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Song of pain from Heaven [fanfic : The GazettE]


.::Pervert Mood::.
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J'ai décidé de partager avec vous l'une de mes fanfic dédié à un groupe de visual japonais : The GazettE.

Même si vous ne le connaissez pas, vous ne serez pas perdu car il est avant tout tourné vers le fantastique.

 

Voici le synospis :

 

Taion.

Tous les fans de The GazettE connaissent cette chanson en hommage à une jeune fille torturée pendant plus d'un mois.

L'empathie de Ruki en a touché plus d'un et lorsque la chanson atteint les portes du Paradis, elle en fait choir l'un des Anges. Celui-ci abandonne sa grâce divine pour se faire vengeur et traque sans merci les criminels dans les rues de Tokyo.

Sa rencontre avec Ruki va bouleverser la vie de notre chanteur...

 

Petite précision pour les néophytes, Taion est une chanson dédiée à une jeune fille qui fut séquestrée et torturée pendant plus d'un mois avant de mourir de ses blessures. Ses bourreaux étaient mineurs.

 

 

Maintenant place à la fic :

 

___________________________________________________________________________________

 

Prologue

 

Il manqua de trébucher et jura entre ses dents. Il regarda une nouvelle fois sa montre, les minutes s’écoulaient inexorablement mais ça ne l’avançait à rien. Il ne savait pas à quelle heure ça se passerait et ça le mettait d’autant plus en colère.

Il reprit sa course effrénée sans savoir où aller. Comment faire pour chercher sans aucun indice pour l’aider ?

Le soleil avait fini de se coucher et le ciel se colorait de teintes sanguines.

Devait-il le prendre pour un signe ?

Son cœur manqua un battement et il du s’arrêter pour reprendre son souffle. Il se sentait totalement impuissant et ses poings se crispèrent sur ses genoux d’un geste rageur.

Malgré tout pas question d’abandonner.

Il se redressa en plaquant ses mains contre son crâne.

« - Réfléchis… Mais réfléchis ! »

Il se mit à marcher inconsciemment de long en large. Il avait déjà plusieurs fois fait le tour de leur parc sans la trouver. Il fallait qu’il trouve un autre endroit où elle aimait aller. Mais lequel ? Dans une ville comme Tokyo c’était mission impossible !

« - Commence pas à penser comme çà ! » se morigéna-t-il.

Une jeune fille hilare le croisa et il tiqua.

« - Qu’est-ce qu’elle aimait ? Quel endroit aurait pu lui plaire plus que le parc ? Les hauteurs ! Quel est l’endroit le plus élevé de Tokyo ? »

Il regarda autour de lui mais l’horizon était bouché par les immeubles.

« - Nan pas un immeuble… Quelque chose avec un peu de verdure… On élimine les parcs nationaux, ils sont trop loin. Un autre parc… Plus calme… Yoyogi ! »

Il se maudit de ne pas y avoir pensé plus tôt. Elle lui avait déjà parlé du grand parc de Yoyogi et du Meiji-jingû qui l’avaient marqué pour leur atmosphère solennelle.

Il héla un taxi et lui demanda d’aller le plus vite possible au parc.

Arrivé, il balança sur le siège passager ce qu’il lui devait et se mit à grimper trois par trois les marches du grand escalier. Sa poitrine lui brûlait sous l’effort mais il refusait de ralentir. Il avait trop peur d’arriver une fois…

Il valait mieux ne pas y penser.

Il aperçut le torii qui marquait l’entrée du chemin principal et son cœur sembla ne plus trouver son rythme. La terreur le tenaillait car il voyait une silhouette au loin. Il se mit à hurler tout ce qu’il pouvait.

« - N’y va pas ! Je t’en supplie n’y va pas ! »

La silhouette se retourna. Il s’était rapproché en titubant. Elle sourit avec tristesse mais ses traits ne lui avaient jamais parus aussi beaux.

« - Pardonne moi Ruki… »

 

___________________________________________

 

Chapitre 1

 

Il s’assit sur le banc et alluma une cigarette. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas marché pour rentrer chez lui. Et plus longtemps encore qu’il n’était pas passé par ce parc. Il était tard et plus personne n’y traînait à part lui, le petit chanteur de The GazettE.

Le ciel était clair mais dans cette partie de Tokyo inutile d’espérer voir les étoiles, la lumière était trop forte.

Il tira une nouvelle bouffée de sa cigarette quand il entendit quelque chose provenir des buissons. Il se leva et s’en approcha.

Il y découvrit quelqu’un roulé en boule. Il jeta sa cigarette et s’accroupit à côté en posant une main sur l’épaule du malheureux.

« - Hé, est-ce que ça… »

Il ne termina pas sa phrase en sentant quelque chose de chaud et poisseux sous sa main. Il la releva dans la lumière et aperçut du sang.

« - Merde, qu’est-ce qu’il vous est arrivé ? »

Il regarda autour de lui, mais il n’y avait personne d’autre dans les environs.

« - Ne bougez surtout pas, je vais vous appeler une ambulance ! »

Il sortit son portable mais le blessé lui attrapa vivement la main avant qu’il ne compose le moindre numéro.

« - Nan. Pas d’ambulance, personne ! »

« - Mais vous êtes blessé ! »

« - Je ne suis pas blessée… »

La personne se redressa, pas assez cependant pour qu’il distingue autre chose que le bas de son visage. Mais il était certain qu’il s’agissait d’une jeune femme malgré sa voix rendue rauque par le froid et sûrement la douleur.

« - Qu’est-ce que vous racontez, vous êtes couverte de sang ! Il vous faut des soins ! »

« - Je n’ai rien… Je vous en prie… Laissez moi. »

Mais elle retomba sur son bras, évanouie. De quoi pouvait-elle avoir aussi peur ? Il réfléchit mais rien ne lui venait. Il se décida à la relever et par chance elle semblait seulement très faible, juste assez éveillée pour marcher. Il lui prit le bras pour la passer sur ses épaules et la colla contre sa hanche pour qu’elle avance droit.

Il se dit qu’il le regretterait plus tard, mais pour l’instant il fallait l’amener chez lui pour qu’elle reprenne des forces. Et surtout il fallait laver tout ce sang et soigner ses blessures.

Ils ne croisèrent personne dans les rues ou dans l’immeuble. L’enregistrement s’était finalement terminé très tard et pour une fois il en fut heureux. Il se doutait que le propriétaire aurait accueilli l’idée d’héberger une blessée avec plus de circonspection.

Il l’aida à s’asseoir sur le sol de sa salle de bain et partit se changer dans sa chambre. Il récupéra aussi un jogging qu’il espérait assez grand pour lui aller. En la soutenant il s’était rendu compte qu’elle était au moins aussi grande que Aoi ou Reita.

Lorsqu’il retourna dans la salle de bain il se dit que la tâche allait être ardue.

Il commença par lui retirer son long manteau. Elle était habillée tout de noir, mais le sang qui maculait ses vêtements leur donnait un éclat rougeoyant, hypnotisant.

Il lui enleva ensuite la longue écharpe de soie noire qui recouvrait sa tête comme une capuche et le fit tomber en voyant son visage.

C’était une étrangère. Il n’avait jamais vu visage plus beau, n’étaient les quelques gouttes de sang sur son menton.

Tout en elle irradiait de douceur. Ses traits fins, ses lèvres pleines et délicates une vraie tentation. Ses cheveux débarrassés du tissu étaient tombés sur son épaule, longs et d’une blancheur de neige aux reflets d’argent.

Il en eut le souffle coupé et retomba assis sur le sol, à admirer l’être à la physionomie la plus parfaite qu’il lui été donné de voir. Les plus grands mannequins auraient parus fades à ses côtés, même les anges des peintures de la Renaissance y auraient perdu leur éclat.

Sa main se tendit pour effleurer la peau de son cou mais il se ravisa en l’entendant gémir faiblement.

Il repoussa le manteau et l’écharpe, lui retira ses gants pour découvrir des mains toute aussi pales. Il déboutonna ensuite sa veste et l’adossa près de l’évier.

Il ne lui voyait aucune blessure apparente. Il lui nettoya le visage, le cou et les avant bras.

Il finit par l’allonger sur le tapis de bain.

« - Je suis désolé, mais si vous ne voulez pas voir de médecin, je dois m’assurer moi-même de la gravité de vos blessures. »

Il la regarda mais toujours inconsciente elle ne pu lui répondre. Il soupira en passant un bras sur son front et entreprit de lui retirer ses bottes et son pantalon.

Il se retrouvait maintenant avec une jeune femme évanouie dans sa salle de bain - désormais souillée par le sang - mais visiblement pas celui de sa singulière invitée. Elle ne portait aucune blessure. Ce sang avait-il vraiment été le sien comme il l’avait cru au départ ?

Mais si ce n’était pas le sien, à qui pouvait-il être, et pourquoi en était-elle tâchée ?

Il finit de lui faire une toilette et la ramena dans son salon où il l’allongea dans son canapé. Il avait réussi à lui mettre son jogging mais comme elle tremblait il lui apporta une couverture.

Le chanteur s’assit à même le sol. Ses mains portaient encore quelques traces d’hémoglobine mais il se sentait trop fatigué pour se relever. Il finit par s’endormir ainsi, ne pouvant plus lutter contre l’engourdissement du sommeil.

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