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Kurama_Senju

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  1. Mais si l'auteur est cohérent ( ), que fera le Roi des Esprits - qui galérait contre Mard Geer - face à Acnologia ?
  2. L'auteur lui-même n'en sait plus rien, il va nous montrer Lucy, un personnage creux, et sa relation avec Natsu qui ne présente aucun intérêt, mais ne t'attends pas à voir END, juste des larmes et des sourires. PS : Idem pour Acnologia. Mais d'un autre côté, vaut peut-être mieux qu'il reste dans sa dimension pour échapper au WTF ambiant... R.I.P. Fairy Tail, à l'agonie depuis la guerre et jusqu'à la disparition express de ses deux derniers personnages intéressants, Zeref et Acnologia, qui a terminé sa descente aux enfers. C'aura quand même été un bon manga, durant ses heures de gloire.
  3. Je ne commente jamais, mais ce chapitre est tellement mauvais que je me dois d'extérioriser. Donc, le démon-dragon multicentenaire à l'origine d'à peu près tout vient de se faire éjecter par un bateau féerique dans une dimension sortie de nulle part, et par un personnage totalement absurde. Je comprends que certains aiment l'originalité du truc, mais l'originalité est à manier avec qualité, sinon c'est juste du WTF. Quant à Zeref, le type est censé être plus fort qu'Acnologia lui-même avec Fairy Heart (d'après August). Ca ne l'a pas empêché de se faire démonter par un Natsu boosté au seul pouvoir de l'amitié. J'ai toujours trouvé durs certains commentaires sur Fairy Tail. J'estime que c'était un manga vraiment sympa, et même excellent pour l'île Tenrô ou Tartaros. Et c'est la raison pour laquelle je suis particulièrement dégoûté de voir ce dernier chapitre, qui finit d'enfoncer le potentiel monstrueux de ce manga. J'espère qu'Acnologia va revenir, parce que sinon je ne vois pas quoi mettre de potable sur 10 chapitres. Je m'en fous de Lucy, je m'en fous de la romance Mavis/Zeref et je m'en fous des énièmes retrouvailles des membres de la guilde. Y'aura largement assez d'une poignée de pages finales pour ça, mais pas 10 chapitres...
  4. Si Anna avait 17 ans 400 ans avant l'histoire principale, et qu'elle était entrée dans le monde des esprits dans lequel 1 jour = 3 mois dans son monde natal... Elle aurait donc 21 ans pendant la guerre. Ce n'est pas déconnant. En tout cas, Acnologia est le seul qui puisse sauver ce manga. Seuls Natsu (END) et Zeref (Fairy Heart) peuvent avoir une chance... Ou Grey à la limite, en se sacrifiant (mais cette option est hautement improbable). Ou Gokû. Il semblerait d'ailleurs que la puissance du dragon démon ait augmenté. Absorbe-t-il les pouvoirs de ceux qu'il éventre ? Gildarts, Ignir, God Serena... Le schéma est toujours le même avec lui. Cela expliquerait aussi le fait qu'il dispose de tous types de pouvoirs. Quant à battre un tel adversaire ? Absorber la magie, ça ne change pas grand chose, c'est plus de l'ordre du détail. Face à un type dans sa catégorie de niveau, ça peut lui donner l'avantage. Face à beaucoup plus fort, c'est inutile. Le seul problème, c'est que pour le moment, dans le monde de Fairy Tail, le plus fort, c'est lui...
  5. Kurama_Senju

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  6. Ca fait plaisir quand c'est remarqué, merci ! Concernant les mythes shinto, tout le mérite revient à Ared Tekenshi, qui a parfaitement su associer sa culture aux symboles du manga. Les premières apparitions d'un Uchiha ayant perdu l'amour. En effet, Senju et Uzumaki sont particulièrement liés. D'ailleurs, les deux plus grands héritiers d'Ashura ne sont-ils pas Hashirama SENJU et Naruto UZUMAKI ? En tout cas merci pour tes commentaires : ta lecture de la fic est très sensée et ça fait plaisir de voir que même certains symboles ne sont pas passés inaperçus !
  7. Sōzoku (Héritages) Dernière partie « L’héritage n’est qu’une forme de réincarnation. » (…) L’explosion de lumière gagnait en ampleur. Son intensité, de taille comme d’éclat, était telle qu’elle pouvait être parfaitement distinguée depuis la Lune. Intrigués, les occupants de cet astre d’argent observèrent en silence cet étrange et inquiétant phénomène. Parmi eux, un vieil homme, caractérisé par deux protubérances émergeants de son front pâle et ridé. À ses pieds était agrippé un petit garçon, effrayé, que l’ancien le réconforta sans quitter du regard la déflagration blanche. – Hagoromo… Si seulement… *** De retour sur la planète, dans un lieu immaculé, où l’espace et le temps semblent être coupés à la réalité, les frères ennemis étaient toujours face-à-face, exténués, visages tuméfiés. Leurs vêtements en lambeaux laissent apercevoir de multiples blessures graves. Ashura souffrait de brûlures profondes disséminées sur la moitié gauche de son corps. Grâce à son bandeau frontal, une bonne partie de son visage avait été épargnée des dommages, contrairement à Indra qui avait l’œil droit crevé ainsi qu’une une entaille béante sur son front. Mais le visage de ce dernier n’était pas le plus à plaindre : des morceaux de son armure s’enfonçaient ci-et-là sur l’ensemble de son torse, dégoulinant de sang. Leur état était tel que l’un comme l’autre allaient succomber de leurs blessures s’ils n’étaient pas rapidement traitées. Pourtant, par la seule force de leur volonté, ils tenaient debout, les yeux dans les yeux, sans prêter attention à la douleur ou à l’environnement vide. En cet instant, il n’y a plus de Susano’o, plus de Mahāyanā. Ni de dōjutsu, ni de senjutsu. Ni de quoi que ce soit d’autre hormis deux êtres puisant leurs dernières forces, s’élançant l’un à l’autre avec toute la détermination du monde d’anéantir l’adversaire. Un retour au départ pour un ultime assaut. C’était l’heure des poings. ASHURAAAAAAA !!! INDRAAAAAAA !!! Leur coup finissait mutuellement leur course sur la joue de l’autre. Mais alors que leur tête aurait pu être projetée en arrière, les protagonistes, dans un effort et une volonté surhumaines, conclurent ce pugilat d’un coup de boule réciproque. Les fils d’Hagoromo s’écroulèrent au sol, vidés de toute énergie. Dans le monde martial, on raconte que si deux opposants extrêmement puissants s’affrontent, il leur arrive parfois que, l’espace d’un instant, le flux du temps peut leur paraître figé. Ce phénomène survient uniquement que lorsque leurs sens arrivent à leur paroxysme. Dans cet état, il leur est même possible d’accéder aux pensées de l’autre au moment de leur échange. Dans ce cas présent, lors de la collision de leur ninjutsu, Indra et Ashura se sont vu être littéralement transportés sur un autre plan temporel, tandis que leur coup de tête, révélait leurs consciences profondes, sous l’ahurissement des deux hommes. Ashura décelait, au-delà du masque de haine de son frère, la morosité et… la jalousie ?! Le frère qu’il avait tant respecté serait jaloux de lui ? En d’autres circonstances, il se serait amusé de cette révélation. Mais avec le recul, l’héritier du Ninshū comprit avec peine la profondeur de cet ironie : lui qui était jaloux de la puissance de l’aîné, voilà que ce dernier était jaloux du charisme du cadet. Pour Indra, la révélation est de toute autre nature : un fragment de souvenir. *** L’aîné, au travers les yeux de son frère, se trouva dans une pièce assez spacieuse, avec, à ses côtés, une femme rousse, débordante de vie ; sa "fameuse" épouse. Il y avait également un troisième individu, allongé sur un lit. Pour une raison quelconque, l’apparence de cette personne était très ombragé, empêchant toute identification possible. Dans cette scène, Ashura venait prendre aux nouvelles de cet inconnu, visiblement alangui. Ce dernier remerciait le cadet Ōtsutsuki pour ces soins et son hospitalité, avec la promesse de lui régler sa dette par un quelconque moyen, ce à quoi l’homme rétorquait par « Ce ne sera pas nécessaire, je suis déjà promis à quelqu’un d’autre… » d’une voix tendre. La réplique d’Ashura jeta un blanc à la situation. Son interprétation naïve avait lâché un rire discret chez l’individu, tout en réveillant la colère de sa femme dont la chevelure flamboyante la faisait ressembler à un volcan en éruption. Après ce malentendu, Ashura prenait un ton sérieux en révélant qu’il avait constaté quelque chose pendant les soins de l’être mystère. Divulguant sa découverte, la silhouette ombreuse se dévoila à l’esprit d’Indra, l’éblouissant de sa radieuse lumière. *** Les deux frères étaient de retour à cet espace incolore, ventre à terre, leurs têtes disposées face-à-face, séparés par un espace de quelques centimètres. À ces illuminations, leurs réactions furent contradictoires. L’un restait sans-voix tandis que le second… – A-Ashura… C’était une voix faible et haletante, mais qui n’avait pas perdu de son ton acéré. Pourtant, elle n’était ni froide ni même agressive. Juste une simple énonciation des faits. – J’avais connu la reconnaissance, mais tu me l’as dérobé… J’avais connu la sérénité, mais tu me l’as privé… J’avais connu l’amour, mais tu me l’as arraché… Et maintenant que j’apprends la survie de ma femme,… tu me l’as dissimulée… – Indra… L’appelé vomit du sang, chacun de ses mots lui serrait davantage son cœur, tant métaphoriquement que littéralement. Mais il n’avait pas achevé sa tirade. Le dernier reproche devrait être révélé à vive voix. – Mais le pire… C’EST DE CACHER À UN HOMME QU’IL VA ÊTRE PÈRE… ! tonna-t-il avec rage. DE LUI CHACHER L’EXISTENCE DE SON ENFANT… DE SA FAMILLE… ! – Ceci est regrettable… mais tu n’es pas sans blâme dans cette histoire… mon frère, rétorqua Ashura dans une voix à la fois ferme et faible. Elle n’a cessé de te rechercher… mais tu restais introuvable. Et même… si j’avais quelques soupçons sur ta localisation… j’ai préféré de lui épargner… de ce que tu es devenu… OUVRE LES YEUX INDRA ! REGARDE-TOI… ! Quel aurait été sa réaction en te voyant ainsi ? Comment envisageras-tu d’élever un enfant dans ton état actuel ? Que dirait Iza— – NE PRONONCE PLUS SON NOM, ORDURE ! Les deux Ōtsutsuki restèrent silencieux, pesant leurs discours, jusqu’à ce qu’Indra reprenne la parole, aussi glacial que les cavernes du Pays des Neiges. – L’amour fraternel… ou la force intimidante… Nous avons eu des divergences… quant à la manière de perpétuer… l’ouvre de notre Père. Mais "grâce" à toi… j’ai ouvert les yeux… L’amour du pouvoir… L’amour de sa patrie… L’amour des richesses… L’amour des batailles… L’amour de ses idéaux… L’amour de son prochain… Comprends-tu, Ashura… L’amour est la source de la guerre ! Les Hommes sont prêts à tout… pour concrétiser leur amour. Et lorsqu’ils leur sont destitués,… ils deviennent des bêtes rongées par la jalousie, le désespoir, et la haine… Tu as fait d’Ōtsutsuki Indra… le monstre que je suis… Ma haine ne sera jamais assouvie… Elle maudira mes descendants… jusqu’à la fin des temps… Sois-en certain ! – … Ce ne sont là… que les paroles d’un être… qui a perdu tout espoir en ce en quoi notre Père… s’était battu, renvoya le cadet épuisé, un mince filet rougeâtre s’échappant de ses lèvres. Mais si tu dis vrai,… alors mes descendants se chargeront… de contenir ta haine avec la même ardeur… qui m’a permis de t’affronter,… jusqu’au jour où elle disparaîtra… pour ne laisser place… qu’à la fraternité. … Ainsi furent les dernières paroles des fils d’Hagoromo. L’un quittait ce monde le sourire aux lèvres à l’idée que ses héritiers se réconcilieront avec ceux de son aîné. L’autre afficha un air mépris devant le sourire si caractéristique de son cadet. *** Le retour à la réalité. C’est sous une pluie battante que le combat fratricide s’acheva. Une averse semblant refléter les larmes d’un père qui pleure ses enfants tel Niobé*. La scène de combat était tel qu’il serait euphémisme de dire qu’une catastrophe naturelle s’y était déchaînée. Non, parler de naturel serait quelque peu inexact, puisque ce désordre a été causé par deux hommes qui se sont combattu pour leurs idéaux… Mais alors que mort et dévastation hantaient la zone, une étrange masse noire humanoïde s’émergea du sol, tout près des cadavres des deux combattants… Tout près du corps d’Indra – Tu as perdu… La chose avait don de parole, mais était dépourvu de l’office approprié pour l’exprimer. Il n’avait d’ailleurs aucun orifice hormis deux yeux luisants d’un jaune perçant l’obscurité des lieux. – Malgré de t’avoir fait prendre conscience de ton potentiel, tu n’as pas été en mesure de vaincre ton frère. Durant toute la vie d’Indra, il était là… La voix qui avait entretenu sa jalousie durant ses sommeils, c’était lui. Les pas instinctifs qui l’avaient guidé vers le mont Kurama, c’était lui. Et Izanami, c’était lui qui l’avait fait trébucher vers son tragique accident. Il était la main qui avait façonné l’esprit d’Indra, le plus malléable des fils d’Hagoromo. Cela dans le but de le faire guerroyer contre Ashura. Cela dans l’intérêt de sa mission. – Heureusement… vous avez semé derrière vous des graines… Des graines qui - par ailleurs - ne devraient plus tarder à germer. Au sein de deux familles, un heureux évènement se profilait. L’un d’eux célébrait la naissance du premier enfant née au sein des Senju. Un magnifique bambin devenu un symbole auprès du clan qui festoyait cette nouvelle dans la joie et la fraternité. Parallèlement, la même scène se reconstituait du côté de la maison Uchiha, à quelques détails près. Tel son homologue mythologique*, Izanami décéda peu de temps après avoir donné naissance à son enfant ; la santé trop faible pour supporter l’épreuve de l’accouchement qui prit une tournure tragique. – …Et une fois à maturité, une nouvelle ère s’éclora à vous. Peu importe le temps que cela prendra, vous serez libre… Kaa-san… La vie de deux grands hommes s’éteignait… … tandis que celle de leurs enfants vienne de commencer… … ainsi que le début de leur héritage. Un legs transmis de génération en génération au cours du prochain millénaire. L’ère de l’amour… L’ère de la haine… L’ère des Shinobi… Voilà leur Héritage. _________________________ *Pause culture • Niobé est un personnage de la mythologie grecque reconnue pour son chagrin à la vue de la mort de ses enfants. Sa douleur fut si grande que Zeus, pris de pitié, là changea en pierre d’où jaillissait une source alimentée par ses larmes abondantes. • Dans la mythologie japonaise, Izanami est brûlée à mort en accouchant le dieu du feu, Kagutsuchi. D’ailleurs, dans le manga, « Kagutsuchi » est le nom de la technique qui manipule la forme aux flammes d’Amateratsu.
  8. Le pouvoir de Juha est vraiment difficile à cerner. Il pourrait être vraiment cheaté, et là le risque serait du coup d'avoir droit à une défaite pas crédible (et ça commence mal, vu qu'il n'a toujours pas tué Ichigo alors qu'apparemment, ç'aurait été un jeu d'enfant pour lui). Franchement, j'ai peur qu'on sombre dans un délire comparable à Kaguya (ou même la fin de Madara) dans Naruto, à savoir des persos tellement cheatés que leur fin est grotesque. Cela dit, j'attends de voir ce que va donner sa rencontre avec Aizen, ça promet. L'intervention d'Ichigo et Renji pourrait apporter du piment en générant des interactions entre ces différents persos.
  9. Merci pour ton retour et tes encouragements ! Concernant les 3 modes Sennin combinés en un, cela me paraissait intéressant de les associer car les différents points forts semblent particulièrement bien se compléter : les capacités physiques, sensorielles et régénératrices poussées à leur apogée avaient de quoi faire un super-ninja sans pour autant directement passer dans le "boum boum" (Bijû Dama et compagnie), autrement dit rendre le fils du Rikudô Sennin crédible pour son rang et malgré tout le rendre capable de faire un combat technique et intéressant. En plus, ça ouvrait la possibilité d'exploiter un peu plus l'aspect "Senjutsu" du manga (avec les lieux sacrés), que l'auteur a, à mon sens, trop négligé, ce qui est dommage car ça avait un potentiel monstrueux. Pour finir, il semblerait que Naruto ait gagné des boost au niveau des points forts des deux autres animaux (serpents et limaces) après sa rencontre avec le Rikudô Sennin : en dehors des capacités strictement liées aux Bijû, les deux premiers gros points forts que l'on découvre après son réveil sont des capacités sensorielles (il esquive et perçoit le Limbo) et régénératrices (sauve Gaï après les 8 portes et régénère l'oeil de Kakashi) de niveau divin. D'ailleurs, dès son arrivée et avant même d'utiliser le Chakra des Biju, il a la pupille en "croix" (fente + crapauds). On pourrait penser qu'il s'agit du "Kyûbi-Sennin", mais sans utilisation des Bijû, ça pourrait tout aussi bien être un "serpent-crapauds" (et limaces, mais on voit à travers le mode Sennin d'Hashirama qu'il s'agit d'une pupille simple, qui serait donc invisible sous les deux autres). Pour l'anecdote, avant que Naruto ne reçoive ses supers pouvoirs, j'avais théorisé sur une forme finale issue des 3 modes Sennin combinés avec cette pupille (d'où mon attachement à l'expliquer ;-) ). Tout cela est ma vision personnelle, peut-être qu'Ared Tekenshi voit également d'autres points ! L'histoire n'est pas encore terminée !
  10. Bonjour à tous, Je réalise beaucoup de montages photos et vidéos et je trouve l'Univers de Naruto particulièrement riche en terme d'inspiration (le concept de Chakra, mélange de Yin et de Yang, est excellent et ouvre énormément de portes - en plus des 8 de Gaï-sensei). Après, je ne suis ni expert, ni en possession de moyens démesurés et je travaille seul. J'essaye en revanche de faire les choses le plus proprement possible. J'avoue réflechir pas mal quand je réalise une vidéo, armé de mon logiciel d'effets spéciaux "After Effects" mais également... de "Excel", car je réalise des calculs pour rendre les choses cohérentes (lumières, sons, effets divers, etc.), j'avoue être assez soucieux du détail. On commence donc avec mon premier exemple : BIJU DAMA ! (cliquez sur l'image ci-dessous) Je serais fortement intéressé de recevoir des avis, peu importe qu'ils soient bons ou mauvais, tant qu'ils sont construits, et notamment ceux qui concernent l'effet spécial en lui-même. À noter toutefois que c'est voulu qu'il ne s'agisse pas d'une explosion pure (comme une bombe nucléaire) mais bien d'un mixe entre explosion et Rasengan, quelque chose de relativement concentré (la quasi totalité de l'énergie contenue dans une zone sphérique) car c'est ainsi que je perçois l'attaque et que l'auteur me semble la présenter à travers des sphères destructrices. Bien sûr, tout cela peut rester discutable si des avis divergent.
  11. Sōzoku (Héritages) Seconde partie « Si la querelle naît entre deux frères, la lutte entre eux est bien plus âpre qu’entre des étrangers. » (Euripide) Indra entendit soudain un craquement derrière lui, ne correspondant pas aux flammes qui lui faisaient face, et esquiva d’extrême justesse la puissante offensive de son frère. – Impossible ! s’exclama l'aîné du Rikudô Sennin. Je t’ai vu face à moi, consumé par les flammes… – Tu n’es pas le seul à maîtriser le Chakra, murmura son frère. Indra pensait tout d’abord que dans la vélocité de l’action, sa vision s’était doublée. Mais une fois ses esprits retrouvés, il ne put douter : Ashura était bien présent face à lui en deux versions différentes. – Le pacifisme ne consiste pas à tendre l’autre joue, poursuivit Ashura, qui attaqua de nouveau. Son clone, lui, restait immobile. Il n’était qu’une présence, dénuée de toute âme. Et tandis que le combat reprenait de plus belle entre les frères, Indra comprit qu’Ashura avait créé ses deux clones en profitant de la première sphère incandescente, masquant les détails des actions. Il avait, par la suite, judicieusement focalisé l’attention d’Indra sur sa parole. Furieux de s’être laissé berner, l’actuel doyen terrestre des Ōtsutsuki attaqua rageusement de son épée d’un coup ferme, puissant et précis. À sa grande surprise, la lame se planta dans le corps de son frère ! Perturbé par une victoire si facile, Indra n’en croyait pas ses yeux. Sa concentration encore présente lui fit repérer l’offensive d’Ashura qui fonçait droit sur lui, celui dans lequel il avait planté son épée n’étant qu’un clone… Indra n’y comprenait rien, il venait pourtant de se battre avec Ashura, ce dernier n’avait pas pu placer un clone devant lui… – « Se pourrait-il que… ? » La technique d’Ashura était particulière. Il s’en était inspiré dans le monde des limaces. Là-bas, il avait découvert la division corporelle, générant de multiples copies d’un original. N’ayant eu que peu de temps, Ashura n’avait pas opté pour une technique de division ou de clonage aboutie : ses clones restaient immobiles mais il y avait une ruse terriblement efficace : il avait établi un lien de Chakra bien particulier avec eux, faisant d’eux des réceptacles potentiels à son âme. Cela permettait à Ashura, lorsque ses réflexes le lui permettaient, d’intervertir son corps réel avec ses clones immobiles. Ainsi, peu importait l’ordre dans lequel on attaquait les clones, il faudrait tous les détruire pour atteindre Ashura. L’attaque rageuse d’Indra avait ainsi été une ouverture pour Ashura qui avait pu changer sa place avec sa copie et attaquer Indra par surprise. Ce dernier, bien qu’ayant vu à travers le plan d’Ashura, se retrouvait en état de faiblesse car pris de court. Il n’eut que le temps d’éprouver une haine terrible pour son frère qui se jouait de lui une fois de plus. Ses pupilles s’illuminèrent d’une couleur écarlate. Son Sharingan s’était réveillé. Il esquiva sans difficulté l’attaque frontale de son frère. L’avantage semblait lui revenir… – Les choses sérieuses peuvent enfin commencer… Ashura fronça les sourcils. Ce pouvoir ne lui était pas étranger et il ne fallait pas le sous-estimer. Indra fondit sur lui à pleine vitesse et Ashura tenta de maintenir la distance, se sentant bien vulnérable face au terrible œil copieur tournoyant qui s’était déjà construit un mythe dans le monde, alimenté uniquement par Indra. Et l’aîné profita de la distance et de la méfiance du cadet pour générer une nouvelle flamme gigantesque qui, cette fois, ne laisserait aucune chance à Ashura, ou d’éventuels clones, de s’en sortir indemne. Indra s’était assuré qu’aucun d’eux n’était disséminé sur le champ de bataille, prêt à sortir leur utilisateur d’un mauvais pas. Ses yeux ne le trompaient pas. Le frère cadet parvint cependant d’un bond inhumain à l’esquiver. Indra fut complètement abasourdi par la performance de son frère. Certes, jusqu’ici chacun avait démontré des capacités totalement hors normes, mais ce que venait de faire Ashura était bien trop extrême pour ne pas être relevé. Indra relança une sphère mais Ashura l’esquiva encore, sans difficulté apparente. C’était net : Ashura avait sensiblement progressé physiquement en l’espace d’un instant. Il fonça droit sur Indra. Les deux frères étaient encore à égalité, mais les différences de style se creusaient et Indra comprit ce qui avait changé chez son frère en l’analysant de ses yeux perçants… – « Mais qu’est-ce… ? » Le guerrier au Sharingan aperçut un afflux de Chakra inhabituel se propager dans le corps de son opposant, jaillissant particulièrement du cerveau. En prévision de ce jour, Ashura avait consacré plusieurs mois à perfectionner ses compétences au corps-à-corps – domaine de prédilection de son frère. Et durant cette période, il fit une découverte inopinée : les Portes du Chakra. Enfin… une porte pour être exacte, celle qui scellait le potentiel physiologique de la totalité des muscles du corps. Désormais, Ashura boostait ses capacités en supprimant les limites imposées par le corps humain pour se protéger. Il était sérieux, conscient depuis le début que la moindre faiblesse lui serait fatale. – Tu commences à m’énerver ! gronda Indra tandis qu’une traînée de foudre tentait vainement de s’abattre sur son adversaire. Ashura restait concentré. – Retarder l’inévitable est consternant… Ashura sentit l’air se charger, comme si les Chakra gagnaient encore en puissance. Il ne perdait cependant pas sa concentration tandis que son frère sentait sa haine monter d’un cran. – Tel l’aveu d’un raté… Ashura ne bougeait pas, Indra non plus, comme si chacun laissait bouillir en lui ses plus profonds sentiments. Le cadet remarquait cependant que le regard de son aîné changeait de plus en plus. – Père l’avait bien compris… poursuivit Indra, dont le regard avait tant changé que ses pupilles s’étaient transformées en une spirale noire recouvrant son iris écarlate. Indra avait réveillé le Mangekyō Sharingan. – C’est pourquoi il t’avait pris en pitié… – LA FERME ! hurla soudain Ashura, éjectant du même coup une lance de bois sur son frère. C’était du bois créé par le Chakra : le premier Ninjutsu élémentaire d’Ashura. L’offensive extrême, inesquivable même pour le Sharingan, ne put qu’être contrée. Elle vint se planter dans le bouclier géant de Yata généré par le premier utilisateur de Susano'o. Les puissances avaient encore augmenté. Indra semblait dévoiler sa plus grande noirceur tandis que les pupilles d’Ashura avaient également changé : de forme plate, elles donnaient à ses yeux entourés de marques l’apparence d’un batracien duquel émanait une terrible force… Ashura utilisait le mode Sennin des crapauds, la force de ses coups s’était décuplée mais il faisait face au terrible Susano'o, ce monstre de haine généré par Indra… Les coups que portait Ashura à Susano'o étaient toutefois dangereux, même pour le titan des ténèbres qui avait intérêt à esquiver les attaques. Cependant, Indra disposait, en plus de son bouclier de Yata parant les éléments, de la célèbre épée de Totsuka, lui donnant une allonge considérable mais, surtout, le terrifiant pouvoir de sceller toute âme dans un rêve éternel… Ashura ne pouvait se permettre d’être touché car cela signerait sa défaite assurée. Cependant, les atouts du mode Sennin des crapauds, bien que centrés sur la force physique, perfectionnaient globalement toutes les aptitudes liées au Chakra et c’est ainsi qu’Ashura parvenait à sentir et anticiper les attaques de son adversaire. – « Lui autoriser un tel combat est abject », pensa Indra, plus pour se rassurer de sa supériorité. Malheureusement pour l’aîné, son jeune frère était toujours à la hauteur et maintenait la cadence, esquivant par des bonds ses attaques. Indra profita d’un bond d’esquive de son frère pour augmenter leur distance, fermant les yeux et se concentrant. Son œil gauche saigna soudain tandis qu’Ashura sentait, à travers le buste de Susano'o, une concentration de Chakra. Il se tint prêt. Indra ouvrit l’œil. – Amaterasu ! – « Rapides ! » ne put s’empêcher de penser Ashura. En effet, des flammes semblaient être apparues à sa hauteur, de menaçantes flammes noires… Mais Ashura avait anticipé l’attaque et s’était déplacé si rapidement que les flammes n’avaient eu le temps de prendre prise, se posant alors sur un rocher, plusieurs dizaines de mètres derrière lui, qui commença à se consumer. Indra chercha du regard Ashura qui, d’un bond rapide, se plaça au-dessus de lui et envoya de toutes ses forces une multitude de kunaïs sur Susano'o. La force de ses lancers était telle que les armes enflammèrent l’atmosphère, telles des météorites, forçant Indra à les esquiver au dernier moment, stoppant ainsi la dangereuse technique oculaire. Susano'o prit néanmoins quelques coups qui transpercèrent sa défense et se plantèrent dans le sol. – Ses sens sont si aiguisés qu’il peut même gérer Amaterasu… ! Indra, d’un revers vif de la main sur son épaule, recouvrit son pouce de son sang tandis qu’Ashura en faisait de même avec sa joue entaillée. – Kuchiyose no Jutsu ! (Technique d'Invocation) Simultanément, un crapaud et un milan apparurent, tous deux gigantesques. Le crapaud avait une boule de cristal sur la tête tandis que le milan était recouvert d’un collier d'ossements humains. – Gamamaru, s’exclama Ashura, debout juste devant la boule de cristal, sur la tête du crapaud, envoie-lui un jet d'huile. – « L’huile serait trop dense, pensa soudain Indra, derrière le bec du milan. S’il en est recouvert, il ne pourra plus voler… ! » Esquive, Garuda* ! s’exclama-t-il alors. L’oiseau battit puissamment des ailes. Il était si grand que Susanō ne l’empêchait pas de voler. Cependant, cela le ralentissait et c’est, impuissant, qu’Indra vit soudain un énorme jet d’huile les rattraper. Tenter d’y échapper serait vain, Indra l’avait compris. Ashura vit avec satisfaction l’huile s’effondrer sur le rapace, mais soudain, une flèche passa à travers l’huile. Ashura, prit au dépourvu, ne put esquiver à temps. Elle lui arracha une partie de l’abdomen avant de finir sa course sur la tête du batracien géant ! Ashura s’écroula dans son sang qui jaillissait à grande vitesse. Son invocation disparut et il s’étala pathétiquement par terre. À ce rythme, il ne lui resterait que quelques secondes à vivre… Il parvint toutefois à voir s’effondrer l’oiseau avec Indra dessus. Le milan se volatilisa sous un nuage de fumée blanche, laissant le gigantesque buste de Susano'o tomber droit vers le sol. Au moins, Ashura verrait Indra bien mal en point… Naïvement, il se demandait comment tomberait Susano'o. Ce serait probablement ridicule… Ashura lâcha un rictus en crachant de son sang. Il allait perdre connaissance… Le Susano'o d’Indra tomba par terre devant ses yeux, mais ce n’était pas du tout la chute pitoyable à laquelle il s’attendait. Susano'o était retombé avec souplesse sur ses jambes. Car des jambes avaient poussé ! Indra, dominant à présent le corps inerte d’Ashura de la hauteur de son monstre spirituel, ne put retenir à son tour un rictus. – Constate donc le gouffre qui nous sépare, mon frère… Ashura aurait dû déjà perdre connaissance, il en était conscient. Il fixait ce qui ressemblait à un croissant de Soleil, qui gagnait de plus en plus en intensité en même temps que son pouvoir mais également que son corps. Indra le remarquait aussi : la blessure de son frère se régénérait à vue d’œil ! – Impossible… ! Même tes organes internes... L’aîné percevait également un autre changement chez son adversaire. Les anciennes marques entourant ses yeux avaient changés de forme, s’étendant à présent vers ses oreilles. – Ça, mon frère, dit Ashura en se relevant péniblement, c’est le mode Sennin des limaces. Il faudra plus que ça pour m’abattre. Toute attaque non fatale sera inefficace contre moi. C’était donc un Ashura remis à neuf qui faisait à présent face à Indra. Celui-ci ne put contenir sa rage et l’attaqua avec son Susano'o devenu bien plus redoutable. L’allonge du monstre combinée à son amplitude de mouvements clairement accentuées par la présence de jambes rendait ses offensives terriblement dangereuses et Ashura prit des coups. Mais, comme il l’avait dit, il se régénérait aussitôt et tout recommençait… Cette situation était extrêmement frustrante pour Indra qui se sentait encore amoindri par rapport à sa pleine puissance. Mais ce n’était pas tout : il savait à présent qu’Ashura aussi pourrait faire mieux, car s’il avait bien compris, il n’utilisait que deux des trois modes Sennin. – « Bien que son corps peut se revitaliser ce n’est surement pas le cas de son esprit, songea Indra entre deux assauts. Utiliser Tsukuyomi pourrait mettre à terme à ce combat mais je ne dois exclure la possibilité qu’il ait disséminé quelques clones dans les parages. C’est rageant, mais je ferais mieux d’économiser mon Chakra. » Le combat se poursuivit de plus belle sous l’avancée des deux astres célestes qui se séparaient de plus en plus. L’éclipse était magnifique… Soudain, à la grande surprise d’Ashura, Susano'o sembla se dissiper. Mais le jeune frère savait qu’il n’y avait aucune raison que ça se passe aussi facilement. Cette situation était très stressante car il voyait son frère au loin concentrer de l’énergie. Ashura n’avait cependant pas l’intention de lui céder du terrain, car lui-même avait également évolué. À présent, il avait atteint le summum du pouvoir Sennin : le mode Sennin ultime digne d’un fier représentant du Rikudō Sennin. Ashura combinait les trois modes Sennin ; preuve en est ses pupilles combinant les traits horizontale d’un crapaud et fendue des serpents, le tout en gardant les estampilles du mode des limaces. Ses capacités sensorielles amplifiées à un niveau incomparable sentaient cependant une terrifiante puissance en direction d’Indra… Tout semblait trop sombre, difficile à voir, malgré le Soleil de plus en plus intense… Car Indra s’était caché sous une armure terriblement noire. C’était comme si Susano'o lui recouvrait le corps. C’était la puissance d’un monstre concentrée dans un homme… Ashura était complètement abasourdi par la puissance émanant de son frère. La terre autour de lui, totalement détruite par sa simple puissance latente, semblait à présent se liquéfier. Bien que de taille humaine, Indra était encore plus éloigné de l’être humain que sous sa forme de monstre. Ashura fronça les sourcils. De toute sa vie, il n’avait jamais affronté d’adversaire aussi puissant. Il se demandait si leur père lui-même aurait pu gérer facilement une telle puissance… Mais Ashura était lui aussi d’un niveau incommensurable. Il possédait à présent toutes les aptitudes physiques poussées à leur paroxysme et dépassait, de loin, les meilleurs de chaque domaine. Il était devenu une sorte de dieu. – Ce fut un beau combat, fit Indra, sa voix résonnant en échos dans sa sombre armure spirituelle qui masquait ses traits. Pour te remercier, laisse-moi t’offrir un cadeau, mon frère. Ashura leva haut son bâton, sentant la puissante énergie spirituelle d’Indra atteindre son paroxysme. – Je t’offre… L'instant d’après, Indra se trouvait à distance de contact d’Ashura. – …le désespoir. Ashura utilisa son bâton pour tenter de balayer l’offensive d’Indra tout en s’éjectant sur le côté pour esquiver. Malgré sa force et ses capacités sensorielles surhumaines, il n’en sortit pas indemne : une profonde entaille était apparue sur sa poitrine. Indra était devenu incroyablement dangereux. – Ton désespoir ne m’atteindra pas, répliqua Ashura. Même si tu peux me blesser, je peux me régénérer à l’infini. – Ah, vraiment ? répondit Indra en pointant du doigt la poitrine d’Ashura, qui était toujours grande ouverte. Ashura regarda à nouveau sa poitrine et vit avec horreur qu’elle était recouverte de ce qui ressemblait à des braises noires… – Il semblerait que ton pouvoir de régénération soit aussi rapide que le pouvoir de destruction de mes flammes… Ce qui te rend parfaitement au goût de ma lame. – « Une lame enflammée… ! » comprit Ashura. Mais Indra ne lui laissa pas de temps supplémentaire et attaqua aussitôt. Mais Ashura parvint à éviter de nouvelles blessures insoignables par une concentration accrue, à présent qu’il comprenait la dangerosité des coups de son frère. Cela accentuait la colère d’Indra, qui ne pouvait concevoir qu’on puisse échapper à ce stade d’intensité. Jamais personne ne l’avait poussé aussi loin. – « Décidément, pensa l’aîné, les trois lieux sacrés de notre père recelaient bien des mystères… » Mais plus Indra s’énervait, plus sa frustration grandissait de voir son frère gérer ses attaques et même parvenir à lui infliger quelques dangereux coups qui, en dépit de l’armure d’Indra, ne lui étaient pas sans effet tant leur force était grande. Indra sentit soudain le sol vibrer. Était-ce sa puissance qui le transformait en lave ? Mais en regardant plus loin, il vit que le sol de tous les environs tremblait tout autant, ainsi que le ciel qui commençait à grogner de noirceur. Indra ouvrit grand les yeux en fixant Ashura qui hurlait. Peut-être avait-il finalement goûté à ce fameux désespoir… Alors qu’Indra s’apprêtait à profiter pour lui porter le coup de grâce, jaillirent du sol d’innombrables arbres. Indra, surpris, sauta en l’air pour éviter et atterrir plus loin, mais vit avec horreur que toute la zone, sur plusieurs kilomètres de rayon, laissait également d’innombrables arbres pousser à une vitesse incroyable. Lorsqu’Indra retomba de son saut, c’est sur une forêt entière qu’il atterrit. Une forêt qui s’empressa de le piéger dans ses branches, dictée par une volonté inconsciente si puissante d’Ashura qu’elle avait pris forme à travers son Chakra de Vie. Indra commença à trancher des branches, mais fut bien vite prit de court par leur nombre et devint incapable du moindre mouvement, totalement dépassé par ce pouvoir qui l’écrasait et le rendait impuissant. Mais ce n’était pas tout : en face de lui, Ashura était à présent recouvert d’un gigantesque monstre d’énergie dorée pourvu de trois têtes et de six bras. – Mahāyanā*… murmura l’invocateur de cette entité luisante. Quelques gouttes perlaient sur le visage de l’aîné, mais ce n’était pas dû à la fatigue ou à la pluie – qui s’invitait dans ce combat. Non. C’était dû à la peur. Il avait peur du spectacle que lui offraient ses Sharingan. La terre s’effondrerait si elle n’était pas aussi ravagée. Les cieux auraient pu gronder s'ils n’étaient pas aussi agités. Et Indra serait pétrifié s’il n’était pas déjà entravé. Si le Susano'o était un être manifesté par le chakra Yin, le Mahāyanā était son analogue Yang. Une technique imaginée dans l’espoir d’intimider des armées belliqueuses refusant la réédition. Une technique développée dans l’objectif de combattre des entités démoniaques et gigantesques. Mais jamais… au grand jamais Ashura n’avait songé à l’employer contre son propre frère. Cependant, l’être qu’il avait en face de lui n’était plus celui qu'il avait connu et admiré. Ce n’était même plus un homme. Juste la forme la plus pure de la Folie. Le monstre fit un énorme bond pour atterrir juste devant Indra, totalement pris au piège par des lianes de plusieurs mètres d’épaisseur qui auraient eu la capacité de bloquer totalement n’importe quelle créature. – Mon frère… fit Indra, une larme coulant de ses yeux. – Il est trop tard pour te repentir, coupa Ashura, d’une voix forte, dominante. Alors, Indra éclata de rire, d’un rire fou. – Me repentir ?! Ne te méprends pas… – Cesse donc de bluffer. Je te domine. – C’est vrai, reconnut Indra en baissant la tête. Je n’aurais jamais cru que tu serais aussi fort. Ashura sentait le pouvoir d’Indra diminuer légèrement. – Je dois l’admettre : je comprends mieux pourquoi Père voyait tant d’espoirs en toi. Tu es à la hauteur de ses espérances… – Indra… – C’est pourquoi… Ashura sentit soudain le Chakra d’Indra remonter en flèche et dépasser, de loin, le niveau qu’il avait atteint jusque-là. Surpris et inquiet, il asséna le coup fatal pour tuer son frère. Mais les branches qui l’entouraient lui explosèrent dessus, générant un ensemble de poussières et de Chakra issu des branches se mélangeant à celui d’Indra, le rendant partiellement invisible aux yeux et autres sens. – Je suppose qu’il est temps pour moi de te montrer la pleine puissance d’Indra Ōtsutsuki. Ashura n’en croyait pas ses yeux. À travers les énormes rejets de poussières et de débris de bois se dessinait une gigantesque forme obscure, volant parmi les cieux en masquant les dernières lueurs du Soleil, telle une nouvelle éclipse. Lorsqu’il put mieux voir, Ashura eut la surprise et l’horreur de revoir un nouveau Susano'o, mais de consistance bien plus aboutie que les précédentes versions et, surtout, terriblement plus grande. La créature de Chakra entourant Ashura était immense, mais ridiculement petite à côté de ce monstre des ténèbres. En plus de sa lame dévastatrice qu’il tenait dans l’une de ses quatre mains, le Susano'o tenait également l’épée de Tōtsuka à son bassin, le miroir de Yata et un arc gigantesque sur son dos couvert de sortes d'ailes démoniaques. Ashura, qui l’instant d’avant était confiant sur sa victoire, doutait désormais de ses chances. Une chose était sûre : la fin du combat se dessinait. Les deux frères l’avaient bien compris. Leurs démonstrations de puissances respectives avaient démontré combien leurs niveaux n’avaient plus rien d’humain. Mais à présent, l’heure était à la conclusion. Et les deux frères de préparer la plus dévastatrice de leurs attaques, dans le seul et unique objectif d’annihiler toute trace d’un deuxième héritier du Rikudō Sennin. La créature aux six bras d’Ashura malaxa une quantité considérable d’énergie dans chacune de ses mains tandis que celle d’Indra changeait la forme de son épée, la transformant en une immense flèche en pointe de vajra. La technique qu’Ashura préparait était colossale. Il s’était inspiré, pour la concevoir, d’une offensive du célèbre Jūbi, dont lui avait parlé son père. Il s’agissait de générer une sphère concentrée d’énergie. La créature millénaire utilisait une énergie en rotation, permettant à la boule d’énergie de conserver sa forme et de pouvoir être lancée. Ashura n’avait pas atteint ce niveau de technicité, s’étant simplement contenté de générer des boules énergétiques condensées, qu’il lui faudrait maintenir en main afin qu'elles restent stables. Mais la puissance qu’il accumulait était considérable : en plus de son puissant Yang, l’énergie Sennin s’y ajoutait pour concevoir ce qui serait sa plus puissante attaque. La flèche d’Indra s’était électrisée. De puissantes décharges s’entendaient, faisant vibrer l’air environnant de part l’intensité qui y était générée. La flèche d’éclairs noirs fut positionnée dans l’arc et l'aînée visa son frère. Tel un crapaud, l’avatar d’Ashura bondit sur le gigantesque Tengu, ses six bras prêts à frapper… Indra arma son arc… Inton, Uchiha no Kongōsho !! 陰遁・うちは金剛杵 (Libération du Yin, le Vajra de l’Uchiha) Senpō Yōton, Sōzō no Senju no Kami no Kōtama !! 仙法陽遁・創造の千手の神の光球 (Art ermite libérateur du Yang, la sphère de lumière divine des 1000 mains de la création) Les deux techniques entrèrent en collision, de laquelle résulta une explosion d’énergie si intense qu’elle engloutissait tout dans un large périmètre... _________________________ *Pause culture • La rivalité entre Indra et Ashura est similaire aux entités éponymes des légendes hindouiste, bouddhiste et shintoïsme. Un cliché veut que les ashuras (des guerriers pourvus de plusieurs mains&têtes) étaient des entités malveillantes qu'Indra, roi des dieux hindous, fût chargé de les éliminer. D’autres dépeignent les ashuras comme les esprits des guerriers morts au combat, devenus par la suite les gardiens de la loi bouddhique. • Garuda, l’invocation d’Indra, est le roi des oiseaux de la mythologie hindouiste et bouddhiste. C’est un homme-oiseau souvent décrit comme un aigle géant. • Le nom "Mahāyanā" pour nommer l’avatar de chakra d’Ashura est dû à deux raisons : → Les noms des techniques "ultimes" des Uchiha ont tous un rapport avec les divinités du shintoïsme ; quant aux Senju (enfin, surtout Hashirama), ils ont des noms en rapport avec le bouddhisme. Suivant cette "logique", il me fallait choisir un nom en rapport avec cette coutume, et le choix s’est porté sur Mahāyanā, qui est une des principales branches du bouddhisme. → Mahāyanā signifie « grand véhicule » en sanskrit, et désigne un moyen pour la Bouddhéité de « multiplier ses visages et ses moyens (les bras) ». Et vu que l’avatar d’Ashura a plusieurs visages, six bras et peut-être considéré comme une sorte de "véhicule"… je pense que ce nom lui va à merveille ^^
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    Chapitre 48 Le Clash – Oh... s’étonna Killer Bee. Une femme... Monte sur scène Bakayaro ! Mais à peine eut-il terminé sa phrase que Minoto atterrissait avec grâce sur la scène, face à lui. La foule applaudit ce saut. – Tu pensais que j’allais attendre ton ordre ? La Sono fut remise en route, à fond. – Ecoute-moi, chanta Bee, rentre chez toi, car entre nous... tu fais pas le poids ! Mikoto sourit. – Eh, le gros tas, c’est clair que toi, t'en fais du poids ! rappa Mikoto. Killer Bee haussa un sourcil, surpris. – Petite femme, tu t’enflammes mais... à ton âge, tu devrais faire... le ménage ! La foule éclata de rire. Mikoto les ignora. Des tentacules sortirent soudain du corps de Bee. – Oh yeaaah ! Comme à chaque fois, j’intimide. Tel une abeille, je fonce, je pique. Ne me cherche pas, tu me trouveras, car je suis Killer Bee ! – Et t’as cru quoi ? Ton ptit cinéma, ne m’impressionne pas. Tu sors tes queues, pour compenser... Celle que t’as pas... ? La foule poussa un cri moqueur vis-à-vis de Killer Bee. – Regarde-toi, poursuivit Mikoto. Sans ton Bijuu, t’existes pas. Killer Bee fronça les sourcils. Habituellement, son intimidation suffisait à mettre fin à n’importe quel clash. Mais Mikoto insultait même ouvertement sa nature de Jinchuuriki, à présent. – Alors calme-toi, et incline-toi, prosterne-toi, car devant toi, t’as une femme qui en a plus que toi... Elle activa ses Sharingan. La foule poussa une exclamation. – Car je suis Mikoto Uchiwa, de Konoha... Oh, yeah. Sa dernière phrase laissa un gros blanc, aussitôt suivi d’un bourdonnement dans le public. La présence d’une Uchiwa, Sharingan activés, en plein Kumo, ne présageait rien de bon, et chacun l’avait comprit. Mais Bee eut un petit sourire. – Laissez-la moi. Je vais montrer à cette Uchiwa, qu’avec Killer Bee on ne plaisante pas ! Oh, yeah. Il sortit ses épées et se prépara au combat. Mikoto sourit, l’excitation du combat prenant le dessus sur la peur. Elle le savait : elle n’était pas seulement face à un homme, mais face à un Bijuu. À Kiri, la discussion entre le Mizukage et les Hyûga fut interrompue par une agitation venant du village. Hiashi se leva aussitôt, regardant par la vitre. Un brouillard épais recouvrait tout, masquant sa visibilité. Il ne prit même pas la peine d’activer ses Byakugan, sachant que ce brouillard soudain n’était forcément pas naturel, mais composé de Chakra, et qu’il ne pourrait ainsi pas voir à travers. – Mais que se passe-t-il, ici ? s’exclama son père, à l’adresse du Mizukage. – Alors ça y est, murmura le Mizukage, ils commencent... Hiashi, toujours face à la fenêtre, se retourna aussitôt pour fixer le Mizukage droit dans les yeux. – Qui commence ? Et quoi ? – Les épéistes... Leur coup d’état... Il fut interrompu par la porte qui s’ouvrit brutalement. – C’est fini, Mizukage. Rendez-vous sans faire d’histoire, ou mourrez. – Messieurs, bonjour, fit le Mizukage, le visage inexpressif. Vous vous joignez à nous ? Les épéistes virent soudain les membres du clan Hyûga. Ceux-ci, bien que d’apparence calme, étaient tous prêts au combat. Leurs Byakugan étaient activés, et ils avaient l’avantage du nombre. Les épéistes s’interrompirent, surpris, inquiets. – Eh bien, quoi ? Comptez-vous rester sur le seuil de cette porte indéfiniment ? Hiashi voyait bien, dans leurs regards, qu’ils n’avaient absolument pas prévu de se retrouver face à l’un des clans les plus forts de Konoha. S’ils attaquaient le Mizukage, ils prenaient le risque de devoir affronter les Hyûga. La tension était palpable. Les épéistes fixèrent les Hyûga, la rage sur le visage, furieux d’avoir été piégés de la sorte. Les Hyûga, quant à eux, restaient sur leurs gardes. Si les épéistes n’avaient à la base rien contre eux, la situation était trop tendue pour ne pas s’attendre à une attaque. Seul le Mizukage paraissait parfaitement à l’aise. – Enfoiré... murmura alors l’un des épéistes. – Calme-toi, Zabuza, répliqua le Mizukage. Tu as toujours été du genre emporté. L’épéiste pointa sa longue lame en direction du Kage. Celui-ci éclata de rire, et s’approcha, jusqu’être à sa hauteur. – Que crois-tu pouvoir faire contre moi, le Mizukage de Kiri et Jinchuuriki de Sanbi ? Zabuza tremblait de rage, mais ne fit rien. Les autres épéistes semblaient peu enclins à engager un combat, qui risquait de finir en une confrontation contre les Hyûga. Mikoto et Killer Bee avaient commencé un intense échange de coups. Bee avait été rapidement contraint d'utiliser ses épées, tant le rythme de Mikoto était soutenu. La foule était tout simplement incapable de suivre des yeux le combat, mais semblait toute excitée. « Ces ordures, pensa Mikoto en les entendant hurler et applaudir. Ils veulent leur mise à mort... Mais je n’ai pas le temps pour eux. » Elle croisa le regard de Bee, à travers ses lunettes. Elle allait l’avoir d’un seul coup avec un Genjutsu. Il tomba par terre. Mikoto reprit son souffle mais soudain, une des lames de Bee fonça droit sur sa gorge. D’un rapide saut en arrière, elle esquiva. Il s’en était sorti. « Comment ? Se sortir seul d’un Genjutsu d’un tel niveau... Serait-ce... son Bijuu ? » Mais elle ne se donna pas la peine d’y réfléchir davantage. Alors que Bee se relevait d’un bond, elle était déjà à nouveau sur lui. En cassant ainsi la distance, elle rentrait dans sa garde. Elle se retrouvait bien plus vulnérable dans cette situation mais Bee aussi, n’étant plus protégé par l’allonge que lui donnaient ses épées. Elle esquivait les lames tant bien que mal. Elle n’avait jamais vu personne manier aussi bien les épées. Ses yeux suivaient à peine la cadence, et elle dû à plusieurs reprises sacrifier quelques lambeaux de peau du bras pour ne pas qu’une lame atteigne un point vital. D’un autre côté, elle avait, elle aussi, tailladé l’avant-bras de Bee avec des coups extrêmement rapides de kunaïs. Soudain, Bee, d’un mouvement habile du poignet, lui tordit le sien en le bloquant grâce à son épée tandis qu’elle lui griffait à nouveau le bras, coinçant sa main fermée sur le kunaï. « Enfoiré... » Elle fut contrainte de lâcher le kunaï. « Tu vas le regretter. » Elle se concentra davantage sur l’esquive sur un faible temps, laissant Bee reprendre un léger avantage... jusqu’à ce que la main de Mikoto fût recouverte d’éclairs noirs. Bee fut légèrement déconcentré par cette nouveauté, laissant Mikoto retrouver un léger avantage dans cette succession de coups. Soudain, elle vit une ouverture. Bee semblait vouloir l’éloigner, comprenant sans doute qu’il y gagnerait un avantage, car Mikoto lui brouillait également la vue avec toutes ses attaques à distance très rapprochée mêlées au Chidori. L’ouverture que vit Mikoto, seul un Sharingan aurait pu la déceler. Dans la pluie de lames que lui infligeait Bee, elle vit que le rythme avait légèrement changé et qu’il comptait, plutôt qu’attaquer par coups répétés extrêmement proches, rapprocher d’un seul coup toutes les attaques pour la forcer à reculer. Elle sourit. Elle tendit le bras. Le Chidori transperça le ventre de Bee, qui se tordit en deux, et s’écroula. Mikoto fit un bond en arrière pour ne pas qu’il lui tombe dessus, puis revint immédiatement. Elle n’avait pas touché un point vital. Il pourrait toujours lui donner ce qu’elle voulait... Elle s’approcha et lui prit la tête pour le relever, mais fut soudain éjectée par une émanation de Chakra pur. Elle n’hésita pas. Elle savait que face à un tel adversaire, c’était inutile. Elle n’allait pas se retenir. AMATERASU ! Les flammes noires fusèrent droit sur lui. Venant de se relever, il ne put esquiver l’attaque, et en fut ainsi recouvert. « Yes ! » Minato arriva à son point de rendez-vous.
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    Chapitre 47 Kiri et Kumo – pris au piège La jeune Yugito dormait à poings fermés, bien confortablement allongée dans un lit douillet. Soudain, elle fut réveillée par une longue chevelure brune. Elle se leva en sursaut, prête à tuer, mais se rendit compte que c’était simplement une fillette. – Eh, gamine, qu’est-ce que tu fais là ?! hurla-t-elle avec colère. – Excusez-moi, Yugito-Sama, murmura la petite fille, apeurée. J’ai vu la fenêtre ouverte alors je suis rentrée et... – La fenêtre est fermée, qu’est-ce que tu racontes ? Encore heureux, avec tout ce raffut dehors. On entendait en effet, non loin de là, les bruits d’un concert de rap. – Euh, oui, je l’ai fermée, répliqua aussitôt la fillette. Je me suis introduite chez vous pour éviter tout ce bruit. Yugito la regarda d’un air soupçonneux. – Tu mens... Il y eut un silence. – Tu étais venue voler mes livres pour filles, hein ? Tu espérais que je ne te verrai pas ? La petite fille rougit. – Allez, va-t-en, gamine. Et que je ne te revoie pas. La petite fille quitta les lieux à toute vitesse. Une fois sortie, ses Sharingan brillèrent dans les ténèbres tandis qu’elle reprenait sa forme initiale. – Hum... marmonna le Nibi. – Quoi ? fit Yugito. – Rien... Mikoto se recouvra d’une longue cape et désactiva ses Sharingan. « Dommage, j’aurais aimé t’humilier à nouveau, mais je n’ai vraiment pas le temps, Yugito... » Elle se dirigea en direction du concert. À Kiri, le clan Hyûga attendait à l’entrée du village. Un certain Ao, dont l’un des yeux était masqué, vint les accueillir, et les invita à le suivre. Le Yondaime Mizukage les attendait. Ils entrèrent dans une grande salle aux baies vitrées donnant sur le village, dans laquelle tout avait été soigneusement préparé. Un repas copieux les attendait, en plus du Yondaime Mizukage. – Clan Hyûga, c’est un honneur pour moi de vous accueillir ici, à Kiri. Asseyez-vous, je vous prie. Le voyage a dû vous fatiguer. Les membres du clan Hyûga s’assirent. – J’ai été surpris de recevoir votre lettre, dit Hiashi. – C’est bien normal. – Puis-je vous demander de quelle manière vous en avez appris autant sur notre village ? – J’ai mes sources, répondit le Yondaime. Mais je pourrais vous en dire davantage en tant que membres de Kiri. – Que voulez-vous dire ? Le Yondaime Mizukage posa ses deux mains sur la table et fixa l’assemblée d’un regard dur. Malgré sa petite taille et son air jeune, il paraissait parfaitement crédible. – Je souhaiterais proposer au clan Hyûga de rejoindre Kirigakure. Ses paroles furent suivies d’un silence. Hiashi et son père se regardèrent. – Vous conviendrez, j’en suis sûr, qu’en l’état actuel des choses, les tensions internes au village de Konoha n’arrangent pas les Hyûga. Vous passez pour des fauteurs de troubles, alors que vous êtes les victimes. – Que recherchez-vous en échange ? Est-ce pour des raisons économiques ? – Eh bien, il va de soi que nous serions tous gagnants dans l’histoire. Hiashi, peu convaincu, regarda à nouveau son père. – Votre proposition est intéressante, répondit alors le père de Hiashi, à son grand étonnement. – Mais vous nous prenez à chaud, répliqua Hiashi. Nous ne pourrions vous donner de réponse simplement en un repas. – Cela va de soi, fit le Mizukage. À la frontière entre Konoha et le pays des Rizières, Orochimaru attendait, tel un serpent traquant sa proie dans la nuit. Mais il n’était pas seul : un individu l’accompagnait. Un bruit, semblable à des clochettes, rompait le silence pesant de la nuit au rythme des pas. – Ta présence me sera inutile, Sasori. – Je l’espère... murmura-t-il d’une voix rauque. « Il ignore que le Yondaime Hokage est enfermé, songea Sasori. Zetsu ne devrait pas tarder, et quand il sera là, sous l’apparence de Minato, Orochimaru devrait tomber dans le panneau, et dévoiler ses atouts... » Il s’approcha d’Orochimaru. – Je resterai en retrait. Mais ne me fais pas attendre... – Ne me dérange pas, murmura Orochimaru. « Et si ce qu’il avait à montrer à Minato n’a qu’une importance limitée... alors... » Sasori repensa aux paroles de Pain à ce sujet. « Je le tuerai. » Mikoto se trouvait à présent au milieu du concert, au milieu d’une foule de jeunes qui encourageaient leur star, dansaient, profitaient de la vie... Elle regarda le Jinchuuriki d’Hachibi. Il était sur scène, parfaitement visible. Minato lui en avait parlé comme d’un jeune homme, mais à présent il était devenu un homme dans la force de l’âge. – Oh yeaaah ! hurla-t-il. Lâchez-vous, Bakayaro ! Et admirez le flow de Killer Beeeeeee ! Elle soupira. Il avait beau avoir l’apparence d’un homme, il semblait avoir encore du mal à passer le stade de l’adolescence. Son regard se tourna à nouveau vers le public, et elle se demanda s’ils avaient connu la guerre. Ils paraissaient jeunes. Elle s’avança, passant parmi la foule, pour se rapprocher de la scène. Elle devait récupérer l’encre d’Hachibi, coûte que coûte. Mais ici, en plein concert, ce serait sans doute difficile... Affronter Killer Bee était risqué. Il était réputé pour être l’un des seuls Jinchuuriki parfaits de l’histoire. Elle pensa à Kushina, et à Kyûbi. Le pouvoir d’un Bijuu est bien trop grand. Ce n’est pas humain. Ce rappeur, qui chantait devant elle, cachait en lui une énergie bien trop grande pour la simple humaine qu’elle était. Mais le problème était toujours le même : sans l’affronter, comment récupérer son encre ? Le lui demander gentiment ? Elle rit intérieurement. Elle pourrait toujours essayer... Elle pensa à Minato. Il devait être en route pour le pays des Rizières. Le connaissant, il ne mettrait guère de temps à arriver. Orochimaru allait-il le piéger ? « Non, pensa-t-elle. Minato est bien trop fort. Il a toujours eu une longueur d’avance sur n’importe qui. Son niveau n’est pas accessible, même pour Orochimaru. » Mais quand même, si seulement elle avait pu le voir... Et d’ailleurs, comment s’était-il échappé ? Etait-ce le plan de Shikaku ? Elle aurait tellement aimé qu’il vienne avec elle. Avec Minato à ses côtés, elle n’aurait pas peur, même ici, dans un village ennemi et face à un Jinchuuriki parfait. Elle n’aurait pas tremblé... Pourquoi tremblait-elle ? Elle fut réveillée en sursauts par Killer Bee, qui semblait finir. – Oh yeaaah ! hurla-t-il sous les encouragements de la foule. Et maintenant... La foule finit sa phrase. – LE CLASH ! LE CLASH ! LE CLASH ! – Yeaaah ! Allez les enfants, soyez pas timides Konoyaro ! Tout le monde se tut soudain. Chacun semblait attendre quelque chose... ou quelqu'un. – Alors, personne ? s’étonna Bee, déçu. Aucun volontaire ? Soudain, Mikoto comprit. Ses tremblements s’arrêtèrent, mais son excitation grandit à l’intérieur. – Si ! hurla-t-elle, provoquant quelques réactions de surprise dans la foule. Moi !
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    Chapitre 46 Une nuit de pleine Lune La journée passait. Le temps était nuageux, mais le soleil, approchant l’horizon, baignait le village de Konoha de sa lumière rasante. Dans la police de Konoha, Minato restait immobile, comme à son habitude. Il paraissait parfaitement calme. Mikoto était, quant à elle, bien plus excitée. Son cœur battait à tout rompre. Elle se tenait sur le toit de sa maison, assise, son livre clos dans ses mains tremblantes. Le soleil se couchait à l’horizon. Mikoto, une ultime fois, posa ses mains sur le livre pour en absorber le Chakra. Elle se souvenait des paroles de Kushina, qui en parlait comme d’un processus de respiration du Chakra : donner du Chakra au livre au Soleil levant et le récupérer au Soleil couchant. Cela devait durer tout un cycle lunaire. Et à la fin de ce cycle, à la nouvelle pleine Lune, lorsque le Soleil serait enfin couché et le Chakra récupéré, alors le sceau serait brisé. Et le livre, contenant les connaissances Uzumaki, s’ouvrirait... Mikoto regarda à l’horizon. Le Soleil se couchait de plus en plus... Hiashi, accompagné de membres du clan Hyûga, approchait de Kiri. Ils étaient entrés au Pays de l’Eau. Hinata regardait le ciel, pensant à son père. À travers les barreaux de la cellule, Minato avait également les yeux perdus dehors.. Les nuages s’étaient peu à peu dissipés, laissant de plus en plus entrevoir la Lune tandis que le Soleil poursuivait sa descente. C’était pour bientôt... Soudain, le Soleil disparut pour de bon. Hinata étouffa un hoquet. La nuit allait être longue... Mikoto sentit le sceau du livre se briser. Elle regarda le symbole Uzumaki, et vit que l’image de la Lune s’y reflétait. Il y eut un puissant rayonnement, et elle eut une impression de déjà vu. Allait-il alerter le village ? Elle préféra rentrer. Le livre s’ouvrit. Il était immense. Elle le feuilleta en vitesse. Combien d’années de recherches avait-il fallu à ce clan pour recenser autant de connaissances ? Elle parcourut rapidement les pages. « Ata... Non, c’est plus loin... Cha... Non, c’est plus loin. Hyû... Hyûga ?! Ils se connaissaient ? Oh, je n’ai pas le temps... Kur... Non, c’est plus loin. Allez, vite... » Elle ne mit guère de temps à trouver. « Ah, les sceaux ! Enfin ! » Elle parcourut les pages sur les sceaux à toute vitesse. Elles étaient extrêmement nombreuses. Une portion non négligeable du livre leur était consacrée. Mais ses Sharingan étaient activés, lui permettant une vitesse de lecture fortement accrue. Elle tomba rapidement sur ce qu’elle cherchait. « Annuler un sceau... L’encre de Gyûki, appliqué avec un Chakra Uchiwa, a le pouvoir d’effacer tout sceau. » Elle étouffa une exclamation de surprise. Que venaient faire les Uchiwa et leur Chakra là-dedans ? Elle n’avait pas le temps d’y songer. Elle devait trouver de l’encre de Gyûki. Elle s'en fichait du reste... pour l'instant. Elle regarda attentivement la photo de Gyûki, et comprit aussitôt. Huit tentacules servant de queues à un corps de taureau. C'était Hachibi, le Bijuu... Elle n’hésita pas une seconde. Elle devait s’y rendre maintenant. La vie de Kushina en dépendait. Elle sortit en trombe de chez elle, laissant un petit mot à ses fils. Elle comptait sur la présence d'Itachi cette nuit, car Sasuke n’était toujours pas revenu de son entraînement aux Shuriken, et Naruto devait être avec lui. En réalité, Naruto n’était pas avec Sasuke. Il avait profité de l’entraînement de Sasuke pour s’éloigner. Il voulait dormir chez lui, dans sa maison. Il rentra chez lui. Mais à peine eut-il refermé la porte qu’il vit qu’il n’était pas seul... Mikoto était décidée. Ses Sharingan étaient activés. Elle libérerait Minato de sa prison, par la force. Elle avait besoin de lui, pour qu’ils affrontent ensemble le Jinchuuriki d’Hachibi, et récupèrent cette encre... Mikoto arriva au poste de Police en courant, Sharingan activés. Un garde voulut l’arrêter, mais trop tard ; la seconde d’après, il gisait, inconscient, au sol. Enfin, elle arriva devant la cellule de Minato. Elle était fermée, mais ça ne faisait rien : elle allait utiliser les flammes noires pour l’ouvrir. Mais soudain, elle remarqua un détail. Minato n’était plus dans sa cellule. Il avait laissé un mot derrière lui. « J’ai une urgence. Je reviens. » Elle ouvrit grand les yeux. Minato avait disparu, comme si de rien n’était. Après la surprise, l'excitation et l'amusement prirent le dessus, et elle éclata de rire. Elle voulut aller chercher Danzô, voir sa réaction à la lecture de ce petit mot. Quelle humiliation, quelle honte ! Minato était parti, simplement, prenant même la peine de laisser un petit mot annonçant son retour dans la cellule. Comment avait-il fait ? Elle n'en savait rien. Était-ce Shikaku ? Elle aurait pensé qu'il attaquerait le problème de manière plus politique, pour permettre la libération officielle de Minato. Soudain, la réalité lui revint en tête comme un coup de poignard, et son rire s'évanouit aussitôt dans la nuit. Elle était seule. Pourtant, elle devait absolument y aller, et vite... Et Minato n’était plus là... – P... Papa... ?! fit Naruto, d'une petite voix. Devant lui, Minato venait de prendre sa cape de Yondaime Hokage, qu'il tenait sur l'épaule. – Naruto... Naruto courut vers lui. Minato se retourna. Naruto lui envoya un puissant coup de poing dans le ventre. Celui-là, Minato ne l’avait pas esquivé, et eut une triste sensation de déjà vu. – Pourquoi... Pourquoi tu m’as abandonné ?! – Naruto, je compte sur toi. Prends soin de ta mère en mon absence. – En ton absence ? Mais... Mais... Tu reviens tout juste de mission... Minato posa une main dans les cheveux de son fils. – Je reviens vite. Je te le promets. Et, avant que Naruto eût pu faire le moindre geste, prononcer la moindre parole ou verser la moindre larme, il disparut, et réapparut sur le visage de pierre le représentant. « Le village est terriblement calme... » Il partit, passant par la forêt. Soudain, il sentit une présence. Il s’interrompit. Il comprit que l’autre individu s’était également arrêté. Puis, soudain, il y eut un bruissement de feuilles, et deux yeux rouges apparurent dans l’obscurité. – Je devrais... vous arrêter... murmura Itachi. Que faisait-il dans la forêt ? – Mais j’ai une autre mission... prioritaire. – Itachi... Sois prudent. – Vous aussi, Minato. Et chacun partit dans sa direction, sans ajouter un mot de plus. Le destin avait fait se rencontrer ces deux hommes, deux hommes dont la mission était secrète, deux hommes qui auraient souhaité ne rencontrer personne en cette nuit de pleine Lune...
  15. Kurama_Senju

    [Naruto] Et si...

    Chapitre 45 Du changement dans la Police Le lendemain matin, on vint à nouveau toquer à la porte. Mikoto se précipita pour ouvrir, voulant éviter à Naruto ou Sasuke le risque de tomber une nouvelle fois sur un individu qu’elle ne souhaitait voir. « Itachi... Faîtes que ce soit Itachi... » Mais ce n'était pas Itachi. Ce n'était pas non plus Shisui. Mikoto les reconnut aussitôt au son de leurs voix. – Itachi ! Sors de là, nous devons parler ! Inabi, Tekka et Yashiro Uchiwa se tenaient devant sa porte. Elle fronça les sourcils. – Itachi n’est pas ici. Ils ne parurent pas surpris de la voir. – Que lui voulez-vous ? demanda-t-elle d’une voix sèche. – Ça ne te regarde pas, femme, répliqua Tekka. Les deux autres lui lancèrent un rapide regard, légèrement effrayés. Tous trois semblaient s’attendre à ce que Mikoto s’énerve. Celle-ci n’en fit rien. Un grand sourire s’étala sur son visage. – En fait, si, ça me regarde, puisque c’est mon fils, que vous toquez à ma porte et que vous avez réveillé toute ma maison. – Tu as raison, en fait ça te regarde aussi, lâcha enfin Inabi. Deux personnes ont raté la réunion d’hier. – Ah... Je suis ravie d’apprendre qu’une réunion a eu lieu sans moi, marmonna Mikoto. – Tu n’étais pas invitée. Shisui en avait prit soin... – Ce Shisui... Qu’il aille au Diable. Les trois activèrent leur Sharingan. – Alors... c’est donc toi... – Pardon ? répliqua Mikoto, activant également ses Sharingan. On dirait que j’ai souillé votre gourou... – Tu... C'est toi... ! Tu... Tu as tué Shisui... ! Mikoto s’interrompit, bouche-bée. Puis, après quelques secondes de silence, elle éclata de rire. Mais les trois ne semblaient vraiment pas d’humeur à plaisanter. Un flash de la veille revint en mémoire de Mikoto. Itachi, debout, droit face à Shisui. Et ses excuses, auprès de Mikoto, avant de l’assommer... « Itachi... Mais qu’est-ce que tu as fait... ?! » – Non, ce n’est pas elle. Mikoto tourna la tête et vit Itachi, debout, sous un symbole du clan. – Tiens, c’est marrant, ça... Sais-tu quel autre suspect nous avons ? demanda ironiquement Yashiro. La discussion s’envenima bien vite lorsque les membres dirent clairement à Itachi qu’ils ne lui faisaient pas confiance. Mikoto restait bouche-bée, incapable de prononcer un mot ou de faire le moindre mouvement, tandis qu’Itachi envoyait les trois au sol et prononçait des paroles assez dures, se démarquant clairement du clan Uchiwa. Ce fut Sasuke qui, la bousculant au passage en sortant de la maison, parvint à calmer Itachi. Naruto observait la scène, les yeux grands ouverts, apparemment intimidé par Itachi. Ce dernier s’excusa, et assura qu’il était avec sa mère, et qu’aucun d’eux n’avait tué Shisui. Mikoto rentra chez elle sans un mot tandis que les trois policiers, n’ayant aucune preuve pour accuser quiconque du meurtre de Shisui, tournaient les talons, vexés et n'osant pas trop chercher davantage Itachi. Il fut ainsi admit – temporairement tout au moins – que Shisui s’était suicidé. Les jours passèrent, et l’ambiance se dégrada dans la famille. Itachi était devenu particulièrement distant. Sasuke semblait triste, pensif et inquiet à la fois. Cette ambiance totalement changée rendait Mikoto malade mais, fort heureusement, un individu dans cette maison était resté fidèle à lui-même... – Hmm, des ramens ! hurla Naruto en voyant Mikoto le servir. Parfait, je meurs de faim ! Mikoto lui sourit. Quelques jours plus tôt, elle aurait tout donné pour pouvoir passer un peu de temps avec sa famille, et n’avoir plus la responsabilité de Naruto. Mais aujourd’hui, c’était tout l’inverse. Elle allait également voir Minato assez régulièrement, pour parler. Elle en avait besoin. Elle savait que Minato la comprenait. Elle le comparait souvent à Jiraya. Lui était toujours présent, prêt à l’écouter, à lui sourire, à garder le moral et à lui en donner. Et pourtant, il était enfermé depuis plusieurs semaines. Mais tout semblait aller bien, pour lui. En apprenant la mort de Shisui, il parut cependant particulièrement perturbé. Mikoto ne lui avait cependant pas parlé de leur rencontre, peu avant sa mort. Après tout, elle avait sévèrement blessé Shisui. Elle était, d'une certaine manière, responsable de sa mort. Mais Minato n'avait pas besoin de s'inquiéter de ça, même si, curieusement, une part de Mikoto avait envie de lui faire savoir qu'elle avait réussi, elle, à presque égaler Shisui Uchiwa. Les jours passèrent, et Sasuke montra son génie en réussissant une technique Katon, sous les yeux de Mikoto, qui le lui avait enseigné. – Bravo, Sasuke ! s’écria-t-elle, toute fière, en l’embrassant sur le front. Tu es bien mon fils, ajouta-t-elle avec un clin d’œil complice. Sasuke fut particulièrement touché par cette marque d’affection et de reconnaissance que seule sa mère aurait pu lui donner. – L’apprentissage du Katon est le rite de passage à l’âge adulte, chez les Uchiwa, dit Homura lors d’une réunion. – Il en va de même pour l’éveil du Sharingan, ajouta Koharu. Les Uchiwa basent leurs responsabilités sur leur force. – Ils ont toujours été comme ça, répliqua Danzô. Et c’est ainsi qu’ils nomment leur chef. – En effet, fit Hiruzen, fixant Itachi, en tenue d’ANBU, qui assistait également à cette réunion du Conseil. Et c'est pourquoi Itachi pourrait devenir ce nouveau chef qui rétablira l’équilibre. – Hiruzen, ne sois pas idéaliste, répliqua Danzô. J’ignore d’où te vient cette idée, mais elle ne te ressemble pas. Cette idée ne venait en effet pas vraiment du Sandaime. La veille, ce dernier s’était permis une petite visite du côté de la Police des Uchiwa... – Ils parlent de révolution, Hiruzen ! lâcha Koharu. – Les Uchiwa ne s’arrêteront pas, poursuivit Danzô. Nous devrons agir avant eux, et cela les implique tous, y compris les enfants ignorant. – Ne dis pas ça devant Itachi ! s’exclama le Sandaime. – De toute façon, nous n’avons pas le choix, fit Homura. Les tensions entre les Uchiwa et les Hyûga ne sont pas prêtes de s’arrêter... – C'est exact, approuva Danzô. Et le clan Hyûga est indispensable à Konoha, pour leurs contributions économiques au village et au Pays du Feu. – À ce propos, j’ai entendu dire qu’Hiashi Hyûga était parti récemment avec un groupe composé de membres de la Bunke et de la Soke. S’agit-il d’une mission ? – Non, répondit Hiruzen. Ils ont quitté le village pour un rendez-vous d'affaires, concernant le clan, au pays de la Pluie. La pluie s’éternisait, au village d’Ame, et Pain, en grand souverain, contemplait son royaume, l’air pensif. – Je ne comprends pas, murmura Konan. Pourquoi ne le fais-tu pas, toi, demain ? – C’est inutile. Itachi Uchiwa est parfaitement adapté. Et je dois régner sur Ame et l’Akatsuki. – Mais s’il échoue ? – Il n’échouera pas. – Il n’est pas invincible... – Les seules personnes capables de le repérer seront écartées du village ; Madara y a pris soin. Sans les Hyûga et leurs yeux, Konoha ne pourra que constater, trop tard, sa défaite. – Mais... – Konan, c'est sa mission. Cela concerne son clan... – Pas seulement... Au levé du Soleil, Mikoto, comme à son habitude, effectuait son habituel rituel de transmission de Chakra avec le livre. Quand soudain, des inscriptions apparurent sur la bordure dorée. Mikoto en avait souvent vues d’autres, chaque fois qu’elle touchait au livre, mais n’avait jamais eu la curiosité de s’y attarder. Il ne s’agissait que de représentations. Mais celles-ci était plus intéressantes. « Uzushio... » Mikoto sentit son cœur battre à tout rompre. Ça se passerait cette nuit... Elle repensa à Shikaku. Elle lui faisait confiance. Il semblait avoir un plan pour sauver Minato. Cette nuit, ça se jouerait entre Minato et elle... – Au fait, Shikaku... dit Chôza, alors qu’ils accompagnaient leurs enfants au parc. Tu avais l’air bien sûr de toi pour faire sortir Minato de prison... – C’est vrai, ça, dit Inoichi. Tu ne nous as toujours rien dit. Que comptes-tu faire ? Shikaku ne les regarda pas. – Rien, leur répondit-il alors, avant de quitter les lieux sous les yeux étonnés de ses deux camarades.
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