Topic des "Nuits et Découvertes"

[Emma Stone]

SHAME

 

 

Remarquable documentaire sur la vie du pénis de ce cher Michael Fassbender.

 

Un film qui se laisse regarder. A la vue des commentaires, je pensais me faire plus chier que ça, mais finalement ça passe. Quand on aime Michael Fassbender, c'est sympa' de suivre l'histoire de son personnage. Par contre, je reconnais que si cet acteur nous indiffère, ça doit être dur de tenir...

 

Certaines scènes étaient trop poussives et trop longues (je pense à la scène du plan à trois vers la fin évidemment, ou encore à la scène où Sissy chante, qui reste pas mal malgré tout mais où ce n'était pas nécessaire selon moi de montrer la chanson en entier), mais d'autres dans le même genre passaient, du style la scène où Brandon part faire un footing pendant que son boss et sa sœur réquisitionnent son lit, qui reste un travelling assez intéressant.

 

Je pensais aussi à la vue des commentaires que ce serait plus dépressif et noir que ça. Mais finalement, ça passe aussi. Ça dépeint juste la vie d'un mec responsable mais qui a une addiction peu recommandable (mais ni illégale, ni dangereuse) et surtout qui ne colle pas avec l'image qu'il donne. Le seul fait tragique est évidemment la tentative de suicide de sa sœur, mais ça finit bien au final. En voyant les commentaires (troisième fois que je dis ça ), je pensais qu'elle serait morte au moment de la scène.

 

A part ça, la force du film est dans le jeu d'acteurs, les personnages intéressants et les dialogues bien écrits. Les trois ensembles, ça donne une histoire crédible de la vie et qui reste captivante à suivre (le mot est trop fort mais je n'ai pas trouvé de synonyme moins fort, donc l'idée est là). C'est assez intrigant parce que l'on se demande ce qu'il va se passer dans le dernier tiers du film. On se doute bien qu'il va se passer quelque chose de plus virulent que tout ce que l'on a vu auparavant, mais quoi ? Au final, c'est Brandon qui teste ses limites et se prend deux-trois coups, et la tentative de suicide de sa sœur. Ça a bien été amené je trouve. La relation entre frère et sœur des deux personnages est assez chaotique, représente plutôt bien la vie, mais j'avoue que je ne m'attendais pas spécialement à ce que Sissy tente de se suicider. Mais son caractère et sa personnalité font que ça coule presque de source au final. J'ai bien aimé cette scène qui était une belle scène. Brandon rentre dans le métro, puis qui est arrêté par une enquête de police dans le métro, puis qui se rend compte qu'il s'agit probablement de quelqu'un qui s'est jeté sous la rame, puis qui s'imagine le pire en pensant au même moment que le spectateur que c'est sa sœur, puis qui rentre chez lui pour vérifier, puis qui la trouve en sang, les veines ouvertes, chez lui. L'une des meilleures scènes du film, avec principalement son dialogue emporté avec sa sœur sur le canapé devant la télé et la scène d'intro' qui est pas mal. J'ai deviné direct pendant qu'il montait dans l'ascenseur qu'il allait trouver le corps de sa sœur chez lui, bizarre.

 

Le jeu de Fassbender est évidemment très bon, de toute façon Fassbender. J'ai bien aimé le personnage de Brandon Sullivan. Carey Mulligan pas mal. Pas fan de son personnage, mais je ne la déteste pas non plus, loin de là. Ce qui lui arrive dans le film m'a plutôt touché. Le personnage du boss relou. La collègue noire était sympathique sans plus, et la fille dans le métro avait l'air intéressante. Par contre, elle avait aussi l'air d'avoir un sérieux problème mental pour chauffer Brandon du regard, être offusquée et limite effrayée parce que celui-ci lui rend la pareille, et revenir quelques jours / semaines plus tard dans la rame pour le rechauffer. En parlant de ça, la scène de fin, sans être "de trop", n'était pas utile à mon goût. On a compris bien avant cette scène que la vie de Brandon (comme celle de beaucoup de gens) était un cycle principalement composé du fameux "métro boulot porno dodo". J'ai aussi pensé à ce qu'a dit Olgun, comme quoi on voit Brandon reprendre sa vie normale même après la tentative de suicide de sa sœur. C'est bien vu, mais je ne sais pas si c'est ce que le réalisateur a voulu montrer. De toute façon, on voit bien dans ce film que Brandon n'a pas la volonté, voire même l'envie, de changer de mode de vie. Donc ça n'a rien de très étonnant même si j'ai eu du mal avec ça.

 

La musique était pas mal, c'est exactement le genre de musique auquel je m'attendais pour ce genre du film. Du coup, à défaut d'être transcendante ou d'être du grand art, elle sert assez bien le film.

 

Le scénario est inexistant mais ce n'est pas le but du film. Quand on raconte l'histoire d'un mec ordinaire à qui il arrive des problèmes de la vie, on ne s'attend pas à un scénario à la Matrix (que j'aime cette expression ). Du coup, ça ne m'a pas gêné. D'autant que la narration de cette histoire a été plutôt bonne, bien aidée par les dialogues et la mise en scène classique mais efficace.

 

La réal' est bonne donc, classique mais qui sert parfaitement le récit. De bons gros plans, de bons angles de caméra retranscrivant bien ce que le réalisateur veut faire passer (le travelling interminable du footing de Brandon, les miroirs, les plans fixes de plusieurs secondes, etc.). Le réalisateur montre ce qu'il faut quand il faut. Des scènes un peu trop longues parfois comme je le disais, mais c'est un parti pris du réalisateur donc il n'y a pas grand chose à en redire.

 

Au niveau des messages et des thèmes, c'était bien traité forcément, c'est aussi l'une des forces du film. Y'a juste la critique du monde de la musique que je n'ai pas trouvé très subtile. Après, c'était totalement secondaire, et on comprend bien que Sissy est quelqu'un qui a été brisée bien avant de commencer dans la musique, mais quand même, la chanteuse qui a une belle voix mais qui est instable et fait n'importe quoi de sa vie privée, mouais. Peut-être que je me fais des films aussi, je ne suis pas du tout sûr que le réalisateur voulusse émettre une critique, mais bon. Ça n'a rien changé dans mon appréciation du film ou dans mes notes de toute façon.

 

Qualité Graphique : 11/20

Rien de spécial, mais ça restait propre comme l'a dit Hordure. Beaucoup de teintes de gris pour montrer la monotonie de la routine. Bonne gestion de la lumière (je ne sais pas s'il faut mettre ça là ou dans la réal'...).

 

Qualité de la Bande Son : 10/20

 

Qualité du Scénario : 10/20

 

Qualité du Jeu d'Acteur / Personnages incarnés : 15/20

 

Qualité de la Réalisation : 14/20

 

Qualité / Quantité de l’Émotion : 12/20

Au départ, un film assez insipide avec un personnage qui inspire l'indifférence, mais plus le film avance et plus on voit que ses sentiments ressortent. Et comme on suit le personnage tout au long du film, c'est un peu pareil pour nous. On commence à ressentir ce qu'il ressent vers la fin. La scène où il retrouve sa sœur était la bienvenue pour ça, en plus du drame que ça apporte. J'ai quand même été touché par cette scène et par la fin quand il pleure sous la pluie.

 

Note Globale : 12/20

 

D'ailleurs, je me rends compte que ça n'a pas trop de sens de faire la moyenne globale après la notation de chaque critère. Car de cette manière, un film excellent méritant un 18 ou 19 sur 20, mais qui a un scénario inexistant, ou une bande-son transparente, ou autre, ne pourra justement pas avoir de 18 ou 19 sur 20. Ça rejoint ce que je disais l'autre jour sur le topic d'Avatar : un chef d'oeuvre ne sera pas forcément un chef d'oeuvre dans chacun des domaines faisant un film (réal', acteurs, scénario, musique, etc.).

 

P.S. Croco'.

 

P.P.S.

[spoiler=Rien de spoilant]

 

J'ai pensé à la même.

[Setna]

Au niveau des messages et des thèmes' date=' c'était bien traité forcément, c'est aussi l'une des forces du film. Y'a juste la critique du monde de la musique que je n'ai pas trouvé très subtile. Après, c'était totalement secondaire, et on comprend bien que Sissy est quelqu'un qui a été brisée bien avant de commencer dans la musique, mais quand même, la chanteuse qui a une belle voix mais qui est instable et fait n'importe quoi de sa vie privée, mouais.[/quote']

Je pense que le film veut montrer la différence vie publique / vie privée de manière général même si il s'attarde sur Brandon et sa sœur. Faut voir le personnage du boss qui trouve les pornos de Brandon dégueulasse mais qui en parallèle n'hésite pas à tromper sa femme régulièrement (et le film nous montre exprès qu'il a un gosse d'ailleurs).

[Olgun]

D'ailleurs, je me rends compte que ça n'a pas trop de sens de faire la moyenne globale après la notation de chaque critère. Car de cette manière, un film excellent méritant un 18 ou 19 sur 20, mais qui a un scénario inexistant, ou une bande-son transparente, ou autre, ne pourra justement pas avoir de 18 ou 19 sur 20. Ça rejoint ce que je disais l'autre jour sur le topic d'Avatar : un chef d'oeuvre ne sera pas forcément un chef d'oeuvre dans chacun des domaines faisant un film (réal', acteurs, scénario, musique, etc.).

 

Ou tu peux très bien dire qu'un film est un chef d'oeuvre si il atteint plus de 16 dans un, ou plusieurs critères, tout en ayant un 12 ou un 10 dans d'autres. Je pense que c'est la bonne solution, car dans le cas de Avatar, je trouve aussi que c'est un chef d'oeuvre, mais niveau scénario, ça m'étonnerai qu'il obtienne 15 tu vois ? Par contre, en qualité graphique, bande son et réalisation c'est fort possible.

[Dio]

Super sympa comme idée de topic.

 

Je sais pas si je serai là pour Shame mais j'essaierai de participer au moins dès la semaine suivante.

 

Par contre Olgun, oublies pas de changer les dates du planning. Quand je suis arrivé ici en première page, je pensais que vous en étiez à Max et les Maximonstres, vu qu'il est indiqué pour la période du 20 au 26 Juin

[Olgun]

Super sympa comme idée de topic.

 

Je sais pas si je serai là pour Shame mais j'essaierai de participer au moins dès la semaine suivante.

 

Par contre Olgun, oublies pas de changer les dates du planning. Quand je suis arrivé ici en première page, je pensais que vous en étiez à Max et les Maximonstres, vu qu'il est indiqué pour la période du 20 au 26 Juin

 

Yep, j'ai eu un décalage avec mon absence, sorry

[Olgun]

Shame

 

 

 

 

Note Générale : 12.10/20

 

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Nouveau Film de la Semaine !

 

Max et les Maximonstres

 

Casting

 

Max Records

 

 

Spike Jonze

 

 

Personnages

 

Max

 

 

Terry

 

 

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J'espère ne pas avoir oublié d'acteurs principaux, je connais pas le film alors je me suis référé aux données de Allociné

 

Parenthèse à part, ça à l'air vraiment bien niveau effet spéciaux

 

Bon Visionnage !

 

[Lotus]

Aujourd'hui, on est dimanche, merci pour l'info. 

Je comptais rédiger mon avis sur Shame demain matin, snif. M'enfin, je le donne quand même et dès à présent, tant pis s'il n'est pas pris en compte.

 

 

 

 

SHAME

 

 

Si je n'ai pas eu l'envie de revoir le film dans son intégralité, j'ai tout de même tenu à regarder de nouveau quelques scènes-clés, histoire d'avoir le principal en tête.

D'un côté, ce fut l'occasion de ré-apprécier certaines de ses qualités qui s'étaient perdus dans mes souvenirs; de l'autre, les défauts dont je me rappelais déjà (cf. un de mes posts précédents) me sont apparus 1000 fois plus évidents et indigestes que la première fois.

 

Le pire restant probablement le scénario. Contrairement à beaucoup ici, je ne lui reproche pas sa simplicité (pour moi, simple ne signifie pas simpliste), c'est plutôt la qualité même de l'écriture qui pose problème : une histoire pauvre en propos, avec des éléments mal incorporés et un dénouement plutôt naze à mon sens.

 

Là où ça tangue le plus est au niveau des "raisons" évoquées pour expliquer les problèmes d'addiction de Brandon.

Vue que personne d'autres n'en parlent, je me demandais si je n'avais pas juste halluciné sur l'existence d'un traumatisme commun des personnages principaux. Mais en revoyant le film, ça me paraît clair que Brandon et Sissy ont vécu une expérience dans leur passé expliquant leurs comportements actuels. Déjà, on apprends qu'ils viennent tout deux d'Irlande (enfin, Sissy prétend avoir grandi dans le New Jersey mais Brandon affirme le contraire, à vous de choisir votre camps  ) et la reprise mélancolique de New-York New-York par Sissy -chanson et ville phares pour signifier un nouveau départ- semble indiquer leur désir de tourner le dos à leurs origines. Ensuite, leur aisance à se montrer nu(e) face à l'autre ne me paraît pas anodin. Idem pour les tendances suicidaires de Sissy qui, on l'apprend durant le dîner avec le boss de Brandon, la suivent depuis l'enfance. Et, indice ultime, le message de Sissy laissé sur le répondeur, qui est diffusé alors que Brandon est au summum de sa crise existentielle : "ce n'est pas nous qui sommes mauvais mais d'où on vient."

Bref, il y a anguille sous roche mais le film ne semble pas vouloir livrer tous ses secrets. Et en temps normal, c'est une qualité mais ici, ça me paraît juste superflu.

Tout mettre sur le dos d'un ~mystérieux~ passé traumatisant est assez facile en fait, surtout dû au fait que tous ces éléments évoquant ce traumatisme peuvent vouloir dire tout et son contraire dans ce contexte : le caractère autodestructeur de Sissy parait propre aux artistes comme elle ; la personnalité maniaque et renfermé de Brandon peuvent expliquer son penchant pour les coups d'un soir et le porno ; les scènes ambigus entre frère et sœur peuvent venir du fait que Brandon ait du mal à gérer ses pulsions face à elle etc. Et ce n'est vraiment qu'avec le message vocal qu'on se rend réellement compte de la teneur du drame. Sauf que même après avoir réalisé cela, bah, ça n'apporte rien au propos du film.

Propos qui d'ailleurs semblait plus se diriger sur une observation de la solitude urbaine (les décors presque vides, que ce soit dans les rues ou l'appartement ; les teintes bleu-gris dépressifs de la photographie) et des modes de vie semi-libertins qui en découlent (le rendez-vous au restaurant entre Brandon et sa collègue où il révèle ne pas croire aux relations longues ; le comportement libidineux du boss, pourtant marié et père de famille).

Et cela aurait été passionnant à dépeindre mais étant donné que tout "s'explique" à la fin par un trauma et qu'entre temps, on voit  Brandon essayer de soigner son addiction plus par honte (shame!) de s'être fait gaulé par sa sœur en pleine branlette (réaction d'ado d'ailleurs ) que par une quelconque remise en question, toute la réflexion post-moderne se retrouve enterrée sous un pathos peu élaborée.

En fait, il n'y a que 2 scènes qui m'ont réellement convaincue, grâce aux dialogues assez bien écrits: celle du rencard au resto où on voit pour la première fois Brandon exprimer sa vision des choses et celle où lui et sa sœur discutent à cœur ouvert devant la télé. Ça nous donne une idée de ce que le film aurait pu être. Dommage.

 

Par ailleurs, quelle belle idée de faire de la tentative de suicide de Sissy le point culminant du drame qui ferait réaliser à Brandon que… quoi en fait ?  Que sa sœur était suicidaire ? Ce n'était pas déjà établi dans les 30 premières minutes du film ? Si même le patron relou de Brandon a remarqué les cicatrices de Sissy, Brandon lui-même (dont on souligne la perspicacité durant une scène de drague qui plus est) les avait sûrement vu aussi, non ? Alors qu'a-t-il réalisé en regardant le bras charcuté de sa sœur ? Pourquoi s'écroule-t-il en larmes après ? S'agit-il encore d'une réaction d'ado à fleur de peau, sans réel motif à part "ma sœur a failli mourir, je suis un monstre donc j'arrête le porno"?

 

Et pour finir avec le scénario, c'était aussi brillant d'illustrer la descente aux enfers de Brandon par un tour dans une boîte gay. Forcément. 

 

Bref, au final Shame ne rejoindra pas mes "classiques" en matière de portrait d'un sex addict', d'illustration de la solitude urbaine ou en matière de réflexion crue sur les relations amoureuses entre adultes. Un petit 4/20 pour le scénario (merci aux deux scènes de dialogue intéressantes).

 

A côté, la réalisation est à peine mieux : 8/20. Steve McQueen essaie de donner une dimension grandement tragique à ce film et il use pour cela des procédés les plus pompeux et faciles existant : les premiers mots du film ("répugnant, sans espoir, envahissant") décrivent l'addiction de Brandon, wow ! Les décors vides et les teintes grisâtres illustrent que son vide affectif, wow ! La musique à grand renfort de violons martelée à tout bout de champs, ça donne un film grave, wow ! Les scènes de sexes filmés systématiquement de manière lugubre (forcément) car tu comprends, c'est son fardeau, wow !

Après, il y a quand même quelques astuces de mise en scènes appréciables, comme par exemple la séquence dans le métro où Brandon commence à soupçonner le pire. McQueen sait filmer, ça se sent mais le ton général qu'il donne au film me déplaît. Trop de complaisance, trop d'effets de style « dark » alors qu'un angle plus subtil, moins sentencieux aurait moins plombé le visionnage.

 

Mais si la réalisation en fait des tonnes, le film s'en sort graphiquement (13/20) et musicalement (11/20): la photographie et les décors sobres et grisonnants impriment bien l'idée d'un New-York déprimant et le

, bien que s'emballant trop dans les violons par moment, a le mérite, avec le son du tic-tac du début, de bien retranscrire l'aspect routinier et monotone de la vie de Brian.

 

Le réel bon point restent vraiment les personnages et le jeu d'acteur (14/20), les comédiens sauvant littéralement Shame du naufrage.

J'aime beaucoup Carrey Mulligan (Une éducation ) et la voir camper un personnage aussi torturé, égocentrique et instable la change agréablement de ses rôles habituels. Et Michael Fassbender est parvenu à rendre intéressant un personnage aussi psycho-chiant que Brandon, c'est très fort, comme on peut l'attendre de lui.

Pour le reste du cast', hormis peut-être cette fille à qui Brandon balance des mots salaces dans un bar (vers la fin) et qui affiche tout du long une tête de Magicarpe, ça passe sans problème.

 

D'ailleurs, c'est grâce aux acteurs que la fin m'a un minimum affectée alors que le dénouement est assez bête. Mais le gros plan sur le visage noyé de désespoir de Fassbender ne m'a pas laissé totalement indifférente, je dois bien l'avouer. Un 11/20 pour l'émotion.

 

Note Globale: 10.1

 

 

 

 

---

 

Pour Max et Les Maximonstres, je conseille naturellement de le voir en VO parce qu'il y a des pointures comme Forest Whitaker, Paul Dano et James Gandolfini au doublage et parce que même le titre original Where the Wild Things Are claque bien plus.

 

Je le revois ce soir, j'essayerai de poster ma critique dans la foulée.

Si j'aime autant que la première fois, le kit va péter. 

 

 

 

[Crocodile]

Max et les Maximonstres

 

Qualité Graphique : 13/20

Qualité de la Bande Son : 13/20

Qualité du Scénario : 10/20

Qualité du Jeu d'Acteur / Personnages incarnés : 17/20

Qualité de la Réalisation : 14/20

Qualité / Quantité de l’Émotion : 12/20

Le Cadre, Environnement, Univers : 17/20

 

Note Globale : 13,7/20

 

Un film en VO avec les voix de mes deux acteurs préférés  Forest Whitaker & James Gandolfini 

 

Un film bien sympa qui aura été un bon divertissement bu comme du petit lait avec un univers bien original. Au début j'ai eu du mal a m'y faire au Maximonstres mes au fil des minutes j'ai trouvé cela de très bon gout.

 

La petit Max fut bien sympa a suivre et sa relation avec les bestioles.

 

La bande son est tres bonne, La réalisation travaillé, Le scénario simple et efficace. Un gros taf derrière je présume pour les Maximonstres.

 

Un bon film qui mérite d'être dans les 13/14 sur 20 en note global a mon gout.

[Olgun]

Aujourd'hui, on est dimanche, merci pour l'info. 

Je comptais rédiger mon avis sur Shame demain matin, snif. M'enfin, je le donne quand même et dès à présent, tant pis s'il n'est pas pris en compte.

 

J'ai été absent une semaine en plus, tu avais largement le temps Et puis je vais être absent d'ici peu, alors, j'ai passé à MelMM pour éviter un nouveau coupage, sorry

 

 

 

 

[Lotus]

@Olgun: Je voulais prendre mon temps, histoire que le topic soit régulièrement actif. 

Mais c'est pas grave.

 

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Max et les Maximonstres

(Where the Wild Things are)

 

Contente du visionnage. Vraiment. Aussi bon que dans mes souvenirs.

 

Un très bon film, à la fois solaire et crépusculaire, une belle fable onirique.

 

 

 

 

On y raconte l''histoire de Max, enfant hyperactif, hypersensible et à l'imagination débordante, qui un soir s'enfuit de chez lui après une dispute avec sa mère. Il prend donc le large et se retrouve sur l'île des Maximonstres, ses alter-égos bestiaux, aussi versatiles, joueurs et imprévisibles que lui. Max devient rapidement le roi de cette communauté mais c'est en les côtoyant et les gouvernant qu'il sera mis en face de sa propre dangerosité, ses propres angoisses, ses propres pulsions mortelles. Ces nouveaux compagnons le pousseront donc à grandir et à reconsidérer sa vision de ce qu'est une réelle famille.

 

Commençons par le plus évident : la direction artistique (17/20) et les musiques (16/20) sont superbes.

Chaque décor est d'une pureté et d'une beauté saisissantes (la forêt, le désert, la plage, la grotte de Carol, la forteresse etc.), chaque image renvoie merveilleusement à l'idée de rêve et de nostalgie, les Maximonstres sont réalistes à l'excès (déjà que j'adore les animatroniques et ses dérivés, là j'ai été servie) et les chansons (de Karen O ) arrivent à retranscrire tous les états de l'enfance, que ce soit l'émotivité à fleur de peau ou les grands moments d'éclate et de turbulence.

 

 

 

 

En plus d'être bien conçus, j'ai trouvé les Maximonstres horriblement attachants.

Judith. Cette grande gueule. Cette fouteuse de merde. Ses répliques tordantes.

"You better not be difficult to eat."

"But happiness is not the best way to be happy."

"Don't you dare talk to Ira the way I do."

"I don't get it. Oh, wait, I do... It's stupid."

J'en passe. Mon personnage préféré du film.  Ce genre de perso. 

Carol, le pendant extra-sauvage de Max, était quant à lui vibrant d'intensité, très touchant. Merci à Gandolfini d'avoir rendu une détresse et une peine si palpables chez une créature avec un sourire de crocodile, on y croit totalement.

J'ai aussi apprécié KW la "soeur" mystérieuse qui demeure fascinante tout du long. Sa douceur (toute relative quand même ) contraste avec le reste du groupe, apportant un peu de fraîcheur dans les moments les plus tendus.

Beaucoup d'affection également pour Alexander. Cette victime de l'infini. Cette gaucherie. Paul Dano.

Douglas était plus en retrait mais j'ai apprécié toutes ses interventions (le Bras ). Ira et Bull m'ont semblé être les plus éclipsés mais ça va, ils ont aussi eu leurs moments. Et puis, ils semblent tous deux incarner la figure paternelle du groupe, chose que Max a peu connu. Ceci doit expliquer cela.

Et puis Max bien sûr, très bien campé par Max Records (ça ne s'invente pas) qui a l’intelligence de ni tomber dans la mignonnerie gerbante comme le font la plupart des enfants-acteurs, ni d'essayer désespérément d'imiter les adultes. Au final, il est facile de s'identifier à Max car il renvoie parfaitement à l'enfant qu'on a tous été.

Un très bon casting en somme, et des persos qu'on a presque du mal à quitter (17/20).

Pour l'anecdote: il y a un autre Maximonstre en début de film, en la personne de Mark Ruffalo aka Hulk.

 

 

 

 

Le scénario, classique en apparence, contient des perles, notamment dans les dialogues. Ça doit se voir mais j'ai complètement adhéré à l'humour du film, la plupart des répliques et des dialogues font mouche et permettent de donner à la fois plus de mordant et d'insouciance à cet univers.

Les échanges plus pesants sont bien écrits également, avec des mots et des situations simples mais forts par leur justesse et leur authenticité.

Et puis, il y a aussi un joli jeu de miroir tout au long du film, dans plusieurs situations, au fur et à mesure que Max se voit être confronté à ses propres limites, c'est intéressant de le constater.

14/20 pour le scénar', donc.

 

La réalisation signée Spike Jonze est quant à elle tout à fait juste, rien à redire là-dessus. Il ne fait jamais semblant d'être original et parvient sans mal apparent à mener sa barque, illustrant avec délicatesse toutes les palettes d'émotion traversées par ses personnages. L'ensemble est fluide et efficace, du petit lait comme dirait Croco : 16/20.

 

 

 

 

Pour le dernier critère, le film touche à la fois au fantastique et au drame, je ne sais pas si je dois prendre en compte les deux ou qu'un seul. J'éditerai dans la journée. Ça a l'air évident, dit comme ça. 

 

Pour l'univers, étant fan des costumes et des décors fabriqués à l'ancienne, je ne peux que valider à 100% le parti-pris du réalisateur d'user un minimum les effets numériques pour garder l'aspect naturel et virginal de son monde. Il aurait été facile d'user d'images de synthèse pour les monstres et les paysages (comme beaucoup de derniers films récents comme le Magicien d'Oz, Alice aux Pays des Merveilles, World of Warcraft etc...) mais ici la prise de risque et l'énorme travail ont payé et cet univers parait vraiment vivant et crédible, grandement dépaysant. 17/20.

 

Enfin, l'aventure de Max m'a agréablement transporté, c'était comme une balade en forêt avec tout l'épuisement et l'enrichissement qu'on peut en tirer. La fin douce-amère était nécessaire et bienvenue pour permettre à Max de grandir. Une jolie fable en somme. 15/20 pour l'émotion.

 

Note Globale: 16/20

 

[Olgun]

Pour le dernier critère, le film touche à la fois au fantastique et au drame, je ne sais pas si je dois prendre en compte les deux ou qu'un seul. J'éditerai dans la journée.

 

Intégrez tous les critères dans ce cas.

 

Ah je vois, bas désolé, mais c'est vrai que mon séjour en milieu de semaine à pas mal chamboulé le planning A la rentrée ce sera plus net

 

 

 

[Hordure]

Max et les maximonstres

 

Ça faisait 5/6 ans que je l'avais pas vu je m'en rappellais quasi plus. Du coup je l'ai revu et le film m'a beaucoup plu !

 

-Qualité Graphique : 16/20

 

C'est très beau clairement. Les décors sont magnifiques et les monstres rendent vraiment bien.

 

-Qualité de la Bande Son : 14/20

 

Rien à redire, les musiques sont belles et collent parfaitement au film.

 

-Qualité du Scénario : 12/20

 

J'aime bien l'histoire. L'utilisation du fantastique pour faire comprendre aux persos uje situation dans le réel est un procédé qui est toujours intéressant quand c'est bien maitrisé comme ici.

 

-Qualité du Jeu d'Acteur/Personnages incarné : 15/20

 

Rien à redire ici aussi. Le gosse est sympa et les monstres sont très attachants et sonnent très justes.

 

-Qualité de la Réalisation : 16/20

 

Cf. Les images de Lotus. C'est ce qui m'est resté le plus après les visionnages. Les cadres sont magnifiques. Que ça soit la disposition des persos/objets et des jeux de lumières. C'est maitrisé, beau et ça permet de poser parfaitement l'ambiance du film.

 

-Qualité/Quantité de l’Émotion : 13/20

 

Pas mal d'émotions différente et belle fin.

 

-Le cadre, l'environnement, l'univers : 15/20

 

J'aime beaucoup l'univers des maximonstres et ces derniers en eux même !

 

Note Globale: 14,42/20

 

 

Une note qui résume bien mon avis sur le film. Le film est bon et j'ai passé un bon moment devant !

[Dio]

Max et les Maximonstres

(Where the Wild Things are)

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-Qualité Graphique : 15/20

Les décors sont de toute beauté et les maximonstres réussis. Une réussite technique.

 

-Qualité de la Bande Son : 14/20

De bons thèmes qui s'intègrent particulièrement bien à l'histoire.

 

-Qualité du Scénario : 11/20

Scénario sympathique, qui se laisse suivre, sans être extraordinaire non plus. La relation entre Max et les Maximonstres était plutôt plaisante à suivre et bien gérée. Il m'a par contre bien fallut 20/25 grosses bonnes minutes avant de commencer à apprécier ce film. Au début je m'ennuyais pas mal, ce qui ne pardonne pas pour le score. Sans son mauvais démarrage, je serai monté à 13 je pense.

 

-Qualité du Jeu d'Acteur/Personnages incarné : 13/20

J'ai bien aimé les Maximonstres dans leur globalité qui sont à peu près tous attachants et sympathiques. Pour le petit Max ça dépendais des passages. Tantôt sympa, tantôt insupportable.

 

-Qualité de la Réalisation : 15/20

Une réalisation impécable. Des beaux décors avec des placements de caméra toujours bien placés et qui font bien ressortir le cadre général. De beaux effets de lumière et un rythme maitrisé.

 

-Qualité/Quantité de l’Émotion : 13/20

Le film a voulu faire ressortir pas mal d'émotion. On peut dire que c'était réussi.

 

-Le cadre, l'environnement, l'univers : 13/20

L'univers qui nous a été planté été sympa. Il ne m'a pas plus transporté que ça mais j'ai bien aimé quand même l'ambiance qui s'en dégageait, les décors et les personnages qui le peuplait.

 

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Note Globale: 13,43/20

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Un film qui m'aura fait passé un bon moment et que j'ai apprécié suivre mais qui ne restera pas non plus inoubliable pour ma part.

[Setna]

Max et les maximonstres

 

Arf, je pensais voir un film de science fiction, en fait c'était un conte en forme plus ou moins allégorique. Pas vu en VO 

Le film est similaire à Le secret de Terabithia, si ce n'est que j'étais plus rentré dans ce dernier. D'ailleurs il faisait beaucoup beaucoup moins appel à une représentation direct de l'imaginaire, d'ou les bande annonces qui étaient de la publicité mensongères et ont nourrit la déception lors du visionnage. Et bien pour Max et les maximonstres, mon impression global est le même sauf que contrairement à l'autre il n'y a pas de 'cassure' au milieu du film aussi violente, en bref je l'ai trouvé moins bien fait.

 

Qualité Graphique : 13,00/20

Ah, c'est de l'animatronique pour les Maximonstres, et ça se voit. Réussit mais pas un truc de fou. En fait, ce sont les monstres eux même qui sont pas très beau, et pas les moyens mis en oeuvres pour les rendre réalistes qui échoues. Ce qui est du coup une réussite puisque c'est en accord complet avec l'imaginaire du gosse, suffit de voir les pattes d'animaux qui n'ont aucun rapport avec leur apparence pour se rendre compte qu'on est dans du pur assemblage et pas dans de la création.

Graphiquement, on est tout de même plutôt loin de la claque graphique qu'un film de science fiction pourrait apporter. La encore, ça concorde avec le choix, de toute manière il s'agit d'une adaptation. En dehors des monstres, l'univers est visuellement réaliste, et même sombre.

 

Qualité de la Bande Son : 13,00/20

Comme d'hab' j'ai rien à dire. L'épisode de Game Of Thrones m'a plus marqué pour ses musiques. Tout le monde a l'air de donner des notes correctes, je vais pas plomber la moyenne juste par manque d'attention.

 

Qualité du Scénario : 12,50/20

Oulà, pas facile de noter ici. Le scénario est ultra prévisible, on se rend rapidement compte que tout cela est issu de l'imaginaire de garçon, on sait à partir du moment ou il ment sur son identité que ça va finir sur quelques scènes difficiles lorsque le mensonge sera révélé, on sait que les deux amis principaux vont pas restés en froid jusqu'à la toute fin, on sait que tout ça servira de leçon au personnage principal qui rentrera à la fin ou se fera trouvé avant de se réconcilier avec sa mère, etc... Bref tout ça est cousu de fil blanc. Et c'est d'ailleurs pour ça que j'ai eu du mal avec le film, c'est pas très stimulant. Mais au delà de cette première couche, il y a les thèmes abordés à partir du monde fantastique, et c'est bien là l'objectif d'un conte. Même si, puisque la première couche a pas réussit à m'accrocher alors ça a fait de même pour la subtilité qu'elle cache, il y a de toute manière plus qu'un scénario basique. Je pense que ça vaut mieux que les films précédents.

 

Qualité du Jeu d'Acteur/Personnages incarné : 14,50/20

Pourquoi on voit si peu Mark Ruffalo

Bon sinon le personnage principal joue bien, et pour le reste c'est dur de parler d'interprétation plus que de prouesse technique. Quant aux personnages, bien sans plus. Par contre c'est original.

 

Qualité de la Réalisation : 15,00/20

J'ai répété plusieurs fois dans le message que même si ça m'a pas tellement plus, l'objectif de réalisation était par ailleurs remplie, donc une bonne note ici.

 

Qualité/Quantité de l’Émotion : 10,00/20

C'est vite fais un drame. On reste pas assez dans la vie de famille pour que ça prenne un poids important, et le monde des monstres m'a un peu rebuté. Plus une leçon de vie qu'autre chose. Je donne des notes moyennes à tous les drames qu'on voit depuis le début, peut être que c'est de trop en voir qui finit par laisser de marbre. Bon là c'est surtout des films auxquels j'accroche pas.

 

Le cadre, l'environnement, l'univers 8,00/20

Pour un film fantastique c'est light, très light. Désolé mais je vois vraiment pas comment on peut donner une bonne note ici. Il n'y a que les monstres de dépaysants, c'est pas un truc de fou. Clairement ma déception.

 

Note Globale: 12,29/20

[Olgun]

Qualité Graphique : 12/20

 

Sympa, après ça se voit que le film vieillit, les monstres tirent presque vers le costume de théâtre, surtout le coq.

 

Qualité de la Bande Son : 12/20

 

Les bonnes musiques au bon moment, je noterai juste le manque d’extravagance par rapport à l'univers en lui même.

 

Qualité du Scénario : 9/20

 

Alors là, ça tenait la route jusqu'au départ de Max en pleine mer, d'accord il s'y connait peut être en navigation, mais c'est quand même gros d'envoyer un héros très jeune en pleine mer, pour moi c'est plus un choix scénaristique de mauvaise qualité, mais plus une grosse incohérence. La suite était relativement prévisible.

 

Qualité du Jeu d'Acteur / Personnages incarnés : 11/20

 

Alors là...

Bon, je vais pas le cacher, j'ai détesté, mais alors détesté le personnage principal, en fait, c'est ce genre de personnage haineux qui me rend hors de moi.

J'arrive pas à savoir si c'est voulut ou non, mais en tout cas, ce personnage restera dans les plus insupportable qu'il m'ai été donné de voir, est de très loin. Après je soulignerai quand même un point positif à son sujet, c'est son comportement presque animal, ses cris à répétition qui font de lui un vrai monstre. Mais ça, n'importe quel acteur peut le faire ou encore n'importe quel enfant.

 

Ça vos aucunement This is England et Shame dans ce domaine de ce que j'ai vu, mais alors pas du tout, à la limite, j'ai largement préféré Shaun qui été plus caricatural

 

Je parlerai pas des monstres, qui ont tous l'air d'être archi-stéréotypés et caricaturés, Judith la femme forte et barrée, le bouc le gentil du groupe, le gros le copain du héros gentil toussa toussa, l'espèce de bison le personnage qui ne parle pas, le coq l’excentrique, KW la rejetée solitaire etc...

 

Je met quand même plus de la moyenne car y'a du travail (Mais pas de recherche malheureusement)

 

Qualité de la Réalisation : 11/20

 

Du basique de ce que j'ai vu, c'était même très confus et décousus à des moments, notamment sur la première scène où Max cours après son chien ou encore le passage du naufrage. Mais le reste a été fait proprement donc.

 

Qualité / Quantité de l’Émotion : 11/20

 

Pour le coup j'en ai eu de l'émotion au départ, mais pas forcément la bonne. Et malheureusement ça ne s'arrange pas par la suite...

 

Le Cadre, Environnement, Univers : 8/20

 

Du très, voir trop basique au début, ça n'aurai pas été un problème si ça n'avait été que très rapide, mais malheureusement ça a duré un paquet de temps (Jusqu'à la 35 min, où Max arrive sur la terre des monstres). Soit 1/3 du film pour un genre fantastique quand même... Et encore j'ai pas vu la suite mais si ça se trouve on reste la dedans pendant un moment. C'est vraiment trop, trop juste pour un genre fantastique, pas assez pétant !

 

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Quand je changerai le film demain soir, je vous demanderai de me fournir un nouveau film ! (Pour les personnes ayant vu leur film sélectionnés)

Vous pouvez très bien le faire sur le topic ou par mp, mais comme ça je procéderai au tirage au sort.

 

[Olgun]

 

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Nouveau Film :

 

Another Earth

 

 

Casting

 

Brit Marling

 

 

William Mapother

 

 

Personnages

 

Rhoda Williams

 

 

John Burroughs

 

 

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Je rappels que j'attends que les personnes ayant vu un de leurs films sélectionnés, en nomine un nouveau à la place, pour que je puisse refaire un tirage aux sorts équilibré ! Je rappels aussi que la clôture des notes se fera toute seule puisque je serai absent le jours J, le topic reprendra à mon retour !

[Emma Stone]

Quand je changerai le film demain soir

 

Si tu pouvais te tenir à ce que tu dis un jour, ça m'arrangerait.

Je prévoyais de voir le film ce soir. :'(

 

Et sinon, je n'ai pas le droit de nominer un film du coup ?

[Olgun]

 

Si tu pouvais te tenir à ce que tu dis un jour, ça m'arrangerait.

Je prévoyais de voir le film ce soir. :'(

 

Et sinon, je n'ai pas le droit de nominer un film du coup ?

 

J'ai prit mon billet, et je pars demain matin à 11h, j'aurai pas eu le temps

 

T'as qu'à t'y prendre à l'avance aussi au lieu de tout faire un dernier moment aussi

 

Si, tu as le droit justement, tu peux m'en nominer 3 !

[Emma Stone]

J'ai prit mon billet, et je pars demain matin à 11h, j'aurai pas eu le temps

 

T'as qu'à t'y prendre à l'avance aussi au lieu de tout faire un dernier moment aussi

 

Si, tu as le droit justement, tu peux m'en nominer 3 !

Ne dis pas "demain soir" alors pour donner de faux espoirs.

 

C'est facile de dire ça mais j'ai une vie à côté, je n'ai pas eu le temps de le voir avant. Je pensais que c'était mort mais quand j'ai vu ton post ce matin, j'ai repris espoir et je me suis dit que j'aurai le temps ce soir ! Si tu n'avais rien dit ce matin, je n'aurais pas bronché.

 

Ah, ok, je viens de comprendre ta phrase en la relisant du coup. Ceux qui ont déjà vu l'un de leurs films sélectionné peuvent en renommer un pour ramener le compte à trois, et les nouveaux peuvent donc en nominer trois. C'est fourbe, je suis sûr que la majorité des gens n'avaient pas compris.

[Olgun]

Ne dis pas "demain soir" alors pour donner de faux espoirs.

 

C'est facile de dire ça mais j'ai une vie à côté, je n'ai pas eu le temps de le voir avant. Je pensais que c'était mort mais quand j'ai vu ton post ce matin, j'ai repris espoir et je me suis dit que j'aurai le temps ce soir ! Si tu n'avais rien dit ce matin, je n'aurais pas bronché.

 

Ah, ok, je viens de comprendre ta phrase en la relisant du coup. Ceux qui ont déjà vu l'un de leurs films sélectionné peuvent en renommer un pour ramener le compte à trois, et les nouveaux peuvent donc en nominer trois. C'est fourbe, je suis sûr que la majorité des gens n'avaient pas compris.

 

Justement, moi aussi j'ai une vie, et j'adapte le planning à cette dernière pour éviter de laisser le topic en PLS sans rien dire et j'aurai pu le changer demain, mais ça aurait été à 6h30, pas sur que tu aurai eu le temps de poster.

 

BREF

 

C'est aussi compliqué que ça ? 

Oui c'est ça, pour remettre le compteur à trois films

J'attends les tiens du coup !

 

Edit : J'ai retiré les films proposés par les gens qui n'ont encore jamais participé au topic, car c'est un peu dégueulasse pour ceux qui participent, mais n'ont pas vu l'un de leurs films sélectionnés.

[Emma Stone]

Justement, moi aussi j'ai une vie, et j'adapte le planning à cette dernière pour éviter de laisser le topic en PLS sans rien dire et j'aurai pu le changer demain, mais ça aurait été à 6h30, pas sur que tu aurai eu le temps de poster.

Et je ne t'en blâme pas, mais quand même, poster le matin même en disant que tu posteras le lendemain et ne pas respecter ça, c'est fort. Tu ne peux pas dire un truc et l'envoyer à la poubelle moins de 12h après, c'est contre les lois de la nature. Je pense que tu savais déjà à ce moment-là que tu ne pourrais pas respecter ce délai, et même si tu l'as su après, tu aurais pu comme tu dis poster à 6h30, comme ça les retardataires auraient eu le temps de poster leur critique. J'aurais tout fait le soir perso'. Bref, tu peux adapter le planning bien sûr, tu l'as déjà fait pour l'un des groupes précédents me semble-t-il, mais là c'était un peu limite. Affaire close, je pense que tu as compris la leçon et que cela ne se reproduira plus.

 

Voici mes trois films :

• Le Village, de M. Night Shyamalan
  
• Bienvenue à Zombieland, de Ruben Fleischer
  
• Snowpiercer, le Transperceneige, de Bong Joon-ho
  

 

Le premier est l'un de mes films préférés (dans mon top 10 généralement) mais se fait basher parce que c'est environ à la période de sa sortie (voire un peu avant pour certains) que M. Night Shyamalan a commencé à se faire incendier. Le deuxième est l'un des rares films américains à me faire littéralement mourir de rire, et en plus avec un sujet aussi racoleur que les zombies, ce n'était pas gagné. Le troisième est un film que je veux voir depuis environ 300 ans, mais que je n'ai toujours pas vu.

[Crocodile]

Du coup je propose La haine.

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Another Earth

 

Un bon film que voici.  Le scénario est simple et efficace avec l'originalité de la deuxième terre qui apparaît comme ça et fait figure de fil et pour le final.

 

Brit Marling est magnifique est touchante. William Mapother je n'aime pas trop la trogne l'acteur.

 

Une très bonne bande son. Une réalisation soigné. Un film qui fini bien. Pour un film avec un si petit budget, c'est plus que du bon taf.

 

Il faut vraiment que je voie d'autres films avec Brit Marling   

 

Qualité Graphique : 12/20

Qualité de la Bande Son : 15/20

Qualité du Scénario : 13/20

Qualité du Jeu d'Acteur / Personnages incarnés : 12/20

Qualité de la Réalisation : 13/20

Qualité / Quantité de l’Émotion : 15/20

 

Moyenne : 13,33

[Hordure]

Another Earth

 

Another Eart l'un de mes chouchou 

 

-Qualité Graphique : 13/20

 

Sur ce point rien de spécial à signaler, c'est très propre, très beau au niveau la lumière.

Après ça reste du réel qui est filmé.

 

-Qualité de la Bande Son : 18/20

 

Magnifique. Je n'ai pas d'autres mot. Les différents thèmes que l'on peut entendre sont tous très beau et participe amplement à l'appréciation du film ! 

La scène de la scie   

 

-Qualité du Scénario : 15/20

 

Une très belle histoire d'amour, de rédemption et d'acceptation de soi même. Un film qui est très plaisant à analyser tellement y'en a à en dire 

Les questionnement posé par la voix off de temps en temps sont aussi très intéressants.

 

-Qualité du Jeu d'Acteur/Personnages incarné : 17/20

 

La relation entre Rhoda et John est magnifique. L'interprétation de Brit Marling est génial 

 

-Qualité de la Réalisation : 16/20

 

Pas grand chose à redire. Les cadres sont très beau, la lumière très bien géré. La position de la caméra est toujours très bien choisi pour mettre en lumière les réactions des personnages.

 

-Qualité/Quantité de l’Émotion : 16/20

 

J'ai été beaucoup touché par ce film.

Brit Marling + la bande son + l'histoire ont beaucoup marché sur moi  :'(

 

Note Globale: 15,83/20

 

 

Très bonne moyenne pour cet excellent film 

 

 

Je propose Le Labyrinthe de Pan du coup vu que j'ai le droit à un nouveau choix.

[Setna]

Another Earth

 

Lol, au début j'ai confondu ce film avec After Earth, du coup je comprenais pas pourquoi tout le monde s'emballait dessus

 

Qualité Graphique : 10,00/20

RAS. C'était plutôt sombre comme film. De quoi coller aux personnages dépressifs.

 

Qualité de la Bande Son : 15,00/20

Tiens, est-ce que les doublages français comptent ici ou dans jeu d'acteur / personnages incarné ? Parce que la voie française d'Anthony Hopkins

En tout cas, la musique était peut être un peu plus présente que dans les films précédent. Sachant que l'un des personnages est un compositeur, peut être que le réalisateur a une certaine sympathie envers le domaine musicale, ceci explique cela. Malgré ça, rien de bien mémorable. Les drames ont décidément un problème avec les musiques, ça fait plusieurs fois qu'il s'agit limite plus de bruit qu'autre chose, en tout cas on est loin d'une composition complexe, du style de symphonie qui transporte. Bon, les sons dans ce qu'ils ont d'étranges sont parfois suffisamment intriguant pour retenir l'attention et non casser les oreilles, c'est déjà une performance. Et je suis mauvaise langue car il y a aussi des musiques, toujours dans le même registre, entre la musique classique et le bruit de craie sur le tableau. C'est mieux que tout ce qu'il y a eu dans les films précédents. En fait c'est même pas mal du tout parce qu'il y a une identité musicale dans ce film.

 

Qualité du Scénario : 12,00/20

Difficile de savoir au début ou le film va nous mener. J'ai lu un parallèle avec Melancholia, qui est très juste aussi bien dans le scénario de base que dans le rythme lancinant, si ce n'est que Melancholia m'avait ennuyé. La planète miroir de la Terre n'est qu'une toile de fond pendant une bonne partie du film, qui traite avant tout de la culpabilité.

Et quand le film avance, c'est assez simple de voir comment va se mêler et démêler l'intrigue dramatique. Du moins les ressorts principaux, avec les deux qui tombent amoureux avant que la révélation de la responsabilité de femme soit mise en lumière. Le dernier acte était inattendu par contre.

Bon après, ce qui m'a tenu en haleine, c'est beaucoup plus le côté fantastique que le côté drame humain. Et de ce côté je suis frustré Car la fin est bien évidemment dans le même ton que le reste : uniquement là pour le côté dramatique, sans en faire des tonnes. Donc on se retrouve avec deux versions de la femme, et l'imagination pour savoir quelle est l'histoire de cette seconde personne qui n'est plus vraiment la même.

Pour conclure, le film a su donner au côté dramatique, et malgré un rythme loin d'être soutenu, une certaine fascination. Ca m'a un peu rappelé Donnie Darko de ce côté, ou j'ai suivis le film sans en perdre une miette, sans non plus comprendre quelle en était la raison. Le scénario est simple, comme souvent dans les drames, puisque le soin est surtout apporté sur les personnages. Mais le côté fantastique est un gros plus.

 

Qualité du Jeu d'Acteur/Personnages incarné : 13,50/20

RAS. Pas qu'il n'y a rien à dire, mais je n'ai rien à dire. Le job est fait, sans que ça ai attiré mon attention. Comme le focus est sur les personnages, ça vaut plus que la moyenne. Si il y avait eu des loupés, ça se serait vu du coup, donc c'est plutôt positif.

 

Qualité de la Réalisation : 15,00/20

Caméra tremblante. C'est un style qui me dérange pas du tout, par exemple dans REC c'était parfait. En fait quant ça s'insère bien dans la ligne directrice du film, je ne le remarque même pas. Ceci dit dans Another Earth, il y a quelques plans ou je l'ai vu et pour lesquels ce n'était peut être pas un choix judicieux : notamment lorsqu'il y a des zooms saccadés rapides sur la tête de l'héroïne. A ce moment ça fait limite documentaire et sort un peu du film parce que ça le montre pour ce qu'il est : un ensemble de trucages destinés à capter l'attention du spectateur. Quitte à être manipulé, vaut mieux ne pas s'en rendre compte pour profiter pleinement de l'expérience.

M'enfin, comme dit précédemment, il y a une certaine fascination qui ressort pendant le visionnage du film, donc ça vaut une bonne note.

 

Qualité/Quantité de l’Émotion : 14,00/20

Hum, je vais pas me répété 200 fois. Fascination. Difficile à décrire. Donc expérience réussit. Ca m'a pas transporté non plus.

 

Note Globale: 13,25/20

 

C'est le meilleur film depuis le début. Je comprend que ça puisse faire partie des préférences de certains, il y a bel et bien quelque chose. Après je préfère la science fiction / les thriller au drame, donc il y a peu de chance qu'un film dramatique me transporte vraiment. En fait, ce qu'il a manqué à Another Earth pour y parvenir, c'est une fin plus forte en émotion, qui laisse sur moins d'interrogation. Mais la fin est tout de même bonne, c'est uniquement une question de préférence personnelle.

 

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Est-ce que je peux changer les films donnés au début (sauf Prédestination évidemment) ? Quant j'avais fais le choix, c'était sans savoir qu'on les regarderait tous. C'est pas des films dont je suis particulièrement fan, ou tout du moins qui me donne envie d'un second visionnage. Vus trop récemment pour profiter d'une expérience intéressante, et pas assez pour donner des notes bien justifiées.

[Lotus]

Je voulais prendre le temps d'écrire une critique plus détaillée mais je ne l'ai pas eu, malheureusement. Mais en résumé, c'était le seul film qui m'était complètement inconnu parmi les propositions et ce fut une très chouette découverte.

 

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Another Earth

 

Qualité Graphique :  16/20

Une astucieuse photographie qui alterne entre palette de bleu et palette de marron, pour épouser au mieux à son propos sur notre belle planète. Ce n'est pas fait de manière bourrin et ça, j'apprécie.

Très bonne gestion des lumières également. La plupart des plans (de jour ou de nuit, d'intérieur ou en extérieur) sont subtilement éclairés, ce qui donne parfois de magnifiques rendus.

Les séquences les plus intéressantes, graphiquement parlant, sont bien sûr celles où l'on peut voir la seconde Terre. D'un point de vue scientifique, je ne suis pas certaine qu'une planète de cette corpulence puisse être aussi visible sans qu'il y est une force d'attraction avec la nôtre mais osef, c'est beau.

 

Qualité de la Bande Son : 14/20

Bande-son agréable, qui habille bien le film sans que ça soit spécialement mémorable pour ma part (ce n'est peut-être juste pas mon style en fait).

La scène de la scie vaut le détour quand même.

 

Qualité du Scénario : 15,50/20

J'ai beaucoup aimé la façon dont ils ont exploité le concept de seconde Terre, non pas pour faire du spectacle mais davantage pour poser des questions philosophiques. Les commentaires en voix-off donnent vraiment une dimension supplémentaire au film, plus céleste.

Quant au drame lui-même, il n'est pas d'une originalité folle mais l'écriture du personnage de Rhonda, la complexité de ses émotions, permet de rendre le visionnage intéressant.

Enfin, le dernier acte est assez imprévisible et laisse place à beaucoup de questions intéressantes, c'est appréciable de finir là-dessus.

 

Qualité du Jeu d'Acteur/Personnages incarnés : 15,50/20

Ethan de Lost !  J'avoue que ça a un peu perturbé le visionnage au début mais ça disparait vite.

Faut dire que toute l'attention se porte rapidement sur Brit Marling qui porte le film et réussit à nous faire ressentir tous les tourments de son personnage sans en faire des caisses. Sa culpabilité et son désir de rédemption sont palpables, c'est beau.

 

Qualité de la Réalisation : 16/20

J'ai une sainte horreur des zooms et le film en raffole. A la pelle. Et bizarrement, ça passe. L'aspect documentaire doit jouer, ça les rend plus digestes.

La mise en scène est plutôt bonne sinon, on note quelques astuces intelligentes comme l'utilisation des miroirs au début pour introduire le thème du double.

Les cadres sont bien choisis également, de très jolis rendus comme je l'ai déjà dit.

Globalement, j'ai senti un film maîtrisé, fluide et avec une certaine identité. Ça me donne envie de me pencher sur les autres œuvres de Mike Cahill.

 

Le Cadre, Environnement, Univers : 14/20

Bah oui, c'est aussi de la SF. Ce n'est pas un monde foisonnant à la Star Wars ou Avatar (et ça n'aspire clairement pas à l'être) mais ça reste de la SF.

Et qui plus est, Another Earth s'accapare la partie la plus intéressante du genre: la spéculation. L'idée de l'apparition d'une seconde Terre et toutes les remises en question qui en découleraient est assez bien illustrée ici. Les voix-off aident beaucoup à se projeter et à s'imaginer dans ce contexte.

En bref, un univers de SF intéressant à son échelle.

 

Qualité/Quantité de l’Émotion : 14/20

J'ai trouvé ça beau et pur.

 

Note Globale: 15/20

 

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Pour le nouveau, je me suis arrêtée sur une comédie (pour changer des drames) que je n'ai pas vu et réalisée par Woody Allen (dont j'essaie de venir désespérément à bout de la filmographie): Meurtre mystérieux à Manhattan La Rose Pourpre du Caire.