Himideria

[Himideria]

Voilà la suite, je vous mets un énorme chapitre car on ne le coupe pas comme ça Donc désolée pour le double post^^

 

 

Chapitre 23

 

 

-La cible est en vue. Chef, vous croyez vraiment qu'ils se sont fait enlevé? Ils ne sont pas attachés et ils se parlent normalement.

-L'ordre est de ramener le prince et l'élue. s'exclama le chef d'une voix calme. Le reste n'est pas notre problème.

 

L'homme se retourne et inspecte son groupe : sept hommes sont là, le regard chargé de confiance et de respect. Ils portent des vêtements civils afin de passer inaperçus et leur habituel costume de la garde royale a été abandonné sans hésitation.

A l'abri derrière un roc, le petit groupe envoyé par Kaoma guettait les trois jeunes gens occupés à se reposer. Lunaka montait la garde, ce qui prouvait définitivement qu'elle n'avait pas été enlevée comme l'avait supposé Kaoma, et le chef de troupe voyait bien que ses yeux se fermaient peu à peu. De plus, le rocher combiné à l'obscurité de la nuit leur offrait une cachette idéale.

Le chef réfléchit et, après avoir élaboré un semblant de plan, s'exclama:

 

-Bon. Vous trois, surveillez les. Les autres vous pouvez vous reposer. Nous les surprendrons à l'aube car même si l'obscurité peut être un atout, on ne peut pas se permettre de prendre le risque de leur donner l'occasion de s'échapper.

 

Ses hommes aquièscèrent et s'allongèrent en évitant soigneusement de faire le moindre bruit.

Deux heures plus tard, l'aube arrivait et le groupe se tenait prêt à donner l'attaque. L'aube baignait le paysage sableux dans une lumière orangée et le froid de la nuit disparaissait peu à peu. Mais le temps n'était pas à s'émerveiller devant la beauté de la nature et les huit hommes lancèrent l'assaut calmement en faisant bien attention de ne pas alerter l'élue. Malheureusement, cette dernière restait sur ses gardes et en un rien de temps, une fois l'alerte donnée, deux groupes se retrouvèrent face à face. Les réflexes de Kyosuke et Kazuki étaient parfaits : ils étaient déjà debout, leurs sabres à la main. Lunaka, surprise par cette soudaine apparition mais comprenant ce qui se passait, s'écria:

 

-Vous! Vous êtes aux ordres de Kaoma!

-Exact. Nous sommes ici pour vous ramener. Suivez nous ou ne devrons utiliser la force, et je vois que vous n'êtes pas armée élue.

 

 

Tout en parlant, ses yeux se portèrent sur les mains vides de la jeune femme. Celle-ci encaissa la remarque et fit un pas en arrière pour se poster aux côtés de Kyosuke et Kazuki :

 

-Un de vous peut me prêter son sabre?

 

S'attendant à ce qu'on lui donne une arme, elle tendit la main mais rien ne se passa. Ce fût au tour de Kazuki et de son frère d'avancer :

 

-Lunaka, toi tu reste en arrière, s'exclama son gardien dont la marque tourbillonnante ressortait à la surface de sa main.

 

Son frère acquiesça:

 

-Oui, le temps est venu d'honorer notre marché Lunaka. Je suis censé combattre pour toi quand je le souhaite non? Et bien, vois-tu, aujourd'hui ma main me démange.

 

Tout en disant cela, il adressa un clin d'oeil à la jeune fille. Celle-ci ne pouvait pas répondre en voyant la détermination des deux frères qui, côte à côte, allaient combattre. Elle recula donc et attendit. Elle n'avait jamais ressenti ça auparavant : les hommes devant elle dégageaient une telle énergie que l'élue se sentait oppressée et écrasée. Ses mains se mirent à trembler et elle eut du mal à déglutir. Sentant cette tension, Kazuki lui sourit et lui remarqua qu'il ne fallait pas s'inquiéter. Cette phrase, si simple soit-elle, rassura Lunaka et un semblant de calme l'apaisa quelques secondes.

Le chef du groupe était le plus impressionnant : la puissance que dégageait son être était effrayante. Il était jeune : pas plus d'une trentaine d'années. Son apparence était tout ce qu'il y a de plus banal : brun, les traits du visage arrondis et des yeux d'une couleur ambrée. Sa voix était douce et on pouvait y discerner un caractère faisant preuve de gentillesse et de réflexion. Il dégaina un poignard et le brandit, faisant face à Kyosuke :

 

-Je ne peux pas me battre contre mon prince. Nous allons donc nous battre toi et moi.

 

Son adversaire, vexé par la taille de son arme s'écria:

 

-L'épée que tu portes à la ceinture ne te sert à rien?

-Mon épée est beaucoup trop puissante pour que je m'en serve contre toi. Ce couteau suffit amplement, je devrais même prendre plus petit...

 

Kyo, blessé dans son amour propre, s'élança sur son ennemi, le sabre en avant. Croyant toucher son adversaire, il appuya sa lame sur la zone de choc. Mais il s'était fourvoyé : sans l'avoir vu venir, le poignard était maintenant figé en profondeur son épaule droite. Un hurlement de douleur raisonna aux alentours et Kyosuke posa un genou à terre, haletant. Son ennemi reprit l'arme d'un coup sec et la rengaina en une attitude glaciale:

 

-Tu n'as pas du tout le niveau pour m'affronter petit.

 

Le jeune homme, déjà affaiblit par sa blessure fut submergé par une douleur psychique : il n'avait pas le niveau! Il fallait se rendre à l'évidence, il s'était fait battre à plate couture et il n'avait pas la même force que son ennemi. Devant ses yeux brouillés, une forme humaine se dessina et s'agenouilla auprès de lui:

 

-Kyo! Ça va?

 

"Lunaka...Je dois protéger Lunaka..." Cette pensée irradiait dans sa conscience. Revigoré par une force nouvelle, il se leva, sa main gauche serrant son épaule blessée. Le sang coulait sur son bras et ne s'arrêtait pas. Son adversaire connaissait le corps humain à la perfection et avait fait en sorte de toucher un point sensible qui, suivant la pression exercée, pouvait déclencher la mort. Kyosuke serra son sabre dans sa main et força ses yeux à s'accommoder:

 

-Toi! Ne me tourne pas le dos! Le combat n'est pas fini et je n'abandonnerais pas!

 

Le chef le regarda de la tête aux pieds et ses traits affichèrent la surprise pendant quelques instants. Mais, bien qu'il soit debout, Kyosuke était véritablement mal en point : il titubait et sa blessure, si petite soit-elle, dégoulinait de sang. Mais son regard n'était pas celui de quelqu'un qui allait mourir, c'était celui de quelqu'un qui n'avait pas abandonné et qui allait se surpasser pour braver la mort.

 

-Tu es courageux petit. Mais je ne me retiendrais pas.

-Lunaka...je la protégerais...

 

En prononçant cette phrase, le regard de Kyosuke s'était affermit : il était prêt. Il se mit en garde et, prudent, il attendit l'assaut. Le chef de l'élite soupira et s'élança. Sa vitesse était surhumaine et en quelques secondes, il était déjà devant son adversaire. Il frappa. Contre toute attente, Kyosuke para l'attaque et répondit en un assaut de coups calculés et précis. Les deux hommes se séparèrent : Kyo était essoufflé et il voyait de moins en moins bien : son corps sombrait secondes après secondes dans une profonde léthargie. Son ennemi, lui, respirait toujours calmement et aucun coup ne l'avait atteint...en apparence. En effet, une petite entaille était apparue à l'extérieur de sa cuisse et, bien que le blessure ne soit qu'une égratignure, le chef de troupe fronça les sourcils : "Ce garçon est dangereux, pensa t-il, en évoluant il pourrait devenir fort et nous causer des ennuis. Il vaut mieux l'éliminer maintenant".

Kyosuke regardait son adversaire mais seule une masse informe lui apparaissait. Il plissa les yeux mais le voile épais qui l'aveuglait ne disparut pas. Il sentait son coeur battre dans sa poitrine de plus en plus lentement. Il vit la masse se déporter sur la gauche pour l'attaquer mais son corps refusait de bouger. La lame frappa mais fut arrêtée : une autre personne était apparue et avait fait reculer son adversaire.

 

-Kyosuke, sur ce coup là, t'assures vraiment pas.

 

Le jeune homme aurait pût reconnaître cette voix entre mille et il n'avait nul besoin de voir le visage de son propriétaire pour savoir qui se dressait devant lui:

 

-S...an...Quelle poisse...Je suis sauvé par celui par qui je ne voulais justement pas être sauvé...

-Tu m'en vois désolé...! répondit Skan, tenant toujours son sabre Kodachi entre ses mains engourdies par le choc.

 

Sur ces paroles, Kyo s'effondra à terre : du sable lui collait la bouche et sa blessure saignait toujours abondamment, le vidant de son sang. Mais le garçon n'était pas encore inconscient et il remarqua que le sable autour de lui était humide. La dernière pensée qu'il eut avant de fermer les yeux fut : "J'ai perdu tout ce sang?...Merde...Mourir maintenant et ici?........"

 

-Kyosuke ! Kyosuke ! Bordel, réponds moi !

 

Lunaka s'était précipité sur le corps de son ami et palpait son pouls. Il était de plus en plus faible. La jeune fille regarda autour d'elle : Kazuki était à ses côtés et regardait le sang de son frère d'un oeil effrayé. Neiji, Skan, Koda et un autre garçon qu'elle ne connaissait pas étaient apparus et avaient sauvé Kyosuke. L'élue eut un soupire de soulagement en apercevant Neiji, tout se passerait bien s'il était là...

 

-Lun ! Tu vas bien?!

 

Koda et Skan s'étaient précipités sur elle alors que le chef Ombre les couvrait. Noah, lui, s'était éclipsé et commençait à pratiquer des soins sur le blessé.

 

-Oui...Ça va...Mais Kyo...Il...il...

-Il perd beaucoup de sang! Je m'en occupe! Skan, passe moi mon sac! s'écria Noah.

 

Neiji, lui, se trouvait en face de l'assaillant:

 

- Kairi...Ça faisait longtemps...

 

Le chef de l'élite eut un sourire:

 

-Neiji...Je ne m'attendais pas à te voir dans ces circonstances...

-Désolé.

 

Sur ce, Neiji pointa son sabre en direction du chef prénommé Kairi et se mit en garde. Lunaka, surprise, murmura :

 

-Ils se connaissent?

 

Koda frémit :

 

-Ouais. Kairi est le sensei de mon frère.

-Aussi jeune?!!

-Faut pas s'y fier, il a bien la cinquantaine.

-Quoi? Mais c'est pas possible.

-C'est un Falken et son physique ne vieillit pas normalement, on a appelé ça la faculté de rajeunissement.

 

L'élue ouvrit des yeux ronds et observa ce qui allait se passer alors que Noah s'empressait de prodiguer des soins d'urgence à Kyosuke aidé par Kazuki, et bizarrement par Skan.

 

 

 

 

-Skan, la fiole d'essence de Reech s'il te plaît.

 

Le garçon s'exécuta et Noah nettoya la plaie de Kyosuke. La coupure était nette et courte : à peine trois centimètres. Le problème était apparu lorsque Noah avait remarqué que le coup avait touché une veine vitale. L'attaque avait atteint son but : le blessé sombrait dans une lourde léthargie et si les soins n'avançaient pas plus vite, Kyosuke pouvait en mourir. Son pouls était presque inexistant et son corps perdait de sa chaleur. Une mèche de cheveux barrait son visage et sa bouche était figée en un rictus de douleur qui semblait vouloir devenir éternel.

Kazuki fixait les gestes hypnotiques de Noah qui essayait de sauver son frère. Skan, lui, triait les diverses potions demandées par le soigneur et déroulait les bandages de tissu épais.

 

-Bon...Donne moi le produit là...Oui celui là, et le rouge aussi. Merci.

 

Les paroles de Noah étaient brèves et il démontrait une dextérité impressionnante dans tous ses gestes.

Il imbiba la surface de la blessure de trois produits les uns après les autres. Le premier la désinfecta en profondeur et les deux autres visaient une récupération et une restructuration rapide des cellules.

Voyant que l'état de Kyosuke ne s'améliorait pas, Noah s'arrêta et respira une grande bouffée d'air. Plus rien ne bougeait autour de lui, il réfléchissait :

" l'hémorragie s'est arrêtée et la guérison est en cours...Mais il n'a plus la force de récupérer seul. Il lui faut de l'énergie...". Il avait trouvé la solution même si elle était risquée et qu'il s'interdisait de l'utiliser d'habitude. Noah banda la blessure de Kyosuke et finit de lui enlever sa veste. Il se posta à ses côtés et superposa ses mains au dessus de la poitrine du jeune homme. Il ferma les yeux et inspira profondément. Il resta ainsi plusieurs secondes sous les regards médusés de Skan et Kazuki. Soudain, une lumière verte pâle entoura le corps de la jeune Ombre et irradia jusqu'à l'extrémité de ses doigts. Il se mit alors à murmurer des mots incompréhensibles et baissa de plus en plus ses mains jusqu'à entrer en contact avec le torse de Kyosuke. Lorsque la lumière frôla la peau du blessé, Noah continua à psalmodier mais d'une manière beaucoup plus compréhensible:

 

-Hi Tsuki Hi Mizu Ki Tsuchi Yama Kawa Ishi Asahi Yoru Toki...KAI !

 

Le dernier mot fût hurlé et la voix de Noah s'éteignit au même moment où l'étrange lumière s'était répandue dans le corps de Kyosuke. La jeune Ombre s'étala sur le sol à l'instant où le blessé reprenait des couleurs et que sa respiration devenait fluide.

-Hé Noah! Qu'est ce qui se passe? cria la voix forte de Skan.

 

Celui-ci s'était précipité sur le corps de son nouveau compagnon. Il n'avait rien, il dormait juste profondément. Skan regarda Noah et Kyosuke l'un après l'autre et, comprenant qu'il n'y avait plus de danger immédiat, se précipita là où Neiji, Lunaka et Koda combattaient depuis quelques minutes.

 

 

 

-Lunaka, ne t'inquiètes pas...Tout ira bien. murmura Neiji.

-Non! Je ne veux pas que tu combattes! Il est trop fort! N'as-tu pas vu ce qu'il a fait à Kyosuke!??

-Je suis plus fort que Kyo!

 

 

 

[Himideria]

Chapitre 24

 

 

Le dialogue qui se déroulait sous les yeux de tous était atypique. Lunaka ressentait une étrange sensation et elle refusait que Neiji se batte. Koda, lui, se battait déjà depuis plusieurs minutes contre trois des gardes de l'élite.

 

-Ne sois pas bête, le temps n'est pas à la parole! gronda le chef Ombre.

-Mais je...

-Tais-toi! Tu es désarmée alors reste derrière!

 

Le ton froid et autoritaire de son ami fit reculer Lunaka, alors qu'il continuait à parler:

 

-Kairi battons nous. Mais ne touche pas à Lunaka.

 

La demande de Neiji, bien qu'elle ressembla plus à un ordre, fut acceptée:

 

-Bien. Mais si tu perds, nous la ramènerons.

-Et comme je ne perdrais pas, elle restera avec moi.

 

Kairi parut agacé par la tournure que prenait les évènements : trois des ses hommes venaient d'être battus par Koda et ce dernier accompagné de Skan venu en renfort, combattait les quatre hommes restant. Mais, faisant abstraction de la situation, il se tint près. Neiji, son sabre en main, fixait son adversaire. Ils s'observèrent ainsi plusieurs minutes sous le regard larmoyant de Lunaka. Soudain, l'Ombre prit l'initiative d'attaquer: il lança un couteau de jet à son adversaire qui l'évita sans problème. Le combat s'engagea. Ce qui se déroulait sous les yeux de Lunaka était incroyable : la vitesse des deux hommes était telle que le sable formait un tourbillon autour d'eux. Les coups échangés étaient d'une puissance redoutable mais aucun des deux adversaires ne semblaient fatigué ni même essoufflé. Après une succession de coups vifs, les deux hommes se séparèrent :

 

-Tu as fait des progrès Neiji.

-Par contre toi tu n'as pas bougé d'un poil. cassa l'Ombre.

 

Sur ce, Kairi lança à son ancien élève plusieurs poignards de jet et, profitant de la diversion causée, attaqua sur le côté. Neiji para l'attaque en empoignant son sabre à deux mains et en portant sa lame dans la direction de l'assaut. Le choc fût net. Alors que les deux armes étaient immobilisées, Neiji frappa avec sa jambe dans les côtes de son ancien maître. Celui-ci surpris, relâcha quelque peu son attention comme l'avait prévu l'assaillant et ce dernier en profita pour le frapper au visage. Kairi recula. Son front saignait et son nez était visiblement cassé. L'assaut repris une fois que le chef d'élite eut remis son nez en place sans hésitation. Il essaya de frapper Neiji, mais celui-ci esquiva en sautant en arrière et en répondant à l'assaut sans attendre. Mais celui qui l'avait formé n'était pas né de la dernière pluie et tous les coups que pouvaient donner son ancien élève étaient prévisibles.

Au bout de cinq minutes d'un combat acharné, les deux adversaires en étaient toujours au même point et aucun n'avait réussi à porter un coup dangereux.

 

-Je crois qu'il va falloir passer aux choses sérieuses. s'exclama Kairi.

 

Neiji ne répondit rien et se tint prêt. Son ancien maître se concentra et une légère lueur bleutée se dégagea de son être. Lorsqu'il ouvrit les yeux, son habituel regard insouciant et doux avait disparu pour laisser place à un regard froid et inexpressif. Il essuya son sabre de sa main gauche afin d'en enlever le sable collé et se dirigea dans la direction opposée au chef Ombre. Il ramassa un sabre appartenant à un de ses hommes, battu par Koda, et se mit face à Neiji le regard décidé et ses deux armes prêtes à riposter à n'importe quelle attaque.

Son ancien élève se figea et l'attaqua par la droite. Son maître se prépara à parer l'attaque mais ce n'était qu'une feinte de Neiji : en réalité il attaqua par la gauche. Kairi, faisant preuve d'une anticipation remarquable avait deviné les pensées de son jeune adversaire et pivota afin de bloquer le sabre de son ennemi entre les deux siens. Neiji était coincé : son arme était bloqué et sa garde grande ouverte. Il n'hésita pas longtemps et recula en faisant un saut arrière. La lueur bleutée entourait toujours son ancien sensei et il s'exclama:

 

-Je vois que tu as décidé d'aller jusqu'au bout...

-Exactement. Et je ne me rappelle pas que le sabre soit ta spécialité.

-C'est vrai que manier un Katana n'est pas mon fort...

-Dois-je en conclure que tu as enfin maîtrisé la technique que tu me cachais en utilisant cette chaîne?

 

Neiji ne répondit rien. Il recula et mit une bonne dizaine de mètres entre lui et son adversaire en évitant de se rapprocher de la zone où se trouvait Lunaka et celle où se trouvait Kyosuke.

Il ferma les yeux et concentra son aura autour de lui. L'étrange énergie que l'élue avait déjà aperçue le jour de sa rencontre avec le garçon n'avait pas changée : la lueur avait toujours cette teinte pourpre et parme aux reflets noirs. Neiji rouvrit les yeux et son aura redoubla d'intensité. Il enleva sa veste noir et sa chemise laissant ainsi découvrir son torse nu. Sa chaîne était enroulée autour de son bras et était fixée à sa main par cinq anneaux rejoignant cette dernière. Son arme était longue de trois bons mètres et l'aura que dégageait son porteur l'avait recouverte.

Le chef Ombre leva la tête et regarda son adversaire : son regard d'une couleur violet hypnotique avait disparu pour laisser place à des yeux d'un bleu limpide, presque turquoise. Il s'élança vers son adversaire : ses pieds semblaient avoir des ailes tellement sa vitesse était grande. Il porta un coup de poing à son adversaire qui l'esquiva et continua en un enchaînement de diverses techniques de combat au corps à corps. Les armes de Kairi ne pouvaient plus l'atteindre et ses déplacements visaient à désorienter son adversaire:

 

-Tu es devenu rapide... s'exclama son adversaire dans un souffle.

-Je m'y suis entraîné.

-Serait-ce pour cela que tu as quitté mon enseignement et que tu as trouvé un autre maître?

-Oui. Je voulais quelqu'un de beaucoup plus puissant qui pouvait m'enseigner ce qu'étais la véritable force. Et il ne pouvait pas se trouver parmi les Falken.

-Alors montre moi donc qui tu es devenu.

 

Neiji esquivait les coups de son ancien maître mais ne répondait pas à ses attaques : il observait. Soudain, il recula de plusieurs mètres afin de mettre une plus grande distance de sécurité entre eux. Son aura s'intensifia enfin et sa chaîne sembla prendre vie : elle bougeait d'elle même !

Kairi regarda son ancien élève avec intérêt et fixa sa chaîne : comment pouvait-elle avoir une conscience propre? C'était impossible. Le temps n'était pas à la réflexion et Neiji attaqua. Sa chaîne obéissait à chacune de ses pensées : elle se déroulait et se figeait pour attaquer dans une vitesse incroyable un point précis. Kairi esquivait chaque attaques de peu et se déplaçait en diagonale. Il avait évalué la longueur de l'arme, il pouvait donc mettre assez de distance entre lui et son adversaire afin d'éviter les coups. Mais, sans qu'il le comprenne, la chaîne s'allongea d'elle même et s'enroula autour de lui en un rien de temps, il ne fut pas capable d'esquiver l'étreinte mortelle. Désormais immobilisé et impuissant, Kairi ne savait plus quoi faire. Neiji se rapprocha de lui et le regarda de haut :

 

-L'élève a dépassé le maître, dirait-on...

-...Je n'aurais jamais pensé que tu puisses maîtriser le pouvoir d'une légende.

-Ce n'était pas une légende.

-Pourquoi protèges-tu l'élue?

-Car elle est notre seul espoir.

-Espoir de quoi? De détruire la terre de tes ancêtres? Tu sais ce qu'il se passera si elle accomplit l'intégralité de sa quête!

-Foutaises! Ce qui est dit dans la légende n'est qu'un tas de mensonges!

-Légende? N'as-tu pas dit toi même il y a quelques secondes que ce n'était pas une légende? Le reflet de ton âme est dans ton aura Neiji... Et je vois que la dizaine d'années qui nous as séparé n'a pas enlevé les prémices du mal de ton esprit!

-Tu parles de mal alors que tu obéis au Roi, cet infâme être qui sert le malin?

-La vérité n'est pas loin de toi Neiji et tu te fourvoies sur le but de ta quête...

-Assez!

 

La lame fixée à l'extrémité de la chaîne de l'Ombre transperça le coeur de Kairi en une fraction de secondes. Ce dernier cracha une gerbe de sang et s'écroula sur le sol. Plus rien ne parût bouger et une légère brise fit voler les cheveux de Neiji, tourbillonnant avec le sable. Un long silence s'installa et au fur et à mesure que le chef Ombre faisait disparaître son aura, sa chaîne, démontrée comme une arme réellement dangereuse, s'enroulait d'elle même autour de son bras .

Il se détourna du corps de son ancien maître qui était mort au combat comme il l'avait toujours voulu. Neiji en avait fini avec son ancienne vie dans le peuple Falken avec ce combat : il était désormais complètement devenu Neiji Katsue, chef du clan des Ombres et Falken déchu.

Le vainqueur de ce combat sans pitié se dirigea vers Lunaka, Skan et Koda qui l'attendaient quelques mètres plus loin en silence et ne sachant que dire. Personne n'avait entendu le dernier dialogue de Kairi et personne n'avait remarqué dans quel accès de rage, leur ami avait achevé son adversaire. L'élue accourue vers lui et se jeta dans ses bras couverts de sang :

 

-Neiji, tu vas bien...

-Oui. dit ce dernier en passant doucement une de ses mains dans les cheveux de l'élue.

 

 

 

 

-On est où? murmura une voix presque inaudible.

-Ah Kyo! Tu te réveilles enfin. s'exclama Lunaka.

-Lun, qu'est ce qui s'est passé? On est où là?

 

Kyosuke observait les alentours : il était assis sur un lit de fortune fait de bois et de paille. Au dessus de sa tête était tendue une toile et cinq sacs avaient été jeté à ses côtés.

 

-On est toujours dans le désert. Neiji et Koda ont monté plusieurs tentes et ça fait déjà trois jours que tu dors.

-Trois j...?!!! Tu rigoles?

-Non. Tiens prends ça, je vais chercher Noah. Rallonges toi et ne bouges pas.

 

Sans lui laisser le temps de répondre, l'élue était déjà sortie et le garçon se retrouvait de nouveau seul.

[neji']

Deux chapitres a lire, que du bonheure. ^^

 

Dans le précédant j'ai été surpris de voir que Neiji et sa troupe avit du mal a rattraper Kyo.

Aprés ben le combat ne pouvait tourner qu'ainsi.

Tu as réussi a trés bien raconter l'évolution de se combat, les images arrivaient les unes aprés

les autres.

 

Pour une fois que Lunaka ne combat pas, je suis content. Je trouve qu'elle a toujours envie de

tous faire. Ce qui a le don de m'agasser en général. ^^

Mais bon aprés 3 jours dans le desert vont il retourner chez les ombres. Ou ont il pré-définis un

plan qu'ilsvont suivre sans l'accord de Kyo...?

 

Vivement la suite...

[Dame Haruyo]

ça valait le coup d'attendre ces deux chapitres sont superbes, les scènes de combat sont vraiment bien décrites, et ce Neiji..humm maintenant je me mefie, quelques choses me dit qu'il n'est pas tout clean celui là..

 

Quand a se fichue désert pffiou! tu le décrit tellement bien que parfois sa donne soif 

Et ce Noah est vraiment impressionnant j'aime la façon dont il guérit kyo...bref que du bon, tu sais

ce que je vais dire hein?...la suiteuuuuuuu!!!

 

Sinon...enfin tu sais comme d'hab quoi!

[-Kheldar-]

 

ah enfin j'ai enfin rattrapé mon retard^^

alors on apprend que Yannick ..euh ..pardon Noah (désolé ça m'a échapppé ) a des ouvoirs de guériseur, que Kyo tombe dans les pommes dès la moindre petite blessure^^ , et que l'histoire est plus compliquée qu'elle n'y parait

(moi je l'ai dit dès le début que je l'aimais pas ce Neiji )

 

bon tu ne vas pas t'arrêter en si bon chemin , maintenant on est habitué à avoir un énorme chapitre^^

[Himideria]

Bon, le bac est fini (d'ailleurs je l'ai eu, yipppiiiiii) donc pour fêter ça, une nouveau chapitre:

 

 

Chapitre 25

 

 

Neiji, Koda, Skan et Noah étaient dehors et s'entraînaient tous ensemble. Kazuki, se tenant toujours à l'écart, s'était allongé pour contempler le ciel et pour méditer.

Lorsque Lunaka sortit en trombe de la tente où gisait déjà depuis plusieurs jours Kyosuke, chacun la regarda et s'arrêta dans ses activités.

 

-Noah, viens vite! Il s'est réveillé!

 

Le jeune garçon, sans en entendre plus, se rua à l'intérieur de la tente. Kazuki se redressa, soudainement intéressé par la nouvelle :

 

-Lunaka !

-Quoi?

-Viens voir.

 

La jeune fille se dirigea vers ce jeune prince habillé de son éternel pantalon noir coupé court au niveau des genoux ajouté à sa veste flottante à manches courtes jaune passée par dessus son haut noir. Elle se demanda soudain comment il pouvait tenir vêtu ainsi avec la chaleur qui régnait autour d'eux. Elle, était habillée depuis deux jours d'une jupe qu'elle avait rajusté à coup de sabre pour qu'elle lui arrive au milieu des cuisses et d'une veste à manche courte passée par dessus les bandes de tissu qui cachaient sa poitrine. Même habillée ainsi, elle avait du mal à supporter la chaleur.

 

-Comment va mon frère?

-Il a l'air d'aller mieux mais Noah te le dira mieux que moi.

-Je ne veux pas parler à ces personnes là.

 

Ses mots étaient prononcés avec un profond dégoût et Lunaka savait que chaque paroles qu'il disait étaient franches et réfléchies.

 

-Je sais. Mais tu ne vas pas avoir le choix.

-... Tu me soutiendras hun?

 

Tout en disant cela, il s'était rapproché de la jeune fille et leurs têtes étaient si proches qu'elles donnaient l'impression d'être collées. En un clin d'oeil, la jeune fille se recula, rouge comme une pivoine :

 

-Arrête de faire ça!

 

Le jeune prince éclata de rire :

 

-Tu es mignonne... Cela me donne envie de te voler un autre baiser.

-C'est ça, essaye.

 

Prenant les mots de la jeune femme pour argent comptant, il se rapprocha d'elle. Celle-ci, surprise par l'attitude du jeune homme resta paralysée. Quelques secondes avant que leurs lèvres se frôlent, Kazuki tapota le front de Lunaka :

 

-Je plaisantais. Je vais voir Kyo. Tu viens avec moi?

 

L'élue n'arrivait pas à s'habituer aux brusques changements de comportement du prince : il pouvait être gai et provocant par moment, froid et sérieux l'instant d'après.

Elle acquiesça et le suivit jusqu'à l'entrée de la tente :

 

-Vas-y tout seul, je te rejoins dans deux minutes. Profites-en pour parler avec lui de choses personnelles.

-Comme comment m'y prendre avec toi n'est ce pas?

 

Il avait dit cette phrase avec une pointe d'humour. Le clin d'oeil qu'il envoya à la jeune fille la fit rougir :

 

-Arrête de rire! Va!

 

Sans se faire prier, il pénétra dans la tente au même moment où Noah en ressortait pour préciser à tout le monde que la guérison était presque complète et que Kyosuke pouvait bouger normalement sans bien sûr faire trop d'efforts au début. Le soulagement fut de courte durée :

 

-Lunaka, ça fait trois jours que l'on parle de banalités! Tu passes la moitié de ton temps avec ce type alors que c'est un ennemi! Est-ce qu'on va enfin avoir le droit à une explication? s'énerva Neiji.

-C'est vrai! Ce mec, c'est bien Kazuki non? Pourquoi lui et Kyo se ressemblent-ils autant? renchérit Skan.

-Et pourquoi le prince est avec toi? Qu'est ce que c'est que toute cette histoire? Que s'est-il passé au palais? ajouta Koda la mine soucieuse.

 

Noah assistait à la scène et la gène de Lunaka était sans commune mesure :

 

-Je ne peux pas vous expliquer ça maintenant. Kyo...et Kazuki... C'est à nous trois de vous raconter, je ne peux pas le faire seule.

 

Sur ce, elle rentra dans la tente pour échapper à la tension qui naissait peu à peu entre les deux camps qui s'étaient formés au sein du même groupe.

[Dame Haruyo]

excellent comme d'habitute mais et oui il y a un mais il m'énerve ton prince!! comment il se la joue! non mais! sinon la lunaka elle n'a pas l'air bien, elle est bien pertubé que nous réserve tu pour la suite

himi arrête de jouer avec mes nerfs....

 

au passage chouette la sign..

 

et le traditionnelle: la suiteuuuu!!!!

[-Kheldar-]

 

et bien tout d'abord félicitations collègue bachelière 2007^^

 

pour ce qui est de l'histoire , je suis mitigé : contrairement à Dame Aruyo j'adore le prince  , ça devient même mon perso préféré , alors comme il apparait dans tout sa splendeur j'aime bien ce chapitre^^ ; par contre tu n'as pas idée de nous mettre un chapitre aussi court ? C'est juste pour nous torturer, avoues.

 

bref, comme il a été si bien dit précedemment : la suiteuuuuu!!!

[Himideria]

Je profite d'avoir internet (miracle!!!) pour vous poster un nouveau chapitre...Attention ca devient très chaud

 

 

Chapitre 26

 

 

-Lunaka est vraiment trop bizarre... Pourquoi supporte t-elle Kazuki alors qu'il est à l'origine du massacre de Sapharia?! s'exclama Skan, indigné.

 

Personne ne répondit à sa question et chacun resta plongé dans ses pensées. A l'heure qu'il était, tout le monde doutait de l'élue, cette jeune fille qui devait sauver le peuple. Elle s'était alliée à son ennemi : que préparait-elle?

Le soir tombait et Noah s'occupait déjà du feu. Koda, lui, se tenait à l'écart et s'amusait avec son poignard, le regard dans le vide.

Tout à coup, un pan de la tente centrale se souleva et Lunaka en sorti d'un pas vif, la mine soucieuse. Mais elle ne s'arrêta pas auprès de ses amis et se dirigea vers le point du rocher encerclant le campement qui était le plus en hauteur. Elle s'assit et contempla le désert baigné dans la lumière du crépuscule. Elle n'avait jamais vu de désert avant de s'éveiller et elle se rappela de sa réaction enthousiaste la première fois où elle avait découvert ce désert avec Kyosuke. Mais le sable combiné à la chaleur étouffante devenait lassant et elle n'avait qu'une envie : sortir de cet endroit au plus vite.

Elle ramena ses genoux vers elle et les entoura de ses bras afin de pouvoir enfouir sa tête dans le creux causé par l'arrondis de son corps. Sa pensée s'envola : " Ça devient n'importe quoi...mais qu'est ce que je fais là?...Je me suis éveillée il y a un mois et aujourd'hui je suis là dans ce foutu désert qui n'en finit pas ! Qu'est ce que j'ai fait depuis que je suis ici? Je n'ai rien fait en tant qu'élue : je ne suis qu'une grande gueule qui n'agit pas. J'ai combattu Kaoma car je trouvais que combattre était amusant et excitant alors que... par ma faute, des gens sont...morts...

Quand j'ai rencontré Neiji, j'ai passé mon temps à me plaindre et à pleurer au lieu d'agir comme ce qu'on attend de moi ! Je n'ai même pas le droit de dire que je ne veux pas être l'élue...beaucoup trop de personnes comptent sur moi et il faut que j'arrête de me cacher derrière les autres. On me protège sans arrêts ! A Sapharia, Skan m'a sauvé en créant une diversion quand je me battais avec Kaoma et il a recommencé lorsque nous étions dans le désert et que j'étais blessée! Quand j'ai combattu Koda, c'est Neiji qui m'a aidé en brisant les effets de Yestré...Au palais, je n'ai pût me sauver seule et j'ai dû attendre la venue de Kyosuke pour fuir. Il y a trois jours, j'ai laissé Koda et Skan combattre six soldats parce que j'avais peur et que je ne voulais pas combattre...c'est pathétique ! Mon rôle est d'être au premier rang dans un combat, pas de reculer et de trembler ! Bordel !". Sous l'excès de colère, Lunaka frappa le sol de son poing. La douleur ne la calma pas et du sang coula de ses doigts égratignés. Elle contempla le liquide écarlate descendre petit à petit le long de sa main : "Ce sang...C'est celui que je dois verser pour accomplir ma quête. Même si détrôner les rois équivaut à mon sacrifice, il faut que je sois prête pour cela. Ce que m'a raconté Kazuki... il faut que je le fasse : il n'y a plus d'hésitation à avoir...jamais..."

Une main se posa sur son épaule mais elle ne sursauta pas : elle avait sentie une présence depuis quelques instants.

 

-Je peux m'asseoir? demanda la voix douce de Neiji.

 

Lunaka releva la tête et acquiesça. Le jeune garçon s'assit doucement aux côtés de l'élue sans faire aucun commentaire sur la blessure aperçue sur la main de son amie.

 

-Ça va? questionna le jeune homme afin d'encourager sa compagne à lui parler.

-Ouais...Ça va mieux.

-Je suis venu te dire que...en fait, tout le monde se demande ce qui se passe...mais je voulais que tu saches que je te soutiendrais toujours...enfin, pas si tu trahis notre cause hein,  mais sinon...je serais toujours là pour toi...

-Merci, Neiji.

 

Un profond silence s'installa. Neiji leva la tête et ses longs cheveux voletèrent au vent, lui cachant le visage:

 

-Ah ces cheveux! Je vais vous couper si ça continue!!

 

A ces mots, Lunaka éclata de rire devant la situation burlesque de son ami. Elle se leva, se plaça derrière lui et lui noua les cheveux avec un de ses rubans. L'allure efféminée de Neiji était à se tordre de rire et la jeune fille ne s'en empêcha pas :

 

-Tu verrais ta tête!

-Rigole, rigole...

 

L'ambiance était redevenue détendue et joyeuse, ce qui soulagea le chef Ombre. Lunaka était debout devant lui, les bras croisés dans le dos et regardant l'horizon : la voir rire à gorge déployée et la sentir heureuse, malgré le poids qui reposait sur ses épaules, était vraiment agréable.

Neiji prit une grande inspiration et saisit la main de Lunaka. Celle-ci, surprise, s'arrêta net de plaisanter. Aucun mot ne sortit de sa bouche et elle s'agenouilla auprès du garçon. Leurs doigts se croisèrent et s'entrelacèrent. La douce chevelure blonde de la jeune fille tomba sur ses épaules et elle rougit de la situation dans laquelle elle se trouvait. Neiji contempla ses grands yeux bleus et sentit une bouffée de plaisir le submerger. Il caressa le visage de l'élue du bout des doigts et approcha ses lèvres des siennes. Lunaka ferma les yeux et leur premier baiser fût échangé doucement, avec passion.

Cet instant sembla durer des heures. Lorsqu'il fut terminé, Neiji enlaça l'élue, ne voulant plus jamais la lâcher. Ses longs cheveux argentés encerclaient son visage harmonieux et ses yeux violets reflétaient son intense bien-être. Lunaka se sentait si bien, blottie entre les bras de l'homme qu'elle aimait profondément depuis le moment où elle l'avait aperçu. Le soleil se couchait lentement, laissant place à l'atmosphère glacée de la nuit rythmée par les battements rapides de leurs coeurs.

Le couple resta assis là un certain moment mais celui-ci se devait de prendre fin : le feu de camp luisait au centre du camp et il était grand temps de redescendre rejoindre leurs compagnons.

[Dame Haruyo]

C'est vraiment très bien écrit, vraiment j'aime beaucoup (original hein?)

Et ce p***** de désert! m'enfin Neiji tente un rapprochement avec Lunaka? (il tente?) mais enfin elle a quel âge la petite? et elle est amoureuse? et pourtant je sens que tout ça ne va pas être simple, oui

le Neiji si je le trouvais top classe au début je commence a me méfier de lui maintenant, si c'est pas un retournement de situation ça.... (en plus il est éféminé c'est louche)

 

Ceci dis ma chère himi continue comme ça...mais que vois je? un autre chapitre arrive incéssament sous peu? c'est bien ce que tu as dis?.....aller viteuuuuuuuu!!!!!....

[Himideria]

Bon alors, comme dame aruyo me supplit et pleure à genoux devant moi (non ce n'est pas à cause des kippus!!), je post la suite. Au fait, j'ai remarqué que ce roman était lu par pleins de personnes alors laissez des com', ca m'encourage et c'est plus sympa Merci à tous!

 

 

Chapitre 27

 

 

Neiji et Lunaka descendirent doucement l'amas de roches qui surplombaient le campement, tout en discutant de diverses anecdotes qu'ils avaient vécu l'un et l'autre.

Une fois arrivés sur la terre ferme, ils virent que Koda, Skan, Noah, Kazuki et Kyosuke se tenaient en rond près du feu. Lorsque ces derniers aperçurent le couple s'approcher main dans la main, un large sourire moqueur s'afficha sur leur visage. Sur tous les visages, sauf sur celui de Skan qui regardait les deux compagnons d'un air étonné et déçu. Koda s'écria:

 

-Neiji...tu m'avais caché ça...Ma pauvre Lunaka, tu vas en baver.

-Je me demande si c'est lui qui va vraiment en baver! Vous avez vu le caractère de Lun? se moqua Kyosuke.

-C'est mignon...chuchota Noah d'un air ironique.

-Ouais, enfin il y a un truc que vous aviez pas calculé, c'est qu'on voit parfaitement l'endroit où vous étiez. Nous n'avons pas perdu une miette de vos ébats ! Neiji, t'as assuré, respect.

 

Les mots du jeune prince atteignirent leur but et le couple rougit, gêné.

 

-Pff...C'est n'importe quoi! Y a à peine dix minutes tout le monde râlait sur notre situation et maintenant tout va bien, tout le monde sourit! Bande d'hypocrites...Dites ce que vous pensez! Exprimez vous devant celle concernée par vos plaintes maintenant qu'elle est là! s'énerva Skan.

-Tu serais pas jaloux toi? cassa Kazuki.

-N'importe quoi! Lunaka est libre, elle fait ce qu'elle veut!

 

Sur ce, Skan se leva et partit dans une des tentes en traînant les pieds. En vérité, il était submergé par une profonde jalousie qui le rongeait de l'intérieur. Il se sentait vraiment mal car l'amour qu'il ressentait pour l'élue était énorme et la voir avec un autre que lui le brisait.

 

-Et ben...souffla Kyosuke.

 

Ce dernier, bien qu'il ne soit plus ami avec Skan, avait deviné ce qui le tracassait et il compatissait à sa douleur.

 

-J'ai pris une décision. Kyo, Kazuki, nous allons parler aux autres ce soir pour que cela dissipe les malentendus. Comme ça je n'aurais plus à supporter des réflexions comme quoi on se plaindrait de mes agissements.

 

Une fois sa phrase terminée, tout le monde acquiesça et chacun reprit ses activités : Kyo et son frère parlaient ensemble mais d'une voix si basse qu'il était totalement impossible de comprendre un seul mot de leur conversation, Koda était parti rejoindre Skan dans la tente afin de lui faire part de la décision de leur jeune amie et Noah, aidé par Neiji, se hâtait de préparer le repas.

Lunaka, elle, s'était assise par terre et observait l'agitation ambiante du campement. Sa situation la fit sourire : "une fille seule au milieu de tous ces garçons, ce n'est pas commun..." et elle ferma les yeux afin de savourer ce moment de paix qui n'allait sûrement pas durer...

Une vingtaine de minutes plus tard, la nourriture était prête. Le pain et la viande avaient disparus des rations et les repas devenaient frugales. Ce soir, Noah avait fait bouillir des plantes qui contenaient toutes les vitamines et minéraux nécessaires à la survie. L'eau que les compagnons buvaient était recueillie tous les matins sur les tentes : l'humidité ambiante de la nuit s'y condensait toujours sous forme de rosée.

Les seules provisions "potables" qui restaient au fond des sacs étaient réservées pour Kyosuke qui, à cause de sa blessure, se devait de manger plus sainement que les autres. Chacun vint autour du feu et avala en vitesse ce liquide chaud qui coula le long de leur gorge dans un sentiment apaisant. L'estomac de Lunaka protesta et demanda autre chose à digérer mais dans la situation où ils se trouvaient, il pouvait attendre longtemps.

Voyant que tout le monde avait terminé, Lunaka se leva et se mit face aux garçons qui la regardaient, l'oreille avide d'informations:

 

-Bon...commençons par le commencement...

 

L'élue conta d'abord son arrivée "musclée" au palais et les évènements qui s'y étaient succédés. Lorsqu'elle raconta également les "incidents" qui s'étaient déroulés avec Kazuki, Skan, Neiji et Koda jetèrent un regard noir à ce dernier, qui les regarda, un sourire satisfait aux lèvres. Lunaka, ne faisant pas attention aux regards meurtriers qui s'étaient échangés continua:

 

-Puis, Kyosuke est venu me chercher. On s'est enfuis par les jardins et c'est là que Kazuki nous a rejoins. J'ai d'abord été surprise car ils se connaissaient mais ce qui m'a le plus choqué, c'est d'apprendre leur lien de parenté.

-Pardon?s'étonna Skan.

-Oui, la vérité est qu'ils sont frères.

-Frères?! C'est une blague? s'exclama le garçon. C'est ridicule! Kazuki est roi et...et...Kyo est juste un paysan de Sapharia!

-Justement c'est...commença l'élue.

-Attends! C'est à moi de m'expliquer. coupa Kyosuke. Je...je suis né roi. Kazuki et moi sommes jumeaux mais je suis arrivé en premier, la succession me revenait donc de droit. Mais, que ce soit mon père ou bien ma mère, je n'étais pas aimé et ils préféraient tous Kazuki à moi. C'est pour cela qu'à l'âge de dix ans, on a attenté à ma vie. Mon frère avait deviné le manège de nos parents, il m'a donc permit de m'enfuir. Mon cheval m'a guidé jusqu'à Lowell où un couple de personnes âgées m'a recueilli et a prit soin de moi. J'ai vécu toute une année avec le sentiment d'avoir de vrais parents et reculé de tout. Je recevais parfois une lettre de mon frère qui était le seul au courant de l'endroit où je me trouvais qui m'apprit qu'il avait été sacré roi sous la pression de nos parents.

-Ouais...Je ne voulais pas être roi. Je voyais la vie horrible qu'avait mené Kyosuke avec toutes ces règles et ces lois. Je ne pouvais jamais donner mon avis, on m'a enlevé ma liberté. confirma Kazuki.

-Ça a dégénéré le jour où mon père a eu connaissance de l'endroit où je me trouvais. Mon village a été attaqué par les troupes de Kaoma. Ça a été une telle boucherie que...tout autour de moi, le sol était recouvert de cadavres. Il y avait du sang partout et...je me rappelle que les soldats tuaient sans aucune distinction de sexe ou d'âge.

 

Kyosuke était aussi pâle qu'un mort et sa voix tremblait. Cette attitude était la preuve que le choc vécu dans son enfance n'était toujours pas oublié.

 

-La dernière chose dont je me souviens c'est...ce sont mes parents adoptifs qui sont morts pour me protéger. C'était...monstrueux. Je me rappelle juste de leurs corps mutilés et après...plus rien : c'est le trou noir. Je ne sais pas comment j'ai fait pour me rendre à Sapharia in comment j'ai fait pour m'en sortir d'ailleurs....Je suis resté inconscient plusieurs semaines et...

-Un mois. précisa Skan.

-Ouais un mois, et j'avais perdu la mémoire, mémoire que j'ai mit trois ans à retrouver.

-Moi, on m'avait rapporté que mon frère était mort : les soldats n'avaient pas retrouvé son corps mais tous les habitants de Lowell avaient été tués, il n'avait donc pas pût s'en sortir. On peut dire que j'ai été surpris quand je l'ai retrouvé dans ma chambre trois ans après.

-Que s'est-il passé? demanda Neiji.

-Sapharia a été attaquée il y a deux ans et le fait de voir des blessés m'a fait retrouver la mémoire. Le médecin avait dit que ma perte de mémoire était dû à un choc traumatique et elle revenu en subissant ce même choc des années après. J'ai donc quitté momentanément mon village pour voir mon frère. continua Kyosuke.

-Lorsqu'on s'est retrouvé, il m'a raconté sa vie à Sapharia : ses amis, ce qu'il faisait. Il avait véritablement l'air heureux. Moi, j'étais resté pendant trois ans séquestré au palais, où je devais étudier ou m'entraîner au combat. Il venait me retrouver chaque mois au palais. Il était facile pour lui de pénétrer dans ma chambre puisque nous sommes jumeaux. Il y a un mois, les sentinelles de la forêt d'Orochi m'ont annoncé que l'élue s'était éveillée. Malheureusement, sans que je n'ai eu le temps d'agir, Kaoma a attaqué Sapharia en allant contre mes ordres. expliqua Kazuki.

-Pourquoi veux-tu aider l'élue? Kyosuke encore je peux comprendre mais toi...Cela voudrait dire que tu renies tes origines et ton statut social afin de te battre contre ta propre vie et ta propre famille? s'écria Skan qui avait hésité pour prendre la parole dans cette discussion importante.

-Je me fout de ma famille et de ce qu'elle fait. La torture, la pauvreté, tout cela n'est pas mon problème. Je fais ce choix pour deux raisons que Lunaka connaît déjà : la première est que nous assistons à un tournant de l'histoire et que je veux faire partit des grands nous qui la construiront, la seconde est que je veux me venger. On m'a enfermé pendant six ans sans que je puisse m'exprimer ou vivre. Mon père me manipule et a voulu tuer mon frère. Mon sabre sera l'arme de ma vengeance.

-Et pourquoi accepterions-nous de te prendre avec nous?s'exclama Neiji. Tu es sans doute conscient que tu es un ennemi pour chacun d'entre nous ici? Tu es un des rois que la guilde des Ombres combat depuis des années sous ma juridiction et tu es à l'origine du massacre de Sapharia.

-C'est faux! Mon frère n'est pas responsable de cette attaque! Il n'était pas au courant! s'écria Kyosuke.

-Qu'il le soit ou non, le résultat est le même! Des dizaines d'habitants femmes et enfants sont morts! Que ce soit toi, moi ou Lunaka, on a assisté à tout ça! Devrais-je te rappeler l'odeur des corps calcinés et les cris des villageois Kyosuke? Ce roi est notre ennemi et il le restera!

 

Les hurlements de Skan avaient raisonné dans l'immensité du campement. Avant que Kyosuke ne réponde quelque chose aux dires de son compagnon, Lunaka intervint d'une voix forte digne d'une élue:

 

-Taisez vous! Kazuki nous accompagne désormais car je l'ai décidé. Il nous est précieux car il possède énormément d'informations relatives à notre quête. Il m'a apporté la solution que je cherchais.

-Quelle solution? demanda Koda, d'une voix basse.

-Les autels.

 

Un long silence s'installa en entendant la réponse loufoque de la jeune fille. Noah fut le premier à exploser :

 

-Quoi?! Lunaka tu sais ce que sont les autels?! Tu sais à quel point ils sont dangereux? C'est de la folie!

-La folie n'est pas là où l'on croit. Ce qui est fou, c'est vouloir se battre à...sept contre une monarchie vieille d'un siècle! Au pire, nous avons la guilde des Ombres me direz-vous, mais cela ne vaut pas grand chose contre toutes les troupes, forteresses et poste avancés que Kazuki m'a décrit!

-Comme dans la légende...murmura Neiji, les yeux vides.

-Pardon? s'inquiéta sa compagne.

-La légende de l'élue parle des autels. Elle dit quelque chose à ce propos mais je ne me rappelle plus quoi...

-"L'élue gagnera en force et sauvera le peuple grâce au soutien des temples élémentaires disséminés partout sur la terre de ses ancêtres. En passant dans un désert de sang, par delà une vaste montagne, sous les flots, dans une profonde obscurité, au dessus des cieux et en traversant le temps d'hier d'aujourd'hui et de demain.." répéta Noah, hypnotisé par les paroles qui sortaient de sa bouche.

-Tu connais cette légende? s'exclama l'élue, surprise par la connaissance du garçon.

-...Cette légende est fausse, ne t'approche pas de ces instruments de morts Lunaka.

-Hum...Je vais peut-être passer pour un boulet mais....c'est quoi les autels? demanda Skan d'une voix timide, conscient que sa question devait paraître bête.

-Les autels sont... tenta d'expliquer Lunaka.

-Les autels sont interdits! Ce sont des lieux de prière dispersés dans tout Himideria que personne n'a le droit d'approcher sauf les grands prêtres qui en ont la garde. Il y en a six : l'autel de l'esprit, l'autel du feu, l'autel de l'eau, l'autel des ténèbres, l'autel de la lumière et l'autel du temps. Les civils qui s'en sont approchés sont tous morts dans d'atroces souffrances et de manière étrange. Que veux-tu en tirer? Ce sont des objets trop mystérieux et leur seule utilité est de donner la mort! s'écria Noah en essayant de garder son calme habituel.

-Lunaka, Noah a raison. Les autels sont trop incertains. Il est trop dangereux de s'aventurer dans les lieux sacrés. précisa le chef Ombre.

-Alors j'irais seule si vous avez peur. murmura l'élue, essayant tant bien que mal de provoquer ses amis afin qu'ils réveillent leur courage et leur témérité.

-Ce n'est pas une question de ça Lunaka! s'énerva Neiji. Nous n'avons pas peur! Nous pensons à ta vie à toi!

 

Lunaka, habituée à obéir à Neiji sans jamais le contredire, se surprit à lui répondre :

 

-Ma vie, ma vie! J'y pense moi aussi! Mais j'irais inspecter ces autels! Je veux découvrir quels secrets ils renferment!

 

Le chef Ombre, abattu par le caractère conquérant de son amie, se renfrogna et se tût en mogréant.

 

-Bon. Qui est prêt à me suivre? reprit l'élue, la mine satisfaite.

 

Un courant d'air froid parcourut l'assemblée et peu à peu des voix s'élevèrent :

 

-Moi. murmurèrent Kyosuke et Kazuki à l'unisson.

-Moi aussi. s'exclama Skan.

-Je viens aussi évidemment. s'écria Koda de son air insouciant et gai.

 

Noah et Neiji se regardèrent longuement et aquièscèrent en même temps, l'air abattu et navré. Sur ce geste, l'assemblée se détendit dans un grand soupir. Lunaka afficha un regard satisfait et laissa ses muscles se relâcher.

 

-Je suis soulagée...dit elle simplement.

-Lowell est donc notre prochaine destination hein? murmura Kyosuke que cette nouvelle n'enchantait pas particulièrement.

-Oui, je voudrais rencontrer le sage qui y a élu domicile et entre temps me renseigner sur la localisation de chaque autel. répondit l'élue d'une voix douce.

-Je ne suis pas d'accord pour que ce type nous accompagne! s'exclama Skan en désignant Kazuki. Kyosuke est ton gardien, moi et Koda aussi : c'est normal que l'on vienne. Neiji, ça se comprend. Bon, Noah est une Ombre qui exerce la qualification de médecin, il est donc important pour notre voyage. Mais ce type! Il est notre ennemi et il nie sa propre responsabilité aux massacres commis ces dernières années! Je ne sais pas s'il a été "manipulé" ou "enfermé" mais il est hors de question qu'il nous accompagne! Son comportement est abject et lâche! Je ne sais pas ce qu'en pense les autres mais pour ma part, il ne fera jamais parti de notre groupe!

 

L'attitude impulsive du garçon surprit un peu tout le monde, lui qui était si doux et serein en général. Le visage de Kazuki s'assombrit :

 

-Oui je suis un lâche et alors? Mon seul objectif est ma vengeance : je veux tuer mon père de mes propres mains même si pour cela je dois faire les pires compromis!

[Dame Haruyo]

Interressant ce chapitre, on comprend enfin les raison de la séparation des frères, et pourquoi kyo s'est retrouvé amnésique, cependant je n'ais pas tout compris avec les autels et biensurt manque de bol pour moi il n'y aura pas un chapitre avant la st glin glin hein? ....a moins que...

 

Ton histoire avance bien, tu y met juste ce qu'il faut d'intrigue, cependant je trouve la réaction de skan étonnante il se montre jaloux mais d'une autre manière, sans oublier cette sorte de triangle amoureux, bien que Lunaka ais fait un choix je doute que sa dure avec Neiji.

 

Toutefois je suis ravi de la voir enfin réagir parce que là je trouvais qu'il n'en fallait pas beaucoup pour qu'elle s'écroule....

 

Bon courage pour la suiteuuuuu!!

[neji']

Et voila, tu as craqué.

Tu nous mes de la romance dans ta fic'... ^^

 

Aprés que dire de tous ca.

Je n'aime vraiment pas l'élue, mais ca c'est pas un secret, je n'aime pas spécialement Neiji mais ca aussi c'est

pas un secret. Quand a Skan, Kazu et Koda, il ne me dérange pas. Mais j'aime vraiment bien Kyo toujours aussi

tranquil et Noha que je soupsone d'être un éspion, tellement il semble connaitre de choses...

 

Vivement une suite en tous cas.

[-Kheldar-]

 

Toujours aussi bien mis à part le fait que Neiji flirte avec Lunaka

Je n'aime toujours pas Neiji et j'adore toujours autant Kazuki^^

Bon dans le prochain épisode ils vont aller à Lowell pour le plus bonheur de Kyosuke , mais est-ce qu'ils vont y aller avec ou sans Kazuki après la petite crise de Skan et l'hostilité de Neiji , on le sera dans le prochain chapitre

 

je me mêle aux suplications pour la suite^^

[Himideria]

Bon...je post enfin la suite^^Après deux mois d'absence. J'ai repris l'éciture et je vient juste d'écrire ce qui suit. D'habitude, je réécrits les passages plusieurs fois mais celui-ci me convient bien, alors excusez moi si vous voyez une quelconque différence avec d'habitude. Tous les chapitres que vous avez lus jusqu'à maintenant ont été écrit il y a six mois. Dès maintenant je reprends l'écriture et vous avez le droit à de l'inédit;p

 

 

Chapitre 28

 

 

Skan implora ses compagnons du regard, sans succès. Chacun détourna leur regard du sien et le jeune garçon, totalement démuni, affaissa ses épaules et abandonna ce combat perdu d'avance :

 

-Bon et bien on dirait que c'est conclu, s'exclama Kazuki en un immense sourire. Sur ce, je vais me coucher. Bonne nuit tout le monde!!

 

Son caractère extravagant était devenu habituel et personne ne réagit lorsque, clopint-clopant, il rejoignit sa tente la mine guillerette.

Kyosuke soupira, depuis longtemps résigné au caractère spécial de son frère. Il était épuisé. Ses blessures, bien que refermées le faisaient encore souffrir et son corps avait du mal à évacuer tous les combats passés. Il se leva doucement, lança un sourire à Lunaka et partit rejoindre son frère. Le sommeil n'allait pas être dur à trouver pour lui...

Neiji, Koda et Noah se levèrent à leurs tours et s'éloignèrent du campement afin de parler d'un plan ne concernant que le clan des Ombres. Mystérieux comme à leur habitude...

Profitant de cet instant, Skan s'adressa à l'élue :

 

-Tu me trouve ridicule?

 

Lunaka tressaillit :

 

-A quel propos?

-A propos de Kazuki évidemment!

-Je pense que...qu'il faudrait lui laisser une chance...mais rester sur nos gardes en permanence tout de même.

-Tu ne lui fais pas confiance?

-...C'est difficile à expliquer... Je fais confiance à tout le monde sans faire confiance à personne tu comprends? Je pense que Kazuki peut nous être utile comme on peut l'être également pour lui...Voilà la raison de notre alliance...et celle de ma décision.

-Bien. De toute façon je respecterais tes choix...

 

Sur ce, il se leva et s'apprêta à partir :

 

-Attends. laissa échapper Lunaka.

 

Surpris, le jeune garçon se retourna. L'élue qui se tenait à ses pieds avait changée. Les flammes du feu se reflétant sur son visage mettaient en évidence sa maigreur et sa faiblesse nocturne. Skan se rassit et...prenant son courage à deux mains, enlaça Lunaka :

 

-Tu as du courage Lun... Tu es forte, je crois en toi.

-Merci Skan... J'essaye de me comporter comme je le devrais mais j'ai du mal...je suis désolée...

-Pourquoi t'excuses-tu? Ce n'est pas le temps que te prendra ton périple ou les moments de faiblesse qui surviendront qui nous importent... C'est ce que l'on fera et comment on le fera... Va à ton rythme et ne te soucis pas de ce que peuvent dire les gens qui t'entourent. Tu as ta vie et tu la gères comme tu veux. Il en va de même pour ta quête.

-Je...me repose trop sur vous n'est ce pas?

 

La faiblesse apparente de Lunaka ému son jeune ami... Il la serra plus fort:

 

-Nous sommes là pour toi Lun. Nous sommes nés pour toi. Repose toi sur nous comme tu veux... Utilise nos vies pour ta quête.

-Je ne pourrais jamais faire ça. Vous comptez trop pour moi. Je me sens faible Skan, si faible...

 

L'élue, bien que s'étant résignée à être plus forte, se sentit dépassée par la mission dont elle était la seule à connaître l'ampleur... Des larmes commencèrent à couler sur ses joues et la tristesse sembla la submerger. Totalement vulnérable, elle s'écria:

 

-Je suis désolée... Pardon... Je suis vraiment désolée...Je ferais de mon mieux je vous le promets mais...

 

Ses sanglots reprirent de plus belle, et Skan essaya de la réconforter... Sans succès immédiat. Ses pleurs résonnèrent dans tous le campement. Kazuki et Kyosuke, écartèrent un pan de la tente et observèrent la scène, mais par égard pour l'élue, ils s'en tinrent là. Kyosuke sentit une vague de tristesse s'emparer de lui. Il regarda son amie en pleurs, la souffrance qui se peignait sur son visage était insupportable... Kazuki, bien que servant son intérêt personnel ne put rester insensible devant le spectacle qui s'offrait à lui. Il se dégagea de cette vision et partit se coucher, laissant son frère regarder la scène d'un regard vide, ne pouvant plus bouger...

A quelques mètres du drame, se tenaient toujours les trois Ombres, observant également ce qui se passait. Koda voulut intervenir mais Neiji le retint et secoua la tête «non, laisse la...Ça ne sert à rien». Koda baissa la tête et rejoignit la souffrance de Lunaka par la pensée. Il était également incapable de bouger et de détourner la tête de ce qui était en train de se passer. Noah et Neiji se regardèrent, bien conscient de l'égal souffrance de leur cadet.

Les gardiens de l'élue, reliée à elle par leurs serments, partagèrent la souffrance de leur maîtresse, et ne purent empêcher leurs esprits de se tourner vers elle. Signe de soutien et d'affection. Signe de devoir également...

La tristesse de la jeune femme était palpable et ses émotions, à fleurs de peau, ne pouvaient s'exprimer qu'à travers ses pleurs, de plus en pus prononcés. Il lui fallut un certain temps pour se calmer. Et lorsque le silence revint sur le campement, l'élue s'était endormie, blottie dans les bras de Skan. Celui-ci ne sachant que faire, se leva délicatement et alla coucher son amie, avec le plus de tendresse possible. Il resta à coté de sa couche, lui tenant la main et veillant sur elle. Essayant de la comprendre, essayant de la soutenir, essayant de lui donner du courage à travers sa pensée...

C'est ainsi qu'après cet épisode désespérant, les gardiens de l'élue commencèrent à se rendre compte du véritable lien qui existaient entre elle et eux...Lien qui s'était renforcé dans la tristesse, dans le désespoir, à la lumière d'un ciel étoilé, laissant à nos amis des pensées funestes dans la nuit à venir...

 

 

@Nejisama :  De la romance? non pas vraiment...tu comprendras plus tard qu'il n'y a pas de place pour de la banale romance dans mon roman^^Si je fais ça, c'est pour être encore plus sadique par la suite niark niark niark...

@SabakunoGaara : Même message qu'à Nejisama^^Méfiez vous des apparences

[Dame Haruyo]

Jolie le chapitre, mais très court....trop court arrête de jouer avec nos nerfs comme ça.

 

Bon Lun nous fais encore une tite crise de larmes, ben j'espère que c'est la dernière parce que vraiment elle me saoule un peu "ha non la tâche qui m'incombe et gna gna gna" bon ça va on a compris hein ? 

 

Quand a ton style c'est clair qu'il a bien changé et j'aime beaucoup, ton vocabulaire est plus appronfondie et les émotions de tes personnages sont plus palpabes (mais sérieux arrête de chouiner Lun...^^) la suite n'en seras que meilleur j'en suis persuadé donc....la suiteuuuu

 

 

[-Kheldar-]

 

Toujours aussi bon^^

Dans ce chapitre sans escarmouche , tu décris parfaitement les émotions des personnages et en particulier de l'héroine ( trop même selon certains  ) sans que cela ne soit ennuyeux , bravo

Skan remonte aussi grandement dans mon estime ( ...bah oui moi je ne serais pas aussi patient )

 

ps: je vais finir par créer un FC Kazuki 

[Himideria]

Merci Dame Haruyo, Merci aussi SabakuNoGaara, ça me fait très plaisir^^

Pour vous remercier, voici la suite, qui change de ce que j'écris d'habitude (je me suis moi même surprise à intégrer un truc pareil dans mon histoire! Ca doit être parce que je suis malade )

 

 

Chapitre 29

 

 

L'élue s'était éveillé tôt ce matin là. Skan était à côté d'elle, assoupit. De grandes cernes s'étaient dessinées sous ses yeux, ce qui laissait présager qu'il avait veillé sur son amie une bonne partie de la nuit.

Lunaka s'était extirpée délicatement de sa couche afin de ne pas réveiller son hôte et était partie s'entraîner derrière la falaise qui surplombait le campement. Le soleil aujourd'hui tardait à monter et il ne devait alors qu'être cinq heures du matin.

Une fois ses exercices terminés, et ne voyant toujours pas une once d'activité s'emparer de l'endroit où ses amis dormaient, Lunaka se mit en tête de préparer en avance les affaires pour leur voyage. En effet, il fallait repartir ou ils finiraient tous par se faire attraper à un moment ou à un autre. De la rosée matinale s'était accumulée sur la toile des tentes, ainsi, nos amis auraient de quoi boire durant leur périple. L'eau ainsi obtenue en grande quantité et amassée dans des outres était précieuse pour un voyage à travers le désert, c'est ce que Lunaka avait appris à force de progresser entouré de tout ce sable.

Le petit déjeuner, aujourd'hui toujours composé d'eau chaude et d'herbes énergisantes fit pâlir notre jeune amie. Elle rêvait de viande. De la viande rouge, cuite sur un feu brûlant, fondant dans la bouche et laissant un goût prononcé sur les papilles...

La demoiselle saisit son sabre et l'arc que Kyosuke avait laissé à côté du feu bientôt éteint et partit à l'aventure. Les animaux pullulaient dans le désert et il ne serait sûrement pas difficile de trouver quelque chose à manger. Ces derniers jours tout le monde était beaucoup trop fatigués pour trouver la force d'aller chasser et le seul qui s'y connaissait vraiment était cloué au lit.

Lunaka s'éloigna du campement et, croyant à sa chance, s'approcha d'un trou apparemment creusé par un animal assez gros, devant mesurer la taille d'un renard.

Elle essaya de distinguer si quoi que ce soit de vivant pouvait se cacher à l'intérieur, sans succès. Soudain, derrière elle, une présence se fit sentir et un énorme fennec se jeta sur elle. Lunaka hoqueta sous la surprise, les crocs de la bête s'enfoncèrent dans la cuisse de la jeune fille. Celle-ci, malgré la douleur ne perdit pas ses moyens et envoya valser l'animal à deux mètres d'elle. Les deux se regardèrent, le regard mauvais. L'un guidé par l'instinct de survie, l'autre par l'envie de prouver sa valeur. L'élue empoigna l'arc et arma une flèche en direction de l'hybride. Malheureusement, n'ayant jamais utilisé une arme pareille, sa flèche tomba mollement en arc de cercle à plusieurs centimètres de l'animal. «Pitoyable» pensa alors la chasseresse improvisée.

Profitant de cette erreur, le fennec chargea, guidé par une force surprenante. Mais les réflexes et la technique de Lunaka n'étaient plus à refaire. En l'espace de quelques secondes, son adversaire bestial était à terre, agonisant dans une marre de sang. La jeune fille eut un léger pincement au coeur lorsqu'elle acheva l'animal mais la perspective du repas qui s'offrait à elle et ses amis, fit disparaître son sentiment de culpabilité. L'animal était gros, assez gros pour nourrir son groupe et un immense sourire se dessina sur le visage du vainqueur. Mais celui s'effaça bientôt lorsque deux petites choses s'approchèrent du corps de l'animal mort. Le fennec était en réalité une femelle, et ses deux petits étaient là, cherchant à téter leur maman et ne comprenant pas pourquoi celle-ci ne bougeait plus et ne voulait plus leur donner du lait, nourriture dont ils avaient besoin pour survivre. Les deux petits couinaient et cherchaient à faire bouger leur mère en poussant avec leurs petites têtes sur son abdomen. Ne constatant aucune réaction, ils se couchèrent tous deux contre leur mère, comprenant qu'ils étaient seuls et qu'elle était partie pour de bon.

Lunaka réalisa qu'elle avait tué la seule chance de survie de ces deux petits. Ainsi qu'une mère essayant par tous les moyens de défendre sa progéniture, emprunt à une immense peur et donnant tout pour se défendre. Voilà d'où venait cette rage palpable sur l'animal dans le combat, voilà pourquoi l'animal avait été si violent.

L'élue tenta une approche...Lorsque sa main ne fût plus qu'à quelques centimètres des deux bébés, ceux ci eurent un sursaut, leurs poils se rebroussèrent et ils se positionnèrent en situation d'attaque:

 

-Chut...Je ne vous veux pas de mal, aller, venez...

 

Comment ces deux petits pouvaient-ils comprendre le langage d'une humaine? Et même s'ils avaient compris les paroles de Lunaka, comment auraient-ils put la croire? Elle qui venait de tuer leur mère...

Les deux fennecs, guidés par la peur confirmèrent leur envie d'attaquer. Lorsque l'élue voulut en saisir un, celui la mordit si fort, qu'elle laissa échapper un cri. Mais elle tint bon, et avec son autre main, commença à le caresser. L'animal était crispé et ne comprenait plus ce qui se passait. Lunaka l'enlaça de sa main et le porta jusqu'à sur ses genoux. La bête était toute recroquevillé et tremblait de peur. Plusieurs minutes passèrent et celle-ci relâcha les muscles de sa mâchoire, laissant ainsi plus de liberté à la main de son présumé prédateur. Le petit fennec leva la tête et croisa le regard de l'élue. Celle ci lui adressa un sourire et continua de le caresser:

 

-Là, là...Ça va, tu vois, je ne suis pas si méchante...

 

Comme pour sceller un geste de confiance, le petit animal lécha la blessure qu'il avait lui même infligé quelques secondes auparavant. L'autre fennec, constatant l'attitude de son frère s'approcha de lui même et renifla Lunaka longuement. La jeune femme, se laissant faire, ne bougea pas, et essaya de rassurer ces deux adorables créatures. A vue de nez, ils ne devaient avoir qu'un mois, peut être un peu plus. En tout cas, ils n'étaient sûrement pas sevrés et ils ne survivraient pas longtemps sans leur mère. L'élue les prient tous les deux sur elle et les mirent en confiance. Cela prit plusieurs minutes mais ils se firent à sa présence et lui accordèrent leur confiance. La jeune fille remarqua à quel point les deux créatures étaient petites. Elles devaient à peine rentrer dans sa main. L'une d'elle était rousse, l'autre était beige, avec une tâche noire sur un oeil. Lunaka, bien que n'y connaissant pas grand chose remarque que les deux étaient des mâles. Voyant qu'ils n'étaient plus farouches, elle les plaça dans les poches de sa veste beige, ramassa ses armes et le corps de sa victime et rentra ainsi au campement.

[Dame Haruyo]

Ha !! pauvre maman fennec... :'( manger de la viande c'est quelques chose il leur fallait bien des proteines, mais quand même c'est dur....

 

Sinon un très bon chap, et l'arrivé de ces deux nouveaux petit arrivant (petit pour le moment) promet bien pour la suite de ton histoire....

 

Je suis impatiente de les voir enfin quitter le campement et partir vers leurs quêtes...ha aventure quand tu nous tiens....encore trop court ce chapitre vivement la suiteuu!!!!

 

Ps: dis donc jeune fille t'es malade alors au lit et vite fait non mais!!!

[-Kheldar-]

 

Petit moment de tendresse avant la tempête? 

Chapitre entièrement consacré à Lunaka mais toujours aussi interessant et bien raconté comme d'habitude .

Lunaka va donc ramener ses deux nouveaux compagnons au camp mais est-ce que les autres vont bien le prendre ou vouloir les passer eux aussi à la broche? (comment ça insensible? )

Sinon comme Dame Haruyo , j'attends avec impatience qu'ils reprennent leur quête , comme dirait un certain barbare : "Baston!! " 

[Himideria]

T'inquiètes, la baston arrivera en son temps, et ça sera de la bonne ne t'inquiètes pas^^

Petit spoil, le titre du prochain chapitre sera "Ragout de Fennec, sauce madère" ;p

En tout cas, merci pour vos posts, ca fait vraiment ultra plaisir^^

Ok ok, je vais me coucher....

[.::Pervert Mood::.]

En fait les deux rejetons c'est le dessert !

 

ça faisait longtemps que je n'avais pas lu, donc cinq chapitres d'un coup ! On voit effectivement que ton style est plus affirmé, et je préfère. Une ou deux maladresses cependant, mais rien de grave.

 

Contrairement à Neji et Sabaku moi j'adore Neiji et Kazuki, allez savoir d'habitude j'aime les psychopathes, les torturés... Alors ils nous réservent peut-être des trucs sympa ! 

Et comme Dame, j'espère que Lunaka va bientôt arrêter de chouiner ou s'en prendre plein la tête pour la mettre sur le droit chemin (oui je sais je suis sadique, mais je l'ai toujours été, et surtout avec mes héros ! )

 

Vivement que tu te remettes pour nous offrir rapidement une suite ! 

[Himideria]

Et ben dites donc, je ne sais pas si c'est le virus qui fait ça mais je grate! Donc voici la suite, écrite il y a un instant. Je viens de finir la partie 1 de mon histoire (youpi!!! enfin!!!). Au prochain chapitre, on commence avec de nouveaux personnages et vous allez quitter notre petit groupe pendant quelques temps^^Mais je vous laisserait voir tout ça, donc voilà, bonne lecture à chacun, et n'hésitez pas à lacher des com'

 

 

Chapitre 30

 

 

 

-Non mais quelle idée stupide! Et si j'étais pas là hein? Tu ferais comment? Qu'est ce que tu peux être abrutie parfois!

 

Rien qu'au ton de sa voix, on sentait que Noah était en colère. Neiji venait de le réveiller il y a une dizaine de minutes, lui annonçant que Lunaka était blessée. Il était le dernier à se lever et tout était déjà prêt : le feu rallumé et dans un coin, l'élue jouant avec deux bestioles couinantes et bruyantes, du sang coulant de sa main et de sa cuisse. Lorsque la jeune fille lui avait raconté son histoire, il avait levé les yeux au ciel et ne trouvait même pas les mots pour exprimer la bêtise du geste de son interlocuteur. Il s'était contenté de soupirer fortement et de désinfecter les blessures de son amie:

 

-Et tu comptes en faire quoi de ces deux là?demanda le médecin.

 

Comprenant que quelqu'un s'intéressait à leur cas, les deux petits s'arrêtèrent de jouer et de se mordiller les oreilles pour guetter la réaction de leur nouvelle maman:

 

-Je les adopte, je vais m'en occuper.

-Ils ne sont pas sevrés, tu comptes les nourrir comment?

 

Lunaka n'avait pas réellement réfléchit à la question et elle ne trouvait pas de véritable solution...

 

-Je sais pas...

-Ahlala...Faut tout faire à ta place hun?

 

Sur ces mots, Noah chercha furieusement quelque chose dans son sac. Il en sortit une poudre jaunâtre et la donna à Lunaka :

 

-Si tu mélange ça à de l'eau, tu obtiendras quelque chose qui ressemble à du lait maternel. S'ils acceptent de boire ça, ils pourront peut être survivre car ils seront bientôt aptes à manger de la viande.

 

-Merci Noah. Tu es gentil. Comment je peux leur donner ça?

-Et bien, c'est là où réside tout le problème...Nous n'avons pas de biberons...A moins que...mais oui!

 

La jeune Ombre regarda dans son sac et en sortit un bout de tissu de taille moyenne:

 

-C'est étanche. Peut être que si on le roule en cône, on arrivera à en faire un biberon.

 

Sur ce, le garçon essaya de confectionner le dit objet après avoir préparé du lait dans une coupelle. Il empoigna le bébé roux et sans délicatesse lui enfourna le cône dans la gueule. tout d'abord surpris, le petit commença à se débattre, mais sentant le goût du liquide, et n'obéissant qu'à son estomac, il commença à téter frénétiquement l'extrémité de l'objet. Noah, totalement surexcité s'exclama :

 

-Lun, regarde! ça marche!

 

Cette dernière sourit, découvrant ainsi une des facette du caractère du garçon.

Une fois le repas des petits donné, ces deux derniers s'endormirent en boule dans les bras de leurs bienfaiteurs :

 

-Ah...Tu nous les fera toutes quand même... soupira Noah.

-Je ne pouvais tout de même pas les laisser livrés à eux même...

-Vous les filles...Vous avez trop de culpabilité...

-Toi je te trouve bien affectueux avec ce que tu tiens dans les bras, je ne crois pas que tu es si différent de moi. répondit malicieusement Lunaka.

 

Le jeune médecin rougit légèrement :

 

-Prends le. Je ne pourrais m'en occuper que d'un. Ce petit rouquin a l'air de bien t'apprécier, alors prends en soin.

-Mais je n'ai pas le temps pour...

-Ah oui? Et bien tu le trouveras. coupa l'élue en lui adressant un clin d'oeil.

-Il faut leur trouver des noms...

-Oui...Une idée?

 

Noah réfléchit. Soudain son visage s'illumina:

 

-J'ai trouvé! Je vais l'appeler Haru! Ça lui va comme un gant! Et toi?

-Mugen. C'est joli je trouve.

 

Lunaka et Noah, se surprenant tous deux dans cette nouvelle complicité échangèrent un sourire et continuèrent à prendre soin de leurs animaux tandis qu'un peu plus loin, Kyosuke et Skan dépeçaient leur petit déjeuner et le préparait. A l'écart, Neiji et Koda s'entraînaient alors que Kazuki était allongé, comme à son habitude, absorbé par l'observation de l'immensité bleutée qui s'étendait devant ses yeux.

 

En fin de matinée, ils avaient tous pris leur petit déjeuner et s'étaient régalé. Cela faisait depuis leur départ du repaire des Ombres qu'ils n'avaient pas eu un repas digne de ce nom. Les estomacs enfin pleins, chacun finit de préparer ses affaires et de plier les tentes, tandis que d'autres préparaient les futures vivres.

Une fois que cela fut prêt, un groupe d'aventuriers était rassemblé, attendant d'accomplir une marche de plusieurs jours. Kyosuke, bien qu'il soit encore faible ne risquait pas de poser trop de problèmes aux autres, il restait robuste. Mugen dormait sur l'épaule de Lunaka, se réveillant toutes les cinq minutes car il glissait ou tombait de son perchoir. Haru, lui, avait trouvé un coin un peu plus confortable dans une des poches du sac à dos de son nouveau maître. Il s'occupait en jouant avec une des lanières du sac qui pendouillait à ses côtés. Ces deux nouveaux compagnons détendaient l'atmosphère et tout le monde voulait s'en occuper, surtout Koda, fidèle à lui même et à son innocence spontanée.

Ils se mirent donc en route, Kazuki collé à Lunaka, la charmant et la taquinant sous les yeux jaloux de Skan et le regard observateur de Neiji. Koda, lui, courait à tout va, infatigable, prétextant une mission de reconnaissance et un un rôle d'éclaireur qu'il s'était lui même attribué, secondé de Noah. Kyosuke, lui réfléchissait à son retour sur les terres de Lowell. Tout était lancé maintenant, et leur quête ne faisait que commencer. Que pouvait bien réserver l'avenir? Ce n'est qu'en avançant qu'ils le sauraient...

[Daemon]

  Hum, décidément, la section Fanfic de ce forum va devenir ma préférée A chaque fois que je me lance dans une nouvelle histoire, j'accroche!

  En plus, j'arrive à la fin de la première partie... A point nommé pour un commentaire, donc^^.

  Autant te le dire tout de suite: les histoires d'élus, c'est vraiment pas mon truc. Le type qui arrive, qui n'avait jamais rien demandé à personne et qui se découvre un destin et de grands pouvoirs... Non merci (pour cette raison, le héros de l'Epée de Vérité me dégoute un peu... sans parler de Harry Potter... enfin je digresse). MAIS (et oui, il y a toujours un mais), tu nous a pondu une héroïne toute en conrastes et qui sort des carcans habituels, et rien que pour ça Bravo! Forte et fragile à la fois, cette chère Lunaka est très bien imaginée. On est loin des héros à qui tout réussi, et qui accomplissent leurs missions sans l'ombre d'un doute. Lunaka doute, et c'en est beacoup plus réel: ça prouve son humanité (parce que des fois, on se pose des questions sur certains personnages de romans^^).

   Tous les autres personnages sont très bien tournés également, chacun à sa particularité et se démarque des autres (même si dans l'ensemble, on à affaire à beaucoup de forts caractères  ), et chacun à un passé bien défini.

   Les dialogues sont percutants, amusants sans être trop lourds. Au début, j'aurais bien rajoutés quelques points et autres virgules, mais ton style a évolué et s'est amélioré, donc maintenant je n'ai plus rien à redire.

   Les descriptions sont très bien, pas trop ni pas pas assez, juste comme il faut. Les scènes d'action sont vraiment bien décrite, on ne s'y perd pas.

   Passons au point d'orgue : Le scénario. Bon, je l'ai déjà dit, les histoire d'élus luttant contre le mal... Bref, le fait est que tu semble t'amuser à renverser la situation: le mal n'est finalement pas vraiment là où on aurait pu le chercher. Le meilleur exemple est sans conteste Kazuki : tout le monde le hait, mais il n'est pas vraiment responsable (pas de bol^^). J'espère que tu continuera sur cette voie là et j'attend d'ores et déjà la suite avec impatience. Mais, cette histoire de temples... Me tromperais je en y distinguant une influence Zelda-esque? 

 

   Bref, voilà mon avis sur ton excellent roman! Et maintenant, je crois qu'il va me falloir prononcer ces paroles maudites...

   * prends une inspiration *

   La suiiiiiiite...!

[Dame Haruyo]

Enfin vive les protéines !! ils sont partis (ce n'est pas trop tôt)

 

ça va tu gardes un bon rythme, même en abordant des passages plus légers, sympa ce chapitre

juste un petit détail comment s'appelle un des fennec? Haru ? tiens tiens....

 

Aller ma puce la suiteuuuuu!!!! (dis donc t'étais pas censé rester au lit toi? )