Aller au contenu


Real Humans


Messages recommandés

J’ouvre un topic pour vous faire découvrir une série originale et intéressante, dont j’ai découvert les deux premiers épisodes il y a trois jours...

 

real-humans41.jpeg

 

Titre original : Äkta Människor (Real Humans)

Imaginé par : Lars Lundström

Pays : Suède (pays de Zlatan)

Format : 55 minutes

Nombres d’épisodes : 10

Bande annonce :

Diffusion : Arte

 

Synopsis :

 

CYBER MAJORDOME. Dans un futur pas si lointain, la robotique a fait des progrès spectaculaires. Des robots à l’apparence humaine sont désormais dans le commerce. Leur intelligence extrême et leur adaptabilité leur permettent d’accomplir toutes les tâches du quotidien. Coatchs sportifs, ouvriers, femme de ménage, assistants de personnes âgées, ces nouveaux esclaves high-tech qui vivent aux côtés des humains peuvent rendre tous les services.

Les Hubots (human robots) y deviennent le nouveau marqueur d’une réussite sociale pour les familles qui ont les moyens de se les offrir. Pour certains, ils sont la solution à tous les problèmes. Y compris conjugaux. En effet, les magasins qui les commercialisent proposent des puces optionnelles afin de les rendre compatibles avec les désirs charnels de leurs propriétaires.

Pour ces humains-là, les Hubots sont bien plus que de simples machines avec lesquelles ils tissent des liens étroits. Pendant ce temps, dans les bas-fonds de la ville, des maisons closes de nouvelle génération alignent des robots prostitués.

 

7410355519437.jpg

 

Plus productifs, plus rapides, jamais fatigués, le salarié du futur est rémunéré en électricité. Crédit : Arte.

ESCLAVES. D’autres ne voient dans les Hubots qu’une source de nuisance. Notamment certains corps de métier qui constatent, impuissants, l’inexorable pression qu’exercent sur leurs emplois ces machines dociles, inépuisables, et très fiables. Pousse alors sur ce fertile terreau de chômage croissant, des mouvements extrémistes qui prônent un retour au 100% humain.

Ballotés entre ces deux extrêmes, les robots ne sont pas de simples spectateurs. Certains d’entre eux, reprogrammés clandestinement par des hackers ne sont plus contraints par leurs inhibitions originelles ni par les lois de la robotique d’Azimov. Désormais dotés d’une volonté propre, un petit groupe va tenter de prendre son destin en main.

Avec cette série, le réalisateur suédois Lars Lundström explore avec une grande intelligence les rapports maître/esclave toujours ambigus d'une société futuriste… peut-être pas si lointaine que cela. Ses acteurs y réussissent avec brio la délicate performance d'incarner des humanoïdes crédibles, inquiétants et attachants à la foi. Jamais manichéenne, moralisatrice ou catastrophiste, la série a su trouver le ton juste. Et le résultat vaut le coup d'oeil.

 

 

 


 

Avis perso (deux épisodes) :

 

En tant qu’amateur de SF anticipative, je dis : enfin une bonne série de science-fiction. Bien que simple dans sa conception, elle n’en demeure pas moins très efficace dans sa réflexion ; cette série a le mérite de faire des sentiments un acteur de premier plan, de nous faire réfléchir sur la société de demain (relation humaines & robots : amour, amitié, rivalité, etc… ) et de maintenant (relations humaines : xénophobie, femmes-objets, etc…)

Un petit rappel des trois lois de la robotique par Issak Asimov s’impose

 

Première Loi : « Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger. » ;

 

Deuxième Loi : « Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la Première Loi. » ;

 

Troisième Loi : « Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n'entre pas en contradiction avec la Première ou la Deuxième Loi. »

 

Pour moi, les gros points forts de la série

 

• Le rendu visuel photographie et l’éclairage.

 

C’est la première chose qui transparait à l’écran : la lumière est douce, les couleurs éclatantes, l’atmosphère aseptisée, un soin méticuleux a été apporté à presque tous les plans. Il parait que cette manière de filmer, c’est une spécialité des pays nordiques (ex : le film américain Drive réalisé par le Danois Nicolas Winding Refn).

Cette série venant de Suède, je comprends mieux pourquoi j’ai été zlatané par la douceur de la photo.

 

• Faire du lourd avec du léger.

 

Sans recourir à un déluge d’imagination et d’effets spéciaux à l’instar des séries SF anglophones, Real Humans parvient à nous faire voyager nous autres spectateurs au cœur d’un monde futuriste à la fois très proche du notre et lointain.

Ne vous attendez à voir, des voitures volantes et décors vertigineux comme dans Le Cinquième Elément, de vision post-apocalyptique à la Blade Runner, l’histoire se déroule dans une réalité alternative où seule une branche de la technologie a fait un pas de géant : la robotique domestique.

 

Quand on voit tous ces robots évolués au cœur famille et dans le milieu professionnel, la relation qu’ils entretiennent avec les humains, on se met inévitablement à la place des heureux et heureuses possesseurs de Hubot.

Quelques questions nous traversent l'esprit....

 

Real-Humans-photo-3.jpg

 

_ Aurais-je une confiance aveugle à une machine pour assister un proche malade ou âgé ?

_ Si j’étais père d’un ado boutonneux comment verrai-je la présence d’un robot femme de ménage ?

 

Real-Humans-3.png

 

_ Quel serait ma réaction, si j'avais une femme qui passerait plus de temps avec son robot coach sportif qu’avec moi?

_ Peut-on tomber amoureux ou être jaloux d’une machine humaine seulement en apparence ?

 

Certains passages sont très intéressants, car en lien avec notre triste réalité.

 

La scène de l’achat d’Hubot au magasin, je l’ai vu comme une métaphore d’un thème actualité : l’esclavagisme moderne, prostitution, condition des femmes dans certains milieux.

 

1013656_895207_460x306.jpg

 

Celle à l’usine avec la directrice comparant l’homme et les robots, une autre métaphore d’un autre sujet d’actualité, celui de l’épineuse question des machines automatisées => caisses automatiques dans les supermarchés => chômage ?

 

• De bons acteurs, de la simplicité, des robots plus vrais que nature

 

Au niveau du jeu des acteurs, du bon, surtout ceux et celles interprétants les robots.

Une légère couche de maquillage et des lentilles d'un bleu vif pour renforcer le côté artificiel, on ajoute à cela une gestuelle ni trop lourde ni caricaturale, on obtient de vrais-faux humains.

 

Les séries venues des pays nordiques, ça ne courent pas les rues, nous ne sommes donc pas habitué à voir ce style épuré et ce rythme, différents de ceux des séries pop-corn anglaises et américaines.

Dans les deux premiers épisodes, l’histoire se met en place en prenant son temps, je pense qu’un dévoreur de séries compulsif sera un peu refroidi, un petit temps d’adaptation est nécessaire.

Tout ce que je peux dire, c’est que si vous avez aimé comme moi le film L’Homme Bicentaire, si vous aimez les histoires de robots humanoides bien ficelées, cette série peut vous plaire.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Après avoir vu les deux premiers épisodes jeudi soir, j'avais cherché sur le forum s'il y avait un sujet sur cette série et je n'en avais pas trouvé, et j'avais trouvé ça dommage. Le tort est réparé maintenant. :)

 

Je ne regarde pas beaucoup la télévision, et donc très peu de séries, mais j'avais lu des critiques très élogieuses sur Real humans, et comme Arte diffuse généralement des programmes de qualité, je me suis décidé à regarder.

 

Je ne suis pas un adepte de la science-fiction, aussi je n'ai pas trop de références pour comparer, mais ce qui m'a plu d'abord dans cette série c'est justement le côté SF très léger, quasi inexistant en fait, puisque le seul élément de SF est la présence à la fois étonnante pour nous mais discrète et habituelle pour les personnages de la série des hubots, ces robots à l'aspect si humain. Pas de vaisseaux spatiaux et autres fantaisies qui nous plongent dans un univers très éloigné du nôtre, au contraire le monde de Real humans est en tout point identique à celui que nous connaissons, les hubots en plus. Cette proximité avec notre monde facilite l'immersion et permet de mieux s'identifier aux personnages de la série, et donc de rendre le propos plus riche et proche de nous. On est soi-même amené à se poser des questions, à se demander ce qu'on ferait à la place des personnages.

 

Par exemple, le choix par le couple bourgeois de confier le père de la femme à un hubot pour que ce dernier s'en occupe. S'agit-il vraiment de faire pour le mieux, ou plutôt de fuir ses responsabilités et de se donner bonne conscience? Utiliser des hubots pour s'occuper des personnes âgées au lieu que des humains s'en occupent eux-mêmes, n'est-ce pas révélateur d'une société au final plutôt égoïste, qui considère que les "vieux" sont encombrants et qui aimerait n'avoir pas à s'en charger, leur refusant presque par là leur statut d'humains sensibles? Il me semble que cela se voit bien dans le comportement programmé du hubot vieille femme de ménage que l'on fournit au grand-père : son comportement, que des humains ont programmé afin qu'il soit apte à s'occuper de personnes âgées, est froid et ne s'encombre pas d'essayer de répondre aux désirs et à la sensibilité tout humains de ces personnes. À travers le comportement manquant d'humanité de ce hubot, c'est au final toute l'absence d'humanité de certains humains qui s'exprime indirectement.

Mais le sujet est encore plus complexe et pas caricatural, tout dans la finesse. Si le vieil homme vit mal (et on le comprend) son quotidien aux côtés de ce hubot mégère, il souffre vraiment de ne plus avoir à ses côtés son ancien hubots qu'il aimait beaucoup au point de le considérer un peu comme son fils. En seulement deux épisodes, le personnage du vieil homme a été exploré sous au moins deux aspects différents, montrant par là tout l'attention accordée par la série à la nature et aux sentiments humains.

 

Et ceci n'est qu'un des sujets qui a commencé d'être abordé dans les deux premiers épisodes de la série, il y en a encore bien d'autres. La série d'ailleurs semble essayer de brouiller les frontières : certains humains ne se comportent pas comme tel alors que d'autres oui, certains hubots sont de simples machines sans sentiments alors que d'autres développent des émotions humaines, pour le meilleur et aussi pour le pire, comme on s'en aperçoit rapidement. Où est le bien, où est le mal là-dedans? C'est une question à laquelle il semble bien difficile de répondre d'après le peu que j'ai vu de la série, mais une telle finesse dans le propos m'encourage à poursuivre le visionnage de cette série très prometteuse.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

je vois ne pas être la seule qui là regardé y'a 2/3 jours sur Arte ^^

 

la série est pas trop mal , le principe est sympa et c'est bien vrai que , comme le dit Silesius , le seul élément SF sont les "héros" de la  série ( en quelque sorte ) les Hubots ! Robots a l'aspect humain , seul différence c'est qu'il n'on pas d'organe ,doivent ce recharger ( sont "payer en électricité, d'une certaine manière ) et on un port "usb" !!

 

le magasin d'achat des Hubots m'a fais penser à de l'esclavagisme féminin ( 90 % des hublots sont des femmes et doivent obéir au doigt et a l'oeil au humain !! ) et a la condition des femmes dans certain milieux ! tous a fait la réalité des choses si on écoute bien les sous-entendu !

 

très bon début de série ! bonne série SF( pour l'instant ^^)

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je n'ai vu que le premier épisode pour l'instant, sur le site Replay d'Arte. A signaler que la série semble déjà être disponible en DVD.

 

Sur la qualité, je l'ai trouvée bonne, même s'il n'y a pas le savoir-faire des Américains en matière de suspense, la réalisation est à la hauteur et les idées toutes fines et justes. C'est vrai, pour reprendre la critique de l'article de Libé, qu'il y a un côté un peu professoral/pédagogique, avec toutes les situations évoquées un peu mécaniquement - la famille, l'usine, le couple, etc. - mais après tout ce sont des scènes d'exposition, on s'attachera peut-être plus aux personnages par la suite, avec une vraie intrigue, notamment avec la rébellion des hubots libres, et l'histoire de Mimi/Anita.

 

Sinon, bien sûr il y a l'influence de la littérature SF et du ciné ricain (Blade Runner), mais impossible de ne pas penser à des anime célèbres en voyant la série, et en tout premier lieu Chobits, que je vous invite à découvrir si vous avez aimé Real humans.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci d'avoir créer le sujet, ça m'a fait découvrir une bonne série ^^

 

Dans les deux premiers épisodes, l’histoire se met en place en prenant son temps, je pense qu’un dévoreur de séries compulsif sera un peu refroidi, un petit temps d’adaptation est nécessaire.

Je ne trouve pas, en deux épisodes, on a eu pas mal d'information, pas mal de présentation de personnages, ..., et les trois lois d'Asimov ne sont pas respectées (mais bon dans la vrai vie c'est le cas aussi).

 

Le jeu d'acteur (hormis deux trois perso secondaires) est vraiment bon, on a de l’empathie pour les personnages, humains comme hubbot est ça c'est fort je trouve ^^

 

Le seul truc qui me plaît moyen c'est la luminosité, surtout les flash back, ça pique les yeux :S

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Très bonne série , je viens de la découvrir aussi. C'est une série que je conseille vraiment : ambiance particulière, de la vrai SF..

 

Je trouve que les hubbots dans notre société apporte beaucoup de questions... Les hubbots ont ils des sentiments ? Vont ils tous se retournés contre les humains ? Y'a aussi une critique de la technologie derrière...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

 Share

×
×
  • Créer...