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The Swordsman [Honorable Baek Dong Soo]


Andrea
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The Swordsman

 

Musa Baek Dong Soo

 

 

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Type : Chungnyun 

Dessin : Ki-woo Hong

Scénario : Jae-hun Lee 

Genre : Action, Historique, Drame 

Nombre de volumes:  9

Editeur Vf : Booken (série terminée)

 

Synopsis éditeur :

 

Dong-Soo est le fils d’une concubine, ce qui le situe en bas de l’échelle sociale. La maîtrise du sabre et de la lance sont ses seuls saluts jusqu’à ce que les opposants du Roi fassent assassiner son maître. Sa soif de vengeance, ainsi que son talent grandissant, lui attireront rapidement les faveurs du Roi. Ce dernier l’entrainera dans une lutte de pouvoir et le rapprochera du bretteur talentueux qui tua son maître.

 

Mon avis :

 

Je suis partie à l'assaut de cette histoire lors d’un de mes longs et agréables passages au stand Booken de la JE .

Au premier coup d'oeil on se rend compte que comme dans bon nombre de manhwas, le dessin est séduisant. On pourra je pense être satisfait des graphismes, du trait précis, des décors soignés, même si quelques arrières plans sont un peu vides, cela peut tout de même participer à la sobriété de l'ensemble.

Les combats sont réalistes et magnifiques, très détaillés, dynamiques, tout en offrant le bonheur de la tactique. Les personnages sont vraiment attractifs et leur character design n'est pas interchangeable. Du bon travail.

Ensuite, et cela fait bien plaisir, nous avons l’occasion de plonger dans l'histoire de la Corée. Les notes aident bien le lecteur à s'en sortir, car il faut s'adapter à la transcription phonique et sortir de nos habitudes forgées par le manga japonais. Personnellement, j’en étais à mon troisième manhwa seulement après The Breaker et Ares, alors ce détail a eu toute son importance, d’autant plus qu’avec The Swordsman, nous avons affaire à un contenu historique étoffé.

Le scénariste a également soigné ses intrigues politiques, ce qui a eu le don de me séduire. Et ce qui ne gâte rien, c’est que le story telling nous livre une très agréable montée en puissance dans l’action.

Enfin, le héros (ainsi que d'autres personnages) a cette caractéristique qui me plaît beaucoup: il est parti d'en bas, il n'est rien aux yeux de la société. Et il va marquer l'histoire. Classique, mais pour le coup, rondement mené.  Et last but not least, les femmes sont loin d’être des potiches.

Il y en a même une avec un technique à deux sabres dont vous me direz des nouvelles.

Chaque volume est une ode à l’art martial, puisqu’il va développer l’utilisation d’une technique et d’une arme. Nous avons un tour complet de ce qui se fait de mieux en la matière à l’époque. Vous trouverez d'ailleurs sur chaque quatrième de couv' de l'édition Vf un visuel et une présentation rapide de l'arme mise  à l'honneur dans le volume. Question couvertures, d'ailleurs, Booken a fait dans la sobriété, comme souvent, mais cela a le mérite d'être assez classe, de nous procurer un bel objet livre. 

 

Du très très bon qui finit malheureusement de façon prématurée, mais je crois  que la série a donné lieu à un film (que je n'ai pas vu). 

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