre compte que je pouvais pas partir à l'aventure si j'en savais pas plus sur ma bague... et sur le projet Trinité, lança-t-il en observant leur réaction.

 

Les deux se regardèrent hébétés quelques secondes. Ils savaient quelque chose.

 

- Alors ? les pressa-t-il.

- Meta... voulut dire sa mère.

- NON ! Pas de « Meta » ! J'ai toujours essayé de vivre normalement, même avec ce... ce truc, cette bague ! J'ai jamais cherché à trop creuser la question. Alors maintenant, je VEUX savoir, trancha net Meta.

 

Le couple hésita.

 

- Baltor, finit par dire son père.

- Baltor ? répéta Meta, légèrement désarçonné par le calme de son paternel.

- C'est l'homme qui... qui... bégaya le père.

- Qui quoi ? insista Meta, sur les nerfs. Qu'est-ce qu'il a fait ?

- Il t'a ramené chez nous, alors que tu avais disparu depuis plusieurs jours. Ta mère était morte d'inquiétude, et j'avais déjà appelé le colonel pour qu'il mette tous ses hommes sur le coup. Comme l'école était proche, on ne se douterait pas que tu puisses te faire... kidnapper, raconta son père.

 

Meta n'en croyait pas ses oreilles. Kidnappé ? Lui ? Il n'en avait jamais rien su...

 

- Il est venu chez nous et tu étais avec lui, endormi, reprit sa mère. Il nous a dit qu'il avait vu la personne qui t'avait enlevé. Quand on lui a demandé ce qu'il s'était passé, il a dit que le simple fait d'avoir été là avait fait peur au ravisseur et qu'il avait pris la fuite.

- Et on a remarqué que tu avais cette bague, ajouta son père.

 

Sa mère acquiesça.

 

- Baltor nous a dit qu'il t'avait trouvé comme ça, avec la bague au doigt.

- Et le type qui m'avait enlevé, il vous l'a décrit ? Vous savez à quoi il ressemble ? questionna Meta.

- Les cheveux courts, noirs comme la nuit. Des lunettes de soleil et une cicatrice sous l'œil gauche. Une barbe naissante, une grande cape noire, des bottes cirées, une chaîne en fer autour du cou, récita sa mère.

- D'après Baltor, en tout cas. Il avait mal vu l'homme, précisa son père.

- Et Baltor ? Vous l'avez vu, lui. Je dois le retrouver, pour savoir c'est quoi, cette histoire de projet Trinité ! grinça Meta.

- Un homme qui avait l'air gentil. Un peu rond, des cheveux blancs assez rares mais toutes ses dents. Il avait l'air en bonne santé, environ soixante ans. Il avait un tatouage dans le cou, j'ai simplement vu ce qui ressemblait au sommet d'une montagne bleue. Ou verte... essaya de se souvenir sa mère.

 

Elle ferma les yeux pour se concentrer mais Meta l'arrêta.

 

- C'est suffisant, assura le jeune homme. Merci.

 

Il fit volte-face pour sortir mais se ravisa au dernier moment et se jeta dans les bras de sa mère. Cette dernière éclata en sanglots. Son père s'approcha et, alors que Meta se détachait de sa mère pour serrer son père dans ses bras, une détonation explosa dans l'air.

Meta eut l'impression de voir la scène se dérouler au ralenti. Son père écarquilla les yeux, ouvrant légèrement la bouche sous l'effet de la surprise - ou de la douleur ? Une tache de sang écarlate se répandit sur la chemise grise de son père. Puis il tomba à la renverse sans rien dire d'autre que « Meta... »

Se retournant lentement, à la manière d'un robot, le jeune homme devina deux silhouettes derrière les carreaux de la fenêtre.

 

- T'avais raison, Bartholomew, c'était bien lui ricana une voix. Et je vous avais aussi promis qu'on ne trainait pas mon honneur dans la boue impunément ! Yek yek yek !

 

Le poing de Meta se crispa. Il pleurait à chaudes larmes. Sa mère s'était jetée au sol, prenant son mari dans les bras. Elle essayait d'étouffer ses sanglots, mais à chaque trémolo qu'il entendait, Meta sentait une haine indescriptible lui étreindre le cœur. Puis il explosa.

 

- Gérald ! La voiture ! héla Bratham.

- YAAAAAAH ! hurla Meta tandis que ses bras se transformaient en eau.

 

Il fit exploser deux geysers en direction du tireur, mais ce dernier était monté dans le véhicule conduit par le singe. Bartholomew sourit puis extirpa une dague de sa manche. Il l'envoya filer droit en direction de la mère de Meta. Ce dernier passa sa bague sur le Zoan du dragon et faucha le projectile d'un coup de queue pour s'envola.

 

- Bartholomew, à toi, gloussa le chef en souriant de toutes les dents qui lui restaient.

 

L'épéiste esquissa un sourire narquois et se jeta à l'intérieur de la maison. La mère de Meta n'avait pas bougé et semblait tétanisée. Le fleuret du sabreur se leva au-dessus de sa tête mais le dragon fut plus rapide. Un coup de patte expulsa Bartholomew en dehors de la maison, faisant voler le mur en éclats.

 

- PARS ! hurla ensuite le Zoan à sa mère. VITE !

 

Et il s'élança à la suite du bretteur. Empêtré dans les gravats de mur, ce dernier essayait de se redresser mais la patte griffue de Meta se referma sur sa gorge. Suffoquant, il essaya de piquer son adversaire, en vain. Les écailles qui recouvraient le corps de son ennemi étaient trop épaisses. En guise de réponse, le dragon s'acharna sur son adversaire, lui assénant des coups de poing capables de mettre à mal les murs d'une prison de brique.

Puis, subitement, Bartholomew s'évapora. Il disparut comme s'il n'avait jamais été là. Meta eut un mouvement de recul et sentit son cœur s'arrêter de battre en entendant sa mère hurler.

Il repartit à toute allure dans la maison et creva le plafond pour atteindre l'étage supérieur. C'est de là que provenait le cri. Bartholomew se tenait en face de sa mère, prête à la sabrer. Meta cracha une salve de feu sur lui. L'épéiste se recula et tiqua. Puis une nouvelle fois, il s'évapora.

 

- Qu'est-ce qui se passe, Meta ? Qu'est-ce qui...

 

L'épée jaillit du mur, transperçant le bras de la femme.

 

- NON ! NON ! FILS DE... hurla Meta.

 

Un missile de feu jaillit de sa bouche faisant voler le mur en morceaux. Un autre le suivit de près, puis un autre. Bartholomew sembla les éviter tous les trois. La maison ressemblait déjà à des ruines. La mère de Meta se laissa glisser par terre et s'approcha de son mari, qu'elle avait traîné jusque là.

 

- M... eta... souffla son père.

 

Bartholomew se matérialisa de nulle part. Cette fois, Meta fut suffisamment rapide. Il choisit le mode Paramecia du temps et stoppa net le bretteur.

 

- Partez ! Dépêchez-vous ! grinça Meta. J'arriverai pas... à le tenir longtemps.

 

Sa mère se releva du mieux qu'elle put et entreprit de quitter la maison le plus vite possible. Alors qu'elle s'approchait de la porte, cette dernière s'ouvrit à la volée, laissant apparaître une silhouette dans l'encadrement.

 

- Non... implora mollement Meta. Laissez-les...

- Ça pue le sang, par ici. Et ça explose de partout ! claironna la voix. Oh, une épée !

- Laissez... mes... pa... parents... articula péniblement Meta.

- C'est gentil de m'avoir réservé un épéiste. On vient juste d'arriver et on entend déjà des explosions, des cris, les odeurs de sang et de brûlé... Emmène tes vieux dehors, conseilla l'inconnu.

 

Meta relâcha son emprise sur Bartholomew et ce dernier eut le réflexe de sauter en arrière.

 

- Un troisième pouvoir ? pesta le sabreur. Il nous avait caché ça, ce petit coquin d'Aaron.

- Aaron ? répéta Meta.

- Il va falloir que je te tue, donc autant que tu saches qui est derrière tout ça, pouffa Bartholomew. Il n'y a pas qu'à Logue Town qu'il est important.

 

Il disparut et sauta sur Meta. Fatigué par ce qu'il venait de faire, le jeune homme se vit déjà mourant. Le choc de la lame contre une autre lame le ramena à la réalité.

 

- Encore un ? Vous êtes plutôt embêtant, j'ai une mission à accomplir, moi, s'énerva Bartholomew.

- Je sais pas qui t'es, mais te voir avec une épée me suffit. Première âme. LE LOUP !

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Chapitre qui surprend...

Il surprend dans les quelques rebondissements que tu nous mets. Aaron qui est derrière cette attaque, Bartholomew qui a une capacité qui donne du mal à Meta pour lui mettre la patte dessus...

 

Enfin tu nous expliques certaines choses sur cette bague et les protagonistes qui y sont attachés (Baltor et l'inconnu). Cependant, on ne sait pas l'intérêt qu'a cette bague, tout ce qui entoure ce projet.

 

L'entrée de Fury est super bien maitrisée. Ca y est ! On commence à entrevoir comment chaque membre de l'équipage vont finir par se réunir.

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Deux très bon chapitre !

 

Cassandra et Jet rencontre Aaron qui est charismatique et drageur envers Cassandra. Il semble avoir un plan en tête, je me méfie de lui. On apprend un détail de plus sur le fruit de Jet.

Le chapitre suivant m'a vraiment surpris comme Bloody, Meta retourne chez lui et on apprend un peu sur son passé et sa mystérieuse bague, ainsi que deux protagonistes mystérieux Baltor et l'autre.

Puis le retour de Bartholomew, qui montre une nouvelle technique assez chiante, et l'entrée en scène de Fury. L'ensemble du futur équipage sont tous réunis, j'attends la suite ! 8)

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CASSANDRE

 

La robe fournie par Aaron était délicieuse. Elle était noire, parfaitement adaptée à ses courbes, un décolleté plaisant sans être vulgaire, des chaussures à talon confortables et chic au possible, un morceau de dentelle noire qu'elle avait attachée autour de sa jambe et de jolies boucles d'oreilles toutes scintillantes. Elle avait également laissé ses cheveux cascader librement le long de son dos. Les reflets roux qui brillaient à la lumière des néons du Kube occultaient presque les couleurs chatoyantes que déployait le club tous les soirs. Enfin, un délicat parfum de rose embaumait l'atmosphère. Elle souriait comme une jeune femme qui se rendait à un bal avec son prince charmant.

Aaron n'était toujours pas arrivé. Il devait la faire entrer directement avec lui. Et bien qu'elle se moquait éperdument du prince charmant, elle avait hâte de pouvoir commencer. Le Kube était le genre de boîte réservée aux gens aisés. Et même s'ils n'étaient pas plus riches que les autres, ils avaient forcément une somme conséquente sur eux, histoire de picoler convenablement. La clientèle était très mixte, mais elle avait déjà repéré les regards de plusieurs jeunes hommes s'illuminer en la croisant.

 

« Autant de futures proies ! » pensa la belle rousse en esquissant des sourires charmeurs à quiconque la regardait.

 

Puis Aaron apparut enfin. Il avait une chemise blanche, ouverte sur sa poitrine musclée où pendait un collier d'or blanc. Son pantalon était noir, sobre et chic, une ceinture de cuir sombre à la boucle en argent rivée au niveau de sa taille. Ses chaussures, enfin, étaient sans doute réservées pour les grandes occasions et devaient coûter aussi cher qu'une petite barque. Ses cheveux étaient en revanche comme à leur accoutumée : verts avec une frange pourpre.

Il affichait néanmoins un air préoccupé et Cassandre le remarqua fourrer un Den Den Mushi dans sa poche.

 

Lorsqu'il fut à sa hauteur, il lui adressa un rapide baise-main pour se tourna aussitôt vers le vigile, mastodonte aux lunettes de soleil et aux poings massifs qu'il valait mieux ne pas chercher. Aaron devait compter sur la foule et la distance pour que Cassandre n'entende pas, mais ce ne fut pas suffisant.

 

- Appelez l'équipe du manoir en renfort, Bartholomew aura quelques difficultés avec Trinité. L'équipage des deux abrutis qu'il a rejoint n'a servi à rien, souffla le patron.

 

Le vigile acquiesça et sortit à son tour un escargot de sa poche. Il sembla presser un bouton et se mit à parler dedans.

 

- Envoyez l'équipe trois chez Trinité. Bartholomew a des problèmes, ordonna le colosse.

 

Une voix grésillante retentit depuis l'appareil, que Cassandre ne put cette fois pas entendre. Aaron se dirigeait déjà vers elle. Il avait troqué sa mine embarrassée contre un sourire ravageur. Il lui tendit son bras et s'avança en direction de l'entrée. Cassandre remarqua qu'il sentait un parfum de luxe, qu'elle identifia comme « Heart of an Artist » . Même si elle n'était pas là pour trouver un partenaire d'une nuit, elle était flattée d'être en aussi belle compagnie.

 

L'intérieur du club était déjà bondé. Il était encore tôt mais la piste de danse accueillait d'ores et déjà des jeunes bien éméchés. La musique pulsait et faisait vibrer murs et tables. Les lumières étaient légion, aveuglantes et envoûtantes. Des serveuses circulaient dans la salle, des tenues mettant en valeur leurs formes plus que généreuses. Elles s'amusaient à lancer des sourires aguicheurs à certains clients.

Les clientes pouvaient, quant à elle, se plaire à contempler les vigiles qui étaient chacun placés à des endroits stratégiques de la salle. Deux d'entre eux encadraient la portée d'entrée et la porte de sortie. Le bar était placé sous la protection de trois à quatre lascars du même acabit, les toilettes profitaient de deux autres. Les escaliers qui menaient au coin V.I.P étaient surveillés par un seul homme, le plus costaud de tous. Enfin, dans la salle circulaient une demi-douzaine d'autres montagnes. Mais tous avaient la même particularité, que Cassandre ne manqua pas de remarquer : ils étaient torse nu.

Et elle comprit vite pourquoi. Elle mourait déjà de chaud. La chemise blanche de son hôte était imbibée de sueur et elle se demanda comment les danseurs pouvaient autant gesticuler dans cette fournaise. Aaron fit mine d'être appelé par ses hommes et s'en alla tout en s'excusant rapidement auprès de la jeune femme.

 

Cassandre en profita et se rua au bar pour commander une bière fraîche, qu'elle avala à petites lampées. Son premier objectif de la soirée était de repérer d'éventuels détenteurs de bourses bien remplies. Lorsqu'elle vit un jeune homme héler une serveuse et tendre pas moins de 500 berries dans ses mains, elle choisit de faire de lui sa victime numéro une.

Elle se dirigea donc immédiatement dans sa direction et s'installa juste à côté de lui. Deux filles qui se trouvaient déjà en sa compagnie la regardèrent d'un œil noir. Le jeune homme, quant à lui, sembla avoir oublié ses deux anciennes compagnes en voyant Cassandre arriver. Elle n'avait pas de maquillage et restait belle. Les deux autres avaient le visage salis par leurs fard et autres rouges à lèvres qui commençaient à couler. Elle adressa un sourire rayonnant au jeune homme et but une nouvelle gorgée de sa bière. Elle fit mine de s'en renverser sur la robe, qu'elle entreprit aussitôt de nettoyer avec son doigt, son sourire se faisant sensuel. Et le beau pigeon ne tarda guère à roucouler.

 

- C'est la première fois que je te vois ici, hurla-t-il pour couvrir la musique de son mieux.

 

Il sentait déjà l'alcool. Un bon point pour elle.

 

- Sans doute parce que c'est la première fois que je viens ici, répondit Cassandre en parlant aussi fort que lui.

- Bizarre que tu soies jamais venue ! reprit l'autre. Une belle demoiselle comme toi...

- On m'a déjà proposé plusieurs fois, mais j'avais un copain et il était plutôt jaloux, mentit Cassandre.

- « Avais », répéta le jeune homme, intéressé.

- Il était trop... passif, précisa la jeune femme en souriant de plus belle.

 

L'autre lui répondit par un sourire entendu.

 

- Quel gâchis ! soupira le jeune homme sur un ton exagéré.

- Tu connais des gens qui pourraient le remplacer ? demanda Cassandre, mielleuse.

 

Elle se rapprocha presque imperceptiblement de lui. Les deux autres jeunes filles se levèrent, vaincues, et disparurent dans la foule.

 

- Ça se pourrait, jubila le fêtard. On pourrait en discuter dans un endroit plus discret, peut-être ? proposa-t-il.

 

Cassandre gloussa et se mit à rougir. Elle adorait faire semblant de rougir. C'était ce qui marchait le mieux, avec les pleurs. Puis elle se pencha au cou de son interlocuteur et l'embrassa doucement sous l'oreille, dans le cou. Sa main lui caressa le torse, passant lentement sur ses reins. Elle repéra le porte-monnaie aussitôt, s'en empara et se releva, innocente.

 

- Si on se recroise dans la soirée, pourquoi pas ? répondit-elle, moqueuse.

 

Elle lui fit un clin d'œil coquin et se retira. Elle ouvrit le porte-monnaie, récupéra son contenu - 1 500 berries au total - et jeta l'objet par terre. Elle se mit ensuite à chercher une nouvelle victime. Elle pensait ne courir qu'après les mâles de la soirée mais le cri hystérique d'une fille qui annonçait qu'elle payait sa tournée à toutes les personnes présentes lui suggéra de s'y intéresser.

La jeune rousse reçut elle aussi sa pinte payée et lança un défi à la jeune femme ivre.

 

- Si tu réussis à boire ton verre cul-sec, je te donne celui que tu viens de me payer, je te laisse finir celui que j'avais avant, et je te paye un verre de ce que tu veux en plus, dénombra Cassandre.

 

L'autre accepta aussitôt et s'enfila son verre avec une descente digne d'un pirate chevronné. Elle rota bruyamment, malgré la musique assourdissante, et s'empara des deux verres de bière que lui tendait Cassandre. Elle demanda ensuite de la vodka. Cassandre utilisa l'argent d'Aaron pour la payer, demandant à la serveuse de corser la dose d'alcool.

L'effet fut immédiat. La buveuse fut sur le point de vomir et se précipita vers les toilettes. Cassandre la suivit et passa auprès des gardes en leur jetant un regard exaspéré. Une fois au-dessus d'une cuvette, la jeune femme laissa ses entrailles s'exprimer. La belle rousse lui tenait malgré tous les cheveux en l'air pour ne pas qu'elle les salisse.

 

« Quel monstre je suis... » songea Cassandre, amusée.

 

Elle trouva une épaisse liasse de 2 000 autres berries. Elle avait donc déjà trouvé 3500 berries, et sur les 2 000 autres qu'Aaron lui avait offert, il lui en restait encore 1 500. 5 000 berries... Une somme confortable, mais elle pouvait trouver plus.

 

Dans la soirée, elle fut forcée de défier deux autres minettes à un concours de boissons, où elle empocha 500 berries. Légèrement saoule, elle avait ensuite participé à un jeu tenu par un jeune homme, totalement sobre. Il proposait à toutes les personnes ivres de suivre des yeux la boule dissimulée sous un verre. Il changeait ensuite la position des verres et le joueur devait trouver le bon emplacement.

Cassandre fit semblant de perdre quatre fois, dépensant à chaque fois 100 berries. Puis quand l'autre, suffisamment convaincu par son état d'ébriété, se risqua à miser plus gros, elle découvrit le bon verre et empocha 2500 berries.

Plus tard, elle trouva 100 berries sur une table, qu'elle ramassa sans plus d'état d'âme. Elle dénicha deux autres bourses qu'elle subtilisa sur la piste de danse, parvint à faire croire à un jeune ivre mort que ses berries à elle valait dix fois les siens et échangea ainsi 50 berries pour 500...

 

Tant et si bien qu'à la fin de la soirée, elle avait dans ses poches près de 10 000 berries. Elle décida que la soirée avait été fructueuse et s'apprêta à quitter le club lorsque la porte s'ouvrit à la volée. Elle reconnut Jet, qui acheva son vol plané contre le bar, le visage en sang. Une sorte de gorille se jeta dans la boîte à sa suite, poussant des hurlements stridents. La musique s'était d'ailleurs arrêtée, remarqua rapidement la jeune femme, non sans crainte.

Elle se dirigea vers la sortie, comme une grande partie des gens, mais se retrouva bousculée dans le sens inverse. En entendant les bruits de l'affrontement entre Jet et le gorille, elle se demanda pourquoi les gens revenaient vers l'intérieur du Kube. Un coup du singe manqua de renverser un des vigiles, qui avait vainement tenté de s'interposer. Jet et son opposant se faisaient face, sans qu'on puisse discerner ce qu'il se passait. Les yeux du singe, remarqua néanmoins Cassandre, étaient injectés de sang...

 

Elle ne mit pas longtemps à comprendre pourquoi les gens avaient préféré rester dedans. Des éclairs rasaient le sol, juste devant la discothèque. Un inconnu qu'elle ne parvint pas à distinguer à cause des lueurs tant des éclairs que des néons se battait avec...

 

- Aaron ? s'étrangla Cassandre sans rien comprendre.

 

Des éclats métalliques attirèrent son attention et elle vit deux bretteurs s'affronter au beau milieu de la place, légèrement plus loin qu'Aaron et l'inconnu. Leurs mouvements étaient incroyablement rapides, même elle avait du mal à les suivre. Un bruit de moteur et des explosions de lumière oranges résonnèrent dans le ciel, révélant un avion pourchassé par un dragon. Elle déglutit en entendant le cri du monstre, qui essayait d'abattre l'engin volant. Mieux valait peut-être se risquer à rester dans la boîte, effectivement...

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Bon chapitre !

 

Cassandra devient une princesse voleuse pour une nuit, Aaron est lié au projet Trinité c'est vraiment intéressant. Au cours de la soirée, Cassandra utilise ses charmes pour voler ses victimes et réussi à se faire 10 000 Berries c'est pas mal du tout.

Mais la soirée se finit par un joyeux bordel, avec Aaron, Jet, Fury, Meta qui sont en train de tous se battre. J'attends de voir ce que donnera le prochain chapitre ;).

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Travail de qualité, y a pas à dire!

 

Tu inscris ton histoire dans l'univers de One Piece tout en lui donnant une teinte plus "mâture" je trouve. On s'éloigne du loufoque auquel nous a habitué Oda et ce n'est pas pour me déplaire.

 

Chaque perso est atypique à sa manière et même si de nombreuses questions nous trottent dans la tête nul doute que tu y répondra en temps voulu, donc patience. Je pense à la bague notamment qui est sans doute un élément clé du scénar...

 

Aussi je me demandais quelle "ambiance" tu comptes donner à ton récit. Si on parle en termes de manga, et de manière simpliste, tu comptes te rapprocher d'un seinen ou t'inscrire plus dans une tradition de shonen ?

 

Sinon au niveau de l'univers de OP, j'ai trouvé que les sommes que tu donnes sont un peu minimes, surtout de la part d'une jeunesse bourgeoise. Dans OP, le Berry est plus ou moins similaire au Yen, or ici tu sembles indexer le Berry sur l'Euro (je me trompe?). Ce n'est qu'un détail mais bon...

 

Comme les autres j'ai hâte de lire la suite et je te félicite et t'encourage pour le travail déjà fourni et pour celui à venir.

 

PS : Tu disais je crois dans ton 1er post que le design de tes persos était visible sur devianart. Tu n'as pas des mots-clés pour les trouver facilement stp?

 

Pour la météorite, d'où te viens l'inspiration? Parce que quand j'ai lu les différents regards que portaient les persos sur cette météorite, j'ai de suite pensé au trône de fer (les bouquins) et à l'interprétation que s'en font chacun des persos.

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C'était vraiment pas mal ce passage avec Cassandre qui fauche les bourses de diverses manières.

Elle ressemble un peu à Nami mais en plus provocatrice et en tireuse d'élite bien sûr. ^^

 

Je pense avoir compris ce qu'était Trinité maintenant, il s'agit du terme utilisé pour nommer Meta.

On devrait savoir ce qui s'est passé pour en venir là, surtout pour Jet, on ne sait pas comment il s'est retrouvé mêlé à Zephyr, Fury et Meta.

 

Le pouvoir d'Aaron doit être du type Zoan, le fruit de gorille ?

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Kerrigan :

 

Le manga sera plus de type shonen quand même. Mais j'applique quand même une sorte d'humour typiquement One Piece un peu plus tard. Pour l'instant, c'est une sorte d'introduction, avec la mise en place des premiers personnages, leurs pouvoirs, la situation spatio-temporelle de mon histoire par rapport au manga... C'est en gros les deux-trois premiers épisodes d'une série X ou Y :P

J'avoue rapprocher le berry à l'euro, ce qui est une grosse erreur de ma part puisque je trouve les primes dans le manga assez peu élevées, en fait (pour moi, les 400M de Luffy à l'heure actuelle représentent trop peu en yens et me paraissent plus impressionnants si on évalue le montant en euro - ou en dollar).

Le météore, peut-être que ça vient effectivement inconsciemment du Trône de fer. Mais disons que l'idée m'est venue directement en revoyant le logo de FF7 avec le météore (d'ailleurs, la comète sur le visage du squelette est la météorite de FF7 en retouchée).

 

Pour les images, puisque quelqu'un les demande, voilà les premières : (à noter que j'ai changé quelques légers détails dans les descriptions, que certaines sont moins détaillées et que les images ne m'ont servi que d'inspiration)

 

Meta : http://bloodlinev.deviantart.com/gallery/?offset=72#/d4df408

Fury : http://browse.deviantart.com/?qh=&section=&global=1&q=another+swordman#/dw9pq6

Zephyr : http://browse.deviantart.com/?q=zetallis#/d2zc9dc

Cassandre : http://dinmoney.deviantart.com/gallery/?q=gun#/d28zz8j

Jet : http://yoonsik.deviantart.com/art/Claire-Xalis-205920477

 

Tout a été fait sur DA, comme vous pouvez le voir. Hormis pour un personnage qui apparaîtra plus tard et que j'ai vraiment bien aimé, je me sers uniquement des images pour avoir une base de description et je n'ai donc pas demandé l'autorisation de "décrire" sommairement les portraits des créations aux auteurs (sauf pour le personnage dont je vous parle où je réutilise le fruit de la création, parce que j'avais l'idée en tête mais que l'auteur avait vraiment donné la tête qui allait avec ! et là j'ai eu son autorisation ^^ ). Pour les mots-clés, j'ai dû tomber dessus au hasard de mes pérégrinations, ou alors en tapant des trucs très globaux comme "steampunk" pour Cassandre et Zephyr, par exemple.

 

@Bloody

Le gorille, c'est Gérald, pas Aaron :P

 

 

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Quand on voit les images des persos ça permet de prendre plus la mesure de l'histoire on peut mieux imaginer les personnages et leur style c'est très appréciable ^^

 

Pour le moment a part te dire de continuer je ne voit rien a redire a ton style d'écriture ni a ton histoire.

 

J’espère avoir la suite rapidement et la voir évoluer encore et encore et encore xD

 

Vivement la suite

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ZEPHYR, JET, FURY, META

 

La barque de Zephyr et Fury glissa lentement sur la plage de sable. Ils avaient préféré éviter le port, où s'entassaient déjà de nombreux navires de tout genre. La lune pointait déjà le bout de son nez dans le ciel obscur. À peine le pied à terre, Fury renifla l'air.

 

- Ça pue... déclara-t-il.

- Je... Je ne sens rien... avoua Zephyr en essayant de repérer une quelconque odeur.

 

Sans plus discuter, le sauvageon s'éclipsa en direction des lumières de la ville. Resté seul sur le rivage, Zephyr demeura pantois une minute puis reprit ses esprits. Il s'assit par terre et observa les cieux. La lune semblait rougir légèrement. Le météore la colorait encore quelque peu, visiblement.

 

- Moi aussi, je vais disparaître comme toi ? demanda à haute voix Zephyr.

- Pardon ? fit une voix derrière lui.

 

L'ange sursauta et se redressa vivement.

 

Jet se recula de quelques pas en voyant l'inconnu se remettre debout à toute vitesse. Il avait passé la journée à courir et à se battre, il voulait juste profiter de la plage en début de soirée... mais l'autre s'inclina bassement, bégayant un charabia incompréhensible.

 

- D... D... Désolé ! Je... Je ne vous avais pas vu ! s'excusa Zephyr.

- Ben... C'est pas grave, relativisa le cuistot. C'est pas ma plage, ici. Et j'ai cru que vous me parliez.

- Non, non ! s'empressa de répondre Zephyr. Je parlais tout seul.

 

Malgré la pénombre, Jet le vit rougir. Il avait joint ses mains ensemble et s'entortillait les pouces, l'air gêné.

 

- Vous êtes sûr que ça va ? s'enquit le cuisinier.

- Oui oui oui ! répondit à toute allure le navigateur, hochant la tête de haut en bas à tel point que sa casquette glissa de sa tête et tomba par terre.

 

Jet se pencha pour la rattraper en même temps que Zephyr. Quand leurs mains entrèrent en contact, des éclairs se mirent à crépiter entre elles. Après une explosion blanchâtre et aveuglante, le cuisinier gisait au sol, K.O. Zephyr se mit à regarder de tous les côtés, à la recherche d'une personne capable de les aider. La plage était déserte.

Il sursauta une nouvelle fois quand Jet poussa un gémissement de douleur.

 

- Morphine... Injection... articula le blessé.

 

Puis il se releva, roussi et légèrement fumant, mais apparemment intact.

 

- C... Comment... balbutia Zephyr.

- Comme vous, je suppose. Fruit du démon. J'arrive à faire sentir n'importe quel goût à la personne que je vise. Et c'est suffisamment costaud pour faire croire aux nerfs et au cerveau que la personne a vraiment mangé le truc, expliqua Jet.

- Vraiment... Vraiment navré ! se lamenta Zephyr en s'inclinant une nouvelle fois. Je... Je...

- C'est bon, ça ira. Appelez-moi un médecin ou un truc du genre, je vais aller jusque chez moi et je me reposerai. C'est tout, trancha Jet.

 

Il voulut faire demi-tour mais effectua un tour complet qu'il acheva par quelques petits pas incertains.

 

- Morphine... soupira Jet en partant dans la bonne direction cette fois.

 

Il trébucha malgré tout un peu plus loin et s'étala par terre. Zephyr, honteux d'être responsable de son état, attrapa une rame encore dans la barque et aida Jet à se redresser. Toujours avec la rame, il le fit avancer.

 

- Je m'appelle Zephyr... J'ai le fruit de la météo, se présenta l'ange.

- Jet. Fruit des arômes, répondit ce dernier en se saisissant de la pagaie.

 

Meta aida ses parents à sortir de la maison. Les murs écroulés fumaient encore tandis que des chocs métalliques brisaient le silence de la nuit à l'étage.

 

- Un médecin... Un médecin... Un médecin... haleta Meta tandis qu'il soutenait ses deux géniteurs du mieux qu'il pouvait.

 

Une porte s'ouvrit quelque part sur sa droite. Ses voisins, un vieux couple amateur de pâtisseries, sortirent en trombe de leur bicoque et aidèrent Meta à installer son père et sa mère à l'intérieur. Un salon confortable, fond musical d'ambiance, joliment décoré.

 

- On a entendu des bruits et on a vu... des gens étranges traîner autour de votre maison, expliqua la vieille.

- Des voleurs... Ça a mal tourné, mentit Meta. J'ai un ami qui est en danger là-haut, est-ce que vous pourriez les surveiller le temps que j'y aille ?

 

Le couple acquiesça derechef. La main de la mère de Meta se leva faiblement. Le jeune homme s'en empara aussitôt et la serra fort.

 

- M... eta... Att... ention... souffla la mère.

 

Son père était inconscient, et sa femme n'allait pas tarder à sombrer elle aussi. La douleur devait être insoutenable pour eux. Ils n'étaient plus tout jeunes...

 

- T'en fais pas, maman. Ces sales types vont le regretter, jura Meta en se relevant.

 

Il quitta la maison des deux gentils vieillards et retourna dans la sienne, en ruines. Le combat faisait rage en haut, mais Meta perçut aussitôt un autre bruit dans la nuit. La voiture qui revenait ? Des bruits de mitraille lui firent lever les yeux et il vit avec horreur un petit avion s'élever au-dessus de lui. Deux mitraillettes lourdes étaient disposées de part et d'autre de l'hélice frontale. Le pilote était Bratham lui-même tandis que Gérald était suspendu aux ailes.

Le gorille se laissa tomber au sol tandis que le balafré effectuait un magnifique demi-tour en plein ciel. Meta transforma son bras en eau et entreprit de fouetter le singe avec.

 

- Aqua Slash ! beugla le fruit du démon.

 

Il se mit à battre l'air avec son bras-fouet aquatique, et Gérald paraît, paraît, paraît... Il bloquait avec ses bras puissants, encaissait d'autres assauts... lorsque la mitraille reprit. Les balles traversèrent Meta sans lui causer de souci. Gérald, en revanche, se jeta sur le côté pour éviter le plomb. Bratham engagea un nouveau demi-tour, se préparant à une nouvelle charge.

Le gorille déroula un parchemin et une armure se matérialisa sur lui. Il fonça sur Meta en même temps que l'avion de Bratham revenait. Il évita les assauts de Gérald, plutôt lents, mais ne parvint pas à esquiver les balles de la Cicatrice. Les premières de la salve le traversèrent sans lui causer de tort, mais sur la fin, une douleur lui agrippa la jambe. Il serra des dents et se concentra de nouveau. La balle logée dans sa chair tomba au sol, lavée de son sang.

 

- Tu perds tes terroirs ? ricana Gérald en frappant de nouveau.

 

Meta reçut le coup en plein visage. Un autre coup de poing le frappa à la poitrine.

 

- EH ! Laissez-le ! hurla subitement une voix.

- Hein ? s'étonna Gérald.

- Kishou Kishou no Kaminari !

 

Un éclair traversa la rue et frappa Gérald de plein fouet. L'armure servant de conducteur, le macaque se retrouva calciné de bout en bout et s'effondra.

 

- Abruti ! hurla Bratham depuis son avion.

 

Il dégaina son arme et tira sur le singe. Bien qu'il n'avait pas l'air particulièrement doué, force fut à Meta de reconnaître sa précision quand une seringue se planta dans la gorge du gorille. Ce dernier fut secoué de spasmes et se redressa. Il avait les yeux emplis de sang et poussait des cris surexcités.

 

- Eh, toi ! hurla Meta en se tournant vers Zephyr. Occupe-toi de lui ! Je vais chercher l'autre dans son avion !

 

Il se transforma en dragon et s'envola.

 

Fury jubilait. La vitesse que lui conférait la première âme de Fenrir n'était pas de trop pour lutter contre Bartholomew. Le mousquetaire était tellement rapide que le jeune sauvageon recourait parfois à son flair pour le suivre. Sa vue seule était souvent insuffisante. L'acier contre l'acier produisait un son qui le ravissait. Plusieurs fois, Bartholomew avait sabré l'air et déplacé d'immenses courants d'air. Mais Fury les balayait tous d'un coup d'épée.

Soudain, un bruit de moteur se fit entendre. Le combat des épéistes s'interrompit quelques secondes et l'avion se présenta devant les yeux de Fury. Rouge, de petite taille, mais assez gros pour le découper en tranche avec son hélice sur le nez. D'un bond magistral, il s'éleva au-dessus de l'engin et repéra Bartholomew qui sautait dessus et atterrissait sur ses ailes.

Alors qu'il entamait sa descente et qu'il s'apprêtait à sauter de nouveau, il sentit une main l'agripper dans le dos. Il releva la tête pour apercevoir le museau furieux d'un dragon. Les yeux jaunes du Zoan étaient rivés sur l'avion. Déployant subitement ses ailes, le reptile volant piqua une pointe et survola brièvement l'avion.

 

Meta lâcha le bretteur, qui retomba sur l'avion. Puis il prit un peu de distance. Il ne pouvait pas attaquer tant que le sauvageon était sur l'avion, mais il ne pouvait pas s'approcher non plus tant que Bartholomew y était. Il fallait donc attendre que l'épéiste blond défasse le mousquetaire à la rapière. Bratham ne pourrait de toute façon rien faire depuis le poste de pilotage pour gêner l'adversaire de Bartholomew.

Depuis les cieux, il vit des explosions jaunes et blanches illuminer la pénombre nocturne. Il aperçut deux silhouettes faisant face au gorille dopé. L'un d'entre eux envoyait des lances électriques sur le singe tandis que l'autre tenait à peine debout. Meta se jura d'aller les aider dès qu'il en aurait fini avec l'avion.

 

Jet se concentrait de toutes ses forces pour atteindre le singe mais la morphine s'atténuait. Il sentait son corps hurler le martyr et n'arrivait pas à affaiblir le macaque, complètement excité. Ses yeux devenaient de plus en plus rouges tandis que des litres de bave se répandaient hors de sa bouche. Zephyr évitait tant bien que mal les assauts mais il avait été touché plusieurs fois déjà. Il décida de changer de tactique.

 

- Kishou Kishou no Hayate !

 

Une bourrasque d'air s'échappa des doigts de l'ange, que le singe évita sans souci. Il esquivait toutes les techniques de l'ange. La main gigantesque du babouin se referma alors sur le visage de Zephyr et commença à l'élever au-dessus du sol.

 

- ZEPHYR ! hurla Jet, pris au dépourvu.

 

Fury, qui avait repris son combat, entendit le cri. Il remercia les sens exacerbés que lui offrait Fenrir et sauta à bas de l'avion.

Meta, en voyant que Bartholomew allait le suivre, s'interposa et l'écarta d'un coup d'aile.

Fury, quant à lui, atterrit derrière Gérald et se propulsa aussitôt avec ses jambes pour bousculer le singe. Ce dernier n'eut pas le temps de voir arriver la charge et reçut le choc en plein dos. Il se retrouva propulsé de quelques mètres en avant, relâchant complètement son emprise sur l'ange . Zephyr en profita pour s'échapper et pour lancer une nouvelle fois son Hayate.

Cette fois, quelques pièces d'armure commencèrent à se détacher. Le navigateur vit Fury sauter en l'air une nouvelle fois. Le dragon s'approcha de lui et le réexpédia sur l'avion.

 

Les deux entités volantes s'écartaient lentement de la zone de combat. Gérald observa l'avion s'éloigner, et dans un nouveau cri aigu, le pourchassa. Zephyr observa Jet encore au sol. Ce dernier essayait de se relever mais n'y arrivait pas. Une voix glacée retentit derrière eux.

 

- Le Démon m'en voudrait si je laissais un de ses serviteurs souffrir ! gloussa la voix.

 

Un homme encapuchonné surgit d'une petite ruelle proche et planta une aiguille dans le bras de Jet. Ce dernier se sentit d'un coup d'un seul beaucoup mieux. Il se releva d'un bond et s'étira. Dans sa bouche s'était répandu un goût amer et acide à la fois, avec un arrière-goût d'orange, ou d'une agrume quelconque. Se tournant vers l'inconnu, il le remercia.

 

- C'est génial ! Vous avez fait comment ? demanda le cuistot.

- Préparation personnelle, répondit l'autre en commençant à s'éloigner.

- Et la capuche ? C'est pour quoi ? reprit Jet.

- Aaron a des relations avec le Gouvernement... Et je travaille là-bas. Vous vous opposez à Aaron et à ses hommes, donc au Gouvernement. Si on me voit faire ça... fit l'inconnu sans achever sa phrase.

- Quelles relations ? s'enquit aussitôt le cuistot.

- Je vous ai soigné parce que vous êtes un serviteur du Démon, mais je ne peux pas vous révéler tout et n'importe quoi, ricana la silhouette. Quand le Démon m'enverra un signe, je vous en aviserai...

- On risque de mourir, objecta Zephyr.

- Vous avez une partie de Sa toute puissance en vous. Le Démon est juste avec ses serviteurs, conclut la voix en s'effaçant dans la nuit.

 

Jet et Zephyr ne cherchèrent pas à comprendre et suivirent la direction qu'avaient prise l'avion, le dragon et le gorille. Ils atterrirent ainsi devant le Kube... et Aaron se tenait fièrement juché au milieu de la place, à observer le ballet aérien des deux entités volantes.

 

- Aaron ! Alors c'était vrai, ce qu'il nous a dit ! éructa Jet en reconnaissant le patron de la boîte.

- L'ami de Cassandre, reconnut Aaron en se retournant. Elle est à l'intérieur, en train de faire les poches de mes clients, si ça t'intéresse.

 

Il se décala pour ne pas recevoir le couteau projeté par Jet.

 

- Je sais pas ce que t'as fait mais... commença le cuistot.

 

Gérald hurla et lui fonça dessus, puis lui asséna un puissant coup de poing qui l'envoya valdinguer en l'air. Zephyr déglutit et visa de nouveau le singe. Ce dernier avait encore un gant de métal et ses deux jambières restaient solidement fixées sur ses mollets poilus. Le reste avait été soufflé par son Hayate de plus tôt. Alors qu'un éclair fusait, Aaron s'interposa et arrêta l'éclair avec sa main. Il avait revêtu un gant en caoutchouc.

 

- Vous n'étiez pas prévus dans le plan, vous trois. Le projet Trinité devait être le seul à venir, grogna Aaron.

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Très bon chapitre !

 

Il y a beaucoup d'action, la rencontre entre Zephyr et Jet était assez marrante, mais après tout se complique avec le combat qu'ils ont face à la bande Bratham. Ils s'en sortent du mieux qu'ils peuvent face à leurs ennemis, chacun ayant son adversaire. Le passage de l'homme encapuchonné était assez étrange, quel est son lien avec le Gouvernement ? Et c'est qui ce Démon dont il parle ? Meta ?

 

En tout cas la fin promet avec encore de l'action et Aaron qui va montré son potentiel au combat !

 

Continue ;) !

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En effet très bon chapitre,

 

Les combats sont menés de mains de maître, et on sent qu'ils sont très réfléchi.

Pour le Démon je pense qu'il parle du démon a l'origine des fruit du démon lol genre c'est un démon tout puissant qui prête ses pouvoirs aux hommes, aux travers des fruit du démon.

 

Le coup de l'homme mystérieux sorti de nul part et qui repart aussi vite qu'il est venu pour sauver Jet, ça ma laisser perplexe mais pourquoi pas j'attend de voir ^^

 

Et j'attend la suite avec impatience 

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Merci à tous les deux ! Ne vous inquiétez, tout aura son importance (enfin, notamment le mystérieux homme). En attendant, voilà un chapitre plus léger que les autres.

 

JET

 

Il prit péniblement appui sur son coude. La silhouette massive de Gérald le dominait de toute sa hauteur. Il était bien humain, à la base, mais avait tout perdu. Son côté simiesque avait repris le dessus. Probablement la drogue de l'aviateur... Bratham la Cicatrice.

Le gorille se tambourina le poitrail avec sa main gantée et poussa un hurlement terrifiant. Jet remarqua qu'ils étaient entourés par des gens - des civils. Il sentait... la transpiration, l'alcool, d'autres odeurs plus ou moins agréables. Parfums bon marché, vomi, sang... Il saignait. Un épais liquide rouge s'écoulait de sa bouche et tachait sa chemise. Gérald s'approcha de lui et l'agrippa par le col, le soulevant sans problème. Le souffle coupé, le cuistot reçut un nouveau coup de poing en plein visage. Il étouffa un cri de douleur, puis fut forcé d'encaisser les autres coups qu'on lui assénait.

 

- Morphine Injection, bredouilla le jeune homme entre deux chocs.

 

Il n'eut soudainement plus mal... ou presque. Il réutilisa la technique deux autres fois avant que la douleur ne s'efface totalement. Il plaça ensuite ses mains sur l'immense poignet qui le maintenait immobile et serra de toutes ses forces. Certes, la main n'était pas protégée par le gant, mais le gorille ne ressentait rien. Il sembla même s'amuser de la situation. Il leva une nouvelle fois son poing de métal et frappa. Jet ne sentait plus rien. Il entendit néanmoins des exclamations horrifiées et devinait son visage ravagé. Le gantelet de métal s'écrasait à chaque fois avec violence. Il en serait quitte pour des bosses et quelques bleus...

Gérald s'arrêta puis s'amusa à faire tournoyer sa victime dans les airs. Il l'envoya ensuite exploser les bouteilles entreposées au-dessus du bar. Un flot d'alcool et d'innombrables morceaux de verre recouvrirent Jet. Le verre lui écorcha la peau, l'alcool lui monta aussitôt à la tête. Il fut pris de nausées et, couplée à la sensation de morphine qu'il s'était lui-même infligée, l'odeur de l'alcool était suffisante pour le saouler.

 

Réprimant un rot qui résulterait en une mare nauséabonde, Jet leva lentement la tête vers le singe. Et il fut tellement surpris qu'il en oublia les senteurs putrides autour de lui quelques secondes. Gérald s'était reculé le plus loin possible et semblait apeuré. Il faisait une moue dégoûtée.

 

« Il n'aime pas l'alcool. » pensa sombrement Jet en tentant de se redresser. Il manqua de tomber au sol, tanguant beaucoup trop pour bouger. L'alcool faisait empirer la fausse morphine qu'il s'était injectée.

 

Il n'arriverait jamais à se lever, et le singe s'était écarté. Il allait inévitablement sortir de la boîte et s'en prendre aux autres. Il ne connaissait que Zephyr, dans le groupe, mais l'épéiste avait sauté d'un avion pour l'aider. Et ce dragon semblait aussi de mèche avec eux : il avait aidé le bretteur à plusieurs reprises. Et Zephyr lui-même lui était venu en aide face à Gérald.

Le cuisinier ferma les paupières, trop fatigué et trop assommé par l'alcool ainsi que par sa technique. Il revit l'image de l'inconnu à capuche qui l'avait soigné. Il aurait apprécié une nouvelle piqûre, il aurait bien aimé pouvoir retourner se battre. Il repensait à ce qu'il avait dit, à propos d'Aaron et du Gouvernement. Pourquoi est-ce qu'un jeune homme riche et adulé par toute une génération de jeunes fêtards attaquerait d'autres personnes ? Il faudrait lui demander, une fois remis debout. Si seulement il avait ce médicament, cette seringue qui lui avait laissé un goût de...

 

Il rouvrit aussitôt les yeux.

 

- Mais oui ! Ouch... ça fait mal... se plaignit-il en tentant de se relever.

 

Gérald sembla intrigué. Il se gratta la tête d'une façon particulièrement animale puis poussa un petit grognement agacé. Il avait beau avoir été transformé en une espèce de monstre par la drogue, il avait quand même une part de conscience qui savait ce qu'il devait faire : éliminer Jet. Il n'osait cependant pas s'approcher de la mare d'alcool qui dégageait une forte odeur.

 

- Merci... Aïe ! Monsieur l'inconnu, souffrit Jet en se concentrant. Secret Healing !

 

Il fit défiler dans son palais une multitude d'arômes s'approchant plus ou moins du médicament. Par chance, l'injection n'avait pas été faite trop longtemps auparavant. Par malchance, en revanche, l'alcool lui tournait la tête et la morphine le rendait amorphe. Et il fallait compter sur le fait que son corps ne se rétablirait pas vraiment, qu'il n'aurait que l'impression d'être guéri.

Au bout d'une longue minute, il retrouva la saveur qu'il cherchait. Il ferma les yeux et se redressa d'un coup. De nouvelles exclamations retentirent, admiratives cette fois.

Il se focalisa sur le singe et lui lança un Pimento Taste. Gérald remua les lèvres stupidement et ses cris de fureur repartirent de plus belle. Il se prit la tête à deux mains et se la frappa de toutes ses forces contre les murs, hurlant et beuglant comme un forcené. Il se mit ensuite à courir, percutant tables et clients pas assez rapides, s'écrasant contre les murs, repartant dans l'autre sens, criant encore et toujours. Les hurlements devinrent de plus en plus rauques et sa vitesse se fit plus lente. Puis il s'arrêta totalement.

 

Jet poussa un profond soupir de soulagement et relâcha la technique. Gérald en profita pour lui sauter directement dessus et essaya de lui coller un nouveau coup de poing. Le cuisinier se jeta au sol et l'évita, esquiva celui qui était réservé à son ventre en roulant, voulut se redresser mais reçut un coup de pied dans les côtes et vint s'étaler dans le champ de verre qui jonchait le sol.

Le macaque pantelait, le regard fou et les yeux plus rouges que jamais, poussant de temps à autre un léger grognement, et hésitait à s'approcher. Il finit par choisir de braver l'odeur des produits répandus par terre et commença à s'avancer vers Jet mais ce dernier se redressa et s'empara d'une bouteille qui était tombée au sol sans se briser. Il ôta le bouchon et en aspergea Gérald. Le babouin tenta de se protéger de son bras mais, face à un liquide, la parade était inutile.

 

- Un bras, jubila Jet.

 

Il attrapa deux autres bouteilles et les lança en cloche au-dessus de son adversaire, qui se défendit en les faisant voler en éclats d'une large claque. L'alcool se déversa totalement sur lui. Le visage était imbibé, ainsi qu'une bonne partie du torse... Fou furieux, le gorille bondit en l'air et se positionna au côté de Jet. Il voulut le frapper de profil avec ses deux poings en même temps. Alors qu'il amorçait son coup, le cuistot s'empara de ce qu'il reconnut comme une pompe de bière à pression et visa le singe dopé qui se retrouva vite complètement trempé, puant la bière, la vodka, le whisky...

Jet tiqua. L'effet du médicament s'estompait. Gérald essayait de se nettoyer à grands coups de claques. Il rythmait ses mouvements par des cris aigus et affolés. Quand il comprit qu'il n'arriverait à rien, il se mit à courir de nouveau dans la salle.

 

- Drunken Style ! beugla Jet en se focalisant sur le gorille.

 

L'attaque produisit l'effet escompté. Gérald, désarçonné par son odeur, ne lutta pas contre le goût d'alcool qui s'insinuait dans sa bouche. Il s'immobilisa une nouvelle fois, tangua légèrement et se mit à vomir.

Tout en observant la scène, Jet remarqua que sa vue se troublait. Il esquissa quelques pas pour s'éloigner du comptoir détruit et des senteurs pestilentielles dégagées par les bouteilles brisées, mais sa jambe se déroba sous lui et il s'affaissa au sol. Il vit ensuite Gérald tituber dans sa direction, à faible allure. Les gens s'étaient tous éloignés, nota également le cuistot. Ils avaient gagné les confins du club et restaient cachés dans la pénombre.

Le jeune homme sut qu'il allait mourir. Il était impuissant, abattu, à moitié ivre, blessé et en sang, épuisé. Gérald avait mieux tenu le coup que lui. Pourtant, l'homme-singe s'écroula également.

 

« La drogue... Elle a été évacuée par... » pensa Jet.

 

Penser au vomi du singe lui donna à lui-même la nausée mais il se retint. La voix affaiblie du gorille retentit.

 

- Comment tu as su pour la colle ? interrogea le singe.

- J'en avais aucune idée, confessa Jet, qui avait compris « l'alcool »,  tout en fermant doucement les yeux.

- J'ai toujours empesté ça, grommela Gérald.

- Tu veux dire... dét... est... er... fit Jet avant de sombrer pour de bon dans un concert d'applaudissements et de cris en tout genre.

 

Il se sentit comme tracté mais s'évanouit avant de pouvoir dire ne serait-ce qu'un mot.

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Bon chapitre !

Jet c'est débrouillé comme un chef (cuistot), il a souffert mais grâce au passage de mysterieux personnage et de sa seringue, il reprend le combat en retrouvant la saveur. Il trouve le point faible de Gerald par hasard mais l'utilise d'une belle façon pour le battre, le faire vomir pour atténuer l'effet du produit dopant. Un double K.O en somme.

 

J'attends la suite mais qui sera le prochain combattant ?

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Excellent ce chapitre,

 

Un combat rondement mené Jet a galéré mais a finalement vaincu ou plutôt réussi un match nul contre un utilisateur de FDD et habitué du combat ^^

 

Hâte de voir le prochain combat!

 

Peut tu redonner les postes de chacun et leur pouvoir ou arme respective (un résumer des membres de l'équipage en somme lol)

 

J'aimerais aussi connaitre ta façon de procéder à la rédaction, comment te vienne les idées? A tu fait une trame de base?? etc

 

J'aime beaucoup ton travail continue ainsi.

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Merci Vynnx !

 

Un bref récap' concernant les membres d'équipage, pourquoi pas. Pour l'instant, c'est plus en tant qu'entités séparées qu'on les a vu, et pas comme membres d'un équipage, leurs rôles seront amenés plus clairement dans le futur mais on a :

 

Meta, le capitaine, dix-huit ans. Appelé le projet Trinité par de mystérieuses personnes du Gouvernement Mondial, pour lesquelles travaille Aaron, il a le pouvoir de trois fruits différents : le Logia de l'eau, le Zoan du dragon et le Paramecia du temps. Il est malgré tout capable de nager. Ses pouvoirs ont un lien avec sa bague, bien que pour l'instant, on ne connaisse pas la nature du lien en question... Il veut créer un équipage pirate, accablé par le manque de liberté qu'il connait à Logue Town et, plus récemment, pour découvrir ses origines... Il est donc à la recherche d'un homme avec une cicatrice sous l'œil gauche, ou d'un certain Baltor, qui peut apparemment le renseigner sur cet homme à la cicatrice...

 

Fury, le second, dix-sept ans. Un sauvageon adepte du combat à l'épée qui découvre Fenrir, un démon enfermé dans une lame gigantesque qu'il trouve dans un temple ancien et sacré. Il gagne cet endroit immémorial parce qu'il est soumis au rite de passage à l'âge adulte par son père, le chef du village, bien qu'il soit trop jeune de trois ans. D'après son père, le météore est un signe qui le prédestine à une grande destinée... en plus de l'étoile du Loup, sous laquelle est né Fury. Une sorte de prophétie sur le côté mi-bête mi-humain d'un enfant qui nait tous les cent ans entoure le second. De plus, il semblerait que l'âme brisée de Fenrir soit composée de sept parties, en tout et pour tout, dont la première partie serait affiliée au loup.

 

Zephyr, le navigateur, vingt ans. Ange de son état, il est envoyé sur la Mer Bleue à l'âge de dix ans pour éviter d'être terrassé par une maladie mystérieuse qui a ravagé toute son île natale : Yume. Il découvre un fruit du démon, celui de la météo [Kishou Kishou no Mi], entre son arrivée à Palanche, la ville marchande, et le début de l'histoire. Il est détesté de tous et de toutes à cause d'un réflexe qui s'est développé : la peur des germes et des maladies inconnues lui interdit tout contact avec autrui, le poussant à électrocuter ceux qui auraient le malheur de le toucher. Il est très timide, bien que sociable, et son fruit lui confère un don de navigation assez conséquent. C'est lui qui suggère le regroupement de l'équipage à Logue Town.

 

Cassandre, l'artificière, dix-huit ans (pas inscrit dans le récit). Originaire de Logue Town, son père était un tireur d'élite recherché par la Marine pour les même raisons que sa fille : c'était un voleur et un escroc génial. Un inconnu, qui se révéla par la suite être un ange, lui offrit la possibilité de créer une arme unique se servant de dials. Il adapta ainsi Selenia, un fusil qu'il avait bricolé de ses propres mains pour échapper à la Marine alors qu'il était coincé à Logue Town, pour qu'elle fonctionne avec ces étranges coquillages. À l'âge de huit ans, alors que son paternel se meurt, Cassandre hérite de Selenia et reprend la même vie que lui : rapines et vols sont bons pour obtenir ce qu'elle désire - de l'or, assez souvent.

 

Jet, le cuisinier, dix-neuf ans (pas inscrit dans le récit). Un jeune homme ordinaire, qui excelle dans le domaine gastronomique. En plus d'être naturellement doué pour la cuisine, il possède le fruit des arômes [Kouki Kouki no Mi], qui lui permettrait de devenir encore meilleur. Mais pour des raisons de principe, il refuse de l'utiliser. En termes de combat, son fruit lui permet de faire croire à ses adversaires qu'ils ingurgitent tout et n'importe quoi. Le pouvoir est tellement puissant que le cerveau lui-même est berné et qu'il pense avoir consommé ces produits, ce qui explique pourquoi certains des effets sont appliqués - somnifère, alcool... Il supporte assez mal l'injustice, dans la mesure où il en a souvent été victime là où il travaillait avant.

 

 

En ce qui concerne ma rédaction, il faut savoir que le projet a été longuement mûri et que deux versions de la fic' ont vu le jour avant celle-ci. Les deux premières avaient un autre capitaine, Dwayne, qui se battait exclusivement au haki. Dans la deuxième version, ceci dit, il avait une bague qui lui permettait d'alterner entre ses "alter ego temporels" : il avait un lui du passé, plus jeune dont la maîtrise du haki était imparfaite mais beaucoup plus puissante, et un lui du futur, reconverti en marine qui n'utilisait plus le haki mais un armada d'armes en tout genre et qui était rompu à tous les types de combat possibles. Le Dwayne du présent était un mix des deux.

L'idée a été abandonnée parce que trop compliquée, et le personnage de Dwayne n'avait rien de particulier. Les histoires des autres personnages ont aussi changé - dans d'autres versions, Fury tue son père qui refuse de lui céder sa place de chef et qui essaie donc de le tuer, Cassandre était sur le point d'être promue colonelle de la Marine, Zephyr était un capitaine plus dur et plus strict... et un personnage a fait sa disparition : Olga, une archère qui possédait un carquois avec le Paramecia de la dimension et quatre flèches : Paramecia de la multiplication, Paramecia de l'explosion, Paramecia de la mémoire et Zoan du toon. Elle pouvait invoquer ses flèches via son carquois (qui ne servait d'ailleurs qu'à ça) et aurait pu en manipuler plusieurs en même temps. Elle a été enlevé pour un tas de raisons.

 

Quoiqu'il en soit, j'avais déjà potassé à fond l'histoire, le fil rouge, les caractères des protagonistes... mais les idées me viennent assez naturellement. J'ai déjà les scénarios pour les prochaines grosses îles, je pense que j'incorporerai des éléments que moi-même j'ignore encore. Mais une fois que j'ai le fil conducteur d'un arc, j'écris à l'improviste et je me relis avant de poster ici (j'ai trois chapitres déjà prêts qui demandent une rapide relecture ! )

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