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Les Chroniques de Shimizu


Hakuryoku
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Bonjour à toutes et à tous.

 

J'ai depuis quelques temps l'idée de faire une fic, mais avoir des idées c'est bien, savoir les écrire est mieux.

Alors, je poste sur ce forum afin de pouvoir vous faire partager mon brin d'imagination,  en attendant de vous des critiques (aussi bien positive que négative) afin de progresser.

En espérant que ce début d'histoire intrigue certains d'entre vous qui auront l'envie de lire une suite très prochaine.

 

Afin de se comprendre, j'utiliserai le même code pour toute ma fic :

- « Parole du personnage principal »

- * Pensée du personnage principal *

- « Parole des autres protagonistes »

- * Pensée des autres protagonistes *

 

 

Chapitre 1 : L'anniversaire

 

Dans une monde où chaque chose à sa place, où il était bien difficile de lutter contre les choses établies et contre les préjugés, sortir des règles instaurées est un crime où de bien nombreuses personnes y ont payés le prix de la vie. La normalité semble faire loi où l’exception fait honte et déshonneur. Tout à chacun nous pouvons essayer de changer ce monde rongé par l’argent, le pouvoir et la haine, mais n’est-ce pas trop pour les pauvres hommes que nous sommes ?

 

La nature humaine est, et demeurera à jamais ce quel est, mais est-ce sa véritable facette que nous voyons aujourd’hui en ce monde ? Ou l’espoir qu’un homme découvre sa vraie nature derrière des milliers d’années de blessure, de sang, et de larme est-elle encore concevable ? C’est dans ce monde que vit le jour Shimizu Ekishou, mais est-ce l’homme qui le changera ?

 

Il n’est âgé que d’à peine 14 printemps révolus ce jour même. La nature ne s’était pas fait forcément généreuse avec lui, son corps n’avait pas hérité d’une force physique démesurée, ni d’une beauté qui en ferrait tombé plus d’une. De nombreuses personnes se demandent même dès fois s’il est détenteur de la parole, car peu sont ceux ayant eu la chance d’entendre le son de sa douce voix, ou bien de sentiment, tellement son visage pâle et frêle semble imperturbable peu importe la situation.

Si l’on ne savait pas qu’il faisait partit du clan Ekishou, l’on pourrait même se demander si le bonheur est une notion qu’il eu la chance de connaître une fois, mais peut-on considérer comme un cadeau béni le fait d’être l’aîné d’une tel famille à cette nouvelle aire de shinobi ?

 

Ses cheveux blancs étaient visibles au bout de ce ponton constitué de quelques planches de bois pourries tenant encore debout par un incroyable miracle. Cette avancée délabrée sur le lac de Kiri no sato était à la fois si loin de chez lui, mais tout près aussi car dans son cœur c’était ici sa maison, où la solitude était devenue son amie, et sa plus proche confidente.

Ses yeux, d’un bleu pur, regardait sans lassitude l’horizon de cette étendue d’eau, se rappelant avec tristesse les nombreux rêves de ce jour qu’il avait fait, mais qui rejoignait l’illusion avec le soleil se couchant.

 

*Aurais-je souhaité quelque chose que je ne méritais pas ? Je ne demandais pas une fête, ni un gâteau, juste que mes parents pensent à moi aujourd’hui. Suis-je si invisible aux yeux du monde ? Suis-je comme père me le dis, une erreur que la nature ne montrera jamais ? Qu’elle reprendra avant même que l’heure soit arrivée ? Suis-je une telle malédiction qu’en voulant dire bonjour à mère ce matin, elle pleurait devant père quand ils parlaient de moi ?

 

Toi qui m’écoute quand je te parle, toi qui de là haut me regarde, ai-je vraiment ma place ici ? Où dois-je laisser ma place à qui de droit ? La vie n’est qu’un enfer où l’homme essaye d’y vivre un peu mieux me dit père, alors pourquoi devrais-je m’acharner, si je ne fais que contribuer à la rendre douloureuse.*

 

Puis mettant ses mains tremblantes autour de son coup, il en retire son collier ornant un bien étrange pendentif, qu’il s’empressa d’ouvrir. Dedans, l’on pouvait voir la photo de lui étant âgé de quelques années, tenant par la main sa mère, et son père.

 

* Otou-san, Okaa-san, pourquoi après ce jour, tout à changé, le seul cadeau de que je voulais c’est...de revivre ce moment une nouvelle fois*

 

D’une main ferme, il lança son collier en direction de l’étendu d’eau comme pour se débarrasser d’un fardeau, où bien d’un sentiment qu’il ne voulait plus éprouver. Son regard était devenu déterminer, observant l’ornement autour de son cou sombrer petit à petit au fond des eaux, disparaissant ainsi de la surface de ce monde, de la vue de tous.

 

*Ne suis-je pas un objet destiné à disparaître de la vue de tous ? Après tout, c’est comme ça qu’ils me considèrent ...*

 

Se relevant, il mit ses pieds au bord du ponton, ses bras en croix, et regarda l’horizon. Son corps lui semblait de plus en plus lourd, sa tête penchant irrémédiablement vers l’avant ainsitant son corps à faire de même.

 

*...comme ce pendentif*

 

« Shimizu ...-kun... »

 

Une voie féminine semblait l’appelé au loin. Il ne put s’empêcher de se retourner pour savoir qui avait prononcé son nom, et quel ne fut pas sa surprise quand il vu Emiko au loin. Cette jeune fille tout en chair et dans la fleur de l’âge se trouvait en haut de la pente menant au lac. Ses longs cheveux d’un rose chaleureux,  flottaient aux grés du vent cachant son visage, tandis que ses deux mains étaient plaquées contre sa poitrine comme essayant de protéger quelque chose.

 

« Shimizu-kun... » Insista-t-elle tout en commençant sa descente du monticule à pas faibrile. Son regard semblait vide mais pourtant, elle ne cessait de fixer le jeune garçon qui avait fait un pas en sa direction

 

« Joyeux...*tousse*...anni... »

 

Quand l’inévitable se passa, la demoiselle perdu l’équilibre dévalant la pente sur le ventre et laissant apparaître la boule de plume bleu qu’elle protégeait mais aussi, une arme planté dans son dos.

 

L’adolescent s’empressa de courir en direction d’Emiko, lui ôta violemment l’arme de son dos sous la coup de la panique, avant de la jeter au loin. Puis, la prenant dans ses bras et dégageant son visage, il ne put s’empêcher d’exprimer sa détresse :  « Emiko !!! Quelqu’un ! Aidez la ! venez vite ! »

 

La jeune fille rassemblant ses dernière forces dans un dernier mouvement, pour placer son index sur les lèvres de celui qu’elle venait retrouver.

 

« Anni...anni...ver... » Avant finalement de s’écrouler dans les bras du jeune homme impuissant.

 

La nuit s’abattait sur le village de kiri no sato, chassant avec elle la journée qui se déroulait, mais aussi l’existence de celle que Shimizu appelait jusqu’à peu, son « amie ». Il était seul avec ce corps sans vie entre les mains qu’il ne cessait de serrer ne voulant pas la voir partir, jusqu’à ce qu’un petit être brise le silence immuable de la nuit :

 

« Joyeux anniversaire ! Joyyyeuuxxx anniversaire ! ...saire ! » Tel fut les mots du petit oisillon bleu se déployant au côté du jeune homme, récitant fièrement le texte qu’Emiko lui avait fait apprendre.

 

C’est un cri hystérique et perçant qui brisa le silence de ce petit village, le cri qu’hurla Shimizu devant les paroles de l’oiseau, un cri de douleur lui rappelant qu’il venait de perdre sa dernière source de lueur, un cri de détresse avant de s’évanouir.

 

Ils étaient seuls au bord du lac, seul un oiseau les observait, avant de plonger en direction de l’étendu d’eau. Les villageois quand à eux, commencèrent à accourir en direction des cries, s’affolant et comprenant déjà ce qu’ils allaient découvrir, pendant que l’oiseau lui partait déjà au loin, un médaillon pendant au sein de son bec.

 

 

 

 

 

Chapitre prochain : Décision

 

 

 

 

 

Je vous laisse à vos commentaires, merci de m'avoir accordé du temps en lisant ma fic.

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salut.

Alors ta fanfic, moi j'aime bien je te le dit mais assez court c'est dommage. Bon juste une petite question. C'est fic sur quel theme le combat, les mythologie, les ninja tu voit se que je veux dire (je m'exprime pas très bien ;D ). Bon a par ça j'aime bien le debut.

 

Juste est ce que la fille est deja morte ou en dormit ?!

 

Allé continu j'attend la suite, cyao.

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