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Castlevania : The World of Darkness


Isley
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La Mort, Julius Belmont, Dracula, Soma Cruz, Mina Hakuba, Hammer, Genya Arikado, Yoko Belnades, parisiens.

 

 

 

 

CHAPITRE 1 : FIN DU MONDE

 

 

 

25 juillet 2040 : en plein Paris :

 

 

Journal télévisé :

Information spéciale : Les astrologues annoncent un évènement unique en son genre. Aujourd’hui même, à 19h36, toutes les planètes et lunes du système solaire seront parfaitement alignées. On annonce ainsi de nombreux dérèglements climatiques dû aux forces astrales. Certaine personne comme Nostradamus l’eu fait en l’an 1999, annonce que la fin du règne humain est proche, les plus croyants se préparent déjà à la fin du monde, tandis que les forces de police font leurs possible pour empêcher d'éventuels débordements de la part de fanatiques.

 

 

Sommet de la Tour Eiffel, 19h30.

 

Le monde est plongé dans les ténèbres profondes. Les planètes commencent à s’aligner.

Au sommet de la Tour, une immense ombre observe le peuple s’amasser, une ombre glaciale et démoniaque : l’être légendaire, La Mort :

 

-Ah…. Quelle magnifique soirée … J’en serais presque ému.

 

La Mort baissa les yeux vers les humains qui se rassemblaient :

 

-Quel spectacle désolant, tous ces êtres faibles et ignorants se rassemblant ici même pour fêter leurs propres déchéances … Maître ! L’heure de votre retour est proche !

 

Tout à coup, les orbites sombres et malveillantes de la grande faucheuse semblent s’illuminer, comme si, ils avaient senti quelque chose de suspect, un ennemi ? Un allié ? Qu’est-ce donc ? La Mort ne le savait point, mais à la vu de sa réaction quelque peu enjoué, on pouvait aisément deviner qu’elle se doutait de ce qui était en train d’arriver.

Puis enfin, la réponse s’imposa d’elle-même. Parmi toutes ces âmes faibles et inutiles, une lueur puissante et majestueuse se dressa. Une âme qui était bien connue de La Mort qui avait croisé ce feu de fort nombreuses fois auparavant, le feu de l’âme de clan légendaire qui chassait les ténèbres depuis une éternité, depuis que son maître avait acquis ses pouvoirs maléfiques, le clan Belmont.

 

-Un Belmont …. Encore et toujours dans nos pattes. Mais ce soir, ce sera l’avènement du maître ! Et non le tien, maudit Belmont, tu feras partie de ces moutons sacrificiels qui permettront au Maître de renaître de ses cendres. Il est temps pour toi, Julius Belmont, de quitter le devant de la scène.

 

Juste après avoir prononcé ces mots pleins de rancœur envers Julius, la gigantesque ombre que faisait pesait La Mort sur l’aiguille au sommet de la Tour s’évapora.

 

 

Base de la Tour Eiffel, 19h32 :

 

Un groupe de personnes étrange venait de se rassembler. Parmi eux on pouvait distinguer une jeune femme aux magnifiques cheveux blonds et aux courbes gracieuses, avec de grands et profonds yeux bleues marines, Yoko Belnades, descendante d’une longue lignée de magicien qui se bat depuis toujours au côté des Belmont. Elle était assise sur un banc, se regardant attentivement dans un miroir de poche tout en se repoudrant le nez., le pan de sa longue robe rouge traînant par terre. Juste derrière elle, adossé à un pilier de métal, se tenait un homme aux airs mystérieux et lugubres, ses longs cheveux noirs de jais lui retombant jusqu’au milieu du dos. Son magnifique visage d’ange fixait intensément la lune dont la pâleur était égale au visage de cet homme. Il était vêtu d’un costume deux pièces noires et blanches.

 

-Genya ? Ils arrivent.

-Enfin.

 

Cet homme semblait être le grand Genya Arikado, membre des services secrets japonais. Mais ce nom n’est qu’une couverture cachant au monde sa sombre et véritable identité, Alucard Vlad Tepes, fils du seigneur des ténèbres, Dracula. Il avait autrefois combattu Sonia Belmont, puis, décida de l’aider dans sa quête. Puis, quelques centaines d’années plus tard, il combattit lui-même son père et il réussit à s’en défaire après un combat acharné et empli de douleur.

 

-Julius ! Mina ! Soma ! Hammer ! Nous sommes ici !

 

Un petit groupe composé de 4 personnes venait dans leurs directions. Dans ce groupe se tenait un homme imposant de part son charisme et la puissance qu’il dégageait. Ses yeux marron fixaient sévèrement els alentours, à la recherche du moindre élément suspect. Ses longs cheveux marrons étaient attachés en une queue de cheval qui tombait jusqu’au milieu de son dos, et sa barbe de la même couleur que les cheveux, était en partie caché par le foulard rouge qui était enroulé autour de son coup. Il portait une longue veste marron, et des bottes assorties dans lesquels rentraient le bas d’un jean bleu marin. A sa taille était noué un fouet, le légendaire Tueur de Vampire. Il s’agissait donc de Julius Belmont, le chasseur de vampire. A côté de lui se tenait un homme imposant de par sa taille, et l’ordre qui se dégageait de lui. Cela devait sûrement être du à la tenue de militaire qu’il portait. La lueur de lune se reflétait sur son crâne chauve. Certains pourront dire de lui qu’il est un gros nounours avec sa petite barbe et sa moustache bien taillé et ses aires durs derrière lesquels se cache un cœur d’or.

Juste derrière lui, une jeune femme marchait en ne quittant pas du regard l’homme qui se tenait à ses côtés. Elle portait une tenue de prêtresse. Ses cours cheveux roux étaient en partie rentrés dans le col de sa veste. Elle tenait dans sa main droite un bâton de prêtre, soi-disant utile contre les mauvais esprits. Elle se nommait Mina Hakuba. Quant au jeune homme qui progressait à ses côtés, ils ‘agissait de son fiancé, Soma Cruz. Julius Belmont et Genya Arikado étaient souvent en sa compagnie, par crainte sûrement que les ténèbres scellées dans l’âme de Soma ne se réveillent un jour, des ténèbres qui ont pour nom les pouvoirs de Dracula. Es courts cheveux gris en bataille le vieillissait et son teint pâle donnait l’impression d’avoir en face de soi un jeune homme faible et fragile. Il portait une longue veste argenté, un T-shirt noir et un jean bleu.

 

-Yoko !! Ma belle ! Toujours pas disposé à vouloir sortir avec moi ?

-Même pas en rêve Hammer, je ne suis pas du genre à sortir avec un vieux.

-Non !!!

-Arrêtez ces enfantillages, il est bientôt l’heure, et l’énergie démoniaque que j’ai ressentit quelques jours auparavant se trouve ici même, de plus en plus influente et puissante.

-Genya, qu’est-ce que cela peut être ?

-C’est mauvais et c’est viscéral. J’ai l’impression d’avoir déjà ressentit cette aura auparavant, elle m’est familière.

-Moi aussi je la sens, et elle m’est plus que familière, mais il m’est impossible de croire qu’il puisse être de retour dans les circonstances actuels.

-A qui penses tu Julius ?

-La Mort.

-Non impossible, il ne peut revenir d’entre les morts que si son maître revient des enfers.

-Que voulez-vous dire ?

-Ecoute Soma, La Mort est une entité divine invincible du fait qu’elle revient toujours d’entre les morts, mais en 1999, avec la défaite de Dracula, il a lui aussi était définitivement vaincu

-Dracula …. L’âme de ce monstre qui est en moi…

- Mon dieu !

-Oui, et c’est pour cela que nous devons redoubler de prudence.

-Regarder ! ça commence !!!

-Ouah !!

 

 

Le peu de lumière qui éclairait encore la ville s’évapora, laissant place aux ténèbres absolus.

Dans le ciel se dessina une immense auréole rouge.

 

-Hum, il est enfin temps. Que le rituel commence !

 

La Mort s’envola de son perchoir, un lampadaire, et fila droit vers le ciel, vers l’auréole.

 

-Mon dieu, qu’est-ce que c’est que cette chose !!

 

La Mort se tenait haut dans le ciel, des feux follets l’entourant.

 

-Chers humains, ou plutôt, chers sacrifices, vous allez avoir l’honneur d’être la pièce maîtresse de la renaissance du maître ! Soyez en honoré !

 

Non loin de là, Julius et Genya aperçurent La Mort et entendirent son discours.

 

-C’est donc lui … Mort !!! Que comptes tu faire en ce lieu ! Ton maître n’est plus, et il ne reviendra plus jamais !

-Belmont … Encore un Belmont … Je vais être gentil et t’expliquer. Lorsque toute les planètes sont alignés comme c’est le cas ce soir, un passage dans les enfers vers le monde humain s’ouvre, et je n’ai fait que l’ouvrir un peu plus tôt que prévus pour pouvoir ramener mon maître à la vie, en effet, si j’offre assez d’âmes humaines à cet alignement, il me sera possible de reconstruire l’enveloppe charnel du Maître, et d’y enfermer à nouveau son âme.

 

Julius saisit son fouet et fendit l’air avec :

 

-Crois tu que nous allons te laisses faire ? Jamais tu nous as vaincus, et ce n’est pas aujourd’hui que cela commencera !

-Ah ! ah !ah ! ah ! Pauvre idiot ! Je ne suis pas assez fou pour vous combattre tous, je n’ai pas encore récupéré tous mes pouvoirs, mais néanmoins, vous allez mourir !

 

La Mort tendit sa faux vers le ciel, et un immense cercle enflammé se dessina.

 

-SOMA !!!!!!!

 

Un immense gargouille bleuté saisissa Soma et l’amena dans le cercle.

 

-Bien joué Gaibon.

 

Tout à coup, le sol se mit à trembler et se fissura de part en part. De gigantesques mains sortirent du sol attrapant tous les humains qu’elles pouvaient tenir et les entraînaient dans les profondeurs des enfers.

 

-Mort !!!!!!!

 

Julius commença à se ruer vers La Mort, mais une lance frappa le sol à ses pieds, le démon Slogra venait d’apparaître.

 

 

 

Ciel de Paris, 19h58

 

-Tu es Mort n’est-ce pas ?

-Oui jeune humain, je suis le plus fidèle serviteur du seigneur Dracula dont l’âme est enfermée à l’intérieur de toi.

 

La mort sortit un livre de sa longue robe rapiécée et l’ouvrit. Il commença à le feuilleter, puis il s’arrêta. Il parcourut les lignes de la page et un sourire dément se dessina sur ses lèvres squelettiques.

Il tendit un long doigt aux os blanchis et vers le sol et murmura :

 

-Helzag fenisis vernam exa ect!

 

Une gigantesque fissure se dessina dans le ciel et le corps d’un vieil homme en habit aristocratique anciens en émergea. Il avait de longs cheveux gris-blancs, et un teint aussi pâle que la lune. Sur son menton se dressait une barbichette aussi blanche que sa chevelure ondulée. De longues canines dépassaient de sa lèvre supérieure.

 

La Mort tendit à nouveau son doigt vers Soma cette fois-ci :

 

-Erzim falta enruma palter !

 

Le cri épouvantable du jeune Soma Cruz déchira le néant. Une lueur noire commença à) s’extirper de son corps en convulsion. Cette leur partit alors vers le corps inerte qui flottait en l’air et le pénétra. Dracula allait renaître.

 

 

Paris, 20h00

 

Le ciel s’embrasa tandis que Julius et les autres réussirent à se défaire de Slogra et Gaibon.

 

- Enfin.

 

Le seigneur diabolique les fixa avec mépris. Il tendit sa main en l’air et une explosion édifiante s’ensuivit. Paris venait d’être rayer de la carte, emportant au passage ce qui semblait être le dernier des Belmont, et aussi, le dernier espoir de l’humanité.

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Philippe, Robert, Charlotte, Louis, Grakul, démons, soldats, Hector, Bhélazul, Leos, Dullahan, Succube, La Mort.

 

 

 

 

Chapitre 2 : UN ESPOIR DANS LA DESOLATION

 

 

 

 

 

 

25 Juillet 2040, 23h00

 

Journal télévisé :

 

- Flash d’info spécial, en direct de Dijon : La ville de Paris a été littéralement rayée de la surface du monde. Une lande désertique a remplacée la capitale française, il en est déjà de même pour d’autres grande ville comme Rome. On signale aussi d’étranges phénomènes un peu partout dans le monde. D’étranges créatures, voici notre envoyé spécial, en direct de Tokyo

- Oui Philippe, vous me recevez ?

- Très bien Louis, quel est la situation à Tokyo ?

- La ville est plongé dans le chaos, des créatures étranges exterminent la population et l’armée japonaise ne sait plus où donner de la tête. En plus des hordes de petites créatures qui assaillent la ville, un autre monstre, gigantesque celui-ci, met à mal la force armée du pays.

BOUM !

-Louis, que se passe-t-il ?

-Nom de Dieu !! Il approche non ! NONNNNNNNNNNNN !!!!!!!!!!! pchhhhhhhhhhh

-Louis ? Louis ? vous m’entendez ? Bon en attendant des nouvelles de Louis, nous aller entrer en contact avec Charlotte, notre envoyée spéciale à Turin, Charlotte me recevez-vous ?

-Oui Philippe, je vous reçois très bien, ici la situation est de pire en pire, on nous signale qu’un géant de métal dévaste la région, toutes l’armée italienne est sur le pied de guerre et tente, pour l’instant en vain, de repousser cette chose qui a détruit une bonne quinzaine de village et qui est en ce moment même, dans la ville de Turin. Le nombre de victime en Italie excède déjà les 5 millions de morts, car en plus de ce colosse, un énorme dragon ravage le sud de l’Italie et a déjà rasé le Vatican et mis en déroute l’armée Italienne, de plus Rome n’est déjà plus qu’un tas de cendres.

-Bien, nous allons à présent entrer en liaison avec Robert, notre envoyé spécial à Miami, Robert, quelle est la situation en Amérique ?

-Oui, ici Robert, en direct de Miami, la ville s’est transformée en champ de bataille, et le phénomène est le même sur près de la moitié du pays, des hordes de monstres envahissent le pays, et certaines mettent facilement en déroute l’armée du plus puissant pays du monde. Pour le moment, je suis avec un groupe de personnes, toutes américaines, et nous sommes en train d’être évacuer par un groupe de soldats. Pan !

-Robert ? Que se passe-t-il ?

-Merde ! Il arrive ! Le monstre qui a ravagé la ville de Miami s’approche de la sortie de la ville, il semble être en train de chasser les derniers survivants, dont nous. Il est terrifiant !

-Qu’est-ce donc ?

-Ce … C’est inhumain ! Ce monstre est une énorme sphère composé de …. de … de …

-De ?

-De… cadavres humains ! D’épais tentacules dépassent à certains endroits sur le bouclier de cadavres, et ces choses crachent des torrents de flammes sur les soldats impuissants tentant en vain de repousser ce monstre. Ahh !! un groupe de chasseurs vient d’arriver ! Ils viennent de larguer leurs missiles ! OUI !!!!! Ils l’ont touché !

-Qu’en est-il de cette créature ?

-Attendez, je ne vois rien... Oh mon dieu ! Ce …. Ce monstre est intact ! Le bouclier fait de cadavres semble avoir était en partie détruit, mais une petite sphère rouge à laquelle sont attachés les tentacules est à l’intérieur, et il est intact ! Non ! Il semble nous avoir mis dans sa ligne de mire ! Non ! NONNNNNNNNNNNNNNNNNN !!!!!!!

-Robert !! Humm, nous allons essayer de le recontacter, en attendant, Charlotte, quelle est la situation de votre côté ?

-……..

-Charlotte ? Quoi ? la ville de Turin vient d’être anéantit ? Hum

Broum !

-Que se passe-t-il ?

BAMMMMMMMM

-Gyahhhhhh !!!!!!!! Périssez ! misérables humains !!! Moi Lord Grakul vais tous vous éviscérer !!

-Seigneur …AHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!

 

 

 

29 Juillet 2040 13h29, Strasbourg :

 

Malgré l’heure, les rayons du soleil ne parvenaient pas à percer les ténèbres omniprésentes.

La ville était quasiment entièrement en ruine, mais les soldats installaient dans le quartier Est avait réussit à ne pas céder depuis 3 jours d’assaut incessants. Ils avaient même réussit à récupérer un peu de terrain. Ils avaient même réussit à repousser les lieutenants du démon le plus puissant présent dans la ville, le seigneur Grakul, démon fidèle à Dracula depuis des siècles, et qui était en charge de la conquête de l’Europe, et plus précisément, de la France.

 

A l’extérieur de la ville :

 

-C’est pas possible ! Quasiment tous ce pays pourri est tombé, et quelques guerriers humains seulement parviennent à nous tenir en respect ! J’en ai plus qu’assez ! Vous n’êtes que des minables !

-Mais chef …

 

Le démon n’eu pas le temps de finir que sa tête se retrouva écrasée à l’intérieur d’une énorme main de métal. Grakul, en plus d’être un être malfaisant, était d’une violence sans précèdent. Nul ne connaît la véritable apparence de ce démon supérieur caché à l’intérieur d’une immense armure. A travers la visière de son casque à corne, on pouvait apercevoir de grands yeux rouges luisant dans le l’obscurité. Ce simple regard servait amplement à instaurer le respect parmi les démons simples, et la peur la plus terrible chez ses ennemies. Sur son dos était attaché une immense hache ainsi qu’une énorme lance. Une multitude de petites haches de jet étaient attachés à sa taille. Il l’un des plus grands lieutenants de Dracula.

Il relâcha le corps inerte du démon et :

 

-Si c’en est ainsi, je vais moi-même m’occuper de ces maudits humains.

-Vous-même chef ? mais c’est un trop grand honneur pour ces déchets d’être anéantis par vous-même.

-Je le sais bien, mais vous autres bande de merde, n’en êtes pas capables, alors je vais les éviscérer de mes propres mains, j’ai un plan …

 

 

29 Juillet 2040, 13h35, Rome

 

L’Italie n’était plus. Mais dans la ville de Rome, quelques humains résistaient encore et toujours à l’envahisseur. Ils avaient même réussit à chasser toutes les créatures présentent dans la ville. D’après les rumeurs, leur réussite n’était due qu’à la présence d’un guerrier spécialisé dans la destruction d’être démoniaque qui vivait au Vatican, Hector Morris, descendant de la famille des Morris, une branche de la famille Belmont.

Il défendait la ville d’un des lieutenants de Dracula, Behlazul, le démon dragon. Ce monstre a l’apparence d’un humain, mais mesure dans les 8 mètres de haut et as une tête de dragon et une immense paire d’aile d’à peu près 6 mètres de longs chacune. Sa peau est couverte d’une épaisse couche d’écaille. C’était un être puissant et noble. Il récompensait même toujours les ennemis qui réussissaient à le vaincre ou à l’obliger à battre en retraite d’un indice pour mieux réussir à lutter les démons. Il était aussi connut pour ne jamais mentir.

 

Sur la grande place de Rome, Hector se tenait debout devant une fontaine dont l’eau ne coulait encore. La statue qui représentait un ange était à moitié détruite, mais par une fissure, de l’eau en jaillissait. Hector profita de ce moment d’accalmit pour se reposer un peu et boire un peu.

Il s’asseya sur le rebord de la fontaine et observa le ciel noir.

Il portait sur son dos un immense arc, mai n’avait aucune flèche et aucun carquois. Il avait sur sa taille un petit sac remplie de petites pierres précieuses, une blanche pour la glace, une rouge pour le feu, une bleue pour l’eau, une verte pour la terre, une grise pour le vent, une jaune pour la foudre. Chacune de ces pierres pouvaient s’associer à l’arc pour permettre des assauts élémentaires. Hector était vêtus d’un jean noir et d’une armure fine avec le symbole du Vatican dans le dos. Ses longs cheveux bruns tombaient sur ses épaules. Sur son visage, une cicatrice le parcourait de la gorge jusqu’au front. Ses yeux en amande et son sourire omniprésent avaient le don de rassurer et de donner confiance à ceux qui se battaient à ses côtés.

 

Hector était en train de rêvasser et se demandait comment cela avait-il pu arriver quant tout à coup :

 

-Seigneur Hector !!!!!!!!!

 

Un jeune soldat courait vers lui, l’air affolé.

 

-Qu’y a-t-il Juanez ?

-Un … un monstre immense approche ! C’est celui qui a transformé cette ville en champ de ruines

-Bhélazul ….. Bien, réunis les autres, je vais personnellement me charger de lui.

-A vos ordres ! Il se trouve à à peu près 500 mètres d’ici, il était en train de s’attaquer à un autre groupe de résistance, mais à moi seul, je ne pouvais rien faire.

-Va, je te comprends, tu as bien fait devenir me chercher plutôt que de sacrifier ta vie inutilement.

 

Hector partit alors en courant dans al direction indiquée par Juanez. Après avoir parcouru la distance indiqué, il l’aperçu. Bhélazul était penché sur les cadavre de soldats, soldats qu’il venait e tuer. Il en pris un qui gesticulait encore et hurlait de peur dans sa main et le porta à sa gueule grande ouverte et ….. lui arracha les jambes qu’il se à mastiquer avec ferveur. Une gerbe de sang s’échappa du corps de ce malheureux soldat dont le cri plein de douleur déchira les tympans d’Hector.

L’homme continua un moment de se débattre dans les griffes de Bhélazul avant que celui-ci ne décide enfin de l’achever. Le monstre se lécha fermement les babines puis se mit à contempler le ciel obscur.

Hector profita de cet instant pour se jeter sur son adversaire.

Il se saisit de son arc ainsi qu’une des pierres, une pierre rouge, et la mit dans l’orifice présent au sommet de son arc. Cet arc se mit alors à briller d’un éclat rouge incandescent. Hector mit Bhélazul dans sa ligne de mire, mit la main sur la corde, la tendit et une flèche enflammée apparut. Il lâcha son emprise sur la corde et la flèche partit tel un tourbillon de feu vers ce démon, mais au moment où la flèche semblait avoir atteint sa cible, Bhélazul disparut et réapparut derrière Hector.

 

-Oh, il y a encore en ce monde des humais capable d’user d’artefacts magique ? Je n’en crois pas mes yeux, je pensais qu’avec la mort de ce qui semble être le dernier Belmont, et de toute sa troupe, il n’y aurai plus un seul humain capable de faire ça.

-Bhélazul … Je vais te vaincre, et je pourrai ainsi délivrer au moins cette région du joug de Dracula.

-En es tu … seulement capable ?

-Eh bien, nous allons le savoir de suite !!

 

Hector décocha une nouvelle flèche disparut de nouveau. Malheureusement pour Bhélazul, Hector l’entendit lorsque celui-ci mit un pied à terre. Hector sortit la perle de glace à son arc et décocha une immense flèche de glace sur Bhélazul qui la pris en plein dans son aile gauche.

L’aile de Bhélazul gela, l’empêchant ainsi de voler.

 

-Maudis humain, goûte à ça !!!!!!

 

Bhélazul ouvris grand la gueule et des particules de couleur jaune commencèrent à s’y accumuler. Les cheveux d’Hector commencèrent à se dresser sur sa tête, c’est à) ce moment qu’il comprit de quelle nature allait être l’attaque.

 

-Merde !!!

 

Hector pris dans sa main l’orbe vert et l’installa dans son arc. Il tendit la corde et ne la lâcha plus tandis qu’un énorme bouclier de terre entoura Hector.

L’intérieur de la bouche du monstre était à présent pleine d’énergie condensée qui prit alors la forme d’une sphère, puis, un immense rayon électrique fusa vers Hector et son bouclier.

En plus d’avoir dressé ce bouclier, Hector avait créé une flèche de roche d’une taille impressionnante.

 

Le rayon frappa le bouclier et entraîna avec l’impact, une explosion immense, c’est à ce moment qu’Hector largua sa flèche, qui traversa le rayon sans en subir les effets. Hector pris à ce moment là, les reste du rayon et se retrouva propulser en arrière. La flèche de pierre pénétra la chair de la poitrine du monstre qui poussa alors un gigantesque cri de douleur.

Hector, fatigué et lourdement blessé suite à l’attaque se releva tant bien que mal, mais se retrouva dans l’obligation de s’appuyer sur un mur. Puis, une lumière violette déchira les cieux.

 

-Le signal… Désolé humain, mais je dois écourter notre combat.

 

Il retira la flèche de son torse et s’apprêta à s’envoler après avoir briser la glace couvrant son aile :

-Pour te féliciter de m’avoir résister, voila une petite récompense : Ce que vous chercher existe toujours, la lueur de votre espoir brille au plus profond des ténèbres, là où ces derniers sont réapparus.

 

Après avoir prononcer ces mots, il s’envola, laissant derrière lui les ruines de Rome.

 

-Monsieur !!! Monsieur !!!

 

Des soldats arrivèrent :

 

-C’est bon, je vais bien … Amenez moi un des aigles que j’avais avec moi, j’ai un message à envoyer, c’est urgent, je dois l’envoyer à Strasbourg en France, un de mes collègues s’y trouve.

 

Après avoir été en partie soigné par les soldats, l’un d’eux vint avec un aigle sur son épaule.

Hector avait déjà finit d’écrire son message. Il l’attacha à la patte de l’oiseau et lui murmura la destination de son voyage, et l’aigle s’envola.

 

Hector se releva et partit vers un ancien bâtiment dans lequel un jeune cheval était attaché.

 

-Que faites-vous Sir Hector ?

-Je pars vers Paris, le lieu où tout a commencé, il reste encore un espoir, et il est là bas. Avec Bhélazur en moins, vous devriez pouvoir tenir la ville sans trop de problèmes. Adieu ! Que Dieu vous protège !

 

Sur ces mots, Hector grimpa sur sa monture et fila le plus vite possible vers paris, là où le château de Dracula était apparut, et là où se trouvait encore le dernier espoir de l’humanité.

 

 

4 août 2040, 16h23, Strasbourg :

 

 

Les tambours de guerre résonnaient dans les rues désolées de la ville. Une horde de squelette et autres zombies avançaient vers le quartier Est.

 

-Sir Leos, les pièges sont prêts.

-Bien attirez les sur la place Bêta, à 50 mètres d’ici, utilisez un leurre pour les appâter

-Bien monsieur

 

 

Leos, un membre de la sainte garde du Vatican. Ce sont des magiciens et des guerriers hors paire. Leurs exploit ne sont plus à vanté. Leos était le plus fort de ces guerriers, et aussi le seul survivant de ce groupe avec Hector. Il commandait les forces d’assaut françaises dans la ville de Strasbourg. Il se battait avec une longue épée pouvant se rallonger grâce à un système de chaînes. Il portait une immense armure de chevalier et seul sa tête était visible. Il portait une longue barbe blonde, tout comme ses cheveux qui lui tombaient jusqu’aux épaules. Dans la paume de sa main gauche était incrusté une pierre magique avec laquelle il pouvait larguer des boules de feu sur ses adversaires.

 

-Sir, ils sont dans la place.

-Bien !!!!!!! activez le piège !!

-Oui Sir !

 

Des soldats coururent à l’intérieur des bâtiments entourant l’armée démoniaque qui s’approchait. Ils descendirent dans les sous sols, et là, mirent en marche les détonateurs de bombe situés exactement sous la place que les monstres allaient traverser.

 

-Ils y sont !!

-Bien ! FEU !

 

Les bombes explosèrent entraînant au passage la chute de toute la place, emportant au passage tout l’armada qui se dirigeait vers eux. C’était la victoire !

 

-Ouais !!!!!!!!!!!!

-Bien jouer messieurs !

 

BOUMBOUMBOUMBOUMBOUM.

Des tambours se firent entendre derrière leur position.

Un soldat arriva affolé :

 

-Sir, nous n’avons pas réussit à repousser l’ennemi.

-Combien étaient-il ?

-Peu Sir, mais un monstre d’une force exceptionnel se trouvait parmi eux, c’était Grakul !

-Lui …. Préparez vous au combat, ce sera sûrement notre dernière bataille ! C’est l’occasion pour nous de délivrer cette ville !! En avant vaillants soldats !!

 

Tous les soldats présents se rassemblèrent et avancèrent dans la direction du tapage. Après deux ou trois minutes de marche qui semblèrent être une éternité, ils arrivèrent devant un groupe composé d’une vingtaine de squelette, ainsi que de trois paladins.

 

-Des paladins ….

-Qu’y-t-il Sir ?

-Faites attention à ces trois monstres à l’arrière ! Ce sont des paladins ! Ce sont des esprits démoniaques habitant des armures ! Ils sont bien plus dangereux que les autres monstres que vous avez combattus jusqu'à maintenant ! Ils sont affiliés à l’élément terre.

-Mais, ils ne sont qu’une poignée, nous pouvons facilement les éradiquer, de plus, Grakul n’est pas avec eux ! A l’assaut !

-Non attendez !

 

Le soldat fonça dans le tas avec trois autres soldats. Ils sortirent leurs kalachnikov et firent feu sur les rangs de squelette qui volait en éclat les uns après les autres.

Mais, à la stupeur des soldats, l’un des paladins avait disparut.

Tout à coup, le sol sous le premier soldat se déroba et il s’y enfonça. La seconde d’après, une fontaine de sang en jaillit. Le corps du soldat se retrouva expulser du trou, le corps en lambeau, une partie des organes internes pendant misérablement en dessous de la carcasse qui s’écrasa avec fracas sur le sol.

Les trois autres soldats continuèrent leur charge, guidé par la haine, et à ce moment là, un paladin surgit du sol et trancha la tête du soldat en tête de groupe. Les deux autres sautèrent au dessus des squelettes et lancèrent leurs haches sur les deux derniers soldats qui se retrouvèrent tranchés net en deux.

Leos profita de ce moment pour asséner un coup particulièrement violent à l’un des paladins qui se retrouva découpé en morceaux, et dans l’incapacité de se relever. Leos planta alors son arme dans le casque du monstre, l’achevant ainsi.

Le second paladin commença une charge vers Leos, mais celui-ci sep ris de plein fouet une boule de feu et se retrouva propulser au sol. Leos découpa alors le casque du monstre en deux.

Au moment où Leos s’apprêta à attaquer le dernier paladin, une explosion assourdissante se fit entendre. Un bâtiment derrière eux s’écroula, et une immense armure en sortit. C’était Grakul. Il fit un bond et tomba devant Leos :

 

-Hello !

 

La main immense du monstre frappa de plein fouet Leos, qui se rattrapa en accrochant son épée dans une plaque de métal du poignet.

Grakul avait été trop confiant, Leos courut le long de bras du monstre et sauta. Il combina alors sa ma magie du feu avec son épée afin de tuer définitivement ce monstre, mais à ce moment là une lueur violacé transperça le ciel, Dracula voulait voir Grakul.

Grakul ayant repris ses esprits, ouvris la visière de son casque et cracha une gerbe de flammes sur Leos qui se retrouva soufflé par les flammes, et expulser à l’autre bout du champ de bataille.

 

-Tu as de la chance sale humain, mon maître me demande, mais de toute façon cette ville est à présent notre.

 

Le peu de lumière qu’il restait encore dans la ville se dissipa immédiatement. Une énorme sphère approchait d’eux, et tous els soldats présents étaient morts. Leurs corps s’élevèrent dans le ciel, et fusionnèrent avec le bouclier de cadavres du monstre.

 

-Légion, rase cette ville ….

 

D’énormes tentacules surgirent de la carapace du monstre et se mirent à incendier la ville. Leos profita de ce moment pour s’éclipser de la ville, en compagnie des deux derniers soldats encore en vie. Ils traversèrent le plus vite possible la ville, ainsi que les lieux aux alentours.

Après avoir parcourut quelques kilomètres, ils s’arrêtèrent, un aigle fonçant vers eux.

Il se posa sur l’épaule de Leos, et tendit sa patte, un message y étant accroché.

 

Leos s’en saisit et commença à le lire :

 

Rendez-vous au pied des ruines de la Tour Eiffel à Paris le 15 août, à 15 heures. Notre dernier espoir s’y trouve, le Tueur de vampires.

 

Leos jeta le bout de papier et :

 

-En avant vers Paris, là bas se trouve notre dernier espoir !

 

15 août 2040, 15 h, Pied de la Tour Eiffel, Paris.

 

 

Hector attendait Leos depuis trois jours, mais il avait été assez occupé durant ce temps, il devait sans cesse faire attention aux démons Slogra et Gaibon qui patrouillaient sans cesse en ville. La Mort elle-même était de la partie. En effet, Hector était parvenu à trouver le Tueur de vampires dans les ruines de la Tour Eiffel, au nez et à la barbe du fidèle serviteur de Dracula.

En attendant l’arrivée de Leos, Hector avait trouvé refuge parmi un groupe qui se cachait au plus profond des sous sols de Paris, et jusqu'à présent, aucun monstre ne les avaient découvert.

A 15 h ce jour-ci, Leos s’asseya à la base de l’un des pilier de l’ancienne tour, heure de la journée où les chances de se faire prendre étaient les moins grandes.

 

Leos arriva peu après, en compagnie des deux soldats.

 

-Nous n’avons pas de temps à perdre, suis moi.

 

Hector amena Leos dans un endroit, non loin du groupe d’humain vivant en ces lieux. Les deux autres soldats étaient partis dans le camp, allant eux aussi, y chercher une place pour vivre.

Hector et Leos s’arrêtèrent tous deux au pie d’une immense porte et entrèrent dans la salle s’y trouvant.

Là, une immense statue de Léon Belmont, fondateur de clan Belmont y était :

 

-Je l’ai moi-même érigé. « Le fouet est à la base de la statut, reposant sous un socle avec cette inscription : Seul l’héritier du clan Belmont, au cœur pur et au sang sacré, pourra ouvrir ce tombeau et y prendre l’ultime espoir de l’humanité, le fouet de légende capable de dissiper les ténèbres. » Je l’ai moi-même gravé, et j’y ai mis les restes du corps de Julius Belmont, avec le fouet. J’ai besoin de toi pour le sceller et le rendre inaccessible aux démons de Dracula.

 

Après s’être mis tous deux d’un côté de la tombe, ils se mirent à réciter une incantation dans une langue inconnue. Puis, un éclair blanc frappa le tombeau. Le sort était en place.

 

-J’ai aussi placé un charme de protection autour du camp.

 

Ils sortirent tous deux du tombeau, mais :

 

-Tiens, tiens … Que vois-je ? Des rats en ces lieux ?

 

Une ombre immense apparut au sommet d’une voûte, La Mort.

 

-Le maître m’avait avertit que, deux rats viendraient ici, mais je ne savais pas que c’était pour y cacher ce maudit fouet…

-Tu as beau être La Mort, tu es seul contre nous, penses-tu avoir une chance ?

-Qui a dis que j’étais seul…

 

Un démon en armure apparut. Il portait une longue cape dans son dos, et des poils de loup ornait le creux au sommet de son armure, un creux symbolisant le fait que ce monstre n’avait pas de tête. Il portait sur son bras gauche un immense bouclier brillant d’une lueur violette, le bouclier semblant être confectionné à partir de crâne humain. Il avait aussi une immense épée, qui luisait de la même façon. C’était Dullahan.

A ses côtés apparut une femme à la beauté envoûtante, avec dans son dos, une immense paire d’ailes. Elle était vêtue d’une simple porte jarretelle et d’un corset, laissant sa poitrine à l’air libre. D’immenses cheveux blonds volaient derrière elle. Elle affichait un sourire sadique et se léchait les lèvres.

 

-Je vais prendre vos têtes !

-Hum, voir vos visages défigurait par la douleur va être … si excitant !

-En avant …

 

La Mort, Dullahan et Succube s’avancèrent tous trois vers les deux chevaliers qui étaient déjà prêt au combat, ils savaient qu’ils allaient périr, mais ils n’avaient pas peur, ils avaient déjà accompli leurs tâches. Ils foncèrent alors, le cœur léger dans leur dernière bataille.

 

 

15 août 2040, 16h26, entrée du tombeau Belmont :

 

Les corps des deux guerriers gisaient dans une mare de sang. Dullahan avait déjà tranché leurs têtes et les mis dans un sac Tandis que la Succube observait son reflet dans leurs sangs.

 

La Mort, quant à elle, tenta en vain de franchir le seuil du tombeau.

 

-Merde … Ils ont eu le temps d’ériger cette barrière … Tant pis, de toute façon, nul ne pourra s’en servir, la lignée Belmont étant éteinte, On y va vous deux.

 

Les trois démons quittèrent la zone, satisfait de leurs travails, laissant derrière eux, les deux derniers guerriers du aptes à les combattre, étant aussi sûr que plus rien désormais ne pourrai empêcher Dracula d’asservir le monde.

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La Mort, Arsac, femme torturée, Béhémoth, Johnny, Heaven, Slogra.

 

 

 

 

Chap 3 : Le repos de celui qui a défié les cieux.

 

 

Paris, portail d’entrée du Castlevania, 14 Mai 2543 :

 

 

 

Le ciel au dessus du château était encore plus sombre que dans le reste du monde. C’était le point de convergence de toute forme d’énergie démoniaque dans le monde. Juste au dessus ce qui semblait être la salle du trône, salle qui n’était relié au reste du château que par un immense et interminable escalier volant au dessus du vide sans aucun raccord ni attache au reste du château, le ciel se résorbait et formait un immense vortex aussi sombre que les ténèbres même de Dracula.

 

L’entrée du château était gardée par un immense portail d’acier magnifiquement ouvragé, dont on pouvait distinguer sur les barreaux, des gravures à l’effigie de têtes de morts. Au sommet de ce portail, de nombreux pics aussi aiguisés que les lames d’une lance défendaient quiconque s’approcherait d’eux d’essayer d’entrer dans le domaine du seigneur vampire. Sur ces mêmes pieux étaient empalés de nombreuses têtes humaines encore en décomposition. Parmi ces têtes, on pouvait voir celle d’une petite fille qui ne devait pas avoir plus de 5 ou 6 ans. Ses yeux étaient grand ouvert et traduisaient une peur et une douleur insoutenable, choses qu’elle avait du ressentir juste avant de voir sa vie ôté par l’un des sous-fifres du seigneur des ténèbres.

Sur les côtés du portail, deux gargouilles de pierres semblaient monté la garde

Derrière ce portail s’étendait un immense jardin lugubres et malsain. Des plantes immenses étaient visible car dépassant les remparts.

On pouvait distinguer, un arbre immense, un Dryad, un arbre maléfique se nourrissant de chair et d’âme humaine pour donner naissance dans ses fruits, à d’ignobles créatures humanoïde dépourvus de pensées propres et seulement animés par le désir du sang et de tuerie. Aux branches de cet arbre, on pouvait voir de nombreux corps humains pendant misérablement, soutenus par d’épaisses cordes noirs en un gros nœud au niveau du cou.

Ils remuaient au rythme du vent, et on pouvait aussi apercevoir d’immenses créatures ressemblant à des êtres mi-abeilles, mi humaines dévorés les cadavres situés aux pieds des arbres.

De temps à autre, un cri déchirait le silence pesant du château. Certains humains encore en vie étaient attachés à d’immenses mat, ou à des roues au centre du jardin. Les démons mineurs qui patrouillaient s’amusant à leurs faire subir les pires sévices.

Au fond du jardin, se dressait une porte immense et imposante, deux immenses squelettes l’ornant, leurs mains positionnés de tels façons qu’on avait l’impression que la porte allait s’ouvrir.

Sur les deux côtés de la porte, des torches se consumaient lentement, projetant d’inquiétantes ombres sur les murs de pierre lézardés et fissurés.

Non loin de la salle du trône, se dressait une tour immense et imposante, avec un grand cadran d’horloge sur laquelle d’immenses aiguilles indiquaient qu’il était 17h30.

De cette tour, une ombre s’envola. Une ombre oppressante et immense. Les quelques démons qui l’aperçurent émirent tous des frissons de peur et de respect à son passage.

La Mort se posa alors devant l’entrée du château, semblant atteindre quelqu’un, ou quelque chose.

Puis un cri se fit entendre, un cri plein de désespoir comme La Mort les aime.

Il tourna son immonde visage squelettique et observa le jardin. Une femme courrait, ses vêtements en lambeaux, elle était même quasiment nue, et elle tenait serré contre sa poitrine un bébé. Le dos de la jeune femme dont les longs cheveux blonds volaient derrière elle, avait le dos meurtris de coups de fouet. Un démon vraiment hideux la poursuivait. Il tenait dans l’une de ses pattes griffues, un fouet en acier recouvert de pointe, et sur son immonde visage se lisait un sentiment de joie et d’extase immense.

Le monstre réussit à atteindre les jambes de la jeune femme avec son fouet, et sous le choc de la douleur, elle s’écroula au sol, tout en gardant étroitement serré entre ses bras, le petit bébé qui se mit à hurler.

 

-Je vous en supplie ! Ne faites pas de mal à mon enfant, prenez moi à sa place ! Non !! je vous en conjure !!

 

Le démon éclata de rire, un rire mauvais et terrifiant. Il saisit violement le bébé des bras de la femme qui continuait de supplier le démon tout en versant des flots de larmes, mais il la regarda avec horreur et s’en débarrassa en la frappant avec son énorme pied couvert d’écaille et se mit à observer le petit enfant qui pleurer abondamment avec envie.

Et, sans prévenir, il arracha la tête du petit et la goba, prenant bien soin de montrer chaque détail de la scène à la femme détruite et souffrante, dont les larmes ne cessaient de couler sur la terre morte du jardin.

Après avoir finit d’avaler le reste du corps, il pris son fouet et frappa de toute ses force l’humaine qui se mit à hurler de douleur, le démon la fixant alors avec un regard jubilatoire.

Puis, un homme venait apparemment lui aussi d’échapper à son tortionnaire et couru vers le portail en passant devant la femme battu par le monstre, sans prendre la peine de s’arrêter et d’essayer de l’aider.

Il se retrouva alors devant les imposantes grilles du château qui ne s’ouvrirent pas malgré ses efforts pour les faire céder. Puis, il aperçut ce qu’il cru être un être humain devant le portail, et l’appela à l’aide.

L’immense créature encapuchonnée qui n’était autre que La Mort s’avança vers lui tout en fixant avec dégoûts le visage de l’homme qui commença à sourire, une petite lueur d’espoir se trouvant dans ses yeux.

De sa main squelettique, il se saisit de l’homme, et passa sa tête au travers des barreaux, puis, il sortit de sa longue manche, une partie de la lame de sa faux et trancha sans hésitation la tête du pauvre homme dont le corps s’affaissa au sol, immédiatement attaqué et déchiqueté par de petites créatures dévorant sa chair.

Tout à coup, un bruit résonna derrière La Mort, un petit démon s’approchait de lui. Il tenait entre ses mains une courte épée, et ses yeux immenses et globuleux scrutaient tout le décor l’entourant.

Il ressemblait à ce qu’on aurait pu appeler un Gobelin. Il s’arrêta devant La Mort et s’inclina, son énorme nez touchant presque le sol. Puis il se releva :

 

-Vous m’avez fait demander ?

-Oui Arsac, j’ai un petit travail pour toi.

-Tout ce que vous voudrez.

-Va trouver le Béhémoth dans les égouts de la ville, et dis lui de se débarrasser personnellement de ce petit groupe de misérables humains qui tient encore tête au Maître. Les démons que j’envois régulièrement n’ont jamais réussit à le faire, mais lui en sera capable, après tout, si l’on détruit tous ces égouts, on finira bien par trouver leurs cachette non ?

-Assurément monsieur. Bien, je m’en vais accomplir ma tâche.

-Bien je compte sur toi, dis aussi à Béhémoth que je ne préfère pas prendre de risque et qu’il sera bientôt rejoint de Slogra. Ah ! et dit lui aussi de garder certains spécimens en vie, de préférences jeunes … et des deux sexes, deux de chaque pour moi, j’en ai besoin pour mes recherches… et d’autre encore pour amuser les gardes.

-Bien sur monsieur. Il ne me faudra qu’un petit quart d’heure pour y arriver, rapide comme je suis.

 

Sur ces mots démon partit, sous le regard de La Mort qui attendit de ne plus pouvoir le voir à l’horizon pour repartir dans son domaine, la tour de l’horloge.

 

 

 

Egouts de Paris, 14 Mai 2543, 17h49, Antre du Béhémoth :

 

 

 

Au fin fond des égouts de la ville, un démon terrifiant dirigeait les assauts contre les rebelles de la ville. C’était ce qu’on pouvait appeler un véritable démon car, à peine posait-on son regard sur lui, que la peur et l’horreur qui nous frappait nous empêchait alors de bouger.

 

Arsac arriva une vingtaine de minutes après sa discussion avec La Mort dans l’antre de la bête.

Même lui qui était un démon, tremblait de tout son être en approchant. A chacun des grognements du monstre, il ne pouvait se retenir de sursauter. Le respiration saccadée de la créature et ses grognements de douleur augmentant encore plus son malaise.

Le repaire en lui-même n’inspirait guère confiance à Arsac.

La salle était immense et éclairée par de faible torches. Le plafond arrondit était maculé de sang, le sang des personnes qui pendaient misérablement au bout de cordes attachés à ce même plafond. Ces gens semblaient être le garde manger du Béhémoth. En effet, toutes ces personnes étaient mortes, certaines étant à moitié dévorées.

Le sol était recouvert d’immenses dalles qui à l’origine, devaient être grises, comme dans le reste des égouts, mais les morceaux de chair pourrissants qui jonchaient le sol, et autres moisissures les rendaient méconnaissables

D’immenses piliers soutenaient le plafond voûté, mais la plupart de ces piliers étaient détruit. Tout au fond de la salle, se trouvait un immense renfoncement, qui semblait autrefois clos par une grille, grille dont les restes étaient étalés sur le sol.

Arcas n’osait toutefois pas s’approcher de ce trou dans lequel le monstre était, il le savait car on pouvait y sentir l’haleine fétide du Béhémoth, et surtout, de grands yeux rouges luisaient dans cette obscurité.

 

Arsac avait peur, mais savait qu’il devait le faire, car sinon, un châtiment bien pire que de croiser le regard du Béhémoth allait l’attendre.

Il s’approcha de l’immense ouverture au fond de la salle, et mit un certain temps  à oser parler à la créature :

 

-Euh … Monsieur Béhémoth ?

-Que veux-tu misérable larve ?

-Eh bien … euh…

-Parle et vite, en venant ici tu m’as tiré de mon sommeil, j’espère pour toi que c’est important.

-Euh oui ! oui ! c’est très important !! Monseigneur La Mort m’envois vous transmettre euh … ses ordres.

-Oui ?

-Il veut que vous vous occupiez vous-même des rebelles vivant dans ces égouts, toutefois, il désire en garder certains spécimens pour ses recherches sur le genre humain, deux belles jeunes femmes et deux jeunes hommes car il a besoin de spécimens rigoureux. Et d’autres encore pour amuser et divertir les gardes du château. Aussi, Slogra viendra vous rejoindre au bout d’un moment, soit pour vous aider à terminer le travail, soit pour constater l’éradication de ces humains.

-Bien, dis lui que ce sera fait, maintenant, écarte toi de mon chemin, je me met en route, ce serai dommage que je t’écrase non ?

-Euh … oui assurément …

 

Le sol se mit à trembler. Le petit Arsac couru se réfugier dans un coin de la salle, pour laisser le passage libre au Béhémoth.

Enfin, le monstre devint visible, et Arsac eut un haut-le-cœur en le voyant. La tête du monstre ainsi que son corps étaient recouvert d’un épais pelage bleuté. De sa gueule, d’immenses crocs sortaient, des crocs jaunâtres auxquels on pouvait encre voir des restes humains pendre.

D’immenses cornes sortaient de son front, des cornes recourbées et jaunes, recouvertes de tâches de sang. Une immense crinière de poils grisonnants entourés son épais cous et une petite partie de son dos. La toison de poils bleus, ne recouvrait pas le bout de ses pattes qui se terminaient par d’imposants sabots, comme ceux d’un taureau. Toutefois, c’est la seule partie de la créature qui semblait encore vivante. En effet, le ventre de la créature était dépourvu de poils et de peau, laissant ainsi visible, d’énorme couches de muscles, de tendons et ligaments traînants au sol, et le derrière du monstre était même inexistant, la créature n’avait pas de pattes arrières, et le bout de son corps se terminait par un morceau de ce qui semblait être sa colonne vertébrale, morceau qui traînait aussi au sol. Le démon laissait sur son passage une large traînée de sang. Cette partie de son corps semblait rongés par d’énormes vers blancs, que le Béhémoth essayait apparemment de chassé, au vu du nombre incroyable de cadavres de ces vers jonchant le sol.

Il avançait son imposant corps à la seul force de ses pattes de devant. Il n’accorda aucun regard à Arsac lorsqu’il passa devant lui.

 

Une fois que le monstre eu disparut, Arsac souffla de contentement, heureux d’être encore en un seul morceau.

 

-Voila donc le Béhémoth … C’est donc lui le légendaire démon qui a osé se rebeller contre les cieux, domaine de son créateur, et je vois qu’il en a bien payer le prix, être condamner à errer en tant que mort-vivant….

 

Sur ces mots, le petit démon quitta le repaire de cette immonde créature.

 

 

 

Egouts de Paris, 14 Mai 2543, camp des résistants.18h36

 

 

 

Ce camp se trouvait dans un endroit similaire à celui du Béhémoth, mais ici au moins, l’endroit respirait une certaine joie de vivre malgré les temps durs, et surtout, ce lieu était bien plus habitable, et bien plus vaste aussi.

De nombreuses tentes recouvraient les dalles grises de la grande salle.

A chacune des entrées de ce havre de paix, se trouvaient postés des gardes, armés d’armes venant d’une époque à présent ancienne et révolu, le temps où les hommes étaient encore libres et régnaient en maître sur le monde.

D’imposantes mitrailleuses défendaient tout démon de s’approcher.

Les humains vivant ici avaient fait un important stock e munition et d’arme en pillant une vieille base militaire non loin de la ville, ainsi qu’en découvrant un grand stock de l’armée à proximité de leurs camps. Mais ils ne semblaient pas encore se douter du danger bien diffèrent de simple squelettes ou autres spectres en armure qui les guettaient.

 

Les gens voguaient tranquillement à leurs occupations, certains étant occupés à surveiller avec attention les plans de légumes q’ils avaient réussit à faire pousser dans la salle à côté après y avoir déposé d’épaisses couches de terres.

Une rivière souterraine passait non loin de leur camp, et ils y allaient tous les 3 jours pour refaire leurs stock d’eau, toujours accompagnés de gardes au cas où certains montres les attendent, ce qui n’est pas rare.

Ils avaient droit à au moins un assaut par semaine, assaut généralement toujours facilement repoussé.

Mais cette fois, est-ce que leurs défenses allaient suffire à repousser un démon comme le Béhémoth ?

 

 

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CHAP 2 PARTIE 2 :

 

 

Parmi le groupe de garde qui était posté à la  sortie Est, se trouvait ce qui semble être, le plus jeune des soldats. Il se nommait Heaven. Ce garçon était venu dans ce camp dans de drôle de circonstances. En effet, lors d’une de lors nombreuses excursions pour trouver munitions et nourriture, le groupe de soldat du secteur Est trouva une jeune femme morte près d’une base militaire, tenant entre ses bras un bébé, elle l’avait protéger jusqu’au bout. Ce jour là, ces soldats furent encore plus frappés par l’horreur de la réalité, l’horreur de ce monde et la douleur de voir encore des gens mourir. Au moment où ils passèrent devant elle, l’enfant se mit à pleurer, à pleurer avec une telle force, qu’il semblait que ce petit appelait à l’aide, ou alors, tentait en vain de réveiller sa mère dont les longs cheveux noirs lui recouvraient sa tête.

La seule femme du groupe s’approcha alors de l’enfant, écarta les cheveux de la défunte, et après avoir desserrée avec délicatesse l’étreinte qui retenait encore ce bébé à sa mère, elle le prit dan ses bras et le serra contre elle, une larme coulant de son visage, aussi scintillante qu’une perle, qui vint alors s’écraser sur le visage de l’enfant gémissant, qui sentant à nouveau la vie autour de lui, arrêta de pleurer et se mit à sourire. Un autre soldat, vint alors vers la mère, et remit ses bras comme ils l’étaient lors de son étreinte, comme une marque de respect envers elle, pour toujours garder en mémoire le pourquoi de son sacrifice.

La joie qu’apporta ce bébé à sa nouvelle mère, lui valu le nom de Heaven. Son nom de famille allait être celui de sa mère adoptive qui se nommait Helena Kylian.

Mais le destin allait encore frapper ce jeune homme qui perdit sa nouvelle mère à l’âge de 14 ans, lorsque celle-ci défendit le tombeau Belmont d’un assaut particulièrement violent d’une horde de squelette accompagné d’un démon majeur, créature plutôt forte et difficile à vaincre avec des moyens aussi conventionnelle que les leurs.

Mais maintenant, il avait atteint l’âge de 21 ans, et avait tout du beau jeune homme, prêt à tout pour défendre ceux qu’il aime. Ce jour-ci, il était de garde devant le tombeau Belmont, avec un de ses collègues.

Heaven portait son éternel veste marron, une veste immense qui traînait presque au sol. Sous cette veste, il portait un plastron d’argent qu’il avait trouvé sur le corps d’un chevalier mort en défendant cet endroit.  Le plastron, léger, et fin donnait l’impression d’être une simple veste, mais sa résistance était telle que même les lances des squelettes ne pouvaient le toucher sans se briser. Sur cette défense d’argent, il portait un grand t-shirt rouge, sur lequel pendait le pendentif en forme de croix qu’il portait autour du cou, pendentif qu’un prêtre blessé lui donna lorsqu’il le sauva d’un démon mineur. Sur ses jambes, il portait un jean délavé avec de vieux protège jambes d’acier.

Il était assis en tailleur, adossé à un pilier, son ami lui, faisait les 100 pas devant la grande porte en marbre du tombeau.

 

-Alors Johnny, t’attends quoi pour lui demander sa main ? Je suis sur que Julie acceptera.

-Mais et si elle refusait ? Je ne veux pas me couvrir de ridicule, je l’aime, mais je ne veux pas qu’elle me repousse !!

-Mais non ! Tu verras, elle t’aime autant que toi tu l’aimes !!!!

 

Tout à coup, un grondement sonore se fit entendre, puis un grand bruit d’éboulement.

Le râle d’une créature terrifiante s’approchait d’eux.

Puis, tout à coup, le mur en face d’eux s’effondra. Johnny poussa un hurlement de peur incontrôlé et de stupéfaction. Heaven n’osait pas bouger, pétrifié aussi par la peur. Un monstre gigantesque et impressionnant venait d’apparaître, le Béhémoth.

Le monstre s’arrêta de bouger un instant et posa sur eux son regard mauvais et flamboyant. Il ouvrit son immense gueule laissant paraître ses énormes crocs jaunâtres et tachés de sang. L’haleine fétide du monstre dû aux corps en décomposition qu’il dévorait pour se nourrir vint alors aux narines des deux hommes, augmentant ainsi encore plus leurs malaises.

Le monstre se mit alors à parler :

 

-Hummm de la chair fraîche !!!!!!!!!!!!!

-Putain !! on se barre !!!

-Mais où ? Il bloque la seul issus !

-Le tombeau !! le tombeau !!!

 

Ils forcèrent alors la porte du tombeau à s’ouvrir, porte qui ne s’était jamais ouverte auparavant, car attendant que le descendant légitime d’un Belmont vienne l’ouvrir. Les anciens du camp ayant aussi interdit à chaque personne vivant ici d’essayer de l’ouvrir. La porte s’ouvrit alors à eux. Ils y entrèrent et refermèrent derrière eux. Le monstre chargea alors l’entrée du tombeau, mais en vain, la barrière érigée il y a de cela plusieurs siècle tenait encore. Les deux hommes sursautèrent derrière la porte lorsque le Béhémoth poussa un hurlement de rage déchirant.

C’est alors que Heaven entendit des coups de feu, l’escouade de combattants de la porte Est venait leur porter secours. Ils entendirent le monstre se retourner, puis un vacarme assourdissant retentit, tel un coup de canon. Ils n’avaient aucun moyen de savoir ce qui se passait, et cela les terrifiés.

 

Tout à coup, une lumière capta l’attention de Heaven, une lumière provenant du pied e l’immense statue se trouvant en plein centre de la salle, statue tellement grande que le sommet touchait le plafond voûté. Heaven s’approcha de la source de lumière qui émanait d’une pierre sur la tombe au pie de la statue, et pu lire une inscription en dessous :

 

« Ici gît le dernier Belmont connu, Julius Belmont, possesseur du Tueur de Vampire, seule arme capable de dissiper les ténèbres les plus sombres. Il se repose ici dans l’éternité, au pied du fondateur du clan, Léon Belmont. Seul celui qui en sera digne par la valeur de son sang pourra ouvrir la tombe et y prendre le fouet entre les saintes mains du défunt. Celui qui réussira à le prendre portera alors le nom de Belmont, et sera ainsi capable de repousser tout type de ténèbres et deviendra alors, l’ultime espoir de l’humanité. »

 

Heaven n’avait plus d’arme sur lui, l’ayant laissé derrière lui à l’endroit où il était assis en dehors du tombeau, il poussa de toutes ses forces la stèle qui recouvrait le cercueil de Julius. La stèle céda alors et s’ouvrit seule. Heaven se pencha alors sur le contenu de la tombe, et le corps de Julius parfaitement conservé y reposait, comme si il venait juste de mourir. Par endroit, sa peau était brûlée, mais cela n’enlevait rien à la majesté de l’homme qui dormait sous ses yeux. Ses mains sur son torse tenaient fermement ce qui semblait être un fouet, un fouet aux lanières violettes et noirs. Un papier était aussi accroché dessus, avec, semblait-il, un message. Avec une facilité déconcertante, Heaven put soulever les mains du légendaire héros et pris le fouet et le message qu’il lut alors.

 

«  Dans chacune des jarres au pied de la tombe se trouve des armes que seuls l’élu du fouet pourra utiliser, les armes des chasseurs de vampires : la croix tranchante, la hache d’argent, le coutelas bénie, ainsi que deux sorts permettant de produire de l’eau bénite, et aussi, permettant d’invoquer la croix sacrée. Prends ces artefacts, Oh ! Grand élu, et bat toi contre les ténèbres ! »

 

Heaven se baissa et put en effet voir cinq jarre disposait à l’arrière de la tombe, cinq jarres qui n’étaient pourtant pas là l’instant auparavant. Dans les trois premières, il y a trouva la croix, la hache et le couteau. Il attacha la croix à son cou, autour d’une mince cordelette, mit la hache à sa taille, et le couteau dans une poche. Dans les deux dernières jarres ne se trouvaient que deux sphères de lumière qui pénétrèrent dans son corps. Il était fin prêt, la légende Belmont venait de renaître sous le regard ébahit de Johnny qui n’en revenait pas qu’il ait pu ouvrir cette tombe :

 

-Quoi ? Pourquoi tu me regardes comme ça ?

-Nom de Dieu je ne peux pas y croire, alors … tu as le sang des Belmont en toi ??

-De quoi ? Je ne comprends pas, j’ai seulement ouvert cette tombe, y a rien d’exceptionnel.

-T’es bête ou quoi, as-tu bien compris le message sur le dessus de la tombe ? c’est le message que les anciens évoquent chaque soir…

-Et alors ?

-Eh bien, ça veut dire que seuls ceux ayant le sang des Belmont en eux pourrait ouvrir cette tombe !!

 

Heaven n’en revenait pas. Lui, un Belmont, il devait y avoir erreur, mais il ne pouvait contester la prophétie, il était bel et bien un Belmont.

 

-Eh bien allons voir si c’est vrai, allons régler le sort de ce monstre !!!!

-Bien dit !

 

Johnny se leva et ramassa une énorme croix qui était sur le sol son arme de prédilection. Dans la partie la plus longue de la croix se cachait une mitrailleuse, tandis qu’a l’autre extrémité, se trouvait ce q’un pourrai appeler un bazooka.

 

Ils sortirent tous deux du tombeau, et une horreur sans fin els frappa. Tous leurs amis, et alliés, els gardes de la porte Est étaient tombés. Ils étaient méconnaissables, éparpillés en morceaux, des jambes, des bras, des têtes traînant par-ci par-là. D’autres dont les corps semblaient entiers trempaient dans un jus répugnant et ocre, une espèce d’acide car les corps disparaissant petit à petit dans le bouillon pestilentiel.

Johnny tomba à genoux devant ce spectacle désolant et frappa le sol boueux de ses poings, de s larmes perlant sur son visage. Sa tenue de militaire avec le symbole des combattants de la porte Ets cousue dessus montrait à présent qu’il était le dernier survivant de groupe de braves combattants. Il ramassa son béret vert qu’il remit sur son crâne lisse, dénué de cheveux, et se tourna vers Heaven qui était lui aussi au bord des larmes.

 

-Allons-y ! Allons faire payer le prix de ces morts à cette saloperie !!

-Oui, dépêchons nous, j’ai peur pour notre camp ….

 

 

 

 

Egouts de Paris, 14 Mai 2543, camp des résistants.19h14

 

 

 

Heaven et Johnny arrivèrent au camp quelques minutes après avoir découverts les corps sans vies de leurs compagnons d’armes.

Le camp était assaillit par des hordes de squelettes et autres morts-vivants, mais aucun signe de vie du Béhémoth.

 

-Heaven ! Va t’occuper de l’autre horreur !! je me charge du menu fretin !!

 

Un groupe de squelette, une vingtaine venait de surgir de derrière une tente, un jeune enfant tentant de les semer.

Johnny pris l’immense croix sur son dos et pointa la partie la plus longue vers els squelettes. Le bout de la croix s’ouvrit et un canon en sortit. Johnny appuya sur la gâchette et la seconde d’après, la horde de squelette se retrouva frapper par un déluge de balles.

Il ne fallut à peine qu’une minute à Johnny pour tous les terrasser.

 

Heaven parcourait le champ de tentes calcinées à la recherche du terrible Béhémoth, croisant de temps à autre un zombie, ou un squelette qu’il avait tôt fait d’expédier en effort avec le fouet dont la puissance détruisait ses créatures au moindre choc.

Heaven était étonné par la puissance qui s’en dégelait, et surtout, il était étonné de ce qu’il sentait émanait du fouet : une rage et une envie de détruire immense.

Puis, après quelques minutes de courses folles à travers le champ de bataille où soldats et habitants se battaient contre les morts-vivants, il l’aperçut, ou du moins, il aperçut le dos ensanglanté du monstre, dont chaque lambeaux de chair ruisselait de sang, laissant une grande flaque rouge à l’endroit où il se tenait.

Plein de rage, il sut tout de suite, instinctivement, comment faire appelle à ses pouvoirs de chasseurs de vampires.

Il tendit la main, et une sphère bleuté, semblable à d l’eau apparut, flottant paisiblement en ‘lai au dessus de la paume de sa main. Il se dégageait de cette sphère une chaleur réconfortante pour lui… Mais qui allait être dévastatrice et douloureuse pour le monstre.

 

Sans plus attendre, il l’envoya sur la chair à vif de la créature qui s’enflamma au contact de l’eau bénite.

Un mugissement terrifiant déchira le silence qui n’était rompu que par le cliquetis d’épée et de temps à autre, le tir d’une balle. Le cri était tellement puissant, qu’il avait dû être entendu dans toute la salle.

Le monstre se retourna et pointa son immonde  regard sur Heaven qui fit quelques pas en arrière. Il vit alors quelques enfants et vieillards prisonniers de al créature, contre un mur qui tremblaient de peur.

 

-C’est toi qui as osé me faire ça à moi ! Le Béhémoth !!! tu vas payer de ta vie !!!

 

Le Béhémoth ouvrit son immense gueule et envoya sa langue sur Heaven … ou plutôt ses langues. En effet, trois immenses langues couverte de pustules et sanguinolentes fendirent l’air tel un fouet et creusèrent un cratère au sol sous le choc lorsque Heaven fit un bon de côté pour éviter l’attaque.

Heaven arracha de sa ceinture la hache et trancha les trois langues du monstre en leurs milieu, arrachant au passage un nouveau hurlement de rage à la créature déchaînée, qui cette fois, se mit à cracher des gerbes de flammes.

 

Heaven se mit alors à courir en tout sens, tentant ainsi d’éviter les flammes tout en déstabilisant la créature. Mais l’une des boules arriva sur lui, et il ne pouvait plus l’esquiver tellement elle était proche. Instinctivement, il se saisit alors du fouet et frappa la boule de feu qui se décomposa au contact des lanières du fouet.

La stupéfaction pris alors la place de la rage du monstre lorsqu’il reconnut l’arme. Une arme à laquelle il avait déjà eu à affronter auparavant, mais dont il avait toujours réussit à échapper avant de recevoir un coup fatal.

Un sentiment de peur l’envahit, vu l’endroit où il était, il ne pouvait cette fois s’échapper aussi facilement qu’il le faisait avant. Il décida alors de tenter le tout pour le tout.

Il ouvrit une nouvelle fois et cracha sur Heaven une quantité imposante de liquide ocre semblable à de l’acide, ce même liquide dans lequel reposait les corps de certains de ses amis.

Il couru et évita de se faire toucher par la salive du monstre, même si quelques gouttes touchèrent sa veste, faisant au passage apparaître des multitudes de petits trous.

Le monstre apeuré, tenta de faire demi-tour et de s’enfuir :

 

-Oh non !! N’y compte pas Béhémoth !!!!!!

 

Le fouet s’abattit sur sa tête, lui arrachant un cri de désespoir et de douleur intense. Mais la créature était toujours debout, à son propre étonnement.

 

-Je … Je suis encore en vie ?? J’ai compris !! Tu ne maîtrises pas encore ce fouet gamin !!!!

 

Les babines du Béhémoth se redressèrent en ce qui sembla être un sourire victorieux. Il ouvrit à nouveau sa gueule, mais encore plus qu’auparavant. Une importante quantité de sang en coulait, dû aux langues coupées, et l’air autour de cette bouche commença à y être aspiré, laissant apparaître une lumière blanche au fond de sa gorge.

Puis, une sphère argentée s’y forma, et le Béhémoth lâcha un imposant rayon d’énergie sur Heaven qui sentait sa fin proche, le rayon étant trop puissant et rapide pour lui.

Mais au lieu d’être frappé par l’attaque, une immense croix de lumière se dressa devant lui, suivit de plusieurs autres tournaient autour de lui, faisant apparaître un halo de lumière sur lui.

 

-Non !! Impossible !! l’attaque ultime des chasseurs de vampires !! Holy Crossing !!

 

Heaven ne sembla pas comprendre ce qui venait de se passer, mais il profita de l’occasion pour se ruer sur le monstre. Il sauta sur son dos, et invoque alors la Holy Crossing à nouveau.

Les immenses croix de lumières réapparurent lacérant le corps de monstre et le brûlant, le purifiant. La purification était accompagnée des hurlements pleins de douleur du Béhémoth.

 

Les croix disparurent, et Heaven sauta du dos de la créature qui s’écroula sur le flanc, la respiration saccadée, il s’adressa à Heaven :

 

-Uhh … Bien joué … humain... ou plutôt … descendant des Belmont…Puis-je savoir le nom de celui … qui m’as vaincu ?

-Heaven.

-Heaven Belmont … Je te remercie … je vais enfin pouvoir reposer en paix…Je vais pouvoir retourner aux cieux, auprès de mon père !... Humain ! fais vite et pars de cet endroit ! un danger encore plus grand arrive ! le seigneur Slogra est en route ! …

 

Le regard flamboyant de la créature sembla alors ‘éteindre et les yeux prirent une couleur blanche laiteuse. Il était mort. On pouvait lire toutefois une certaine satisfaction sur son visage.

 

-Alors, même chez les démons … Il y a des victimes. Repose en paix, Béhémoth. Et Merci de ton aide. Malgré le fait que je ne puisse pardonner tes tueries, tu te repends dans la mort … merci.

 

Heaven se retourna alors pour aller chercher son ami Johnny, espérant aussi de ne pas devoir le perdre.

 

 

 

Egouts de Paris, 14 Mai 2543, place centrale du camp, 20h14

 

 

 

Johnny avait repoussé la plupart des morts-vivants qui attaquaient la place centrale, et les derniers monstres hésitaient à se lancer à l’attaque. La place était jonchée des corps pourrissants des zombies et des os blancs des squelettes vaincus.

Un groupe d’humains se tenait derrière lui, des femmes et des enfants qu’il tentait de protéger.

 

-Allez !! au suivant !!

-Kss, ne sois pas si pressés de crever, ordure.

 

Parmi les rescapés des hordes de démons, un démon bien plus imposant que Johnny n’avait jamais vu avança. Il avait le corps d’un humain, mais un corps si maigre qu’il ressemblait au corps d’une momie sans ses bandages. Le tout était surmonté d’une espèce de tête de volatile, avec un bec immense et tranchant. Dans l’une de ses mains griffues, l’être étrange tenait une lance.

 

-Oh ? Est-ce que tu seras capable de tenir plus longtemps que ces faibles morts-vivants, démon ?

-Même plus que ça, je vais arracher la vie de ton corps…

 

Johnny pointa son arme et fit feu. Mais les mouvements fluides et rapides du démon esquivèrent toutes les balles, puis, il se retrouva nez à nez face à Slogra qui empala de sa lance le jeune Johnny.

Johnny cracha une gerbe de sang que Slogra reçut au visage.

Une longue langue violacée sortit du bec du démon et lécha le sang de l’humain sur son visage.

Puis, d’un geste sec et brutal, décapita le pauvre homme avec son bec tout en arrachant du corps sa lance.

Le corps sans vie de Johnny tomba inerte au sol, sa tête volant encore en l’air, puis, elle tomba à son tour au sol,dans un bruit dégoûtant , lassant une traînée de sang sur son passage tandis qu’elle roulait par terre.

 

-Ses humains … tous si arrogants et faibles …

 

A ce moment là, Heaven arriva et vit le corps de son ami étalait au sol. Un cri de désespoir et de colère émana de lui et fit sursauter Slogra et les personnes que Johnny avait essayer de protéger. Slogra posa alors son regard sur le fouet que tenait Heaven et comprit immédiatement la situation :

 

-J’ai sentit que quelque chose était arrivée au Béhémoth, c’est donc toi qui l’as tué ? Descendant des Belmont ?

 

Heaven en répondit, étant toujours dans ses pensées, il avait envie de pleurer la mort de son ami, mais il essayait de se retenir, car le combat n’était pas encore terminé, même si quelques larmes coulaient sur son visage blanchâtre.

 

-Hummm, que tu ai ce fouet ou pas n’as pas d’importance, Nul ne pourra jamais vaincre le maître. Toutefois, pour te féliciter d’avoir tuer Béhémoth, je vais me replier et ordonner à mes créatures d’en faire de mêmes. Je vais te laisser un petit moment de répit, mais nous nous reverrons très bientôt.

 

Slogra sauta en arrière, sur un pilier dont el sommet était effondré, et poussa un grand cri.

Les hordes de morts-vivants commencèrent alors à battre en retraite.

Slogra sauta de son perchoir et partit. En quelques secondes il avait disparut.

 

Heaven tomba à genoux, près du corps de son ami qu’il serra contre lui, de grosses larmes tombant de ses joues. A partir de ce moment, sa destinée était toute tracée. Il sera celui qui allait devoir affronter l’armée démoniaque de Dracula. Il le savait, et cela l’effrayait, mais il le devait pour le salut de l’humanité, et surtout, pour honorer la mémoire de ceux qu’il aimait et qui venait de quitter ce monde pour toujours.

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Je trouve que c'est une très bonne idée de faire une fic sur Castlevania parce que c'est un univers très riche et très intéressant mais il y a quelques choses qui m'ont déplu dans ce que j'ai lu.

 

Le fait de faire parler les démons est une bonne idée mais de faire parler tout les démons l'est beaucoup moins, je me rappelle que dans les jeux, il n'y en a très peu qui parlent ce qui fait que là je les trouves trop humains, moins monstrueux.

 

Je ne comprend pas pourquoi il y a tout les persos du jeu dans le premier chapitre alors qu'ensuite on ne les voit plus du tout, Hammer n'etait pas nécessaire par exemple (déjà que dans le jeu ce n'est pas un perso important). Le fait de les voir tous en groupe est étrange aussi, dans mes souvenirs seul Genya et Yoko étaient ensemble ou Yoko et Julius mais je n'ai jamais vu un petit groupe de six personnes dans un Castlevania.

 

Dracula qui réapparait est étrange aussi, je me souviens qu'il est en Soma mais si il devait revenir ça serait dans le corps de Soma et pas d'une autre façon, enfin ça aurait pu être intéressant de voir Soma contre Dracula mais ce n'est pas le cas.

 

Il y a aussi quelque chose de bizarre, le Béhémoth veut s'enfuir quand il voit le Vampire Killer mais quand il voit qu'Heaven ne le maitrise pas il est content de pouvoir le tuer et ensuite il est d'un coup heureux de mourir et regrette ses actes passés, ce n'est pas cohérent du tout.

 

Le fait de mettre des couleurs différentes quand les personnages parlent n'est pas une bonne idée, ça gâche le plaisir de lire plus qu'autre chose, ça serait mieux de mettre les prénoms avant chaque phrase. L'histoire en soit est intéressante mais il y a beaucoup d'incohérence, l'histoire n'est pas assez sombre et passer de l'an 2040 à l'an 2543 sans aucune explication est étrange aussi, on dirait que pendant ce laps de temps il ne s'est pas passé grand chose.

 

Désolé d'avoir été un peu dur mais Castlevania c'est sacré  ;)

 

Ton histoire reste pas mal malgré les incohérences donc je te souhaite une bonne continuation et j'attend de voir comment les choses vont évoluer.

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Merci Musashi pour ton avis ^^

 

Sinon pour le fait de faire parler tout les démons, c'est pour donner une plus grande dimension à l'histoire, car si il n'y a que Death et Dracula qui parlent, on ne vas pas aller bien loin ^^

 

Et pour l'histoire, je n'ai mis les personnages du jeu que pour le premier chapitre afin d'introduire car je voulais faire une histoire à part, inventer moi même même si certains personnages des juex vont réapparaître.

 

Pour lé Béhémoth, c'est une simple question de logique et de bestiaure ( portait of ruin ) dans lequel on nous dit que c'est une créature ayant défier les cieux, et devant continuer le combat après sa mort, devant se battre, il préfère éviter la mort, mais le fait de pouvoir éternellement se reposer après tant de souffrance n'est qu'une délivrance ^^

 

Pour les couleurs des paroles, désolé mais disons que c'est une habitude, j'ai appris à faire du rp comme ca sur les forums où j'en fais ( ce dispositif de couleurs étant une règle -_- )

 

Et sinon voila le chapitre 4 qui sera suivi du 5 dans la journée ^^ :

 

 

Heaven, Dracula, Slogra, Gaibon, Leina, Légion, La Mort, Bhélazul, Grakul, St Germain, Julie, Garde des âmes.

 

 

 

 

 

Chapitre 4 : Souffrance éternelle

 

 

 

14 Mai 2543, 22h32, Château de Dracula, salle du trône :

 

 

Slogra attendait derrière une immense porte à double battant en or. Les gravures sur les portes représentaient une immense tête de mort, un serpent sortant sur le côté du crâne, derrière la dernière dent sur la droite du crâne. Une lueur flamboyante luisait au fond des orbites du crâne gravé. L’image d’une pierre noire était représentée sur le front de la tête de mort : La Pierre Cramoisie, la source du pouvoir de Dracula, pierre que l’on appelait aussi Chaos.

Slogra se tenait derrière cette porte, attendant que le crâne de la porte daigne le laisser entrer. L’escalier menant à la salle du trône semblait interminable, et rien ne semblait le soutenir, comme si il flottait dans les airs. En bas de l’imposant escalier se trouvait la partie droite la tour de l’horloge, et l’escalier était accessible seulement après avoir franchit le seuil du domaine de La Mort, l’intérieur du cadran de la tour. Sur l’escalier était déroulé un long, très long tapis rouge et or. Sur les côtés de l’escalier, à peu près toutes les cinq marches, se dressait deux piédestal, un de chaque côté, une flamme bleutée brûlant et ronronnant dans chacune d’elles, des flammes qui ne vacillaient pas malgré le souffle puissant du vent et de l’énergie viscérale incommensurable qui stagnait tout autour.

 

Tout à coup le crâne sur la porte s’enflamma et la porte s’ouvrit. Slogra entra alors dans cette pièce, la demeure de son maître, le seigneur des ténèbres, la plus grande plaie qu’a connue le monde, Dracula.

La salle était vaste et magnifiquement décorée. Tout autour de la salle, des torches éclairaient la pièce. Une immense coupole au centre de la pièce gardait en son sein une immense flamme noire, plus brûlante encore que les flammes mêmes de l’enfer. Sur le sol, les dalles tels une mosaïque, dessinaient au sol le symbole du diable, Satan, avec la grande coupole au centre.

Aux murs de la salle, se tenaient hommes, femmes et enfants enchaînés, servant de nourriture au seigneur des démons. Certains pendaient misérablement au bout de leurs chaînes, vidés de leurs forces et de leur envi vivre, d’autres continuaient de se tenir droit, fièrement, montrant ainsi que jamais l’homme ne cessera de combattre les démons.

Au bout de la salle se trouvaient cinq ou six petites marches. Au pied de se petit escalier se trouvait le corps d’une jeune femme morte, deux petits trous dans le cou. Elle avait de courts cheveux noirs, sales et ternes à cause des nombreuses années d’emprisonnement, sans jamais pouvoir voir le peu de lumière que le soleil parvenait à faire passer à travers les ténèbres du ciel. Elle devait mesurer pas loin de un mètre soixante-dix.

Slogra la regarda avec un regard de dégoûts et en même temps de fascination, car un nouvel allié aller peut être naître. En effet, il arrive, même si c’est d’une rareté incroyable, qu’un humain mordu par Dracula devienne à son tour vampire, mais cela ne s’était produit que cinq fois en plus de mille ans.

Il attendit un moment, puis, le corps inerte de la femme se mit à trembler, puis, d’un coup, se releva. Slogra n’en revenait pas. Il la regarda le bec grand ouvert et les yeux écarquillés tandis que les prisonniers poussèrent tous un cri de surprise.

Le teint rosé de la femme était devenu gris, et ses yeux aussi rouges que ceux de son maître.

Elle se tourna alors vers le petit escalier. Au sommet se tenait un siège, recouvert de velours pourpres avec des accoudoirs ainsi que la tête du siège en or. La sur ce siège, il était assis. Le regard absent, plongé dans ses pensées, le seigneur Dracula faisait tourner machinalement sa coupe de verre, remplit d’un liquide rouge sombre, du sang, entre ses doigts. Sa longue cape noire traînait sur le sol. Sa tenue rouge comme ses yeux, se mariaient parfaitement au décor de la sale. Ses cheveux étaient longs, ondulants et grisonnants. Il en était de même de sa barbe qui lui tombait jusqu’au cou, barbe dans laquelle il semblait marmonner quelques mots imperceptible pour Slogra.

Tout à coup, il vit que la jeune femme s’était redressée et lui adressa un sourire :

 

-Comment te nommes tu ?

-Je m’appelle Leina, mon seigneur, permettez moi de vous remercier pour ce don que vous venez de m’offrir.

-Ce n’est point la peine, va, trouve toi une place dans ce château.

 

Il baissa alors son regard sur Slogra :

 

-Attends dehors, Slogra te trouvera une place pour loger.

-Oui maître.

 

Elle se détourna du trône et poussa la grande porte à double battant, qui se referma sur elle.

 

-Bien Slogra, fais moi ton rapport, et vite.

-Le Béhémoth a été vaincu sir.

-Quoi ??

-Oui sir, un humain de ce camp de résistants à réussir à obtenir le légendaire Tueur de Vampires, l’arme des Belmont.

-Impossible, j’ai moi même éliminé le dernier d’entre eux voilà cinq cents ans de cela.

-Et bien pourtant c’est la vérité maître. Le Béhémoth étant vaincu, j’ai suivi les ordres et me suis replié avec le reste des troupes.

-Voilà qui est gênant, un de ces maudits Belmont est de retour … Va Slogra, donne à cette femme un lieu où loger dans le château, ainsi que de nouveaux vêtements, je ne supporte pas ces haillons dont elle est vêtu.

-Oui monseigneur.

 

Slogra prit alors congé de son maître, mais ce n’était pas finit, il ne put retenir sa rage plus longtemps, et appela immédiatement La Mort. Des flammes noires dans la grande coupole, une immense ombre en surgit. La Mort apparut dans la pièce, vêtu de son habituelle cape mauve, ainsi que de sa cagoule, une énorme faux dans l’une de ses mains squelettiques. Dans les orbites vides de son crâne luisaient deux lumières rouges.

 

-Vous m’avez quémandé maître ?

-Oui, un Belmont est de retour, et avec le fouet en plus, je veux que vous vous en occupiez vous mêmes. Trouvez le et éliminez-le !!!

-Bien sur maître.

-Toutefois, soyez prudent Mort, je ressens une aura étrange, je ne saurai dire ce que c’est avec exactitude, mais cela m’est familier…

-Oui maître, je me préparais justement à m’occuper de la source même de cette aura quand vous m’avez appelé. La personne qui la dégage … je l’ai déjà combattu auparavant, et nous avons fini sur une égalité, mais je n’avais pas pu utiliser mes véritables pouvoirs.

-Occupez vous en alors, si jamais vous en avez l’occasion.

-Oui maître.

- Maintenant laissez moi prendre un peu de repos, et méditer sur les prochaines actions de nos troupes.

-A vos ordres maître.

-Et … ce camp de résistants… J’en ai plus qu’assez de cela, je vais m’en occuper personnellement.

-Maître ? Ce ne serait que  trop d’honneur pour ces choses si pathétiques qui tentent de vous résister inutilement.

-Silence !!! Vous avez été incapable de le faire vous-même !! Même Slogra ne l’as point fait !! Et ma patience a des limites. Je ne tolérerai plus que nos serviteurs se fassent tuer et repousser plus longtemps. Je n’en aurai que pour quelques minutes à les exterminer, et puis …. Je pourrai, on ne sait jamais, rencontrer ce Belmont. Si jamais il réussissait à s’échapper, ou qu’il n’était déjà plus là, vous vous en occuperez comme prévu dans le plan.

-A vos ordres Maître.

-Et puis, cela ne me fera point de mal, je me sens fatiguer et user de rester ici … Si même moi je ne fais jamais rien, je vais finir par rouiller. Maintenant, allez-y !

- Oui Maître.

 

Sur ces mots pleins de servitude, La Mort se retourna et disparut dans un léger nuage de fumée noire.

Dracula jeta son regard démoniaque sur une grande vitre à l’arrière de son trône, puis, une petite chauve souris passa par l’embrasure de la fenêtre. Dracula n’était plus là.

 

 

 

15 Mai 2543, 14h26, camp des résistants, Egouts de Paris.

 

 

Les flammes de la bataille avaient disparus. Certaines personnes étaient en train d’essayer de reconstruire ce qu’ils avaient perdu, d’autres avaient montés des abris de fortune. Au centre de la place, le corps du Béhémoth avait disparu. Peu de temps après sa défaite, le corps pourrissant et sans vie de la bête s’enflamma d’une lueur or et argent, avant de se consumer entièrement pour enfin ne laisser qu’un amas de cendres blanches fumantes, quelques os immenses de la bête étant encore intact ou un peu abîmés après que les flammes douces et puissantes les ai léchés.

 

A l’arrière de la grande salle, là où habituellement les potagers et autres réserves de nourriture étaient, se trouvaient à présent alignés des dizaines et des dizaines de corps, enveloppés dans d’épaisses couvertures marron. Les victimes du Béhémoth étaient toutes alignées les unes aux côtés des autres. Devant chaque corps, femmes, enfants, maris, père, mère ou famille pleuraient, ou sanglotaient, à genoux devant le corps de leurs proches défunts. Le prêtre du camp ne cessait de prier devant l’immense croix qui venait d’être dressée devant la longue ligne de victime. Il priait pour le repos de leurs âmes, et surtout, pour que l’avènement d’un jour meilleur arrive bientôt.

 

Heaven était debout, devant les restes de son ami, Johnny mort en protégeant ceux qu’il aimait. A ses côtés, la jeune Julie tremblait et se retenait tant bien que mal de fondre en larmes. La jeune femme était éperdument amoureuse de Johnny, et il devait la demander en mariage avant de mourir. Heaven, quant à lui, ne tremblait pas de douleur et de tristesse, mais il tremblait de rage. Ses envies de meurtres et de destruction étaient terrifiantes. A présent, seul une chose lui importait : la mort de ce démon qui avait retirait le sourire du visage de son ami, c'est-à-dire, Slogra, et de son maître, Dracula. Il ne désirait que la vengeance

 

-Julie, pardonne moi, je n’ai pas su le protéger, je n’ai pas pu le sauver …

-Tu … tu n’y est pour rien Heaven … Johnny savait ce qu’il faisait, il se battait vaillamment pour tous nous protéger, tous ces gens qu’il aimait, et plus particulièrement toi, toi son meilleur ami, tu étais comme un frère pour lui …

-Je te le promets …. Je le vengerai.

 

Certaines personnes autour d’eux le regardaient avec une certaine pointe de curiosité. Surtout quand son fouet pris une teinte noir, et qu’un léger nuage d’énergie viscérale s’en échappa, exultant de la haine et de la rage de son propriétaire.

 

Après un certain moment, il ne put supporter plus longtemps la vue de tous ces morts, ces personnes qu’il n’avait su protéger.

 

En sortant de la salle, un homme étrangement vêtu s’approcha de lui. Il fut surpris par son drôle d’accoutrement, mais les gens autour de lui ne semblaient pas l’avoir vu, ni même senti. L’homme était vêtu d’une veste rouge qui s’arrêtait devant à sa taille, et retombait en queue de pie dans son dos jusqu’aux genoux. Sur la gauche de sa veste, une rose blanche était épinglée  De gros bouton noir ornait chaque côté de sa veste qui était ouverte sur le devant. Dessous, se trouvait une espèce de chemise élégante noire, avec de gros boutons dorés. Il portait un grand pantalon blanc avec de fines rayures horizontal bleue claire.

A sa taille était accrochée une magnifique épée, ou plutôt, un estoc. La poignée de l’arme semblait être faite en or, et elle était sertie de rubis, de saphirs et d’émeraude. Un pouvait aussi distinguer sous sa veste, une longue chaîne en or, probablement la chaîne d’une montre ancienne. Sur sa tête se trouvait un grand chapeau noir.

Son visage lui souriait. Il avait une fine moustache blonde, et un grand nez. Ses yeux bleus pétillaient. De sous son chapeau dépassaient de longs cheveux blonds

Sur ses mains, il portait d’élégants gants blancs.

Il portait aussi une paire de bottes noires.

 

Il s’avança vers Heaven, qui, trop occupé à s’interroger sur la présence de ce type, et sur la meilleure façon de se venger, qu’il ne le vit pas disparaître, puis réapparaître à côté de lui.

 

-Hummm cet odeur, un Belmont.

-Que ? …

-Je me nomme St Germain si c’est cela que tu veux demander.

-Mais …

-Sache, que la vengeance et la haine ne te mèneront à rien, ce genre d’armes ne servira absolument à rien contre le seigneur des ténèbres qui depuis toujours, ne vit que par ces sentiments là. Libère ton cœur, et ouvre ton esprit à tes ancêtres et à ce fouet, et fais confiance à tes sentiments véritables, seulement là, tu seras prêt.

-Mais …

-Nous nous reverrons très bientôt jeune Belmont, plus tôt que tu ne le crois.

 

Mais avant qu’il n’ait pu répondre, St Germain avait déjà disparu.

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CHAP 4 PARTIE 2

 

15 Mai 2543, 22h29, camp des résistants, Egouts de Paris.

 

Malgré la douleur de la perte d’être précieux, la haine, la colère et le désespoir de chaque habitants, le camp était endormit, paisible, seul le clapotement de la rivière souterraine venait troubler ce silence. Quelques gardes patrouillaient dans le camp, redoutant encore une attaque ennemie. De grandes torches se déplaçaient dans le camp, tels de petites fourmis dans leurs galeries. Chaque garde, tenait en effet une torche, et parmi ces gardes, se trouvaient Heaven Belmont.

Il se tenait au milieu de la grande place, contemplant hagard le plafond sombre de la salle, il était assis juste à côté de la carcasse carbonisée du Béhémoth. Il repensait aux paroles de cet étrange homme, St Germain. Il tournait machinalement son coutelas, qu’il avait reçu sur la tombe de Julius Belmont. La lame d’argent de l’instrument tranchant luisait dans l’obscurité, et apportait un certain réconfort, une certaine chaleur dans l’âme de Heaven. Il repensa alors à Johnny, et une larme roula le long de sa joue.

Puis, un bruit étrange détourna son attention. Cela venait d’en haut … Il leva la tête puis vu une chauve souris voletant paisiblement au dessus de lui. Mais … cette bestiole avait un comportement étrange, elle n’arrêtait pas de le fixer de ses énormes yeux rouges …

L’animal était faiblement éclairé par la torche derrière Heaven. Les poils autour de la tête étaient grisonnant, tandis que sur le reste du corps, ils étaient aussi noirs que les ténèbres du monde extérieur.

Le monde extérieur était ce que les habitants des égouts donnaient comme nom au monde au dessus d’eux, la surface, le monde des démons. Le monde extérieur était craint des habitants des profondeurs car l’air de la surface était pollué par l’odeur de mort, de désolation, et de désespoir qui y régnait. La terre y était pourrissante, et l’eau croupissante. Ce n’était qu’un monde de ruines et de peur perpétuelle.

Heaven fixa la chauve-souris, et sentit une douleur le parcourir, la rage que le fouet dégageait  ne cessait d’augmenter… Il ne comprenait pas ce qui se passait. Qu’est-ce que cela signifiait ?

La bête lança un petit cri aigu et partit un peu plus loin.

Heaven se rassit puis …. Un cri abominable déchira ses tympans.

La source du cri était proche, et Heaven se rua instinctivement vers l’allée de tentes se trouvant derrière lui.

 

Il y trouva alors une jeune femme affalée au sol, couverte de sang, le regard vide. Elle était morte Heaven se pencha sur elle et vit alors une marque de morsure sur son cou, et un petit cri vint chatouillait ses oreilles. La chauve-souris était au dessus de lui, et le fixait encore, de longs crocs sortant de sa gueule, dégoulinants de sang.

Une petite langue rosée en sortit et les lécha, puis un petit cri sortit à nouveau. Elle semblait rire, se moquait d’eux.

Heaven, ne pouvant plus supporter cela, sortit son fouet tandis que des gardes arrivaient de toutes part, et que des villageois sortaient des tentes aux alentours, réveillés par le cri strident que la pauvre femme avait lancé avant de mourir.

 

Heaven fit claquer son fouet par terre, puis tenta de frapper la petite créature qui monta un peu plus haut et cria de plus belle.

Quelque chose d’inattendu se produisit alors. Elle cracha une nuée de petites flammes bleues qui enflammèrent les tentes aux alentours, ainsi que certaines des personnes qui s’étaient trouvées là.

Les gens hurlèrent, une odeur nauséabonde de chair brûlé, carbonisé pollua l’atmosphère.

 

La rage en Heaven s’exulta alors à travers sou fouet qui se mit à dégager de petits éclairs noirs. Il sauta et fendit l’air mais la bête, rapide, esquiva sans mal apparent. Elle fit alors apparaître à ses côtés quatre immenses boules de feu qu’elle envoya sur lui.

En faisant tourner sou fouet, Heaven para les boules de feu, et se mit à chercher du regard la créature, quant une voix gutturale et des plus déplaisantes résonna dans toute la salle.

 

-Comme je pouvais l’attendre d’un Belmont. Ces faibles attaques ne te feront rien …

 

La voix était sinistre, et un froid glacial envahit le camp. Des têtes sortaient de toutes part par l’embrasure des tentes, cherchant à comprendre ce qui se passait.

Puis :

 

-Ignoble créatures que vous êtes, soyez honoré de ma présence, moi le seigneur Dracula, je mettrai fin à vos vies de mes propres mains !! Soyez digne de l’honneur que je vous fait et donnez moi du plaisir !! En particulier toi, jeune Belmont !!! En garde !!!!!!!

 

Le plafond s’embrasa, et l’obscurité omniprésente disparut alors. La chauve-souris voletait près de plafond, et une métamorphose extraordinaire commença alors.

Un éclair de lumière aveugla Heaven, et l’animal avait disparu remplacé par un homme au teint cireux et aux longs cheveux gris, vêtu d’une veste de velours noires et rouges.

Ses lèvres étaient recouvertes du sang de la femme qu’il avait tantôt tué.

Il posa son regard de braise sur Heaven, qui sentit alors un sentiment désagréable l’envahir… Un sentiment plein de désespoir, de peur, et de douleur. Il voyait alors en lui, la noirceur de l’âme de Dracula. Il ressentait le nombre incalculable de victime du vampire, et surtout, que son véritable objectif était tout simplement de vaincre Dieu lui même

Quant il repris ses esprits, le vampire se tenait devant lui, arborant un sourire glacial.

Un rire démoniaque s’échappa de ses lèvres, puis, il se voûta, en signe de respect, une main derrière le dos, un salut des anciens temps. Puis, tout en se relevant, il sortit de son manteau… une boule de feu qu’il envoya sur Heaven. Il para de justesse l’attaque, mais le vampire avait déjà disparut, il se trouvait derrière lui.

 

-Tu es bien faible Belmont… Tu n’es pas digne de ce fouet et de la confiance de tes ancêtres !!! Fais moi sentir ce sentiment de puissance !! De gloire !!! Que je puisse l’écraser entre mes mains, et ressentir ton désespoir avant de t’achever !!!

-Meurs, démon !!!!!!!

 

Il frappa derrière lui avec son fouet, mais la seule chance qu’il réussit à atteindre, c’était le vide.

 

A ce moment là, les derniers survivants de la garde de la section Est vinrent porté secours à Heaven. Ils braquèrent leurs fusils sur Dracula, qui les dévisagea avec un regard méprisants.

Derrière lui, Heaven sentit une onde glaciale descendre le long de son échine, il pouvait ressentir la haine, et l’envie de meurtre de son adversaire.

 

-Gaibon !! Occupe toi d’eux, je ne veux pas être dérangé pendant mon combat.

-Oui sssiiiiir.

 

A l’ombre d’un pilier, une créature ailée apparut. Son corps musculeux était recouvert d’écaille bleutée. D’immenses ailes faisaient office de bras, avec, à leurs bouts, une paire de pattes griffues. La membrane des ailes de la bête était bleu marine, presque noir, tandis que ces écailles étaient d’un bleu aussi clair que le ciel d’antan. Sur sa tête de lézard se trouvaient d’immense et globuleux yeux rouges, qui regardaient avidement les soldats en dessous de lui. De sa grande gueule, dépassaient de longs crocs blanchâtres.

En dessous de ses imposants pectoraux, il y avait …. Rien. Entre ses jambes et son torse ne s trouvaient que quelques côtes et un morceau de colonne vertébrale reliant les deux partis.

Avec sa longue langue noire, il se lécha les babines et demanda :

 

-Maître !!! Puis-je les dévorer ? tous jusqu’au dernier ?

-Régale toi Gaibon. Je t’autorise à les dévorer.

-Merccccciiiii Maître !!!

 

Il ouvrit grand sa gueule et des nuées de flammes pourpres léchèrent les guerriers qui tentaient d’aider Heaven. Les hurlements désespérés et emplies de douleurs de ces hommes déchirèrent les tympans d’Heaven qui ne put retenir plus longtemps sa colère.

Le Tueur de vampire prit une teinte noire, et Heaven se rue sur Dracula.

Heaven frappa à nouveau dans le vide, et le suceur de sang réapparut derrière lui, faisant surgir du sol une myriade pics de roche.

Le chasseur de vampires sauta par-dessus les pieux et frappa à nouveau, mais il ne réussit qu’à fendre l’air. Dracula surgit alors derrière Heaven, qui, venant tout juste de retomber au sol n’avait pas le temps de réagir :

 

-Je m’attendais à mieux gamin. Je suis déçu !

 

De la paume de sa main droite surgit un immense pic de roche qui fusa vers Heaven.

A ce moment là, Julie surgit de derrière une tente et s’interposa. La lance de pierre la traversa, la faisant au passage craché une gerbe de sang.

Lorsqu’il se retourna, Heaven fut frappé d’horreur. Son ami Johnny s’était battu pour la protéger elle, mais à cause de lui, elle allait mourir.

 

-Non ….non !

-Heaven … Johnny s’est battu pour nous, il s’est battu pour tous nous sauver, et tu es notre dernier espoir. Honore sa mémoire et survit ! Tu dois survivre pour tous les vaincre !!

-Julie … je … pardonne moi …

-Tu sais je …..

 

Mais elle n’eut pas le temps de finir sa phrase que ses paupière fermèrent son regard, et que ses fines lèvres se refermèrent, un filet de sang s’en écoulant.

 

-NNNNNNOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

 

Ses yeux s’enflammèrent d’une haine sans précèdent. Une aura noire l’enveloppa. Il visa Dracula avec son fouet mais ne parvint encore qu’à frapper le sol. A l’endroit où le fouet avait frappé, un énorme cratère se forma. Dracula réapparut à nouveau derrière lui, prêt à frapper, mais une fine lame d’un estoc para l’attaque du seigneur démoniaque.

 

-Ouf ! on dirait bien que j’arrive à temps.

 

St Germain venait d’arriver, et sauva in extremis Heaven.

 

-Tu n’es pas beau à voir gamin tu sais, laisse moi m’occuper de ce vilain bonhomme !

 

St Germain claqua des doigts et lui, Heaven, Dracula et Gaibon se retrouvèrent tous les quatre téléporté.

 

 

16 Mai 2543,00h12, pied de l’Arc de Triomphe, Paris.

 

La ville était sinistre. De la ville lumière ne subsistait qu’un immense amas de gravats et de ruines poussiéreuse. Un silence lourd et omniprésent régnait dans la ville, seulement troublé par les pas des démons qui patrouillaient. St Germain et Heaven étaient cachés à l’intérieur des restes de l’Arc de Triomphe, dans l’un des pieds de l’Arc.

A l’intérieur de la pièce se trouvait les restes calcinés d’un ordinateur, ainsi que le squelette de celui qui semblait être la personne qui s’en servait autrefois.

St Germain était dans la partie supérieur de l’arc et semblait scruté l’horizon à travers une fine ouverture, à la recherche d’un éventuel ennemi qui pourrai les traquer.

Heaven, qui était resté dans l’entrée, était assis par terre, adossé à un amas de gravas. La tête dans les genoux, il ne pouvait que pleurer et maudire son impuissance.

Il revoyait sans cesse dans son esprit, le visage souriant et tiraillé par la douleur de Julie. Il s’en voulait de ne pas avoir pu la sauver. Il méprisait sa propre existence.

Tout à coup, il entendit St Germain descendre les escaliers de pierre de l’arc. Il tenait toujours dans sa main la poigne de son épée.

Son visage grave prouvait qu’il était anxieux quant à la suite des évènements.

Il sortit une pomme de sa poche et l’envoya à Heaven :

 

-Manges petits, cela ne te feras que du bien.

 

Heaven prit la pomme et croqua dedans à pleine dents, puis, voulant se changer les idées, il demanda :

 

-St Germain c’est ça ? Qu’est-il arrivé à Dracula ? et à ce Gaibon ?

 

St Germain s’asseya et lui sourit ;

 

-Eh bien, je les ai tout simplement envoyé dans une autre dimension, mais ils ne mettront que quelques heures à revenir. Mais nous ne sommes pas encore tiré d’affaire, je sens une énergie viscérale immense pas loin d’ici. C’est une des clés.

- Clé ?

- Oui, certains démons de Dracula rendent l’accès au Castlevania inaccessible. Nous devons les vaincre pour y aller.

- Et euh …. Je présume que vous savez lesquels doivent être vaincu dans ce cas ?

- Et non !! Hélas. Je ne suis sur de cela que pour deux démons, c'est-à-dire, Lord Grakul et Bhélazul. Mais il y en a une  troisième non loin d’ici. Il semble que ce soit près de la fosse.

- La fosse ?

-Oui, la grande fosse mortuaire. Des milliers de corps en décomposition sont entreposés là bas. Et il semble que l’une des clés du château y soit. Ne perdons pas de temps, nous devrions y aller.

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CHAP 4 PARTIE 3 :

 

St Germain se releva et commença à marcher vers la sortie.

 

-Euh …

-Qu’y-t-il ?

-J’aimerai qui vous êtes exactement.

-Je suis St Germain, je te l’ai déjà dit n’est-ce pas ?

-Euh … oui, mais cela ne répond pas vraiment à ma question …

-Je vois. Comme tu le sais je me nomme St Germain. Sache que je viens d’une époque antérieure à la tienne. Je suis née en 1824, mais j’ai le pouvoir de traverser les dimensions et le temps. Ainsi, après avoir fouillé dans le continuum spatio-temporel, j’ai pu voir le chaos qu’il règne en cette époque. Je suis déjà intervenu une fois dans le passé pour empêcher la résurrection de Dracula, et j’avais malheureusement échoué. Heureusement, le grand Hector, le forgeron maléfique, a réussit le tour de force de vaincre le seigneur maléfique. Mais ce foutu démon n’as jamais été aussi puissant qu’aujourd’hui. Même lorsqu’il a atteint ce que l’on appelle le summum de sa puissance contre Simon Belmont, il n’avait qu’a peine la moitié de sa force actuelle. Et donc, je suis ici pour aider le nouveau Belmont à terrasser ce monstre. Et ce dernier Belmont, c’est toi. Allons, nous n’avons que trop perdu de temps à papoter, il est temps de se mettre en marche.

 

Ils sortirent de l’Arc de triomphe, mais, un comité d’accueil les attendait. Une horde de zombie et autres squelettes étaient dans la place.

 

-pff, pathétique !

 

St germain claqua des doigts puis le sol trembla. D’immenses ronces sortirent et écrasèrent la horde d’ennemis. En seulement moins d’une minute, il avait vaincu une trentaine de ces monstres. Il n’en restait plus aucun, quant une voix grave et emplie de noblesse s’éleva dans le silence oppressant :

 

-Je savais bien que cela allait être loin d’être suffisant pour deux types comme vous !

 

Un immense démon était assis sur tas de pierres. Il avait le corps d’un humain, et la tête d’un dragon. Chaque parcelle de son corps était recouvert par d’épaisses écailles vertes. Dans son, dos une immense pair d’aile recouverte d’écaille était replié, au repos. Il souriait aux deux hommes, et leurs laissaient découvrir ses énormes crocs. Il les observait avec attention et fascination de ses énormes yeux rouges.

 

-J’avais bien dit à cet idiot de Grakul que ces simples démons ne feraient pas l’affaire … Mais il ne veut jamais m’écouter !! En plus, il savait pertinemment qu’il ne devait pas intervenir. Rassurez-vous, je n’ai pas l’intention de vous combattre.

-Alors que viens tu faire ici Bhélazul ?

-Je viens simplement vous dire que mon seigneur La Mort vous attend près de la fosse mortuaire. Il veut combattre Sir St Germain. Il veut sa revanche. Il n’est pas pour le moment intéressé par ce jeune Belmont, il veut d’abord s’occuper de vous. Pendant votre combat, peut être, pourrez vous aussi combattre Légion, une des clés. Sur ce, je vous laisse, nous nous reverrons bien assez tôt, jeune Belmont. Mes respects Sir St Germain.

 

Il déploya ses immenses ailes et s’envola. Heaven et St Germain le regardèrent volé au loin, ils attendirent un moment, même si il faisait encore plus sombre que d’habitude, et qu’ils ne pouvaient plus le voir.

 

 

16 Mai 2543,01h32, Grande fosse mortuaire, Paris

 

 

Heaven et St Germain venait de sortir de la ville. Une odeur nauséabonde de corps en décomposition, de pourris et de moisissure vint leurs flatté le nez.

Ils étaient à l’extérieur de la ville, dans une immense plaine sans végétation, ni signe de civilisation humaine, aussi ancienne soit-elle. La terre sur laquelle ils marchaient était pourris, et supportait mal leurs poids, car à chaque pas qu’ils faisaient, ils s’enfonçaient de quelques centimètres dans le sol, et ce malgré que le sol était sec et aride.

Au fur et à mesure qu’ils avançaient, le décor devenait de plus en plus vide, les seules choses qui persistaient étaient les espèces de lanternes qui éclairaient la zone, des lanternes avec à l’intérieur, des feu follets. Certaines de ces flammes se déplaçaient, devant sûrement être à l’intérieur d’une torche trimballé par un quelconque démon. Malgré l’épaisse couche d’obscurité qui régnait, les feux follets parvenaient sans mal à éclairaient le chemin, faisant presque croire à Heaven qu’il faisait jour.

Puis, un grand chien passa à côté d’eux. Le corps de la bête était en décomposition, on pouvait voir les côtes de l’animal, et une partie du crâne. Dans la partie de la tête sans chair ni peau, un œil pendait misérablement hors de son orbite au bout de ce qui semblait être un nerf. L’œil tournait sur lui-même, comme sil était encore apte à fournir quelques informations visuelles à son propriétaire. Des lambeaux de chairs pendaient aussi autour des côtés. A travers la cage thoracique, on pouvait voir un long tube jaunâtre, recouvert de moisissure, pendre et s’appuyé contre les côtes, c’était un bout de son intestin.

L’animale s’arrêta devant eux, le renifla, puis s’allongea au sol. Les deux combattants le regardaient sans rien comprendre, puis, une lueur bleuté, tremblante dans l’obscurité, s’approcha d’eux. Puis au fur et à mesure que la flamme s’approchait, son porteur devenait de plus en plus visible. Et enfin, il devint visible. C’était ce qui semblait être, à première vue, un humain. Il marchait lentement, et semblait boité. Il portait une énorme veste verte sur son dos voûté, trop longue pour lui car traînant au sol, laissant derrière lui un petit sillon dans le sol. Sur sa tête reposait un grand chapeau melon marron. Le col de la veste cachait son visage, seul un long nez pointu en émergeait, mais avec l‘odeur pestilentielle de décomposition qui émanait de lui, il ne faisait plus aucun doute qu’il était un mort vivant. Il tenait dans sa main droite la torche dans laquelle reposait la flamme bleue.

La créature s’arrêta devant eux et les regarda. Derrière le col de sa veste, on pouvait distinguer deux petits points rouges, sans doute, les yeux de cette chose.

Au plus grand étonnement de Heaven, il ne s’attaqua pas à eux, il ne faisait que les regarder. Puis, il claqua des doigts, et le chien se releva, venant se mettre à ses côtés.

 

-Etes …. Vous …. Heaven Belmont …. et St Germain ?

-Oui, c’est nous.

-Veuillez … me suivre … s’il vous plaît… Monseigneur …. La Mort vous attend.

 

La créature leur indique alors le chemin. Il les fit prendre à droite, sortant du chemin.

 

-Euh … monsieur St Germain ?

-Appelle moi St Germain, tout simplement petit.

-Euh, d’accord, St Germain. Quel est ce monstre là ? Pourquoi il ne nous a pas attaqué ?

-C’est un garde des âmes. Son devoir est d’accompagner les âmes de défunts vers l’au-delà, et de détruire tout ce qui pourrai bloquer le voyage des âmes. Ils ne sont généralement pas agressifs, mais celui-là ne nous as pas attaqué car il en a reçu l’ordre. Après tout, c’est un démon, il est donc aux ordres de Dracula, comme toutes les autres créatures démoniaques existantes.

 

Après avoir marché durant un certain temps, le garde des âmes s’arrêta, et son chien se mit à grogner. Ils venaient s’arrêter devant ce qui semblait être une immense fosse. C’était la fosse mortuaire, endroit où les victimes humaines de Dracula étaient entassées. L’énorme fosse s’étendait sur des kilomètres et des kilomètres, et faisait une bonne centaine de mètres de profondeurs, voir, beaucoup plus.

 

-Bien … c’est là que …. Nous nous séparons… Nous nous reverrons bientôt … quand je guiderai vos âmes vers les enfers.

 

Il se retourna, et claqua à nouveau des doigts pour que son animal daigne arrêter de grogner et le suive.

 

-Heaven, tu cherche la clé, c'est-à-dire, Légion, moi je vais m’occuper de Mort. Il va sûrement bientôt arriver …. VA !!!

 

Heaven sauta alors dans l’immense ravin, laissant St Germain derrière lui.

 

 

16 Mai 2543,02h14, intérieur de la Grande fosse mortuaire, Paris :

 

Contrairement à ce que Heaven pensait, il faisait encore moins sombre au fond de la grande fosse qu’au sommet. Après sa chute, il avait du mal à distinguer ce sur quoi il était. C’était mou, et dur à la fois; puis, après avoir repris ses esprits, il se rendit compte que d’innombrables feux follets sur les paroi de la fosse éclairaient la zone, et là, il compris avec horreur que ce sur quoi il allait se déplacer était une montagne de chair, de sang, et d’organes en putréfaction. Il était sur un empilement titanesque de corps humain en décomposition. Il y avait de tous, femmes, hommes, enfants, vieillard, et de toutes les couleurs de peau. Chaque corps était dévêtu, rendant ainsi visible chaque plaie qu’avait subit chacun de ces êtres avant de mourir.

Il avait peur, et comme pour répondre à cette peur, le sol se mit à trembler, et certains corps se mirent à bouger.

Puis, tout s’accéléra. Une nuée de corps se retrouvèrent propulser en l’air et un immense dôme composé de ces mêmes corps commença à émerger.

Après quelques secondes, une immense sphère composée entièrement de cadavres aux corps blanchâtres, voir grisâtres, planait au dessus de la mer de morts.

 

-Sauvez moi ….

-Que …

-Sauvez moi …

-Qui êtes vous ?

-Je suis Légion … Sauvez moi !!

-Et comment puis-je vous sauver ? Que puis-je faire ? Vous n’êtes qu’un de ces monstres qui se nourrissent de vies humaines pour survivre !! Vous ne méritez que la mort !!!

-Oui … La mort … Tuez moi !! et sauvez moi !!!Substituez  moi à cette souffrance éternelle !!

 

De pars et d’autres de l’immense dôme, d’épais tentacules surgirent, au bout de ces tentacules se trouvaient une immense gueule.

L’un des immenses appendices violacés se cabra vers Heaven, et ouvrit une immense gueule béante de laquelle surgit une nuée de flamme.

Les flammes illuminèrent la sombre fosse d’un éclat rouge. Heaven sauta sur le côté et esquiva l’attaque, mais des corps s’enflammèrent.

Un autre tentacule déversa une mare de liquide gastrique très acide à l’endroit où Heaven venait d’atterrir, ce qui l’obligea à nouveau à sauter en arrière. Sous l’effet de l’acide, les corps se mirent à fondre.

Avant que le monstre n’ait le temps d’attaquer encore une fois, il arracha de sa taille la grande hache d’argent et l’envoya vers le tentacule qui continuait à déverser ce liquide jaunâtre répugnant. La hache coupa l’appendice en deux, et un hurlement strident se fit entendre, venant de l’intérieur de la carapace de corps.

Le tentacule coupé se résorba à l’intérieur de la carapace.

Heaven comprit que le vrai corps du monstre était à l’intérieur, mais comment y pénétrer… Le seul moyen était de s’attaquer aux cadavres humains l’entourant.

Il couru vers le monstre reprit sa hache dans la main gauche et tendit la droite vers la partie dégagée. En concentrant son énergie, il fit apparaître une petite sphère bleue qu’il envoya sur la carapace de corps.

D’innombrables flammes bleues apparurent à l’endroit de l’impact, puis tout à coup, une centaine de corps retombèrent au sol et se consumèrent dans les flammes. A travers l’ouverture on pouvait apercevoir le vrai corps de Légion.

Une grande sphère de chair rougeâtre et sanguinolente. La créature était couverte d’espèces de pustules rouges, et on pouvait voir sur le corps de la créature, pendre misérablement le tentacule précédemment coupé. La membrane de peau du monstre était transparente, et à l’intérieur, baignant dans un liquide, il y avait un corps humain. C’était une femme. Son corps était replié sur lui-même, et de longs cheveux flottaient dans le liquide.

 

-Sauvez-moi …. Je vous en supplie … Sauvez-moi !!!

 

Un tentacule surgit à travers l’ouverture et lança un énorme rayon énergétique bleuté vers Heaven. Heaven roula sur le côté, mais le souffle de l’explosion le propulsa quelques mètres en arrière.

Il était temps d’achever ce monstre, Heaven savait à présent comment faire, la créature lui avait révelé son point faible.

Il couru à nouveau vers l’ouverture et sauta, coupant au passage un tentacule avec sa hache et … Frappa avec le Tueur de vampires la fine couche de chair qui renfermait le liquide dans lequel baignait cette femme.

Sous le choc du coup, la chair explosa à l’endroit touché, et le liquide transparent et épais commença à s’en échapper. Le monstre poussa un impressionnant cri de douleur tandis que le liquide continuer de s’écouler.

Heaven qui venait d’atterrir au sol vit alors le corps de la femme s’échapper par l’ouverture et tomber dans le vide. Il la rattrapa et regarda Légion disparaître et mourir, le petit corps de la créature rapetissant et s’enflammant. Puis, au bout d’un certain temps, il ne restait plus qu’un tas de cendre du corps de la créature. Les nombreux corps composant la créature était retombé au sol. C’était terminé.

Il enveloppa la jeune femme nue dans sa veste, et commença à grimper les immenses escaliers de pierre qui venaient d’apparaître suite à la défaite de Légion. Il put au passage constater que sur le cou de la jeune femme se trouvait une fine chaîne avec une lourde clé d’acier dessus.

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