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[Naruto] Naruto


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Oui je comprends que tu ne veux/peux te permettre de ridiculiser ce duo si je puis dire ainsi. Après tu auras sans doute des passages ou tu pourra prendre le plaisir - si je puis dire - de les mettre en difficulté.

 

Le pire c'est que ce moment va arrivé, mais c'est censé être un passage drôle. J'espère juste que je ne vais pas retourner les fan de sasuke contre moi à ce moment là parce-qu'il est vraiment à prendre au second degré enfin tu verras bien surtout qu'il s'agit aussi d'un clin d'oeil à un grand filme de comédie française et à One piece.

 

Pour le coup que je sois vu comme un crétin, car non je ne comprends pas, ça doit être trop évident pour ma compréhension ^^".

 

C'est moi qui n'a pas du être assez claire.

 

Je parle de l'axe du chapitre, le douze et un pur chapitre de combat, Naruto vs les chunin d'Oro, Sasuke et Sakura vs Oro et enfin l'équipe Sept Vs Oro, d'où le n°12 = combat.

 

Je termine le chapitre sur une attaque de Naruto qui à l'air spécial et j'ai résumé le prochain chapitre par le mot "effet" autrement dit le prochain chapitre sera en majeur parti centré sur la technique de Naruto.

 

Pour le chapitre suivant par-contre même avec la fin du 13 je doute que tu arrives à trouvé ce que j'entendais par émotion.

 

J'ai bien répondu à tes questions ?

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Le pire c'est que ce moment va arrivé, mais c'est censé être un passage drôle. J'espère juste que je ne vais pas retourner les fan de sasuke contre moi à ce moment là parce-qu'il est vraiment à prendre au second degré enfin tu verras bien surtout qu'il s'agit aussi d'un clin d'oeil à un grand filme de comédie française et à One piece.

 

Bah pour tes autres lecteurs je ne sais pas, mais n'étant pas vraiment un fan de Sasuke, selon comment tu tourne ça, ça ne pourra que me plaire.

 

J'ai bien répondu à tes questions ?

 

Oui merci je comprends mieux maintenant ce que tu voulais dire :).

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  • 3 weeks later...

Chapitre 13 : La morsure du blizzard !

 

        Dans un archipel au sud du pays du Feu, deux personnes marchaient sous une lune glaciale tandis que la terre brûlait encore de la chaleur accumulée pendant la journée. Ils se trouvaient sur une petite île désertique d‘à peine quelques kilomètres de diamètre. Si la mer permettait un semblant de vie végétal et animal sur les côtes, le centre n‘était que dunes et terre desséchée. Le duo sortait de l‘ordinaire : l‘un mesurait environs un mètre soixante cinq et l‘autre un mètre quatre-vingt trois ; l‘un arborait de long cheveux roux et l‘autre, coiffé en hérisson, était brun. L‘un portait un casque noir couvrant ses yeux, son front et ses oreilles tandis que l‘autre avait la partie inférieur du visage complètement dissimulée derrière des bandages de lin. L‘un portait une armure en cuir ainsi que des jambières et des bottes, le tout parfaitement noir quant à l‘autre il n‘avait qu‘un pantalon rayé à la verticale un peu démodé, le torse nu avec, barrant son dos, une lanière qui servait à accrocher son arme : une épée presque aussi grande que lui. L‘un était svelte, élégant et agile ; l‘autre fort, charismatique et silencieux. Enfin l‘un naquit femme et l‘autre homme. Le seul point commun qu‘on pouvait remarquer en observant ce couple était leur cape beige frappée d‘un arbre violet.

— Tu pourrais me dire où on va ? se plaignit une nouvelle fois Zabuza.

        Voilà maintenant six heures qu‘il la suivait sans savoir où ils se rendaient. Lorsque le rapport de Naruto lui avait été communiqué, ils étaient sur l‘île Jiro au nord ouest de l‘ile Kira sur laquelle ils marchaient désormais. Cette femme était folle, si vous voulez son avis. Elle l‘avait forcé à faire en peu de temps ce qui prenait normalement deux jours à une escouade d‘ANBU. Si le déserteur marchait encore c‘est qu‘il ne voulait pas perdre le face devant elle. Mais il s‘inquiétait de ne pas percevoir de signe de fatigue de sa partenaire. Cela faisait plus de trois mois qu‘il travaillait avec elle et à part son nom il ne savait rien d‘elle.

— Je sais que vous me faite pas confiance, mais après tout ce temps passé ensembles vous pourriez au moins me répondre.

— La ferme !

        Le ton glacial et tranchant de la jeune femme agaçait Zabuza.

 

        Au début ce silence ne lui avait pas posé de problème : il savait qu‘elle était là pour le surveiller et l‘évaluer correctement. Il se contentait donc d‘exécuter les missions qu‘on lui assignait et ce sans poser de question. Mais personne ne pouvait passer vingt-quatre heures sur vingt-quatre à côtoyer quelqu‘un sans jamais lui parler à moins d‘être muet. Pourtant elle ne semblait éprouver aucune difficulté à rester silencieuse. Il n‘avait entendu de sa voix que "la ferme" ou "silence". Aussi au bout d‘un mois avaient-ils fini par discuter un minimum puisqu‘il parlait et qu‘elle le supportait quelques heures avant de lui ordonner le silence.

 

        Lorsqu‘ils furent au centre de l‘île, la rousse lui fit signe de s‘arrêter. Puis elle forma rapidement une série de signes avant d‘apposer sa main au sol. La dune sur laquelle ils se trouvaient trembla et un énorme bloque de terre de six mètres de large sur cinq de long et trois de haut sortit du sol. Une fois les secousses finies, le symbole brodé au dos de leur cape apparut sur la face qu‘ils contemplaient s‘ouvrit en son centre séparant l‘arbre avec une parfaite symétrie. La jeune femme entra dans l‘ouverture suivie par Zabuza, et les portes se refermèrent. Ils restèrent dans le noir jusqu‘à ce que la terre soit de nouveau calme et sereine. à ce moment là la lumière jaillit d‘un sceau imprimé sur le sol.

 

        Le déserteur observa cette pièce. Il se trouvait dans une salle souterraine circulaire. Aucune fenêtre, aucune porte, pas un relief, le mur était parfaitement lisse. Il aurait juré se trouver à l‘intérieur d‘une demi sphère sans défaut. Sa supérieur s‘avança vers celui-ci et prit place aux abords de la marque. L‘intensité de la lumière changea et diverses formes holographiques apparurent. Zabuza en compta une vingtaine.

 

— Nous t‘attendions Naito, déclara une des ombres.

— Pourquoi ce retard ? interrogea une autre.

— C‘est le bleu qui a reçu le rapport, répondit-elle.

— Je vois, vous avez donc fait le chemin à pied, remarqua une ombre bien plus petite que les autres. Approche Zabuza ! Viens au centre du sceau ! Nous ne pouvons plus perdre de temps !

 

        Le déserteur obéit en se retenant d‘exploser de rage. Le bleu qu‘elle l‘avait appelé ? Lui le démon de Kiri, un des sept épéistes et un criminel de rang S ? Jamais personne de toute sa carrière ne l‘avait ainsi nommé, et l‘autre nain, plus petit qu‘un bébé qui lui donnait des ordres... Il n‘y avait pas si longtemps il n‘aurait pas toléré de pareilles insultes. Il pénétra dans l‘espace et se dirigea vers le centre de la pièce. Au fur et à mesure qu‘il avançait, le sceau de communication normalement invisible apparaissait sur son avant bras droit. Ce dernier rougeoyait à intervalle régulier. Une ombre lui demanda de tendre son bras au-dessus du centre. Dès qu‘il l‘eut fait son sceau se détacha et commença à prendre une nouvelle forme en flottant dans l‘air. Zabuza recula avec précaution tandis que la marque rougeoyante finissait son changement de forme. Devant lui apparut Naruto accroupi, il semblait fatigué et blessé.

 

— Le Murasakiiro no hi* a commis une erreur, déclara Naruto alors qu‘il essayait de reprendre sa respiration. Mon équipe et moi-même faisons face au sannin Orochimaru ! Je répète, nous faisons face à Orochimaru ! Il a réussi à s‘infiltrer parmi les participants avec deux chûnins qui sont mort désormais. Le serpent n‘est pas là pour moi, visiblement il teste Sasuke et n‘a pas l‘intention de nous tuer !

        Naruto marqua une pause, son hologramme semblait surveiller une zone particulière.

— Je n‘ai plus assez de chakra et mes blessures ne me permettent pas de briser le sceau. Nous allons tout de même tenter un baroud d‘honneur ! Terminé !

        Naruto disparut et le sceau revint sur l‘avant bras de Zabuza avant d‘être de nouveau invisible.

— Combien de temps c‘est-il écoulé ? s‘inquiéta la petite ombre.

— Sept heure et demi, répondit Naito.

— Je me rends immédiatement sur place, j‘y serai en trois jours, coupa l‘hologramme d‘une femme avant de disparaître.

— Toute cette organisation repose sur Naruto ! Ce qui s‘est produit aujourd‘hui n‘aurait jamais dû arriver ! intervient avec sagesse une ombre.

— Revoyons nos objectifs, proposa une autre.

 

*****

 

        Dans la forêt de la mort Shikamaru et son équipe entendirent le bruit d‘une attaque que seul un genin d‘exception pouvait lancer. Et si cette nouvelle dérangeait Ino, son coéquipier lui était plutôt satisfait. En fait, si un genin lançait une telle attaque c‘était forcément qu‘il affrontait une autre équipe aussi puissante. Autrement dit les puissants s‘affrontaient entre eux, celui qui sortirait vainqueur serait vulnérable car affaibli et donc cela jouait en leur faveur. De plus ce genre de technique indiquait leur position, mais mieux valait être prudent. S‘ils y allaient trop tôt, il risqueraient d‘être pris entre deux feux, et comme le pessimisme infaillible du Nara l‘avait amené à penser que son équipe était la plus faible de la compétition, il lui parut plus sage de patienter, lorsque soudain...

 

        Neji et Tenten tentaient de faire entendre raison à Lee qui, en attendant l‘attaque d‘Orochimaru, avait souhaité aller voir quel était l‘aspirant capable de lancer un tel jutsu. Cependant, bien que le Hyûga souhaite lui aussi savoir, il avait fait les mêmes conclusions que Shikamaru et dans cette forêt la règle était la prudence. Mais son partenaire semblait avoir beaucoup de mal avec les concepts de discrétion et de patience. Heureusement grâce à leur coéquipière, l‘adolescent se calma et ils purent se mettre d‘accord sur la stratégie à adopter pour ce début d‘épreuve. Ils allaient se séparer afin de faire du repérage et ils devraient revenir au plus tard une demi-heure après leur départ ou lorsqu‘ils auraient découvert une équipe mais, quelles que soient les circonstances, ils ne devraient pas engager le combat. à peine eut-il obtenu de Lee qu‘il promette de respecter les consigne que...

 

        L‘équipe huit se félicitait : ils avaient obtenu le rouleau manquant au bout de cinq minutes. Et ils avaient vaincu deux autres escouades durant les trente minutes suivantes. Ils se voyaient bien continuer ainsi pendant toute l‘épreuve. Après tous ils étaient taillés pour la traque et la discrétion, et ces bois étaient pour eux un véritable terrain de jeu. Mais lorsqu‘ils entendirent la terrible bourrasque d‘Orochimaru ils se dirent qu‘il valait mieux pour eux établir un record de vitesse, il serait bête d‘échouer par excès d‘orgueil.

 

        Le trio du Son venait de récupérer un deuxième rouleau de la terre. Ils ne s‘intéressaient pas réellement à ces genin qu‘ils avaient massacrés, mais un deuxième rouleau ne pouvait pas leur faire de mal. Quoi qu‘il en soit, leur cible était l‘équipe sept, ils mouraient d‘envie d‘étriper ce morveux, cet ahuri de blond. Ils voulaient lui faire payer, qu‘il les supplie d‘être cléments et ensuite ils l‘achèveraient. Ils comptaient aussi s‘occuper de l‘Uchiha, quant à Sakura si elle se tenait tranquille ils ne lui feraient rien, elle ne les intéressait pas. Puis tout d‘un coup, quelque chose les sortit de leurs réflexions.

 

        Anko Mitarashi, assise sur le toit d‘un cabanon installé près d‘une porte de la zone d‘entraînement 44, mangeait des brochettes de dango — des sortes de boulettes faites de farine de riz — accompagnées d‘un verre de shiruko, une purée liquide de petits haricots rouges sucrés. Elle en avait tellement avalé qu‘elle utilisait les piques pour tracer le symbole de Konoha en les plantant dans un arbre. Bien repue, la jônin se dit qu‘il était temps de rejoindre la tour centrale. Après tout le parcours avait été étudié pour permettre aux meilleurs d‘arriver en moins de vingt-quatre heures.

 

— Maître Anko ! cria en apparaissant un des chunins qui participaient à l‘organisation de l‘épreuve. C‘est terrible !

— Calme-toi ! lui ordonna-t-elle. Que se passe-t-il donc ?

— Des morts ! Nous avons trouvé trois cadavres ! Et il y a quelque chose d‘étrange ! Suivez-moi, vous verrez !

 

        Le pauvre ninja de classe moyenne semblait bien paniqué et cela intéressa Anko de par sa nature curieuse. Elle le suivit jusqu‘à un petit temple bouddhiste se trouvant à l‘extérieur de Konoha, près de l‘enceinte protectrice. Plus elle se rapprochait du lieu où son guide l‘emmenait plus elle ressentait une tension malsaine dans l‘air. Enfin ils arrivèrent sur le lieu du meurtre ou plutôt de l‘exécution de ce qu‘elle pouvait en juger.

 

— D‘après leur équipement et leur fiches d‘identité, il semble qu‘il s‘agisse d‘une équipe venue du village caché de Kusa. Ils étaient inscrits à l‘examen mais comme vous pouvez le constater ils n‘ont plus de visage.

 

        Anko était pétrifiée devant ce spectacle, non pas à cause de l‘abominable vision qu‘elle avait sous les yeux bien que pour la majorité des personnes cette raison était amplement suffisante. Non ce qui la pétrifiait, c‘était qu‘elle connaissait déjà cette technique puisque c‘était son ancien maître qu‘il la lui avait montrée, le tristement célèbre Orochimaru.

 

— La situation est catastrophique ! hurla-t-elle en sortant de sa stupeur. Allez immédiatement rapporter tout ceci au maître Hokage ! Et envoyez deux équipes d‘élite ! Qu‘elles inspectent la forêt de la mort de fond en comble ! Je me mets immédiatement à la recherche des...

        L‘examinatrice en chef de la seconde épreuve fut interrompue. De l‘autre côté des remparts, dans la direction exacte de la zone d‘entraînement quarante-quatre, une puissante détonation venait de retentir.

 

        Temari, Kankuro et Gaara faisaient face à une équipe d‘Ame composée d‘adultes. Pour eux cela signifiait deux choses : l‘expérience qu‘ils avaient acquise devait être importante pour des genins mais surtout ils ne devaient pas faire le poids face à eux. Un aspirant qui l‘est toujours après ses vingt-cinq ans n‘atteindra jamais le niveau de chunin. Et c‘est exactement ce que Gaara pensait avoir sous les yeux. Ces adversaires n‘avaient rien d‘excitant, mais ils suffiraient comme défouloir. Kankuro essaya de calmer le jeu, pour lui combattre une autre équipe sans savoir s‘ils possédaient le rouleau qui leur manquait était une perte de temps mais comme il le redoutait, Gaara n‘allait pas obéir. Une fois de plus Temari et Kankuro assistèrent impuissants au massacre des genins du village de la pluie par leur frère. La rose du désert fut soulagée de trouver sur les cadavres de leurs adversaires le rouleau qui leur manquait et en profita pour tenter de convaincre le jinchuriki de mettre fin à cette épreuve lorsque une détonation les assourdit une seconde. Gaara utilisa alors son sable pour s‘élever jusqu‘à la cime des arbres. Le Spectacle qu‘il vit l‘hypnotisa et tandis que son sang se glaçait, il déclara :

— Mon frère ! Naruto ! J‘ai hâte de t‘affronter dans un duel à mort ! Viens ! Temari ! Kankuro ! On y va !

        Et tandis qu‘il se mettait en route vers la tour, le rouquin se mit à rire tel un démon au bord de la démence.

 

        Sasuke n‘en revenait pas. L‘homme qu‘il combattait depuis le début, bien qu‘il savait qu‘il jouait avec eux depuis le début, il n‘aurait pas pensé que l‘homme qu‘ils combattent soit une personne de si forte. Que pouvaient-ils faire désormais ? Leur plan lui paraissait déjà désespéré mais là il ne pouvait pas croire qu‘ils puissent avoir une chance. Cet homme était autrefois un candidat au poste de kage, même par rapport à un jônin il était un niveau au-dessus alors pour eux, pauvres genins...

— Sasuke ! appela Naruto. Reprends-toi ! Il arrive !

        Cette nouvelle le ramena à la réalité, mettant tant bien que mal les statistiques et la logique au placard, l‘équipe sept entama les préparatifs de leur baroud d‘honneur. Sasuke et Sakura créèrent un clone chacun, l‘un de foudre et l‘autre d‘eau. Puis ils rejoignirent leur coéquipier derrière un imposant rocher. Le plan était simple les clones immobilisaient Orochimaru pour que Naruto puisse lui porter leur ultime attaque. Ce dernier avait réussi à les convaincre de créer un jutsu hors norme basé sur le rasengan. En suivant ses indications, Sakura et Sasuke transmirent leur chakra dont la nature avait été préalablement changée en eau et en foudre. Naruto sculptait la forme, combinait son propre chakra venteux et contenait à grande peine le tout, sous les yeux médusés de ses coéquipiers.

 

        Une détonation retentit, signe qu‘il était temps d‘amorcer leur dernière attaque. Le blond leur cria de rester à l‘abri et s‘élança par-dessus le rocher. Il vit les clones qui maintenaient le serpent en place. La douleur qu‘il ressentait au bout de ses mains le faisait souffrir comme jamais auparavant mais il la supporta durant les quelques mètres qu‘il lui restait à parcourir pour porter son coup. Lorsqu‘il fut à portée, il bondit sur sa cible en criant :

 

— Nimpo ! La morsure du blizzard !

 

        Dans un premier temps, l‘orbe explosa en conservant sa forme sphérique. Un dôme tourbillonnant de trente mètres de rayon apparut. Le ciel, qui était alors teinté de rouge face au soleil couchant, vit alors l‘apparition d‘une aurore boréale. La morsure du froid produit par l‘alliance de la nature du chakra de Sakura et Naruto taillada et brûla grièvement ce dernier au bras et à la jambe ainsi qu‘à la poitrine. Sous l‘effet de l‘onde de choc, seuls les végétaux les plus souples survécurent, les autres furent pulvérisés. On la ressentit jusqu‘à quatre kilomètres et demi à la ronde et on l‘entendit dans tout Konoha. La puissance de l‘explosion avait été telle qu‘un vide c‘était créé ! L‘air chaud environnant fut alors appelé pour combler cette différence de pression et lorsqu‘il rencontra le dôme, celui-ci s‘effondra.

 

        L‘implosion de la sphère augmenta la puissance de l‘appel d‘air et sous l‘effet combiné de la température, de la rotation et de la gravité, une gigantesque colonne d‘air tourbillonnant s‘éleva vers les cieux. Son rayon était trois fois moins important que le dôme qui l‘avait précédé mais sa puissance semblait bien supérieure. Lorsqu‘elle atteignit la hauteur des premiers nuages, elle cessa de croître pour s‘étendre. Rapidement tous les nuages furent happés au cœur de la colonne et la lumière du soleil disparut pour laisser place aux ténèbres engendrées par ce qui était désormais un mini cyclone.

        Les gouttes d‘eau en haute altitude se mirent à geler et une pluie givrante, accompagnée de grêlons s‘abattit. La seule source de lumière venait de la foudre qui elle aussi tombait sur toute la forêt. Et plus on se rapprochait du cœur de la tempête plus la densité d‘éclairs augmentait. La vapeur d‘eau de basse altitude, proche de la colonne, entraînée par les vents tourbillonnants et par la température extrêmement basse, se transforma en poussière de neige faisant naître un véritable blizzard.

 

        Le phénomène fut visible dans tout Konoha. Les premiers instants de vie du dôme avait été perçus par beaucoup comme étant d‘une beauté irréelle. Les personnes les plus proches crurent ressentir le souffle glacial de la mort. Mais lorsque la sphère implosa pour se transformer en un mini typhon happant toute chaleur jusqu‘à la lumière même du soleil les seuls mots qui venaient à leur esprit furent démentiel, apocalyptique, cauchemardesque.

        Et puis, aussi soudainement qu‘elle était apparue, la tempête disparut laissant un silence quasi religieux derrière elle. Sasuke et Sakura ne réalisèrent pas immédiatement que tout était fini. Caché derrière leur rempart naturel, l‘Uchiha avait du créer à l‘improviste un bouclier de flammes pour survivre. Lorsqu‘il l‘arrêta ses réserves de chakra étaient presque complètement vides mais l‘attaque aux trois éléments était finie.

 

        Sasuke, après avoir repris son souffle, se décida enfin à regarder par-delà leur rempart. Il remarqua alors une très nette démarcation sur la terre. Le jutsu avait agi sur quatre zones distinctes. La zone la plus grande qui englobait les autres et aussi la plus éloignée de lui était d‘une transparence effroyable. Toute forme de vie avait gelée sans autre forme de procès. Dans la troisième zone, les seuls éléments à avoir survécu étaient les blocs de pierre les plus gros mais même eux étaient marqués, ils avaient en partie explosé sous l‘effet de la foudre qui les avait chauffés à blanc et de la morsure du blizzard qui les avait brusquement refroidis !

 

        Sasuke remarqua que leur rempart se situait dans ce cercle, ce dernier devait donc mesurer dans les soixante mètres de diamètre ! Mais le fait le plus choquant était qu‘ils avaient reculé de plus d‘autant de mètres si ce n‘est plus ! à l‘origine, il se trouvait à moins d‘une dizaine de mètres du centre, là où se trouvait le serpent !

 

        La seconde zone était un cratère parfaitement sphérique, ce qui perturba l‘aspirant fut que le sol était couvert de balafres pour les mêmes raisons que l‘explosion des rochers mais que le tout disparaissait sous une couche de glace dont la paroi semblait lisse, comme parfaitement polie ! L‘Uchiha remarqua aussi que plus il dirigeait son regard vers le centre plus il pouvait observer des sillons de poussière en spirale. Le brun supposa qu‘il s‘agissait là des traces de la formation de la tornade, cela lui rappelait aussi les armoiries que Naruto arborait sur son épaule gauche.

 

        Et enfin, au centre de ce cratère, la plus petite des quatre zones concentriques, trônait un petit monticule lui aussi gelé. Le petit monticule gelé était composé de végétaux, d‘animaux, de poussière et de roche qui avaient été aspirés et compressés au maximum avant d‘être gelés puis sculptés pour devenir à jamais le monument de leur folie.

 

        Sasuke était frustré en voyant ce spectacle, cette technique pourrait lui permettre d‘accomplir sa vengeance mais il ne pouvait l‘acquérir car ce genre de jutsu requérait des attributs génétiques. Saleté d‘Uzumaki qui lui montrait une technique qu‘il souhaiterait obtenir et qu‘il n‘aurait jamais. Ce fut sur cette pensée qu‘il revint à la réalité. Où était Orochimaru ? était-il mort ? Et surtout où était son ami ?

 

        Sakura qui essayait toujours de reprendre contenance face au spectacle dont elle venait d‘être le témoin privilégié aperçut le corps de Naruto. Elle courut alors vers lui en hurlant son nom dans l‘espoir qu‘il lui réponde, mais rien. Lorsqu‘elle retrouva son ami un peu à l‘écart des dégâts, il n‘était pas au meilleur de sa forme et semblait inconscient. Sasuke qui l‘avait suivie ce dit qu‘il valait sans doute mieux qu‘il y reste au vu de l‘état de son corps. Ses vêtements avaient été pulvérisés en partie laissant à nu son épaule, son pectoral jusqu‘aux premiers abdominaux, tout un bras et enfin la majeure partie d‘une jambe. Ce dernier était couvert d‘engelures et de coupures plus ou moins profondes, tous les ongles de la main avaient disparu, le visage aussi avait été touché.

— Sasuke réchauffe le rapidement ! lui supplia Sakura. Il risque de faire une hypothermie.

        L‘Uchiha n‘avait plus assez de chakra pour faire une quelconque technique de feu mais de toute façon il n‘en connaissait aucune qui puisse être utile dans cette situation. Tombant alors à genoux il tenta le tout pour le tout. Il plaça ses mains sur le corps de son coéquipier et lui diffusa ce qui lui restait de chakra dont il changea la nature au préalable, comme il le faisait avec ses épées. Au bout de quelques minutes Naruto semblait reprendre des couleurs sous les yeux en larmes de Sakura qui s‘empressa de l‘examiner pendant que Sasuke essayait de reprendre des forces.

— On peut le déplacer ? interrogea le brun.

— Oui, répondit-elle se retenant de partir dans un sanglot.

— Bien, il faut partir immédiatement et nous mettre à l‘abri, les charognards ne devraient...

 

        Il ne put terminer sa phrase qu‘un hurlement de douleur sortait de sa gorge. Orochimaru avait survécu à l‘attaque et se tenait là derrière eux. Son cou s‘était allongé d‘une dizaine de mètres afin de mordre sa proie à l‘épaule. Lorsqu‘il lâcha prise Sasuke sombrait dans l‘inconscience en hurlant et un sceau apparut sur son corps au niveau de l‘omoplate gauche.

— Transmets ce message à Sasuke s‘il survit, déclara le serpent avec sa voix mielleuse. S‘il souhaite me revoir qu‘il se donne à fond pour passer cet examen. Qu‘il batte mes trois subordonnés d‘Oto.

— Jamais il ne souhaitera vous revoir ! Jamais ! hurla-t-elle de toutes ses forces.

— Pourtant il viendra me trouver, il viendra à la recherche de pouvoir.

 

_______________________________________________________________

 

*Murasakiiro no hi : Le Soleil Violet 

 

 

Et voilà, j'espère que ce chapitre vous a plu.

Si vous voulez laissez votre réaction je me ferrai une joie de le lire sinon on se revoit le dimanche 02 décembre prochain.

 

À la prochaine :P

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Intéressant tout ça... vraiment intéressant.

Je vais commencer par la partie qui m'a le plus intriguer. C'est bien sûr cette nouvelle organisation dont le symbole serait un arbre violet. Zabuza la rejoint et on voit qu'elle comporte pas mal de membres. C'est une belle initiative que d'installer une nouvelle oragnisation ! Reste à connaitre ses objectifs. Apparemment Naruto en ferait partie ?! Enfin voilà, il y a des choses que tu nous caches encore ou que tu n'as pas voulu nous dévoiler un peu plus tôt concernant l'entourage du blond au complet.

 

La fin du combat face à Oro a été bon dans la description, je parle bien sûr des effets extraordinaires de la technique combinée. J'ai peut-être trouvé un peu gros la puissance du jutsu. Au final, on en revient au même point que dans le manga : Oro transmet sa marque à Sasuke et laisse Sakura en plan avec ses équipiers mal en point. 

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D'abord, merci pour ce commentaire, ça me fait toujours plaisir ^^

 

Alors pour info avant tout j'ai rajouté une petite traduction du nom de l'organisation.

 

Et oui elle cache des choses et les informations tomberont au compte goûte : Objectif ? Puissance Militaire ? Puissance Financier ? Influence à travers la péninsule ? 

 

Bien des questions qui trouveront leur réponse, j'espère juste qu'elles ne vous décevront pas.

 

Vis à vis de la puissance de la technique, elle est pensée sur le rasen-shuriken non maîtrisé du manga. C'est tous de même un rasengan avec trois nature de chakra différant et totalement instable. Je devais, en toute logique montré quelque chose de plus puissant que la technique de Kishimoto.

 

La conclusion du combat est tous de même très différente de celle du manga. Certe Sasuke est marqué et Sakura est la dernière encore debout mais Naruto lui et quasiment à l'article de la mort.

À la base j'avais fait une description totale de l'état physique de Naruto mais ma B.L m'a dit que s'était beaucoup trop détaillé/gore et que cité simplement les zones touché avec le commentaire de Sasuke suffisait amplement au lecteur pour s'imaginer la chose.

 

Et puis même si la conclusion reste identique dans les grandes ligne, on sent bien que mon scénario est entrain de dévié progressivement par rapport à l'originale, non ?

 

 

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Et puis même si la conclusion reste identique dans les grandes ligne, on sent bien que mon scénario est entrain de dévié progressivement par rapport à l'originale, non ?

 

Oui, c'est vrai, je le confirme. Petit à petit on a des éléments nouveaux comme la survie de Zabuza et l'organisation du soleil violet. Mais pour l'instant, ce sont des modifications mineures à l'histoire puisqu'elles ne dérangent pas son cours. Ca ne saurait tarder...

 

Après comme grosse modification, tu as permis à la team 7 d'être plus soudée et plus forte qu'à l'origine. Néanmoins, tu restes attelé à la trame. Je verrai bien ce qui va se passer... j'espère un basculement. 

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Difficile de s'éloigner de la trame de Kishimoto avec les changements de base que j'ai apporté. Certes il y a une nouvelle organisation secrète mais elle est "secrète" donc...

 

Je ne peux pas modifié les projets et/ou le comportement de personnage qui n'on eu aucun contacte avec.

 

Donc Orochimaru devait suivre son plan marquage d'Uchiha + tentative d'invasion... Bon il est vrai qu'avec la prestation de l'équipe sept il y aurai pu avoir une conclusion différente, notamment Naruto aurai pu être marqué comme Sasuke.

 

Cependant Sasuke qui est juste fatigué va frôler la mort à cause de la marque maudite alors Naruto qui est déjà à l'article de la mort n'a aucune chance d'y survivre et Sakura n'a pas attiré son attention donc pour Oro le chois est vite faite.

 

 

Enfin tous ça pour expliquer pourquoi pour le moment la trame reste proche de celle du manga mais n'ai crainte le basculement est prévu et il est vraiment important. Et quasiment tous les petites changement actuelle en seront la cause :P   

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  • 3 weeks later...
Et oui, vous ne rêvez pas c'est bien un commentaire en début de chapitre. Avant que vous n'entamiez votre lecture, j'aimerai vous en dire plus sur ma façon d'écrire.

Lorsque je rédige un chapitre j'ai toujours différentes musiques en bruit de fond qui m'aident à retranscrire mes récits et mes dialogues. Je ne suis pas le seul à procédé ainsi et je sais que pour d'autres auteurs, au contraire, ont besoin de silence. À chacun sa méthode comme on dit, cependant ce chapitre est très particulier car je l'ai écrit sur une seul musique.

 

Il y a eu une sorte d'harmonie, d'alchimie qui s'est produit durant la rédaction de ce texte entre cette musique et le chapitre. Aussi je vous conseil d'écouté en boucle la musique dont je parle pendant votre lecture. Il s'agit d'un OST de l'animé Naruto :

 

http://naruto-fans.com/wp-content/uploads/2011/08/OST-Naruto-Shippuden-7-Man-Of-The-World.mp3

 

Comme il n'y a pas de fonction replay je vous conseil de la télécharger en appuyant simplement sur ctrl+s

 

Voilà bonne lecture ^-^

 

Chapitre 14 : Les larmes de la veilleuse.

 

        Ce jour là il portait un bon bonnet noir par-dessus ses cache-oreilles. Il avait un pull de laine marqué des armoiries de son clan — les Uchiha — ainsi que des moufles parfaitement assorties. Et comme tous ses camarades, sa mère lui avait mis deux pantalons pour qu‘il ait bien chaud avec une grosse paire de bottes. Du fait de la neige beaucoup de parents avaient accompagné leur enfant pour cette rentrée. Pour lui, c‘était son père et cela le rendait fière. Si vous l‘aviez vu ce jour là dans la poudreuse, vous n‘auriez pu vous empêcher de sourire. Il n‘y a rien de plus beau que de voir un enfant heureux, avec de la neige jusqu‘aux genoux.

        Dans la salle de classe on entendait les rires des enfants, heureux de se retrouver après leurs vacances. Tous discutaient gaiement de ce qu‘ils avaient fait avec leur famille en attendant l‘arrivée de leur professeur Iruka. Lorsque ce dernier entra, les élèves se turent par réflexe. Après avoir rejoint son bureau, il les embrassa du regard, content de revoir ses protégés.

— Bonjour, j‘espère que vous avez passé de bonne vacance ? demanda-t-il chaleureusement.

— Oui professeur ! répondirent les enfant.

— Aujourd‘hui est plus qu‘une simple rentrée les enfants. Je vais vous demander d‘accueillir un nouveau camarade qui vient tous juste d‘arriver à Konoha !

        Il tourna alors la tête vers la porte :

— Tu peux entrer !

        La porte s‘ouvrit. Un petit garçon de leur âge pénétra dans la pièce. Le maître lui fit signe de s‘approcher. Tous l‘observaient. Il était un peu plus petit que la moyenne. Il portait un gros pull gris visiblement trop grand pour lui et un simple pantalon marron plutôt usager. Ses cheveux, blond comme les blés, retombaient sur son visage à cause de la neige qui avait fondu dessus. Ses oreilles, son nez et ses mains rougeoyaient à cause du froid. Pendant quelques instant la salle fut plongée dans le silence total alors que le petit garçon les contemplait de ses yeux bleu azure.

 

        Tout au fond d‘un vieux terrier abandonné résonnait faiblement le crépitement d‘un feu. Au dessus de celui-ci pendait une casserole contenant de l‘eau à ébullition dans laquelle divers plantes médicinal avaient été plongées, ainsi qu‘une petite serviette. Autour reposaient deux garçons sur des lits de fortune. Chacun souffrant énormément. Sur leur front avait été placé une serviette imbibée de la solution. Une bassine traînait à côté du plus petit. Elle aussi remplie de liquide, mais ce dernier était rouge. Un soupir. Une main plongeant alors dans l‘eau fumante et s‘emparant de l‘étoffe.

 

— Je m‘appelle Naruto, Naruto Uzumaki ! dit-il avec sa petit voix d‘enfant. Et je serai le prochain Hokage, lança le petit garçon en leur offrant le plus beau sourire qu‘on aurait pu imaginer tandis que ses nouveaux camarades explosaient de rire.

 

— Idiot, lâcha Sakura, retenant tant bien que mal ses sanglots.

        Elle ne ressentait pas la chaleur de l‘eau au bout de ses doigts. Elle ne ressentait pas la froideur de la nuit. Elle ne ressentait pas la fatigue qui l‘habitait. Méticuleusement elle défaisait les bandages de son ami qu‘elle lavait. Elle vérifiait que les plaies ne s‘infectaient pas. Elle effectuait des saigner là où le sang était bloqué avant de retiré les chaires mortes. Elle le nettoyait puis remettait ses bandages avant de déposer une serviette humide sur son torse. Ensuite elle s‘occupait du deuxième avec autant de soin. Puis elle lavait les différentes serviettes avant de les mettre dans la solution en ébullition.

        Elle s‘adossa quelques instants contre la paroi, fermant ses yeux rougis.

 

— Maman ! Maman ! criait une petite fille. Je suis rentrée !

        La petite fille portait un bonnet rose avec un pompon, des moufles assorties et un magnifique pull-over blanc avec des motifs marrons. Une paire de bottes blanches et la double couche de pantalon.

— Ta journée c‘est bien passée ? interrogea sa mère en la prenant dans ses bras pour l‘embrasser.

— Oui ! Il y a un nouveau qui est arrivé ! Il est un peu bizarre mais il fait rire tout le monde !

— Et comment s‘appelle ton petit camarade ? demanda-t-elle avec douceur.

— Naruto !

— Ah ! écoute Sakura, commença sa mère d‘un ton sérieux, à partir de demain évite de fréquenter ce garçon d‘accord ?

— Mais pourquoi ?

— C‘est un mauvais garçon, si tu le fréquentes tu auras des problèmes. Tu comprends ?

— Oui, mais...

— Non ! Pas de "mais", tu me promets de rester à l‘écart de ce garçon d‘accord ?

— D‘accord.

 

        Une jeune fille au cheveux rose regardait par la fenêtre une bande d‘enfants qui jouaient dans le parc. Elle reporta son attention de l‘autre coté de la classe : à la troisième rangé son idole, le meilleur élève. Juste derrière sa plus grande rivale. Et deux rangs au-dessus des tables vides.

— Professeur Iruka ! cria un ninja de classe moyen en faisant irruption dans la salle.

— Oh non ! soupira l‘interpelé.

— Naruto est en train de saccager le mont Hokage ! On a besoin de vous pour l‘arrêter !

 

        Un gémissement. Elle rouvrit les yeux puis se mordit la lèvre inférieur. Elle remit du bois sur les braises pour relancer le feu. Les serviettes posées sur les fronts de ses amis étaient froides depuis longtemps. Elle entendait la respiration saccadée du blond, et avec ses joues brûlantes aucun doute n‘était permis.

 

        Elle rentrait chez elle, épuisée et affamée. Il faisait beau ce jour là, comment pourrait-elle l‘oublier ? Après tout cette journée avait été tout sauf ordinaire.

— Hé ! Sakura ! apostropha un adolescent. Attends !

— Quoi ? cria-t-elle. Qu‘est-ce que tu veux Naruto ?

— Écoutes. Je me disais maintenant qu‘on est dans la même équipe on pourrait devenir ami, déclara-t-il avec un grand sourire.

— Tss ! C‘est pas parce que tu as eu un coup de chance en connaissant déjà les modalités de l‘épreuve de maître Kakashi que je vais devenir ami avec toi ! Jamais je serais ton ami ! Je te supporte juste parce que je peux pas faire autrement !

 

        Minutieusement, elle exécuta les opérations qu‘elle connaissait dans l‘ordre qu‘elle avait établis. Puis elle commença à confectionner un bôme à l‘aloe vera qu‘elle étala sur le torse du blond pour apaiser et faciliter sa respiration.

— Pardon ! souffla Sakura du bout des lèvre. Pardon !

        Des larmes coulèrent le long de ses joues, sa gorge était sèche, son nez et ses cheveux humides, son corps était parcouru de léger spasmes, mais elle ne s‘en rendait pas compte. Si l‘on ne regardait que ses mains alors il était impossible d‘imaginer dans quelle état elle se trouvait réellement tellement elles bougeaient avec calme et sérénité.

 

        Un jeune homme aux cheveux argentés les salua puis disparut dans un petit nuage de fumée. L‘équipe sept décida de faire comme leur maître et de s‘offrir le temps qu‘il restait avant l‘examen chûnin pour prendre des vacances.

— Bon, avant de débuter cette belle semaine de repos, j‘ai quelque chose qui devrait vous plaire, dit joyeusement Naruto.

— Tu t‘es acheté un cerveau ? demanda naïvement Sasuke.

— Ah ! Ah ! Très drôle. Tu vas pas me manquer durant ces vacances. En attendant voici un nouveau sceau, dit-il en leur tendant un parchemin chacun. Je l‘ai appris depuis un moment mais tant que Kakashi est avec nous, il n‘aurai servit à rien. Mais là, pour cet examen ça nous sera peut-être utile.

— Bof, ça m‘étonnerait, dit le brun.

— Si ça te plaît pas rends-moi mon parchemin !

— Tss, tu peux toujours courir, dit-il en filant à l‘anglaise.

— Sasuke !!!!

 

        Un. Elle s‘arrêta une demi-seconde ; posa sur le coté les serviettes qu‘elle nettoyait. Quatre. Elle prit celles qui étaient dans l‘eau bouillante et les plaça sur leur front. Puis elle remit du bois sur le feu. Sept. Elle déposa des couvertures de fortunes sur ses amis. Elle se leva et marcha.

 

— On a vraiment de la chance ! déclara Naruto. Grâce à Kakashi qui a eu la brillante idée de te faire faire ce stage à l‘hôpital et grâce au fait que tu es devenue accroc à la médecine, Sasuke et moi on peut se donner à fond ! Pas vrai Sasuke ?

— Si on veut, dit-il.

— Je ne m‘intéresse pas à la médecine pour que vous vous amusiez à vous blesser en vous battant ! sermonna Sakura.

— Oh ! T‘inquiètes ! lança Naruto en souriant. Après tous, tu es...

 

        Les premiers rayons de soleil vinrent lécher sa peau. Une petite brise lui caressa la nuque, provoquant un léger frisson. Derrière elle : l‘entrée de la tanière. Devant elle la forêt de la mort et les sbires d‘Orochimaru.

— Jack pot ! déclara Zaku.

— Tss, elle a pas dormi de la nuit visiblement, remarqua Kin.

— Écarte-toi, morveuse ! Le seul qui nous intéresse c‘est Sasuke ! Si tu fais ce qu‘on te dit on te fera pas de mal, promit simplement Doku.

— Non ! répondit-elle fermement. Après tous, je suis celle qui veille sur eux.

        Sakura lança trois kunai à leurs pieds en guise d‘avertissement, ce qui déclencha un fou rire chez les genins d‘Oto. Alors, d‘une voix totalement neutre qu‘elle ne se connaissait pas, l‘adolescente leur dit simplement :

— Si vous franchissez ces kunai je vous vaincrai.

— Tss, comme si on avait quelque chose à craindre de toi ! cria Zaku alors qu‘ils bondissaient sur elle.

        À peine eurent-ils dépassé les armes de Sakura que ces dernières explosèrent.

 

        Deux adolescents marchaient côte à côte. Le brun était un peu plus grand que sa coéquipière. Il guidait cette dernière à travers un quartier délabré et sale où personne n‘avait mis les pieds depuis des années. Ils finirent par arriver devant une boutique de fabriquant d‘armes dans le même état que le reste du quartier. Celle-ci semblait différente des autres bâtiments ; en effet l‘intérieur était éclairé et offrait un minimum de propreté. Dans l‘arrière salle se trouvait un jeune blond avec sur la tête un drôle de casque. Ce chapeau possédait un système de loupe comme ceux des horlogers. Naruto s‘était installé ici il y a quelques années. Il avait fait de ce lieu le centre de fabrication de ces farces et attrapes qu‘il imaginait. Sasuke piqua alors une crise en découvrant qu‘il utilisait un bâtiment du domaine Uchiha sans sa permission depuis aussi longtemps.

— Quoi qu‘il en soit, repris le blond une fois le brun calmé. J‘ai mis au point le premier kunai explosif ! dit-il fièrement. L‘utilisation est très simple : vous injectez un peu de chakra dans la poignet, ce qui va créer un fil de chakra entre vous et l‘arme. Ensuite vous envoyez le couteau où vous souhaitez déclencher l‘explosion puis rompez le fils et ça sautera immédiatement.

— On a déjà des parchemins explosifs, je vois pas l‘intérêt de ton invention ! répliqua Sasuke, toujours énervé.

— L‘intérêt c‘est qu‘il est impossible de différencier à l‘œil nu un kunai explosif d‘un kunai normal et qu‘on est pas obligé d‘y mettre un parchemin.

 

        L‘équipe du son se sentait humiliée car, en plus des blessures que l‘explosion leur avait causées, cette gamine avait réussi à les séparer et à les isoler. Jamais ils n‘avaient imaginé qu‘elle maîtriserait une technique de clonage réelle.

 

— Dites ? interrompit Sakura. Je voulais vous demandez...

— Oui ? répondit Naruto pour l‘inciter à continuer tandis que Sasuke arquait un sourcil.

— Voilà, vous passez beaucoup de temps à vous affronter pour vous entraîner... Et je me disais que... Toi Sasuke, tu dois avoir pas mal d‘expérience dans les combats ou tu es en infériorité numérique... Et toi, tu as une bonne maîtrise de l‘utilisation des clones... Alors je...

— Tu voudrais qu‘on te donne des conseilles, conclut Sasuke.

 

        Cette petite peste était plus rapide que Zaku ne l‘avait imaginé. En plus son niveau dans le combat au corps à corps l‘empêchait d‘attaquer. Voilà maintenant quatre minutes qu‘elle le contraignait à se défende, mais il lui paraissait impossible qu‘elle puisse garder ce rythme encore longtemps.

        Comment ? Mais comment faisait-elle pour continuer à se battre alors qu‘il l‘avait touchée avec son attaque ? Elle devrait déjà être à terre. Sa technique n‘avait jamais échoué. Et pourtant Doku ne pouvait que se rendre à l‘évidence : cette morveuse rosâtre le mettait en échec.

        Kin était sur le cul. Jamais Sakura ne lui avait parue menaçante lorsqu‘ils les avaient observés avant l‘examen. Mais là, les choses étaient claires : si ses coéquipiers ne venaient pas la soutenir rapidement elle serait vaincue.

 

— Écoute Sakura, expliqua Kakashi. L‘important avec une illusion, ce n‘est pas sa puissance ni son réalisme. L‘important c‘est sa durée, du moment où tu lances ton genjutsu au moment où ton adversaire réalise la vérité.

— Oui, maître.

 

        Une erreur. Trois possibilités et une erreur. Choisir la moins forte, commencer par neutraliser le plus faible avant de s‘occuper des plus forts. Comment avait-elle pu l‘oublier ?

 

— Si ton adversaire est plus fort que toi, fuir ne sert à rien, expliquait Sasuke. Car il te rattraperait rapidement.

— D‘accord.

— Si ton adversaire est aussi fort que toi alors vas-y à fond, reprit-il.

— Et si mon adversaire et plus faible que moi ?

— Alors tu perdras, intervint Naruto. Si tu fais l‘erreur de considérer ton adversaire comme plus faible que toi tu perdras. Quoi qu‘il arrive n‘oublie jamais ça : quelque soit ton adversaire, soit il est aussi fort que toi, soit il est plus fort. Autrement dit tu dois toujours te donner à fond.

 

        Elle avait voulu neutraliser Kin avec une illusion mais elle avait aussi voulu économiser son chakra. Résultat c‘était elle qui avait été vaincue.

        Son adversaire la maîtrisait grâce à ses cheveux qu‘elle tenait d‘une main ferme. Elle lui faisait même la moral en lui disant qu‘elle passait trop de temps à s‘occupait de son apparence et pas assez à s‘entraîner. S‘entraîner.

 

— Hé ! apostropha une petite fille qui courrait vers un groupe d‘amies. Devinez quoi ?

— Quoi ? Parle ! dit une autre fille curieuse de savoir ce qui se passait.

— Et bien, à ce qui parait Sasuke aime les filles qui ont de longs cheveux.

— Vraiment !

 

— Et ben Sakura qu‘est-ce que tu fais ? demanda Naruto.

— J‘arrête là, je suis épuisée, dit-elle en s‘allongeant dans l‘herbe.

— T‘es sûre que tu veux pas continuer l‘entraînement ? Il reste qu‘une demi-heure, insista le blond.

— Non ! Je m‘arrête là pour aujourd‘hui.

— Comme tu veux, répondit Sasuke.

 

        Zaku se moquait ouvertement d‘elle et lui dit de profiter du spectacle. Car ce qu‘il allait faire à ses amis allait être sanglant.

— Non !

        Sa voix retentit telle la foudre dans leurs oreilles. D‘un geste rapide, précis et dépourvu d‘hésitation elle abandonna la moitié de ses beaux cheveux qu‘elle trancha d‘un coup de kunai. Sous leurs regards médusés, elle s‘élança. En riant Zaku tendit ses mains vers elle. Un puissant souffle destructeur partit d‘eux vers elle. Le vent la percuta avec force mais elle ne s‘arrêta pas. Quelle puissance ! Quelle faiblesse ! Quelle vérité ! Elle était Sakura Haruno, celle qui veille !

 

        Elle ouvrit les yeux. L‘espace d‘un instant elle avait perdu connaissance. Sa vision était trouble. Elle entendait des voix qui semblaient distantes et familière. Elle essaya de se relever mais elle fut prise de vertige. Enfin elle reconnut ces voix. C‘étaient Ino, Chôji et Shikamaru, ainsi que ceux d‘Oto. Il n‘en manquait donc plus qu‘un. Ils avaient engagé le combat, cela lui donnait un peu de répit.

        Tout un coup elle ressentit une aura malsaine provenant du terrier. Que s‘était-il passé pendant qu‘elle avait perdu connaissance ? Ses amis étaient-ils encore en vie ? Puis elle le vit sortir. Il était là, debout, droit et fière comme si rien ne s‘était passé. Puis, alors que Sasuke avançait dans sa direction, elle remarqua. Cette puissance froide et haineuse, c‘était de lui qu‘elle provenait. Et sur son corps, qu‘étaient-ce ces marques ? Qu‘est-ce qu‘Orochimaru lui avait fait ?

 

— C‘est pour ça qu‘il est incapable de se contrôler et qu‘il en fait toujours qu‘à sa tête ! déclara-t-elle.

— Tu as pensé à la solitude ? C‘est bien plus dur d‘être seul que de se faire passer un savon de temps en temps.

— Qu‘est-ce qui te prend tout à coup...

— Franchement Sakura, t‘es lourd !

 

        Le brun lui demanda qui l‘avait mise dans cet état mais elle ne l‘entendait pas. Son corps tremblait mais elle ne bougeait pas. Ses larmes coulaient mais elle ne pleurait pas. Ses yeux l‘observaient mais elle ne le voyait pas.

        Un silence pesant s‘était installé mais Zaku le brisa. Sous le regard choqué de ses coéquipiers, inconscient du danger, vaniteux, il déclara être le responsable de l‘état de la rose. Il tendit ses mains vers eux pour attaquer mais il fut projeté en arrière. Le choc le fit souffrir mais il se reprit tout de même. Dans la direction d‘où il venait, il vit Sasuke marchant vers lui. Il voulut contre-attaquer mais le brun disparut de son champs de vision. Il n‘arrivait pas à suivre ses mouvements. Maintenant il réalisait sa folie tandis que son corps souffrait sous les coups.

 

        Impossible, c‘était le monde à l‘envers. Leur cible, l‘Uchiha, s‘apprêtait à lui briser les deux bras mais Doku intervint enfin pour le sauver en projetant cet enfoiré. Enfin c‘était ce que Zaku avait cru en apercevant les bandages de son sauveur qui n‘était autre que Naruto.

        Ses cheveux en batailles dansaient au rythme de la brise. Ses yeux azures perçants comme ceux d‘un aigle le fixaient avec une colère qu‘on ne lui connaissait pas. Son corps était en partie recouvert de bandages et de ce qu‘il restait de ses vêtements. Comment pouvait-il tenir debout avec la fièvre qui était la sienne ? Comment pouvait-il avoir la force de stopper Sasuke ? Comment ?

 

— Pour notre victoire sur Gato ! Hip ! Hip ! Hip !

— Houra !

— Hip ! Hip ! Hip !

— Houra !

— Pour Konoha, commença à déclarer Tasuna, et son équipe ! L‘équipe sept Hip ! Hip ! Hip !

— Houra !

 

— Qu‘est-ce qui te prend Naruto ! hurla Sasuke avec rage en se relevant.

— Je te retourne la question Sasuke ! répondit-il avec force et avec une colère qui fit trembler Zaku.

        Quel idiot ce mec. C‘était déjà un miracle qu‘il ait réussi à frapper l‘Uchiha. Et maintenant qu‘il l‘avait défié, Zaku croyait savoir parfaitement combien provoquer ce ninja était suicidaire. Mais peut-être que le blondinet pensait qu‘être son coéquipier le protégerait ?

— J‘étais simplement en train de corriger celui qui a levé la main sur Sakura. Pourquoi ?

— Tu te fous de ma gueule ! hurla-t-il avec rage. Je croyais que tu te battais pour ton honneur, pour ta fierté !

— Et en quoi me serais-je déshonoré selon toi ! Hein ?

— Ce sceau sur ton corps. C‘est celui de ce serpent ! J‘ai senti sa pestilence mais j‘aurais jamais cru qu‘elle émanerait de toi !

— Tss, tu ne sais pas de quoi tu parles ! Maintenant écarte-toi que j‘en finisse avec eux !

— Tu te crois fort là ! Regardez-moi ça, donnez l‘illusion de puissance à un Uchiha et il deviendra un bon toutou ! Je pensais que t‘étais plus fort que ça mais visiblement je me suis trompé Sasuke.

 

        La tension entre eux montait à une vitesse effroyable. Les bandages de Naruto commencèrent à se teinter de rouge à cause de ses muscles qui se contractaient pour se préparer à se battre. L‘aura de Sasuke s‘intensifiait elle aussi. Le brun ne supportait pas cette dernière insulte, bien trop proche de la réalité.

— ARRÊTEZ !

        Le hurlement de Sakura était tel qu‘elle s‘en était presque déchiré les cordes vocales. En réalisant l‘état dans lequel se trouvait sa coéquipière l‘Uchiha sortit de la sorte de transe dans laquelle le sceau l‘avait plongé. Puis il réussi à désactiver ce dernier, tombant à genoux sous l‘effet cumulé de la perte de puissance et de la fatigue mentale. Il tourna son regard vers Naruto et réalisa ce qu‘il avait fait.

 

        C‘est alors que Zaku pensa avoir décelé une chance de tuer Sasuke. Se redressant d‘un coup il tendit les bras vers sa cible. Naruto qui était trop absorbé par son coéquipier malade et épuisé ne remarqua pas à temps l‘action du genin. Mais heureusement le septième intru intervint à temps pensa Sakura. Ainsi c‘était donc Lee.

        S‘il ne s‘était pas montré plus tôt c‘était parce qu‘elle semblait réussir toute seule face à cette équipe. Mais elle était trop fatiguée, c‘est ce qu‘il s‘était dit lorsque l‘équipe d‘Oto l‘avait immobilisée. L‘espace d‘une seconde il allait s‘élancer pour la secourir mais elle avait tranché ses cheveux et chargé avec une détermination qu‘il n‘avait jamais vue. Elle avait encaissé l‘attaque de Zaku sans sourciller et réussi à l‘envoyer valser sur quelques mètres avant de perdre connaissance.

        Ses ennemis avaient alors décidé de l‘achever mais l‘équipe huit avait réagi plus vite que lui. Néanmoins ils avaient été défait face à des adversaires qui ne se battaient pas aussi loyalement qu‘eux. Cette fois encore il n‘avait pas eu à s‘interposer puisque Sasuke avait fait son apparition. Mais là, avec cette attaque en traître Lee bondit enfin sous les yeux de ses coéquipiers qui avaient fini par le rejoindre et avaient assisté uniquement à l‘apparition de l‘Uchiha.

        Le fauve de Jade exprima tout le dégoût qu‘il ressentait envers Zaku. Ce ninja sans honneur qui n‘hésitait pas à frapper le coéquipier de l‘homme qui lui avait sauvé la vie. Déjà qu‘il ne méritait pas d‘être sauvé aux yeux de Lee. Naruto demanda alors à Sakura ce qu‘elle désirait vis à vis des aspirants du Son :

— Qu‘ils partent, souffla-t-elle de sa faible voix.

— Déposez vos deux rouleaux et partez, dit Naruto sur un ton qui ne laissait place à aucune négociation.

        Doku ne chercha pas à se faire prier. Il ignorait comment il savait pour les deux parchemins en leur possession mais il était clair dans son esprit qu‘il devait saisir cette porte de sortie. Il déposa les deux objets puis ramassa Zaku qui avait fini par perdre connaissance et partit, suivis par Kin.

 

        Naruto regarda rapidement les rouleaux puis prit la parole :

— Ces rouleaux sont pour vous, dit-il en s‘adressant à Shikamaru et Lee.

— Hein ? Pourquoi ? demanda spontanément Lee.

— Parce-que vous avez aidé Sakura, dit-il pour l‘équipe huit, même si j‘ignore les détails. Parce-que tu viens de sauver mon coéquipier, parce-qu‘on a déjà ce rouleau.

        Il marqua une courte pause :

— Et puis même si je ne crois pas que vous profiteriez de cette situation pour nous attaquer, vous les offrir est une sécurité.

— Tss, tu peux garder ton rouleau ! intervint Neji adossé à un arbre derrière eux. Nous réussirons cette épreuve avec fierté et pas en profitant de la faiblesse d‘une équipe. Mais voilà ce que je vous propose. Je prends ce parchemin et je vous donne le notre. Ainsi vous n‘aurez plus qu‘à vous soigner et à atteindre la tour.

— Et qu‘est-ce qui te fait croire qu‘on est prêt à gagner de cette manière ?

— Il suffit de te regarder pour savoir que vous avez combattu une équipe très forte. Peut-être même avez-vous subis le super jutsu qu‘on a vu la nuit dernière. Et pourtant vous êtes en vie, et si j‘en crois tes dires vous avez toujours votre rouleau. En ce qui me concerne vous avez déjà fait vos preuves pour cette épreuve. Et je veux vous affrontez, alors je ne vais pas prendre le risque que vous soyez disqualifiés juste pour une petite formalité. N‘y voyait pas de la charité ou de la pitié. C‘est juste un investissement de mon équipe pour pouvoir vous vaincre au court de l‘épreuve suivante. Ni plus. Ni moins.

        Naruto jeta un coup d‘œil rapide à ses coéquipiers puis accepta la proposition de Neji. Ces derniers les quittèrent quelques minutes plus tard. L‘équipe huit décida de rester avec eux le temps que Sakura et Sasuke récupèrent, ce qui leur prit une journée. Ils parlèrent peu. Shikamaru et Chôji montaient la garde et Ino s‘occupait de Naruto comme Sakura lui avait indiqué. Puis le lendemain ils laissèrent l‘équipe sept en espérant les retrouver dans trois jours pour la fin de l‘épreuve.

 

 

_______________________________________________________________

 

 

Alors ? J'aimerai réellement savoir ce que vous en avez pensez s'il vous plaît.

 

C'est que j'ai quand même pleuré en écrivant ce chapitre. Vous comprenez à quel point j'ai été en osmose avec les sentiments et les actions de Sakura dans ce chapitre. C'est pour cette raison que j'aimerai connaitre ce que vous avez ressenti, avez-vous été un peu ému ? Êtes-vous resté de marbre ? Ou avez-vous partagé le coeur de la rose ?

 

Bref dit-moi tous ^.^

 

Ps: Prochain chapitre le 23/12/2012 un peu avant Noël si la fin du monde ne s'est pas produit :P

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Alors comme promis j'ai lu tes deux derniers chapitres d'un trait. Tout le passage avec Zabuza et Naito est vraiment excellent et nous dévoile quelques informations sur cette nouvelle organisation et Naruto. La suite en reprenant la fin du combat de la team sept contre le serpent est tout aussi bonne et cette fameuse technique m'a mise sur le popotin si je puis dire. Elle est vraiment puissante et belle à la fois et le résultat final est quasi parfait. Dommage qu'Orochimaru soit aussi résistant. Le second chapitre, centré sur la demoiselle aux cheveux roses m'a également plu. Il faut dire aussi que tu as bien réussit le mélange entre présent et flash-back, nous donnant de nouvelles informations sur le passé des trois. Les émotions de Sakura sont bien retranscrites. Bon je n'ai pas eu la larme à l'oeil, néanmoins ça ne m'a pas non plus laisser de marbre je te rassure. J'ai apprécié  le fait que la kunoichi a cherché, dans les flash-backs, à devenir meilleur en combat, en plus de ses capacités médicales.  Vivement le 23.

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Il était bien ce chapitre... tu a su décrire les sentiments de la rose comme il se doit. Après je ne dirai pas que j'ai été profondément touché, c'est toujours difficile de faire passer des émotions fortes pour des personnes comme moi qui n'apprécie pas assez sakura.

Mais je te félicite pour ces efforts qui nous immergent dans le ressenti de la haruno.

Bizarrement, je retiendrais dans les séquences de FB, parfaitement mis en valeur, la réaction de la mère de sakura qui n'est pas différente des autres villageois. Je ne m'étais jamais dit qu'en fait les enfants avaient été conditionnés pour ne pas s'approcher de naruto. En fait, les dernières générations ne sont pas fautives, et pourtant on ressent chez Sakura qu'elle s'en veut de l'avoir évité tout ce temps. 

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Alors comme promis j'ai lu tes deux derniers chapitres d'un trait.

 

Il est des notre, il a bu son vers comme les autres...

 

Tout le passage avec Zabuza et Naito est vraiment excellent et nous dévoile quelques informations sur cette nouvelle organisation et Naruto.

 

Je parie que ton passage préféré c'est lorsque Zabuza enrage intérieurement parce-que Naito l'a appelé le bleu. *o*

 

 

La suite en reprenant la fin du combat de la team sept contre le serpent est tout aussi bonne et cette fameuse technique m'a mise sur le popotin si je puis dire. Elle est vraiment puissante et belle à la fois et le résultat final est quasi parfait.

 

Que dire si ce n'est merci.

 

Dommage qu'Orochimaru soit aussi résistant.

 

Certes la technique est de haut niveau, certes Oro est résistant mais sa survie vient plus du niveau de l'équipe sept qu'autre chose.

C'est d'ailleurs pour sa que Naruto à subit bien plus de dégât que le serpent au final.

 

Le second chapitre, centré sur la demoiselle aux cheveux roses m'a également plu. Il faut dire aussi que tu as bien réussit le mélange entre présent et flash-back, nous donnant de nouvelles informations sur le passé des trois. Les émotions de Sakura sont bien retranscrites. Bon je n'ai pas eu la larme à l'oeil, néanmoins ça ne m'a pas non plus laisser de marbre je te rassure.

 

Une semi-victoire donc... Mais bon un jour j'écrirais un texte où la majorité versera au moins une larme.

 

J'ai apprécié  le fait que la kunoichi a cherché, dans les flash-backs, à devenir meilleur en combat, en plus de ses capacités médicales.

 

C'est tous l'avantage de ne pas tous montré/détaillé les entraînements.

Ils ont eu lieu c'est une chose, mais comment ce passe-t-il réellement ? Et quel sont leurs techniques ?

 

Kishimoto a tendance à montré les entraînements de Naruto si bien qu'il n'y a très peu de surprise avec ce dernier.

 

Enfin bref je m'égard

 

Vivement le 23.

 

Attend j'ai une fiesta spéciale fin du monde le 21 et le réveillons le 24. Je sais pas dans quel état je vais être cette semaine là mais ça va être grandiose.

J'espère juste que j'oublierais pas de posté :P 

 

Edit : Le temps de répondre à Jiraya et voilà que le com de Bloody est arrivé du coup j'enchaîne.

 

Il était bien ce chapitre... tu a su décrire les sentiments de la rose comme il se doit. Après je ne dirai pas que j'ai été profondément touché, c'est toujours difficile de faire passer des émotions fortes pour des personnes comme moi qui n'apprécie pas assez sakura.

Mais je te félicite pour ces efforts qui nous immergent dans le ressenti de la haruno.

 

 

Je te comprend parfaitement, personnellement je sabrerai le champagne le jour de la mort de Sakura. Cela vaut aussi pour Sasuke mais bon...

 

Merci pour tes félicitations j'ai au moins atteint le minimum ciblé. Maintenant c'est à moi de m'amélioré et de faire mieux la prochaine fois.

 

Bizarrement, je retiendrais dans les séquences de FB, parfaitement mis en valeur, la réaction de la mère de sakura qui n'est pas différente des autres villageois. Je ne m'étais jamais dit qu'en fait les enfants avaient été conditionnés pour ne pas s'approcher de naruto.

 

Mine de rien les enfants sont extrêmement naïf et cruel qu'en on fait attention.

 

J'ai une cousine qui à sept ans de moins que moi. Quand elle était petit on jouait souvent ensemble et un jour pour s'amuser mes soeurs lui on dit que j'étais quelqu'un de méchant et que je la mangerais si jamais elle me parlais.

Et bien ma cousine les a cru et à eu peur de moi tous un été à cause de cette plaisanterie.

 

Ce n'est qu'un exemple mais les enfants croient facilement ce qu'on leur raconte et jusqu'à un certain age la parole de leur parent c'est l'évangile.

 

  En fait, les dernières générations ne sont pas fautives, et pourtant on ressent chez Sakura qu'elle s'en veut de l'avoir évité tout ce temps.

 

Ce n'est pas totalement vrai les parents ont demandé d'évité Naruto et de ne pas lui parlé, mais c'est eux qui ce sont mis à ce moqué et à l'insulté. Bien qu'il soit probable qu'ils n'avaient pas conscience du mal que ça peut faire.

 

Alors oui Sakura s'en veut, elle a été plusieurs fois méchante avec Naruto par le passé et elle a fini par sans rendre compte et surtout par réalisé qu'il ne le mérité pas.

 

Mais bon, il est vrai qu'un enfant ne peut pas comprendre qu'il a fait quelque chose de mal si les parents ne les grondes pas.

 

Enfin bref, effectivement la faute revient aux générations précédentes mais ça n'excuse pas tous, d'où les sentiments de la rose.

 

Merci à vous deux pour vos commentaires et bon week-end.

 

 

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  • 3 weeks later...

Chapitre 15 : La dernière équipe.

 

        Konoha, ce village si majestueux, source de fierté pour les habitants du pays du Feu. Elle savait au plus profond d‘elle-même qu‘un jour elle y retournerait, mais elle nourrissait toutefois l‘espoir que tout serait différant. Pendant longtemps elle aussi fut remplie de fierté et d‘amour pour cet endroit, mais plus maintenant. Avec le temps il lui avait tous pris, et elle l‘avait quitté dans la souffrance. Et voilà qu'elle y retournait car ce village menaçait de tout lui prendre encore une fois.

 

— Vous êtes sûre de vouloir passer par là ? interrogea une jeune femme. Nous ne sommes pas obligées de signaler notre présence.

— Non, répondit la personne concernée. Mais c‘est plus sûr pour ce que nous avons à faire. Et puis il est vivant.

 

        Malgré tout ce que représentait ce lieu pour elle, Tsunade, accompagnée de sa disciple et assistante Shizune, décida de parcourir la centaine de mètres qui les séparait de l‘entrée principale du village caché. C‘était une femme d‘une cinquantaine d‘années qui paraissait en avoir vingt. Petite fille du premier Hokage, élève du troisième, son nom était depuis longtemps rentré dans la légende. C‘était une grande femme sous tous les sens du terme. Elle avait de long cheveux blonds coiffés en tresse qui descendait jusqu‘au creux des reins et de magnifiques yeux bleus en cet instant assombris par de funestes pensées. Autour de son cou pendait un collier très cher à son cœur. Elle était vêtue d‘une chemise blanche qui mettait en valeur les formes généreuses dont la nature l‘avait dotée. Un pantalon en lin noir, une paire d‘escarpins assortis et un long manteau beige.

        Son assistante, de taille moyenne, était brune avec des cheveux mi-long dont deux mèches encadraient son visage. Son teint légèrement halé contrastait avec la peau blanche de son maître et ses yeux évoquaient ceux d‘une biche. Elle portait un haut de kimono bleu nuit ainsi qu‘un pantalon ninja assorti et des sandales.

 

*****

 

        L‘Hokage assis sur le canapé de son bureau n‘en avait pas cru ses yeux lorsque son ancienne disciple avait franchi le seuil de sa porte. Il ne l‘avait plus vue depuis la mort de son fiancer à la fin de la dernière grande guerre secrète ninja. C‘était d‘ailleurs à la même époque qu‘Orochimaru avait déserté, quelques semaines après qu‘on lui ait préféré le disciple de son coéquipier, Jiraya, pour le poste vacant de Hokage. Bien qu‘il fut extrêmement heureux de la revoir, il trouvait étrange qu‘elle revienne justement à ce moment, seulement trois jours après l‘apparition du serpent à l‘examen. était-ce une chanceuse coïncidence ou... ?

 

— Eh bien ! Si j‘avais su que tu passais nous rendre visite je me serais mis sur mon trente et un, plaisanta le veille homme.

— Vous n‘avez pas changé maître, répondit poliment Tsunade.

— Si seulement c‘était vrai, dit-il en riant. En tous cas le temps à l‘air de t‘avoir épargnée. Mais dis moi qui est cette charmante demoiselle qui t‘accompagne ? demanda-t-il, une lueur perverse au fond des yeux.

— Vous n‘avez vraiment pas changé, soupira la princesse alors que l‘Hokage fut pris d‘un fou rire.

— Bien, se reprit-il. Tu comptes rester combien de temps au village ?

— Je l‘ignore. à vrai dire je n‘avais aucune intention de revenir mais Shizune voulait absolument visiter Konoha.

— Oh ! s‘exclama-t-il. Et dis-moi ma petite Shizune, ça ne t‘intéresserait pas de travailler pour moi ?

        Un frisson parcourut son dos alors que son ancienne disciple fusillait le vieil homme du regard et que la pauvre Shizune, complètement déboussolée par le comportement de ce si célèbre ninja, ne savait plus comment réagir. Puis l‘atmosphère changea radicalement.

— Au fait, tu sais que tu es la deuxième feuilles de Konoha à passer cette semaine ? interrogea-t-il en allumant sa pipe.

— Non.

— Non ? répéta-t-il en arquant un sourcil.

— Qu‘importe de quelle menace ce vieux pervers est venu vous avertir, les affaires de Konoha ne me concernent plus depuis longtemps.

— Tu lui en veux encore on dirait, mais tu t‘es trompée de coéquipier.

— Le village ne semble pas avoir subis une quelconque attaque et je vois mal Orochimaru passer simplement vous présenter ses respects, railla-t-elle.

— Oh ! Mais rassure-toi. Ce n‘est pas à moi qu‘il a présenté ses respects mais à son ancienne élève.

— Voilà qui est bien étrange, dit-elle en se servant une tasse de thé posée sur la table basse.

— Eh bien tu sais, il n‘a pas changé. Il est toujours obsédé par ceux qui possèdent des dons héréditaires, dit-il visiblement fatiguer et las.

— Et quel est le malheureux qui a attiré son attention ? demanda-t-elle avec une pointe de curiosité.

— Le dernier des Uchiha.

— Voilà qui est surprenant, le village est devenu bien insouciant ou son niveau à grandement chuté pour qu‘il arrive à l‘approcher.

— Eh bien, soupira le troisième Hokage. Voilà des propos bien sévères. Orochimaru a profité de l‘examen chûnin pour l‘approcher mais ça n‘a pas été sans conséquences.

— Oh ! s‘exclama Tsunade. Le petit Hatake aurait-il fini par être capable de nous affronter ?

— Non, c‘est l‘équipe de sa cible qui lui aurait infligé des blessures.

— Qu‘est-ce que tu racontes ! Tout Uchiha qu‘il soit il n‘en reste pas moins qu‘un aspirant.

— Tu ne m‘écoutes pas, j‘ai dit l‘équipe de Sasuke et non Sasuke.

— Comment ça ? rétorqua-t-elle d‘un air perplexe.

— Je n‘ai pas encore tous les détails puisque la seconde épreuve n‘est pas encore finie. Mais il semble que ce soit sous l‘impulsion de Naruto Uzumaki qu‘ils auraient réussi à lui résister.

— Attends, l‘interrompit la princesse qui semblait extrêmement surprise. Lorsque tu dis Uzumaki tu parles de...

— Oui, parfaitement.

 

        La nouvelle du retour de la princesse du village fit le tour de Konoha à une vitesse impressionnante. Elle n‘était présente que depuis trois heures que déjà, des personnes venaient la solliciter pour ses compétences médicales. Bien que ses aptitudes en tant que ninja étaient hors du commun, c‘était surtout en tant que médecin qu‘elle était crainte et respectée. Ce flot constant de personne l‘énervait au plus au point. Ce n‘était qu‘une bande d‘hypocrites à ses yeux. Heureusement pour eux, Shizune avait encore foi en son prochain et elle s‘occupait volontairement de toutes ces personnes.

 

        Le vieil Hokage était plutôt satisfait de son entrevus avec sa protégée. à priori l‘arrivée de Tsunade était une magnifique opportunité. Il avait réussi à attiser suffisamment la curiosité de son élève pour qu‘elle accepte d‘assister à la fin de la seconde épreuve. D‘après les rapports qu‘il avait reçu il faudrait sans doute organiser des éliminatoires. Déjà six équipes avaient réussi en trois jours, d‘ici la fin, il était très probable qu‘ils en comptent une de plus.

 

*****

 

        Ses yeux d‘un bleu perçant l‘obsédaient. Il n‘arrivait pas à comprendre pourquoi. Il n‘avait de cesse de se repasser en boucle chaque seconde, analysant tout dans les moindres détails. à chaque fois la conclusion logique était là même et pourtant ce sentiment ne le quittait pas.

 

        Sasuke tourna la tête pour regarder Sakura s‘occupant inlassablement de Naruto. Cela faisait maintenant une trentaine d‘heures qu‘il dormait. Sa fièvre avait presque totalement disparu et ses plaies cicatrisaient à vue d‘œil. D‘après sa coéquipière, c‘était déjà un miracle qu‘il ait survécu à la morsure du blizzard vu l‘état dans lequel il l‘avait retrouvé. Il lui faudrait deux bons mois pour récupérer. Cependant deux jours après il semblait avoir presque totalement guéri. L‘adolescente supposa que ce miracle provenait de son héritage génétique. En effet le blond leur avait expliqué qu‘il était un des derniers représentants d‘un clan disparu depuis longtemps et dont les caractéristiques principales étaient leur savoir et leur maîtrise dans le maniement des sceaux, leur grande quantité de chakra pouvant surpasser jusqu‘à dix fois celle d‘un ninja d‘élite ainsi que la qualité de celui-ci qui leur conférait une espérance de vie deux à trois fois supérieur aux autres humains. Mais de toute évidence Naruto ignorait les propriétés médicinales de son énergie. Enfin ce fut la seule explication possible pour Sakura qui le voyait guérir avec une telle vitesse.

 

        Le brun ferma les yeux et retourna à ses réflexions sur Orochimaru. Il prenait enfin conscience du réel niveau d‘un ninja de rang S, le niveau minimum pour aspirer à être véritablement membre de l‘élite. Bien sûr le serpent n‘avait rien révélé de ses véritables capacités. Mais Kakashi était jusqu‘alors son unique repère vis à vis de son objectif, hors lui-même disait correspondre au rang A. Tout un écart qu‘il pouvait maintenant visualiser, jauger.

        Cela l‘énervait au plus au point. Il savait qu‘il avait énormément progressé par rapport au jour où l‘équipe sept avait été formée. Il savait qu‘ensemble ils pouvaient résister à des ninja de niveau supérieur, ils avaient même clairement réussi un tour de force avec leur ultime attaque. Pourtant, il ne se sentait pas fière mais humilié, il n‘avait plus l‘impression d‘avoir progressé mais plutôt celle de stagner. Pour lui le compte était simple : à trois ils résistaient à un jônin. Il fallait donc qu‘il devienne quatre fois plus fort pour rivaliser avec quelqu‘un comme Kakashi ce qui signifiait qu‘il n‘avait même pas comblé un huitième de l‘écart entre lui et son meurtrier de frère.

 

        Mais ce qui le frustrait le plus n‘était pas sa progression trop lente à son goût. Non ce qui le dérangeait c‘était Naruto. Malgré les dires de ce derniers il savait que cette marque l‘avait rendue plus puissant lorsqu‘elle s‘était activée. Et ils étaient de même niveau avant cette examen, donc logiquement il était devenu le plus fort. Alors comment, dans son état, avait-il réussi à le frapper sans qu‘il ne le sente attaquer ? Mais surtout pourquoi le souvenir même du regard que l‘Uzumaki lui avait lancé le terrifiait ? à chaque fois qu‘il revivait cette scène, un quart de seconde avant que Sakura n‘intervienne, il voyait sa fin.

— Tu te crois fort là ! Regardez-moi ça, donnez l‘illusion de puissance à un Uchiha et il deviendra un bon toutou ! Je pensais que t‘étais plus fort que ça mais visiblement je me suis trompé Sasuke.

        Sasuke ne cessait de repasser en boucle les paroles du blond afin de comprendre la raison même de sa peur. Son instinct lui disait que la clef se trouvait dans ces paroles. Les mots qui le perturbaient le plus étaient l‘illusion de puissance, l‘illusion...

 

        Le brun ouvrit subitement les yeux. Sa peur, sa sensation de faiblesse, sa vision funeste. Il comprenait tout, il avait fait fausse route en pensant avoir dépassé Naruto. Effectivement le sceau d‘Orochimaru le rendait plus puissant mais il diminuait, ou plutôt il entravait ses capacités de réflexion. Il avait pour lui sa maîtrise des arts ninja, sa vitesse, sa précision et surtout ses facultés intellectuelles. Le blond lui était puissant, endurant, créatif et disposait par dessus tout d‘un instinct effrayant au combat. Hors face à Naruto le gain de puissance n‘était en rien un avantage, l‘entrave de ses aptitudes mentales signifiait une perte dans tous ses domaines de prédilections. Là où le blond était simplement moins endurant à cause de son état.

        La conclusion était donc logique, ainsi sa vision s‘expliquait. Ce n‘était pas l‘aura du blond ou ses yeux qui en étaient la source. Non c‘était simplement un éclair de lucidité qui l‘avait alors frappé avant que sa fierté ne reprenne le dessus. Ce fut pour cette raison qu‘il avait dû lutter contre lui-même depuis lors pour réussir à admettre la vérité. Mais maintenant sa frustration, sa peur et sa vision l‘avaient quitté. Il était serin et calme.

 

— Bon retour parmi nous Sasukette ! lança Naruto, un franc sourire aux lèvres.

— Tss ! fut la seule réponse du concerné qui n‘avait pas remarqué que ses coéquipiers l‘observaient durant tous ce temps.

— Ah non ! dit fermement Sakura au blond en le voyant essayer de se redresser. Tu restes au lit jusqu‘à demain en début d‘après-midi, ordonna-t-elle en le plaquant sur le matelas de fortune, sous le rire de l‘Uchiha.

— Et ça vaut aussi pour toi, lança-t-elle au brun qui grimaça en croisant son regard. On ne prend plus aucun risque jusqu‘à la fin de l‘épreuve. Le sceau d‘alarme est activé, on peut donc se reposer jusqu‘à la dernière minute avant de rejoindre la tour centrale. C‘est bien clair ?

— Oui maman, répondirent-ils en cœur sous l‘œil mis amusé mis énervé de la jeune fille.

 

*****

 

        Dans la tour centrale de la forêt de la mort, toutes les équipes qui avaient réussi la seconde épreuve étaient réunies dans une sorte de grand hall. La hauteur sous plafond de cette pièce était d‘une quinzaine de mètres tout comme sa largeur pour une longueur totale environs deux fois supérieur. Une balustrade perchée à cinq mètres de haut longeait la salle de chaque côté. Tout au fond de celle-ci une estrade avait été installée avec une immense statue touchant presque le plafond. Au pied du étaient rassemblés tous les examinateurs de la première et seconde épreuve, les maîtres de chacune des équipes qualifiées ainsi que l‘Hokage et son ancienne disciple, la princesse Tsunade accompagnée de son assistante Shizune.

 

        Konoha comptait quatre équipes : l‘équipe de Kiba, l‘équipe de Chôji, celle de Lee et enfin celle de Kabuto. Suna en possédait deux dont celle des Sabaku. Quant à Kusa, Taki, Ame et Oto, ils avaient tous une équipe. Il ne restait à présent que cinq minutes avant la fin officielle de la seconde épreuve. Pourtant plusieurs genins ainsi que certains examinateurs paraissaient troublés. Ils avaient remarqué qu‘une majorité des shinobi semblaient attendre l‘arrivée d‘une dernière équipe. Et effectivement les teams de Konoha, Gaara et sa famille, les représentant d‘Oto, Ibiki Morino, l‘examinatrice Anko, ainsi que l‘Hokage et ses deux invités regardaient régulièrement vers l‘entrée de la salle.

 

        Alors qu‘il ne restait plus qu‘une minute et qu‘une tension incompréhensible pour quatre des dix équipes s‘était installée dans la pièce, Hatake Kakashi, le ninja copieur, apparut au milieu des autres jônins en charges d‘aspirants ninja. Un sourire naquit chez différents participants qui se retournèrent vers l‘entrée. Les doubles portes s‘écartèrent pour laisser apparaître l‘équipe sept qui s‘aligna afin d‘observer les autres participants qui les détaillèrent eux aussi. Tout à droite, Sasuke Uchiha se tenait droit et fière, au milieu Sakura Haruno plus déterminée que jamais et enfin à gauche Naruto Uzumaki et son sourire enfantin. Si les vêtements des deux premiers étaient poussiéreux et troués par endroit, ce n‘était pas le cas du dernier. Il portait un pantalon noir qu‘il avait transformé en short ainsi qu‘une chemise bleu nuit avec dans le dos le blason de son coéquipier. N‘ayant pas fermé cette dernière tous voyaient la grande quantité de bandages qui recouvraient sa jambe gauche, son torse et son bras droit. Autour de son cou se balançait un pendentif cylindrique noir. En cet instant précis il émanait d‘eux une aura majestueuse et sauvage.

 

— Et bien on dirait que tes habitudes ont déteint sur tes élèves, plaisanta à haute voix l‘Hokage avant de rire un bon coup.

        Naruto commença à avancer d‘une démarche sûre et fière. Puis Sakura lui emboîta le pas suivie par Sasuke.

— Vous savez ce qu‘on dit, le vieux ? lança l‘Uzumaki. Faut savoir se faire désirer, déclara-t-il en s‘arrêta à la hauteur des autres qualifiés, les yeux brillants d‘une détermination sans faille.

        Dans l‘esprit des aspirants, plusieurs d‘entre eux éprouvaient le même sentiment. Ainsi, Gaara, Lee, Neji, Kiba et Kabuto mouraient d‘envie d‘enfin affronter Sasuke ou Naruto. Chôji, Hinata, Ino et Shikamaru étaient soulagés. Shino et les deux coéquipiers de Kabuto, Yoroi et Misumi, restèrent totalement neutres. Kankuro et Temari éprouvaient de l‘inquiétude et les autres étaient tous simplement frustrés, ne comprenant pas pourquoi cette équipe était le centre d‘attention d‘autant de monde.

— Ainsi, voilà le trio qui aurai réussi à tenir tête à Orochimaru, dit Tsunade dont les paroles ne furent entendues que des examinateurs et des ninja de niveau supérieur.

        Cette information fit l‘effet d‘une bombe dans l‘esprit de ceux qui l‘ignoraient bien qu‘ils réussirent tous à ne rien laisser paraître. Ils regardaient à présent l‘équipe sept d‘un œil neuf.

 

        L‘Hokage s‘avança vers le bord de l‘estrade tout en tirant une bouffé dans sa pipe. Il embrassa du regard les onze équipes, attendant que toutes soient prêtes à l‘écouter.

 

— Bien, avant de vous expliquer en quoi consiste cette troisième épreuve je voudrais vous exposer de façon la plus claire possible le véritable objectif de cet examen, dit-il avant d‘aspirer une nouvelle fois dans sa pipe. Avez-vous déjà réfléchis à ceci, pourquoi cet examen réunit-il des ressortissants de tous les pays de l‘alliance ? Pour renforcer les liens d‘amitié de nos pays ? Ou pour améliorer le niveau global des ninjas ? demanda-t-il en expirant la fumé que contenait ses poumons. Il serait regrettable que vous vous mépreniez sur ce point. Cet examen est en vérité une guerre à échelle réduite entre les pays de l‘alliance.

        Cette déclaration plongea plusieurs genins dans l‘incompréhension totale alors que des chuchotements parcouraient leurs rangs.

— Si l‘on se penche sur l‘histoire on y voit une longue suite de luttes entre pays voisins pour obtenir le pouvoir, continua l‘Hokage comme si de rien n‘était. Et c‘est pour s‘épargner le coût d‘une guerre inutile qu‘ils ont choisi ce lieu pour s‘affronter. Ainsi est né l‘examen chûnin. Certes, c‘est bien sûr un moyen pour nous d‘évaluer nos ninjas mais c‘est avant tous pour le prestige de leur pays que les shinobi viennent se battre au péril de leur vie. En outre les chefs des confréries ninjas et les seigneurs des différents villages cachés assisteront à vos combats. Un grand nombre de choses dépendra des résultats. Les commandes de travail afflueront immanquablement vers les pays forts. Et à l‘inverse les petits pays faibles peineront pour trouver des propositions de contrat. De la même façon, un pays certain de la supériorité militaire de son village n‘hésitera pas à menacer les pays limitrophes. En d‘autres termes il y aura des répercutions sur la politique étrangère.

— Et alors quoi ! s‘exclama Kiba. C‘est pour ça qu‘on doit risquer sa vie !

— La puissance d‘un pays se mesure à celle de son village. La puissance d‘un village à celle de ses ninjas. Et la force réelle du ninja se révèle dans le combats où sa vie est en jeu. C‘est pour cela qu‘on vient vous regarder. C‘est pour cela que vous devez briller. Cet examen ne prend son sens que si l‘on s‘y bat au péril de sa vie. Vos prédécesseurs se sont battus pour devenir des ninja de moyenne classe, avec ce rêve en tête. Il me semblait pourtant avoir été clair ! Ne vous méprenez pas ! déclara-t-il fermement. C‘est une tradition qui vise à préserver les équilibres des forces au prix de la vie. C‘est ce que j‘entends par "lien d‘amitié" dans le monde des shinobi. Je le répète avant que ne débute la troisième épreuve : il ne s‘agit pas d‘un simple examen. Se sont vos rêve et l‘honneur de votre village qui sont en jeu dans cette lutte.

— Quel bla-bla, soupira Gaara visiblement ennuyé. Déballe nous plutôt ton sac sur l‘examen.

— Hum, fit le veille homme en arquant un sourcil. Passons maintenant aux modalités de l‘examen. Il s‘agit de...

 

        Il s‘arrêta alors qu‘un ninja brun apparut dans un petit nuage de fumé, à genoux devant lui. Il portait l‘uniforme standard des ninjas de classe supérieur.

— Je suis Hayate Gekko. J‘ai été désigné pour arbitrer les rencontres, dit-il d‘une voix faible et en toussant.

— Je te laisse la parole, répondit l‘Hokage en retournant auprès de Tsunade.

— Bienvenue à vous.

        Il s‘était redressé puis retourné pour faire face aux candidats. Il avait un teint pale limite blanchâtre, ses yeux complètement cernés donnant l‘impression qu‘il allait trépasser dans quelques secondes.

— Avant que ne débute la troisième épreuve il y a un détail à régler, enchaîna-t-il toujours en toussant. Il s‘agit de la phase des préliminaires qui donne accès à l‘épreuve elle-même.

— Des qualif‘ ! s‘insurgea Shikamaru. C‘est quoi cette embrouille ?

— Monsieur, intervient Sakura. Je ne saisis pas très bien le pourquoi de cette phase préliminaire. Nous ne participerons donc pas à la prochaine épreuve ?

— Hum, soupira-t-il. Les deux premières épreuves ont été semble-t-il trop faciles. Du coup il reste un peu trop de monde. Dans un tel cas le règlement prévoit de diminuer le nombre de participants par deux.

        Cette phrase surprit tous les candidats.

— Comme l‘a indiqué le maître Hokage, de nombreux invités assisteront à cette épreuves. Nous ne souhaitons pas en faire une épreuve interminable. Le temps imparti sera donc limité. Sur ce... ceux qui se sentent un peu juste physiquement ou ceux qui préfèrent simplement arrêter doivent se décider maintenant. Les phases préliminaires vont débuter dans un instant.

— Quoi, maintenant ? s‘exclamèrent plusieurs personnes.

 

        La seule femme de l‘équipe d‘Ame abandonna après quelques secondes de réflexion. Il n‘était pas difficile de voir qu‘elle était moins en forme que ses compagnons. Elle s‘excusa auprès de ses coéquipiers et sortit de la salle.

— Pas d‘autres candidats à l‘abandon ? interrogea Gekko. Ah j‘ai oublié de préciser que vous allez vous affronter les uns les autres en combats singuliers. Donc prenez votre propres décision, elle n‘influencera en rien vos équipiers.

        Il laissa ensuite cinq minutes de réflexion à tous les participants.

— Bien nous allons enfin pouvoir nous mesurer réellement ! Naruto ! Sakura ! déclara Sasuke.

— Je suis d‘accord, qu‘importe contre qui en tombe, on se donnera à fond même si c‘est contre un membre de l‘équipe. D‘accord Sakura ? questionna Naruto.

— Je ne peux rien vous promettre mais je ferais de mon mieux, répondit-elle.

— Parfait, alors au moins durant ces combats et peut-être durant la troisième épreuve l‘équipe sept est temporairement dissoute, conclut Sasuke avec détermination.

— Bon la phase finale des éliminatoires va commencer. Vous vous affronterez en combat singulier. Et dans des conditions de combats réelles. Vous êtes trente-deux soit seize combats. Les vainqueurs passent le tour préliminaire. Il n‘y a aucune règle. Le combat se poursuivra jusqu‘à ce que l‘un des deux combattants meurt, s‘écroule ou se déclare vaincu. Si vous ne souhaitez pas mourir, je vous conseille vivement de reconnaître promptement votre défaite. Si je juge que l‘issue du combat ne fait plus aucun doute, il est possible que j‘interrompe le combat car nous ne tenons pas à accumuler les cadavres.

        Au fond de la salle, en haut à droite, un panneau en bois se souleva pour laisser apparaître un écran géant.

— Regardez bien le panneau électrique devant vous. Deux noms y apparaîtront pour chaque rencontre. Sans plus tarder, j‘appelle les deux premiers combattants.

        Les noms défilèrent alors rapidement sur l‘écran puis :

— Yoroi Akadô contre Kiba Inuzuka, que les concernés avancent. Pour les autres veuillez gagner les tribunes.

 

        Tout le monde se mit en marche pendant que les deux adversaires s‘observaient. Chaque jônin rejoignit ses élèves dans les tribunes et seuls les examinateurs, l‘Hokage et ses invités restèrent sur l‘estrade. Une fois que tous furent en place pour assister à ce premier duel, Hayate donna le signal du départ.

 

 

_______________________________________________________________

 

 

Et voilà un petit chapitre de transition. Je sais qu'il n'y a pas beaucoup d'action mais elle sera au rendez-vous l'année prochaine.

Sachez que tous les futures combats ont été tiré au dé, j'espères qu'ils vous plairont.

 

J'essayerai de répondre à vos commentaires aussi vite que possible même en cette période de l'année mais ne soyez pas surpris si je tarde un peu.

 

On se retrouve au plus tard le 13 janvier 2013.

Je vous souhaites un joyeux Noël et de bonne fête de fin d'année.

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Chapitre que j'ai dévoré !

 

La venue de Tsunade à Konoha est sympa, mais apparemment elle a ses raisons pour avoir fait son come back... En tant que lecteur, on est encore embrumé, et ça me plait.  :)

C'est cool que hiruzen et Tsunade puissent se revoir, contrairement au manga original.

Puis, les réflexions de Sasuke ont été tout aussi bien orchestrées, maintenant est-ce qu'il va finir par rejoindre orochimaru ?

 

L'équipe débarque au bon moment !

On va avoir droit à des persos inédits pour ces préliminaires ! Je n'attend qu'une chose, c'est que ça débute ! Yoroi vs Kiba, pas mal cette affiche... je mise sur Kiba.

A ce que je vois, Kabuto va participer, et tu t'es arrangé pour que lors de la troisième épreuve, il y est 16 participants pour des huitièmes de finale sans complication dans le tableau. 

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Dévoré dis-tu ? J'espère que tu sois encore en appétit après les fêtes ^o^

 

La venue de Tsunade à Konoha est sympa, mais apparemment elle a ses raisons pour avoir fait son come back... En tant que lecteur, on est encore embrumé, et ça me plait. 

C'est cool que hiruzen et Tsunade puissent se revoir, contrairement au manga original.

 

Il est vrai qu'il est appréciable de voir Tsunade et Hiruzen discuter un petit peu surtout parce-que Kishi ne l'a pas fait mais du coup j'ignore totalement si cette conversation est réaliste vis à vis du manga.

 

Puis, les réflexions de Sasuke ont été tout aussi bien orchestrées, maintenant est-ce qu'il va finir par rejoindre orochimaru ?

 

Rejoindre Oro ou ne pas rejoindre Oro tel sera la question lorsque le moment viendra. Mais avec l'apparition de nouveau personnage et le retour de Tsunade bien plus tôt dans l'histoire est-ce vraiment la bonne question ?

 

L'équipe débarque au bon moment !

On va avoir droit à des persos inédits pour ces préliminaires ! Je n'attend qu'une chose, c'est que ça débute ! Yoroi vs Kiba, pas mal cette affiche... je mise sur Kiba.

 

Les dieux doivent les apprécier pour qu'ils réussissent à arriver juste attend  (je vais de maté l'intégrale de Spartacus...)

Concernant le premier combat tu as de la chance puisque le tirage à désigner deux personnages connu. Au moins, tu as déjà quelques pistes sur les possibilité qu'il offre, nous verrons bien si tu as parié sur le bon chevale.

 

A ce que je vois, Kabuto va participer, et tu t'es arrangé pour que lors de la troisième épreuve, il y est 16 participants pour des huitièmes de finale sans complication dans le tableau.

 

J'avais prévu d'ajouter plus de participants depuis fort longtemps, c'est pour cela que j'ai augmenté le nombre total d'équipe pour l'examen lors de l'explication de Kabuto à l'épreuve écrite.

Mais cela a du passé inaperçu ou être oublié à cause du temps entre les chapitres.

Quoiqu'il en soit tu as parfaitement raison le nombre de nouveau personnage a été décidé de façon à obtenir un tableau simple à la fin.

 

Et tous les grosse ligne de chaque personnage a été tiré au dé (je dis ça juste parce-que je n'ai pas choisi de faire partir la seul femme d'Ame le sort la désignée)

 

Sûr ce, merci Bloody, bonne nuit et bon réveillons.

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  • 3 weeks later...

Chapitre 16 : Kiba ouvre le bal.

 

        Kiba Inuzuka et son fidèle Akamaru faisaient face à Yoroi Akadô, membre de l‘équipe de Kabuto. Ce dernier portait un bonnet où était cousu le symbole de Konoha ainsi qu‘un paire de lunettes noires, un voile cachant la partie inférieur de son visage. Ses gants, son pantalon de ninja, ses chaussures et son pull sans manches étaient tous bleu nuit. Son tee-shirt et son écharpe, qu‘il portait en guise de ceinture, eux étaient blancs.

 

— J‘paris sur une victoire de Kiba, dit Naruto en s‘appuyant sur la rambarde des tribunes.

— Et qu‘est-ce qui t‘fais croire ça ? interrogea Lee qui avait préféré les accompagner plutôt que de rester avec son équipe.

— Lorsqu‘on a discuté juste avant le début de la première épreuve, il a dit qu‘il nous battrait à plate couture.

— Tu sais Naruto, intervint Kabuto qui avait entendu leur conversation. Ce n‘est pas parce-qu‘une personne déclara être forte qu‘elle l‘est. En plus tu ne sais rien des techniques d‘Yoroi.

— Il n‘a pas tord, appuya Gai le maître de Lee qui venait de les rejoindre.

— Tss, si Kiba c‘est montré aussi catégorique, c‘est qu‘il doit s‘être beaucoup entraîné et qu‘il a dû faire pas mal de progrès depuis qu‘il est devenu genin. Alors qu‘en face de lui, il y a un adversaire qui se représente à cette examen pour la septième fois. Autrement dit, sans vouloir te vexer Kabuto, il affronte une personne qui ne progresse plus depuis longtemps et qui ne deviendra sans doute jamais un chunin, expliqua Naruto tandis que Kiba déposait Akamaru au sol.

 

        Les deux adversaires se mirent en position de combat. L‘arbitre et examinateur leur rappela une dernier fois les règles, puis donna le signale du départ. L‘Inuzuka fit un bond en arrière par sécurité pour préparer son prochain mouvement. Yoroi s‘accroupit légèrement afin de bien prendre appuis sur ses jambes. Dans cette position il était suffisamment stable pour encaisser une attaque comme pour en lancer une. De son coté Kiba s‘était lui aussi baissé mais contrairement à son adversaire il était presque à quatre pattes. Il joignit alors ses mains pour composer un mudra et ses ongles semblèrent s‘allonger légèrement. Il posa ensuite ses mains au sol puis s‘élança à la manière d‘un loup. Rapidement, il parcourut la distance le séparant de son adversaire. Ce dernier fut trop surpris par la vitesse de l‘adolescent et reçut de plein fouet son attaque au niveau du thorax, le projetant à quelques mètres. Le maître chien se redressa alors, pensant avoir vaincu son adversaire, et partit rejoindre son compagnon.

 

— Naruto a vu juste, commenta Chôji avant de reprendre une poignée de chips.

— Tu fais la même erreur que Kiba, réprimanda mollement Shikamaru.

— Ben quoi ? interrogea Ino. Son adversaire est à terre et ne bouge plus.

— Pff, soupira Sasuke. Si le fait qu‘il en soit à sa septième participation montre clairement qu‘il ne progresse plus depuis longtemps, ça prouve aussi qu‘il a un niveau suffisant pour ne pas avoir été tué. à ce stade de l‘examen, aucun concurrent ne peut être vaincu en un coup.

— Maintenant que la surprise qu‘a causé Kiba grâce à sa vitesse et passée, Yoroi devrait pouvoir réagir, conclut le Nara.

 

        Pendant que les trois ninjas de niveau supérieur écoutaient leurs protégés analyser en direct le combat de leur camarade, l‘Inuzuka soupira en voyant son adversaire se relever. Il lui conseilla d‘abandonner ; pour lui, il était claire qu‘il n‘avait aucune chance de le vaincre. Mais ce dernier rétorqua que maintenant qu‘il savait à quelle vitesse il pouvait se déplacer Kiba ne réussirait pas deux fois le même coup. L‘égo de l‘adolescent démarra au quart de tour sous les soupirs de son équipier, Shino, et de son maître Kurenai, ainsi que les timides encouragements d‘Hinata. Il avait un très bon potentiel mais sa fierté l‘empêchait de faire preuve de discernement.

 

        Sous les yeux de tous Kiba et Yoroi reprirent exactement la même position qu‘au début du combat. Tout se répéta à l‘identique sauf que le coéquipier de Kabuto ne fut pas projeté au sol mais simplement soulevé quelques secondes. En effet, au moment où le maître chien avait pénétré sa garde, l‘éternel recalé avait réussi à l‘attraper au niveau de l‘omoplate droite. Et alors que tout le monde s‘attendait à ce que l‘Inuzuka se libère facilement, ils le virent être violemment plaqué au sol par son adversaire.

 

— Mais qu‘est-ce qui se passe ? s‘exclama Lee.

— C‘est la particularité d‘Yoroi, commença a expliquer Kabuto. Il peut absorber le chakra de tout ce qu‘il touche, privant ainsi son adversaire de ses forces. Dans quelques secondes Kiba sera entièrement vidé.

— Pauvre Ki... commença Ino qui fut interrompue par Naruto.

— Yoroi vient de perdre ce combat.

— Hein ? s‘exclamèrent Chôji, Ino et Lee.

— Il a dévoilé son atout trop vite et a complètement oublié qu‘il affrontait un Inuzuka.

 

        Ce fut à ce moment précis qu‘intervint Akamaru, comme pour illustrer les propos du blond, sautant à la gorge de l‘homme qui malmenait son maître. Yoroi fut contraint de relâcher son adversaire pour se protéger tandis que Kiba félicitait son fidèle ami pour l‘avoir sorti de ce mauvais pas.

 

— Et voilà, maintenant que Kiba sait à quoi s‘attendre ce n‘est qu‘une question de minutes avant qu‘il soit déclaré vainqueur, conclut Naruto.

— Et qu‘est-ce qui te fait croire qu‘Yoroi n‘a rien d‘autre en réserve ? essaya de défendre Kabuto.

— Pourquoi ? Il en a ? interrogea l‘Uzumaki. C‘est bien ce que je disais, conclut-il devant son absence de réponse.

        Pendant ce temps, les deux combattants s‘observaient silencieusement, préparant leur prochain mouvement. D‘un geste rapide, Kiba saisit une boule fumigène dans sa sacoche et la lança sur son adversaire qui se mit immédiatement en position de défense. Dès qu‘il fut entièrement entouré d‘une épaisse fumée bleue, l‘adolescent s‘élança à l‘intérieur. Personne ne voyait ce qui se passait mais le maître chien semblait frapper Yoroi tellement fort que ce dernier ne pouvait s‘empêcher de crier sous le coup de la douleur.

 

— Très bon choix de la part de Kiba, commenta Kakashi. En tant qu‘Inuzuka il dispose d‘un odorat très développé, commença-t-il à expliquer sous le regard attentif de tout ce petit monde — même si son équipe et Shikamaru avaient déjà compris. Du coup il n‘a pas besoin de voir son adversaire pour combattre, contrairement à Yoroi. Ajouter à cela que cette fumée, en plus de gêner son ennemi, lui permet de garder plus longtemps le secret sur sa technique.

        La fumée se dissipa enfin, laissant apparaître Yoroi inconscient au sol et Kiba qui souriait à son équipe, fière de sa performance. Hayate prit quelques secondes pour vérifier l‘incapacité du coéquipier de Kabuto à continuer le combat avant de déclarer son adversaire vainqueur. Ce dernier, après avoir remis son compagnons à quatre pattes sur le sommet de son crâne, rejoignit son équipe.

 

        Une fois Yoroi évacué à l‘infirmerie, l‘écran géant fit défiler les noms de tous les candidats restant avant d‘afficher "Kaze ga Rözu contre Ryüsen". Les deux concernés se mirent en mouvement. La première personne faisait partir de la seconde équipe de Suna. Un mètre soixante cinq, la peau légèrement halée comme tous ceux de son pays, ses cheveux bruns était noués en une tresse qui lui arrivait au milieu du dos. Elle avait les yeux marrons, quelques tâches de rousseur sur les pommettes et de fines lèvres. Elle portait un simple short ainsi qu‘un tee-shirt marron sans manche en guise de haut. Ce dernier, en plus d‘offrir une vue magnifique sur les attribue de cette jeune femme, avait été conçu de manière à pouvoir soutenir et maintenir sa poitrine sans qu‘elle soit gênée pendant ses combats. Sa tenue était complétée d‘une paire de mitaines en cuire noir assorties à ses bottes ainsi que les différents rangements d‘armes. Il n‘était pas difficile de deviner qu‘elle excellait dans le combat à distante, toutefois une de ses armes sortait de l‘ordinaire. Accroché au niveau de sa hanche gauche trônait un fouet couvert d‘épines. Naruto lui donnait à peu prés le même âge que Temari.

        Son adversaire de l‘équipe d‘Ame, lui, était petit : un mètre cinquante. à peine cinq centimètres de plus que l‘Uzumaki mais lui avait au moins quatre ans de plus. Il était châtain foncé et portait une sorte d‘appareil respiratoire ainsi qu‘une combinaison de plonger.

 

— Je parie sur la victoire de Rözu, déclara Naruto sans la lâcher du regard.

— Pourquoi ? demanda Sasuke. Tu la connais ?

— Ni l‘un ni l‘autre. Mais j‘aimerai bien faire sa connaissance.

— Idiot, soupira Sakura avec un air blasé.

— Je comprends parfaitement les arguments de Naruto, intervint Kakashi qui avait rangé son livre pour ce combat des plus intéressants.

— Deux pervers en rut, commenta Ino indignée.

 

        La fille du désert faisait face au fils de l‘eau — ironie du sort qui n‘échappait pas à Asuma *. Après avoir rapidement rappelé les règles du match l‘arbitre donna le signal du départ. D‘un geste ils entamèrent un duel de tire et les projectiles filèrent à toute allure, surprenant un grand nombre de personnes. Ils faisaient preuve d‘une précision et d‘une rapidité peu commune mais leurs stocks s‘épuisaient à la même vitesse. Le combat entama alors une nouvelle phase.

 

        S‘armant de son fouet, Rözu commença un enchaînement particulièrement rapide. Ryosen esquivait tant bien que mal les attaques de la jeune femme grâce à divers pirouettes dignes d‘un acrobate. Il devait sentir sa défaite se rapprocher inexorablement mais il était visiblement hors de question pour lui de se rendre aussi facilement. Il décida alors d‘encaisser une attaque pour pouvoir la frapper à son tour.

 

        Tout d‘un coup, alors que beaucoup voyaient déjà la victoire de Suna, le ninja d‘Ame s‘immobilisa et entama une série de mudras. Comprenant ce que son adversaire avait en tête, la jeune femme intensifia la cadence sans aucune retenue. Le temps qu‘il lance son attaque, son corps avait subit énormément de dommage mais il avait encaissé sans broncher.

 

        L‘effet de sa technique ne se fit pas attendre. Un dragon aqueux transperça le mur derrière Rözu et la percuta de plein fouet, l‘envoyant s‘écraser contre celui qui lui faisait face. Dans un réflexe incroyable, la jeune femme réussi à attraper Ryosen avec son arme et à l‘entraîner dans son propre jutsu.

 

        Pendant quelques secondes les deux combattants restèrent cloués au sol, inconscients. Mais alors qu‘Hayate s‘apprêtait à les disqualifier tous les deux, la rose du sable se réveilla et réussi non sans mal à se relever, remportant par la même occasion la victoire.

 

— Allez qu‘ils se dépêchent, j‘ai hâte que ce soit à mon tour ! s‘exclama Lee.

— Oh, que la fougue de la Jeunesse est belle ! commenta Gaî.

— Maître !

— Lee !

— Maître !

— Lee !

 

        Pendant que les deux ninjas se regardaient avec des yeux pétillants d‘une admiration réciproque sans se soucier des personnes qui les entouraient le tableau afficha le nom des deux prochains concurrents. Parmi eux, le dernier participant d‘Ame, Ikki Jô, était vêtu comme son partenaire mais faisait un bon mètre soixante-dix, brun, aux yeux bleus. Il tenait dans ses mains deux poings américains et semblait, par sa carrure, un fervent adepte du corps à corps. Le deuxième, Fûgo Taichi de l‘équipe de Kusa, plus jeune et plus petit de quelques centimètres, portait une tenu tout ce qu‘il y a de plus banale pour un shinobi. Lorsqu‘ils se firent face tous eurent l‘impression de voir un jeune garçon face à un géant.

 

        Dès que le signal fut donné Ikki bondit littéralement sur son adversaire, essayant de lui asséner un directe du droit en pleine figure. Fûgo, surpris part une telle agressivité, en fut réduit à esquiver tant bien que mal les coups de son adversaire. Ce denier attaquait exclusivement avec ses poings et son jeu de jambe perturbait la plupart des spectateurs. Heureusement pour certain Gaï vint à leur secourt.

 

— La technique de combat qu‘utilise Ikki s‘appelle la boxe. Pour la pratiquer, il est interdit d‘utiliser les jambes pour attaquer, et vous devez viser la tête ou le torse. Du coup les adeptes de ce style développe un jeu de jambe particulier leur permettant de se déplacer facilement autour de leur adversaire pour placer différents coups plus ou moins puissants et rapides. Tout en évitant les éventuels contre.

— Pourquoi ce style n‘est pas enseigné ou même évoqué à l‘académie ? interrogea Sakura.

— Pour la même raison qui a poussé ce jeune homme à bondir sur son adversaire : si ce Fûgo arrive à rompre le contact avec Ikki et à prendre suffisamment de distance alors il gagnera. Ce style n‘est efficace qu‘au corps à corps, autrement dit il est vulnérable à toutes les attaques à distance.

 

        Les deux adversaires tournèrent au centre de la pièce pendant plusieurs minutes. Ikki veillait à ne laisser aucune occasion à Fûgo de contre-attaquer avec une arme ou un quelconque jutsu, le forçant uniquement à esquiver ses attaques. Ce dernier avait parfaitement réalisé qu‘a ce petit jeu il serait le premier à céder de fatigue, aussi tenta-t-il le tout pour le tout en espérant réussir à encaisser ses attaques quelques secondes pour pouvoir lancer sa propre technique. Malheureusement, il avait sous-estimé la puissance des coups du boxeur qui, non seulement l‘envoyèrent au tapi en un clin d‘œil, mais lui cassèrent aussi trois cotes et lui brisèrent la mâchoire.

 

        Le quatrième combat allait opposer Teri Reina, coéquipière de Rözu, à Chôji. Il n‘en fallait pas plus pour que Lee et Naruto s‘emballent. Dès qu‘ils virent le nom du gentil Akimichi ils se mirent à l‘encourager et à lui dire combien ils l‘enviaient — de pouvoir enfin se battre dans le cas du premier et d‘avoir une charmante demoiselle comme adversaire pour le second. Son équipe réagit de façon plus modérée. Enfin, pour Shikamaru qui lui dit juste de se battre normalement et que tous irait bien. Ino elle lui ordonna de ne pas perdre contre une étrangère, elle n‘appréciait guère le succès des jeunes femmes de Suna auprès de la gente masculine de la pièce car Naruto et Kakashi n‘étaient pas les seuls à savourer leurs arguments même si c‘était les seuls à le faire aussi ouvertement. Asuma, qui avait grimpé dans l‘estime de son élève en n‘ayant à aucun moment succombé à la tentation pour une raison connue uniquement de lui et du maître de l‘équipe huit, motiva son élève en lui promettant un restaurant en cas de victoire.

 

        Chôji, sur-motivé à l‘idée d‘un repas gratuit au restaurant, descendit les escaliers le menant à la surface de combat. Les yeux pétillants de détermination et l‘eau à la bouche il finit enfin par s‘intéresser à son adversaire après que l‘arbitre l‘ait ramené sur terre en l‘interpellant. La jeune femme portait une tunique beige et un short noir. Comme sa coéquipière elle possédait des mitaines assorties à ses sandales. Elle était légèrement plus petite et ses cheveux châtain claire et bouclés paraissait moins long. Enfin contrairement à Rözu, la nature lui avait donné juste ce qu‘il fallait. Si on l‘observait attentivement on pouvait remarquer une fine musculature qui indiquait une bonne maîtrise du taijutsu.

 

        Dès qu‘Hayate donna le signal, Teri s‘élança dans un duel au corps à corps avec Chôji. Ils échangèrent des coups pendant cinq bonnes minutes mais l‘Akimichi peinait face à son adversaire. Elle n‘avait pas sa force mais elle jouait sur sa souplesse, sa rapidité et sa précision. Aucune attaque ne l‘atteignait alors que l‘adolescent lui encaissait la plupart des coups de la jeune femme.

 

        Chôji aurait bien voulu arrêter le combat et abandonner, il n‘avait jamais véritablement apprécié de devoir se battre, mais il savait aussi que s‘il n‘essayait pas réellement de gagner alors son meilleur ami abandonnerait lui aussi. Hors, il ne voulait pas que Shikamaru échoue juste parce-qu‘il n‘aimait pas se battre, il ne voulait pas être un boulet.

 

        L‘Akimichi finit part réussir à se désengager du corps à corps, marquant ainsi une pause dans leur duel.

— Tu comptes te battre sérieusement ? interrogea Teri.

        Le concerné comprit alors que toute la salle l‘avait percé à jour sans la moindre difficulté. ça l‘attristait car cela lui donnait la sensation d‘être justement un boulet.

— Désolé, murmura Chôji en baissant les yeux.

        Il fit alors un signe ninja et chargea son adversaire en criant. Cette dernière soupira et se prépara à esquiver le coup de poing de l‘adolescent. Alors que Chôji n‘était plus qu‘a deux mètres d‘elle, elle le vit fermer les yeux et crut être tombée sur le plus mauvais des candidats restant. Mais tandis qu‘elle pensait avoir esquivé cette attaque pathétique, le poing de l‘Akimichi grandit littéralement pour atteindre deux mètres de haut sur quatre de large et ce en moins d‘une seconde. Teri ne put esquiver l‘attaque qu‘elle subit de plein fouet et qui l‘encastra dans le mur sous la tribune de gauche.

        La plupart des spectateurs furent choqués face à la puissance que venait de dévoiler le jeune garçon. Jamais ils n‘auraient pu imaginer qu‘il cachait une telle capacité et beaucoup d‘entre eux surent qu‘à la place de la jeune femme, eux aussi ce seraient fait avoir.

 

— Félicitation Chôji ! crièrent Ino et Naruto.

— L‘arbitre ne va pas tarder à le déclarer vainqueur, j‘pense pas qu‘elle va se relever après un tel coup, commenta Naruto.

— Tu n‘as pas l‘air surpris, remarqua Kabuto.

— J‘ai passé un peu moins de trois semaines à m‘entraîner avec l‘équipe dix.

— Je dois avouer que je n‘aurais jamais soupçonné Chôji de posséder une telle technique après avoir vu le début du combat, déclara Lee en totale admiration pour l‘Akimichi.

        Le concerné finit enfin par les rejoindre sous les applaudissements de ses coéquipiers et de ses amis tandis que l‘équipe médical s‘occupait de Teri.

— Et bien Chôji je suis fière de toi, tu as bien mérité ce repas au restaurant, affirma Asuma, éclipsant la gène que pouvait ressentir l‘adolescent sous les fous rires des autres. Quant à vous deux sachez que ceux qui ne se qualifieront pas payeront ce repas, dit-il une lueur sadique au fond des yeux.

— NON ! hurlèrent Ino et Shikamaru.

        Le petit groupe continua ainsi à s‘amuser entre eux en attendant de pouvoir passer au combat suivant. Le reste des candidats les observaient d‘un œil critique; comment pouvaient-ils se détendre et rire ainsi ? Ne comprenaient-ils pas ce qui était en jeu durant ces éliminatoires ? Le calme finit tout de même par revenir lorsque les noms sur l‘écran se remirent à défiler. Et qu‘Hayate appela Kabuto Yakushi et Misumi Tsurugi. Mais alors que Naruto s‘apprêtait à souhaiter bonne chance au jeune homme, Kabuto interpella l‘arbitre.

 

— J‘abandonne ! lança-t-il.

— Quoi ?! s‘exclamèrent Naruto et Lee. Mais pourquoi ?

— Désolé, mais je suis à bout de forces. En fait depuis mon accrochage avec le trio du son, avant même le tout début de l‘examen, je n‘entends plus rien de l‘oreille gauche et Misumi connaît toutes mes techniques.

— Je comprends, dit Lee en baissant la tête.

— Et alors ! s‘énerva le blondinet. ça sert à rien d‘être allé aussi loin pour abandonner maintenant sans avoir tenté ta chance ! C‘est pas en sortant des excuses bidons que tu avanceras dans la vie ! Pas étonnant que tu en sois à ta septième participation !

— Puisque tu trouves ça si facile, vas-y ! C‘est à ton tour ! répondit Kabuto sur le même ton.

 

        En effet pendant que Naruto se disputait avec Kabuto qui ne voulait pas comprendre le geste du jeune homme l‘arbitre, lui, était déjà passé au match suivant et le nom du blond était enfin sorti. Laissant le binoclard, l‘Uzumaki prit la direction des escaliers sous les encouragements timorés de ses amis.

 

— T‘as intérêt à nous faire honneur, je te rappelle que tu portes mes armoiries, lança solennellement Sasuke.

— Qu‘est-ce que tu racontes. Le simple fait que j‘les porte est le plus grand honneur qu‘on pouvait leur faire, répondit-il, un sourire en coin. Bien, fit-il en faisant face à son adversaire. Je suis contant d‘être tombé sur toi, depuis le temps que je voulais tester ma technique.

        Naruto tendit alors son bras gauche et deux rouleaux apparurent dans sa main.

— On va bien s‘amuser, conclut-il le regard brillant.

 

_______________________________________________________________

 

 

Bonsoir, n'étant malheureusement plus chez moi pour des raisons d'ordre priver je n'ai pas la traduction des noms des nouveaux personnages. Ce qui est dommage puisque j'avais fait un jeu de mot (pour Rözu et Ryusen) mais bon.

J'espère que c'est premier combat vous on plu malgré leur longueur, je vous laisse essayer de trouver qui le hasard a choisi pour affronter Naruto pendant ces préliminaires.

J'attends vos réactions avec impatience et je vous donne rendez-vous le 03/02/2013.

 

Bonne année :P

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J'ai aimé lire ces combats, qui restent rapides mais on a pas le temps de s'ennuyer. Comme les participants sont niveau genins voir shunins, ils n'ont pas obligatoirement des jutsus incroyables et qui sortent de nulle part. Les combats plus serrés devraient avoir lieu lors de la troisième épreuve.

Le Kiba vs Yoroi était très bon, j'ai cruun moment que Yoroi allait l'avoir, mais tu as bien fait réagir Akamaru.

Rozu me plait bien, le fouet est une arme qui peut être bien adaptée dans ce manga, ce fouet me fait un peu penser à celui de Kalifa (One piece).

Ikki a un style qui peut être récurent et donc facile à défaire. Puis, je suis plutôt content de la victoire de Choji, il a eu la bonne réaction !

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J'ai aimé lire ces combats, qui restent rapides mais on a pas le temps de s'ennuyer. Comme les participants sont niveau genins voir shunins, ils n'ont pas obligatoirement des jutsus incroyables et qui sortent de nulle part. Les combats plus serrés devraient avoir lieu lors de la troisième épreuve.

En réalité un combat rapide est normal pour des ninja, de mémoire (je n'ai pas mes tomes sous la mains) durant le combat d'Oro contre le troisième Hokage, un A.N.B.U déclare qu'en moyen un combat dure 15 minutes et que parfois lorsque le niveau est élevé il peut duré jusqu'à une demi-heure. (commentaire fait en constatant que le combat Hiruzen avait commencé il y a plus d'une heure.)

Du coup fort de cette déclaration et sachant que c'est des aspirants qui ceux battent, j'ai opté pour des combats majoritairement rapide, ça ne veut pas dire qu'ils le seront tous.

Le Kiba vs Yoroi était très bon, j'ai cru un moment que Yoroi allait l'avoir, mais tu as bien fait réagir Akamaru.

Ma bêta-lectrice ma fait à peu prés le même commentaire, faut croire que Akamaru s'est ce fait oublié ^^

Rozu me plait bien, le fouet est une arme qui peut être bien adaptée dans ce manga, ce fouet me fait un peu penser à celui de Kalifa (One piece).

J'y avais même pas pensé j'étais parti sur un mixte de Tombe raid et Indiana Jones lorsque j'ai imaginé le personnage.

Ikki a un style qui peut être récurent et donc facile à défaire. Puis, je suis plutôt content de la victoire de Choji, il a eu la bonne réaction !

Je voulais faire un personnage avec un style original au niveau du taijutsu, et le combattant n'utilisant que ses pieds étant plus du plagia qu'autre chose il restait plus que la boxe.

Concernant Chôji je suis contant de l'avoir qualifié, ce n'est que mon avis mais je trouve qu'il est beaucoup trop sous-estimé par la majorité des fan de Naruto, la manière dont le les fait gagné aurais marcher contre 80% des genin qui participe à cet examen.

 

 

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  • 3 weeks later...

Chapitre 17 : L'amateur.

 

        Pourquoi était-il surpris ? Après tout, il savait depuis le début que ça finirait ainsi. Alors pourquoi ? Peut-être parce qu‘à un moment il s‘était laissé emporter dans ce jeu stupide. Fierté à la noix ! Cette pensée le fit sourire comme l‘autre, et ce malgré la froideur de sa lame plaquée sur sa jugulaire. Parmi toutes les questions qui l‘habitaient, une seule lui parut nécessaire de poser : comment ? Il n‘avait pas besoin de le voir pour savoir qu‘à présent lui aussi souriait.

 

        Cruel sort, pourquoi avait-il fallu que cela tombe sur lui ? Il allait devoir affronter Naruto. La première pensée qui le traversa fut d‘abandonner immédiatement, après tout. L‘information de Gaara avait été confirmée par les services de renseignement. L‘Uzumaki était lui aussi un porteur de démon et pas n‘importe lequel, le plus puissant. Leur maître avait été très clair, à moins d‘y être contraint, il fallait éviter de l‘affronter. Et là, au regard qu‘il lui lançait, il était vraiment dans ce cas de figure. Ce qui le convainquit de tenter sa chance c‘était la lueur de folie qu‘il perçut dans les yeux de son petit frère. Il souhaitait plus que tout se mesurer au blond. C‘était un miracle en soit qu‘il ne l‘ait pas déjà attaqué. Kankurô savait qu‘il était hors de question de le priver d‘une démonstration en abandonnant. Et puis Közu s‘était déjà qualifié, de quoi aurai-t-il l‘air s‘il déclarait forfait ?

 

        Pour l‘honneur, il se dirigea vers les escaliers, aussi impassible que possible. Le marionnettiste passait en revu ce qu‘il savait de Naruto. Son statut de jinchuuriki lui avait été révélé dix mois plus tôt mais il n‘avait suivis aucune formation pour maîtriser ses pouvoirs. C‘était un point positif, enfin s‘il omettait que Gaara maîtrisait les siens bien avant qu‘il ne reçoive une quelconque formation. Sinon il était le plus grand cancre que leur académie ait jamais formé. Du peu qu‘il avait vu Kankurô n‘avait pas envi de savoir ce que Konoha appelait des génies. En plus le blond connaissait son statut de marionnettiste.

 

        Kankurô ne put s‘empêcher d‘afficher un rictus face à ce qu‘il pensait être le début d‘un sale quart d‘heure. Mais il réussit à camoufler ce dernier en sourire de confiance, sauvant ainsi les apparences. Face à son destin, il regarda le blond qui échangeait des politesses avec son coéquipier. Puis il s‘intéressa enfin à lui. Le cadet des Sabaku sentait toute la confiance qui émanait de lui. Y avait-il quelqu‘un ici pour douter réellement du résultat de ce duel ? ça lui paraissait sur-réaliste.

— Bien, fit-il. Je suis content d‘être tombé sur toi, depuis le temps que je voulais tester ma technique.

        Naruto tendit alors son bras gauche et deux rouleaux apparurent dans sa main.

— On va bien s‘amuser, conclut-il le regard brillant.

        S‘amuser ? Oui, c‘était vraiment tout ce qu‘il pourrait faire contre lui, l‘amuser. L‘Uzumaki jeta les deux rouleaux en l‘air et composa rapidement une série de signe. Les parchemins disparurent alors dans un nuage de fumée pour laisser place à deux personnes. La première, un mètre soixante-dix huit, châtain avec une mini-queue de chevale coiffée haute arborait le bandeau de Konoha sur son front. Les yeux marrons, une cicatrice barrant horizontalement son visage, il était vêtu tel la plupart des ninja de moyenne classe de ce village.

        La seconde personne, un mètre cinquante trois, brune, les cheveux mi-long dont deux mèches encadraient son visage d‘adolescent soutenues par son bandeau frontal rose faisant office de serre tête. Son visage était couvert d‘un léger fond de teint pale, du mascara noir, du fard à paupière vert pâle pour faire ressortir ses yeux bruns. Des pommettes légèrement rosi dans le même ton, des lèvres rouge vermillon. Elle était vêtue d‘un justaucorps, d‘un tutu et d‘une paire de collants assortis, le tout rose pâle. Enfin pour terminer ses ongles était fushia.

— Je te présente mes deux marionnettes, déclara fièrement Naruto.

— Je suis le professeur Iruka, dit respectueusement la première marionnette avec une voix très similaire au véritable Iruka.

— Et je suis son élève, la folle et sublime Sasukette, dit-elle avec un rire cristallin totalement faux.

 

        Comme le premier pantin, la voix de Sasukette évoquait celle de son modèle bien que pour des raisons évidentes elle était un peu plus aiguë comme si elle essayait de prendre une voix plus féminine. L‘apparition de ces deux marionnettes surpris toute l‘assemblé mais surtout, Kakashi et Sakura durent se mettre à deux pour immobiliser Sasuke qui, en se débattant tel un forcené, injuriait à plein poumon son coéquipier en lui promettant une mort dans d‘atroces souffrances.

 

— Tu veux m‘affronter sur mon propre domaine ? interrogea Kankurô perplexe.

        Naruto cessa de regarder Sasuke pour se concentrer uniquement sur son adversaire. Mais il gardait tout de même son sourire des grands jours.

— Wep. Depuis que j‘ai entendu parler des marionnettistes, j‘ai toujours voulu me mesurer à l‘un d‘entre vous. Malheureusement il y en a pas à Konoha, tu comprends donc pourquoi j‘suis heureux de pouvoir me battre contre toi.

        Hayate qui comme la majorité des personnes présentes dans la pièces retrouvait ses esprits s‘avança vers les deux concurrents :

— Le duel durent jusqu‘à l‘abandon ou la mort d‘un des participants, si je juge que l‘un d‘entre vous n‘est plus en mesure de continuer je me réserve le droit de mettre un terme à votre combat. Vous avez bien compris ?

— Oui ! répondirent-ils d‘une même voix.

        Pendant que l‘arbitre s‘éloignait, Kankurô dévoila sa marionnette. Si celles de Naruto avaient une apparence parfaitement humaine la sienne ressemblait à un monstre. Son corps, suspendu à quelques centimètres du sol, était caché par un draps noir ne laissant entrevoir que la tête entourée de cheveux brun.

 

        Dès que le signal du départ fut donné, les doigts de l‘Uzumaki s‘activèrent comme s‘il jouait une mélodi sur un piano et Iruka et Sasukette s‘élancèrent. Le faux chûnin vint se placer à dix mètres à droite de Kankurô tandis que la folle se plaçait à l‘opposé. Le jeune homme et son pantin eux n‘avaient pas bougé. Puisque Naruto souhaitait voir un véritable marionnettiste à l‘œuvre il allait lui montrer la différence entre ses jouets et ses véritables poupées de combat. Constatant que son adversaire lui laissait l‘initiative, le professeur composa rapidement une série de mudra que les connaisseurs reconnurent comme étant celle de la boule de feu suprême.

— Technique secrète des professeurs, la mitrailleuse de craie !

        La mâchoire du maître se déboîta et une mitraillette en bois apparut et commença à bombarder le brun. Pendant ce temps la folle n‘était pas restée immobile puisqu‘elle s‘était élancée telle une danseuse de ballet avant de bondir à toute vitesse en déclarant.

— Technique secrète des folles, the first kiss !

        Karasu, le pantin de Kankurô, s‘était activé dès le début de l‘attaque de Naruto. Ce dernier avait foncé pour intercepter la jeune demoiselle tandis qu‘un objet se trouvant sous son drap contra tous les projectiles tirés par Iruka à un mètre de leur cible.

 

        Naruto désengagea Sasukette de son corps à corps et ramena ses deux pantins auprès de lui.

— Voilà qui est des plus intéressant, remarqua Iruka. Il peut désassembler Karasu et contrôler chacune de ses pièces indépendamment les unes des autres.

— On dirait que nous n‘avons finalement pas l‘avantage numérique, releva Sasukette avant de tourner sur elle-même.

        Kankurô était bien décidé à lui montrer tout son art, sa marionnette entièrement démontée en une trentaine de parties qui dévoilèrent alors toutes une lame. Face à cette menace l‘Uzumaki s‘accroupit, croisant ses bras avant d‘exécuter une nouvelle partition avec ses doigts. La folle joignit ses mains au dessus de sa tête en veillant à faire un cercle parfait et prit la même pose avec ses jambes ressemblant à un huit en tutu. Le professeur se préparait à plonger dans une piscine imaginaire.

 

        Lorsque le cadet des Sabaku lança son offensive Sasukette se mit a tourner à grande vitesse sur elle-même alors qu‘Iruka, gardant toujours sa posture, posait ses mains sur celles de son élève. Dès qu‘ils furent en contact, ils se mirent à décrire un cercle dont le centre était Naruto et ce à une vitesse telle qu‘on distinguait facilement le blond au milieu. La technique défensive du duo contra tous les projectiles quel que fut leur angle d‘attaque. Au bout de cinq minutes et plusieurs tentatives différentes Kakurô rassembla son pantin, conscient qu‘insister était inutile.

— Un point partout, déclara Naruto suite à cet échange.

— J‘admets que tes jouets sont plus résistants que je ne l‘imaginais mais tu vas devoir leur racheter des vêtements, répondit Kankurô.

        En effet, le maître et son élève avaient subis pas mal de coupures et leurs vêtements étaient bons pour la poubelle. Contrairement à Karasu qui, à l‘exception de la poudre de craie qui recouvrait son bras droit, était parfaitement indemne. Mais l‘Uzumaki ne s‘avouait pas vaincu et fit apparaître un nouveau rouleau qu‘il lança en l‘air, comme les précédant, afin d‘invoquer une nouvelle marionnette.

— Laisse-moi te présenter ma première et dernière marionnette en date, créer pour le combat et non pour faire des farces. Le maître ninja pervers ! J‘ai nommé le Ka-ka-shi-na-tor !

— NARUTO ! hurla Kakashi.

        Si le maître de l‘équipe sept avait pu être amusé par les deux précédentes créations de son élève, savoir que lui aussi y était passé le fit rejoindre le même état de colère que son disciple. Et comme Sasuke qui était immobilisé par Lee et Sakura, Kakashi fut retenu par Asuma et Gaî.

 

        Le clone parfait de Kakashi s‘avança alors vers Kankurô et s‘arrêta pile entre lui et Naruto.

— Leçon une, dit-il avec un air nonchalant. Le corps à corps.

        Le borgne passa alors sa main gauche dans sa sacoche arrière et ressortit un livre sous les yeux incrédules de Kankurô.

— Mais à quoi tu joues ! s‘insurgea le fil du désert.

— Eh bien c‘est évidant, répondit la marionnette en arquant un sourcil après que Naruto est joué de ses doigts. Je veux connaître la fin de ce livre.

        Énervé par cette provocation l‘aspirant de Suna déclencha son assaut. Mais à sa grande surprise la vitesse de réaction de ce nouveau pantin était bien supérieur aux deux autres. Non contant de parer toutes ses attaques, il réussi même à projeter Karasu contre le mur d‘entrée via un magnifique coup de pied ; soit à plus de quinze mètres.

— Un ninja doit toujours surveiller ses arrières, déclara le Kakashinator.

        Ce dernier avait profité de la surprise de Kankurô pour se glisser dans son dos. Ses mains formant le signe du tigre tandis que son seul œil semblait briller d‘un éclat pervers il enchaîna :

— Arcane de corps à corps du village de Konoha ! Technique ancestrale des supers-pervers ! Mille ans de souffrance !

        Le pantin planta alors ses doigts dans les pauvres fesses de l‘adolescent qui fut propulsé jusqu‘à sa marionnette.

 

        Après quelques secondes Kankurô se releva plus déterminé que jamais à écraser ce misérable gamin et ses pathétiques jouets. Dans un cri de rage, l‘aspirant de Suna tendit avec violence ses mains vers le Kakashinator et Karasu s‘élança à vive allure sur la copie du borgne en produisant de petit mais frénétique cliquetis sonore. Lorsqu‘il fut à trois mètre de sa cible sa mâchoire se déboîta et il tira un projectile. Naruto fit éviter simplement ce dernier à son maître ninja pervers, pensant qu‘il s‘agissait d‘un kunai. Mais en réalité c‘était un parchemin comme ceux qu‘il utilisait. Avant même que quiconque ait pu réaliser ce qui se passait le Kakashinator se retrouva enfermé à l‘intérieur d‘une autre marionnette semblable à un grand tonneau. Malheureusement, l‘Uzumaki n‘eut pas réfléchi à un quelconque moyen de libérer l‘épouvantail que toutes les pièces de Karasu transpercèrent cette prison.

 

        Naruto fut pétrifié. Il avait compris ce que s‘apprêtait à faire son adversaire. Les différentes parties de Karasu se mirent à tournoyer tandis que le blond tombait à genoux, impuissant face à la destruction de sa marionnette. Lorsqu‘enfin l‘attaque de Kankurô s‘arrêta et qu‘il libéra le contenu du tonneau, seuls des morceaux pas plus grands que la paume d‘une main en sortirent. Le blond était livide et il dit d‘une voix dénuée de vie :

— Cinq mois, vingt-sept jours, treize heures, quarante six minutes et dix neuf secondes de travail réduits en fumée en moins de cinq minutes.

        L‘Uzumaki semblait sur le point de s‘effondrer complètement. Personnes n‘avaient imaginé que ses créations lui tenaient tant à cœur et encore moins qu‘il avait passé autant de temps à les confectionner.

— Tu t‘es débarrassé de ma meilleure marionnette comme on écrase une vulgaire mouche. J‘ai été complètement stupide de vouloir me battre d‘égale à égale avec un véritable marionnettiste de Suna en ayant travaillé uniquement en autodidacte.

        Comme s‘il voulait montrer sa bonne fois, Naruto se redressa, le visage toujours aussi blanc. Puis il scella Iruka et Sasukette dans leurs parchemins avant de les faire disparaître à nouveau dans ses sceaux de stockage.

 

        Kankurô, qui avait repris son calme, ramena ses pantins auprès de lui. La réactions de son adversaire l‘inquiétait. Il ne savait pas comment il allait agir. à première vu le blond s‘apprêtait à abandonner mais il n‘y croyait pas beaucoup. Il craignait surtout le voir devenir le même monstre que son petit frère.

 

        Naruto ferma les yeux pour se concentrer sur sa respiration. Lentement il inspira, remplissant entièrement ses poumons. Puis, avec le même rythme, il les vida et recommença pendant une minute.

— Bien, dit-il avec son sourire habituelle comme si rien ne s‘était passé, démontrant ainsi l‘incroyable self-contrôle et les dons d‘acteur dont il était capable — ce qui n‘échappa à personne et encore moins à Kakashi.

        S‘il ne l‘avait pas vu sur le point de craquer, il n‘aurait jamais pu croire en le regardant à ce moment précis qu‘il venait de subir un choc émotionnel important. Et s‘il était capable d‘une telle prouesse, alors il pouvait tout aussi bien avoir simulé son état dépressif durant leur entraînement sur les affinités. D‘ailleurs, est-ce qu‘il avait ne serait-ce qu‘une fois vu le véritable visage du blond ? Le maître de l‘équipe sept, bien qu‘extérieurement de nouveau calme voir mourant d‘ennui, venait de perdre toute confiance en Naruto. Il était à présent sûr à cent pour cent qu‘il lui cachait quelque chose. Et il était bien décidé à découvrir quoi.

— Et si nous mettions fin à ce duel, avait enchaîné le blond pendant que le ninja copieur se perdait en réflexion.

        L‘aspirant de Konoha se mit alors à faire quelques exercices d‘assouplissement en attendant la décision de Kankurô.

— Je suis prêt, répondit-il avec détermination.

        Le retour du blond à son état normal mit en confiance le fil du désert sans qu‘il comprenne réellement pourquoi. Il savait aussi que le prochain mouvement marquerait la fin de ce combat.

 

        Dès qu‘il eut fini ses exercices Naruto s‘élança vers Kankurô aussi vite que Kiba durant son combat. Le marionnettiste bien qu‘étonné par la rapidité du blond eut suffisamment de temps pour se reprendre et envoyer Karasu et Kuroari le stopper. Voyant cela, l‘Uzumaki fit un mudra et deux clones apparurent à ses cotés. Chacun bondit sur un des pantins tandis que le blond les dépassait et décocha un shuriken que Kankuro esquiva. Mais alors que l‘aspirant de Konoha allait enfin lui porter une attaque il fut projeté par un coup de poing de Karasu. Sous l‘effet du choque, les deux clones disparurent. Et alors que le fils du désert pensait avoir réussi à assommer Naruto, ce dernier suivit le même chemin que les deux autres et s‘envola en fumée. C‘est à ce moment qu‘il sentit la froideur de la lame du blond contre sa jugulaire et qu‘un sourire en coin naquit sur son visage.

— Comment ? demanda-t-il.

— J‘ai invoqué trois clones dont un derrière moi, et je me suis changé quasiment au même moment en shuriken. Bien exécuté, l‘adversaire a juste l‘impression que j‘ai créé deux clones et que j‘ai ensuite récupéré un shuriken de mes sceaux de stockage. Un tour de passe passe assez simple à réaliser, à conditions de bien s‘entraîner.

— Tss, soupira Kankurô. Arbitre ! J‘abandonne !

        Naruto rangea son arme puis se mit face à son adversaire et lui tendit sa main.

— Sans rancune ! proposa-t-il.

— Sans rancune ! répondit l‘aspirant de Suna en serrant sa main après quelques secondes d‘hésitation.

 

        L‘Uzumaki, avant de rejoindre son équipe, scella les restes du Kakashinator dans son parchemin. Les retrouvailles furent sportives : les félicitations de Sakura, d‘Ino et de Sasuke se traduisirent par un tabassage en règle. Sasuke pour l‘humiliation qu‘il avait subit, Ino par principe — personnes n‘entache l‘image de son idole — et Sakura plus pour avoir été obligée de retenir le brun pendant une demi-heure.

 

        Du côté de Kankurô ce dernier appréhendait la réaction de son équipe et de son maître. Après tout il s‘était emporté et avait dévoilé Kuroari. Sa grand sœur le félicita, il s‘était bien battu au vu des conditions de son duel. Gaara ne prit même pas la peine d‘accorder un peu d‘attention à son frère. à ses yeux ce combat était le pire qu‘il ait jamais vu. Quand à Baki, le jônin en charge de leur équipe, il le réprimanda pour avoir cédé à sa colère durant le combat.

 

        Pendant ce temps les noms des participants du septième combat furent tirés au sort. Kin Tsuchi d‘Oto contre Ling Xiaoyu de Taki. Xiaoyu était une jeune fille d‘un mètre soixante, ses cheveux noirs et raides coiffés en deux nattes maintenues par des chouchous oranges. Sa robe en col mao de la même couleur était ornée de fines plumes au niveau des épaules. En son centre était cousu le symbole de son village en rose bonbon. Ses ballerines comme les deux chouchous qu‘elle portait en guise de bracelets sur chaque poignet étaient eux aussi oranges. Seul son short n‘exprimait pas son excentricité et, bien qu‘elle ait seize ans, on lui en donnait facilement douze à cause de son comportement enfantin comme Naruto.

 

        Les deux concurrentes se firent face. Kin toisait son adversaire en se demandant comme elle avait bien pu arriver jusqu‘ici. Cette jeune femme représentait tout ce qu‘elle détestait chez les autres filles. Cette naïveté, cette excentricité, cette joie de vivre comme si le monde était parfait et beau. Elle allait lui donner une leçon et après ce qui c‘était passé avec l‘équipe sept quelques jours plus tôt, ça lui ferait le plus grand bien.

 

        Comme avant chaque combat Hayate rappela aux participantes les règles de base puis, s‘éloignant de quelques mètres, il donna le signale du départ. Xiaoyu tendit et avança sa jambe droite de façon à abaisser son centre de gravité pendant qu‘elle pliait la gauche, concentrant la plus grande partie de son poids plume dessus. Rentrant légèrement sa poitrine, elle courba son dos puis ses mains prirent une position similaire à celle de ses jambes.

 

— Elle pratique le Hakke Sho ! s‘exclama de surprise Lee.

— Le quoi ? interrogea Ino.

— Le Hakke Sho. C‘est un style de combat au corps à corps basé sur les dégâts internes. Je connais parfaitement ce style de combat car les membres du clan Hyûga en sont tous des adeptes. Je n‘aurais jamais crus voir quelqu‘un d‘autre qu‘un Hyûga utiliser ce style de combat.

 

        La kunoichi du son s‘était lancée très rapidement à l‘attaque avec des salves de sanbon. Mais elle déchanta en voyant les déplacements de Xiaoyu. L‘aspirante de Taki se mouvait avec une fluidité, une rapidité et une grâce envoûtante. Elle tournait autour de Kin et sur elle-même telle la terre autour du soleil. L‘adolescente, bien trop déstabilisé par la danse de son adversaire, fut mise au tapis en moins de cinq minutes. Ling retourna à sa place, toute guillerette, sous les applaudissements de son équipe pendant qu‘on évacuait Kin et que tous attendaient impatiemment le prochain combat.

 

_______________________________________________________________

 

 

Bonsoir, j'espère que vous avez appréciez ce combat ainsi que ma petite dédicace à One Piece et au film La cage aux folles que je vous recommande vivement si vous ne les connaissez pas.

J'attends vos réactions avec impatience et je vous donne rendez-vous le 24/02/2013.

 

Bonne année :P

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Drôle de chapitre !

Le combat de naruto que j'attendais assez sérieux et en fait bien comique, avec la touche finale qui donne une victoire méritée au blond. On sent bien que si kankuro avait gardé plus de lucidité, ils auraient un peu plus bataillé.

J'aime bien la réflexion de Kakashi (le vrai bien sûr ^^) sur naruto, le doute s'installe concernant son protégé. et c'est vrai que l'on peut se demander à quel jeu il joue  avec zabuza par exemple...

 

Rin perd au détriment d'une nouvelle kunoichi de Taki, elle a un style sympa et qui reste encore à découvrir.

 

Le point qui m'a gêné, si je puis dire... c'est naruto qui connait l'art du marrionnettiste ?! Je trouve que c'est un style de combat qui ne lui correspond pas, et ça le rend trop fort, trop complet pour son âge... Je commence même à croire que l'on n'a pas affaire au vrai naruto, que c'est un usurpateur. Ainsi, les doutes de Kakashi l'amenerait à lever le voile sur cette supercherie...

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Drôle de chapitre !

 

Merci *o* c'était le but... Enfin quand tu dis "Drôle de chapitre" c'est dans le sens tu t'es bien marré ou simplement tu le trouve bizarre, voir le mélange des deux ?

 

On sent bien que si kankuro avait gardé plus de lucidité, ils auraient un peu plus bataillé.

 

Effectivement, en faite le combat aurais été bien plus dur pour Naruto si Kankuro n'avait pas été au courant du statue de porteur du Blond. La sa peur d'affronter une personne comme son frère l'a énormément entravé.

 

Le point qui m'a gêné, si je puis dire... c'est naruto qui connait l'art du marionnettiste ?! Je trouve que c'est un style de combat qui ne lui correspond pas, et ça le rend trop fort, trop complet pour son âge... Je commence même à croire que l'on n'a pas affaire au vrai naruto, que c'est un usurpateur. Ainsi, les doutes de Kakashi l’amènerait à lever le voile sur cette supercherie...

 

Je n'ai pas choisi d'appelé ce chapitre l'amateur pour rien, Naruto connait les bases de l'art du marionnettiste mais c'est tous. Ses marionnettes ne sont rien face à celle de Kankuro. Moins résistante, moins rapide, aucune arme bref des jouet pour enfant taille adulte alors que celles de Kankuro son clairement tailler pour le combat.

On est un peu dans le même cas de figure que celui de Kakashi qui arrive à faire un rasengan durant un entrainement mais ne pourra jamais l'utiliser en combat.

Mais tu as parfaitement raison ce style ne lui correspond pas. D'un autre coté, cela faisait des années que je rêvais d'avoir l'occasion de monter Sasukette :P

 

Merci pour ton commentaire, Bloody.

 

 

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  • 3 weeks later...

Chapitre 18 : Le tigre et la lionne

 

        La salle baignait dans un silence presque surréaliste. L‘héritière du clan Hyûga allait affronter celui qu‘on considérait comme le génie de sa famille. à Suna comme ailleurs, on disait qu‘un simple contact avec un Hyûga était synonyme d‘une défait assurée, voir de mort. Cette réputation suffisait amplement à Gaara comme à d‘autres pour s‘intéresser totalement à ce combat. Parmi les shinobis de Konoha les réactions différaient. L‘Hokage et les examinateurs étaient intrigués, on assistait rarement à des combats entre membres d‘une même fratrie, encore moins entre ceux qui étaient appelés à en devenir l‘élite. Gaï, Kurenai et leurs élèves s‘inquiétaient pour la jeune fille. L‘équipe dix et Sakura trouvaient le tirage au sort ironique, le match de Ling Xiaoyu semblait n‘être qu‘un préambule à celui-ci au vu des dires de Lee. Sasuke, lui, avait hâte d‘enfin voir cette autre famille qui, comme la sienne, possédait une pupille particulière. Enfin Naruto, calme, sérieux et silencieux, patientait, attendant que le combat commence. Ce qui n‘échappa pas à Kakashi.

 

        Chacun des Hyûga descendit de sa tribune pour se faire face sur la surface de combat. Dos à de l‘équipe sept, Neji engagea la conversation sur un ton bien solennelle :

— Nos chemins se croisent de nouveau Hinata.

— Grand-frère, répondit-elle timidement.

        La plupart des participants furent surpris, ne pensant pas qu‘ils étaient aussi proches. Toutefois Kakashi décida d‘éclaircir certains points :

— Ils appartiennent tous deux à la plus ancienne et respectables des familles de Konoha. La lignée des Hyûga. Mais ils ne sont pas frère et sœur au sens propre du terme.

— Ils n‘ont donc pas de lien direct ? questionna Sakura.

— Il existe en fait deux branches dans la maison des Hyûga, expliqua Lee. La Sôke ou branche principale et la Bunke, la branche secondaire. Vous me suivez ?

— Sôke et Bunke ? répéta Sasuke.

— Je m‘explique : Hinata est issue de la lignée directe, quant à Neji, il est de la branche mineur.

— Ils vont donc s‘affronter entre cousins, commenta Ino. Dans ce cas il leur sera difficile de se battre à cent pour cent.

— Euh, hésita Lee. C‘est pas si simple. L‘histoire de leur relation est marquée de multiples conflits et de nos jours encore, on ne peut pas dire que les deux branches soient en très bon termes. Je ne suis pas très au fait de la situation mais c‘est un phénomène courant dans les familles aristocratiques. Depuis des temps reculés la Sôke a établi des privilèges afin de préserver sa primauté. Les gens de la Bunke en ont souffert et en nourrissent encore de la rancœur.

— Donc cette confrontation séculaire va se prolonger ici même, conclut Sakura.

 

        Pendant ce temps l‘arbitre avait rappelé les règles entre deux quintes de toux avant de donner le signale du départ. Mais alors que tous pensaient qu‘ils allaient commencer leur duel, Neji s‘adressa à Hinata :

— Avant que le combat ne commence écoute bien ce que j‘ai à dire. Tu n‘es pas faite pour être ninja. Déclare forfait ! lui ordonna-t-il, ce qui troubla l‘adolescente. Tu es trop gentille, enchaîna-t-il sur un ton suffisant. Dans ta vaine recherche du consensus, tu t‘efforces d‘éviter tout conflit et alignes systématiquement tes positions sur celles des autres. Ainsi tu n‘as développer aucune force de caractère.

        Hinata détourna les yeux en baissant la tête, embarrassés, tandis que Naruto, toujours aussi stoïque, gravait chaque mot dans sa mémoire.

— En outre tu n‘as aucune confiance en toi. Tu as développé un sentiment d‘infériorité criant. Tu te contentes de stagner dans les grades inférieurs de ninjas. Cette épreuve exigeait de s‘inscrire à trois et Kiba t‘a proposé de rejoindre son groupe, tu n‘as pas su refuser mais en vérité tu détestes être ici. Ai-je tort ?

— Non... commença-t-elle, hésitante. Ce n‘est pas vrai... Je...

        Elle braqua de nouveau son regard vers le sol :

— Je suis là de mon plein gré, parce que je veux changer.

        L‘assistance se divisa alors en deux catégories : ceux qui, au vu du comportement de la jeune fille, donnait raison à Neji et ceux qui trouvaient que l‘héritière Hyûga avait beaucoup de courage.

— À mes yeux Hinata tu n‘es qu‘une enfant gâtée de la Sôke, personne ne change jamais ! dit-il avec un pointe d‘énervement face à ce qu‘il considérait comme une absurdité. Un raté reste un raté ! Ni ta force ni ton caractère ne changeront. La différence naît de ce que les gens ne peuvent changer, ainsi se créent dès le berceau les élites et les suiveurs. On juge et l‘on est jugé selon toutes sortes de critères. L‘intelligence, le talent, le caractère, la corpulence ou le visage. On discrimine et on est discriminé selon les apparences. La souffrance trouve son origine à la naissance. Je suis née dans la Bunke et toi dans la Sôke, il est des choses qui sont immuables. J‘ai vu bien des chose par mes byakugan. Je sais de quoi je parle. Tu crois que tu es là parce que tu veux changer, mais en ton fort intérieur tu n‘as qu‘une envie, celle de quitter les lieux.

 

        Intriguée par les propos de l‘élève de Gaï, Sakura interrogea Kakashi sur le byakugan, l‘œil blanc.

— Ma famille était apparentée aux Hyûga il y a longtemps, commença à expliquer le borgne. Je sais que les membres de ce clan naissent tous avec un byakugan. Il leur vient avec la continuité du sang. Il s‘agit d‘une pupille semblable au sharigan mais elle lui est de loin supérieur en terme de capacité de discernement et d‘analyse.

        La comparaison faite par son maître n‘échappa pas à Sasuke dont l‘impatience commençait à se faire sentir.

 

        Alors qu‘Hinata essayait de se défendre face aux propos de son cousin, la vue de Neji se fit alors plus perçante que celle d‘un aigle et les veines gonflèrent tout autour de ses yeux. Fixant sa petite cousine qui n‘arrivait plus à soutenir son regard oppressant et qui commençait à frissonner en jouant nerveusement avec ses doigts, Neji reprit sur son ton suffisant :

— Tu ne peux pas tromper mes yeux. En cet instant, tu ne supportes pas la pression à laquelle je te soumets. Voilà que tu regardes en haut à gauche. Cette mimique signifie que tu te remémores un épisode de ton passé. Ce passé si douloureux qui est le tien. Maintenant tu déplaces ton regard en bas à droite, signe de ta souffrance physique et psychique. Bref, en toi, tout reflète celle que tu étais autrefois. Facile ainsi de supposer quelle sera l‘issue de ce combat. Ton inéluctable défaite !

        Hinata eut un mouvement de recule comme frappée par ces mots

— De même quand tu dresses ton bras devant toi tu cherches à dresser un mur protecteur entre nous, continua Neji alors qu‘Hinata tremblante des pieds à la tête commençait à avoir les larmes aux yeux. Ta gestuelle indique combien tu voudrais que je cesse de te piétiner. J‘ai raison sur toute la ligne n‘est-ce pas ? Ce n‘est pas tout. Tu tripotes tes lèvres et ce geste si intime trahit les tourments qui te déchirent. Tu cherches, en un geste instinctif, à apaiser la tension et l‘angoisse qui t‘assaillent. Allons chère sœur. Tu le sais bien au fond de toi ! Changer sa nature c‘est tout à fait...

— Hinata ! cria Naruto d‘une voix neutre.

        Neji se retourna alors vers l‘idiot qui l‘interrompait, ainsi que toutes les têtes des personnes présentes. Les bras croisé, Naruto le fixait du haut des tribunes et pendant quelques secondes ils s‘affrontèrent du regard jusqu‘à ce qu‘il dise :

— Bats-le.

— Tss, soupira le Hyûga

        Ce fanfaron n‘avait-il rien suivi de la conversation ? Hinata était tout sauf capable de le battre. Mais alors qu‘il reportait son attention sur l‘adolescente il la retrouva calme, sereine et déterminée, les signes distinctifs de l‘utilisation du byakugan présents sur son visage. La jambe droite légèrement avancée et tendue. La gauche un peu fléchie. La paume de ses mains orientée vers lui.

— Allons ! dit-il comme si elle plaisantait. Tu n‘es pas séri...

        Son cœur rata un battement, heureusement pour lui, il avait d‘excellents réflexes. Jamais il n‘aurait imaginé qu‘elle puisse oser l‘attaquer, encore moins sans lui laisser le temps de se mettre en garde. Il avait esquivé son coup en exécutant une roulade sur le coté et, alors qu‘elle se redressait lentement pour lui faire face et reprendre sa position de combat, il sentit un liquide s‘écouler de son oreille droite. Portant ses doigts à sa tête pour essuyer le sang, il réalisa soudain combien elle était sérieuse. Et tandis qu‘il la fixait, il crut l‘espace d‘un instant voir devant lui une jeune lionne.

— Très bien, lâcha Neji en serrant les dent avant d‘adopter une position similaire.

 

— Je ne comprends pas, dit Sasuke, perplexe. J‘étais pourtant sûr qu‘il avait esquivé son attaque à temps.

— C‘est le sang de la lignée des Hyûga, répondit Lee en serrant les poings. Ces gens pratiques le taijutsu le plus efficace de Konoha. Vous vous souvenez lorsque je t‘ai défié Sasuke ? J‘ai prétendu être le plus fort des aspirants de Konoha mais en réalité, le plus fort des genins n‘est autre que Neji, et ce grâce à leur style de combat.

— Même si Hinata ne fait qu‘effleurer Neji son attaque n‘en reste pas moins efficace, commença à expliquer Gaï. C‘est le style de cette prestigieuse famille. Leur taijutsu se transmet de génération en génération. Le taijutsu que je pratique et enseigne à mes disciples comme Lee vise à briser les os et à ouvrir des plaies dans le corps de l‘ennemi. C‘est-à-dire à lui porter des dommages physiques externes, on nomme cette école "gôken" ou "poing fort" ! En opposition diamétrale, le taijutsu des Hyûga inflige des dégâts aux méridiens que le chakra emprunte pour circuler dans le corps. Il vise les organes et dévaste le corps de l‘intérieur. C‘est le "jûken" ou "poing souple". Ce n‘est pas un art très spectaculaire mais ses effets se font sentir peu à peu immanquablement.

— C‘est vrai qu‘on ne peut pas entraîner ses organes à résister aux coups, commenta Kakashi. Ainsi on peut infliger des blessures mortelles à n‘importe quel dur-à-cuire.

 

        Dès qu‘il fut en position, Hinata passa à l‘assaut. Leur vitesse d‘attaque était impressionnante bien qu‘ils ne se déplaçaient pas beaucoup. Chacun parait et contre-attaquait immédiatement, dès que leurs mains rentraient en contact des sortes d‘étincelles de chakra semblaient en jaillir ; ajouté à cela leurs mouvements amples, circulaires et pourtant précis et incisifs. Leur combat envoûta absolument toute l‘assistance. Ils avaient l‘impression d‘être témoins de la rencontre entre un tigre et un lionne. Et si personne n‘avait soupçonné que l‘adolescente puisse avoir un tel niveau, pas même sa propre équipe qui subissait à ce moment là une désillusion concernant l‘adolescente, Gaara, complètement excité par ce combat, ne put s‘empêcher de lâcher un commentaire que ni Temari ni Kankurô n‘auraient pu imaginer dans sa bouche :

— Que tu as bon goût mon frère.

        Du coté de l‘équipe sept tout le monde écoutait attentivement les explications de Gaï tout en gardant les yeux rivés sur le combat.

— Tout comme les veines qui véhiculent le sang nous possédons dans tout l‘organisme des canaux enchevêtrés qui amènent les chakra jusque dans les parties les plus reculées. Telles des autoroutes du chakra, les méridiens sont reliés aux organes vitaux, véritables récepteurs de chakra. Donc en percutant ces méridiens, on atteint les organes !

— C‘est très beau tout ça mais comment ils procèdent ? interrogea Chôji. Ces machins sont pas invisibles à l‘œil nu ?

— En fait, reprit Kakashi, ils les distinguent avec leurs byakugans. De plus, les particularités du jûken ne s‘arrêtent pas là. Ils libèrent leur propre chakra par l‘ouverture qu‘ils ont dans la main et l‘expédient dans le corps de l‘adversaire pour atteindre les méridiens.

        Leurs échanges continuèrent tout en augmentant graduellement en rapidité et en violence lorsque tout à coup, Neji fut contrains de battre en retraite, évitant de justesse un coup en pleine poitrine. Mais comme lors de la première attaque qu‘il avait évitée, l‘effleurement avait suffis. Il toussa et l‘on vit parmi ses projections quelques gouttes de sang. Rien de sérieux en soit mais son égaux subissait là un affront qu‘il allait réparer.

        Le combat reprit avec une intensité bien supérieur, les coups qu‘ils se portaient visaient clairement les points vitaux. La moindre erreur de leur part et ils finiraient au cimetière. Les deux combattants paraissaient être à égalité, avec une très légère supériorité pour Hinata. Mais soudain Neji surprit tout le monde en se laissant délibérément toucher afin de pouvoir lui-même atteindre l‘adolescente. Cependant seule l‘héritière montra des signes de cette échange en crachant une gerbe de sang. Toutefois elle réagit au quart de tour en tentant une nouvelle attaque de la mains gauche. Son cousin, qui s‘y attendait, bloqua son bras de la même mains qu‘elle et avec deux doigts de la droite, il appuya à l‘arrière de son coude. Enfin, sans relâcher sa prise, il remonta la manche de sa cousin pour dévoiler son bras parsemé de points rouges.

— Alors comme ça depuis le début, commença-t-elle, étonnée.

— Tu réalises enfin, répondit-il avec son ton habituel. Je peux voir tous tes points vitaux.

 

— Mais de quoi parle-t-il ? interrogea Ino.

— Les méridiens sont jalonnés de trois cent soixante et une cavités, expliqua Kakashi. Ces orifices à chakra sont plus petits que la tête d‘une aiguille. En théorie, si on atteint ces cavités avec précision on peut stopper, amplifier, contrôler le flux de chakra dans le corps de la victime. En théorie seulement. Ce qui est tout bonnement impossible de distinguer pour le sharingan qui pourtant ne rate pas grand chose. Et en combat ce serait encore plus compliqué.

 

        Neji poussa violemment sa cousine, la projetant par terre. Puis il la fixa avec dégoût et dit :

— Princesse Hinata, preuve est fait que l‘on ne peut pas changer. C‘est ce qui distingue l‘élite du troupeau. C‘est une réalité incontestable.

        Cette dernière essayait tant bien que mal de reprendre son souffle en regardant du coin de l‘œil celui qu‘elle appelait son frère.

— Sitôt que tu m‘as attaqué tu as dû regretter ton geste téméraires. Tu es maintenant en proie à un désarroi total. Abandonne ! lui ordonna-t-il.

        Crachant une nouvelle fois du sang, Hinata déployait toutes ses forces pour se relever et faire face à Neji.

— Tu te trompes, lui dit-elle en souriant timidement. Je n‘ai aucun regret. Et j‘ai bien senti dans tes coups toute la peine et la souffrance qui t‘habitent Neji.

— Inutile de t‘acharner. Tu peines à te relever. Tu sais que rien ne trompe mes yeux. Depuis ta naissance tu portes le titre d‘héritière et le nom des Hyûga comme une charge. Tu as vécu en te maudissant d‘être si faible car tu sais qu‘il est impossible d‘aller contre sa nature, son destin...

— Neji, l‘interrompit Hinata. Cesse de te tourmenter. Chasse les nuages de ton cœur ! Nous savons bien quel est le nœud du problème, Neji ! De nous deux, c‘est toi qui as le plus souffert des déchirements de notre clan.

        L‘énonciation de cette simple vérité par elle lui fit perdre toute retenu. Cela sonnait à ses oreilles comme la pire insulte qu‘elle pouvait lui adresser. N‘écoutant plus que sa folie vengeresse alors qu‘Hayate hurlait que le match était fini, Neji chargea, le visage déformé par la haine. Mais son attaque fut stoppée par quatre jônins.

— Tant de ninja de rang supérieur qui se mobilisent pour maîtriser un simple aspirant ? railla Neji. La Sôke aura donc toujours droit à un traitement de faveur !

 

        Soudain, Hinata s‘effondra secouée par une violente quinte de toux. Et alors que Neji avait un peu retrouvé ses esprits et que l‘on appelait un médecin pour examiner l‘adolescente, il fut parcouru par un frisson alors qu‘il entendait :

— Ô cruel destin qui t‘empêche d‘infliger son juste châtiment à cette enfant gâtée. N‘est-ce pas l‘aveugle ? interrogea Naruto sur un ton ironique.

        Sa voix, ses yeux, sa gestuelle laissait transparaître une colère froide. Aussi lentement qu‘il avait articulé chaque mot, il descendit de la tribune sans jamais quitter Neji du regard alors que tous constatait que ses blessures se rouvraient progressivement sous la contraction de ses muscles qu‘il préparait au combat. Puis il s‘approcha d‘Hinata toujours au sol qui cracha à nouveau du sang.

— Écoute-moi la fin de série ! lança Neji avec arrogance. J‘ai deux choses à te dire ! Un vrai ninja ne perd pas son temps à s‘apitoyer sur les autres ! Ensuite un raté restera toujours un raté ! On ne change jamais !

        Naruto s‘accroupit près de l‘adolescente et il imprégna sa main valide de son sang avant de se redresser et de faire face au Hyûga.

À ton avis l‘aveugle, qu‘elle est la personne que les jônins protègent en ce moment ?

        Sa voix était plus que froide, elle semblait inhumaine et toute l‘assemblée fut parcourue d‘un frémissement de peur, excepté Neji. Et comme il l‘avait fait remarquer tout les ninja de rang supérieur de Konoha étaient prêts à intervenir s‘il tentait quoi que ce soit. Avec lenteur Naruto tendit sa main ouverte et couverte de sang vers l‘adolescent.

Quoi qu‘il arrive, avant la fin de cet examen, je te détruirais ! déclara-t-il en refermant avec force son poing, faisait gicler du sang.

 

        Cette promesse de mort les glaça tous. Neji, qui n‘avait pas encore retrouvé ses esprits, était bien le seul à ne pas réaliser ce qu‘il avait déclenché. Gaara se retenait à peine, ses yeux brillant de sa folie meurtrière tandis qu‘il affichait un rictus des plus sadiques. Les aspirants de Suna étaient pétrifiés. Si certains avaient douté du statut de réceptacle du blond, il venait de balayer leurs incertitudes. Tous se jurèrent de ne pas se mettre entre lui et l‘inconscient qui avait signé son arrêt de mort.

        Les ninjas de niveau supérieur de Konoha ainsi que les examinateurs et l‘Hokage étaient certains d‘assister à la première véritable influence du démon renard qui profitait des sentiments de Naruto pour essayer de se manifester. Autrement dit, le sceau commençait à faiblir et il faudrait peut-être bientôt intervenir.

        Les autres aspirants et surtout Sasuke et Sakura étaient figés. Ils ne le reconnaissaient pas. Il n‘avait strictement rien à voir avec leur équipier. Puis ils se rappelèrent le nombre de fois où il s‘était énervé car parfois ils continuaient à le voir comme lorsqu‘ils étaient à l‘académie. Comme un raté. Finalement, ils appréhendèrent un peu ce que ce combat pouvait représenter à ses yeux.

 

        La nervosité commença à chuter lorsque Tsunade descendit de l‘estrade pour se diriger vers Hinata. Sans même se préoccuper de Naruto, elle examina l‘adolescente.

— Comment elle va la vieille ? demanda Naruto un peu plus calme tout en fixant toujours Neji.

        La tension qui régnait dans la salle s‘éclipsa alors instantanément tandis que Naruto traversait la pièce en vol plané pour venir s‘encastrer dans un pilier qui soutenait la tribune de droite.

— Je vais m‘occuper de cette gamine, déclara-t-elle visiblement énervée par la remarque de l‘Uzumaki. Qu‘on l‘emmène à l‘infirmerie ! ordonna-t-elle. Ainsi que ce morveux ! Je vais lui apprendre comment un jeune garçon doit s‘adresser aux femmes.

        Sur ces belles paroles et sur le sourire sadique qu‘affichait la légendaire sannin et qui apeura instinctivement toute la gente masculine, Gaara y comprit, Naruto et Hinata furent conduis à l‘infirmerie.

 

        Une pause d‘une demi heure fut décidée pour permettre aux équipes d‘entretien de nettoyer la surface de combat et surtout, pour s‘assurer que la tribune ne risquait pas de s‘écrouler suite aux dommages que la princesse du village venait de causer. Cela laissa aussi le temps au différents candidats de se remettre de leurs émotions. Enfin le neuvième combat fut annoncé et Hayate appela Shikamaru Nara contre Dosu du village caché du Son.

 

_______________________________________________________________

 

 

Le temps passe est cela fait déjà un ans que j'ai commencé à publier cette histoire...

 

J'espère que ce chapitre vous a diverti, malgré le fait qu'il soit déjà dans le manga mais c'est le risque du hasard.

 

Prochain chapitre le 17 mars 2013

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C'était sympa de nous faire retracer le combat des Hyugas avec une telle fidelité.

Les explications donnés par kakashi et gai sont précises, tout comme dans l'oeuvre d'origine.

 

Et ainsi, j'ai pu voir les modifications (le comportement de naruto plus froid et mature) et des ajouts avec Tsunade forcément.

 

Après, pas facile de commenter ce chapitre, je vais juste faire mon pronostic pour le prochain combat, avec une victoirede dosu ( avec quelques hésitations).

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C'était sympa de nous faire retracer le combat des Hyugas avec une telle fidélité.

 

Merci ^o^

Je vais m'empresser de montré ton commentaire à ma bêta-lectrice qui trouvait qu'Hinata était trop différente parce-qu'il y avait l'illusion qu'elle dominait Neji pendant le combat.

 

Les explications donnés par kakashi et gai sont précises, tout comme dans l'oeuvre d'origine.

 

Normal, je suis un très grand fan des Uchiha et de leur Sharingan donc je n'allais pas évité le moment ou Kakashi nous explique toute la supériorité du Sharingan sur le Byakugan :P

 

Et ainsi, j'ai pu voir les modifications (le comportement de naruto plus froid et mature) et des ajouts avec Tsunade forcément.

 

La dessus tu n'as pas encore tous vu, j'espère que ça te plaira ^^.

 

Après, pas facile de commenter ce chapitre, je vais juste faire mon pronostic pour le prochain combat, avec une victoire de dosu ( avec quelques hésitations).

 

Il m'en faut peu pour être heureux :P

Juste histoire de savoir, qu'est-ce qui t'a finalement décidé pour Dosu ?

 

Quoi qu'il en soit les prochains chapitres devraient te surprendre, non pas sur le résulta mais plus sur le déroulement.

Enfin j'espère...

 

Edit : Merci pour ton explication Bloody

 

 

 

 

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Juste histoire de savoir, qu'est-ce qui t'a finalement décidé pour Dosu ?

 

Deux choses :

1- Dosu possède des techniques très dangereuses basées sur le son, qui peuvent one shoter le nara. Dosu est aussi très intelligent en terme de stratégie de combat, donc il se méfiera d'avance de l'ombre de shikamaru.

 

2- Shikamaru est un flegmard ! S'il n'a pas d'envie, pas de motivation  pour réfléchir suffisamment sur le combat qui l'oppose à Dosu, il va vite se rendre.

 

 

Après, j'ai hésité parce qu'il peut toujours trouver la parade.

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  • 3 weeks later...

Chapitre 19 : Interrogations (parti 1/2)

 

        Naruto ressentait une douleur intense à l‘arrière de son crâne. Bien qu‘encore étourdis, il reprenait peu à peu conscience. Extirpé du néant par sa souffrance physique, ses autres sens commencèrent à l‘informer du monde qui l‘entourait. Il sentait l‘odeur de médicament, il reconnaissait l‘inconfort des lits pour malade. Soulevant les lourdes paupières obstruant sa vision, il ne reconnut pas la pièce où il se trouvait comme étant une chambre d‘hôpital. Cela devait être une infirmerie, mais comment y était-il arrivé ? Puis, tandis que son mal de tête le relançait, certaines bribes de souvenir lui revirent.

 

        L‘examen pour devenir un ninja de classe moyen avait débuté. Son équipe et lui s‘étaient jurés de réussir ensembles. Ils avaient rencontré des adversaires de valeur, les Sabaku dont le plus jeune, Gaara, partageait la même souffrance psychique que lui. Et les autres aspirants de leur promotion, ainsi que Lee et Kabuto leurs aînés. Puis il y avait eu son erreur, Orochimaru et ses sous-fifres. Ils avaient failli anéantir toute son équipe. Mais heureusement on les avait secouru. Et la seconde épreuve avait pris fin. Des préliminaires avaient été organisé, et Kankurô lui avait montré pour la deuxième fois durant cette compétition combien un égaux sur-dimensionné pouvait coûter cher. Enfin, il y avait eu le combat des Hyugâ et...

 

— Hinata !

        Naruto se redressa subitement. Haletant, suant, sa vision se troubla et, serrant fermement la couverture dont on l‘avait recouvert, il dut déployer toute sa volonté pour ne pas sombrer à nouveau dans l‘inconscience.

— Calme toi. Ta petite amie va bien.

        Il ne reconnut pas cette voix. Probablement l‘un des membres de l‘équipe médicale affectée à l‘examen. Faisant fi des signaux que lui envoyait tout son corps, il sortit de son lit et, contournant quelques paravents isolant les différentes zones de l‘infirmerie, il se dirigea doucement auprès du médecin.

— C‘est pas ma p‘tite amie. C‘est même pas une amie.

        Tsunade le regarda d‘un œil perplexe. C‘était déjà un exploit en soit qu‘il ait repris connaissance en moins d‘un quart d‘heure, sans doute les effets de son hôte. Mais le véritable exploit était qu‘il l‘ait rejoint dans son état.

 

        Il contourna la princesse du village, mu par un besoin instinctif. Aussi rapidement qu‘il se déplaçait, son regard remonta le long du corps de l‘adolescente. Son pantalon bleu nuit était parsemé ici et là de tâches rougeâtres. Sa veste ouverte pour faciliter les soins laissait apparaître la fine côte de maille qu‘elle portait sur sa peau nue. Si Ino s‘amusait à mettre en valeur ses attribues naissant, énervant Sakura qui en désirait autant, Naruto constatait ironiquement que des aspirantes de leur promotion, ce n‘étaient pas celles qu‘on croyait qui jouissaient les faveurs de Dame Nature.

 

        Continuant son inspection, il remarqua la marque du juken, juste au-dessus du cœur. Puis enfin, il contempla son visage. Les yeux clos, sa peau blanche telle la neige, ses traits de plus en plus fin au fil des jours et qui lui donnaient l‘impression de voir un ange dormir. Avec douceur, il effleura sa joue, dégageant une mèche. Puis, inconsciemment, il laissa sa main alors qu‘elle semblait s‘y blottir avec un léger sourire. Sa peau de porcelaine, bien que fraîche, lui transmettait une chaleur apaisant ses maux et qui pourtant lui nouait le bas ventre. Elle paraissait si fragile, si pure, si étincelante.

— C‘est même pas une amie hein ? taquina Tsunade.

        Comme un enfant prit en faute, Naruto retira sa main, faisant semblant que rien ne s‘était passé.

— Elle va s‘en sortir, la vieille ?

        La princesse de Konoha frémit. Serrant fermement les dents, elle soupira pour tenter de se contrôler :

— Je constate que la première leçon ne t‘a pas suffis, mais rassure-toi, dans quelques minutes j‘aurai fini de la soigner. Et après une bonne nuit de sommeil elle sera en pleine forme.

 

        La nouvelle le soulagea plus qu‘il ne l‘aurait imaginé tandis qu‘il se laissait choir dans le lit à coté. Tout en la gardant naturellement dans son champs de vision.

— De quelle leçon tu parles ?

        Voilà une remarque des plus surprenantes, cherchait-il à la faire sortir de ses gongs ? Ou peut-être avait-elle frappé cet idiot plus fort qu‘elle ne le pensait et qu‘il n‘avait alors pas pu encoder ce souvenir dans ce qui lui servait de cerveau ?

— À ton avis ? Comment es-tu arrivé ici, dans cette salle ?

        Naruto se remémora tout ce qu‘il avait pu faire ou ressentir depuis son combat contre Kankurô alors que Tsunade lisait sur son visage le cheminement de ses émotions. Elle vit la tristesse de la perte du Kakashinator, l‘amusement engendré par la réaction de ses coéquipiers, le sérieux lorsque son nom était apparu sur l‘écran géant. La colère face au discourt de Neji, le soulagement et l‘admiration lorsqu‘Hinata avait touché son cousin à deux reprises. Puis l‘inquiétude qui avait laissé place à une rage folle devant la tentative d‘assassinat et sa promesse.

— J‘en sais rien, je m‘en souviens pas.

        Ça inquiétait Naruto au plus haut point, avait-il perdu le contrôle ? Avait-il blessé quelqu‘un ? Non, l‘infirmerie était en trop bonne état et aucun jônin n‘était présent pour monter la garde.

— Tu m‘as manqué de respect et je t‘ai simplement appris à voler en retour.

— Quoi ? Vous m‘avez agressé ? Moi ! Le futur Hokage !

— Estime-toi heureux que j‘ai les mains prises morveux et que tu sois encore bien amoché sinon tu aurais déjà eu droit à ta deuxième leçon.

— Pff !

 

        Naruto ferma les yeux, essayant de reprendre ses forces. être parfaitement immobile apaisait réellement son corps, rendant ses blessures moins douloureuses. Assis sur ce lit inconfortable, dos au mur, il s‘abandonna au méandre de son esprit. Le temps n‘avait plus d‘emprise.

— Allonge-toi, lui dit-elle avec douceur.

        Il se laissa glisser le long du mur, guidé par Tsunade. Tout son corps lui paraissait excessivement lourd. Il sentait sa main sur son front, la chaleur bienfaisante de son chakra se répandant progressivement.

— Comment tu t‘y es pris pour être autant amoché ?

        Elle observait ce que les soins combinés de Sakura et du renard n‘avaient pas encore guéri. Elle parvenait à distinguer, en détaillant les blessures rouvertes de Naruto, qui avait fait quoi, bien qu‘elle ne puisse pas réellement deviner l‘état originel du blond.

— J‘ai tué.

        Elle ne s‘attendait pas à ça. Cet enfant passait du coq à l‘âne avec une rapidité déconcertante. Il était vrai que beaucoup de ninja versaient le premier sang lorsqu‘ils n‘étaient qu‘aspirant. En temps de guerre, il n‘était pas rare qu‘ils aient à peine huit ans, heureusement en temps de paix on attendait qu‘ils soient plus âgés pour leur permettre de devenir genin. Mais à ses yeux cela était encore beaucoup trop tôt.

— Le premier s‘est suicidé en pensant pouvoir encaisser un rasengan de plein fouet.

        Silencieusement, elle retirait les bandelettes souillées de son sang, s‘attelant à sa tache. Elle ne connaissait que trop bien ce genre de situation. Et le mieux consistait à simplement écouter. Elle comprit pourquoi ce shinobi était mort, rare était ceux capable d‘utiliser le rasengan et ceux connaissant cette technique l‘était tout autant.

— Le second, ç‘a été par accident. C‘était ni un réflexe ni un acte d‘auto-défense ni une attaque.

        Les homicides involontaires chez les ninja étaient souvent dû à des réflexes ou à de l‘auto-défense. Elle avait du mal à croire que cette mort soit un authentique accident.

— Je...Je...J‘croyais que... J‘serait fière... J‘imaginais que ce jour là aurait été celui où, pourfendant le terrible monstre qui attaquait mon équipe... Je serai devenu un héros.

        Il avait du mal à formuler ses phrases, à se confier, à ouvrir son cœur. Tant d‘années de solitude l‘ayant refermer sur lui-même. Mais il avait besoin de parler, et qui d‘autre que la personne qui avait sa vie entre ses mains, à ce moment-là, était le mieux placée pour l‘écouter ?

— Je craignais... J‘avais peur... Si comme ils le disaient... J‘y avais pris du plaisir... Si j‘étais réellement un démon...

        Tsunade serra les dents si fort qu‘elle en eut une crampe. Comment avaient-ils pu traiter, insulter le fils du quatrième ? Comment son maître avait-il pu laisser Konoha marquer un enfant ainsi ?

— Mais... J‘comprend pas... Pourquoi ? Pourquoi je ressens rien ? Je suis... ni fière ni dégoûté ni heureux, rien.

        Face à la mort, lorsqu‘on tuait un autre être humain pour la première fois, certaines personnes ne s‘en remettaient jamais, d‘autres sombraient dans la folie, perdant tous repères moraux, et quelques uns réussissaient à surmonter grâce à leurs proches ou à leur force de conviction. Mais cela demandait du temps et Naruto commençait à peine à prendre conscience de ce qui c‘était passé, cela pouvait être quasiment instantané comme prendre quelques mois. Ce temps étant propre à chaque individus.

 

        Afin d‘apaiser Naruto, Tsunade commença à fredonner un air qu‘elle croyait avoir oublié depuis des années et, regardant son visage, elle revit une personne qu‘elle avait perdu autrefois. Sans s‘en apercevoir elle se mit à chanter :

— Le soleil endormi, Déjà tombe la nuit. *

    Et la lune, douce nuit, Endors toi mon tout petit.

        Elle dégagea son front avec douceur continuant a chanter faiblement :

— Tous les anges du ciel, Veillerons sur ton sommeil.

    Des rêves au goût de miel, Te feront voir des merveilles.

        Une larme roula le long des joues de cet enfant, faisant sourire tristement Tsunade :

— Les oiseaux vont sans bruit, Se blottir au creux du nid.

    Même la pluie dans la nuit, Ne réveille pas les petits.

        À leur tour, quelques larmes perlèrent sur les joues de la princesse :

— Rêve bien, bel enfant, Sommeil au grès du vent.

    Insouciant bel enfant, Contre le cœur de ta maman.

 

        Elle continua à bercer Naruto jusqu‘à qu‘il soit totalement endormi tout en continuant à la soigner. Dès qu‘elle eut fini, elle sécha ses larmes et reprit contenance. Puis elle se tourna vers l‘entrée de l‘infirmerie :

— Tu as tout entendu, Kakashi ? questionna-t-elle à voix basse, bien qu‘elle sache pertinemment la réponse.

— Oui, répondit-il simplement.

— Cela faisait plus de trente ans que je n‘avais plus chanté cette berceuse. Depuis la mort de Nawaki.

        Kakashi ne dit mot, il n‘y avait rien à dire, il ignorait qui était Nawaki et pour cause : il n‘était même pas né à cette époque.

— Il lui ressemble. Physiquement comme mentalement. L‘espace d‘une chanson, j‘ai retrouvé mon petit frère. Tu dois être fière de l‘avoir pour disciple.

— Si on veut.

        Tsunade surprise par sa réponse, arqua un sourcil en regardant le borgne de l‘œil, puis elle soupira :

— Je n‘aurais pas cru ça de toi.

— C‘est pas ce que vous...

— Tu ne devrais pas être auprès de tes élèves ? coupa-t-elle sèchement, ne souhaitant pas entendre ses justifications.

        Kakashi n‘insista pas, après tout elle venait juste de lui avouer avoir pris Naruto pour son propre frère. Elle n‘était visiblement pas en état de comprendre.

— Un de tes élèves pratique la médecine ? s‘informa Tsunade avant qu‘il ne franchisse la porte.

— En effet, elle s‘appelle Sakura.

— J‘aimerai lui parler, amène-là moi quand son combat sera fini, ordonna la princesse.

— C‘est déjà fini, répondit le jônin en sortant.

 

*****

 

        Dans la salle où se déroulaient les préliminaires, personne n‘osait parler. Tous réfléchissaient aux derniers événements pendant qu‘une des équipes de nettoyage effaçait les traces du combat des Hyûga et du vole plané de Naruto.

 

        Gaara était plutôt perplexe, rare était les gens qui attiraient réellement son attention. Il ne respectait qu‘une chose : la puissance. Et son confrère était puissant, pourtant cette femme l‘avait neutralisé avec une facilité des plus déconcertante. Il avait déjà affronté des chûnins et quelques jônins par le passé et aucun n‘avait réussi à l‘inquiéter. Mais elle, elle appartenait à la véritable élite. Ceux qui comme son père avaient depuis longtemps dépassé le stade de simple shinobi. Ceux qui pouvaient le vaincre et en sortir indemne. Ceux dont il avait toujours eu peur.

 

        Zaku ne comprenait plus rien. Dans son esprit Naruto était l‘incarnation même du faible. Le chien qui aboie mais ne mort jamais, le prétentieux qui se prend pour un ninja parce qu‘il connaît deux techniques. Dans la forêt de la mort, l‘aspirant du Son s‘était persuadé que l‘assurance dont le blond avait fait preuve face à Sasuke n‘était dû qu‘au fait que son statut d‘équipier empêcherait le brun de se retourner contre lui. Mais là, avec une simple phrase, une simple promesse de mort, son sang s‘était glacé. Il l‘avait terrorisé, alors qu‘il ne s‘adressait même pas à lui. Comment ce type pouvait-il lui paraître si puissant à présent ?

 

        Ainsi les choses commençaient à s‘expliquer. D‘après ses renseignements Naruto n‘avait jamais brillé à l‘académie. Puis il était devenu aspirant et avait connu une progression des plus spectaculaire. Cela avait naturellement attiré la curiosité de Kabuto, en particulier parce que les informations concernant le blond, et plus exactement son passé, étaient étonnement bien protégées. Même pour un shinobi tel que lui, passé maître depuis des années dans l‘art de l‘infiltration. En tant qu‘espion au service du légendaire Orochimaru, il avait infiltré Konoha afin d‘enquêter sur le niveau de tous les participants, et il avait reçu l‘ordre de surveiller de prés Sasuke Uchiha.

        Aussi avait-il abordé l‘équipe sept dès le début de la première épreuve afin de pouvoir les approcher durant la seconde. Malheureusement pour lui, chaque fois qu‘il s‘apprêtait à retrouver leur trace, ils disparaissaient avec une facilité déconcertante. C‘était pour cette raison qu‘il n‘avait pas abandonné lorsqu‘Hayate, l‘examinateur en charge des éliminatoires, l‘avait proposé. Et ce malgré la présence de son maître dissimulé en tant que jônin en charge de l‘équipe d‘Oto.

        Maintenant tout était clair grâce à ses connaissances en médecine et à sa discussion avec le serpent. Il savait que le blond aurait dû, au minimum, être incapable de se battre et de se mouvoir si aisément. Et cela avait été un véritable mystère, mais l‘aura qu‘il avait dégagé ainsi que son comportement ne laissait aucun doute : il était le porteur du démon renard à neuf queues, démon à qui il devait sûrement la vie, et probablement sa progression actuelle.

 

        Si beaucoup trouvaient la réaction du blond incompréhensible pour ceux qui ne le connaissaient pas, ou en totale contradiction avec son caractère pour ceux qui pensaient le connaître, elle était parfaitement logique du point de vue de Shikamaru Nara. Certes, ce dernier était un faignant mais pas un aveugle et encore moins un idiot.

        Quand il avait débarqué six ans et demi auparavant, Shikimaru s‘était intéressé à lui. Orphelin de naissance, Naruto avait vécu dans une grande ville du pays du Feu jusqu‘à la fermeture de l‘orphelinat qui l‘avait accueilli. Ses parents étant originaires de Konoha, il avait fini par rejoindre le village. Shikamaru se souvenait qu‘à l‘époque un phénomène bizarre s‘était produit. Le premier jour de son arrivée en classe avait été des plus normal, la plupart des enfants l‘ayant accueilli chaleureusement. Mais dès le lendemain, tous ses camarades l‘évitaient sans qu‘il n‘en comprennent la raison. Shikamaru avait naturellement interrogé son père à ce propos, qui lui avait répondu de trouver par lui-même. Rapidement Naruto s‘était mis à faire des farces pour attirer l‘attention sur lui et sortir de l‘isolement. Malheureusement, loin de régler le problème, cela avait eu pour effet de le cataloguer comme élément perturbateur puis, rapidement, comme cancre lorsqu‘il se mit à sécher les cours parfois pendant des semaines entières.

        Au cour de ces années tumultueuse Shikamaru accompagnait parfois le blond dans ses escapades, s‘offrant ainsi des après-midi moins ennuyeuses que d‘ordinaire. Il avait alors remarqué que les adultes, tout comme leurs camarades, n‘appréciaient guère Naruto. Eux semblaient même le haïr. Le blond et lui finissaient en général dans le domaine familiale de son clan où Shikamaru arrivait à l‘entraîner dans une partie de go contre lui ou son père. Il avait dû faire plus de cinq cent parties avec lui en six ans et pas une seule ne l‘avait ennuyée. Son style combatif et surtout créatif l‘avait bien souvent poussé dans ses derniers retranchements. De plus, même s‘il ne l‘avait jamais vaincu, Naruto ne s‘était jamais laissé abattre. Il admirait cet aspect de la personnalité du blond, et si celui-ci avait été un peu plus calme il l‘aurait considéré comme un très bon amis.

        Durant ses partie contre son paternelle, l‘Uzumaki montrait une soif de connaissance dont beaucoup ignoraient l‘étendu. Il buvait littéralement toutes ses paroles et lorsqu‘il ne comprenait pas certains concepts, il n‘hésitait jamais à poser des questions bien souvent pertinentes et tout le temps à son image. Sa pensée n‘était pas linéaire, il abordait les problèmes sous des angles peu communs. Pour Shikamaru, Naruto était quelqu‘un d‘intelligent et sa réputation de cancre ne lui allait pas. Rien qu‘en regardant les farces qu‘il mettait au point cela sautait aux yeux. La dernière en date, à savoir ses marionnettes, en étaient la preuve irréfutable.

        La réaction du blond, incompréhensible ? Lui qui n‘avait eu de cesse d‘essayer de se faire accepter depuis son arrivée ? Qui voyait la seule fille qui ne l‘ait jamais ignoré ou méprisé et qui, comme lui, cherchait la reconnaissant des autres se faire ainsi écraser ? La seule qui l‘admirait et qui sans doute l‘aimait ? Bien qu‘il semblait que Naruto n‘en ait pas conscience. Oui, sa réaction était excessive mais cela faisait partie de son caractère. L‘unique chose que Shikamaru ne comprenait pas c‘était l‘aura malsaine qu‘il avait dégagé ainsi que la raison pour laquelle les habitants de Konoha le haïssaient. Il aurait bien voulu réfléchir plus longtemps sur le mystère qui entourait Naruto mais c‘était déjà à son tour de combattre.

 

        Sous son masque d‘impassibilité Sasuke se désintéressa du combat qui se déroulait sous ses yeux. Décidément cet examen le malmenait et le perturbait. Mais le pire dans tous cela, c‘était que la plupart de ses réflexions portaient non pas sur les autres concurrents comme on pourrait normalement si attendre mais sur son propre équipier, Naruto. Naruto qui créait, utilisait, subissait et survivait à une technique démentielle. Naruto qui, dans un état proche de la mort, se dressait devant lui comme si de rien n‘était. Naruto qui sortait de nouveaux jutsus plus rapidement qu‘il n‘engloutissait de ramens. Et maintenant il dégageait une puissance anormale. Mais bordel, c‘était lui le génie ! Lui, héritier du clan Uchiha. Lui qui possédait le sharingan. Cette pupille qui permettait d‘assimiler les jutsus juste en les regardant, voir en faisant quelques essais pour les plus complexes. Alors bon Dieu, comment Naruto s‘y prenait-il pour avoir toujours une longueur d‘avance sur lui ? Pourquoi n‘était-il pas à sa place ? Derrière lui ! à le poursuivre pour le rattraper ! Sasuke fit taire ses réflexions et la rage qui l‘habitait. C‘était à présent à Sakura de se battre. Il allait l‘encourager un petit peu, après tout elle aussi était perturbée par Naruto.

 

        La rose fixait son adversaires sous les encouragements de ses amis. Elle essayait de se concentrer sur l‘aspirante de Kusa mais le cœur n‘y était pas. Elle jetait régulièrement des regards vers Sasuke, constatant à chaque fois l‘absence de son deuxième coéquipier et de son maître. Tel un automate elle esquivait et paraît la plupart des assauts de son adversaire, encaissant plus ou moins bien les autres. Son comportement ne passait d‘ailleurs pas inaperçu, si bien que même Ino s‘était tue.

        Pourquoi se battait-elle ? Pour devenir ninja de classe moyenne ? Cela ne l‘avait jamais intéressée. Au début tout ce qu‘elle désirait s‘était être une petite fille comme les autres. Qu‘on ne se moque plus de son grand front. Et ce fut grâce à Ino qu‘elle avait réussi à s‘intégrer. Tous les enfants souhaitaient devenir des ninjas, alors naturellement elle avait suivi le mouvement. Puis elle avait rencontré Sasuke Uchiha : un vrai coup de foudre. C‘était après cela qu‘elle avait vraiment voulu devenir ninja afin d‘attirer son attention, mais en vain. Enfin, elle avait intégré l‘équipe sept. Ils formaient un drôle de trio. Avec le temps une amitié s‘était forgée entre eux. Un lien puissant et indescriptible. Certes, Ino restait sa meilleure amie, sa rivale, mais Naruto et Sasuke...

        Chûnin, jônin, puissance : des mots vident de sens à ses yeux. Des mots qui sonnaient creux à ses oreilles. Ce qu‘elle voulait réellement s‘était simplement être à leur coté, et les accompagner sur le chemin qu‘ils avaient choisi d‘arpenter.

        Sakura fixait son adversaire. Il ne lui restait pas beaucoup de chakra et l‘aspirante de Kusa ne l‘avait pas épargnée. Elle se demanda alors ce qu‘aurait dit le blond en la voyant combattre en ce moment. Il aurait usé ses cordes vocales face à sa piètre performance avant de craquer et de venir lui mettre quelques claques pour qu‘elle se ressaisisse. Et comme d‘habitude l‘Uchiha n‘aurait rien dit mais il l‘aurait totalement approuvé. Cela la fit sourire. Au fond elle savait pourquoi elle se relevait à chaque fois que son adversaire l‘envoyait au tapi. Pourquoi elle n‘avait pas encore abandonné alors qu‘elle n‘essayait même pas de gagner. Naruto et Sasuke voulait devenir chûnin, alors elle allait elle aussi le devenir. Et s‘ils aspiraient à atteindre le rang de ninja supérieur, elle le ferait aussi. Qu‘importe jusqu‘où ils désiraient progresser, elle les suivra sans faillir.

 

        Une étincelle apparut dans le regard de la rose qui esquivait un coup de point. D‘un geste rapide, fluide et précis, elle s‘empara dans de ses kunais et entailla le bras de son adversaire avant de s‘éloigner pour éviter une éventuelle contre attaque. Ce brusque retour de Sakura dans le combat étonna la plupart des participants et soulagea ses amis. Constatant que l‘adolescente allait enfin se battre sérieusement l‘aspirante de Kusa se permit un sourire, envisageant d‘utiliser son ninjutsu, mais la rose mit fin a ses réflexions :

— Abandonne, lui dit-elle.

— Tss ! Pour qui tu t‘prends ! rétorqua son adversaire avec colère. Tu crois peut-être que je vais abandonner parce que tu t‘es enfin décidée à te battre ?

— Non, je pense que tu vas abandonner pour obtenir l‘antidote au poison que je viens de te transmettre.

        Sakura lança alors sa lame au pied de la jeune femme pour qu‘elle constate par elle-même la véracité de ses propos. Intérieurement la genin de Kusa était folle de rage et humiliée. Elle aurait dû l‘écraser quand elle en avait l‘occasion, au lieu de garder secrètes ses techniques en privilégiant un taijutsu basique face à la faiblesse psychologique de son adversaire. Maintenant c‘était trop tard. Elle déclara forfait et la rose lui donna une dose d‘antidote avant de rejoindre son coéquipier.

 

        Kakashi avait observé depuis le couloir menant à l‘infirmerie le combat de son élève. Il était très inquiet ces derniers jours. Comme tout le monde à Konoha il avait assisté aux effets de la morsure du blizzard. Et tout comme ses amis en charges d‘une équipe de genins il avait craint le pire. Malheureusement il ne pouvait pas intervenir pour veiller à leur sécurité, contraint d‘attendre dans cette tour centrale qu‘ils réussissent ou que le délais expire. Puis Anko était arrivée blessée quelques heures plus tard. Avec des nouvelles qui lui avaient glacé le sang, confirmant la source de son angoisse : Orochimaru, la légendaire feuille et celui qu‘on considérait comme le pire des déserteurs de Konoha avec Itachi Uchiha, avait attaqué ses élèves. Afin de déposer sa marque sur Sasuke. Pour l‘épouvantail cette seule information suffisait amplement à arrêter l‘examen. Mais l‘Hokage avait refusé car le serpent avait très clairement spécifié que toute intervention déclencherait une guerre avec le village qu‘il avait fondé. De plus, le fait que l‘auteur de la surpuissante technique qu‘ils avaient vu soit l‘équipe sept laissait croire qu‘ils s‘en étaient bien tirés.

        Il avait donc obéi à son supérieur et attendu en rongeant son frein et en s‘enfermant dans le silence. à tour de rôle Gai, Asuma et Kurenaï avaient essayé de lui remonter le morale mais ce n‘était qu‘en voyant arriver Shikamaru et ses coéquipier vint-quatre heures avant la fin de l‘examen qu‘il avait commencé à se détendre. Ces derniers leur avaient rapportés dans quel état ils avaient laissé l‘équipe sept — saufs pour deux d‘entre eux et en voie de guérison pour le dernier. Ainsi que le fait qu‘ils possédaient les deux rouleaux nécessaires pour finir l‘épreuve. Une nouvelle qui avait profondément soulagé Kakashi.

        Enfin Sakura, Sasuke et Naruto l‘avaient invoqué et, reprenant son air blasé et nonchalant qui lui allait si bien, Kakashi était apparu devant eux et leur avait fait le petit discourt marquant la fin de la seconde épreuve. Profitant de cette occasion pour voir dans quel état ils étaient et surtout pour se rassurer. Malheureusement leur arrivée tardive ne lui avait pas laissé le temps d‘obtenir un débriefing de leur combat contre Orochimaru ni celui d‘examiner le sceau maudit. Toutefois il pouvait de nouveau veiller sur eux et c‘était l‘essentiel.

        Les épreuves éliminatoires avaient débuté et Naruto avait fait des siennes, le plongeant dans le doute et perturbant ses équipiers. Aussi, lorsqu‘il avait été amené à l‘infirmerie suite à sa rencontre avec la princesse, Kakashi l‘avait suivi, espérant découvrir quelque chose. Il avait entendu toute la conversation qu‘il avait eu avec Tsunade. Ainsi le blondinet nourrissait sans vraiment s‘en rendre compte des sentiments pour l‘héritière du clan Hyûga. Cette nouvelle le laissait perplexe. D‘un coté c‘était une bonne chose mais de l‘autre, le démon renard semblait profiter de cette situation pour se libérer. Le clan Hyûga ne verrait pas une relation entre Hinata et Naruto d‘un bon œil ou pire, il pourrait tenter de le manipuler pour obtenir l‘héritage du quatrième.

        Puis Naruto s‘était confessé à Tsunade et cela avait choque Kakashi. Naruto ne la connaissait absolument pas et pourtant il s‘était ouvert à elle. Il avait versé le premier sang et comme beaucoup de shinobi avant lui, il était en proie au doute et au remord. Dans ce genre de situation c‘était auprès de son maître ou de ses parents que l‘on venait chercher un peu de réconfort. Il apparaissait clairement à Kakashi qu‘il n‘avait jamais eu la confiance du blond mais était-ce dû à sa méfiance ? D‘ailleurs maintenant qu‘il y pensait aucun de ses élèves ne lui avait parlé ou ne serait-ce que mentionné ce qui s‘était passé dans la forêt de la mort. Les événements s‘étaient-ils enchaînés trop rapidement pour qu‘ils aient le temps d‘en discuter ou bien n‘était-il pas un aussi bon maître qu‘il l‘avait espéré ?

 

        Il fut sorti de sa réflexion en entendant Tsunade chanter une berceuse, et même si elle ne lui était pas destinée, elle l‘apaisa tandis qu‘il regardait au loin Sakura, toute aussi perturbée que lui, en train de se laisser faire durant son combat. Puis après une dizaine de minutes elle sembla se reprendre et remporta son duel. Peu de temps après la princesse l‘appela et la conversation qui en résultat se conclut sur un malentendu. Soupirant, il alla chercher Sakura et l‘amena à l‘infirmerie.

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