Amagami SS

[Spike Rintarou]

Titre : Amagami SS.

Année de production : 2010 - 2011.

Studio : AIC.

Genres : Amour & amitié.

Auteur : Enterbrain Inc.

Type et durée : Série TV, 25 épisodes de 24 mins [série terminée]

 

 

 

 

 

Synopsis :

 

Tachibana Junichi n'aime pas beaucoup Noël depuis deux ans, période à laquelle son cœur a été brisé par une fille lui ayant posé un lapin ce jour là. Traumatisé par cet événement, Junichi a depuis une peur bleue de s'engager à nouveau dans une relation amoureuse et appréhende chaque année la venue des fêtes de fin d'année, du moins, c'était avant de faire des rencontres qui changeront durablement sa manière de vivre en plus de lui apporter le bonheur.

 

C'est ainsi que Junichi fera successivement au cours d'arcs indépendants la rencontre de six filles différentes à partir d'une situation de départ inchangée.

 

Avis personnel :

 

Je viens de boucler les deux saisons mais je ne parlerai que de la première, une série que j'ai regardé à cause des nombreux avis sur lesquels je suis tombé qui en parlent, des avis majoritairement négatifs.

Au final, Amagami SS s'avère être une série moyenne, n'ayant pas assez de qualités pour devenir une bonne série mais pas non plus assez ignoble à mon goût pour être condamnée au cimetière des horreurs sans nom.

 

Sur la forme, ça a l'air intéressant pourtant, Amagami SS propose six histoires d'amour qui ont pour point commun un héros, Junichi, qui trouve l'amour auprès d'une fille différente au cours d'arcs qui n'excèdent jamais quatre épisodes, mais c'est finalement tout le problème, quatre épisodes, c'est trop court pour mettre en place quelque chose de crédible, les histoires sont rapidement expédiées et pas forcément passionnantes, d'abord parce que Junichi est complètement quelconque et que les différentes filles qu'il doit séduire sont des stéréotypes en puissance qui n'apportent absolument rien de nouveau dans un univers de la japanim déjà bien chargé en animes faisant la part belle aux amourettes de lycée, des animes qui restent bien meilleurs que Amagami SS qui se complaît dans un classicisme forcené et une absence totale de prise de risque, j'ai eu longtemps l'impression d'être face à un Visual Novel avec des dialogues creux et une intrigue au ralentie et non pas une série animée digne de ce nom.

 

À mes yeux, seuls le character design trouve grâce, les filles sont plutôt jolies (surtout Ayatsuji Tsukasa et Morishima Haruka), des filles qui contrastent avec les décors vides et ternes de la série, ça manque de couleur et en dehors des poitrines opulentes qui gigotent, il n'y a pas beaucoup de mouvement, une réalisation très (trop?) moyenne, à l'image de l'anime.

 

Je ne garderai certainement pas un souvenir impérissable de cette expérience, Amagami SS est une saison proposant trop peu de choses, manquant cruellement d'originalité, une saison qui aurait pu avec plus de travail sur les personnages et sur les histoires proposées devenir un divertissement honorable et non pas une adaptation terne et sans envergure d'un jeu de simulation amoureuse PS2, c'est dommage.

[Detroit Smash]

Ah, je me souviens avoir essayé de regarder cet animé lors de sa sortie. En effet, seul le design est là pour sauver les choses, tant la série est bourrée de clichés, avec des romances parfois à la limite du ridicule (je me souviens de la première histoire où le mec va embrasser les genoux de la nana dans le cagibi à côté de l'école). Et encore, il y a pire que ça. Alors oui, niveau design, c'est joli sans être original, mais le reste est clairement rébarbatif.

Il y a une suite, SS+, non ?

[Spike Rintarou]

"(Je me souviens de la première histoire où le mec va embrasser les genoux de la nana dans le cagibi à côté de l'école)"

 

 

Cette scène m'a tué    .

 

 

Ouais, Amagami SS +, c'est la saison 2, avec moitié moins d'épisodes que Amagami SS.

C'est un prolongement des histoires amoureuses de Junichi mais c'est encore plus court, deux épisodes pour chacune des filles.

Ça a encore moins d'intérêt que la saison 1, autant dire qu'à moins d'être maso (comme moi) ou d'avoir accroché à la première saison, il faut passer son chemin.