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Les 13 marches de l'Enfer


DG
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Ce chapitre est bien sympa.

On sent que pour le moment, Epsilon est balloté par le plan de Pariston, toujours sûr de lui. Mais bon, je me demande si donner cette mission à Epsilon ne va pas jouer en sa défaveur. C'est à voir...

 

On apprend que Epsilon peut jouer sur son dead speaker assez facilement avec l'ordre qu'il a déjà donné à Carmen, c'est pas mal du tout cette nuance que tu proposes, cela peut offrir de nouvelle possibilités.

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haaaa mais c'est quoi cette mission!!! soit c'est un attrape nigaud pour Epsilon qui na pas le choix d'y aller, soit Pariston sait qu'il va se faire tuer la bas!!

 

Pour la parti du chapitre avec Carmen, tu fais passé une scène mondaine (prendre un repas), pour une mini réunion et un moment favorable à la tuerie, tout ca le plus naturelemnt du monde (on reviens à une situation mondaine)..! ca fais vraiment bizare mais ca prouve que tu gère bien!!! :D

si vous n'avez pas compris...excusez moi mais je peux pas le dire autrement :/

 

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@ tous :

 

Pariston est beaucoup trop malin pour laisser Epsilon faire ce qu'il veut. Il donne la sensation à ses ennemis d'avoir un total contrôle de leurs mouvements alors que ce n'est pas le cas. Pour vous donner un exemple de la façon de penser que j'ai décider d'accorder à Pariston, voilà un exemple :

 

Supposons que Pariston sorte un soir avec une fille. Il n'a, en réalité, pas envie d'aller à l'opéra. Il va donc poser la question suivante : "Tu préfère aller au restaurant ou au cinéma ?".

 

La fille aura la sensation d'avoir la liberté de choisir, alors que Pariston lui laisse délibérément le choix entre une option A et une option B. L'option C n'est pas prise en compte alors qu'elle existe concrètement, dans la réalité !

 

L'arc Bloodhell est, en quelque sorte, un exemple concret de la manière de penser de Pariston, qui n'a laissé que deux choix à Epsilon :

 

-Soit tu crève en prison et j'aurais un ennemi en moins (la solution la moins rentable).

-Soit je me débrouille pour que tu te libère, tu me révèle une grande partie de ton pouvoir et ton identité, et je t'utilise pour tuer un élément gênant (Lainder).

 

Epsilon est quant à lui un tacticien adepte de la manipulation psychologique. IL utilise les sentiments et les objectifs de son entourage pour s'assurer de leur rentabilité à 100%. Souvenez-vous du premier véritable arc lors du braquage de la banque :

 

-Il savait que Liss et Brann l'aurait tué pour s'emparer des 10 millions (anticipation basée sur l'observation des micro-expressions, autrement dit Epsilon savait qu'il n'était pas aimé dans cette bande).

-Il utilise donc les 3 utilisateurs de nen en cas de problème (ce qu'il fit) en leur promettant l'argent.

-Comme Epsilon n'aime pas partager, et qu'il a vu que non seulement Carmen aimait aussi l'argent mais qu'elle était puissante, il lui a donc promit tout l'argent en échange du meurtre des 3 guignols.

-Cependant (et vous peut-être trouverez-vous ça tiré par les cheveux), il avait prévu de donner l'ordre à Carmen histoire de s'assurer que cet argent serait utilisé pour lui en cas de besoin.

 

Voilà, je voulais juste vous donner une précision sur les styles des personnages. Je pense avoir bien transposé les manières de penser de Kira (Epsilon) et de L (Pariston).

 

Merci à vous !

 


 

 

Bon, je me suis fait plaisir sur celui-ci (vu que c'est le dernier arc) ! Il y aura un passage borderline niveau éthique donc vous êtes prévenus !

 

Epsilon est un... J'ai moi-même pas de mots pour décrire ça  ;D

 

Chapitre vingt-sept : Départ

 

-Hum... Tu parles d'une nuit... fit Epsilon en se levant du lit.

 

Il regarda le réveil qui affichait 7h du matin.

 

Après avoir longuement regardé sa copine Carmen qui dormait encore, il se leva pour aller dans la salle de bain. Il se lava la figure, se rasa, puis alla dans la salle à manger pour prendre son petit déjeuner en regardant la télé. De retour dans la salle de bain, il se brossa les dents, se doucha et s'habilla tout à fait normalement tout en se parfumant.

 

Avant de partir, il avait pris le soin d'écrire un mot à Carmen qu'il posa sur le chevet accompagné d'un petit déjeuner préparé avec "amour".

Il prit sa valise en partant. Arrivé en bas du bâtiment, il appela un taxi qui l'amena dans l'aéroport.

 

*J'aurais pour une journée de voyage...* pensa Epsilon, assis dans dans le fameux siège 332, à côté du siège 331 où il y avait toujours quelqu'un d'un peu enrobé et qui ne se priait pas pour bouffer des chips. Epsilon en avait tout simplement marre et aurait voulu le tuer car il n'arrivait pas à écouter la musique de son portable via ses écouteurs à cause du bruit.

 

-Poulet ou poisson ? demanda l'hôtesse, une jeune femme d'une vingtaine d'année, blonde. Elle n'avait pas la beauté de Carmen ni les formes généreuses de Maria mais elle apparut comme un ange au beau milieu de l'enfer.

-Vous n'avez pas de viande ? demanda Epsilon qui voulait engager la conversation avec l'hôtesse.

-Euh... Non, désolée.

-C'est dommage. Vous me conseillez quoi ?

-Le poulet n'est pas mal.

-Va pour le poisson. Je suis au régime.

 

L'hôtesse servi le poisson à Epsilon. Elle devait avoir l'habitude d'être abordée par de nombreux clients, mais les seuls personnes n'étant pas timorées pour le faire s'y prenaient mal.

Dire qu'Epsilon s'y prenait très bien n'était pas forcément vrai, mais il connaissait cette femme. Il s'agissait de Cristie, une de ses quelques amis d'enfance.

 

Après plus de deux heures de vol, Epsilon devait prendre un deuxième avion car le premier ne déversait pas jusqu'à la ville de Lainder. Il avait la tête qui explosait, et pour ça, il en voulait à Pariston de tout son cœur.

 

*Ah... Ca va ! Je ne suis à côté de personne de dérangeant. Ca va être moins chiant...* pensa Epsilon pendant qu'il sortait sa console portable.

 

Epsilon jouait à la console depuis un peu plus de 15 minutes, et ça fait 15 minutes qu'un jeune homme de 19 ans regardait la console.

 

-Tu joue bien, commença le jeune garçon.

-Ouais... Mais à chaque fois je perd au même endroit, c'est chiant.

-Attends, je te montre comment il faut faire, répondit le jeune garçon en prenant la console.

-Continue, je vais aux toilettes et j'arrive, fit Epsilon en se levant.

 

Arrivé aux toilettes, Epsilon rencontra Cristie qui discutait avec une de ses collègues près du cockpit.

 

-Comme on se retrouve ! fit Epsilon en souriant.

-Ah... Vous êtes...

-Je reviens, répondit Epsilon en rentrant aux toilettes.

 

Pendant qu'il se soulageait, Epsilon repensait à son enfance. Il était d'un naturel très rancunier, et il n'avait toujours pas digéré le fait que Zack et Cristie se soient enfuis en courant alors que lui avait faillit mourir contre le vieux fou.

Après avoir fermé sa braguette, il se lava les mains et pensa : *Elle avait une alliance... Elle est donc mariée. Tout va dépendre de sa réponse.*

 

En sortant des toilettes, elle revit Cristie seule et décida de lui reparler.

 

-Tu ne m'a pas reconnu ? demanda Epsilon.

-Euh... Non...

-Mais si ! C'est *bip !* ! On jouait ensemble toi, moi et Zack !

-Ah oui ! Toi ! répondit-elle en rigolant, comme si elle se moquait de lui. Tu as changé.

-Et toi, pas beaucoup.

-Alors, tu deviens quoi ?

-Ben... Je suis devenu un homme d'affaire. Je voyage un peu partout comme ça... Et toi ? Tu es déjà mariée ?

-Oui... Avec Zack.

-Ah !

-Depuis la nuit où les hunters sont venus saccager les bidonvilles, plusieurs de nos familles sont parties vivre ailleurs. La mienne y comprise.

-Et ça se passe bien avec Zack ?

-Oui... On projette même d'avoir un enfant ensemble.

-Est-ce que je peut être le parrain ?

-Il faut voir avec Zack ! Ca lui ferait tellement plaisir de te revoir !

 

Epsilon sentait qu'elle mentait tout du long, et avait deviné que ces deux-là aimaient bien se moquer de lui et ce ouvertement. Epsilon n'avait aucune maturité et ne pouvait pas tourner la page, c'est un fait. C'est pourquoi, pour pouvoir se venger, quelques minutes plus tard il se trouvait que Cristie était déjà sous l'emprise du Dark Speaker.

 

-Voilà mon ordre... Dès que tu rentreras chez toi, tu diras à Zack que tu ne l'aime plus et vous vous divorcerez.

 

Sur ces mots, Epsilon reprit sa place.

 

-Et bien... T'a du faire la grosse commission.

-Quoi ? T'a presque fini le jeu ?! s'exclama Epsilon.

-Y'a pas à dire, Dleifeltta 3 est largement meilleur que Erafraw Nredom 3 !

-Je suis d'accord avec toi. Montre-moi comment t'a fait, fit Epsilon en reprenant sa console.

 

Après avoir enfin accéder à destination, il décida de sortir de l'aéroport quant il sentit une personne lui sauter par derrière, ce qui eut pour effet de lui faire perdre l'équilibre et tomber.

Il restait calme et se releva doucement pour regarder qui avait la non circonspection de l'avoir bousculé comme ça.

 

-Tu m'avait manqué, numéro 117 ! fit une voix féminine.

-Maria ? Mais... C'est quoi ce bordel ?!

-Je t'ai suivi jusqu'ici parce que... Je t'aime, voyons.

-Tu n'est pas censée savoir qui je suis.

-Je le sais, c'est tout. Je t'ai observée tout du long à Bloodhell. Tes combats étaient moches à voir, mais tu as quand même organisé une invasion dans cette foutue prison... Et j'aime les hommes forts comme ça, répondit Maria en souriant.

-Tu peut pas le crier ? remarqua Epsilon d'un ton reprocheur. Marchons.

 

*Je savais que Pariston allait m'envoyer un espion... Mais, le faire aussi ouvertement ! Cet enfoiré !* pensa Epsilon en appelant un taxi.

 

Et comme un malheur n'arrive jamais seul, Epsilon et Maria étaient surveillés par deux étranges personnes dès leur arrivé.

 

A venir, chapitre vingt-huit : Psychologie

 

Notes :

 

-Non, sur ce chapitre, il n'y a pas de troll !

-J'essaie plusieurs styles d'aventures, si la diversité dans la narration vous perturbe, faites-m'en part (car je suis conscient que ça ne bouge pas dans ce chapitre).

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J'ai bien aimé ce chapitre, le début ressemble à un film où un mari cache à sa femme qu'il est tueur à gages et qu'il joue le bon mari en préparant le dîner et en laissant un mot lol. Sinon il est vrai que Epsilon est un vrai sale eau lol, le coup qu'il a fait à son amie d'enfance est fort.

 

Je m'attendais pas à voir Maria et la fin je me demande qui les surveillent, des personnes qui travaillent pour le hackeur ou Pariston ?

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Même s'il n'y a pas d'action ou de stratégie made by Epsilon, c'était vraiment attrayant.

Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde en le lisant.

Purée, tu m'as vraiment surpris avec Christie, je me suis tout de suite rappelé qui c'était. Après, c'est vrai que Epsilon a été vache, mais surtout, j'ai trouvé qu'il avait un sacré toupet : "Tiens, je peux devenir le parrain de votre fils, alors que l'on vient juste de se revoir." Mais ça lui va bien.

Tu as bien agrémenté le chapitre de petits scènes sympas comme le gamin à qui il lui passe la console.

 

Je trouve ce chapitre réussi !

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Petit chapitre. Je préviens, le titre n'a pas grand-chose à voir avec le contenu !... (quoique, peut-être, un peu !)

 

Chapitre vingt-huit : Psychologie

 

Après s'être réveillée, Carmen regarda le petit déjeuner préparé par Epsilon.

 

Elle prit le plateau pour le jeter par la fenêtre. Peut-être ne savait-il pas qu'elle était allergique aux œufs ? Non, il a fait exprès, le connaissant.. Après avoir mangée, elle prit sa douche, se brossa les dents, se coiffa, se maquilla, se coiffa, se maquilla, se coiffa, se maquilla, etc..

 

Elle resta pendant plus d'une heure dans la salle de bain. Avant de sortir, elle regarda le papier qu'avait laissé Epsilon. Elle le mit dans la poche et prit la porte.

 

Elle alla à l'endroit prévu pour la réunion entre les nouveaux membres de l'organisation. Seuls Gordo, Nostra, Jin, Sosuke et Tetsuya étaient présents.

 

-On dirait bien que Batman se fait attendre, fit Murder.

-Où est Maria ? demanda Carmen.

-On sait pas, elle nous avait dit qu'elle serait absente pendant quelques temps, répondit Jin.

 

*Cet enfoiré* pensa Carmen en regardant le bout de papier. *Il l'avait prévu. Il savait qu'il allait être suivi par l'un d'eux, il pensait que c'était ou Jin, ou Maria dans le pire des cas*.

 

Gordo toussa pendant qu'il fumait, ce qui interrompit les pensées de Carmen :

 

-Et Epsilon ? demanda-t-il.

-Il est parti, lui aussi.

-Ne me dis pas qu'ils sont partis ensemble ! fit Jin d'un air déçu.

-Non, c'est une coïncidence, répondit Carmen. Je serais la chef pendant son absence. J'ai du travail pour vous, fit-elle en sortant des documents.

-Hum... Tant que c'est bien payé, fit Murder.

-On a un contact avec un trafiquant d'armes, qui livrera une cargaison de pièces détachés d'avions de chasses. Bien qu'il fasse passer ça pour quelque chose d'authentique, c'est-à-dire crée par l'entreprise numéro 1 en ce qui concerne l'armement, il s'agit tout simplement de contre-façons. La cargaison, composée de 3 conteneurs, viendra par voie maritime via bateau. Notre tâche consistera à sécuriser le périmètre de la réception de la marchandise le temps que l'acheteur viendra récupérer son dû.

-Il y a des risques ? demanda Jin. De rencontrer des ennemis "puissants", je veut dire.

-Une attaque par des utilisateurs de nen payés par les rivaux de l'acheteur ne serait pas improbable.

-Je vois.

-Selon la dangerosité de la mission et de la discrétion que nous pouvons faire preuve lors de celle-ci, on pourra être payé entre 20 et 30 millions.

-Intéressant.

-Je vous donnerais les directives d'ici une semaine, car, bien sûr, la mission se passera dans une semaine. D'ici là, soyez discret. J'ai entendu dire que le gouvernement recherche encore les prisonniers évadés de Bloodhell, termina-t-elle en sortant de la salle.

 

*C'est quoi cette feuille ? Il y marqué des trucs incompréhensibles... On dirait qu'il s'agit de prédictions*, pensa Carmen en fumant une cigarette.

 

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

 

-Une chambre pour deux, s'il vous plait.

-Oh, oui... fit l'employé d'hôtel avec un sourire complice. Un sourire complice, mais néanmoins envieux, après avoir vu Maria.

-Tenez. Vous voulez que l'on porte vos bagages ? demanda l'employé.

-Oui ! répondit Maria.

-Non. répondit Epsilon en même temps.

 

En rentrant dans la chambre, Epsilon se mit enfin à parler après avoir vérifié qu'il n'y avait pas de micros ni de caméras.

 

-Et si l'homme qui portait les bagages était un espion ? Un tueur ? Un ours en peluche ? T'y a pensé, toi ? Hein ?

 

Pendant qu'Epsilon regardait si il n'y avait pas de micros, Maria avait déjà vu ce qu'il y avait dans la valise de son partenaire.

 

-Des caleçons, un pistolet, une console de jeu, 2 masques, du dentifrice, et... Oh ! 3 magazines avec des filles à moitié nue ! Tu me déçois, 117 ! Ne t'approche pas de moi ! fit Maria pendant qu'elle reculait en faisant des mimiques de filles choquées.

-Euh... Je crois que j'ai confondu avec les affaires de Jin, euh... répondit Epsilon qui était tout rouge.

-Je vais changer de chambre, fit Maria en prenant sa valise.

-Attends, ne me laisse pas seul ! fit Epsilon en prenant le bras de Maria.

-Pourquoi ? demanda Maria.

-Pariston t'a bien dit de me surveiller, non ? Alors ne fait pas de bêtises et reste ici.

-Comment tu sais ça ?

-Je suis peut-être un imbécile, mais il ne faut pas exagérer non plus. Personne ne savait que je partirai pour atterrir dans ce trou paumé. Les billets pour venir ici, j'ai dû me les réserver 1 semaines à l'avance. Hormis avec l'aide de Pariston, tu ne peut pas te procurer des billets le jour même... Qui plus est, à part Pariston, et peut-être Jin et Murder, personne ne connait ma véritable identité.

-Et alors ? demanda Maria.

-Je sais que tu as senti des personnes qui nous suivaient, fit Epsilon. Tu va me dire qui ils sont.

 

Maria hocha la tête.

 

-Non, je ne sais pas qui c'est.

-Bon, tu me le diras après, alors, fit Epsilon en prenant un de ces magazines et en s'asseyant. Je te veut près de moi parce que après, je t'inviterai au restaurant et je t’emmènerai au cinéma, comme un véritable couple, vu ? termina Epsilon en souriant.

 

*Pariston... Tu es tellement prévisible* pensa Epsilon en regardant Maria défaire ses affaires du coin de l’œil.

 

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

 

-C'est intéressant comme jeu que tu me propose, cher ami ! fit Nétéro en se caressant la barbe. Ca me fera un beau divertissement avant l'examen hunter !

-Vous voyez ? Par contre, comme je vous l'ai déjà dit, je ne pense pas perdre à ce jeu, répondit Pariston en souriant.

 

A venir, chapitre vingt-neuf : Mission à risque

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Un chapitre calme, mais où de nombreuses choses se passent, la première mission est donné à la team Epsilon. Maria et Epsilon joue les couples du moins Epsilon profite de l'amour de Maria pour lui et la fin je me demande qu'est ce que Pariston a proposé à Nétéro ? :o.

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Un chapitre calme, mais où de nombreuses choses se passent, la première mission est donné à la team Epsilon. Maria et Epsilon joue les couples du moins Epsilon profite de l'amour de Maria pour lui et la fin je me demande qu'est ce que Pariston a proposé à Nétéro ? :o.

 

Je pense que dans cet arc il y aura encore plus de mindf**** que dans l'arc précédent !  :D

Et non, Maria n'est pas amoureuse d'Epsilon, elle le troll juste.

Mais bon comme d'habitude, les débuts d'arcs sont assez calmes car j'essaie de prendre le temps de poser l'intrigue et l'atmosphère. Ca va être dur mais intéressant de jouer sur deux plans.

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oui bon chapitre mais se qui m'intrigue c'est la feuille que tiens Carmen à la fin et la mission que Nétéro a recu!!! :D

en tout cas on peut dire que Maria va mettre plusieurs batons dans les roues d'Epsilon!!! ^^

xD

Bon j'attend la suite

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Chapitre vingt-neuf : Mission à risque

 

Après avoir regardé un film d'action où la réflexion ne servait pas à la compréhension du film, Maria et Epsilon sortirent du cinéma. Pendant qu'Epsilon jetait ses lunettes 3D à la poubelle, Maria décida d'engager la conversation :

 

-Ce film avait au moins une qualité : me donner faim.

 

Epsilon regardait dans les alentours. Il s'attendait à ce qu'on les suivait, mais il ne sentait personne.

 

-Ok, mais ne t'attends pas à ce que je te paye ta part, d'accord ? Je ne suis pas un homme facile, tu sais ?

 

Maria acquiesça avec résignation. Vraisemblablement, Epsilon serait vraiment dur à manipuler.

 

-Tu compte faire comment pour retrouver Lainder ? demanda Maria.

-Ce n'est pas notre priorité pour l'instant. Il va falloir se débarrasser des personnes qui nous ont suivis à l'aéroport sinon, qui sait ce qu'il peut se passer lorsque on retrouvera le hacker.

-Tu compte faire comment pour retrouver Lainder ? répéta Maria en souriant, en sous-entendant le fait qu'Epsilon n'avait pas répondu à la question.

-Je n'ai pas de réponse, fit Epsilon en rentrant dans le restaurant en laissant passer Maria en premier.

 

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

 

".... Si tu ne fait pas tout ce que je te dis, vous mourrez tous."

 

Carmen avait lu une centaine de fois ce bout de papier laissé par Epsilon, mais elle n'arrivait pas à le croire. De nombreuses questions trottaient dans sa tête, mais l'envie qui lui prenait le plus, c'était l'envie de déchirer ce papier et de le jeter à la poubelle, mais rien n'y faisait : comme Espilon savait ce genre de chose ?

 

En réalité, ce qui ne lui plaisait pas, c'était ce qu'elle devait faire pour éviter le pire, et tout ça à un lien avec Jin, et les informations qu'elle devait récolter devraient être capitales pour la suite.

 

-Sosuke, tu me casse les pieds avec ton ordinateur allumé toute la journée, fit Carmen qui essayait de se concentrer.

-Désolé, mais je suis obligé de faire, c'est une mission du boss. Et ça ne m'enchante pas plus que ça, tu vois...

 

Carmen décida de sortir histoire de fumer une cigarette. Ca n'avait même pas commencé qu'elle en avait déjà marre. Ca faisait déjà un jour qu'Epsilon était parti...

Après avoir terminé sa cigarette, elle décida d'envoyer un message à Jin pour lui dire de venir.

 

*Epsilon... Je promet de te torturer avant de te tuer....* pensa Carmen.

 

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

 

-Donc, toi et Jin, vous travailliez pour Pariston, c'est bien ça ? demanda Epsilon.

-C'est ça. Et nous sommes toujours en mission. De surveillance, pour être plus précis.

-Je vois... Pariston m'envoie dans un trou perdu et tu es censé surveiller le chef pendant que Jin surveille l’organisation de l'intérieur, répondit Epsilon entre deux bouchée.

-C'est ça, bien que je n'aime pas énormément Jin.

-Et Pariston, pourquoi tu travaille pour lui ?

-Pour l'argent, répondit-elle en souriant.

-C'est pas grave de me dire tout ça ?

-Ca ne va rien changer au résultat je suppose, enfin, de ce que Pariston a prévu à la fin.

 

Epsilon appelait le serveur pour lu demander l'addition. Après avoir entendu pendant 5 minutes que ce fichu bout de papier arrive, il faillit s'étouffer en voyant la facture. Maria, en voyant la scène, rigola.

 

-On fait moitié-moitié, hein ? demanda-t-elle.

-Non, je paye tout, quel genre d'homme je serais, sinon ? (PIGEON)

 

Epsilon laissa un pourboire insuffisant et ils partirent.

 

Quelques minutes plus tard, ils arrivèrent à leur chambre d'hôtel. A priori, tout semblait normal... à priori.

 

-Je le savais... Tu dois être aussi pervers que Jin, fit Maria en regardant un de ces magazines ouvert sur le lit.

-Page 26, répondit Epsilon.

-Hein ?

-J'ai laissé le livre en page 26 avant de sortir d'ici. C'était la double page, la plus intéressante... Histoire d'attirer la personne. Là, on es en page 32, tu suis ? fit Epsilon en s'asseyant.

-Quelqu'un est déjà rentré ici ?

-Ce n'est pas la femme de ménage. Donc, c'est bien les deux personnes qui nous suivaient qui ont pénétré dans notre chambre. Pas par la fenêtre, mais par la porte. Regarde les volets : Ils sont identiquement placés comme je les avais laissés, or, c'est quasiment impossible de reproduire à l'identique des volets placés intérieurement à l'extérieur, surtout que ce n'est pas quelque chose que l'on pense à faire.

-Ils sont donc venus par la porte. Reste à savoir comment ils ont eu les clés.

 

Epsilon sortit de son pantalon les deux masques et son gun.

 

-Voilà pourquoi j'ai pris ces magazines et des trucs banals. Dans ce genre de situation, je dois être prudent à tout moment. Maintenant qu'ils savent où nous sommes, on est obligé de partir d'ici. Ca tombe bien, on ne payera pas.

 

Après avoir refait leurs valises, Epsilon et Maria s'en allèrent.

 

-Cette fois-ci, ils devraient nous suivre. Maria, dès que nous les voyons, il va falloir les suivre le plus rapidement possible histoire de les interroger, d'accord ? demanda Epsilon pendant qu'il mettait son masque de singe.

-Oui, chef ! répondit Maria en faisant un bond de 50 mètres pour atterrir au sommet d'un building.

 

*Quoi déjà ?* pensa Epsilon en essayent péniblement de la suivre.

 

Maria avait senti deux auras. Les deux utilisateurs de nen se trouvaient au sommet du building et suivaient nos deux héros. Elle était en face de deux personnes portant le même masque, et n'avaient même pas essayé de bouger.

 

-Salut ! fit Maria en souriant et en matérialisant son épée.

-Attends avant de les tuer ! cria Epsilon en arrivant enfin au sommet du bâtiment. Vous... Vous êtes qui ?

-Il était pas mal, ton magazine, fit l'un.

-Par contre, ton masque, fit l'autre.

-Vous... Vous ne travaillez pas pour Pariston.

-On s'en fout de ça, fit le premier. En ce moment, je pense que tu était assez bête pour tomber dans le piège du magazine. On a laissé ce genre d'indice pour que tu sortes de ton trou.

-On allait quand même pas se battre devant un cinéma, hein ? continua l'autre.

-Bref. Vous savez où se trouve le hackeur, non ? demanda le premier.

 

Epsilon et Maria se regardèrent.

 

-Ils ne savent rien... Vas-y Maria, tu peut les tuer. On les interrogera après, fit Epsilon en sortant un des 3 magazines de sa valise.

A venir, chapitre trente : Longue vie à vous

 

Je m’essouffle.  :-[

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Un bon chapitre !

T'inquiètes tu t'essouffles pas, le chapitre est bien on ne s’ennuie pas, tu gères bien les deux fronts, pour le moment l'action n'est pas encore lancé, mais quand ça viendra elle sera énorme je pense ;).

J'ai bien aimé le coup du livre X sur le lit à la L en tout cas la fin est bien, j'attends de voir le combat qui s'annonce.

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Sympa comme chapitre !

Carmen en veut à mort à Epsilon. Je la vois bien se débarrasser de son supérieur mais après que Epsilon ait battu Pariston.

 

Le coup du livre laissé à une page bien précise me rapelle Kira est le coup de la mine de porte-mine dans la porte. Enfin, c'est dans le même but.

 

Les deux bonhommes ne sont peut-être pas avec Pariston...

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@ Kyojin :

 

J'avais l'impression d'avoir une sorte de "je ne sais pas quoi écrire" lorsque j'ai rédigé ce chapitre, c'est pourquoi j'ai fait une allusion à "l’essoufflement"... Mais si mes lecteurs préférés trouvent que c'est cool, alors c'est parfait ! :)

 

L'action va bientôt arriver avec je l'espère un bon boss de fin. Je n'en dit pas plus  ;D

 

@ bloody :

 

Grillé ! Effectivement, comme vous l'avez remarqué, je m'inspire largement de Death Note pour certaines scènes comme celles-ci. J'aime bien implémenter ce genre de trucs dans mon histoire.  :)

Pour les deux bonhommes, disons que... Ah zut, t'y est presque ! Quoique, je peut le dire... Ce n'est pas les hommes de Pariston, puisque Epsilon travaille pour lui, et ils ne travaillent pas pour Lainder puisqu'ils veulent le trouver eux-aussi.

 

Epsilon qui meurt de la main de Carmen, j'y ait pensé. On verra par la suite  ;D

 

@ Yaïrga :

 

Ca va, tu me rassure !

 

Prochain chapitre qui est un chiffre rond (30), on va essayer de changer de perspective un peu  :P

 

Merci à vous !

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Chapitre trente : Longue vie à vous

 

Zig et Cut n'étaient pas leur vrai noms. C'était des noms de code qu'ils portaient depuis quelques années déjà, et ça fait encore plus longtemps qu'il se connaissent : Normal pour des amis d'enfance, même si Cut avait un an de plus que Zig !

 

Zig et Cut étaient des paysans, qui vivaient dans un village éloigné de l'urbanité insalubre des villes modernes. Le premier était plutôt svelte, assez grand de taille, avec un visage pointu, un nez aquilin et des yeux à moitié fermé.

L'autre était limite son contraire : trapu, un visage rond, un peu plus petit, avec un air joyeux mais un peu niais.

 

Bref. Dans quel merdier ils ont pu se retrouver là, c'était quelque peu long à expliquer... Pathétique ? Peut-être que oui, enfin, ça dépend de la signification du terme que l'on prend pour définir leur destiné. Car ils avaient vraiment un truc bien à eux.

 

Un jours de cela, alors que Zig et Cut avaient respectivement 13 et 14 ans, un homme qui portait une longue veste déchirée, un bonnet et une barbe de 3 jours arriva à la porte de la maison de la famille de Cut pour demander un peu d'hospitalité, ou, au pire, un peu à manger.

Les deux gamins étaient en train de jouer dans les environs de la maison quand ils virent la mère de Cut laisser entrer cet homme dans la petite maison.

 

Ce n'était pas la venue d'un visiteur (car, en réalité, il n'y en avait jamais) qui les avait intrigué, mais l'intrigue en elle-même venait surtout de l'aura que possédait cet homme.

Certains aurait appelé ça le charisme, d'autre le ki ou le chakra, mais d'autres encore auraient appelé ça le nen.

 

Après avoir longuement discuté avec la mère de Cut, le mystérieux visiteur décida de jouer avec les garçons, trop timides pour aller lui parler, peut-être était-ce dû à l'imposante stature qu'il avait malgré le fait qu'il était d'une corpulence normale, ou alors était-ce dû à sa barbe mal rasé qui lui donnait un air sympathique mais... bizarre ? Non. Ils étaient juste timides. Enfin, ça dépendait des circonstances, mais là, ils étaient timides.

 

Ils firent une partie de foot jusqu'à ce que le ballon creva. Ils décidèrent de s'assoir tranquillement histoire de discuter.

 

-Euh... Alors, vous faîtes quoi comme métier ? demanda Zig.

-Je suis un hunter, répondit le visiteur. Je suis un animal hunter pour être plus précis ; je parcours le monde afin de rencontrer les espèces animales les plus rares pour les étudier. C'était ma passion, les animaux... J'en ait fait mon métier et j'adore ça ! fit-il en riant.

-C'est quoi votre prénom ? demanda Cut.

-Karon.

-Dites monsieur... Comment on devient hunter ? demanda Zig.

-Ah... C'est très dur, vous savez. Il faut passer un examen - où la mort y est fréquente, et devoir maîtriser l'énergie vitale que l'on surnomme le nen et qui est nécessaire pour la force d'un hunter.

-Vous pouvez nous aprendre le nen ? s'exclama Cut.

-A une condition.

-Laquelle ?

-Dis moi pourquoi tu veut être un hunter ?

-On aimerai... Protéger les faibles, répondit Cut.

 

Karon les regarda, amusé, puis se leva :

 

-Vous m'avez reçu, il serait impoli de ma part de refuser, pas vrai ? Je vais vous enseigner la direction à regarder, puis vous chercherez. En d'autre termes, je vous apprendrez la façon de vous entraîner pour que vous puissiez le faire sans avoir besoin de moi.

 

Après quelques jours en compagnie des jeunes garçons, Karon s'en alla. Pas un seul jour, les garçons ne s'arrêtèrent de s'entrainer. Pas un jour.

 

Lorsqu'ils se sentirent prêts, c'est-à-dire 2 années plus tard, ils décidèrent de passer l'examen hunter. Malheureusement, l'épreuve fut réellement difficile et ils durent repasser l'examen l'année d'après.

 

Fraîchement promus au rang de hunter, ils décidèrent d'effectuer quelques missions pour rendre la vie des plus faibles plus facile. Animés par une motivation saine et sans arrière pensée dès le départ, ils se mirent, malgré eux, à aimer se battre face à des gens de plus en plus fort. Développant des pouvoirs assez particuliers, ils furent, un jours convoqués par Nétéro, le grand président des hunters, pour une mission tout simplement étrange mais intéressante.

 

-Vous comprenez ce que je vous demande, alors ? demanda Nétéro assis dans son fauteuil et se touchant la barbe.

-Oui, fit Zig, mais quel est l'intérêt de ce genre de mission ?

-Il s'agit d'une mission mettant en jeu des informations confidentielles. Je ne peut pas vous en dire plus.

 

Zig et Cut se regardèrent.

 

-Très bien, on accepte.

 

Cette mission, étrange mission il faut le dire, consistait à suivre un couple d'utilisateur de nen qui eux-même recherchaient un dénommé Lainder, le meilleur hacker de la planète.

 

Arrivés à l'aéroport de la ville, ils avaient bien sûr tenté de prendre leurs précautions en les suivant. Cependant, quel était l'intérêt de les suivre ?

 

-Je ne comprends pas, fit Cut qui était avec son acolyte dans la chambre d'hôtel du mystérieux terroriste. On nous dit que ce criminel a un lien avec Lainder, et qu'il faut le suivre... Pourquoi ne pas tuer le terroriste maintenant avant d'empirer la situation ?

-Je trouve ça étrange moi aussi, répondit Zig pendant qu'il lisait le magazine. Mais notre mission est de retrouver Lainder avant ce couple, mais en toute logique, il serait impossible de le faire si les suit jusqu'à Lainder, pas vrai ?

 

Cut bailla et décida d'arrêter les recherches.

 

-Rien. Il n'y a rien de suspects dans leurs affaires...

-Ca me perturbe. Le vieux nous a dit de trouver Lainder et de le liquider avant eux, mais ça va être difficile de le faire si on continue de les suivre, il parviendront à leur objectif avant nous.

-M'ouais, à moins que...

-Que quoi ?

-Et si nous nous débarrassions de ces deux-là, et que nous chercheront le hacker ensuite ? Comme ça, pas de problème.

-C'est vrai, ça... On pourrait dire que ces clowns nous ont vu les suivre et le combat a été inévitable.

 

Zig regarda le magazine.

 

-On va les faire sortir de leur trou, hein, Cut ? demanda Zig en mettant le magazine page 32.

-Ouais... A vrai dire, je m'ennuie depuis tout à l'heure, fit Cut en se levant du lit.

 

Leur plan marcha. Epsilon et Maria, étaient tombés dans le piège, et avaient suivis Cut et Zig dans le but de se battre.

 

Mais quel ne fut pas la surprise de Zig, de voir son acolyte décapité tel un concombre avant même de dire un mot, ni même lever un petit doigt ! Par une femme, en plus... Alors même que son supposé mari était assis en train de lire un magazine pour pervers...

 

Zig recula, horrifié à la vue du corps sans tête de son meilleur ami qu'il connaissait depuis ses 6 ans... Il n'avait même pas l'envie de venger son frère d'armes, juste d'avoir la chance de s'en sortir vivant.

 

-Lui aussi ? demanda Maria.

-Ca dépend de lui, répondit Epsilon occupé autre part.

-Tu as quelque chose à dire ? demanda-t-elle.

 

Il y avait deux problèmes. Non seulement Zig ne savait rien, mais alors rien du tout... Mais en plus, il ne pouvait pas parler, horrifié par la mort brutale de son camarade.

 

Les larmes aux yeux, il fut lui aussi décapité par la lame tranchante de Maria.

 

-C'était ennuyeux, fit Maria.

-On y va, répondit Epsilon en se levant.

 

A venir, chapitre trente et un : Révélation

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Bon ça y est j'ai fini par le lire ce chapitre !

Cut et Zig me paraissaient bien sympathiques, c'est triste. D'un autre côté, tu nous montre le sang froid de Maria et que le personnage principal, Epsilon n'est pas un tendre et qu'il a vraiment la prestance d'un anti héros.

 

Nétéro entre en jeu maintenant ! Aurons-nous un bras de faire entre trois cerveaux ?? Nétéro, Pariston et Epsilon ? 

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Chapitre trente et un : Révélation

 

-D'accord... Oui... Merci. Ce n'est pas grave, c'est du bon travail. Continue la mission. Oui. Rappelle-moi si il y a du nouveau.

 

Après que Pariston ait raccroché, il se tourna face à Nétéro :

 

-Il semble que vos "champions" aient perdus le pari, hein... Ils sont morts.

-Mmm... fit Nétéro en se touchant la barbe, faisant mime d'être gêné.

-Il semble que j'ai gagné le pari, n'est-ce pas ? demanda Pariston avec son sourire habituel. Il faut aussi dire que Zig et Cut n'étaient pas des choix intéressants comparé à mes recrues.

-Ne pense pas avoir gagné, mon petit, répondit Nétéro.

 

Pariston s'était tu pour analyser la situation.

 

-Vous avez envoyé une troisième personne, c'est bien ça ? demanda-t-il.

 

Nétéro lui rendit son sourire.

 

-Il n'y a pas de limite de personne, non ?

 

Pariston reprit son sérieux.

 

-C'est qui ? Méphysto ?

-Non.

-Razgon ?

-Non.

-Ne me dites pas que c'est...

-Exactement.

-Si c'est Gigyas, c'est de la triche ! Vous n'avez pas le droit !

-Ne t'inquiète pas. J'ai dit à Gigyas de laisser Epsilon rencontrer Lainder. Ensuite, il sera censé tuer l'informaticien si d'aventure Epsilon ne s'en occupe pas.

-... Très bien, de toute façon, ça ne gène en aucun cas mes plans, fit Pariston en sortant du bureau de Nétéro. Mes respects, vieil homme.

 

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

 

Jin était sûrement l'homme le plus heureux du monde. Sûrement était-il jaloux d'Epsilon, mais là, il ne pouvait que lui dire merci mille fois, peut-être même plus que mille fois.

 

Son travail qui avait commencé à Blood hell n'était toujours pas terminé, et il le savait. Suivre les ordres de Pariston, puis ceux de Sanji, etc... Là encore, il se savait en train de jouer dans la paume de Pariston. Même Epsilon jouait au jeu de Pariston.

 

Même si il savait qu'il risquait sa vie à tout moment, et ce, quel que soit son employeur, il était l'homme le plus heureux du monde. Il était affalé sur un luxueux lit du plus luxueux hôtel de la ville. A sa gauche se tenait certainement la femme la plus exotique et la plus belle de toute la ville.

Tout ça, et il le savait, était fourni par Epsilon. Et en plus, il était payé par lui-même et par Pariston ! Être un espion, ça n'a pas de prix. On est dans le camp de tout le monde, et tout le monde nous fait des cadeaux. Et même si on trahi un camp, il y aura toujours l'autre pour nous protéger.

 

A sa gauche se tenait Carmen dans sa robe de chambre en train d'observer la ville, lumineuse, grâce au toit panoramique tout en fumant une cigarette, le papier d'Epsilon dans la main.

Ça faisait 1 heure qu'ils ne se parlaient plus, Jin regardant la télé pendant que sa copine provisoire réfléchissait. Quoique, non... Jin aussi réfléchissait, pas pour les mêmes raisons mais à causes des mêmes personnes.

 

-Alors, tu t'es décidé ? demanda Carmen en se retournant.

-Ca fait longtemps que je me suis décidé, répondit Jin.

-Bien, alors dit-moi.

-Attends... On a tout notre temps, tu sais.

 

Carmen garda son calme. Elle aurait voulut le tuer histoire d'être tranquille, mais...

 

-J'ai l'impression que ce papier contient n'importe quoi. Et j'ai beau être négligente, ou même totalement désinvolte, mais en y réfléchissant, ça fait peur.

 

Jin vit le bout de papier contenu dans la main gauche de Carmen qui s'approchait de lui.

 

-Fait voir ? demanda Jin en tendant le bras.

 

Pendant que Jin lisait le papier, il prit un teint de plus en plus pâle, avant de sourire, puis de rigoler.

 

-Quoi ? demanda Carmen.

-J'ai été envoyé par Pariston afin de surveiller les personnes les plus suspectes d'être Epsilon parmi la soixantaine de mafieux capturés... Et j'y ait rencontré le numéro 117. Il est très intéressant.

-Ca, je m'en fous, fit Carmen après s'être assise sur une chaise, l'air toujours désinvolte.

-Ce Pariston est tout simplement démoniaque et possède un don en ce qui concerne la stratégie. Pourquoi croit-tu qu'Epsilon soit parti ? Tu crois que Maria est partie en vacance ? Non, tout est lié.

-Ah.

-Pariston contrôle tout, ça ne fait aucun doute. Cependant... Lorsque je regarde ce bout de papier, je me dit que cet Epsilon est tout simplement l'homme capable de le vaincre. Tout ce qui est marqué sur ce papier est vrai. Et je vais te dire ce que vous voulez savoir, tous les deux.

-Tu t'es décidé à trahir ton premier employeur ?

-De toute façon, que je sois avec l'un ou l'autre, c'est pareil. Ce qui fait pencher la balance, c'est toi, répondit Jin en souriant.

 

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

 

-Allô ? fit Epsilon en décrochant le téléphone.

-C'est bon, j'ai localisé Lainder... Ce ne fut pas de tout repos, je vais avoir besoin d'une augmentation, parce que...

-C'est où ? s'exclama Epsilon.

-Je t'envoie les coordonnées sur ton portable d'ici 5 minutes.

-Merci. Pour l'augmentation, on verra, répondit Epsilon en décrochant.

 

-Alors ? demanda Maria.

 

Epsilon lui jeta des habits à la figure.

 

-Habille-toi, on est invité, répondit Epsilon en se levant du lit.

 

Quelques minutes plus tard, ils reçurent l'itinéraire promit par Sosuke qui permettra au jeune faux couple d'arriver à l'endroit où vivrait Lainder.

Après quelques minutes de route, ils arrivèrent en face d'un bâtiment de 20 étages, assez mal entretenu, où l'on pouvait voir des paraboles en tout genre témoignant de la pauvreté du quartier.

 

Avant d'entrer dans le bâtiment, Maria glissa quelques mots à Epsilon :

 

-Epsi-chan, je pense que l'on est suivi.

-Est-il seul ?

-Je pense.

-Bon. Reste ici en opposition. Je vais voir le hacker. Si il y a un problème, appelle-moi, je viendrai le plus vite possible.

-Ne meurt pas.

-Toi aussi, répondit Epsilon en montant les escaliers.

 

Arrivé en face de la porte du hacker qui se trouvait au quatorzième étage, Epsilon prit la peine de toquer (il ne savait pas pourquoi, mais il le faisait quand même). Personne ne répondait. Il tourna la poignée de la porte puis entra.

 

Quel peur eut-il en voyant une gamine de 7 ans lui sauter dessus, comme un chien qui viendrait accueillir son maitre ! Epsilon caressa les cheveux de la petite fille, puis se baissa pour lui demander :

 

-Est-ce que tu vis avec un adulte ? demanda Epsilon.

-Oui, monsieur Power Ranger ! Elle est dans sa chambre ! Elle se repose !

 

Epsilon se leva.

 

-Je peut attendre ? demanda-t-il.

-Oui ! s'exclama la petite qui ferma la porte de la maison. Suis-moi, monsieur !

 

La petite fille emmena l'homme masqué dans le salon. Elle alluma la télévision.

 

-C'est mon dessin animé favori ! Tu ressemble à ManMan monsieur !

 

Epsilon ne répondit pas. Il sortit sa console portable pour la donner à la petite.

 

-Tiens. Je te la donne. La prochaine fois, je te donnerais le chargeur !

-Waa ! s'exclama la petite qui courait dans tous les sens.

 

Après avoir donné la console à la petite, Epsilon appela Maria :

 

-Alors ? demanda Epsilon.

-J'ai l'impression que quelqu'un me surveille... J'attends. Le problème, c'est qu'il semble attendre, lui aussi.

-Que personne nous dérange, Maria, répondit Epsilon en raccrochant.

 

Après avoir terminé de regarder un épisode d'un dessin animé ancien, Epsilon se leva pour aller dans la chambre de Lainder. La chambre était sombre : Seul les lumières de 3 écrans d'ordinateurs illuminaient la pièce. Epsilon vit une personne assise devant un énorme bureaux qui devait prendre les trois quart de la pièce.

 

-J'allume la pièce, ça ne te dérange pas ? fit Epsilon en appuyant sur l'interrupteur.

 

Lainder était une femme. Assez petite de taille, avec une coupe de cheveux châtaine et asymétrique. Son visage était inexpressif, et portait un pyjama vert.

Elle avait 30 ans, mais en faisait 16. Elle ne s'était même pas retournée lorsque Epsilon était entré. Comme si elle s'attendait à sa venue.

 

-Lainder, hein ? demanda Epsilon.

 

La femme se retourna, lentement, fit signe de la main afin de dire à Epsilon de venir, sans un mot. Lainder tapota quelque chose sur l'ordinateur.

Epsilon se pencha pour voir ce qu'elle avait tapé, manifestement, c'était quelque chose pour lui...

 

"Salut. J'attendais ta venue."

 

La barrière parfaite. L'anti-Dark Speaker par excellence. Lainder était muette.

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Très bon chapitre !

Encore une fois tu montre ce qui passe dans les différents fronts, Pariston et Nétéro s'amuse avec le cas de Lainder et Nétéro semble avoir fait appel à un mec très puissant pour que Pariston réagisse de cette façon. J'ai hâte de voir ce Gigyas 8).

Jin est aux anges avec Carmen et je me demande vraiment ce que cache ce bout de papier ?.

 

Et la fin Lainder est une femme muette :o que fera Epsilon pour réussir à la manipuler ?

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@ Kyojin :

 

Merci :) (D'ailleurs je terminerai de lire les deux derniers chapitres de merguez-man avant de commenter d'ici ce soir ou demain dès que j'aurai du temps).

 

Gigyas, Gigyas... Oui, il est puissant. Pour la petite histoire, je me suis inspiré du nom du boss final du jeu Earth Bound (ou Mother au Japon). Certainement le boss le plus malsain et le plus dérangeant de l'histoire du jeux video.

 

Pariston soupçonnait que le pouvoir d'Epsilon était basé sur des mots, et savait aussi que ce dernier veut manipuler Lainder... Il voulait juste tester son hypothèse, rien de plus :) Pariston est très chaud !

 

Pour le personnage de Lainder, outre le fait qu'elle soit muette, je me suis servi de Lain de Serial Experiment Lain pour la conception du personnage.

 

C'est un animé très original, et assez dérangeant lui aussi.

 

Voilà !

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Excellent !

Au sommet, Nétéro et Pariston se font une partie d'échec avec des humains, et ils y prennent plaisir en plus de voir des pions disparaitre.

Pour ce qui est de Jin, je trouve qu'il aime bien retourner sa veste quand ça lui chante. il n'aurait aucun problème de se placer du côté de pariston si le besoin s'en faisait ressentir. Là il joue dans le camp de Epsi mais pour combien de temps ?

Le coup de Lainder qui est un bout de femme muette est magistrale, j'ai adoré !

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