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Fanfic sur Starcraft 2 : Poltergirls


Général Mathio
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La réponse à la question d'Asgard à la fin du chapitre pour ne pas spoiler. Nous découvrons enfin le Boss du blondinet.

 

                                            Chapitre 16 : La venue d’un prince (Partie 3)

 

Enfin, 20h00 sonna. La porte d’entrée de la suite s’ouvrit et un homme vêtu d’un manteau noir entra dans le salon. Il était accompagné d’un trio composé d’un jeune homme, d’une jeune femme et d’un chat bipède, pour le moins étrange. Le jeune homme avait des cheveux bleus et tenait entre ses gantées une rose rouge. La jeune femme avait de longs cheveux rouges et portait des boucles d’oreilles vertes. Ces deux individus étaient vêtus d’uniformes blancs avec un R rouge. Quant au chat, il marchait sur deux pattes. Semblable à ces chats japonais, il portait sur son front une pièce dorée ovale. Le trio referma la porte et partit monter la garde. Les Poltergirls ne furent qu’à moitié surprises de cette arrivée.

 

-Alors, notre intuition était bonne, dit Sylvie.

-Oui, la Boîte de Pandore était bien impliquée dans ce rendez-vous, ajouta Carla.

-En attendant, j’aimerais bien savoir ce qu’ils vont se dire, intervint Iris.

-C’est vrai, dit Jennifer, on est là pour cela.

 

Dirigeant leur attention sur les deux hommes, elles écoutèrent pour ne pas manquer une miette de la rencontre. L’homme au manteau noir fut le premier à prendre la parole.

 

-J’aimerais connaitre l’avancement de l’opération.

-Soyez sans crainte, Général, dit son charmant interlocuteur, j’ai recruté un homme en relation avec celui que vous m’avez conseillé de demander ses services pour nous. Avec lui, tout se déroule comme sur des roulettes. Nous avons déjà récupéré deux pièces créées par les dieux.

-Excellent. Plus que trois et nous pourrons passer à la phase suivante. La Reine des Lames peut déjà trembler.

-Il est encore trop tôt pour crier victoire.

-Je crois en l’avenir, cher ami. Au passage, j’ai décelé un temple Xel’naga sur cette planète, dit Mathio en donnant une clé USB contenant les coordonnées du temple.

-Vraiment, répondit son invité en récupérant la clé. La Fondation Möbius sera ravie d’aller étudier ce temple.

-Je n’en doute pas. Mais je souhaite que ces fouilles restent secrètes. Je ne tiens pas à ce que votre père l’empereur vienne fourrer son nez et fasse capoter mes plans. N’est-ce pas, prince Valérian ?

 

Les derniers mots prononcés par le Général provoquèrent un choc aux Poltergirls qui ne s’attendaient pas à une telle révélation. Le mystérieux individu, le prince héritier du trône ? Les Poltergirls ne pouvaient s’empêcher d’être surprises d’apprendre que l’empereur avait un fils. Seule Carla demeurait toujours admirative. Si elle le voulait, elle chanterait « Un jour, mon prince viendra. » Ignorant les fantasmes de leur amie, les trois autres fantômes continuèrent d’épier la conversation.

 

-Cela m’amène à poser la question suivante : votre père est-il au courant de l’opération ? Sinon il n’aurait jamais mis en place la loi sur les artéfacts.

-Possible, répliqua Valérian, mais il n’en connait surement que les grandes lignes. Je suis quasiment sûr qu’il ignore tous des relations entre nous.

-Je l’espère, prince Valérian. En attendant, gardez un œil sur votre assistant Charles Whittier. Je suis prêt à parier que c’est lui qui a vendu la mèche.

-C’est une possibilité. En tout cas, je suivrais votre conseil.

-Il vaudrait mieux parce que si l’empereur apprenait que son fils pactise avec une organisation des ténèbres, mes plans tomberaient à l’eau, ainsi que votre rêve de succéder au trône.

-Nous sommes dans le même bateau, Général. La réussite de votre plan de domination dépend de la réussite de l’opération dont j’ai la charge. Rassurez-vous, je ne compte pas la faire rater, autrement je perdrais tout crédit devant le Dominion et la possibilité de monter dans l’estime du peuple.

-Vous comprenez vite, répliqua le Général.

-Vous comprenez ce qui se passe, demanda Sylvie qui semblait perdue.

-Apparemment, le prince Valérian s’est associé avec le Général Mathio et son organisation. Ce dernier lui permettra d’accéder au trône en échange de son soutien dans ses plans de domination. La seule chose qui me chiffonne, c’est ce qu’ils veulent dominer.

-Carla, serais-tu en train que penser que c’est tout le secteur de Koprulu qu’ils visent ?

-Je n’en suis pas sûre à 100%, Iris mais c’est fort probable.

-Ce type est un vrai mégalomane, lâcha Jennifer

-Au fait, vous avez lu le dossier que je vous avais donné ?

 

Ça, le prince Valérian s’en souvenait, ainsi que de sa première rencontre avec Mathio. [Flashback ON] Ce jour-là, il faisait son habituel entrainement à l’épée. Soudain, un homme vêtu d’un manteau noir avait pénétré dans ses appartements, défiant les meilleures protections que le Dominion ait pu concevoir.

 

-Qui êtes-vous, demanda le prince qui détestait être dérangé.

-Un démon, répondit Mathio, qui souhaiterait vous défiait en duel à l’épée.

-Intéressant. Voyons voir comment se battre les démons.

 

Ce fut le duel le plus éprouvant pour Valérian. Son adversaire avait usé d’un grand nombre de fourberies pendant le duel. Usage d’une seconde épée, apparition d’une queue de xénomorphe, libération partielle de puissance, et encore ce n’était qu’une minuscule fraction de la puissance du démon. Le prince Valérian parvenait à contrer les attaques incessantes de Mathio mais il vint un moment où il dut capituler.

 

-Remarquable pour un humain, dit Mathio en lui tendant la main pour l’aider à se relever.

-Vous avez utilisé des coups bas, répliqua Valérian en acceptant cette main.

-Allons, si vous aviez réussi à me vaincre, votre gloire n’en sera que plus grande.

-Vil démon, répondit l’Héritier amusé par la flatterie.

-Appelez-moi Mathio. Prince Valérian, parlons affaires.

-Voilà donc votre véritable but, comprit l’intéressé. J’écouterais avec joie ce que vous avez à me raconter.

 

Les deux hommes prirent place dans des sièges luxueux. Mathio commença à abattre ses cartes :

 

-Je vais jouer franc jeu. Vous êtes le seul à pouvoir nous aider à sauver ce secteur.

-Pourquoi, interrogea Valérian, et de qui ? La Reine des Lames ?

-Pas elle mais elle aura un rôle important dans cette histoire. Il s’agit d’une menace plus ancienne que l’Essaim. D’ailleurs, c’est l’Essaim qui déterminera du sort de l’Univers. Pour vous le faire comprendre, observez.

 

Valérian fut frappé par une vision du futur où les Protoss étaient les derniers à combattre les Zergs contrôlés par des hybrides Protoss-Zerg. Ces derniers furent guidés par une entité qui se clamait être le commencement et la fin des Protoss. Malgré leurs nombre, les Protoss furent tous décimés. Puis ce fut le tour des Zergs d’être décimés. Tout cela parce que la Reine des Lames était morte.

 

-Qu’est-ce que cela signifie, demanda le prince revenu à la réalité.

-Un futur qui ne peut se produire que par la mort de la Reine des Lames, répondit Mathio. Vous comprendrez que je ne peux demander l’aide de votre père.

-Evidemment, il n’y croirait pas une seconde. De plus, lui et Kerrigan se détestent mutuellement.

-C’est pour cela que je viens à vous pour vous demander votre aide. Votre passion pour l’archéologique et votre position au sein du Dominion permettra à mon organisation l’Alliance Démoniaque de sauver le secteur de Koprulu.

-Je vois, répondit le prince honoré, mais une partie de moi exige des preuves de ce que vous affirmez. De plus, sauver le secteur de Koprulu cache un objectif plus sombre.

-Vous êtes perspicaces, flatta le démon. Effectivement, moi et mon organisation avons un but caché. Celui de dominer l’Univers. Quand à vos preuves, elles se trouvent à ces coordonnées. La Fondation Möbius ne devrait pas avoir trop de difficultés pour les trouver.

 

Bien que réticent, le prince envoya des scientifiques enquêter aux dites coordonnées. Quelques jours plus tard, la fondation Möbius rapporta des éléments qui confirmèrent la version du démon. La prophétie existait donc. Comme il s’attendait, le démon revint.

 

-Convaincu ?

-En partie, avoua le prince. Mais il en faut plus pour me convaincre.

-Je ne suis pas comme les gens de la même espèce que votre père ou ces Serviteurs des Ténèbres qui vivent que de la destruction. Je ne vis que pour un noble idéal qui perdure depuis des millénaires. Je suis l’incarnation de l’Espoir. Ce que les gens clament impossible, je le rends possible.

 

Le prince était fasciné par Mathio qui dégageait une aura de confiance. Quelque part, on sentait qu’il ne mentait pas. Valérian décida de lui accéder plus de crédit.

 

-D’ailleurs, il est temps de révéler ma propre prophétie.

-Votre propre prophétie, répéta l’Héritier.

-Oui, confirma Mathio. Actuellement nous arrivons à la quatrième partie. Elle annonce la fin du règne de terreur de la Reine des Lames qui retrouvera ce qu’elle a perdu grâce à 5 pièces créées par les dieux et à l’amour. Tout cela, 4 ans après ses dernières activités.

-Charmant, répondit le prince qui commençait à percevoir la signification des paroles.

-Evidemment, on pourrait trouver un plan pour vous élever au rang d’empereur avec ça. Associons-nous et nous ferons du Dominion un endroit meilleur pour les Terrans. Que dis-je, ouvrons la voie vers un nouvel avenir qui sera radieux pour tous. Sauf pour votre père, bien sûr. Cet homme n’a aucun scrupule, aucune confiance envers les autres. Il est indigne d’être un leader. Vous, vous êtes différents et je serais prêt à parier ma vie pour vous prouver ma confiance.

-Vous irez jusque-là ? 

-Je peux aller plus loin : faire de vous un de mes commandants, une place importante de mon organisation. Sans perler des puissants pouvoirs qui vont avec et qui varient d’un utilisateur à un autre.

-Vous savez intéresser votre public, dit le prince impressionné par les « arguments » de Mathio. Vous jouez vraiment gros. Vous seriez dans une mauvaise passe si je vous trahis.

-ça n’arrivera pas, répondit Mathio avec confiance. Car je sais choisir les personnes de confiance. De plus, vous avez beaucoup à gagner avec nous. Ce n’est pas votre père qui vous apportera ce que vous voulez. Acceptez mon offre et vous devriez empereur.

-Vous avez gagné, dit le prince qui avait fini par s’avouer vaincu. Je vais me laisser tenter par les forces obscures que vous dirigez.

-Vous avez le bon choix. Tendez votre bras.

 

L’Héritier s’exécuta. Mathio prit un fer rouge et l’appliqua sur le bras. Une marque démoniaque apparut sur l’emplacement du marquage. Le prince fut fasciné par les pouvoirs du démon.

 

-Dites, sans vouloir être indiscrets. Dans quel état sera la Reine des Lames quand elle sera vaincue ?

-Décontaminée, répondit simplement le maître de l’Alliance.

-Je vois. Voilà qui pourrait bien me servir. Je vois déjà un plan se mettre en place mais je ne sais pas par où commencer. Ces pièces créées par les dieux peuvent être n’importe où.

-Vous arriverez à les trouver, rassura Mathio, mais si vous voulez un conseil, vous trouverez tout ce qu’il faut pour bien démarrer l’opération sur Mar Sara. A très bientôt, commandant Valérian.

 

Le démon disparut par un portail des ténèbres, laissant derrière lui un épais dossier bleu avec une notice dessus demandant de le lire. [Flashback OFF]

 

Retour au présent où le prince sut que son supérieur parlait du dossier contenant le programme politique qu’il devrait présenter au Dominion après le succès de la seconde phase de l’opération. Le programme contenait des idées intéressantes que son père n’aurait jamais promulguées et qu’il aurait jugées trop idéalistes. Cet adjectif correspondait bien au prince qui désirait changer les choses et montrer à son père ce que le « rat de bibliothèque chétif et efféminé » valait. Le prince confirma son étude du dossier au Général.

 

-En effet, je l’ai lu dans son intégralité. Avec ça, on devrait pouvoir gagner le soutien du Dominion. Naturellement, l’Alliance apportera son soutien.

-Bien que oui, répondit Mathio. Au fait, vous n’avez pas peur des fantômes ?

-Non, pourquoi, demanda le prince très intrigué par cette question.

-Je vous dis cela parce que je crains que ce manoir soit hanté. Mais pas de panique, j’ai appelé un plombier nommé Luigi. Il va nous débarrasser de ces fantômes avec son aspirateur.

 

Le prince demeura perplexe devant les propos du Général. Pourquoi un tel revirement ? Il réfléchit rapidement pour trouver la réponse. Surtout rester naturel car il y avait des fantômes qui les épiaient.

 

Pendant ce temps, le commandant était resté dans son bureau pour terminer un dossier. L’espace d’un instant, il repensait au mystérieux monsieur V.,  ça lui disait quelque chose mais où ? Soudain un groupe de personnes entra dans le bureau pour une petite discussion « amicale ».

 

Dans la suite VIP, le prince restait calme. Un seul geste inconsidéré pouvait alerter les fantômes. En un éclair, Mathio tira une corde qui fit pivoter la partie du mur où se cachaient les Poltergirls. Ces dernières furent surprises de la tournure des évènements et tombèrent sur la moquette du salon.

 

Pour répondre à la question d'Asgard (qui pose souvent de bonnes questions), en fait il y a une sécurité achetée sur place. elle permet de détecter les fantômes et les spectres. Seulement, Mathio a donné l'ordre de laisser entrer les Poltergirls car il savait qu'elles allaient venir. Après on verra ce qu'il en fera au chapitre suivant. j'espère avoir répondu à la question

 

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Alors la , je pense pouvoir dire ce que je pense (enfin le début de ma pensé) de l'Alliance Démoniaque , déjà deux mots qui ne vont pas ensemble dans la bouche d'un être humain qui ne l'est pas , "Dominer" et "Univers" personnellement je considère que quelque chose en constante augmentation est infinies et que quelque chose d'infinies est aussi complexe et puissant que la réponse a un "problème" de métaphysique est propre a chacun , et je passe par la métaphysique pour en venir a "Dominer" rien que le concept est a mes yeux liberticides et donc contraire a ce que prône L'Alliance  , et aussi pourquoi cette culture du secret ? S'il veulent au essayé de gagné la confiance du peuple a long termes les secret c'est mauvais trés mauvais trop mauvais , Et avoir des pouvoirs surhumain a quoi sert , pour mené une rébellion a bien un fusil d'assaut est une valeur sûre et attire moins de méfiance vis à vis de la population .

 

 

Et  tout ça il fournissent encore un programme "Préfabriqué" a la Princesse , on peut alors dénoté une incompétence en politique , pourquoi offrir le pouvoir a un incompétent ? Cette incompétence risque elle aussi de couté a long terme a moins de fournir a chaque fois un programme et de caché tout cela aux yeux de la populace , et de le caché ce qui fera un secret de plus et un mensonge de plus .

 

Bon après vouloir conquérir la voie Lactée a la place de l'univers, c'est déjà pas mal et plus faisable a moins d'avoir l'éternité devant et avoir un gros tas de pognon et même avec cela on pourra compté sur des peuples xénophobes,isolationniste,indépendantiste et autres joyeuseté pour faire un doigt d'honneur a tout désir de paix .

 

Donc pour moi l'Alliance démoniaque est soit dirigée par des idiots(au niveau de leurs stratégie) mais dont les idées sont louables(ce qui serait peu flatteur) soit il se cachent dans leurs secrets et prévoit de conquérir et de gouverné par la force ou en se cachant derrière des gouvernements a leur bottes (Moins louable mais plus flatteur ) bon aprés c'est qu'un point de vue personnelle m'voyez et ne prends en compte que la petite surface que tu a laissé apparaitre .

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Le prince Valérian, un incompétent?! J'en doute. certes, il n'est pas aussi qualifié que son père mais je suppose qu'il a été un élève très attentif. de plus, quand on voit les gens qu'il a réuni pour ses plans. il devait bien avoir quelques qualités de leader. A mes yeux, il me paraissait logique de rallier le prince à la cause de l'Alliance car il est la personne qui va monter sur le trône. Quel meilleur candidat pour avoir le Dominion sous la coupe de l'Alliance?

 

 

                                                Chapitre 17 : La venue d’un prince (Partie 4)

 

En un instant, le Général Mathio avait réussi à débusquer les Poltergirls. Les Poltergirls n’en croyaient pas leurs yeux. On aurait presque cru qu’il avait anticipé leur venue. Soudain, des mains crochues les attrapèrent et les firent assoir sur un large fauteuil. Elles purent ensuite voir leurs agresseurs, des xénomorphes. Devant elles, le prince Valérian et le Général Mathio les observaient calmement. Le prince osa briser le silence, abasourdi par la présence des fantômes :

 

-Comment avez-vous pu les laisser épier notre conversation ? Vous saviez qu’elles étaient là.

-Ce n’est pas moi qui s’est fait remarquer lors d’un cours, rétorqua le Général. Vous avez manqué de discrétion. Encore heureux que ce ne soit pas les agents de votre père.

 

Le prince resta silencieux devant cette réplique. Le Général avait raison, son manque de vigilance a bien failli compromettre l’opération. Mathio avait surement laissé ces fantômes venir ici pour le rappeler à l’ordre. Toutefois, Mathio ne semblait pas être dérangé. Pour les Poltergirls, une question leur brûlait les lèvres :

 

-Comment avez-vous su qu’on allait venir ?

-C’est simple, répondit Mathio. Vous voyez les deux personnes et le chat qui m’accompagnaient ? Eh ben, le chat vous a vu épier la conversation de ses deux compères quand ils parlaient avec le prince.

-Il devait être bien caché, dit Sylvie qui se souvenait de ne pas l’avoir vu.

-En effet, confirma Mathio. Maintenant, voyons ce que nous allons décider de nos invitées surprises. Oh ! Je crois que je sais. Que je le trouve dans mon manteau.

 

Le démon chercha dans ses poches d’où il sortit un pistolet, une épée, un fusil à pompe, des dossiers secrets, une photo de sa petite amie. QUOI !!!! Mathio reprit rapidement la photo et la cacha à la vue de tous. Enfin, il trouva ce qu’il cherchait : des contrats, des stylos et un fer rouge.

 

-Voici ce que je vous propose : vous devenez membres de l’Alliance Démoniaque et des fantômes au service du Prince Valérian.

-Quoi, s’écrièrent le prince et les fantômes surpris par la proposition du démon.

-Parce que vous croyez qu’on va accepter, répondit Sylvie avec agressivité.

-C’est vrai que ce serait difficile pour nous d’accepter, dit Carla. Vous êtes difficiles à cerner.

-Et forcément, on ne peut que ressentir de la méfiance à votre égard, compléta Jennifer

-Ou alors, vous allez donner une bonne raison de le faire, demanda Iris.

-Dans ce cas, qu’allez-vous faire, demanda le Général avec sang-froid. Tout raconter à l’empereur ? Je doute qu’il veuille écouter de jeunes filles comme vous. Et puis, même s’il acceptait de vous écouter, il vous enlèverait et vous fera connaitre les joies du lavage de cerveau.

-Je suis bien placé pour savoir que ça arrive pour les fantômes sujets à la révolte. Et je ne vous parle pas des inhibiteurs neuraux qu’on fait porter à certains fantômes pour s’assurer de leur docilité, affirma l’Héritier.

-Alors que si vous acceptez, compléta le démon, vous pourrez sauver votre planète, agir pour le bien de l’humanité et enfin revoir celle que vous admirez, Sarah Kerrigan.

 

Les Poltergirls sursautèrent à l’énonciation de cette femme. En effet, Sarah Kerrigan était une légende vivante du projet Fantôme. C’était grâce à elle si le projet avait si bien évolué. Ses pouvoirs psychiques étaient si puissants qu’il avait fallu recréer une nouvelle d’échelle pour l’IP. Au final, on lui avait attribuée un IP de 10. Les Poltergirls avaient pris part à une branche secrète du projet Fantôme, 14 ans avant les récents évènements qui frappèrent la planète California. Elles ignorèrent tout du projet dont elles avaient fait l’objet. Elles avaient connu des périodes de trous noirs et de vie normale observées par les savants de la Confédération. Il leur arrivait de rencontrer Sarah Kerrigan, une magnifique jeune fille rousse. Cette dernière avait montré une certaine sympathie pour ces enfants qui l’admiraient. Les scientifiques avaient laissé cette relation s’installer, estimant que ce serait productif pour eux. Mais un jour, elle disparut sans que l’on sache pourquoi. Les Poltergirls furent peinées de ne plus revoir celle en qui elles voyaient une grande sœur. Quelques années plus tard, les recherches de la branche secrète avaient fourni si peu de résultats satisfaisants que les dirigeants du projet Fantôme décidèrent de couper les fonds et de mettre fin à cette « stupide garde d’enfants ». Les cobayes furent renvoyés sur la planète California où elles étaient nées. Monsieur Charles Kappa qui était le chef de ces recherches avait promis que rien en rapport avec ce projet ne serait divulgué. Même les Poltergirls avaient promis de garder le secret.

 

Devant les charmants arguments du Général, les Poltergirls eurent beaucoup de mal à refuser l’offre de Mathio. Ce dernier était entouré de mystères mais quelque chose leur disait qu’il savait des choses qu’il ne voulait pas dire. La première à craquer fut Carla. Cela n’avait rien d’étonnant vu qu’elle avait craqué pour le beau blond. Ses trois amies acceptèrent à contrecœur mais si cela leur permettait de retrouver leur idole. Elles signèrent alors le contrat. Le Général récupéra les contrats pour observer les signatures. Satisfait, il prit le fer rouge et ordonna à ce que les Poltergirls tendent leur bras.

Elles le firent. Mathio les marqua avec son fer rouge. On ne sentait rien, pas même la chaleur du fer. Une marque violette représentant une sorte de larve de xénomorphe apparut sur l’emplacement du bras marqué. Le Général s’empressa d’expliquer le principe de ces marques :

 

-Ces marques sont le signe que vous appartenez à l’Alliance Démoniaque. Dans votre cas, vous ne l’êtes pas vraiment. En fait, vous n’êtes que des auxiliaires.

-Et pourquoi cela, demanda Iris.

-Le principal critère pour être un membre à part entière est la loyauté pour son organisation. Les compétences sont importantes, certes mais je sais que vous serez de vrais fantômes.

-Merci, mon Général, répondit Jennifer touchée et encouragée.

-Ensuite, continua  Mathio, la marque fait aussi office de badge. Elle vous permettra d’accéder à des zones de l’Alliance. Elle indique même votre position dans l’organisation, ainsi que vos haut-faits. Par exemple, le prince Valérian est un commandant.

Le prince fit apparaitre sa marque par sa simple pensée. De même couleur que celles des Poltergirls, le xénomorphe représenté était doté d’une « couronne ».

-Un détail très important, ajouta le Général. Cette marque est liée à votre loyauté envers l’organisation. Si pour une raison ou pour une autre, vous veniez à trahir l’Alliance, la marque disparaitra. Cette disparition se fera sentir par tous les membres de l’Alliance qui traqueront les traîtres pour les exécuter.

-C’est horrible, répliquèrent les Poltergirls.

-Je comprends votre point de vue, clama le Général, seulement, essayez de comprendre le mien. On ne peut pas laisser les traitres s’en tirer. De plus, cela apporterait la zizanie dans notre organisation s’il n’y a pas de châtiment à la trahison.

 

Les adjudants fantômes prirent la peine de réfléchir. Dans un sens, il fallait bien punir ceux qui osent trahir la confiance qu’on leur avait accordée. Le concept de débusquer les traîtres était ingénieur. Ce qui posait problème était la sentence qui était un trop brutale. Le Général coupa court au débat pour accorder la parole au prince qui put donner son opinion.

 

-Je n’ai aucune objection pour recruter des fantômes. Seulement, il est encore trop tôt pour qu’elles soient mes employées. D’abord, parce qu’elles n’ont pas fini leurs études. Ensuite, mon père finirait par les découvrir et se poserait des questions. Il y aura une enquête avec les conséquences fâcheuses que vous désirez éviter.

-Je suis d’accord avec monsieur Valérian, déclara Carla. Toutefois, nous aimerions savoir ce que vous comptez faire de nous.

-C’est tout naturel, répondit le Général. Vous allez terminer vos études et continuer votre formation de fantôme. Sur le plan des capacités physiques, je n’ai pas besoin d’intervenir. Par contre pour vos pouvoirs psychiques, c’est une autre histoire. Xezbeth sera ravi d’être votre professeur. Dans le même temps, vous réaliserez quelques missions pour l’Alliance, en plus des missions pour votre commandant. Ça vous va ?

-Oui, monsieur, répondirent les Poltergirls qui jugèrent la proposition assez honnête.

-Levons un verre pour nos nouvelles recrues qui vont sûrement apporter une aide précieuse à l’Alliance.

-Merci, Général, dit Sylvie très gênée, au fait, c’est quoi cette opération dont le prince a la charge ?

-En fait, il s’agit de récupérer 5 pièces d’un artéfact que l’on utilisera contre la Reine des Lames. Ainsi, nous libérerons Sarah Kerrigan, prisonnière de ce monstre sanguinaire. Cette dernière phrase est à prendre au sens figuré.

 

Les Poltergirls furent surprises d’entendre les deux dernières phrases de Mathio mais demander des détails serait inutile. Il y avait de fortes chances pour qu’il détourne la conversation.

 

-Ah, répondit Jennifer qui écoutait avec ses amies avec grand intérêt, pourquoi ne pas la tuer ?

-En fait, il y a deux raisons pour ne pas le faire. La première est que si la Reine des Lames meurt, Sarah Kerrigan mourra. Et la deuxième, c’est qu’elles ont un rôle capital dont le sort de plusieurs millions de vies dépend de la survie de la Reine des Lames. Voyez-vous, la véritable menace n’est pas la Reine des Lames mais une puissance encore cachée dans les ombres qui n’attend que sa mort pour agir.

-Je vois, fit remarquer Sylvie.

-Au succès de l’opération, s’exclama le Général en levant son jus d’orange.

Tous levèrent leur verre pour trinquer. Puis elles quittèrent l’hôtel par le passage secret. Elles rentrèrent chez elles, pensives de leur choix. Seulement, elles ne se doutaient pas que ce choix allait leur apporter bien plus qu’elles croyaient. En effet, une forme gigantesque s’approchait de la planète California et était porteuse de mauvais augure.

 

 

@Asgard, je devine comment tu vas réagir mais c'est mon choix et ça rend l'histoire plus intéressante. De plus, l'offre du Général est le fil rouge de l'histoire. Quand à la punition des traitres, c'est expliqué. De plus, les leaders sont des démons, pas des anges. Ne t'inquiète pas pour l'histoire.

 

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Ah mais nan j'avait rien a dire la sincèrement  :-X c'est totalement normal mort aux traitres toutça tout ça j'ai rien a dire sur ce chap.

 

et je ne fais décomposé , analysé et c'est un avis subjectif que je donne  c'est mon point de vue m'voyez, j'ai beau donné l'impression que ça m'énerve ou autre mais si ça me dérangé , je lirais pas hein  :P

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@Asgard, je ne faisais qu'anticiper d'éventuelles réactions. mon conseil, si tu donnes des aspects négatifs, donne aussi des aspects positifs. De plus, tu as raison de dire que si ça ne te plaisait pas, tu arreterais de lire. Sinon, j'annonce que j'ai bientôt terminé d'être le tome 1 (il ne me reste que 2 arc et l'arc final qui va promet beaucoup avec ses révélations de choc et ses combats épiques)

 

 

                                                    Chapitre 18 : La seconde vague (Partie 1)

 

Le lendemain matin, les Poltergirls furent surprises d’apprendre ce qui s’était passé au centre de commandement. Un groupe de sbires de l’Alliance s’était introduit dans le centre de commandement et en avait pris le contrôle. A présent, l’armée de défense de la planète était soumise à l’autorité de l’Alliance. Le commandant conserva officiellement ses fonctions mais il lui était interdit d’avertir l’empereur ou autre autorité supérieure des faits et gestes de l’Alliance. Sinon, certains petits secrets compromettants du commandant pourraient finir entre les mains des supérieurs. Sans parler d’un soutien contre les Zergs si le commandant acceptait de fermer les yeux sur les activités de l’Alliance. Le ton employé pour exprimer ces « arguments » fut si convainquant qu’on pouvait aisément imaginer que l’Alliance tiendrait parole pour mettre ses menaces à exécution. Même si les troupes du Dominion venaient à débarquer, l’Alliance s’arrangerait pour faire piétiner l’enquête et sans nuire à la population.  Du côté du commandant difficile de refuser une telle offre pour protéger les habitants.

 

Comme il n’y avait pas cours le matin, elles allèrent prendre leur première leçon donnée par le nouveau professeur Xezbeth. Ce même individu que Mathio avait recommandé pour lui apprendre à maîtriser leurs pouvoirs psychiques. Se rendant dans la salle où elles avaient l’habitude de s’entrainer, elles le virent. Un homme vêtu du même manteau noir les attendait de pied ferme. Il avait amené avec lui des mannequins. A l’intérieur de leur crâne, on pouvait toute une petite machinerie permettant de simuler l’activité cérébrale. Voyant ses élèves, le démon se présenta :

 

-Bien le bonjour. Je suis Xezbeth, le démon de la Tromperie et également votre instructeur.

 

Devant la mine inquiète de ses élèves, le démon manipulateur tenta de calmer les choses.

 

-Allons, je ne vais pas vous jouer de mauvais tours ou vous tromper. Je suis vraiment ici pour vous apprendre des choses qui vous serviront dans votre boulot de fantôme. Notre première leçon portera sur la télépathie. Je sais ce que vous allez dire. Je le lis dans vos esprits. La preuve ? J’arrive à lire dans vos pensées sans forcer. Vous êtes peut-être douées pour lire mais nulles pour vous défendre.

 

A peine remise de leur surprise, les Poltergirls se concertèrent mentalement. Le démon avait raison. Elles n’avaient aucune expérience en termes de défenses mentales. Ce serait une faille qui pourrait s’avérer fatale dans un combat contre des adversaires possédant des pouvoirs psychiques. Reconnaissant cette lacune évidente, elles écoutèrent Xezbeth qui expliqua le fonctionnement du cerveau. Ensuite, il lui fit exercer avec les mannequins où elles devaient lire les pensées électroniques semblables à des pensées humaines. Il leur apprit également à protéger leurs pensées et à se dissimuler mentalement. Pour compléter ce cours, Xezbeth fit un discours imprégné de sa sagesse ?!

 

-L’esprit est semblable à l’eau. Lire dans les pensées, c’est comme se plonger dans cette eau. Se protéger dans les intrusions mentales, c’est de rendre son esprit aussi solide que de la glace. Se dissimuler de l’esprit des autres équivaut à devenir de la vapeur d’eau.

 

Emerveillées devant cette comparaison, les Poltergirls ne virent pas leurs confrères masculins arriver. Ces derniers, furieux de voir un membre de la Boîte de Pandore, tentèrent de l’attraper mais ils passèrent à travers comme le démon n’était qu’en fait…

 

-Une illusion, dit fièrement Xezbeth, vous croyez m’avoir de cette façon ? Je suis quelqu’un de prudent. Une illusion de moi-même est suffisante pour gérer les affaires d’ici. Une dernière chose, cette planète est le contrôle de l’Alliance.

-Attends un peu qu’on raconte tout à Mengsk, menaça John, et après il te chassera d’ici.

-Je ne crois pas, répondit le maître de la manipulation, si vous le faites, vous devrez tout raconter : les Poltergirls, votre implication dans les opérations de l’Alliance, la raison de vos mensonges dans vos rapports. Les choses ne se passeront pas comme vous l’aurez prévu. Il est fort probable que l’on réquisitionne vos petites amies pour en faire des fantômes dociles, qu’on vous punisse pour avoir caché des choses au Dominion. Tout cela pendant que l’Alliance se tire sans perdre un seul homme. Qu’avez-vous à répondre à cela ?

-Vous nous le payerez, répondirent en même les fantômes masculins en brandissant leur poing.

-En attendant, vous devez aller manger, puis participer au cours d’arts martiaux et d’études des races extraterrestres.

-De quel droit vous vous mêlez de nos études, demanda Carla qui mettait un point d’honneur sur le sujet.

-Je ne faisais que détourner la conversation, répliqua le démon avant de faire disparaitre son illusion.

 

Comme il l’avait prédit, les fantômes commencèrent l’après-midi par un cours d’arts martiaux. Une matière où Sylvie excellait au point d’être la meilleure dans sa promotion. Même John et ses amis qui venaient de l’Académie Fantôme étaient incapables de faire face à cette furie. Dès qu’elle était lancée dans un  combat physique, rien ne pouvait l’arrêter.

 

Ensuite, vint le cours d’études des races extraterrestres. C’était naturellement le cours préféré des Poltergirls qui venaient toujours s’assoir au premier rang. Aujourd’hui, le cours allait se montrer très instructif.

 

-Bonjour à tous, dit joyeusement le professeur Stallone,  je vais vous parler de la classe dominante de l’Essaim. Si on observe l’Essaim, on pourrait les comparer à des insectes. Vous n’êtes pas sans ignorer qu’il existe des spécimens qui se distinguent des autres et possèdent des aptitudes pour commander dans une société d’insectes. C’est le cas pour les Zergs. Pour commencer, les dominants et les vigilants. Ces créatures volantes permettent d’accroître le contrôle sur une armée de Zergs. Plus il y en a, plus importante sera l’armée Zerg.

 

Les élèves repensèrent à ces créatures qu’ils avaient vues lors de l’attaque de la colonie secondaire. Pas une seule fois, ils n’avaient jamais pensé à les attaquer. Sûrement parce que les dominants ne présentaient aucun danger apparent.

 

-Avant la Reine des lames, poursuivit le professeur, l’Essaim était dirigé par le Maître-esprit, une créature immonde qui pouvait commander des millions de Zerg. Il était secondé par les Cérébrates, des sortes de cocons géants qui commandaient chacun une importante armée de Zergs. Les tuer était quasi impossible vu que le Maître-esprit les ramenait à la vie. Seul le pouvoir des Templiers Noirs pouvait l’empêcher en raison de la nature de leurs pouvoirs.

Aujourd’hui, ces spécimens ne sont plus de ce monde.

 

-Dans ce cas, comment l’Essaim est-il dirigé, demanda Carla. La Reine des lames est-elle seule à le diriger ?

-Une excellente question, répondit l’enseignant, elle a aussi ses lieutenants qu’on appelle des mères des Couvées, suivies des reines de l’Essaim. Elles remplacent les Cérébrates.

-Pourquoi ne pas avoir gardé les Cérébrates, questionna Sylvie.

-Une autre bonne question. La Reine des Lames n’avait aucune confiance envers ces créatures. De plus, les Cérébrates auraient pu se révolter en créant un nouveau Maître-esprit, chose intolérable pour la Reine de l’Essaim. De plus, les mères des Couvées ont été conçues pour obéir à la Reine des Lames dès le début. Au passage, je vais vous faire part d’une théorie : on pense que ces reines sont de potentielles candidates au trône si la Reine des Lames venait à disparaitre. Enfin, on peut que spéculer au vu de leur autonomie et de leurs capacités intellectuelles.

 

Soudain une alarme sonna dans toute la ville. Une nouvelle attaque des Zerg. Au-dessus de California, un second Léviathan larguait des milliers de Zergs. Pendant ce temps, les Terrans préparèrent leurs défenses. Depuis la dernière attaque, ils avaient renforcé les défenses et fabriqué davantage de véhicules de combat. Prenant les mêmes positions défensives que lors de la première vague, les soldats attendaient la venue de ces saletés de bestioles.

 

Au centre de commandement, on était beaucoup plus inquiet qu’au début des hostilités. Le commandant demanda un rapport détaillé du terrain. Voici ce qu’il entendit :

 

-Un second Léviathan a récemment fait son apparition. Il est la cause de ces nouveaux renforts qui ont conjugué leurs forces avec les Zergs dans les montages. A l’heure où nous parlons, ils ont encerclé 10 villes. 8 autres villes sont sur le point de l’être aussi. Les défenses sont robustes mais de lourdes pertes sont à prévoir.

 

Le commandant était à présent dans un cruel dilemme. Soit il ordonnait de faire évacuer au risque de lourdes pertes civiles, soit affronter l’Essaim mais le risque que les défenses cèdent était élevé. Sur le seuil de la salle, le prince Valérian observa le commandant dans son dilemme. Soudain, il reçut un appel de son communicateur portable qu’il décrocha. Un hologramme du Général Mathio apparut.

 

-Tout est prêt, mon Général, demanda l’Héritier.

-Oui, au moment voulu, ils frapperont et répandront le chaos dans les rangs Zergs, jubila le Général qui ne cachait pas son impatience d’assister au spectacle qu’il avait préparé. Assurez-vous de minimiser les pertes humaines. Ça débutera votre campagne pour la succession de votre père.

-Compris, répondit le prince en esquissant un sourire devant la plaisanterie.

 

Puis il raccrocha. Des soldats en armure de marine arrivèrent derrière lui. D’un signe, le prince Valérian guida ses hommes vers la salle de commandement.

 

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Je suis Largement meilleur pour exprimé un avis négatif qu'un avis positif , enfaite généralement si je ne dit rien c'est que ça me va ... mais aussi si je critique (Négativement surtout )c'est que ça m'interresse et que je cherche des réponses au question que je me suis posé pendant la lecture au simplement comprendre la façon de pensé d'un personnage (ou d'une organisation dans le cas présent ). Et sinon je veux pas dire mais ces filles me laisses quand même le gout amère d'aimer se faire Balloter de tout les coté a moins qu'elle n'est jamais de loyauté envers la Confédération et le Dominion ou que celle-ci revient de droit a notre chère Kerrigan .

 

Et aussi le centre de commandement est tombé aux mains de L'alliance oui ou non j'ai pas très bien compris ça , a la fin c'est bien le commandant du dominion qui s'y trouve encore ? il lui laisse encore les mains libres et ne craignent pas de contre-Attaque ?

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Disons que l'Alliance lui laisse le champ libre sur certains points mais dans l'ombre, elle s'assure que le commandant n'avertisse pas l'empereur de leurs activités sur la planète. et pour appuyer leur contrôle, ils font pression sur le commandant par le chantage: pas de soutien contre les Zergs s'il refuse d’obtempérer. j'anticipe d'autres questions, avec les moyens actuels, les Terrans ne peuvent chasser les Zergs et encore moins les déloger des montagnes. et je préviens qu'il vaut mieux obéir car l'Alliance tient toujours ses promesses surtout quand ça concerne les punitions. Je ferais une mise à jour demain.

 

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A oui dit comme ça c'est évident , mais il serait alors prêt a sacrifier des millions (milliards ?) de personnes pour un simple baroud d'honneur d'un commandant Loyal a son empereur ?

 

Bon après y'a Valerian mais est-ce il aurait assez d'homme pour rivaliser avec les troupes en présence ?

 

Edit:il pour le général (enfaite je voulait dire ils pour l'alliance mais ça marche dans les deux cas )

 

Edit2: Non mais en parlant des troupes en présence je parlais des soldat du dominion aux abord du centre du commandement parceque je suppose que Valerian va prendre le contrôle du centre de commandement par le moyen des fusil gauss de ces Hommes en Armures ... sinon mise a part un quelconque prototype d'arme présent sur la planète qu'il voudrait s'octroyé par un moyen tout autant si peu orthodoxe

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J'avoue avoir du mal à comprendre cette réponse et de qui est ce "il" mais je dirais que le commandant a gros à gagner avec l'Alliance même s'il doit faire des sacrifices (et encore, ce n'est pas cher payé). et puis, notre cher commandant n'est pas pourri. il a le souci de protéger la population. de l'autre côté, l'Alliance joue sur le désir du commandant à protéger la population.

Si c'est l'empereur, un homme infidèle ou incompétent serait démis de ses fonctions et exécuté pour servir d'exemple. après, ça risque d'attirer l'attention de l'empereur sur la planète mais l'Alliance est trop bien cachée pour être débusquée. si les soldats du Dominion venaient à venir, l'Alliance infiltrerait les équipes d'investigation pour qu'elles reviennent bredouilles et sans causer de dégâts collatéraux.

Edit: je garde ta question sur le prince en suspend car la riposte contre les Zergs aura lieu au prochain chapitre.

 

Edit 2: Une fois encore, je ne comprends pas le rapport avec le prototype d'arme? les marines ne font qu'accompagner le prince.

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dans le jeux on a souvent vu des armes puissantes capables de renverser le cours des bataille (Odin,Archange...) ce n'était qu'une hypothése dans le cas ou une arme de ce genre présent sur la planéte mais dont trés peu de personnes connaitrait l'existence ... entre autre Valérian , mais vu que tu la réfute , je me tais et j'attend la suite.

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Voici le chapitre suivant.

 

Chapitre 19 : La seconde vague (Partie 2)

 

Le commandant était encore en pleine réflexion. Les lieutenants attendaient ses instructions pour les transmettre. Il fallait faire vite car les Zergs allaient attaquer d’une minute à l’autre. Soudain, une personne inconnue de la salle ordonna un ordre des plus inattendus :

 

-Faites donner l’ordre d’évacuer. Les soldats ne peuvent gagner ce combat.

-Qui êtes-vous, demanda le commandant avec colère, et que faites-vous ?

-Je suis là pour vous empêcher de prendre la mauvaise décision, répondit le prince calmement avant de s’adresser aux lieutenants, dites aux soldats d’escorter les civils vers les villes fortifiées.

-Vous êtes fous ? Les Zergs volants ne feront qu’une bouchée des transports aériens. Quant au réseau de train, les rails sont bloqués par les Zergs.

-Seulement, je connais quelqu’un qui a un plan qui permettra de faire diversion.

-Qu’attendez-vous pour le faire ?

-Le plan ne pourra se mettre en place que si l’évacuation est ordonnée. Et vous, qu’attendez-vous ? Dépêchons, des vies humaines sont en jeu.

 

Le prince Valérian avait hélas raison. Deux villes furent rasées par les Zergs. Le sort des habitants était évident : aucun survivant. Dans les autres villes attaquées, tout le monde évacuait. Les habitants montaient à bord amenant leurs biens les plus précieux. Les soldats formaient un périmètre de sécurité pour maintenir les Zergs hors de portée des civils. Pour l’instant, ça allait mais pour combien de temps ? Au centre de commandement, le commandant s’impatientait.

 

-Bon sang ! On a fait ce que vous avez demandé !! Où est votre diversion ??!!!

 

Névrosa observait par la télépathie l’avancée de sa couvée. Faire venir un second Léviathan fut une excellente idée. A présent, ces renforts avaient permis de renverser la situation. Deux villes détruites, c’était un bon début. Les Terrans essayaient de fuir ? Quelle naïveté ! Mais au moins, ça rendait les choses plus amusantes.  Soudain une chose étrange se produisit et Névrosa la sentit. Certains de ses enfants se faisaient massacrer mais pas par des Terrans. Elle observa par les yeux d’un zergling pour chercher la cause de ce mal. Seulement, il fut tué pour une raison inconnue. Ce n’était pas par une arme Terran. On aurait dit que c’était une bête sauvage qui avait fait le coup. Impossible ! Les autres Zergs se seraient aperçu de la présence d’un corps étranger dans leurs rangs. A moins que… Non, c’était impossible ! Les Zergs étaient supposés obéir à leur reine. La possibilité que les coupables soient des Zergs sauvages était à écarter. En effet, ces Zergs étaient connus pour ne plus avoir de maître. Ce genre de créature était incapable d’établir des plans élaborés. L’unique possibilité serait que ces Zergs soient sous le contrôle d’une entité capable de diriger des Zergs. Ne connaissant pas la réponse, Névrosa chercha à identifier ses ennemis. Comme ça, elle pourra guider ses troupes. Hélas, elle ne parvenait pas à démasquer les renégats. Tous semblaient manifester une loyauté sans faille et tous avaient cessé de bouger. Paniquée, elle ordonna à ses enfants d’identifier les traîtres et de les tuer.

Ce fut une véritable mêlée. Les Zergs, étant incapables de démasquer les renégats, se massacrèrent sans distinction. Sur le champ de bataille, les Terrans furent grandement surpris de ce revirement. Ne pouvant trouver des réponses, ils profitèrent de la confusion pour terminer l’évacuation. Grâce au manque d’intention des Zergs, ils parvinrent à atteindre les villes fortifiées sans encombre. La Mère des couvées Névrosa fulminait d’assister à ce triste spectacle. Les Terrans qui avaient réussi à fuir, son armée qui se décimait d’elle-même en cherchant des traîtres qu’on ne pouvait identifier. A contrecœur, elle ordonna la retraite. Ses troupes cessèrent de se battre partir rejoindre les colonies. Durant l’assaut, Névrosa avait fait construire de nouvelles colonies secondaires et tenu à l’écart ses meilleurs guerriers comme les seigneurs-vermines. C’était plus le plus important à faire. Avec ces renforts, détruire ses colonies sera plus difficile pour les Terrans. Il leur faudrait une véritable armée pour faire le ménage.

 

Au centre de commandement, tout le monde criait de joie. Malheureusement, ce succès avait coûté la vie des habitants de deux villes. Tous, le commandant compris, avaient été surpris de ce qui venait de se passer. Seul le prince Valérian semblait connaitre la raison pour laquelle les Zergs s’étaient battus entre eux. Le commandant se tourna vers le prince avec un mélange de honte et d’agacement.

 

-Je reconnais que votre plan a permis de sauver de nombreuses vies. Mais si le contraire s’était produit, je vous aurais fait payer cher, très cher.

-Aucun risque, répliqua l’héritier du trône. C’est le Général Mathio qui a conçu ce plan.

-Le Général Mathio ? Alors vous êtes…

-Un de ses subordonnés, vous faites erreur. C’est juste un associé comme entre vous et lui. Si vous avez la bonté de ne rien dire à…

-Oh ! Prince Valérian ! Que faites-vous ici, demanda Sylvie accompagnée de ses amies.

-Prince, s’écria le commandant qui ne s’attendait pas à rencontrer une telle personnalité.

-Comme le disait la demoiselle, je suis le prince Valérian. Vous devinerez sans peine que mon père est l’empereur. Aussi, j’aimerais qu’il ne sache rien que ce que j’ai fait et ce que je fais ici. Compris ?

 

Le commandant regarda le prince avec grande attention. Soudain, il prit ses jambes à son cou, paniqué, pour se réfugier dans son bureau. Mathio, qui avait observé la scène par les caméras de surveillance qu’il avait piratées, envoya un message télépathique aux Poltergirls pour leur demander à discuter ailleurs avant de les joindre par le communicateur du Prince Valérian :

 

-Je crois qu’il a été grandement surpris d’apprendre que l’empereur a un fils. Sinon, mes demoiselles. Votre premier cours avec Xezbeth, c’était comment ?

-Oh, il était excellent, répondit Carla. Il faut dire qu’il avait une sacrée présence en dépit de ne pas être sur place.

-Pardon, demanda le Général, mais je ne comprends pas ce que vous voulez dire.

-En fait, intervint Iris, c’est une illusion du professeur qui a fait les cours.

-C’est vrai, Xezbeth a toujours cette manie de se méfier de la parole des mortels, se rappela Mathio. Il craint souvent pour sa sécurité. Surtout quand il est seul.

-Dites, Général, demanda timidement Jennifer, on a entendu que vous avez réussi à repousser les Zergs.

-Vous voulez savoir comment ? Soit. Attendez que je vous montre ceci.

 

Le « ceci » n’est qu’autre qu’un zergling que Mathio ordonna de se placer sur une table. Une marque bleue représentant un xénomorphe s’illumina. De toute évidence, cette marque n’était pas là par hasard.

 

-Cette marque, présenta le Général, me permet de contrôler ces Zergs. Grâce à eux, j’ai pu semer la confusion dans leurs rangs. Pour prévenir les Zergs d’identifier les traîtres, nous avons équipés nos propres Zergs d’écrans psi que nous avons modifié pour émettre de fausses pensées. Evidemment, ce petit système est caché grâce à un mini-réacteur Möbius. La suite, vous la connaissez.

-Je ne sais pas pourquoi, dit Sylvie, mais s’il y a bien quelqu’un qui aurait trouvé un tel plan, c’est bien vous.

-Dites, mon Général, demanda Carla. Comment avez-vous eu ces Zergs ? Ça n’a pas dû être une chose simple de les marquer.

-En effet mais je ne peux répondre à la question pour le moment. Sinon, je devrais tout raconter et cela inclut Sylvestre. A bientôt.

 

Mathio raccrocha puis partit avec ses frères d’armes pour préparer un nouveau mauvais tour dont il avait le secret. Et la victime allait sévèrement déguster.

 

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Chapitre 20 : Sortie Shopping

 

Profitant de ce week-end ensoleillé et paisible, les Poltergirls avaient décidé de passer l’après-midi au centre commercial. Elles avaient invité la bande des machos, comme elles aimaient les appeler, pour passer du temps avec eux. En théorie, ils ne devraient pas poser de problème. La seule personne qui allait causer des problèmes, c’était Iris. Sa passion pour la mode était si forte que ses achats d’une journée pouvaient remplir deux placards. Sans parler du soin excessif qu’elle portait à sa combinaison de fantôme. Heureusement, Jennifer, l’experte informatique, avait conçu un ingénieux système pour freiner les désirs ardents de son amie. Un compte contenant son budget lui a été donnée. Le reste de l’argent lui était interdite d’accès pour éviter de se retrouver sur la paille.

 

Le prince Valérian était reparti pour Korhal convaincre son père d’envoyer des renforts pour la planète California. La stratégie du Général Mathio était efficace mais ce n’était qu’une question de temps avant que les Zergs trouvent une parade. D’ailleurs, Mathio était parti pour une « opération de la plus haute importance » selon ses propres dires. Quant à Sylvestre, on ignorait encore où il se trouvait.

Carla était partie à la bibliothèque pour préparer les partiels qui allaient arriver. Jennifer était allée acheter du matériel électronique pour perfectionner une de ses inventions à ajouter sur sa combinaison de fantôme. Iris était partie rejoindre le centre commercial. Avec un budget restreint, elle devrait se montrer plus économe. Sylvie passa l’après-midi avec John. Tous deux allèrent faire les boutiques, s’amuser au parc d’attraction et enfin boire un verre au café. Tous deux buvaient un bon jus de fruits. John était angoissé de parler de sujets fâcheux. Il ne voulait en aucun cas ruiner la journée qui avait si bien démarré. D’un autre côté, il n’approuvait pas les méthodes et les activités du Général Mathio et de son organisation. Sylvie, de son côté, sentait ce qui tourmentait John. Elle ne pouvait lui révéler son « affiliation » à l’Alliance. Heureusement, les cours prodigués par le démon Xezbeth furent fort utiles car elle put mentalement dissimuler cette information à John. Enfin, John osa :

 

-Sylvie, j’ai longuement réfléchi à propos de l’Alliance. J’admets qu’ils ont apporté une aide précieuse mais on ne peut pas leur faire confiance.

-Pourquoi, demanda Sylvie qui l’écoutait avec grande attention.

-Vois-tu, on ne connait rien d’eux et de leurs intentions. Quand quelqu’un t’offre son aide, tu dois t’attendre à en payer le prix. De nos jours, l’humanité doit être unie pour faire face aux menaces extraterrestres.

 

La dernière phrase de John fit réagir Sylvie. De quelles menaces parlait-il ? Des Zergs et des Protoss ? Mathio avait parlé d’une menace plus dangereuse qu’eux. Seulement, il n’a pas donné de détails mais Sylvie en savait assez pour commencer à percevoir les plans de Mathio. Elle opta une approche amicale pour convaincre John à revoir ses positions.

 

-Tu n’as pas tort sur certains points. S’ils nous cachent des choses, c’est qu’ils ont sûrement une bonne raison.

-Vraiment ? Ce n’est pas moi qui prends des leçons avec un démon comme professeur.

-ça, c’est parce qu’il est meilleur qu’un mec qui a eu l’audace de demander de sortir avec moi en échange d’une aide à utiliser mes pouvoirs psychiques.

 

John fut pris d’un coup de déprime. Il savait de qui elle parlait. Le simple fait d’y penser réveillait en lui le souvenir des gifles douloureuses qu’elle lui avait administré. Soudain, dix personnes vêtues de manteaux noirs arrivèrent essoufflés au café. Ils prirent à une table voisine pour boire des bouteilles de 2 L qu’ils burent cul sec.

 

-Quelle journée, s’écria un démon de la Boîte de Pandore

-Dites, demanda John, on vous dérange ?

-Non, répondit Mathio qui sortit une seconde bouteille de son manteau. Quelle journée !! On n’a jamais couru aussi vite.

-Que s’est-il passé pour que vous ayez eu besoin de courir, interrogea Sylvie.

-En fait, nous sommes allés rendre une petite visite à une personnalité de Korhal, s’expliqua un démon.

-Nous avons eu une conversation « amicale » avec lui, continua un autre démon.

-C’est vrai ce mensonge, demanda Sylvie d’un air inquisiteur.

-Ok, on avoue, répliqua un troisième démon. Comme on n’aimait pas ce type, on s’est « amusé » avec lui.

-Ce type était ignoble, intervint un démon de sexe féminin, vous n’avez pas idée du peu d’intérêt qu’il a pour les autres.

-Ajoutez ses sinistres activités et ses crimes, ajouta un cinquième démon, et vous comprendrez qu’on ne peut lui accorder notre confiance. Par conséquent, il ne pourra jamais être membre de notre organisation.

-Tant mieux, répliqua John. Qui voudrait faire partir d’une telle organisation ?

-John, s’écria Sylvie en tapant ce dernier avec le coude. Tu devrais essayer de les connaitre. Ils ne sont pas si méchants. De plus, la loyauté est le mot d’ordre de l’Alliance. S’ils ne veulent pas de cette personne, c’est qu’il représenterait un danger s’il devenait membre.

-Merci, jeune fille, intervint Xezbeth. Je suis ravi de voir une de mes apprenties comprendre les raisons de notre refus envers cet homme. En effet, il nous trahirait sans la moindre arrière-pensée au moment qu’il jugera opportun. De plus, il est incompatible avec nos plans.

-Incompatible ? Que voulez-vous dire, demanda John.

-C’est simple, répondit Mathio. Nos plans dans le secteur de Koprulu se résument en ces points : un, recruter des alliés dans le secteur de Koprulu.

Deux, vaincre une menace plus dangereuse que l’Essaim. Trois, dominer le secteur de Koprulu. La contradiction apparait dans le premier point. L’homme dont nous parlons n’accepterait jamais d’être aux côtés d’un futur allié que nous comptons intégrer dans l’Alliance. De plus, ce même allié voue une haine féroce envers celui que nous avons corrigé.

-Je vois, commenta Sylvie. C’est logique.

-Et qui avez-vous corrigé pour prendre la fuite aussi vite, interrogea John dont la question lui tenait tellement à cœur.

-Plutôt que vous le dire, regardez ces photos, dit un démon en tendant des photos.

 

Le couple de fantômes prit les photos et les regarda avec attention. Sur ces photos, on pouvait voir les membres de la Boîte de Pandore saccager un magnifique bureau. Derrière ce bureau, se trouvaient des écrans de surveillance qui connurent le même sort que le bureau. Sur les côtés latéraux, il y avait des vitres en guise de murs où on avait une belle vue sur Korhal. La pièce dans laquelle se trouvait le bureau était fort luxueuse et reflétait une certaine noblesse du propriétaire des lieux. En continuant à regarder les photos, Sylvie en trouva une qui représentait une situation douteuse. Une vitre était cassée. Un homme, probablement le propriétaire du bureau, était ligoté à sa chaise qui était en équilibre au bord de la vitre brisée. Une corde le retenait de tomber. La peur se lisait sur son visage. En regardant la malheureuse victime de ces démons, Sylvie avait une sensation de déjà-vu. En effet, elle avait l’impression d’avoir déjà vu cet homme. C’était normal au vu de ses vêtements de noble. Surement quelqu’un bien placé dans la hiérarchie du Dominion. Elle vit John pétrifié à la vue de la photo. Ce dernier fit par lâcher ceci :

 

-Vous avez osé attaquer l’empereur !?

-Ouais, répondirent les 10 démons qui jubilaient de joie pour ce qu’ils avaient fait.

 

Sylvie réalisa enfin la gravité des actes de ces dangers publics. Ils avaient attaqué Arcturus Mengsk pour des raisons personnelles. Mais le plus intriguant, c’était comment les démons avaient-ils fait pour s’introduire dans le palais de l’empereur, la place la mieux gardée de tout le Dominion.

Soudain, la Boîte de Pandore se leva, reprit les photos et partit comme des gens ordinaires. John et Sylvie demeurèrent stupéfaits devant la nonchalance de ces démons qui venaient de défier l’empereur en personne. Pourtant, ils ne montraient aucun signe d’inquiétude. Surement à cause des cagoules qui dissimulaient leur visage. S’il y avait bien une chose que Sylvie était sûre : Ne jamais sous-estimer ces démons et de ne pas se fier aux apparences.

 

D’ailleurs, quelques heures plus tard, toute l’armée du Dominion apprit l’agression de l’empereur et que ses agresseurs étaient en fuite. Personne ne savait comment ils s’étaient introduits dans le bureau de Mengsk. La version officielle fut que des rebelles anti-Dominion s’étaient faits passer pour des techniciens de réparation. Beaucoup ne crurent pas à cette version des faits mais nul n’avait d’explications logiques.

 

Ah cette Boîte de Pandore, elle adore s'amuser.

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                                        Chapitre 21 : Récupération de plans anti-Zergs

 

Les Poltergirls commencèrent un nouvel entrainement : celui de maîtriser leurs pouvoirs personnels. Sylvie créait des boules d’énergie qu’elle lança sur des cibles mouvantes. Carla usa de téléportation pour atteindre divers points précis distants tout en traversant plusieurs obstacles. Iris manipulait l’air pour s’élever dans les airs. Jennifer travaillait avec Zabulon, le démon de la Folie, sur les combinaisons de fantômes. Son manteau noir dissimulait une intelligence qui frôlait le délire. Ils ajoutèrent divers équipements qui allaient se montrer utiles pour les prochaines missions. A la fin de l’entrainement, Zabulon présenta ses ajouts :

 

-Je commence avec les équipements communs. Vous possédez toutes un communicateur intégré dans votre combinaison. Cela vous permettra de communiquer avec des personnes dont il sera difficile de communiquer par télépathie. Pour des raisons de distances, par exemple. Ensuite, le système de camouflage, on ne change pas une équipe qui gagne.

 

Le démon de la Folie fit une pause avant d’entamer sa présentation sur les spécificités de chaque combinaison.

 

-Sylvie, ta combinaison a été modifiée pour être capable de stocker l’énergie psionique. Pratique pour réaliser des attaques plus puissantes. Carla, tu pourras élargir ton champ d’action. Tu n’as plus besoin de toucher les choses pour les téléporter avec toi. C’est avec ta combinaison améliorée que tu pourras réaliser cette prouesse. Iris, au niveau des poignets. Jennifer, ta combinaison possède, à présent, un ordinateur intégré et adapté à ta technopathie. Tu pourras pirater n’importe quel système informatique sans te trimballer du matériel encombrant.

 

Ensuite, Zabulon donna 4 bijoux aux Poltergirls, expliquant qu’il s’agissait en réalité des communicateurs dans le cas où elles ne portaient pas leur combinaison de fantômes. Iris craqua sur ces « petits bijoux » et voulut tous les prendre. Mais ses amies durent réfréner ses pulsions en la retenant. Les communicateurs reçurent un appel. Il s’agissait de Mathio qui voulait vérifier si les communicateurs marchaient. Soudain, une voix dans le haut-parleur demanda les Poltergirls de se rendre à la salle de commandement. Le commandant et le professeur Kappa les y attendaient. Arrivées sur place, elles purent connaitre leur nouvelle mission.

 

-Comme vous le savez, dit le commandant, les Zergs sont revenus en force. Le prince Valérian est parti convaincre son père de nous aider. Nous ignorons quelle sera l’issue de cet entretien. En attendant, nous avons besoin de nouvelles armes.

-Il se trouve qu’il existe un laboratoire de recherches, compléta le professeur Kappa. Il se trouve à environ 7 km des montagnes.

-Mais c’est dans le territoire Zerg, fit remarquer Carla.

-En effet, répondit le commandant, d’ailleurs nous avons perdu le contact avec ce centre de recherches. Nous pensons que le personnel ait été décimé ou pire. Votre mission sera simple : récupérer les plans des armes anti-Zerg sur lesquels ils travaillaient. Si vous le pouvez, essayez de récupérer les armes en question.

 

Sans perdre un instant, les Poltergirls allèrent se changer puis partirent pour le centre de recherches scientifiques à bord d’un médivac. Le ciel était dégagé, il était donc facile de repérer des Zergs volants aux alentours ? Par chance, il n’y en avait pas. Le voyage jusqu’à la base se déroula sans problème. Le médivac atterrit sur la piste d’atterrissage. Les Poltergirls en descendirent pendant que les marines mettaient en place un périmètre de sécurité. Elles entrèrent par la lourde porte d’accès pour entrer dans le hangar. La base où elles se trouvaient était un immense bâtiment entouré d’un mur épais et haut, empêchant les Zergs de s’y introduire. Du moins en théorie, car le personnel semblait avoir disparu. Soudain, les fantômes entendirent des cris non humains. Prudentes, elles fermèrent la porte et activèrent leur camouflage. C’était à ce moment qu’elles virent l’horrible spectacle : des marines contaminés. Ces marines étaient recouvertes de biomasses Zerg et avaient perdu toute humanité. Ils patrouillaient en titubant devant les Poltergirls qui étaient horrifiées. Se rappelant de la mission, elles progressèrent sans attirer l’attention des contaminés. Elles commencèrent par chercher les laboratoires où elles espèrent trouver des ordinateurs qui stockeraient les données qu’elles cherchaient. Heureusement, un plan du bâtiment les guida jusqu’à l’ordinateur central. Elles rejoignirent la salle en question. La salle était remplie d’ordinateurs mais un seul se distinguait des autres. De toute évidence, c’était l’ordinateur le plus important de la base. Jennifer s’approcha discrètement de l’ordinateur central. Son système de piratage nécessitant beaucoup d’énergie, Jennifer désactiva son camouflage et commença à pirater l’ordinateur. Ses amies surveillèrent les accès pour s’assurer qu’aucun contaminé ne s’approchait de Jennifer.

 

Seulement les choses allaient prendre une tournure inattendue. Deux contaminés qui étaient allongés dans la salle se réveillèrent. Ils virent Jennifer en train de pirater. Animés par leurs instincts de Zerg, les contaminés se jetèrent sur elles. Carla fut la première à s’apercevoir de la menace. En un quart de seconde, elle tira sur les deux contaminés. Ses tirs firent mouche et tuèrent les contaminés. Quand Sylvie se rendit compte de la situation, elle faillit laisser éclater sa colère. Ses amies connaissaient bien son sens de la justice et son opinion sur les contaminés. Hors de question de les tuer maintenant qu’on pouvait les sauver. Les autres Poltergirls pressentirent qu’il allait y avoir une sérieuse discussion sur le sujet après la mission. Pour l’instant, il fallait récupérer les dernières données. Quelques secondes plus tard, Jennifer avait terminé de charger les données. Sans perdre une seconde, les Poltergirls partirent à toute vitesse vers la sortie en espérant de ne pas tomber sur des contaminés.

 

Quand elles arrivèrent au hangar, elles eurent une mauvaise surprise. Les contaminés avaient formé une ligne devant la porte pour empêcher les intrus de s’échapper. Des vigilants volaient au plafond. C’était mauvais signe car ces créatures pouvaient détecter les ennemis camouflés. Il fallait donc éliminer ces saletés de détecteurs mais ce serait de révéler sa position aux contaminés qui se rapprochaient dangereusement des Poltergirls. Sylvie, refusant de laisser les choses tourner à leur désavantage, attrape le contaminé le plus proche et le projeta vers un groupe de contaminés. Profitant de la pagaille causée, elles tentèrent de fuir vers un endroit plus sûr mais plus elles avançaient, plus l’étau des contaminés se resserrait. Il vint un moment où toute possibilité de fuir était impossibilité.

 

-On n’a plus le choix, dit Carla. On doit les combattre, quitte à en tuer.

-Il en est hors de question, rugit Sylvie.

-C’est ça ou on se fait tuer, tenta de convaincre Iris.

-Si ça avait été de simples Zergs le problème aurait été vite réglé, dit Jennifer. Seulement, nécessité fait loi. Ces gens préféraient mourir que de tuer leurs camarades.

-Mais on peut les sauver, dit Sylvie obstinée.

-On aimerait bien, nous aussi, répondit Carla. Le temps que ça arrive, on sera déjà morte. Personne ne nous blâmera de tuer des contaminés.

 

Sylvie avait du mal à contredire ses amies. Elle savait qu’elles avaient raison mais elle désapprouvait cette idée. Toutefois, elle finit par lâcher un :

 

-On en reparlera.

 

Ses amies connaissaient ce ton et ça ne présageait rien de bon. Alors que les contaminés approchaient dangereusement de nos héroïnes. Ces dernières, sauf Sylvie, se préparèrent à ouvrir le feu. Soudain, des coups de feu retentirent. Des renforts arrivaient. Profitant de la confusion, les Poltergirls faussèrent compagnie à leurs poursuivants qui allaient rejoindre leurs camarades en difficulté par la venue des renforts. Quelle ne fut pas leur surprise de voir le groupe de John accompagné d’un important commando de flammeurs et de de marines. En l’espace d’un instant, les contaminés eurent le même sort que des saucisses grillées au barbecue.

 

-Salut, les filles, dit John. Je vois qu’on arrive à temps.

-Que faites-vous là, demanda Sylvie.

-Le commandant nous a envoyés pour vous aider, expliqua David. Quand il a découvert la présence de vigilants, il a vite dépêché un régiment pour nettoyer la zone.

 

Tout le monde repartit avant que les contaminés reviennent à la charge. Les médivacs partirent quand tout le monde fut monté à bord. Plus tard, les usines lancèrent la production des nouvelles armes anti-Zergs. Mais ce que peu de gens savaient, c’était qu’une colère avait éclaté et ça allait faire mal.

 

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Nouveau chapitre, avec peut-être une réconciliation.

 

Chapitre 22 : La dispute

 

L’ambiance au centre de commandement était morbide. En effet, Sylvie, une des fantômes de l’escouade des Poltergirls avait jeté un regard glacial au commandant, à son père et à l’armée. La raison ? Avoir tué des contaminés alors qu’on pouvait les sauver. D’un côté, ce sentiment était compréhensible mais de l’autre, ils n’avaient pas eu le choix. C’était les contaminés ou les Terrans. Le commandant n’eut pas le courage de la contester. D’ailleurs, il aurait dû anticiper la présence de contaminés vu que la base militaire était dans le territoire des Zergs mais on ne peut changer le passé. Pour le moment, il fallait raisonner Sylvie que son entêtement était louable mais tournait au ridicule. Ses amies tentèrent le coup mais il en résultât une violente dispute qui se termina par le départ de Sylvie dans sa chambre. Les 3 Poltergirls étaient attristées de se fâcher avec leur amie. En 15 ans d’amitié, c’était la première dispute sérieuse qu’elles avaient eu. Carla, Iris et Jennifer ne purent s’empêcher de pleurer. Cette dispute les avait profondément blessées.

 

Du côté de la Boîte de Pandore, on aimerait intervenir mais ce serait prendre le risque d’empirer les choses.

 

-Général, demanda le professeur Kappa, j’aimerais que vous fassiez quelque chose pour calmer ma fille. Son grand cœur l’a souvent poussé à aider les gens quand ils avaient de gros problèmes. C’est sûrement pour cela qu’elle a accepté de devenir fantôme.

-J’aimerais bien, professeur, répondit Mathio, mais je ne suis pas doué pour ce genre de situation. Aucun de mes pouvoirs ne me permettra de résoudre cette crise.

-Comment, s’écria le père de Sylvie. Vous vous dites un puissant démon mais vous êtes incapables d’aider ma fille ?!

-Si c’était pour affronter la Reine des Lames, je l’aurais fait sans hésiter mais là, on parle d’un autre type de combat. Un combat auquel je n’excelle pas.

-Croyez-nous, monsieur, il est préférable d’attendre qu’elle se calme, dit Xezbeth. Peut-être qu’après, elle sera plus enclin à écouter. 

-La connaissant, expliqua son père, ça risque de prendre un bon moment.

 

Dans sa chambre, Sylvie pleurait. Le fait de s’être disputée avec ses amies lui avait déchirée le cœur. Ce n’était pas une petite dispute comme la fois où

Iris a tenté d’acheter en douce un vêtement onéreux. C’était bien plus grave et plus intense qu’habitude. On parlait de vies humaines. Certes, ils étaient contaminés mais on pouvait à présent les sauver grâce à un remède récemment créé à partir des spores de Sylvestre. A ses yeux, elle estimait avoir raison mais son cœur lui disait le contraire. Du moins, qu’il fallait faire ce que les autres avaient fait. Ce dilemme dans son cœur prolongeait son chagrin.

Sylvie aimait beaucoup ses amies et détestait de se disputer. Généralement, elle essayait toujours de trouver une solution rapidement mais là, c’était elle la cause.

 

Alors que Sylvie continuait à noyer son chagrin dans les larmes, un portail des ténèbres s’ouvrit dans sa chambre. Une mystérieuse personne, vêtue d’un manteau semblable à celui que portaient les membres de la Boîte de Pandore mais de couleur pourpre, en sortit. Cette apparition n’avait pas échappé à la jeune fantôme.

 

-Qui êtes-vous, demanda-t-elle intriguée.

-Quelqu’un qui ne souhaite pas que cette situation perdure, expliqua l’inconnue d’une voix douce, amicale et rassurante.

 

Une telle voix ne pouvait que toucher Sylvie qui, sans le savoir, sentait qu’elle devait se confier à quelqu’un.

 

-Madame, j’ignore qui vous êtes mais pouvez-vous m’aider ?

-Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour apaiser ce vilain chagrin, affirma la charmante femme. Mais d’abord, raconte-moi ce qui s’est passée.

-Eh bien, commença Sylvie. Ça s’est passé pendant la dernière mission. On devait récupérer des plans dans une vieille base militaire. Elle était occupée par les Zergs qui avaient contaminé la totalité du personnel. Au cours de la mission, des contaminés ont failli tuer une de mes amies. Une autre de mes amies les a tués pour la sauver.

-Je vois, dit la mystérieuse femme, j’imagine qu’il fallait réagir au quart de seconde pour éviter.

-C’est ce qui s’est passé, confirma Sylvie. C’est là que j’ai commencé à m’énerver. En essayant de sortir, on a été attaquée par les contaminés. Si les renforts n’étaient pas arrivés à temps, je ne sais pas ce qui se serait passé.

-hm, pensa l’inconnue au manteau pourpre. Je pense que tu t’es emporté un peu vite.

-C’est possible, admit Sylvie, mais maintenant, mes amies doivent me détester. Je les ai blessées à cause de mon caprice.

-Je n’en suis pas aussi sûre, rétorqua la femme mystère. Tes amies s’inquiètent pour toi tu sais. Alors, il n’est pas trop tard pour se réconcilier.

-Vraiment, interrogea Sylvie.

-Et tu te dis télépathe, taquina la mystérieuse femme. Ecoute leurs pensées et tu sauras que malgré cette dispute, elles souhaitent plus que toute la réconciliation.

 

Sylvie suivit son conseil et vit que l’inconnue avait raison. Même si ses amies pleuraient, elles gardaient l’espoir de se réconcilier avec Sylvie. Cette dernière en avait les larmes aux yeux.

 

-Du calme, dit le manteau pourpre, si ça peut t’apaiser, je vais te chanter une chanson. Tu vas adorer.

Sylvie accepta et fut loin d’être déçue. Le chant de l’inconnue au manteau de pourpre était magnifique. Rien que l’entendre la mettait dans un état second. La colère et le chagrin la quittaient. Elle sentait qu’elle allait s’endormir. Dans la salle de séjour, les amies de Sylvie entendirent la douce chanson et en furent affectées. Le sentiment de crainte et de chagrin disparaissait comme un fantôme à la lumière du jour. L’espoir de renouer leurs liens avec leur amie devint de plus en plus fort. Cette chanson, si magnifique, se faisait entendre sur toute la planète. Tous qui l’entendaient étaient charmés sans savoir pourquoi. Carla, Iris et Jennifer se rendirent à la chambre de leur amie. Elles frappèrent puis ouvrirent pour voir la femme vêtue d’un manteau de couleur pourpre poser une couverture sur Sylvie qui dormait. S’apercevant de la présence des 3 autres Poltergirls, l’inconnue se tourna, ne manifestant aucune agressivité à leur égard. Seulement de la compassion et de la sympathie. Finalement, elle décida à parler :

-Vous avez une amie remarquable.

-Merci, répondit Carla touchée par le compliment en même temps que les deux autres.

-Vous devriez toujours chérir cette magnifique fleur appelée « amitié ». C’est ce qui vous permettra de survivre malgré les difficultés que vous devrez affronter. Et même si l’une d’entre vous venait à disparaitre, tant que vous ne l’oublierez pas, elle vivra pour toujours.

-C’est beau, répondit Iris, mais nous ne comptons pas mourir.

-Je le sais, dit l’inconnue, d’ailleurs, si je peux me permettre d’un bon conseil pour votre avenir.

 

Les trois Poltergirls furent soudainement intriguées par les paroles de cette femme. Serait-elle une voyante ?

 

-Votre avenir ne pourra être le plus radieux que si vous continuez à servir l’Alliance Démoniaque.

Ok ! Ça sentait la propagande à plein nez mais le manteau pourpre insista pour dire que c’était vraiment l’avenir qu’elle avait vu.

-Je ne mens pas. Sachez que nous allons nous revoir. Quand la reine de pique vous rendra une petite visite. J’oubliais aussi. Je ferais aussi une apparition à l’endroit le plus hanté du Dominion. Bye.

 

Elle disparut dans un portail des ténèbres, laissant les filles ébahies. Le lendemain matin, Sylvie se réveilla de bonne humeur à la grande joie de ses camarades. A leur grande surprise, elles entendirent leur amie s’excuser :

 

-Je suis désolée pour vous avoir hurlé dessus. Tout ce que je souhaitais, c’était d’aider ces malheureux. A présent, je ne veux plus qu’on se dispute pour quelque chose d’aussi puérile. Aussi, je ferais tout pour ne pas exploser la prochaine fois sur le sujet des contaminés. Je tiens trop à notre amitié pour la voir détruite pour des sentiments qui pourraient nous coûter la vie.

 

Touchées par la sincérité de Sylvie, ses amies l’entrelacèrent dans leurs bras, signant ainsi la réconciliation.  Au centre de commandement, l’ambiance était devenue beaucoup sereine depuis que Sylvie avait retrouvé sa joie de vivre. Au manoir du Pandémonium, dans la loge VIP, la mystérieuse femme au manteau pourpre savourait un bon jus de fruits avant de réaccorder sa guitare. Soudain, un portail des ténèbres et Mathio en sortit, l’air fâché.

 

-Décidément, tu es irrécupérable. Qu’est-ce qui t’as pris de te mêler de cette dispute ?

-Et alors, demanda le manteau pourpre, l’important, c’est qu’elles se soient réconciliées. Ça t’aurait bien embêté si cette situation avait duré. Et puis, je refusais de voir une amitié aussi belle, aussi pure détruite pour pas grand-chose.

-Je l’admets, reconnut Mathio. Je n’étais pas très enthousiaste à t’appeler pour résoudre ce problème. Mais cet incident pourrait bien revenir un moment ou un autre.

-Allons, rassura l’inconnue, tu sauras trouver une de tes solutions miracles. Tu peux me faire confiance, moi celle qui apparait lorsque les 10 sont réunis et acceptent de faire qu’un.

-Je le sais mais pour l’instant, nous avons un plan de conquête sur les bras et je ne tiens pas à le voir rater.

-Pourtant, ces demoiselles seront tôt ou tard davantage impliquées dans nos opérations. Si le Dominion le découvre, que feras-tu ?

-On verra en temps et en heure, répondit Mathio qui tentait de conserver son calme. Je n’ai pas à recevoir de leçon venant d’une personne qui n’existe pas.

-C’est méchant, répliqua le manteau pourpre. Je ne pensais pas que tu irais jusque-là pour me blesser. Je te laisse gérer tout cela. Préviens-moi quand il y aura du nouveau.

 

Sur ces mots, l’inconnue disparut tel un fantôme laissant derrière elle Mathio qui réfléchissait de ce qu’il comptait faire des Poltergirls. Il viendra un moment où il devra les élever au rang de membres de l’Alliance Démoniaque. Il leur fallait un test qui prouverait qu’elles seront dignes d’intégrer de façon officielle l’organisation des ténèbres. En dépit de son incroyable intelligence, le démon séchait sur la question mais il avait encore le temps pour y repenser. Il prit alors son communicateur et appela un de ses commandants.

 

 

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Chapitre 23 : Ouragan d’amour.

 

Dans leur appartement, l’équipe de John préparait un plan machiavélique pour atteindre leur rêve le plus cher : séduire les Poltergirls. Pour éviter de se prendre un râteau aussi gros qu’un ultralisk, il fallait bien fignoler la stratégie. La première étape était d’organiser un rendez-vous avec l’élue de leur cœur. Ensuite, d’après le livre « Comment gagner le cœur de votre vie », écrit par le Général Mathio (détail que les garçons n’avaient pas prêté attention.), qu’il fallait bien planifier le déroulement du rendez-vous amoureux. Toutefois, le plus important était que la fille ait apprécié le moment avec le garçon. Un cadeau pour la fille était souvent signe d’attention mais c’était l’intention qui comptait. Si la fille ne le voyait pas, c’était qu’elle ne mériterait pas l’amour qu’on lui portait. Tant de choses qu’il fallait prendre en compte pour assurer pour le rendez-vous qui allait jouer un rôle décisif dans le couple.

 

Les garçons avaient préparé leurs cadeaux soigneusement emballés avec amour. Leur rendez-vous était fixé sur tout un après-midi et avait été confirmé par leurs homologues féminins. La première étape était donc atteinte. Maintenant, assurer un max pour conquérir le cœur de leur bête, pardon, de leur belle. Se montrer patient car les filles aiment prendre leur temps. Vu que Sylvie venait de se calmer à la suite de la dernière mission, elle devrait être d’humeur pour passer un peu de bon temps avec son John.

 

11h50, la fin de la matinée. En passant devant le tableau des résultats du contrôle continu, le groupe de John s’arrêta pour consulter le classement scolaire. Quelle ne fut pas leur surprise de voir les Poltergirls occupaient les 4 premières places du classement. Intrigués, ils interrogèrent les autres camarades de promo qui leur répondirent :

 

-Elles ont juste une bonne mémoire. Certains disent qu’elles sont des surdouées.

 

Voilà qui inquiétait John qui comprit que Sylvie n’avait pas oublié sa première tentative de drague complètement minable. Cette révélation lui mit un

coup de déprime. Ses amis, comprenant sa mélancolie, tentèrent de le rassurer.

 

-Eh, ce n’est pas parce qu’elle n’a pas oublié qu’elle ne va pas te pardonner, affirma David.

-Il a raison, confirma Sylvain, évite juste d’évoquer le sujet et tout devrait bien se passer.

-Si tu es gentil avec elle, elle te pardonnera, ajouta Robert.

-Ouais, je vais essayer de ne pas la froisser, répondit John.

 

Du côté des Poltergirls, elles furent surprises de recevoir une invitation pour passer un après-midi avec des garçons. D’ordinaire, elles auraient passé ce temps à s’entrainer mais leur mentor leur avait recommandé d’accepter pour qu’elles puissent se changer les idées suite aux derniers évènements. Si elles refusaient, elles n’auraient plus d’entrainements. Cédant au chantage, elles acceptèrent. Quelques heures plus tard, elles se rendirent sur le lieu du rendez-vous où elles trouvèrent les garçons les mains derrière le dos. Il était évident qu’ils cachaient des cadeaux mais ça touchait les Poltergirls. Au moins, ils faisaient attention. Ce qu’ils ne savaient pas, c’était que les Poltergirls avaient lu un bouquin intitulé « Comment gagner le cœur de votre petit ami » d’une certaine Jessonia. Si un garçon offrait un cadeau à une fille lors d’un rendez-vous, c’était un signe que le garçon s’intéressait à celle qu’il aimait. Evidemment, le cadeau était représentatif de la personne qui l’offrait. Il n’en tenait qu’à celle qui le recevait pour déceler les intentions derrière ce présent. Mais dans la situation, les Poltergirls savaient d’avance que les sentiments des garçons étaient sincères.

 

Chaque couple partit dans une direction propre à soi pour passer l’après-midi en couple. John et Sylvie partirent donc au parc d’attraction. Sylvie ne savait pas quoi faire devant cette situation. Ce n’était pas comme la journée shopping. D’ailleurs, elle avait le cœur qui battait à vive allure. Peu enthousiaste, elle se laissait guider par John qui proposa des montagnes russes.

 

-Heureusement que j’avais peu mangé avant de venir, pensa Sylvie qui connaissait bien cette attraction.

 

Et heureusement qu’elle avait l’estomac solide parce que c’était plus effrayant qu’une horde de Zergs. La vitesse était si grande que l’espace d’un instant, elle allait s’envoler. Par chance, Sylvie était solidement attachée. Bien qu’effrayée, elle avait apprécié ce moment de moment. La tension qu’elle avait commençait à tomber. Sylvie comprit alors la raison pour laquelle Xezbeth voulait qu’elle accepte l’invitation : se détendre pour souffler et reposer son esprit. Pensant avant tout à la protection  de sa planète, elle en oubliait de s’accorder un peu de distraction. Sylvie ne pouvait que se dénigrer elle-même mais au moins, elle avait retrouvé intégralement sa joie de vivre. C’était grâce à John qui lui avait redonné le goût de la vie, se disait-elle.

Alors, autant voir ce que John avait préparé pour elle.

 

Après les montagnes russes, ce fut les autos tamponneuses où les deux tourtereaux se rentrèrent dedans sans merci. Et heureusement qu’ils n’eurent pas d’autres tours sinon leurs véhicules auraient été sévèrement endommagés. Ensuite, ce fut le tour des stands de tirs d’être les victimes du couple de fantômes. Leur habilité au tir leur permit de découchait le gros lot. Sylvie eut un zergling en peluche, John un Arcturus Mengsk. Enfin, le passage au parc d’attraction se termina dans un tour de grande roue. La cabine où ils se trouvaient avançait lentement mais la vue de la ville était vraiment  magnifique en plein jour. Pour profiter ce merveilleux moment, Sylvie se colla à côté de John qui devint rouge comme une tomate. Jamais une fille ne s’était approchée de lui aussi près. Son cœur battait à la chamade. Enfin, il osa parler :

 

-Sylvie, tu apprécies cette journée ?

-Beaucoup, répondit Sylvie. Je me suis amusée.

-Vraiment, demanda John ravi de voir que tout se passait bien.

-Et après, demanda Sylvie la tête sur l’épaule de John.

-Et tu me demandes ça, répondit son petit copain, alors que tu es télépathe.

-Pour la surprise. Sinon ça ne serait pas marrant.

 

Un bon point pour elle. Elle lui laissait carte blanche pour une suite qu’elle allait appréciait, se disait John. Plus tard, il l’amena au Manoir du Pandémonium où il avait réservé une table au restaurant pour la soirée. Quand ils arrivèrent, la salle était grandiose, digne d’un restaurant d’un hôtel à 5 étoiles. Sylvie était vraiment surprise.

 

-Comment tu as fait pour avoir une table ici ? Ça a dû coûter cher.

-Au diable l’avarice, répondit John, pour l’élue de mon cœur, je ferais pour rendre cette soirée mémorable.

 

Si John avait détourné la conversation du sujet, c’était pour ne pas raconter comment il avait eu cette place. Alors qu’il cherchait une idée pour compléter sa journée en couple, il fut approché par un démon au manteau noir.

 

-Eh bien, tu me sembles bien mélancolique, lui dit Mathio.

-Mêlez-vous de vos affaires, rétorqua le fantôme qui n’appréciait pas le démon.

-Quelle cruauté. Et dire que j’étais venu pour t’aider pour ton rendez-vous amoureux.

 

John s’arrêta interloqué. Comment ce type le savait ? Une partie de lui-même lui disait que cet individu était sincère. Voici que lui proposait Mathio : un repas en amoureux au restaurant d’un hôtel. Anticipant les réponses de John, Mathio le rassura en lui expliquant qu’il payerait tout et que la table serait au nom du fantôme romantique. Cherchant un éventuel piège, John fut incapable d’en trouver mais ce fut au moment du repas qu’il comprit l’entourloupe. Un buisson d’une taille humaine à côté du bar semblait observer le couple. Nul doute que Mathio s’amusait à les épier. John feignit l’ignorance. C’était sûrement le prix à payer pour cette table mais on n’allait pas s’en plaindre. Les deux fantômes passèrent un excellent moment à table pour prendre ensuite le dessert au balcon. Le soleil avait déjà commencé à se coucher. La vue du balcon était plus belle que dans la cabine de la grande roue. Les deux amoureux observaient l’astre solaire descendre lentement derrière les montagnes au loin.

 

Pour John, c’était l’acte final de son rendez-vous : la déclaration. Calmement, il respira lentement avant de s’exprimer.

 

-Sylvie, j’ai quelque chose à te dire.

-Quoi donc, demanda-t-elle en mangeant sa glace.

-Je voulais te dire que… Je… Je

 

Bon sang ! Il fallait le dire mais les mots étaient coincés dans ses cordes vocales. John avait peur, peur de voir ses sentiments rejetés, effrayé de se prendre une gifle. Finalement, il lâcha ce qu’il avait sur le cœur.

 

-Je t’aime !!!!

 

Pendant un instant, il crut que tout était fichu car Sylvie manifesta de la surprise. Puis John entendit un rire. Pas un rire moqueur mais un petit rire amical. Sylvie rirait mais pas pour se moquer mais parce qu’elle appréciait la situation.

 

-Tu…

-Gros bêta, répondit Sylvie. Il faut dire que je déteste les machos dans ton genre mais j’aime les mecs courageux dans ton genre et qui osent dire leurs sentiments.

 

Et avant que John ait pu répondre, Sylvie posa la glace qu’elle mangeait pour l’embrasser sur la bouche. John en fut si chamboulé par un tel revirement qu’il accompagna ce baiser avec le sien. Tels deux serpents qui dansaient, les deux amoureux continuaient à s’embrasser sous le merveilleux coucher de soleil.  

 

Ah, un peu de romantisme, ça fait un peu de bien. non?

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Chapitre 24 : La troisième vague

 

John était aux anges depuis hier soir. Le moment du baiser resterait à jamais gravé dans sa mémoire. Ses copains lui demandèrent comment le rendez-vous s’était passé avec Sylvie. Le concerné répondit avec un sourire benêt, faisant clairement comprendre qu’il avait mieux réussi que les autres. De quoi provoquer une vague de jalousie mais le professeur ramena tout ce beau monde à la réalité des études. Aujourd’hui, le cours sur l’étude des extra-terrestres portait sur les Protoss et la façon de conserver leur savoir.

 

-Sachez que pour conserver leurs connaissances, les Protoss utilisent des méthodes assez particulières. Nous, on utiliserait des ordinateurs mais les Protoss font appel aux conservateurs. Grâce au Khala, les conservateurs Protoss peuvent récupérer les souvenirs des Protoss morts récemment. Le processus est quasi instantané.   

-Mais ne sont-ils pas capables de créer des ordinateurs pour cela, demanda un étudiant.

-C’est une excellente question, répondit le professeur. Seulement, les Protoss ne pensent pas comme nous. De plus, le Khala faisait partie de leur culture depuis des millénaires et s’avérait plus efficace que des ordinateurs qu’on pourrait pirater.

-Et les templiers noirs, interrogea Carla en levant la main. Ils refusent le Khala. Alors comment font-ils pour stocker leurs connaissances ?

-J’attendais cette question, avoua le professeur Stallone. Ils utilisent des cristaux Khaydarin. Leurs usages sont très variées, à commencer par le stockage d’informations provenant de Protoss. On les retrouve également dans les technologies Protoss pour ses propriétés encore inconnus pour nous.

 

Ensuite, l’enseignant raconta une histoire forte intrigante et conta les aventures d’un archéologue Terran qui eut un destin incroyable. En fouillant un temple extra-terrestre, il avait découvert une conservatrice à l’article de la mort. Pour protéger ses connaissances, la Protoss n’eut d’autre choix que d’insérer son esprit dans la tête de l’archéologue. S’en suivit ensuite moult péripéties pour trouver une solution pour retirer l’esprit de la conservatrice qui menaçait de tuer son hôte par l’apparition des tumeurs. Finalement, grâce aux Protoss, il parvint à faire extraire son compagnon d’infortune de sa tête. Il fallut l’aide du Prince Valérian pour le sauver définitivement de la mort qui l’attendait.

 

A la fin du cours, les étudiants s’interrogeaient sur la véracité de l’histoire du prof qui était un peu extravagante. On se demandait même d’où il la tenait. Au moins, ça avait le mérite d’occuper le cours. Soudain, une alarme retentit. Tout le monde savait de quoi il s’agissait : les Zergs revenaient à la charge.

 

Au centre de commandement, on analysait la situation. Les Zergs se montraient plus prudents que d’habitude. Ils s’approchaient des villes tout en restant hors de portée des défenses. Névrosa avait sélectionné sur le volet les Zergs qui attaqueraient les Terrans. Elle avait remarqué l’absence de nombreux Zergs. Peut-être que leur maître leur avait ordonné de se retirer car ses subordonnés auraient fini par être démasqué. Ou bien parce que sa stratégie ne fonctionnerait pas une seconde fois. Tant de possibilités qui pourraient expliquer le départ des Zergs renégats mais on n’était jamais trop prudent au cas où il resterait des traîtres. De plus, les défenses des villes terranes étaient lourdement fortifiées mais ce n’était pas un problème vu le nombre de Zergs déployés. Bien qu’importantes, les troupes de la couvée n’étaient pas illimitées. La stratégie d’attaque était donc à choisir avec grand soin. Après réflexion, Névrosa opta pour un assaut frontal. Les Terrans avaient vaillamment résisté mais il y avait un moment où on finissait par céder. Une attaque de front était  par conséquent la meilleure chose à faire. Envoyant son plan d’attaque à ses enfants par télépathie, Névrosa donna l’ordre à ses forces de passer à l’action.

 

Pendant ce temps, chez les Terrans, on mobilisa toutes les troupes pour se défendre. Même les étudiants de l’université furent appelés pour défendre la capitale. Les Poltergirls et l’escouade de John partirent sur le terrain pour une mission de reconnaissance. Des ogives furent préparées pour réduire le nombre de Zergs qui venaient attaquer Nouveau Los Angeles. Pour couvrir plus de terrain, les fantômes se séparèrent en groupes de 2. Sylvie et John partirent au nord. Carla et David, à l’est. Iris et  Sylvain à l’ouest. Jennifer et Robert au sud. Alors que Sylvie et John progressaient sur les hauteurs, ils virent un important groupe de Zergs avancer en direction de la ville. Sylvie perçut au loin une autre armée en stand-by. De telles menaces ne pouvaient être ignorées.

 

-Ici, John, appela ce dernier, nous avons repéré une imposante vague de Zergs qui arrive par le Nord. Plus loin, se trouve une seconde armée de Zergs qui attend le moment opportun pour attaquer.

-Eliminez-les avec les ogives, ordonna le commandant, surtout visez bien car les missiles sont très longs à fabriquer et chers.     

-Compris. Je vais leur en tirer une.

-Attends, John !

 

John guida immédiatement le missile sans se soucier des avertissements de sa petite-amie. Névrosa qui sentit l’ogive ordonna à ses troupes d’avancer. Lors de la première attaque, elle avait perdu un nombre important de Zergs parce qu’elle n’avait pas su ce que c’était. Maintenant, elle ne comptait pas laisser un tel scénario se reproduire. Alors que l’ogive de John tomba à côté des Zergs, une autre ogive tomba sur ces derniers qui furent calcinés par l’explosion. Névrosa fulmina de rage mais c’était prévisible. Les Terrans savaient changer leurs stratégies. Le fait qu’une ogive ait pu toucher signifiait qu’elle avait été guidée par une personne plus rusée que la Mère des Couvées, donc une des fantômes qui mettaient à mal ses plans. Voulant se venger, Névrosa envoya ses Zergs attraper la fantôme qui venait de tuer ses enfants. En l’attrapant, elle pourrait s’en servir comme appât pour attirer les autres. Quand les 4 seront entre ses mains crochues, elle les contaminera pour en faire de fiers soldats de l’Essaim. Sans trainer, une horde de zerglings et d’hydralisks foncèrent vers les hauteurs, accompagnée de vigilants. Sentant le danger, Sylvie et John se retirèrent. Mais très vite, le couple d’amoureux fut rapidement acculé vers une falaise. Impossible de sauter car d’autres Zergs les attendaient en bas. Leurs poursuivants commençaient à les encercler prêts à leur sauter dessus. Sentant leur dernière heure arriver, John fit alors sa dernière déclaration :

 

-Pour hier,… j’étais sincère pour…

-Tu n’as pas besoin de te justifier, répondit Sylvie, la main sur la bouche de John.

-Pourrais-je te dire quelque chose avant de mourir ?

-Tu auras tout le loisir de le dire quand on sera rentré parce que je n’ai pas la moindre envie de mourir ici.

-Tu as raison, comprit enfin John, mourons ensemble sur le champ d’honneur. L’un à côté de l’autre.

 

Au moment de s’élancer sur les Zergs, des bombes larguées s’abattirent sur ces abominations qui furent brûlés vifs. Les deux fantômes regardèrent le ciel pour comprendre que la flotte du Dominion était arrivée. Ses nombreux vaisseaux écrasèrent les Zergs avec facilité. Névrosa était furieuse. Elle ne s’attendait à l’arrivée de renforts providentiels. Devant la tournure des évènements, elle ordonna la retraite pour épargner à son armée des pertes inutiles même si pour cela elle devait renoncer à capturer une des fantômes. Sous son ordre, les Zergs se replièrent vers les montagnes.

 

Les Terrans crièrent de joie quand l’armée du Dominion débarqua pour repousser ces saletés d’extraterrestres. Quelques heures plus tard, les fantômes furent appelés au centre de commandement. Quelle ne fut pas leur terreur de voir l’empereur Arcturus Mengsk sur l’écran central. Les garçons étaient inquiets du sort qui les attendait pour avoir dissimulé la vérité. Les Poltergirls, quant à elles, craignaient d’être arrachées de leur planète natale pour servir le Projet Fantôme.

 

-Ainsi donc, voici les fameuses Poltergirls, s’exprima enfin l’empereur d’un air intéressé. Du peu que j’ai entendu sur votre compte, vous semblez être des fantômes prometteurs.

-Eh ben, répondirent les concernées gênées.

-Cela n’a aucune importance, continua Mengsk ignorant les protestations de ses interlocuteurs. Puisque vous allez partir pour l’académie fantôme dans l’heure qui suit.

-Ce n’était pas ce qui était convenu, père, dit le prince Valérian qui apparut sur l’écran.

 

Les Poltergirls retinrent leur souffle. L’Héritier serait venu les secourir ?!

 

-En échange de retrouver un peu de popularité devant le peuple, vous deviez m’accorder une chose : que les Poltergirls soient sous ma responsabilité.

-Mon garçon, ce que je fais est dans l’intérêt de ces jeunes filles, se justifia le père.

-Sauf que vous ne m’avez pas consulté sur le sujet, répliqua calmement le prince. Je souhaite qu’elles restent sur la planète California pour terminer leurs études et la protéger des Zergs.

-Mais l’académie leur permettra de maîtriser leurs pouvoirs psychiques. L’université n’a pas les moyens pour ce genre d’enseignement.

-C’est juste, concéda son fils, mais j’ai déjà résolu le problème. Elles ont un professeur particulier des plus compétents et les résultats sont déjà spectaculaires. De plus, l’université est bien meilleure dans les autres matières que l’académie fantôme. D’ailleurs, je comptais faire la comparaison entre les deux écoles pour améliorer l’académie fantôme.

-C’est un geste louable mais en quoi l’université est-elle importante ?

-J’espère que vous plaisantez, intervint un vieil homme en armure de marine blanche. La plupart de nos officiers sont diplômés de cette université. De plus, tous ceux qui reviennent d’études là-bas sont rapidement promus à d’importantes positions dans notre armée. Vous ne saisissez pas les conséquences que ça a sur les troupes ?

-Vous gagnerez aussi en popularité auprès de votre armée pour avoir aidé la planète California, expliqua l’Héritier. Et si d’aventure, vous persistez dans cette voie, j’aurais le soutien de tous ces officiers pour vous faire changer d’avis.

 

Mengsk réfléchit à vitesse grand V. Son fils avait tout prévu. S’il tentait de s’opposer à la demande de son fils, il aurait à affronter une grande partie de son armée. En temps normal, il n’aurait pas refusé le combat mais en raison des Zergs et de l’Alliance Démoniaque, cette guerre interne affaiblirait l’armée du Dominion. Ses ennemis profiteraient de l’occasion pour l’éliminer. Il détestait l’admettre mais son rejeton avait bien retenu ses leçons.

 

-Très bien, je vais accéder à ta demande, céda enfin l’empereur avant de se tourner les fantômes qu’il avait envoyés. Quant à vous, jeunes hommes.

 

L’escouade de John se mit au garde à vous, terrifiés à l’idée qu’un châtiment leur tombe dessus.

 

-En principe, je devrais vous punir pour avoir dissimulé la vérité. Mais comme aujourd’hui est jour de grâce, je vais vous gracier, non pas à cause de cette lettre écrite par la Boîte de Pandore et remplie d’insultes à mon égard. Je cite « Cher vieux patapouf, blabla, nous, la Boîte de Pandore, avons fait chanté les fantômes que vous avez envoyé sur la planète California, blabla, dans votre magnitude hypocrite. Si vous le faites, nous louerons vos qualités de politicien pourri. Mauvaise journée pourrie pour la tête à claques que vous êtes, la Boîte de Pandore. »

 

John et ses amis se retinrent de rire devant l’hilarité de cette lettre. Ils allaient éviter la punition grâce à l’Alliance, alors autant éviter la lèse-majesté maintenant. Valérian reprit la parole pour exposer ses projets.

 

-Mesdemoiselles, je souhaiterais que vous terminiez vos études. Quand ce sera fait et que les Zergs auront été boutés de ce monde, je vous engagerais comme gardes du corps.

-Tu auras un sacré harem, lui dit son père avec cynisme.

 

Les Poltergirls furent choquées devant de telles paroles. Seule Carla fut charmée par cette « idée ». Les garçons furent jaloux. Agacé, Mengsk coupa la communication ne laissant à l’écran Valérian et le vieux militaire.

 

-Merci, général Warfield.

-Vous savez, je n’ai fait que dire la vérité. Mais est-ce une bonne idée de laisser ces filles ici ? L’académie fantôme serait plus apte pour les former.

-Faites-moi confiance, général, rassura le prince. Vous verrez de quoi elles seront capables d’ici quelques semaines.

 

Les deux hommes raccrochèrent pour reprendre leurs activités. L’armée du Dominion repartit laissant derrière eux, des renforts pour permettre aux forces de California de mieux résister aux irréductibles Zergs. Le soir, les fantômes fêtèrent les récents évènements. Seulement les garçons avaient encore du mal à digérer la nouvelle du futur des Poltergirls : gardes du corps du futur empereur et ce n’était pas un petit boulot. Inquiets et jaloux, ils voulurent connaitre leur relation avec l’Héritier

 

-Dites, depuis quand vous connaissiez le prince ?

-Depuis le jour où le professeur Narud était venu, expliqua Sylvie. Le prince épiait le cours à côté.

-Sylvie l’avait senti, ajouta Carla, alors on l’a suivi.

-Seulement, il nous a vite repéré, mentit Iris qui ne voulait pas que les garçons sachent pour leur affiliation avec l’Alliance.-Mais il a vite vu le potentiel qu’on avait, termina Jennifer, alors il a décidé de nous recruter après nos études. Cela devait rester secret. Vous comprenez ?

-Bien sûr, dit John qui gardait de la jalousie, et à part ça, vous n’avez pas eu d’autres relations que ça ?

-Douterez-vous de nous ? Seriez-vous en train de penser que nous aurions eu des relations plus intimes ?

-Honte sur vous, s’écrièrent ses trois amies.

 

Les garçons n’insistèrent plus et continuèrent à passer la soirée avec elles. La fête se termina sans autre incident et tous rentrèrent chez eux pour se remettre des émotions de la journée. Après tout, l’avenir était imprévisible et allait leur réserver d’autres surprises.

 

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Chapitre 25 : Mission de sauvetage (Partie 1)

 

Le lendemain de la 3ième vague, les Poltergirls eurent un entrainement très particulier. Un large bassin d’environ 10 cm d’épaisseur était placé au milieu de la pièce et était remplie d’eau. A l’intérieur, se trouvaient des petits poissons rouges. A côté, il y avait 4 bocaux avec un tas d’épuisettes formées d’un anneau en plastique rond monté par une poignée, avec un fin papier tendu sur l’anneau. Intriguées, les apprenties fantômes demandèrent à maître Xezbeth le but de cet entrainement.

 

-C’est simple, répondit le démon de la Tromperie. Vous allez attraper ces poissons avec ces poi (noms de ces épuisettes au Japon) et les mettre dans ces bols. Attention, les papiers des poi sont fragiles. Soyez rapides et douces quand vous attraperez ces poissons car ce ne sera pas simple.

 

Effectivement, la tâche se montrait plus ardue que prévue. Trop de force ou de vitesse trouait immédiatement le papier. Si on mettait trop longtemps, le papier cédait sous le poids du poisson. Mais comme toujours, les Poltergirls étaient tenaces. Après maints essais, elles finirent par attraper un grand nombre de poissons avant que le poi finisse par céder. Satisfait de ces premiers résultats, Xezbeth accorda une pause à ses disciples. Elles reprendraient leur entrainement dans une heure. Ce programme fut interrompu par l’arrivée d’un soldat porteur d’une mission pour les Poltergirls.

 

-Un scientifique rallié à notre cause est en vadrouille en plein territoire Zerg, lut Xezbeth. Accompagné d’un groupe de scientifiques et de soldats, il tente par tous les moyens de retourner à la civilisation.

-Et d’où provient-il, demanda Carla.

-De la base militaire où vous êtes allées chercher les plans des armes anti-Zergs, répondit le maître.

-Je vois, dit Sylvie qui essayait d’oublier les tristes évènements qui se sont produits là-bas.

-Et comment ont-ils fait pour survivre pendant tout ce temps, demanda Jennifer. C’est déjà un miracle qu’ils s’en soient sortis mais étrange qu’ils n’aient pas atteint une ville.

-Les Zergs restent généralement dans leurs colonies, expliqua Xezbeth. Toutefois, il arrive qu’il y ait des patrouilles pour repérer l’arrivée d’éventuels attaquants. 

-Et ce sont ces patrouilles qui empêchent ce groupe de survivants d’arriver à bon port, supposa Jennifer.

-En effet, confirma le démon. Je vais essayer de vous mettre dans le coup. Vous irez chercher ces scientifiques.

-Pourquoi ne pas envoyer une armée, demanda Iris.

-Une armée serait trop peu discrète, expliqua Xezbeth. Les Zergs les verraient arriver et se mobiliseraient pour la détruire. Non, il vaut mieux envoyer un petit groupe.

-Et comment on va les retrouver, interrogea Sylvie, pour les ramener ? Ils doivent être au moins une dizaine.

-12 pour être exact, dit Zabulon qui entrait dans la salle. Pour ce qui est du moyen de transport, regardez à l’écran.

 

Sur le dit écran, était montré un vaisseau semblable à un médivac mais de couleur gris. Zabulon expliqua alors le fonctionnement de l’appareil.

 

-Le Busard a été spécialement conçu pour des missions en discrétion. Un système de camouflage, des tourelles sur des points stratégiques du vaisseau, une coque bien renforcée mais légère pour permettre une bonne maniabilité de l’appareil. Cerise sur le gâteau, il est possible de piloter ce vaisseau par la pensée.

Les Poltergirls eurent les yeux grands ouverts. Un vaisseau pilotable par la pensée ?! L’appareil idéal pour elles. Seulement, il y avait un hic.

-Le système de pilotage est en phase d’essai, avertit Zabulon. Bien que nous soyons sûrs à 92% de son succès, nous devons le tester. C’est la procédure habituelle.

-On peut l’utiliser, demandèrent les Poltergirls avec un regard attendrissant.

-Bien sûr, répondit Xezbeth d’un air sévère. Toutefois, vous devez être prudentes car le système de pilotage par la pensée est très sensible. Une pensée de travers et tout peut s’écraser.

-On a compris, râlèrent les Poltergirls qui n’apprécièrent guère la morale.

 

Les Poltergirls suivirent les démons sur une piste de décollage à part où se trouvait le Busard. Excitées à la vue du vaisseau, elles s’empressèrent de monter à bord comme des enfants qui se jetaient sur les cadeaux de Noël. La salle pour les passagers ressemblait à celle qu’on trouvait dans les médivacs mais la cabine de pilote était différente. Au centre, se trouvait une boule grise en lévitation sur un support. De toute évidence, c’était probablement le système pilotage par la pensée. Les Poltergirls tentèrent de le faire fonctionner mais rien ne se produisit. Amusé, Zabulon expliqua la raison :

 

-J’étais sûr que vous essaierez le nouveau système que j’avais conçu. Alors, j’ai pris la précaution de le désactiver. En attendant, nous devons officialiser votre ordre de mission. Normalement, ça devrait commencer.

 

En effet, les Poltergirls reçurent un appel du commandant qui leur demandait de venir. A la salle de commande, elles écoutèrent  leur supérieur : un SOS avait été émis dans le territoire Zerg. Les auteurs, des scientifiques et des marines, chercheraient de l’aide pour rejoindre la civilisation. Une troupe armée manquant de discrétion, on estima alors l’intervention d’un petit groupe : les Poltergirls. Leur mission était de sauver ces gens. Pour ce faire, l’Alliance avait mis à leur disposition un nouveau vaisseau appelé le Busard avec pour particularité d’être piloté par la pensée. Pour l’officier du Dominion, cette nouvelle façon de piloter les vaisseaux était risquée. Cela signifiait que la moindre pensée hasardeuse pouvait provoquer le crash mais il n’eut guère le choix vu que l’Alliance maintenait la pression sur lui.

 

Les Poltergirls se rendirent de nouveau au Busard pour apprendre à le maîtriser. Zabulon, le concepteur de l’engin, dirigea la leçon. Il leur expliqua soigneusement les consignes à respecter pour utiliser correctement le Busard.

 

-Vous devez d’abord enregistrer vos pensées dans la base de données du système. Chaque individu possède une signature mentale. C’est aussi significatif que des empreintes digitales.

-En insérant notre propre signature mentale, le Busard réagira à nos pensées et non à celles des autres, dit Carla.

-Exactement, répondit Zabulon, mais votre emplacement sera aussi important. Le vaisseau réagira à un groupe d’ordres précis à une position spécifique. Par exemple, vous ne pouvez que diriger le vaisseau seulement quand vous êtes sur les sièges des pilotes.

-Compris, dit Jennifer qui était assise au poste de pilotage, donc si je lui ordonne de décoller.

 

Le Busard se mit alors de décoller. Il fit ensuite du surplace puis redescendit sous les directives de Jennifer.

 

-C’est génial, s’écria Carla.

-Dites, demanda Sylvie, il y a des armes à bord ?

-Evidemment, répondit Zabulon. Ce n’est pas une croisière que vous pilotez mais un vaisseau de transport qui va traverser le territoire des Zergs. Armes et munitions en réserve sous les sièges, premiers soins automatisées, tourelles automatiques positionnées, blindage léger mais résistant.

-Quel vaisseau, s’exclama Iris émerveillé.

-Naturellement, ajouta Zabulon, le système de pilotage n’est pas la seule chose à être expérimentée. D’autres équipements sont également testés. S’ils fonctionnent correctement, nous pourrons en fabriquer en masse.

-Et élargir leur panel d’utilisation, proposa Carla.

-Je suis ouvert à toute proposition, dit Zabulon. Maintenant, allez-y ! Vous avez des survivants qui attendent de l’aide.

 

Les Poltergirls ne se firent pas prier. Elles décollèrent et partirent vers une nouvelle aventure.

 

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Chapitre 26 : Mission de sauvetage (Partie 2)

 

Dans une épaisse forêt, se cachait une douzaine de Terrans. Ce groupe était de 7 marines et de 5 scientifiques : 1 femme et 4 hommes. Tous s’étaient cachés dans les arbres pour échapper aux Zergs. Depuis des jours, ils s’étaient échappés de leur ancien lieu de travail attaqué par les Zergs. Ces saletés s’étaient introduits dans la base en creusant un tunnel jusqu’au hangar principal. De là, ils avaient envoyé leur virus par la ventilation où de nombreux Terrans furent contaminés. Seuls les 12 survivants échappèrent au funeste destin grâce à leur position isolée dans la base militaire pour travailler tranquillement. Leur rôle concernait des projets secrets sur la conception d’une nouvelle arme contre les Zergs. Sentant la menace de la contamination, ils avaient réuni le strict minimum pour survivre et leurs recherches. Ils s’enfuirent par des véhicules se trouvant à proximité de leur bâtiment. Seulement la panne sèche due à leurs nombreux détours face aux patrouilles Zergs les contraint à poursuivre leur odyssée à pied.

 

Pendant plusieurs jours, ils durent progresser de nuit pour ne pas être repérés par les Zergs pour afin atteindre la forêt où leurs provisions s’étaient épuisés.

 

-Que fait-on, demanda un des scientifiques.

-N’est-ce point évident, répondit la femme, trouvez de quoi se nourrir.

-T’es maligne, se moqua un troisième savant, comment veux-tu trouver de la nourriture avec les Zergs qui traînent dans les parages ? Le moindre coup de feu pourrait les attirer.

-On se calme, intervint un marine. Je sais que nous avons quelque difficultés avec la bouffe mais on doit se serrer les coudes. Sinon, les Zergs finiront par nous tuer au premier état de faiblesse venu.

-C’était la peine de lancer un message de détresse, se plaignit le quatrième scientifique. A moins d’un miracle, impossible de retourner à la civilisation.

-Quelle idée d’installer une base près des montagnes, gronda le cinquième cerveau qui s’avérait être à la solde de l’Alliance. On aurait dû évacuer à l’arrivée des Zergs.

-Chut, chuchota un marine, j’entends un bruit de moteur.

-Un véhicule, demandèrent les savants.

-Non, répondit le marine, je dirais un vaisseau. Soit il est loin, soit il est très silencieux.

 

En effet, un vaisseau quasi identique avec un médivac mais de couleur grise s’approchait de la forêt. Il atterrit à côté de l’arbre où s’étaient réfugiés les survivants. Deux jeunes fantômes descendirent de l’appareil et firent signe aux survivants de venir monter à bord.

 

-Je crois qu’elles viennent pour nous, dit un scientifique.

-Sans blague, ironisa la femme.

-Quoi qu’il en soit, c’est une chance qui ne se reproduira pas, dit le marine. 

 

Les survivants descendirent de leur perchoir pour arriver devant le vaisseau et les demoiselles qui les accueillirent.

 

-Quelle chance que vous soyez là, dit un marine en donnant une tape amicale sur l’un des Poltergirls. On commençait à manquer de vivres.

-ça n’a pas été trop dur de vous trouver, expliqua Sylvie. Avec le vaisseau et ses détecteurs de vie plus la position du SOS que vous avez envoyé et la géographie du terrain, on avait une idée de la zone où vous étiez.

-Si vous voulez bien attacher vos ceintures, demanda poliment Iris, car le voyage du retour risque d’être mouvementé.

-Allons, il n’y a pas de Zergs dans le coin, déclara un autre marine. Dans deux heures, on sera à Nouveau Los Angeles. 

-Ne vendez pas la peau de l’ultralisk avant de l’avoir vendu, avertit Sylvie. On n’est pas encore en sécurité.

 

Et elle avait malheureusement raison car un dominant avait repéré le vaisseau près de la forêt. Cette information ne passa pas inaperçu devant la mère des Couvées Névrosa.

 

-Des Terrans tentent de sortir de mon territoire ? Je crains de ne pas pouvoir accepter ça.

 

Elle contacta les colonies les plus proches pour envoyer des Zergs volants afin d’intercepter le vaisseau. Et pour faire bonne mesure, la reine envoya des Zergs de sa ruche en renforts. Pendant ce temps, Carla et Jennifer continuaient à guider mentalement le Busard au centre de commandement. Carla scruta les scanners. Rien. Bien que ce soit une bonne chose, cela ne présageait rien de bon. Soudain, le Busard fut secoué par plusieurs chocs. On aurait cru des attaques de mutalisks. Quand les Poltergirls regardèrent dans les radars, elles virent des points rouges se déplacer à grande vitesse vers leur vaisseau. Pas de doute que c’était des Zergs volants. Refusant de se laisser attaquer, Iris et Sylvie ouvrirent les meurtrières du Busard et activèrent les tourelles automatisées.

 

-J’espère que vous ne vous êtes pas rouillés pendant votre expédition en plein air, dit Sylvie aux marines.

-Tu veux rire, lui répondit un marine avec une balafre sur la joue. Et ce n’est pas avec un petit fusil que tu vas abattre des mutalisks.

-On parie, répliqua Sylvie qui avait visé un mutalisk.

 

Elle tira et sa cible explosa sous l’impact du tir. Impressionné, le marine balafré demanda des explications.

 

-C’est grâce à mes pouvoirs psychiques, expliqua la fantôme aux cheveux rouges. Je peux imprégner mes balles d’énergie psionique, ce qui rend mes munitions plus destructeurs que des balles explosives.

-Ce n’est pas du jeu, se plaignit le marine.

-On a peur, se moqua Sylvie.

-Sûrement pas, rétorqua le marine, je peux même descendre plus de Zergs volants que toi.

-Je relève le défi, dit Sylvie. 20 crédits pour la mise.

-Tenue.

 

Les deux rivaux dégommèrent beaucoup de Zergs mais hélas, le nombre de ces horreurs augmentait bien trop rapidement. Le vaisseau commençait à subir de nombreuses avaries malgré les acrobaties pour esquiver les attaques de masse. Des araignées métalliques de la taille d’un chat sortirent des parois pour se rendre sur les lieux des avaries. Certains des arachnides éteignirent les feux causés par les dégâts. D’autres fusionnèrent avec le vaisseau en se décomposant pour colmater les failles.

 

-Jennifer, cria Iris, tu as un truc pour nous tirer de là ?

-Il y en a un, répondit Jennifer, mais il faut avoir l’estomac solide. Aussi pour éviter de vomir, je vous demanderais de vous asseoir.

-Avec tous ces Zergs, s’écria Carla.

-J’ai lu le mode d’emploi, expliqua Jennifer. Je connais ce qui va se passer. Maintenant, faites ce que je vous dis.

 

Etonnés, les marines et les deux Poltergirls s’assirent et s’attachèrent solidement. Jennifer lança la procédure d’urgence.

 

-Bouclier enclenché, dit une voix mécanique.

 

Le Busard généra alors un bouclier pour lui permettre d’avoir assez de temps pour lancer la suite de la procédure.

 

-Redirection de l’énergie vers les propulseurs.   

-Les propulseurs, pourquoi, demanda un scientifique.

-N’est-ce pas évident, lui répondit un marine qui se frottait les mains, ce vaisseau est équipé d’un turbo. Je sens qu’on va battre des records de vitesse.

-Mode turbo enclenché. Mise à feu dans 3, 2…

-Mon dieu, gémit la scientifique.

-1, 0 !!

 

D’un coup, le Busard fut pris d’une violente accélération qui surprit les Zergs. A l’intérieur, les passagers étaient solidement scotchés à leur siège et subissaient l’effroyable vitesse du vaisseau. Au moins, ils avaient réussi à échapper aux Zergs à la grande colère de Névrosa qui dut se défouler sur ses congénères.

 

C’était à bord d’un Busard endommagé que les Poltergirls amenèrent leurs passagers au Nouveau Los Angeles. Là-bas, les survivants furent contrôlés par les médecins pour s’assurer qu’ils n’étaient pas contaminés. Puis, ils furent envoyés dans leur lieu de travail respectif pour poursuivre leurs activités. Les savants furent envoyés dans un nouveau labo et les marines dans une caserne. Quant aux Poltergirls, elles avaient repris leurs études. 

 

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Chapitre 27 : Les mines contaminées (Partie 1)

 

Furieuse de ses échecs, Névrosa cherchait un nouveau plan pour détruire les Terrans. Elle réfléchissait à un moyen de vaincre ses ennemis. Face à des ennemis trop puissants, il fallait les affaiblir avant de les attaquer, se disait-elle. De quelle façon on pourrait affaiblir les Terrans ? Les priver d’un atout majeur ? Ce serait une idée mais quoi ? D’énergie pour désactiver les défenses ? Non, les sources d’alimentation devaient bien protégées et de plus, Névrosa ignorait leur emplacement. De nourriture pour les affamer ? Difficiles de les trouver et les Terrans auraient vite fait arriver le ravitaillement par vaisseau. La contamination sur les grandes villes était à oublier depuis sa dernière tentative s’était soldée par un fiasco. D’armes pour les rendre plus vulnérables ? Qui sait s’ils n’avaient pas prévu des bunkers en attendant l’arrivée de renforts. De plus, ils auraient commandé d’autres armes provenant d’autres planètes du Dominion. Détruire une planète s’avérait plus difficile que prévu. Il y avait bien une solution pour annihiler les Terrans. Soudain, une idée lumineuse s’illumina dans l’esprit de la mère des Couvées. Quel plan machiavélique ! Avec ça, les Terrans devraient être démunis et il n’y aurait plus qu’à les vaincre à l’usure.

 

A l’université militaire, la classe des Poltergirls suivait une leçon du professeur Stallone qui avait le don de rendre ses cours vivants.

 

-La créature que nous allons parler aujourd’hui est le zergling. Vous serez amenés à le rencontrer sur presque toutes les batailles contre les Zergs. En effet, c’est la force principale de l’Essaim. Ces créatures agissent souvent en groupe. Leur principale stratégie est d’attaquer en masse pour nous submerger. Vous comprendrez que bien qu’ils soient peu résistants, les zerglings constituent une menace à ne pas sous-estimer. Admirez leur agilité et leur rapidité.

 

Grâce à sa télécommande, l’enseignant montra une vidéo où des zerglings parvenaient à détruire un avant-poste du Dominion simplement grâce à leur nombre. Les étudiants étaient terrifiés. Un élève leva la main.

 

-Monsieur, et les chancres ? Je crois savoir que les zerglings peuvent évoluer en ces horreurs.

-Effectivement, ils le peuvent, confirma le professeur. Eux aussi sont dangereux mais ils sont pires que leur pré-évolution. Près de la moitié de leur corps renferme un dangereux acide qui est libéré quand ils meurent. Gare aux malheureux qui se trouvent trop près de chancres. Ils pourraient être aspergés de ce liquide corrosif. Laissez-moi vous dire qu’une forte quantité est mortelle pour l’homme. D’ailleurs, grâce à mes conseils, vous avez pu éviter les embuscades Zergs. Vous imaginez si c’était des chancres ? Et imaginez si vous aviez avancé sans vous soucier du chemin. Combien aurait survécu ?

 

Une fois encore, les étudiants furent pris d’un sinistre frisson. Ça aurait été un horrible massacre s’ils n’avaient pas vérifié qu’il n’y avait pas de Zergs enfouis lors de leur mission de la colonie secondaire.

 

-Mais rassurez-vous, tenta de calmer monsieur Stallone, tant que vous êtes assez loin d’eux, vous ne risquerez rien. Les hauteurs sont l’endroit idéal pour les massacrer sauf s’ils acquièrent la capacité de sauter comme les faucheurs.

 

En sortant du cours, les étudiants étaient encore terrifiés à l’idée d’affronter les zerglings, bêtes noires des troupes au sol. Les Poltergirls n’étaient pas inquiètes. Certes, elles avaient des frissons mais savaient comment se défendre face à la menace des chancres. Leurs pouvoirs psychiques qu’elles avaient commencé à maîtriser avec l’aide de Xezbeth le démon de la Tromperie devaient plus puissants. C’était dur à admettre mais ses enseignements étaient vraiment efficaces. Soudain, la voix du commandant se fit entendre par les haut-parleurs de l’université.

 

-La compagnie étudiante est priée de rassembler au centre de commandement, nous avons une mission pour vous.

 

Toutes les personnes concernées se dépêchèrent avec enthousiasme. Encore une mission où on allait ajouter un service pour l’humanité sur le dossier. Seules les Poltergirls s’en fichaient un peu de ces histoires vu qu’elles avaient déjà leur futur poste. A la salle de réunion, les soldats de la compagnie étaient assis. Devant eux, le commandant sur une estrade et un immense écran derrière lui. Tapi dans l’ombre d’un coin de la pièce, un espion de l’Alliance surveillait le commandant pour s’assurer qu’il ne révélait pas les sinistres activités de l’organisation des Ténèbres. Les Poltergirls furent les seules personnes à sentir sa présence du fait qu’elles soient habituées à percevoir les Ténèbres. Le commandant, bien que sachant qu’il était sous surveillance, exposa la mission.

 

-Messieurs, la situation est grave. Nous avons perdu le contact avec la mine de minerai d’Eldorado. Nous pensons que c’est l’œuvre des Zergs.

 

Les étudiants foncèrent les sourcils. C’était mauvais. Cette mine de minerai était la principale source de minerai utilisé pour la fabrication d’armements. Privé de cet atout, les Terrans pouvaient tomber dans les jours qui viennent. Pour éviter pareil scénario, il fallait donc reprendre la mine de force.

 

-Evidemment, poursuivit le commandant, votre mission sera de nettoyer la mine de la menace Zerg. D’ailleurs, il n’est pas impossible que vous alliez rencontrer des contaminés. 

 

Sylvie frissonna. Ses amies comprenaient car elle ne supportait pas de tuer des contaminés. La dernière fois, cette histoire avait engendré une violente dispute qui s’était heureusement bien terminée grâce à l’intervention d’une inconnue. Au moment de se préparer, les amies de Sylvie lui demandèrent :

 

-Tu penses que ça ira, lui demanda Carla.

-ça va, répondit Sylvie. Je me doutais bien que ça arrivera de nouveau. Je me suis préparée au pire. Quand le moment viendra, je ferais ce que j’aurais à faire.

-Si c’est trop dur, on le fera à ta place, lui dit Iris.

-Merci Iris mais je saurais faire taire me sentiments, rassura Sylvie.

-On l’espère, dit Jennifer qui ne cachait pas son inquiétude.

 

Les Poltergirls rejoignirent le reste de la compagnie pour partir en direction de la mine d’Eldorado qui se trouvait à proximité du territoire Zerg. Une colonie secondaire se trouvait à environ 20 km du gisement qui représentait 70% du minerai de la planète.

 

Le voyage se passa sans problème. Arrivés devant l’entrée de la mine, ils découvrirent une ville fantôme. Il n’y avait pas un zergling à l’horizon. Toutefois, on notait la présence de biomasse Zerg, signe qu’une contamination avait lieu. Angoissés, les apprentis soldats entrèrent dans le village à la recherche de rescapés mais en vain. Après deux heures de recherche acharnée, on finit par deviner où se trouver les mineurs : dans la mine. Courageusement, ils descendirent dans les sombres galeries de la mine où les attendait sûrement une armée de Zergs et de contaminés prêts à découdre avec les Terrans.

 

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Chapitre 29 : Paranoïaque (Partie 1)

 

A l’université militaire de California, se trouvait un club récemment créé appelé le Club d’enquêtes sur l’Alliance Démoniaque. Le but de ce club était évidemment de découvrir ce que manigançaient les agents de l’Alliance. Seulement, L’organisation était douée pour brouiller les pistes. Sans parler du fait que leurs sbires ne faisaient que très peu d’opérations. Par conséquent, le nombre d’indices laissés était très faible. Pas assez pour démarrer une piste. Avec le temps, les membres du club perdirent la motivation de continuer. A la place, ils jouaient à des jeux vidéo ou autres activités qui n’avaient rien à voir avec leur club.

 

Aujourd’hui était une journée banale pour le Club d’enquêtes. Les 5 membres se divertissaient comme bon leur semblait. Soudain, la porte s’ouvrit violemment et un jeune binoclard entra. Les membres reconnurent le nouveau venu. Il s’agissait de Benjamin Onarap, un fervent défenseur de la théorie du complot. Chaque semaine, il publiait dans le journal de l’établissement une théorie extravagante qu’il défendait avec passion mais avec des arguments forts discutables. Voulant prouver à tous qu’il avait raison, Benjamin s’était alors tourné vers le club d’enquêtes où il vit le spectacle lamentable.

 

-Vous n’avez pas honte, s’écria-t-il. Vous devriez chercher, enquêter et non paresser.

-T’es marrant, lui répondit un membre du club. Comment veux-tu qu’on poursuive l’enquête si on n’a pas la moindre piste ?

-Vous n’avez sûrement pas bien cherché, répliqua le fan du complot. Montrez-moi tous vos indices. Je suis prêt à parier que je vais vous trouver quelque chose.

 

Sans grand enthousiasme, les membres du club lui donnèrent les indices collectés durant leurs chasses et les rapports d’enquêtes. Benjamin observa les diverses pièces à conviction. Les rapports étaient vraiment bien rédigés et apportaient une description remarque des lieux et du contexte où la preuve avait été trouvée. Seulement, difficile de trouver une piste car les indices ne menaient à rien. Benjamin comprenait mieux pourquoi le Club d’enquêtes avait du mal à avancer. Son attention fut attirée par une sorte de récepteur.

 

-Qu’est-ce que c’est, demanda-t-il.

-Un récepteur capable de capter un large éventail de fréquences, expliqua le président du club. Au début, on pensait l’utiliser pour écouter des communications de l’Alliance mais on n’a pas réussi à en trouver une. Soit ils utilisent d’autres moyens de communications, soit ils les brouillent.

-ça doit avoir enregistré quelque chose, dit le parano du complot en observant que l’appareil est en mode enregistreur.

 

Il mit le casque à ses oreilles et écouta. Soudain, il écarquilla les yeux. Ce qu’il entendit le surprit. Il continua d’écouter pour approfondir cette piste. Après avoir écouté une bonne partie de la bande, Benjamin se leva et s’exclama en pointa le doigt vers le ciel :

 

-Nous avons une piste !! Suivez-moi !!

 

Les membres du club surpris et dépités d’avoir loupé une piste qui se trouvait sous leur nez. Ils accompagnèrent leur camarade. Ils furent grandement surpris de voir que la piste menait au centre de commandement. L’armée serait-elle alliée avec l’Alliance ? Ce fut la première question que posa Benjamin au commandant qui donna la réponse suivante.

 

-Mais pas du tout.

 

Un espion de l’Alliance qui surveillait le commandant fit un geste de la main pour confirmer ce que faisait le commandant. Enfin à condition de ne pas trop en dire.

 

-Dans ce cas, expliquez-moi avec qui vous étiez. Vous utilisez une communication non répertoriée pour parler avec quelqu’un. A part l’Alliance, je ne vois pas qui d’autre.

-C’est vrai que je reçois des appels de l’Alliance mais cela ne veut pas dire que nous soyons alliés. Ce sont juste que des fournisseurs.

-Des fournisseurs ? Que fournissent-ils ?

-Des informations sur les mouvements des Zergs, bien sûr, répondit le commandant. Comment croyez-vous que je sache à l’avance leurs attaques ? Un espion m’avertit du moindre fait et geste des Zergs, d’où les communications que vous avez repérées.

 

Ces révélations déroutèrent complètement les jeunes étudiants. La tournure ne plaisait guère à Benjamin qui pensait que le militaire dissimulait quelque chose mais se garda cette remarque pour lui.

 

-Pourquoi avoir caché cette information, demanda un membre du club.

-Je n’ai rien caché du tout, répliqua calmement le commandant. De plus, l’empereur est au courant et ferme les yeux.

-Comment ?! Mais c’est inimaginable, s’écrièrent les étudiants.

-Il s’est montré plus compréhensible que d’habitude, se justifia le commandant. Je suppose qu’il espérait que l’Alliance finisse par se révéler à nous avec le temps.

-Insensé !

-C’est la stricte vérité. Maintenant si vous me le permettez, j’ai du travail.

 

Le commandant partit alors pour préparer sa prochaine stratégie de défense contre les Zergs. Le club d’enquête et Benjamin furent choqués de voir le commandant de trouver normal d’accepter l’aide d’inconnus comme l’Alliance. Cette organisation avait forcément un but caché. Mais quoi ? Quel intérêt auraient-ils à prévenir les Terrans des attaques Zergs ? Tant de questions qui ne pouvaient trouver leur réponse que par une investigation poussée. En quittant la salle principale, ils tombèrent devant la salle d’entrainement des Poltergirls. Une affiche sur la porte portait la mention « Ne pas déranger, entrainement de fantômes ». Curieux, ils entrèrent et découvrirent les Poltergirls en plein exercice.

 

Quelques minutes auparavant, Xezbeth était présent dans la pièce avant de sentir la présence de fouineurs.

 

-Mon dieu, s’écria-t-il. Mesdemoiselles, je pense que vous pouvez continuer l’entrainement sans moi.

-Que se passe-t-il, demanda Sylvie surprise de voir leur mentor filer aussi vite.

-Le Club d’enquêtes sur l’Alliance Démoniaque arrive, expliqua le démon manipulateur. Je ne souhaite en aucun cas qu’on nous découvre ensemble. Sinon, on vous accuserait de travailler pour l’Alliance. Qui sait ce qui arrivera après.

-C’est bon, on a compris, coupa Carla. On doit cacher cela même s’il s’agit de nos camarades de classe ?

-Evidemment, affirma Xezbeth, car ils pourraient n’avoir aucune hésitation à vous dénoncer et ce serait difficile pour l’Alliance de vous tirer de cette fâcheuse situation.

-Et alors, répondit Iris, vous pouvez nous emmener avec vous et nous mettre en lieu sûr.

-Nous ne souhaitons pas perdre la position favorable que vous disposez. Et puis, vous en savez beaucoup trop pour qu’on vous laisse entre les mains de l’ennemi.

 

Les arguments du démon de la Tromperie faisaient mouche. Inutile d’ajouter que les Poltergirls perdraient tout moyen de retrouver Sarah Kerrigan si elles se faisaient arrêter. De plus, elles n’avaient pas fini leur formation de fantôme à la sauce démoniaque dont elles avaient pu sentir les effets. Leurs pouvoirs avaient commencé à se manifester et à être maitrisés. Sans l’aide d’un expert dans la matière, elles auraient du mal à progresser et à s’améliorer surtout quand leurs pouvoirs pourraient leur être d’une grande aide. Acceptant le départ de leur maître, les Poltergirls écoutèrent les instructions du démon Xezbeth  pour contrer toute accusation à leur encontre. Puis son illusion disparut. Les Poltergirls reprirent l’entrainement comme si rien de cette conversation n’avait eu lieu. Elles perçurent la présence de 6 personnes s’approchaient de la porte. L’un d’eux ouvrit la porte et entra.

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Chapitre 30 : Paranoïaque (Partie 2)

 

-Mais qui voilà, s’exclama Benjamin qui ne s’attendait pas d’une telle rencontre. Les Poltergirls ! Que faites-vous ici ?

-N’est-ce pas évident, répondit Jennifer. On s’entraine, on se forme.

-Où est le prof, interrogea le défenseur du complot.

-Il est sorti, expliqua Iris qui avait retenu les consignes de Xezbeth. Il avait une course urgente à faire.

-ça tombe bien car j’avais quelques questions, dit Benjamin.

-Laissez-moi deviner, dit Carla. C’est à propos de l’Alliance ?

-Comment avez-vous deviné, demanda Benjamin surpris.

-Ce n’est pas bien compliqué, répondit Sylvie. Tu es accompagné du Club d’enquêtes sur l’Alliance. La déduction est donc évidente. Même un non-télépathe pourrait deviner cela.

-Soit, admit Benjamin. Quoi qu’il en soit, j’aimerais connaitre vos relations avec l’Alliance.

-Simplement professionnelles, dit Sylvie.

-Des alliés d’occasion, ajouta Carla.

-Fiables et efficaces, compléta Iris.

-Et aucun coup bas même après la trêve, termina Jennifer.

-Et c’est tout ?

-C’est tout, répétèrent les Poltergirls.

-Quand même, vous avez bien dû discuter avec ces gens, insista le dévoué à la théorie du complot.

-Ces gens sont du genre discret, expliqua Carla. Ils ne disent que peu de choses. Difficile de leur tirer les vers du nez.

-Tu ne vas quand même pas nous soupçonner d’être de mèche avec eux, questionna Sylvie.

-C’est fort probable, répondit Benjamin. Des gens dotés de pouvoirs psychiques sont rares. Celui qui ralliera le plus de personnes de cette catégorie aura un atout de taille dans une guerre.

-Sauf que nous ne sommes pas des armes, répliqua Iris. Mais où veux-tu en venir ?

-Que l’Alliance vous a recruté.

-La seule personne qui nous a recrutées est une personnalité dans la hiérarchie du Dominion, répondit Carla.

-Qui, demanda Benjamin qui demeurait intrigué.

-Il a demandé que son identité reste secrète, expliqua Jennifer. Au passage, sachez qu’il a l’accord de l’empereur en personne pour nous engager comme gardes du corps.

-Sérieux, interrogea un membre du club.

-Bien sûr, confirma Iris.

-Allez, dites-le nous, supplia un autre membre.

-Pas question, dit Sylvie. Si on vous le dit, ça sera dans le journal de l’université le lendemain. Vous avez vu ce qui s’était passé après l’attaque de la colonie secondaire.

 

Ça, le journal de l’université avait fait les choux gras sur la révélation que les Poltergirls étaient des fantômes. Tout le monde s’était jeté sur les héroïnes pour demander des détails de ce que ça faisait d’avoir des pouvoirs psychiques. Après plusieurs jours, les Poltergirls cédèrent et accordèrent un article pour le journal en échange de pouvoir retrouver la tranquillité. Personne ne pouvait blâmer les apprenties fantômes de protéger ce secret au vu de cette éprouvante expérience. Jennifer tendit une feuille où était un contrat de confidentialité. En échange de connaitre ce secret, les signataires devaient garder le silence. Benjamin et le Club d’enquêtes signèrent puis demandèrent le nom du haut-fonctionnaire de l’empire.

 

-Regardez l’UNN, répondit Carla qui consultait sa montre.

 

Sylvie alluma la télé qui se trouvait dans la salle. L’habituelle figure de Donny Vermillion apparut alors à l’écran.

 

-Retrouvons Kate avec l’empereur Arcturus Mengsk pour une révélation pour le moins fracassante.

 

La caméra passa alors des studios de l’UNN à la salle de conférence où l’empereur Mengsk se tenait sur son pupitre. Derrière lui, se trouvait le prince qui attendait que son père le fasse venir.

 

-Mes chers concitoyens, dit solennellement l’empereur, j’ai le plaisir de vous présenter le futur empereur du Dominion, mon successeur. Mon fils, le prince Valérian Mengsk.

 

Tous les journalistes présents dans la salle furent surpris d’apprendre la nouvelle. L’empereur avait un fils. Quand on observait le blondinet, on ne trouvait aucune ressemblance physique avec son père. A la demande de son paternel, Valérian vint prendre sa place au pupitre.

 

-Messieurs les journalistes, ce que vient de dire l’empereur est la stricte vérité, expliqua l’Héritier. Pour des raisons de sécurité, il a choisi de dissimuler mon existence aux yeux du public. A présent, je me présente devant à vous avec la ferme attention de faire du Dominion un endroit sûr, prospère et paisible.

 

Le public applaudit alors le courage et la détermination du jeune homme qui succèderait à son père dans quelques années. Ce dernier reprit sa place à son noble pupitre.

 

-Je peux vous assurer qu’il saura diriger le Dominion. Grâce à aux enseignements prodigués par l’élite du Dominion, il deviendra un empereur aussi compétent que moi-même et peut-être même meilleur.

 

Le prince souriait. Son père ne croyait pas si bien dire. Et grâce à l’Alliance, il accèderait plus rapidement au trône. Il fallut d’abord que son plan réussisse. La Boîte de Pandore lui faisait confiance. L’échec n’était pas toléré. Il en allait de l’avenir du Dominion. La scène de la conférence fut ensuite réduite en un petit carré avec un retour dans les studios avec Donny.

 

-Nous sommes les premiers à le dire, déclara le journaliste corrompu, notre futur est assuré par l’Héritier.

 

Jennifer éteignit la télé par son pouvoir. Le Club d’enquêtes et Benjamin furent étonnés de la nouvelle. Une minute après, ils demandèrent :

 

-Votre futur employeur, ce n’est quand même pas…

-Si, confirmèrent les Poltergirls en même temps. C’est bien le prince Valérian.

-J’y crois pas, hurla Benjamin, il y a un truc qui ne tourne pas rond.

-Quand même, dit le président du club encore sous le choc, les Poltergirls qui vont devenir gardes du corps du futur empereur. Ça, c’est une nouvelle.

-ça va faire un plus gros bruit que la dernière fois, s’exclama le vice-président.

-Sauf que vous avez signé un contrat de confidentialité, rappela Carla.

-C’est vrai, admit la fille du Club.

-Et c’est d’ailleurs le prince qui a nous trouvées un prof, ajouta Iris pour combler les trous.

 

Encore plus dépités qu’avant, le Club d’enquêtes quitta la salle d’entrainement.

 

-C’est frustrant, gémit Benjamin.

-Que veux-tu, lui dit le président du Club. Ça n’a rien d’étonnant de voir les meilleurs élèves de la meilleure université du Dominion travailler pour le prince Valérian. C’est plutôt une bonne chose. De plus, il est normal qu’on veuille garder cela secret.

-Du moins jusqu’à ce soit rendu publique.

 

En retournant à l’université, les détectives tombèrent sur quelqu’un qui provoqua une réaction chez Benjamin Onarap, comme une révélation. Il ne put s’empêcher de s’écrier :

 

-Ce type-là, il est suspect.

 

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Chapitre 31 : Paranoïaque (Partie 3)

 

Le club d’enquêtes avait lâché l’affaire. D’abord, le commandant, puis les Poltergirls. C’était normal de les soupçonner d’intelligence avec l’Alliance au vu des contacts avec l’organisation des ténèbres. Mais Benjamin s’était montré encore plus déchainé quand il avait désigné sa nouvelle victime : Le professeur Stallone. Selon l’accusateur, ce professeur était arrivé peu avant l’agitation des Zergs. Or c’était au même moment où l’Alliance avait commencé à agir. N’importe qui aurait dit que c’était une coïncidence. Seulement, le mot « coïncidence » n’existait pas dans le vocabulaire d’un défenseur du complot.

 

Dans le local du Club, on se demandait ce qui allait se passer.

 

-Je le sens mal, dit un garçon du Club. Il va s’attirer des ennuis.

-Mais dans un sens, il n’a pas tort, rétorqua une fille. On ne sait pas grand-chose sur ce prof. Il cache sûrement quelque chose.

-Où est le rapport avec l’Alliance, intervint le président du Club.

-Il y en a probablement un, supposa un autre membre du Club.

-Encore faut-il le prouver, répliqua le président peu convaincu de l’idée d’accuser un professeur populaire.

 

Deux jours plus tard, un article fut publié. Une théorie fumeuse présentait des accusations à l’encontre du professeur Stallone d’être un espion au service de l’Alliance. Ayant eu vent de ces rumeurs, le doyen Sheppard convoqua l’incriminé dans son bureau.

 

-Vous êtes au courant, demanda-t-il d’un air grave.

-Et comment, répondit l’enseignant, le journal sous le bras, ce n’est qu’une idée de plus lancée par Monsieur Onarap. Dans une semaine, il publiera une autre idée.

-Sauf que celle-ci semble bien partir pour durer, dit le doyen qui agitait le journal. Prouvez-nous qu’il se trompe. Je tâcherais de vous soutenir mais si ces allégations s’avèrent fondées, vous aurez de graves ennuis.

 

Le professeur quitta le bureau pour retourner au sien. Là-bas, il lâcha un juron de colère. Ce gamin allait nuire au plan du maître. Son chat Pharaon s’approcha de lui pour lui réclamer des câlins. Apaisé au contact du félin, Michaël lui :

 

-Tu sais, cet Onarap est une vraie aiguille sous le pied. Ses accusations sont dérisoires mais peuvent prendre de l’ampleur si on ne fait rien. Le meilleur moment pour riposter est maintenant.

 

Le chat le regarda d’un air attendrissant puis miaula. Comme s’il avait compris ce que lui disait son animal de compagnie, le professeur sortit de son appartement pour lancer sa contre-attaque. Il convoqua le Tribunal de l’université.

 

Ce tribunal avait pour rôle de juger tout litige ayant lieu dans l’enceinte de l’université. Ce qui rendait ce tribunal si intéressant était le fait qu’on permettait aux protagonistes de l’affaire de s’exprimer sans retenue ou de pression. Les juges étaient des élèves reconnus pour leurs principes moraux pour des mandats de 6 mois. Il n’y avait pas de limites de mandats. Le Tribunal se trouvait dans le bâtiment principal de l’université. Quand on y entrait, on découvrait une salle semblable à celles qu’on voyait dans les séries policières. Comme pour le code pénal, le nombre de juges dépendait de la gravité du litige. Dans le cas actuel, 3 juges furent appelés. A l’annonce du procès, toute l’université s’était rassemblée pour assister à l’évènement. Jamais un litige n’avait autant intéressé les étudiants. Chaque parti disposait d’une salle pour préparer leurs arguments et discuter en toute tranquillité. Les Poltergirls eurent le droit de rendre une visite à leur enseignant injustement accusé avant la séance.

 

-Vous êtes sûrs que ça va aller, demanda Sylvie.

-Mais oui, rassura le prof, je vais démonter les arguments de la partie adverse les doigts dans le nez. Enfin, si on peut appeler ça des arguments.

-Vous devriez vous méfier, avertit Carla. Benjamin me parait bien motivé. Il doit avoir quelques atouts pour appuyer sa thèse.

-Thèse qui aura droit à un beau zéro, répliqua monsieur Stallone avec humour.

-ça serait dommage que vous partiez, dit Iris, vous êtes un excellent prof.

-De la part d’une de mes meilleurs élèves, ça me touche beaucoup, répondit l’enseignant qui avait une grande estime envers les Poltergirls.

-Le procès va commencer, annonça  un huissier.

-Une dernière question, demanda Jennifer, êtes-vous un espion de l’Alliance ?

-Non, répondit monsieur Stallone avant d’entrer dans la salle d’audience.

 

Cette réponse jeta un froid aux Poltergirls qui avaient un doute sur la réponse. Ou plutôt qu’il ne leur disait pas la vérité. Pour s’assurer que tout se passerait bien, elles prirent place dans les gradins. Les juges entrèrent et firent débutaient la séance.

 

-Je déclare la séance ouverte, proclama le juge au centre. Les deux partis sont-ils prêts ?

-Je suis prêt, répondit Benjamin avec confiance.

-Moi de même, répondit l’enseignant vêtu d’un large imperméable noir et d’un chapeau gris, tenue vestimentaire caractéristiques des espions.

-Mais pourquoi êtes-vous vêtus de la sorte, interrogea le jeune magistrat.

-C’est simple, on m’accuse d’être un espion, alors je m’habille comme un espion.

-C’est ridicule, enlevez ça.

 

Le prof s’exécuta avant que son accusateur commença son discours préliminaire.

 

-Votre honneur, j’accuse le professeur Michaël Stallone ici présent d’être un espion de l’organisation appelée l’Alliance Démoniaque.

-Eh bien, voilà des allégations assez lourdes, s’exclama un des juges.

-Avez-vous des preuves, questionna un autre juge. Vous devez bien mesurer la gravité de ces inculpations. Cela vous coûtera cher si vous vous trompez.

-J’en suis conscient, répondit l’accusateur, mes preuves seront plus des faits qui m’amènent le doute.

-Des doutes ne suffiront pas pour m’incriminer, dit monsieur Stallone avec amusement.

-Rira bien qui rira le dernier. En attendant, expliquez-nous pourquoi vous êtes si discrets sur votre passé ?

-En quoi est-ce une preuve ?

-C’est simple, expliqua Benjamin, vous dites avoir observé les Zergs, rencontré des Protoss pendant plusieurs années. Ce qui explique vos larges connaissances mais il y a encore des trous. Votre enfance, votre naissance. D’où venez-vous ?

-De la planète Agria, répondit l’enseignant accusé. Pour mes connaissances, je les dois à mes voyages. J’ai longuement observé les Zergs, gagné durement la confiance des Protoss pour accéder à leur culture. Quant au reste, ça ne vous regarde pas. J’ai droit à ma vie privée.

-Et comme par hasard, elle a été attaquée par les Zergs, répliqua Benjamin qui voyait que cette piste menait à un cul-de-sac.

-Que voulez-vous, dit monsieur Stallone en haussant les épaules. Les Zergs sont imprévisibles.

-Quoi qu’il soit, intervint un juge, je crains de devoir couper court. Monsieur Stallone a raison, nous devons respecter sa vie privée.

-Mais enfin, votre honneur, c’est justement là que nous devons fouiller, insista l’accusateur.

-Il suffit, coupa sèchement le juge. Il y a une limite à tout. S’immiscer dans la vie privée des autres est un grave délit. Avez-vous d’autres arguments ?

-J’en ai, votre honneur. De plus, l’accusé est arrivé récemment, peu avant que les Zergs.

-Et alors, demanda monsieur Stallone.

-Je suis prêt à parier que l’Alliance savait que les Zergs allaient frapper ou du moins, ils avaient une idée du moment.

-Charmante théorie, nargua le prof, mais alors pourquoi envoyer un espion ici ? Quelle est sa mission ? Ce sont des questions qui me paraissent évidentes à poser.

-C’est vrai, admirent les juges. Pouvez-vous répondre à ces questions ?

-ça me parait évident, répondit Benjamin, la raison d’envoyer un espion ici est liée à notre université. Tout le monde connait sa réputation. Sa mission est de connaitre l’organisation, les plans secrets de l’armée du Dominion.

-Elle est bien bonne, riait Stallone. Et vous croyez qu’un enseignant puisse trouver de tels renseignements. A votre place, j’aurais infiltré l’état-major pas une école.

-Seulement, on expérimente de nouvelles façons de se battre. Un prof, ça passe inaperçu. Je dirais même que c’est normal qu’un prof vienne contrôler le travail de ses élèves. Et si ces nouvelles méthodes sont intégrées dans le répertoire de stratégies du Dominion, l’Alliance le saurait et trouverait sur le champ une riposte.

-Je pense qu’on devrait arrêter la plaisanterie, dit monsieur Stallone.

 

Tout le monde fut surpris de la tournure des évènements. Le professeur Stallone avait un ton un peu plus sérieux.

 

-Voyez-vous, cette théorie comporte de grosses failles. D’abord, l’espion peut aussi être une taupe. Un de mes collègues pourrait être l’espion en question. Ou même le doyen en personne. Ensuite, vint le moment où il faut communiquer les informations collectées. Par quels moyens m’y serais-je pris ? De plus, je suis présumé innocent tant que ma culpabilité n’est pas prouvée. Par conséquent, si vous n’avez pas de preuves concrètes, je reste innocent et vos belles paroles ne sont que du vent.

 

Benjamin se sentait piégé. Dans sa précipitation, il avait négligé certains détails. Il n’avait pas de preuves et comprit le piège de son adversaire : détruire sa théorie devant tout le monde pour l’empêcher d’approfondir son enquête. Finalement, il accepta sa défaite.

 

-Je suis désolé, votre honneur. Je n’ai aucune preuve.

-C’est vraiment désolant, rétorquèrent les juges. Nous allons devoir vous sanctionner pour accusations calomnieuses.

-Laissez, votre honneur, intervint Michaël Stallone. Ce jeune homme est un peu tendu par la situation géopolitique en ce moment. L’Alliance Démoniaque, l’Essaim, les Rebelles de Raynor, il y a de quoi devenir parano.

-Si vous le demandez, dit le juge au centre. Nous gracions Benjamin Onarap et lui demandons de ne plus importuner le prof. La séance est levée.

 

Benjamin n’en revenait pas. Le prof qu’il avait accusé lui avait permis d’échapper à une sentence qui aurait coûté sa carrière dans l’armée. Maintenant, plus aucune enquête sur lui n’était autorisée. Pour les Poltergirls, monsieur Stallone devait sûrement cacher un gros secret. La façon dont il s’était pris pour prendre le contrôle du procès était forte intrigante. Ça dépassait les compétences d’un enseignant ordinaire. Mais qui était vraiment Michaël Stallone ? 

 

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  • 2 weeks later...

Chapitre 32 : Attentats sur California (Partie 1)

 

Ça s’était passé dans une nuit sombre. Aussi sombre que les Ténèbres. Des ombres s’approchaient d’une caserne militaire. L’une d’elles s’agenouilla pour déposer un étrange colis devant le bâtiment. Son manège terminé, l’ombre prit la fuite avec ses compagnons. Quelques instants plus tard, le colis explosa, causant de lourds dégâts. Dans la même nuit, d’autres explosions se produisirent dans toute la ville.

 

Le lendemain matin, tous les médias parlaient de ces incidents. Leurs réactions étaient des plus virulentes en particulier chez l’UNN :

 

-Ici, Donny Vermillion, en direct de l’UNN sur Korhal, se présenta le journaliste à la solde du Dominion,  Kate, vous êtes bien sur la planète California où se sont produits des attentats contre le Dominion ?

-Oui, Donny, répondit la jeune femme qui apparut sur les écrans de télé. Je suis devant un des lieux des attentats où les dégâts sur les infrastructures militaires sont très lourds. Par chance, aucune victime à déplorer.

-Kate, savons-nous qui est le responsable de ces crimes, demanda Donny.

-Les premiers éléments de l’enquête semblent indiquer les Rebelles de Raynor comme responsables des attentats.

 

Pour appuyer son propos, Kate guida la caméra vers un logo taggué du groupe paramilitaire à proximité de l’explosion. A la vue de cette preuve trop évidente, Donny s’emporta.

 

-ça y est ! Jim Raynor est passé à la vitesse supérieure. Prenez toutes les dispositions pour protéger vos enfants et alertez les forces du Dominion si vous êtes témoins de faits suspects.

 

A l’université militaire, cet évènement faisait débat parmi les élèves. Pour les Poltergirls, l’opinion était tout faite :

 

-Je n’y crois pas une seconde, dit Sylvie persuadée de ce qu’elle disait.

-Je suis d’accord, ajouta Carla. Ce n’est pas parce qu’on a trouvé un tag symbolisant les rebelles de Raynor que c’est lui le coupable.

-Si ce n’est pas lui, alors qui est-ce, demanda Iris.

-Quelqu’un qui souhaite détourner l’attention sur un bouc émissaire, répondit Jennifer.

 

Soudain, un appel fit vibrer les communicateurs des Poltergirls qui allèrent se cacher pour décrocher. Sans surprise, l’hologramme miniature de Mathio qui apparut.

 

-Bonjour, mes demoiselles, vous avez vu les dernières nouvelles ?

-Et comment, répondit Sylvie, et nous pensons que Jim Raynor est innocent.

-Excellente réponse, dit le démon content d’entendre cette réponse. D’ailleurs, je compte vous mettre sur le coup.

-Vous voulez que nous enquêtions sur cette série d’attentats, demanda Iris.

-Tout à fait, acquiesça Mathio. Un de mes hommes vous apportera le soutien nécessaire pour que vous puissiez participer en toute légalité. Les sbires dans la base secrète vous aideront dans votre enquête. Sur ce, je vous souhaite bonne chance.

 

Les Poltergirls avaient vite compris de qui Mathio parlait. Leur intuition allait vite leur donner raison après les cours. En effet, elles furent convoquées au centre de commandement car quelqu’un voulait leur parler. A la demande du contact, la communication serait d’ordre privé. Le personnel partit pour ne pas écouter la conversation. Les Poltergirls furent à moitié étonnées de voir le prince Valérian sur l’écran central.

 

-Bien le bonjour, mesdemoiselles.

-Bonjour, prince, dit Carla, les yeux pétillants quand elle le voyait.

-Le Général nous a tout dit pour la mission, ajouta Jennifer.

-Je vois, répondit le prince, mais vous a-t-il parlé de la récompense ?

-Qu’est-ce que c’est, demandèrent les Poltergirls intéressées.

-Si vous réussissez à prouver l’innocence du rebelle Jim Raynor et à démasquer les véritables coupables, Mathio vous révèlera les relations entre Kerrigan et Jim Raynor et autres informations croustillantes.

 

Les Poltergirls se sentirent poussées des ailes. Sans la moindre hésitation, elles acceptèrent avec joie et c’était compréhensible. Elles allaient découvrir ce qu’il était arrivé à Sarah Kerrigan leur idole. Après la communication, elles allèrent se changer en prenant le soin de porter un masque pour dissimuler leur identité. Elles rejoignirent un des lieux des attaques en voiture. Grâce aux badges officiels fournis par Valérian, les Poltergirls purent accéder à la scène du crime. Elles firent la rencontre de la commissaire Ariane, une charmante femme aux cheveux rouges et à forte poitrine. Mais ce n’était qu’une couverture et les fantômes le savaient car Ariane était en réalité  une des 4 Caïds de la garde personnelle de Mathio. De plus, les hommes en noir avaient infiltré la police scientifique pour collecter les indices. Telles des inspectrices, elles demandèrent plus de détails :

 

-Que pouvez-vous nous dire sur ce qui s’est passée, demanda Sylvie.

-Le coup classique mais efficace. Une bombe artisanale a été déposée devant cette caserne. Les caméras des alentours ont été recouvertes de peinture.

-La même qui a servi pour le tag, présuma Carla.

-Exactement, confirma la fausse commissaire. Oh, j’oubliais ! Les explosions se sont produites entre 23h et minuit.

-Donc, pas de témoins à cette heure, commenta Jennifer.

-Hélas, oui, répondit Ariane, Bien, je vais vous laisser participer aux recherches. Quant à moi, j’ai la presse à gérer.

 

En effet, Kate Lockwell faisait son reportage sur la série d’attentats, derrière les bandes « scène du crime ».

 

-Ici, Kate Lockwell, en direct sur California. Je suis devant les lieux d’un autre attentat. Actuellement, les enquêteurs sont en train de collecter le maximum d’indices pour identifier et retrouver les coupables. Ah ! Commissaire, quelques mots pour nos téléspectateurs ? Avez-vous des pistes ?

-Nous n’en sommes qu’au début de notre enquête. Veuillez partir et attendre. Nous vous contacterons quand nous aurons du nouveau.

-Le public doit savoir, répliqua Kate.

-Il n’en saura pas plus que maintenant, répondit la commissaire avec une agressivité contrôlée. Pour l’instant, laissez-nous faire notre travail.

 

Pendant ce temps, les Poltergirls cherchèrent le moindre indice qui pourrait disculper les rebelles de Raynor. En dépit d’être des pros, les coupables avaient forcément laissé des traces. Souvent de petits détails qui échappaient à la vigilance des criminels. Par chance, elles en trouvèrent plein : un mégot de cigarette près d’une caméra sabotée, des traces de semelle près d’un arbre, les débris de la bombe. Toutes ces preuves furent emmenées au commissariat central de la ville. Les sbires infiltrés analysèrent les indices trouvés sur tous les sites d’attaque. Voici le rapport d’enquête présenté au prince Valérian :

 

« Les attentats se sont produits entre 23h00 et 00h00 sur des infrastructures relatifs au Dominion. Les caméras n’ont pas pu filmer la scène car elles ont été repeintes. Personne n’a rien remarqué de suspect. Les bombes étaient artisanales, donc n’importe qui aurait pu commettre les attentats. Néanmoins, les indices comme les traces de semelles, le mégot de cigarette, les empreintes sur les débris des bombes, les débris de bombes eux-mêmes et bien d’autres, nous ont permis d’identifier de potentiels suspects : des membres du gang des Apaches. Il s’agit d’une bande de délinquants payés pour faire le sale boulot des personnalités corrompues. Les horaires où les caméras ont été sabotées étant proches, nous pouvons affirmer que ces attentats ont été réalisés par un grand nombre de personnes. »

-C’est un excellent, fit remarquer l’héritier du trône, seulement, ça ne suffira pas pour innocenter Jim Raynor. Mon père affirmera que ces types auront été engagés pour faire le boulot. Il faudra des preuves concrètes de leur complicité avec le commanditaire, s’il y en a un.

 

La nuit suivante, de nouveaux attentats se produisirent.

 

 

Chapitre 33 : Attentats sur California (Partie 2)

 

La journée commençait fort pour la police qui subissait une plus forte pression médiatique qu’hier. Pour les Poltergirls et la commissaire Ariane, il était temps de rendre une petite visite au gang des Apaches. Toutes, sauf Jennifer qui resta à la base secrète de l’Alliance pour des recherches, partirent en voiture. Seulement, elles étaient suivies par une autre voiture. Sentant cette présence, les 3 fantômes avertirent leur alliée de cette voiture.

 

-Je sais, dit Ariane quand elle entendit parler de la voiture qui les suivait, je suis prête à parier que cette maudite journaliste de Kate Lockwell.

 

L’intuition de la commissaire s’avéra exacte quand les Poltergirls utilisèrent leurs capacités de télépathie sur la conductrice. Pour l’instant, la mission était le plus important. Elles arrivèrent dans les quartiers modestes du Nouveau Los Angeles pour atteindre le repaire des Apaches. Au premier regard, on pourrait croire à une maison comme les autres sauf que de nombreuses personnes viennent la fréquenter. Une forte odeur de tabac et d’alcool se dégageait du seuil de la porte d’entrée. Des Apaches montaient la garde de l’entrée. Quand ils virent la police, ils furent grandement intéressés par les formes des minettes. Seulement, les minettes n’étaient pas là pour batifoler mais pour avoir une discussion avec le chef de la bande, Big Pig. Big Pig était un homme d’une corpulence assez imposante. Son visage était semblable à celle d’un sanglier.  Ses yeux roulèrent de joie quand leur propriétaire vit les nouvelles venues. Il leur adressa alors un ton fort amical.

 

-Tiens donc, que nous vaut la visite de ces beautés ?

-Pour votre information, nous sommes de la police. On aimerait vous poser quelques questions, répondit Ariane en montrant son vrai faux badge.

-De quoi ? Des attentats ?

-Dans le mille. Où étiez-vous, vous et vos hommes, hier soir entre 23h et minuit ?

-Ici même. On a passé une petite soirée calme.

-Je vois, dit la commissaire d’un ton soupçonneux, et comment expliquez-vous que certaines preuves pointent vos hommes comme étant les terroristes ?

-Vous savez, répondit le gros plein de soupe assez surpris de la révélation, il n’est pas rare que certains de mes hommes fassent cavalier seul. Après, je ne me mouille pas dans leurs affaires personnelles, vous comprenez ?

-D’une certaine façon, dit Ariane, ça ne vous dérange pas qu’on regarde dans votre maison ?

-Faites comme chez vous. On n’a rien à cacher.

 

Les Poltergirls fouillèrent de fond en comble le repaire des voyous. Quand elles repéraient une salle ou une porte secrète, elles feignirent de ne rien voir. De petits objets tombèrent de leurs mains durant la fouille. A la fin, les fantômes revinrent bredouilles devant Big Pig qui haussa les épaules, l’air de dire « je vous avais prévenu ». Prenant congé, elles montèrent dans la voiture et repartirent. Seulement, elles ne repartaient pas pour le commissariat mais vers une autre maison qui servait de planque pour la police pour surveiller les activités du gang des Apaches. Des sbires de l’Alliance avaient déjà investi les lieux. 

 

Pendant ce temps, Jennifer tentait de comprendre les motivations des terroristes. Si Jim Raynor était innocent, alors les attentats étaient l’œuvre d’usurpateurs. Dans ce cas, pourquoi ? Elle avait supposé que ces attentats servaient de diversion et faire accuser le Rebelle Jim Raynor. Le tag laissé sur les lieux des attentats devait servir à abattre tout doute sur la culpabilité de ces criminels. Des simples d’esprit tomberaient dans le panneau mais pas elle. En suivant son raisonnement, l’experte en informatique arrivait à la conclusion suivante : ces attentats avaient un but caché. Un but qu’on ne verrait pas au premier coup d’œil, surtout si on était focalisé par autre chose. Afin de vérifier sa théorie, Jennifer conçut un programme où elle insérait toutes les données sur les attentats et leurs alentours. Elle avait beau mettre toutes les données qu’elle pensait en rapport avec l’affaire mais aucune concordance. Lassée de ces multiples échecs, Jennifer prit une pause pour se relaxer. Elle croisa le Caïd Lance à la machine à café. Ce dernier était d’humeur massacrante.

 

-Eh bien, monsieur. Que vous arrive-t-il, demanda la fantôme.

-Ce sont les clients de l’hôtel, répondit le Caïd, à cause de ces fichus attentats, ils ont quitté l’hôtel plus tôt que prévu. C’est mauvais pour nous.

-Tant que ça ?

-Evidemment, puisqu’une bonne partie de l’argent sert pour la base où nous sommes. Si ces attentats continuent, les clients n’oseront plus venir ici. On risque de baisser les prix, voire vendre l’hôtel mais ce sera dur de trouver des acheteurs avec les récents évènements.

 

Les paroles de Lance déclenchèrent chez Jennifer un déclic. Elle commença à comprendre. Sa nouvelle théorie semblait concorder. Il ne restait plus qu’à la vérifier.

 

-Monsieur Lance, dit-elle, vous ne le savez pas encore mais vous avez peut-être sauvé l’hôtel en me racontant tout.

-Vraiment, interrogea Lance surpris.

-Et comment. Avant la fin de la semaine, nous aurons déjà arrêté les coupables. Je file aller vérifier tout ça.

 

Sans perdre un instant, Jennifer retourna à son poste et inséra de nouvelles données et instructions. Son erreur fut de se concentrer uniquement sur les lieux des attentats. En réalité, les attentats ont eu un impact sur toute la ville. Quand les résultats tombèrent, un sourire se dessina sur les lèvres de Jennifer, contente de voir qu’elle avait vu juste. Elle appela ses amies pour leur faire part de sa découverte.

 

De leur côté, les 3 Poltergirls et Ariane eurent fort à faire avec Kate qui avait essayé de s’introduire dans la maison. Sa capture fut rapide mais elle fut relâchée avec pour consigne de ne pas s’approcher de ces gens au risque de se mettre en danger. Soudain, elles reçurent l’appel de leur amie. Elles décrochèrent.

 

-Les filles, j’ai du nouveau, s’écria Jennifer.

-Vraiment, demanda Sylvie, raconte.

-Je suis sûre à 95% de ce que j’affirme : Ces attentats visent l’immobilier.

-Tu peux développer parce que je n’ai pas compris, dit Iris.

-J’y viens, répondit son amie, ces attentats ont pour but de créer un sentiment d’insécurité. Ce même sentiment affecte aussi les acheteurs de biens immobiliers qui renoncent à acheter devant de tels évènements. De leur côté, les vendeurs doivent baisser les prix, vu que le nombre d’acheteurs diminuent. C’est ce qu’on appelle l’offre et la demande.

-Je commence à comprendre, réagit la commissaire, après, le commanditaire ou un de ses complices achète les biens à prix cassé. Ensuite, ils les revendront à prix d’or.

-Exactement, dit Jennifer d’une mine réjouie. Et j’ai même un suspect qui pourrait être le commanditaire des attentats. Il s’agit de…

-Les Apaches passent un appel, intervint un sbire.

-Désolée, Jennifer, dit Carla, mais on va devoir raccrocher.

-Je voudrais entendre l’appel, demanda Jennifer.

-Elle le mérite avec la piste qu’elle nous a montrée, dit la commissaire.

 

Tous se rendirent dans la salle de séjour où du matériel d’espion avait été installé. Durant la fouille, les Poltergirls avaient déposé des micros pour épier leurs conversations. En ce moment, Big Pig essayait de joindre quelqu’un. Le commanditaire, peut-être. Enfin, l’autre bout de la ligne décrocha.

 

-Oui, qu’est-ce qu’il y a, répondit une voix masculine.

-Monsieur Arpar Gond, on a des soucis, s’exprima le chef des Apaches.

-Et de quoi il s’agit, demanda son interlocuteur.

-C’est la police. Elle est venue ici il y a une demi-heure insinuant notre implication dans les attentats. A ce qu’elles disaient, il y aurait des preuves contre nous.

-Que cela tienne, répliqua avec agressivité l’autre homme, je vous payerais un bon avocat pour vous tirer de là. Pour l’instant, la police ignore que c’est moi qui vous ai ordonné de poser les bombes. D’ailleurs, ce soir, vous allez en poser d’autres.

-Où ça ?

-A l’université militaire et au centre de commandement.

-Vous êtes fous, monsieur Gond, hurla Big Pig, vous allez désorganiser l’armée qui ne pourra plus faire face aux Zergs.

-Si vous faites comme d’habitude, tout se passera bien. Le plus important, c’est que les gens soient effrayés et continuent de croire que le responsable est Jim Raynor. Comme ça, je pourrais racheter le Manoir du Pandémonium.

-Un chouette petit coin qui doit valoir son pesant d’or.

-Sur ce, exécution.

 

Monsieur Gond raccrocha ensuite. Les Poltergirls étaient horrifiées devant le comportement de cet homme qui ne reculait devant rien pour avoir ce qu’il voulait et se remplir les poches d’argent. Deux heures plus tard, elles firent un rapport au prince Valérian qui fut content des progrès de l’enquête. Mais devant la révélation des projets des criminels, il ordonna la contre-attaque et l’arrestation des coupables.

 

Chapitre 34 : Attentats sur California (Partie 3)

 

Dans le Manoir du Pandémonium, Kate était blasée. Elle avait découvert une piste intéressante qui l’aurait mené à un scoop mais la police l’avait vite repérée et lui avait demandé de ne rien révéler sur l’enquête. Mais elle n’avait pas à se plaindre, cette planète était très particulière. En effet, elle fut le théâtre de plusieurs activités de l’Alliance Démoniaque. Aucune autre planète n’avait eu autant de chance que California. Après le reportage sur les attentats, Kate pensa, si elle avait le temps, d’enquêter sur ce qui se passait sur cette planète. Soudain, elle vit des ombres se diriger vers l’université. Trouvant cela intriguant, elle sortit de l’hôtel pour observer leurs mouvements.

 

Les Apaches avançaient furtivement et rapidement. Les bombes sous leurs bras, ils approchaient de leurs cibles. Tout à coup, des projecteurs, placés sur les toits, s’allumèrent et furent braqués sur les  Apaches qui furent éblouis. Une voix se fit entendre du toit du bâtiment de l’université.

 

-Rendez-vous, cria la commissaire Ariane dans un mégaphone, tout le quartier est bouclé.

 

N’ayant pas prévu la présence de la police, les bandits, qui étaient désarmés, prirent la fuite abandonnant leurs colis. Certains tombèrent sans raison apparente. Kate filma les évènements de loin mais elle ne vit pas la menace qui s’abattit sur elle.

 

Quand les derniers Apaches furent partis, les Poltergirls désactivèrent leur système de camouflage et firent venir les policiers qui ramassèrent les corps inanimés des Apaches que les fantômes avaient neutralisés. Le lendemain, les journaux parlèrent d’attentats avortés et de terroristes capturés pour interrogatoire. Les Poltergirls furent surprises de ne pas voir Kate sur les lieux. Inquiètes, elles demandèrent au personnel de l’hôtel ce qui lui était arrivée. Tout ce qu’elles surent, c’était que Kate avait quitté sa chambre au début de l’attaque d’hier soir mais qu’elle n’était jamais revenue. Cette nouvelle les inquiéta tellement qu’elles envoyèrent des policiers au repaire des Apaches.

 

Pendant que les Apaches capturés étaient interrogés dans les locaux du commissariat, les Poltergirls et la commissaire Ariane partirent pour l’agence immobilière de monsieur Arpar Gond, le supposé commanditaire des attentats, mandat en poche. Arrivées sur les lieux, les choses se passèrent vite. La police entra et pris le contrôle de l’agence en un éclair. Devant le bureau du PDG, les policières virent un trentenaire vêtu comme un homme d’affaires, cigare à la bouche, répondant violemment au téléphone.

 

-Incapables !! Vous avez échoué !! Et en plus, la police a réussi à mettre la main sur quelques-uns de vos hommes. Vous avez un plan B ? Alors mettez-le en place ! La police pourrait bien débarquer chez vous d’un instant à l’autre. Mais qu’est-ce que vous faites ici ?

 

La commissaire, qui en avait assez entendu pour confondre Arpar Gond pour les attentats, était entrée dans le bureau pour procéder à l’arrestation de l’individu et à la perquisition de son bureau. Elle prit le téléphone pour connaître l’identité de la personne qui était avec monsieur Gond avant l’arrivée de la police.

 

-Allô, appela une voix familière.

-Monsieur Big Pig, demanda la Caïd, désolée mais monsieur Gond n’est pas disponible pour le moment mais vous allez vite le revoir, après que la police vous aura mis les menottes.

-En êtes-vous vraiment sûres ? Parce que j’avais prévu l’issue des évènements suite au fiasco d’hier soir, j’ai pris un otage pour vous museler. Et pour vous prouver que je ne bluffe pas.

-Au secours !!!

 

Les Poltergirls se figèrent en entendant l’appel à l’aide de Kate. Leurs craintes étaient fondées, Kate avait été enlevée et servait d’otage. Par solidarité féminine, Sylvie arracha le téléphone des mains de sa « supérieure ».

 

-Je vous préviens, espèce de gros porc, si vous lui touchez un seul de ses cheveux, je jure que vous le payerez mais très cher.

-Oh ! Je vois qu’on a un tempérament enflammé. J’avoue que ce genre de fille ne me déplait pas.

-Ne croyez pas que vous pouvez m’avoir une flatterie assez petite.

-Quelles sont vos revendications, demanda Ariane en reprenant le téléphone.

-Voilà quelqu’un de sérieux ! Je souhaite que toutes les preuves nous concernant soient « perdues » et que mes hommes et mon commanditaire soient relâchés, en échange de l’arrêt des attentats et de la libération de l’otage.

-Mais vous êtes malades, s’écria l’homme d’affaire, comment pouvez-vous agir de la sorte ?

-Vous n’avez plus le contrôle de la situation, répondit avec sang-froid Big Pig, ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils mettent la main sur des preuves compromettantes sur vous. Dans le cas où vous l’aurez oublié, nous sommes dans le même bateau. Si l’un de nous coule, tout le monde coule. Pensez d’abord à votre liberté car ce n’est pas avec votre argent que vous allez vous en tirer.

-Où aura lieu le rendez-vous, demanda la commissaire. Pour apporter les preuves. Vos gars pourront sortir si la police n’a pas de preuves.

-Aujourd’hui à 16h00 dans mon repaire. Pas d’autres flics que ceux qui apporteront les preuves. Si vous tentez le moindre coup fourré, je ne peux assurer la virginité de votre journaliste ou même sa vie. A bientôt.

 

Le chef des Apaches raccrocha, fier d’avoir pu reprendre la situation qui commençait à dégénérer. Il n’avait plus qu’à attendre que la police lui livre les preuves promises. En attendant, il ordonna à ses hommes d’enfermer l’otage dans un cagibi.

 

A la base secrète de l’Alliance, les Poltergirls et les Caïds cherchèrent un plan pour sauver Kate. Pour eux, hors de question de céder aux criminels. Même s’ils faisaient ce que les ravisseurs demandaient, rien ne garantissait qu’ils n’allaient pas recommencer ou pire, continuer leurs sales magouilles. Pour l’instant, il fallait trouver une solution qui arrangerait en priorité la vérité : Jim Raynor était innocent mais sans les preuves qui le prouveraient, ils seraient obligés d’approuver la version des bandits. Finalement, ils trouvèrent un plan. Risqué mais ça valait la peine de le tenter.

 

15h55. Sylvie, Carla, Iris et la commissaire arrivèrent devant le repaire des Apaches. Cartons sur les bras, elles entrèrent, espérant que le plan allait marcher. Dissimulés par les buissons ou embusqués en civil, des sbires de l’Alliance attendaient le moment venu pour intervenir. Cachés dans une maison voisine, des ombres observaient les mouvements de la police. Intrigués par les récents événements, ils s’étaient déplacés jusqu’ici pour découvrir la vérité et corriger les malfrats qui avaient osé faire cela.

 

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Dsl du double post.

 

Chapitre 35 : Attentats sur California (Partie 4)

 

Kate était, depuis hier soir, enfermé dans ce petit placard. Ses ravisseurs l’avaient fait sortir pour l’amener devant leur chef qui parlait à la police par téléphone. Il lui retira le bâillon pour permettre à sa prisonnière de parler. Profitant de cet unique moment, Kate hurla à l’aide mais elle fut immédiatement bâillonnée. Elle entendit les menaces à l’encontre de Big Pig qui se riait de ces attaques verbales avant de donner un rendez-vous pour marchander la libération de l’otage.

 

15h55, Kate fut de nouveau dans le petit placard. Elle se demandait ce que comptait faire la police. Céder à leurs revendications ou lancer un assaut sans prendre compte de son existence. Quel que soit le choix, Kate les voyait tous deux comme contraire à ses principes. Soudain, elle entendit frapper. Un Apache ouvrit et lâcha un :

 

-Vous êtes à l’heure, les poulettes. Entrez, monsieur Big Pig vous attend.

 

Ainsi la police avait choisi de sauver sa vie. Kate ne les blâmait pas. Après tout, leur priorité était la sécurité de l’otage. Des bruits de pas venant de toutes parts se firent entendre avant de perdre en intensité. Il semblerait que tous les malfrats se soient réunis dans la salle de séjour où devait se tenir les négociations. Tout à coup, la porte du cagibi s’ouvrit comme par enchantement et Kate fut soulevée par une force invisible. Une voix douce et calme lui parvint aux oreilles.

 

-Pas un bruit ! Je viens vous sortir de là.

 

Kate comprit enfin. La police n’avait nullement l’intention de renoncer aux preuves mais elle avait fait le choix de prendre le risque d’aller la sauver. Elle fit un signe de la tête pour indiquer qu’elle avait compris. Dans la salle de séjour, Big Pig contrôlait chaque preuve. Tous ses hommes surveillaient du regard la commissaire et les 3 Poltergirls. L’occasion idéale pour fuir. Hélas, un Apache qui se réveillait d’une sieste vit l’otage s’envoler. Surpris, il alerta ses camarades ce qui se passait. Avant même que les Apaches aient eu le temps de comprendre, les Poltergirls attaquèrent les premières. Carla téléporta les cartons de preuves en lieu sûr. C’était grâce à des balises qu’elle pouvait localiser par télépathie qu’elle put réaliser cette prouesse. Jennifer, de son côté, se jeta par la fenêtre avec Kate en la protégeant avec son propre corps. Par chance, un buisson amortit leur chute. Sans trainer, Jennifer défit les liens qui retenaient Kate et lui demanda de se mettre à l’abri en attendant la police avant de rejoindre ses amies. Suivant ces consignes, Kate prit ses jambes à son cou pour trouver un téléphone pour appeler la police. Dans sa fuite, elle ne vit pas les sbires de l’Alliance sortir de leur cachette pour passer à l’attaque. A l’intérieur du repaire, les Poltergirls et la commissaire affrontaient leurs adversaires qui venaient de toutes parts. Elles démontrèrent d’excellentes capacités en arts martiaux. Les Apaches volaient dans tous les sens comme dans une bataille opposant Astérix et Obélix aux Romains. Fort heureusement, les sbires débarquèrent telle la cavalerie qui arrivait au bon moment. Les Apaches furent surpris par ces renforts imprévus et commençaient à fléchir. Big Pig, sentant la fin de son gang, prit une arme cachée dans une commode et la pointa vers les Poltergirls. Elles étaient trop dangereuses pour vivre. Il fallait les éliminer au plus vite. Au moment de tirer, une grosse main attrapa le poignet de Big Pig qui lâcha sous la douleur. Quand il tourna la tête pour connaître l’identité de son agresseur, son visage prit une expression teintée d’une blancheur semblable à celle d’un cachet d’aspirine. Il y avait de quoi car il s’agissait de… Jim Raynor !! Ce dernier manifestait une animosité envers le chef des Apaches et lâcha :

 

-Changement de programme !

 

Sur ces mots, Raynor envoya une bonne droite dans la figure de Big Pig qui fut sonné par le coup. Utilisant du peu de conscience qu’il lui restait, il tenta de fuir mais quelqu’un lui fit un croche-patte. Tombant sur le ventre, Big Pig se retourna pour savoir qui avait ce coup bas. Il fut surpris de découvrir son second riant devant lui mais il fut encore plus surpris quand il vit son bras droit retirer un masque et révéler un visage inconnu. Barbichette au menton, grosse mèche de cheveux et regard nonchalant et malicieux, il s’agissait de Lambda, le maître du déguisement et Caïd de la garde personnelle de Mathio. Lambda recula pour éviter 4 Apaches, projetés par les Poltergirls, qui atterrirent sur leur patron.

 

Enfin, tous les Apaches furent hors d’état de nuire. Ils furent attachés attendant sagement l’arrivée de la police. Raynor s’approcha des Poltergirls et leur tendit une main amicale.

 

-Merci d’avoir trouvé les coupables.

-C’est un honneur, monsieur Raynor, répondit Sylvie en lui serrant la main.

-Appelez-moi Jim, demanda le chef des rebelles.

-Bien sûr, Jim, répondit Carla.

-Sinon, vous me rappelez quelqu’un que j’avais croisé dans le passé, dit Jim avec nostalgie.

-Sarah Kerrigan, demanda Sylvie.

 

Devant la réaction surprise de Jim, Sylvie se ravisa.

 

-Oubliez ce que je viens de dire.

-Mais qu’est-ce qu’il fait, votre gars en armure, demanda Iris qui essaya de faire oublier l’incident.

 

En effet, un homme vêtu d’une armure de marine bleue piquait des cigares dans une boîte dans la salle. Sur l’épaulette gauche, était peinte une jeune femme à gros seins. La visière ouverte, le gros dur qui était caché dedans reniflait le cigare d’un nez expert.

 

-Tychus, s’écria Jim, ça ne va pas de voler ?!

-Relax, partenaire, répondit l’ancien taulard, ces cigares ne sont plus à personne maintenant que ses propriétaires vont finir en taule.

-Peut-être mais ce n’est pas une raison pour le faire, grogna le « partenaire » en question avant de revenir sur les Poltergirls. On parlait de quoi avant ?

-De ce qu’il allait vous arriver, intervint Carla. Après tout, vous êtes des rebelles. En toute logique, nous devrions vous arrêter.

 

Jim demeura pensif, ils n’avaient pas parlé d’une telle chose avant que Tychus chipe les cigares mais il était vrai qu’il s’était mis dans une sale situation.

 

-Seulement, dit Sylvie, on ne travaille pas pour le Dominion. Par conséquent, on va vous laisser partir.

-C’est exactement ce qu’aurait demandé notre patron, ajouta Ariane. Evidemment, nous souhaiterions que ce soit en toute discrétion pour éviter toute ambiguïté.

-Sans parler de la police qui va bientôt arriver, compléta Lambda.

-Bon sang mais c’est vrai, comprit enfin Jim. Très bien les gars, on se tire. Et merci de révéler la vérité au public.

-Nous n’y manquerons pas.

 

Quelques minutes après, la police avait investi les lieux. Les Apaches furent arrêtés et envoyés au commissariat. Les Rebelles de Raynor avaient déjà quitté la planète et la presse parla immédiatement de la conclusion de cette affaire.

 

-Ici, Donny Vermillion en direct de l’UNN sur Korhal, retrouvons Kate Lockwell dont nous étions sans nouvelles depuis quelques heures. Kate, vous allez bien ?

-Oui, Donny, je vais bien. Depuis hier soir, j’ai été retenue prisonnière par les terroristes mais libérée par la police.

-Etait-ce les Rebelles de Raynor ?

-Non, il s’agissait d’un gang local nommé les Apaches. Mais pour plus de détails, je vais interviewer les fantômes qui m’ont sauvé. Mesdemoiselles, pouvez-vous nous faire un résumé de l’affaire ?

-Avec plaisir, Kate, répondit Sylvie, comme vous l’avez dit, les attentats étaient l’œuvre du gang des Apaches. Ces derniers avaient agi sur ordre d’un dénommé Arpar Gond, un promoteur immobilier.

-Quel rapport avec les attentats, demanda Kate qui ne s’attendait pas à cette révélation.

-Permettez, intervint Jennifer en se plaçant devant la caméra, c’est en fait la raison même des attentats. Je m’explique. Par ces actes terroristes, ils créaient un climat de terreur et d’insécurité qui fit baisser les prix de l’immobilier.

-Je crois comprendre, interrompit Kate. Ensuite, Monsieur Gond rachetait les biens immobiliers qui ont perdu de la valeur à petit prix pour ensuite les revendre plus cher.

-Exactement, confirma Iris, au final, les Rebelles de Raynor sont innocents de tout crime dans cette histoire.

-Et bien, nous pouvons dormir tranquilles ce soir, grâce aux fantômes du Dominion.

 

Les Poltergirls se retenaient de manifester leur opinion contre Mengsk (le père, pas le fils). Soudain, Kate fit une demande qui surprit plus d’un.

 

-Donny, vous avez autre chose à dire. Vous vous souvenez ?

-Bien sûr, répondit le journaliste d’un air gêné. Je tiens à présenter publiquement mes excuses à Jim Raynor pour l’avoir accusé à tort des attentats qui sont produits sur la planète California. Attention ! Ça ne veut pas dire que je vais faire de même pour les autres crimes.

-Et ben voilà, Donny. Quand tu veux, tu peux, dit Jim qui regardait dans le bar de l’Hypérion.   

-Au fait, demanda Kate, où se trouve la commissaire Ariane ?

-On allait y venir, répondit Carla. Il s’est avéré que la commissaire Ariane n’était pas commissaire.

 

Devant la surprise de Kate, Carla enchaîna rapidement avant qu’une nouvelle question ne tombe.

 

-Pour faire simple, Ariane était une agente de l’Alliance Démoniaque qui avait infiltré la police pour pouvoir enquêter sur les attentats. D’ailleurs, elle n’était pas la seule, il y avait aussi d’autres sbires.

-Evidemment, on n’a appris la vérité quand on avait fini de neutraliser les Apaches. Ensuite, ils ont filé à la vitesse de la lumière.

-Je comprends. C’était Kate Lockwell en direct de California. A vous les studios.

 

Le soir, les Poltergirls se détendaient suite à cette éprouvante mais palpitante journée. Soudain, une sonnerie familière se fit entendre. Les Poltergirls décrochèrent et Mathio apparut en hologramme.

 

-Mes félicitations, s’exprima l’hologramme du leader de l’Alliance. Vous avez un excellent travail aussi bien pour l’enquête que pour la gestion des médias.

-Merci, répondit Sylvie qui était toute rouge, mais on nous apprenait la communication à l’université, ce n’était donc pas compliqué.

-Je vois, dit le Général, je pense que vous avez gagné ma confiance. L’heure de vous révéler une partie de la vérité est enfin venu.

 

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