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Le Dernier Dragon


Chimcha
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Je suis ouvert à toutes critiques aussi bien négatives que positives tant qu'elles me font progresser. J'espère que ce premier chapitre vous plaira, bonne lecture et n'hésitez pas à commenter.

 

Chapitre I: Le Gladiateur Inconnu:

 

La tempête approchait à grand pas. La pluie bousculait la place marchande de la cité médiévale. Le ciel commençait à grisonner, un tonnerre gronda, celui-ci était comparé au courroux divin.

 

Cela faisait maintenant près d’un millénaire que la guerre opposant les dieux, alliés avec leur progéniture formant les trois nations pour vaincre les dragons. Ces derniers furent exterminés tous sans exception, le génocide était dû à la guerre précédente : La Titanomachie. Les dragons voulurent délivrer leurs pères, à savoir les sombres et funestes titans.

 

Aujourd’hui, sous cette pluie désastreuse et s’annonçant plus que déferlante, l’un des derniers rois se reposait dans l’un des derniers bastions humains : « Silveros. »

 

La population noble elle-même était réduite à l’état de gueux. En effet, une guerre avait éclaté entre les trois nations, c’était une guerre totale. Toutes les ressources, que ce soit les provisions, ou encore le fer, avaient été mis au service de la guerre. On pouvait comparé ça à une guerre de clans. Quatre royaumes de chaque nation s’entretuaient pour étendre son territoire.

 

Un homme vêtu d’une longue cape noir cachant la majeure partie de son visage donnant un côté sinistre accentuée par sa grosse barbe grise, avait attendu une quinzaine d’heures pour parler seulement deux misérables minutes auprès du souverain. Malgré ça, ces deux misérables minutes allaient pour toujours changer le monde.

 

Une fois devant le roi, il s’agenouilla devant son trône. Le suzerain était un jeune-blond ne dépassant pas la vingtaine. Il avait à ses côtés une gigantesque épée définie comme « sacrée », elle comportait des runes blanches sur la lame jaune. Le jeune-roi habillé d’une armure dorée s’écria au mendiant :

 

 

« - Je t’écoute, vieil homme.

- Sir, l’heure est grave ! Le royaume est en péril, et le monde court à sa perte… Un ennemi que nous ne pourrons vaincre désunis approche...

- De quoi parles-tu donc, vieux fou ?!

- Une relique du passé, plus vieux que le monde, plus vieux que les dieux eux-mêmes ! L’Apocalypse est à nos portes, Ragnärok est éveillé.

- Majesté, c’est un misérable. Il a perdu la tête ! Murmura un conseiller royal, un vieillard tenant quelques ressemblances physiques avec le gueux si ce n'est la cape.

 

Aux côtés du roi se tenait son plus proche conseiller. Un vieillard caché sous sa cape écarlate, il avait les cheveux blancs neiges. Sa taille était assez considérée, il était borgne, son œil gauche était masqué par un cache-œil noir. La foule assistant à cet avertissement s’agita jusqu’au moment où leur souverain ordonna :

 

« - Silence Merlin ! Qu’as-tu donc à me conseiller, vieillard ?

- Clamez les douze rois dans le territoire neutre des templiers du nord. Demandez la réunification sous une même bannière, les six seront bientôt choisis. Et alors, les morts chanteront la venue d’êtres immortels dans leur domaine !

- Vous pouvez disposez. » Lâcha froidement le jeune-blond.

 

Le vieillard se retourna pour sortir par la porte d’acier de la cour. Dès qu’il franchit le premier pas en-dehors de la salle du trône, son corps disparut et se dispersa dans l’air telle de la poussière.

 

Au même moment, une personne était plongée dans le néant. Il demanda de l’aide, ce qui fit place à un écho des plus profonds. Il marcha dans une substance noire semblable à de l’eau. Soudain, il vit au loin une lumière orangée éclairer ses yeux bleus ciels et sa tignasse blanche comparable à celle d’un ancêtre. Plus il courait vers la lumière, plus il sentit un fléau anéantir son cœur comme s’il était serré par un étau. Toutefois, il n’abandonna pas et força son corps développé -en terme de muscles- pour enfin arrivé au pied d’un panneau de bois où brûlait sans consumer la matière, une flamme rouge pourpre adoptant la forme d’un chiffre : « six ».

 

Il lut l’inscription à son plus grand malheur, et fut subitement attrapé par des tentacules pour être écartelé par ceux-ci. Il lâcha un hurlement de douleur qui résonna dans tout le néant, ce qui eut pour impact d’attirer d’autres entités comparables à ce qu’on appelle « démons ». Les monstres n’hésitèrent en aucun cas à venir dévorer les organes de l’humain, et étrangement la douleur fut une véritable calamité comparée à être brûler vif dans le monde des vivants, bien qu’il n’en n’ait fait l’expérience. Il ferma les yeux pour être épargné de la vision de son dévorement. Ses yeux émanaient d’un bleu ciel presque… Glacial. Les démons furent emprisonnés dans de la glace pure. À la fin de cette horreur, il se réveilla en sursautant et soupira :

 

« - Encore ce cauchemar… »

 

Il avait dormi dans une taverne pendant presque une journée entière ! Il renversa deux-trois pièces de cuivres sur le bar et remercia le tavernier pour son hospitalité.

 

Une fois sorti, la vue faisait place à un gigantesque colisée où se rencontraient des milliers de combattants, et ce tous les jours, dans le but de remporter l’épée légendaire « Brûle-Enfer ». Certaines rumeurs eut dire qu’elle fut crée à partir du souffle de chaque dragons lors de la bataille les opposant aux dieux. D’autres avaient l’habitude de dire qu’elle avait le pouvoir de réduire en cendres les ténèbres.

 

Ce royaume accueillait malgré la guerre n’importe qui comparé à certaines cités interdisant l’accès d’autres races que la sienne. On pouvait y voir des nains, des humains ou encore des elfes pour faire leur marché. Il y avait des pirates qui échangeaient des trésors volés contre du matériel sophistiqué ou encore des chasseurs de primes soit ramenant leur proie au bureau des « Rôdeurs », soit en allant chercher là-bas si il y aurait une autre tête ayant été mise à prix pendant leur absence.

 

Cette cité-état avait un nom bien propre à elle : « Ray’Talaor » signifiant « Brume du Soleil » en langage elfe, sinon elle était plus connue sous le nom de «  Capitale-Neutre ». Le jeune-homme fut attiré par l’excès de population allant dans le colisée. D’après ce qu’il avait entendu, il y aurait un combat dès maintenant décisif, il accourut aussitôt pour y assister.

 

Une fois la place payée à deux pièces d’argents, il s’assit au milieu de la foule et put apercevoir au sein du colisée un géant vert ,dont la peau et protégée d’écailles et le visage tatoué d’une spirale rouge, qui était accompagné d’une dizaine de gladiateurs tremblant face à sa taille gigantesque et sa férocité au combat. Il faisait presque à peu près trois fois celle du plus grand gladiateur –environ deux mètres et demi- qui a été broyé par le monstre deux jours avant ça. Un nain vint à leur côté, caressant sa barbe rousse accentuant sa tignasse orange mal coiffée. Il sortit de sa sacoche brune une sorte de cor, pour faire écho à son accent assez prononcé :

 

« - Voici un troll ! Tout droit ram’né des profondeurs souterraines par nos mineurs nains, il y a d’ça dix ans! Et face au terrible troll, on a droit aux ‘sclaves capturés par nos aimables pirates du généreux Capitaine Jones ! Et maintenant, combattez ! »

 

Le nain se retira dans ses appartements. Comme le public pouvait s’y attendre, les esclaves se firent massacrés en un rien de temps. Trois d’entre eux se firent broyés entre les dents du monstre et ensuite avalés, tandis que d’autres tentèrent en vain de fuir en rampant sur le sable tapissant le sol de l’arène.

 

Le combat fut bref, la victoire était d’ore et déjà acquise pour l’abomination. Ce qui ne manqua pas de mettre en colère la foule, dont le mécontentement est dû aux combats rapides et inintéressant. Le nain resurgit dans l’arène avec une quinzaine de gardes qui menacèrent de pourfendre avec leur arbalète la canaille qui oserait s’attaquer au nain. Il prit sa respiration et cria entre sa grosse barbe :

« - Mesdames, m’doiselles, m’sieurs ! Vous avez demandé, vous allez avoir ! Celui qui arrivera à défaire le troll invaincu depuis dix ans étant à son neuf-cents quatre-vingts dix-neuvième combats pourra non seulement obtenir dix-milles pièces d’or, mais aussi, écoutez-moi bien… dit-il en aspirant profondément,  OBTENIR L’ÉPÉE DE QUALITÉ LÉGENDAIRE, BÉNITE PAR LES ANCIENS ROIS ET FORGÉE DU SOUFFLE ARDENTS DES DÉFUNTS DRAGONS TOMBÉS LORS DE LA GUERRE LES OPPOSANT À NOS ANCÊTRES! ALORS MESDAMES ET M’SIEURS, LEQUEL D’ENTRE-VOUS OSERA AFFRONTER NOTRE CHAMPION ?

 

La foule bouche-bée, était tellement silencieuse que le son du vent lui-même se faisait entendre. Des murmures se développèrent petit à petit, l’organisateur barbu commença à paniquer au fait qu’il n’y ait aucun volontaire, mais à sa grande surprise quelqu’un se proposa. C’était le jeune-homme à la tignasse blanche !

 

Certains l’applaudirent pour sa vaillance, d’autres rirent pour sa jeunesse. Qu’est-ce que ferait un gamin contre le champion invaincu du royaume de « Ray’Talaor ». Le colisée mit à sa disposition toutes sortes d’armes et d’armures de plaque, de maille ou de cuir. Il y avait des fléaux, des sabres, des épées, des lances, des boucliers et bien d’autres choses servant à tuer… Il se contenta juste d’une longue et fine épée. Une fois le pied posé dans l’arène, l’organisateur vint à lui afin de lui poser une question :

 

« - Dis-moi mon p’tit ! Quel est ton nom ? »

 

Le jeune-homme lâcha un sourire narquois au nain. Il regarda la foule, impatiente de voir le combat débuter, pour d’autres de connaître l’identité du gladiateur intrépide. La question que tout le monde se posait était « Allait-il être à la hauteur ? » Si ça n’en serait pas le cas, les organisateurs seraient bien fichus pour la forte baisse de vente suite à cette déception.

 

« - Moi ? Je ne suis qu’un simple humain.

- Comme tu voudras ! Argh ! Ne te plains pas, si ton nom n’apparaît pas dans les grimoires mon p’tit gaillard ! Lâcha impertinemment le nain en partant retrouvé ses appartements.

- À nous deux le troll ! »

 

Il prit son élan et se lança tête baissée sur l’abomination. Son pas de course assez vif, il réussit à esquiver les coups de poings de son adversaire tentant sans succès de l’écraser. Il se glissa en-dessous de lui, le troll ne réussissait pas à trouver son ennemi. Le jeune-homme engagea son épée en l’air tout en lâchant un cri de guerre pour lui asséner un coup d’épée derrière le pied. Le monstre s’agita et hurla de douleur, il entra dans une frénésie et s’engagea à quatre patte à foncer dans les murs, saccageant tous sur son passage.

 

Une fois qu’il eut remarquer l’humain à une quinzaine de mètres de lui, il fonça tête baissée à son tour, le gladiateur inconnu fit face sans sourciller, il ne bougea pas d’un poil. Au dernier moment, il recula sur sa gauche pour esquiver l’attaque du monstre et lui trancha l’autre pied ce qui eut pour impact de le faire tomber sur le sol. Son adversaire terrassé, il s’empressa d’aller lui couper la tête avant qu’il ne se relève. Il décapita le monstre, fit rouler sa tête jusqu'au milieu de l’arène, monta dessus pour s’asseoir. L’organisateur de petite taille vint jusqu’à lui, et lui passa le cor pour qu’il puisse faire son discours, tout en lui chuchotant de venir chercher plus tard l’objet tant convoité.  -La qualité légendaire était le plus haut rang qu’un artefact puisse avoir, derrière lui, il y a différents grades d’armes: L’or, l’argent et le bronze-

 

Une fois le cor saisit, il se mit debout, cria fièrement victoire en levant son épée encore tachée du sang vert du monstre, le tout se succédant d’une acclamation titanesque de la foule, qui depuis dix ans n’avait pas vu un combat aussi génial. Bien que court, il était dynamique.

 

« - Un vainqueur se doit de se présenter ! Mon nom est : Zéro. Je serai l’un des douze plus grands chevaliers au monde ! Je deviendrai Paladin ! Souvenez-vous de mon visage et de mon nom, car ça sera pas la dernière fois que vous les verrez !

- Et bien mes amis, en vingt ans de carnage, voici notre gagnant ! Applaudissez le nouveau porteur de l’épée légendaire : « Brûle-Enfer ! » »

 

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  • 2 weeks later...

Je suis conscient que le chapitre est court, mais je ne peux faire autrement. Des touches de mon clavier ne marchent pas, je suis donc contraint d'utiliser le visualiseur de clavier sur mon mac. Dès que j'aurai un bon clavier, les chapitres seront de la même longueur que le premier. Quoiqu'il en soit, bonne lecture, et bombardez moi de critiques ! ;)

 

Chapitre II : Cauchemar en réalité.

 

 

Les acclamations de la foule s’étaient tûtes. Le Colisée de Ray’Talaor se vidait petit à petit, le tournoi terminé. Le nouveau champion de l’arène était parti en-dessous de celle-ci pour y récupérer sa récompense. Ils marchèrent dans un long couloir plongé dans les ténèbres mais quelque peu éclairé par des grosses torches accrochées aux murs. Des gladiateurs sombraient dans leur cellule mal-entretenue, il devait y avoir une dizaine de cellules dans lesquelles reposaient des dizaines de soldats. Leur regard était menaçant envers le vainqueur du tournoi, tout le monde le dévisagea. Peut-être était-ce par jalousie, mais ça lui en importait peu, tout ce qu’il voulait c’était son épée. Ils marchèrent longtemps, très longtemps… Soudain, le nain s’arrêta devant un cul de sac, le jeune-homme le bouscula, perdu dans ses pensées. Le nain se tourna vers lui, le regarda et lui lança un sourire narquois. Puis, d’un claquement de doigts, toutes les cellules s’ouvrirent. Le nain dit à Zéro :

 

« - J'te laisserai pas prendre c'qui m’appartient, argh ! »

 

Il se retourna vers les prisonniers et s’écria à eux :

 

« - Vous tous aviez été vainqueurs de ce tournoi. Voici votre dernière épreuve pour remporter la fameuse récompense : Le dernier debout pourra repartir libre ! »

 

Il lança un fumigène sur le sol poussiéreux et disparut en un éclair. Zéro regarda les gladiateurs s’exclamant :

 

«- J’ai pas envie de mourir, vous êtes morts les gars ! Fit l’un d’eux en se jetant sur un autre.

- Le dernier dans l’arène est le premier, hein ? S’écria un autre en frappant quelqu’un au visage.

- Je veux ma récompense !

- Non, ça sera moi qui l'aurait! »

 

Ils ont tous été manipulés, quelques paroles auraient donc suffises pour créer un bain de sang ? Un homme sortit de sa cellule, il baissa sa tête pour y sortir à cause de sa taille gigantesque. C’était un roux, les cheveux coiffés en arrières, bien baraqué, la trentaine. Habillé seulement d’un caleçon écarlate, le torse-nu cicatrisé aux abdominaux. Il avait une barbe rouge de trois semaines. Dès son arrivée, les prisonniers se turent. Des murmures se firent entendre, il y avait près de deux-cents gladiateurs présents. Il marcha entre les gladiateurs qui reculèrent à chacun de ses pas. Il alla vers Zéro, faisant à peu près trois têtes de plus que lui, et lâcha d’un ton roc :

 

« - Bien, bien, bien… J’aurai espéré une audience plus animée. Dire que j’étais venu seulement pour mener une enquête sur les disparitions des gagnants. J’ai un véritable spectacle devant moi !

- C’est lui…

- C’est le chasseur de têtes !

- Xuanwu le Pourfendeur de Démons !

- C’est lui qui a tué la chimère il y a trois semaines ?! »

 

Les rumeurs ne cessèrent de se murmurer. Il regarda froidement Zéro dans les yeux, et lui dit :

 

« - Gamin, que fais-tu ici ?

- Ça, je ne sais pas…

- Toi aussi, tu as gagné le tournoi ?

- Oui ! Et j’attends ma récompense… » Soupira le jeune-homme.

 

Le géant explosa de rire, tous les prisonniers suivirent. On avait l’impression qu’il était leur boss, non… Plutôt un tyran ! Il cessa de s’esclaffer, reprit son calme, se frotta les yeux en larmes et informa au nouveau venu :

 

« - Je suis désolé de te le dire, mais ce n’était qu’une mascarade ! Rien de tout cela existe, et…

- Non ! Je sens quelque chose dans ces lieux ! Il y a bien une arme. Quoiqu’il en soit, je compte m’évader sans vous tuer. Hurla Zéro en interrompant son interlocuteur.

- J’aime ta façon de pensée, gamin. C’est pourquoi que même si c’est impossible de réussir seul, je vais t’accompagner. Les gladiateurs voulant leur liberté nous suivront. La seule issue possible est… Le couloir de la mort !

- Le couloir de la mort ?

- Oui. C’est le couloir que tu as traversé pour venir ici. Personne n’en est revenu, on dit que… Un monstre y repose ! De plus, une fois sortis. Il y aura un poste d’avant-garde pour protéger le nain !

- Bien. Qu’est-ce qu’on attend alors ?! Demanda Zéro, souriant.

- Rien, je suis prêt à retrouver ma liberté. Répondit Xuanwu.

- Moi, ma récompense ! »

 

Tous les prisonniers qui étaient prêts à combattre la mort, étaient postés juste devant le « couloir de la mort » et s’apprêtaient à charger dans les ténèbres. Une bonne centaine s’était proposée pour aller en première ligne, pour assister leur leader : Xuanwu. Ils avaient des bâtons taillés en pointe ou encore des morceaux de silex comme seules armes. Zéro était avec Xuanwu pour préparer le plan d’attaque. Le roux inscrivait une sorte de mini-carte sur le sol à l’aide d’un bâton.

 

« - En première ligne, il y aura toi et moi, assistés par une trentaine de gladiateurs. Quand quelqu’un sera attrapé par le démon, je lancerais le signal en criant. Puis tous les soldats restants chargeront tête baissée et nous assisteront pour ouvrir la porte et éclairé le couloir. Ainsi, nous pourrons fuir. Le problème est que nous ne savons pas combien sont les ennemis.

- Ça n’a aucune importance ! Allons-y ! » S’écria Zéro en courant dans le couloir de la mort.

 

Xuanwu était surpris par la vaillance, non, de la stupidité remarquable du gamin aux cheveux blancs. Il chargea avec lui en première ligne, une bonne trentaine de soldats les suivirent. Zéro aperçut une lumière orange au loin, il couru mais petit à petit son cœur fut prit d’un étau. Il vit un nombre six inscrit sur une sorte de porte. Soudain, il fut attrapé de tentacules, il hurla, des monstres apparurent de tous les côtés. Il vécut son cauchemar d’antan. Mais cette fois, les abominations ne furent pas glacées ou autres. Il était au seuil de la mort quand soudain, les monstres furent attaqués par les gladiateurs. Xuanwu libéré Zéro en écrasant les tentacules avec un gigantesque masse de fer. Le jeune-homme lui lança un regard reconnaissant et s’élança dans le carnage. Tous les monstres furent annihilés, Xuanwu couru vers la porte alimentée d’une lumière orange, mais il fut propulsé en arrière par une énorme patte noir. C’était un chien à deux têtes, chacun comportant deux yeux flamboyants, le pelage aussi noir que le couloir, c’était tout simplement le fils du gardien des enfers. Il détruisit les rangs de la première ligne, Xuanwu était contraint d’appeler les renforts. Il cria, il cria. Mais, personne ne venait. Zéro vit le cauchemar en réalité se reproduire, il était tout seul avec une poignée de gardes. Il ramassa une épée par terre et la planta dans la patte du monstre qui hurla de douleur et s’agita dans tous les sens qui eut pour résultat d’écraser les quelques soldats restants. Il ne restait que Xuanwu et Zéro dans ce massacre sanglant. Ce lieu était semblable à une partie des enfers. Le géant fit à ses coéquipiers tombés au combat:

 

« - Gladiateurs ! C’est un honneur de mourir à vos côtés.

- Non… On ne peut pas mourir maintenant, j’ai besoin de cette arme pour tuer ce type-là… Luf’ ! Je ne peux pas… »

 

Le géant chargea tête baissée, sa masse en main, prêt à asséner son dernier coup au monstre. Il fut stoppé net par une griffe qui lui transperça l’abdomen. Il tomba à genoux, sourire venant animé son visage balafré et fatigué. Il ferma les yeux. Zéro ne bougeait plus face à ça. Il murmura :

 

« - Non… Je ne peux pas, je n’peux pas ! JE NE PEUX PAS MOURIR MAINTENANT ! »

 

Il entra dans une colère noire, une puissante aura entoura son corps. Ses cheveux blancs devinrent bleus nuits, des écailles apparurent sur sa peau. Une lueur bleue glaciale s’émanait de ses yeux. Il marcha lentement vers le monstre qui tenta de le frapper d’un coup de patte. Zéro attrapa aisément une griffe du monstre, qui commença à geler.  Ses pas gelèrent tous sur quoi il marchait. Il regarda Xuanwu reposant dans une flaque de sang, et leva soudainement son regard sur le monstre :

 

« - Je vais… Te détruire ! »

 

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Chapitre III : Échec et mat.

 

 

Le couloir fut soudainement éclairé par l’explosion d’énergie dégagée par Zéro. On pouvait y apercevoir les cadavres des prisonniers et le corps gigantesque de Xuanwu reposant sur son propre sang. Le sol fut prit d’une pression propulsive, comme si une météorite s’était écrasée. Les murs de pierres se fendirent en plusieurs morceaux, pour la plupart réduits en miette. La chevelure en bataille de Zéro rayonnait d’un bleu nuit dans la pénombre. Son visage était animé d’une colère intense, ses sourcils étaient froncés, et ses dents serrées. Il chargea en levant son poing derrière lui, et frappa la tête gauche du monstre. Celui-ci fut éjecté dans des décombres, mais se releva, presque indemne.

 

Il lâcha un rugissement effroyable en direction du gladiateur encore debout, mais ce dernier ne fléchit pas. Sa colère avait pris le dessus sur sa peur, il prit alors son courage à deux mains, et fonça une nouvelle fois tête baissée. Cette fois-là, il asséna son adversaire de coups bas : Il prit son élan et alla en dessous du chien se tenant à quatre pattes, et frappa l’une de ses pattes arrière d’un coup de pied. L’abomination perdit son équilibre et tomba sur sa droite. Cependant, il se releva aussitôt mais ce n’était pas pour autant que le combattant humain allait perdre espoir. En effet, ce dernier ne laissa pas le fils de Cerbère contre-attaquer et tenta une attaque à distance. Il ramassa une poignée de débris par terre et les projeta sur son adversaire, comme des balles. Leur puissance et leur vitesse avaient été boostées par de la glace, frappant de plein fouet l’abomination. Un écran de fumée apparut et se propagea dans la salle plongée dans la pénombre, ce qui compliqua encore plus la possibilité de voir. Un rugissement sourd résonna, la fumée se dissipa, le monstre n’avait que quelques égratignures, mais sans plus ! Zéro était stupéfait par la résistance de son ennemi, il ouvrit grand la bouche et lâcha en grognant :

 

« - Tu es résistant… Bien !  Mais es-tu rapide ? »

 

Le jeune-homme se téléporta un instant après à la gauche d’une des têtes et tenta en lâchant un sourire narquois, de frapper la tête droite de son ennemi d’un coup de pied. Malheureusement pour lui, il fut rapidement balayé par l’une des pattes et projeté à son tour dans les décombres. Il se releva avec beaucoup de mal, tout son corps avait été écrasé par la pression et la rapidité du monstre. Son t-shirt noir rougeoyait de son sang, une grande partie de ses vêtements avaient été déchirés. Son pantalon blanc était devenu un short tâché de sang et de poussière. Zéro frotta ses vêtements pour évacuer la saleté, il cracha du sang, regarda le monstre face à lui, prêt à mordre, et hurla en chargeant :

 

« - Ça s’ra pas facile de t’battre, hein ?

- Libère-moi… Murmura une voix fatiguée.

- Je rêve ou le chien a parlé ?! S’écria le jeune-homme en se frottant les yeux, pour ensuite les écarquiller.

- Je dois le tuer ! »

 

Le chien rugit et s’abattit brutalement sur son ennemi, pour tenter de l’écraser avec son corps. Zéro esquiva de justesse en se roulant sur la gauche, tel un tapis, allongé. Il échappa à un coup de patte broyant le sol en sautant en arrière pour atterrir à genoux. Ensuite, à peine il eut le temps d’arriver au sol, qu’il se prit une ruée d’attaques frontales provenant toutes du monstre. Son pelage ébène accentuait les contrastes lumineux de l’énergie de Zéro, se dissipant petit à petit à cause de la fatigue. Il battit en retraite pour reprendre son souffle saccadé et ramassa cette fois-ci, une grosse pierre qu’il serra fort entre ses deux mains. Celle-ci commença à illuminer la salle et émanait d’une puissante énergie glaciale. C’était devenu une sorte de bloc de glace qu’il lança dans l’une des deux têtes du monstre, chargeant devant lui. Bam. D’un coup, le monstre s’écroula paraissant sans-vie. Zéro entendit de nouveau une voix :

« - Tue-le ! Venge-toi ! Libère-moi… »

 

Le gladiateur recula sous la détermination remarquable du gardien de la porte. Celui-ci, malgré une tête manquante, se releva. Ses yeux étaient devenus rouges, sa peau encore plus noire que les ténèbres. Sa tête restante s’intervertie de la droite au milieu. Une pression menaçante provenait du monstre, les deux combattants luttaient-ils par la colère ? Si c’était le cas, ça serait le plus enragé qui aurait vainqueur de ce combat. Mais Zéro réfléchit et décida de ne pas foncer tête baissée au risque de se faire pulvérisé. Il décida donc d’élaborer une sorte de plan, même si le temps manquait. Le chien fonça, le jeune-homme ne bougea pas d’un poil, semblant attendre l’arrivée de son adversaire. Il ramassa une autre pierre sur le sol, et une seconde avant le futur impacte, il bondit sur le dos de la bête enragée. Il ouvrit grand ses mains, dont se dégagea une puissante énergie, et attaqua sa cible d’une pierre gelée qui lui transperça la tête. La carcasse s’écroula au sol, Zéro atterrit doucement et lança, accompagné d’un sourire :

 

« -Échec et mat. »

 

La pression baissa soudainement, l’aura du dernier gladiateur s’estompa. Ses cheveux redevinrent blancs neiges, et ses yeux bleus ciels. Étrangement, quelque chose avait disparu dans le décor. Une trentaine de cadavres pourrissait au sol, la porte illuminait toujours les alentours. Dans la pénombre, Zéro eut pu remarquer un élément manquant : La carcasse de la bête à deux têtes. En effet, un homme se reposait là où elle s’était échouée. Ce n’était pas un humain, ni un nain. Ses cheveux ténébreux en queue de cheval ébène accentuaient son tain de peau pâle, comme si des sangsues lui avaient aspiré tout son sang. Ses longues oreilles pointues et ses canines étaient l’élément définissant sa race : Elfe.

 

Cette race forma la Trinité avec les humains et les nains, accompagnant les dieux lors de la Titanomachie face aux dragons. Une fois sortis de cette bataille, la plupart des elfes s’abritèrent dans les quelques forteresses encore debout. Cependant, une légère partie partit en ermite, ayant soif d’aventure.

 

Zéro s’avança face à lui, remarquant qui restait un survivant. L’elfe le regarda dans les yeux, il ne pouvait pas se lever. La pierre que lui avait lancé Zéro lui avait transpercé la poitrine. Il regarda le jeune-homme dans les yeux, et lâcha :

 

« - Est-ce terminé ?

- Oui, enfin… Répondit le gladiateur en baissant son regard.

- Aurais-je l’honneur de connaître l’identité de mon libérateur ?

- Libérateur ? Je ne comprends rien à ton charabia, et puis tu es qui ?!

- Mon nom est Sabrar, un des derniers « Elfes Maudits ». J’ai été victime d’un sort d’asservissement par le nain. J’avais pour ordre de vaincre sous ma forme animale toute personne susceptible de fuir. Pendant dix ans, personne n’avait la force de me libérer…

- Où se trouve l’épée légendaire ?

- Je suppose qu’elle est avec le nain si elle existe vraiment. Je me souviens juste d’un élément : Le nom de l’ancien porteur de l’arme était… Argh ! Mes souvenirs sont vastes, j’ai erré ici dix ans sous ma forme animale !

- Souviens-toi donc !

- Ça faisait Drok’te, draka… Drakar…

- « Draktario » ? Demanda Zéro.

- Oui ! C’est ça. En tout cas, j’ai déjà combattu le nain par le passé… Il avait lancé une attaque dans notre forêt avec des centaines de mercenaires. Je n’étais qu’un enfant mais mon clan était réputé pour sa férocité et son ardeur. C’est alors qu’on les combattit pendant sept jours et six nuits. Mon père était absent ce jour-là… Si j’avais été plus fort, j’aurai pu empêcher tout cela !

- Repousser quoi ? Que s’est-il passé ?! Questionna le jeune-homme en levant le ton.

- Le nain avait été mordu par mon oncle, le régent du clan. On commença soudainement à gagner espoir et on a pu repousser l’invasion cinq-six jours jusqu’au moment où un homme vint.

- Un homme, était-il fort ?!

- Oui, il est extrêmement fort, à lui seul il rivalisait avec mon oncle ! C’est à cause de ce type-là que mon clan fut décimé, ils me gardèrent en tant qu’esclave pour les arènes. Avant que lui-même devienne esclave dans les arènes, il était un mercenaire connu de tous. Il est surtout connu pour avoir été invaincu jusqu’à ce jour et avoir renversé le royaume de « Ray’Talaor ». Son nom est su de tous : Spartacus, le Gladiateur Implacable.

 

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Bon, j'ai au moins lu les deux premiers chapitres.

 

Tu reprends l'histoire principale de tes fictions précédentes et les améliores. C'est déjà une bonne chose, et surtout l'écrit est de meilleur facture, tu es plus posé et cela se fait ressentir dans la lecture.

 

L'histoire en elle-même est bien prenante, tu as su bien rebondir sur l'histoire de ce monde, les différents pays qui auront leur rôle à jouer. Puis, on s'intéresse à un jeune homme qui fait des rêves prémonitoires, et qui aurait comme auparavant un dragon en lui. L'épisode en cours dans le colisée est un excellent choix, on va s'amuser à suivre ses pérégrinations.

 

Tout ce que j'espère, c'est que cette fic sera la bonne cette fois-ci...

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Bon, j'ai au moins lu les deux premiers chapitres.

 

Tu reprends l'histoire principale de tes fictions précédentes et les améliores. C'est déjà une bonne chose, et surtout l'écrit est de meilleur facture, tu es plus posé et cela se fait ressentir dans la lecture.

 

L'histoire en elle-même est bien prenante, tu as su bien rebondir sur l'histoire de ce monde, les différents pays qui auront leur rôle à jouer. Puis, on s'intéresse à un jeune homme qui fait des rêves prémonitoires, et qui aurait comme auparavant un dragon en lui. L'épisode en cours dans le colisée est un excellent choix, on va s'amuser à suivre ses pérégrinations.

 

Tout ce que j'espère, c'est que cette fic sera la bonne cette fois-ci...

 

Merci !! Un plaisir que cela t'ait plu. J'espère et je pense que c'est la bonne. Tu penses que je devrais améliorer quoi dans le troisième chapitre ?

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Chapitre IV : Révélations.

 

 

« Spartacus ? Ce n’est pas l’un des douze ?!

- Oui. Chaque royaume a mit son plus puissant guerrier pour former les Paladins. Ce sont généralement les rois qui s’y présentent. Ce n’est pas un adversaire que tu puisses vaincre, de plus, il y a des gardes royaux qui sont plus puissants que nous tous réunis.

- Pourquoi me dis-tu ça ? Je veux dire… Je suis ton ennemi ! Lança Zéro.

- Je suppose que c'est pour rembourser ma dette après m'avoir libéré.Répondit Sabrar en attrapant le bras gauche de son interlocuteur.

- Qu’est-ce que ?! S’exclama le jeune-homme en tentant de se dégager. »

 

Mais il vit une lumière bleuâtre circulant autour de son bras, il s’arrêta alors.

L’elfe le lâcha, son bras tomba au sol créant un écho. Il murmura quelque chose à l’oreille. Zéro ferma les yeux de Sabra qui venait de s’éteindre.

 

Il était en colère plus que jamais. Ses yeux écarquillés rougeoyaient de haine. Il se leva d’un pas décidé et franchit la porte en la poussant. Une lumière vint l’aveugler, en effet, après avoir sombré des heures dans les ténèbres, ses yeux s’y étaient habitués. Peu à peu qu’il ouvrit ses yeux, il vit des choses autour de lui et entendit des voix.

 

« Il a réussi à s’enfuir !

- C’est le premier homme à s’être échappé de la prison ! »

 

Il retrouva complètement sa vue et remarqua une dizaine de gladiateurs tenant chacun une lance pointée vers lui. Il entendit une voix avec un accent nordiste assez prononcé, c’était celle du nain !

 

« Et bien, t’es un sacré gaillard ! T’as réussi la dernière épreuve pour obtenir ta récompense. »

 

Il passa entre deux hommes et lui tendit une épée brillante de lumière enroulée dans un tissu brun. Zéro regarda attentivement le sourire forcé du nain et baissa ses yeux sur la récompense.

 

Tout d’un coup, Zéro frappa d’un horion vertical la récompense ce qui eut pour réaction de la briser, et souleva le nain par la gorge. Personne ne se manifestait, tout le monde était apeuré, et ça s’expliquait. Depuis maintenant quinze ans, nul n’avait réussi à s’évader de la prison souterraine, mêmes les plus grands gladiateurs. L’évadé cria en regardant droit dans les yeux la personne de petite taille :

 

« Ne te fous pas de moi ! Où est l’épée ?!

- Pourquoi tu la convoites tant ? Demanda l’organisateur, la voix à moitié écrasée.

- J’ai une vieille affaire à régler. Maintenant, réponds-moi où je t’écrase la gorge !

- Elle est cachée derrière ma cape, balbutia le roux »

 

Le gladiateur retira une épée de l’endroit cité. C’était une simple arme en bronze, sans signe particulier. Il devenait de plus en plus impatient et colérique à cause des pitreries de son ennemi. Il craqua et lui écrasa petit à petit la gorge. La victime bégaya :

 

« Je l’jure ! C’est l’épée légendaire !

- Tu pourrais m’expliquer pourquoi c’est une simple épée dans ce cas ?!

- C’n’est pas une simple épée, pardi ! C’que tu tiens entre tes mains a été créé du souffle des dragons et forgée par les titans. Une arme runique ! C’ta dire qu’elle varie selon la puissance que lui fourni son utilisateur !

- Je ne sais pas si je dois te croire ! Mais je verrai la réaction de ton fameux roi, répondit le jeune-homme.

- Tu es fou si tu penses une seconde pouvoir le vaincre ! C’est un paladin ! Il t’écrasera en un rien de temps.

- Si je vaincs un paladin en duel d’honneur, je pourrais ainsi prendre sa place et accéder à mes fins, déclara-t-il.

- Qui es-tu vraiment à la fin ?!

- Draktario Zéro.

- Le frère de… Ajouta le nain.

- Ne dis pas ce nom dégoutant devant moi, vociféra l’homme aux cheveux blancs, en broyant la gorge de son adversaire. »

 

Il laissa tomber le cadavre sur le sol, se retourna vers les gladiateurs. Ils le regardèrent, et abandonnèrent leur poste en hurlant.

 

Une fois sorti de l’arène, il navigua dans la cité et se faufila dans la foule pour trouver un moyen de transport. Il vit en marchant, des affiches collées sur des potos de bois. C’étaient des avis de recherche de criminels dont les prix dépassaient les deux-cents millions de pièces d’or et allaient jusqu’à les neufs-cents millions ! La plus haute prime était exactement de neufs-cents trente millions. Il n’y avait aucun illustration pouvant définir le criminel, seulement son nom. Zéro arracha la fiche et la déchira en petits morceaux.

 

« Une vieille rancune ? »

 

Le jeune-homme se retourna et vit derrière lui un vieil-homme se tenant debout avec sa canne.

 

Ses rides sur son front prouvaient sa vieillesse dépassant trois générations. Son sourire se basait sur son dentier plus ou moins sain. Il avait une paille en guise de cheveux gris sur son crâne, et était seulement vêtu d’une robe pourpre et de sandales.

 

« Plus ou moins. J’ai une vieille affaire à régler avec ! S’exclama le jeune-homme.

- Pour ce qu’il a fait il y a quinze ans ? Questionna le vieil-homme.

- Co-Co-Comment êtes-vous au courant de ça ?! Bredouilla-t-il.

- Je sais tout de toi, Zéro. Je connais ton passé, et ton futur.

- T’as déliré ou quoi ? Ne t’avise pas de m’énever, je suis de mauvaise humeur !

- Pour la mort de ton ami le chasseur de démons ? Sache qu’il est vivant, répliqua le vieillard.

- Qui êtes-vous ?

- Je suis l’un des quatre Garde-Monde. Mon nom est Ulysse, un Roi-Mage.

- Que me voulez-vous ? Ulysse, interrogea le garçon.

- Je veux t’avertir !

- M’avertir ? De quelle menace suis-je la cible ?

- J’imagine que je dois te conter la Genèse. Bien… Au commencement, il n’y avait rien à part le néant et les ténèbres. Pour combler ce vide, les titans créèrent les dieux et dragons. Toutefois, les dieux tentèrent un coup d’état contre leur créateur, et c’est alors qu’éclata la Titanomachie. Les dragons, défenseurs hardis de la justice, essayèrent de vaincre leur frère, mais en vain ! Ils furent donc presque tous exterminés.

- Presque ? C’est à dire que…

- Qu’il reste encore des dragons, mais les dieux l’ignorent encore. Bref, tous les six-cents soixante-six ans, un tournoi éclate entre toutes les entités immortelles, choisissant chacune un champion auquel il leur confère leur pouvoir. Cette compétition est faite pour décider de qui est le plus apte pour diriger l’Olympe.

- Quel est le rapport avec moi ? Demanda le freluquet.

- Tu as été choisi par une entité pour participer à la guerre. Cependant, il m’est impossible de décrire ton dieu.

- Tu te fous de moi là ? Ça doit être encore un mauvais cauchemar…

- Ça ne l’est pas ! N’as-tu donc pas remarqué que tes cauchemars fussent des sortes d’avertissement ? Ce n’est pas un jeu que tu as face à toi. Si tu échoues, la prophétie sombrera avec le destin du monde !

- Donc je suis obligé de croire un vieillard complètement barjo dont je viens de faire la connaissance ? Et puis qu’est-ce que le monde a en rapport avec moi ? Ronchonna Zéro.

- Il a tout en rapport ! Un jour, tu joueras un rôle majeur contre quelqu’un t’ayant été cher antan. Cette épée que tu traines derrière toi, ce n’est pas une simple arme. Elle a longtemps appartenue à la dynastie Draktario. Autrement dit, à ton père !

- Vous savez beaucoup de choses… Que dois-je donc faire ? S’informa le vainqueur du tournoi.

- Chasse l’idée de te jeter dans la gueule du loup. Spartacus sait très bien que tu en as après lui. Seul, tu n’auras aucune chance ! Si tu veux retrouver ce que ton cœur veut à tout prix, créer donc une guilde !

- Personne ne se joindra à ma cause.

- Si, Xuanwu. Il se trouve actuellement à l’infirmerie, je n’ai seulement pu sauver que lui. C’est un chasseur de démons, donc il se joindra à ta cause.

- Je vais combattre des dieux, pas des démons, non ?!

- Pas totalement. J’ai appris que ton frère a créer une guilde noire… Composée de trois anciens paladins ! S’écria le vieillard.

 

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Bonne suite avec les chapitre 3 et 4.

 

Ce fut un beau combat, dantesque contre cette créature bicéphale. Une certaine intensité en a résulté, les blessures et les coups portés furent violents. Uns surprise de taille arrive à la conclusion, ce loup géant était donc un elfe maudit. Un personnage qui finit par mourir de ce coup fatal. Cette saleté de nain finit par payer ses coups tordus. Et ouf ! Xuanwu a survécu, certainement qu'il s'alliera à la cause de Zero.

Tout particulièrement le chapitre 4 m'a pris de court, les évènements, les rencontres se sont  faites sans que l'on ne s'y attende. Ulysse surtout est apparu de nulle part, et c'est peut-être un effet voulu. On a droit d'ailleurs à un flux d'informations non négligeable sur l'Histoire, et les paladins.

 

Les inspirations sont sympas entre Spartacus et Ulysse, je me doute que l'on retrouvera beaucoup de mythologie dans ta fiction. 

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Bonne suite avec les chapitre 3 et 4.

 

Ce fut un beau combat, dantesque contre cette créature bicéphale. Une certaine intensité en a résulté, les blessures et les coups portés furent violents. Uns surprise de taille arrive à la conclusion, ce loup géant était donc un elfe maudit. Un personnage qui finit par mourir de ce coup fatal. Cette saleté de nain finit par payer ses coups tordus. Et ouf ! Xuanwu a survécu, certainement qu'il s'alliera à la cause de Zero.

Tout particulièrement le chapitre 4 m'a pris de court, les évènements, les rencontres se sont  faites sans que l'on ne s'y attende. Ulysse surtout est apparu de nulle part, et c'est peut-être un effet voulu. On a droit d'ailleurs à un flux d'informations non négligeable sur l'Histoire, et les paladins.

 

Les inspirations sont sympas entre Spartacus et Ulysse, je me doute que l'on retrouvera beaucoup de mythologie dans ta fiction.

 

Un plaisir que cela t'ait plus ! Tu penses que je pourrai améliorer quoi ?

 

Sinon d'autres personnes ?

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Chapitre V : Nouveaux arrivants.

 

 

« Tu dis qu’il a créé une guilde noire ?!

- Je crains que oui… Ses subordonnés sont des adversaires très puissants. L’un d’eux était le meilleur chevalier au monde, les autres, leur identité reste confuse, rétorqua le vieillard.

- Que puis-je faire… Je ne suis qu’un homme !

- Non Zéro… Tu es bien plus que ça, je te l’ai déjà dis. Un immense pouvoir sombre en toi, et hurle la délivrance. Malheureusement pour toi, tu n’es pas le seul, d’autres ont un pouvoir similaire et sachent le manier. Il est encore trop tôt pour que je t’en dise plus, tu découvriras par toi-même !

- Ça a un rapport avec le fait que je puisse manipuler la glace ? Demanda le jeune-homme.

- C’est une possibilité…

- Haltes, plus un geste ! Ordonna une voix extérieure à la conversation. »

 

Soudain, ils furent encerclés par une troupe de chevaliers à heaume conique en argent. Le vieil-homme regarda sérieusement le jouvenceau dans les yeux et lui ordonna :

 

« - Zéro, fuis.

- Je peux les vaincre !

- C’est un ordre, fuis ! Hurla l’ancêtre. »

 

Pendant qu’ils se « chamaillaient », un homme pénétra dans la conversation. C’était un grand brun, dos courbé, les yeux fatigués, des cernes immenses en dessous de ses lourdes paupières. Il tenait en main une couverture violette, et était déguisé d’un pyjama mauve à bordures roses clairs. Il avait un bonnet de nuit s’accordant à son ensemble, et un cache-œil sur son front. Il marcha doucement à l’aide de pantoufles dans la direction du vieillard. Il bailla longuement et pointa du doigt le vieil-homme en lui disant d’une voix faible :

 

« Hey le vieux ! C’est toi Zéro ?

- Quelle insolence… Tu me montes déjà sur les nerfs, Hypnos !

- On s’connaît ? Lâcha insolemment le fatigué.

- Zéro, fuis. Je me charge de lui !

- Mais il est faible ! Répondit le recherché.

- Moi faible ?! »

 

Il apparut subitement devant Zéro et tenta de le frapper d’un coup de pied, contré par le bras du vieillard ne fléchissant pas d’un poil. Le brun grogna en se voyant bloqué par le vieillard :

 

« Je me souviens de toi maintenant… Ancêtre, où devrai-je dire « Ancien Roi » ? Ça fait un bail que j’t’ai pas vu vieillir !

- Qui t’a envoyé, gamin ?!

- Spartacus ! J’suis garde royal maintenant ! Il m’a envoyé prendre ce gamin ! »

 

Il restait muet face à la vitesse déconcertante qu’avait fait preuve son ennemi et celle du vieil-homme ayant réussi à la bloquer sans difficulté. Le garde royal vociféra face à l’incapacité d’atteindre sa cible :

 

« Tu me fatigues déjà !

- Zéro, fuis !

- À quoi ça sert ? On peut le battre !

- Idiot ! Penses-tu vraiment qu’il n’y a qu’un garde royal ? S’il voit que Hypnos tarde, il viendra par lui-même ! Répondit l’ancien.

- Je suis plus puissant que jamais ! Laisse-moi te montrer la vérité… »

 

La couverture violette qu’il tenait en main s’étendue dans le ciel tel un voile recouvrant la majeure partie de la place marchande. Les gardes cachèrent la bataille aux civils en les repoussant. Le décor avait changé et était devenu chaotique. Des monstres vinrent des flammes infernales et s’attaquèrent tous à Zéro, se retrouvant seul une fois encore. Il réussit à terrasser plusieurs abominations, mais elles avaient pris le dessus à cause de la force du nombre. Le jeune-homme ferma les yeux, et entendit une voix résonnée dans sa tête :

 

« - Zéro ! Réveilles-toi, c’est une illusion ! »

 

Suite à ça, il rouvrit subitement ses yeux et réapparut dans la place marchande. Il remarqua que dans ce cours délai, leur ennemi avait été salement amoché. Son petit nez dégoulinait de sang, et des balafres sur son visage avaient été signées par le vieil-homme, quelque peu blessé et essoufflé. Son adversaire commença à perdre patience et s’enragea :

 

«  Je suis fatigué par ce petit jeu… Ancien Roi, combattons sérieusement !

- Penses-tu vraiment que je vais user de mes ultimes capacités face à toi ?! Rétorqua le vieillard.

- Je vais t’y inciter et amener vos têtes à Spartacus ! Répliqua Hypnos.

- Hypnos ! Je t’ai dis mille fois que c’était Majesté! S’écria une voix. »

 

Quelqu’un apparut des airs en lévitant jusqu’au sol sur un nuage. C’était un grand bonhomme, de longues oreilles pointues, une peau aussi pâle qu’un déterré, et les yeux verts clairs aussi envoûtants qu’une succube. Il avait les cheveux blonds allant jusqu’à sa nuque. Ce dernier, vraisemblablement un elfe, était déguisé d’un manteau blanc neige, accompagné d’un t-shirt noir et d’un pantalon blanc très large, le tout accordé aux bottes sombres qu’il portait à ses longs pieds. Une fois à portée de la terre, le nuage sur lequel il lévitait s’estompa et son pied toucha le sol. Hypnos regarda le nouvel arrivant et chuchota d’un air blasé :

 

« - Encore le chouchou de service… Tu vas m’endormir avec ton discours sur le respect.

- J’ai faim de justice ! Montrons à l’altesse royale lequel de nous deux est le plus digne de lui succéder ! Répondit l’elfe.

- J’ai envie de dormir avec tes défis à deux cuivres…

- Tu n’as donc pas faim, Hypnos ?

- Non, j’aurai plutôt sommeil…

- Quoi qu’il en soit, sa majesté m’a fait l’honneur de t’assister pour la capture de Zéro. Est-ce lui ? Questionna le blond en pointant du doigt le Roi-Mage.

- Non, lui c’est autre chose… C’est le gamin qui ne fait rien là-bas !

- J’ai envie de manger…

- Tu sais quoi ? Si t’arrives à le capturer pendant que je dors, je te paie un nain ! Proposa l’étourdi.

- Marché intéressant… Quand il s’agit de nourriture… Je suis prompt à n’importe quoi, après tout… J’ai une capture à effectuer! Hurla l’elfe en chargeant sur Zéro. »

 

Il s’envola grâce à deux minuscules nuages blancs, en dessous de ses pieds, en guise de propulseurs. Cependant, le recherché ne se laissa pas faire et esquiva de justesse un coup de coude horizontal et répondit par un coup de pied vertical en toute finesse… Le coéquipier d’Hypnos cracha quelques gouttes de sang et recula de deux-trois pas tout se tenant l’abdomen. Le gladiateur s’écria au garde royal :

 

« Ne pensez pas que je suis faible !

- C’est tout ce que t’as, gamin ? Ricana l’elfe.

- Tu parles en vain, Hung… Tu m’fatigues !

- Ton allié a raison, ajouta Ulysse.

- Tais-toi vieillard ! S’écria le jeune blond.

- Zéro.

- Hmm ?

- Laisse-les moi, va voir Xuanwu, ordonna le vieil-homme n’émettant aucune émotion. »

 

Il vit la colère s’emparer du vieillard, une sorte d’énergie sombre et violette menaçait les deux gardes royaux. Zéro frissonna et comprit qu’il devait partir. C’est alors qu’il décida soudainement de suivre les ordres du vieil-homme et s’empressa de passer entre deux soldats d’infanteries étant trop préoccupés à cacher la bataille aux civils. Dans son élan, il tourna son regard et remarqua une explosion d’énergie provoquée par  l’aura de l’ancêtre. Les deux gardes royaux se réveillèrent et s’élancèrent dans leur chasse. Comprenant qu’ils devaient vaincre Ulysse pour capturer Zéro, ils prirent le vieil-homme pour cible. Hung tourna son regard vers Hypnos, les deux hochèrent la tête. Le vieillard les interpella, rugissant d’une voix colérique :

 

« Pourquoi Spartacus veut à tout prix capturer Zéro ?!

- Il nous a juste demandé de capturer le gamin. Je dois avouer que ça me donne faim de savoir…

- C’est vrai que c’est fatiguant de mener une tâche sans savoir pourquoi, rajouta Hypnos en baillant.

- Bien… Bien… Bien ! J’aurai espéré une réussite de mes deux gardes royaux !

- Majesté ?!

- Spartacus…

- Tu te montres enfin, Spartacus, grogna le vieil-homme.

- Oui, et je vais en terminer avec toi, Ancien Roi.

 

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