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Il était un monde ...


Mr Baz
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Mais cher amis bonjour.

Ah la section fanfic, quelle belle section pour ceux qui aiment lire.

Beaucoup de membre de ce forum on ecrit leur histoire ici et certain vont même finir par percé dans le metier (voir Lucifer ^^)

Et bien ici je ne vais pas vous ecrire une histoire a part entiere, non , ici je veux que tout le monde participe.

J'explique, en me souvenant d'un livre d'Italo Calvino "les villes invisibles" , j'ai eu envie de crée ce "Il etait un monde" ou chacun de nous , membre du forum, fabriquerons nos propre monde.

Vous n'avez pas compris ou je voulais en venir ? alors voici mon premier monde.

 

Bulle

 

"Il était un monde, ou la Terre était une bulle. Une planète magnifique qui donnée des lueurs de differentes couleurs en fonction de la lumière venant de son soleil.

Du bleu, du vert, du violet ou de l'orange, une palette plutôt bien garnie.

Sur ce monde vivait les Bullbes, un peuple civilisé qui pratiquait la culture du savon.

Sur cette terre n'existait aucun objet pointue, le concepte même de pointe n'existé pas. Tout était arrondie telle un ventre de femme enceinte.

D'ailleur les femmes Bulbes qui étaientt les plus belles de la galaxie, plus belles encore que les femmes de la planète Dentifrice qui avait pourtant les sourires les plus ravageur existant, lorqu'elles tombaient enceinte voyaient leur ventre devenir transparent , une sorte de vitrine laissant voir le future prodige qui donnerait bientôt place en ce monde.

Jin'doru était justement sur le point d'accouchée, son fils serait un grand chasseur de Savonneur, l'espèce animal donnant ce chèr savon.

Il se nomerait ... Mar'doru.

Il était là, venant de naitre, mais avec une certaine particularité, quelque chose au bout de ces doigts, de long, plus dur que la peau.

Cela destabilisa l'accoucher qui, prit de panique , lacha l'enfant a terre.

Cette chose si étrange , personne n'avait vu une chose pareil, et personne n'en reverrai de si tôt sur cette planète, car l'enfant touchant le sole de la planète Bulles, les ongles entrant en contacte avec la surface, on entendit dans la galaxie un grand ..."POF"."

 

Voila ^^ je n'ai certe pas l'âme d'un grand ecrivain (vous en conviendrez)

 

Maintenant c'est a vous de crée votre monde.

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sympa le concept, j'aime bien ^^ alors j"y vais moi aussi !

 

"il était un monde ou vivait une jeune fille de 16 ans, tout ce qu'il y a de plus banale aux yeux des autres et même plus encore. sa mère était joyeuse est heureuse de vivre, une très belle femme blonde aux yeux bleus et on se demandait comment elle avait pu donner naissance à cette jeune fille, Narayan, qui elle était brune, la peau pâle comme celle d'un cadavre et qui avait toujours l'air triste. elle-même se demandait si elle n'était pas un fardeau pour sa mère, même si cette dernière ne le pensait pas le moins du monde.

c'est justement le jour de ses 16 ans que narayan compris de quoi il en retournait : en effet cette nuit là, un homme apparu dans sa chambre, sortit de nullle part. d'abord effrayée, Narayan se calma en voyant le regard doux de l'homme. il était comme elle : les cheveux noirs, la peau pâle mais son regard ne laissait transparaître aucune tristesse. Narayan parla beaucoup avec lui, toute la nuit en fait. elle appris que cet homme était son père et qu'il venait d'une autre dimension. là d'ou il venait, c'était un rituel pour les hommes de voyager de monde en monde afin qu'il deviennent de vrais adultes et il avait rencontré la mère de Narayan par hazard.

la mère justement, entra dans la chambre, elle avait silencieusement suivis toute la conversation et dit à sa fille que les choses était convenues d'une certaine façon : en effet, il n'y avait jamais eu d'enfant né de deux peuples de mondes différents, le père et la mère avait donc décidé de la laisser avec la mère jusqu'à ses 16 ans. un fois cette date arrivée, ils verraint pour qu'elle monde Narayan était faite.

la mère savait bien que Narayan était malheureuse dans ce monde et lui dit qu'elle devrait partir dans le monde de son père pour y trouver le sourire.

c'est le lendemùain que Narayan prépara ses affaires et devant les larmes que sa mère versa pour leur séparation, elle compris qu'elle n'avait jamais été un poids pour elle et le serra tendrement dans ces bras.

la suite ? eh bien narayan alla souvent voir sa mère et dans le monde ou elle vit maintenant, les gens sont tous comme elle, sauf qu'ils se comprennent tous. Narayan est très heureuse, elle sourit tout le temps, elle a trouvé l'homme de sa vie et a même des enfants qu'elle emène souvent en vacances chez leur grand-mère.

moralité : certaines personnes ne vous accepteront jamais si vous êtes différent mais même un monde ne peut vous séprarer des gens qui vous aime"

 

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   Chouette, un sujet original! Bon bah, je vais essayer de pondre quelque chose de pas trop mauvais...

   * Retrousse ses manches *

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  Il était un monde, bleu et vert, pétillant de vie. Un corps dérivant dans le vide, dans l'espace et le temps.

  Un monde à la foi semblable et étranger aux myriades d'autres que j'avais déjà visité, passant d'une réalité à l'autre avec autant de facilité qu'on pénètre dans une pièce tout en sortant de la précédente. J'avais les clefs ; j'étais la clef. Je voyageais depuis tellement longtemps que je n'avais plus ni nom, ni titre. Même le temps n'avait plus d'importance. J'étais, je voyageais.

  Un monde, donc, différents des autres visions de lui que j'avais parcourues auparavant ; une nouvelle et étrange réalité. Les hommes ne connaissaient ni guerre, ni haine, ni passion, ni meurtre, ni maladies, et n'avaient pas peur de la mort. Un monde parfait?

  Non, et c'était en cela qu'il ressemblait tant aux autres. Car qui dit pas de passion, dit pas d'amour. Pas de sentiments, quels qu'ils puissent être. Les hommes parlaient, commerçaient, se reproduisaient sans passion aucune. Avec efficacité, avec raison, certes, mais sans passion. Sans goût pour ce qu'ils faisaient. Ils le faisaient, c'était tout. Ils le faisaient parce que c'était ainsi que la Raison leur enjoignait de le faire, et qu'il n'avaient jamais fait autrement que de suivre la Raison.

  J'abordais ce monde, intrigué et désolé à la fois pour ces pauvres hommes. La guerre, la maladie, la mort étaient de terribles fléaux. Mais l'amour suffisait à rendre la vie meilleure. Le quotidien avait beau nous assaillir de milles et un malheur, on partaut toujours heureux, en pensant à ces moments de bonheur que l'amour avait sû instiller à notre vie.

  Ainsi en allait il sur les autres mondes, ces reflets d'une seule et même Terre que j'avais quittée depuis bien longtemps déjà. Mais pas ici. Au fond de moi, vibrait quelque corde invisible, m'emplissant d'un bourdonnement continu en désaccord avec la trame de l'Univers. Qu'avais je donc trouvé en franchissant cette porte? Mon voyage, mon long voyage avait il enfin trouvé un sens.

  C'était là, ici, sur cette Terre. Je le sentais vibrer au fond de moi, j'en étais sûr. Ici était un déséquilibre, la source même de ce qui m'avait projeté au travers des réalités, me forçant à passer de porte en porte, de monde en monde sans but précis.

  Sans but précis. Pourquoi étais je ici? La réponse que j'avais si longtemps cherché s'imposa à moi petit à petit.

  Il était un monde au innombrables facettes, semblables à des ronds concentriques de plus en plus petits. ici, dans le dernier rond, au centre de tout, était la solution. Je pouvais rendre l'équilibre à la Terre, stopper leur folie meurtrière. Et je croyais savoir comment faire.

  Je pris forme humaine. Me présentaient aux portes d'une cité, auréolé de lumière, comme un Dieu tombé sur terre.

  - Qui es tu? D'où viens tu? Que fais tu ici?

  - Je suis le Voyageur. Je viens d'hier, d'aujourd'hui et de demain ; de nulle part. J'apporte le salut. 

  Je pris un homme à part - ils étaient tous semblables, esclaves de la Raison.

  - Qui es tu? D'où viens tu? Que fais tu ici? lui demandais je en retour.

  Aux trois questions il m'apporta des réponses sensées, logiques, froides.

  - Qui aimes tu?

  Il ne sû me répondre. Il ignorait même jusqu'à la simple notion du mot "Amour". Je le pris avec moi, et comme nous étions au centre de tout, reparti vers l'extérieur. Nous franchîmes les portes, une à une, et comme ce monde était au centre de tout, finîmes par y revenir.

  Je lui avait montré la Terre, sous toutes ses formes, ses avenirs, ses passés. Je lui avait montré la passion, l'amour. Il en revint changé. Ce fut comme s'il n'était parti que l'espace d'une simple seconde, mais comme je l'ai dis, avec moi, le temps ne signifie rien.

  Il en avait tant appris que je le laissais rejoindre les siens. Je regagnais les cieux et contemplais mon disciple répandre les fruits de son savoir. Je le regardais voir, choisir et aimer une femme, en allant à l'encontre de ce que la Raison lui ordonnait.

  - Pourquoi moi? Qu'est ce qu'aimer? Pourquoi aimer?

  L'homme lui expliqua l'amour, lui expliqua la beauté.

  - Nous vivons et mourrons sans rien apprécier ici bas. Nous avons tant voulu nous rapprocher de la Raison que nous en avons oublié d'être humains. Nous avons oublié le bonheur.

  - Comment le retrouver?

  - Cueille le jour. Ne le laisse pas se fâner sans rien avoir fait. Profite de chaque instant, fait ce que tu désires et non ce qui est raisonnable. Aime et soit aimée en retour. Construit toi des souvenirs dont tu pourras te rapeller avec tendresse, fierté et joie. Notre vie est tellement courte, que chaque moment ainsi créé n'en sera que plus magnifique.

  C'est comme cela que tout commença et que tout se termina. L'amour retrouva sa place sur ce monde, et à travers lui l'équilibre de la Terre et de ses nombreux reflets se reforma. Cette corde en moi cessa de vibrer hors tempa et rejoignit la symphonie cosmique.

  Il était un monde qui s'appelait la Terre, et duquel j'avais arpenté les milles et une facettes.

  Il était un monde dont l'équilibre avait été corrompu puis rétabli.

  Il était un monde que j'étais condamné à arpenter, et dont je franchissait les portes jusqu'à ce qu'un nouveau déséquilibre vienne m'attirer au sein d'une de ses facettes. Mais désormais je connaissais la solution.

  La solution... Un peu d'amour. Trouver un équilibre ne nécessitait souvent qu'un peu d'amour.

 

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Erf... Fini! Bon, c'est pas top top, mais j'aime bien le résultat...

Au suivant  ;)

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  • 1 month later...

L'idée m'avait beaucoup plu, j'avais commencé un texte que j'ai complété petit à petit (j'ai pas toujours le temps d'aspirer dans mon inspiration ^^), mais j'ai finalement réussi à finir un récit.

 

Au passage les votre sont très chouettes. Celui de la bulle était particulièrement original et rafraichissant ^^

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    Il était un monde dont la surface était entièrement recouverte d’eau. Par endroits la roche se trouvait à des profondeurs de centaines de milliers de kilomètres. Cependant, pour atteindre la couche d’eau liquide, il fallait d’abord pénétrer une épaisse croûte de glace, qui depuis des temps immémoriaux  n’avait jamais fondu.

    Vu de l’espace, cette planète apparaissait comme une immense patinoire à perte de vue. La surface en était bien lisse, brassée par des vents lourds et puissants qui se chargeaient d’égaliser ses moindres rides.

    Mais c’était sous cette croûte de glace, dans la partie liquide de cet océan géant que l’activité de la planète résidait. Un fourmillement de vie recouvrait du dessous cette épaisse banquise. La majorité des êtres vivants avaient adopté un schéma de vie classique, c'est-à-dire basée sur la gravité qui les attirait vers le centre de la planète. Mais ici, sur ce monde hors du commun, des créatures avaient évolué vers un mode de vie contraire. Leur corps étant légèrement plus légers que l’eau, ces êtres marchaient sur le dessous de la croûte de glace, la tête orientée vers le centre de leur planète. Leur vision du monde était conditionnée par la poussée d’Archimède, et non par la pesanteur.

    Tous leurs repères différaient des nôtres. La lumière leur parvenait de sous les pieds, grandement atténuée par l’épaisseur de la banquise éternelle. Puis ces timides rayons se perdaient dans l’encre des profondeurs insondables. Pour compenser le manque de luminosité, la quasi-totalité de ces créatures avaient développé la capacité d’éclairer elle-même leur environnement, avec leur propre corps. En ce monde, la vie était presque un synonyme de lumière.

    Entre jour et nuit, la luminosité ne variait quasiment pas. On pouvait distinguer jusqu’à l’horizon l’éclat des créatures luminescentes. Ce n’est que lorsque celles-ci choisissaient de se reposer qu’elles devenaient aussi noires que le vide spatial. Mais dans cette toile d’encre, jamais ils n’avaient vu d’étoiles ou de météorite déchirer le ciel, puisque leur ciel n’en était pas un.

    Leur monde n’était pas une sphère ouverte vers l’extérieur, mais fermée sur elle-même, concentrant leurs pensées et leur imagination dans ce bocal imperméable. Rien n’entrait, rien de sortait, mais ce qui existait se transformait, ou disparaissait au profit d’un autre.

    Des plantes étaient parvenues à enfoncer leurs racines dans les profondeurs de cette calotte de glace, au prix de nombreux siècles. Mais jamais aucune n’avait pu la traverser de par en par.

    Dans ce milieu particulier, les espèces conscientes avaient développé des religions basées sur la pureté de l’obscurité. La lumière, qu’ils pouvaient générer eux-mêmes était un frein à l’élévation de leur âme. Puisqu’elle était si accessible et attrayante, celle-ci devait être malsaine. Les esprits que le vice aurait corrompus, finiraient dans des tréfonds de lumière aveuglante et glaciale. Alors que les sages auraient accès à la chaleur accueillante du centre de leur monde où régnait l’obscurité.

    Il semblait bien évident qu’une concentration excessive de lumière devait être douloureusement froide, puisque leur sol de glace d’où émanait la clarté de leur monde, était plus froid que l’eau dans laquelle ils vivaient.

    Jamais un habitant de cette planète aurait eu l’idée de creuser la calotte glaciaire pour découvrir ce qu’elle cachait. La mort, le néant et la souffrance ne pouvaient que les y attendre. Aussi eut-il fallu être fou pour chercher à s’y rendre.

    C’était pourtant négliger l’immense peine qu’un être perdant son amour pouvait ressentir. Le jeune Logls et sa bien aimé avaient vécu leur passion en ignorant les conventions et le regard des autres. Plus rien n’avait d’importance à leurs yeux que le feu intérieur qui les animait.

    Tout bascula pour lui le jour où sa tendre moitié mourut accidentellement. Une tristesse dévastatrice l’envahit, et elle ne fit que s’accroître avec le jugement de chacun, s’accordant à dire qu’avec les libertés que leur relation amoureuse avait pris, son âme corrompue ne pouvait se trouver qu’au plus profond de la glace, accablée de froid et de souffrance.

    Logls ne put se résoudre à la laisser souffrir ainsi, seule et loin de lui. Fou d’amour et de tristesse, il se mit alors à creuser la glace. Il était prêt à affronter les enfers gelés de givre pour secourir sa bien aimée. Le temps ne comptant plus pour lui, il ne vit pas passer les jours qui s’étirèrent en semaines puis en mois alors qu’il se blessait à chaque nouveau morceau de glace arraché.

    C’est en piteux état qu’il parvint à retirer le dernier bloc qui le séparait de l’enfer extérieur. La pression de l’eau contenue sous la calotte glaciaire le propulsa alors en une fraction de secondes dans ce qui était pour lui les profondeurs de l’enfer, mais qui n’était autre que l’atmosphère de sa planète.

    La brutale dépressurisation gela instantanément le geyser d’eau qui avait surgit formant un pic de glace démesurément grand. Les vents qui soufflaient à la surface de la planète auraient vite fait de briser cette singularité inepte sur un monde aux contours si lisses.

Projeté hors de son milieu naturel, Logls sentit pour la première fois sur son corps la caresse de l’air. Tout avait été très rapide, mais il acquit aussitôt la compréhension du monde qui l’entourait. Il ressentait le monde différemment maintenant qu’une couche de glace ne l’en séparait plus. Il sentait la connaissance vibrer en lui.

    Le monde dans lequel il avait vécu n’était peuplé que d’aveugle, leur vision de l’univers était des plus bancales. Mais Logls venait de s’éveiller. Cette seconde naissance le réjouissait. Tant de merveilles se tapissaient dans le monde. Pour l’instant il n’en avait qu’un aperçu, et il n’attendait que de pouvoir rentrer dans chacune des subtilités que réservait l’univers.

    Il avait cru depuis toujours que la lumière était d’une infinie froideur, mais la réalité était toute contraire. Il sentait et percevait dans son être que cette boule incandescente de matière en fusion dont les rayons le caressait émettait en fait une intense chaleur bienfaitrice.

    Mais la température hors de son milieu liquide habituel ayant brusquement chuté, ainsi que la pression, son corps se métamorphosa. Logls s’était attendu à ce phénomène, aussi ne s’en étonna t-il pas, et ne fit-il rien pour l’empêcher. Comme pour se protéger de la vaste étendue de vide s’étalant devant lui, sa chair quelques instants plus tôt liquide, se solidifia en une infinité de microcristaux s’assemblant et se désassemblant en un crissement incessant. Tout se déroulait à l’échelle moléculaire, donc invisible à l’œil nu, mais le mouvement à la surface de sa peau le faisant étinceler.

    Logls jeta un dernier regard à sa planète où le reste de son peuple attendait, ignorants du reste du monde. Puis il fila vers cette boule de matière en fusion autour de laquelle sa planète gravitait. Toute sa vie il avait craint à tord cette source de lumière, il souhaitait donc faire la paix avec cette peur inutile en la voyant de plus près, puis il aviserait ensuite de sa prochaine destination …

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  • 1 month later...

Dur de passer après Jean-Jean, surtout que les nouvelles de ce genre ne sont pas ma spécialité ^^, Au passage, outre celle de JG que j'ai adoré (mais il le sait déjà), j'ai bien aimé l'originalité du monde-bulle :)

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Il est un monde noir et glacé.

Dans ce monde, les ténèbres qui m’entourent et me retiennent prisonnière me terrifient. Je grelotte autant de froid que de peur. Je tente vainement de m’agiter, de m’extirper de cette geôle glacée, mais ce froid, pénétrant, m’engourdit au point que je ne parviens pas à faire le moindre geste.

Depuis combien de temps suis-je ici ? Seulement quelques heures, ou des jours déjà ? Peut-être même des mois, je ne sais pas, je n’ai plus la notion du temps. Je me sens faiblir, j’ai envie de dormir. Je sais que je ne dois pas, cela me couterait la vie. Il faut que je tienne coûte que coûte.

 

A demi-consciente, je sens soudain le contact de l’eau tiède sur moi. J’ai si soif ! Le froid avait occulté mes autres maux, me faisant jusqu’à oublier ma faim et ma soif. Je bois goulument sans me poser plus de questions sur la source de cette manne inespérée. Je reprends des forces, je me réchauffe un peu. Non, je ne veux pas mourir dans ces ténèbres glacées. Je dois sortir d’ici !

Je m’étire, je tends mon bras, je cherche la sortie. Une très légère brise, tel un murmure, m’effleure. Je localise sa source et m’y dirige. Je me fraie tant bien que mal un chemin au travers des noirceurs qui veulent me retenir. Je sens que ma délivrance est proche, un ultime effort et bientôt ma prison cauchemardesque ne sera plus qu’un lointain souvenir. Propulsée par mon engouement et ma hargne à me sortir d’ici, je cours, je fuse, je déchire les dernières ténèbres qui me font face, tel un ultime barrage vers ma délivrance.

 

Ca y est, j’ai gagnée. M’extirpant peu à peu du froid engourdissant, je suis accueillie par une douce chaleur qui envahit mon corps. La lumière aveuglante diffuse ses rayons sur moi, et je sens leurs picotements me faire revivre peu à peu.

Revigorée, je m’étends, me prélasse. Je jouis de ce paradis trouvé, je m’y déploie pour en profiter le plus possible. Je suis sereine à présent. Délivrée de ma prison glacée, je vis enfin. Déjà des bourgeons pointent au bout de mes branches. Mes fleurs devraient être magnifiques cette année.

 

 

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