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Al Kpote
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Voilà une nouvelle que j'ai écrite. Bonne lecture !

 

Il regarda par la fenetre. Il habitait non loin de la capitale française, dans un petit village d'une centaine d'habitants. Sa maison était luxueuse, avec piscine et jacuzzi, son salon et sa cuisine était tellement immense qu'il eut bien souvent dû mal à comblets les espaces vides. Il se trouvait dans sa chambre, construite au seul étage du batiment.

Son regard porta tout d'abord sur la rue, quelques mètres plus loin. La voiture rouge de la voisine était garé juste à côté de la sienne et sur le trottoir d'en face était garé la vieille 2 cheveux de la doyenne du village. Il soupira. Il savait maintenant parfaitement chaque détail. Son regard se porta vers le jardin de la voisine, Caroline Montoie. Il consulta sa montre par la suite. Dans deux minutes, elle sortirait avec ses deux enfants pour les enmener chacun à l'école. Il aimait bien Caroline. Sa ligne était parfaite et ses jambes en auraient fait courir plus d'un. Il ferma les yeux. Il savait qu'elle sortirait habillé d'une jupe mi-longue avec un haut digne des meilleurs décoltés. Son garçon, le plus grand, portera un short à fleur et un T-shirt, aligné d'une paire de tongs avec son sac à dos à la main. Plutôt touriste que étudiant. Sa fille quand à elle, sortira avec son sac à roulette pour aller à ces premiers jours d'école primaire, habillé d'une robe d'été et de petites scandales roses. Puis il regarda vers le fils telephonique qui relier sa maison au poteau. Comme il le savait encore une fois, un oiseau vint se poser dessus et se mît à chanter, se qui ne tarda pas à faire arriver plusieurs autres volatiles qui se perchèrent à leurs tours sur le fils électrique. Un bruit, le fit revenir sur le jardin de Caroline. La porte s'ouvrait. Elle passa la première, laissant apparaitre son corps magnifique et les mêmes vetements qu'il avait énuméré. Une maman vraiment bien conserver. Cependant, Il n'en preta pas attention. Il soupira, voyant sa prédiction juste.

Il ferma la fenêtre et se dirigea tout droit vers le rez de chaussé. Son premier reflexe fut d'allumer la télévision. Sur la chaîne pour enfants, c'était le même épisode du même dessin animés. Sur la deuxième chaîne, les mêmes infos avecles mêmes titres d'information. L'incendie d'une bibliothèque dans Paris, la mort de trois jeunes automobilistes sur la route ou encore la grève des écologistes en France. Rien n'avait changé. Il consulta de nouveau sa montre. Sa y ets, le facteur venait de passer. Il sortit dehors et récupéra les 5 lettres et le journal qui savait déjà dans la boite. Encore fois, il visa juste. Il s'empressa d'ouvrir le journal et chercha la date. Lundi 12 Mars 2010. Il referma le journal, sans même le regarder, exaspéré. Les lettres qui suivaient, il l'est connaissé déjà par contre. La facture d'EDF, le relevé d'impots, son relevé banquaire, une lettre de sa mère ainsi qu'une pub d'une compagnie dont il regrettait l'inscription. Il jeta le tout à la poubelle, sans même les ouvrir. Ces yeux étaient cernés et son visage trahissait sa fatigue et sa tristesse. Pourtant, le reste de son corps ne bougeait pas. En un ans, il ne gagna pas un seul kilos, et n'en perdit aucun. Cela en aurait fait réver plus d'un. Mais lui, il n'en pouvait plus. Il se frota les yeux et partit s'assoir sur son canapé 12 places. Il fixa le plafond. Son esprit s'embrouillait et se questionnait sans cesse. Toujours revener la même question " Pourquoi moi ? ". Il semblait le seul dans cette situation. Les autres ne remarquaient rien, comme si c'était normal. Il avait cherché, fouiller, examinait et étudier mais rien de rationnel ne lui était venu. Il s'était fait à l'évidence. Ce qu'il vivait été tellement hors du commun, que même son imagination sans limite ne pouvait le délimiter.

En effet, Cela fait maintenant un ans d'affilé que Jonas vit, jour pour jour, le Lundi 12 mars 2010 dans ses moindres détails.

 

 

Tout commença lorsque son réveil sonna 7h. Comme à son habitude, il se reposa encore 5 petites minutes dans son lit,se motivant à aller au travail. Il pensa à sa journée et voulut alors se rendormir. Mais prit d'un effort soudain, il bondit de sa couette. Sa y est, son premier Lundi 12 Mars commençait. Il enfilait son peignoir et ses chaussons, puis descendait à pas lent les escaliers. Comme chaque matin, son premier reflexe est d'actionner la machine à café, posait sur la table de travail de la cuisine. Une fois la machine en route, il passe dans sa salle de bain. C'était d'ailleurs la pièce de la maison dont il tenait le plus. Un bain royale, une douche multifonction, et des lavabos plus que magnifiques. Il déposa son peignoir et enfila son bas de survetement et sa veste dont il réservait l'usage seulement après s'être levé. Il ouvrit sa porte d'entrée, qui lui donna vu sur un temps magnifique. Les beaux jours du printemps arrive, pensa-t-il. Il s'empressa d'aller chercher le courrier que le facteur venait fraichement de déposer. Son regard porta sur les 5 lettres qui accompagné le journal. Des factures, des pubs et une lettre de sa mère. Cela faisait déjà plusieurs années qu'il n'avait pas vu ses parents, ni même entendu leurs voix au téléphone. Son père avait toujours été un didacteur de famille sans présédant, au point que sa mère n'ose plus manifester de résistance contre lui. Son père était l'homme détestable, n'ayant que pour égaux sa seule personne et pour clôre le personnage, celui-ci était encore plus radin qu'un lion mangeant son repas. N'en pouvant plus, il partit de la maison à 21 ans, avec diplome mais sans argent, laissant derrière lui son père qu'il voulait à tout pris oublier. Sa mère, elle, n'y avait jamais été pour rien, mais elle n'avait jamais oser revoir Jonas, pour la simple et bonne raison que si son mari venait à l'apprendre, il l'égorgerait sur le chant. Alors il correspondait, par lettre. Il regarda la lettre, pensif au milieu du jardin. Il ne regrettait vraiment pas toutes les fois où il voulut voir son père mort.

Il retourna dans sa cuisine et se versa son café, en y ajoutant deux sucres. Il sortit un paquet de biscotte avec de la confiture. Comme tout les matins, il déjeunait en compagnie de son journal. Par moment, c'était une femme qui partageait ses matins, mais elles étaient devenu rare ces temps-ci. Son travail lui occupait la plus grande partie de son temps. Mais il ne s'en plaignait pas. Au contraire, il aimait son métier, qui plus est, lui rapportait des sommes faraminantes. Jonas travaillait depuis Deux ans comme notaire, à son nom et lui comme seul patron. Les clients ne manquaient jamais,  et les consultations rapportaient un maximum.

Il regarda sa montre. Il était 7h30. Il remarqua qu'il était quelques peu en retard et ingurgita son café d'une traite avant de courir sous la douche.

Sa y est, son costard était enfilés et sa cravate noué parfaitement. Il enfila ses chaussures en cuir, dont il était plutôt fier. Puis, en accèlerant le pas, il partit dans son garage. Dedans, dormait saseconde femme, celle pour qui il abandonnerait tout et qui ne le lasserait jamais. C'était sa Kawasaki, noir et rouge, avec un tour de moteur hallucinant.

Il monta dessus, tout en posant son casque sur sa tête. Il regarda sa montre. 7H50.Il était terriblement en retard, son rendez-vous ayant lieu à 7H40, avec un client richissime. Il ne prit pas le temps d'attacher sa seule protection et démarra en trompe pour partir à toute vitesse à son cabinet.

Le parcours, il le connaissait par coeur. Il se surprenait même des fois à rallonger sa route, pour faire durer le plaisir de dompter son engin à moteur. Cependant, il n'avait pas le temps ce matin. Son client l'attendait fermement.

Il gara sa moto quelques mètres avant son cabinet. Il attacha son casque avec la roue arrière puis s'avança vers son lieu de travail.

Etre notaire était tout de même, un bien triste métier. Les personnes qui venaient chez lui pour léguer leurs héritages à leurs familles étaient pour la plupart résignée. Certe, ils ne le montrent pas. Mais Jonas n'était pas dupe. Le fait de venir chez lui, signifiait une fin proche pour certains, et le début d'une nouvelle vie pour d'autres. Le simple principe d'équivalence. Quand certains gagnent, les autres perdent.

Le client qu'il devait recevoir, était important. Sa fortune s'élèvait à plusieurs millions, et Jonas ne put réver de mieux que cette homme de 89 ans, vienne le voir lui. Il poussa la porte d'entrée et fit venir l'homme dans son bureau.

 

L'entretien dura toute la matiné et dépassa même sur son heure de déjeuner. L'homme possèdait un nombre incalculable de demeure, de terrains, d'argent, de compte ou d'actions que Jonas eut pour dur tache de répartir à ses 4 fils et ses 3 filles. L'homme avait été toujours souriant. Tout se qu'il avait gagner aller servir à son entourage. Une des missions premières du rôle de père. Il semblait attendre la mort les yeux dans les yeux tandit que Jonas, lui, se retrouva face à face avec un pourcentage de bénéfice hors norme. Sa journée était réussite. A 13h30, il aidait le vieux millionnaire à sortir de son cabinet et il le raccompagna jusqu'à sa voiture, le chauffeur attendant au volant. Une fois le vieille homme partit, son ventre gargouilla de famine. Il avait terriblement faim.

Il ferma son cabinet et remonta sur sa bécane. La faim le tirallait. Il posa son casque sur la tête, sans prendre le réflexe de l'attacher encore un fois, et appuya sur le bouton électrique de son guidon. La moto se mit à rugir, tel un roi loi dans sa jungle.

 

Son allure était encore plus vive que le matin-même. Cette fois-ci il ne rentrerait pas chez lui. Il allait fêter sa nouvelle affaire. Il se dirigeait vers le meilleur restaurant de la région, chez un petit traiteur qui cuisine surement les meilleurs pomme et tomate fracis du monde entier. Sur les routes très peu large, il augmentait sans cesse sa vitesse,  passant les rapports de plus en plus vite et glissant la poignet de plus en plus vers son angle mort. Le compteur défilait et frolait bientot la barre des 200 kilomètres/heure. Jonas connaissait cette route par coeur, et prenait de mieux en mieux les virages. Mais ils les prenaient aussi de plus en plus vite, avec de plus en plus de risques. L'adrénaline montait, la sensation d'invinsibilité résonnait dans tout son corps. Avec sa bécane, il était roi. La vitesse augmentait encore, atteignant bientot les 230 kilomètre/H. Sa roue chassé dans les virages trop aigus et plus d'une fois il failli déchausser de la route. Il ne remarqua pas un seul moment que son attache de casque n'était pas mise. Enfin si, lorsqu'il entreprit ce virage à gauche, se plaçant sur la file d'en face pour mieux apprécier sa trajectoir. C'est à ce moment-là qu'il aperçut ce camion de plusieurs tonnes face à lui et qu'il se rendit compte à quel point il était dans la merde.

 

Il sursauta. Sa veste de costard était trempé de sueur, son rythme cardiaque était rapide, ces lèvres et ses mains étaient moites et son visage viré aux rouges piment. Il regarda autour de lui, faisant un tour sur lui-même. Il était au milieu de son salon, allongeait sur son canapé. Son deuxième réflexe fut de se toucher. Il se tatta le ventre, les joues, le front, se frotta les yeux, avala sa salive. Tout semblait bien vrai. Jonas se leva, encore sous le choc. Il n'était pas mort ? Ou était le camion face à lui ? Et ... Sa moto !! Il enjambea sonsalon àgrande vitesse et sortit vers songarage. Sa kawasaki dormait, flambante neuve commesi elle n'avait jamais été utiliser. Jonas se prit la tête entre ses deux mains. Etes donc un rêve ? Il se sentit faible, et s'asseya contre le mur. Sa tête tournait. Il ne comprenait pas se qui lui arrivait. Il se rappela des effets du cannabis, dont il était un fervant défendeur dans sa jeunesse. Il se sentait de la même manière, voir même encore plus mal. Le rêve qu'il avait fait sembler tellement vrai, qu'il sentait encore l'adrénaline circulait dans son sang. Il se rappelait de chaque détail, de chaque mots qu'il avait énuméré jusqu'à l'impact avec le camion qui l'avait réveillé en sursaut. Il regarda sa montre. Elle affichait 19H. Mais qu'avait-il fait alors ? Il ne se souvenait d'aucun moment de sa journée. Il attendit quelques minutes, avant de reprendre son souffle et se relever. Sa tête tournait encore, et il essayait de se rappeler se qu'il aurait pu faire. Dans son rêve, il avait vu un client riche a souhait. Il se dirigea de nouveau dans sa maison, grimpa les marches 3 par 3 vers sa chambre pour ouvrir le tiroir de son bureau. Parmis les innombrables papiers et stylo qui fourmillaient dedans, se trouvait son carnet  de rendez-vous. Il appela son client.

Pendant que la tonalité sonnait, il réfléchissait. Qu'allait-il lui dire ? Il ne devait en aucuncas passer pour un demeurré au yeux de ce vieille homme. Au bout du 4ème Bip, une voix frêle mais roque décroccha. Jonas resta quelques secondes sans rien formuler. Il était encore plus absourdi quand il se rendit compte que la voix de l'homme était exactement la même que dans son soit disant rêve. Ne sachant quoi dire, il raccrocha immédiatement. Il se mit alors à chercher dans son sac, et en sortit la chemise comportant le dossier du millionnaire. Tout était signé et daté du lundi 12 mars. Ces jambes se mirent à trembler et tout le point de son corps vint s'écraser contre le dossier de sa chaise. Tout avait donc était bien réel, mais à quel moment se serait-il endormi ? Plein de question venait lui bombardaient l'esprit et il se sentit épuisé. Sa tête tourna en direction de son lit, qui lui tendait les bras ouvert. Il plongea dedans.

 

Lorsqu'il ouvrit le première oeil, il avait largement rater son réveil. Sa nuit lui avait sembler pourtant si courte. Il se dépecha de se lever, puis passa directement sous la douche. Il se ressassait les évènements de hier. C'était vrament a ne rien y comprendre. Peut-etre avait-il été drogué, d'où l'effet de mal-être et de l'amnésie total dans laquelle il s'était réveillé. Mais il n'avait aucune preuve à l'appuie et pencha plutôt pour un mal-aise du à la fatigue ou au manque  de sucre. Il s'habilla vite puis partit dans sa cuisine. La pendule indiquait 10h30 lorsqu'il appuiya surle bouton de la cafetière. Elle se mit à tourner, tout comme le grille pain dans lequel il plaça deux tranches de pain de mie. Puis il attrapa son trousseau de clé pour se diriger vers la boite au lettres. Sa démarche était lente et insouciante. Le soleil brillait encore aujourd'hui pensa-t-il. Il logea la clé dans la serrure et la fit tourner. Il attrapa le tout et referma sa boite. Tout en retournant chez lui, il regarda son courrier. Une facture d'EDF, un relevé d'impots, son relevé banquaire, une lettre de sa mère ainsi qu'une pub d'une compagnie. " Quest-ce ... " Sans trop se poser de question, il ferma la porte de sa maison, s'essuya les pieds sur son pallason et s'avança vers la cuisine. Il posa les lettres sur la table de travail, attrapa sa tasse de café et en but la moitié. D'un geste ferme, il attrapa le journal et parcourut des yeux la première page. Celui-ci était daté du lundi 12 mars, et c'était le même que celui qu'il avait reçu la veille. Ses sourcils se fronça. Il attrapa son telephone et composa le numéro de la boite du journal. C'est une jeune femme qui décrocha.

 

" - Le bon matin, bonjour. Que puis-je pour vous ? "

" - Bonjour. Jonas Durand, abonné chez vous. Je vous appelle car le journal que j'ai reçu ce matin est en faite celui du 12 mars, en autre, celui d'hier. "

 

Il y eu un blanc. Comme si Jonas s'était retrouvé seul au bout du fils. Sa main commençait à trembler, son regard porta sur les 5 lettre sur sa table. Il n'y avait pas prété trop attention, mais c'était les mêmes que la vieil.

 

" Et bien ... Reprit la jeune femme journaliste. Je vous prie de m'excuser messieur mais sauf votre respect, nous sommes le lundi 12 mars. "

 

Les pupilles de Jonas se dillatèrent, ses yeux s'exorbitèrent. Sa main lacha le telephone, laissant la femme à l'autre bout du fils criant " Allo " dans l'interphone. Il jeta le journal et entrepit l'ouverture de ses autres courriers. Il connaissait déjà se qu'il lisait. Il resta quelques temps immobile, à penser de façon rationnel. Son cerveau cherchait et recherchait mais se qu'il vivait dépasser de l'ordinaire, dépasser sa propre imagination et sa propre conscience. Enfouie dans ses pensées, il sursauta lorsque son téléphone portable vibra puis déclancha la sonnerie. Il se leva en trompe, renversa son bol de café et grimpa ses marches 3 par 3. Son portable vibrait de plus belle sur son bureau et avant que la messagerie ne s'enclenche, il décrocha.

 

" Messieur Durand ??! fit la voix à l'autre bout du fils. "

 

En quelques secondes, Jonas redevint pale, encore plus blanc qu'il n'eut été avant. La voix, il l'a connaissait. C'était le vieillard millionnaire. Son coeur se mit à battre, lui rappelant son planning du 12 mars. Il resta quelques secondes sans rien dire, laissant le vieille homme attendre.

 

" Oui, Monsieur De Créseau. Que me vaut votre appel ? "

 

Puis se qu'il ne voulut jamais entendre se produisit.

 

" Nous avions rendez-vous ce matin, lundi 12 mars a 7h40, rappliqua-t-il. "

 

D'un geste de colère, il plaqua le combiné, raccrochant sauvagement au nez de son client. Cependant, le téléphone resonna ausitot, mais Jonas n'en préta pas attention. Il redescendit ces marches aussi vite qu'il les avait monté et courut vers son garage. Sa kawasaki l'attendait. Il attrapa son casque, le posa à moitié sur sa tête et décrocha violament les clés sur le mur. Il enclencha sa béquane en tournant la clé et appuya sur le bouton électrique. elle s'alluma directement, et il déclencha dans la foulée la première vitesse tout en tournant fermement sa poigné. Il roulait, roulait et roulait. Jonas ne savait pas ou il allait, non il voulait juste se vider la tête. Sa main tournait sa poigné, bientôt à son extreme. Ses 6 vitesses étaient enclenchés. Se qu'il se passait, il ne le savait pas, ou plutôt il ne comprenait pas. Etait-il devenus fou ? Etes-ce un coup montée ? Ou non, une grosse blague pas drôle du tout ? Il secoua la tête, et son casque a moitié posé fut emporter par la vitesse du vent qui fouaitait son visage. Il freina du frein arrière, et fit un dérabage sur une distance hallucinante. Il se trouvait  à l'entrée de la ville de Nanterre. Il mit la béquille et arreta sa bécane. Quelques personnes sur le côté le regardaient encore, les hommes bavant sur sa moto et les femmes effrayés par tout ce bazar. Il choisit d'accoster un couple assez jeune.

 

" Excuser moi. Quel jour on est ? "

 

L'homme resta quelques secondes a le regardait et dégnia enfin à répondre.

 

" Le 12 monsieur. "

 

Jonas ne le croyait pas. Non, il ne voulait pas y croire. Avait-il fait un mauvais rêve ? Non, il ne pouvait pas revivre le même jour. Il s'avança vers un homme, quelques mètres plus loin et lui reformula sa question. Mais l'homme reformula lui aussi la meme réponse. Le 12 mars. Ces jambes ne le tenaient plus. Il semblait êtrele seul et unique à savoir que tout ces gens revivaient la même journée. Il abandonna sa moto et commença à courrir. Il tomba sur un tabac, entra dedans en trombe et feuilla tout les journaux. Le 12. Le 12. Le 12. Tous et aucun sans exeption était daté du 12 mars. Tous raconter les mêmes faits que hier. Le buraliste l'interpella, voyant ses journaux froissés.

 

" Et vous. Si vous voulez lire, vous achetez. "

 

Jonas se retourna et examina l'homme de la tête au pieds. Petit, cheveux dégarnis laissant apparaitre une nette calvicie. Il avait une barbe de quatres ou cinqs jours et ne semblait vraiment pas content.

 

" Vous aussi... Vous croyez être le 12 mars ? répliqua-t-il ? "

 

Le buraliste resta étonné. Il pensa Jonas fou, et le fît prier de quitter son magasin si celui-ci ne se décidait pas à acheter un journal. Sans parler, Jonas sortit et s'asseya au bord du trottoir, son visage dans ses mains, pensant être devenu plus que dingue.

Durant une année, il passa à des états d'esprits différents. Ces premiers jours, il n'osa plus sortir de chez lui, pensant inlasablement que le courrier du lendemain lui rapporterait le mardis 13 mars. Il pensait avoir attraper quelques choses, du moins il essayait de se faire à cette idée-là. Puis, il se résoud à accepter son sort, et passa de la dépression à l'épanouissement. Il fit une liste, des choses qu'il n'aurait jamais eu le cran ou l'idée de faire si il revivait sans cesse le meme jours. Un matin, il s'acheta une arme au noir, et partit braquer toutes les épiceries de son village. Le boulanger-patissier, le boucher-charcutier, le buraliste, ainsi que le petit hard-discount accolé à ces petits commerces. Il se fît arreter dans le dernier magasin, mais de toute manière il savait que d'ici quelques heures, il se reveillerait dans son lit. Il essaya le saut à l'élastique, la drogue, il draguait toutes les femmes qui croisait et vidait chaque jours son compte en banque mangeant où il voulait sans compter ses dépenses. Sa vie lui parut idylique. Mais il passa de l'état d'épanouissement à l'état de remord. Cela commença lorsqu'il étendait dans la rue ou dans n'importe quels conversations, le mot demain. C'est vrai, Jonas se rendit compte qu'il vivait le même jour, et que la surprise du lendemain, la surprise du futur lui semblait maintenant inconnue. Il essayait de s'imaginer comment cela faisait de vivre dans le Mardi 13 mars. Que lui serait-il arrivé ? Certains petits conforts lui manqua, comme la télé ou la radio, qui ne racontait que les mêmes faits, et que Jonas connaissait maintenant par coeur. Il se rendit compte qu'il ne révait plus et que chaque matin, il ne se souvenait jamais de son reve. Toutes ses petites choses tellement banales dans la vie normal mais tellement manquante dans une vie paranormal.

 

 

Ce matin-là, cela faisait un ans qu'il vivait le même jour. Après avoir réfléchi sur son canapé, il partit se doucher. Il s'habilla banalement, porte-monnaie en poche et décida de se changer les idées dans Paris même. Malgré toutes les journées folles et inimaginables qu'il eut fait, celle-ci allait être le véritable déclenchement de sa période de remords. Il se baladait au jardin de luxembourg, marchant doucement et regardant les gens. Dire que cela faisait 365 jours que ces personnes marchaient dans ce jardin, à la même heure et vivait la même journée sans le savoir. En scrutant toute cette petite foule, il remarqua une femme, une très belle femme. Les cheveux très longs, brune avec une robe qui mettaient en evidence ces courbes et ses formes parfaites. Son visage était fin, fragile et tellement jolie. Jonas resta plusieurs secondes à la contempler, comme un chien qui regarde la porte en attendant que son maitre arrive. La jeune femme qui discutait avec ses deux amies marchèrent au dehors du jardin. Il ne sait pas se qui lui prit mais il se décida à la suivre. Son petit manège dura plusieurs heures, suivant la jeune femme visitant Paris. C'était une toursite et qui ne semblait pas habiter la région. Il avait terriblement envie de l'accoster, tenta mais se ravissa dans les derniers moments, ne sachant comment entamer la conversation. Ce n'est que dans le métro, lorsqu'elle eut quitté ses copines sur le quais, qu'il prit sa chance à deux mains. Il s'asseya à côté d'elle. Pendant plusieurs minutes, il garda le silence, faisant semblent de regarder par la fenetre pour ne pas croiser son regard. Il savait que lorsqu'il le croiserait, il devrait entamer une discution. Puis, Dieu en décida autrement. C'est la jeune femme qui fit le premier pas.

 

" Excuser-moi. Vous connaissez le nom de l'arret suivant ? "

 

Jonas fut quelques peu troublé et se retourna brusquement. Il croisa enfin son regard. Elle était magnifique.

 

" Ou... Euhh non, je ne prend jamais le métro et ne vient encore moins souvent à Paris. Désolé. "

 

"  Ah dit-elle. Vous etes aussi ici pour visiter la ville ? "

 

Jonas croyait réver. Il retrouva pendant cette instant magique, le sentiment de vivre un jour nouveau, un jour où il ne pouvait pas savoir se qui allait se produire. Il se sentit alors confiant, il n'avait pas aborder de femme depuis maintenant trop longtemps.

 

" Oui, en quelques sortes. Et vous, d'où etes vous arrivez ?? "

 

La discussion dura plusieurs minutes mais Jonas n'en vut pas le temps passé. Il était déjà fou amoureux d'elle, il se voyait dans ses bras, touchait son corps  lisse et passait la main dans ses beaux cheveux. Mais le métro entra sur un quai et après avoir lu le panneau défilant, elle se leva brusquement, coupant la phrase de Jonas lui racontant les sensations du saut à l'élastique.

 

" Désolé, c'est ici que je dois partir. "

 

Jonas, prit d'un geste instinctif se leva aussi.

 

" Je descend aussi. Je vous offre un verre, sa vous tente ? "

 

La jeune femme souria et aquierça d'un signe positif de la tête. Le reste de la soirée, ils le passèrent à l'hotel de la jeune femme et Jonas semblait revivre comme avant. Il aimait cette femme qu'il avait croisé seulement quelques heures auparavant. Vers 23h, ils avaient finis de faire l'amour. Elle était dans ses bras, la tête sur son torse. Il ne voulut jamais être séparer d'elle. Puis il eut un déclic. A minuit, il allait s'endormir et retourner vivre le lundi 12 mars en se réveillant seul dans son lit. Il se leva doucement, posant la tête de sa bien aimée sur l'oreillet. il se dirigea vers la petite salle de bain jonchant la chambre et se rinça le visage. Demain, il ne sera plus avec elle, il devra tout recommencer, comme si il ne s'était rien passer. Il se regarda dans la glace. Le même visage depuis un ans, les mêmes rides, la même longueur de cheveux. Il craqua et se mit à pleurer.

Le réveil sonna et Jonas se réveilla dans sa chambre. Il referma les yeux, ne pouvant plus de ce cauchemar sans fin. Il ne pouvait plus aimer, il ne pourrait jamais avoir d'enfant, il ne pourrait jamais avoir de femme, ni même se marier et il ne pourra encore moins faire sa vie avec la femme qu'il avait rencontrer hier, enfin, le 366eme lundi 12 mars. Il resta plusieurs heures dans son lit, à penser, ruminer et pleurer sur son sort. Il avait beau retourner le problème,  aucune solution ne lui venait pour arreter le déroulement des choses. Du moins, à part une solution. Il se leva difficilement, regardant son réveil. Il annonçait bientot 13h. Lentement, il descendit ses escaliers et ne prena pas la peine d'aller voir le journal. Il connaissait déjà se qu'il allait trouvé. Il s'avança dans sa salle de bain et ouvrit le placard à médicaments. Il y trouva la boite de somnifères. Jonas la tena dans la main longuement, tout en regardant la boite, les yeux plongeaient dans le vide. Il repenssait, à sa vie d'antant. Celle où il ne se souciait de rien. Il souria quand ilrepenssa au contrat qu'il avait signé, juste avant ce rêve bizarre qui avait selon lui, tout déclenchait. Peut-être qu'à cette heure-ci, il aurait été riche et qu'il aurait déménagé. Il serait aussi surement tomber amoureux. Ses yeux se remirent à ruisseler et sans se poser de question, avala les 4 derniers cachets présent dans la boite. Sans se précipiter, il alluma son bain gigantesque, se déshabilla et s'allongea dedans. L'eau montait progressivement et lui, fixait le plafond. Sa y est, c'était fini. Finalement, la seul solution d'arreter ce cauchemar était peut-être de se suicider. Il n'avait aucune intention de faire demi-tour et a peine eut-il le temps de sans apercevoir que le médicament prenait déjà effet. Ces paupières devenaient lourdes, deplus en plus lourdes. Il ne sentait plus l'eau chaude qui montaient petit à petit le long de son corps. Juste avant de s'endormir, il esquissa un sourire. Il se sentait enfin libre.

 

 

 

La machine qui se composaient de plusieurs centaines de petits écrans se mit à sonner. La femme en blanc, une infirmière, qui était charger de la surveiller, interpella les medecins présents dans la salle d'à côté.

 

" La chambre 221. Le patient vient de nous lacher. "

 

Un medecin s'enpressa de se lever et se dirigea vers cette chambre. la femme qu'en a elle, chercha dans ces innombrables papiers et en sortit le dossier du patient. Sur le devant, était écrit en grosse lettre : Durant Jonas. L'infirmière se précipita sur les pas du docteur et le ratrappa quelques temps après dans la chambre. Il examinait l'homme. Il était en piteux état. Le corps était déchiquetés et celui-ci ne possèder plus son bras gauche. Son visage était enfoncés dans son crane, ne montrant plus son nez, ni ses yeux. Ses lèvres inférieurs avaient été arrachés et son menton fendu en mille morceaux. Le medecin n'avait pas besoin du dossier. Il connaissait ce patient, qui avait occupés presque tout les medecins du centre à sa venue. Cela faisait un ans et deux jours qu'il séjournait dans cette hospital. A sa venue ici, il avait percuter de plein foué un point lourd et il était déjà déclarer condamner. Ses os étaient en mille morceaux, et son bras gauche avait été ébouiller par une des roues du camion. Mais contrairement a toute attente, son coeur continuait de battre, certe à faible allure mais Jonas vivait. Cependant, les medecins savaient déjà que s'il venait à se réveiller, il serait un concombre jusqu'à la fin de sa vie.

Le docteur posa le dossier sur le chevet, à côté du lit tout en regardant ce pauvre homme. Il s'était battu jusqu'à son dernier souffle pour continuer à vivre.

 

" Te voilà libérer mon garçon, dit-il avant de faire signe à l'infirmière de le sortir d'ici. "

 

 

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