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Fic Naruto: Haru no Bushi


Daemon
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Chapitre 6

 

 

 

  Niwa se réveilla doucement, un parfum délicieux et entêtant lui sautant aux narines. Cependant, l’odeur des fleurs dans lesquelles il avait été allongé n’atténuait en rien la douleur lancinante qui lui vrillait le crâne.

  Au moment où il voulu lever les mains pour se masser le crâne, il se rendit compte que celles-ci étaient attachées dans son dos, et bien fermement encore. En tâtant expertement, il détermina la nature du nœud et grimaça intérieurement. Son ravisseur savait y faire. Aucune technique ninja ne pourrait le sortir de là.

  Lentement, il entreprit de redresser.

  - Bonjour, Amano-Sama, fit une voix à sa droite.

  - Un Hyuga, fit l’ermite sur le ton de la conversation. M’ont-ils envoyé tout votre clan aux trousses ?

  Neji ignora le sarcasme et s’approcha de son captif, une gourde à la main.

  - Je l’ignore, répondit il finalement sans le moindre sourire, mais j’ai pensé que vous auriez pu avoir soif.

  - Hum. Tu m’as l’air moins attardé que tes collègues, mon garçon.

  Prenant cela pour un oui, Neji ouvrit la gourde et fit boire Amano. Celui-ci avala le précieux liquide sans précipitation, tâchant de ne pas en gaspiller une goutte.

  - Maintenant, j’aimerais que tu éclaires ma lanterne. Pourquoi m’as-tu sauvé ? Konoha est bien le dernier pays que je m’attendais à voir voler à ma rescousse.

  - Nous avons besoin de vous. C’est aussi simple que ça, Amano-sama.

  - Je vois… C’est Akatsuki que vous voulez, non ?

  Neji ne répondit rien. Il laisserait à Tsunade le soin de cuisiner le vieillard, alors autant le laisser mariner dans son jus.

  - Forcément, continua l’ermite. Tu devais nous espionner depuis un moment, avec tes Byakugan. Alors ? Qu’est ce qui m’attend ?

  Le vieil homme disait cela comme il parlerait du temps qu’il ferait le lendemain. Il ne semblait pas inquiet. Neji ne savait pas s’il devait considérer cela comme de l’idiotie où s’il devait respecter son courage.

  - C’est Konoha qui vous attend. Et Godaime Hokage.

  - Godaime ?

  Cette fois ci, une lueur de surprise passa fugitivement dans les prunelles d’Amano.

  - Vous êtes resté coupé du monde trop longtemps, fit Neji. Orochimaru a assassiné Sarutobi-sama et a failli plonger Konhoa dans la guerre.

  - J’ai toujours su que vous étiez un pays d’assassins. Cette nouvelle ne me surprend pas plus que ça. (Regardant soudain tout autour de lui, Niwa changea de sujet: ) Où sommes nous ?

  - Je vous l’ai dit. Nous allons à Konoha. Je vous ai maintenu endormi quelques temps, deux jours, en fait. Nous arriverons au village dans deux jours encore.

  - Et les Oi-nin ? Tous morts ?

  Neji secoua la tête.

  - Des renforts arrivaient. J’ai assommé le dernier avant de vous emmenez loin du Temple.

  - Dommage. C’était sans doute le meilleur. Et le plus loyal à Iwa, également. Il n’aura de cesse de me retrouver, sois en sûr.

  - D’ici là, vous serez en sécurité.

  - A Konoha ? J’en doute.

  - Il suffit, trancha Neji. Nous allons nous remettre en route.

  Amano sourit doucement.

  - Je suppose que vous avez de quoi me motiver.

  - Rien du tout, fit le jeune jounin en concentrant son chakra dans la paume de ses mains. Vous allez dormir.

  Puis, Neji plaqua ses mains contre les tempes de l’ermite et le plongea dans le sommeil en occultant certains points vitaux de son cerveau. Puis, rassemblant ses forces et son courage, il le hissa sur ses épaules.

  - Allez, s’encouragea-t-il. Encore deux jours. Seulement deux jours…

 

 

*****

 

 

  Amano ouvrit les yeux. Son regard tomba sur le plafond froid et impersonnel d’une cellule. Evidemment, sa tête le lançait affreusement.

  Et il avait faim. Une faim de loup. Heureusement, on avait tout prévu. Un repas froid l’attendait sur un plateau, reposant à même le sol près de l’unique porte –blindée, apparemment – de sa cellule. Il se leva, le ramassa et se rassit sur le matelas dur de son lit. Puis il mangea en silence.

  Selon toute vraisemblance, il était arrivé à Konoha. Et il avait bel et bien dormi pendant deux jours entiers, s’il en croyait son estomac criant famine.

  Ils devient déjà savoir qu’il s’était réveillé. Bientôt, ils enverraient quelqu’un. Et dans son état, il lui faudrait quelques temps avant qu’ils puisse malaxer correctement son chakra. Le Hyuga ne s’était pas contenté de le plonger dans une espèce de coma, il avait également bouleversé la cohésion de ses méridiens en obstruant plusieurs de ses points vitaux. Imparable. Seul le temps le guérirait.

  En attendant, il était à la merci de ses ravisseurs.

  Pris d’une soudaine impulsion, il fouilla les poches internes de son kimono. Avec soulagement, il sentit sous ses doigts les contours de sa flasque de sake. Tout n’était pas si noir, finalement…

 

 

 

*****

 

 

  - Attendez… Vous êtes en train de me dire que ce vieux machin est…

  Tsunade coupa Kiba d’une répartie cinglante :

  - Un vieillard qui vous a tout de même mis au tapis, tous les trois.

  - Ouais… Mais ça change rien ! Vous auriez au moins pu nous prévenir !

  - Qu’importe ? Neji l’a ramené sain, sauf et inoffensif. C’est tout ce qui compte. D’ailleurs…

  L’intéressé choisit ce moment pour pénétrer dans le bureau de Tsunade, précédé de près par un Amano Niwa toujours aussi serein.

  - Ah ! lâcha-t-il an avisant l’Hokage. Si j’avais pu imaginer qu’ils vous avaient choisis pour ce poste…

  - Ca vous surprend, n’est ce pas ? Mais j’ai fait ce que j’estimais être mon devoir.

  - Grand bien vous fasse. Vous semblez avoir trouvé une certaine vitalité dans votre nouvelle fonction…

  La pique, lâchée sur un ton anodin, fit tout de même rougir Tsunade, qui se détourna pour cacher son visage l’espace d’un instant. Puis elle se reprit.

  - Nous ne sommes pas là pour parler du bon vieux temps, Amano-sama.

  - Le bon vieux temps, dites vous ? Je n’appellerais pas ça le bon vieux temps.

  Le regard de Tsunade se durcit en écho à celui de l‘ermite.

  - Je vois ce que vous voulez dire. Mais j’ai tourné la page, et vous devriez en faire autant. Le passé est le passé…

  Niwa ne répondit pas. Après tant d’années d’ermitage, sa haine pour Konoha avait gardé la même vigueur. Et il était résolut à se venger. Quitte à y laisser la vie.

  Mais pour l’instant, il ne pouvait rien faire.

  - Bon, finit il par dire. Je vous écoute. Qu’avez-vous à me dire ? 

 

 

 

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Pfiooooooou! Enfin!

Ce chapitre de transition vous fera patienter jusqu'à la semaine prochaine, je l'espère. Je sais que l'attente a été longue pour un résultat pas très satisafaisant, je l'admet, mais il faut bien un peu de calme dans ce monde de brutes  ;D

Allez, je vous laisse. A la prochaine!

   

 

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Yop!

  Me revoilou ;D Merci pour vos encouragements, et sachez que le chapitre 7 est en cours de rédaction!

  Bon, sur ce, j'y retourne ;)

 

  Edit: Ca avance! Si tout se passe bien, je vous servirais ça avant la fin de la semaine.

  Edit 2: C'est parti!

 

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Chapitre 7

 

 

  Niwa et Tsunade s’affrontèrent du regard durant un instant. Puis, la Sannin secoua la tête en souriant.

  - Très bien. Allons droit au but, dans ce cas. Où est ce que cet Akatsuki vous a donné rendez vous et quand ?

  - J’ai peur de ne pas vous suivre, Tsunade…

  - Pas de ça avec moi ! Neji…

  Le jeune jounin hocha la tête et s’adressa à Niwa.

  - J’ai eu le temps de lire sur vos lèvres, Amano-sama. Je vous observais avec mon Byakugan, et presque rien de votre conversation ne m’a échappé. Il ne sert à rien de nier. Alors, où, et quand ?

  Puis, Neji effectua une rapide incantation de signes. Aussitôt, des veines pulsèrent autour de ses deux grands yeux blancs.

  - Je précise que je suis en mesure de savoir avec une grande précision si vous mentez. J’observe en ce moment votre rythme cardiaque et votre activité cérébrale.

  - Fabuleux. Admettons que je vous donne ce que vous voulez. Que ferez vous de moi ensuite ?

  - Quel aplomb, fit Tsunade. Hé bien, j’avais pensé vous relâcher.

  - Vraiment ? Il faudrait d’abord convaincre Iwa que je ne vous ai rien révélé de compromettant, et ensuite, je pense que je pourrais rentrer chez moi sans encombres. A condition que je le veuille.

  - C'est-à-dire ?

  Amano tourna son regard vers la fenêtre et désigna le ciel du menton.

  - Le monde a bien changé, en trente années. Le parcourir me serait très distrayant.

  - Je vois… Je ferais ce que je pourrais… Pour Iwa. En attendant, vous resterez à Konoha, sous protection.

  - Très bien. Vous trouverez un membre d’Akatsuki à la Clairière de l’Aurore. Il attend ma visite… Comme vous le savez sûrement déjà. 

  - Ce n’est pas un problème, éluda Tsunade… Quand ?

  L’ermite procéda à une rapide estimation mentale en se grattant le bouc.

  - Oh, fit il. Aujourd’hui, je crois bien.

  - Quoi ?! Neji, Hinata, Shino, Kiba !

  - Bien compris !

 

 

*****

 

  - Bordel ! Pourquoi c’est toujours moi qui fais le sale boulot ?

  - Ferme là, fit Neji à Kiba. Tu devrais plutôt être content. Ce n’est pas rien de se faire passer pour Amano Niwa.

  Kiba, métamorphosé en l’ermite pour l’occasion, poussa un ricanement.

  - Haha, très drôle.

  - Il est là ! coupa Hinata.

  La jeune fille surveillait les environs avec son Byakugan. Le groupe se trouvait à moins d’un kilomètre de la Clairière de l’Aurore, et voulait éviter toute bavure. Hinata avait finalement repéré l’Akatsuki, volant dans le ciel sur un étrange oiseau.

  - Bon. Kiba, c’est à toi. Nous te suivons en restant à couvert. Essaye de le retenir suffisamment longtemps pour qu’on puisse lui sauter dessus. 

  - D’acc’.

  - Waf ! aboya Akamaru.

  - Nan, tu restes avec eux.

  Poussant un grognement, le chien se détourna de son compagnon.

  - C’est parti !

  Kiba, sous les traits de l’ermite d’Iwa no Kuni, rejoignit la Clairière au pas de course. L’endroit, une vaste clairière au sol recouvert d’innombrables fleurs multicolores, se situait dans les forêts de Hi no Kuni, à une demi heure à pied de Konoha. Kiba le connaissait bien pour y avoir séché des cours quand il était à l’académie. 

  C’était l’endroit rêvé pour une rencontre discrète. Personne n’y venait jamais, à part des artistes en quête de paysages idylliques à peindre. En effet, au lever du soleil, la lumière du jour filtrant depuis l’est au travers des branchages donnait naissance à de jolis effets d’optiques, qui se mariaient avec la variété infinie de couleur des fleurs.

  Voilà qui ressemblait bien à Haru no Bushi, se dit mentalement Kiba. Qui d’autre aurait choisit un lieu aussi poétique et surtout, aussi fleuri ? Le jeune shinobi se demandait également comment on pouvait oser porter une tenue aussi voyante et être un des meilleurs ninjas de l’ancienne guerre.

  Bah… Le monde est plein de mystère, et il avait autre chose pour l’occuper.

  L’Akatsuki descendait le rejoindre.

 

 

*****

 

  Niwa fut reconduit à sa cellule, ce qu’il accepta sans se plaindre. Après tout, il était beaucoup plus en sécurité au sein du bastion ninja de Konoha que dans une auberge du village. De plus, il pouvait demander à peu près tout ce qu’il voulait, et il serait exaucé.

  Il ne pouvait toujours pas malaxer son chakra correctement, mais, preuve de confiance s’il en fallait, on lui avait restitué son sabre. Sans doute estimait on qu’il ne représentait pas une menace trop sérieuse.

  Qu’à cela ne tienne. Il avait suffisamment d’espace pour se livrer à quelques exercices. Il procéda donc à des étirements et se lança dans une série de kata au sabre.

  Un son mat de l’autre côté de la porte de sa cellule le fit cesser au dixième mouvement. Il y eut également un court cri, vite étouffé, et le son très net d’une arme tranchante qui rencontre la chair. Puis, on tourna la clé dans la serrure.

  La porte bascula sur ses gonds. Niwa commença par regarder le sol. Comme il s’y attendait, les corps de ses deux gardes gisaient là, une mare de sang commençant à s’étendre sous eux. Puis, son regard remonta vers celui qui avait ouvert.

  Le visage était dur, osseux, avec des yeux sombres profondément enfoncés dans leurs orbites, mais pas dénué de charme. Les cheveux noirs, longs et nattés, retombaient sur des épaules larges et musclées.

  - Bonjour, Ryu, mon neveu, fit Niwa.

  - Mon oncle… 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Pfff...je suis à cours de compliment, là...franchement, c'est tellement bien...rahhh...je t'envie, tiens...(si ça, c'est pas du compliment xD)

 

Miss Uchiwa, qui sors de ce topic avant de déprimer ET de prendre la grosse tête...(cherchez pas, y'a que moi qui puisse faire ça en même temps^^)

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Ah ben... Wow... En effet, c'est un sacré compliment... J'ai même envie de... Enfin, allez, je me lance

* Fait une courbette *

Aaaah! Ca va mieux ;D

Sincèrement ravi que ça vous plaise! J'avais pas écrit de petit feuilleton comme ça depuis un moment. Ca me manquait presque... Visiblement, ça donne encore de bonnes choses ^_^.

Bon maintenant je vous laisse, il faut encore que j'imagine la suite! A la prochaine!

 

 

 

 

EDIT: Chapitre bien avancé, sûrement pour la fin de la semaine.

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  • 2 weeks later...

Chapitre 8

 

  Le retenir juste assez longtemps pour qu’ils lui tombent sur le dos… Tu parles !

  Kiba, métamorphosé en Amano, n’avait aucune idée de ce qu’il pourrait bien dire à l’Akatsuki qui descendait du ciel sur son oiseau de glaise. Puis, il réalisa que l’ermite avait omis de leur dire quel était le nom du renégat.

  « Et merde ! C’est bien ma veine ! »

  L’oiseau fit un tour supplémentaire, ralentit et se prépara à atterrir.

  «  Viiiite ! Une idée, n’importe quoi ! »

  Pris d’une soudaine impulsion, et se remémorant soudainement la passion des fleurs de Haru no Bushi, le jeune shinobi avança de quelque pas et s’agenouilla au milieu des fleurs de la Clairière de l’Aurore. Il faisait semblant de s’y intéresser d’un air expert quand une bourrasque annonça que le criminel s’était finalement posé. A cette distance, l’odeur infecte de la glaise assaillit les narines sensibles de Kiba.

  «  Noooooon »

  -Atcha !

  Il éternua bruyamment.

  - Tiens ? Ca ne vous ressemble pas, Amano sama, remarqua l’Akatsuki en sautant à terre.

  « Et merde », se dit Kiba, « si il se doute de quelque chose… »

  - Haru no Bushi allergique aux fleurs ! Amusant ! J’imagine que ça fera bien rire Iwa…

  - Tu sais bien que non, fit Kiba en tentant d’imiter le flegme du vieil homme. C’est juste un coup de froid.

  Se rendant compte qu’on pouvait difficilement attraper froid en plein été, il ajouta rapidement :

  - A mon âge, une simple baignade me donnerait la grippe.

  L’homme le dépassa et s’agenouilla en face de lui. Il considéra le faux Niwa un instant, puis lâcha :

  - Nous savons tout les deux que vous ne pouvez pas être malade très longtemps. Votre…

  Sentant venir les ennuis, Kiba fit appel à son imagination et coupa le type, jouant le tout pour le tout.

  - Inutile de le gaspiller pour des bagatelles, fit il en se relevant. As-tu vérifié si quelqu’un était dans les parages ?

  Il avait murmuré ces derniers mots. L’homme blond se pencha et lui posa une main sur l’épaule, articulant comme si il parlait normalement, et fit :

  - Un petit groupe… Konoha… Voilà ce qu’on va faire…

  Kiba soupira intérieurement. Le type avait mordu à l’hameçon. Ouf !

  - Je t’écoute…

 

 

*****

 

 

  Ryu resta dans l’encadrement de la porte, son arme ensanglantée à la main. Amano vit à ses yeux légèrement plissé qu’il réfléchissait. Et il savait que son neveu analysait la situation, à sa manière rapide et efficace.

  - Vous ne leur avez rien dit pour… fit le oï-nin.

  - Non. Ils veulent autre chose, répondit Niwa.

  Ryu hocha la tête.

  - Bien. Sortons. 

  Niwa sourit et rengaina son sabre. Finalement, il serait libre plus vite que prévu. Sortant sa flasque, il avala une gorgée de liquide et se mit en route, derrière son neveu astucieusement déguisé en juunin de Konoha. Par précaution, et surtout parce que son kimono rouge était trop voyant, Amano procéda à une métamorphose et l’imita.

  Ryu essuya son arme sur le cadavre d’une de ses victimes et la remisa au fourreau. Hochant la tête à l’intention de son oncle, il se mit en mouvement, prenant l’air décontracté de celui qui sait où il va.

  Cependant, ils adoptèrent vite un rythme soutenu. Les corps ne tarderaient sans doute pas à être découvert, et mieux valait être loin quand on battrait le rappel des troupes. Ryu indiqua par gestes qu’ils s’enfuiraient par la porte nord, et Niwa approuva. Rien ne servait de faire de fausses pistes ; Tsunade était loin d’être idiotes et aurait tôt fait de tirer les conclusions qui s’imposaient. Autant mettre le plus de distance entre Konoha et eux.

  Ils sortirent rapidement des quartiers sous terrains et empruntèrent les ruelles du villages pour parvenir sans encombres à la porte nord.

  Ils passèrent le large portail et se retrouvèrent libres. Mais un parfum flotta jusqu’aux narines d’Amano. Un parfum beaucoup trop familier.

  - A terre !

  Ryu obtempéra immédiatement, et une forme rendue floue par la vitesse leur passa au dessus.

  - Tsunade… fit l’ermite en se relevant. Et vous n’êtes pas seule…

  - En effet, répondit l’Hokage en faisant craquer les jointures de ses doigts. Vous allez nous rendre des comptes…

  Une dizaine de shinobis de Konoha sortit des fourrés. Niwa secoua la tête. Toutes leurs précautions avaient été vaines. Tant pis…

  - Je n’ai de compte à rendre à personne. Etant entendu que vous m’avez enlevé et retenu prisonnier, Iwa à tout à fait le droit d’envoyer quelqu’un me récupérer. Quitte à tuer.

  - Nous avions convenu d’un accord, grogna Tsunade, le visage de plus en plus crispé.

  - Il est nul et non avenu. Iwa est intervenu plus rapidement que je ne le pensais.

  - Si ils tiennent tant à vous récupérer, c’est que vous êtes parvenu à vos fins, n’est ce pas ? Vous avez mis votre sérum au point…

  Niwa acquiesça. Nier ne servait à rien.

  - En effet. Vous comprendrez donc qu’il ne me reste que peu de choix. C’est donc ici que je vous dis au revoir.

   -Vous plaisantez ? Vous n’avez aucune chance.

   - Grâce à votre négligence, si.

  Niwa exécuta rapidement les signes incantatoires préalables et se mordit le pouce. Puis il plaqua sa main au sol.

  - Ninpo ! Invocation !       

 

 

 

______________________________________________

 

Edit: Yop! Chap' 9 en cours de rédaction. Profitons de ce jour férié pour avancer un peu, n'est ce pas?  ;D

Edit 2: Yah-ah! C'est parti! Je mets ça là afin d'éviter un triple post^^ Bonne lecture!

 

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Chapitre 9

 

 

  Au moment où le type de l’Akatsuki se penchait vers Kiba pour lui chuchoter son plan à l’oreille, une grosse masse de poils blancs traversa la plaine à toute vitesse et se jeta sur lui.

  Sous l’effet de la stupeur, Kiba retrouva son apparence normale et bondit hors de portée. Il venait de voir le kunai que le type tenait serré dans sa main gauche.

  - Akamaru ! Bon chien !

  - Sale bête, grogna l’Akatsuki en sautant sur son oiseau de glaise, je…

  Mais il ne finit pas sa phrase, soufflé par l’explosion soudaine de sa monture. Projeté au loin, il se rétablit d’une bascule arrière en plein vol et atterrit sans douceur.

  - Qu’est ce que… ?

  La fumée se dissipa, et Kiba aperçut deux silhouettes, à droite et à gauche du type, qui arboraient exactement la même position. Neji et Hinata étaient passés à l’action.

  - Alors c’est comme ça, fit l’homme blond et souriant d’un air mauvais. Bien, ça rajoutera un peu de piquant !

  - C’est fini, Deidara-san, fit Neji. Rendez vous sans résistance, et tout se passera bien.

  - Ouais, renchérit Kiba en sautant sur le dos d’Akamaru. Et j’aimerais bien savoir aussi comment tu m’as démasqué !

  - Peuh ! Rien de plus facile ! Amano-sama n’aurait jamais demandé si j’avais vérifié les alentours. Il l’aurait fait lui. Une telle négligence ne lui ressemble pas.

  Il chassa une mèche un peu trop rebelle et reprit :

  - Bon… Passons aux choses sérieuses !

  Plongeant ses mains dans sa sacoche, Deidara en sortit deux tas d’argile que ses mains horribles –garnies de bouches, remarqua Kiba avec dégoût- s’empressèrent d’avaler. Au même moment, Hinata et Neji s’élancèrent, poings brandis.

  La kunoichi arriva la première, mais frappa dans le vide. Deidara avait bondit pour esquiver, et ouvert les mains : deux petits oiseaux de glaise explosive se tenait aux creux de ses paumes. Avec un sourire, il les fit s’envoler en direction d’Hinata.

  Neji bondit et frappa Deidara du bout du pied, juste sous le pouce gauche. Deidara ricana tout en retombant, et malaxa son chakra.

  - Kaiten !

  Au moment où les oiseaux explosèrent, Hinata se protégea derrière un véritable rempart de chakra. Elle atténua ainsi le gros de l’explosion, mais fut quand même emportée par son souffle.

  Ce fut ce moment que Kiba choisit pour passer à l’action. Juché sur son chien, il récupéra Hinata, lui évitant une chute trop dure, et s’écarta pour permettre à Neji d’avoir le champ libre.

  Le juunin s’était déjà remis en position, ses Byakugan activés, et attendait la prochaine action de Deidara.

  - Pas mal… fit celui-ci en plongeant ses mains dans sa sacoche, mais… Eh ?

  Neji sourit en voyant l’Akatsuki secouer sa main gauche. 

  - J’ai obstrué la cavité de chakra de ton poignet gauche. Désormais, le chakra n’y circule plus, et tu ne peux plus le mélanger à ton argile.

  - Petit salopard…

  - Allez, Neji ! s’écria Kiba en revenant à la charge, suivit d’Hinata. Il est à nous !

  - Il me reste encore une main, et beaucoup de chakra, ricana Deidara. Je vais vous montrer ce qu’est l’art, le vrai !

  - … Beaucoup de chakra ? Je demande à voir…

  Shino apparut soudain derrière Neji, ses insectes bourdonnant autour de ses bras.

  - L’équipe au complet, grogna Deidara. Bien, bien…

  Il avait finit de mélanger argile et chakra, et laissa libre cours à son inspiration. Il lui fallait une diversion…

 

 

 

*****

 

 

  Amano libéra autant de chakra que possible et invoqua son vieux compagnon. Il y eut une explosion, caractéristique de cette technique, et un grand nuage de fumée derrière lequel l’ermite et son neveu disparurent un temps. Puis, un grand bruit résonna. Un battement d’ailes gigantesques, qui chassa d’un coup fumée et poussière.

  Un aigle d’une envergure surnaturelle déploya ses ailes aux plumes rougeoyantes sous le soleil. Juché sur son dos, Amano Niwa, le guerrier du printemps, posa un regard serein sur le cercle de ninja qui l’encerclaient. Il s’attarda particulièrement sur Tsunade.

  - C’est impossible, fit la Hokage. Vous ne devriez pas avoir assez de chakra pour ça.

  Niwa se pencha vers la tête de son compagnon ailé.

  - Décolle, mon vieil ami.

  Le grand aigle piailla et battit des ailes. Les ninjas alentours se protégèrent les yeux de la poussière qui s’envola en même temps que l’animal et ses passagers.

  - Vous avez négligé ceci, cria Amano pour se faire entendre, agitant sa flasque de sake bien en vue.

  - Que je trouve celui qui est responsable de ça… grogna Tsunade, rouge de colère. Puis, à l’ermite : C’est votre élixir, je suppose ?

  - Fine déduction. Vous comprenez maintenant qu’Iwa ne peut décemment me laisser pénétrer dans un village ennemi. D’autant que je ne leur ai pas donné la recette.

  - Comment ?

  - Dans un sursaut de bon sens, j’en suis venu à penser qu’une mixture renforçant à la fois les cinq sens et tonifiant l’ensemble de l’organisme, jusqu’à augmenter sensiblement la réserve de chakra de son utilisateur, était bien plus dangereuse que cette ridicule pilule de l’armée que vous avez développé. Il me suffit d’une gorgée pour tenir une forme incroyable pendant plus d’une semaine. Ah, et j’oubliais de préciser que l’organisme élimine toute trace de l’élixir en temps record. 

  - Bon sang…

  - N’est ce pas ? D’où je suis, je peux vous entendre chuchoter, et sentir votre parfum. Je peux voir vos lèvres bouger. D’ailleurs, l’homme que vous avez envoyé pour me prendre par surprise ne devrait plus tarder… Ryu ? 

  Le oi-nin d’Iwa hocha la tête et dégaina son ninja-to. Un instant plus tard, un ninja de Konoha sautait sur le dos de l’aigle de Niwa depuis la cime des arbres. Ryu l’accueillit d’un gracieux arc de cercle du bras droit. L’acier fendit l’air dans un feulement de satisfaction et trancha les vêtements et les chairs, provoquant un hoquet de douleur et de surprise chez sa victime. Qui alla s’écraser, morte avant d’avoir touché terre, une dizaine de mètres plus bas.

  - Sur ce, chère Limace, je vous laisse. Nous nous reverrons sûrement.

  Puis, à son aigle :

  - Vers le nord-ouest, et la Clairière de L’Aurore.

  L’animal piailla son consentent, et vira à gauche avant de s’éloigner d’un puissant coup d’ailes, sous le regard impuissant de Tsunade.   

 

 

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  • 2 weeks later...

Bon, tant pis pour le triple post, mais j'allais éditer à l'infini non plus >_<!

  Voilà, ceci pour annoncer la parution prochaine du 10em chapitre, qui est bien avancé, mais également pour vous faire part de la décision suivante: suite à l'évolution du manga, j'ai peur que ma fic entre en conflit avec l'histoire réelle, ce qui, entre nous, ne me plait pas outre mesure. Qui plus est, mon emploi du temps va considérablement se dégrader dans les semaines à venir ( Bac oblige :P), donc j'ai pris finalement la décision de mettre à fin à ce récit. Il y aura au moins un chapitre supplémentaire, bien sûr, mais l'histoire, ou plutôt la fin de l'histoire d'Haru no Bushi va prendre fin. ( Ouais, méga répétition, et alors?  ;D)

  Bon, ça ne m'empèchera pas de venir sur le forum et de poster, hein^^ vous allez devoir me supporter encore longtemps héhéhé^^

Vilà, vilà... C'était tout, merci!

A bientôt, chers fan de manga ;)

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Je viens de lire les chapitres 8 et 9, et (comme d'habitude) c'est super bien écrit, le suspense est présent et tu alternes bien les phases de Deidara et celles d'Amano Niwa.

Je trouve dommage d'arreter l'hisoire en si bon chemin mais tu n'as pas trop le choix lol, vivement ce dernier chapitre!

Et,pendant que j'y suis , bonne chance pour ton bac!

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  Merci (jvois pas ce que je pourrais dire d'autre^^).

  Bon là c'est vraiment foutu, comme je le craignait Kisihimoto semble réintroduire l'équipe No8 dans le chap 354... Bon, c'est bien la fin de leurs aventures avec Haru no Bushi.

  Qu'à cela ne tienne, il me reste encore 2-3 chapitres à écrire, dont le No10 actuellement presque terminé!

  Vilà vilà.

 

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Chapitre 10

 

 

  L’aigle vola à tire d’ailes, doit en direction de la frontière qui séparait Iwa no Kuni de Hi no Kuni. Niwa mettait en place les derniers détails de son plan. Ce qu’il allait faire ne lui plaisait pas, mais pouvait il faire autrement ? Ryu comprendrait il ? Il en doutait.

  - Mon oncle, fit soudain celui-ci, rompant le silence, vous êtes bien penseur.

  - Oui… répondit l’ermite d’un air sombre.

  - Ca ne vous ressemble pas… Qu’avez-vous en tête ?

  L’aigle aux ailes mordorées piailla à l’adresse de son maître. Ils arrivaient…

  - Il va falloir que tu me laisses là, Ryu.

  - Comment ? (En un éclair, le jeune homme comprit) Vous n’avez pas passé l’éponge…

  - Comment aurais je pu ? Malgré toutes les belles paroles que j’ai pu dire en quittant mon poste pour m’exiler, la haine ne m’a jamais quitté. Tuer tous ces ninjas non plus. C’est à peine si leur mort me procurait un semblant de réconfort.

  - … Mon oncle, vous n’êtes pas assez fort pour ça. Et nous ne tenons pas particulièrement à ce que vous mourriez en territoire ennemi.

  Ryu avait déjà la main à son sabre. Il semblait avoir pris ça décision. Niwa aussi.

  - Tu me tuerais pour protéger ton pays ?

  - Sans hésiter, affirma Ryu.

  Il ne desserra pas la prise sur son arme. Au contraire, il la tira entièrement au clair. L’unique note métallique qui l’accompagna sonnait comme une promesse funeste aux oreilles de Niwa.

  L’ermite soupira.

  - Un vrai Shinobi. Pas une once de pitié, même face à un membre de ta famille, alors qu’il tente de réparer une injustice trop longtemps laissée impunie.

  - C’était la guerre, mon oncle.

  - Ca ne t’affecte pas plus que ça… siffla Niwa, en colère. C’était pourtant ta mère…

  Ryu manifesta enfin une espèce d’émotion humaine, son visage se tordant de colère tandis qu’ils lançaient l’un sur l’autre.

  Le sabre siffla, luisant sous le soleil. Niwa attendit le dernier moment, puis permuta avec une des plumes de son aigle. Ryu trancha ladite plume en deux, alors que son oncle réapparaissait soudain dans son dos.  Le jeune homme n’eut que le temps de tourner la tête : son oncle lui trancha le tendon d’Achille gauche, et il s’écroula sur le dos de l’animal, s’agrippant aux plumes pour ne pas glisser. Son sabre s’envola et disparut au loin.

  - Voilà pourquoi j’ai quitté mon poste, fit Niwa en surplombant son neveu. Contrairement à toi, qui a choisit la voie de la loyauté et est devenu un monstre sans émotion, je suis encore un être humain. Mon cœur peut s’illuminer comme s’obscurcir. C’est pourquoi je te laisse la vie sauve. C’est pourquoi je ferais ce que je repousse de faire depuis des années. Tu es ma famille ; ils étaient ma famille. Konoha doit payer. Konoha paiera.

  - Après toute ces années… Pauvre fou…

  - J’ai pris cette décision il y a des années.

  Soudain, l’aigle infléchit sa trajectoire et commença à perdre de l’altitude, rasant la cime des arbres. Niwa prit son neveu par le col et le releva.

  - Adieu, Ryu. Tu es tout ce qui me restes. Fais en sorte de vivre.

  Et, d’une poussée, il le projeta dans le vide. Aussitôt, l’aigle remonta et vira sur l’aile gauche, prenant la direction de la Clairière de l’Aurore. Il avait encore une chose à faire avant de se rendre à Konoha. Deidara était son ancien élève, après tout, et il s’était fourré dans un sacré guet-apens par sa faute.

  Jetant un dernier regard en arrière, il aperçut la silhouette de son neveu, agrippé à la branche d’un arbre, qui entreprenait doucement de descendre vers la terre ferme.

 

 

 

*****

 

 

  - Merde !

  Tsunade, furieuse, tapa du pied, créant un petit cratère dont les fissures se prolongèrent jusque sous les arbres.

  - Comme si on avait déjà assez à faire avec Akatsuki… Merde ! répéta-t-elle au comble de l’exaspération.

  - Hokage-sama, osa un chuunin en s’approchant à une distance raisonnable de son supérieur, qu’est ce qu’on fait, maintenant ?

  - … Les renforts sont ils partis pour la Clairière de l’Aurore ?

  - Oui.

  - Dans ce cas, intervint une voix dans le dos de Tsunade, on ferait mieux d’y aller tout de suite. Plus on est de fous, plus on rit.

  - Kakashi…

 

 

*****

 

 

  - Attention !

  Kiba plongea. L’oisillon explosif se désintégra derrière lui, emportant au passage un bon périmètre de fleurs. Aussitôt, Neji prit sa place et se posa en barrage entre lui et Deidara. Lequel semblait s’amuser vraiment.

  - Alors ? Tes petits insectes ont trop peur d’y laisser des mandibules ?

  - …

  Shino attendait. Son adversaire était trop vigilant. A la moindre erreur, il perdrait ses insectes dans une autre explosion. Il fallait être patient. Epuiser l’Akatsuki. Mais l’homme, même privé de sa main gauche, était un combattant robuste.

  Et ses explosifs étaient très ennuyeux, d’autant qu’il semblait en avoir pris une bonne réserve.

  Deidara fit un bond et se percha sur la branche d’un arbre proche, plongeant sa ain dans sa sacoche. L’air contrit qu’il afficha n’échappa pas aux Byakugans de Neji.

  - Il est à sec ! En avant !

  Soudain, une immense ombre masqua le soleil, suivie de près par un piaillement monstrueux et une rafale de vent.

  L’équipe 8 leva les yeux.

  Haru no Bushi était arrivé. Et il n’était pas vraiment seul…

  Un sourire aux lèvres, Deidara sauta d’un bond prodigieux sur le dos de l’immense aigle, qui s’éleva alors haut dans le ciel, et disparut d’un battement d’ailes.

  Un dernier son parvint aux oreilles de l’équipe 8. C’était un ricanement porté par le vent, accompagné de ces mots :

  - Hé ! Pas de chance ! Mais on se reverra sûrement !

  - Fais chier !

  Kiba s’assit sur un tapis de fleur. Akamaru accourut et lui lécha la main pour le réconforter. Mais le jeune homme et ses compagnons avaient encore une fois faillit.

  L’Akatsuki filait encore les mailles du filet tendu par Konoha.

 

 

*****

 

 

  - Merci de votre intervention. J’étais à court d’argile…

  - … C’est le jinchuuriki de Kyubi que vous voulez ?

  Deidara s’étonna de ce changement de sujet, mais hocha la tête. Il était habitué aux humeurs de son ancien mentor.

  - Ce serait assurément une grande perte pour Konoha… continua l’ermite.

  - Certes… Mais si vous tentez de nous l’amener, soyez prudent. Il est assez fort, mais ce sont surtout ses amis qui m’inquiètent. Notamment son sensei, Sharingan no Kakashi…

  - Hum… Kyubi sera à vous dans peu de temps, et j’aurais eu ma vengeance en arrachant à Konoha l’une des choses auquel ils tiennent le plus… Ou je serais mort.

  - Je me répète, mais soyez prudent.

  - Sois sans crainte…

  Et Niwa laissa son ancien élève au beau milieu du champ où il l’avait déposé, en Iwa no Kuni. Deidara le regarda disparaître au loin sur sa monture ailée.

  - Faîtes attention, répéta-t-il dans le vide, comme à lui-même. J’ai comme un pressentiment. 

 

 

_______________________________________________________________________________________________

 

Yop! Vlà le morceau :P

Bien bien bien, je pondrais la fin de l'histoire dans quelques temps.

A plus!

 

 

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pfoouu...ca fesait longtemps...mais la lecture de plusieurs chapitres à la fois n'en est que plus agréable...

Franchemnt, c'est toujours aussi bien^^^

bravo !

 

ps: couper le tendon d'achille...pfff, t'as une idée du temps que ça met à guérir, ça ? plus invalidante que ça, y'a pas^^

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  Gnark^^ J'avoue c'est un peu cruel, mais au moins Niwa est sûr de plus être embêté par son neveu, maintenant. Et c'est toujours mieux que de l'avoir assomé et balancé dans le vide (Quoique... :D)

  Bon, eh ben j'ai toujours pas commencé la suite -_-" Je suis en déficit d'inspiration, comme d'habitude, mais j'espère bien avoir un éclair dans pas longtemps... Oui, je fonctionne comme ça moi: rien faire pendant plusieurs jours, et pondre un chapitre entier en moins d'une heure. C'est assez frustrant, je dois dire, mais on ne se refait pas.

  Allez, jvous laisse. A plus!

 

  Edit: Mouahahah! L'inspiration est là!

         Comme vous l'aurez compris, je viens de commencer le dernier chapitre de cet "arc" avec l'équipe No8, et j'ai pas mal avancé. Il ne devrait plus tarder. Enfin ça, ça dépend de mon humeur^^

          Edit 2: C'est parti...

 

___________________________________________________________________________________________________________________________

 

 

Chapitre dernier

 

 

 

  Naruto dormait paisiblement, comme à l’habitude. Ses rêves, empli de bols de ramen fumants et gratuits, l’entraînaient toujours plus loin dans d’exquis voyages oniriques. Il faisait nuit depuis plusieurs heures déjà, et le ciel était couvert. Il pleuvrait sûrement dans les jours qui viendraient.

  Mais Naruto ne le savait pas. Tout ce qu’il savait, c’est que Sasuke Uchiwa était là, dehors, quelque part dans la nature, en compagnie de ce monstre d’Orochimaru. Et il n’avait qu’une idée en tête, lorsqu’il était éveillé, c’était de le retrouver. Cette idée fixe venait le troubler même durant ses rêves, quand les nouilles des ramens se muaient en serpent et que Sasuke émergeait du néant.

  Son rival. Son meilleur ami. Le frère qu’il n’avait jamais eu. Rongé par la haine et la vengeance. Mais bientôt, tout serait fini. Du moins, c’est ainsi que cela se passait dans ses rêves étranges.

  Tout comme il ignorait que la pluie allait tomber, il ignorait qu’un homme vêtu d’un kimono rouge allait soudain tomber du ciel sur le rebord de sa fenêtre.

 

 

  Niwa se laissa tout doucement tomber du toit, en se retenant à la gouttière, et bascula. Ses pieds décrirent un demi cercle dans les airs et se reçurent souplement sur le mince rebord de bois qui saillait sous la fenêtre. Posant une main en visière sur le verre, il jeta un coup d’œil à l’intérieur.

  Il était bien là, le réceptacle de Kyubi. Aucun doute possible.

  Ce soir, Haru no Bushi allait frapper un grand coup. Le plus grand sans doute depuis la guerre, il y avait des années. 

  Niwa glissa délicatement un kunai entre la fenêtre et son cadre, et entreprit de la remonter le plus doucement possible, avant de faire passer son buste par l’entrée ainsi pratiquée. Dans sa main gauche, il serrait une poignée de fleurs de cerisier. C’est comme cela qu’il laisserait sa signature, une fois qu’il aurait enlevé le jeune Naruto. Avançant sa main droite en direction du garçon, il se prépara et lui injecter un puissant somnifère à l’aide du kunai qu’il avait préparé à cet effet.

  Mais tout se précipita.

  On le saisit par l’arrière de son kimono et d’une brusque tirade, le projeta au dehors, l’envoyant bouler en bas, dans la rue. Il rebondit plusieurs fois contre les murs de pierre, et ne parvint à se rétablir qu’à moitié. Il atterrit sur les genoux et finit à plat ventre, le visage dans la poussière.

  Naruto ouvrit un œil.

  - Ptin… Quel con, j’ai encore laissé la fenêtre ouverte.

  Sans bouger d’un poil, il leva le bras droit et referma le carreau. Il se rendormit, une douce odeur le berçant vers le royaume des rêves. Ses mains se refermèrent sur les fleurs de cerisiers quand il murmura :

  - Sa… Sasuke… J’arrive…

 

 

  Niwa se remit debout en un instant, et s’écarta d’un bond pour éviter les shurikens qui sifflaient dans sa direction. Son adversaire descendit alors à sa rencontre, lâchant une nouvelle volée de projectiles. Niwa tira son sabre et dévia ceux qu’il ne pouvait esquiver.

  - Je savais bien que vous reviendriez…

  - Vous…

  L’ermite infusa son affinité Katon dans sa lame et, profitant des flammes dont se nimba celle-ci, dévisagea le Shinobi qui lui faisait face.

  - Hatake Kakashi… Vous n’avez pas changé depuis tout ce temps…

   - Si vous le dites, répliqua le jouniin. J’avais quand même moins qu’une quinzaine d’années… Mais passons. J’imagine que maintenant que vous m’avez sous la main, vous n’allez plus me lâcher.

  - Oh, tu as parfaitement raison. J’ai attendu ce moment pendant tellement longtemps… Toi et ton maître, maudit soit il, vous avez assassiné ma femme, mon fils et ma sœur. J’ai juré de faire payer Konoha au centuple s’il le fallait.

  - Et vous y êtes presque parvenu. Vous avez mis fin à la vie de tant des nôtres, avant que la guerre s’arrête… C’est vous qui avez tué Dan et Nawaki, ceux que notre Hokage chérissait plus que tout. Et ça ne vous a pas suffit. Elle vous tuerait bien de ses propres mains, mais je doute qu’elle y trouve le moindre réconfort… Alors réglons cette vieille querelle. Ici, et maintenant.

  - Je n’en demande pas moins.

  Niwa sourit. Ils se trouvaient dans un des quartiers les moins fréquentés du village. Il aurait le temps d’accomplir sa vengeance avant que les premiers gardes n’arrivent.

  Plongeant sa main sous sa tunique, il en sortit sa flasque d’élixir et en engloutit les dernières gouttes. Puis, sans prévenir, il lança la flasque en l’air, planta son sabre à ses pieds et exécuta des signes incantatoires.

  -Katon ! Goukakyuu no jutsu !

  Et les flammes pulvérisèrent l’objet, faisait s’évaporer tout trace du précieux liquide.

  - Je vois, fit Kakashi en relevant son bandeau, dévoilant son Sharingan. Allons y.

 

 

*****

 

 

  - Eh ! Qu’est ce que…

  Akamaru poussa un autre aboiement. Au loin, la vive lueur avait disparut. Kiba était complètement réveillé.

  - Quoi ? Amano ? Ici ?!

  - Wouaouf, affirma Akamaru.

  - Et merde ! ‘Faut prévenir les autres !

  Le jeune shinobi bondit hors de son lit et s’habilla en quatrième vitesse, avant de sortit de chez lui en trombe, monté sur son fidèle compagnon.

  Il déboula chez les Hyuga en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, et mis ses compagnons au courant, avant de s’élancer chez Shino.

  L’équipe 8, accompagnée de Neji, se mit alors à courir frénétiquement vers l’autre bout de la ville. Kiba reconnu peu à peu les rues, et une certitude glacée l’envahit.

  - Il vient pour Naruto !

  - Oh, non ! fit Hinata. On doit l’en empêcher ! Vite !

  Alors qu’un nouvel éclair de lumière illuminait le ciel, Neji, ayant activé ses Byakugans, lança d’un ton neutre :

  - … Je ne pense pas qu’on en ai besoin…

  - Quoi ?

 

 

*****

 

 

  Ils arrivèrent sur place un instant trop tard. Un corps ensanglanté, le torse perforé de part en part, reposait à même le sol. Le surplombant, un Kakashi aux vêtements déchirés se tenait au milieu d’un véritable labyrinthe de stalactites et de tentacules de boue, ses deux mains entourée de l’aura parfaitement reconnaissable de sa technique favorite, le Raikiri.

  - Il l’a eu… susurra Shino.

   A ce moment, Kakashi s’effondra, tombant à genoux face à son adversaire.

   - Kakashi sensei !

   L’équipe 8 arriva à ses côtés et Hinata le soutint.

   - Ca ira, sensei ?

   - Oui, oui, les rassura-t-il en se redressant. J’ai juste grillé pas mal de chakra avec tous ces Raikiri et le Sharingan… Il s’est bien défendu, qui plus est. Mais une bonne nuit de sommeil et je serais comme neuf.

  - Et que va-t-on faire de lui ?

  - J’ai ma petite idée…

  Kakasin regarda une nouvelle fois le visage serein du défunt. Il n’éprouvait ni joie ni peine, mais seulement un profond dépit. Dépit de constater ce que les affres de la guerre étaient capables de faire. A cause d’une guerre insensée, un homme bon avait été conduit à la haine et la vengeance, et finalement à la mort. Mais, alors qu’il vivait ses derniers instants, l’ermite avait eu un sursaut, et une certaine compréhension avait envahit son regard.

  - Je… Je te pardonne… avait il murmuré avant de s’éteindre, le sourire aux lèvres.

  « Merci, vieil homme » pensa Kakashi au plus profond de lui-même. « Puisse tu retrouver là où tu vas ceux que tu aimes ».

  Puis, tournant son regard vers la fenêtre qui le surplombait, il ajouta pour lui-même :

  «  Et puissent ces deux là ne jamais en arriver là. »

- Allez. On y va.

 

 

*****

 

 

  Au pied d’un mont sans nom, dans une clairière bercée par la lumière du jour naissant, se tient une cabane faîte de bois. Autour d’elle, un jardin soigneusement entretenu illumine l’endroit d’un florilège de couleurs chatoyantes, contrastant avec le blanc rosé immaculé des cerisiers.

  Au fond du jardin, s’écoule une petite cascade d’eau fraîche sortant directement du cœur de la montagne. C’est là que Ryu se tient, agenouillé devant une tombe d’une facture extraordinaire.

  Et sur cette tombe de pierre finement ouvragée, gravés par un maître artisan dans du diamant brut, brillent les mots suivants :

  « Ici repose Amano Niwa, Haru no Bushi. Ici repose Sandaime Tsuchikage »       

 

___________________________________________________________________________________________________________________________

 

 

  Et voilà... C'est la fin de l'arc Haru no Bushi... J'espère que cela vous a plus, et je remercie tout ceux qui m'ont complimenté et même critiqué, car ne dit on pas que c'est en forgeant qu'on devient forgeron? 

  A bientôt pour de nouvelles aventures... Sisi, c'est promis ;)

 

Edit moi: Tiens, pendant qu'on y est, si vous avez des reflexions sur ma façon d'écrire, ou n'importe quelle idée qui puisse m'aider à m'améliorer, je suis preneur ;)

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