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Dark Destiny


Max D Pastafarien
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Un bon petit chapitre, je dois dire !  :)

 

Alors j'avais complètement zappé Stanislas avec tous les évènements qui se sont succédés. Je ne sais pas ce que tu en penses mais il me fait penser au disciple de Ryusaki dans Death Note, le petit blond intelligent.

Je me demande maintenant quel va être le pouvoir de Maël, quelque chose d'original ?

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@bloody : tu as bien trouvé la référence, cette fois-ci encore ! N est bien la personne dont je me suis inspiré pour faire Stanislas ! Mais j'espère mon génie un peu plus sympathique ;D

 

Concernant son pouvoir, je sais pas si c'est vraiment original mais bon...je connais pas vraiment l'univers des comics mais de mémoire, aucun de se sert de celui-là :

 

Chapitre 11 :

 

 

« -QUOI ?!!!! s'écria Maël. J'AI UN SUPER POUVOIR ?!!! C'EST QUOI CE DELIRE ?!!! lança-t-il sous l'étonnement

-Il est pas un peu bruyant ? Soupira Stanislas

-Je pense qu'il y a de quoi car on l'a gardé exprès dans le flou à ce sujet ! Rigola O'Brian

-La vache ! C'est trop classe ! Je vais être comme un super-héros alors ?! Mais c'est quoi mon pouvoir ? Apparemment, je suis pas en caoutchouc, dommage...je peux cracher des boules de feu ? Je peux lancer un kamehameha ? Je peux voler ? Je peux lancer des éclairs ? Contrôler les éléments ? Avoir une super rapidité ou force ? Peut-être des rayons laser dans les yeux ? s'échauffa Maël. Et donc : c'est quoi mon pouvoir ?

-...Tu ne lui pas montré la vidéo non plus ? Demanda Stanislas au colonel

-Bah non, ça serait pas drôle sinon !

-Pff...bon, regarde alors ! »

 

Stanislas se retourna alors et pianota son clavier. Tout les écrans montrèrent alors la même vidéos en grand. On y voyait Maël pris en étau dans la main du R-500, la semaine dernière, par le biais des caméras de sécurité. Ce fut alors qu'une onde de choc circulaire partit du jeune homme et le libéra du robot, qui fut court-circuité au passage. Puis, Maël s'effondra au sol et l'enregistrement se termina.

 

« -Alors, tu en déduis quel pouvoir ? Demanda Stanislas avec un grand sourire

-Celui de faire des Fus Roh Dah comme dans Skyrim ? Plaisanta Maël

-Hein ? Firent les deux autres

-Merde ! Ça m'a échappé ! Faut que je fasse aucune allusion à mon époque d'origine...C'est du dialecte de chez moi...Espérons que ça passe...en gros, ça veut dire pouvoir contrôler des flux d'énergies...

-Drôle de dialecte...en tout cas, ta réponse est erronée !

-Bah c'est quoi alors ? J'ai bien produit une onde de choc non ?

-Exact mais ce n'est pas à proprement parlé un flux d'énergie comme tu dis...On a affaire là à un champ électromagnétique !

-Électromagnétique ? Répéta Maël

-Oui ! Et ça peut être très pratique ! Tu pourrais manipuler des objets à distance, créer des ondes de choc, léviter et plein d'autres choses encore !

-J'aurais préféré lancer des boules de feu...D'accord mais ça, le colonel aurait pu me le dire ! Alors pourquoi m'avoir fait venir ?

-Quand je disais que tu étais perspicace ! Il se trouve que tu ne maîtrises pas ce pouvoir et que tu sembles à peine t'y éveiller ! C'est pourquoi je voulais te proposer quelque chose à toi et à l'unité d'O'Brian...

-Et c'est ? Demanda Maël

-Allez sur les lieux de ta...séquestration et trouver des indices sur le moyen pour t'avoir muté ! Déclara Stanislas

-Quoi ?!

-J'ai déjà donné mon accord et le généralissime nous laisse ce droit si ça peut t'aider à te servir de tes pouvoirs ! Dit O'Brian pour rassurer le jeune homme

-Si j'arrive à décrypter et comprendre ses expériences, ce qui ne devrait pas être difficile vu mon intelligence, j'arriverai sûrement à trouver un moyen de t'éveiller complètement à tes pouvoirs...mais je ne fouillerai pas là-dedans sans avoir ta permission !

-Et pourquoi donc ?

-Tu seras à coup sûr contraint de prendre un sérum que je ne pourrais pas tester ! Il se peut donc qu'il y ait des effets secondaires, ou une mort, en t'éveillant ! Et je veux être certains que tu connaisses les risques ! C'est à toi de voir maintenant ! »

 

Stanislas m'explique alors de long en large les différents effets possible et les modalités de ce qu'il faut mais je suis encore perplexe : ça a l'air dangereux. D'ailleurs, tout ici a l'air dangereux ! Je crois que ça m'a pas mal fatigué...je vais peut-être rentrer chez moi pour y réfléchir calmement...Le colonel m'accompagne. Il était juste là pour ne pas que je sois seul avec Stanislas...

 

« -Quel est son rôle exactement dans l'armée ?

-Dans l'armée ? Mais il n'existe pas voyons ! Répondit O'Brian. On ne peut pas engager un enfant comme ça, nous avons des lois quand même ! Mais il voulait se rendre utile à tout pris et c'est un génie...le généralissime et les politiciens lui ont donc accordé ce droit. Au final, il se charge de tout ce qui est sécurité dans la ville grâce à l'accès à toutes les caméras de surveillance mais il étudie aussi les carcasses des robots que nous récupérons des Varméniens ! Il nous aide à trouver comment les battre efficacement. Il est aussi chimiste et mathématiciens, ainsi qu'inventeur ! En gros, on peut dire que c'est l'équipe scientifique à lui tout seul !

-Joli palmarès... »

 

Il fait alors nuit. Maël a travaillé tout l'après-midi et rentre, épuisé, dans son appartement, ou presque.

 

« -T'es en retard ! Cria Monica

-Oui, c'est bon ! J'avais des dossiers à finir ! J'arrive pas à croire que le colonel me fasse vivre dans l'appartement de mon infirmière...bon, au moins, j'ai un logis ! Et Monica ne vit plus seul comme ça...

-Pff, pourquoi j'ai accepté de t'héberger comme ça moi ?

-Car tu travailles dans un hôpital militaire et que tu devais t'occuper de moi ? Et comme le colonel n'avait pas envi de m'avoir sur le dos, il m'a balancé chez toi ?

-Merci de résumer la situation...Soupira Monica. Bon, on t'a appris des choses intéressantes aujourd'hui ?

-Un peu ouais...j'ai appris que j'ai un pouvoir de mutant qui me permet d'agir comme un aimant mais sur toutes les choses grâce à un gamin de douze ans qui me propose de partir faire un trek avec la bande du colonel pour m'injecter un sérum qui risque soit de me faire mourir, soit de me transformer en super-héros...

-Ah ouais...quand même...t'as pas de la fièvre ?

-Non, hélas...

-Et tu vas faire quoi ?

-...je crois que je vais accepter... »

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Biens ces chapitres, on connait enfin le pouvoir qu'il détient :)

C'est vrai que Stanislas rappelle Near, manquerait plus qu'il y ai Mello dans le camp adverse :D Par contre dans toutes les histoire de comics, on a bien vu que c'est jamais bon quand on injecte un sérum (sauf Captain America bien sur, d'ailleurs ça m'y a fait pensé quand le chef des armées parlaient de Maël comme de l'arme fatale ou je ne sais quoi). M'enfin j'attend de voir!

 

 

 

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Son pouvoir me plait bien et il sera vraiment utile face aux Varméniens.

Je n'aime pas trop Stanislas, ce n'est pas qu'il est mal fait bien au contraire, mais c'est sa personnalité qui ne me plait pas. Il a un peu trop la grosse tête^^. Mais c'est un bon point, puisque dans une fic, il est bien de faire détester un personnage à ses lecteurs. Je trouve que c'est même plus difficile, enfin bon.

 

Le raid qui se prépare va nous permettre de se rapprocher de tous ses personnages déjà connus, ça va être sympa.

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@bloody : j'avais pas pour but de faire de Stanislas un personnage détestable mais bon, c'est sûr qu'il est orgueilleux pour un gamin ;D

 

Chapitre 12 :

 

 

Deux jours s'écoulèrent depuis l'entretien entre Maël et Stanislas. Les formalités du voyage ont été faite et l'élite de l'unité d'O'Brian sortit de la ville de Central-Grey. C'était la première fois pour Maël et il était passionné par ce qu'il voyait : en face de lui, il n'y avait rien. Sous le ciel rouge et les nuages noires, aucune herbe n'arrivait à pousser et il ne restait que des troncs d'arbres morts ou des plantes desséchées. La terre était retournée par toutes les batailles qu'elle vécut si bien qu'elle devint grise avec le temps, d'où le nom de la région : Greyland.

 

« -C'est assez calme par ici mais je trouve qu'il y a un côté morbide quand on pense à tout ceux qui sont morts dans le coin...lança O'Brian voyant Maël découvrir l'endroit

-Combien de combats il y a eu ici ? Demanda Maël après avoir réfléchi un instant

-Beaucoup trop, répondit Aaron en allumant une cigarette, le regard dans le vague. Une seule bataille, c'est déjà trop...

-Bon, allons-y ! On est pas sorti de la ville pour observer le panorama ! Reprit le colonel

-Quoi ? On part qu'à sept ? Et pourquoi on a que des chevaux ? Demanda Maël »

 

En effet, il n'y avait que l'élite de l'unité du colonel : Ripley, Hammer, Summer, Conrad, O'Brian qui est le chef, Maël qui est au centre de l'affaire et Monica qui est l'aide-soignante de la mission.

 

« -Tu sors d'où sérieux ? Demanda Edward Conrad. Y'a tout une zone anti-électricité là où on va ! Et comme nos véhicules marche grâce à un moteur électrique, ça va pas marcher...

-Une zone anti-électricité ? Répéta Maël surpris

-Plus précisément, des caves électrolithiques ! Précisa Stanislas

-AAAH ! Fit Maël, surpris par ce qu'il vit. Putain, il m'a fait flippé lui...Et depuis quand il a un robot ! Il peut pas se déplacer comme n'importe qui ? Surtout qu'il est bizarre celui-là...on dirait un œil qui lévite...

-Tu viens avec nous ? Demanda sombrement Marion Ripley

-J'ai pas été inspecté l'extérieur depuis un moment...je trouverai peut-être quelque chose d'intéressant...Répondit-il avec le même air glauque

-Il sors jamais de sa chambre ou quoi ? Pas étonnant qu'il soit aussi pâle...Par contre, c'est quoi des caves électrolithiques ?

-C'est une grotte souterraine composée de pierres dégageant un champ électrique qui perturbe tout les appareils électriques ! Expliqua Stanislas. Du coup, obligé d'utiliser les vieilles méthodes épuisantes pour se déplacer...

-Vous savez monter à cheval vous deux ? Demanda Summer à Maël et Monica

-J'ai dû en faire une fois quand j'étais petit mais je pense pas que ça suffise...répondit le jeune sergent

-Moi, j'en ai jamais approchée un, dit l'infirmière »

 

On aida alors les deux jeunes personnes à tenir leur cheval et la troupe se mit en route. Maël demanda pendant le trajet pourquoi si peu de personnes s'en aller alors que l'extérieur est dangereux. Le colonel lui répondit franchement que signer un papier disant que l'on sortait revenait à signer une décharge de responsabilité et qu'on ne pouvait prendre trop de monde car sinon, il n'y aurait personne pour défendre la ville d'une nouvelle attaque. Le voyage dura deux jours. A la fin du premier, le robot de Stanislas commença à agir bizarrement et ne transmit plus aucun signal. Le groupe conclut qu'il venait d'enter dans la zone des caves électrolithiques. Puis, ils arrivèrent à destination ou presque.

 

« -On y est presque ! On a plus qu'à passer une partie de ses ruines et on y est ! Expliqua O'Brian

-C'est...une ville ? Demanda Maël

-Les ruines d'une ville ! Précisa Summer. On ne sait pas quand elle a été bâti mais vu l'architecture, ça doit être assez vieux »

 

En effet, le terme de ville ne pouvait plus être employé. Les immeubles s'écroulaient, les vitres étaient brisés, le bois des portes avait pourri, le béton se fissurait et la poussière ainsi que le sable envahissait tout. Mais ce n'était pas le fait de voir cette ville en ruine qui choqua Maël. Ce qui le perturba profondément, ce qui le tourmenta en une fraction de seconde, ce fut la vue, entre deux immeubles écroulés, de la base d'une tour en fer qui s'était cassé avec le temps, d'une tour qu'il connaissait bien pour être le symbole de son pays.

 

« Ici...c'est...Paris ? pensa-t-il en voyant la Tour Eiffel »

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Un chapitre sympa.

On apprend quelques petites choses comme par exemple les zone anti-éléctricité. Ainsi,ça va compliquer les choses.

Ensuite, on retrouve Paris enfin ce qu'il en reste. Je suis déjà moins dans le flou concernant la situation géographique de la fic. Ils sont donc en région parisienne. ^^

En entendant la suite, je te souhaite de passer une bonne journée !

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J'ai voulu faire local quand même ! Et je me suis dit que dans la zone parisienne, c'est plus ou moins normal...

 

Chapitre 13 : Ballade dans la capitale dévastée

 

 

Je n'en reviens pas ! Qu'est-ce qui a bien pu arriver à Paris pendant toutes ses années ? Et à la France ? Et au monde ?! Ces personnes ne connaissent même plus la capitale du pays où ils vivent ! Qu'est-ce qui a pu se passer ?...Le temps a effacé toute la civilisation ? Je veux savoir ! Je dois savoir !...Mais alors...qu'est devenu mon appartement ? Je dois le trouver aussi...Je demanderai à O'Brian plus tard...

 

Le groupe avança alors, toujours à cheval. Ce trajet dans Paris évoquait des souvenirs à Maël : il se rappelait de l'époque où tout était calme, où il traversait ses rues sans se soucier d'une guerre, d'une survie. Il se rappelait d'une vie simple. Maintenant, partout autour de lui, il n'y avait que le chaos, le désordre et sûrement du désespoir pendant une certaine période. Les rues autrefois clairs étaient maintenant plongées dans l'obscurité du ciel rouge. Les routes où autrefois circulaient des voitures sont à présent désertes et recouvertes de gravats et les arbres qui donnaient vie à cette ville ne sont maintenant plus que du bois mort. Un tel changement dans un lieu que Maël connaissait si bien était impossible. Il ne pouvait pas y croire. Ce ne pouvait être Paris. Pourtant, il lui suffisait de lever les yeux pour voir les restes du symbole de la capitale. C'est alors que son cheval ressentit quelque chose. Celui-ci le va la tête, renifla l'air un instant puis, parti au galop, avec Maël dessus, dans une mauvaise direction.

 

« -C'était qui qui devait s'occuper de son cheval ? Demanda le colonel

-C'est vrai qu'il a fait un mauvais boulot ce type...soupira Hammer. Quoi ? Pourquoi vous me regardez tous comme ça ? Paniqua le lieutenant-colonel

-Va le chercher idiot !!! cria O'Brian

-Il est incorrigible...soupira Summer

-On continue ? Demanda Ripley

-Oui ! Ils nous rejoindront là-bas ! Répondit le colonel

-Quoi ? On va les laisser seuls ici ?! S'exclama Monica

-Le lieutenant-colonel est peut-être un peu idiot et tête en l'air mais il ne rate jamais une mission ! Il faut juste réussir à le motiver un peu ! Expliqua Edward Conrad

-C'est bien à toi de dire ça...murmura Marion Ripley »

 

Aïe aïe aïe...il m'a conduit où cet abruti de cheval ! En plus, il m'a fait tomber et a continué sa route ! Bon...je pense que quelqu'un va venir me chercher alors mieux vaut ne pas bouger...n'empêche que Paris est devenu bien glauque...j'entends pas un seul bruit, pas un souffle...c'est flippant...MAIS QU'EST-CE QUE ?...

 

« -Chut ! Pas un bruit ! Murmura Hammer en mettant sa main devant la bouche de Maël pour l'empêcher de parler

-Aaron ? Fit le jeune sergent en réussissant à s'extraire des bras du lieutenant-colonel. Qu'est-ce qui se passe ?

-Il y a un mort-vivant juste à côté !

-Un mort-vivant ? Fous-toi de ma gueule...répondit Maël en regardant derrière le muret où les deux hommes étaient cachés. Oh putain ! Il y a vraiment un zombi !!!

 

En effet, Maël avait bien vu. A quelques mètres de lui se trouvait un homme en haillon, la chair décomposée, du sang coulant le long de son corps, les dents pourries, les yeux injectés de sang et retournés et surtout, cette chose marchait exactement comme dans les films d'horreur. Le jeune homme n'en revenait pas. Il avait en face de lui ce mythe de l'horreur.

 

« -Mais c'est méga simple à buter un zombi non ? Pourquoi tu lui tires pas dessus tout simplement ?

-T'es un petit rigolo toi tu sais ! T'es pas au courant que les zombis ont l'ouïe très fine et se déplace en groupe ? S'il y en a un ici, il doit y en avoir d'autres ailleurs ! Et si je lui tire une balle dans le cerveau, ça va ramener tout le groupe ici ! Et personnellement, tout seul, je me sens pas d'attaque à tuer une meute de zombi ! Alors si tu as une meilleur idée, j'attends !

-Heeeeeeeeeeeeeeeerrr...

-C'est pas une idée ça ! C'est... »

 

Hammer tourna alors la tête et vit que le mort-vivant se trouvait à moins d'un mètre de lui et était tourné dans sa direction. Instantanément, Aaron se tut et fit signe à Maël de reculer tout doucement. Ce dernier exécuta sans faire attendre. Il fit attention à faire le moins de bruit possible tout en regardant où il allait. Le zombi était toujours concentré par Hammer, essayant désespérément d'entendre le moindre son à traquer pour manger. Maël tapa alors dans un gravier sans le vouloir. Le monstre se tourna alors rapidement. Hammer ne savait que faire et laissa alors le zombi se rapprocher du jeune homme qui ne fit plus le moindre geste.

 

Et merde...après le robot, voilà le zombi ! Pitié Aaron, fais quelque chose...j'ai pas envi de devenir une charogne puante comme ce truc...Vite...agis...Il ouvre la gueule là ! C'est fini ?

 

Quelque chose heurta alors violemment le monstre qui s'effondra aussitôt, mort. Hammer et Maël se tournèrent vers la provenance du projectile : le haut d'un immeuble. Il y avait quelqu'un là-haut. On ne pouvait pas distinguer si c'était un homme ou une femme mais cette personne avait une long manteau noir, frôlant le sol et une longue écharpe rouge sang, flottant au gré du vent. Apparemment, cet humain regardait Maël, tout comme le jeune homme regardait cette étrange personne. Puis, après quelques secondes, elle partit en courant.

 

« -Qui c'était ? Demanda Maël

-J'en sais rien ! Mais t'as vu la vitesse à laquelle a été projeté ce truc ! Ça a buté le zombi direct ! Un bon gros coup dans la tempe !

-Et c'est quoi ce qu'il a balancé ? Demanda Maël

-Une pierre...électrolithique ? Enfin bref...on a pas de temps à perdre ! Il nous a aidé, c'est tout ce qui compte ! Allez ! On y va ! T'as paumé ton cheval aussi ?

-Quoi ? Toi aussi ? S'exclama le jeune sergent

-Ouais...je sais pas pourquoi, il est devenu fou d'un seul coup... »

 

Les deux hommes partirent ainsi vers le reste du groupe pour chercher des informations sur les pouvoirs de Maël. Mais ces derniers, en y allant, ne remarquèrent pas, à une rue seulement de l'endroit où le zombi se fit tuer par cette personne mystérieuse qu'il y avait un amas de cadavre de zombi auprès duquel se trouvait un autre électrolithe.

 

Alors, qui est donc ce personnage mystérieux ? ;D Je vous préviens tout de suite, ça va être l'une de mes grosses intrigues...

 

Edit : deuxième chapitre car je m'ennuie...

 

Chapitre 14 : Organisation de combat

 

 

Maël et Aaron Hammer se dirigeait vers l'endroit où était retenu captif le jeune homme. Sans chevaux, cela leur prit légèrement plus longtemps mais ils devraient arriver en même temps à destination. C'est alors qu'un coup de feu retentit, alarmant les deux hommes. Puis, une fusée de détresse fut tiré, créant une lumière verte dans le ciel.

 

« -Merde ! S'écria le lieutenant-colonel en courant

-Qu'est-ce qui se passe ? Demanda Maël en le suivant

-Les autres se sont fait avoir dans un traquenard ! Faut qu'on se dépêche pour les aider ! »

 

En effet, le reste du groupe était encerclé par une dizaine de pillard. Dans ce monde, beaucoup de gens préfèrent voyager à leur guise et attaquer les autres pour les voler et ainsi survivre. Avec les évènements qui ont détruit le monde, les lois sont devenus plus naturelles et celle qui prévaut toutes les autres est simple : c'est la loi du plus fort.

 

On a couru pendant une dizaine de minutes...je suis essoufflé...mais j'essaye de ne pas faire de bruit pour qu'on ne me repère pas avec Aaron. Il y a une dizaine de personne qui entoure le groupe avec des fusils dans les mains, près à tirer.

 

« -Bon, toi, tu sais pas te battre...alors dès que je vais attaquer, tu vas partir avec Monica dans l'abri où tu as été prisonnier. Ça devrait être sûr là-bas...on te rejoindra après...

-Compris ! Fit Maël »

 

Le lieutenant-colonel esquissa alors un sourire puis, sortit de son sac un gantelet avec un canon large comme son poing. C'était une nouvelle invention de Stanislas qui devrait être très utile à Hammer. Le militaire visa alors et introduit de l'autre côté de son étrange arme une grenade dégoupillée. L'arme explosif partit alors à toute vitesse et tomba juste sous les pieds de l'un des agresseurs. Ce dernier n'eut pas le temps de comprendre ce qui se passait qu'il finit en plusieurs morceaux. Les bandits furent alors déstabilisés et le groupe de militaire en profita : Ripley sortit alors à une vitesse extrême une paire de revolver accrochée à sa taille et tua deux bandits en une salve. Conrad et Summer en profitèrent alors pour attaquer au corps à corps, l'un à mains nues, l'autre au sabre. Maël fut impressionné par l'organisation rapide des militaires mais n'avait pas de temps à perdre. Il courut vers Monica, l'attrapa par le poignet et la tira vers l'abri. Cette dernière suivit sans se plaindre pour fuir le combat. Les minutes passèrent et le combat se finit enfin. Aucun militaire ne fut tué et O'Brian ne leva pas le petit doigt.

 

« -Vous auriez pu nous aider un peu quand même colonel...c'est pas sympa...se plaignit Hammer

-Vous vous débrouillez très bien sans moi ! Je vois pas pourquoi je vous embêterais alors que le travail est fait parfaitement !

-Nous avons quand même été dans une mauvaise passe et il y aurait pu avoir des blessés ! Le réprimanda le sous-lieutenant Summer

-C'est vrai que vous auriez pu tous les battre tout seul et on aurait pas refuser...c'est pas que je fais pas confiance à Aaron mais ses bombes sont hasardeuses quand même ! S'exclama Conrad

-T'as quelques choses contre moi Edward ?

-Absolument pas ! Mais t'es un peu boulet des fois mon pote !

-Olah ! Pas de dispute ! J'aimerai vous ramener tous en vie ! Lança le colonel. Et toi Ripley ? Tu n'as rien à dire ?

-L'objectif à été atteint ! C'est tout ce qui compte...Par contre, il va bientôt pleuvoir et j'ai peur que ce soit une pluie acide...

-Et mer...credi ! Lâcha O'Brian. Bon, on a pas le temps de rejoindre Monica et Maël alors on va s'abriter sous un immeuble et attendre que ça passe.

 

« -Ouf...on y est arrivé juste avant qu'il ne pleuve ! Déclara Maël

-Et on a de la chance en plus, c'est une pluie acide apparemment...

-Il y a des pluies acides ?

-...J'aimerai bien savoir un jour où est Paris ! Car cette ville a l'air d'être au courant de rien du tout !

-Bah disons que t'es à Paris en ce moment mais c'est pas important...Bon, ils vont m'annoncer quoi après les robots géants, les zombis et les pluies acides ? Des animaux mutants ? Des cyborgs ? En tout cas, on a l'air d'être arrivé...Plus que cette porte a passé et j'aurais des informations sur ce qu'on m'a fait exactement ! »

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Biens tes chapitres, j'ai beaucoup aimé pour changer :P

A Paris, au moins on sait qu'il a pas été transporté bien loin spatialement... Et c'est sur que là il peut pas dire aux autres où ils sont exactement.

Les zombies, c'est trop cool! J'adore :D Et puis avec la mystérieuse personne...

T'as bien choisi les caractères des différents militaires, les passages drôles ou sérieux font naturels.

 

La souiiiiite!

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Oui, du même que Chuww, l'équipe avance petit à petit. Comme ça, on peut s'imaginer l'environnement et le contexte de cette escapade. On va peut-être avoir des réponses sur ce qu'est devenu Maël. Je m'imagine bien un laboratoire délabré derrière cette porte. :)

Je me demande un truc tout bête dans cette histoire qui au début ne m'alertait pas plus que ça : lE ciel rouge au nuages noirs, les pluies acides, des zombis... Qu'est-ce qui a pu générer ces changements ?

 

Pour l'instant, je ne me pose pas trop de questions sur l'inconnu. Il est très fort au sniper alors je me suis demandé s'il n'avait pas un lien avec Ripley, ou alors se peut-il que ce soit un Varménien sympathique ? 

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@bloody : d'une certaine manière, l'inconnu a un lien avec Ripley...mais ça ne va pas beaucoup t'aider ! ;D

 

concernant les différents changements du monde, j'ai tout en tête ! Les explications tomberont en temps voulu !

 

Chapitre 15 : Le laboratoire du docteur Wizaro

 

 

Je pousse doucement la porte. Elle grince, longuement, toujours sur le même ton. Un fois grande ouverte, je rentre dans la salle. Il fait noir et je n'arrive à rien voir pour le moment mais les odeurs m'agressent vite. D'abord, de la poussière et du renfermé qui étouffe puis, des produits chimiques envoûtants. Le tout me donne la nausée. Monica allume alors sa lampe de poche et je découvre les lieux. C'est exactement comme sur la photo que j'ai vu il y a une semaine. Des bocaux de verre brisés par terre, des étagères en bois pourri et surtout, un grand tube en plein milieu dans lequel j'ai baigné pendant cinq siècles...J'arrive toujours pas à y croire...Je remarque après pleins de livres avec des pages à moitié déchirées et usées par le temps ainsi qu'un ordinateur dans un coin avec un CD posé à côté. Je m'installe devant et allume le PC. Miracle ! Il marche encore...maintenant le CD...il a pas l'air rayé, ça devrait marcher...Ah ! L'enregistrement débute...c'est qui ce mec ?

 

« -Bonjour ! Dit un homme ayant la soixantaine. Je suis le docteur Wizaro ! L'homme qui t'as kidnappé !

-Au moins, c'est clair...c'est à cause de ce vieux que je suis dans la merde...Il me fait penser aux vieux scientifiques fous dans les films d'horreur...les cheveux blancs dressés sur la tête, des petites lunettes rondes et une blouse blanche trouée...on dirait un gros stéréotype...

-Tu te demandes certainement pourquoi je t'ai envoyé dans le futur, non ? Dommage pour toi mais je ne peux pas te le dire...pas pour l'instant...Tu sais, j'ai plein d'abri comme ça, un peu partout...si tu voyages, tu les trouveras peut-être ! C'est marrant non ? Ça fait comme un jeu de piste ! En tout cas, sache que le prochain abri se trouve au nord ! Sur les plages du débarquement de 1944 ! J'ai transformé un des bunkers en laboratoire ! Alors trouve-le si tu veux savoir ce que j'attends de toi !

-Il veut jouer avec moi ce con !

-Ah ! Aussi, je t'ai donné un petit coup de pouce grâce à un ami ! Tu devrais avoir des pouvoirs...si tu veux en savoir plus, il doit y avoir des fiches sur mon bureau avec tout d'expliqué...ça doit être un peu compliqué pour toi mais tu dois certainement avoir des amis de confiance, non ?

-C'est fini ? C'est tout ?! Le gars veut me faire un jeu de piste ?!!! Pff...calme-toi Maël...je sens que ça va être assez chiant...

-Tu viens...du passé ? Demanda Monica

-OH MERDE !!!!! Je l'avais oublié cette-là ! Vite...trouve quelque chose...

-Mais c'est incroyable !

-Hein ?

-Comment est le monde dans ton époque ? Il y a la paix ? Les robots sont aussi développés ? Et la technologie ?

-Mais...tu me prends pas pour un fou ? Je veux dire...je viens de très loin...ça te semble pas trop bizarre ?

-Me crois pas assez dupe pour penser que ce monde est normale...Alors que quelqu'un vienne du passé, c'est surprenant mais pas fou !

-Ah...d'accord...mais s'il te plait, je préfère que personne ne soit au courant...

-Je comprend ! Chacun son secret... »

 

Elle me lance un regard complice. J'ai de la chance...quelqu'un d'autre dans le groupe n'aurait pas réagi comme ça...Bon, pas de temps à perdre alors...je vais dans le bureau du doc, je prend ses notes sur mes modifications et je sors : la pluie acide s'est arrêtée. Monica me suit. Et on se dirige vers le combat de tout à l'heure. On y retrouve les militaires à qui on raconte ce qu'on a vu, en mentant un peu pour me couvrir, puis, on part de Paris. Je suis sur le même cheval que Summer, au grand damne d'Aaron qui voulait y être mais qui se retrouve avec Ripley, le menaçant de lui coller une balle dans la tête au moindre geste ou parole pour draguer. On passe une journée entière dans le désert de roche et de poussière et à un moment, on se rend compte que l'on est plus dans la zone électrolithique : le robot de Stanislas bouge à nouveau.

 

« -UNITE O'BRIAN !!! VOUS ME RECEVEZ ?!!! cria-t-il

-Oui, on est là ? Qui a-t-il ? Demanda le colonel

-Rentrez le plus vite possible à Central-Grey ! Les Varméniens ont lancé une nouvelle offensive et nos défenses sont sur le point de céder ! »

 

Chapitre 16 : Central-Grey attaqué !

 

 

Putain ! Une nouvelle offensive des Varméniens...Moi qui pensais qu'on pourrait rentrer tranquillement...En tout cas, on a pas tardé à réagir ! Les chevaux à pleine vitesse, on ne tarda pas à voir la ville attaquer par les R-500.

 

« -Et comment on fait pour passer maintenant ? Il y a toute une ligne de front avec les Varméniens ! S'exclama Conrad

-Faut faire le tour...on va perdre du temps mais c'est le seul moyen de rester en vie ! Décida O'Brian »

 

Et en effet, on a perdu pas mal de temps mais au moins, on est passé sans problème : les entrées arrière de la ville n'étaient pas attaquées. Puis, on s'est dépêché de rejoindre le QG et d'aller voir le généralissime Walfert.

 

« -Je n'ai pas le temps pour les rapports ! Allez tout de suite au front ! On a pas de temps à perdre ! Si ça continue, Central-Grey va céder ! S'énerva Walfert

-Si je peux me permettre, lança Stanislas à partir d'un haut-parleur de la salle, j'ai peut-être un moyen de remporter la victoire...

-Alors pourquoi tu ne l'as pas utilisé plus tôt !!! hurla le généralissime

-Parce que cette solution, c'est le sergent Vega...

-Hum ? Le nabot ? Qu'est-ce qu'il a de spécial ?

-C'est le mutant, monsieur ! Répondit le colonel

-Avec les informations qu'ils ont ramené, je peux activer le pouvoir de Maël...ça me prendre une demi-heure je pense...mais si on tient ce temps-là, la victoire est assuré

-J'en suis pas si sûr moi...même si on m'éveille à ce pouvoir, je suis pas certain de savoir le manier...

-Très bien ! Je vous fais confiance ! Sergent ! Rendez-vous dans la salle d'expérimentation de Stanislas ! Les autres membres de l'unité O'Brian, prenez vos positions !

-Chef, oui, chef ! Fit tout le groupe »

 

Salle d'expérimentation...pourquoi est-ce que je trouve que ça sonne assez bizarre ?...En tout cas, j'ai appliqué ! Je préfère ça à me retrouver en face de ses foutus robots géants...Je prend l'ascenseur, arrive dans les souterrains et me rend au près de Stanislas. Il est déjà en train de jouer avec des produits chimiques...il ne me dit même pas bonjour, m'arrache les notes du docteur Wizaro, les lit, les jette, esquisse un sourire et retourne avec ses produits.

 

« -L'homme qui a trouvé ses formules est un vrai génie ! S'exclama-t-il simplement

-Finalement, je me demande si les robots, c'est pas mieux...pensa Maël en voyant les mélanges que faisaient Stanislas »

 

Ce n'était pas ce que pensait l'unité d'O'Brian. Les R-500 étaient nombreux et résistants malgré les capacités des militaires. De plus, il y avait aussi les soldats de base à affronter, qui étaient aussi efficaces que les R-500, bien que moins puissants. Au final, Ripley et Hammer s'occupaient des robots grâce à leurs bombes et fusils tandis que Conrad et Summer prenaient soin de battre les soldats grâce à leurs techniques d'art martiaux et de sabre. Monica était retournée dans son hôpital pour soigner les blessés qui arrivaient et O'Brian commandait les troupes que l'on venait de lui donner. Le fait de savoir le colonel au front redonnait espoir aux hommes. Il était très apprécié par les soldats, contrairement à beaucoup de généraux qui ne voyaient dans les soldats que de la chair à canon. Cependant, cette joie fut de courte durée.

 

« -Colonel ! Nous allons avoir un gros problème ! Paniqua un soldat en recevant un message des premières lignes

-Qui a-t-il ? Demanda O'Brian perplexe

-Visler vient d'apparaître sur le champ de bataille !

-Mince...ils sont sérieux cette fois...Bon, je vais sur le champ de bataille aussi alors ! »

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L'histoire se poursuit d'une bonne mainère.

Ce serait le docteur Wizaro qui aurait assomé Maël. Je me demande ce que nous réserve les repères du docteur.

Puis, une nouvelle attaque varménienne avec ce Visler. Je ne sais pas pourquoi mais je sens venir une perte dans l'équipe initiale.

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Hop ! Chapitre de présentation de Visler, un personnage que je vais bien apprécié à mettre en scène je pense...

 

Chapitre 17 : Visler, le général varménien

 

 

La bataille était sanglante, pour ne pas dire que c'était un carnage. Et la personne qui y avait le plus contribué était Visler, l'un des hommes les plus puissants de l'armée varménienne. Quand le colonel arriva sur le front, plus de la moitié des troupes présentes étaient mortes et noyées dans leur sang. Visler était là aussi, se tenant droit au milieu de cette purge. Il n'était pas spécialement grand ni musclé. Mais un air malfaisant se dégageait de ses yeux. C'était un regard haineux envers le monde qui l'entourait. Il était plutôt jeune, pas plus de trente ans, et avait de longs cheveux blancs, tombant jusqu'en bas de son dos mais qui ne tombait pas sur ses yeux devant. Il y avait juste quelques mèches effilées qui masquait un morceau de joue. Il n'avait pas une cicatrice, pas une marque sur son visage malgré le nombre de bataille qu'il avait vécu. Son uniforme était cependant débraillé : les manches étaient arrachés, sûrement volontairement et il avait une écharpe courte verte autour du cou.

 

« -Tiens ? Enfin un Greyen qui mérite que je me sois déplacé ! S'exclama Visler en voyant O'Brian arriver

-Général Visler des forces armées de Varménia, c'est un honneur de vous rencontrer !

-Garde ta salive pour me supplier de te laisser ta vie sauve, une fois que tu seras à terre ! Je n'ai rien à faire du politiquement correct ! On est pas là pour ça...

-Pourquoi vous êtes-vous déplacé cette fois-ci et pas avant ? Demanda le colonel

-Eheheheh...t'es plus intelligent que t'en as l'air crâne d'œuf ! J'ai reçu cet ordre de mon roi ! Il a visionné avec le conseil de guerre les enregistrements des R-500 lors de la dernière bataille...apparemment, vous abritez un mutant, non ?

-En effet...

-Varménia a peur de cette nouvelle arme ! Mais elle ne semble pas encore être opérationnel ! C'est pourquoi nous sommes ici ! A défaut de pouvoir gagné cette guerre pour l'instant, nous vous priverons de votre nouvelle arme...et je m'en occuperai personnellement, comme le veut mon roi !

-Tu as bien du cran pour dire ça devant son chef d'unité et tout un bataillon !

-Ce ne sera pas suffisant pour m'arrêter, stupides Greyens !

-Il suffit ! Soldats ! En joue !

-C'est inutile... »

 

Toute l'armée se mit en position, attendant l'ordre d'O'Brian. Visler leva alors son bras gauche vers l'armée greyenne et les fusils s'enrayèrent immédiatement. Le colonel ne comprit pas ce qui s'était passé. Le général varménien n'avait pas bougé de sa position mais avait neutralisé son bataillon en un instant, juste en levant son bras. Le silence s'installa petit à petit devant la suprématie de Visler.

 

« -Où est le mutant ? Demanda-t-il

-En sécurité ! Tu ne pourras pas l'atteindre ! Répondit le colonel

-Ça veut dire que tu penses que je ne peux pas atteindre ce lieu car il est protégé...ça doit donc être dans un quartier pas encore atteint une seule fois lors de nos batailles...Votre QG en fait parti, non ?

-Je ne te le laisserai pas l'atteindre...

-Ça veut dire oui... »

 

O'Brian sortit alors un pistolet. Visler eut un air déçu, sûrement car avec sa démonstration, O'Brian devait savoir que les armes à feu étaient inefficace. Le varménien tendit alors le bras comme la dernière fois mais le colonel, au lieu de tirer, lança tout simplement son arme en pleine figure de Visler. Ce dernier se le prit en pleine tête.

 

« -Bien, donc tu peux bloquer un système mécanique mais tu ne peux pas empêcher son déplacement...je peux donc te combattre sans problème...

-Toi...saloperie de merde...tu oses te moquer de moi...NE CROIS PAS QUE TU VAS T'EN SORTIR !!!!!

-On verra ça à la fin du duel... »

 

O'Brian décrocha alors les armes qui était suspendu à son pantalon : une paire de tonfa télescopique en acier. Visler était énervé et comptait bien en finir. O'Brian voulait seulement protéger son équipe et surtout l'objectif du général varménien : Maël.

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C'était un très bon chapitre. J'ai bien senti une tension entre Visler et O'Brian.

Ensuite, les capacités du général varménien sont assez étranges, se pourrait-il que ce soit un mutant lui aussi ?

 

Maintenant, qui va l'emporter entre ces deux hauts gradés ? Va-t-il y avoir une intervention extérieure ? Vivement le prochain chapitre pour être fixé.

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Plop ! Un bon chapitre de baston aujourd'hui car j'aime bien ça !

 

Chapitre 18 : Le combat des haut-gradés

 

 

O'Brian et Visler se jetèrent l'un sur l'autre pour débuter le duel. Le colonel utilisa la force de ses bras et ses tonfas en acier pour donner de puissants coups à son adversaire. Mais le varménien était vif et rapide. Le moindre coup était prévu et esquivé. Visler vit alors une faille dans la garde d'O'Brian et lui donna un coup de poing dans les côtes flottantes. Le colonel fut alors pris d'une vive douleur et se rendit compte qu'il avait une côte brisée. La puissance du coup était surhumain. Mais le colonel continua d'attaquer mais Visler s'en amusait toujours en face, esquivant coup sur coup jusqu'à un certain moment : le colonel, d'un geste brusque, donna un coup impossible à éviter, partant droit vers la tête du général varménien. Visler eut cependant un heureux réflexe, plaçant son bras gauche entre sa tête et l'arme du colonel. Mais bizarrement, le bras ne se cassa pas : il était toujours droit, résistant à la puissance d'O'Brian. Les deux reculèrent de quelques pas pour reprendre leur souffle. Mais le colonel était toujours intrigué par la résistance de Visler : pas une marque, pas un hématome, rien ! Son bras était tout ce qu'il y a de plus normal malgré le coup qu'il avait reçu.

 

« -Tu m'expliques ? Demanda-t-il

-Que si j'y suis obligé ! T'as qu'à réfléchir par toi-même sale greyen !

-Tu sais que tu vas finir par devenir vexant avec tes insultes...

-T'as qu'à me battre si tu veux plus m'entendre !

-Si c'est ce que tu souhaite... »

 

O'Brian fonça à nouveau sur Visler et lui donna un nouveau coup avec ses tonfas. Le général varménien esquiva encore facilement mais le colonel fit voler de la poussière dans les yeux de son adversaire en donnant un coup de pied dans le vide. Puis, il enchaîna avec coup en pleine tête.

 

« -C'est lâche comme façon de se battre !

-Tout est bon à prendre à la guerre ! »

 

O'Brian continua alors son combat mais Visler esquiva de justesse un coup en se baissant puis, il tacla les jambes du colonel, l'obligeant à faire une roulade pour ne pas être à découvert. Une distance fut mise à nouveau entre eux mais de courte durée : les deux hommes se foncèrent dessus et donnèrent un coup en même temps. Visler se fit touché par l'allonge du colonel et cracha du sang. Le varménien ne comprenait pas : au fil du combat, O'Brian semblait être de plus en plus puissant et visait de plus en plus juste. S'il ne sortait pas le grand jeu, Visler allait y passer ! Un coup de tonfa allait être donné mais le général ennemi para le coup avec son bras gauche. Cependant, bien qu'une parade puisse semblé normal vu les capacités de l'adversaire, le colonel ressentit quelque chose de bizarre et vit autre chose le surpris : une entaille sur l'un de ses tonfas.

 

« -T'as déjà remarqué alors ! S'étonna Visler. Je pensais pas que les greyens étaient si vif d'esprit !

-Qu'est-ce que tu es donc ?

-Moi ? C'est très simple ! Cria-t-il en lui fonçant dessus »

 

Il avait le bras gauche levé et la main tendu comme pour lui donner un coup ascendant. O'Brian comprit qu'il y avait quelque chose d'étrange et esquiva à temps. Le bras du varménien se planta dans le sol, créant une fente dans la terre.

 

« -Je suis un cyborg ! Répondit Visler en retirant la couche de peau artificiel qui couvrait son bras gauche, cachant un bras robotique

-Un cyborg ?! Ça existe vraiment ? Demanda le colonel totalement abasourdi

-T'en as un juste sous tes yeux ! »

 

Le combat prit une toute autre tournure : grâce aux armes incorporés dans son bras et la souplesse naturelle de Visler, il dominait maintenant le combat et malmenait O'Brian. Le général Varménien se battait principalement avec une lame parcourant le long de son avant-bras mais il avait aussi une lame de couteau qui pouvait sortir de la paume de sa main. Le colonel réussissait à parer avec difficulté aux assauts féroces de Visler mais ce fut quand même entailler à plusieurs endroits en plus des coups de poing de la droite et des coups de pieds.

 

« Je reconnais que t'es résistant ! Mais pour moi, tu restes quand même un insecte ! Si tu ne m'avais pas provoqué, je t'aurais laissé être un esclave à Varménia ! Mais tant pis pour toi ! Dit Visler en tendant le bras gauche, faisant sortir le canon d'une arme à feu »

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Joli combat qui monte en intensité !

Je trouve en effet que tu débrouilles comme un chef pour décrire et faire vivre les scènes de combat.

Je m'attendais à ce que Visler soi un mutant et bien non, c'est un cyborg ! Décidément, pour Maël je pensais à un cyborg et pour Visler à un mutant en fait c'était le contraire. :D

 

La fin de chapitre m'a vraiement donné envie de connaitre le dénouement de ce duel. 

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Dénouement du duel et toujours un petit cliffhanger pour la fin ! Sinon, c'est pas drôle...

 

Chapitre 19 : Retraite stratégique

 

Visler s'apprêtait à en finir avec O'Brian grâce au canon installé dans son bras, le général varménien entendit un bruit léger au loin et se décala légèrement. Une balle l'effleura alors la joue : Manon Ripley était embusqué quelque part et attendait le bon moment pour attaquer. Suite à cela, Aaron Hammer entra en scène et lança une bombe fumigène sous les pieds du cyborg. Aveuglé, l'homme au cheveux d'argent ne pouvait plus rien faire. Il entendit alors quelque chose fendre l'air et par réflexe, il para avec son bras robotique : le sabre de Nathalia Summer fut bloqué de justesse, à la grande surprise de Visler qui était totalement déstabilisé.

 

« -Bien tentée mais pas assez rapide sale greyenne !

-Qui te dis que la menace était moi, sale varménien ? Demanda-t-elle en souriant »

 

Visler n'eut pas le temps de réagir : il se prit un violent coup de pied, d'Edward Conrad qui s'était caché dans la fumée, en pleine tête qui le fit voler sur quelques mètres. Visler avait pris un bon coup et était un peu sonné. Face à lui, il y avait toute l'unité du colonel qui l'attendait.

 

« -Ouais ! Touché totalement au pif ! S'écria Edward

-Et maintenant ? Que vas-tu faire ? Demanda O'Brian avec un regard empli de fierté pour son équipe

-Tss, saloperie de primate...vous vous mettez à quatre pour m'avoir...

-Tout les moyens sont bons pour gagner une guerre ! C'est un peu la devise de notre section ! Expliqua Hammer en rechargeant des grenades dans son arme

-Bande de lâches...si ça tenait qu'à moi, je vous massacrerais tous ! Mais j'ai une mission à exécuter... »

 

Visler ressortit son canon de son bras et tira dans le sol, créant un gouffre dans lequel il s'engouffra. La puissance de l'explosion avait perturbé les militaires qui ne pouvaient savoir ce qui s'était passé. Ils ne découvrirent qu'un trou relié aux égouts quand ils purent voir quelque chose.

 

« -Merde ! Il s'est échappé ! S'exclama Edward Conrad

-Qu'est-ce qu'on fait colonel ? Demanda le lieutenant-colonel Hammer. On le poursuit ?

-Pas par les égouts en tout cas...leur cible est Maël ! Il va donc se rendre au QG pour le trouver...il faut y retourner au plus vite...décida O'Brian

-Ça risque d'être difficile ! Des varméniens sont passé pendant que leur général nous occupait ici, expliqua Summer. Il va falloir percer leur défense pour réussir

-Pas de problème ! Déclara le colonel. Laissez-moi juste reprendre un peu de force et on y va...Adjudant-chef Ripley ! Pouvez-vous nettoyer un maximum la zone en attendant

-C'est déjà fait mon colonel !

-Arf...bon, on y va direct alors... »

 

Pff, ça fait déjà deux heures que je suis là comme un idiot à me tourner les pouces sans rien faire...il y a toujours des secousses alors les affrontements doivent toujours avoir lieu...La victoire dépend vraiment de mes pouvoirs ? J'ai quand même assez peur...je n'ai pas eu de vrai formation militaire, j'ai jamais vraiment combattu, je suis pas trop une flèche en physique alors je me vois mal contrôler des ondes électromagnétique...

 

« -Et voilà !!! C'est fini !!! s'exclama tout haut Stanislas

-Putain ! Il m'a fait peur à crier d'un coup...C'est vrai ? Mes pouvoirs sont prêts alors ?

-En faite...pas exactement...il faut attendre un moment encore, le temps que les produits réagissent entre eux...Tu vois cette potion ? Demanda-t-il en tendant une fiole blanche. Quand ce truc sera bleu, ça sera prêt !

-D'accord mais je... »

 

Soudain, une secousse retentit juste au-dessus d'eux. Stanislas fonça alors à ses écrans pour voir ce qui s'était passé : Visler était là, devant le QG de l'armée greyenne, tirant avec le canon de son bras sur le bâtiment.

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Ah, comme je m'y attendais, les renforts sont arrivés !

 

Bon, pour s'occuper de Visler il faut que l'équipe soit au complet. Après je me doutais bien que le général allait leur fausser compagnie.

Maintenant, est-ce que Maël va pouvoir contrôler ses pouvoirs avant que Visler ne lui fasse la peau ou le capture ?

 

Bon chapitre comme toujours. 

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Un peu de pour-parler ? ;D

 

Chapitre 20 : arme ou humain ?

 

 

Oh la vache !!! C'est qui ce type !!! Il a l'air en colère...Et puis, c'est quoi ce bras ? Il est en métal ? En plus, il y a un canon qui en sort ? C'est un autre monstre de cette époque ? Un cyborg ? Et là, c'est qui devant le bâtiment ? Le généralissime ?!!!!!

 

Le généralissime Walfert était devant le QG, avec un pistolet à la main, prêt à appuyer sur la gâchette. Cependant, ses mains tremblaient et ses jambes étaient sur le point de tomber rien qu'en étant en face de Visler. Ses yeux étaient humide et il se pinçait les lèvres pour ne pas crier de peur.

 

« -Oh mon dieu, il va se faire lyncher...pensa Maël en voyant le généralissime sur l'écran de Stanislas

-Je ne m'intéresse pas à toi ! Lança le général varménien. Si je suis venu, c'est pour tuer le mutant

-Il en a après ma vie en plus !!!

-Tu veux prendre mon arme ? N'y pense pas ! Je viens juste de l'avoir ! Et ne me prend pas de haut saloperie de varménien ! Je suis le généralis... »

 

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'un obus de Visler tomba à ses pieds, le projetant et le mettant hors combat. Stanislas, derrière son écran, regardait attentivement le bras gauche du cyborg. Il était passionné par les agencements des engrenages, par la mobilité des articulations, au point où il avait oublié la situation extrême dans laquelle Central-Grey se trouvait. Visler remarqua alors les caméras et cria sur elles :

 

« -Amenez-moi le mutant ! C'est mon seul objectif ! Après quoi, je repars à Varménia !

-Mais qu'est-ce que je vais faire ?....pensa tout haut Maël

-Son bras est fascinant...voyons voir un peu...dit le jeune blond en pianotant son clavier »

 

Des tourelles de défense sortirent alors du bâtiment et visèrent le cyborg. Ce dernier réagit au quart de tour et tendit son bras. Cette simple action avait fait tomber en panne les tourelles et exploser les caméras. Stanislas se gratta les cheveux un instant en voyant cela puis, comprit :

 

« -Il a donc une fréquence d'ultrason qui permet de faire vibrer les métaux...intéressant...Bon...je suis totalement désarmé alors...il ne reste plus que toi !

-Quoi ?!!! Mais tu veux que je fasse quoi ? Je sais pas me battre et j'ai pas encore de pouvoirs !

-Alors un de tes soucies n'existent plus...répliqua Stanislas en pointant du doigt la potion devenu bleu »

 

Au dessus, Visler attendait patiemment que le mutant sorte. Et alors qu'il allait entrer le chercher, Maël sortit, la fiole bleue à la main. Le général varménien esquissa un sourire en le voyant : les yeux des deux personnes étaient emplis de détermination.

 

« -Voilà donc la nouvelle puissance de Greyland ! T'as l'air moins costaud que dans la vidéo qu'on a vu !

-Et toi, t'as l'air moins d'une fille que sur les caméras ! Répliqua Maël en se moquant de la coiffure longue de Visler. J'aurais peut-être pas dû la faire cette-là...il me regarde avec une vraie envi de me tuer maintenant...

-Saloperie de greyen...

-Je ne suis pas greyen ! Enfin, théoriquement, oui vu que c'est la région parisienne ici...

-Mais tu es dans leur camp ! C'est pareil ! Tu es considéré comme ennemi ! Mais je veux bien te faire une offre si tu veux...On m'a demandé de te tuer mais si tu viens avec moi, peut-être que tu auras une place dans l'armée de Varménia ! On est toujours à la recherche de nouvelles armes pour vaincre la vermine !

-...Qui es-tu en faite ?

-Moi ? L'une des grandes armes de Varménia au service de son prince : Visler !

-Tu n'as pas de nom ? Demanda Maël intrigué

-C'est inutile d'avoir un nom quand on est une arme...

-C'est là toute la différence : je ne suis pas une arme ! Je suis un homme ! Non, même pas...je suis juste un gamin au milieu d'une guerre qu'il ne comprend pas ! Mais je refuse de perdre mon identité pour une cause ! Ni même de trahir ceux qui m'ont aidé ! Alors désolé Visler, mais je vais décliner ton invitation...

-Donc tu vas mourir gamin... »

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C'est un bon petit chapitre de transition entre les combats.

On en sait un peu plus sur Visler, qu'en fait il ne se considère que comme une arme. On est aussi plus fixé sur un de ses pouvoirs celui d'émettre des ultrasons ou quelque chose y ressemblant.

Stanislas par contre m'impressionne sur le coup, malgré le fait qu'il peut à tout moment se faire débusquer par Visler, il ne perd en aucun cas son sang-froid. 

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@bloody : il est solide le petit Stanislas ! Faut pas croire ! C'est aussi l'un des personnages les plus pausés de mon histoire je pense...il est constamment blasé ;D

 

Chapitre 21 : Course poursuite dans le QG

 

 

La seconde d'après la déclaration de Visler, Maël esquissa un sourire et se mit en garde. Le général varménien était étonné par son courage et pour répondre au jeune homme, il fit apparaître une épée à la place de son bras robotique.

 

« -J'espère que t'es prêt à mourir gamin !

-Si je suis prêt ? ET PUIS QUOI ENCORE !!!!!! hurla-t-il en courant à l'intérieur du QG

-...Je sens que cette mission va être chiante...

-Putain !!![il me fait flipper ce mec avec son bras chelou ! Faut que je me barre le plus vite d'ici ! pensa Maël »

 

Le jeune brun se dirigea vers l'ascenseur pour rejoindre Stanislas dans les sous-sols mais il entendit alors le bruit d'une étincelle et grâce à un mouvement agile et inespéré, Maël esquiva un obus du cyborg.

 

« -Jolie esquive...mais ça ne suffira pas pour me semer...en plus, je pense pas que l'ascenseur soit en état maintenant...

-Oh mon Dieu ! Il a explosé l'ascenseur !!! Je fais comment moi maintenant ?!!! Je peux toujours essayer de courir jusqu'au toit mais j'y ferai quoi ?...tant pis ! J'y réfléchirai là-haut

-Tu essayes encore de t'échapper ? N'y pense même pas ! »

 

Visler fonça sur Maël et tenta de le trancher. Mais l'agilité naturelle du jeune homme lui permit à nouveau d'esquiver et il en profita pour donner un coup de poing par surprise au général varménien. Mais il ne s'était jamais battu et au final, c'était lui qui avait eu le plus mal. Suite à cette action qui lui valut un rire étouffé de Visler, Maël continua sa folle course dans le bâtiment. Il prit une fois les escaliers, puis, alla se cacher dans la salle de réunion quelques instants tandis que Visler le cherchait partout.

 

Bon...je suis tranquille pour quelques secondes...mais qu'est-ce que je peux bien faire...Faut que je prenne cette potion et que j'utilise mes pouvoirs ? Facile à dire mais avec les explications de Stanislas, je flippe trop ! Il y a des risques que je meure en la prenant ? En même temps, il y en a si je la prend pas non plus...Mais bon...c'est bizarre quand même...Et puis, je suis sûr que ça va faire comme dans les films ! Prendre une potion, c'est jamais bon ! Ça te permet d'être spécial, mais va y avoir un retour de flamme à tout les coups !

 

« -Bouh !

-AAAAAAAAAAAAAAH !!!

-La vache, tu cries fort...t'es sûr que t'es l'arme ultime des greyens ? Car, sans vouloir te vexer, t'es une vraie lavette de première...

-Je t'ai pas sonné le terminator !!! cria Maël en laissant sur le varménien le premier objet qu'il avait sous la main : une chaise »

 

Cette dernière se brisa sur le crâne du général qui reçut une très légère blessure : quelques gouttes de sang coulait sur son front. Visler passa ses doigts sur son front et lécha les gouttes sur ses doigts avant de faire un sourire machiavélique à Maël. Ce dernier prit peur et courut encore plus vite qu'avant. Finalement, il avait atteint de toit au cinquantième étage. Visler l'y avait rejoint aussi : maintenant, le mutant était piégé. Il regarda par delà la barrière mais il n'y avait aucun moyen de s'échapper.

 

« -Game over petit ! Déclara Visler en tirant un obus sur le jeune homme

-Pas encore ! Répliqua-t-il en esquivant de justesse

-Je t'ai dit que tu ne gagneras pas en t'enfuyant à chaque fois ! »

 

L'homme aux longs cheveux d'argent se rapprocha vivement de Maël et lui donna un coup de poing en pleine mâchoire avec son bras métallique. Il tomba directement au sol, la vision brouillée, les jambes tétanisées, les mains tremblantes et le souffle coupé.

 

« -C'est vraiment tout ? Pitoyable...t'es encore plus pathétique que les greyens en fin de compte...dire que je t'avais proposé de rejoindre l'armée varménienne...ça aurait été une erreur impardonnable ! T'as une dernière volonté avant que je ne t'achève ?

-...pas...grommela Maël

-Qu'est-ce que tu dis ? Je comprends pas les larves ! Dit-il en transformant son bras en épée

-Pas...mourir...je ne veux pas...mourir...dit-il les larmes coulant le long de son visage

-Désolé, mais c'est la seule chose que je ne peux pas permettre ! Répondit Visler toujours aussi impitoyable »

 

Visler prépara alors son attaque et planta son épée d'un coup rapide...à côté de sa cible. Le bras du général tremblait de plus en plus, au fur et à mesure que Maël répétait sa phrase de plus en plus fort.

 

« -Qu'est-ce qui se passe ?! Pensa Visler. J'étais sûr de l'avoir planté dans sa gorge !

-Pas mourir...JE NE VEUX PAS MOURIR !!!!! hurla-t-il en frappant ses poings contre le sol »

 

Le bâtiment trembla alors, les fenêtres se brisèrent et Visler fut repoussé par une force invisible. Il ne comprit pas ce qu'il venait de se passer. Alors, Maël se releva doucement, regardant ses mains. Puis, il se tourna vers Visler : ses lèvres étaient bleues.

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Les actions s'enchainent vite et cette course pousuite est bien menée.

Maël a réussi à se servir de ses pouvoirs sous le coup de l'émotion. La suite va donc dépendre de comment va réagir Visler et si cette potion va avoir des effets non désirés. Il faut espérer une intervention rapide de l'équipe greyenne.

Voilà, pas d'autres choses qui me viennent à l'esprit, et bonne continuation.

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