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Shōwa Genroku Rakugo Shinjū [Studio DEEN]


Zeodrake
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On va me traiter de fujoshi, mais je connais Kumota Haruko, je connais ses BL, et ces deux-là rentrent parfaitement dans ses personnages types (le dragueur de femmes qui vire sans problème homo (avec sa bouclette sur le nez) et le brun sérieux un peu sarcastique), du coup je pense pas me tromper en me disant qu'elle écrivait en imaginant la même chose que moi, et l'a laissé totalement sous-entendu car #Japan, ou par plaisir du sous-entendu.

 

Papy qui veut toujours nous faire voir du yaoi et du yuri dans les animes, laisse moi apprécier ce que je regarde, moi, jeune garçon si pur.  :'(

 

 

J'ai pas tout aimé dans les épisodes 5 et 6, c'était sympa mais parfois un peu long.

Le septième en revanche était plus intéressant.

Les passages avec Kiku de l'époque notamment étaient sympa.

Bien que le gros du trucs soit la révélation finale sacrément importante et qui m'a pas mal surprit. Maintenant je ne peux qu'attendre le prochain épisode pour savoir ce que va faire Yotaro.

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Ptain l'épisode 8... les larmes. J'ai été émue de nombreuses fois avec cet anime, mais c'est bien la première fois que les larmes viennent vraiment. Woah. Et dire que la semaine prochaine adapte enfin le passage du manga qui, pour le coup, lui, me donne les larmes aux yeux à chaque fois que je le relis...

 

Cet épisode cherche tant à nous donner de l'espoir, mais pour mieux nous l'arracher ensuite. C'est sûrement ce qu'il fait de mieux. Quand on pense qu'on est en voie d'avoir un happy end, de voir les choses s'arranger, quelque chose vient tout briser, et c'est toujours fait avec énormément de délicatesse, c'est bien ça que j'aime tant dans SGRS.

 

La scène sur le pont, bordel, je l'attendais tellement, elle est courte mais si puissante. Je regrette juste un tout petit peu qu'il manque une case qui de mon point de vue donne immédiatement tout son sens à la scène (dans le sens où, ici, tant que Kiku ne le dit pas, on peut penser qu'il ne fait effectivement que se balader, alors qu'en manga, c'est immédiatement clair), mais on va dire que Akira Ishida le retranscrit par sa voix. Et cette case, c'est ce que voit Yotaro après avoir couru pour arriver auprès de Kiku. Un visage fatigué, émacié, et surtout un regard qui dit clairement qu'il ne fait pas que se balader. Que depuis ce pont, il contemplait l'idée de sauter. Mon dieu, quelle gifle après une scène aussi mignonne avec Konatsu, et Shinnosuke plus tôt.

 

Et ce que j'apprécie vraiment, c'est qu'on pourrait croire que le discours de Yota, puis la petite surprise pour le Yakuza serait l'élément déclencheur pour Kiku, à la fois qui retrouverait son amour du rakugo, mais aussi l'envie de vivre. Ce serait une jolie fin, un joli moyen de conclure, simple, mais efficace. Surtout après le Shibahama de Yotaro qui est absolument somptueux, qui m'a fait monter les larmes, rien que par sa signification profonde, le lien avec Sukeroku, face à Konatsu mais aussi Kiku, qui savent ce que cette pièce veut dire. Avec cela, Kiku pourrait avoir compris. Avec cela, il pourrait retrouver cette joie de pratiquer qu'il a eu à l'époque, au Kame-in.

 

Mais non, les choses ne peuvent pas se passer si simplement. La police intervient, le Yakuza, un ami de Kiku, est embarqué, au moment où il s'apprête à jouer; comme si le destin, le Dieu du rakugo lui disait "Non, tu ne peux pas. Tu ne peux plus.".

 

Et bon sang, c'est bien pour cela que l'épisode 9 va manger mon âme. Je pensais, à vrai dire, qu'il y aurait assez pour faire s'arrêter l'épisode 8 à la scène du pont, et qu'on aurait le spectacle à l'épisode 9, pour que le 10 puisse convenablement me tuer. Même pas, ils ont bien rythmé l'épisode, qui passe hyper vite, et adaptent 100 pages. Du coup, mon moment tant attendu, c'est pour la semaine prochaine et ohhhh que je ne suis pas prête. La fin du tome 9, elle est absolument somptueuse, mais aussi douloureuse.

 

D'ailleurs, ça m'étonne surtout au niveau du comptage, ça fait que les 3 derniers épisodes couvreront le tome 10 qui clôt le manga, ce qui fait 50 pages par épisodes, c'est peu pour ce que l'on a eu depuis le début... enfin on verra ce que ça donnera, je me fais pas trop de souci non plus.

 

Merci SGRS, en attendant que cette saison arrive, je me disais "oh ce que cette saison 2 va faire mal". Et yep, ça fait mal. Ouch.

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Papy la fragile  :o

Enfin c'est plus normal que de pleurer devant BNHA.  8)

 

Un a là un bon épisode de Rakugo avec plusieurs scènes assez sympathiques comme les deux passages au pont.

Je suis plutôt d'accord avec ce qu'a relevé Papy en fait. C'était pas assez explicite, sur le coup je me suis dit "tient une balade" et il est difficile d'ajuster une valeur à son envie de suicide du moment. Très gaie cette affaire.  ;D

Au final c'est plus à son teint livide presque amorphe que le message passe.

 

Deuxième partie sympathique même si contrairement a Papy je n'arrive pas à mesurer les qualités de Rakugo, j'ai donc juste fais le lien avec l'histoire racontée et celle de Kiku.

L'intervention de la police s'avère assez impromptu, ça sort un peu de nulle part dans l'anime au moins, même si ça balaye quelques espoirs qu'on aurait pu fonder et que c'est donc loin d'être un mauvais coup.

Dommage tout de même la scène m'a un peu peiné.

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  • 2 weeks later...

Meilleur épisode de la saison cet épisode 9 et probablement mon passage de Rakugo préféré des deux saisons, Kiku n'a jamais été aussi expressif que lors de cette scène finale.

Deen qui se surpasse, j'ai qu'une chose à dire : Bravo.

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C'est clair que les Shinigami sont les meilleurs rakugo de la série, et en même temps, c'est compréhensible vu que l'histoire qui y est racontée reflète beaucoup de moments de la série. Pour cela que c'est très intéressant de comparer les deux versions que l'on a : celle de l'épisode 9, mais aussi celle de la saison 1, qui venait après la mort du septième Yakumo =

(c'est de toute manière une série à regarder deux fois, pour capter toutes les nuances).

 

Pas eu le temps de passer commenter (mais bon Zelda me bouffe la vie et j'en redemande), mais l'épisode 9 qui adaptait LE passage du manga que je voulais voir était absolument splendide. Je parle évidemment de la scène finale, de cette ultime hallucination qui cache bien le fait que Kiku a bel et bien tenté de commettre le double-suicide qu'il attendait tant : lui, et le dernier théâtre de rakugo, dans les flammes que l'opening nous montrait depuis le début.

 

La réalisation ne cesse d'être bluffante, même avec peu, le souci du détail qui n'existe pas dans le manga donne toute une nouvelle dimension aux événements. Et cela passe par tout, la musique, la couleur, le dessin, l'animation, le cadrage.

 

Mais il faut rendre à César ce qui est à César : celui qui a permit à cette scène d'être aussi somptueuse, c'est Akira Ishida, le doubleur de Kiku. C'était ce que j'attendais avant tout, car les mots de celui-ci sont profondément importants, dans cette scène, même pas seulement pendant le rakugo (bien qu'il reflète très bien que ce conflit sort de la fiction pour prendre réellement forme), mais dans la discussion qui suit avec Sukeroku, et cette phrase qui est le point d'orgue du personnage de Kiku, le climax de ce que pouvait atteindre son personnage, ce "Je ne veux pas mourir.".

 

C'est tellement simple, tellement évident, mais dans cette série, il y a toute une dimension derrière ces simples mots qui les rend plus complexes, et surtout leur donne une importance plus accentuée. Le conflit qui est en Kiku est très développé, notamment car on l'a vu à toutes les périodes de sa vie, et sa relation passionnelle avec le rakugo lui apporte autant de bonheur que de malheur. Il lui a donné une raison de vivre, d'exister, mais l'a rendu dépendant, et désormais, il se retrouve obligé de le porter, seul. Pire, il lui a fait perdre son meilleur ami, le seul qui était capable de partager le fardeau avec lui.

 

Et ce "Je ne veux pas mourir", c'est un retournement de situation, c'est Kiku qui, pour la première fois de sa vie, tente de se défaire de l'emprise empoisonnée de l'art, tout comme il veut se défaire des bras du Shinigami auquel il s'identifiait tant. Pour la première fois, il n'est plus celui qui répand la mort, mais le presque défunt, qui tente de passer la flamme de bougie en bougie, pour prolonger sa vie, tout comme il attrape la main que lui tend Yotaro.

 

Pour cela, merci à Akira Ishida pour le travail de titan qu'il fournit en doublant Kiku, qui le confirme à la place de mon doubleur préféré, et avec Kiku en rôle favori (avec Zura). Sérieusement, la différence de ton entre son rakugo, puis quand il parle avec Sukeroku, qui nous ramène vraiment à ses discussion avec lui lorsqu'ils étaient jeunes, malgré son ton de vieillard, est bluffante. Et encore merci Deen, pour cet opening de l'épisode 10, hautement symbolique, qui finit cette fois non pas avec la bougie qui s'éteint, mais qui s'allume.

 

Et cet épisode 10 est tellement optimiste et beau, avec Konatsu enceinte de Yotaro, Shinnosuke adorable, un Kiku blessé mais enfin serein, libéré; que la fin n'en est que plus difficile. Car si Kiku s'est libéré de l'emprise du rakugo, il lui reste son dernier démon : son mensonge, et sa culpabilité envers Sukeroku, qu'il en vient à retrouver, inévitablement, au Royaume des Morts.

 

Vraiment hâte de voir les deux derniers épisodes :-*

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Bon sang cet épisode 11, qu'il est beau. De tous les points de vue. J'ai envie de dire que ça reste après tout sur ce à quoi on a été habitués, mais sachant que c'est la vraie conclusion pour Kiku, après deux saisons à le connaître, ça force l'immense respect que j'ai pour l'auteur et pour Deen, et l'oeuvre qu'ils nous ont offert, car c'est une fin magnifique.

 

Tout ce long passage dans le Purgatoire est d'autant plus beau qu'il reste encore et toujours à double-sens. Il y a deux cas de figure : tout cela s'est vraiment passé, je parle du fait que Kiku rencontre vraiment les âmes de Miyokichi et Sukeroku; ou bien c'est un énième délire durant son trépas, et tout cela représente ce qu'il aurait voulu faire pour que son âme soit enfin en paix, tous les regrets qu'il avait, ainsi que ses espérances et rêves.

 

Je penche vraiment pour cette seconde hypothèse, bien que les deux m'aillent. Mais là, tout correspond tant à tout ce que Kiku a pu souhaiter, durant cette série, tout ce qu'il a pu vouloir faire et dire : retrouver Sukeroku et s'amuser en se moquant de lui, se rendre enfin à Yoshiwara à ses côtés, s'excuser auprès de Miyokichi (qui, ici ne lui en veut pas et qui demeure heureuse du chemin qu'elle a suivi), se rendre au théâtre avec les personnes les plus importantes de sa vie (Sukeroku, Miyokichi, Konatsu, Shinnosuke), écouter à nouveau le rakugo de son meilleur ami, et jouer Jugemu pour Shinnosuke. Tout semble tellement parfait, et ce serait beau que ce Purgatoire, par la force des choses, lui offre tout cela (notamment car il a vécu une vie vertueuse), mais cela semble aussi bien possible que tout ne soit qu'une dernière illusion, bien qu'elle soit des plus bénéfique.

 

Enfin, toutes ces discussions sont lourdes de sens, elles font plaisir à entendre. On comprend que Miyokichi s'est sentie libérée du poids qu'elle portait via la mort, qu'elle avait toujours pourchassée (l'hypothèse de la tentative de double-suicide avec Kiku, et de Sukeroku qui se met entre eux pour l'en empêcher se confirme pas mal), et n'a plus à survivre dans un monde où elle est profondément malheureuse et accablée par la solitude. Sukeroku a la boisson, les femmes, le rakugo pour lui, tout ce qu'il souhaitait. Kikuhiko est pardonné, même remercié pour ce qu'il a fait pour Konatsu, et obtient enfin la reconnaissance qu'il mérite et qu'il a tant rejetée, tout en s'acceptant, lui, son âge (ce passage avant qu'il monte sur scène, bordel!!), et le rakugo.

 

La dernière scène, particulièrement, est magnifique, déjà grâce à la musique, mais aussi tout le symbolisme, à nouveau. Ce serment du petit-doigt, récurrent dans la série, il est magnifique, surtout alors que les larmes montent à Sukeroku qui comprend que son attente est terminée. Dans le cas où son âme est bel et bien coincée dans le Purgatoire, je pense que ce que cette scène signifie, c'est qu'il avait choisi d'y rester, toutes ces années, pour attendre que Kiku le rejoigne, et seulement ensuite se sentirait-il capable de se diriger vers le Paradis/sa réincarnation (vu toutes les références bouddhiques).

 

Et puis surtout, il s'agit là de la dernière pierre du personnage de Kiku. Sa fin. Son véritable décès, métaphorique, certes, mais dans l'histoire quand même. Le personnage principal qu'on a suivi toute sa vie, qui atteint enfin la paix intérieure, qui meurt véritablement heureux, comblé, et récompensé pour la vie qu'il a passée, à se sacrifier encore et encore et à croire qu'il ne méritait que le malheur. Cette scène est tout simplement grandiose. Un grand grand personnage que Kikuhiko, dans sa construction, il est impeccable, c'est un vrai coup de coeur pour ma part. Ces remerciements et cette dernière promesse, alors qu'on voit leurs petits doigts se défaire, j'ai fondu en larmes. Tout est construit et amené avec subtilité et beauté, et Kiku, après avoir tant impressionné et touché, a droit à l'une des plus belles morts fictionnelles que j'ai pu voir.

 

Bref, un dernier mot, encore une fois, pour les doubleurs, cette fois le trio de choc : Megumi Hayashibara tellement plaisante en Miyokichi, Koichi Yamadera génial à nouveau en Sukeroku, surtout pour ce dernier rakugo, et évidemment Akira Ishida, tellement pertinent, tellement parfait, passant d'homme âgé malade à jeune homme à vieillard en forme sans souci. Mon respect pour le doubleur était déjà grand, mais la manière dont il a joué Kiku est son véritable chef d'oeuvre.

 

Enfin, j'y reviens, visuellement, cet anime sait toujours où frapper, et frapper fort. Visuellement, c'était splendide, comme d'habitude, mais les métaphores visuelles, elles aussi, étaient très présentes, et subliment le manga. Le moment où Kiku accepte qui il est avant de monter sur scène, ce moment où il accepte finalement son statut de Yakumo, de légende du rakugo, avec Sukeroku sur les épaules, c'était extrêmement fort. L'utilisation de l'espace dans l'écran est brillante.

 

Mais le mieux dans tout ça, c'est qu'il reste encore un épisode. La vraie conclusion, des derniers éléments restés en suspend, des derniers petits mystères, et surtout savoir ce qu'il est advenu du rakugo, dans le monde réel. Rien que la preview, ce Shinnosuke adulte :-* Hâte de voir ce dernier épisode, vraiment. J'hésitais encore entre le 9 et le 10 pour cette saison, mais cet épisode me fait vraiment pencher pour le 10, alors que cet anime rentre véritablement dans mon TOP 10.

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Episode 12 :

 

Bordel. C'est fini. Merde.

 

Je perds un peu mes mots, car j'ai eu beau lire le manga, cet anime offre tant que j'ai vraiment pu revivre d'une toute autre manière énormément d'événements que j'avais déjà lus. Et cet épisode final était tout aussi puissant.

 

Ce que j'aime, avec ce que nous offre à la fois Deen, les doubleurs, et Kumota, c'est ce sentiment d'achèvement qui est, mine de rien, rare dans beaucoup d'oeuvres. C'est dur de terminer un récit, c'est encore plus dur de terminer en restant au niveau de ce qu'il y avait avant. Mais là, le pari de la fin aussi belle et surprenante que le reste de l'histoire est relevé, et réussi.

 

Car il n'y a pas ce côté un peu "tout est bien qui finit bien" qui n'irait pas à SGRS. Mais il n'y a pas non plus de grosse chute bien déprimante (qui n'irait pas non plus à la série). On a là un univers absolument convaincant (sauf peut-être la survie de Matsuda, mais ça, c'est parce qu'il fallait bien qu'il soit là jusqu'au bout 8)), pas juste une exposition de la manière dont les choses sont actuellement, mais une conclusion d'éléments passés dans la fermeture du récit, après une montée de tension qui dure tout au long de l'épisode.

 

Le rakugo est entre de bonnes mains, le chemin restera ardu, bien que ce soit actuellement un bel avenir qu'on lui promet (à l'époque Showa aussi il avait un très bel avenir, avec son âge d'or, et on sait ce qu'il est devenu). Mais c'est Yota qui le dit de mieux, avec son habituel optimisme si plaisant à voir, et très cohérent : "quelque chose d'aussi beau ne pourrait jamais mourir". Une très belle phrase de fin.

 

D'autres points du scénario un brin éclaircis : déjà, yes, Konatsu qui a enfin droit à la scène, c'est beau :'( Dommage qu'on l'ait pas vue jouer directement. L'auteur a quant à lui bel et bien écrit de nouvelles histoires de rakugo, qui sont utilisées. Mangetsu est un vrai rakugo-ka, avéré.

 

Et puis le mystère Shinnosuke... 8) Ahaha, ce retournement de situation, j'en avais été assez bouche bée quand j'avais lu ça à l'époque. Evidemment, c'est pas confirmé, mais ça semble très probable que son vrai père ait donc été... Kiku :o Et on va dire qu'on a les mots de Konatsu, et la génétique qui pousse très très fort dans cette direction (c'est le portrait craché de Kiku plus jeune).

Après, ce qui est plus dur à faire passer, c'est bien l'idée que Konatsu aurait couché avec lui alors qu'il était déjà bien vieux (il a déjà ses cheveux blancs quand elle tombe enceinte), et je donnerais bien 100 balles pour savoir ce qui a bien pu mener à ça. J'imaginerais plutôt que Konatsu aurait évoqué son désir de donner des descendants aux Sukeroku, et que Kiku lui aurait dit "sers-toi", donc à quelque chose de très froid voire expéditif, mais voilà, ça reste une idée bien WTF...

 

(les gènes Sukeroku ont dû jouer en faveur de la pauvre Konatsu... 9_9)

 

Enfin, que dire d'autre... j'ai lâché mes petites larmes, pour la discussion dans les loges de Yota et Shinnosuke (surtout car c'est là que vraiment on sent que la fin est là), pour cette scène finale de pique-nique, avec Matsuda, la promesse de ne jamais dire à Konatsu la triste vérité (elle a déjà pardonné à Kiku, ce ne serait plus utile), voir tous ces personnages enfin réunis, heureux; et cette simple image des différentes générations de Yakumo, et la photo de Kiku et Shin, plus jeunes, ainsi que cette phrase "ils étaient comme eau et huile, de vrais opposés, mais ont fini par s'entendre, énormément, car au fond, ils étaient surtout des hommes biens." :'(

 

C'est surtout ça, je pense, le génie de SGRS, en tant qu'oeuvre littéraire (en gros je ferai mes hommages à l'anime ensuite) : ses personnages sont si bien développés que s'y attacher est d'une simplicité monstre. Et le travail autour de leur évolution, via leur vie en entier, en parallèle au rakugo, est splendide à voir et extrêmement juste. Pour cela que tout cela est si émouvant (pour moi en tout cas) : SGRS c'est l'histoire d'une vie, de plusieurs, de A à Z, toujours juste, avec ses hauts, ses bas, ses mensonges, ses moments de joie, et le rakugo pour lier le tout.

 

Pour ce qui est adaptation, on a vraiment la crème de la crème, là. Le travail effectué est bluffant, dans le souci du détail, dans la couleur, dans l'animation lors des scènes de rakugo, dans les expressions, dans le cadrage, dans la musique. Tout est bon, tout est bien fait, et on sent un vrai amour émaner de cet anime, encore plus avec ce générique de fin qui est juste... parfait. Ces extraits de rakugo, pour rendre un dernier hommage au travail de mastodonte des seiyuu. Oui, encore, mais ce sont aussi les héros de SGRS. Pour cet épisode, si c'était plus dur pour sentir un vieillissement chez Matsuda/l'auteur/Konatsu, le doubleur de Yota a trouvé le parfait milieu, j'ai trouvé.

 

Et puis un mot sur Ono Yuuki, qui joue Shinnosuke adulte. Il est terriblement bon, lui aussi, rah, ça me rend triste de savoir qu'on ne le verra pas plus. Exactement tel que je l'imaginais, le côté ado un peu mal à l'aise qui rappelle bien Kiku à ses débuts, mais l'exubérance de Sukeroku. Bref, il joue très bien Josuke (ça m'a frappée, j'ai eu du mal à faire la part des deux lol), mais ça colle très bien à Shinnosuke, le nouveau Kikuhiko :') Vous la voyez la nouvelle petite larme d'émotion?

 

Bref, je ne sais que dire de plus... un anime tel que j'en rêvais, je pense. Beau, profond, drôle, qui m'a appris pas mal de choses, avec des personnages très complexes, une musique splendide. J'attendais cette saison 2 avec beaucoup beaucoup d'impatience et un peu de craintes, et tous mes espoirs ont été surpassés très largement. C'est une des raisons pour lesquelles je continue d'avoir toujours espoir lorsque je regarde des animes : partout se cachent peut-être des perles telles que SGRS.

 

Et ce n'est même pas une perle, je pense, à ce niveau. Il entre dans mon top 10 voire top 5 d'animes préférés, sans rire. Un 10/10 immédiat, sans aucune hésitation, surtout en alignant les deux saisons qui se complètent parfaitement et forment un tout auquel je n'ai absolument rien à redire. Bravo Deen, bravo Akira Ishida, bravo Kumota Haruko; ils ont vraiment produit quelque chose de grand.

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Seconde saison fini.

 

J'étais pas totalement emballé par les premiers épisodes de cette saison vis à vis de la S1, mais c'est très rapidement monté en puissance pour une fin de saison magique.

Notamment tout les passages avec Kiku qui finit par avoir une mort magnifique et sa réunion avec Sukeroku dans l'au delà était très bonne.

Je note aussi la révélation sur la mort de Sukeroku et Miyokichi qui change totalement ce que l'on tire de la S1 !

 

Un dernier épisode qui finit de nous asséner une autre révélation qui fait là aussi voir la série d'un autre oeil avec la révélation sur qui est le père de Shinnosuke.

 

Vraiment une excellente série que je retiendrais.

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Et puis le mystère Shinnosuke... 8) Ahaha, ce retournement de situation, j'en avais été assez bouche bée quand j'avais lu ça à l'époque. Evidemment, c'est pas confirmé, mais ça semble très probable que son vrai père ait donc été... Kiku :o Et on va dire qu'on a les mots de Konatsu, et la génétique qui pousse très très fort dans cette direction (c'est le portrait craché de Kiku plus jeune).

Après, ce qui est plus dur à faire passer, c'est bien l'idée que Konatsu aurait couché avec lui alors qu'il était déjà bien vieux (il a déjà ses cheveux blancs quand elle tombe enceinte), et je donnerais bien 100 balles pour savoir ce qui a bien pu mener à ça. J'imaginerais plutôt que Konatsu aurait évoqué son désir de donner des descendants aux Sukeroku, et que Kiku lui aurait dit "sers-toi", donc à quelque chose de très froid voire expéditif, mais voilà, ça reste une idée bien WTF...

 

:o

Mais c'est vraiment... 9_9

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