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Prélude à l'Apocalypse


*Hinata-tchoum*
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plop, allez je prends mon courage à deux mains, et je me décide enfin à mettre ce fo*tu torchon sur le forum... et oui, éternelle insatisfaite que je suis, cette espèce d'oeuvre (si seulement ça peut y ressemble de loin) que vous allez pouvoir lire est le fruit d'années et d'années de réflexions (j'ai eu l'idée de ce projet quand j'étais encore qu'au lycée... mine de rien ça commence à dater  mais autant dire que je trouve pas ça d'une maturité exceptionnelle) et malgré le retravail perpétuel de ce fo*tu prologue... pouah! j'arrive toujours à pas grand chose. Je trouve ça franchement mauvais d'un point de vu subjectif... donc j'aurai besoin d'avis objectifs et de critiques (et s'il vous plait ne dite pas "ouah c'est trop bien ce que tu fais", soyez constructifs, méchants si besoin, etc, (@ Chibitoto : je sais pas pourquoi mais je sens bien que tu vas pas être tendre avec moi sur ce coup là ^^) au passage si vous relevez quelques fautes merci de me les faire remarquer.

 

c'est qu'un prologue, le reste sera complètement différent, du moins le début... mais en gros c'est l'éternelle lute Bien Versus Mal  (notez que les Apocalypses me fascinent quelque peu quand même ^^).

 

voilà je vous laisse lire (et moi je pars me cacher... parce que je trouve ça super mauvais >.< )

 

Ps : âme sensible s'abstenir, certains passage pouvant heurter la sensibilité des plus jeunes

 

Prologue

 

La Beauté sauvera le Monde?

 

        Aucune lune ne brillait dans le ciel étoilé. Eden, le seul endroit sur cette terre moribonde qui n’avait pas l’air atteint par le feu du fléau. Un vent frais caressait les feuilles de ces arbres aussi vieux que le monde, et entre leurs branchages des lumières chatoyaient par milliers. Les troncs colossaux enveloppés d’un lierre épiphyte déployaient leurs ramages vers les cieux ; à leurs pieds, un tapis de mousse jeté là, tel un manteau de velours.

Tout semblait paisible par cette belle nuit de printemps, mais il planait dans cette atmosphère une quiétude inquiétante, un silence de mort.

Au beau milieu de la forêt, une ville suspendue. De gigantesques cocons soyeux, des niches rondes, se mêlaient aux ramures des arbres ; en guise de porte, des rideaux diamantés flottaient avec légèreté, tandis que de longs carillons de cristal se balançaient dans l’air au rythme du vent et s’entrechoquaient en tintements clairs et fragiles. Tout ici avait été conçu en parfaite symbiose avec la nature.

Mais l’enchantement procuré habituellement par ce lieu s’éclipsait soudainement lorsque, parmi les crachins de diamants, on découvrait avec effroi des dizaines et des dizaines, ou plutôt des centaines, de corps sanguinolents suspendus dans les airs.

Leurs visages torturés portaient la vile grimace du pendu – langue bleuie qui pend de la bouche, yeux révulsés ; et leurs mentons tombaient sur leurs poitrines ensanglantées. Soufflés par la brise, leurs membres lacérés, dégoulinants de sang se balançaient dans le vide. Des perles rouges gouttaient du bout de leurs longs et minces doigts blafards et s'écrasaient sur le sol plusieurs mètres en dessous d'eux, maculant d’auréoles brunes et gluantes l’épais tapis de mousse verte. Tous avaient la peau du dos écorchée, et un pieu entravait leurs cœurs. Certains portaient de larges entailles sur leurs torses, gorges, jambes, témoignages d’une lutte acharnée. Leurs vêtements blancs, raffinés, tissés de soie, brodés d’or et d’argent étaient imbibés de sang et flottaient lourdement dans l’air vicié. A la vue d’un tel charnier, on ne pouvait qu’imaginer la violence de la bataille qui avait précédé ce massacre sans nom. Sacrilège ! Quelle vile créature ou monstruosité, avait bien pu attenter à  la vie de ces êtres ? Ces anges étaient les gardiens et protecteurs du Paradis, c’était par leur pacifisme que l’au-delà connaissait l’harmonie. Que deviendrait ce monde sans eux ?

 

        L’Aube de l’Apocalypse avait pour origine, Appolyon.

 

        Sa beauté était tout aussi légendaire que ses défunts congénères qui se balançaient maintenant au bout d’une corde, mais dans ses yeux brillait une toute autre flamme. Deux pupilles au cœurs d’iris bleus, limpides et glacials étaient animées d’une ténébreuse lueur. Ses lèvres fines esquissait un doux sourire pourtant si plein de perfidie. Ses cheveux blonds et sa peau blanche ajoutaient un peu de candeur à son allure, mais la fragilité de cette apparence s’effaçait à la vue de ses deux ailes noires imposantes qui, déployées, semblait absorber toute source de lumière.

        Il avait su bien s’entourer. A ses côtés, huit autres démons ailés : Eve qu’il avait prise pour femme ; quatre terribles cavaliers, Polémos, Limos, Loïmos et Chloros ; deux amants, Lilith et Samaël ; et enfin l’ardant Asmodée. Tous les neuf s’enivraient de cette odeur acre de sang qui s’élevait et polluait l’air frais du soir. Ils étaient enfin parvenus à répandre leur immondice sur le lieux le plus sein, le plus protégé du monde, l’Eden. Ce n’étaient maintenant plus qu’une question de temps avant qu’Il ne sombre dans le néant.

Après avoir pendu le dernier corps, les neufs se rassemblèrent sous leurs trophées accrochés aux branches des arbres. Le sang encore chaud de leurs victimes coulait sur leurs visages et ils s’en délectaient, récupérant quelques gouttes égarées sur leurs lèvres du bout de leurs langues. Tous contemplaient leur orgie sanglante, leurs joyeux éclats de rire brisèrent le silence. Des larmes de bonheur coulaient, vermeilles, de leurs yeux et roulaient sur leurs joues. En un battement d’aile, Apollyon s’approcha de la belle et cruelle Eve assise sur une branche et, se penchant sur sa joue, lécha non sans beaucoup de tendresse une perle pourpre qui était entrain de mourir sur sa peau blanche. Comblée, elle huma à plein poumon le petit air acre qui soufflait, puis elle regarda d’un air complice son compagnon. Ils levèrent les yeux au ciel, et devant l’éternité qui s’obscurcissait peu à peu, les amants se mirent à chanter.

      Tandis que Lilith se prélassait dans son bain de jouvence sanguinolent, sous le regard amoureusement attentif de son compagnon, qu’Asmodée se reposait non loin de là, et que les cavaliers harnachaient leurs montures de trophées – têtes, mains, langues, oreilles, tout était bon, la voûte étoilée s’endeuillait d’un épais voile de nuages gris.

 

        Les ténèbres s’éclaircirent tout à coup. La lune ? non, elle se cachait dans l’ombre depuis trop longtemps. Le Soleil ? il était bien trop tôt encore pour qu’il pointe ses premiers et trop faibles rayons aux limites d’un horizon dévasté. Aveuglés par l’intensité de cette éclatante luminosité, les neuf mirent un certain temps avant de comprendre d’où elle provenait. Toutefois, pour eux, il était déjà trop tard pour réagir.

        Deux immenses paires d’ailes déployées, d’un blanc soyeux, obstruèrent un instant le ciel.

Il fondit sur les neuf diaboliques seigneurs aussi rapidement qu’un aigle plonge sur sa proie. Sa longue épée à la main, l’ange trancha en quelques secondes leurs gorges surprises afin de les affaiblir un moment. Tout se passa si vite et avec tant de surprise qu’aucun d’entre eux n’eut le temps de riposter. Les neufs se tordaient de douleur sur le sol humide de sang, agonisant de leur profonde mais éphémère entaille. Des bulles d’hémoglobine s’échappaient de leurs cous à chacune de leur respiration. Avec fermeté, le Sauveur empoigna tout d’abord Appolyon par les cheveux. Sans hésiter, il lui coupa net du tranchant de sa lame ses deux ailes noires, après quoi, il sortit un poignard de son dos et le lui planta dans le cœur. Le prince noir poussa un cri rauque et s’effondra mollement à terre, mort. En tombant le poignard s’enfonça un peu plus dans sa poitrine et la pointe de la lame jaillit dans son dos avec un flot de sang.

Il fallait faire vite, le temps était compté, les autres démons commençaient déjà à se régénérer. Le Sauveur dans un élan de sauvagerie procéda au même rituel pour les huit autres qui, encore trop affaiblis ne montrèrent, aucune résistance. Son visage, lorsqu’il tranchait les ailes et perçait les cœurs, ne montrait aucune expression, son regard était vide, ses gestes étaient rapides, précis, identiques, il agissait comme un automate. La folie de l’ultime vengeance le guidait dans chacun de ses mouvements. En moins de deux minutes les messagers du malin étaient vaincus. Ils n’étaient plus que des âmes perdues dans le néant, condamnées à errer à jamais, et leurs enveloppes charnelles, que des cadavres sanguinolents. Pour la première fois leurs visages ne portaient plus de cruauté, elle s’était envolée avec leur souffle.

L’Apocalypse n’aura pas encore lieu.

 

 

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  Hé bien, que dire, que dire... Moi, je trouve ça très bien. Les descriptions sont longues et poétiques... peut être un peu trop longues et poétiques à mon goût, mais j'imagine que c'est ton style qui veut ça. On aime ou on aime pas, perso je suis pas fan, mais ça rend bien quand même. En tout cas, il y a la patte d'une étudiante en lettres derrière, j'y mettrais ma main au feu  :D

  C'est aussi, tu me passeras l'expression, très gore... Ca commence avce une description gentillette de l'Eden et ça finit avec des cadavres pendus et sanguinolents. Ca donne le ton pour la suite ^^

  Je ne trouve pas grand chose à redire, ma foi. Descriptions et narration maîtrisée, orthographe quasi-impeccable... Il ne manque plus qu'une chose pour me faire une meilleure idée : le premier chapitre !

 

Autrement, j'ai relevé deux-trois trucs bénins niveau orthographe/conjugaison :

- "Le prince noir poussa un cri roque" dans l'avant dernier paragraphe : j'aurais tendance à l'écrire "rauque".

- "Ils n’étaient plus que des âmes perdus dans le néant, condamnées à airer à jamais" dans le dernier paragraphe : "perdues" et "errer".

- "elle s’était envolé avec leur souffle", dernier paragraphe aussi : "envolée"

 

Rien de méchant, donc. A part ça je n'ai rien noté de flagrant.

Edit : je note aussi quelques décalages au niveau des alinéas. Un y en a pas, un coup y en a un de trois, un coup y en a un de six ou sept. Je pense que c'est dû au copier/coller sur le forum. Pas vraiment gênant, mais c'est un plus pour la présentation.

 

  Que puis-je dire d'autre, sinon t'encourager à poster la suite ? Non, je ne me satisferais certes pas d'un prologue pour juger cette "espèce d'oeuvre"  comme tu le dit ^^

  Je trouve pas qu'il y ai une raison de se cacher, mais si comme moi tu est sujette au syndrôme de l'éternel insatisfait doublé du perfectionniste, la seule chose à faire c'est d'attendre de voir ce que les gens en pensent et d'aviser ensuite. Ou alors, de retravailler, retravailler, et retravailler jusqu'à satisfaction ^^

 

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^^ merci pour cette première critique, ainsi que pour les petites corrections (déjà corrigées, chui une rapide). la suite arrivera bientôt, elle est déjà écrite depuis un loooong moment mais faut que je la retravaille encore un peu (pour ne pas dire beaucoup).

 

Pour ce qui est de la description poétique, c'est vrai que j'aime bien me lâcher sur ce genre de truc (ce qui, je le conçois, peut ne pas être du goût de tout le monde).

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Ouah !

 

Choquant !!

 

Les descriptions sanglantes et longues (il est vrai ^^) plongent le lecteur dans une torpeur où il a du mal à se dégager quand vient la fin de cette première partie. Très belle mise en jambe qui promet.

Je suis impatient de lire la suite, je dirais même que parmis les reproches que je vais poser (et j'espère que cela ne va pas t'offusquer) sont :

- 1 trop court pour une première partie  ;)

- 2 les neufs démons meurent trop vite ^^

Voilà, sinon, en me répétant mais généralement les auteurs aiment, j'ai réellement pris plaisir à lire ce début.

 

 

Ps: à la phrase : "Quelle vile créature ou monstruosité, avait bien pu attenter à  la vie de ses êtres ?"  -- > "ses" ne devraient pas plutôt s'écrire "ces" ? puisque tu montres les êtres tués

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@ Echo Atlas : pour la longueur c'est vrai que c'est assez court, j'ai écris une suite qui devrait venir s'ajouter mais la jugeant vraiment encore trop mauvaise je l'ai pas misE... ptétre bien que je vais la remplacer par une sorte de chant... je sais pas encore.

 

c'est vrai aussi qu'ils meurent très vite, héhé... mais t'inquiète ils vont quand même revenir hanter quelques esprits...

 

pour la suite si vous voulez un tableau d'ensemble de cette chose que l'on ne pourra appeler "livre" qu'une fois terminé, ça se présentera sous la forme d'un enchevêtrement de récits de plusieurs personnages d'époques différentes, avec une héroïne très schizophrènes et un peu sadique par moment, un ange solitaire et qui cause pas trop, un samouraï qui traine le pavé avec une aventurière anglaise fort sympathique, un gardien des enfers pas vraiment méchant (après tout, il ne fait que son travail), un chevalier épris de sa princesse orientale, un apprenti magicien qui fait que de la m**de... et bien d'autres... bon dit comme ça, ça fait pas sérieux, mais ça le sera quand même. pour l'instant rien de trop écrit, mais j'ai quand même crayonné quelques personnages.

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Roooooo... tu vois, tu anticipes la douleur !

C'est comme dans les séances de tortures... le plus éprouvant n'est pas tant la douleur qu'on ressent, c'est plus la douleur qui va arriver, car un traumatisme psychologique s'ajoute à l'épreuve physique !^^

Héhéhé, c'est donc ainsi que tu me vois ? Un tourmenteur de jeune écrivain en herbe ! (La vérité tu m'fais d'la peine :'()

Et puis qui t'as dis que je trouverais ça mauvais hein ?

Bah ok, t'as raison, ce prologue est une pure daub', le genre qui sent mauvais et qu'on fait disparaitre en tirant la chasse d'eau. ^^

 

Bon plus sérieusement, on a pu en discuter longuement de ton texte, 10 min pour lire + 1h de commentaire, tu pourras pas dire que t'as pas eu mon feedback.

 

Néanmoins, je vais remettre nos conclusions par écrit, ça pourra peut être aider à d'autres critiques :

 

- Tu écris bien, j'aurais du mal à te titiller dessus. Si t'es en 5ème année de lettre et que tu ne sauvais pas écrire, c'est ça qui serait grâve !

De toute façon, je te l'ai toujours dit, ton style est agréable, tu as plus de 600 mots de vocabulaire, et tu joues avec les figures de style. Une petite phrase nominal par-ci pour donner du rythme, une image par là pour nous faire rêver...

 

- Les deux commentaires ci-dessus parlent de tes tendances à tirer tes phrases en longueur, avec tes descriptions à ne plus finir.

Personnellement, ça ne me dérange pas, ça dépend comment c'est utilisé !

Sur la première partie de ton texte, j'ai trouvé ça pas si mal, tu as même réussi à capter mon attention.

En effet, tu fais une description d'un tableau statique, d'une nature morte.

Tes phrases à rallonge permettent de poser les informations (avec une certaine élégance d'ailleurs) que tu veux donner au lecteur et à créer une certaine atmosphère.

Jusque là, je fus tout ouïe !

Néanmoins, et c'est à partir de ce moment que j'ai lu plus vite (limite en diagonale) pour finir le paragraphe, tu as continué tes phrases à rallonge lors de scènes d'action !

Là, c'est plus bon ! ça m'a gavé et frustré ! L'action était rapide (tu mets pas 2h pour égorger un mec Loulou...), et tu la tires sur un paragraphe. Tu accélères le rythme de l'histoire, mais ta narration est à la même vitesse que la description de la scène statique... c'est pas très heureux !

 

- Pour finir, savoir bien écrire n'est pas ce qui fait l'intérêt premier d'un texte.

Je crois qu'on en avait déjà parler sur tes nouvelles. Un bel emballage ne fait pas un beau roman, et de même, un roman mal écrit, nuit à sa compréhension et à son élégance.

 

Enfin, pour te faire plaisir, je dirais que malgré la frustration de la fin de ton prologue, tu as quand même réussi à sussiter ma curiosité. J'attends la suite pour me faire une idée plus précise. La carosserie a l'air pas mal mais j'aimerais ben voir le moteur !

Puisque tu en as déjà écris 20 pages, je veux bien les lire. Le fait que tu les as écrites à 17 ans, les rends d'autant plus intéressantes pour moi.

J'aimerais beaucoup voir ton évolution et tes progrès du lycée à la fac de lettre. Et puis, même si le style est moins abouti, j'imagine que le synopsis reste le même non ? A moins que tu penses changer entièrement l'histoire ?

 

Voili voilou, bah tu vois, je suis jamais méchant avec toi.

J'ai même l'illusion qu'un jour tu écriras très bien... tellement bien que je saurais même plus quoi te dire... alors j'en profite aujourd'hui !^^

 

PS : Tu sais avant d'écrire ce post, j'ai relu ce texte (quelques fautes d'ortographe quand même hein) et là j'ai été plié en quatre.

Ce prologue de roman sombre était devenu... une préface comique !

Tu sais comment ?  ;D

Je me suis tout simplement imaginer que tu me le lisais avec ton sourire permanant et ton petit accent ! Mouhahahahahahahahaha !

 

PS2 : Ton poème sur le vampire en alexandrin... wow ^^

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héhé... si je m'attendais à ça ^^ une petite synthèse de notre discussion d'hier pour tout récapituler!!!!

 

ce que j'en ai tiré : faut vraiment que je retravaille mes actions, parce que ça va pas! c'est ça que je trouvais minable dans ce texte, et merci de m'avoir aidé à y mettre le doigt dessus (rah flute glute au lieu d'avancer dans la rédaction du reste je vais devoir retoucher ça! je peux pas laisser ça comme ça tout de même!) bref essayer de retrouver dans mon roman, le style assez rapide que je peux avoir dans mes Nouvelles, arriver à dissocier le passage de la narration des actions et celui de la description.

 

par contre pour ce qui est du texte que j'ai écris sur mes 16/17 ans, tu peux toujours courir pour le lire... je peux décemment pas montrer un torchon pareil sans le modifier... là vraiment je serais morte de honte (tu veux pas que je meure hein???). Franchement, quand je le relis, je suis moi-même consternée par toute les fautes d'orthographe (je veux bien que parfois on passe à côté de certaines, même pour moi encore aujourd'hui, parce sur un écran d'ordi on les voit pas toujours je trouve, mais hop dès qu'on imprime ça nous saute aux yeux comme du pop corn. Mais franchement là... quelle catastrophe!), sans compter la syntaxe hyper mauvaise, les clichés... franchement on sent trop l'ado qui a écrit un pseudo texte. (mdr tiens ça me fait penser qu'il faudrait que je relise les textes que j'avais écrit quand j'étais en 6ème... je crois que je me paierais une bonne tranche de rire!) Pour ce qui est de l'évolution du style, je crois que c'est suffisamment flagrant pour pas être montré, et ce à tous les niveaux, surtout au niveau culturel, ne serait-ce que pour les noms de personnages qui sont plus mûrement réfléchis. D'ailleurs à la base les 9 étaient tous des anges, mais sans plus de caractéristiques que d'être des anges pas sympas avec des ailes noires, là j'ai mis quelques références bibliques assez forte dont les cavaliers de l'apocalypse... les noms à consonance grecque ne sont pas donnés au hasard. Dans la traduction française de la bible ils n'ont pas de nom, à part, Pestilance, Famine, Guerre, et Mort, j'ai trouvé que leur traduction grecque en jetait plus, sauf pour la mort que j'ai appelé Chloros par rapport au nom qui a pu lui être attribué à cause de la couleur pâle de sa monture, qui n'est pas sans rappeler la couleur du cadravre. Faudrait que je vois ce que ça donne en Hébreux, peut-être que ça peu encore mieux rendre)

 

ps: c'est pas sympas de m'imaginer lire le texte à haute voix (mais euhhhhhh!!!) j'assume complètement mes origines ;)

 

ps2 : me souvenais même plus que j'avais mis ce poème du vampire sur le fofo ^^

 

 

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Ce n'est que mon avis, il vaut ce qu'il vaut.

 

Ton premier paragraphe contraste avec les suivants, les phrases ont une structure plus complexe que les autres, ce qui oblige le lecteur à plus d'attention.

Le contraste se ressent d'autant plus que dans les suivants, les phrases ont une structure simple, qui n'appelle pas de suite.

Pourquoi? parce qu'une longue phrase nécessite une structure simple pour ne pas perdre son sens (et aussi que le lecteur n'ait pas oublié le début avant d'arriver à la fin).

A mon avis, ce contraste est à travailler, voir à adoucir. A ma première lecture, ça m'a semblé comme si tu avais écris ces parties durant différentes humeurs. Ca donne différents styles et c'est peut-être pas une bonne chose pour commencer un prologue. ( à la rigueur alterner les styles selon les chapitres/parties, ça, c'est une bonne idée)

 

Ensuite, la majorité de ton texte est écrit par un narrateur à la fois anonyme et impersonnel. Comme une vision que nous donnerait la télé, nous laissant le soin de juger ce que tu décris, de l'apprécier en profondeur. Mais à quelques endroit, tu donnes une personnalité à ce narrateur en lui donnant la possibilité de s'exprimer à travers un "on". Ce "on" a tendance à nous faire croire que le narrateur est comme une télé diffusant son programme avec des commentaires de son propres cru. Les rares endroits où tu l'utilises, ça m'a donné l'impression que le narrateur voulait que j'ai le même point de vue que lui. N'ai-je pas le droit d'avoir un point de vue différent?

Peut-être que modifier cette tournure modifierait aussi la perception du lecteur. Je ne sais pas.

 

Mais l’enchantement procuré habituellement par ce lieu s’éclipsait soudainement lorsque, parmi les crachins de diamants, on découvrait avec effroi des dizaines et des dizaines, ou plutôt des centaines, de corps sanguinolents suspendus dans les airs.

 

Une modification du genre:

Mais l’enchantement procuré habituellement par ce lieu s’éclipsait soudainement lorsque, parmi les crachins de diamants, l'effroi surgissait à la vision des dizaines et des dizaines, ou plutôt des centaines, de corps sanguinolents suspendus dans les airs.

Perso, j'aime bien. a toi de voir.

 

 

A la lecture suivante, je trouve cette phrase difficilement compréhensible.

Tandis que Lilith se prélassait dans son bain de jouvence sanguinolent, sous le regard amoureusement attentif de son compagnon, qu’Asmodée se reposait non loin de là, et que les cavaliers harnachaient leurs montures de trophées – têtes, mains, langues, oreilles, tout était bon, la voûte étoilée s’endeuillait d’un épais voile de nuages gris.

Quelque chose de précis à faire passer, un détail manquant, syntaxe non complete?

 

En revanche, le dernier paragraphe, l'arrivée de l'ange exterminateur, la, c'est impeccable. Rien à dire. Pas de miséricorde, la nécessité de faire vite, un "carnage" rapide, net et sans bavure. Une punition en même temps qu'une nécessité pour empêcher une apocalypse prévue. Pas chichi, pas de descriptions malvenue, pas de sadisme, rien qu'un enchainement d'actions méthodiques et froides.

Si la suite est aussi bonne, tant dans le fond que dans la forme, ce sera un plaisir de le lire.

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