Aller au contenu

Le cas Dampsey


Venom
 Share

Messages recommandés

Pour une fois je tente le coup dans un domaine dans lequel je suis peu habitué. Soyez indulgent donc et toute critique constructive sur le style narratif est la bienvenue. Je poste le tout début. Ca a vocation a être relativement court, mais je verrai si l'envie me prend de le développer un peu plus.

 

 

 

Le cas Damsey

 

 

Voici un extrait des notes trouvées sur le bureau de Stuart Damsey le jour de la découverte de son corps sans vie le 5 février 1983 dans son appartement de Portland dans l’état du Maine.  L’existence ainsi que le contenu de ces notes n’ont jamais été divulgué, ni à la presse, ni à la famille de la victime. Ces notes ont été confisquées dès la première inspection de l’appartement par la police. La source qui nous a fait parvenir ces documents souhaite, pour sa propre sécurité, conserver l’anonymat le plus total. Elle nous a cependant attesté de l’authenticité de ces documents, mais ne nous a rien signalé concernant la véracité des dires qui y sont écrits. Nous avons cependant choisi de vous les révélé telles que nous les avons reçues, sans modification aucune. L’intégralité du récit qu’elles nous apportent sera connue sous le nom du « cas Damsey ».

 

 

15 septembre 1982

 

Je viens d’emménager dans un petit appartement sur Carleton Street cet après-midi. Après avoir rencontré le propriétaire j’ai pu enfin poser mes affaires et commencer à déballer les cartons. L’appartement est en vérité partie d’une maison mitoyenne. L’autre appartement étant vide pour l’instant, je suis le seul occupant de la résidence. L’endroit est petit, mais je ne pouvais pas m’attendre à beaucoup mieux au vu de mes moyens financiers. Les murs sont recouverts dans l’intégralité d’une tapisserie verte prairie d’un effet des plus douteux. M’est avis que c’est la première que je commencerais à changer ici. Le plancher quant à lui est constitué de lattes de bois ancien, typique de l’architecture 19eme siècle, époque durant laquelle la demeure fut construite. Ca craque parfois mais je pense que je vais pouvoir m’en accommoder. Je dispose d’un bureau, ou plutôt d’une planche sur tréteaux qui fait office de bureau,  et d’une petite kitchenette pour ma survie. C’est avec la grande penderie situé juste dans l’entrée tout ce dont j’ai bien voulu m’équiper comme mobilier. C’est un mode de vie digne d’un ascète diraient certains, mais je n’ai guère besoin de plus pour être satisfait. Demain je rentre à l’université de Portland, pour y obtenir une licence en histoire. J’ai hâte d’y être et de commencer enfin ma vie dans le grand bain de l’université.

 

 

3 octobre 1982

 

Voilà donc un peu moins d’un mois que j’ai entamé mon entrée à l’université. J’ai réussi à me constituer un groupe restreint de connaissances parmi les gens de ma promotion. Rupert est un garçon assez renfermé, mais dont la conversation recèle de connaissance impressionnantes, notamment en ce qui concerne le passé de la région. C’est l’incarnation même de l’intellectuel tel que l’inconscient collectif peut se le représenter. Petit et frêle on voit tout de suite que Rupert n‘a rien du quater-back qui fait vibrer les étudiantes. De petites lunettes rondes qui ont la fâcheuse tendance à retomber sur son nez, une coupe au bol parsemée d’épis bruns complètent le tableau de ce garçon pittoresque. Elaine elle est aussi une camarade de classe, si elle n’est pas à proprement parler une reine du bal de fin d’année, comparée à Rupert, c’est un canon. Elle est plus grande que moi –d’un ou deux centimètres peu s’en faut- de longs cheveux noirs, deux yeux verts incroyablement vifs, elle est  l’exacte opposé de Rupert au niveau du caractère : elle fait preuve d’une incroyable propension à parler de tout et n’importe quoi, et surtout de n’importe quoi !

 

 

10 octobre 1982

 

Aujourd’hui j’ai du choisir un sujet d’étude en histoire des Etats-Unis, sujet qui débouchera sur un travail d’une durée d’un semestre, autant dire que c’est assez important. Mon choix s’est porté sur l’histoire du paganisme dans l’état du Maine. Rupert m’a félicité, je ne sais pas si c’est le terme adéquat à employer ici, pour le choix « très singulier » -tel furent ses termes- que j’avais fait.  Sa préférence est allé à la destruction de Portland par les indiens Wanpanoag en 1675, le choix d’Elaine s’étant dirigé sur le grand incendie du 4 juillet ayant ravagé une bonne partie de la ville.

 

 

@beck31 : D'abord merci d'avoir un avis intéressant.

D'abord concernant concernant l'introduction, je pensais plutôt voir ça comme un narrateur, une sorte de voix-off pour faire un parallèle avec le cinéma, complètement anonyme il n'a pas d'importance dans le récit.

En gros les notes font office de journal intime en quelque sorte, ce sont elles qui mèneront le récit jusqu'à sa conclusion.

Sans divulguer quoi que ce soit, c'est le début, donc c'est assez statique, mais ça va monter crescendo à partir d'un moment.

Par contre ce qui pourra dérouter, c'est que cela risque de manquer de dialogue vu le format du récit, donc je garde dans un coin de ma tête ta suggestion de flash-back, qui pourrait rendre le récit plus vivant.

Concernant les fautes d'orthographes hésite pas à me les signalez, c'est quand je tape vite ce genre de faute ne passe pas au correcteur d'orthographe.

Je risque de pas beaucoup l'avancer ce week-end, j'ai une fan-fic à faire, mon rapport de stage.  :D

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour à toi. Décidément ça pousse comme des champignons les fics en ce moment. Bref.

 

Je vais donc m'atteler  à faire une critique de ta fic.

 

Commençons par la forme:

 

On peut dire que c'est assez original seulement j'ai une question. Avant qu'on puisse voir les notes du mec donc on a quelqu'un qui présente à d'autres personnes cette affaire.

 

Bon je ne sais pas si tu as prévue ou non de révélé leur identité mais bref. Je trouve que tu devrais séparé plus nettement les deux partie (l'introduction ici et les notes ). Genre par exemple tu choisis de mettre l'intro en italique.

 

Ensuite, c'est un style particulier que de présenter comme ça. C'est très bien écrit quand même on a de beaux passages de descriptions, on se situe bien la scène. Niveau fautes ça va... juste mettre "grand bain" au lieu de "grain bain".. à moins que c'est fait exprès.

 

Donc oui vu que c'est une première.. il y a quand même du niveau. Juste un petit truc.

 

Pourquoi pas ne pas entrer dans un flash back à chaque lecture d'un passage(nouveau jour) de ses notes? Je pense que ça pourrait ajouter un peu plus de profondeur et de punch personnellement.

 

Après ça risque de casser ton style.

 

En conclusion pour une première c'est vachement bien. On accroche quand même on se pose des questions sur ce cas, comment est-il mort? Justement les notes on voit bien que c'est la clé de cette affaire et qu'il y a quelque chose d'important dedans. Et bon vu qu'une fic ça doit attirer... bravo continue!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ne t'inquiètes pas pour l'indulgence xD , car ici je cris pas qu'il y a des écrivains donc on sait c'est quoi . Bon en premier je tiens à dire que j'aime bien ton style d'écriture utilisé le journal ou l'épistolaire pour faire une "histoire" ( j'aime pas califier quelque chose de "fanfic" quand ça s'apparente pas vraiment à ça ) c'est osé car très compliqué à maitriser mais quand c'est bien fait très plaisant à lire . Je tiens à rajouter que personellement sa me dérange pas trop le manque d'action c'est à toi de l'inserer dans le récit ou bien faire des flashback . En tout cas je me languis de savoir comment Stuart finnit mort dans son appart' .

Bonne continuation ! ^^

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je poste la suite, j'ai pas vraiment eu le temps pour l'instant de me pencher sérieusement dessus (je suis assez occupé en ce moment), mais j'avance et ça commence à se former tout doucement dans la tête, reste plus qu'à le taper. J'ai fait une légère modification à la toute fin du premier post pour les besoin de l'histoire.

 

 

 

 

 

17 octobre 1982

 

Dans mes recherches je commence  à entrevoir et à découvrir un pan nouveau de l’histoire de la ville et de la région,  et même si les écrits sur cet aspect historique restent relativement difficiles à rassembler, je commence tout de même à pouvoir en tirer quelque chose. Je n’exposerais pas ici tout ce que j’ai pu rassembler, mais je me contenterais d’en faire un résumé le plus concis possible.

Si Portland fut occupé par les colons venus d’Angleterre vers la fin du XVII ème siècle, ce furent les Français qui s’installèrent dans ce qui deviendra plus tard la ville de Portland et qui sous régime français se nommait Port-Latour. Si la religion chrétienne était la religion dominante et la seule tolérée dans la société de l’époque, de nombreuses qui s’y installèrent rapportèrent avec eux toutes sortes de coutumes et de doctrines païennes. En effet à la même époque mais de l’autre côté de l’Atlantique, l’inquisition pourchassait sans merci les pratiquants de cultes païens de tous bords.

De nombreux adeptes préférèrent fuir de l’autre côté de l’océan, là où l’influence de l’inquisition était beaucoup plus diminuée, en espérant ainsi pouvoir échapper aux jugements de l’église chrétienne.

Même si ces adeptes de la « sorcellerie » et du « démon » comme les appelait l’église ont tâché de rester le plus discret possible, certaines personnes et voire même des familles entières furent identifiées comme païens au sein de leur communauté.  La plus célèbre et plus puissante d’entre fut celle des Russard, puissante famille marchande qui possédait un pouvoir et une  influence certaine sur la politique de la ville.

Je n’ai pour l’instant pas réussi à trouver plus d’informations sur les Russard et sur les dires à leur sujet, mais je pense que la bibliothèque universitaire et la bibliothèque municipale devraient posséder ce qu’il me faut dans ce domaine.

 

 

21 octobre  1982

 

Trouver des informations sur la famille Russard s’avère finalement plus ardu que je ne le pensais. Ou plutôt devrais-je dire trouver des informations ayant un semblant de véracité historique. Il semblerait que les activités personnelles et économiques de la famille soit noyés dans une nébuleuse d’anecdotes et de propos tantôt incohérent, tantôt invérifiables et parfois à la limite du ridicule. Pour être plus précis, tout ce qui touche de près ou de loin au Russard est nimbé de mystère. Etant donné le caractère plutôt risible de certains des faits imputés à la famille, j’hésite fortement à les relater ici.

Pour commencer, il apparaitrait que l’activité marchande de la famille comporte certains aspects singuliers.  J’ai trouvé dans différents ouvrages des citations de leurs contemporains, historiens, marchand et gouverneur entre autres, à ce sujet. En voici quelques-unes.

« Leur commerce ne semble jamais dépérir et ce même lorsqu’aucun navire de commerce n’avait accosté depuis des semaines. Leur prospérité n’est jamais déclinante, pis même, elle est en perpétuelle progression » Herbert Mitard, historien.

« Les Russard étaient capable de financer quantité de travaux et de projets pour la ville, mais d’aucun sait comment il réussisse à trouver autant d’argent » Jébédiah Omel, marchand.

« A chaque réception, les femmes de la famille sont toujours parés de nouveaux bijoux plus gros et rutilants à chaque fois. Pourtant malgré leur fortune, elles ne devraient pas pouvoir s’offrir de tels apparats aussi fréquemment. Les joailliers se demandent où elles se les procurent vu qu’elles ne les ont achetés chez aucun d’entre eux » Martin Paverlace, Préfet de la ville de 1588 à 1594.

L’origine et le maintien de la fortune des Russard est inexpliqué à l’époque. Pour ma part l’hypothèse qui me paraît la plus probante serait celle de la contrebande. A l’époque il n’était pas rare que certains navires accostent  de nuit dans certaines criques et plages situées en dehors des villes. Les marchandises étaient accumulées dans des excavations ou des grottes dont les emplacements étaient tenus secrets et ensuite progressivement acheminés vers la ville. On a retrouvé nombre de ces caches dans les alentours de Portland lors des différentes phases d’expansion de la ville.

Je me sens assez fatigué, je ferais part de mes autres observations demain.

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  Hum, j'étais pas repassé par cette section depuis belle lurette.

  Je sais pas si c'est le style, sous forme de carnet de voyage/journal intime, qui me rapelle les romans de vampire dans la tradition de Bram Stoker.

  Ou alors l'histoire en elle-même qui renvoie un peu à du Poe ou du Lovecraft. Un personnage à qui il est arrivé des trucs pas nets du tout, qui a disparu/ est mort dans d'étranges circonstances et qui laisse pour seule preuve un témoignage écrit, auquel on donnera crédit ou non en fonction de notre ouverture d'esprit  :D

 

  Mais j'ai l'impression que ça va être intéressant =P

 

  Notre héros se lance donc dans une étude des religions païennes importées en Amérique du nord avec les colons... Autant dire qu'il y a la place pour quelques évènements étranges et inquiétants qui ne devraient pas tarder à pointer le bout de leur nez.

  Je le vois bien se rendre compte qu'il loge en fait dans une des anciennes propriétés des Russards. L'appartement innocupé pourrait se prêter à quelques chouettes passages si c'est le cas =P

 

  Pour ce qui est de l'orthographe, rien à redire, mises à part une ou deux erreurs d'innatention.

  Je n'ai relevé que celle-ci, dans le paragraphe du 21 Octobre :

  « Les Russard était capable de financer "

 

  Donc voilà, personnellement je vais garder un oeil sur cette histoire qui commence doucement mais qui s'oriente (si je ne me trompe pas complètement^^) sur des évènements bien plus inquiétants.

  Là, tu vas avoir droit au cri du fanboy (imité aussi bien que possible) :

  La suite \o/

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci pour le commentaire. Je dois dire que t'as tapé juste pour ce qui est des inspirations, j'admire énormément le travail de Lovecraft, donc il va sans dire que ce récit aura quelques senteurs Lovecraftiennes. Pour les fautes hésite pas à toutes me les signaler ici directement.

 

Je poste la suite (d'ailleurs je remarque que si ça n'a pas l'air long sur le forum ça représente à chaque fois une page de traitement de texte, ce qui me fait penser que certaines des Fanfics postées doivent être assez impressionantes niveau longueur):

 

 

22 octobre 1982

 

Suite de ce que je nomme moi-même le mystère Russard.  Si leur activité soulève, plus ou moins légitimement un certain nombre d’interrogation, alors que dire de la famille elle-même. Ce que j’ai pu obtenir comme renseignements me permet de tirer un bien étrange portrait à tout ce petit monde.

Le patriarche de la famille, qui est par la même le gérant des activités commerciales de la famille,  Horace Russard semble n’avoir rien à envier à l’avare de Molière. On le décrit comme un homme aussi avare et malin que petit et rachitique. Sa petitesse est en tous cas le trait physique qui ressort le plus dans ses descriptions. Si la nature l’a doté d’un physique ingrat, elle ne lui pas fait cadeau d’une grande finesse d’esprit non plus. Il n’était pas réputé pour être particulièrement brillant, mais savait tenir son commerce de manière plutôt efficace. D’ailleurs ces capacités sont aussi à l’origine des interrogations sur la fortune de la famille. En effet comment un homme qui n’avait pas une grande maîtrise des affaires pouvait-il être aussi riche ?

Si Horace était un être humain moyen dans le plus mauvais sens du terme, il en était tout autrement de sa femme, Thérèse. Dans tous les témoignages que j’ai pu consulter, tous s’accordent  à dire qu’elle était une femme d’une beauté surhumaine, surtout pour son âge. Et Thérèse n’était pas seulement belle, elle était aussi réputée pour être d’une intelligence et d’une culture incroyable. A chacune des sauteries organisées par la gouvernance de la ville, elle y assistait et en était toujours l’attraction principale. Voici quelques commentaires de l’époque, je crois que je vais continuer à les inclure ici, certains se révélant particulièrement intrigants.

« A chaque fois que Thérèse assistait à une mondanité, elle était le soleil autour duquel tout le monde tournait, si bien qu’elle en éclipsait les principaux acteurs, qui au contraire n’en semblaient pas outrés » Martin Paverlace, Préfet de la ville de 1588 à 1594.

« Elle était d’une beauté époustouflante, presque inhumaine, et tout le monde, moi y compris, était irrésistiblement attiré par sa simple présence. Mais elle était aussi un puits de connaissance apparemment infini, et parfois même de chose qu’une personne de son rang ne devrait normalement pas connaître » Elzéard Renond, maire de Port-Latour de 1577 à 1589.

« Pour une femme de son âge elle semblait incroyablement jeune. Mise à côté de sa fille, impossible sans les connaitre de croire qu’elle était la mère. Elle faisait tout bonnement le même âge » Matthieu de Quarinon.

Ainsi la mère recèle encore plus de mystères et d’interrogations que son mari. Pour ma part je pense que vu les qualités qu’on lui prêtait, elle fut en réalité la véritable gestionnaire du commerce de la famille, son mari ne servant que de couverture, à cette époque, les affaires de négoces était du ressort du mari et l’ingérence d’une femme dans ce domaine aurait été très mal vu, quelque soit la beauté de celle-ci.

Les époux Russard, contrairement à leurs semblables, ne possédait pas une descendance nombreuse. Cette dernière n’était composée en tout et pour tout que d’une seule fille, Jezabel. La concernant, je n’ai pas pu glaner beaucoup d’informations. Il semblerait qu’elle vivait recluse dans la propriété familiale, ne sortant qu’en de rares occasions, pour certaines réceptions durant lesquelles on la voyait en permanence suivre Thérèse Russard et essayer de passer inaperçue autant que faire se peut.

Je n’ai rien pu trouver d’autre sur elle, même les descriptions physiques la concernant semblent diverger assez remarquablement, tantôt décrite comme une « blonde, assez pâle de teint », parfois dépeinte comme « une brune aux yeux de jais ».

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salut !

 

Alors que dire... GENIAL !

 

J'accroche tout de suite et je signe pour avoir la suite !

 

Le choix épistolaire est bien choisit et très bien exploité, quelques fautes par ci par là mais rien de bien grave.

 

Mais je sens venir quelque chose là.

 

- Il serait pas mort à cause de ces recherches sur la famille Russard ?

 

-Adepte de la magie "Mise à côté de sa fille, impossible sans les connaitre de croire qu’elle était la mère. Elle faisait tout bonnement le même âge" immortalité ?

 

 

Bref que de mystère.

 

J'ATTEND LA SUITE !!!!!!!!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je poste la suite (qui est la suite directe du 22 octobre)

 

Concernant le paganisme dans Port-Latour et ses environs, de nombreuses anecdotes et incidents furent répertoriés durant la période d'occupation française. Il est notamment fait référence beaucoup de fois à des « feux nocturnes » provenant de Bois Sarclet. Bois Sarclet est le nom donné à la forêt environnant Port-Latour à l'époque. Les feux était perçus de nuit et ce de manière régulière. Il est notamment reporté que les feux étaient beaucoup plus intenses à certaines périodes de l'année, notamment aux solstices et aux équinoxes. en plus du 1er mai et du 1er novembre de chaque nouvelle année. Ces dates étaient supposées, selon les croyances païennes, posséder une grande signification et  puissance mystique, permettant ainsi aux pratiquants de réaliser de nombreux rituels inaccessible en temps normaux. Des expéditions de jour ont mis à nus plus dizaines de cercles de pierres, lieux où se déroulaient de telles assemblées. On en comptait près de 42 à la fin du XVIIème siècle. Le cercle n'était rien de plus qu'un simple amas circulaire de cailloux, sensé matérialisé la convergence des énergies magiques du lieu et des personnes présentes. C'était  ce qu'on appelait un « puits magique ». Bien qu'il ne fasse aucun doute sur le fait que les auteurs de ces feux et assemblées furent des résidents de Port-Latourn, les emplacements de ces cercles mettent en doute cette hypothèse. En effet le Bois Sarclet n'était traversé par aucune route commerciale, aussi les chemins praticables étaient extrêmement peu nombreux. Le bois en lui-même était constitué de chênes, de pins et d'ifs majoritairement, mais aussi parsemé d'innombrables buissons épineux, de ronces et d'orties, le rendant ainsi difficile à pratiquer à pied. Et quand aux chevaux, c'était tout bonnement impossible de les y faire progresser. Or la totalité des cercles répertoriés sont situés à plusieurs miles à l'intérieur des fôrets, et il fallait plusieurs heures de randonnées aux groupes d'expéditions, pourtant constitué d'hommes dans la force de l'âge et habitués à de tels environnements, pour les atteindre. D'où la question de savoir par quel moyen les pratiquants, en fait je devrais dire pratiquantes étant donné que la quasi-totalité des personnes supposées avoir exécuté des rituels païens étaient des femmes, réussissaient atteindre ces cercles, pratiquer les rituels et revenir à la ville et ce dans la même soirée.

 

Pour ce qui est des rituels en eux-même, les informations elles ne manquent pas.  Entre les faits reprochés par l'église, tenant souvent du délire sataniste, les pratiques fantasques décrites dans la littérature, et les témoignages des habitants empreints de crédulité et relevant parfois du délire collectif, c'est difficile de faire la part des choses. En recoupant les écrits j'ai pu établir certains faits comme étant plus plausibles que d'autres. Premièrement les croyances païennes étaient comme tout autre religion, basée sur la croyance de l'existence de dieux. Ces dieux étaient apparemment aussi nombreux qu'il existait de choses en ce monde, mais il avait toute les caractéristiques communes aux divinités : omnipotence, omniscience, immortalité. Les rassemblements nocturnes étaient l'équivalent de la prière pour eux, leur permettant de louer leur puissance, par divers moyens, sacrifices d'animaux, danses...

Certaines personnes nés avec des aptitudes particulières seraient, dit-on, capables de faire appel à ces divinités et d'emprunter une partie de leurs pouvoirs. Les pouvoirs obtenus ayant majoritairement des buts individuels, comme rendre riche, rajeunir, séduire et la liste est longue. L'église les nomma les sorcières, dérivé du latin sortarius qui signifie « diseur de sorts ».

 

5 novembre 1982

 

J'en suis pour l'instant au point mort, je n'ai pas réussi à trouver de nouvelles informations sur Port-Latour et les Russard. Je ne désespère pas, j'ai encore pas mal de temps devant moi. Rupert m'a dit qu'il a trouvé quelque chose d'assez intéressant en ce qui le concerne, il m'a dit qu'il me le montrerait demain.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Des rituels étranges dans une forêt un peu reculé,un journal,l'auteur de ce journal mort,il manque plus que tu cite Cthulhu ou Shub Niggurath,et je cris de joie.  :D

Franchement,j'adhère et j'adore,moi qui aime le genre de roman ou de nouvelle à la sauce Lovecraftienne et de Poe,je suis servie,c'est bien mis en place,pas de fautes,et l'histoire est prenante.

Bonne continuation. ;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

 Share

×
×
  • Créer...