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Ténèbres.


Al Kpote
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" -  Quelque chose ne tourne pas rond, seigneur "

Arystar était amassé sur son énorme fauteuil pivotant marron, fait entièrement de peau d'ours brun. Sa jambe était plié

sur l'autre et son pied droit ne cessait de bouger de haut en bas. Son bras droit était posé sur tout le long de

l'accoudoir remplit de la douce fourrure de l'animal devenu fauteuil et son coude gauche poser sur l'accoudoir opposé

servait à tenir sa tête. Placer devant une bé vitré qui donnait vu sur tout son royaume, il tenait une conversation de

haute importance avec son premier conseillé mais aussi l'homme le plus fort de ces troupes, l'amiral gritz.

" - Si tu dis vrai mon cher Gritz, c'est que mon intuition était la bonne. "

" - Depuis le mois dernier où vous m'avez donné l'ordre de ne pas les quitter d'une semelle, ils se sont vu une dizaine

de fois en privé, sans que vous et les deux autres seigneurs ne soit mis au courant. De plus, rajouta-t-il tout en

s'avançant vers Arystar, à la fin de certains rendez-vous qui je pense semble être un accord entre eux, les deux se

serraient la main, exactement comme à la fin d'un acte commercial entre deux parties concordantes. "

Arystar ne dit pas un mot. Son mouvement de pied qui s'accèlerait trahisser son énervement. Il fit pivoter son siège tout

en restant les yeux braqués sur la vue de son royaume. Sa rotation fût de quelques centimètres vers l'Est, là où se

trouvait l'accord même qu'avaient passés le seigneur Atila et le seigneur Kazir. Son regard se posta au loin, vers les

montagnes marquant la fin de son territoire. Derrière cette chaine enneigés, se trouvait la cause de tous les soucis pour

la pérénité du monde de edenalp, la ville de Grimjoholow.

" - Dire qu'ils ont dérogés à la règle suprême, celle qui nous lier par la puissance et à la paix. La voix d'Arystar

s'éleva et la son de ces cordes vocales témoignaient sa nervosité. Putain de crevure, ils ne savent pas encore à quoi ils

vont avoir à faire! "

Il se leva de son fauteuil et brandit son poing vers l'accoudoir. Gritz se trouvant à côté de son supérieur, s'interposa

et tenta de retenir le bras d'Arystar. Le seigneur stoppa net son mouvement et jeta un regard ensanglanté à son soldat.

" - Avec to... Avec tout le respect que je vous dois seigneur Arystar, si votre poing aurait frappé le fauteuil, le palais

se serait par la même occasion effondrée.. "

Gritz se sentait oppresser par l'aura maléfique qui pesait dans la pièce. L'homme en face de lui n'était pas comme les

autres, non, pourtant ils étaient tout les deux pareils. Des hommes extraordinaires, aux gènes complètement paranormaux

qui leurs permis d'acquérir un don faisant d'eux  les dieux de cette planète. Les pouvoirs étaient unitaires et donc

spécifique à la personne. Cependant on observait des aptitudes classer de la même famille suivant les régions du monde.

Dans la principauté de Alkatra, le royaume d'Arystar, tous les dons attribués par la nature s'adonnait sur le plan

physique donnant naissance à des pouvoirs tel que la force brute, la vitesse, l'endurance, le combat etc... Il existait

donc 6 classes de pouvoir différentes, égal aux nombres de seigneurs partageant le monde. Gritz était l'une de ces

personnes, dont le destin fit qu'il soit né parmis les enfants choisi du ciel. Dès son plus jeune age, il fût

réquisitionner par la famille Alkatra, tout comme des centaines d'autres enfants prodigent. Son adolescence fut marqué

par des entrainements, des experiences, des tests et des conditions de vie sociales et sanitaires jugés inhumaines mais

qui faisait partis intégrante de se qui avait été appelé la consécration des dieux. Arrivé à leurs majorités, ils

intègraient les rangs de l'armée royal et suivant leurs puissances se voyaient attribués des classes supérieurs ou

inférieures. Gritz n'avait pas atteint le poste d'amiral dès son entré. Non, cela faisait maintenant plusieurs années

qu'il servait la famille d'Alkatra et il savait qu' Arystar était un homme extrement dangereux. Sa main qui agrippait le

bras de son commandant tremblait légèrement, de la sueur s'écoulait de son front à la simple idée qu'Arystar le fixait.

Il finit par lacher prise, et le poing d'arystar retomba lentement sur l'accoudoir.

" Gritz.... Dit-il tout en se rasseyant et reportant son regard sur le paysage qu'offrait sa bée vitré. Je te remercie, il

arrive que je ne controle plus mes pulsions... De plus, cette histoire.. "

" Je comprend parfaitement votre mecontentement, Seigneur. Mais vous vous devez de rester lucide afin que nous ainsi que

les habitants de royaume ne cèdent pas à la panique. "

La pièce resta silencieuse plusieurs minutes, comme si les paroles de Gritz n'était jamais parvenu aux oreilles

d'Arystar. Celui-ci restait immobile, pas même un battement de cils ne venait pertuber ce silence devenu pesant. Il

semblait réfléchir et L'amiral ne l'avait encore jamais vu de la sorte. La situation était tel que cette affaire n'en

était plus qu'à une simple entente entre deux personnes influentes. Puis le silence fut enfin coupé lorsque Arystar

dégnat répondre.

" Dit moi Gritz... Toi qui a connu mon père avant que je ne prenne sa place. Qu'aurait-il fait à l'heure qu'il est ? Quel

démarche aurait-il entrepris ? "

L'amiral se donna quelques secondes avant d'exposer son jugement. L'ex-seigneur d'Alkatra, il le connaissait très bien car

c'est lui qui fît de Gritz le chef de l'armée sacrée avant son départ du trône. Le père d'Arystar n'était pas un tendre

et il aimait par dessus tout résoudre ses problèmes par la violence, lorsqu'il en avait l'occasion. Il se souvenait

particulièrement du jour où une taupe avait été arretée dans les rangs de son armée. Par chance, la taupe n'était qu'un

civil qui voulait revoir son enfant incorporer quelques années auparavant au sein de l'armée sacré, et non un espion

engagé par un des 5 autres seigneurs. Cette homme qui n'eut que pour crime de vouloir revoir son enfant, fut mort

d'atroces souffrances dont Gritz ne souhaitait pas se souvenir. En tant que protecteur de son royaume et pour la paix

universelle, l'amiral ne pouvait donner comme réponse à Arystar se qu'aurait réellement fait l'ex-seigneur, c'est à dire,

une déclaration de guerre pure et simple.

" Votre père était un grand homme et bon nombre de ces actions permir de faire du monde se qu'il est maintenant. Tout en

respectant sa mémoire, je pense qu'il aurait agit de façon rationnel en excluant toute forme de violence dans ses

decisions afin de causer le moins de dégats possible."

" Hmm.. cette solution me semble plutôt bonne... "

Gritz se sentit soulagé. L'idée même qu'une guerre serrait surement éviter lui apporter satisfaction. Arystar avait peut

-être finalement un bon fond.

" Mais ... rétorqua le seigneur. Imaginons que nous faisions comme cela et que sa marche. Certes les hostilités

disparaitrés et tout nos problèmes avec. Cependant Gritz, pour combien de temps ? "

" Que voulez-vous dire par combien de temps ? "

Arystar se leva de son siège et approcha à pas lent sa bée vitrée. Il posa ses mains dessus, et regarda de nouveau en

direction des montagnes.

" Et bien, c'est simple. Combien de temps s'écoulera avant qu'une autre affaire tel que celle-ci ne se produise ? Combien

de temps faudra-t-il pour que les règles suprêmes qui nous lient ne soit encore transgresser ? "

Gritz baissa la tête, et n'osa pas répondre. Arystar avait tout bonnement raison. Si des négociations et des explications

étaient entrepris, le seigneur Atila et le seigneur Kazir auraient certainement arretés officiellement leurs ententes

mais officieusement, il n'en aurait surement pas été de même. Le temps serait passé et les manigances auraient repris de

plus belle. L'amiral avait compris malgré lui, qu'un processus de paix était impossible.

" Tu le sais pas vrai, Gritz ? Tu sais que si nous ne montrons aucun signe de violence ou même très peu, la machination

ne fera que durer et dieu seul sait quand elle s'arretera. Arystar se retourna vers son soldat en passant sa main dans

ses courts cheveux noirs. Si nous ne faisons rien, d'ici quelques années, ils ne seraient plus que deux à diriger ce

foutu monde. Or, si nous agissons de manières civilisés, cela ne ferait que retarder leurs plans. "

Il s'avança vers Gritz et lui fit un signe de main afin qu'il se pousse de son passage, se que l'amiral fit sur le champs.

A pas lent, soupesant lourdement ses pensées, il se dirigeait vers le fond de la pièce. Une armoire, visiblement très

ancienne, ayant perdu sa couleur ocre d'antant se trouvait au bout de la trajectoire qu'il entreprenait. Lorsqu'il fût

arrivé devant, il posa ses doigts sur la grosse clé rouillée jonchant dans la serrure. Gritz regardait la scène,

desesperé, comme s'il connaissait déjà se qu'arystar allait trouver à l'interieur. Le grinssement de la porte résonna

surement par dela du bureau du seigneur. Un amas de poussière s'envola, preuve que le meuble n'eut pas été ouvert depuis

bien longtemps. L'intérieur ne fût pas perceptible avant quelques secondes, le temps que le nid de poussière qui avait

maintenant envahis la pièce ne se dissipe. Arystar allongea son bras et en ressortit un sabre protèger par son fourreau,

d'une taille gigantesque. Ce katana semblait vieux de plusieurs siècles, les taches de sang assèchés et noircit  le

montrait. Le descendant d'alkatra admirait l'arme blanche, la tournant et la retournant afin d'examiner les moindres

recoins. Le fourreau était inprégnier de dessin plus somptueux les uns et les autres, et relatait une histoire,

probablement celle de la famille d'Arystar. Une fois qu'il eut fini de devorer des yeux l'épée, il se retourna vers

Gritz, laissant paraitre un sentiment de nostalgie.

" Si la pacification et les negociations ne sont pas de bon choix à prendre, alors... Que nous reste-il comme solution ? "

 

1.DEMOLITION

 

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  • 6 months later...
  • 3 weeks later...

Erald Konroy était assied sur un rondin de bois, planté au beau milieu d'une immense foret. IL restait là, à comtempler les merveilles de la nature. A sa droite, des champs de fleurs, plus belles les unes que les autres, maisons d'hotes de miliers d'abeilles et d'insectes en tout genre. A sa gauche, des plantes dont la taille varié de quelques millimètres à plusieurs mètres de haut. Des arbres fleuris ou non mais tous aussi beaux se trouvait un peu partout autour d'Erald faisant office d'auberge pour toutes sortes d'oiseaux et animaux en passant par les écureuils jusqu'aux mytes. Le vieillard leva la tête et remplit ses poumons de l'air pur dans lequel il baignait. Son sourire ne se fit pas attendre, refletant la beauté de la vie qui menait. Erald devrait être retraité, mais il ne put s'y resoudre. Son travail était sa vie. Sa vie était toute cette nature qui l'entourait. Il était marié depuis un peu moins d'une cinquantaine d'années, et il aimait toujours autant qu'au premier regard sa bien aimée qui lui avait offert le plus cadeau du monde, son seul et unique fils, qui faisait sa fierté, son bonheur et l'assurance d'un avenir sûr pour la famille Konroy. Erald avait eu une bonne vie et il le savait.

Lorsqu'il eut fini de comtempler la forêt, il se leva. Ces articulations n'étaient plus se qu'elles étaient, tous comme ces muscles et ces os. Mais Erald ne se faisait plus de soucis pour lui. Il savait que la mort le guettait mais il n'avait pas peur. Tout se qu'il voulut faire, il l'avait fait et comme il le disait souvent, " je peux partir tranquile ".

Il s'aventura dans les hautes herbes, slaloma entre quelques arbres avant d'atteindre un chemin de terre. Tracer par la main de l'homme, il était le seul passage que les gens pouvait enprunter. Il enjamba la cordelette, fixer à des poteaux de bois postés tout les 3 mètres, qui servait à dissuader les passants de s'écarter du chemin. En effet, un peu partout, on pouvait voir des panneaux interdisant formellement de dépasser les cordes de sécurité, de toucher ainsi que de cueillir les fruits et les plantes puis à la suite logique des choses, de ne pas déranger les animaux. Erald n'en preta pas attention et continua son chemin. Il était seul et prenait son temps. Il écoutait, regardait et sentait comme lors de ces premiers pas ici. Il lui arrivait aussi de toucher, chose pourtant interdir, les fleurs dont la beauté visuel n'était pas suffisante à son épanouissement.  Cette endroit de rêve, il le connaissait avant même de faire dans ces culotte disait-il. C'était son jardin, qu'il écumait chaque soir avant de rentrer chez lui, une fois qu'il fermait les portes de son stand. Sa promenade dura plus d'une heure et la pénombre gagnait peut à peu les lieux. C'était son moment préféré, ce spectacle que seul lui et un petit nombre de personnes chanceuses avaient pu assistés. La nuit, tout était différent. L'air changé, laissant place aux dioxyde de carbone rejettés par ces millions d'espèces végétals, les animaux vivants le jour dormaient, laissant place aux prédateurs de la nuit. Les lucioles faisaient office de lumière et le chant des hiboux résonnait tel une berceuse. Erald aimait se perdre dans ces pensées dans cette endroit magnifique. Il oubliait tout. La faim ne le dérangeait plus, et ces jambes ne le faisaient plus souffrir. Et comme il le répetait souvent, " Mon espèrance de vie, je le dois à ce jardin. " Puis, souvent il se rectifiait, le sourire aux lèvres. " Non, je le dois à mon jardin ". Ensuite, il riait, se disant radotant avec l'âge.

Sa balade se stoppa quand il arriva aux escaliers, incrustait dans la terre et montant à une hauteur assez vertigineuse pour son âge. Chaque marche faite de bois était incruté de bon nombre de graffiti, tous fait par les passants, voulant laisser une trace dans ce paradis sur terre. Erald avait lui même gravé son nom sur une d'elle, mais avec le temps, celle-ci n'était plus visible. Cette petite colline qui fallait monter, signaler la fin de ce voyage féerique pour gouter aux derniers plaisirs des lieux, appelait le 7ème ciel. Il entama l'ascension lentement, ne pouvant plus la grimper en quelques minutes comme au bon vieux temps. Il regardait toujours devant soit, se refusant toujours de regarder derrière avant d'être arrivé au sommet. D'après lui, cela gachait le plaisir. Les escaliers étaient entourés d'un champs de fleur, protèger aussi de barrière afin de ne pas les abimer. Une personne en pleine santé ne mettaient pas moins de 15 minutes pour monter jusqu'en haut, mais Erald en mis le double, s'obligeant à faire quelques pauses, essouflait par le trajet. Son medecin lui avait vivement conseiller de diminuer ses promenades quotidiens, en lui proscrivant qu'une balade ou deux par semaine étaient bien plus résonable pour son âge. Mais Erald ne voulait rien n'y entendre. Tant que ces bouts de bois qui me servent de jambes continueront à me porter, je ferais ma balade quotidienne ronchonnait-il. Il souria, pensant à sa femme Issaya qui lui rouspetterait encore après lorsqu'il rentrera à la maison, disant que pas plus tard que demain, les secouristes le retrouveront au milieu des hautes herbes mort de fatigue. Son pied se posa sur la dernière marche à gravir et la nuit était déjà tomber.

Lorsqu'il se retourna, le spectacle fut de taille. Le sommet de la colline donnait sur une vue d'ensemble du jardin et la visite en vallait vraiment le détour. Les cîmes des arbres, paruent pourtant si grandes d'en bas, étaient devenus minuscules. Les champs de fleurs se transfonrmaient en un océan de couleur, remplacer la nuit tombait par un bal de luciole qui tournoillaient et voldinguaient autour de toutes ces plantes. On pouvait apercevoir le ruisseau d'eau qui traverser toute la forêt et qui reflettait sous les étoiles. Quand le silence était total, on pouvait entendre son ruisselement du haut de cette bute. Sur la gauche, le petit lac où se terminait la course de la rivière pour finalement repartir à l'opposé de l'étang, afin de reprendre inlassablement le tour du jardin. Toute cette beauté naturelle était la fierté d'Erald mais aussi de tous les habitants de Grimjoholow. En effet le Little Garden, qui tenait son nom grâce à la vue imprenable laissant paraître un petit jardin en hauteur mais pourtant si grand vu d'en bas, avait fait de Grimjoholow, sa renommé dans le monde entier. Des millions de personnes faisaient le déplacement chaque années et peu de gens sur Edenalp ne l'avait pas encore visiter. En plus d'être la plus grande merveille du monde, Little Garden était le premier apport économique d'Edenalp et avait fait de Grimjoholow la ville la plus belle, la plus touristique et la plus peuplé. La ville se trouvait juste derrière Erald, dont la vue du haut de la coline était tout aussi memorable. On y voyait des habitations à perte de vue, des lumières plus etincellantes les unes des autres, puis un peu en retrait, on apercevait l'immense palais du seigneur Atila, l'un des 6 grands hommes de ce monde. Son palace, les femmes, l'argent et la plus belle ville du monde lui appartenait, faisant d'Atilla le seigneur le plus renommé du monde. Erald le trouvait bon et juste, quelques peu sévère mais il savait que le travail d'un seigneur ne devait pas être facile tous les jours. Atilla ne faisait pas la distinction entre les pauvres et les riches, les bons et les mauvais, les grands et les petits mais préchait pour une justice égalitaire et dont il se disait très fier. Sa il peut être fier, car il l'a bien mérité répétait-il souvent.

Le regard du vieillard se posa en bas de la colline, du côté de la ville. C'est la que se trouver la raison de son existance, et se qu'il ne put se résinier malgré son âge. Malgré ces 78 ans, ces cheveux blancs tombants un à un chaques jours, ces rides poluants son visage et ces articulations complétement rouillés, Erald se levait chaque matin pour ouvrir son stand de souvenir. Celui-ci se trouvait juste au dessous de la colline, coté ville, et se trouvait sur le chemin de retour des touristes. Le règlement du Little Garden interdiser la cueilette de n'importe quelques plantes se trouvant dans le parc et son stand en était l'expetion. Il vendait toutes les fleurs qui pouvait se trouvait dans le parc, en passant par des paniers de fruits bien frais et juteux jusqu'au brochette de poissons pèchaient dans le lac. Ces produits faisaient fureur et le vieillard adorait son travail lorsqu'il voyait le sourire et les yeux emerveillés des touristes devant les bienfaits de la nature. Beaucoup de monde lui posait cette question existentielle du pourquoi du comment avait-il le droit de ramasser se que tout les autres ne pouvaient à peine approcher. Sa réponse était simple et breve : " Je suis l'un des fondateurs de ce jardin ". Erald avait passé dix années de sa jeunesse à la construction du plus grand chantier jamais tenter. Il avait planté à la sueur de son front avec des centaines d'autres d'ouvrier les millions de fleurs et d'arbres possibles et innimaginable. Son effort lui avait vallu le droit d'entrer et de sortie du parc aux moments où il le désirait. Il pouvait chasser, cueillir et faire toutes les choses possibles et inimaginables qu'une autre personne n'aurait pu faire. Depuis maintenant quelques temps, il n'avait plus besoin de se démener à cette tâche, car son fils Jack avait été embocher comme gardien du parc et pouvait disposer des mêmes droits que son père. Avant d'entamer la descente de la colline qui le menerait chez lui, Erald regarda une dernière fois le Little Garden. Vu d'ici, le monde semblait vraiment magnifique.

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Le rendez-vous devait se tenir dans un endroit retiré du monde, la où personne ne pourrait en soupçonner l'existence. Pour que cela soit le plus sûr possible, ces rendez-vous étaient espassé de plusieurs mois, et l'heure et la destination décidait à chaque nouvelle confrontation. Cette fois-ci, c'était la nation de Jigo, la plus petit et faible de ce monde où s'évissait encore beaucoup de tribus à l'état sauvage. Jigo était la frontière du pays D'alkatra et son relief était à 90% montagneux. Les galeries, les mines et les grottes peuplés les milliers de montagne rocheuse, ensablés au nord du pays et enneigés au sud. La discrétion semblait être total pensa-t-il.

Il n'avait du amener aucun garde et voyageait seul avec pour baguage un sac comportant une multitute de dossier. Il se trouvait à l'entrée d'une mine condamnée et guettait les alentours. Il attendait quelqu'un d'important, tout comme lui l'était aussi. Sa chevelure blonde était attaché en queue de cheval et quelques mèches baladeuses entravaient sa vue l'obligeant à les recoiffer. Ces habits correspondait à la région de Kazba, dont les vetements serrés et de couleur rouge étaient à la mode. Dans sa veste, une multitude de poche jonchaient dans sa doublure, comportaient plusieurs sachets de potion différentes. Certains étaient consacrés à la médecine et au soin, d'autres aux poisons ou aux stimulations rendant plus fort sont utilisateurs. Il était expert en medecine chirurgical et son don attribués par la nature lui permettait de redonner vie à tout se que son propre sang touché. Parmis les 5 seigneurs, il était le plus redouté et considérés comme le plus fort d'entre tous. Il n'aimait pas attendre pour rien, comme avant une opération comme si il était impatient de charcuter son patient pour lui sauver la vie. Devant la mine, des rochers et des dunes à perte de vue, avec parfois quelques arbres encore intactes, pas encore mangeait par les créatures qui peuplés Jigo. En effet, malgré qu'il soit l'un des plus faible état du monde, Jigo était le repaire de bon nombre de truands ou de gang malfaisants. De plus, les caractéristiques des pouvoir de ce pays faisait de leurs utilisateurs des mi-homme mi-animal et par conséuqnet, des personnes plus souvent violente que courtoite. Contrairement aux 4 autres nations qui encadrés des leurs plus jeunes âges les hôtes de ces pouvoirs surnaturelles, le seigneur Jigoku préfèrés laissait vivre ces hommes en liberté. Ils étaient appelés en temps de guerre mais leurs armées étaient complétement désorganisée. Cependant, voyager seul dans ces contrées devenaient compliqués car beaucoup d'homme étaient très fort et Kazir ne voulait absolument pas attiré l'attention sur lui.

Soudain, des bruits de pas se firent entendre, résonnant entre toutes ces montagnes. Ils venaient de droite et kazir se préparait déjà aux combats. Il ne possèdait aucune arme et ne faisait confiance qu'en sa maitrise des arts martiaux et son pouvoir. Les pas se rapprochaient petit à petit. Il attendait le signe, qui prouverait que l'arrivant était peut-être la personne du rendez-vous. Mais les bruits se firent entendre encore plus, tout proche de lui. " 6 mètres... 3 mètres ... ". Sa prédiction n'étant peut-être pas juste, il prit les devants et se projetta hors de la mine, pied en l'air se rabattant vers le bas afin de briser la nuque de son adversaire. Mais son geste ne fît que brasser l'air et son talon vint s'écraser sur le sol à une grande vitesse. Il fracasse un peu le rocher, prouvant la violence de son coup. Son regard se posa directement sur l'homme. Un vieillard d'une soixantaine d'année de taille moyenne, habiller dans une longue robe blanche. Il semblait manifestement choqqué, ne s'attendant pas à un acceuil pareil.

" - Tu... tu n'as comme pas résilier le contract ? demanda le vieillard d'une voix encore surpris par le coup "

" - Merde Attila ! c'est l'âge qui te fait oublier que lorsque l'on arrive au rendez-vous on donne le signal à celui qui attend peut-être déjà!! "

" - Ahem... il est vrai que ma mémoire commence à flancher. Mais il me semble que la puissance de ton coup à beaucoup regresser qu'en à lui. "

Kazir eu un petit sourire en coin. Ce grand-père ne manquait pas de touper mais ces conseils étaient précieux. Ils avaient appris beaucoup de choses dans sa vie et sa sagesse parmis les seigneurs était la plus écoutés.

" - Tu as raison, répliqua-t-il. Rester dans un bureau n'arrange rien les choses. "

Il fît signe à Attila de rentrer à l'intérieur de la mine afin de rester le plus discret possible. Le vieillard suivit ces pas, guettant un instant les alentours, avant de s'enfoncer dans la pénombre.

 

Il se frotta les yeux, et les plaqua directement sur son oreillet. La lumière du jour lui brulait les pupilles et il detestait par dessus tout ce moment de la journée. L'odeur du café envahissait déjà la chambre, et les bruits incéssant des passants et des charettes sur les pavés tambourinaient dans ces tympans. Comme chaque matin, il aimait profiter de ce cours instant afin de penser à tout et n'importe quoi. Aujourd'hui, ces pensées se perdaient sur le doux visage de sa femme, Janis, ancré jusqu'au plus profond de ses entrailles. Elle venait d'accoucher, quelques jours auparavant et avait offert à Jack la chose la plus magique en ce monde : Etre père. Cela faisait une semaine que Janis était revenu de l'hospital, accompagnés d'un petit bout de chou, pas plus grande qu'une boîte d'allumette qui marquait le début de la nouvelle génération des Konroys. Le choix du nom avait été compliqué à choisir et finalement, il avait tout deux optés pour Eliana, dont la rareté faisait la beauté du prénom. Jack l'espérait bosseuse comme lui et belle comme sa mère. Il voulait faire d'elle une Konroy comme lui et son père l'étaient. Il voulait qu'elle aime la nature, et qu'elle respecte autrui. Je ferais tout pour faire d'elle quelqu'un de sage et dont les choix seront les bons se répétait-il.

Il fût interrompu dans son demi-sommeil par la douce voix qui partageait sa vie et dont il était amoureux comme au premier jour.

" - Jack. Le café est pret. "

Pris par la motivation, il se leva et boudinna la couette dans laquel il s'était enroulé. Il tendit le bras et attrapa un short et un pull-over complètement délavés. C'était, comme il l'appellait, son " pyjamatin ". Avant d'enfiler sa paire de chausson posait à quelques centimètre du lit, il s'étira un grand coup tout en se forçant à regarder par la fenetre et de lutter contre les rayons du soleil. Dehors, les vendeurs installaient leurs stands et faisaient provision au près des fournisseurs chargeaient jusqu'à ras-bord dans leurs charettes. Les vieilles personnes affluaient déjà avant même l'ouverture des magasins afin de parler du beau temps, s'échanger des anecdotes ou encore parlait des dernières rumeurs de Grimjowolow. La routine, pensa-t-il. Il se retourna vers sa chambre et baîlla un grand coup.

" - Parfait. J'arrive !! Dit-il avant de se précipiter vers sa cuisine. "

 

L'endroit était éclairé par quelques bougies, soigneusement placés par Kazir à son arrivé. La lumière du jour n'était plus perceptible et ils semblaient assez alloigner de quelquonque fouteur de trouble. Le vieillard, contrairement à Kazir, n'aimait pas rester silencieux et depuis son arrivé, n'avait pas arrêter de débiter à une vitesse phénoménal son parcours jusqu'à Jigo. " Puis tu sais à mon âge, Ce n'est plus trop résonable. " Répétait-il souvent, voir même sans cesse et qui avait le don d'énerver Kazir. Depuis, il ne faisait qu'écouter à moitié, formulant une réponse courte, précise et imparable lorsqu'Attila lui posait des questions. Ils étaient à quelques pas de l'entrée de la mine, dans un conduit étroit dont les parois ne semblait plus très solide. Le seigneur de Kazba se retourna vers le vieillard et lui fît un signe de tête. Le vieux comprît et posa ses deux mains contre les parois adjacentes. Sans même qu'il ne prononce un mot, la terre se mît à bouger comme par magie. Elle semblait prise de vie, et onduler, cherchant à former une pièce. Rapidement, le boyau creusait par la main de l'homme devint une pièce carré, aux murs parfaits et à l'espace volumineux. Attila, sans même se reposait, posa ses mains sur le sol. En quelques secondes, une table pourvu de deux tabourets en terre, poussèrent du sol. Kazir esquissa un sourire. Malgré qu'il soit toujours en train de se plaindre, le grand-père était encore en forme pensa-t-il.

" - Bien. Je pense que l'on peut commencer. "

Kazir ouvrit son sac et en sortit un énorme dossier qu'il posa sur la table. Attila se frotta les mains et s'asseya sur le tabouret se trouvant en face de lui. Il sortit de la poche de sa longue robe blanche, quelques papiers sognieusement pliés.

" - Tu es sur de ne pas avoir été suivi ? Demanda Kazir. "

Attila fût surpris de cette question. Evidament qu'il était sur de ne pas avoir été suivi. C'était le seigneur d'Atilna et sa force était encore surnaturel même s'il commençait à se faire vieux.

" - Ma retraite est encore loin derrière moi tu sais. Dois-je en conclure que tu as des doutes dans mes compétences physique ? "

La tension et l'adrenaline avait monté d'un cran. Les deux seigneurs coopèraient ensemble, mais ils n'étaient pas bon amis pour autant. Cependant, leur marché vallait de l'or et ils ne pouvaient pas se permettre de se quereller maintenant.

" - Bien sur que non, vieux fou. Mais nos rendez-vous sont dangereux et tu le sais. Si quelqu'un devait se douter de quoi que ce soit, je n'imagine même pas la suite des évènements. "

" - Hmm.. bougona Attila. Tu es trop sensible phsycologiquement. Nous arrivons au but et d'ici quelques années, Edenalp sera à nous. Seul la famille Kazba et Altina sera reconnu par le monde et plus personne ne pourra rien contre nos deux nations. "

Kazir ne voulut pas ré-argumenter. Il s'avait d'avance qu'un débat avec le vieillard pouvait durer des heures sans que parfois un des deux ne cèdent. Il se contenta d'ouvrir son dossier et d'en sortir les premiers papiers du tas. Attila eut un petit éclat de rire.

" - Pourquoi enmenait tous ces papiers alors que seulement les plus importants sufisent ? Les medecins, je ne vous comprendrais jamais ! "

Il continua de rigoler, pendant que le seigneur de Kazba toujours silencieux, brassait ses papiers. Il avait disposer au centre une carte représentant d'Edenalp. On y voyait Au nord, le royaume de Kazir et le plus vaste de tous. Au nord-est, le Royaume de Guardhi dont la superficie est égal au Royaume D'altina, tout deux frontière du pays de Kazba. Au sud d'Atilna, une chaine de Montagne enssablés, marquant le début du Royaume de Jigo. Ce pays était essentiellement montagneux et dont la chaine de montagne Sud donnait fin au royaume. Derrière les falaise, le dernier et le plus reculé des royaume, celui D'Alkatra dont la superficie était du trois-quart de Kazba. Entourer en rouge, au sud D'altina, la ville de Grimjoholow, raccorder par des flèches aux royaume de Kazba. Attila posa distinctement ces papiers sur la table, relatant les profits sur le tourisme, de l'évolution de son Produit Interieur Brut en passant par toutes les affaires concernant le commerce d'Altina. Kazir, quand à lui, possèdait un bon nombre de  papiers relatant les émigrations de son pays, ainsi qu'un bon nombre important de dossier sur des entreprises Kazbanes délocalisées à Altina. Les chiffres étaient imposants, tellement énorme que les seigneurs avaent du mal à en croire. Autant pour Attila que Kazir, les choses se déroulaient parfaitement comme ils l'avaient prévus. Les recettes sur le tourisme à Grimjoholow avait atteint des records et le nombre de visiteurs provenant du royaume de Kazba avait presque triplés. Ils se regardèrent dans les yeux, le sourire grand jusqu'aux oreilles. Les tensions qui avait eu lieu quelques secondes avant n'existaient déjà plus. Leur contrat marchait à merveille.

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Très bonne suite.

 

Qui maintient un bon suspense sur le contrat qui a entre les deux seigneurs.

 

Quelques erreurs "contract" notamment et je voulais savoir, c'est le seigneur Atilna ou Attila tu écris les deux donc je ne sais plus quoi penser.

 

L'intervention de Jack ne me parait pas utile, elle ne fait pas avancer l'histoire.

 

 

Voila, en attendant la suite.

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Ok.

 

Désolé de la confusion mais vu que les deux noms se ressemblent je croyais que c'était une erreur de ta part. Autant pour moi alors.

 

Je me doute bien que Jack à quelque chose à faire mais je te dis juste que l'intervention est un peu inutile, tu casses le rythme de l'action de Atila pour nous dire qu'il est heureux ce qui dans ce contexte est un frein à l'histoire.

 

Tu aurais ajouter un truc "Malgrès son sentiment de plénitude, il sentit que quelque chose de grave allait se produire" ou qu'il a rêvé d'une guerre ou autre chose, genre un cri de sa femme. Quelque chose qui maintient le lecteur sous pression là j'était collé à mon écran pour lire la suite de la rencontre de Atila et de Kazir mais après Jack j'était presque assoupit.

 

T'inquiète pas, j'aime bien les histoires. D'ailleurs j'en écrit une elle s'intitule "Ange" fais y un petit tour, j'espère qu'elle te plaira.

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Pas de souci, j'irais lire sa !

Justement, l'effet est de casser le rythme et de montrer à quels points la famille Konroy, en autre le reflet des habitants de Grimjoholow, vivent dans le bonheur et dans une société où ils n'ont vraissembablement besoin de rien. Et pour la suite de l'histoire, c'est plus ou moins important !

 

En tout cas merci de tes critiques. Je vois mon histoire sous un autre angle, se qui va me permettre de me corriger!

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  • 3 weeks later...

Voilà, on rentre dans la présentations de certains personnages capitaux pour la suite de l'histoire !! Bonne elcture

 

 

Il ferma la porte. Son habitation se situait au centre de la ville, au coeur même du marché le plus grand du monde. Son regard balaya les environs. Les gens affluaient, allant embocher pour certains ou faisant déja le tour des stands pour les autres. Des magasins, ils y en avaient par centaines, dans les moindres recoins de Grimjowollow. On y trouvait absolument de tout et parfois même des ustencibles auxquel personne n'avait encore penser. L'air faisait bon vivre, même si la ville était victime de nombreuses activités illégales et criminels. La précense de l'armée royale était très active, surveillant attentivement et intervenant s'il le fallait. Il descendit le petit escalier pourvu de trois marches et posa un pied sur le sol pavé de sa ruelle. Les quelques passants et voisins pour la plupart le saluèrent. En effet, dans son uniforme, il ne passait pas inaperçu. Ces chaussures étaient de grosses rangers noirs et son uniforme, un pantallon et un manteau de couleur vert. A sa ceinture, un fourreau de petite taille comportant un grand couteau servant visiblement comme instrument de défense. Ses vetements, il les portait bien. Il mesurait 1 mètre 90 et ressemblait plus à une armoire qu'un être humain. Ces épaules étaient puissantes et carrés. Son torse était bombés, laissant aparaître ces pectoraux et ses bras ressemblaient à deux grandes masses dont personne n'aimerait gouter la force. Il était brun, les cheveux courtes et la barbe naissante. Ses yeux étaient verts, et son regard faisait fondre plus d'une demoiselle.   

Il entama une marche assez rapide. Il semblait précer, anxieux d'arriver en retard. Sa ruelle menait à la place central de Grimjoholow, connu dans le monde entier pour son marché plus grand que nature. Des stands, parfois à même le sol, s'entassaient les uns sur les autres sur plus de 3 kilomètres. L'endroit ressemblait à une vraie fourmilière, toujours pleine de monde et grouillant de voleurs en tout genre.

Il leva les yeux. le soleil était au rendez-vous et promettait une belle journée. D'après sa position dans le ciel, il était 8 heures. Ses rangers patogeaient dans la boue, le pavé recouvert par toutes sortes de substances qui créaient cette matière dégoutante. L'odeur qui emanaient du marché était tout aussi désagréable. Les épices, se mélangeaient aux parfums du cuir et à la pourriture, la nourriture s'entremelant avec la moisissure. Il se fraiya un passage entre les centaines de personnes qui cherchaient déjà à faire les meilleurs affaires sur le marché. Il longea le côté Est de la place, sans jamais entrer dans ce souk extraordinaire, puis tourna sur la gauche. la ruelle dans laquel il venait de mettre pied, était etroite comme jamais. La place pour un seul homme et qui ne semblait n'être jamais utiliser. Il grimpa un petit muret, et du passer de profit à certains endroits trop serrer du chemin. C'était un raccourcis, qu'il prenait tout les jours afin d'éviter le tumulte des rues piétones. Certes, la traversé était physique mais il gagnait un temps fou. Son parcours prit fin lorsqu'il rejoingnit enfin une rue. Il s'arreta, quelques instants, regardant le magnifique spectacle auxquel il assistait chaque matin. Il était au pied de la colline, vers l'ouest à quelques mètres de l'entrée du Little Garden. Il sentait déjà les odeurs des fruits frais et du pollen, amenait par une légère brise raffraichi par la rosée du matin. Il respira un grand coup, avant de s'avancer vers le parc.

L'entrée était une grande grille, qui fermait ses portes le soir pour les réouvrirent tôt le matin. Au dessus, en grosse lettre, Little garden était gravé sur une pancarte en bois. A gauche, une cabane en bois, servant de guichet. Une femme d'une quarantaine d'année, qui semblait en être l'hotesse, lui fît signe. Il souria et s'approcha à grand pas. Elle était brune aux yeux bleues, de petite taille et dont les formes étaient plutôt généreuses. De grosses fesses, une forte poitrine et un estomac bien garni, katharine était une femme bonne vivante. Il l'apréciait beaucoup pour sa franchisse et sa grande gueule. Elle ne se laissait pas faire et n'avait aucun remord à dire tout haut se qu'elle pensait tout bas. Mais son sale caractère devenait un attout, lui donnant un charme inégalable.

" - Jack ! S'écria-t-elle. Pas très matinal ce matin ! "

Il s'avança, lui fît la bise avant de lui esquisser un bon sourire.

" Ah oui ? répliqua-t-il. Et qu'est-ce qui te fait dire cela " chère " katharine ? "

" Sans vouloir presser monsieur, l'horloge indique 8 Heures 30, soit une bonne demi-heure de retard. "

Un blanc de quelques secondes s'installa et avant que Jack ne prenne la parole, elle le coupa dans sa démarche.

" Non non, ne me dis rien, je sais déjà. Jeune papa que tu es, tu n'as pas réussis à attacher correctement la couche de ta fille ? Ou non, mieux ! Une retrouvaille avec madame Konroy sur l'oreillet après un dur séjour à l'hospital. "

Jack regarda Katharine d'un air quelques peu choqqué. Elle était vraiment gonflée mais sa le faisait sourire. Cette fille était débordante d'énergie et une ressource de bien être. Rien de tel pour commencer la journée, disait-il. Il aimait se preter au jeu des imbécibilités qu'elle sortait. Il s'approcha doucement vers son interlocutrice. Il baissa la tete et glissa sa joue contre la sienne afin de sa bouche arrive délicatement à son oreille.

" j'ai passer une nuit ... Torride. "

Katharine resta bouche bée quelques instants avant que jack n'eclate de rire en voyant son incompréhension. Comme chaque fois, elle fît semblant de rigoler pour finir sur un " haha, très drôle. ". Elle était bonne joueuse mais tout aussi mauvaise perdante et elle lui tourna le dos, passant la main dans ses cheveux.

" Aller, va embocher plutôt que de me distraire dans mon travail! "

 

Après avoir souhaiter la bonne journée à son amie, il sortit et entreprit sa ronde matinale. Il fouilla dans sa poche droite et en sortit un képit, toujours de couleur verte, qu'il posa sur son crane. Cela faisait maintenant trois ans, que Jack travaillait comme gardien au Little Garden. Il embochait à 8heures et remplacait ainsi ses collègues de nuit. Ils étaient 5, trois travaillant de jour et 2 travaillant le soleil couché. Ils veillaient en permanance sur le bon fonction du parc et le respect des règles proscrites.

Sa ronde commençait dès qu'il posait un pas dans le parc. Toute la journée, il tournait et retournait, interpellant des enfants qui tentaient de s'approcher des plantes ou mêmes d'en manger les fruits. Le matin, il n'y avait pas grand monde et la balade était vraiment plaisante. L'entrée du parc donnait sur un pont, qui traversait un ruisseau pour aboutir a un premier champs de fleur. Des roses, du lys, des coquelicots, des jonquilles et bien d'autres se melangaient à perte de vue, créant un véritable océan de couleur. le chemin passait au milieu du champs, afin d'approcher aux plus près toutes ces merveilles. Quelques visiteurs déjà présents le saluèrent et il en fît de même temps. Il marcha sur plusieurs mètres, regarda de droite et à gauche tout en pensant à une multitute de chose. Sans même qu'il ne s'en aperçoive réelement, il entra dans la petite jungle du parc. L'endroit préfèré des enfants où ecureilles, oiseaux et chevreuils s'en donnaient à coeur joie. C'était aussi le territoire de millions d'arbres, gigantesque pour certains et minuscule pour d'autres. Instinctivement, il s'arreta devant un immense chêne. Sur l'epaisse ecorse pourtant protèger de la main de l'homme était gravée un texte, que Jack connaissait bien. Sa bouche esquissa un sourire, puis il enjamba activement la barrière de limitation. En gros caractère, fait au couteau, était déssiné un coeur dont deux lettres étaient placés en son centre. Jack connaissait bien cette inscription. Il en était l'auteur.

 

Son ventre lui faisait mal. Elle n'avait pas mangé depuis bientot quatres jours et perdait du poid à perte de vue. Accompagné de Julia et Juyci, ces deux jeunes soeurs jumelles, elles attendaient le moment opportun.

Cela faisait 3 mois jour pour jour, qu'elles avaient quittés Jigo pour s'installer à la ville. Tous le monde en disait du bien et d'après les dires, le travail ne manquait pas. Elles quittèrent leur habitation, pillaient et sacagées de nombreuses fois par des malfrats en tout genre. Leur père avait été tué, lors d'une intercation avec un pilleur. Cherchant à défendre sa famille, il se fit exécuter sans aucun remord. L'horreur ne s'arreta malheureusement pas là. Leur mère fût d'abord battu puis violer à plusieurs reprises. Attachés à un piquet planté dans le sol, elle resta deux jours et deux nuits dehors, nue tandit que le pilleur faisait de leur maison, son nouvelle hébergement. Elle et ses deux petites soeurs restèrent cachés dans une trappe sous le vieux planché craquant, attendant desesperement que leur papa ou leur maman ne leur ouvrent la porte. Finalement, leur mère succomba le troisème jour de ces blessures, dans de douleurs insuportables, ne laissant plus aucune raison au malfrat de rester. Puis les jours passèrent, et personne ne vint leur ouvrir la porte. Dehors, l'écatombe les attendait.

Janis avait dix-sept ans et ses soeurs cadettes dix de moins. Elle avait reçu l'ordre de ne pas sortir de la cave sous aucun pretexte et d'attendre qu'on vienne les chercher. Mais l'attente se faisait longue, beaucoup trop. Les cris et les pleurs perceptibles quelques jours plus tôt à l'extérieur avait cesser puis plus personne ne semblait habiter la maison. Janis avait peur. Peur du pire, peur de la vérité, de se qu'elle n'arretait pas de penser depuis des jours. Et si ils étaient morts ? Elle essuya la larme qui venait de couler sur sa joue,se refusant de craquer devant ces soeurs. Il fallait le faire. Il fallait qu'elle aille voir se qu'il se passe.

Un cri perçant retentit dans les grandes motagnes du pays de Jigo. Dehors, deux corps inertes et déjà à moitié dévorés par les betes sauvages, baignant dans de la terre devenu boueuse avec le sang. Des vers par centaine s'entassaient sur les corps, vivant un véritable festin. Elle se laissa tomber à genoux violament, vommissant ces tripes. Sa chevelure blondes toucha le sol, ces mains sales avaient rejoint ces yeux comme pour faire barage aux larmes qui ne cessaient de couler. Le pire était devenu réalité.

Une semaine plus tard, Janis entreprit un voyage périlleux mais obligatoire vers Grimjoholow. Elle n'avait pas eu le courage d'annoncer la nouvelle à ses soeurs, s'éforçant tant bien que mal de faire valoir que tout allait bien. La vie sur Jigo était impossible et bien trop dangereuse. Elle avait, tant bien que mal, enterrée les corps de ses défunts parents, ne pouvant laisser ce spectacle sanguinaire à la vue de ses soeurs. Elle du inventait un mensonge, tout en s'efforcant de rester calme, expliquant à ces cadettes que papa et maman les attendraient de l'autre côté de la montagne. Il fallait une bonne trentaine de kilomètres afin d'atteindre les portes du royaume d'Altina et elle savait d'avance que cela n'allait pas être une balade de santé.

Stns nourriture et en s'alimentant de se qu'elles trouvaient, les trois soeurs mirent trois jours à atteindre la ville. ET L'illusion devint réalité. Pour se nourrir, nul possibilité de chasser. Janis fît la découverte de l'or, un bien qui servait d'échange à n'importe quels autres objets. Sans cette monnaie marchandise, elle comprît que rien n'était accessible. Les rues étaient sales, bruillantes et de nombreuses personnes étaient assieds ou allongés à même le sol, se blotissant dans une couverture ou demandant chariter. Des mères de famille, bébé dans les bras, semblaient perdus dans ce remu-ménage. Les larmes remontèrent, et elle baissa la tête. L'aura appaissante de sa mère lui manquait, l'aura réconfortant de son père aussi. Ces deux petites soeurs vassillaients, pleuraient, demandant à tour de rôle papa et maman. La soif et la faim les tiraillaient. La force et le courage les avaient quittés. Elles étaient sales, et les mouches tournoyaient autour d'eux. Elles arpentaient les rues, cherchant n'importe quoi à se mettre sous la dent. Les nuages s'entassaient petit à petit devant le soleil, cachant ces rayons brullant. Le bleu du ciel disparu et était passé à un gris foncée. Le premier coup de tonnerre retentit, puis de nouveaux les pleurs de ses cadettes. Se qui semblait être un amas de dechet, leur servit d'abris pour la nuit.

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