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[ BLEACH ] Nouvelle espoir


supercourgette
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Messages recommandés

Bonjour,

Il s'agit d'une fanfic prenant place dans l'univers de Bleach. Elle tournera autour de Soi fong.

 

J’espère que l'ensemble sera cohérent vis à vis de Bleach. S'il y a un quelconque soucis (y compris fautes d'orthographes ou assimilées), s'il vous plait, faites le moi savoir. J’espère également que l'histoire vous plaira. Elle se situe une dizaine d'année après la disparition de Yoruichi. Tite Kubo n'ayant donné aucune indication sur cette période, j'ai décidé de manière unilatérale que :

 

-Soi fong est un officier des forces spéciales. Elle est déjà réputé.

-Elle prend ses ordres auprès d'un commandant en chef (celui des forces spéciales, pas celui des shinigamis).

-Mayuri est déjà passé capitaine de la XII division.

Je rajouterai des tirets si c'est nécessaire.

 

Bonne lecture.

 

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Je reprends la présentation de Lady Rukia :

Disclaimer : L'univers et les personnages utilisés ici ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété exclusive de Tite Kubo.

Personnage principal : Soi fong.

Genres : Aventure / Psychologie / Action.

Public : Il ne devrait pas y avoir de scènes osées ou sanguines, donc pour tout public.

 

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Je vais poster les liens ici pour permettre un accès plus rapide aux chapitres des deux parties. J'utiliserai ce premier post uniquement pour poster les liens vers les différents posts.  :D

 

Partie I :

La mission du commandant en chef.

Après dix jours de voyage.

Arrivée dans le quartier 76.

La maison dorée.

Mise en place du QG.

Sanji VS Ichiryuu.

Le début de la première nuit

 

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FAQ

Quartier Zaraki

Pour ceux qui se posent la question, le dernier quartier du Rukongaî est le 80. Il est surnommé le quartier Zaraki.  Source.

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Partie I

La mission du commandant en chef.

 

       Soi fong s'était déjà remémorée les ordres du commandant en chef une dizaine de fois. « Une série d'hollows sont apparus dernièrement dans le quartier Zaraki du Rukongaï. Normalement, nous laisserions les choses en l'état, mais les habitants de Zaraki cherchent refuge dans les quartiers disons plus... » Elle se rappelait qu'il avait cherché ses mots avant de continuer. « Moins criminels. Nous ne pouvons pas nous permettre de voir ces vermines contaminer le Rukongaî ! Éliminez les hollows ! ». Soi fong s'était alors retrouvée en charge de l'affaire.

       Pour se faire aider, le commandant lui avait donné la direction d'une petite équipe : Trois membres des forces spéciales. Il s'agissait d'hommes fraîchement sortit de l'entraînement de la milice. Deux d'entre eux avaient été des enfants abandonnés du Rukongaî ; le dernier venait de la famille Ung, des nobles qui n'avaient plus de noble que le nom. Tout trois étaient faibles et n'avaient encore aucune expérience.

« Auraient t'ils seulement le temps de s'en faire ? » S'était demandée Soi fong en feuilletant leur carnet militaire. « Pour moi, la mission est dangereuse. ...Pour eux, elle est juste suicidaire. » avait elle finit par penser.

 

       Une mission dans le quartier le plus périlleux du Rukongaî était quelque chose de peu commun. Les hollows eux-même ne s'y risquaient que rarement, ils préféraient s'attaquer à des quartiers plus accessibles. Quand par malheur l'un d'eux finissait par s'approcher trop prés des Zarakiens, les chefs de clans se chargeaient eux-même de régler le problème.

 

       Si le Sereitei avait décidé d'envoyer les forces spéciales, cela soulignait au moins deux faits : Les hollows présents étaient suffisamment dangereux pour inquiéter le quartier le plus criminel de la Soul Society ; et cette même Soul Society ne tenait pas à ce que cela s'ébruite. Quelqu'un d’influent avait probablement fait mandater par le Sereitei les forces spéciales, réputés pour leur discrétion. Soi fong avait été jusqu'à se demander si l'une des grandes familles était impliquée, avant de se focaliser sur la préparation de cette mission.

 

       A peine douze heures après avoir été prévenue de la mission, Soi fong l'avait déjà préparée. Ce n'était pas la première fois qu'elle s'aventurait hors du Sereitei et elle avait finis par s'habituer aux formalités qui accompagnait ce genre de mission. Elle prit donc naturellement la décision de faire part, à son supérieur, de son départ imminent pour le quartier 80 du Rukongaî.

       « Soi fong au rapport, commandant en chef ! » s'exclama elle après avoir poussé la porte de la salle de commandement. Cette dernière était relativement petite. Les responsables avaient pourtant pris la décision de diminuer au maximum le mobilier, mais même ainsi, lorsque tout les officiers s'y rassemblaient, il n'y avait plus assez de place pour y bouger librement. L'unique meuble qui restait était un petit bureau placé au centre de la pièce. Le commandant en chef y était assis. Soi fong poursuivie. « J'ai pris la décision d'accepter de diriger l'équipe que vous m'avez donnée, avec les risques important que cela implique pour elle. » Elle ne cacha pas qu'ils allaient probablement y rester. Le commandant n'y réagit pas. « Nous quitterons à trois heures du matin le Sereitei par le portail nous reliant au quartier 75 du Rukongaî. A partir de là, nous prendrons une journée pour identifier la menace. Le deuxième jours sera consacré à l'élimination de...

-Un instant ! » Coupa d'un coup le commandant. « Je n'ai pas souvenir de vous avoir autorisée à emprunter les portails du Sereitei.

-...Qu.. ? » Soi fong réprima sa surprise.

-Vous êtes suffisamment intelligente pour avoir compris que cette mission devait rester aussi secrète que possible. Si ce n'était pas le cas, une autre division aurait été chargée de l'affaire. » Soi fong hocha la tête. « Lors de l'emprunt des portails, nous devons, même nous, nous acquitter d'un sceau témoignant de notre passage. Pour le quartier 75, une description détaillée de la mission est même parfois nécessaire ...Ceux qui nous ont demandés de nettoyer le quartier Zaraki ne tiennent pas à laisser une telle trace derrière eux. » Soi fong ne dit rien, mais savait que seule une grande famille aurait donnée de l'attention à ce genre de détail. Cela ne la gênait pas vraiment de mettre son Zampukato au service des nobles, la Soul Society avait sa propre hiérarchie et il était parfois nécessaire de s'y plier. Le commandant continua. « D'ordinaire, dans ce genre de situation, nous utilisons des portails crées pour l'occasion par des professionnels du bakudo, mais nous n'allons pas non plus pouvoir les utiliser. Une récente technologie mise au point par la XII division est parvenue à repérer ce genre de portail, actuellement nous n'en connaissons pas la parade.

-N'avons nous pas des hommes à l'intérieur de la XII division qui pourraient se charger de détourner l'attention le temps d'utiliser le portail ? »

Le commandant laissa échapper un éclat de rire. « On voit que vous ne connaissez pas Kurostuchi Mayuri, le capitaine de cette division. ...Ce qu'on raconte sur lui est vrai vous savez... » Tout le monde dans le Sereitei, à commencer par le service des renseignements de la II division, savait qu'il avait un plaisir prononcé pour le sadisme. « Ses hommes sont trop terrifiés pour que nous puissions les utiliser contre lui. Sans compter qu'il s'occupe lui-même de la surveillance de sa division ! Il n'est pas seulement malade mental, il est également paranoîaque ! » Le commandant, conscient de s'énerver, marqua une pause pour retrouver son calme. « Bref. Vous ne pourrez compter sur aucun type de portails. Il faudra effectuer le trajet par vous même.

-...Avec l'équipe, il y en a pour plus de deux semaines, peut-être trois. » Répondit Soi fong. « Le quartier Zaraki est le plus éloigné du Sereitei. Même si j'étais seule, il me faudrait une dizaine de jours pour y arriver. »

-Nous mettrons à votre disposition un transporteur spécialisé dans ce genre de voyage. Il utilise des bêtes dopées par des sorts de kido et devrait vous emmener vous et votre équipe en une douzaine de jours dans le quartier 80. » Le commandant en chef termina sa phrase en maugréant. « ...A moins que cet enfoiré de Mayuri ne repère aussi ça... » Visiblement, il avait été affecté par l'incapacité de la II division à pénétrer efficacement la XII. « Pour communiquer avec nous » Repris le commandant « Il ne devrait pas y avoir de problème. Veillez à utiliser le canal sécurisé et à faire un rapport au moins une fois par jours. Je compte sur vous.

-Oui monsieur. »

 

 

- Suivant :  Après dix jours de voyage.

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Pas mal, vraiment pas mal!

 

Je trouve le style d'écriture vachement bien! Bien détaillé, on ne s’ennuie pas, un bon respect de la psychologie des personnages (Surtout les passages où ils parlent de Mayuri, le taré psychopathe c'est tout à fait ça!)

 

Sinon, pour parler du fond, je trouve que c'est super intéressant cette histoire d'attaque de Hollow chez Kenpachi (Bah ouais, c'est de là qu'il vient, quand même XDD). Et effectivement, s'ils envoient la division spécialisée dans les assassinats, ça doit pas être des p'tits agneaux.

 

Hâte de voir la suite!

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Partie I

Après dix jours de voyage.

 

       Soi fong, trois heures après sa discussion avec le commandant en chef, partit accompagnée de son équipe (Kenji, Yoshi et Hiroshi Ung) à bord du transporteur. Ce dernier ressemblait à une petite diligence ; et était tiré par quatre chevaux à la vitalité stupéfiante. Régulièrement, le cocher leur lançait un sortilège de stimulation dérivé du kido. Quatre fois par journée, ce même cocher se rendait dans un relais pour remplacer son attelage épuisé par un autre plus frais, puis reprenait la course.

       Parce que la mission devait être discrète, aucun de membres de l'équipe ne portait son uniforme des forces spéciales ; de plus, les Zampakuto avaient étés regroupés dans un sac que Kenji portait en bandoulière. Soi fong avait expressément interdit de mentionner la mission et de ne faire état de leur appartenance au Sereitei que lorsque cela serait nécessaire.

 

       Au dixième jours de voyage, ils parvinrent à la sortie du 70e quartier de la Soul Society. C'était un passage obligé pour pénétrer dans les zones inférieures, considérées comme sensibles. Le cocher qui les avait amené jusqu'ici refusa, pour sa sécurité, de continuer plus avant. L'équipe décida donc, une fois les permissions accordées pour pénétrer dans le 71, de faire le reste du chemin à pied.

       « Commandant Soi fong ! Hiroshi au rapport ! » La jeune femme, qui se demandait comment rejoindre le plus rapidement possible le quartier Zaraki, quitta ses pensées pour se concentrer sur ce rapport. « Les gardes du 70e quartier sont prêt à nous laisser pénétrer dans les quartiers inférieurs. Ils nous conseillent de faire attention, la situation est plus dangereuse qu'à l'accoutumée ! ». Hiroshi Ung prenait son rôle très au sérieux. Il était visiblement fier de sa mission. Soi fong se demanda s'il avait conscience que le conseil s'appliquait avant tout à lui. « Kenji et Yoshi règlent les derniers problèmes de provisions que nous avons. Même si les marchés sont épuisés, les gardes nous ont permis de nous fournir dans leur réserve. »

C'était un autre problème. Le surplus de réfugié des sous quartiers avait atteint un seuil critique. En dix jours la situation avait considérablement évoluée. Les Zarakiens n'était plus les seuls à avoir cherchés refuges dans les quartiers supérieurs. Les habitants du 79e, 78e et 77e quartier avaient également fuis leur foyer. Cela engendrait une crise drastique dans l'approvisionnement des denrées alimentaire. Les marchés étaient fermés et la nourriture ne se vendait déjà plus qu'en sous main. Soi fong, qui comptait s'approvisionner sur place, avait été prise de court.

« De plus » Poursuivit Hiroshi. « Le corps de garde a reçu pour vous un message envoyé il y a six heures du Sereitei. Ils vous demandent d'agir au plus vite et ont répondus par la négative à votre demande de renforts.

-Les crétins... » Murmura Soi fong pour elle-même. Elle avait envoyée il y a deux jours un message radio décrivant la gravité de la situation. Ce n'était en effet plus un, mais quatre quartiers qui étaient touchés. Des renforts devenaient nécessaires.

« C'était tout pour le rapport du midi commandant Soi fong ! » Termina Hiroshi.

« Merci. Dit à Kenji et Yoshi de se dépêcher, nous devons partir d'ici deux heures. Nous devrions pouvoir rejoindre le quartier 76 d'ici ce soir, mais je ne veux pas y arriver en pleine nuit. Assurez vous d'être prêt et en condition pour résister à d'éventuels assauts. » Elle marqua une pause. « A partir de maintenant, vous cacherez le fait que nous venons du Sereitei. Quoiqu'il arrive. Y compris aux forces de l'ordre. Les shinigamis et affiliés ne valent pas beaucoup plus que les hollows aux yeux de ceux qui habitent là-bas ». Elle lança un regard en direction de la route qui menait aux quartiers inférieurs. « Faites y attention ! »

-Bien commandant ! S'exclama le jeune homme. Il partit en petite foulée prévenir ses deux camarades.

 

       Soi fong le regarda partir. Elle repensa à la toute dernière fois qu'elle était entrée dans les quartiers inférieur avec l'innocence qu'Hiroshi affichait.

       A l'époque, elle faisait partie d'une mission chargée d'éliminer l'un des chefs de clan du quartier 79. Ce dernier vendait des drogues illicites jusque dans les quartiers 40 et venait d'être considéré comme une menace pour la Soul Society. L'élite des forces spéciales avait eu l'ordre de l'éliminer. ...Hélas, la mission avait partiellement échouée. Ses camarades n'avaient pas su garder secret le fait qu'ils étaient shinigami: un Zampakuto était accidentellement tombé d'un des sac utilisé pour les cacher, en plein quartier 79. Les passants comprirent qu'il y avait des shinigami. La nuit qui suivit, la maison dans laquelle ils avaient établis le QG fut incendiée. Soi fong fut l'une des rares survivante. L'ironie du sort fut que ce feu se propagea jusque dans la maison d'un des chefs du milieu. Cela déclencha une guerre de clan sans précédent et la cible des forces spéciales y perdit la vie, à peine une semaine après l’incendie.

Soi fong se rappelait encore du goût d'échec qu'avait ce succès. Elle s'était toutefois gardée de faire part de cette histoire aux trois jeunes gens. Le stress que cela leur aurait apporté n'aurait été qu'un poids pour eux.

       « Tsss... » Souffla t-elle en tournant le regard vers le ciel. « De toute manière, qu'ils meurent de leur stress ou de leur faiblesse... Ils finiront au même endroit ».

 

 

- Précédent :  La mission du commandant en chef.

- Suivant : Arrivée dans le quartier 76.

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Vraiment sympa ta fic.

 

On est transporté dans l'univers de Bleach et surtout dans les quartiers chauds du Rukongai.

Pour ce qui est de l'histoire en elle même, elle est intéressante avec une mission qui se révèle de plus en plus difficile pour Soi Fong et son équipe.

 

J'aime bien ta manière d'écrire. C'est aéré et on rentre tout de suite dans le vif du sujet. Tu fais très peu de fautes alors la lecture reste agréable.

 

Bonne continuation.

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Thx you Bloody.

Je posterai bientôt le chapitre suivant.

 

J’espère que tu continuera à trouver l'histoire fluide car - malheureusement - il faudra encore attendre pas mal de temps avant d'avoir droit à des scènes avec un peu d'action.

S'il y a des fautes qui piquent les yeux, n'hésitez pas à me le faire savoir. ^^

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Partie I

Arrivée dans le quartier 76.

 

       Une heure plus tard, l'ensemble de l'équipe était réuni. Les trois recrues étaient revenues avec un sac chargé de ration militaire. « De quoi tenir un mois entier ! » s'était vanté Kenji en souriant. Ce dernier était le comique du groupe. Soi fong n'avait pas jugée utile de le faire taire, elle avait acquis la certitude que cette mission serait, en plus d'être une première, la dernière pour ces trois hommes. Aussi, elle préférait laisser Kenji faire rire ses compères : « Au moins cela les détendra et évitera qu'ils découvrnt qu'ils sont condamnés » avait elle pensée. Yoshi, lui, était plus réservé. Il restait néanmoins un bon vivant pour quelqu'un qui avait suivi l’entraînement de la milice. On pouvait sentir en lui une certaine méfiance vis à vis du Rukongaî, « Peut-être des souvenirs de sa jeunesse » s'était dit Soi fong. Hiroshi Ung, à l'opposé de Kenji, se voyait en tant que garant de l'ordre de l'équipe. Il était le premier à s'offusquer lorsque les plaisanteries allaient trop loin et il n'hésitait pas à dire quoi faire à ses deux camarades. Toutefois, son manque de puissance contrastait avec ce qu'il voulait paraître. Soi fong pouvait voir en lui la recherche d'un respect que sa famille n'avait pas su garder.

 

       L'équipe marcha ensemble pendant prés de six heures, en direction du quartier 76. Heureusement, c'était l'été ; et lorsqu'à vingt heures ils franchirent la frontière de ce quartier, il faisait encore jour. Soi fong savait qu'une auberge, 'la maison dorée', serait prête à les accueillir et à les renseigner. Le patron avait trois garçons qui s’entraînaient depuis cinq années à l'académie des shinigamis. Il avait déjà accueilli par le passé des membres du Sereitei en mission et s'était montré très amical. C'était en tous cas ce que la rumeur racontait.

« L'endroit est... Accueillant... » Marmonna Kenji tandis qu'il franchissait la frontière. Devant lui, toute une série de maisons, aux portes cloîtrées, arboraient des panneaux 'Dégagez !', 'Nous ne voulons pas de vous', 'Retournez d’où vous venez', 'Faites vous bouffer par les hollow', …

« Ils ne nous sont pas destinés. » se sentit obligée de préciser Soi fong. « Ils sont là pour les réfugiés des quartiers plus inférieurs.

-Oui, j'ai entendu dire qu'il y avait pas mal de vols dernièrement à cause de ça. » Reprit Hiroshi. « Est ce qu'il ne devrait pourtant pas y avoir une sorte de police pour gérer les problèmes ? » Demanda t-il ensuite.

Yoshi lui lança un soupir sarcastique. « Tss, le Rukongaî n'est pas un pays enchanté. Plus on s'enfonce, plus on y voit d'injustice. A partir du quartier 69, même s'il y a une police présente, elle est trop corrompue pour se soucier des gens.

-Hey ! » coupa Kenji. « C'est quand même dans le quartier 70 qu'on a eu la bouffe. »

Yoshi lui répondit sans se démonter. « Uniquement parce qu'un officier gradé, Soi fong, nous accompagnait. Sans elle nous n'aurions rien eu. » L’intéressée ne daigna pas relever la remarque et s'avança dans le quartier 76. Les trois hommes la suivirent en silence.

       L'endroit était encore plus pauvre que les quartiers précédent, avec néanmoins une différence importante : le nombre de réfugiés présent. On les reconnaissait aisément grâce au sac qu'ils portaient sur l'épaule ou, une fois assis, qu'ils gardaient à proximité. Le dit sac renfermait généralement le peu de chose de valeur qu'ils avaient jugés utile d'emporter avant d'émigrer. Les habitants du quartier, eux, n'étaient que peu nombreux à l'extérieur. A vingt heures, en été, c'était quelque chose d'étrange. « Hiroshi devait avoir raison » Pensa Soi fong. « Le quartier 76 doit être encore moins sur qu'il ne l'était. » Soi fong en eu la confirmation peu après, en croisant un groupe d'homme possédant des tatouage explicites.

 

       Après quelques minutes, Kenji brisa de nouveau le silence. « Je me demande à quoi ressemblerait un capitaine qui viendrait de Zaraki.

-...Je me demande plutôt à quoi ressemblerait sa division » Murmura Yoshi.

« Hey ! » Coupa Hiroshi. « Respectez davantage les capitaines ! C'est grâce à eux que le Sereitei tient bon contre les hollows. » Il marqua une pause avant de reprendre, « …Il est totalement impossible qu'un capitaine vienne d'un endroit aussi infréquentable.

-Ho ! Alors même Hiroshi a un avis sur le sujet » Ricana Kenji.

Soi fong les arrêta net. « Taisez vous. Je vous ai demandé de vous montrer discret sur le Sereitei. » Elle pointa ensuite du doigt une battisse un peu plus grande que les autres. Cette dernière portait l'enseigne 'la maison dorée'. « De toute façons nous sommes arrivés. Restez ici, je vais voir s'il n'y a pas de problème ».

 

 

- Précédent :  Après dix jours de voyage.

- Suivant : La maison dorée.

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Partie I

La maison dorée.

 

       Soi fong poussa la porte de la maison dorée. L'intérieur était plus agréable que l'extérieur aurait pu le laisser présager. Le plafond était couvert d'une épaisse couche de peinture rouge. Un lustre, sans prétention, était accroché à ce dernier. Il constituait l'unique éclairage de la pièce et renvoyait des ombres aux teintes rougeâtres jusqu'aux coins de la salle. Les tables laissaient présager d'une hygiène consciencieuse. Le parquet, nettoyé récemment, renforçait cette impression. Sur les murs, quelques cadres ici et là témoignait d'un soucis d'esthétisme. Du reste, il s'agissait d'une auberge normale. Une trentaine de personnes étaient assises à leur table, buvant et parlant bruyamment, tandis qu'une dizaine d'autres accoudés au comptoir contemplaient le fond de leur verre.

 

       La jeune femme s'avança vers le barman, un gros homme joufflu. Il était appuyé contre le comptoir et admirait le reflet de ses dents à l'aide d'un petit miroir. Soi fong l'identifia comme soucieux de son apparence, à l'image de l'auberge. « Probablement son propriétaire, l'homme que je cherche. » pensa t-elle en s'accoudant à son tour au comptoir. Elle jeta un rapide coup d’œil vers ses voisins. Tous étaient susceptible d'appartenir à un clan. Les trois de sa droite avaient au poignet quelques bijoux ce qui, dans un quartier aussi pauvre, soulignait des sources de revenus non conventionnelles ; tandis que les cinq à sa gauche, eux, semblait faire partie d'une même confrérie, car ils portaient tous un foulard noir noué au bras.

       Soi fong pesta. Elle avait besoin de savoir avec certitude où était le patron de l'auberge et si celui-ci était réellement amical avec les shinigamis. La sécurité du QG qu'elle comptait installer dans sa chambre en dépendait. Toutefois, elle ne pourrait pas parler librement avec de probables gangsters à ses cotés. Trop risqué. Elle n'avait pas non plus de temps à perdre. La nuit n'allait pas tarder à tomber et il était trop dangereux de laisser les trois recrues la passer à l'extérieur. Aussi, elle misa sur l'improvisation :

       « Bonjour monsieur. » Commença t-elle. « J'aimerai prendre une chambre pour la nuit.

-Ha ? » Le barman décroisa ses bras et posa ses yeux sur l’intéressée. « Bien sur, bien sur, elles sont toutes libres. Les voyageurs sont plutôt rares dans cette région.

-Oui, surtout en ce moment. » Repris Soi fong.

« Ho oui madame ! Si je ne savais pas cette auberge sécurisé, je vous conseillerai de ne pas passer la nuit ici. » Soi fong remarqua qu'il ne mentait pas. L'auberge devait vraiment être sécurisée. Le barman continua : « Parce que oui, la maison dorée est sécurisée ! Mon fils est revenu il y a six semaines de son école ! Et c'est un costaud ! Avec lui ici, aucun pillard n'osera entrer. » Elle remarqua qu'il avait baissé les yeux lorsqu'il avait prononcé 'école'. « Probablement parce qu'il était gêné de ne pas pouvoir dire qu'il s'agissait de l'académie des shinigamis. » Pensa t-elle.

Elle repris la parole : « Ha... Vous semblez plutôt impliqué dans cette ...maison dorée.

-Et comment ! » L'homme posa devant lui sa petite glace, puis se tapa la poitrine des deux mains. « C'est moi le propriétaire. »

Soi fong sourit intérieurement. C'était l'homme qu'elle cherchait. « Vraiment ? » Fit elle tout en se saisissant nonchalamment, pour ne pas éveiller l'attention, de la glace.

« Hé oui ! Père et fils, sous la même enseigne ! » Il s’arrêta un instant et observa Soi fong. Cette dernière venait de souffler sur le miroir et à partir de la buée crée y écrivait quelque chose. Ses voisins, trop occupés à regarder leur verre, n'y firent pas attention.

Soi fong, qui ne souhaitait pas qu'un trop long silence les fasse remarquer poursuivit la conversation tout en continuant d'écrire. « Vous devez réellement être fier de lui alors. Voir ce qu'on a passé sa vie à construire être transmis à la personne qu'on a également construite, ce doit être quelque chose. » Elle termina sa phrase en finissant d'écrire et reposa le miroir à l'endroit où le patron l'avait laissé. « Au fait, est ce que vous accepteriez de me montrer les chambres ?».

« Heu... » L'homme se saisit de la glace et y lu : 'Shinigami'. Il comprit en un éclair ce que cela signifiait. « Oui ! Oui oui, évidemment. Patientez un instant. Sophia ! ». Une serveuse maigrelette accourue vers le comptoir. « Je te laisse t'occuper des commandes, je vais faire visiter à madame.

-Bien sur monsieur Taku » Répondit t-elle en bégayant.

 

 

- Précédent : Arrivée dans le quartier 76.

- Suivant : Mise en place du QG.

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La suite est toujours aussi sympa. On commence à mieux connaitre les trois shinigamis qui accompagnent Soi Fong. J'ai une petite préférence pour Kenji.

Le passage dans la maison dorée est excellent. J'étais tout de suite dans l'ambiance d'une sorte d'auberge.

Pas mal du tout l'idée de la buée sur le miroir.

 

Tu arrives à nous imerger dans l'histoire sans ajouter trop de descriptions, ce qui est un bon point.

 

A plus.

 

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Partie I

Mise en place du QG.

 

       « Vous vous appelez donc Taku. » Demanda Soi fong tandis qu'ils montaient l'escalier qui donnait vers les chambres.

« Oui oui, c'est cela. Kenjiru Taku. Je suis arrivé ici il y a vingtaine d'année. » Il arriva au sommet des marches puis se dirigea vers une porte sur laquelle était accroché le chiffre quatre. « C'est ma meilleure chambre » Confia Taku en saisissant ses clefs.

L'escalier et le couloir qui menait aux chambres avaient le même parquet que la salle principale. Le plafond, par contre, possédait un rouge moins clair. « Cela est sans doute du à la lumière. » Pensa Soi fong.  Il n'y avait en effet plus de lustre, mais quatre lampes collées contre les murs.

« Ha ! » Le propriétaire venait de trouver ses clefs. Il se dépêcha d'ouvrir la porte. « Voila, voilà. C'est ouvert. » Il fit signe à la jeune femme d'entrer en première.

Cette dernière déclina la proposition. L'expérience lui avait apprise qu'il fallait éviter d'entrer en premier dans des pièces qu'on ne connaissait pas. Même si Taku n'avait rien d'un monstre, elle préférait se méfier.

« Comme vous voudrez madame. » Taku entra.

Soi fong le suivit. La chambre restait dans les mêmes teintes que l'ensemble de l'auberge. Il y avait par contre des tapis sur sol tandis que le mobilier, imposant, prenait une part non négligeable de la pièce. Une porte située sur le coté droit débouchait sur un cabinet de toilette et deux fenêtre donnaient sur la rue principale. L'ensemble était comme l'avait précisé le propriétaire : de bonne qualité pour une auberge de ce quartier.

« C'est réellement une belle chambre. » Dit Soi fong tout en refermant la porte d'entrée.

« Ha ça oui ! » Le patron sourit, visiblement fier. « Certaines personnes m'ont dit qu'elle était digne du 20e quartier ! Vous vous rendez compte ?

-Ce n'est pas étonnant... Ça contraste avec la pauvreté de ce quartier.

-Ben... Pour vous dire la vérité, l'argent vient de ma défunte femme. » Il jeta un regard vers la porte, pour s'assurer qu'elle était fermée. « C'était une shinigami, comme vous. C'est elle qui a entraînée mes trois enfants pour qu'ils se préparent à l'académie.

-Mes condoléances. » Répondit Soi fong d'une voix froide. Elle était trop habituée à la mort pour y insuffler de la chaleur.

« Ho, ça c'est passé il y a déjà huit ans. Le temps cicatrise tout. » Il marqua un silence avant de reprendre. « Alors, que venais vous faire ici ?

-Je ne peux pas vous parler de ma mission, mes excuses. Mon nom est Soi fong et je suis un officier des forces spéciales du Sereitei, une sous division de la IIe division. » Taku hocha la tête. « J'aimerai savoir si je peux compter sur la sécurité de votre auberge. J'aimerai y établir mon QG et y faire dormir mes hommes. Ils sont au nombre de trois.

-Bien sur, bien sur. »

Soi fong poursuivit. « J'aimerai, une fois installée, que vous répondiez à plusieurs questions en rapport avec ma mission. Et... » Elle marqua une rapide pause. « Si possible, j'apprécierai de rencontre votre fils. S'il a suivit quelques années à l'académie, il pourrait nous être utile. ...Je ne lui demanderai rien de risqué. » S'empressa t-elle de préciser.

Le patron de l'auberge ne semblait pas s'en inquiéter. Il répondit à l'affirmative à toutes les demandes de Soi fong.

Elle reprit la parole. « Il faudrait trouver un moyen de faire rentrer mes hommes ici sans éveiller les soupçons. Les voyageurs sont rares, comme vous l'avez mentionné. Je ne pense pas que ce soit une bonne idée de les présenter comme tel, cela pourrait mettre la puce à l'oreille d'un des clients de votre établissement. Je ne veux pas prendre le risque qu'il aille le répéter.

-Je comprends, je comprends. Si vous voulez, j'ai une porte de service qui débouche sur les cuisines. Actuellement, comme il n'y a rien à faire cuisiner à cause de la pénurie, elles sont vides. Mais il y a un monte charge à l'intérieur, ils pourraient s'en servir pour directement passer à l'étage. Mes enfants le faisaient souvent. » Taku parlait vite. Il reprit son souffle. « Il n'y a personne qui passe à l'étage, les réfugies sont trop pauvres pour louer des chambres, vous serez tranquille. Personne ne vous verra. »

Le propriétaire était visiblement un homme intelligent. Il avait immédiatement compris le problème de Soi fong et en trouvait déjà une solution. « Peut-être l'habitude de devoir cacher que sa famille fait partie du Sereitei. » Pensa la jeune femme.

« Très bien. » Repris t-elle. « Je vais prévenir mes hommes puis revenir. Je leur demanderai de rentrer dix minutes après moi, par les cuisines.

-Elles sont sur le coté opposé à l'entrée, mur Est. » Taku était exalté. Le plaisir qu'il avait d'aider un officier shinigami y était pour beaucoup.

« Bien. Voici la manière dont cela se déroulera. » Fit Soi fong d'une voix sèche. « Nous allons redescendre au bar et finaliser la location de la chambre, comme n'importe quelle voyageuse le ferait. Ensuite, après avoir monté mon sac dans ma chambre, je sortirai de l'auberge. Cinq minutes plus tard, j'en reviendrai comme si de rien n'était. Dix minutes après, vous vous débrouillerez pour vous rendre dans les cuisines, vous et vous seul, puis aiderez mes hommes à utiliser le monte charge. Je les attendrai à l'étage. Quand ce sera terminé, vous retournerez à votre travail. »

Le patron acquiesça, trop content de se rendre utile.

 

       Tout se passa comme Soi fong l'avait dit. Elle regretta néanmoins, durant tout le temps de l'opération, le non professionnalisme de cette méthode. « Nous sommes quand même des shinigamis. Si seulement les trois recrues étaient plus forte, un sort d'invisibilité ou un peu de déplacement rapide aurait suffi... » Pensait-elle. Quoiqu'il en soit, ce fut un succès. Kenji, Yoshi et Hiroshi avaient un moyen pour entrer et sortir de l'auberge sans se faire repérer ; tandis qu'elle même pourrait établir un QG dans sa chambre sans difficulté.

 

 

- Précédent : La maison dorée.

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Décidément, tu es un lecteur assidu bloody. C'est agréable d'avoir des commentaires de ta part.

J'ai découvert que j'ai oublié un bout du chapitre "Mise en place du QG." Je corrige ça.

 

Le prochain chapitre sera posté dans la soirée. CE SERA DU COMBAT ! AVEC DES EXPLOSIONS ! AVEC DES MORTS ! AVEC DES MÉCHANTS CLASSES ! (la mise en place de la situation n'est pas terminée, mais j'ai préféré laisser respirer un peu l'intrigue avant de la continuer).

 

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Partie I

Sanji VS Ichiryuu.

 

4h du matin. Quartier 76, dans une grotte faiblement aménagée.

« Alors ? Il a été capturé ? » C'était une voix forte. Elle venait d'un homme aussi fort qu'elle. Grand, musclé, il portait un poignard à sa ceinture. Son bras droit arborait le tatouage d'un crane percé d'un trou.

« Oui chef Sanji. Nous l'avons capturé. Il a opposé un peu de résistance lorsqu'il s'est réveillé, alors nous l'avons ligoté.  » A l'inverse, cet homme – Kaiji - avait une voix fluette. Elle contrastait avec son apparence grossière. Ses cheveux bruns laissaient échapper une série de mèche qui cachait son œil gauche. Il tenait dans ses mains un petit anneau doré tandis que ses vêtements rappelaient ceux des voyous des bas quartier. Leur origine était confirmée par le tatouage qu'il portait au bras droit : le même que Sanji.

« Parfait. » Sourit ce dernier. « Apporte le ici, je vais le transformer.

-De suite. » Kaiji claqua dans ses doigts. Deux autres hommes portant également ce tatouage  s’avancèrent. Ils tenaient dans leurs bras un vieil homme ligoté et bâillonné. Il était conscient mais ne se démenait pas : il avait compris que cela était inutile.

« Ha ! Ha ! » Fit Sanji en ouvrant les bras. « L’ancêtre des chefs de clan : le vieux Ichiryuu ! C'est un plaisir de vous avoir ici ! » Il fit signe de déposer le prisonnier et de lui ôter son bâillon. « Alors ? Alors ?! Alors ?! Qui est le fou aujourd'hui ? Qui a gagné la guerre ? Qui a... »

Sanji n'eut pas le temps de finir sa phrase. A l'instant précis ou le bâillon avait été enlevé, Ichiryuu avait murmuré l'invocation d'un sort de kido. Une volée de lame s’abattit autour du groupe. Sanji et Kaiji parvinrent de justesse à les esquiver mais les deux hommes qui avaient amenés le vieux bandit moururent sur le coup. L'ancêtre, dans l'instant qui suivit, parvient à quitter ses liens. Il fit alors disparaître les lames dans un éclat de fumée puis se redressa et fixa les deux survivants.

« Tss ! Je croyais que tu l'avais capturé ! » Rugis Sanji à l'attention de Kaiji.

« Je l'avais capturé ! » Répondit Kaiji en enfilant au doigt son anneau. « ...Qui aurait pu prévoir qu'il s'en remettrait aussi vite ? »

Aucun des deux bandits n'eut le temps de répondre. Ichiryuu venait de rassembler son raitsu. Une lourde aura s’abattit dans la salle.

« Kaiji ! » Hurla Sanji en dégainant son poignard. « Pars t'occuper des hommes à l’extérieur ! Avec cette aura les hollows vont rappliquer pour y goûter ! Emmène le clan dans la foret ! »

-...Bien chef Sanji ! Nous vous attendrons au point de rendez vous. » Kaiji quitta en un instant la salle.

 

       Cette dernière était plutôt grande. Il ne s'agissait d’ailleurs pas réellement d'une salle, mais plutôt d'une grotte que des gens avaient jadis essayé de transformer en maison. Plus personne n'y venait depuis des année et le chef de clan Sanji – du clan Sanji -, s'en servait d'abri depuis qu'il avait quitté le quartier Zaraki.

       

       « Hu ! » Lança Ichiryuu. « Tu es devenu stupide Sanji... Je suis l'un des chefs le plus puissant de Zaraki et tu demandes à m'affronter seul ! Absurde ! ». Il joignit ses poings. « Quoiqu'il en soit... Pour m'avoir drogué et emmené jusqu'ici, prépare toi à être tué ! »

Sanji pesta contre Kaiji. « Cet idiot l'avait juste drogué ! » Il n'eut pas le temps d'y penser davantage, Ichiryuu fonçait droit sur lui.

Le vieil homme était sérieux. Sanji, conscient qu'il ne fallait pas jouer avec lui, se mit en garde. Sans perdre de temps, il s'écria  : « Mutile et modifie, Rugyo !! » Immédiatement, le poignard s'allongea pour prendre l'apparence d'un fin pic orné d'un crane. Il mesurait prés d'un mètre.

Ichiryuu s’arrêta net. « Alors ce qu'il se disait était vrai... » Dit il en montrant l'arme. « Tu possèdes un Zampakuto. Tss, quelle pitié, même pour un chef de clan comme toi ! ». Il ne laissa pas à Sanji le temps de répondre et s'élança sur lui, poings levés. Une énorme explosion secoua la grotte. Elle ne s'effondra toutefois pas.

 

       Ichiryuu était surnommé le dragon explosif. Dragon pour honorer son age ; explosif pour souligner son tempérament ainsi que ses pouvoirs. Il utilisait un sort de kido qu'il avait amélioré et que lui seul – c'est en tout cas ce qu'on racontait - pouvait lancer. Lorsqu'il invoquait ce sortilège, ses poings accumulaient le raitsu de son corps et le rejetait d'un coup dans une puissante explosion.

 

       Toutefois, le vieil homme n'était plus à la hauteur de sa réputation. Il ne s'était plus battu depuis prés d'un siècle – son clan était trop intégré pour que quiconque songe à l'attaquer -  et s'était laissé aller. Même si l'explosion restait impressionnante, la vitesse qu'il avait déployé pour frapper ne lui avait pas permis de toucher Sanji. Ce dernier avait esquivé. Sans chercher à s'en vanter, Sanji contre attaqua d'un coup et piqua son adversaire droit à la tête, avant de reculer  de quelques mètres.

Ichiryuu, qui s'était jeté en arrière au moment de recevoir le coup, se mit en position de défense. « J'ai évité un coup fatal.. » Pensa t-il. « Même si j'ai été faiblement touché, il est temps de devenir sérieux.

-C'est terminé ! Tu as été touché ! » S'écria Sanji. « J'ai gagné ! J'ai gagné !! Ha ! Haha ! »

Le vieil homme ne répondit pas. Il venait de découvrir que les années l'avait affaibli et prévoyait d'utiliser l'une de ses explosions les plus dévastatrices. Il aurait été idiot de paniquer.

« Ho... » Soupira Sanji en s'asseyant. « Ce n'est plus inutile de penser à me combattre. Tu as été touché par mon Zampakuto là ou il ne fallait pas. »

 

       Les secondes qui suivirent donnèrent raison au chef Sanji. Lorsque plusieurs minutes plus tard il sortit de la grotte, seul, il se dirigea vers des bois situés à l'Est. Il y retrouva Kaiji et la presque totalité des membres de son clan.

       « Espèce d'enfoiré ! » S'écria t-il après avoir raconté sa victoire. « Kaiji, je devrai te buter ! Tu avais juste drogué Ichiryuu ! J'aurai pu crever !

-Il n'y avait pas le choix chef ! » Se défendit Kaiji. « Même s'il avait déménagé dans le quartier 76 et qu'il était moins protégé qu'avant, sa maison restait gardée. J'ai fait ce que j'ai pu pour le ramener ! C'était déjà un miracle vous savez.

-Ta ! Toujours à trouver un moyen d'échapper à tes responsabilités ! » Pesta Sanji. Il se reprit rapidement et s'adressa au clan d'un ton sérieux : « ...Quoiqu'il en soit. Ichiryuu est sous mon contrôle. Sa transformation a commencé. J'ai préféré la laisser se faire dans la grotte. ...Avec une matière première aussi puissante que lui, nous devrions pouvoir nous attaquer rapidement aux autres chefs de clan qui ont fuis Zaraki. » Il marqua une pause. « D'ici quelques temps... Je posséderai ce quartier maudit tout entier. »

 

 

- Précédent : Mise en place du QG.

- Suivant : Le début de la première nuit

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Partie I.

Le début de la première nuit

 

       Soi fong et les trois membres de son groupe étaient installés dans la chambre quatre, celle qui servait de QG. La jeune femme décida que personne n'y dormirait, car elle ne jugeait pas prudent de rassembler dortoir et QG en une pièce. Taku avait alors proposé de mettre à leur disposition d'autres chambres. Soi fong y réfléchit et prit finalement la décision de dormir dans la numéro deux, la plus proche des escaliers, tandis que les trois recrus dormiraient dans la trois, qui partageait un mur commun avec la quatre.

 

       Le propriétaire, trois heures après avoir donné les clefs des chambres, parti chercher son fils. Il savait que Ginjo – son fils - passait souvent ses nuits dans un cabaret à une heure d'ici. Soi fong n'avait pas désirée l'accompagner, elle préférait finaliser l'installation du QG.

 

       Avec Kenji, Yoshi et Hiroshi, elle mit en place une connexion avec le Sereitei à l'aide d'appareils électronique sortis tout droit de la XII division. En abeille consciencieuse, elle s'assura qu'il n'y avait aucun mouchard posé par Maryuu sur ces machines. Le QG permit ainsi d'avoir une connexion vidéo direct, ou Soi fong pu s'entretenir avec le commandant en chef. Elle lui fit savoir, après avoir fait sortir les trois recrues, qu'il était suicidaire d'avancer plus avant dans le quartier. Elle avait entendu à plusieurs reprise des réfugies de Zaraki parler de dizaines de hollows capable de balayer une cabane en un revers de main. Elle avait aussi la quasi-certitude que ces attaque cachaient quelque chose de plus gros et de plus dangereux. S'engouffrer à l'aveugle dans cette mission, pour elle comme pour ses recrues, c'était précipiter l'échec de cette mission.

       Malgré son insistance, elle se vit refuser des renforts. Le commandant ne justifia pas sa décision.

 

       Soi fong, pourtant naturellement calme, eut du mal à contenir sa colère. Aprés la fin de l’entretien, elle la libéra sur Kaiji qui se vantait devant ses deux camarades de pouvoir séduire n'importe quelle femme avec quelques sortilèges : « Si si, tu crées une balle de raitsu aussi lumineuse que possible, tu regardes la femme puis tu lui dit tristement : 'j'aurai aimé qu'elle soit aussi rayonnante que toi... ». Soi fong lui avait alors lancé une bille de raitsu concentré qui avait manqué de déboîter l'épaule du séducteur. « Et ça ? Ça te fais rayonner ? » Avait elle criée, furieuse.

 

       Après quelques minutes, elle s'était calmée. Son honneur lui interdit toutefois d'excuser son lancer. Kaiji, de toute manière, ne chercha pas à en avoir. Il connaissait sa place. Lorsqu'il était entré dans l'équipe, un ancien lui avait dit que Soi fong n'hésiterai pas à le tuer s'il se montrait irrespectueux. Kaiji, tout comme Yoshi et Hiroshi, la respectaient de toute façons trop pour s'y risquer.

 

       Alors qu'ils s’entraînaient encore à la milice, ils entendaient souvent raconter les exploits de cette femme qui, seule dans ce monde d'homme, s'était dressée et imposée à tous comme l'une des meilleurs officier des forces spéciales. Ils savaient même que Yamamoto, le commandant en chef des shinigamis, l'avait personnellement rencontrée et qu'il envisageait de l’entraîner pour qu'elle puisse exprimer son potentiel. De fait, Soi fong avait une destinée qui ne pourrait s’arrêter qu'au sommet. Tous les hommes des forces spéciales le savaient et même si certain en étaient jaloux, ils ne pouvaient que la respecter pour ça. Elle était forte, très forte, c'était ce qui comptait.

 

Précédent :  Sanji VS Ichiryuu.

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Ah oui en effet on a eu droit à de l'action. Tu as su bien écrire ces scènes d'action.

En ce qui concerne Sanji, au début je n'avais pas vraiment fait attention à son couteau mais un peu avant qu'il le sorte je me suis douté que c'était un zanpakuto. Serait-il un shinigami déserteur ?

Je suppose que le pouvoir du zanpakuto serait de transformer les gens en hollow.

 

A plus et continue sur ta lancée.

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