Aller au contenu

[BLEACH] Pour un Enfant ET Autour d'un Secret


Lady Rukia
 Share

Messages recommandés

Très bon chapitre, toujours bien écris.

J'aime bien les sentiments de Yuzu et Karin que tu as dépeinds. Comme par hasard, Ichigo a fallu qu'il cache la tête d'Aizen avec son sang, il n'a vraiment pas de chance.

Ishida et son père ne sont pas les derniers quincy, ça m'a paru logique que plusieurs d'entre eux aient survécu.

Je vois que tu aimes bien faire retarder la discussion entre Ichigo et Isshin qui risque d'avoir un sérieux effet sur le rouquin.

 

A plus. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 weeks later...
  • Réponses 65
  • Created
  • Dernière réponse

Top Posters In This Topic

@Bloody, merci pour ton commentaire. :)

 

Ah ça, il lui en arrive des choses à Ichigo et il se trouve qu'il cache ce qui lui serait le plus utile. Tu as bien deviné ou pas que c'était la tête d'Aizen... :)

 

Inclure d'autres Quincies est génial, on s'amuse vraiment beaucoup en écrivant une fanfiction. :)

 

Je fais retarder cette discussion volontairement et pour le moment, ils ne discutent toujours pas.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Chapitre IV: Décisions  (début)

 

Ichigo sortit de la salle de classe pour rejoindre la demeure familiale se trouvant à quelques centaines de mètres du lycée, une bonne chose en soi pour les soeurs d'Ichigo qui avaient tendance à s'inquiéter pour leur grand-frère. Ichigo afficha un doux sourire en pensant à ses soeurs en sécurité à la clinique de leur père et l'attendant de pied ferme avec un repas plus que calorique pour qu'il mange plus, Yuzu trouvant qu'il ne mangeait pas à sa faim. Mais ces pensées ne l'empêchaient pas de se demander quelles étaient les intentions réelles de Ginjô, cette affaire lui semblant des plus louches.

 

Il leva les yeux au ciel et aperçut un oiseau gazouillant, il aimait le chant des oiseaux depuis qu'il était petit et eut l'impression qu'il tombait d'une fenêtre et qu'on le rattrapait juste à temps pour une raison obscure. Il fronça les sourcils, cette vision était sans doute un effet de son imagination et des souvenirs de sa mère concernant les fenêtres et les enfants qui ne devaient pas s'approcher de trop près des endroits élevés sans l'accompagnement d'un adulte. Il rit doucement et rougit embarrassé, pourquoi pensait-il à tout ça maintenant?

 

Peut-être était-ce dû à la présence de Ginjô et à son attitude inquiétante dès sa première apparition et il n'était toujours pas convaincu du bien-fondé de ses intentions. Il doutait d'Urahara certes mais il n'était toujours pas sur de Ginjô et ça mettait ses nerfs à rude épreuve. Devait-il tout simplement y aller sans se poser de questions ou observer jusqu'à ce que l'autre lui montre qui il était réellement. Il ne le savait pas et attendait des réponses de son père trop souvent absent de la maison à son goût.

 

Ishida observait les allées-et-venues des passants dans l'environnement immédiat de la maison des Kurosaki, ne sentant pas vraiment les événements qui allaient peut-être se produire. Il fronçait souvent les sourcils et n'hésitait pas à suivre un passant qui lui semblait plus que louche mais presque à chaque fois, le passant était innocent. Il revenait donc sur ses pas et reprenait ses tours de gardes comme une sentinelle fantôme - personne n'ayant l'idée d'observer le ciel pour savoir si quelqu'un s'y trouvait.

 

On le prenait pour un volatile un peu encombrant et Ishida ne se sentait pas agressé ou gêné par cet état de fait, préférant la discrétion. Il se posa ensuite sur le toit des voisins des Kurosaki et observa quelques secondes Tatsuki qui semblait avoir du mal à résoudre un exercice en géographie. Il sourit, au moins Tatsuki serait capable de se défendre pendant un certain temps face à des gens dotés d'un reiatsu supérieur jusqu'à ce que les secours arrivent.

 

Il jeta à nouveau un coup d'oeil aux maisons et aperçut Kurosaki qui rentrait chez lui, s'il venait au moins ses soeurs seraient en sécurité mais il n'avait plus de pouvoirs ce qui était gênant pour lui, aimait protéger et défendre au prix de sa vie. Il se souvint de ce jour funeste sur le Dôme et ne reprochait pas à Kurosaki son échec sur le coup mais son silence sur ces événements particuliers qui n'auraient jamais du se produire d'après Kurosaki. Mais il ouvrirait les yeux un jour et peut-être que ce serait trop tard. Mais il laissa faire.

 

Ichigo entra une fois de plus dans la demeure familiale et sentit le vide laissé par l'absence de son père, il baissa la tête mais il la releva aussitôt, il voulait être fort pour ses soeur. Après tout, il était le grand-frère, pas la chose à protéger absolument. Il posa lourdement son sac et monta directement dans sa chambre.

 

-Kurosaki-kun!

 

En pénétrant dans sa chambre, il faillit sursauter en entendant Inoue crier son nom joyeusement, il jeta un coup d'oeil par la fenêtre et s'aperçut qu'elle portait un immense plateau avec du pain. Il l'invita aussitôt à monter sous l'oeil amusé de ses soeurs qui pouffèrent en les regardant. Ichigo ne regarda même pas ses soeurs, estimant qu'elles étaient assez grandes pour comprendre qu'il n'y avait que de l'amitié entre Inoue et lui.

 

-Comment vas-tu Kurosaki-kun? Tu sembles stressé ces derniers temps.

 

Ichigo leva brusquement sa tête pour la regarder, était-elle au courant de quelque chose? Il en doutait mais il la laissa continuer sur sa lancée, après tout elle était là pour passer du temps avec lui, lui faisant ainsi du bien.

 

-J'ai cru que tu allais mal ces derniers temps...

 

Ishida en entendant le son de la voix d'Inoue faillit lever les yeux au ciel, sachant pertinemment que la méthode utilisée par Inoue ne fonctionnerait pas avec Kurosaki, il préférait les manières plus subtiles et mieux pensées. Il leva les yeux au ciel tout en se demandant ce qu'elle allait pouvoir tirer de lui en lui demandant presque ouvertement qui il avait rencontré chez sa patronne, Ikumi Ungiya.

 

Puis il aperçut un mouvement en-haut du toit de la maison des Kurosaki, un homme qui ne devait pas s'y trouver et il ressentit quelque chose d'étrange autour de lui, il s'éleva dans les airs pour aller à la rencontre de l'individu. L'individu partit sur le champ en un rayon de lumière, Ishida ouvrit des yeux surpris face à cette vitesse hallucinante et eut à peine le temps de regarder l'homme.

 

L'inconnu avait une carrure imposante et il ne faisait pas de doutes pour Ishida qu'il était capable de le massacrer en un rien de temps s'il n'était pas assez rapide bien sur. Puis l'inconnu se retourna et Ishida eut à peine le temps de suivre l'action. Il éprouva une douleur intense au bras qui le déstabilisa dans sa course et le fit tomber à terre.

 

La douleur ne vous permettait plus de réagir, elle bloquait tout vos sens vous empêchant ainsi de réfléchir, de ressentir et de voir. Elle imprégnait tout votre corps comme un poison mortel et vicieux. Ishida ne sentait déjà plus sa partie gauche, elle était morte pour son cerveau. Le froid envahit son côté gauche et Ishida vit ses dernières secondes avant la mort arriver ici et maintenant. Il aurait tant aimé sentir la douce chaleur du corps de sa mère morte quelques années auparavant et être rassuré.

 

Il sombra dans l'inconscience que l'on cerveau lui envoyait gracieusement pour éviter de sentir cette douleur continue et sensation désagréable.

 

Ginjô Kûgo jeta un coup en contrebas pour admirer son oeuvre, son épée luisant su sang du Quincy. Il sourit diaboliquement.

 

-Un gêneur en moins...

 

Et il prit la direction du Quartier Général d'X-CUTION, personne ne se doutant de l'arrivé voire même de la présence d'un tel homme dans des quartiers aussi pauvres, mais n'était-ce pas le signe d'une activité digne des Yakuza? Ginjô sourit intérieurement face à cette comparaison qu'il trouvait excellente. De plus, il était fier de lui, ayant trouvé un nouveau membre plutôt naïf.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Chapitre IV: Décisions (suite)

 

Isshin prit le combiné du téléphone et ouvrit les yeux sous l'effet de la surprise, un accident avait lieu tout près de chez lui et il n'avait rien senti. D'habitude il était capable de percevoir les fluctuations du reiatsu des autres habitants de Karakura mais dans ce cas précis, absolument pas et cet événement l'inquiétait au plus haut point, il espéra du coup que ce n'était qu'une mauvaise passe.

 

Puis il faillit lâcher le combiné en entendant la description physique de l'accidenté, elle correspondait parfaitement à celle du fils de Ryûken, Uryû. Il remercia aussitôt la personne au bout du fil et annonça qu'il enverrait le blessé à l'hôpital le plus proche affirmant que ce cas ne relevait pas de sa compétence.

 

-Ryûken?

 

Le concerné jeta un coup d'oeil au combiné dans son bureau à l'hôpital et fronça les sourcils en lisant le numéro qui s'affichait sur l'écran du téléphone.

 

-Kurosaki?

 

Ryûken entendit ce que l'autre avait à lui dire et remercia profondément son vieil ami de l'avoir prévenu pour son fils et apprit de même qu'Isshin avait pris la liberté d'envoyer une de ses propres ambulances pour le transporter à son propre centre de soins. Il pourrait ainsi garder un oeil sur lui. Il demanda à ses meilleurs infirmiers et médecins de le rejoindre en salle d'opérations immédiatement.

 

Le personnel de l'hôpital rappliqua aussitôt dans la salle destinée à la chirurgie et prirent directement les instruments qui leur seraient les plus utiles pour l'opération. Lorsqu'Uryû pénétra dans la salle en compagnie du personnel de la clinique Kurosaki, ils faillirent lâcher de surprise leurs instruments. Uryû étant le fils de leur directeur, ils surent aussitôt qu'ils devraient faire tout leur possible.

 

De plus, Ryûken lui-même assistait à l'opération et il avait pris sa blouse de médecin pour pouvoir soigner son fils. Ryûken était un Quincy et savait de fait le meilleur traitement qu'il faudrait pour son fils, il donna des ordres et ses médecins suivirent à la lettre ses ordres. Tous avaient remarqué les gouttes de sueur qui perlaient sur le front de leur employeur même si ce dernier montrait rarement ses émotions.

 

Ils travaillèrent de nombreuses heures pour être surs que la vie d'Uryû ne serait pas en danger et ils purent ainsi le déplacer dans une chambre prévue pour lui. Comme d'habitude il serait seul et pourrait ainsi se reposer tranquillement en attente de visiteurs, Ryûken resta à son chevet tout en pensant à la mère d'Uryû morte sans laisser de traces. Il espérait ne pas perdre son fils aussi.

 

-Uryû...

 

Et il posa sa main sur le front de son fils pour vérifier s'il n'avait pas de température et il soupira de soulagement lorsqu'il constata qu'il n'avait pas fièvre. Certains blessés déliraient et de la sueur coulait abondamment de leur front. Il était ravi que son fils n'était pas de ceux qui cédaient facilement à la douleur, il en avait connu tellement.

 

-Je suis fier de toi...

 

Et il reprit son attitude glacial voyant que son fils se réveillait, n'aimant pas montrer ses émotions aussi ouvertement même à son fils.

 

-Quoi? s'écria Ichigo sous l'effet de la surprise.

 

Il raccrocha aussitôt et prit ses affaires pour rejoindre au plus vite l'hôpital d'Ishida Ryûken. Il connaissait de vue l'homme mais ne lui avait jamais parlé personnellement, étant occupé à parler avec Isshin au sujet de certains patients. Il avait à chaque fois laisser les deux hommes seuls en raison du secret médical qui incombait aux médecins.

 

Mais cette fois, il devrait lui faire face dans la chambre d'Ishida et il appréhendait déjà ce moment, sachant que l'homme était plutôt strict quand il s'agissait d'affaires sérieuses. De plus, il éprouvait de la compassion pour Uryû, son père ne pardonnait pas en général – selon Ishida – le moindre faux pas.

 

Il courut donc aussitôt vers l'arrêt de bus le plus proche et y prit place. Par chance le bus s'arrêtait directement devant l'hôpital et il put donc rejoindre le plus vite son ami alité sur un lit d'hôpital. Ce dernier se disputait avec son père et c'était semblait-il monnaie courante dans cette famille. C'était comme si deux ennemis irréconciliables se faisaient face.

 

Ichigo plaignit intérieurement son ami même si cette compassion risquait de heurter la fierté de ce dernier. Il ne l'exprima donc pas et bavarda en attendant avec Orihime arrivée largement avant lui. Ils étaient tous deux tendus en assistant au match qui se déroulait devant leurs yeux. Ils ne devaient pas prendre part à cet échange sous peine de représailles.

 

-La ferme toi!

 

La voix d'Uryû avait claqué comme un fouet à leurs oreilles. Les deux amis sursautèrent face à ce nouvel Ishida, il était d'ordinaire calme et maîtrisé mais face à cet homme, il semblait que ce soit le contraire. De plus, en la présence de son cher père, Uryû ne voulait pas semblait-il se confier à ses amis.

 

Ichigo sentit une fois de plus qu'on le mettait à l' écart sans qu'il en comprenne réellement les raisons. Il doutait de plus en plus de l'amitié que lui portait Ishida et Inoue même si au fond de lui, il espérait pouvoir regagner leur coeur. Il s'éloigna donc un peu mais Ryûken le rattrapa.

 

-Kurosaki, tu as ta famille à protéger, ta place n'est pas ici.

 

Ichigo n'osa pas rétorquer après ce qu'il avait vu entre Uryû et son père et dut donc prendre le bus de retour accompagné par des pensées moroses. De plus, l'absence de Chad n'était pas arrivée au bon moment, il avait besoin de sa présence, après tout, ils s'étaient jurés de surveiller les arrières de l'autre.

 

Mais comme son ami n'était pas là, il regarda à nouveau la carte que lui avait donnée Ginjô et vit une date fixant un rendez-vous au dos de celle-ci. Ce rendez-vous tombait à pic, il avait besoin de se confier à quelqu'un.

 

Il prit donc le chemin du retour en pensant anxieusement à ses sœurs qui devaient s'inquiéter pour lui après ses absences longue et inexpliquée. Il se dit que Ryûken devait avoir raison et qu'il devait rester plus souvent avec sa famille, sachant que cette dernière devait être sa priorité. Mais il savait aussi que pour pouvoir protéger sa famille – son univers, il devait regagner ses pouvoirs et cette tâche ne serait pas chose aisée.

 

En effet, Ginjô ne lui avait pas dit en quoi consisterait son entraînement et ça ne le rassurait pas vraiment, il aurait préféré qu'il le lui dise tout de suite mais il n'en serait pas à son premier entraînement à mort. Il sourit légèrement en pensant à la fosse d'Urahara et à son affrontement intérieur face à son Hollow Intérieur qui n'avait rêvé que d'une chose: dévorer son âme à tout jamais et faire du corps d'Ichigo le sien.

 

Son regard s'assombrit soudainement, en repensant à ses différents entraînements tout en se rappelant de la force qu'il avait possédée à cette époque et dut retenir un soupir d'insatisfaction, si seulement Aizen n'avait pas eu la superbe idée de vouloir détruire Karakura, il aurait gardé ses pouvoirs mais en même temps, il n'aurait jamais connu Rukia sans qui il n'aurait pas connu cet univers si riche.

 

Rukia, celle qu'il regrettait le plus parmi ses anciens alliés et amis. Il ne saurait dire s'il voulait la serrer dans ses bras ou la frapper pour l'avoir laissé en arrière sans aucun explication. Il aurait voulu aussi qu'elle vienne lui rende visite mais elle avait préféré rester chez elle – chez Byakuya. Il fit la moue en pensant à nouveau au Capitaine froid et distant de la Sixième Division. Il n'avait jamais beaucoup apprécié le fait qu'il ose lever la main sur Rukia et qu'il laisse faire son exécution.

 

D'accord, ce dernier avait changé mais il n'empêche, s'en prendre à sa propre famille n'était pas recommandable du tout. Ichigo se faisait un devoir de protéger sa famille en premier, c'était même d'après sa mère, son rôle. Sa mère, il pensait qu'elle serait capable de protéger ses sœurs avant de se rappeler amèrement que sa mère n'avait jamais montré qu'elle possède un reiatsu suffisamment fort pour voir - voire protéger des Etres Humains.

 

Toujours plongé dans ses pensées, il descendit du bus pour rejoindre sa famille au plus vite et s'aperçut qu'il avait reçu du courrier. Il ne reconnut pas l'écriture et fronça donc les sourcils. Il ouvrit prudemment la lettre et vit la signature: le vieil homme lui avait écrit pour lui dire que le tableau avait été réparé et qu'il pouvait ainsi le récupérer. Ichigo lâcha un soupir de soulagement qu'il n'avait pas cru avoir.

 

Un poids quitta sa poitrine et voulut aller immédiatement prendre le chemin de la boutique antique. Mais il jeta un coup d'oeil à l'horloge suspendue au mur de la cuisine et dut renoncer à son expédition tardive. Il ne voulait as affronter le vieil homme à cette heure-ci, il devait certainement dormir. Il posa la lettre sur son bureau et enfila son blouson, devant retrouver Ginjô, ce dernier lui ayant donné rendez-vous à une heure un peu tardive tardive à son goût.

 

Il sortit en ne laissant pas de mot à ses sœurs et regretta un instant l'absence de Chad mais il devait lui faire confiance, il reviendrait, il en était sur. Ce fut donc le cœur lourd qu'il prit le chemin des Quartiers d'X-Cution.

 

Isshin prit le combiné du téléphone et ouvrit les yeux sous l'effet de la surprise, un accident avait lieu tout près de chez lui et il n'avait rien senti. D'habitude il était capable de percevoir les fluctuations du reiatsu des autres habitants de Karakura mais dans ce cas précis, absolument pas et cet événement l'inquiétait au plus haut point, il espéra du coup que ce n'était qu'une mauvaise passe.

 

Puis il faillit lâcher le combiné en entendant la description physique de l'accidenté, elle correspondait parfaitement à celle du fils de Ryûken, Uryû. Il remercia aussitôt la personne au bout du fil et annonça qu'il enverrait le blessé à l'hôpital le plus proche affirmant que ce cas ne relevait pas de sa compétence.

 

-Ryûken?

 

Le concerné jeta un coup d'oeil au combiné dans son bureau à l'hôpital et fronça les sourcils en lisant le numéro qui s'affichait sur l'écran du téléphone.

 

-Kurosaki?

 

Ryûken entendit ce que l'autre avait à lui dire et remercia profondément son vieil ami de l'avoir prévenu pour son fils et apprit de même qu'Isshin avait pris la liberté d'envoyer une de ses propres ambulances pour le transporter à son propre centre de soins. Il pourrait ainsi garder un oeil sur lui. Il demanda à ses meilleurs infirmiers et médecins de le rejoindre en salle d'opérations immédiatement.

 

Le personnel de l'hôpital rappliqua aussitôt dans la salle destinée à la chirurgie et prirent directement les instruments qui leur seraient les plus utiles pour l'opération. Lorsqu'Uryû pénétra dans la salle en compagnie du personnel de la clinique Kurosaki, ils faillirent lâcher de surprise leurs instruments. Uryû étant le fils de leur directeur, ils surent aussitôt qu'ils devraient faire tout leur possible.

 

De plus, Ryûken lui-même assistait à l'opération et il avait pris sa blouse de médecin pour pouvoir soigner son fils. Ryûken était un Quincy et savait de fait le meilleur traitement qu'il faudrait pour son fils, il donna des ordres et ses médecins suivirent à la lettre ses ordres. Tous avaient remarqué les gouttes de sueur qui perlaient sur le front de leur employeur même si ce dernier montrait rarement ses émotions.

 

Ils travaillèrent de nombreuses heures pour être surs que la vie d'Uryû ne serait pas en danger et ils purent ainsi le déplacer dans une chambre prévue pour lui. Comme d'habitude il serait seul et pourrait ainsi se reposer tranquillement en attente de visiteurs, Ryûken resta à son chevet tout en pensant à la mère d'Uryû morte sans laisser de traces. Il espérait ne pas perdre son fils aussi.

 

-Uryû...

 

Et il posa sa main sur le front de son fils pour vérifier s'il n'avait pas de température et il soupira de soulagement lorsqu'il constata qu'il n'avait pas fièvre. Certains blessés déliraient et de la sueur coulait abondamment de leur front. Il était ravi que son fils n'était pas de ceux qui cédaient facilement à la douleur, il en avait connu tellement.

 

-Je suis fier de toi...

 

Et il reprit son attitude glacial voyant que son fils se réveillait, n'aimant pas montrer ses émotions aussi ouvertement même à son fils.

 

-Quoi? s'écria Ichigo sous l'effet de la surprise.

 

Il raccrocha aussitôt et prit ses affaires pour rejoindre au plus vite l'hôpital d'Ishida Ryûken. Il connaissait de vue l'homme mais ne lui avait jamais parlé personnellement, étant occupé à parler avec Isshin au sujet de certains patients. Il avait à chaque fois laisser les deux hommes seuls en raison du secret médical qui incombait aux médecins.

 

Mais cette fois, il devrait lui faire face dans la chambre d'Ishida et il appréhendait déjà ce moment, sachant que l'homme était plutôt strict quand il s'agissait d'affaires sérieuses. De plus, il éprouvait de la compassion pour Uryû, son père ne pardonnait pas en général – selon Ishida – le moindre faux pas.

 

Il courut donc aussitôt vers l'arrêt de bus le plus proche et y prit place. Par chance le bus s'arrêtait directement devant l'hôpital et il put donc rejoindre le plus vite son ami alité sur un lit d'hôpital. Ce dernier se disputait avec son père et c'était semblait-il monnaie courante dans cette famille. C'était comme si deux ennemis irréconciliables se faisaient face.

 

Ichigo plaignit intérieurement son ami même si cette compassion risquait de heurter la fierté de ce dernier. Il ne l'exprima donc pas et bavarda en attendant avec Orihime arrivée largement avant lui. Ils étaient tous deux tendus en assistant au match qui se déroulait devant leurs yeux. Ils ne devaient pas prendre part à cet échange sous peine de représailles.

 

-La ferme toi!

 

La voix d'Uryû avait claqué comme un fouet à leurs oreilles. Les deux amis sursautèrent face à ce nouvel Ishida, il était d'ordinaire calme et maîtrisé mais face à cet homme, il semblait que ce soit le contraire. De plus, en la présence de son cher père, Uryû ne voulait pas semblait-il se confier à ses amis.

 

Ichigo sentit une fois de plus qu'on le mettait à l' écart sans qu'il en comprenne réellement les raisons. Il doutait de plus en plus de l'amitié que lui portait Ishida et Inoue même si au fond de lui, il espérait pouvoir regagner leur coeur. Il s'éloigna donc un peu mais Ryûken le rattrapa.

 

-Kurosaki, tu as ta famille à protéger, ta place n'est pas ici.

 

Ichigo n'osa pas rétorquer après ce qu'il avait vu entre Uryû et son père et dut donc prendre le bus de retour accompagné par des pensées moroses. De plus, l'absence de Chad n'était pas arrivée au bon moment, il avait besoin de sa présence, après tout, ils s'étaient jurés de surveiller les arrières de l'autre.

 

Mais comme son ami n'était pas là, il regarda à nouveau la carte que lui avait donnée Ginjô et vit une date fixant un rendez-vous au dos de celle-ci. Ce rendez-vous tombait à pic, il avait besoin de se confier à quelqu'un.

 

Il prit donc le chemin du retour en pensant anxieusement à ses sœurs qui devaient s'inquiéter pour lui après ses absences longue et inexpliquée. Il se dit que Ryûken devait avoir raison et qu'il devait rester plus souvent avec sa famille, sachant que cette dernière devait être sa priorité. Mais il savait aussi que pour pouvoir protéger sa famille – son univers, il devait regagner ses pouvoirs et cette tâche ne serait pas chose aisée.

 

En effet, Ginjô ne lui avait pas dit en quoi consisterait son entraînement et ça ne le rassurait pas vraiment, il aurait préféré qu'il le lui dise tout de suite mais il n'en serait pas à son premier entraînement à mort. Il sourit légèrement en pensant à la fosse d'Urahara et à son affrontement intérieur face à son Hollow Intérieur qui n'avait rêvé que d'une chose: dévorer son âme à tout jamais et faire du corps d'Ichigo le sien.

 

Son regard s'assombrit soudainement, en repensant à ses différents entraînements tout en se rappelant de la force qu'il avait possédée à cette époque et dut retenir un soupir d'insatisfaction, si seulement Aizen n'avait pas eu la superbe idée de vouloir détruire Karakura, il aurait gardé ses pouvoirs mais en même temps, il n'aurait jamais connu Rukia sans qui il n'aurait pas connu cet univers si riche.

 

Rukia, celle qu'il regrettait le plus parmi ses anciens alliés et amis. Il ne saurait dire s'il voulait la serrer dans ses bras ou la frapper pour l'avoir laissé en arrière sans aucun explication. Il aurait voulu aussi qu'elle vienne lui rende visite mais elle avait préféré rester chez elle – chez Byakuya. Il fit la moue en pensant à nouveau au Capitaine froid et distant de la Sixième Division. Il n'avait jamais beaucoup apprécié le fait qu'il ose lever la main sur Rukia et qu'il laisse faire son exécution.

 

D'accord, ce dernier avait changé mais il n'empêche, s'en prendre à sa propre famille n'était pas recommandable du tout. Ichigo se faisait un devoir de protéger sa famille en premier, c'était même d'après sa mère, son rôle. Sa mère, il pensait qu'elle serait capable de protéger ses sœurs avant de se rappeler amèrement que sa mère n'avait jamais montré qu'elle possède un reiatsu suffisamment fort pour voir - voire protéger des Etres Humains.

 

Toujours plongé dans ses pensées, il descendit du bus pour rejoindre sa famille au plus vite et s'aperçut qu'il avait reçu du courrier. Il ne reconnut pas l'écriture et fronça donc les sourcils. Il ouvrit prudemment la lettre et vit la signature: le vieil homme lui avait écrit pour lui dire que le tableau avait été réparé et qu'il pouvait ainsi le récupérer. Ichigo lâcha un soupir de soulagement qu'il n'avait pas cru avoir.

 

Un poids quitta sa poitrine et voulut aller immédiatement prendre le chemin de la boutique antique. Mais il jeta un coup d'oeil à l'horloge suspendue au mur de la cuisine et dut renoncer à son expédition tardive. Il ne voulait as affronter le vieil homme à cette heure-ci, il devait certainement dormir. Il posa la lettre sur son bureau et enfila son blouson, devant retrouver Ginjô, ce dernier lui ayant donné rendez-vous à une heure un peu tardive tardive à son goût.

 

Il sortit en ne laissant pas de mot à ses sœurs et regretta un instant l'absence de Chad mais il devait lui faire confiance, il reviendrait, il en était sur. Ce fut donc le cœur lourd qu'il prit le chemin des Quartiers d'X-Cution.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Chapitre IV: Décisions (fin)

 

- T'as pas tardé à venir à ce que je vois, parfait.

 

Ichigo sourit à l'homme qui venait de le saluer du haut d'un balcon, Ginjô arborait son masque de morgue habituel. Et Ichigo le regarda bouche bée en le voyant sauter sans se faire de fracture malencontreuse, Ginjô état un homme agile mais ses pouvoirs devaient certainement l'aider en ce sens. Il sourit avec un air de défi face à son futur entraîneur ce que ce dernier ne manqua pas de noter.

 

- Prêt, Kurosaki Ichigo?

 

Ichigo avança vers son interlocuteur nonchalamment tout en le regardant droit dans les yeux, il adorait déjà provoquer cette homme même s'il lui paraissait douteux.

 

- Je suis toujours prêt, Kûgo Ginjô.

 

Ginjô lui sourit avec beaucoup d'arrogance, ce jeune homme lui plaisait même si au fond de lui, il savait qu'Ichigo (pour une raison qui lui échappait) serait un adversaire puissant dans le futur mais ne montra pas son trouble. Il voulait voir de quel bois le jeune homme était fait avant de tenter quoique ce soit. Il s'en délecta d'avance.

 

Ginjô lui ouvrit donc la porte d'un immeuble banal qui abritait en fait les quartiers d'une association des personnes aux pouvoirs leur permettant de surpasser le commun des mortels. Il était fier de cette organisation, c'était le seul endroit où il se sentait vraiment chez mais il n'allait pas s'en plaindre, il en était le chef après tout.

 

Ichigo pénétra dans l'enceinte du haut et sombre bâtiment, il se remémora les les films de mafiosi qu'il regardait avec son père lorsqu'il était plus petit. Il voulut passer sa main sur son visage pour montrer son amusement mais il dut se contenir, Ginjô étant présent à ses côtés et il surveillait ses moindres faits et gestes.

 

Ichigo pensa que ce serait une mauvaise idée de montrer ses émotions face à cet homme, étant certain que ses moindres faits et gestes se retourneraient contre lui. Il prit un ascenseur que lui avait au préalable ouvert Ginjô, il sentait que cet homme ne faisait pas que le guider mais aussi le contrôler comme une marionnette.

 

Ichigo n'aimait pas ça mais il dut prendre son mal en patience étant donné que ses pouvoirs étaient sa priorité. Il sentit que l'ascenseur ralentissait et il n'aimait pas le silence de Ginjô, il aurait voulu qu'un bruit, quelque chose casse ce silence oppressant. Il ne désirait qu'une seule chose: sortir de cette cage à souris.

 

Ginjô le regarda avec insistance:

 

- Montre-moi ta carte.

 

Ichigo la lui tendit, obligeamment, cet homme dirigerait les opérations peut importait son avis. Il serait certes contrôlé mais au moins on lui donnerait ce qu'il désirait.

 

- Cette carte est également un passe qui te permettra d'accéder à nos quartiers généraux. Soucient-on.

 

Ichigo hocha de la tête pour montrer qu'il avait entendu et compris, ainsi, il pourrait avoir accès quand bon lui semblait aux quartiers, encore un moyen, d'après lui, de montrer qu'on tenait à lui, qu'il était invité et bien sur, il n'avait pas besoin de prévenir, il faisait en quelque sorte, parti de la famille.

 

Ichigo sortit de l'ascenseur et s'aperçut avec surprise que les quartiers d'X-Cution étaient richement décorés et bien équipés. En effet, des hommes et des femmes se tenaient assis ou debout près d'un bar et un canapé imposant trônait a centre de la pièce, le trône du roi, pensa ironiquement Ichigo, loin d'être aussi dupe que Ginjô pouvait l'imaginer.

 

Il les utiliserait et récupérerait ses pouvoirs, c'était aussi simple que ça, les conséquences de ses gestes n'étaient pas ce qu'il observerait le plus comme lors de son entraînement chez Hirako Shinji. Il faillit s'arrêter en pensant au chef des Vizards, il avait aussi l'impression qu'il l'avait abandonné. Même s'il avait vengé l'ancien Capitaine de la Cinquième Division, il lui semblait à présent qu'il ne valait pas mieux que son successeur qui n'était autre qu'Aizen.

 

D'ailleurs, il ne lui avait jamais rendu visite et lui au moins, n'était pas soumis aux règles impitoyables de la Chambre des 46 et pouvait donc circuler librement tout comme Urahara Kisuke d'ailleurs mais il préféra ne pas penser à ses anciens mentors. Ils l'avaient utilisé comme une vieille chaussette et on le remettait à sa place, c'est-à-dire, la poubelle.

 

Il voulut serrer les poings mais s'abstint, il devait se concentrer sur la démonstration de Ginjô quant au Fullbring. D'ailleurs, Ichigo avait retenu une seule chose du Fullbring, c'était l'âme présente dans toute chose et les Fullbingers étaient capables de faire s'exprimer cette âme. Il avait écouté avec passion et il regarda avec une certaine inquiétude cependant la démonstration de Ginjô.

 

Il se doutait que ce pouvoir ne serait pas inoffensif et espérait que d'autres de ses amis n'auraient pas à souffrir des effets de ce pouvoir. Il avait déjà eu du mal à encaisser les blessures d'Ishida et il ne voulait pas qu'Inoue ou Chad soient aussi envoyés à l'hôpital ou pire à la morgue. Il ne voulait pas être le responsable de leurs maux et il ferait en sorte que tout le monde soit sain et sauf.

 

Regarde attentivement Kurosaki Ichigo, pensa Ginjô. Je ne le répéterait pas deux fois, ce pouvoir est un moyen de te faire respecter... craindre.

 

Ginjô aurait voulu sourire narquoisement en regardant la mine surprise du jeune homme assit ne face de lui, il sut aussitôt qu'il l'avait et se délecta d'avance du duel qui allait les opposer. Une voix lui soufflait qu'Ichigo était un usurpateur pour une raison qui lui semblait inconnue et il tenait à reprendre sa place même s'il n'en connaissait pas la vraie raison.

 

Ses instincts lui demandaient d'agresser Ichigo tout de suite mais sa raison lui intimait l'inverse. Il devait donc prendre son mal en patience et s'assurer que la petite souris serait prisonnière le moment venu. La souris serait Ichigo et lui, le chat.

 

L'entraînement avait immédiatement commencé après la démonstration de Ginjô qui avait définitivement convaincu Ichigo de poursuivre dans cette voie. Il avait affronté Riruka et ne s'en était pas trop mal tiré, en effet, il avait réussi in-extremis selon les dires de son nouveau professeur, à exprimer son pouvoir.

 

Mais Ichigo savait que sans l'aide de Chad, il n'aurait pas pu vaincre le Yakuza transformé pour l'exercice en ourse en peluche par la jeune Riruka. Il avait peu à peu éprouvé de l'affection pour la jeune fille mais son sentiment de méfiance ne s'était pas atténué à l'égard de Ginjô. Ce sentiment lui rappelait sa capacité spéciale lorsqu'il maniait Zangetsu, il avait toujours su ce qui se passait au fond du cœur des gens.

 

Or sur ce coup-ci, Ichigo ne réussissait pas à percevoir les intentions de Ginjô comme si l'homme n'avait pas d'âme et ça rendait le chef d'X-Cution encore plus effrayant. Mais il devait se focaliser sur les exercices que lui imposait Riruka pour pouvoir mieux contrôler son pouvoir. Chad l'assistait également, sachant déjà manier son pouvoir avec un certain talent.

 

Ichigo avait été ravi d'entendre que Chad le rejoignait de temps à autre et n'avait plus penser à l'homme sur la photo depuis quelques jours. On l'avait plongé dans un rêve et Ichigo espérait ne plus en sortir quoique la présence de Ginjô lui rappelait celle d'un oiseau de proie en quête du moindre signe de faiblesse de son adversaire.

 

- Ichigo, concentre-toi. T'es ailleurs depuis cinq minutes... lança la voix douce de Riruka.

 

Ichigo lança un regard noir à le jeune fille mais il s'abstint de tout commentaire, sachant pertinemment, qu'elle n'aimait pas qu'on la contredise et la jeune fille parut ravie par sa soudaine compréhension de la situation. Il se rappelait enfin que son entraînement était important et qu'il ne devait pas se laisser distraire par rien.

 

Il soupira donc et se força à faire réapparaître la croix qui représentait son Fullbring, il était ravi que Chad d'ailleurs lui ait indiqué comment s'en servir. Il ne le remercierait jamais assez pour cela. Il sentit à nouveau avec plaisir le reiatsu monter en lui et s'exprimer, il n'avait pas ressenti le flux de reiatsu en lui depuis tellement longtemps.

 

Ichigo ne quittait donc que rarement le quartier général des Fullbringers que très peu de temps, que pour le lycée et bien sur pour accorder un peu de temps à ses sœurs, mais le tableau, était sa dernière priorité. Mais ce soir-là, cette vérité lui revint comme une claque dans la figure, il devait absolument revoir le vieil homme dans la boutique.

 

Ichigo prit le combiné de téléphone et composa le numéro du magasin, se sentant coupable pour son père, même s'il se doutait que ce dernier avait remarqué l'absence éblouissante du tableau qui représentait son propre mariage. Mais il n'avait rien dit et avait laissé faire mais il aurait préféré des coups pour avoir osé toucher un de ses plus précieux trésors.

 

- Oui? demanda la voix chevrotante du vieil homme et Ichigo frissonna en entendant ce timbre qui lui évoquait certains Hollows.

 

- Je suis Kurosaki ichigo, je viens demain pour récupérer le tableau.

 

Le vieil parut sourire car il se rappelait très bien de lui et le qualifia de «jeune impertinent» ce qu'Ichigo apprécia moyennement mais il dut se rappeler de sa conduite lors de sa visite au magasin, un garçon devait obéir et respecter ses aînés dans leur pays.

 

- Venez demain, j'ai restauré votre bien. Il est cependant fort dommage que vous ne l'ayez pas récupéré plus tôt, j'avais cru comprendre que ce tableau avait une grande valeur pour vous et votre famille. L'homme sur la photo est le témoin de votre mère après tout.

 

De surprise, Ichigo faillit lâcher le combiné du téléphone mais se ressaisit à temps, sa mère... un témoin? Il ne l'avait jamais su et son père ne lui en n'avait jamais parlé.

 

Quel menteur! pensa amèrement Ichigo.

 

Il aurait voulu être au courant de ça bien avant, il n'avait jamais beaucoup aimé les secrets et les avait toujours trouvé inutiles. Pourquoi cacher une vérité qui pouvait un jour ou l'autre éclater à la lumière du jour? Il ne le comprenait pas. Mais il ne sortit qu'un:

 

- Merci monsieur de votre compréhension.

 

Le vieil homme soupira et Ichigo sentit la peine de l'homme face à son manque de discernement mais s'abstint de tout commentaire. Il raccrocha doucement le combiné et attendit impatiemment le lendemain. Il monta dans sa chambre, plus heureux qu'il ne l'avait été depuis longtemps.

 

Le vieil homme dans la boutique considéra le visage de l'homme sur la photo et il ne faisait pas confiance en ce visage qui paraissait souriant mais cachait des ombres. Cet homme, il en avait le sentiment, serait capable de trahir et de détruire tout ce qui se trouvait à portée de main.

 

L'homme posa délicatement le portrait de cet homme et pressentit que la réaction du jeune homme serait pleine de colère à la vue de ce visage. Il avait longuement observé ses clients les uns après les autres et les visages sur les portraits qu'on lui avait demandé de restaurer. Il avait également observé leurs réactions face et en fonction des visages.

 

Il en avait conclu qu'à son humble avis que ce jeune homme serait en colère, très en colère ou dans le pire des cas complètement choqué. Il appréhendait grandement le m

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est encore un bon chapitre, tu restes bien fidèle à la trame originale mais au début je ne mettais pas rendu compte parce que je ne suis que l'anime.

L'entrainement avec les Fullbringers est bien et ce Ginjô mystérieux... Quel sale coup prépare-t-il ?

Je ne sais pas quoi rajouter à part de t'encorager à continuer. :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...

@Bloody, donc je te spoile, j'espère que ça ne te dérange pas. :S

 

Mais il va y avoir un moment où je ne suivrai plus du tout la trame du manga et je ferais mon propre truc. :)

 

Je vais changer des choses au fur et à mesure. :)

 

Pour Ginjô, tu verras, je vais reprendre les faits du manga, donc je vais peut-être te spoiler avant même que l'anime sorte cette scène. Mais bon. :)

 

Merci pour tes encouragements.

 

A bientôt! :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Chapitre V: Attente (début)

 

Ichigo, le cœur battant avait pris le bus pour rejoindre le vieil antiquaire et connaître la vérité sur ce témoin dont il ignorait l'existence. Il voulait savoir la vérité et connaître ce secret le terrifiait aussi, il ne savait pas ce qu'il découvrirait en voyant ce visage. Il sentait que ses mains se couvraient de sueur rien qu'à l'idée de pouvoir voir le tableau restauré et le rendre à son père.

 

Le bus s'arrêta et Ichigo dut courir pour rejoindre la boutique. Il pleuvait ce jour-là et il ne vouait pas tomber malade. Il sourit lorsque le vieil homme l'accueillit devant sa porte. Ce dernier lui ouvrit avec joie, heureux de constater que le jeune homme avait répondu à son appel aussi vite. Le jeune sentit l'air chaud d'un feu dans une cheminée souffler son visage.

 

Il prit place sur un fauteuil que lui montrait le propriétaire du magasin. Il s'assit en s'apercevant avec surprise que le siège était plus confortable qu'il n'y paraissait. Cet homme avait du goût et aimait visiblement la discrétion. Le vieil homme lui proposa un thé noir pour chasser le froid et Ichigo accepta avec gratitude. Il n'aimait pas la pluie.

 

Le vieil homme but avec lui après avoir accompli le rituel du thé. Ils burent en silence et en méditant, pour apprécier pleinement l'instant présent. On disait que la méditation était le seul remède de l'âme mais Ichigo savait aussi que dire la vérité aidait aussi. Il se sentit mieux cependant après avoir pris le thé.

 

Le vieil homme avait remarqué son trouble mais ne dit rien, sachant qu'il pourrait braquer le jeune homme. Il voyait qu'Ichigo était fier et n'aimait pas qu'on le froisse en posant certaines questions, aussi il se tut. Il observa encore en silence le jeune homme avant de dire ce qu'il pensait.

 

- Votre cœur souffre-t-il?

 

Ichigo croisa le regard de l'homme mais s'abstint de lui révéler son passé même s'il se doutait qu'Ishida avait parlé de lui. Mais il connaissait aussi la discrétion respectueuse de son ami et savait qu'il ne lui en avait pas trop dit ou suffisamment pour que le vieil homme ne lui pose pas trop de questions.

 

-Il pleut monsieur, lui répondit pourtant le jeune homme.

 

Le vieil homme regarda plus attentivement le jeune homme, la pluie n'était jamais un bon présage et le cœur d'un homme souffrait de la tristesse éternelle. Il souhaitait que le soleil chasserait à jamais cette pluie empoisonnée dans le cœur du jeune homme. Il espérait pour ce jeune homme et savait selon son lointain cousin Uryû, qu'il représentait l'espoir des Shinigami et des Quincies réunis.

 

-Le vent et le soleil chassent la pluie.

 

Ichigo regarda le vieil homme, pensif. Il souhaitait pouvoir se confier à quelqu'un sans risqué que ses secrets soient dévoilés même si l'homme en face de lui ne semblait pas être un confident. Mais il apprécié son aide implicite. Il sourit doucement et reprit un peu de son thé qu'il trouva meilleur.

 

- Le vent et le soleil sont longs, monsieur.

 

Le vieil homme lui sourit, il aimait l'impertinence du jeune homme même si elle faisait fi des traditions d'honneur et de respect. Et cette phrase avait été dite de façon tellement poétique. Il désirait parler davantage au jeune homme avant de lui montrer le tableau réparé.

 

- Ils viennent toujours au bon moment. Ne doutez pas jeune homme.

 

Ichigo le regarda avec curiosité, de quoi parlait-il? Avait-il senti quelque chose? Il désirait lui poser la question mais il ne savait pas comment la formuler. Peut-être lui fallait-il davantage de sagesse pour oser demander certaines choses à un vieil homme.

 

- Mais monsieur, le ciel sera toujours couvert, du moins en partie.

 

Le vieil homme, pour toute réponse, lui adressa le sourire le plus mystérieux qu'il eut jamais vu depuis qu'il avait affronté Aizen bien sûr. Mais Ichigo ne se laissa pas avoir, le vieil homme gardait bien ses secrets et Ichigo pensait qu'il ne pourrait jamais percer son armure.

 

- Tu connaîtras la solution plus tard.

 

Ces paroles sibyllines éveillèrent davantage la curiosité d'Ichigo mais il s'abstint de tout commentaire, il respectait trop le vieil homme pour oser s'avancer davantage.

 

- Vous ne posez plus de questions, jeune homme?

 

Ichigo cilla face au regard intense de l'homme. Il préférait largement essayer de deviner ce que l'homme tentait de lui dire de façon aussi mystérieuse. Il aimait les défis et essayer de deviner ces paroles, l'aidait en ce sens.

 

- Avez-vous le tableau, monsieur?

 

Le vieil homme sourit face à cette manière de détourner le sujet mais Ichigo était venu pour celé, n'est-ce pas? Ichigo voulait savoir qui était cet homme et il voulait restaurer son honneur face à son père. Le vieil homme quitta donc Ichigo un instant et chercha le bien précieux. Ichigo attendit patiemment et s'aperçut avec surprise que l'homme avait emballé le tableau dans un coffre luxueux.

 

- Il s'ouvrira quand tu seras prêt. Pour le moment, tu ne l'es pas. Le repos du cœur est nécessaire.

 

Ichigo parut déçu par la décision du vieil homme et ce dernier ne lui révéla pas ce qu'il avait lu sur le visage de l'homme mystérieux. Il avait vu la manipulation et la ruse. Il avait vu la roublardise et bien sûr l'orgueil Il savait aussi que le jeune homme selon ses observations, n'aimerait pas ce visage, Ichigo semblait si honnête en comparaison et n'aimerait certainement pas ce genre d'homme.

 

Pourtant Ichigo paya les services de l'homme et l'homme lui demanda de revenir lorsqu'il serait prêt selon ses propres termes. Il le regarda partir avec une pointe d'appréhension au fond du cœur, en espérant que le jeune homme ne ferait pas de bêtises en voyant ce visage qu'il détestait déjà sans le savoir.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Chapitre V: Attente (suite)

 

Ichigo n'arrivait pas à y croire, l'homme lui avait caché ce visage et il ne savait pas pourquoi. Il l'avait fait dans un but précis et peut-être que ça avait un rapport avec les paroles qui se voulaient apaisantes du vieil homme avec la tristesse et la douceur qui la chassait. Mais il dut se résoudre à attendre encore une fois et il devait faire preuve de patience avant de connaître le secret du tableau.

 

Il ferma les yeux en se passant la main sur son visage, essayant de chasser la fatigue et le désarroi sans grand succès. Il dut se faire une raison par rapport aux intentions des autres à son sujet, comme il l'avait toujours fait d'ailleurs. Pas que ça l'ennuyait mais il n'aimait pas être dans le noir. Il voulait passer à l'action maintenant qu'il détenait enfin le tableau réparé mais il dut se résoudre à attendre, une fois de plus.

 

Son téléphone et il faillit bondir au plafond quand il entendit la mélodie familière.

 

- Ichigo?

 

Ichigo fronça les sourcils quand il entendit la voix de son nouveau mentor à l'autre bout du fil, il voulait certainement lui parler de l'entraînement du jour et il savait instinctivement que Ginjô ne lui ferait aucun cadeau.

 

- Ginjô?

 

Il vit presque le sourire de l'autre homme à travers le téléphone et imaginait déjà son air sarcastique et son attitude fière. Il aimait les défis et Ichigo semblait en être un pour lui. Mais le jeune homme aimait les défis et cet entraînement était de ceux qui ne se refusaient pas du tout.

 

- Retrouve-moi à l'endroit habituel...

 

Sur ces dires, le meneur d'X-CUTION éteignit son portable sans laisser le temps à Ichigo de lui répondre, il savait que le jeune homme ne résisterait pas à l'envie de vouloir jouer avec le feu. Il avait saisi ce trait de sa personnalité dès qu'il avait vu pour la première fois et il avait ressenti une pointe de jalousie très vive.

 

Il fronça ses sourcils, cherchant pourquoi il ressentait cette dite jalousie...

 

Ichigo se présenta comme à son habitude devant les quartiers généraux de l'organisation. Ginjô lui sourit en lui présentant son nouvel adversaire: Jackie. Cette dernière sourit, visiblement ravie de pouvoir se mesurer au jeune homme, elle estimait que ce jeune homme ne savait pas se battre comme il fallait mais elle était loin de se douter de ce qui l'attendait elle.

 

Ichigo avisa son adversaire avec calme et vit tout de suite qu'elle n'était pas de taille face à lui, elle se surestimait et l'arrogance pouvait mener à sa perte le meilleur des guerriers, il l'avait vu avec Aizen. Il se gifla mentalement et se reprocha de penser trop à cet homme qui au final n'était qu'un être désespéré.

 

- Venez, vous vous battrez ici.

 

Riruka avait apporté sa petite maison de poupées et semblait fatiguée par les entraînements avec Ichigo, ce qui ne sembla pas choqué le jeune plus que ça, il connaissait sa propre force et ses différents entraînements lui avait donné l'opportunité de progresser de manière fulgurante.

 

Ginjô s'assit dans un coin de la pièce pour savourer d'avance ce spectacle. Il pouvait prévoir ce qui allait se dérouler sous ses yeux même s'il n'avait vu que quelques fois le jeune homme en action. Il sentait aussi qu'il devait le jauger et il ressentit à nouveau cette envie de détruire Ichigo mais il se frappa mentalement pour oser penser à vouloir tuer le jeune homme qu'il appréciait beaucoup.

 

- En garde petit, je serai pas douce, sache-le, sourit cyniquement Jackie, pleine d'assurance.

 

Ichigo sourit lui aussi mais il était davantage galvanisé par le défi que par l'envie d'abattre son adversaire. Il voulait surtout lui donner une petit leçon d'humilité. Se battre contre un Humain, quelqu'un comme lui, ne l'attirait pas beaucoup mais il se devait de montrer qu'il était un maître en matière de duels et ce seraient ses règles pas celles de Jackie.

 

- Allons-y, lui répondit Ichigo.

 

Il ressentit à nouveau les effets du reiatsu sur son corps et ses muscles se bandèrent sous sa peau. Il se positionna pour se préparer au combat et attendit. Jackie fit bien sûr le premier mouvement mais Ichigo put l'éviter juste à temps sembla-t-il pour la jeune femme à la peau mâte.

 

- Tu bouges trop! Tu pourras pas tenir plus longtemps que cinq minutes!

 

Ichigo sourit face à cette réplique, et ne souhaitait qu'une seule chose, abattre cette femme qui se sentait supérieure à lui, quel toupet! Il eut une petite idée sur la façon dont laquelle il pourrait se débarrasser d'elle tout en finesse, si elle voulait du spectacle, elle en aurait.

 

Ils effectuèrent encore quelques pas, quelques mouvements et Ichigo décela assez rapidement la faille de son adversaire, ses jambes, elle ne faisait qu'utiliser ses jambes. Il se cala bien sur ses pieds et il attendit qu'elle se batte avec de plus en plus d'acharnement pour prouver sa force face au jeune homme.

 

Ichigo put enfin lancer son coup final et Jackie fut à terre en très peu de temps, elle paraissait très impressionnée par la performance de son jeune élève.

 

- Tu es peut-être plus forte que moi, mais moi, j'ai plus d'expérience que toi en combat. Souviens-toi en lors de nos futures rencontres.

 

Jackie déglutit difficilement, elle voulait cette force et l'utiliser à ses propres fins, elle avait toujours rêvé de pouvoir se mesurer à des combattants plus forts qu'elle et montrer que c'était elle la meilleure, du coup, elle avala mal cette défaite, un peu trop cuisante à son goût.

 

- On se retrouvera jeune homme, et cette fois-là, je serai forte et toi faible comme un nouveau-né, pensa-t-elle avec colère.

 

Ichigo ressentit la colère de son opposante du jour et dut se faire à l'idée que tous n'étaient pas comme certain Shinigami qui admettaient leur défaite. Mais il soupira intérieurement et laissa Riruka lui rendre sa taille normale. Riruka rougit légèrement en le voyant de nouveau mais elle réussit à se contenir.

 

Ichigo lui sourit doucement, il sentait qu'il pouvait faire confiance à Riruka et c'était déjà un bon signe. Il pouvait aussi voir qu'elle ne l'utiliserait pas et il appréciait son honnêteté par rapport à lui. Il effleura sa main et elle frissonna légèrement. Il tenta d'ignorer cet réaction mais la jeune fille le regarda quand même, insistante.

 

Jackie passa à côté d'Ichigo sans lui prêter la moindre attention, la défaite récente était encore trop cuisante pour elle. Ginjô les regarda les deux et fronça les sourcils, il ne voulait pas de conflits dans son groupe. Il se leva et se plaça entre Jackie et son jeune élève leur demandant implicitement ce qui s'était passé mais ils ne le regardèrent pas, l'une occupée à fulminer à cause de sa défaite, l'autre préoccupé par les avances de Riruka.

 

Ils se séparèrent quelques secondes après et ils se retirèrent chacun dans un coin, Ichigo demanda un verre à Giriko et l'homme lui passa un soda. Le jeune homme but son verre d'un trait, fatigué par la séance d'avant. Riruka s'assit juste à côté de lui et demanda la même chose. Giriko lui sourit aimablement et posa le soda sur un plateau et le servit à une table.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai coupé pile poil à cet endroit un passage plus qu'explicite...

 

Chapitre 5: Attente (fin)

 

Quand les deux amants revinrent dans la salle commune, ils ne laissèrent pas transparaître ce qui s'était passé entre eux. Ils en garderaient le silence et chériraient silencieusement le moment de plaisir intense qu'ils avaient partagé, ils se sourirent discrètement et sortirent de l'immeuble. Ils s'embrassèrent encore un peu, et ils durent se séparer. Ichigo devait rentrer chez lui, pour s'occuper de ses sœurs. Ichigo et Riruka n'avaient pas 21 ans et ils pourraient avoir des problèmes avec les lois de leur pays si les juges apprenaient qu'ils avaient fait l'amour avant la majorité.

 

Ses sœurs l'avaient attendu impatiemment et Yuzu avait cuisiné un très bon tofu aux épices et à la sauce piquante. Ichigo appréciait beaucoup les plats épicés et il n'en perdit pas la moindre miette. Il se coucha, et regarda une dernière fois le coffret.

 

- Quand tu seras prêt à accepter cette vérité, tu pourras l'ouvrir...

 

Mais était-il seulement prêt à l'entendre et même à la comprendre?

 

- Tu n'es donc pas prêt jeune homme...

 

Il pouvait presque entendre la voix du vieil homme dans sa conscience mais il pensait que le vieil antiquaire avait raison, il serait prêt le moment voulu et aurait acquis suffisamment d'expérience pour accepter cette vérité. Et cette vérité était certainement une ombre du tableau de sa famille, comme une honte qui devait à tout jamais rester secrète.

 

Il tourna et retourna ces pensées en tête jusqu'à ce que l'épuisement ait raison de lui, il sombra dans le sommeil et rêva toute la nuit de livres, de mythes, de contes pour enfants et de visages monstrueux qui auraient pu être attrayants s'ils ne montraient pas cette arrogance.

 

- Ichigo... souffla l'un des visages.

 

Le garçon se réveilla en sursaut et regarda sa montre, il était plus que temps de se lever, il serait en retard en cours. Il dut se doucher en vitesse et avala son petit-déjeuner en un rient de temps. Il prit place dans le bus scolaire et papota avec Tatsuki et Chad de retour en classe ce qui faisait du bien à Ichigo.

 

Mais son attitude paisible sonnait faux, il avait à nouveau entendu la voix d'Aizen dans ses rêves et se demanda sérieusement si l'homme lui avait jeté un Kidô particulièrement puissant au point de modifier son esprit. Il songea qu'il devrait en parler à Urahara avant de se rappeler amèrement que l'homme ne lui parlait plus.

 

Ils descendirent au lycée où Orihime les accueillit joyeusement, elle perçut le trouble chez Ichigo et le dévisagea longuement en toute discrétion. Il affichait un air enjoué pour cacher quelque chose de plus profond, de plus vicieux. Et Ishida regarda aussi Kurosaki, il savait qu'il ne pourrait rien tirer de lui sauf s'il s'y prenait très bien mais ce ne serait pas facile.

 

Ishida voulut passer une main dans le dos d'Orihime mais il se ravisa, il ne supportait pas de voir son amie dans cet état-là, elle n'allait pas bien parce que Kurosaki n'allait pas bien et cette pensée lui serra le cœur. Il savait qu'il ne devait pas être jaloux mais il voulait quand même qu'Inoue le remarque mais il respecterait son choix le moment venu.

 

- Inoue, fais-tu au moins le bon choix, pensa-t-il tristement.

 

Orihime le regarda tout de même comme si elle avait perçu ses pensées. Elle avait certainement du voir son air peiné en la regardant, comme si il était triste lui aussi de voir Kurosaki-kun dans cet état mais elle se fourvoyait, il n'avait d'yeux que pour elle. Et Ishida savait qu'elle était la seule capable de voir à travers lui et ce masque froid. A cet instant, ils étaient comme deux âmes qui ne battaient que d'un seul coeur, seuls au monde. Ils auraient voulu se prendre dans les bras l'un de l'autre mais ils ravisèrent en se giflant pour avoir pensé ça.

 

- Orihime, je t'avais dit que tu prenais trop de salade à la confiture, tu es pâle aujourd'hui, lui reprocha Tatsuki.

 

Mais elle savait qu'avec le temps, ce n'était plus qu'un jeu entre elles, Tatsuki critiquait la cuisine d'Orihime et Orihime faisait son possible pour améliorer ses plats. Elles jouaient à la mère et la fille désobéissante depuis des années. Elles en riaient mais Tatsuki voulait vraiment que sa jeune amie soit saine et sauve.

 

- Tatsuki-chan! Arrête ça fait mal!

 

- Tu auras ta fessée ce soir!

 

Et elles rirent de bon cœur, heureuses d'être ensemble et Tatsuki regarda du coin de l'oeil Ishida, il regardait Orihime avec amour et elle ressentit une pointe de jalousie par rapport à lui, devrait-elle lui dire de ne pas regarder de trop près sa chère et tendre fille? Mais elle n'eut pas le temps de rappeler à l'ordre Ishida, la cloche retentit à ce moment-là.

 

Ishida s'assit à sa place habituelle et saisit un morceau de papier dans son livre d'histoire, elle affirmait que Kurosaki avait eu le tableau réparé et qu'il devrait payer quand il serait prêt bien sûr. Ishida pour respirer à nouveau quand il vit les mots «payer» et «prêt», le vieil homme ne délivrait jamais ses services gratuitement. Et il avait une manière bien à lui de faire payer ses clients spéciaux. Ishida plaignait d'avance Kurosaki. Il pensait avoir payé mais le vieil nétait pas comme ça.

 

Il posa le mot dans sa trousse et il jeta un bref coup d'oeil à Kurosaki et put voir qu'il se sentait mieux par rapport au tableau, il tenait beaucoup à ce tableau visiblement et le vieil homme lui avait dit qu'il s'agissait d'une photo de mariage d'une valeur inestimable. Et l'homme qu'il avait vu sur cette photo aurait pu déstabiliser n'importe qui, n'importe quoi selon son lointain cousin. Ishida n'avait pas remis en cause le sens de l'observation et l'oeil d'expert de l'antiquaire, il était passé maître en l'art de l'observation.

 

- Kurosaki, venez au tableau, dite-nous quel plan vous auriez mis pour répondre à cette question...

 

Ishida fut tiré de ses pensées par la voix sèche de leur professeur et dut se focaliser sur le cours. Il s'agissait toujours de l'étude du Code des Samouraïs et Ishida commençait à s'ennuyer fermement, il connaissait par cœur le programme. Il aurait préféré protéger la ville comme ses ancêtres avant lui avec son arc aux pouvoirs fabuleux plutôt que d'être assis ici.

 

De plus, il voulait aussi connaître l'origine de ce mystérieux reiatsu et quelque chose lui soufflait qu'il n'allait pas tarder à le savoir. Il toucha instinctivement son bras qu'Orihime avait guéri en un claquement de doigt et elle avait aussi restauré son reiatsu mais cette tâche lui demandait beaucoup plus d'énergie.

 

Ses mâchoires se crispèrent à cette pensée, il voulait faire payer ce crime. Il voulait aussi montrer ce qui arrivait à ceux qui osaient s'en prendre à Inoue, elle comptait beaucoup à ses yeux et elle faisait même battre son cœur

 

Ichigo quant à lui, se posaient de sérieuses questions sur son passé, qu'avait-on à cacher? De quoi avait-on peur? Pourquoi son père ne lui avouait-il pas donc pas tout? Pourquoi tant de secret?

 

- Kurosaki, concentrez-vous! Vous passerez votre certificat d'aptitude pour étudier à l'université dans quelques mois, un peu de nerfs!

 

Ichigo entendit cette voix comme si elle provenait d'un claquement de fouet. Il ne supportait décidément pas ce professeur et il n'espérait qu'une seule chose, c'était qu'il quitte définitivement ce poste. Certes, il enseignait bien mais il avait une telle morgue que son cours en devenait insupportable. Il préférait de loin les manières d'Urahara dans ce domaine, l'homme était fou mais au moins, il ne traitait pas les autres avec mépris.

 

- Pardon, monsieur. Ca ne se reproduira plus monsieur, dit-il en s'inclinant profondément.

 

L'homme le regarda avec hauteur pour montrer qui commandait dans cette salle et pour une fois, les élèves trouvèrent qu'il avait un comportement juste et honorable. Pour une fois, leur professeur utilisait son autorité sur les élèves avec justesse.

 

Ichigo prit la craie et nota le plan qu'il avait en tête pour commenter le texte qui traitait du sujet d'étude du mois. Le professeur le regardait impérieusement mais il n'usa pas à nouveau de son autorité, il estimait que le jeune homme avait compris la leçon et qu'il ne recommencerait plus.

 

En effet, Ichigo écrivait consciencieusement le plan sur le tableau sans faire la moindre faute et le jeune homme crut voir briller une flamme au fond de la pupille de son professeur. Il avait perdu la foi de voir un jour un élève qui correspondait à ses attentes et il semblait avoir trouvé en lui, l'étoile qui faisait à nouveau briller son cœur vieux et aigri.

 

Il s'inclina lorsqu'il finit d'écrire son plan et le professeur regarda attentivement le tableau et les réponses du jeune homme. Il se leva et effaça certaines choses, en réécrivit certaines, en criant pas, ne hurlant pas. Il fit tout cela silencieusement et Ichigo apprécia pour la première fois ce vieil homme, il méritait enfin son respect.

 

- Kurosaki, prenez note.

 

Les yeux d'Ichigo s'écarquillèrent, son professeur lui avait enfin parlé de manière polie et posée. Il sentit qu'un poids se soulevait de sa poitrine et se sentit mieux. Il put sourire doucement au professeur mais se reprit aussitôt, il ne pensait pas que cet homme puisse aimer les effusions de sentiments comme celles-là.

 

Il prit son stylo et corrigea les fautes qu'il avait faites et prit pour une fois plaisir à écouter ce professeur, et le professeur lui lançait de temps à autre des coups d'oeil discrets. Il appréciait Ichigo mais il avait une tendance à détruire ce qu'il chérissait. Il n'aimait pas les sentiments qui naissaient dans son cœur à chaque fois qu'il voyait un élément prometteur et faisait en sorte de ne pas les laisser s'exprimer. De plus, ils les étouffait au plus vite, il percevait ces sentiments comme une menace pour son intellect.

 

- Prenez vos plumes, je vais vous dicter le commentaire que j'aurais mis pour répondre à la question.

 

Et ils prirent leurs plumes et durent écrire sous la dictée les mots de leur professeur, cette activité permit à Ichigo de réfléchir un peu sur l'identité de l'homme du tableau, peu-être que cet homme avait commis des actes honteux par le passé et Isshin espérait qu'Ichigo ne découvre pas tout de suite l'identité de cet homme.

 

Peut-être était-ce pour cette raison que le vieil homme avait caché ce visage dans cette cassette et qu'Ichigo pourrait l'ouvrir quand il s'en sentirait prêt? Il aurait tôt ou tard la réponse à sa question et pourtant, il pressentait que la réponse risquait de ne pas lui plaire. Il pouvait presque dire qu'il avait déjà vu cet homme du tableau mais il ne le reconnaissait plus, tout simplement.

 

- De plus, les hommes de l'Empereur du Japon... énonça leur professeur.

 

Mais Ichigo n'écoutait plus leur professeur et tenait machinalement le stylo, faisant semblant de noter les réponses, il rêvait de sortir de cette salle et contempler ce visage mais il avait peur de cette vérité en même, qu'entraînerait-elle? Devrait-il fuir son père pour l'avoir volontairement écarté de la vérité?

 

Il jeta un coup d'oeil discret à son voisin et finit de copier le commentaire-type du devoir tout en évitant avec brio le regard d'aigle de leur professeur en matière de recopiage.

 

- Vous pouvez poser vos stylos.

 

La cloche sonna et le groupe sortit, Ichigo voulait sécher pour découvrir l'identité de l'homme du tableau mais une barrière invisible l'en empêchait, comme si son cœur n'était pas encore prêt et les mots du vieil homme résonnèrent à ses oreilles:

 

- Il s'ouvrira quand tu seras prêt. Pour le moment, tu ne l'es pas. Le repos du cœur est nécessaire.

 

Ichigo leva les yeux au ciel et s'aperçut avec tristesse que les nuages n'avaient pas quitté le ciel...

 

- Oui monsieur, répondit-il pensivement.

 

Certains de ses amis le prirent pour un fou de répondre à personne mais Ichigo ne tint pas compte de leurs regards, tout ce qui comptait pour lui, c'était d'avoir enfin comprit le sens des paroles du vieil homme.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Dis-moi, tu as fait ta loveuse sur ces chapitres avec Riruka/ichigo et inoue/ishida. :D

 

J'ai particulièrement apprécié la première partie avec l'antiquaire. Les paroles avec le soleil et les nuages étaient vraiment bien trouvées.

Aussi, tu as très bien fait transparaitre l'indécision d'ichigo entre regarder ou pas le visage de l'inconnu sur le tableau.

Bon travail (j'ai vu quelques erreurs de frappe mais vu la longueur de tes chapitres c'est normal.)

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 month later...

Désolée pour cette longue absence. J'avais beaucoup de choses à faire IRL...

 

@Bloody, merci pour ton commentaire. Il m'a réellement fait plaisir. :)

 

Jouer les loveuses, oui. ;) J'adore jouer la carte de la romance de temps à autre. C'est rafraîchissant. :)

 

Merci pour tes compliments sur les sentiments et le dialogue. j'ai passé du temps sur le dialogue entre l'antiquaire et Ichigo...

 

Merci pour ton commentaire sur les fautes de frappe, j'avoue que dix pages word parfois, ça perd...

 

A tout de suite. :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Chapitre VI: Réjouissances (début)

 

Chad regarda l'homme face à lui et se dit qu'il devait agir très vite s'il ne voulait absolument pas se faire tuer par cet individu. Il déglutit difficilement et tenta de gagner du temps en lui demande qui il était. Mais ses instincts lui soufflaient que cet homme était le pire ennemi de Ginjô, son mentor et guide des derniers mois.

 

- Et bien, tu es drôlement silencieux, Ginjô ne t'a-t-il pas appris qu'il fallait saluer les gens dès qu'ils s'intéressent à toi?

 

Mais l'homme lui sourit diaboliquement, visiblement amusé par le désarroi du jeune Mexicain en face de lui. Il passa devant lui et lui posa délicatement la main sur l'épaule. Le jeune homme voulut fuir mais il fut aussitôt rattrapé. Il activa son Fullbring et se mit en position de combat.

 

- Amusant et absolument pas nécessaire.

 

Cette homme s'amusait de voir le désespoir d'un autre, quel horrible personnage. Chad sentait qu'il ne pourrait jamais battre cet homme mais il se devait d'essayer. Il lança son poing dans le ventre du grand échalas mais il esquiva le coup avec une rapidité déconcertante.

 

- Voyons, pas de ça entre nous. Je pense que tu seras d'accord, pas vrai?

 

Chad ne répondit pas à la provocation et se contenta de lui envoyer un autre coup en direction de la tête cette fois-ci. Le reiatsu s'élevait autour de lui et Chad pouvait sentir son pouvoir remuer en lui comme un chat sauvage qui avait repéré sa proie.

 

- Ne vous approchez pas d'Ichigo!

 

Tsukishima fronça les sourcils, ainsi ce jeune homme avait deviné qui il était... Il était beaucoup plus perspicace que prévu, il devrait s'en débarrasser au plus vite. Mais il voulait essayer quelque chose avant de lui lancer son attaque spéciale.

 

- Dis-moi pourquoi je m'approcherais de quelqu'un que je ne connais pas?

 

Chad vit rouge mais se contrôla à la dernière minute. Il détestait déjà qu'on s'en prenne à ses amis mais oser se moquer de lui, c'était au-dessus de ses forces. Il serra le poing et frappa le sol. Tsukishima, étonné par ce changement de stratégie, dut parer le coup en dernière minute. Il sauta de côté pour éviter les éclats de pierre créés par l'impact avec le poing de Chad.

 

Quelle force, ce n'était pas prévu...

 

Tsukishima fronça les sourcils et il sentit que le reiatsu du jeune homme monter à nouveau. Il put donc prévoir exactement quelle serait la force du coup suivant. Il put donc sauter à temps au moment où Chad usait de nouveau son poing sur le sol. Il atterrit un peu plus loin et leva son épée. Il était temps d'en finir avant qu'il ne soit réduit en purée...

 

Chad sentit quelque d'incroyablement doux percer son cœur et il sentit que Tsukishima n'était en fait que l'homme qu'il chérissait le plus au monde. Il sourit chaleureusement à Tsukishima d'un air absent. Il idolâtrait déjà cet homme...

 

Ichigo rentra une fois de plus chez lui après les cours et dut affronter une fois de plus l'inquiétude de Yuzu et l'air mécontent de Karin. Il savait que sa sœur lui reprochait ses absences répétées et il sentait son envie irrésistible de le frapper pour ça. Il préféra donc éviter sa jeune sœur au cours de la soirée et faire ses devoirs. Yuzu lui apporta le thé de temps à autre et pour une raison inconnu il eut un autre flash avec Aizen où il buvait le thé sur ses genoux.

 

Il faillit sur le coup lâcher sa tasse et put se contrôler à la dernière raison. C'était comme s'il ne devait absolument pas l'oublier. Il posa prudemment sa tasse sur le bureau de sa chambre et prit son journal des rêves. Il consigna ce flash et s'aperçut, avec horreur, en relisant ses notes que tous les événements auxquels il avait assistés en rêve, se suivaient chronologiquement.

 

Il se passa la main dans les cheveux, pourquoi fallait-il que cet homme revienne aux moments les plus heureux de sa vie? Cet homme semblait voué à sa destruction, où bien s'intéressait-il trop à lui, bien trop pour quelqu'un qui était supposé vivre dans un tout autre monde... Que lui cachait-on?

 

Il décida de sortir pour tenter d'oublier Aizen. Il prit son survêtement et fit un petit jogging. Ses sœurs apprécièrent directement ce changement d'attitude. Leur frère reprenaient enfin ses vieilles habitudes.

 

- Onii-chan, tu veux que je te prépare une bouteille d'eau?

 

Ichigo ne la regarda pas en faisant les lacets de ses chaussures, son visage affichait une colère que n'aurait pas supporté ses sœurs. Quand il finit de nouer ses lacets, il s'aperçut que sa sœur lui avait préparé son sac. Il l'ouvrit... Il sourit doucement: sa sœur lui avait préparé des petits gâteaux au riz et une bouteille d'eau avec des feuilles de thé vert. Elle ne changerait jamais.

 

- Merci Yuzu.

 

Il avait dit ces mots doucement, tout bas. Mais Yuzu les entendit quand même, elle sourit chaleureusement et timidement en les entendant.

 

- De rien Onii-chan...

 

Ichigo prit le chemin habituel et se laissa aller à ses émotions, il courut beaucoup plus vite que d'habitude sans se soucier réellement de savoir s'il bousculait quelqu'un ou pas. Il entendit de vagues protestations sur son manque de respect de la part de vieilles dames. Il les ignora superbement. Il voyait encore et encore les images d'Aizen dans son esprit et toutes se recoupaient les unes aux autres.

 

En fait, il avait eu l'impression que tout ces moments ensemble pouvaient occuper une semaine entière et c'était ça ce qui lui faisait le plus peur. Il avait vu plusieurs fois son lui de quatre ans sur les genoux d'Aizen et ça correspondait parfaitement à la semaine où il n'apparaissait pas sur les photos du voyage à Paris de ses parents...

 

Pourquoi...

 

Ichigo courut encore plus vite et faillit percuter de plein fouet une femme qui portait des commissions et cette femme faillit tomber sur le sol. Il la rattrapa par pur réflexe.

 

- Enfin un jeune homme qui connaît les bonnes manières, s'évertua une vieille dame, une grande amatrice de romans à l'eau de rose.

 

Il ne prêta aucune attention à cette femme, complètement perdu dans ses pensées. Il continua cependant sa longue course et se retrouva dans un parc abandonné sans avoir aucune idée de la façon dont il était parvenu jusque là.

 

Il s'assit sur un banc et crut apercevoir Aizen à nouveau devant lui. Il le vit brandir son épée et tenter de lui prouver qu'il était le plus fort dans un accès de folie pure. Il le vit à nouveau abattre tout ses alliés sous ses yeux, lui faisant perdre tout espoir. Et il se demanda une fois de plus jusqu'à quel point il pouvait être lié à cet homme.

 

Il passa la main devant les yeux et dut faire des efforts pour contenir ses larmes de colère et d'incompréhension. Il voulait savoir la vérité maintenant mais se rappela une fois de plus que son père était absent de chez lui depuis trois jours.

 

Il vit une fontaine plus loin et aspergea son visage d'eau. Il chassa de son esprit toute pensée négative et tenta de se concentrer sur son Fullbring, celui-ci apparut tout de suite. Il sourit doucement et but un peu d'eau.

 

Son portable vibra dans sa poche et ouvrit le message de Ginjô, il devait venir le lendemain. Il serait son entraîneur.

 

Quand il revint chez lui, ses sœurs étaient déjà au lit...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Chapitre VI: Réjouissances (suite)

 

- Prêt?

 

Ichigo se dressa face à Ginjô et sentait que quelque chose ne tournait pas rond depuis un certain temps, comme si un danger le guettait mais il ne savait pas lequel. Il ne pouvait pas faire confiance à Ginjô et il percevait que quelque chose sonnait faux chez lui. Comme si on avait changé quelque chose chez lui...

 

- Pas vraiment.

 

Ginjô fronça les sourcils et se demanda pourquoi son élève pourtant si enthousiaste au début paraissait si peu entrain en ce moment à retrouver ses pouvoirs.

 

- Ah?

 

Ichigo sentait que les choses n'allaient pas être très agréables pour lui et il préférait quand quelqu'un était là pour l'aider dans sa quête. Il avait besoin d'aide et cette aide lui avait déjà été précieuse plusieurs fois par le passé.

 

- J'aurais besoin d'aide.

 

Ginjô trouva l'information intéressante, alors comme ça, le jeune homme qui réussissait toujours tout du premier coup avait besoin d'aide. Amusant. Il sourit diaboliquement à lui-même mais ne montra pas cette moquerie profonde à l'égard de son élève. Il savait que sa jalousie à son encontre serait révélée. Il avait interprété ce sentiment de danger comme de la jalousie.

 

- D'accord, de qui aurais-tu besoin?

 

Ichigo n'apprécia pas le ton sur lequel son mentor avait prononcé ces derniers mots mais se tut. Il préférait lui faire payer ce qu'il avait osé dire de son amie. Il serra les dents mais ne montra pas sa colère, ça ne ferait qu'aider Ginjô. Il n'aimait pas cet homme et c'était sans le doute le fait qu'il n'ait pas encore parlé de ses objectifs réels qui le perturbait tant.

 

- Une jeune fille du nom d'Inoue Orihime...

 

Ginjô sourit, cette fille ne valait certainement pas beaucoup mais il l'amènerait ici pour le plaisir de son jeune élève. Mais il était curieux de voir à quoi cette jeune fille ressemblait. Il sourit diaboliquement et Ichigo frissonna face à ce sourire.

 

- Très bien. Chad!

 

Ce dernier apparut sur le terrain d'entraînement spécialement créé par Yukio, l'air étonné qu'on l'appelle.

 

- Orihime..

 

La jeune fille surprise qu'on l'appelle sursauta et faillit laisser tomber le panier de pain et de pâtisseries qu'elle tenait dans la main. Elle se retourna vivement pour savoir qui l'avait appelé et vit avec surprise son ami Chad qui la regardait avec sérieux.

 

- Ichigo a besoin de toi.

 

Orihime déjà ravie de revoir son ami disparu depuis des jours et des jours sans donner signe de vie, fut ravie de voir qu'Ichigo l'appelait de nouveau à l'aide. Elle était contente de voir et d'entendre que leur ami avait enfin ouvert les yeux. Elle demanda à Chad où était Ichigo et elle se précipita vers le lieu où Ichigo s'entraînait.

 

- Qui es-tu, toi?

 

Orihime sursauta une fois encore quand elle entendit cette voix peu chaleureuse et accueillante. Elle fronça les sourcils, elle n'aimait as quand on osait se montrer irrespectueux envers les autres. Elle préférait la douceur et toisa de toute sa hauteur celle qui l'avait appelée aussi peu aimablement.

 

- Je peux te retourner la question...

 

Riruka la toisa de toute sa hauteur, ne supportant pas d'être traitée comme une gamine par cette fille qui 'avait pas l'air d'être très éveillée. Elle voyait en plus que cette fille avait le potentiel pour lui piquer Ichigo et elle ferait en sorte que ça n'arrive jamais. Il était bien trop précieux pour elle même si leur aventure n'avait duré que quelques heures.

 

- Vraiment, tu t'apprêtes à entrer chez moi et tu me parles comme ça?

 

Orihime soupira face à cette fille aux cheveux roses qui l'agaçait superbement. Comment osait-elle lui parler comme ça après avoir vu la mort de près? Que savait-elle d'elle et de sa souffrance quand elle avait vu que Kurosaki allait passer à la trappe? Mais elle s'était jurée que cette fois ne serait pas pareille du tout.

 

- Je suis là pour Kurosaki-kun, pas pour toi...

 

Et elle passa devant la jeune fille sans la regarder, elle ne voulait pas perdre son temps avec quelqu'un qui ne connaissait visiblement pas ses capacités. Et elle s'était entraînée avec Hacchigen, le gentil Vizard aux cheveux roses. Elle se rappela de sa frayeur quand elle avait réussi à combiner quelques unes de ses attaques, il lui avait dit qu'elle avait suffisamment de potentiel pour pouvoir espérer battre un jour un Lieutenant. Si elle en avait le courage bien sûr, ce dont il ne doutait pas un seul instant.

 

- Toi, pesta Riruka...

 

Giriko lui intima de se calmer aussitôt.

 

Orihime atterrit sans une pièce étrange. Cette pièce lui rappelait assez bizarrement les jeux vidéos auxquels elle jouait toute petite en compagnie de son frère. A ceci près que les jeux vidéos de son frère étaient pleins de couleurs vives et peuplés d'animaux enchanteurs, pas une grande plate-forme grise sans vie.

 

- Où suis-je?

 

Ginjô la regarda avec un air supérieur qu'Ichigo n'apprécia pas vraiment. Il sentait qu'il allait dire quelque chose de regrettable mais il se retint de lui dire ce qu'il pensait au risque de se mettre à dos cet homme dont il n'avait pas encore testé la force.

 

- Voilà l'outil de guérison. Parfait l'entraînement peut commencer.

 

Ichigo vit rouge quand son mentor avait osé traiter son amie d'outil. Il détestait déjà les voir en danger alors les voir traiter de choses bonnes à jeter au moment opportun ne lui plaisait pas beaucoup. Il ferait en sorte de laver l'honneur de son amie. Il le ferait, comme toujours.

 

- Yukio, mets six vies!

 

Et six petites objets flottants apparurent au-dessus des têtes de Ginjô et d'Ichigo, ce dernier pressentait que le nombre de vies valait au nombre de combats permis par le jeu. Il savait que ça n'allait pas être facile avec Ginjô mais il se devait quand même d'essayer.

 

Tu vas payer, et cher...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Chapitre VI: Réjouissances (fin)

 

Il se mit an position d'attaque et Ginjô lui envoyé une décharge de reiatsu qui lui coupa sérieusement es veines du bras. Son sang coula abondamment et Ginjô empêcha Orihime d'atteindre Ichigo à plusieurs reprises. Cette dernière avait beau envoyer ses fées une à une en guise d'éclaireurs, rien n'y faisait.

 

Puis elle tenta une autre approche un peu plus sournoise et elle n'aimait pas jouer à ce genre de jeu. Elle préférait de loin la loyauté et la franchise plus qu'autre chose. Elle voulait presque donner une chance à Ginjô même si la vie de son ami était en jeu. Elle lança Tsubaki et Lili en même temps. Ces derniers comprirent aussitôt la tactique de la jeune fille.

 

Ils coupèrent les bras de Ginjô et formèrent une barrière protectrice autour d'Ichigo. Tsubaki n''était pas habitué à jouer les protecteurs mais l'entraînement d'Orihime avait réussi à faire de lui un protecteur en quelque sorte. Il pouvait ainsi aider à la création d'un bouclier même provisoire autours d'une cible choisie par Orihime.

 

Lili n'était pas non plus habituée à jouer les coupeuses mais Tsubaki avait sacrément déteint sur elle au cours des derniers mois et à force de combiner différentes attaques, Orihime avait sans le vouloir créer d'autres capacités pour chacune de ses fées. Ce n'est qu'après plusieurs mois d'entraînement intensif qu'elle avait pu voir l'étendu de ses nouvelles capacités.

 

- Quand je dis stop, c'est stop...

 

Ginjô regarda la jeune fille d'un air ahuri, il pensait qu'elle n'était pas capable mais il se faire à l'idée qu'elle pouvait très certainement le détruire avec ses capacités. Il l'avait largement sous-estimée par le passé et il demanda une fois de plus pourquoi il avait de telles pensées sur cette jeune fille...

 

- Le moindre des respects est de laisser donner un avis au médecin du blessé avant de continuer à se battre...

 

Ichigo ouvrit ses yeux ronds comme des soucoupes. Il n'arrivait pas à croire que son amie avait autant changé au cours de ces dix-sept mois, comme il regrettait à présent de s'être éloigné de sa famille et de ses amis. Il l'admit enfin, il avait besoin d'eux et ils voulait le voir heureux, pas malheureux. Cette aveux à lui-même lui redonné des forces et il sentit une force phénoménale remuer en lui. Il sentait que la suite allait lui plaire.

 

Et ils reprirent leur duel quand les multiples blessures d'Ichigo furent guéries, Orihime en avait aussi profité pour lui donner beaucoup de reiatsu et Ichigo sentait qu'elle avait animé la force qui bouillait en lui depuis le début du duel. C'était comme si un être cherchait à éclore en lui. C'était comme s'il devait aider cette force à grandir et cette force lui faisait visiblement confiance pour ça.

 

Ginjô ordonna à Yukio de mettre en cage Orihime pour qu'elle cesse d'agir.

 

- Vous n'avez pas le droit de faire ça, hurla Ichigo.

 

Il lança une décharge de reiatsu en direction de la tête de Ginjô, décidément il n'aimait pas qu'on traite ses amis comme des moins que rien. Et ça, Ginjô l'avait prévu. Il sourit diaboliquement et profita d'une faiblesse momentanée du jeune homme pour lui trancher les yeux?

 

Kurosaki-kun! pensa la jeune fille privée de la parole...

 

Yukio la regarda d'un air ravi, il n'aurait voulu pour rien au monde qu'elle empêche le coup que venait de donner Ginjô à Ichigo. Ils avaient besoin de lui pour quelque chose après tout. Il sourit sardoniquement à sa captive... Si seulement il avait eu le droit de la tuer, ils en seraient débarrassés tout de suite.

 

- Dommage, poupée... sourit-il.

 

Et Orihime ne put contrer son pouvoir, elle avait besoin de parler pur pouvoir utiliser son pouvoir, que ferait-elle sans sa voix? Elle voulut briser les barreaux nés du reiatsu mais elle n'y parvint pas, elle se briserait certainement à force de vouloir essayer...

 

Elle dut donc assister au spectacle peu glorieux du tabassage en règle de son ami. Elle souffrit de voir son ami se faire blesser, battre et mettre à terre à plusieurs reprises, se faire torturer par cet homme peu amical pour elle.

 

Mais...

 

Elle sentit que le reiatsu de Kurosaki-kun explosa, elle dut se protéger comme elle le put de ce déferlement de force sur elle. Même Yukio, pourtant en-dehors de son propre jeu dut se protéger un minimum pour éviter d'être blessé. Ils n'avaient pas prévu que le reiatsu de ce jeune homme aurait pu être aussi puissant... et dangereux. Peut-être commettait-il une erreur, mais il se ressaisit en pensant que leurs chefs n'auraient pas pu commettre une faute de calcul...

 

Quoi?

 

Kurosaki-kun avait abandonné son shihakushô pour une armure digne des super-héros américains qu'elle avait l'habitude de voir dans les comics et les dessins animés que lui passait gracieusement une vieille femme. Elle dut se frotter les yeux pour y croire.

 

Ichigo et ses amis étaient partis en ville pour fêter ce nouveau pas vers l'acquisition de ses pouvoirs de Shinigami. D'ailleurs, il ressentait que la force qu'il ressentait depuis tout à l'heure dans son ventre ne cessait de grandir... Mais il n'en tint pas compte pour le moment. Il voulait profiter de la confiance retrouvée au sein de son équipe et priait pour que le jour de leur séparation n'arrive jamais.

 

- Ichigo, ça fait du bien que tu sois de retour parmi nous... lui fit Chad.

 

Ichigo lui sourit avec chaleur, il était ravi de voir que son ami était toujours avec lui quoiqu'il arrive. Et qu'il ne l'avait jamais abandonné. C'était lui, en définitive, qui avait quitté l'équipe alors qu'il le prenait pour leur meneur.

 

- Ishida-kun va bientôt nous rejoindre... Il veut voir comment tu vas Kurosaki-kun.

 

Ichigo était toujours étonné de voir qu'Inoue était capable d'entretenir des rapports amicaux avec leur ami. Il n'arrivait pas lui-même à casser la carapace du Quincy. Elle devait avoir un don pour ça.

 

- Hein?

 

Orihime rit doucement en voyant la tête de son ami. Il croyait toujours qu'Ishida n'avait pas de vie en-dehors des cours et de ses devoirs de Quincy. Elle devrait en toucher un mot au principal intéressé qui ne tarda pas à venir.

 

- De retour parmi nous, le têtu?

 

Ichigo faillit perdre sa tasse de thé quand il entendit la voix de son ami. Il ne s'était plus vraiment parlé depuis sa visite à l'hôpital pour son bras. Et il était quand même ravi de voir qu'il avait retrouvé de son mordant habituel. Et il avait même le toupet incroyable de l'appeler «têtu». Il se leva de table pour aller à la rencontre de son ami.

 

- Têtu, hein? Et c'est qui le borné quand il s'agit de blessures et de protection?

 

Ishida sourit ironiquement, Kurosaki n'était pas mieux en la matière. Il avait le don de se fourrer dans les pires ennuis même quand il ne s'y attendait pas. Comme prendre les pouvoirs de Rukia par exemple ce qui avait mené à la plus belle course contre la montre pour éviter son exécution.

 

- Pfff... Ridicule.

 

Ishida le regarda droit dans les yeux et lui donna un mot de la part du vieil antiquaire. Ichigo le prit sans la moindre hésitation parce qu'il appréciait beaucoup le vieil homme. Son cœur lui disait de lui faire confiance. Il lui demandait s'il était prêt et il interrogea son cœur. Il l'était. Peu importe le visage, il serait ravi de connaître enfin la vérité sur son passé et celui de sa mère qu'on lui avait caché avec soin.

 

- Merci Ishida. Comment va-t-il?

 

Son ami lui sourit doucement.

 

- Bien et il est tout aussi impatient que toi.

 

Ichigo contempla le mot avec surprise et il vit effectivement que le vieil homme lui avait parlé vaguement d'impatience. Ses mots ne le disaient pas clairement mais ils l'exprimaient.

 

- Je le ferai ce soir alors, en espérant que tout aille bien. Je vais aussi le montrer à mes sœurs, elles doivent savoir aussi.

 

Ishida apprécia ces derniers mots et les reçut avec silence. Il aimait quand son ami se sentait prêt à se confier à autrui. Il était le meilleur des meneurs dans ce genre de situation.

 

- Je t'accompagnerai alors. La vérité est dure à avaler parfois.

 

Ichigo approuva en silence ses mots et se rappela à quel point voir son père en tant que Shinigami en pleine bataille. D'ailleurs il avait remarqué la familiarité entre son père et Aizen mais n'avait pas voulu la voir à ce moment. Ce pouvait-il que...? Il devait en avoir le cœur net... Mais pour le moment, il profita du thé partagé avec ses amis et il prolongea le moment en payant des places au cinéma comme autrefois.

 

- Merci Kurosaki-kun.

 

Et ils se séparèrent pour le moment, souriants et pleins d'espoir. Mais Ichigo avait un sombre pressentiment par rapport au passé de sa famille et il se précipita chez lui. Il ne prit pas le bus mais il courut.

 

- Karin, Yuzu! On se retrouve au salon je veux vous montrer quelque chose...

 

Ses deux sœurs sautèrent à son cou en disant qu'elles étaient ravies de le revoir comme ça et qu'elles étaient tristes à l'idée qu'il ne voulait plus d'elles. Mais Ichigo les serra dans ses bras en les rassurant. Ils les aimaient profondément et il regrettait que leur père ne soit toujours pas là, il voulait discuter avec lui. Il avait besoin de sa présence, maintenant.

 

- Tu peux préparer ton cadeau, on attend quelqu'un...

 

Ichigo fronça les sourcils mais s'abstint de tout commentaire. Peut-être que Yuzu avait un nouveau petit-ami, au vu de son enthousiasme. Il sourit doucement, tous les petits-amis de Yuzu la fuyaient à cause de leur père, il fallait le dire, bien trop protecteur.

 

Ichigo monta les marches quatre-à-quatre en direction de sa chambre, le cœur battant. Il ouvrit la porte de sa chambre à la volée et sut aussitôt que quelque chose ne tournait pas rond dans la maison. La fenêtre de sa chambre était grand-ouverte et les rideaux volaient.

 

Il se dépêcha de fouiller son bureau pour savoir si le coffret n'avait pas été volé mais non à son grand soulagement. Il le sortit comme s'il était un bien précieux et prit peur à l'idée de savoir qui était vraiment cet homme.

 

Aizen?

 

Il sortit de sa chambre, le pas lourd. Il vit une touffe de cheveux noirs au coin d'un couloir et se dit que ce devait être le nouveau petit-ami de Yuzu qui voulait lui faire une mauvaise blague. Mais il n'avait rien contre ce genre de blagues.

 

- Cousin Tsukishima, vous prendrez bien une tasse de thé en attendant Ichigo. Il est un peu trop occupé par les cours.

 

Tsukishima sourit avec indulgence et diaboliquement mais les deux jeunes filles ne le virent pas. Elles étaient ailleurs. Elles le trouvaient encore plus beau que dans leur souvenir, il était un dieu, leur dieu. Rien ne pouvait les aider à enlever cette idée de leur tête. Elles le vénéraient.

 

- Pas de soucis, il est au lycée. Je comprends parfaitement. D'ailleurs comment vont- les cours?

 

Karin et Yuzu sourirent avec chaleur. Leur cousin prenait davantage soin d'elles que leur frère et elles en voulurent à leur frère sur le moment de ne pas avoir été là pendant un long moment. Elles ne voulaient plus voir leur père non plus, il avait été lâche de les abandonner là maintenant et elles avaient vraiment besoin de lui. Elles avaient besoin des deux hommes de la maison pour les protéger mais Tsukishima le ferait pour elles, pas vrai?

 

Elles se regardèrent et rirent doucement. Yuzu partit à la cuisine et chercha deux couteaux bien aiguisés...

 

Ishida pestait contre Kurosaki de ne pas l'avoir attendu comme convenu. Du coup, il avait pris un taxi pour l'emmener chez Kurosaki. Il était particulièrement rapide mais Ishida n'en tint pas compte. Il voulait que ça soit rapide pour voir Kurosaki.

 

Quel con!

 

Mais bon, il passa l'éponge, Kurosaki était pressé de voir le visage de ce témoin et il savait déjà qui était cet homme. Son cousin lui avait décrit avec précision le visage qui était caché derrière la goutte de sang. Il comprenait l'impatience de Kurosaki mais en même temps, il ne savait pas comment son ami allait réagir face au visage d'Aizen Sôsuke.

 

Il avait appelé son père et son vieux cousin pour essayer de calmer les choses au besoin. Il avait confiance en Kurosaki mais ne voulait pas que le monstre surgi à Las Noches refasse surface à cause de ce visage. On n'était jamais trop prudent.

 

- Vous êtes arrivé Monsieur... J'espère que votre voyage a été agréable...

 

Ishida lui paya la note et quitta la voiture en trombe. Il pleuvait et il arrivait à peine à voir. Bientôt, ses habits furent trempés et il arriva à la clinique Kurosaki. Il sentit divers reiatsu dans les parages et c'était celui de ceux qui étaient avec Kurosaki ces derniers temps. Et il sentait la menace à peine voilée dans leur signature.

Faites qu'il ne soit pas trop tard...

Ichigo fut au seuil du salon, il avait l'air particulièrement pale. Il voulait ouvrir ce coffret devant ses soeurs mais ne voulait pas les inquiéter sur sa soudaine fièvre. Il ouvrit la porte du salon et sourit doucement. Ou plutôt tenta de sourire. Pour faire bonne figure.

 

- Vous voulez ouvrir le paquet avec moi?

 

Quand il fut dans le salon, il sut que son pire cauchemar était arrivé...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Chapitre lu, et toujours aussi bien écrit.

 

Tout d'abord j'ai bien aimé la confrontation chad/tsukishima. Le fullbringer a donc réussi à créer une amitié avec chad. Je me demande quelles conséquences cela aura-t-il pour la suite ?

Après j'ai un aperçu du fullbring de yukio :) que je ne connaissait pas encore. J'ai particulièrement aimé le petit clash entre riruka et orihime. Décidément, ginjo cache autre chose mais quoi...

 

Pour le final du chapitre, j'ai lu avec empressement car tu as su très bien faire monter la tension avec le cousin tsukishima (cousin ??) et ichigo avec le tableau. Enfin , c'est pour dire que la fin de chapitre est terrible !  ;D

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

 Share


×
×
  • Créer...