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La grimpe


rhavin
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Invité darknesss

ouais, vive l'accrobranche, c'est bien fun niveau grimpe =)

 

edit rhavin:moins fun que la grimpe de rue (un peu comme Alin robert, mais en carrément plus soft, genre trois quatre mètre de haut). Encore plus marrant quand il y a du monde qui s'arrête pour regarder...

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  • 3 weeks later...

Moi j'aime Beaucoup la grimpe, hélas je ne puis plus en faire a cause d'une chute fatale qui m'a un peu refroidi, dommage j'adorai ca, maintenant ca m'arrive d'aller a [FONTAINEBLEAU pour m'amuser, quoi que certains bloc sont loins d'être facile voire même très compliqués, la preuve c'est a fontainebleau que j eme suis pété le bassin et 8 côtes, maintenant en plus d'avoir une appréantion a re-grimper il m'arrive de souffrir su dos quand il fait humide.

 

Mais bon j'ai grimpé dans les alpes du côté de Briançon, en ardeche, en salle dans Paris et dans differents endroits non prévus a cet effet!!!^^.

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ON en a parlé sur msn, mais je le redirais quand même....

Totale compassion pour toi. Les accidents  en escalade, malheureusement, il faut en parler. Je ne souhaite ça à personne bien évidement.

J'étais présent lors de quatre accidents.

Le premier, la fille à fait une chute de 6 mètre, déplacement du bassin et scoliose irrécupérable. six mois d'immobilisation

Le second, mon frère, neuf mètres, quatre vertébres tassées, deux talons pété, tibia droit et poignet droit double fracturés. Un an immobilisé, plus trois mois de rééducation (et un caractère de chien quand il veut)

Le troisième, même type de chute, même hauteur mais il s'en tire avec seulement un poignet cassé. 6 semaines d'immobilisation et un gros vertige desormais.

le dernier est assez cocasse:en falaise, 15 mètre de chute, attérit dans un arbre. Redescend indemne, plein d'écrochure et de bleu et un teint très pale. Ainsi qu'avec 9 centimètres d'un bout de bois enfoncé dans le fessier gauche.

 

L'escalade est donc un sport dangereux, à pratiquer donc en respectant à la lettres les règles de sécurité.

 

 

 

FONTAINEBLEAU: un site magnifique, littéralement la Mecque des grimpeurs de bloc. (plus communément appelé les "bleausard")

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Hé oui la mecque des grimpeurs de blocs!!! tu sais rhavin depuis mon accident qui remonte a 3 ans maintenant; j'appréhende le vide d'une manière totalement differente, je n'ai plus confiance en moi et le simple fait de passer au dessu de 10 mètre me met mal a l'aise, alors qu'a la base ma chute ne s'est pas faite de très haut, c'est pour ca que c'est dur de re-grimper activement!!!

Je penses d'ailleurs qu'il me sera impssible de m'y remettre (sans voulloir paraître FATALISTE)

 

edit rhavin:on en rediscutera sur msn, pour pas saturer ce topic

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  • 3 months later...

pour le remettre au goût du jour, on peut parler autour de cette video

http://www.youtube.com/watch?v=l-oc-lhqpIA&mode=related&search=

 

alors on appelle ça du solo, ce qui consiste, je vous le donne en mille, à grimpe seul sans assurage. Un dieu en la matière, que vous connaissez tous j'en suis sûr: Alain Robert.

vous connaissez pas ce nom? Bon et si je vous dit l'homme qui grimpe les gratte-ciel?

Ah ça y est vous voyez de qui je veux parler!! Un monstre de la grimpe, longtemps dans le top 3 des meilleurs grimpeurs du monde, il a arrêter toute forme de grimpe assurée parce que je cite:" je m'emmerdais."

 

A savoir que le solo a son lot de soucis, puisque alain Robert compte 100% d'invalidité, une centaine de fracture a son actif sans parler des 800 grammes de métal qu'il trimballe dans le corps sous forme de clou, broche, vis et autre objet visant à maintenir ses os en place.

et je ne parle pas de tout les regrettés de la grimpe, emporté dans leur passion pour X raisons. Une pensée pour eux qui ont fait rêver à un moment ou a un autre.

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Il était ou ce topic ? tombé dans une creuvasse ?

 

Enfin bon, j'ai parcouru les posts, et une chose revient la sécurité. Je pratique la Haute rando et maintenant le freeride en VTT (une nouvelle passion huhu) et une chose me tarode, honnetement c'est pas un problème d'irrésponsabilité ou d'inconscience mais quand tu entame un ride, ou une rando avec un gros denivelé, tu pense pas que tu grimpe fort, c'est que quand tu entame la descente que le "putain j'ai pas monté tout ça quand meme" arrive.

Tout ça pour dire que t'es tellement dedans que tu te concentre sur la montée et tu dois forcément passé à coté de certains point de sécurité. Donc forcément, tu grimpe pas avec sécurité 100% non ?

 

Ik'.

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Exacte. de toutes façons, celui qui grimpe en recherchant le risque 0, c'est simple... il ne grimpe pas.

Et pour être honnête, ça fait un bon moment que je compte plus sur la sécurité. Quand je tente un spot, soit j'y vais, soit j'y vais pas.

 

et tout ceux qui me diront que ça demande une part d'inconscience, je réponds: "oui, et alors?" Il faut pas être inconscient parfois, quand on prends la voiture? Je tombe dans le malheureux travers des chiffres mais... sur 10 ans de grimpe à un niveau moyennement bon, je n'ai jamais eu d'accident. et pourtant, des conneries engrimpe, j'en ai fait plus que mon lot. Alors qu'en voiture, combien de personne peuvent dire qu'en 10 ans de conduite, ils n'ont jamais eu d'accident? Pas beaucoup hein?

 

toujours est-il que sans la part de risque et cette appréhension, ce serait pas forcément aussi intéressant. Après il faut savoir mesurer les risques... Par exemple, ça m'a démangé devant la tour Montparnasse de faire 6-8 mètres de grimpe... Je crois l'avoir exprimé aussi... :D

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  • 4 months later...

salut...

j'ai pratiqué l'escalade pdt 6 ans en section sport ds les vosges.

c'est pas le pays le plus indiqué pour la grimpe mais on a quand même de quoi faire par la bas...

et maintenant j'ai "realisé mon rêve de gosse", j'habite en savoie...

une des plus belle voies que j'ai pu faire n'etait pas d'un niveau extremement difficile mais était quand même engagée. c'etait dans les aiguilles rouges et elle devait faire presque 450 metre je crois. ou peut etre même un peu plus...

7h00 d'ascension environ avec un temps soit bon soit pourrie. ( y a des moments ou l'on ne voyait pas ce qui était à 3 metre au dessus de nous) et dans ces moments la quand tu vois meme plus le mec qui t'assure et que le vent t'empêche d'entendre qe qu'il te dit tu te sent un peu seul au monde...

mais super souvenir en perspective. et depuis, luxation de l'epaule, chutes pas à répetition mais cela m'est arrivé une paire de fois depuis, et le fait de ne pas trouver de gens motivés pr aller grimper m'on fait raccrocher les chaussons et le baudar...

 

tu parlais de alain robert ds ses solos... il y a aussi un type que je considère comme "monsieur solo", c'est christophe profit.

Auteur des records de vitesses comme le pilier bonnati pour ne pas cité le plus bô des piliers.

 

enfin voila... je cherche des mecs motivés pour aller bouffer de la gomme sur la roche... pas forcement sur des gros niveaux mais histoire de pouvoir se remettre des bonnes bouffées de sensations.

 

 

PS: cherche aussi des gens interressés pour faire quelques traversées de massifs...

 

 

PS2: "que la montagne est belle......"

 

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  • 9 months later...

Petit up de ce topic.

 

Voili voilou, après 10 ans de tractation, la ville de pau à enfin financé la construction de ce foutu mur qui a ouvert au début du mois. Je sais, personne n'habite par chez moi mais peu importe, c'est juste pour vous montrer la structure sur laquelle je vais a présent essayé d'aller m'amuser au moins deux fois par semaines.

 

http://sport.univ-pau.fr/live/digitalAssets/1006_verdon_ferme_moyen.jpg

 

Comptez 20 metre de haut et 30 de dénivelé sur l'arche.

j'ai testé le bestiau samedi dernier et aujourd'hui. Mes doigts s'en souviennent, mes bras on du mal à soulever un téléphone portable et j'ai à peu pret autant de tonus qu'un bébé rachitique, mais je suis en mot: "heureux".

 

Si vous êtes fan d'escalade et que vous passez sur Pau, faites moi signe, on ira titiller le monstre. (je précise que d'ici 6 mois, la surface grimpable aura doublée, puisque la totélité du mur n'as pas encore été monté)

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  • 2 years later...

Tiens, je réalise que ce topic prend singulièrement la poussière.

Allez zou, un post pour remettre ça.

 

Ainsi que je l'ai dit dans un autre topic, j'ai repris l'escalade.

3 sessions par semaine... et bien pour faire simple disons que ça m'avait sérieusement manqué.

 

Après un petit accident l'an dernier qui m'a valu une rupture de poulie (petit cartilage dans l'articulation du doigt) j'ai retrouvé un niveau très honorable. 7a à vue et je commence à bosser les 7b et niveaux supérieurs.

 

Je vous joins ci-dessous la structure sur laquelle j'ai la chance de pouvoir pratiquer.

http://www.kairn.com/images/articles.img?id=4371

 

Le gros truc au milieu, on l'appelle avec un brin de révérence "l'arche". Et... bien disons qu'il faut déjà un certain niveau pour pouvoir y aller. Malheureusement, on ne voit pas la totalité de la surface grimpable puisqu'il manque la grotte, les deux pans de bloc et un bon tier du mur en lui-même, comportant un imposant dévers.

 

Il y a trois semaines, j'ai participé à la "nuit de l'escalade". Un évènement spécial étudiant, dans lesquels s'affronte des équipes de trois grimpeurs. La règle du jeu, chaque voie équivaut à une certaine longueur en mètres. Additionnées les unes aux autres, cela donne une distance. L'objectif cette année, la barre des 2000 mètres parcourues. Pour cela, roulement de grimpeurs, aucune obligation de difficulté ou de style de grimpe (tête ou moulinette), timing de 6 heures pour y arriver... (et surtout bière à volonté)

Dommage, on a manqué de temps pour y parvenir, car la compétition s'est arrêté vers 1h du matin avec une équipe à 1600 mètres. Mais bon... ambiance conviviale, défi entre la première équipe et les staps (qui ont un gros niveau et surtout un champion de france et une championne d'Aquitaine...)

 

En dehors de ça, j'ai vis quelque chose d'énorme ces 10 derniers jours puisqu'on m'a officiellement donné le droit d'ouvrir des voies. (comprendre placer les prises comme je l'entends pour réaliser la difficulté qui me plait) Et non content de ça, le grand manitou en personne est venu me féliciter pour la création une 7a sur laquelle je n'avais aucune ambition. (et que je continue de trouver hideuse.) Petit consécration quand j'ai appris qu'elle était retenue pour l'évaluation des staps.

(Pour ceux qui ne le savent pas, les staps sont des étudiants qui font des études de sports et ceux qui nous intéressent ont choisi l'escalade comme l'une de leur discipline. Je me serais attendu à ce que leurs entraîneurs leur choisissent une voie ouverte par quelqu'un de plus expérimenté)

De plus, on m'a cordialement invité à faire partie de l'équipe d'ouvreurs pour l'open de Pyrénnéa (le club d'escalade Palois) au cours du mois de janvier. J'hésite... soit je participe à l'open, soit je conçois quelques voies. Dilemme.

 

Mais bon, pour ceux qui ne comprennent pas vraiment pourquoi c'est quelque chose d'énorme pour moi, il faut remettre les choses dans leur contexte. Je suis grimpeur mais pas de haut de niveau, je n'ai qu'une expérience plus que limité de la création de voie et... et bien disons que je manque un peu de talent. Alors c'est une grande première de me voir féliciter pour mes réalisations.

 

 

Ah oui, on m'a gentiment mp pour me demander une brève explication du système de cotation.

_primo, sachez que c'est entièrement abstrait. Aucune logique ne vient étayer ce système.

_secondo, il faut souvent trois voire quatre personne pour évaluer le degré de difficulté d'une voie.

_tertio, on estime qu'une personne a un niveau donné quand elle est capable de réaliser la difficulté au premier essais, sans jamais avoir essayé la voie et en tête.

 

La cotation suis une évolution simple, on utilise les chiffres de 1 à 9 et les lettres a, b et c à partir du niveau 5 jusqu'au 9. (5a, 5b, 5c, 6a, 6b, etc)

_le niveau 1 c'est pas de l'escalade. Simplement de la marche à pied.

_le niveau 2 c'est un peu de la rando où l'on s'aide des mains pour avancer.

_les niveaux 3 et 4... ben j'aurai tendance à dire que c'est une échelle. Ce qui varie, c'est la longueur.

_le niveau 5 commence à demander un peu de gestuelle et de la reflexion.

_le niveau 6 est ce que j'estime être le niveau où 'on commence vraiment à grimper. Ca demande un peu d'endurance, de technique...

_le niveau 7, c'est le grimpeur confirmé à expert. Il faut déjà avoir fait ses armes, avoir de l'entraînement, de la technique, bref toutes les bases bien travaillées et même affinée. (un peu comme d'être capable de courir un semi marathon. l'entraînement est là, c'est la motivation qui joue)

_le niveau 8 c'est celui des extra-terrestres. C'est un peu comme être capable de courir le 100 mètres en 10 secondes. On vit son sport, on mange son sport, on boit son sport, on dort, son sport, on respire son sport, on rève son sport, on pisse sont sport etc...

_le niveau 9...Déjà, il faut savoir que les voies du niveau 9, il n'y en a qu'en falaise. D'autre part, on ne compte à travers le monde peut-être qu'une 30aines de voies dans cette cotations, et aucune au dessus de 9b (en fait, même ce niveau est soumis à controverse) D'autre part aucun grimpeur n'en a jamais réussi une seule du premier coup. Bref, on estime à l'heure actuelle que ce niveau est aux limites actuelles du corps humain.

Mais relativisons... il y a trente ans, aucune voie ne dépassait la cotation 7c. Alors qui sait ?

 

Et il faut bien différentier la cotation falaise de la cotation bloc. Ce sont deux disciplines différentes. D'autre part, les pays étrangers utilisent un autre système de cotation dont je ne sais rien. Je n'en parlerai donc pas.

 

En ce qui concerne le bloc... et bien j'en parlerai dans un prochain post, celui-ci est déjà suffisamment important. Merci pour votre lecture.

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  • 5 months later...

Triple post mais osef...

 

Ce week end, j'ai eu l'opportunité d'aller en falaise, du côté de Rodellar, Espagne. Le temps nous a accordé qu'une journée sur les deux de prévu mais bon, le plaisir était là.

 

Le samedi matin, après un petit déjeuné vite expédié, on a installé le camion au camping et ensuite préparé le matériel. Et on a attaqué là marche d'approche. (là, je regrette l'absence d'un appareil photo pour vous montrer un peu tout ça mais tant pis)

Et après une heure de crapahutage on est arrivé au pied du projet. Son nom : El Delfin. Cotation majeure : 7c+?

 

-> photo 1 : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/9/9e/El_delf%C3%ADn,_Rodellar,_Huesca.jpg

-> photo 2 : http://www.heason.net/download/pictures/Gallery_-_Dave_Pickford/El_Delphin,_Rodellar,_Spain.jpg

 

On s'est échauffé, on a pris le temps de mettre crème solaire et de bien repérer la voie. Puis vient mon assureur attaque son premier essais de la journée. Ça fait un an qu'il a cette voie pour projet, et aujourd'hui, il a bien l'intention de la sortir.

Jusqu'au point de repos, pas de difficulté, tout ça se passe bien.

 

-> photo du repos : http://lh6.ggpht.com/_Q7cZXcRkK1s/SEQa-Y74QDI/AAAAAAAABHM/FL7mL9SHtoU/IMG_1807_2.jpg

 

C'est après que ça se corse. Il faut réaliser un petit mouvement sur pince et bi-doigts pas évident avant de réattaquer sur quatre mètres de bac par fort dévers. (limite toit) mais arrivé à la huitième dégaine (la voie en compte 10 plus le relais), le mental lâche progressivement, et Joe ne clipe pas, préférant conserver ses forces. Il s'engage dans le dernier mouvement, un blocage sur un bac main droite pour aller chercher loin un plat avec la main gauche, s'équilibrer et relancer encore plus loin sur un bi-doigts assez coupant. Sauf qu'il ne le choppe pas et chute.

Arrivé au sol, c'est le moral dans les chaussettes.

 

Je repère la ligne et les doigts me démangent. C'est pas mon niveau, mais tant pis, j'y cours. Le premier essais est pour le moins lamentable. Passé le point de repos, j'ai les bras en feu, les pieds qui ne tiennent plus rien. Mais le sourire au lèvres, je m'en vais repérer le reste, au point par point. (c'est à dire que je m'arrête à chaque dégaine, tenu par la corde). Effectivement, les prises sont bonnes, mais c'est très physique. Ce qui me convient, j'aime ce style de grimpe tout en puissance. Et grâce au téléguidage de Joe, je peux lire toute la voie.

 

Deux heures plus tard, repas avalé et bras reposé, je repars dedans. Et là, je suis touché par la grâce divine. Jusqu'à la huitième dégaine, aucun problème de lecture, de puissance ou d'endurance. Je clipe, mais là j'ai le malheur de regarder ma main droite et j'attrape la dégaine pour me reposer. La peau commence à s'arracher, laissant la chair à vif. Et pas seulement main droite. La gauche aussi.

Joe me demande ce que je glande et pourquoi je suis pas allez jusqu'à la chute alors que je "négociais le tout sans difficulté". Je réponds par une bordée de jurons. J'ai fermé les yeux, et je me suis obligé à oublier la peur et la douleur. Quand on grimpe c'est facile de tout oublier. Mais quand on s'arrête, tout revient et repartir dans ces conditions...

Allez, je reprends les prises, j'ignore les écorchures et la peau qui tire et je vais jusqu'au blocage main droite, dernier mouvement dur. Et je me paye le luxe d'aller chercher directement le bi-doigts. Je sens bien le déchirement de la peau, mais c'est pas le moment de tomber. J'ai une avancée de roche (un nez) dans le dos. Chute = fracture du crâne. Je réussi à me hisser et caler le dos dessus. Et c'est la libération. Une fois dans cette position, on a tout le temps de se reposer pour reprendre.

 

Je n'ai pas eu la force ni le temps de refaire une tentative, mais la prochaine session, ça passe quitte à y laisser deux doigts.

joe est reparti dedans après moi. Je sais pas ce qui le motivait, mais une chose est sure, il a randonné tout le long, sans aucun mouvement parasite, fébrilité ou hésitation. Je n'en retiens que deux choses, 1) le hurlement de joie d'avoir libéré un an de travail, et le sourire béat à la redescente. Comme on dit dans le jargon, "vla une belle croix".

 

On continué de grimper jusqu'à 21h dans d'autres secteurs, sur de la dalle pure. Perso j'étais trop cassé.

le soir, je me suis occupé de commencer à soigner les écorchures. Et y avait du boulot.

Le lendemain, orage toute la journée.

 

Et maintenant, j'attends impatiemment à la fois que doigts se portent mieux et la prochaine session falaise.

J'ai une croix à réaliser.

 

Petite photo, moi allant chercher le bidoigt.

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Dernière note : c'est pas possible, y a pas de grimpeurs sur ce forum ?!

 

 

 

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  • 1 year later...

J'ai pas ton niveau rhavin, à savoir je me suis jamais qualifié pour les championnat de France mais je vais quand même dire quelques mots sur mon niveau d'escalade qui est mon sport fétiche (avec le karaté).  :) Au mieux du classement j'ai fait 103ème national (en seulement une compette) !! Je pratique sur toutes surfaces : bloc, mur, falaise .... spécialisé en bloc et mur (pas le choix, j'ai pas de falaise proche de chez moi), je grimpe à vue dans le 6b/c et 7a/b après travaille. (dernièrement j'ai réussi a enchainer + d1/3 d'1 8a)  :D

Ce que j'aime le + en escalade c'est cette sensation de liberté quand tu est au milieu d'une voie, que tu sens que tu t'éloigne de + en + du sol; j'ai envi de dire cette "légéreté" mais cela s'éfface quand tu comences à fatiguer, tu deviens même de + en + lourd. ^^

Malgré que je puisse en faire beaucoup, j'aime aussi la compétion et espère pouvoir en faire de + en + !  :-\

Voilà, simplement pour dire que je suis à fond dans ce sport et j'espère pour 1 moment encore.  :)

 

PS : question vertige j'ai vu que certain était bloqué par sa .... je peux dire que tous les grimpeurs ont + ou - le vertige et que c'est même sa qui attire et qui nous permet de progresser en nous procurant de l'adrénaline, en bravant nos peurs on pousse toujours + loin nos limites.  ;)

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