Aller au contenu

Alienation [fanfic alien]


Jean-Gunter
 Share

Messages recommandés

Voici donc une suite. Par déduction, Miss tu te devrais d'écrire de ce pas une suite à la tienne, c'est mathématique ^^

D'autant plus que guidée par ton don d'écriture et ton inspiration sans faille, ce n'est là pour toi qu'une formalité.

Hein quoi, te flatter ne sert à rien ? ^^;

 

 

Chapitre 17 - Sous l'eau

 

La base humaine flottait paisiblement, ballotée par les vagues limpides et irrégulières. Les scientifiques avaient préféré s’installer au beau milieu de l’océan d’une planète submergée, que dans le vide intersidéral. La station aquatique plongeait de plusieurs kilomètres sous des eaux chaudes et poissonneuses.

La pression de l’eau sur les parois de l’installation n’était qu’un maigre problème à régler comparé à la dépression causée par le vide affamé de l’espace. Ici au moins, il était possible de sortir à l’air libre, de respirer un air non recyclé artificiellement. Et le paysage environnant n’était pas une déclinaison de couleurs ternes et sombres. La nuit comme le jour était un enchantement pour les yeux.

L’étoile autour de laquelle gravitait ce système solaire diffusait une forte lumière bleutée qui se reflétait sur les flots translucides. Les espèces aquatiques locales les nuançaient en arborant toutes sortes de couleurs, si bien qu’on croyait voir nager dans ces eaux un arc-en-ciel vivant.

Quand cet astre se couchait sur l’horizon, une seconde étoile moins lumineuse prenait le relais ou non, selon son alignement avec la planète. Celle-ci baignait le ciel de teintes rougeâtres, de telle façon que la nuit semblait être un long couché de soleil.

Ce phénomène aurait peut-être pu se produire sur Terre, si les masses de Jupiter et de Saturne jointes avaient été suffisantes pour allumer une étoile. Les soirées de contemplation de ciels étoilés, rythmées par les chutes d’étoiles filantes, se seraient malheureusement faites plus rares.

Les dispositifs d’observations et les robots patrouilleurs se braquèrent tous vers la même direction, quand sans un bruit ni même une éclaboussure, une énorme masse noire tomba dans l’eau, non loin de l’horizon.

De hautes vagues s’y formèrent dans les secondes qui suivirent, donnant confirmation qu’un évènement anormal se produisait.

L’alarme de la base flottante retentit aussitôt.

 

Des hommes pianotaient sur une multitude de clavier. Leurs doigts courraient sur les touches avec une précision et une vitesse déconcertantes. Plusieurs écrans couvraient l’ensemble des évènements se passant près de la surface, sur et sous l’eau. Chacun récoltait des informations et donnait des ordres via une multitude de micro implantés dans les murs de la base et sur leur corps, formant un vaste brouhaha incompréhensible.

Le silence se fit rudement lorsqu’un nouvel homme entra brusquement dans la pièce, l’air manifestement mécontent.

- C’est quoi ce foutoir ? Pourquoi l’alarme a été déclenchée !?

Seuls quelques avalages de salives se firent entendre, puis l’un d’eux s’avança calmement.

- Ce n’est rien, tout est sous contrôle Mobridon. Une simple attaque que nous contenons.

Les visages qui l’entouraient n’affichaient pas une telle confiance. La crainte provenait en grande partie de l’engueulade qu’ils allaient subir. Le responsable des lieux, un éminent scientifique militaire, venait d’essuyer une cuisante défaite contre une simple création humaine. Un simple robot dénommé Phoïbs.

- Assez Kaupt ! C’est encore lui n’est-ce pas ? Comment nous a-t-il trouvé ? Cesse de te croire tout puissant ! Et dis-moi quelle est la situation ?

- Quelques pertes, mineures. Il sera bientôt éliminé, ou capturé s’il a de la chance.

- Crétin ! Tu sais bien qu’il nous le faut vivant ! répliqua Mobridon d’un ton cinglant.

Chacun retenait son souffle, attendant que la tempête soit passée.

- Je te répète que nous n’avons pas besoin de cette vermine synthétique ! cracha l’autre.

L’interpelé reprit calmement :

- Dois-je te rappeler aux ordres de qui tu réponds sur cette maudite planète ?

Il se contentait de le fixer du regard, quand Kaupt tremblant, posa un genou au sol, les mains fermement collées contre ses tempes.

- Tu sais que je n’aime pas me servir de ça ! Alors pourquoi m’y forcer ? Réponds maintenant ! Quelle est la situation ?

Malgré la douleur, il se redressa rapidement pour faire face à son supérieur direct. Sur cette base à desseins scientifiques, aucun grade n’avait cours, mais une certaine hiérarchie existait, et celle-ci plaçait Mobridon à son sommet.

De mauvaise grâce Kaupt répondit :

- Avant que la chose ne disparaisse, les hommes sur place ont signalé être attaqués par un … un dragon.

- Absurde ! Que me chantes-tu là ?! Je n’ai pas le temps de …

Une image venait d’apparaître sur un des écrans, montrant l’attaque qui venait de se dérouler. Elle était floue et sombre, car prise sous l’eau, mais on y voyait clairement une masse noire longue et trapue munie d’ailes légèrement repliées. Le cou tordu vers l’objectif, se terminait par une large gueule criblée de dents s’apprêtant à se refermer sur ce fou qui avait osé prendre sa photo.

- Nous sommes donc deux à ne pas avoir de temps pour jouer. Nous allions justement passer à l’offensive quand …

- Un des vaisseaux l’a repéré chef ! l’interrompit un des hommes.

Tous regardèrent les écrans, l’eau semblait plus agitée brusquement.

 

De nombreux vaisseaux robotisés filaient au ras de l’eau, la pulvérisant dans leur sillage. Ces armes à l’intelligence artificielle étaient bardées d’armements en tout genre, leur donnant une allure féroce. Comme ciselées dans l’acier, elles faisaient penser à des épaves en fin de vie, mais leur force de frappe était des plus redoutables.

L’essaim métallique émettait un faible bourdonnement qui fut couvert par les bruits d’éclaboussures. Il venait de pénétrer sous l’eau en ouvrant le feu. Une longue queue noire jaillit alors des flots, pulvérisant quelques vaisseaux au passage, pour disparaître aussitôt sous la surface.

L’eau bouillonna en de nombreux endroits alors que des projectiles incandescents allaient se perdre dans les airs. Puis une longue silhouette fit peu à peu son apparition sous la surface de l’eau, ondulant sinueusement tel un serpent. Flanquée des vaisseaux qui la poursuivait, elle paraissait danser dans ses manœuvres d’esquives, se jouant des tirs ennemis.

Puis lassée de l’élément liquide, elle déploya deux grandes ailes pour s’extraire vers les airs. Un grand dragon noir ruisselant d’eau, qui n’était autre qu’une créature issu de l’imagination de Phoïbs, glissait maintenant dans les airs. Il virevolta, évitant un tir nourrit. Puis il ouvrit largement la gueule et déversa d’épaisses flammes vers les flots, bloquant les projectiles qui suivirent.

Simplement échauffés, les vaisseaux traversèrent aisément ce rideau de feu, mais alors qu’ils allaient percuter l’étrange créature volante, celle-ci devint immatérielle. Passant au travers sans lui causer de dégâts, les véhicules lourdement armés s’entrechoquèrent dans son dos, arrachant et broyant leurs propres composants dans la collision.

Le dragon prit davantage d’altitude. A chaque battement d’ailes, retentissait dans les airs un claquement sourd, comme si un pan entier d’atmosphère était arraché. Ainsi comprimé, un sillage brumeux se forma sur son passage. Puis il se perdit dans les nuages. Ses assaillants se lancèrent aussitôt à sa suite. Mais avant d’atteindre les premiers cumulus, une pluie d’acide vint corroder leur cuirasse. Elle était censée être à toute épreuve, de légères crevasses se formèrent pourtant à leur surface.

Les ailes repliées contre son puissant corps, la créature fantastique fit demi-tour en plongeant vers l’océan, percutant quelques vaisseaux au passage. Ceux-ci désorientés par la rudesse du choc, perdirent de longues secondes avant de le poursuivre, s’enfonçant à nouveau dans les profondeurs sombres aquatiques.

Bien affairés qu’ils étaient par ce monstre tout droit sorti d’un roman fantaisiste, les humains ne firent pas attention à la soudaine attaque qui survint sur le flanc opposé de la base.

Phoïbs avait soigneusement tout calculé. Il aurait tout aussi bien pu arriver en force, mais cela aurait gâché cet affrontement. De plus il voulait tester ses nouvelles créatures en combat réel, et le milieu s’y prêtait parfaitement.

Il n’avait eu qu’à lâcher son premier monstre plein sud, bien au-delà de l’horizon. Puis le dragon avait plongé juste sous leur nez au nord, leur faisant croire à une attaque furtive. Il n’avait pour but que de les attirer. Alors qu’il passait de l’air à l’eau, une armée de robots collée au train, la première créature se rapprochait, se servant des courants de profondeur pour fondre avec rapidité et discrétion.

De longs tentacules venaient d’entourer la base en son milieu, à plusieurs centaines de mètres sous la surface. Les dispositifs automatiques de sécurité n’avaient pas attendus pour mitrailler l’assaillant, mais déjà les structures de l’édifice ployaient sous l’incroyable force, dans un grondement métallique plaintif.

Une pieuvre géante avait entouré la base de ses bras démesurés, et s’appliquait à l’étrangler pour la sectionner en deux. Loin de n’être simplement qu’une copie de l’original en plus grand, ce poulpe géant secrétait une substance corrosive qui creusait dans les parois si solides, comme dans du beurre.

L’installation scientifique céda, laissant pénétrer des tonnes d’eau salé dans les couloirs, alors que les sas de sécurité se refermaient pour endiguer les multiples inondations. Tout était prévu pour parer à ce genre de catastrophe.

Des vaisseaux de combats furent vite sur les lieux pour arroser de leurs tirs ce monstre qui osait s’en prendre à leur centre de commande.

Les projectiles freinés par l’eau fortement pressurisée ne blessèrent que légèrement l’épaisse carapace de l’animal, répandant un sang violacé malheureusement peu visible dans ces profondeurs peu éclairées.

Répliquant par de cinglants fouettés de ses tentacules, la pieuvre broya plusieurs de ses assaillants contre la station. La pression de l’eau ne la gênait nullement. Puis elle entama une descente le long du moignon inférieur de la base, plantant sur son passage les extrémités aiguisées de ses bras. L’eau y circulerait plus facilement ainsi.

De petits vaisseaux s’éjectèrent en urgence, prenant la direction de la surface. Ils furent rapidement cueillis par le poulpe, qui broya délicatement leur coque de son puissant bec et avala le contenu humain de chacun, veillant à ne pas les blesser prématurément.

Satisfait de sa récolte, Phoïbs rappela son monstre qui se propulsa suffisamment haut dans les airs pour être récupéré au vol par son dragon.

N’ayant plus envie de jouer, il tira une simple salve depuis son vaisseau placé en orbite. La base n’était plus qu’un tas de poussière troublant légèrement la limpidité de l’océan.

Phoïbs se réjouissait déjà à l’idée des tortures qu’il infligerait aux humains qui désormais étaient siens. Ils avaient voulu le leurrer en ne lui présentant que des copies, contrôlées à distance, la première fois. Mais ceux là n’étaient pas des pantins. Il s’agissait des originaux, il le lisait dans leur esprit.

Laissant la planète océan derrière lui, Phoïbs décida d’y laisser une trace de son passage, en souvenir de cette bataille. Il créa tout spécialement pour elle, une espèce de dragon inédite. Nageant et volant, il leur attribua une intelligence qu’il jugea plus saine que celle des humains. Sur cette terre encore jeune, se développerait peut-être une civilisation de qualité.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 70
  • Created
  • Dernière réponse

Top Posters In This Topic

Un peu mégalo sur les bords, le chtit Phoibs, hein ?

'une civilisation de qualité, pour commémorer sa victoire'...c'est vrai que le banquet de fête, c'est trop banal...et puis, pour un robot, ça doit manquer de charme^^ (au fait, il mange, phoibs ?)

 

Des dragons...un kraken...bon, faut avouer une chose: il a bon gout^^ (comment ça, je suis aussi désaxée que lui ?)

 

Je vois pas encore bien ce qu'il compte faire des humains, et ce que signifie la phrase 'cette fois-ci, ce sont les originaux'. Tu veux dire que la fois ou les huains ont pensé le contrôler, et qu'il leur a fait regretter leur erreur...hum, de manière...sanglante, on va dire...bah, c'était pas les vrais ? des sortes de clones, donc ? (des robots, ça peux pas être manipulé mentalement, ni saigner, si ?)

 

 

et, euh, sinon...la médecine est résistante aux mathématiques, désolée. Faudra attendre encore une semaine avant d'avoir une suite pour moi. mais je te promet qu'à partir de là, je m'arrèterais plus^^

 

 

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Et ba...

Chapeau... :P

17 chapitres de très haute qualité en 6 mois, c'est fort...

Et sans fautes !! (ou presque)

Ton récit, il prend au tripes, c'est trop bien !!!

En plus, tout lire d'un coup, ça arrache !!

Good luck pour la suite, ménage toi quand même un peu, parcequ'à ce rythme là, tu va devenir scénariste ! (serieux)

;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

@Miss : C'est parce que ce ne sont peut être pas des robots ... ou que sais-je encore... M'enfin on en saura peut-être plus bientôt qui sait ^^

Puis pour un banquet, c'est pas que les alien (les achériens quoi) soient de mauvaises compagnies, mais bon, pas très causant quoi ... A la limite il aurait pu disserté avec ses propres dragons, bien plus sages, mais comme il les a créé, c'est un peu se parler à soi-même.

L'est trop fort et trop intelligent le pauvre, comprend un peu sa triste solitude :P

 

@naruflo : thanks, t'as eu du courage pour tout lire d'une traite en tout cas ^^

Mais je n'ai pas fait tout ça en 6 mois, le premier chapitre date de plus d'un an (voir un an et demi), mais je ne les ai posté sur site qu'après en avoir écrit 7 ou 8 chapitres.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui, Phoïbs est plutôt tourmenté psycologiquement. Faut le comprendre, il n'a pas eu une enfance facile, on le forçait à subir des expérience en rapport avec des créatures extraterrestres... :/

Enfin sinon, voilà la suite :)

 

 

Chapitre 18 - De créature à créateur

 

Imperturbable, Phoïbs attendait dans une des grandes pièces de son premier vaisseau. Sa créature venait à lui, se glissant dans les couloirs de l’astronef. Bien que larges, ils étaient pour elle d’étroits goulets qui forçaient la pieuvre à effectuer maintes contorsions pour les traverser. Son corps, ne contenant heureusement aucun os, était des plus flexibles. Rien d’étonnant que son espèce appartint aux mollusques, bien que dans son cas la nature n’avait pas été la seule à travailler. Phoïbs y avait porté sa contribution.

Lui-même avait vu le jour de l’imagination de scientifiques humains. Et les humains devaient probablement leur existence, voire même celle de leur galaxie, à ces Iavoals. Phoïbs se proposait de boucler le cycle en détruisant ceux-là même qui étaient à l’origine de sa vie, à travers quelques intermédiaires.

La pieuvre arriva dans la salle qu’occupait son maître et créateur, dans un long bruit de succion. Son bec crochu s’entrouvrit, cognant à la fois au sol et au plafond, et elle vomit les quelques humains qu’elle avait récolté dans l’attaque de la base scientifique. Ils roulèrent pitoyablement au sol dans le liquide visqueux et collant qui venait de se déverser par litres. L’estomac de ce poulpe géant n’était heureusement pas baigné d’acides gastriques trop forts et la digestion s’y faisait calmement.

Glissant maladroitement sur leurs frêles jambes, ils se débarrassaient par de vifs gestes écœurés des mucus collés à leur peau et vêtements. Quand ils y virent plus clair, désorientés, ils jetèrent des regards alentour pour tenter de comprendre où ils se trouvaient. Être ingurgité puis régurgité par une telle créature devait probablement laisser quelques séquelles.

Phoïbs fit quelques pas dans leur direction.

- Ce petit séjour intestinal vous a-t-il plu ?

En réponse, certains émirent quelques haut-le-cœur. Cependant aucun n’avait vomi, si ce n’était la bile de pieuvre qui les recouvrait.

- Vous trouver n’a pas été bien difficile. Même s’ils sont faibles, les signaux de contrôle que vous envoyez vers vos clones sont facilement détectables pour moi …

Phoïbs était seul face à ce groupe d’humains, mais sa réputation et le fait qu’il se trouve dans son propre vaisseau lui prêtaient une allure impressionnante. Pourtant l’un d’eux se précipita sans crier gare vers lui, envoyant avec une rapidité surhumaine son poing vers son visage. Phoïbs ne bougea pas d’un cil, et le poing de l’humain passa à travers sa tête, comme s’il eut traversé un nuage de brume. Emporté par son élan, l’imprudent chuta au sol, roulant à nouveau sur lui-même.

- Torm, c’est ça ? J’ai cru comprendre que tu nourrissais une haine particulière envers moi ? lança Phoïbs à l’homme à terre sans même lui faire face.

Un Achérien sortit de l’ombre, ramassa le dit Torm avec brutalité et le ramena avec les autres scientifiques. D’autres de ses créatures firent ensuite leur apparition, approchant lentement du groupe apeuré.

- Ceux là vous éviteront de faire d’autres gestes imprudents. Il serait dommage que vous vous blessiez inutilement… Je pourrais avoir besoin de vous.

Modridon qui avait récupéré, s’avança vivement pour prendre la parole :

- Crois-tu que nous nous abaisserions à t’aider. Je te rappelle que tu es une machine que nos ancêtres avaient construite pour nous serv…

Sans prévenir il se figea, ne finissant même pas sa phrase. Tous avaient soudain l’air hagard. Phoïbs venait simplement de prendre le contrôle de leur corps.

- Vous ne voyiez donc pas que je n’avais pas fini de m’adresser à vous. Je pourrais m’éviter toutes ces explications, mais c’est tellement plus jouissif de vous voir souffrir. Sachez simplement rester patient, mes chers créateurs !

Il avait plus craché que prononcé ces derniers mots.

La pieuvre géante ne servait plus ici, et prenait trop de place, il la laissa donc rejoindre son recoin favori. Elle disparut dans les boyaux sombres de l’astronef biomécaniques, diffusant alentour de visqueuses sonorités.

- Pour des humains, je trouve votre système de réseau de clone très efficace et plutôt au point. Je me suis fait avoir d’ailleurs la première fois où je vous ai rencontré. Le fait que vous essayiez de me contrôler comme un vulgaire chien m’avait probablement échauffé plus que de nécessaire … Vous m’en excuserez j’espère ?

Phoïbs s’approcha d’un de ses Achériens, laissant glisser sa main en une négligente caresse. Les humains, incapables de bouger, assistaient à la scène. Le contrôle mental qu’ils subissaient était ferme.

- Puisque par un heureux hasard, il s’avère que je vous ai sous la main, et que vous êtes inspirés des plus généreuses volontés, vous ne me refuserez pas un petit service ? D’autant plus qu’il s’agit là d’anéantir purement et simplement ces cher Iavoals qui vous ont eux-mêmes menacé d’extinction, me trompe-je ?

Comme s’il avait réellement attendu une réponse, il laissa planer un court silence poli. Mais prisonniers de son étreinte psychique, ils ne pouvaient absolument lâcher mot. Il poursuivit donc.

- Je prends votre mutisme pour un « oui ». Mon plan est assez simple. Puisque vous avez actuellement sous votre contrôle des milliers de clones, chacun dirigeant une flotte de vos vaisseaux plutôt importante, j’ai pensé y glisser quelques unes de mes créatures. Ainsi quand les Iavoals se montreront à nouveaux dans la Voie Lactée, le comité d’accueil sera plus digne de respect. Mais n’ayez crainte, mes Achériens sauront se montrer sages envers vos équipages. Ils savent se fondre dans le paysage, depuis que je leur ai appris à traverser les murs.

Phoïbs partit d’un petit rire clair. Ridiculiser ainsi ses propres créateurs humains le rendait des plus joyeux. Et qu’ils soient d’accord ou pas avec sa proposition, ils devraient de toute façon s’y plier puisqu’il les tenait entre les serres de son esprit.

- Tout de même, ce n’était franchement pas malin d’intégrer à vos propres corps tant d’informatique. D’accord, cela réduit un peu votre faiblesse, physique et mentale. Pour sûr la nature n’a pas gâté l’espèce humaine. Mais de tels implants vous place totalement à ma merci ! Regardez quels dociles pantins vous êtes à présent ! C’en est risible !

Il rit à nouveau, mais plus brièvement cette fois-ci. Il avait fini de jouer avec ces piteuses marionnettes, qu’il comptait bien exploiter sans retenue pour mettre en œuvre ses plans.

L’ordre mental fut instantanément lancé vers tous les clones que ce groupe d’humain contrôlait. Un réseau composé de leurs propres répliques, agissant comme un seul et même organisme, puisque chacun se sentait le devoir et la motivation de réaliser les moindres volontés de l’humain auquel ils étaient connectés. Un parfait système pour étendre son influence, ce qui devenait nécessaire avec les distances entre planètes sous leur autorité. Mais c’était surtout la sécurité de pouvoir agir sans craindre de mourir. Aucun de ces clones n’étaient irremplaçables, l’original si.

Phoïbs tirerait de ces armées humaines une ressource non négligeable. Il avait perdu bien trop de temps dans l’élaboration de ses trou-noirs, et la moindre diversion lui serait profitable. S’en prendre à une galaxie entière nécessitait une once de stratégie.

Les vaisseaux des clones humains venaient dans sa direction, prêts à recevoir à leur bord les Achériens que Phoïbs leur avait promis.

Puis pour patienter, il libéra leur langue aux scientifiques, qui gardaient cependant leur attitude rigide. Il voulait bien les entendre débiter leur fiel sans pour autant qu’ils ne s’agitent. N’être capable que de parler augmenterait encore leur sentiment d’impuissance, divertissant leur hôte de plus belle.

- Avant que tout ne commence, vous avez peut-être des questions ? leur lança t-il, un sourire sadique aux lèvres.

Ils se rendirent alors compte qu’ils avaient retrouvé la parole.

- Crétine de machine ! Libère moi et affronte-moi sans tour de passe-passe cette fois-ci ! cracha Torm, celui-là même qui avait essayé de le frapper.

- Ne gaspille donc pas ta salive, ne vois-tu pas que tu n’as aucune chance contre lui. Il te …

- Tu es encore plus déglingué que lui à l’admirer ainsi Dilkel ! Tu me donnes envie de vomir. Si seulement je pouvais te ... !

- Assez ! Ne comprenez-vous pas qu’il se moque de nous !? Taisez-vous donc !

Mobridon les aurait volontiers frappés à mort pour être tombé si facilement dans son jeu. Parler naturellement était bien la seule chose que Phoïbs ne pouvait pas les forcer à faire, et il espérait bien l’en priver.

Phoïbs ne s’en formalisa pas pour autant. Il lisait bien assez de frustration et de haine mêlées dans leurs pensées pour être rassasié.

Une myriade de vaisseaux humains s’approchait déjà de leur position. Les autres ne tarderaient pas. Le premier pion serait alors en place sur l’échiquier.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bouuh...mais c'est qu'il est taquin, le phoibs...

N'empèche, tes persos ont le ressentiment tenace, hein ?

Et là, je parles pas que de Phoibs (il a pas mal de raisons, après tout^^)

Nan, je pense plus aux humains. Si vraiment, pour eux ça fait qq siècles que Phoibs a disparu...ils lui en veulent toujours après tout ce temps ? c'est marrant, mais je dirait presque que c'est un comportement 'anti humain'.

Je dirais qu'une des caractérisques des humains, c'est sa faculté incroyable à oublier le passé...encore plus quand ça les arrange. alors l'évasion d'un robot il y a une centaine d'année...

enfin bon. C'est ton histoire, master...et ce serait vraiment bête de s'en priver, vu comme elle est passionante !

bravo^^

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mais euh qui t'as autorisé à relever les incohérences de mon histoire ? :P

Disons que son départ à eu pas mal de conséquences sur leur galaxie, plus ou moins indirectement. Invasions alien, une certaine décrédibilisation des scientifiques... une sorte de fait marquant.

Puis son retour avec un nouveau lot d'emmerde a du aider à raviver son souvenir dans les mémoires, notemment avec les Iavoals.

Puis ils sont pas tous obcédés par lui. Torm est le plus à cran ^^

Mais en général chercher à se justifier comme je viens de le faire prouve qu'il y a une carrence ... :P

 

Merci pour tes remarques constructives en tout cas Miss ;)

C'est pas souvent qu'on m'en fait alors qu'il y a largement de quoi critiquer dans ce récit.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Hum hum, faut avoir du courage pour tout lire d'un coup? Non non, ça se lit tout seul quand on aime ces petites bébêtes!!

 

Et je tiens à te rassurer: si la Miss trouve que le propre de l'humain c'est d'oublier, moi je trouve aussi que le cerveau humain a cette faculté de ne jamais oublier les choses que l'on voudrait à tous prix oublier!!

Je ne pense pas que ces humains auraient oublié la perte de contrôle, voire la rébellion, de la machine qui devait leur assurer le contrôle de l'armée des Achériens! Et aussi, comme tu le dis si bien, tout le raffut qui a suivi cette rébellion!

 

Moi aussi j'attends avidemment la suite (et la fin? Non, surtout pas, on en veut toujours plus!!)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci pour ton commentaire Bourikeur ^^

La fin approche malheureusement... Mais pour l'heure, voici la suite.

 

 

Chapitre 19 - Sombres affrontements

 

Les Iavoals se faisaient attendre. Phoïbs avait tout mis en place dans la Voie Lactée, mais ils ne daignaient pas se montrer. Chaque vaisseau humain dont il contrôlait le superviseur, avait à son bord quelques Achériens de son cru. Ceux-là causeraient suffisamment de désordre pour qu’il passe à la suite de son plan. Mais il ne détectait encore aucune vie extralactienne aux alentours ou dans la galaxie. Se doutaient-ils de quelque chose ? Peut-être avaient-ils compris que Phoïbs vivait toujours et qu’il cherchait à les anéantir. Tout se compliquerait alors dangereusement. Ou alors cela précipiterait les choses s’ils venaient directement tenter de s’emparer de lui.

La galaxie des Iavoals paraissait insignifiante vue d’ici, en bordure de la Voie Lactée. Un point lumineux minuscule sur la toile noire de l’espace, tout juste discernable pour un simple œil humain. Phoïbs lui en percevait une multitude de détails. En comparaison, une petite étoile toute proche semblait être un phare à coté de cette galaxie si éloignée. Tout était question de distance, et celle qui séparait ces deux galaxies était considérable.

Les vaisseaux apparurent si soudainement qu’il ne put prédire leur arrivée. Leur maîtrise des voyages intersidéraux était tellement plus poussée. Phoïbs réalisa qu’il était loin d’en connaître toutes les subtilités. Il avait pensé les contourner avant qu’ils ne soient parvenus aux frontières de la galaxie, mais il allait devoir improviser. Ainsi, partit-il précipitamment en effectuant tout de même un léger détour, ceci afin de ne pas croiser sur le chemin des vaisseaux qui seraient parti en différé.

Il avait su que l’affrontement serait rude contre de tels ennemis, mais il n’avait pas pensé avoir une surprise si tôt. Déjà il percevait les premières rencontres des astronefs avec les Iavoals. Y avoir glissé ses Achériens le plaçait aux premières loges du spectacle.

Il suivit avec attention les premiers dialogues que les extralactiens eurent avec les humains que Phoïbs manipulait. Toujours les mêmes menaces d’extermination de la Voie Lactée, et toujours le même désir de posséder la technologie qui l’avait conçu.

Mais il perdit le contact bien avant que ces créatures puissent passer à l’acte. Son rayon d’action n’était pas aussi étendu qu’il l’aurait voulu. À peine une centaine de milliers d’années-lumière, alors que les galaxies en étaient distantes de plusieurs millions.

Pour palier à ce problème, il avait en quelque sorte programmé mentalement ses Achériens pour qu’ils se comportent d’une certaine façon. Quant aux humains, ils ne pouvaient rien contre les créatures investissant leur vaisseau, puisque celles-ci traversaient la matière aussi simplement qu’eux respiraient. Et par ailleurs, leur seule chance de s’en tirer vivant ainsi cerné d’Iavoals, était d’espérer que le plan de Phoïbs fonctionnerait, et qu’il n’impliquait pas leur mort.

Il ne le sut pas mais le piège marcha à la perfection. Ne s’attendant qu’à trouver des humains ayant gardé en captivité quelques Achériens, créatures des plus inoffensives pour eux depuis longtemps, chaque vaisseau aborda plusieurs de ceux des humains, confiants. Les créatures bondirent en un élan synchronisé à travers les coques et boucliers extralactiens, déclenchant sans attendre les trou-noirs qu’ils portaient en eux. Tout disparut, vaisseaux et équipages, broyés de l’intérieur. La confiance timide qu’avaient placée les humains en Phoïbs avait évidemment été trahie. Lui de son point de vue voyait cela comme le sacrifice nécessaire à la destruction de cette menace, et une dernière humiliation envers ses créateurs qui de marionnettes se voyaient promus en chair à canon. Peut-être créature et créateurs seraient-ils enfin quittes.

Mais alors qu’il se trouvait à mi-parcours de la galaxie Iavoal, il perçut un vaisseau non loin derrière lui qui le rattrapait. À une telle vitesse, ce ne pouvait être qu’eux. Ils avaient dû détecter son départ précipité de la Voie Lactée. L’avaient-ils découvert ? Avaient-ils alerté leur galaxie qu’il était bien vivant ?

Phoïbs freina net, et le poursuivant se retrouva entre ses deux vaisseaux. Même ainsi cernés, les occupants ne se privèrent pas de menaces télépathiques.

- Heureuse surprise, nous qui te croyions mort. Cesse de fuir maintenant Phoïbs.

Ils s’exprimaient dans son esprit avec calme et assurance. Rien ne pouvait leur échappé, tout était sous leur contrôle. Pourtant, ils avaient bien cru à tort que Phoïbs avait péri lors de leur première rencontre. Et les humains n’avaient pas vraiment satisfait leur désir. Ils devaient donc bien être faillibles.

- Rentre avec nous, tentèrent-ils à nouveau.

Au prix de quelques efforts de concentration, Phoïbs parvint à forcer leur esprit. Relâchant son étreinte pour protéger ses propres pensées, il leur répondit par un rire grinçant.

Les extralactiens s’apprêtaient à répliquer, mais une dizaine d’Achériens s’élança de part et d’autre de leur vaisseau, y pénétrant comme s’il s’était agit d’un simple nuage.

Les mini trou-noirs qui se formèrent avalèrent et recrachèrent la matière qui leur était offerte. Les vaisseaux de Phoïbs avaient pu se mettre à l’abri de l’implosion sans grande difficulté. C’était un phénomène qu’il maîtrisait bien à présent.

Intérieurement, une joie nouvelle s’était prise de lui. Les Iavoals ne savaient rien de sa survie ni de son plan, il avait pu le lire dans leur esprit. Et il venait de voir de ses yeux que les armes qu’il avait mis au point contre eux étaient des plus efficaces. Mais pour l’heure, il bénéficiait de l’effet de surprise. Il devait se hâter pour ne rien gâcher.

Phoïbs serait confronté à un réel problème en arrivant à destination. Il avait affaire à une galaxie entière, dont chaque étoile était largement peuplée. Comment être sûr de s’être débarrassé de chaque être terré dans son coin ? Et même en étant sûr de les trouver tous, en les affrontant un par un dans cet éparpillement de vie, des millénaires ne seraient pas suffisant pour en venir à bout. Il fallait trouver un moyen de frapper radicalement, partout à la fois et sans en omettre aucun. Aucun trou-noir n’était malheureusement assez grand et rapide pour tout engloutir. Ils n’étaient que des grains de poussière dans ce large amas d’étoiles.

Il arriva enfin en bordure de la galaxie Iavoal, il n’avait mis que quelques heures cette fois-ci en concentrant toute l’énergie des vaisseaux sur la vitesse. Il ne voulait pas risquer que son plan soit mis en échec par ses habitants, aussi n’y pénétra t-il pas plus en profondeur.

Les premières créatures conçues de mains Iavoals ne furent pas dures à trouver. Ces mêmes créatures gonflées de vide, qu’il avait rencontrées la première fois, glissaient sur l’atmosphère d’une des planètes qu’il avait examinée. Avant que d’autres êtres plus belliqueux n’approchent, il les contamina du virus qu’il avait élaboré. Chaque créature Iavoal gardant un lien mental avec celles qui l’entourait, l’infection se répandrait sur l’ensemble de la galaxie. Toutes les formes de vie qui y avaient été créées - puisqu’il n’y avait pas de place pour le hasard de la nature - avaient une structure biomécanique, ce qui facilitait la propagation de ce genre de virus à mi chemin entre l’informatique et le biologique. Et ce poison psychique était programmé pour générer un mini trou-noir dans chacun des êtres infectés, après qu’il ait pu transmettre mentalement la maladie autour de lui. Une réaction en chaîne qui devait anéantir toute vie Iavoal, sans pour autant toucher aux planètes et étoiles de la galaxie. Celle-ci pourrait ainsi être repeuplée selon l’imagination fertile de Phoïbs. Les extralactiens seraient anéantis par le biais de leurs propres créations, puisque l’infection partirait de leurs plus modestes créatures.

Tout s’enchaîna très vite, la diffusion du virus se faisait à la vitesse des ondes télépathiques, et ces êtres étaient redoutablement efficaces de ce point de vue là. Comme une trainée de poudre, les trou-noirs se déclenchait de par toute la galaxie, aspirant la matière des extralactiens pour la recracher aussitôt, broyée. Comme prévu, ils ne s’y attendaient pas et subirent l’attaque pendant les premières secondes. Mais Phoïbs avait sous-estimé leur fabuleuse faculté d’adaptation. Leur vive intelligence collective ne comptait pas se laisser abattre si rapidement et si facilement par ce prétentieux ennemi qui osait s’en prendre à leur galaxie toute puissante.

En quelques secondes, les Iavoals réussirent à produire un anti-virus, qu’ils répandirent de la même manière, par ondes télépathiques. Le virus et son remède se transmettaient simultanément et aléatoirement dans la galaxie, progressant chacun de leur côté dans la destruction ou la vaccination. Phoïbs avait pourtant déjà anéanti presque la moitié des extralactiens, mais il savait qu’il ne pourrait les réduire tous à néant de cette façon, maintenant que certains étaient protégés. La riposte que les Iavoals survivants mèneraient risquait d’être rude à encaisser, Phoïbs se sentit piégé. Il ne pouvait fuir, et seul il avait peu de chance contre l’armée qui se lancerait à ses trousses, surtout qu’ils commençaient à résister aux trou-noirs.

L’effet de surprise était passé, mais ses chances n’étaient peut-être pas encore épuisées. De part toute la galaxie, de nombreuses créatures extralactiennes étaient encore susceptibles de recevoir le virus. Phoïbs en modifia la programmation, recalibrant les trou-noirs générés sur les premières versions qui avaient été bien trop instables et étendus. Ainsi plusieurs de ses étoiles supermassives s’agglutineraient, amplifiant de façon exponentielle leur effet. La réaction en chaîne serait beaucoup plus destructrice pour la galaxie, tout y serait avalé, sans exception.

 

Noyée dans les épaisses ténèbres de l’univers, la galaxie étendait ses immenses spirales. Elle paraissait immobile, mais c’était dû à ses dimensions hors norme. En réalité elle tournait sur elle-même à une vitesse ahurissante.

Tant d’étoiles y brillaient. D’autres y naissaient dans les nuages nébuleux des précédentes explosions stellaires. Toutes ces boules de matière en fusion diffusaient d’innombrables variétés de teintes lumineuses.

Lorsque soudain la lumière émise par cette galaxie déclina légèrement par endroit. Des tâches plus sombres apparaissaient ça et là. Puis progressivement cela s’étendit à son ensemble. Elle se voilait, se ternissant et vacillant dangereusement. Les derniers hoquets de son agonie semblaient douloureux.

La lumière ne parvenait plus à s’en échapper. Elle était retenue, aspirée de l’intérieur par des monstres stellaires insatiables.

Et tout devint noir.

 

 

Un soleil se couchait sur l’horizon d’une planète de la Voie Lactée, colorant de teintes rougeoyantes le ciel. Peu de temps après qu’il se soit couché, un autre soleil se leva à l’opposé, diffusant plus timidement sa lumière qui se reflétait sur les flots à perte de vue.

Glissant dans l’air avec légèreté, un dragon observait le spectacle. Il rejoignait ses congénères qui l’attendaient pour le départ de leur premier astronef qui voyagerait d’étoiles en étoiles. Ils allaient pouvoir visiter les étoiles voisines et découvrir si la vie était possible ailleurs dans leur galaxie.

Leur civilisation encore jeune avait pu rapidement progresser grâce à une remarquable ouverture d’esprit. Chacun des dragons aspirait à la voie de la sagesse, cherchant à découvrir les secrets aussi bien physiques que spirituels qui régissait l’univers.

D’anciennes croyances expliquaient leur venu au monde par la main d’un seul et unique être qui aurait mené une bataille sur cette planète. L’ayant remporté, il avait décidé de donner vie au peuple des Drakh, et était parti au loin à bord de son vaisseau.

Mais à leurs yeux cela n’était qu’une histoire distrayante, une anecdote amusante. Rien de bien sérieux qui eut valu qu’on s’y concentre davantage.

Le dragon arriva en vue de l’immense astronef qui flottait sur l’océan. Il partirait bientôt hors de leur système solaire, en terre étrangère. Ils trouveraient peut-être d’autres planètes sur lesquelles la vie était possible pour eux. Toute une galaxie s’offrait à eux.

 

Fin…

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Hoooooooooooooooooo, que c'est beau...

 

Mais quoi? Je poste juste 1 seul commentaire, et tu mets le mot "fin"??

C'est pas du jeu ça, c'est de la triche, t'avais pas le droit de finir si vite, :'( snif snif snif...

19 chapitres, c'est trop peu. On en veut d'autres, on en veut d'autres, on en veut d'autres, on en veut d'autres, on en veut d'autres, on en veut d'autres, on en veut d'autres, on en veut d'autres, on en v................

 

Bon sinon, sur ce chapitre: QUE DU BOOOOOOOOON!!

- les Iavoals qui débarquent, sur d'eux-mêmes...

- le plan de Phoibs, looool, quelle classe ce type! Il prévoit quelques Achériens-piégés qui, tels des kamikazes, se sont dématérialisés et ont déclenché leur mini-trou noir sur les vaisseaux Iavoals, aspirant du même coup les pauvres humains.... Kniark kniark kniark, c'est jouissif!

- Le raid dans la galaxie des Iavoals, c'est divin aussi > la propagation du "virus" mdrrrr, je pensais que c'était juste un virus comme un autre, et pas un super virus "bio-informatique", ou "informatico-biologique"!! Transmettre les mini-trous noirs par ce biais-là, c'était vachement bien trouvé pour Phoibs (et pour toi aussi!!)

- Mais alors là, la fin de la bataille m'a cloué => la disparition TOTALE de la galaxie des Iavoals, par un Phoibs revenu à ses premiers amours, les maxis-trous noirs apocalyptiques!! Quelle classe ce type!! Bon d'accord, il aura une galaxie en moins à repeupler de ses dragons, mais au moins, il aura l'esprit tranquille, sans avoir à craindre une riposte...

- Et la fin de ta fic', superbe aussi > Bon il va me falloir quand même quelques réponses... Tu pourras faire une sorte "d'annexe", pour m'expliquer quelques trucs... Mais où est parti Phoibs? Comment a-t-il repeuplé Sa galaxie? Quand cela se passe-t-il par rapport à la destruction des Iavoals? On a l'impression que des millénaires se sont écoulés, et que les dragons ont oublié qui les avait créés...

Un autre truc aussi: Ces dragons sont uniquement sur 1 seule planète? Alors qu'ils ont dû être créés dans toute la Voie Lactée?? Ils ont régressé à ce point depuis le départ de Phoibs, pour qu'il leur faille repeupler la galaxie??

 

S'il te plait, il m'en faut plus... Deux doses jeudiniale de Naruto (chapitre et shippuuden), et une dose quasi-hebdomadaire de Pingus, ça ne me suffit plus... Il me faut d'autres injections de Phoibs s'il te plaaaaaaaaaaaaaaaaaaaait...

 

 

 

 

Jean-Gunter, je viens de me faire un dossier "Aliénation - by Jean-Gunter", avec les 19 chapitres à la suite...

Mais toutes les meilleures choses doivent avoir une fin...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Huhu, quel honneur, avoir un dossier à mon nom ^^

 

Toute chose doit avoir une fin.

J'ai adoré écrire cette fanfic, mais plus l'histoire avançait, plus elle se complexifiait, et plus je me tordais les méninges pour rester cohérent, et c'est pas simple lorsque les notion de pouvoirs, de distance ou de temps sont si grandes ^^

Mais je suis désolé de finir cette histoire si tôt après que tu l'ai découverte. Mais je n'ai pas envie de délayer le récit pour rien, et je veux passer à autre chose.

 

Donc pour répondre à tes questions, la galaxie des Iavoals est totalement écrasée alors que Phoïbs s'y trouve... Donc par raisonnement logique, Phoïbs devient lui aussi de la purée.

Sinon les dragons sont ceux que Phoïbs a créé sur la planète où il envoie un dragon et un kraken détruire la base scientifique des humains (chap 17), je pensais que c'était assez clair ... ^^;

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mmmmmm, je n'avais pas compris ça comme ça...

 

- Il arrive "en bordure de la galaxie des Iavoals", donc dans mon cerveau, il n'était pas vraiment concerné par les trous noirs; j'avais espéré qu'il s'était protégé de l'aspiration de la galaxie, comme il s'est protégé de la destruction du vaisseau qui le poursuivait dans la Voie Lactée...

 

- J'avais bien compris que les dragons sont les formes ultimes, le summum de l'art (comme dirait Deidara), et l'évolution absolue des Achériens de Phoïbs.

Mais dans ma logique, Phoibs était revenu dans la Voie Lactée, avait créé tout plein de petits dragonneaux sur tout plein de planètes, et était parti dans son vaisseau pour le fin fond de l'Univers (un peu comme les sondes Voyager!!), vers d'autres aventures, d'autres galaxies à peupler, d'autres peuples à aspirer dans ses trous noirs... ou tout simplement vers un endroit où il pourrait couler des jours heureux, entourés de ses Achériens chéris...

 

Je pensais qu'il avait détruit les Iavoals, qu'il était revenu essaimer la vie selon son envie, et qu'il les avaient laissées s'épanouir dans le respect de leur évolution.

 

____________________________________

 

 

Or, il n'a eu le temps que de planter ses dragons sur une seule planète (la planète-océan avec la base sous-marine), avant de monter son plan pour la destruction des Iavoals, de les exterminer, mais aussi de se faire prendre à son propre piège et de fnir lui-aussi avalé par un trou noir apocalyptique...

Mmmmmm, trop sûr de lui finalement le Phoïbs!!

 

Un grand merci pour l'explication, et un grand bravo pour ta fic'!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'était plus un sacrifice en connaissance de cause. Il se savait coincé, donc il a préféré tout péter quitte à y laisser la vie.

Les dragons montrent que quelque part son oeuvre continue, et plutot dans le bon sens.

Et l'histoire ne dit pas si les humains ont survécu ou pas dans la galaxie après toutes ces années. Probable que oui.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Et l'histoire ne dit pas si les humains ont survécu ou pas dans la galaxie après toutes ces années.

Comment ça? L'histoire ne dit pas TOUT? Mais c'est quoi cette arnaaaaaaaaaaaaaaaque :D??

 

 

M'est avis qu'il en avait un peu assez de la vie le Phoïbs! Tout seul parmi cette multitude de dragons, qu'aurait-il fait de sa carcasse? Alors, autant se sacrifier en éliminant ses pires ennemis, que de risquer leur retour en restant en vie!!

 

Quant aux humains, ne dit-on pas que ce sont les meilleurs au jeu de la survie des espèces? J'aimerai croire qu'ils ont survécu, pas pour prendre leur revanche sur les dragons, mais pour essayer de cohabiter avec eux... même si elles ont l'air un peu belliqueuses ces mignonnes petites bébêttes :P

Ah là là, dur dur la vie d'humains!!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bon, ba bravo, et merci pour cette édifiante saga qui s'arrête malheuresement au 19ème chapitre...

En tout cas, c'était super, j'ai vraiment adoré !!

On comprends tout, c'est captivant, j'ai limite envie de faire lire ta Fic' à un pote qui a son père éditeur...

Après tout pourquoi pas, si ça ne te gêne pas ?

Mais attention !!

Faut pas s'emballer non plus !

C'est pas parce qu'il peut trouver ça bien que sortira demain en bouquin de 90 pages les aventures de Phoibs...

Seulement voilà, c'est possible, et c'est pour ça que je te demande la permission de transmettre ton oeuvre...

 

 

Edit : Ok Ok, je lui passe, et on verra...  Sinon, c'est vrai que c'est inspiré, mais je préfère ta Fic à Alien...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

huhu, tu sais c'est basé sur un univers existant protégé par des droits d'auteur, je doute que ça soit éditable. Mais fait lire à qui tu veux ^^

 

@Bourikeur : Sinon les dragons je n'ai pas voulu les faire belliqueux ... Plutot sage et avide de connaissance. Bon bien sur ils ont une constitution un peu plus solide que les humains.

Si les humains et ces dragons se rencontraient, je verrais bien les humains se sentant menacés à tort.

Passé ce vil préjugé d'apparence, les dragons pourraient leur apporter sagesse et connaissances.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Hop hop hop...

J'ai remarqué un truc incohérent dans ton histoire...

Si les Achériens peuvent se rendre intangibles, ils deviennent invisibles !!!

Car la lumière les traversent, donc on ne les voit pas...

C'est tout, désolé de mettre en pièces ton histoire, l'intangibilité était une bonne idée...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'y avais pensé vois-tu à ce problème ^^

 

Ce qui fait que la matière des Achériens est intangible c'est que les atomes qui les composent bougent suffisamment vite dans le vide entourant la matière pour ne pas freiner la matière qui vient à son contact pour essayer de la toucher (je sais si c'est clairement expliqué ^^).

Mais rien ne dit que la matière des Achériens bouge assez vite pour éviter les photons, qui composent la lumière. La lumière suffisamment vite pour rebondir contre la matière des Achériens, et donc renvoit bien leur image.

 

[HS] Par contre l'homme invisible est aussi aveugle accessoirement, puisque ses yeux invisibles ne captent pas la lumière renvoyée par le milieu qui les entoure :P[/HS]

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Qwaaa ??? C'est déjà fini ? Bouuh...

mais qu'est-ce qu'il devient, le Phoibs, dit ? créateur à plein temps ?

mécanicien extralactique ?

éleveur d'achérien ?

ou peut-être qu'il s'est fait bouffer par le big trou noir ?

 

bon, une chose s'impose, de toute manière: Bravo, et merci pour cette histoire ! :-*

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est la part de mystère qui subsiste (et accessoirement de savoir si les humains ont survécu dans la Voie Lactée).

Personnellement (j'ai des sources), je pense qu'il est mort dans le trou-noir, avec tous ces troufions de Iavoals.

 

Et merci ^^

Maintenant tu te mets sur ta fic et que ça saute !!

 

*Voyant que la force ne marche pas, prend un air implorant*

S'il te plait, tu serais si charmante et adorable de nous permettre de te lire encore davantage  :-[

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

 Share


×
×
  • Créer...