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petite histoire by moi^^


-Kheldar-
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Bien sympa, tout ça^^

Mais fais gaffe, y'a une répetition pas tip top à la fin:

"Nithard courut le plus vite possible. Il fallait trouver ses compagnons le plus vite possible. "

 

faudrait que tu changes ça...le reste est vraiment bien: y'a un bon esprit, et Lutia est...pestouille à souhait^^

Et j'aime bien l'apprentissage de Nithard, c'est bien trouvé...

autre chose: je me demande si tu n'as pas été trop influençé par le SDA...Xalos, un descendant argonien, vraiment ?? ;D

 

et sinon...j'attends le chèque  ;D(qui peut être remplacé par des dragibus^^)

 

 

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Bon bah là je dis avouer que tu m'as impressioné, tu as sérieusement progressé, dans ce chapitre tu décris vraiment bien, c'est beaucoup plus consistant qu'auparavant.

 

C'est génial.

 

Mail quel boulet ce Nithard quand même, se laisser prendre aussi facilement et sans rien y voir.

 

Xalos me fait penser aux Hyuggya...

 

Quelques fautes comme ça:

 

Ah ah ah, là c’est trop drôle. Et en plus ils m’attaquent en pleine forêt, mon terrain de prédilection. Mon dieu mais les simples mercenaires sont débiles à ce point ?

 

Il était de jeune, grande taille et fin.

 

Je pense qu'il ya un problème là, non??? je dirais plutôt "Il était jeune, de grande taille et mince". Après...

 

Sinon j'aurais bien voulu plus de détails sur la façon qu'a Lutuia de terrasser ses ennemis avec Dame Nature.

 

Et puis le concours de massacre me rappelle le Seigneur des Anneaux avec Legolas et Gimli :)

 

 

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Mais fais gaffe, y'a une répetition pas tip top à la fin:

"Nithard courut le plus vite possible. Il fallait trouver ses compagnons le plus vite possible. "

e pense qu'il ya un problème là, non??? je dirais plutôt "Il était jeune, de grande taille et mince". Après...

désolé mea culpa ce sont des erreurs très bêtes que j'avais pas remarqué, c'est à chaque fois dût à un truc que j'ai modifié

 

pour Xalos je me suis surtout instiré d'un personnage de.....Sillage^^

 

et le concours de massacre c'est du SDA et de sdk^^

 

si vous avez d'autres critiques n'hésitez pas

 

 

ps:m**** j'ai plus de dragibus comment je vais faire

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On dit dû et non pas "dût", quelle horreur^^

 

Je vais passer pour un inculte ou autre mais je ne connais ni Sillage ni sdk alors...

 

Pour les dragibus ne t'en fais pas, je suis sûr qu'elle aime d'autres sucreries, il faudra just de plus grandes quantités^^

 

Et pour moi je veux bien être payé en mangas, et si tu as le choix je veux biens des tomes de Bleach ^^

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  • 3 weeks later...

si tu veux jouer à ça

Citation

tu décris vraiment bie, c'est beaucou plus consistant qu'auapravant.

hé hé hé^^

 

mon dieu tu connais pas sillage ni sdk Choqué

 

Citation

Mails quel boulet ce NIthard quand même, se laisser prendre aussi facilement et sans rien y voir.

pourquoi toi tu as deviné qui est le traitre^^

mais le héros principal est toujours un boulet

 

 

donc après un leger ( Grimaçant) retard voilà la suite^^

 

 

 

                                                              Chapitre 5

 

 

 

                        Beléldur regarda son adversaire s’approcher doucement. Celui-ci s’arrêtât quand il fût arrivé à une dizaine de mètres du vieux mage. Il leva lentement sa main la paume vers le haut. Il la contemplât un instant et brusquement une petite flamme y apparût. Elle grossit bientôt pour atteindre une dizaine de centimètres de hauteur. Puis elle se mit à tournoyer pour finir par former une boule de feu complètement ronde d’une dizaine de centimètres de diamètre. Beléldur regarda cette scène avec curiosité. Il était déjà rare de rencontrer un mage qui contrôlait le feu, l’élément le plus dur à maîtriser. Mais en plus aucun mage qu’il ne connaissait n’était capable de le faire aussi bien. Son adversaire sourit en voyant son étonnement. Il tendit ensuite son bras en direction du vieux mage et soudainement, il envoya la boule de feu dans sa direction. Beléldur n’eut aucun mal à l’éviter en sautant sur le côté avec une vigueur étonnante pour son âge et se demandât si son adversaire croyait vraiment l’avoir comme ça. Mais au moment où la boule de feu touchât le sol, elle explosât, laissant un trou de deux mètres de diamètre à l’endroit où le vieux mage était il y avait à peine deux secondes. Celui-ci regarda son ennemi avec plus de sérieux. Son adversaire avait l’air coriace et méritait bien sa réputation. Il allait  peut-être devoir se battre sérieusement. Cela faisait si longtemps qu’il ne l’avait pas fait.

 

 

 

                        Cela faisait cinq minutes qu’ils marchaient et Nithard se demandait bien s’ils allaient bien dans la bonne direction quand soudain une explosion retentit derrière eux. Nithard inquiet voulut faire demi-tour mais son ami le retint par le bras.

- Non n’y vas pas ! Beléldur t’en a interdit.

- Mais il faut l’aider !

- Il n’a certainement pas besoin de nous. On doit retrouver les autres pour l’aider.

- Mais tu es sur que nous allons bien là où il faut ?

- Oui je ne suis pas comme Nelin. Nous les elfes nous ne pouvons pas nous perdre dans une forêt.

Toujours inquiet mais quelque peu rassuré, le jeune garçon continua à suivre Elessar à contrecœur. Ils continuèrent en silence encore un peu mais il eût tout d’un coup plusieurs explosions à la suite cette fois. Ne pouvant plus attendre, Nithard fit mine de revenir sur ses pas mais cette fois Elessar, furieux, le poussa à terre.

- Tu ne me facilites pas la tâche sale garnement. Tiens-toi tranquille, suis-moi et tu ne souffriras pas.

- Hein ? Comment ça ? Qu’est-ce que tu veux dire ?

- Tu as du mal à comprendre. Pourtant c’est bien simple : je suis un traitre et je dois te tuer. Je suis désolé, n’y vois rien de personnel. Tu m’étais bien sympathique mais on ne choisis pas ses ennemis.

- Mais je….je croyais que…

- Que quoi ? Que j’avais du respect envers toi ? Je n’en ai rien à faire que ton ancêtre a aidé les miens. Cela s’est passé il y a des centaines d’années, ça me fait une belle jambe à moi.

- Mais pourquoi ?

- Ils m’ont juste mieux payé. Tu es bien naïf si tu crois que tu peux faire confiance à tout le monde.

Nithard regarda son ancien ami avec frayeur. Il n’en revenait pas. Lui en qui il avait une entière confiance.

Il se releva d’un bond et voulut s’enfuir mais l’elfe lui donnait un coup de pied dans l’abdomen qui le remit à terre et lui coupa le souffle. Il se mit à genoux et reçut un deuxième coup dans le nez, cette fois, qui se mit à saigner. Elessar le retourna sur le dos, s’accroupit par dessus lui pour qu’il ne puisse plus bouger et commença à l’étrangler. Nithard affolé se débattit en essayant de lui donner des coups mais sans effet. Il sentit son souffle lui manqué et son cœur battre de plus en plus lentement. Il se rappela alors ses dernières leçons et se saisit d’une main de l’elfe. Celui-ci poussa un cri, le lâchât et se releva en se tenant la main droite. Nithard en profitât pour se relever lui aussi et se maintint debout grâce à un arbre le temps de reprendre sa respiration. Elessar, lui, regardait sa main d’un air horrifié. Elle était couverte de cloques et lui faisait un mal de chien. Ce sale garnement lui avait brulé la main juste en la touchant. Hors de lui, il s’emparât de son poignard et voulut l’embrocher. Nithard, par pur réflexe, recula brusquement et le poignard ne lui entaillât que légèrement la peau. Elessar de plus en plus furieux plongea vers lui. Nithard voulut l’éviter une nouvelle fois mais il trébuchât sur une racine et tomba par terre. L’elfe sourit et lui mit un pied sur sa poitrine pour l’immobiliser. Il leva son arme et s’apprêtât à l’abaisser pour le tuer mais elle fût arrêté par une hache. C’était  Nelin qui venait d’intervenir juste à temps. Il repoussa l’elfe qui recula de plusieurs mètres et aida Nithard à se relever.

- Tu n’as rien ?

- Non, je n’ai que des égratignures.

Le nain se retourna ensuite vers l’elfe avec dans les yeux une folie meurtrière.

- Alors comme ça, après tant d’années, tu nous trahis.

- Eh bien oui, il y a eu quelqu’un de plus offrant.

- Alors tu sais que je vais te tuer.

- C’est ce qu’on va voir !

Elessar fit un saut en arrière, se réceptionna sur ses deux jambes et prit son arc.

- Ne sois pas idiot, vu l’état de ta main tu ne pourras pas te servir de ton arc. Il vaut mieux que tu te rendes, tu sais bien qu’au corps à corps je suis meilleur que toi. 

L’elfe ne l’écouta pas et dans un effort de volonté, il banda son arc et tira. Le nain surprit n’eut pas le temps de l’éviter et reçut la flèche juste au-dessus du genou. Elessar poussa un cri de douleur en se tenant la main. Sous l’effort sa main s’était écorchée et elle saignait maintenant abondamment. Il sourit néanmoins en regardant son adversaire.

- Voilà, maintenant on a chacun un handicap.

Il prit ensuite son sabre dans sa main gauche et attaqua soudainement. Il voulut viser la tête du nain toujours à genoux mais celui bloqua son attaque au dernier moment avec sa hache. Nelin lui porta alors un coup dans le pied ce qui coupa net trois orteils à l’elfe. Celui-ci sous l’effet de la douleur recula et le nain en profita pour se remettre debout et contrattaquer. Il visa les côtes de son adversaire avec un coup transversal. Elessar voulut limiter le coup mais le nain y avait mis toute sa force et la hache s’enfonçât d’une dizaine de centimètres avant qu’il ne puisse la stopper. L’elfe ne perdit néanmoins pas sa lucidité et profitât que la hache de son ennemi soit bloquée pour lui enfoncer son sabre dans le ventre. Le nain semblait accuser le coup mais il rassembla ses dernières forces pour dégager son arme et couper le bras de l’elfe au niveau du coude avant de s’effondrer à terre. Elessar tomba à genoux en tenant son moignon de bras et crachât une gerbe de sang. Il s’essuya la bouche avec le revers de la main et s’emparât de son poignard qui avait atterrit juste à côté avec sa main blessée. Il s’approchât du corps du nain avec la ferme intention de l’achever quand il reçut un jet de flammes de plein fouet qui le brûla et l’envoya contre un arbre ce qui l’assomma sur le coup. C’était Nithard qui avait rassemblé ses forces pendant le combat et avait créé une colonne de feu qu’il avait ensuite diriger vers le traitre. Malheureusement Beléldur lui avait bien appris certaines attaques de feu mais il n’avait pas eu le temps de lui apprendre comment économiser ses forces. Cette dernière attaque lui avait donc pompée toutes ses forces et il s’effondrât lui aussi inconscient à côté de son ami.

 

 

 

                          Pendant ce temps le combat de Beléldur continuait.  Adramalech  fit apparaître cette fois une boule dans chaque main. Il lança celle qu’il tenait à la main droite encore plus rapidement que la précédente. Beléldur plongea sur le côté pour l’éviter mais au moment où il arriva au niveau du sol, il vit le deuxième projectile lui arrivait droit dessus. Il poussa de toutes ses forces sur ses mains contre le sol ce qui le fit décoller de deux mètres et lui permit d’y échapper une nouvelle fois. Il retomba ensuite souplement sur la terre ferme de façon sereine.

- Hu hu hu. Je vois que l’on ne m’a pas menti. Je vais pouvoir passer à la vitesse supérieure.

Cette fois Adramalech commençât par en faire apparaître deux nouvelles, les lança en l’air, en recréa deux autres avant qu’elles ne retombent et commença à jongler avec les quatre. Il envoya tout d’abord les deux premières en même temps. Beléldur fit un écart vers la droite. La troisième lui arriva dessus juste après et comme précédemment il sauta en l’air pour l’éviter. Mais cette fois là son adversaire avait prévu le coup et lui envoya la dernière alors qu’il était encore en l’air. Le vieux mage pesta. Il ne pouvait pas changer de direction une fois dans les airs et l’attaque de l’ennemi lui arrivait dessus à pleine vitesse. Il semblait impossible de l’éviter mais au dernier moment un mur de terre s’éleva du sol et le protégea. Il pût atterrir ensuite sans aucune égratignure.

Il se remit aussitôt en garde près à recevoir de nouvelles attaques quand il s’aperçut que son ennemi l’attendait patiemment les bras croisés et avec un air mécontent.

- Pourquoi ne vous battez-vous pas sérieusement ?

- Comment ça ?lui répondit-il surpris.

- Oh ne me prenez pas pour un idiot. Depuis le début vous ne faites que vous défendre, vous ne répliquez pas.

Beléldur regarda son adversaire avec amusement. Cela faisait bien longtemps que quelqu’un s’en rendait compte dès le début. Avant qu’il n’ait le temps de répondre, Lutia apparût soudain dans la clairière. Elle regarda avec étonnement les cratères qui s’étaient formés et  l’inconnu contre qui le mage se battait puis haussa les épaules avant de se tenir derrière Beléldur. Celui-ci se réjouit de son apparition : à deux ils avaient de grandes chances de battre l’ennemi et de pourvoir ensuite le questionner.

- Mhhmmm. A deux contre un, surtout avec des mages de vôtres niveaux, cela va être intéressant…..

Il s’interrompit cependant brusquement et se figea. Il regarda dans le vide et se mit à parler tout seul.

- Mais maître, je….oui bien sûr mais……oui maître j’ai compris.

Il perdit alors son expression vide et se retourna vers ses deux adversaires avec un air mécontent.

- Oh je suis désolé, je ne puis continuer ce combat, mon maître me l’ordonne. Comme c’est dommage, ça aurait fait un combat si intense.

- Quoi déjà ?s’exclamât le vieux mage déçut.

L’air de rien il fit un signe de la main à Lutia qui comprit aussitôt ce qu’il voulait. Il devait maintenant retenir Adramalech le plus longtemps possible le temps qu’elle puisse agir.

- Tu ne veux donc pas un combat avec un adversaire à ta hauteur ?

- Hu hu hu, je vois bien ce que vous essayez de faire. Je préfère m’en aller tout de suite sinon vous allez finir pas me convaincre.

- Hum je n’aurais pas pensé que tu étais du genre à obéir bêtement à ton fou de maître surtout quand il y a un beau combat au bout.

- D’habitude non mais là il serait furieux. Je n’ai pas le droit de vous tuer : il veut vous tuer de ses propres mains. Et puis il m’a promis que je pourrais me battre contre le vainqueur de votre combat. N’est-ce pas fort excitant ? De toute façon ma mission était seulement de vous retardez le temps que notre espion agisse.

- Quoi ! Quel espion ?

Mais Adramalech ne répondit pas. Il se contentât de le regarder en souriant. Puis il leva brusquement les bras vers le ciel et un mur de flammes d’une dizaine de mètres de hauteur l’entoura. Beléldur et Lutia n’eurent le temps que de se protéger le visage de la chaleur dégagée avec leurs bras. Quand ils les baissèrent leur ennemi et sa protection de feu avait disparu .Beléldur, inquiet, se retourna vivement vers la jeune fille.

- Tu as eu le temps de …

- Oui, oui ne vous en faites pas, l’interrompit-elle.

Elle ferma alors les yeux pour mieux se concentrer. Elle les rouvrit brusquement quelques secondes plus tard et pointât son bras dans la direction dans laquelle était partit Nithard.

- Il est par là.

- Mince quel abruti je fais, ils en ont après Nithard. Vite poursuivons-le.

 

 

                      Le silence régnait maintenant sur la scène de combat depuis quelques instants quand Elessar se réveilla. Il souffrait horriblement : ses deux blessures étaient profondes et il était brulé au second degré sur une grande partie du corps. Il se mit à ramper péniblement en laissant une trainée de sang derrière lui en direction des deux corps évanouis. Il y était presque arrivé quand il vit une ombre se dessinait dans son dos. Il se retourna lentement  et fût soulagé.

- Ah messire Adramalech, aidez-moi. Je vous en supplie, je souffre, amenez-moi avec vous. Le maître pourra peut-être me guérir.

Mais le jeune et impitoyable mage ne l’écoutait pas. Il regardait les brûlures d’Elessar avec intérêt puis se dirigea vers Nithard pour l’observer.

- Hum c’est toi qui as fait ça ? Impressionnant en seulement quelques jours il a déjà appris beaucoup de choses. C’est fort intéressant.

Ensuite il retourna près de l’elfe et s’accroupit en face de lui.

- Alors tu as échoué à ce que je vois.

- Mais non, il est dans les vapes. Vous pouvez en profitez pour l’achever.

- Non, ce gamin m’intéresse beaucoup, je vais le laisser en vie.

- Quoi ! Vous ne faires pas ce que le maître a ordonné ! Quand il sera au courant…

- Oh mais il ne le sera pas, lui répondit-il avec un air menaçant.

- Euh oui, oui je ne dirais rien je vous le jure.

- Voyons comment je pourrais faire confiance à quelqu’un qui a trahis ses amis. Mais comme tu n’as pas tué le garçon, tu vas mourir sans que je te fasse trop souffrir.

- Non pitié, je vous le jure, pitié.

Mais Adramalech se releva et tendit la main vers l’elfe avec un sourire sadique.

- Adieu.

Et tout d’un coup l’elfe se mit à flamber en poussant des cris de douleur. Alors que le mage prenait un certain plaisir à regarder la scène, il entendit des bruits qui se rapprochaient.

- Hein, ils sont déjà là ! Voilà qui est étrange. Dommage je vais donc devoir y aller.

Puis il disparût soudainement laissant une trainée de flammes derrière lui. Beléldur et Lutia arrivèrent à peine trente secondes plus tard. Le vieux mage se précipitât vers l’elfe et d’un geste de la main éteignit les flammes. Elessar lui agrippa le bras et le rapprochât de lui pour lui parler.

- Rhaahh, je vais ….. mourir. Le….. salaud, il …. m’a bien eut. Faites attention à lui et….ne vous fiez pas aux apparences.

- Quoi ? Que veux-tu dire par là ?

Mais l’elfe poussa un dernier soupir et mourut dans ses bras. Pendant ce temps, Lutia avait d’abord regardé l’état de Nithard, puis étant  rassurée, elle s’était accroupie à côté du nain pour stopper l’hémorragie. Quelques secondes plus tard, Rennac, Aorel, Olrek et Xalos, tous couverts de sang, virent leurs apparitions en même temps. Le chevalier observa les blessures du nain et celle de l’elfe et comprit tout en un instant.

- Ainsi il y avait un traître. En plus nous allons être deux en moins à cause du sentimentalisme de cet abruti de nain.

- Pourquoi dis-tu cela, lui demanda Beléldur ?

- Normalement Nelin aurait dû battre Elessar facilement au corps à corps. Mais il est trop sentimental et n’as pas eût le courage de sa battre de toute ses forces et de le tuer.

Puis ils les aidèrent à transporter les blessés jusqu’au campement et ils passèrent toute la nuit à s’occuper d’eux, tous inquiets de leurs sorts. Au petit matin, Nithard se réveilla enfin. Il ouvrit lentement les yeux et regarda autour de lui. Il vit que tous ses compagnons étaient assis en cercle autour de lui et du nain qui était encore dans les vapes. Il commençât à se relever et ouvrit la bouche pour parler mais il reçu un énorme coup sur la tête.

- Aie !!! Non mais ça va pas !

Il se massa doucement au niveau du coup qu’il venait de recevoir et leva la tête vers son agresseur. C’était Beléldur quile regardait avec un air vraiment pas commode.

- Espèce de sombre imbécile ! Je t’avais pourtant interdit d’utiliser un sort aussi puissant avant que je ne t’apprenne comment économiser ton énergie. Cela aurait pu te tuer.

Nithard se protégea la tête avec ses bras et attendit de recevoir un nouveau coup. Quand il vit que celui-ci ne venait pas, il les rabaissa et leva piteusement les yeux vers son maître. Il vit alors avec soulagement que celui-ci s’était apparemment calmé.

- Enfin bon, tu l’as fait car tu n’avais plus le choix, je te pardonne donc pour cette fois mais il faudra que je te l’apprenne vite.

Ensuite il lui raconta tout ce qui s’était passé après son évanouissement. Nitard s’étonna alors que Beléldur et Lutia avaient mis si peu de temps pour les retrouver.

- Ah ça ! Et bien je peux maintenant te le dire, lui répondit la jeune fille.L’un de mes pouvoirs est de contrôler tous les animaux présents sur cette terre. J’ai donc demandé à une créature de petite taille de se glisser sur notre ennemi sans qu’il ne s’en rend compte et après il m’a suffit de rentrer en contact avec elle pour le  retrouver rapidement. Malheureusement, depuis je ne le peux plus maintenant. Il a du comprendre et se débarrasser de mon petit espion.

Nelin se réveilla lui aussi quelques minutes plus tard et après s’être assuré qu’il était en état de marcher, ils reprirent la route Quelques kilomètres plus loin, ils laissèrent le nain dans un village. La plupart de ses blessures avaient été soignés mais il ne pouvait quand même pas les suivre dans le grand nord.

- Bien guéris-toi vite. Quand tu te seras remis de tes blessures attends-nous chez tes camarades nains.

- C’est ça débarrassez-vous du nain, bande d’ingrats. Je me demande comment vous allez vous en tirer sans moi.

Après des adieux émouvants, ils se quittèrent enfin et la petite compagnie reprit son chemin vers le Nord. Au bout de quelques kilomètres, Beléldur annonçât qu’ils allaient faire un détour.

- Où allons-nous ? lui demanda Aorel, surpris par ce changement.

- J’hésitais à l’amener avec nous mais comme nous avons perdu deux compagnons, je pense qu’il le faut bien. Nous allons donc prendre en chemin mon dernier disciple.

- Votre premier disciple ? Qui est-ce ? demanda Nithard, curieux.

- Tu verras c’est quelqu’un de très gentil et tu devrais bien t’entendre avec lui, il a ton âge.

- Quoi mon âge ? Mais pourquoi n’est-il plus votre disciple alors ?

- Car il a passé l’examen de mage avec succès l’année dernière. Il n’a donc plus besoin de maître et doit apprendre tout seul.

- Il est déjà mage à son âge !!!  Cela doit être un record.

- Non quelqu’un l’a déjà passé à douze ans. Mais c’est bien le deuxième plus jeune à le réussir.

- Whaaoouuh à douze ans !!! Qui est le prodige qui a réussit ça ?

Beléldur ne répondit pas tout de suite et son regard devint nostalgique.

- Quelqu’un de très doué mais qui a mal fini, finit-il par dire.

Voyant que ce n’était pas un sujet à aborder en la présence de son maître, le jeune garçon changea de sujet.

- Mais vous êtes sûr qu’il acceptera de nous accompagner ?

- Oh oui ne t’en fait pas pour ça, Lutia est avec nous donc cela ne posera pas de problème.

- Ah oui et pourquoi ? demanda Nithard en se retournant vers la jeune fille.

Mais la jeune fille sourit énigmatiquement et le vieux mage continua son chemin sans répondre. Le soir même, ils arrivèrent à destination.

 

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  • 2 weeks later...

:o j'ai même plus droit aux remarques sur mon orthographe, la flemme de les dire? ;D

 

donc voilà la suite

 

 

 

                                                                Chapitre 6

 

 

                              Le crépuscule commençait à tomber quand ils virent une immense demeure apparaître au loin. De cette distance la maison semblait spacieuse et accueillante et Nithard s’en réjouissait d’avance car il commençait à en avoir marre de dormir à la pleine lune. Vivement un bon lit douillet où il pourrait dormir sans avoir mal au dos. Mais plus ils s’approchaient, plus Nithard se rendait compte de son erreur. En effet, bien que la demeure paraissait somptueuse de loin il vit qu’elle  était au contraire dans un piteux état. Les murs étaient  couverts de lézardes et semblaient être sur le point de s’écrouler, le chemin qui y menait ne semblait pas avoir été entretenu depuis fort longtemps et on avait l’impression que le toit pouvait s’effondrer à tout instant. Quand ils furent arrivés devant la porte le jeune garçon regarda son maître avec un regard septique.

- Quelqu’un habite là-dedans ?

- Oui, il est juste un peu distrait alors il est un peu bordélique et il ne s’occupe pas beaucoup de l’entretien.

- Et tu n’as pas vu l’intérieur, intervint Olrik.

Beléldur s’approchât de la porte et frappa trois fois. Ils attendirent un bon moment puis finalement ils entendirent des bruits de pas s’approchaient de la porte.

- Qui est-ce ?

- C’est moi, ton ancien maître. Ouvre-nous, il nous faut un abri pour la nuit.

- Non, dit la voix d’un ton sec et sans appel.

Et les bruits de pas repartirent dans l’autre sens. Beléldur et ses compagnons regardèrent avec étonnement la porte pendant un moment avant que Nithard ne prit la parole.

- Il n’a pas l’air hyper content de vous voir.

- Non, c’est juste qu’il peut être parfois capricieux.

Le vieux mage tambourina alors à la porte tout en criant.

- Tu ouvres ou je le fait par la force.

- Hors de question que je vous ouvre. Vous n’êtes surement pas là pour une visite de courtoisie et je vais encore être mêlé dans une histoire pas possible. De toute façon essayez toujours, j’ai mis un sort de protection.

Beléldur regarda avec rage la porte puis recula et d’un signe de tête dit à Lutia d’essayer. Celle-ci s’avança frappa doucement à la porte et commença à parler d’une voix douce.

- Quoi ! Tu ne veux pas me laisser entrer ? Tu veux donc que je dorme dehors ?

Ils entendirent alors un hochet de surprise et la porte s’ouvrit brusquement. Un garçon de l’âge de Nithard et Lutia en sortit alors. Il était grand, brun aux yeux bleus. Il était vêtu d’habits dans un sombre état et avait ses cheveux qui partaient dans tous les sens. Il sortit d’un bond et se mit à genoux devant Lutia. Il fit apparaître brusquement un bouquet de fleurs dans sa main et le tendit à la jeune fille.

- Oh soleil de ma vie, dulcinée de mon cœur…..

- Oui c’est bon j’ai compris, l’interrompu-t-elle. Laisse-nous plutôt entrer et sert-nous quelque chose à manger, nous avons faim.

- Oui tout de suite ma douce colombe. Ordonnes, j’obéis.

Et il repartit en courant dans la maison aussi soudainement qu’il en était sortit. Nithard le regarda partir stupéfié. C’était donc ça le prodige dont lui avait parlé Beléldur ! Il ne s’attendait pas du tout à ce qu’il soit comme ça. Ils pénétrèrent donc dans la demeure en refermant derrière eux. Nithard resta bouche bée devant ce qu’il vit alors. Il pensait qu’Olrik exagérait un peu en disant qu’à l’intérieur ça serait pire mais il rendit compte qu’il n’avait dit que la pure vérité. Le hall d’entrée, qui devait être large et spacieux à l’origine, était maintenant obstrué par de nombreux livres qui s’étalaient dans toute la pièce. Il y avait aussi toutes sortes d’ustensiles plus bizarre les uns que les autres, des notes rependues à terre et toutes sortes d’objets métalliques de formes et de tailles diverses. Tout ce bazar empêchait de pourvoir circuler librement de sorte qu’autrefois on pouvait se tenir à une bonne dizaine de personnes et que maintenant ils devaient marcher en file indienne pour pouvoir passer à la pièce suivante. Ils progressèrent de la même façon en suivant Beléldur, qui semblait bien connaître la maison, à travers des pièces tout aussi encombrées. Au bout d’un moment, Nithard poussé par la curiosité voulut ramasser un de ces objets métalliques pour mieux l’observer mais  quand il s’en empara, un frisson bizarre parcourut tout son corps et il eût l’impression d’avoir reçut un bon coup de pied dans le derrière. Il lâcha vivement l’objet et suivit ses compagnons beaucoup plus sagement cette fois. Ils finirent par arriver dans la seule pièce sans désordre et parfaitement propre : la salle à manger. Le jeune garçon les attendait à côté d’une table où était disposait des mets qui leur donnèrent l’eau à la bouche. Tout le monde s’assit autour de la table et commençât à manger voracement. Leur jeune hôte les regarda silencieusement manger pendant un instant (enfin il n’avait d’yeux que pour Lutia mais il lançait quand même quelques coups d’œil curieux vers ceux qu’il ne connaissait pas) et finit par prendre la parole.

- Je suis désolé pour l’accueil que je vous aie réservé tout à l’heure. Je ne me suis même pas présenté. Je m’appelle Diarmuid et je vous souhaite la bienvenue dans mon humble demeure.

- Oui et moi je ne t’ai pas présenté non plus ceux que tu n’a jamais vu, s’exclamât le vieux mage. 

- Ouais c’est qui lui ? dit alors le dénommé Diarmuid en montrant Nithard avec un regard méfiant. Il avait vu que Lutia lui parlait beaucoup et il n’aimait pas ça.

- Ah, je te présente mon cousin Nithard, lui répondit la jeune fille en souriant.

- Ah, j’aurais du le deviner. Quelqu’un qui a tant de grâce et de finesse ne pouvait être que de ta famille. Bienvenue et fait comme chez toi mon jeune ami.

Il se leva alors et fit une accolade chaleureusement à Nithard qui le regardait comme s’il était fou.

Diarmuid se rassit ensuite et montra Rennac cette fois. Celui-là lui avait déplu dès le départ, il avait bien vu la façon dont il regardait la jeune fille et se doutait qu’il allait avoir un rival.

- Et lui ? demanda-t-il en lui lançant un regard noir.

- Je suis Rennac et je suis moi aussi de faire ta connaissance, lui répondit directement l’intéressé en lui renvoyant le même regard.

Le reste du repas se déroula tranquillement quoique dans une atmosphère assez lourde à cause de Diarmuid et Rennac qui ne se lâchaient pas du regard et malgré les tentatives de Beléldur et Olrek pour détendre l’atmosphère. A la fin du repas ils se levèrent et leur hôte les invita à se rendre dans la bibliothèque pour discuter calmement. Ils passèrent donc dans la pièce d’à côté et Nithard, qui avait déjà plus de livres en quelques minutes que dans tout sa jeunesse, s’arrêta stupéfié devant un tel spectacle. Des centaines de livres étaient entassés en vrac et dans le désordre le plus total. Nithard lût rapidement les titres des livres qui se trouvaient le plus près de lui et se rendit compte que le rangement n’était vraiment pas le fort de Diarmuid. En effet dans la même pile il y avait des traités de sorcelleries tels que « Les éléments vus par Vrodu D’Argent », « Traité sur le feu et ses utilisations », « La magie et ses limites » ; des livres d’histoire tels que « La grande guerre de l’Est », « Boku l’histoire d’une ville marchande », « la forêt de Bangor et ses légendes » ou encore des livres plus sombres comme « La nécromancie et ses risques » et « Démons et bêtes de l’enfer ». Ils se faufilèrent entre les livres et s’assirent sur des fauteuils au milieu de la pièce.

- Bon qu’est-ce que vous venez faire ici ?

- Hum et bien nous partons vers le nord et comme on passait par là on aimerait bien que tu viennes avec nous et…

- Non

- Mais laisse-moi finir !

- Non pas la peine, je vous connais par cœur. Si je vous suis-je vais encore avoir des ennuis. Nithard je ne sais pas si tu te rends compte du danger que tu encoures en accompagnant ce vieux fou.

- He un peu de respect, je suis quand même ton ancien maître.

- Mais plus maintenant, le coupa Diarmuid. Pendant les deux ans durant lesquels j’ai été votre apprenti je n’ai eu que des ennuis alors c’est non.

- Même pas pour moi ? lui demanda alors Lutia en lui faisant les yeux doux.

Diarmuid la regarda et sembla hésiter un moment. Beléldur pensait qu’il avait gagné la partie mais il finit par répondre tout aussi sèchement.

- Non, même toi tu ne me feras pas changer d’avis.

Mais il semblait regretter sa décision et regardait avec méfiance Rennac comme si il hésitait à laisser la jeune fille en sa compagnie. Beléldur vit tout cela et garda espoir.

- Tu sais sur le chemin du retour nous allons passer par Kabar et si tu nous accompagnes, nous ferons un détour par la bibliothèque du baron.

Il vit alors que celui-ci hésita encore plus et se mordillait les lèvres face à ce dilemme. Il regarda autour de lui à la recherche d’une nouvelle idée pour porter le coup de grâce et eut une soudaine inspiration.

- Mais dis-moi, ton grand-père ne sait pas dans quel état est cette maison ? Je ne pense pas qu’il serait très heureux d’apprendre la façon dont tu t’en occupe.

A ces mots, Diarmuid blêmit soudainement et se leva brusquement de son siège.

- C’est du chantage ! s’exclamât-il furieux.

- Oh je préfère dire que c’est un échange de bons procédés. Je te rends un service en le disant pas à ton grand-père et toi tu me rends service en nous accompagnant. Cela me paraît équitable.

- Je vois que je n’ai pas le choix. Bien nous partirons demain. Vous dormirez cette nuit dans les chambres d’amis.

Il sortit alors en trombe de la pièce sous le regard amusé de Rennac. Beléldur, qui vit cela, l’entraina à part pour lui parler.

- Toi, ne fais pas de remarques pendant au moins deux jours. On a déjà eu du mal à le convaincre alors ne gâches pas tout. Quand on sera assez longtemps pour qu’il soit trop tard pour lui de changer d’avis tu feras ce que tu veux mais d’ici là tiens-toi tranquille.

- Si cela peut vous faire plaisir, répondit celui-ci avec un air déçu.

Puis ils rejoignirent les autres et partirent tous se coucher pour être frais et dispos le lendemain. Ils passèrent alors la meilleure nuit de la semaine au chaud dans leurs lits.

Le lendemain, dès l’aube ils étaient tous sortis devant la maison prêts à partir. Le dernier à sortir fut évidemment Diarmuid. Il avait échangé ses habits en piteux états contre une tenue plus élégante et raffinée. Il fit le tour de la demeure et revint cinq minutes plus tard avec deux sublimes chevaux. Ses nouveaux compagnons regardèrent alors avec envie ces merveilleuses montures, eux qui voyageaient à dos de mulets depuis plusieurs jours. Mais le jeune garçon monta sur le premier et tendit les rênes de second à Lutia. Beléldur voyant cela, s’interposa.

- Et puis quoi encore. Toi tu es jeune alors que moi je suis vieux et fatigué, j’en ai plus besoin que toi.

- Oui mais ce sont mes chevaux et c’est moi qui choisis qui les monte. Je préfère que ce soit cette sublime créature qu’un vieux fou qui le fasse.

Le vieux fou en question expira lentement pour se calmer avant d’essayer de la raisonner.

- Bon et bien je n’ai qu’à partager le cheval avec Lutia. Il parait bien assez costaud pour supporter le poids de deux personnes.

- Oui c’est vrai mais je n’ai pas envie. Le voyage sera plus agréable si je vous vois voyager sur ce mulet.

- Quoi !!! s’exclamât alors le vieux mage, ne pouvant plus retenir sa colère.

- Oh du calme ! Vous n’êtes pas en position de me refuser quoi que ce soit.

- Hein ! Et en quel honneur ?

- Je ne pense pas que vous ayez prévenu mon grand-père que vous comptiez m’amener avec vous dans ce voyage périlleux. Si je lui disais, vous perdriez alors toute l’estime qu’il vous porte.

- Mais…mais tu oses me faire du chantage !

- Non voyons, je préfère appeler cela un échange de bons procédés.

Nithard en entendant ces dernières paroles éclatât de rire. Au moins, pensa-t-il, le voyage ne sera pas ennuyeux avec lui.

 

 

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  • 2 weeks later...

 

Quoi? On pensait être débarrasé de moi? Et bien non je suis comme la mauvaise herbe. Même si elle mets parfois du temps, elle repousse toujours.

.....hum enfin bref après cette jolie métaphore voici la suite.

 

 

 

 

                                                            Chapitre 7

 

 

                    Comme ils se rapprochaient du nord et des froides températures, ils décidèrent de ménager leurs montures pour le reste du voyage. Ils ne parcoururent donc guère de chemin ce premier jour. De sorte que Nithard se sentait en pleine forme le soir quand ils installèrent le camp. Mais cela n’allait pas durer pas longtemps. Beléldur, le voyant dans une grande forme, le prit à l’écart après le repas.

- Bon comme tu sembles être dans une forme olympique, nous allons reprendre ton entraînement.

- Chouette, quelle est la leçon d’aujourd’hui ?

- Hé hé tu vas même avoir le droit à deux leçons pour le prix d’une !

- Ah ! Par quoi je commence ?

- Je vais tout d’abord t’apprendre à utiliser ta magie pour stimuler ton propre corps.

- Comment ça stimuler mon propre corps ?

- Et bien c’est…euh…..comment expliquer ça….hum je penses qu’avec un exemple tu comprendra mieux.

Il recula de quelques mètres. Il se concentra un instant puis regarda Nithard droit dans les yeux.

- Voilà un exemple de ce que l’on peut faire avec un peu de pratique.

Il plia les genoux et détendit soudainement les jambes. Il s’éleva alors à cinq mètres de haut avec une facilité déconcertante  en laissant derrière lui ses deux empreintes de pied profondément ancrées dans le sol. Nithard le regarda atterrir doucement avec émerveillement.

- C’est ce que vous avez fait contre l’autre mage ? Moi aussi je peux faire la même chose ? Au bout de combien de temps ? Quelles sont les limites de cette magie ?

- Ah ah ah cela ne rappelle le bon temps, quand Diarmuid avait le même enthousiasme que toi. Pour te répondre, oui c’est bien ce que j’ai utilisé contre notre ennemi, oui tu pourras faire la même chose mais le temps que tu mettras et tes limites ne dépendent que de toi. Mais tu dois savoir que cette magie est très fatigante et qu’il ne faut pas l’utiliser longtemps. Enfin assez parler commençons maintenant.

- Très bien, que dois-je faire ?

- Tu vas commencer comme pour la maîtrise du feu à emmagasiner ton énergie. Mais cette fois, à la place de t’imaginer du feu, tu vas te concentrer en même temps sur tes pieds. Ainsi tu vas accumuler de l’énergie dans cette partie du corps. Quand tu penseras en avoir assez, tu vas la libérer soudainement vers le bas tout en poussant sur tes pieds. Tu as compris ?

- Oui, oui, ça semble facile, je vais essayer.

- Attends, je n’ai pas fini. Je t’ai dit que tu aura deux exercices alors ne consommes pas toute ta force dans celui-ci, tu dois en garder en réserve.

- Mais comment je peux réussir un tel travail tout en gardant suffisamment de force pour le prochain ?

- Ah ça c’est à toi de voir jusqu’à quel point tu peux t’investir dans le premier en pensant à en laisser pour le second. Je ne peux rien pour toi.

Nithard se sentit découragé un cours instant car c’était la première fois qu’il devait se débrouiller tout seul mais il se remotiva tout de suite. Il allait lui montrer de dont quoi il était capable. Il se leva donc et commença à se concentrer. Il fit exactement ce que lui avait dit son professeur mais il ne se passa rien. Il ne perdit pas confiance pour autant et recommença une dizaine de fois avant d’arriver enfin à décoller de cinq petits centimètres. Il s’écroula alors à terre, fatigué par cet effort.

- C’est très bien. Même si tu n’es pas allé très haut, c’est déjà super que tu y sois arrivé dès le premier soir. Passons maintenant à l’exercice suivant.

Il fouilla un instant dans son manteau pendant que Nithard se releva sur les coudes, curieux de voir ce qu’il lui réservait. Le vieux mage finit par sortir de sa poche une allumette et lui tendit.

- Tiens, tu dois allumer ça.

- Mais je sais déjà faire ça !

- Ne discutes pas et fait-le.

Le jeune garçon haussa les épaules et prit l’allumette dans sa main. Il fit exactement ce qu’il faisait d’habitude pour l’allumer mais cette fois-ci, il eut beaucoup plus de mal. L’exercice précédent l’avait plus affaiblit qu’il ne le pensait et il lui fallu donc aussi une dizaine d’essais avant de pouvoir l’enflammer. Il tomba à genoux, complètement épuisé. Beléldur l’aida tout de suite à se relever et le raccompagna jusqu’au camp tout en le félicitant.

- C’est incroyable. Tu as réussit les deux dès le début. Tu m’étonnes de plus en plus.

- Mais je ne comprends pas pour l’entraînement avec l’allumette. Cela fait partit des rudiments que vous m’aviez appris dès le début, je n’ai rien appris de nouveau.

- Détrompes-toi. Les deux exercices étaient liés. Je voulais t’apprendre à utiliser ta magie sur ton propre corps et aussi à économiser ton énergie. Tu as réussit à faire le premier et à garder de la force pour faire le second. C’était le but principal.

- Ah je comprends mieux maintenant. Vous êtes vraiment un maître incroyable !

- Ah content de voir que je n’ai pas que des disciples ingrats. Mais ne te réjouis pas trop vite. Dans les prochains jours, tu risques d’aimer beaucoup moins mon idée.

 

                         

                    En effet il n’eut pas tout à fait tort. Tous les soirs, le vieux mage augmentait la difficulté de son entraînement : il lui demanda de s’élever de plus en plus haut puis de pouvoir se déplacer très vite et dans le même temps les petits exercices qu’il lui ordonnait de faire juste après étaient de plus en plus difficiles. Le moral et l’enthousiasme de Nithard s’affaiblissaient chaque jour tandis son humeur s’assombrissait. Mais il remarqua ne pas être le seul dont l’humeur changeait au fil du voyage. Celle de Olrek au contraire s’améliorait à chaque kilomètre qui le rapprochait de son pays natal. Ce fut bien le seul dont l’humeur allait dans ce sens. A fur et à mesure qu’ils se rapprochaient de la Krondie la température baissait et cela n’était pas au goût de tout le monde. Beléldur se plaignait tous les soirs que ce froid ne convenait pas à son âge avancé. Ce à quoi Diarmuid lui répondit gentiment que c’était tout a fait normal pour les « vieux débris rabougris » dans son genre. Bizarrement le vieux mage ne fit plus aucun commentaire après cette remarque, à croire qu’il fut vexé. Lutia, elle, réclamait plus de confort et exigeait que ces compagnons lui cèdent leurs couvertures en vertu de la galanterie. Malheureusement pour elle, les autres membres de la compagnie ne semblaient pas connaître ce mot. Elle dut donc trouver la solution par elle-même. Un soir où il faisait particulièrement froid, elle s’éloigna du campement pendant un petit moment et finit par revenir accompagnée…d’une meute de loups. Ceux-ci se blottirent contre elle pendant toute la nuit ce qui la réchauffa grandement sous les regards envieux de ses compagnons qui n’étaient cependant pas assez fous pour essayer la même chose. Mais qui supportait tout cela encore moins bien que les autres fut Diarmuid. Le garçon, qui était déjà par nature assez capricieux, devint totalement impossible à vivre au bout de quelques jours. Il ne faisait que râler et passer ses nerfs sur les personnes les plus proches à longueur de journée. Même Nithard qui était pourtant un garçon tolérant et patient commençait à avoir des envies de meurtre. Un soir où Diarmuid était au sommet de sa forme, il se rapprocha de son vieux maître pour pouvoir lui poser une question qui lui brûlait les lèvres depuis quelques jours.

- Vous qui le connaissez bien, d’où lui vient ce caractère de merd…. euh capricieux.

- Ah tout cela vient de son enfance. Tout d’abord tu dois savoir que étant petit tout le monde se pliait en quatre à la moindre de ses demandes et cela pour deux raisons. La première est qu’il est très dangereux de le mettre en colère. Crois-moi je l’ai vu deux fois dans cet état et j’espère ne pas voir cela une troisième fois. La seconde vient de la position qu’occupe son grand-père. Et comme il est son petit-fils unique, il a toujours été choyé.

- Mais qui est donc son grand-père ?

- Quelqu’un envers qui j’ai une grande estime. C’est quelqu’un de très important que tu as déjà rencontré.

- Hein mais je ne vois………

Il n’eut pas le temps de finir car Diarmuid était arrivé soudainement et lui coupa la parole en criant d’une voix assez forte en s’adressant à son ancien maître.

- Bon ça suffit maintenant ! Je supporte ce voyage affreux et je ne sais même pas pourquoi. Il serait peut-être temps de nous dire qui est notre ennemi et à quoi il va falloir s’attendre.

En entendant ces paroles, tout le monde s’était rapproché, curieux eux aussi de connaître la réponse à cette question. Voyant qu’ils attendaient tous avec impatience qu’il prenne la parole, Beléldur finit par souffler, mécontent que cela vienne si vite.

- Très bien, je vais tout vous dire mais ne vous plaigniez pas après.

 

 

 

 

 

 

 

 

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