Fiction: Silver Moon

[sasukekun]

Je crois pas que ça venait de vos PC parce que moi aussi ça me l'a fait.

Bon sinon encore un super chapitre, Jaïna est vraiment mystérieuse je suis pressé de connaitre la suite.

[Hinatachan]

le week end... ça veut dire nouveau chapitre!!!

et quel chapitre! révélations révélations... bon allez j'arrête là et je vous laisse lire

 

Silver Moon

 

Les secrets sont parfois lourds à porter, mais ils peuvent avoir un très grand avantage : ils sont une arme très puissante quand ils sont dévoilés.

 

Chapitre 8 : corps et âme

 

C’était le petit matin et il s’était écoulé trois jours déjà depuis le départ de Jaïna. Mais elle était enfin quasiment à destination. Oyunbaï. Ce lieu connu de tous les humains au travers de la légende des phénix. Leur village, perché au sommet d’une montagne. Leur demeure inviolée par des pas humains. Un lieu à la fois si connu et si mystérieux. Oyunbaï.

Il lui fallut toutefois encore de nombreuses heures pour l’atteindre, car la voix des airs qu’empreintent tous les phénix était quasiment la seule voix d’accès à ce sanctuaire gardé jalousement secret. Mais elle y était presque, et elle comptait bien ne pas renoncer, bien que le soleil commençait déjà à décliner.

 

Une voix : Que fais-tu par ici, humaine ?

Jaïna : [avec un petit sourire amusé] Tu espères me faire peur, en parlant comme ça sans te montrer, phénix ?

Le phénix : [se posant juste derrière elle] C’est le but oui. Tu n’as rien à faire là, vas-t’en.

Jaïna : On m’avait bien dit que les phénix étaient devenus des créatures hautaines, mais je ne m’attendais pas à ce que ce soit à ce point là.

Le phénix : Je crois que tu m’as mal compris. Les phénix n’ont plus rien à voir avec les humains, vos problèmes ne sont pas les nôtres.

Jaïna : Tu en es sûr ? Non je demande ça parce que je voudrais bien savoir ce que vous ferez quand il n’y aura plus d’humain.

Le phénix : Oh, ne t’inquiète pas pour nous, et puis pourquoi il n’y aurait plus d’humain ?

Jaïna : Je vois, vous n’êtes même pas au courant. Les démons sont de retour.

Le phénix : …

Jaïna : Je veux m’entretenir avec ton chef.

Le phénix : Tu crois sérieusement que tu peux venir ici et lui parler ?

Jaïna : Ce que je pense, c’est que tu n’es pas assez stupide pour m’en empêcher, surtout après ce que je viens de te dire.

Le phénix : … Bon… Donne moi ton épée dans ce cas.

Jaïna : [souriant avec un air espiègle] Je ne comptais pas le tuer.

 

Ils partirent ensemble pour Oyunbaï et y arrivèrent une heure plus tard. Ils ne parlèrent absolument pas durant le trajet, le phénix se montrant méfiant face à la jeune femme, et Jaïna réfléchissant à la manière dont elle allait aborder les choses avec le chef.

Le village était grand et richement décoré. Chaque maison possédait son jardin et ses cultures, et il semblait y faire incroyablement bon vivre. Tous les phénix arrêtaient leurs activités dès qu’ils apercevaient Jaïna, et la suivaient du regard sur toute la route, en parlant à voix basse. La jeune femme compris que cela faisait des lustres qu’ils n’avaient pas vu d’être humain.

Ils arrivèrent finalement sur une place, au bout de laquelle se trouvait se qui pouvait passer pour le centre décisionnel du village.

 

Le phénix : Reste ici.

 

Et il entra dans le bâtiment. Les phénix commençaient à se rassembler autour de la place, tout en murmurant.

Un grand phénix, sortit du bâtiment cinq minutes plus tard, et l’assemblée fit immédiatement silence.

 

Le chef : Que veux-tu, humaine ?

Jaïna : C’est impressionnant, même toi tu es devenu totalement impoli Hoboï…

Hoboï : Quoi ? Comment connais-tu mon nom ? Tu te présente ici et tu sais tout de nous, ou quoi ? Réponds !

Jaïna : Je sais pas mal je chose oui. Et tu devrais te calmer et prendre le temps de respirer, tu as toujours eu un cœur fragile.

Hoboï : Com…

Jaïna : Comment je le sais ? De la même façon que je sais que ça [elle montra l’ensemble du village d’un grand tour de bras], que ça [elle désigna cette fois le bâtiment administratif], ce n’est pas les phénix. Vous valez mieux. Où est le temps où vous aviez des croyances, et où vous faisiez don de vos pouvoirs à ce qui en avez besoin ?

Hoboï : Tu veux dire… aux humains ? J’ai entendu dire qu’ils étaient devenus très capables.

Jaïna : C’est vrai, mais ça ne les empêchera de tous mourir, ils ne feront pas le poids, puisqu’ils ne pourront même pas voir leurs ennemis.

Hoboï : Nous ne sommes pas prêts à payer le même tribu que lors de la dernière guerre.

Jaïna : Et vous avez payé quel tribu au juste ? Tout ce que vous avez perdu, c’est votre gloire, et par votre faute en plus. Vous n’avez rien perdu d’autre.

Hoboï : L’une des nôtres est définitivement perdue, et ça on ne pourra pas le changer.

Jaïna : L’une des vôtres ? Vous voulez parler d’Alana je présume. Oui en effet elle est probablement définitivement perdue dans la mesure où elle a une image tellement exécrable de vous qu’elle refuse catégoriquement son appartenance à…

Hoboï : [avec un air ahuri] Quoi ? Elle est…

Jaïna : Vivante ? Oui. La seule chose qu’elle a perdu c’est la mémoire… ce qui explique d’ailleurs qu’elle refuse d’admettre ce qu’elle est.

Hoboï : Perdu la mémoire ? Mais comment ?

Jaïna : Il semblerait que Kromios ait utilisé sur elle un sort qui a permis d’enfermer son esprit dans une fiole. Ne me demande surtout pas comment.

Hoboï : Ce que je voudrais savoir, c’est comment tu le sais ?

 

Jaïna sortit de sa poche la petite fiole qu’elle avait déjà montré à Ayumi. Elle la lança à Hoboï.

 

Hoboï : [examinant la fiole] Intéressant. Mais cette fiole est vide.

Jaïna : Oui, et ça juste à cause d’un pari stupide entre adolescent. Mais l’important c’est qu’Alana soit en vie, non ?

Hoboï : Je n’aime pas les menteuses, et tu es une menteuse. Pas douée en plus. Tu aurais pu trouver une meilleure histoire.

Jaïna : Oui, je vois… vous faites tout pour ne pas admettre la vérité. Ce n’est pas grave, je comprends. Comme je l’ai toujours dit : admettre ses erreurs est beaucoup plus difficile que de pointer celles des autres. Je ferais mieux de repartir. Merci quand même de m’avoir écouté.

 

Jaïna se retourna et commença à prendre le chemin en sens inverse, pour quitter le village. Les murmures avaient repris de plus belle, mais Hoboï lui restait plongé dans ses pensées.

 

Hoboï : « Admettre ses erreurs est beaucoup plus difficile que de pointer celles des autres »… il n’y a que… [Comprenant soudain] Alana ?!!

Jaïna : [se retournant] Je ne suis pas encore tout à fait fixée sur la question…

 

Le silence retomba dans l’assemblée. Tous les regards étaient fixés sur la jeune fille qui se tenait devant eux. Elle n’avait pourtant rien de commun avec la phénix. Et pourtant tellement en commun en même temps.

 

Hoboï : Mais comm…

Jaïna : Je te l’ai dit, des adolescents fait un pari stupide, genre « je te parie que t’es pas capable d’avaler le contenu de ce flacon à l’aspect un peu bizarre» et hop mon esprit se retrouve piégé dans le corps de l’adolescente en question… Remarque je n’ai pas trop à me plaindre, j’aurais pu tomber sur pire… [Elle lâcha un petit rire]

Hoboï : Parce que tu trouve ça drôle ?

Jaïna : Une chose assez troublante, c’est que j’ai gardé certains traits de caractère de Jaïna avec les souvenirs d’Alana. C’est un peu pour ça que j’ai du mal à décider en définitive si je suis l’une ou l’autre. Bon, j’y vais. [Elle se tourna à nouveau]

Hoboï : Tu vas où ? Te battre ? Tu es humaine Alana.

Jaïna : Oui, et c’est bien pour ça que je dois me battre. Pour ça et parce que moi, je n’ai pas oublié ce qui faisait la grandeur des phénix : l’honneur.

Hoboï : Si tu meurs, ce sera définitif cette fois.

Jaïna : [haussant les épaules] Oui, mais moi je n’ai jamais eu peur de mourir. Et je dois convaincre une jeune demoiselle d’accepter son destin de phénix. Sur ce… [Attrapant son épée que tenait toujours le premier phénix] merci ! [Elle lui adressa un grand sourire, un peu moqueur] Vous embêtez pas, je connais la route !

 

Elle partit sans se retourner, et quitta Oyunbaï sous le regard à la fois surpris et inquiet des phénix. Elle parcourut environ cinq cents mètres à l’extérieur du village avant de se retourner, et de sourire.

Elle était finalement assez satisfaite. La question était de savoir si ça suffirait…

 

[Invité Kuro]

Ouhla... Les souvenirs d'Alana dans le mauvais corps ! Ben ça promets ! 

Toujours aussi prenant... Que c'est énervant de devoir attendre la suite ! >.<

[Miss Uchiwa]

Excellent !

Ca explique beaucoup de choses...et ça donne vachement envie de connaitre la suite^^

franchement, le coup de la fiole est très bien trouvé...

[sasukekun]

Alors la franchement chapeau cette histoire et si bien que j'en suis rendu à attendre la suite aussi impatiement que les chapitre de Naruto.

 

Vivement la suite et vive le week end

[Hinatachan]

Bon alors commençons par quelques petites explications: pourquoi n'y a-t-il pas eu de chapitre la semaine dernière? et bien tout simplement parce que je n'ai pas eu moyen de me connecter dimanche dernier! j'ai eu beau essayer toute la journée, rien à faire...

donc voilà je vous mets le chapitre... ben maintenant!

 

Silver Moon

 

 

S’il existait un moyen de rendre le sourire aux gens… mais bien sûr, ce moyen existe !

 

Chapitre 9 : Peur et espoir

 

Le soleil commençait juste à apparaître à l’horizon. Une petite brise tiède soufflait, signe d’une belle journée qui s’annonçait. Le genre de brise qui réchauffe les corps et les esprits, et qui fait sourire. Pourtant ils ne souriaient pas. Et ils avaient froid. Ils frissonnaient. Mais pas vraiment de froid. De peur. Cette peur insurmontable qui vous ronge les entrailles. Cette peur qui donne la nausée, mais qui peut aussi être salutaire. Cette peur incontrôlable, qui leur était venue au moment même où ils avaient su : ça ne serait pas une bonne journée.

 

Kris : Tu y crois toi ? Que c’est pour aujourd’hui ?

Ayumi : Non, je crois que je ne réalise pas encore. C’est… flippant.

Kris : On va tous mourir aujourd’hui ! bien sûr que c’est flippant !

Sonoko : Tu as le don de présenter les choses toi ! On ne va pas mourir ! D’où moins je préfère l’espérer…

Ayumi : Mitsu semble penser qu’on a une chance…

Kris : Entre nous, je crois qu’il prend son fameux air  « pas de problème » juste pour nous rassurer. Il ne dort pas depuis trois jours. Il est aussi inquiet que nous.

Sonoko : Tu espionnes le capitaine Mitsu, Kris ? Ca se fait pas tu sais.

Kris : Non je ne l’espionne pas. Seulement moi non plus je ne dors pas depuis trois jours, et quand je ne dors pas, je sors. Et quand je sors, je tombe sur lui en train de s’entraîner.

Ayumi : Si ça se trouve, il le fait tout le temps. Seulement d’habitude tu dors.

Mitsu : c’est très bien pensé ça.

Kris : Mitsu ! Heu… vous êtes là depuis quand ?

Mitsu : A peu près depuis « on va tous mourir ». Si tu pars comme ça, tu y laisseras la vie, c’est certain.

Kris : …

Mitsu : Je comprends ce que tu ressens, mais tu dois continuer à espérer. Je doute que tes parents approuveraient ton attitude.

Kris : [le regardant un instant avec un air choqué, puis baissant les yeux] Oui, vous avez raison.

Mitsu : Bien. On y va, on a une réunion.

 

Ils se levèrent et partirent sans un mot. Ils marchaient en silence en direction du centre de la ville. Ils voyaient autour d’eux d’autres ninjas aller dans la même direction. Des ninjas âgés, d’autres jeunes, des groupes comme eux composés d’adolescents, leurs anciens camarades, et d’autres plus jeunes. Des novices. Des enfants. Tous allaient se battre, et beaucoup allaient mourir. C’étaient ce qu’ils pensaient tous.

Ils se réunirent enfin sur la grande place qui faisait face au bâtiment administratif. Les membres du Haut Conseil étaient déjà tous réunis en arc de cercle et les ninjas se plaçaient en face d’eux, dans d’immenses rangs, tous très solennels. L’équipe de Mitsu rejoignit les rangs et ils attendirent, dans le silence, pendant un petit moment. Puis Hitoshi, le président du Haut Conseil, s’avança.

 

Hitoshi : Si vous êtes tous réunis aujourd’hui, c’est parce que l’on vient de nous informer qu’une armée de démons est en route pour Hokitano, et que le Haut Conseil a pris la décision de les intercepter avant qu’ils ne pénètrent sur notre territoire. Aussi nous allons dès à présent vous donner les instructions pour le départ. Chaque chef d’équipe va prendre les dites instructions auprès de son responsable du Conseil. Avant cela, avez-vous des questions ?

Un ninja : A-t-on évalué leur force de frappe ?

Deuxième ninja : Combien sont-ils ?

Troisième ninja : Les armes conventionnelles vont-elles suffire ?

Quatrième ninja : Pourquoi ne pas mettre les ninjas les plus expérimentés en première ligne, pour protéger les plus jeunes ?

Vergere : Bien, on se calme. Il est évident que beaucoup de questions se posent, et pour la plupart d’entre elles nous n’avons pas de réponse. Pour ce qui est du choix de garder les équipes dans leur constitution actuelle, il nous semble évident que chacun sera plus n sécurité en travaillant avec les personnes avec qui il se bat tous les jours. Pour le reste, hélas, nous…

Jaïna : Cinq cents !

 

Jaïna était de l’autre côté de la place, elle semblait venir d’arriver en ville. Elle était essoufflée et ses vêtements étaient sales. Elle semblait épuisée aussi.

 

Shin’ichi : Je vous demande pardon ?

Jaïna : Ils sont cinq cents, du moins à vu de nez.

Shin’ichi : Vous les avez vus ?

Jaïna : Oui, et ils seront ici dans à peu près douze heures.

Vergere : Vous croyez pouvoir répondre à nos interrogations ?

Jaïna : Et bien ils sont cinq cents, ce qui est finalement assez peu. Ils ne doivent pas s’attendre à une grande résistance. Je n’ai vu aucune arme à grande puissance, mais seulement de l’infanterie. Et les armes conventionnelles suffisent, tant que vous ne tapez pas bêtement dans leurs armures mais que vous visez les points faibles : la nuque, les aisselles, le plis de la cuisse et les articulations.

Shin’ichi : parce que vous les avez vu ces démons d’aussi près ?

 

Il avait parlé avec un air moqueur et lui adressait un regard plein de défi. La jeune femme le regarda un instant, puis s’avança en silence jusqu’à lui. Lorsqu’elle fut assez près, elle dégaina son épée, et avant que quiconque eut le temps de réagir… elle plaça sa tête juste à côté de celle de Shin’ichi et tendit le bras pour que la lame de son épée leur fasse face. L’épée était souillée d’un liquide rouge sombre séché.

 

Jaïna : Vous voyez ça ? [Elle tourna la tête pour avoir les yeux à quelques centimètres de ceux de shin’ichi] C’est du sang de démon. [Elle se recula un peu et rengaina son épée] Je suis quasiment sûre que vous ne vous attendiez pas à ce qu’il soit rouge.

Shin’ichi : Vous… Je vous trouve sacrément culottée ma petite !

Jaïna : C’est bizarre, on me le dit souvent ces temps-ci… Enfin, il y a encore un problème : les démons usent d’une technique qui crée un flot d’obscurité. Si vous préférez, c’est un peu comme si vous deviez vous battre les yeux bandés.

Ayumi : Mais… avec ton cristal…

Jaïna : Ca ne serait pas suffisant, il répandrait de la lumière sur un rayon de… quoi, dix mètres. Non il faut que vous compreniez qu’ils ont l’avantage.

Hitoshi : Mais il faut se battre.

Jaïna : Je n’ai pas dit qu’il fallait se battre, je fais juste en sorte que personne ne soit surpris le moment venu. Et si on y allait maintenant ? A ce rythme là on va être en retard pour la bataille de notre vie.

 

Tous la regardèrent, à la fois stupéfaits et intrigués. Et puis beaucoup sourirent. Et ils prirent tous leurs armes. Un tel sang froid, venant d’une personne qui les avait vu bien en face ne pouvait que les rassurer. On pouvait les tuer. Ils n’allaient peut-être pas tous mourir finalement…

 

[sasukekun]

Et ben Jaïna na pas fini de nous surpprendre il suffit qu'elle arrive pour rassurer les troupes.Une grande battaille en approche

 

Vivement la suite et Vive le week end

[Miss Uchiwa]

Aaah, ça s'annonce très fort...on sent la différence d'ambiance avant, et après l'arrivée de Jaïna...ça donne envie de lire la suite !

 

comme sasukékun, vive le week-end^^

[Hinatachan]

ah la la!!! je l'ai pas vu passer ce week end. j'ai aidé ma soeur a déménager et du coup j'ai pas eu une seconde à moi... donc vous le comprenez bien, pas de chapitre cette semaine...

 

à la semaine prochaine!!!

 

[se sauve avant que quelqu'un ne l'apercoive et décide de lui jeter des pierres...]

[Miss Uchiwa]

voyons voyons...(fouille dans sa mallette noire...non, pas les shurikens enflammés...pas l'enclume non plus...ah ! *sort un beau boomerang, avec de trèès jolies pointes*...le balance en direction d'hinata-chan...puis balance un kit de premiers secours après un instant de reflexion: ça peut être utile si on veut avoir la suite la semaine prochaine^^)

 

et...euh...bah, à dimanche prochain^^

[sasukekun]

Trop dommage qu'on est pas la suite mais bon faut bien que tu te repose un peut même si tu t'es pas reposé

 

PS:miss uchiwa heureusement que tu lui a lançé un kit de premier secour

[Hinatachan]

bon je sais j'avais dit que je mettrais la suite la semaine dernière, mais j'ai eu un petit problème...

 

ben oui il y a 2 semaines je quittais tranquillement le forum quand soudain je me retrouve poursuivie par un boomerang!   j'essaye de me protéger en mettant les mains devant mon visage... et là c'est le drame! plus de main droite (il était vraiment violent ce boomerang, en plus je me suis pris ses pointes partout...). vous imaginez comment ça fait mal! 

donc si par le plus grand des hasards l'un d'entre vous avait le numéro personnel de kakashi, que je puisse lui demander de me garder kakuzu au chaud, histoire qu'il puisse me recoudre la main avant de mourir... 

 

en plus, suite du problème, j'étais en train de souffrir atrocement, et donc je ne prétais plus attention à mon entourage... et là, 2e drame! je me prends un kit de premiers secours en plein sur la tête! 

bref, je finis assomée

 

[note: non non je ne cherche pas à tout mettre sur le dos de la miss, c'esr même pas vrai...  ]

 

enfin bref même avec une seule main et une grosse bosse sur le crâne j'ai pu finir le chapitre 10!

quoi? qui a dit "il était temps"?! 

 

 

Silver Moon

 

La vie est si fragile. Surtout dans ces moments là…

 

Chapitre 10 : Massacre

 

Kris : Il craint cet endroit…

Ayumi : Si tu veux mon avis, on pourrait être au milieu d’un magnifique jardin, le résultat serait le même.

 

Mais c’était bien loin d’être un jardin. Ils se trouvaient au milieu d’une immense plaine désertique, lieu choisi pour intercepter les forces démoniaques. De là on pourrait les voir arriver à plusieurs kilomètres. Du moins c’était ce qu’avaient conclu les membres du Haut Conseil. Jaïna, elle, restait sceptique. Elle s’était assise sur le sol poussiéreux, les jambes croisées, les yeux fermées. Elle était installée ainsi depuis que Mitsu était parti prendre les derniers ordres, concernant les positions qu’ils occuperaient pendant le combat, plus d’une demi heure auparavant.

 

Sonoko : Tu fais quoi ? Ton travail de prêtresse ? Tu pries Silver Moon ?

Jaïna : [souriant] Peut-être bien, oui. [Ouvrant les yeux et regardant Sonoko] Je prie les Phénix en général.

Ayumi : Tu crois que les phénix pourraient intervenir ?

Jaïna : Très franchement, je l’espère. Ce serait peut-être notre seule chance…

Kris : Eh !!! Tu étais beaucoup plus confiante à Hokitano !

Jaïna : Mon cher, saches qu’en général, il y a un fossé entre ce que je dis et ce que je pense.

Sonoko : On avait remarqué depuis le temps. Tu sais, les Phénix ont déclaré qu’ils ne se mêleraient plus des affaires humaines alors…

Jaïna : Moui, mais ça c’était sans compter sur le fait qu’Alana ne se gênera pas, elle. [se tournant vers Ayumi] Tu ne crois pas ?

Ayumi : Tu comptes me lâcher un jour ?

Jaïna : Oh oui ! Le jour de ma mort !

 

Elle lui adressa un grand sourire narquois puis se retourna, remarquant que les chefs d’équipe ressortaient de la tente de commandement. Mitsu se dirigea immédiatement vers eux.

 

Mitsu : Bien, notre équipe fait parti des premières lignes. Pour le combat, tu viens avec nous Jaïna.

Jaïna : Je ne comptais pas faire autrement de toute façon.

Kris : On sait quand ils seront là ?

Mitsu : Non.

Jaïna : A vue de nez, je dirais dans cinq minutes.

Kris : Hein ?

 

Elle lui indiqua d’un signe de tête l’horizon, et il comprit tout de suite. Il y faisait incroyablement sombre alors que partout ailleurs la journée était clair et le ciel bleu. Et l’ombre avançait, avec une telle rapidité qu’elle ne tarda pas à les atteindre, plongeant la zone dans une noirceur peu commune. Ils étaient là.

Tous les ninjas se levèrent, et restèrent comme figés sur place. Ils ne s’attendaient pas à ça. La description qu’on avait pu leur faire de l’obscurité ne pouvait pas les préparer à une telle situation. Chacun prit ses armes, et les groupes se formèrent. Prêts à se battre. Ils étaient prêts. Où du moins ils essayaient de s’en convaincre.

 

Mitsu : Ok. Bon on y va. On reste côte à côte, au sens propre. Je n’ai aucune envie que l’on s’éloigne les uns des autres et qu’on finisse par confondre les démons et les nôtres.

Ayumi : Il vaudrait mieux adopter une position cyclique alors. Comme ça aucun risque de l’arrière, et des côtés, et tout ce qui vient de devant…

Sonoko : N’avait qu’à pas se mettre là ?

Ayumi : Heu… Ouais.

Mitsu : Bon, on y va.

 

L’obscurité était presque totale quand ils commencèrent à avancer. Ils ne purent bientôt plus se voir les uns les autres. Ils ne pouvaient qu’entendre les pas et la respiration des ninjas qui les entouraient. Puis soudain un petit bruit proche, un son sourd. Le premier humain venait de tomber. Et ce fut alors un énorme vacarme d’épées qui s’entrechoquent et de cris qui leur arriva aux oreilles.

Ayumi continua à avancer. Elle fut saisie par le bras et tirée en arrière, pour être ramenée dans le cercle qui venait de se former. Et ils enchaînèrent les coups, sans un mot. Ils ne voyaient l’ennemi que lorsqu’il allait frapper. Ils entendaient les cris autour d’eux. Encore un monstre mort. Encore un ninja. Un monstre, un ninja, un ninja. Bien trop d’humains. Trop.

 

Mitsu : [hurlant pour couvrir le bruit] On perd. [il trancha un ennemi à côté de Sonoko] Il faut avertir le conseil. Kris ! [Le jeune homme évita de justesse une hache] Surtout vous restez en formation.

 

Il quitta le groupe et s’enfonça seul dans les ténèbres, en direction du quartier général.

 

Kris : Capitaine ! Là ça craint vraiment.

Jaïna : [tranchant un démon qui allait s’attaquer à Kris] Ca craindrait moins si tu faisais un peu plus attention à ce qu’il se passe devant toi !

 

Un coup fusa entre Ayumi et Sonoko. Elles s’écartèrent un instant. Ayumi tua le démon. Elle se tourna pour retrouver son amie. Elle n’était pas là.

 

Ayumi : Sonoko ? Sonoko ?! Merde, elle est où, il se passe quoi là ?

Kris : elle est à côté de… Mer… !!! [Elle entendit un bruit étouffé]

Jaïna : Kris ! [un nouveau bruit. empoignant Ayumi] Viens on bouge, on tiendra pas ici !

Ayumi : Mais Kris, il…

Jaïna : il est blessé et inconscient, il faut aller le soigner. Viens !

Ayumi : Non ! Sonoko !

Jaïna : …Viens. Il faut s’occuper de Kris.

Ayumi : Je ne la laisserai pas !

 

Elle courut dans la direction où elle avait vu pour la dernière fois la jeune fille, tranchant tout ce qui bougeait sur son passage. Et elle disparut à son tour.

Jaïna mit Kris sur son dos. Elle partit en direction du quartier général. Son fardeau la ralentissait. Il lui était aussi plus difficile de se battre. Elle prit un premier coup dans le bras gauche. Elle se retourna et tendit abattit son épée. Pour la stopper juste avant la gorge d’un jeune ninja. Ils se regardèrent. Et elle repartit.

 

Un cor sonna au loin. Le signe de la retraite…

 

 

 

 

et que vous dire à part: la suite dans 2 semaines!

 

eh! non la miss! range moi ce boomerang il a fait assez de dégats! ou alors vise plutôt ce... [nous sommes malheureusement obligés de censurer ce passage] d'ascesseur qui nous a collé un exam blanc le samedi, m'empêchant de rentrer chez moi  :'(

 

[Miss Uchiwa]

[puisque c'est si gentiment demandé^^mais là, c'est pas une connaissance, donc je n'ai aucun remords à avoir...]*sourire sadique*

 

voyons...[choppe une jolie bombe, remplie de piquants, de bouts de verres, et autres joyeusetés...]

là, j'ai plus qu'à l'envoyer par chronopost^^

 

bon, sinon, ta fic;..bah c'est une honte ! parfaitement ! nous laisser ainsi sur notre faim, c'est scandaleux ! mais c'est tellement bien...que...ben...j'te donne des dragibus, tiens ! (ça doit être noël, je m'ramolis...)

 

[s'en est allée remplacer les éclats de sa bombe par des ours en peluches...bourrés de poil à gratter et de poudre à étternuer^^]

[sasukekun]

Trop cool enfin la suite, toujour aussi passionnant, vivement la suite

 

Miss Uchiwa:Je suis d'accord tu te ramoli

 

[-Kheldar-]

 

ah ah ah je t'ai démasqué hinatachan! avoue tu as un lien de parenté avec kakashi: un énorme retard et des excuses....à la kakashi

 

heureusement que tu te rattrapes avec l'histoire en elle-même qui toujours aussi passionnante, interessante, géniale ....bref j'adore toujours autant (....mais que m'arrive-t-il? tant de compliments dans la même phrase, je suis pas dans mon état normal)

[Hinatachan]

fiouh!!!

bon pour la petite histoire il y a 2 semaines je suis pas rentrée chez moi à cause d'un ******* d'examen blanc (auquel j'ai eu 13.3, si jamais ça intéresse quelqu'un (ben oui, l'espoir fait vivre!  ) ).

et la semaine dernière j'ai dû me faire les cadeaux de noël donc j'ai pas eu une seconde à moi...

 

enfin bref tout ça pour dire que j'y ai mis le temps, mais voilà finalement la suite!!!

 

 

 

Silver Moon

 

 

Peut-être que notre vie, ou notre survie, n’est finalement pas entre nos mains…

 

Chapitre 11 : Sauvetage

 

 

Jaïna arriva dans l’enceinte du quartier général, sorte de fort prévu pour l’éventuel repli. Elle aperçut tout de suite l’ampleur des dégâts. Des jeunes, surtout des jeunes, les plus inexpérimentés. Il y avait des blessés partout. Elle n’avait même pas eu l’impression qu’ils étaient autant au début du combat. Du sang jonchait les allées, et les médecins s’affairaient autour de ceux qui avaient encore une chance de survivre. Car beaucoup allaient mourir, c’était évident.

Jaïna s’approcha du premier médecin qu’elle aperçut.

 

Jaïna : S’il vous plait, j’ai un blessé.

Le médecin : [sans la regarder] Laisser le là, je m’en occupe dès que j’ai le temps.

Jaïna : Vous allez vous en occuper maintenant ! Je n’ai pas laissé une amie seule là-bas pour que vous le laissiez mourir !

Le médecin : [se retournant] Vous vous calmez ! C’est la même chose pour tous ici.

Jaïna : … Oui, désolé, je…

Le médecin : Je vais m’en occuper.

Jaïna : Merci.

 

Elle déposa Kris sur le sol le plus délicatement qu’elle pouvait. Puis elle se retourna un instant, et observa encore le massacre. Dire qu’elle y avait cru. Elle ne put les retenir. Les larmes coulèrent le long de ses joues, brouillant sa vue. Elle n’aperçut pas Mitsu qui s’approchait d’elle.

 

Mitsu : Eh ?

Jaïna : [sursautant] Vous m’avez fichu la trouille. [Elle essuya ses larmes] Vous avez réussi à faire sonner le rappel, c’est bien.

Mitsu : Ils avaient déjà pris la décision quand je suis arrivé. [il jeta un coup d’œil derrière elle] Ca va aller pour Kris ne t’inquiète pas. Où sont les filles ?

Jaïna : Vous m’en voudrez pas si c’est pour elles que je m’inquiète ?

Mitsu : Elles… elles ne sont pas revenues ?

 

Jaïna fit signe non de la tête avant de lui tourner le dos, pour cacher les larmes qui lui revenaient. Mitsu posa une main sur son épaule.

 

Jaïna : [se retournant soudain, l’air résolue] Je vais les chercher !

Mitsu : Certainement pas !

Jaïna : Quoi ?

Mitsu : Tu n’y vas pas ! C’est du suicide !

Jaïna : je ne suis pas sous votre commandement, je n’ai pas à obéir à vos ordres !

Une voix : Mais ce serait tout de même judicieux.

 

Jaïna vit les yeux de Mitsu s’écarquiller de surprise. Elle, avait tout de suite reconnu la voix. Elle prit quelques secondes pour se retourner, le temps que le Phénix puisse se poser.

 

Jaïna : [dans un souffle] Il est un peu tard maintenant…

Hoboï : Tard ? Une personne que je connais bien me répète toujours qu’il n’est jamais trop tard pour changer d’avis.

Jaïna : Mais il est trop tard pour beaucoup de personnes ici.

Hoboï : Eh ! Je suis abasourdi ! Toi, tu oublies les talents de guérisseur des phénix ?

Jaïna : Les Phénix n’ont jamais su ressusciter les morts !

Mitsu : Jaïna ! Euh… veuillez l’excuser mon seigneur, elle… elle a…

Hoboï : Un certain franc parlé. Je suis au courant. Et si on s’occupait de mettre cette bande de démons en déroute ?

Mitsu : C’est que… ils… sont nombreux.

Hoboï : Parce que vous croyez sérieusement que je suis venu seul ?

 

Sur ces mots il reprit sont envol et disparu dans la pénombre. Et le spectacle commença. Le ciel s’illumina soudain de tous les côtés, d’une lumière éclatante et tellement pure. Elle recouvrit tous les humains d’un voile d’apaisement et de douceur. Le temps sembla s’arrêter. Et ils entendirent. Ils entendirent les âmes et de faire fuir l’esprit malin.

 

Et c’était bien ce qu’il se passait. Les démons se mirent littéralement à fuir la zone de combat. Une véritable cohue se créa de l’autre côté des murs, mais cela ne troubla en rien la sensation de plénitude que tous les humains avaient. Ils ne purent pas vraiment dire combien de temps cela dura mais tout finit par redevenir silencieux et la lumière diminua. Il ne resta bientôt plus qu’une douce brise et un léger soleil sur le point de se coucher.

 

Les Phénix se posèrent à nouveau. Hoboï se dirigea vers les membres du Haut Conseil, pendant que les autres entreprirent de soigner les blessés.

 

Hitoshi : Je ne sais comment vous exprimer notre très profonde gratitude, monseigneur.

Hoboï : Continuez à vous battre, cela me paraîtrait un bon début. Nous n’avons fait que les repousser mais ils reviendront en force, soyez-en sûr.

Hitoshi : Bien sûr notre peuple a compris que c’est à lui d’assurer son avenir, mais cela dit…

Hoboï : Tant que vous lutterez notre peuple sera là pour vous soutenir.

Hitoshi : Merci. Merci de tout cœur. Mais puis-je me permettre une question ? Pourquoi… Pourquoi avoir décidé de… de nous soutenir ?

Hoboï : Et bien il faut croire que mon peuple avait besoin de se faire secouer un peu. [Avec un petit sourire] Il y a des gens qui savent être persuasifs. [se retournant] Mais où est Al… euh… Jaïna ?

 

Mitsu remarqua alors qu’elle n’était plus à côté de lui. Il chercha un instant puis l’aperçut. Elle venait de repartir vers le champ de bataille, devenu un véritable cimetière, jonché de corps, à la fois humains et démoniaques. Elle courait…

 

 

 

Bon ben plus qu'une chose à dire: Joyeux noël!!!

[Miss Uchiwa]

Bonnes fêtes à twa aussi^^

 

et mercii beaucoup pour cette suite, je n'y croyais plus^^

c'est vraiment bien ! mais c'est troop court ! (comment ça, je ne suis jamais contente ?^^)

[-Kheldar-]

 

ah enfin la suite^^

tu aimes te faire attendre^^

en tout cas c'est toujours aussi bien mais mets-nous la suite le plus vite possible c'est pas humain d'attendre autant de temps

 

et joyeux noel à toi aussi

[Hinatachan]

rien que pour faire plaisir à SabakunoGaara je me suis démenée pour faire la suite super vite!!!

Quoi? qu'est-ce qu'il y a de drôle? 

 

non mais sérieusement c'est abusé de se tapper des vacences de noël aussi pourrie! toutes les vacances dans une minuscule chambre universitaire à passer 12h par jour plantée devant des cours d'anatomie ou de sciences humaines!!! de quoi se tirer une balle moi je vous le dis. je hais l'éthique. comme dirait ma voisine à la RU "sourit à la vie, tu es en P1!" (ceux qui font, ou ont fait une 1er année de médecine comprendront. les autres aussi d'ailleurs)

 

mais bon la bonne nouvelle c'est que là j'ai fini les partiels donc je peux (enfin) retrouver mon ordi!

 

bref beaucoup de blabla et maintenant le chapitre!

 

 

Silver Moon

 

 

Nos vies et nos pensées sont souvent très nettement différente de ce qu’on laisse paraître. C’est encore plus vrai quand nos espoirs s’envolent…

 

Chapitre 12 : Lune

 

Jaïna courait à perdre haleine, tout en scrutant les alentours à la recherche des deux disparues. Elle voyait des cadavres partout, et n’arrivait plus à se repérer. Et encore moins à réfléchir. Où étaient-ils pendant le combat ? Plus loin ? Plus au sud ? Elle ne savait plus alors elle continua à chercher. Partout. Elle chercha partout. Mais elle ne vit personne. Pas l’ombre d’un survivant.

Elle finit par s’arrêter. Et elle resta là. Elle s’écroula, soudain épuisée. Elle était vraiment à bout de force. Tout ça l’épuisait. Depuis trois ans ça l’épuisait. Depuis le jour où elle s’était retrouvée dans le corps d’une adolescente, sans capacité magique, et avec la certitude que tout allait recommencer. Et ce qui l’avait tenu jusque là venait de s’écrouler : c’était fini, Silver Moon était définitivement morte. C’était fini…

 

Il faisait nuit quand elle ouvrit les yeux. Son crâne la martelait. Elle le toucha. Il était plein de sang. Sa vue était brouillée. Elle réussit quand même à se tourner. Et elle la vit. Elle ne bougeait pas. Elle tenta de se redressait, mais elle ressenti une immense douleur du côté droit. Elle s’écroula à nouveau. Elle tendit la main pour toucher son ami, et sentit sa respiration.

 

Sonoko : Ayumi ! Ayumi ! Secoue-toi il faut qu’on bouge d’ici ! AYUMI !

Ayumi : [que le crie avait éveillé] Sonoko ! [se redressant] tu vas bien ?

Sonoko : Je… j’ai mal du côté droit. Pourquoi c’est toujours le côté droit ?

Ayumi : Je… il nous faut de l’aide. [Elle se redressa] hum !

Sonoko : Ca va ?

Ayumi : [regardant son bras] Oui, c’est rien, c’est pas profond. [Regardant aux alentours] Il n’y a plus personne par ici ? [Elle se tourna et vit que son amie était de nouveau inconsciente] EH OH !!! QUELQU’UN !!! S’il vous plait !!!

 

Les cris réveillèrent Jaïna en sursaut. Elle s’était assoupie là, au milieu des cadavres. Elle écouta un instant et la réentendit. Elle chercha et la vit, à quelques centaines de mètres. Elle se leva en trombe.

 

Jaïna : Ayumi !!!

Ayumi : Jaïna ! On est là !

Jaïna : [arrivant en trombe] Ayumi ! Ca va ? Tu n’as rien ? Tu n’es pas blessée ?

Ayumi : Non, juste mon bras. Mais Sonoko, elle est blessée. Il faut la ramener, elle…

Jaïna : Pourquoi tu l’as pas soignée ?

Ayumi : Je suis ninja moi, pas médecin !

Jaïna : Tu l’as déjà fait, quand vous êtes venu au temple. Kris m’a raconté.

Ayumi : Je sais même pas ce qu’il s’est passé ce jour là ! Je… je suis pas celle que tu crois bon sang !

Jaïna : Si on attendait un peu pour se disputer, il y a plus urgent là !

 

Elle se leva, ressortit de sa poche le petit cristal qu’elle possédait et le leva. Il se mit à briller intensément dans la nuit répandant une douce lueur aux alentours. Quelques instants plus tard Ayumi vit quelque chose dans le ciel, qui se rapprochait très vite d’eux. Elle écarquilla les yeux quand elle comprit. Hoboï se posa à côté d’elles quelques secondes après. Il regarda Jaïna puis ses yeux dérivèrent sur Ayumi. Il la fixa intensément pendant de longues secondes.

 

Jaïna : Plus tard pour t’extasier, tu veux. Sonoko est blessée.

Hoboï : [détournant enfin les yeux] Heu… oui.

 

Il se pencha et posa les mains sur les blessures de la jeune ninja, qui guérirent presque instantanément. Sonoko se réveilla.

 

Sonoko : [se redressant] Mer… Merci.

Hoboï : Je t’en prie. [se tournant vers Ayumi] Tu n’es pas blessée ?

Ayumi : Non.

Jaïna : Son bras.

 

Hoboï voulut lui soigner le bras mais Ayumi le recula brusquement.

 

Hoboï : Je sais très bien ce qu’il y a sur ton bras, tu sais ?

Sonoko : Quoi ? Il y a quoi sur ton bras ?

Ayumi : …

 

Elle tendit le bras vers Hoboï qui le prit et retira ce qu’il restait de son brassard. Il la soigna et Sonoko fixa la marque de son amie. Sa lune. Elle releva la tête pour regarder dans les yeux, et lui sourit.

 

Sonoko : Qu’est-ce qu’on s’en fiche, ce n’est qu’une marque. Et puis en plus je finis par me dire que les prêtres sont peut-être dans le vrai : il se peut bien que Silver Moon soit un porte bonheur finalement.

Hoboï : Ca, c’est une vérité qu’il vous faut apprendre. Alana a toujours été et sera toujours votre protectrice.

Jaïna : Ouais, pour ça il faudrait qu’elle fasse un peu plus attention à elle.

Ayumi : Quoi encore ?!

Jaïna : Quoi encore ?! Tu te fiches de moi j’espère ! Ca t’es pas venu à l’idée que t’aurais pu te faire tuer ce soir ?!!

Ayumi : Tiens, tu change de discours d’un coup. Je croyais être immortelle.

Sonoko : Hein ?

Jaïna : Ne te montre pas plus stupide que tu ne l’es bon sang ! Tu n’as pas fait le rituel, tu es aussi humaine que moi ! [se tournant vers Hoboï avec un regard noir] J’ai dis quoi de drôle ?!

Hoboï : Et bien… Ce dois être le « aussi humaine que moi » qui…

Jaïna : Oui c’est vrai c’est tellement drôle tout ça, t’imagine pas à quel point ça me fait rire ! D’ailleurs ça fait trois ans que je ris tiens ! Depuis que suis dans ce merdier !

 

Et elle partit en rage, en direction du camp.

 

Hoboï : Non… Je suis désolé. Où tu vas ? Eh ?! Alana !

 

Elle fit juste un geste de la main, sans se retourner. Hoboï sentit soudain des regards fixés sur lui. Il se tourna et vit Ayumi et Sonoko le dévisager.

 

Ayumi et Sonoko : Alana ?!!!

 

[.::Pervert Mood::.]

C'est pas trop tôt ! >.<

raaaah j'ai bien cru qu'on ne la verrait jamais venir cette suite !

 

Sonoko et Ayumi on eu beaucoup de chance... Par contre Hoboï a fait une belle boulette ! 

Comment vont réagir les autres ??

 

Ne nous fait plus attendre aussi longtemps ! Par pitié ! >_<

Mais bon ,je le conçois.... Tu avais une bonne excuse ! 

[-Kheldar-]

 

toujours aussi bien^^

je crois qu'une certaine personne va devoir faire des explications^^

 

mais quand même c'est quoi cette attente

penses un peu au pauvre lecteur qui souffre de ne pas avoir la suite

enfin bon c'est vrai tu as une bonne excuse toi pas comme certain^^

et maintenant tu n'as plus d'excuse

 

*hé hé hé je viens en plus de trouver une hache par terre ....je me demande à qui ça peut bien être?*

 

mais tu sais encourager les futurs P1

moi qui vouliat faire ça.......

[Miss Uchiwa]

Bravo pour avoir survécu aux partiels (et dire que c'est mon tour lundi...raaah, adieu monde cruel...)

et la suite est toujours attendue avec autant d'impatience...donc...[choppe la hache des mains de sabaku:"on ne t'as pas dit que les enfants ne devaient pas toucher aux armes des autres ?"...et attends impatiement.]

[Hinatachan]

bon, j'ai une annonce à faire: j'ai pas le temps!!!

 

non mais je croyais qu'après mes partiels ça irait mieux, que je pourrais reprendre mon rythme normal de 1 chapitre par semaine... mais non. j'ai 10 fois plus de boulot, en plus comme je suis crevée je mets plus de temps pour assimiler les choses, et du coup j'ai plus de temps pour autre chose.

 

tout ça pour vous dire que je ne peux pas vous promettre de chapitre cette semaine, et sans doute pas la semaine prochaine... je continue cependant et je compte bien finir cette fic,peut importe le temps que ça prendra...

 

dans tous les cas dans 4 semaines j'aurai des vacances et donc du temps, mais j'espère quand même faire au moins un chapitre d'ici là.

 

en tout cas désolée et à bientôt

[Hinatachan]

houlà!!! c'est ce qu'on appelle aller rechercher un topic enterré loin, très très loin...

et oui, vous savez quoi? c'est les vacances!!! et des vraies vacances en plus, sans partiel après... faut en profiter c'est les seules de l'année... [non il faut que j'arrête de démotiver les futurs p1!!!]

 

non franchement c'est trop bien la p1, tellement bien qu'il y a plein de monde qui en fait une deuxième, genre... moi! bon, c'est la dernière hein! (en même temps comme on peut pas cuber...)

 

Heu... je serais pas en train de flooder là, des fois. il faut que je rattrape le coup. comment faire?

[réflexion intense... je vous rappelle que c'est les vacances alors le cerveau est en pause...  ]

Et mais oui, et si je mettais un nouveau chapitre?

 

 

Silver Moon

 

Est-ce égocentrique que de vouloir être unique ? Est-ce mal que d’en vouloir à celui qui vous tue ? Mais en tout cas c’est dur d’accepter l’amour que l’on voue à une personne qu’on voudrait détester…

 

 

Chapitre 13 : Petite soeur

 

Mitsu faisait les cents pas dans la rue, tournant et retournant toute cette histoire dans sa tête. Jaïna, prêtresse de Silver Moon, avait tout bonnement été trouver les phénix. Et le pire c’était qu’ils avaient écouté, qu’ils étaient venus. Mais ce n’était pas ce qui l’inquiétait le plus. Sonoko et Ayumi… et Jaïna aussi maintenant… parties. Mais pourquoi était-elle si inquiète ? Elle les connaissait à peine….

Il fut soudain arraché à ses pensées par un mouvement à côté de lui. Kris venait de courir. Il était totalement remis, ce qui était pour ainsi dire impensable compte tenu de la gravité de ses blessures. Et pourtant…

 

Kris : Elles sont où ?

Jaïna : [entrant dans la place forte] Plus loin, avec Hoboï. Elles vont bien.

Mitsu : Elles vont bien, c’est sûr ? [La regardant un instant] Et toi ? Ca va ?

Jaïna : … Non.

Kris : Quoi ? Tu es blessée ? Tu…

 

Mitsu lui posa une main sur l’épaule, lui signifiant ainsi de se taire. Elle n’écoutait déjà plus, elle partait plus loin, seule. Qu’avait-elle ? Il ne le savez pas, mais il connaissait cette sensation, quand on peut être sûr que la personne en face de soi n’a besoin que d’une chose : être seule.

Il se tourna vers les grandes portes, ouvertes vers l’extérieur. Il sourit. Elles allaient bien.

 

 

Ayumi : Alana ?!! Alors là ça y est, je suis définitivement larguée. Je croyais que… elle n’arrête pas de me dire…

Hoboï : Oui, heu… alors elle ne t’en as pas parlé ?

Ayumi : Non!… parlé de quoi ?

Hoboï : la fiole.

Ayumi : Oh. En fait j’ai… disons… refusé de l’écouter.

Sonoko : Temps mort ! Je voudrais comprendre ce qu’il se passe ici ! Ayumi se croyait immortelle. Pourquoi tu te croyais immortelle toi d’abord ?! T’es cinglée ou quoi ?!!... Non !  Réponds pas j’ai pas fini. De là on lui dit qu’elle est humaine parce qu’elle a pas fait de rituel. Et d’un coup vous appelez Jaïna « Alana », qui, pour ce que j’en sais est un phénix comme vous, mais avec une lune sur le front. Et sans oublier que la dite lune se trouve sur le bras d’Ayumi. J’ai bien résumé là, ça va ?

Ayumi : Tu frôles l’hystérie… Non…. En fait depuis qu’on s’est rencontrées, Jaïna me soutient que… que je suis une réincarnation d’Alana, la phénix.

Hoboï : C’est vrai, il suffit de te regarder. Enfin, quand on a connue Alana, bien sûr.

Sonoko : [fixant Ayumi] … Alors, tu… tu es un phénix ?

Ayumi : Non !... oui… j’en sais rien. [A Hoboï] Mais pourquoi vous avez appelé Jaïna « Alana » ?

Hoboï : Il y a un millier d’années, Kromios a réussi, on ne sait top comment, à enfermer l’esprit d’Alana dans une fiole. Et cette fiole a été perdue. Puis retrouvée par un groupe d’adolescents, d’où Jaïna faisait partie. Et allez savoir ce qui a traversé l’esprit de cette gamine, mais elle a avalé le contenu de la fiole…

Sonoko : Donc si je vous ai bien suivie, on a d’un côté le corps d’Alana avec Ayumi dedans, et de l’autre Jaïna et l’esprit d’Alana ?

Hoboï : Oui. C’est… un peu compliqué.

Ayumi : Et c’est à moi que vous dites ça.

 

 

Pourquoi était-ce si compliqué ? Pourquoi fallait-il que la vie soit toujours si compliquée ? Même après des milliers d’années d’existence, tout lui semblait toujours trop compliqué. Des milliers d’années. Non, finalement trois petites années. Ce n’était pas elle qui avait vécu des milliers d’années, et qui en vivrait encore des milliers. Non. Ce n’était pas elle la Phénix. Elle n’était qu’humaine. Et les humains meurent.

Ca avait été si facile de mentir à ce moment là. « Je n’ai pas peur de mourir ». Oh, bien sûr que si elle avait peur. Pas à une époque, car la mort n’était qu’un sommeil un peu plus long, mais on finissait par se réveiller. On finissait toujours par se réveiller. Mais plus maintenant.

Alors elle lui en voulait. Alors elle voulait partir maintenant, elle avait fait son travail. Elle savait.

Jaïna finit par se laisser tomber sur un banc, et elle souffla. Puis elle inspira à fond. Non, il n’était pas encore temps de partir.

 

« Ayumi a encore besoin de moi un petit peu… il faut que je la guide encore un peu. »

 

L’idée la fit sourire. Non, elle ne lui en voulait pas. Pourquoi lui en voudrait-elle ? Non, elle n’y était pour rien.

 

« Ce n’est pas sa faute… c’est Kromios. Si je dois en vouloir à quelqu’un, c’est à lui »

 

Ca allait mieux. Elle pouvait se sentir mieux. Au moins, maintenant, elle savait. Plus de secrets entre elles. Non.

Elle tourna la tête vers le champ de bataille, que quelque ninjas visitaient, à la recherche de leurs morts. Et elle vit Ayumi, avec Sonoko et Hoboï, qui marchait vers elle. Elle la regarda, longtemps, sans doute plusieurs minutes. Soudain elle réalisa.

 

« Non, ce n’est pas moi. Elle n’est pas moi. Elle n’est pas Alana, bien qu’elle soit Silver Moon. On se ressemble. On a le même visage, quoiqu’on n’ait jamais eu le même visage en même temps. Mais on est différentes. On se ressemble… comme des sœurs. Oui… c’est ma petite sœur… »

[-Kheldar-]

je n'ai qu'un mot à dire: super! vive les vacances

bon ils vont se débrouiller comment avec les deux parties dans deux personnes différentes? une fusion à la dragon ball peut-être 

 

reste plus qu'a espérer qu'on va avoir le droit à une suite avant la fin des vacances parce que si on a un chapitre à chaque vacance ...^^"

allez au boulot