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Ange


Hitsugaya Tôshirô
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@nine : merci pour ton commentaire ! Tu voulais la suite , Et bien la voila !!

 

J'attends vos commentaires !

 

 

X] Shopping

 

 

Le reste du trajet se fit sans encombre et en silence. Fiona et Antoine s’envoyaient des regards amoureux pendant que Florian souriait, amusé par la scène et Alex, lui, regardait par la vitre, il semblait embarrassé. Une fois arrivait, ils descendirent tous ensemble et ils firent face à un grand bâtiment : 4 étages de magasin sur une étendu de plus d’un kilomètre de long pour à peu près 800 mètres de large. Dans ce grand complexe il y a plus de 300 magasins, une centaine de restaurant, un cinéma y est intégré ainsi qu’une salle de spectacle. Devant cette incroyable bâtisse Florian restait bouche-bée, pendant que les autres avançaient. Antoine et Fiona se tenait par la taille et marchaient à l’unisson, Alex se tenait derrière, les mains dans les poches, les épaules hautes.

 

«-  Allons faire du shopping !! Hurla Fiona en sautillant.

- Quelle plaie celle-là quand elle s’y met, franchement. Dit Alex en soupirant.

- Tu as l’air bien fatigué Alex. Remarqua Florian.

- Elle a assez d’énergie pour nous deux. Répliqua Alex. »

 

Le petit groupe finit par faire tous les magasins du rez-de-chaussée en à peu plus de deux heures. Il était donc près de 17 heures. Alex et Florian étaient exténué car ils devaient porter les articles achetaient par Antoine pour Fiona.

 

« - Tu vois, je te l’avais dit qu’il fallait venir à dix heures, il reste encore 3 étages à faire et ils sont déjà fatigué. Dit Fiona en pointant du doigt les deux malheureux porteurs.

- Si on avait commencé plus tôt les deux là ne seraient pas venus je pense. Dit Antoine un peu sur la défensive. »

Alex et Florian acquiescèrent de la tête lorsque Fiona se tourna vers eux pour avoir leur sentiment. A la vue de leurs têtes elle croisa les bras et se mit de profil.

« - Vous ne faites décidément aucun effort ! Dit Fiona en levant la tête vers le plafond.

-  Ok, sa va, moi j’arrête. Répliqua Alex un peu énervé, il lâcha les différents paquets qu’il portait. Je me tire. Si vous me chercher et bien je trainerai dans le coin. »

 

Il commença à partir avec toujours son air nonchalant, les mains dans les poches et les épaules relevaient. Fiona fit de même, elle partit dans le sens opposé les bras croisés et l’air ronchon. Antoine partit à sa poursuite pour lui demander de se calmer et de revenir. Florian resta planté là, au milieu de la grande allée, des sacs dans les mains et l’air perplexe devant cette scène très étonnante. Il vit des fauteuils un peu plus loin, il ramassa les sacs laissé par Alex et il alla s’asseoir.  Une fois assis, il s’étala de tout son long sur le fauteuil ce qui lui permit de regarder le plafond du grand centre commercial. Des projecteurs faisait passer des lumières bleutées ce qui faisait rappeler le va et vient incessant des vagues, c’était un spectacle très apaisant. Sans s’en apercevoir Florian se retrouva entrain de flotter la tête en bas, une fois cette situation remarqué il vit qu’il n’était plus dans le centre commercial. Il fit volte-face et vit Seigi.

 

« - Un problème, Florian ? Demanda Seigi un peu intrigué.

- Aucun, je regardais le plafond et maintenant je suis là. C’est un peu étrange. Fit remarquer Florian.

- Pas vraiment en fait. Répondit Seigi. Je suis une entité, un esprit qui a trouvé refuge dans ton inconscient comme plein d’autre. La conscience de l’hôte nous repousse, ce qui fait que nous restons dans l’ombre pour la plupart d’entre les miens. Cependant certains être son capable de communiquer avec nous. A travers les rêves principalement car à ce moment précis un lien s’effectue entre l’inconscient et la conscience ce qui nous offre plus de liberté. Mais avec toi, je peux parler librement, du moins si toi et moi le voulons. Cependant, là, tu viens dans mon monde lorsque tu es éveillé, ce qui est étrange. J’imagine que ta conscience me rejette de moins en moins ce qui nous permet d’être plus réceptifs l’un à l’autre.

- Mais pourtant, lorsque l’on s’est battu contre Andersson j’ai pu te voir. Dit Florian.

- Tu étais presque mort, tout comme lorsque tu t’étais noyé. Cela à fait que ta conscience à arrêter de me bloquer. Expliqua Seigi. Je me manifeste aussi par ton corps.

- Comment ça ? Tu fais comment ? Répondit Florian interloquait.

- Tu ne t’es jamais demandé pourquoi tu te sentais mal à l’aise avec la présence d’Alex ?

- Pas vraiment.

- Et bien c’est moi qui t’envoyais un message pour te prévenir. Dit Seigi.

- Me prévenir de quoi ? Un danger ? Alex est un allié pas un ennemi. Répondit Florian.

- Dans ma dimension d’esprit je ne peux pas reconnaître les personnes comme toi tu peux le faire avec tes yeux. Moi je « ressens » leurs forces, leurs sentiments et quand un individu est suffisamment fort pour représenter un danger, je te le signale par des sensations. Mais je ne peux pas te dire qui c’est.

- Et moi je peux le faire ? Demanda Florian.

- Je n’en sais rien. Laisses moi réfléchir. Quelques instants passèrent. C’est possible, si on arrive à faire rentrer en symbiose nos esprits tu devrais pouvoir ressentir le monde comme moi.

- En symbiose ? Sa a l’air un peu compliqué ton truc là. Remarqua Florian.

- On fait partit du même corps, à ceci prêt que nous sommes des esprits différents et ta conscience me rejette car je ne lui obéis pas. C’est logique puisque je ne sais pas à quoi tu penses, ni ce que tu veux faire en temps normal. Cependant, nous pouvons communiquer maintenant, donc si nous nous mettons d’accord sur une pensée précise et que nous arrivons suffisamment à nous concentrer dessus, nos esprits pourront se connecter ensemble en passant outre le blocage de ta conscience pour ainsi dialoguer ensemble. Une fois la connexion établit je te ferais voir comment moi je perçois le monde.

- Intéressant. Mais je doute de l’utilité d’un tel procédé dans un combat ou dans la vie quotidienne. Le temps de mette nos esprits en symbiose sera bien trop long pour que cela soit intéressant à faire. Rétorqua Florian.

- Bien vu. Mais nous n’en sommes pas là pour le moment. Sur quoi veux-tu qu’on se concentre ?

- Sur le pont. Celui où l’on s’est rencontré pour la première fois.

- C’est partit alors. Dit Seigi. »

 

Les deux esprits fermèrent les yeux pour se concentrer. Un halo rouge entoura le corps de Seigi tandis qu’un halo vert entoura celui de Florian. Les deux se rejoignirent à égales distances des deux esprits. Ils se mélangèrent.

 

 

p.s : Le sujet à dépassé les 7 000 vues, merci à tous de me suivre aussi assidument !!

 

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Bonjour.

 

Désolé pour l'attente mais je me devais de parfaitement réussir ce chapitre. J'espère que c'est chose faite.

 

Merci de laisser un petit commentaire.

 

 

XI] Echange de regard

 

 

Un petit filament blanchâtre se forma et alla toucher les deux esprits. A cet instant Florian fut projeté dans un monde sans lumière.

« - Voici mon monde. Dit une voix lointaine qui résonnait. Laisse toi guider, n’ai pas peur, je suis là. »

 

A ces mots Florian sentit que c’était Seigi qui lui parlait, il resta sans bouger, s’en remettant à ce dernier. Puis une étrange petite sphère s’alluma à sa droite. Elle était violette pâle, la sphère n’était pas parfaite, c’était un fil qui s’enroulait sur lui-même en faite. Puis une autre apparu face à celle-là, celle-ci était orange, et ainsi de suite, beaucoup de forme sphérique apparurent de différentes couleurs: gris, vert, marron, rose,… mais elles n’étaient pas grosses, de la taille d’une balle de tennis pour certaines, de golf pour d’autres. Cette vue était stupéfiante.

 

« -Voila comment je perçois le monde. A travers des formes de tailles et de couleur distinctes. Reprit Seigi.

- C’est beau je trouve. Il y en a tellement éparpillait partout, on dirait un ciel étoilé. Décrit Florian avec de l’admiration dans la voix.

- Ce que tu vois, c’est l’ensemble des personnes se trouvant dans le lieu que vous nommez : centre commercial. Cette vue n’a pas de limite, aucun mur n’existe, aucun angle mort n’est présent, il ne peut y avoir de mensonge ici.

- Impressionnant ! S’exclama Florian. Dis moi, si nous pouvons tout voir, peux-tu me dire où se trouve Alex ?

- Comme je te l’ai dit je ne peux pas percevoir Alex par son corps mais part ses formes que tu vois. Mais je peux essayer car celle d’Alex est beaucoup plus grande que celle que nous voyons maintenant. Viens avec moi. »

 

Florian avança en volant, il zigzaguait entre les sphères. Soudain, il s’arrêta devant une forme de la taille d’un ballon de football, elle était argentée.

 

« - D’après sa taille et sa couleur, je dirais que c’est Alex.

- Elle est vraiment plus grosse que les autres. Remarqua Florian.

- C’est normal, la taille représente proportionnellement la puissance de la personne or Alex est très fort, il est un maître élémentaire et il possède un des plus puissants Ange qui existe.

- Et la couleur argentée représente quoi ? Demanda Florian.

- La couleur…et bien en fait je ne sais pas trop à quoi cela correspond. Cependant je crois que la couleur reflète l’état émotionnel de la personne. Tous comme le nombre infini de couleur il existe une infinité de sentiment, c’est ce qui me fait croire cela. Malheureusement je ne connais pas toutes les caractéristiques des couleurs.

- Impressionnant. Ton monde est bizarre mais il est génial aussi. Dit Florian. »

 

Tout à coup une plaque ovale apparut un peu au loin. Elle brillait de mille feux, elle éblouit nos deux héros. Elle semblait tout engloutir autour d’elle, elle s’approchait calmement, minutieusement en observant un silence total.

 

« - Seigi. C’est quoi ça ? Demanda Florian un peu inquiet.

- Aucune idée, je n’ai encore jamais vu ça. Dit Seigi. »

 

La plaque continua d’avancer irrémédiablement, elle grandissait de plus en plus en consumant tout sur son passage. Les multiples sphères étaient absorbées, aucune ne put s’échapper.

 

« - Cours et ne te retourne pas. Conseilla Seigi.

- Pourquoi ne pas combattre ?

- Dans ce monde nos pouvoirs sont inexistants et en plus nous ne connaissons pas les intentions de cette chose difforme. Restons calme et observons en nous déplaçant. Dit calmement Seigi.

- Est-ce un ennemi ? Questionna Florian.

- Je ne pense pas. Je n’ai pas de telle sensation. Regarde par toi-même les sphères, elles se font aspirer mais aucune ne tente de fuir, il n’y aucune fluctuation dans leur existence donc elles n’ont plus, ne ressente pas de danger. C’est étrange, vraiment étrange. Ne t’arrête surtout pas. Il ne faut pas prendre de risque. Réagit Seigi. »

 

Cette plaque inondait de lumière ce lieu jusqu’alors plongé dans obscurité.

 

« - Elle nous rattrape. Dit Seigi.

- Je ne crois pas.

- Qu’est-ce que tu racontes ? Demanda Seigi.

- Si c’est une lumière c’est son rayonnement qui nous poursuit, pas la personne au sens physique du terme. Sa veut dire qu’elle gagne en puissance, en force ou tout autre chose. Dit Florian.

- Mais elle flamboie de plus en plus. Sa veut dire que quelques chose la renforce ? Attends que j’essaie de localiser le cœur de cette lumière.

- Dépêche-toi. Il faut trouver d’où elle puise son pouvoir afin de la neutraliser. Ce monde ne devrait pas pouvoir supporter une telle émission d’onde lumineuse, cette chose met en péril la survie de ce plan »

 

Quelques instants après. La plaque émit un son strident de plus en plus fort.

 

« - Le cœur de cette chose s’approche de toi. Le son devient de plus en plus fort. De ton corps. Il perçait les tympans de Florian. Prend garde à toi. La voix de Seigi devenait inaudible car le bruit de la plaque recouvrait les paroles de Seigi. »

 

Des faisceaux lumineux parvenaient à revenir à hauteur des deux fugitifs. Ils y en avaient partout, peut-importe l’endroit  où l’on fixait le regard il n’y avait qu’une intense lumière qui s’y trouvait. Florian se sentait prit au piège, la lumière était partout. On dirait presque qu’elle était braquée sur lui. Cette lumière ne voulait que lui et rien d’autre. C’est pour ça que les autres sphères ne ressentaient aucun danger car en fait c’était lui la cible de cette chose. Finalement, une immense vague de lumière déferla sur Florian et Seigi qui furent submergé. Florian se sentit balancé dans tous les sens, il ne pouvait ouvrir les yeux car la lumière était trop vive. Il était à l’abandon, un terrible bourdonnement dans les oreilles, une lumière qui transperçait ses paupières.  Le cœur de Florian s’arrêta de battre pendant un bref instant. Il se leva précipitamment en lançant ses bras. Quelques secondes plus tard, lorsqu’il put enfin se rendre compte qu’il était revenu dans son monde, sa main droite tenait une épaule, son bras gauche soutenait une personne. Il ouvrit les yeux et il croisa de magnifiques yeux verts couleur émeraude.

 

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  • 2 weeks later...

Bonjour.

 

Voila la suite sans plus attendre !

 

 

XII] Contact :

 

 

Le matin se leva, c’était une belle journée qui s’annonçait pour nos trois héros. Ils descendirent tous les trois pour aller prendre un bon petit déjeuner typiquement anglais dans un pub pas trop loin de l’hôtel. Le bâtiment était abimé, la devanture était sale et la peinture bleue pâle s’écaillait de toute part. Mais une fois à l’intérieur on sentait toute la chaleur que ce pub pouvait donner, une odeur de tabac mélangé à de la bière survolait dans la salle, il y  avait encore les traces d’une bagarre avec des débris de chaise et de bouteille. Sur la gauche, un bar très long avec deux serveurs pour assurer le service, des chaises hautes le longeaient. Le milieu de la salle était une piste de dance et une flopée de table ronde l’entouraient recouvertes de belles nappes blanches où reposaient des couverts. Il y avait peu de monde, une petite dizaine, Nicolas se dirigea vers une table un peu à l’écart mais pas trop. Il tira une chaise à l’intention d’Aurélie, elle s’assit, puis Quentin et Nicolas firent de même. Nicolas leva la main et un serveur arriva :

 

« -Nous sommes des visiteurs et nous voudrions manger un breakfast typiquement anglais s’il vous plait.

-Bien sur, monsieur. Dit le serveur.

-Bon tu as trouvé quoi hier soir ? Demanda Aurélie.

-Rien. Mais j’ai rencontré un type assez louche qui s’appellerait le solitaire. Dit Nicolas en s’étirant.

-De quoi ? Répondirent Aurélie et Quentin en cœur.

-Il m’a fournit des informations assez précises concernant notre affaire. La femme qui est venu voir Brown serait Samantha Watson, secrétaire du richissime Drew Godwinson. C’est lui qui en aurait après une hache, il serait le descendant d’une lignée royale mais il a perdu le trône et le solitaire suppose qu’il voudrait le récupérer au moyen d’objet mystique.

-Tu crois que l’on peut faire confiance à ce type ? Questionna Quentin.

-Je crois que oui. Répondit Nicolas avec une réserve que l’on pouvait desceller dans sa voix. D’ailleurs j’ai envoyé un message à Didier pour en savoir plus sur ce Drew Godwinson. »

 

Les assiettes arrivèrent. Il y avait du bacon, des toasts, des œufs au plat, de la confiture, un petit gâteau,…le silence régna pendant le repas. Chacun dégusta le somptueux repas qu’ils avaient devant eux. Une heure après ils descendirent de table, Nicolas alla au bar pour régler l’addition pendant que Quentin et Aurélie aller l’attendre dehors. Une fois sortit Nicolas sortit son téléphone portable, un appel en absence. Ils s’engagèrent dans une petite rue et Nicolas commença le message :

 

« -Bonjour jeunes gens. J’ai effectué des recherches sur votre cible, Drew Michael Godwinson, riche homme d’affaire, il détient des actions dans les plus grandes sociétés de la City, la police a mené plusieurs enquêtes à son encontre pour vol, trafic d’objet volé, contrefaçon. En effet ce monsieur serait amateur d’art, toile, sculpture et objet antique ou tout du moins anciens. Il serait effectivement le descendant de la lignée Godwinson dont il est le dernier représentant. Ceci dit, il donne une réception dans une semaine dans son hôtel qu’il a racheté, il y possède les 5 derniers étages. Rendez-vous à Londres, au pub « The Gate » un de mes contacts vous y attendra demain 13h35. Demandez au serveur son meilleur homard  canadien. »

 

Le message se finit. Tous les trois fixèrent le téléphone portable, puis relevèrent la tête pour se regarder.

 

« -On fait quoi ? Demanda Quentin, un peu dubitatif.

-On y va. Dit Aurélie.

-Et vous savez où c’est vous le Gate ?

-West End sur Leicester Square. Dit Nicolas qui regardait son téléphone portable.

-D’accord. On est partit alors. »

 

Le lendemain au alentour de 13h20, nos trois héros entrèrent dans le pub nommé « The Gate ». Ce pub ressemblait plus à un restaurant comparé au pub qu’ils avaient vu la veille. Ils s’installèrent à une table de quatre personnes et un serveur vint leur donner le menu :

 

« -Voudriez-vous un hors-d’œuvre peut-être ?

-Je voudrais votre meilleur homard canadien, s’il vous plait. Dit Nicolas.

-Nous ne servons que du homard européen ici monsieur. Mais je puis vous assurez qu’il est tout à fait bon. Dit le serveur un peu gêné.

Nicolas était perplexe comme c’est compagnon. Après quelques instants de réflexion.

-Très bien, je prendrais un homard européen alors. Votre meilleur. Répondit Nicolas.

-Deux. Dit Quentin.

-Pareil. Dit Aurélie.

-Tu fais quoi là ? On a du se tromper de restaurant vu qu’il ne serve pas de homard canadien. Fit remarquer Quentin.

-Ne t’inquiète pas. Tout va bien alors mangeons notre repas. »

 

Quentin et Aurélie se dévisagèrent et ne comprenaient pas la réaction de Nicolas. Un long silence s’installa à la table. Aurélie regardait les boutiques de dehors tandis que Quentin tapait frénétiquement ses jambes avec ses mains, quant à Nicolas, il avait les yeux fermé. Au bout d’un certain temps.

 

« -Il arrive. Dit Nicolas

-Qui ? Dirent Aurélie et Quentin. »

 

Un homme s’installa à la dernière place. Il avait une petite barbe brune, de fine lunette ronde était étalée sur son nez, ses cheveux étaient court est très sombre. Il portait une veste verte à carreau, un pantalon vert kaki.

 

« -Bonjour, je suis Arthur McAllan. Et vous êtes sans doute Quentin, Nicolas et Aurélie. Dit-il calmement.

-Salut mon gars, moi c’est Quentin. Dit-il en tendant la main.

-Et moi Aurélie. Dit-elle en faisant de même.

Il serra la main à Quentin et il baisa doucement la main à Aurélie.

-Didier vous passe le bonjour. Dit Nicolas.

-Il aurait pu m’appeler pour faire ça. Dit Arthur. Moi aussi je lui passe.

-Je lui transmettrai. Je suis Nicolas. Dit-il en tendant à son tour sa main.

-Enchanté de tous vous rencontrer. Quoiqu’il en soit passons aux choses sérieuses. Arthur sortit une enveloppe de sa veste verte. Il y a là dedans de l’argent, des invitations pour la soirée et une clé d’une chambre d’hôtel. C’est Didier qui m’a demandé de vous rassembler tout ça.

-Le nom de l’hôtel ? Demanda Aurélie.

-« The star ». Il ferait concurrence au plus grand hôtel de Londres. Expliqua Arthur McAllan.

-Les plans de l’hôtel ? Demanda Nicolas

-Didier n’a pas spécifié cela de son message. Répondit Arthur.

-Nous avons une semaine pour nous préparé. Annonça Nicolas. »

 

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  • 2 weeks later...

Vous l'attendiez ?? Et bien la voila sans plus attendre.

 

Merci de laisser un commentaire.

 

 

XIII] Préparation :

 

« - Voila cinq jours que nous surveillons Godwinson. Il ne nous reste que deux jours pour finaliser notre plan car nous allons devoir agir durant sa réception. Que savons-nous ?

- Son hôtel a près de cinquante étages, la réception aura lieu dans les cinq derniers qui lui font office de maison. Le premier de ses cinq étages est un grand hall où seront la majorité des invités, c’est aussi ici qu’aura lieu principalement la soirée. Le deuxième étage est une grande piste de dance, il y aura quatre pièces qui auront chacune un style de musique particulier. Le troisième étage est un musée où il exposera ses objets de collection : antiquité, peinture, sculpture, littérature, etc. Le quatrième étage sera sa bijouterie, toutes les pierres précieuses qu’il a amassé seront présenté : collier, perle, bague,… Et enfin le cinquième et dernier étage est sa maison à proprement parlé. Il est à parié que peu de monde pourront y entrer. Dit Quentin.

- Il n’y a que deux moyens d’accès, l’ascenseur qui partira du rez-de-chaussée jusqu’au premier étage de la réception automatiquement. Ensuite il faudra emprunter des escaliers pour passer d’un niveau à l’autre qui se situent tous au fond de chaque salle, cependant, le dernier étage n’est accessible que par l’ascenseur. Godwinson est le seul à pouvoir monter jusque dans ses quartiers grâce à un code d’accès qu’il doit rentrer dans l’ascenseur. Répondit Aurélie.

- Godwinson n’exposera pas ses objets les plus précieux, il aime faire étalage de sa richesse mais il pense qu’il faut quand même un minimum d’égard pour apprécier ce qu’il aime. Etant très méfiant il gardera ses trophées bien à l’abri dans ses appartements. Si nous voulons le démasquer il faudra donc y entrer. Expliqua Nicolas.

- Nous aurons quand même un problème pour entrer. Dit Aurélie.

- J’ai une solution. Répondit Nicolas. Quentin se fera passer pour un artiste, toi tu te ferras inviter par ce cher M. Godwinson et moi je rentrerais en tant qu’invité. En y pensant, tiens, voila ta carte. Nicolas tendit une carte à Aurélie.

- Madison Green ? C’est ma couverture ? Je ferais une journaliste ? Questionna Aurélie.

- Tout à fait. Quant à moi je serais Brian Fox, un entrepreneur qui monte mais qui n’est pas encore connu.

- Et moi je serais qui ? Demanda Quentin.

- Douglas White, un artiste impressionniste. J’ai déjà fait livrer quelques une de tes toiles. Regarde sur internet tes tableaux et documente-toi sur ce mouvement artistique. Maintenant passons au plan  en lui-même. »

 

Nicolas tira plusieurs feuilles d’une dimension énorme, il les allongea sur la table et avec son stylo les griffonna tout en parlant à ses associés.

Le lendemain matin à l’accueil de l’hôtel de Drew Godwinson, au alentour de 9h30.

 

« - Bonjour, je souhaiterais parler à M. Godwinson.

- C’est de la part de qui ? Demanda la réceptionniste.

- Madison Green, journaliste pour le Daily People."

 

Un jeune homme marcha dans le hall d’un pas assuré, accompagné par deux véritables armoires à glace. Il avait une petite queue de cheval, un survêtement gris qui n’allait pas avec le blond de ses cheveux, des dents d’une blancheur malhonnête et toujours un petit sourire en coin.

 

« - Il est pour quand mon prochain rendez-vous Gladys ? Demanda le jeune homme.

- Dans une heure. Répondit la réceptionniste.

- Deux heures. Et dites bien à ce monsieur que s’il veut me parler, il faut déplacer notre rendez-vous. Sinon j’irais trouver quelqu’un de plus compétent et de plus compréhensif que lui. Répondit le jeune homme tous en se déplaçant vers la sortie.

- Excusez-moi, M. Godwinson ? Je suis Madison Green, journaliste pour le Daily People. Interrompit Aurélie.

- Ah, on ne m’avait pas prévu que l’on m’envoyer une belle demoiselle. Drew lui prit la main et la baisa. Drew Godwinson, ravi de vous connaitre Madison, appelez moi Drew. Quel est l’objet de votre visite ?

- Votre soirée de demain soir. Répondit Aurélie.

- Ah, je suis désolé mais je ne vais pas pouvoir vous accordez de mon temps aujourd’hui du moins, je vais quand même vérifier. Gladys, j’ai quoi de prévu ?

- Un déjeuner avec le ministre du tourisme puis une réunion d’affaire pour vos différentes entreprises.

- Et demain ? Demanda-t-il.

- Visite chez les restaurateurs le matin, puis déjeuner d’affaire et après vous avez noté mise au point pour la soirée.

- Merci Gladys. Coupa Drew. Hélas je ne puis vous prêtez de mon précieux temps avant cette soirée de gala.

- J’ai une idée. Si je venais à cette soirée ? Comme ça je pourrais voir par moi-même l’étendu de votre talent en tant qu’hôte de marque. Dit Aurélie en lui faisant un beau sourire.

- Excellente idée, Gladys, rajoutez mademoiselle sur la liste des invités personnel je vous prie.

- Très bien monsieur. Répondit froidement Gladys.

- C’est trop Drew.

- J’espère que vous avez une belle robe pour demain soir, en tout cas, je serais ravi de vous en offrir une. N’hésiter pas à me demander, je serais ravi. Dit gentiment Drew.

- Il me semble avoir de quoi vous convenir M. Godwinson. Dit Aurélie en retirant non sans peine sa main des siennes.

- Nous nous disons donc à demain soir, 20 heures. Dit calmement Drew.

- Très bien. Dit Aurélie en s’en allant.

- Aller les subordonnés, direction le parc, je n’ai toute la journée. Faut que je m’entraine moi. Dit Drew l’air autant. »

 

Aurélie sortit de l’immeuble et alla dans la direction d’une voiture grise métallisée. Elle y pénetra.

 

« - C’est bon je suis invité. Dit-elle au chauffeur qui n’était autre que Nicolas.

- Parfait, quand à moi je rentre en scène demain. Répondit Nicolas qui conduisait la voiture

- Et Quentin ? Questionna Aurélie.

- Il apprend l’art noble de la peinture. D’ailleurs je crois qu’il a pris gout à son personnage. Dit Nicolas en rigolant. »

 

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  • 3 weeks later...

Voila la suite des aventures !

 

merci de laisser un commentaire !

 

 

 

XIV] L’impressionner

 

Le lendemain, sur la terrasse d’un restaurant très huppé qui surplombé la Tamise. Il faisait un beau temps, le ciel était dégagé et laissé voir son incroyable manteau de couleur bleu, un léger vent venait rafraichir l’atmosphère. C’était le temps préféré par Drew Godwinson, bien qu’il l’apprécie encore plus quand la température est plus frisquette. Il était attablé à une immense table pouvant accueillir une dizaine de personne, les beaux couverts étaient de mise ainsi que le personnel qui était très soigné. Il était près de onze heure, M.Godwinson venait prendre possession des lieux avant son déjeuner d’affaire avec les sangsues comme il les appelle, car après tout, ils ne font que vous chanter de belle parole en attendant que vous leur donniez l’argent tant voulu et après ils n’hésitent pas à vous trahir. Ces personnes ne servent que leur propre affaire comme ceux qui ont osez ravir le trône à son ancêtre.

 

« - Puis-je vous aider monsieur ? Demanda un serveur.

- Non. Répondit sèchement Drew Godwinson.

- Si je puis me permettre, pourquoi venez-vous avec près de deux heures d’avance sur l’horaire prévu, monsieur ? Se risqua à demander le serveur.

- Et bien, je viens préparer le champ de bataille. Car je vais livrer une guerre à différentes personnes qui ne me veule pas que du bien.

- Bien, monsieur.

- Maintenant laissez moi. Dit Drew Godwinson d’un ton ferme avec une expression de colère.

- Je me retire de ce pas monsieur. Répondit le serveur en s’inclinant devant Drew. »

 

Treize heures arriva en même tant que les invités de M. Godwinson qui commençait à discuter entre eux en attendant ce dernier qui s’était retiré du coté des cuisines. Une poignée de minute plus tard, il traversa la salle comble du restaurant en direction de la terrasse. Il avait une démarche énergique et entrainante, il poussa en grand les portes vitrées qui donnaient sur la terrasse et prit la parole : « Bonjour messieurs. Je suis Drew Godwinson, votre hôte pour ce repas. Sans plus s’attendre veuillez vous mettre à table afin d’entamer ce festin qui j’espère, comblera votre faim. »

Son discours fut applaudi et tous les convives se dirigèrent vers la grande table. En tant qu’hôte, Drew Godwinson était assis en bout de table et il avait lui-même spécialement réfléchis à la disposition de ses invités. Ainsi, tous les banquiers se trouvaient à sa droite avec le plus proche de lui les plus riches et à sa gauche étaient assis les commerçants et autres représentants d’entreprise qui voulaient prendre part aux actions de ses sociétés. Il se devait de faire bonne figure pour convaincre un grand nombre de personne de miser sur lui car il a besoin d’argent pour mener à bien son projet. D’après le rapport que lui ont transmis ses conseillers les hommes les plus riches sont M. Fitzerald, dirigeant de la plus grosse banque du pays et M. Adams, représentant d’une entreprise spécialisé dans les produits de luxe. Godwinson doit absolument leur faire signer un contrat avant la fin de sa soirée, il vit M. Fitzerald à l’écart en train de regarder le fleuve, Drew en profita pour allait lui parler :

 

« - La vue vous plait-elle ? Demanda Drew Godwinson.

- Assurément M. Godwinson. Répondit poliment M. Fitzerald.

- Vous m’envoyez ravi. Dites-moi, voudriez-vous que je vous parle de mes différentes sociétés

- Voyons, je vous ai déjà dit que je refusais de m’associer avec vous. Coupa M. Fitzerald. Je vous trouve grossier et peu fréquentable.

- Puis-je vous demander quels sont les événements qui vous font penser ceux-ci ?

- La presse, je vois beaucoup trop votre nom faire la Une. Et pas pour de bonne raison de surcroit. Vous risqueriez de briser la réputation de ma banque. Répondit M. Fitzerald qui laissait apparaitre quelques signes de d’énervement.

- Puis-je vous demandez de prendre le temps de reconsidérer mon offre

- Non. Coupa de nouveau M. Fitzerald. Et je m’en vais de ce pas. Déclara M. Fitzerald en haussant le ton et en se dirigeant vers les portes vitrées.

-Attendait. Hurla Drew Godwinson excédé.»

 

Au moment où le banquier allait sortir les portes vitrées s’ouvrirent. Un jeune homme se trouvait dans l’encadrement. Il était tous de blanc vêtu, son pantalon de satin était très allongeait, ce qui le grandissait encore plus et cela n’était pas nécessaire, ses chaussures de cuir se montrer aussi à leurs avantages mais que dire de son long blouson qui lui descendait jusqu’au niveau des genoux, on pouvait voir l’épaisse fourrure qui dépassait du col. Un chapeau melon lui ornait le visage et le masquait, une canne était solidement coincé sous son aisselle gauche dont il tenait le pommeau avec la même main. Il s’avança droit vers Drew Godwinson d’une démarche assurait et conquérante : le buste droit, menton en avant, le regard fixé légèrement au-dessus de la tête de sa cible. Une fois arrivait devant lui, il prit son chapeau de la main droite et lui fit une révérence digne de ce nom.

 

« - Je vous présente mes plus sincères hommages monsieur Drew Godwinson. Le jeune homme se redressa et reprit la parole. Veuillez m’excuser de mon intrusion quelque peu théâtrale mais je ne pouvais laisser passer une pareille occasion de vous parler en un si beau cadre. Et vu votre compagnie je me félicite, si vous me le permettez, d’être intervenu. Car voyez-vous vous autres, il dit cela en s’adressant aux autres invités, vous ne savez pas à qui vous vous adressez. Cet homme est l’avenir de ce pays, il incarne toutes les valeurs de la nation, il prend une place prépondérante dans le monde de part sa culture et son envie de gagner. Mais vous qui êtes si proche de votre argent et si peu enclin à lever le bout de votre nez de vos livres de compte vous ne pouvez pas reconnaître et prendre en considération les projets d’un tel homme. Vous seriez bien en peine de retenir tous ses succès et de trouver ses échecs. Voila pourquoi, moi, je veux participer à son projet quel qu’il soit car l’avoir à ses cotés est un gage de réussite. Récita le jeune homme.

- Ou de malheur. Dit une voix.

- Qui as-dit cela ? Voyons, dénoncez-vous de grâce. Répondit essoufflait le jeune homme.

- Moi, Anthony Fitzerald.

- Voyons, laissez-moi deviner. Vous êtes avocat ou banquier. C’est votre air supérieur mais néanmoins trompeur qui me le dit. Vous préférez faire profil bas car vous n’aimer pas les vagues. De ce fait vous ne visez jamais les premières places, au maximum la troisième ou la quatrième car vous êtes assez fainéant en fin de compte. Dites moi si je me trompe ? Mais vu votre expression de stupeur je devine que je suis dans le vrai. Je continue donc. Votre peur de la lumière m’indique que vous ou un de vos proches a été un jour exposé à cette lumière et cela vous a marqué. Une vie gâché par la révélation d’un secret fâcheux, escroquerie ou tromperie dans votre cas je dirais.

- Qu’insinuez-vous monsieur ?

- Je dis que vous êtes un fainéant doubler d’un peureux qui cache un lourd secret qui risque de tâché à jamais votre réputation ainsi que celle de votre banque. Ai-je tord de dire cela ?

- Qui êtes-vous espèce de

- Brian Fox, pour vous servir et dans ce cas, vous desservir. »

 

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  • 1 month later...

Voila la suite de l'aventure !!

 

N'hésitez pas à commenter ! Cela m'aidera à m'améliorer !!

 

 

XV] Etre intéressant

 

Le visage d’Anthony Fitzerald était rouge de colère, ses poings étaient serrés tout comme sa mâchoire. Il tourna les talons et prit la direction de la sortie tout en étant hors de lui. Pendant ce temps, un lourd silence s’était installé sur la terrasse, les invités se regardèrent mutuellement pour savoir quoi faire dans une pareille situation.

 

« - Bien, chers amis, personne d’autres veut nous laisser ? Questionna Brian Fox. Bien. Maintenant passons au dessert. Garçon ! Apporter les desserts je vous prie. »

 

Les invités se dirigèrent vers la table en même tant que les serveurs qui s’afféraient à apporter promptement le dessert.

 

« - Qui êtes-vous ? Demanda Drew Godwinson, en retenant Nicolas par le bras.

- Comme je vous l’ai dis, je suis Brian Fox. Enchanté de vous rencontrer. Répondit-il en faisant à nouveau une révérence.

- Puis-je savoir ce qui vous amène à mon diner d’affaire ? Questionna Drew Godwinson en retenant fermement le bras de Nicolas.

- Vous aider. Dit calmement Brian Fox qui ne regardait jamais dans les yeux de Drew Godwinson.

- Oh, et en quoi pouvez-vous m’aider ? Interrogea Drew.

- Tout. Voyez-vous, je n’ai pas la carrure pour diriger mais par contre je sais me rendre utile et être l’homme de l’ombre. Celui qui s’occupe des sales affaires en somme et je pense que vous avez besoin d’un homme comme moi. Dit calmement Brian Fox en soutenant le regard de Drew.

- Vous pensez ? Quel type incroyable. Il se pointe dans ma réception, il fait dégager mon meilleur investisseur potentiel et il se proclame indispensable. Pensait Drew en affichant un petit sourire narquois.

- Au fait avant que je n’oublie. Brian Fox sortit un petit dossier de sa veste. Voila une demi-douzaine de contrat signé par différent investisseur. Je vous les donne, en gage de mon respect pour vous.

Drew lâcha le bras de Nicolas et prit cet dossier afin de le consulter.

- Impensable ! Irréel ! Il a réussit à dégoter tant d’argent ! C’est bien plus qu’il ne m’en faut. Décidément, ce Brian Fox est incroyable ! Il me le faut. Que demandez-vous monsieur Fox ? Demanda Drew sans hotter son regard de ces feuilles.

- Vivre le même rêve que vous.  Répondit Nicolas d’une voix mystérieuse.

- Je ne suis pas sur de comprendre.

- Comme je vous l’ai dit je préfère m’occuper des basses besognes, en contrepartie, je souhaite participer aux projets que vous faites. Je ne me sens pas l’âme d’un visionneur, d’un dirigeant donc je préfère suivre et aider un homme qui possède cette essence et je sais que vous faites parti de ces hommes. Expliqua Nicolas en murmurant à l’oreille de Drew.

- Intéressant, très intéressant comme type. Il connait beaucoup de chose apparemment et le timing est incroyable avec la réalisation de mon plan. Vraiment improbable comme arrivée. S’ouate. Venait vous joindre à nous et partager notre repas. Offrit Drew avec un large sourire.

- J’accepte avec plaisir l’honneur que vous me faites. »

 

Les deux hommes se dirigèrent vers la table. L’ambiance à celle-ci était électrique, apparemment l’arrivée de Nicolas n’était du gout de tout le monde. Nicolas attendit que Drew Godwinson soit assis pour l’imiter. Il siégeait à sa droite, à la place de M. Fitzerald. La fin du repas fut assez calme, Drew avait entamé des discussions avec les autres membres de la table mais il n’y prêtait pas grande attention du fait qu’il avait déjà la somme qu’il recherchait grâce à l’aide de Brian Fox. Une fois le dessert mangeait Drew Godwinson se leva :

 

« - Merci à vous chers amis d’être venu. Certains ont accepté de partager ma vision de l’avenir, à ceux là je dis merci et à bientôt. D’autres, n’ont pas souhaité investir. A ces personnes je dis dommage pour vous et au plaisir. Drew leva son verre.

 

- A Drew Godwinson ! S’exclama Brian Fox.

- A Drew Godwinson ! Suivit toute la table. »

 

Les invités commencèrent à partir en présentant leur respect à leur hôte. Brian Fox resta quand à lui bien assis sur sa chaise et il regardait ce beau monde s’en allait. Après une dizaine de minute il ne restait plus que lui et Drew Godwinson sur la terrasse.

 

« M. Fox, puis-je vous inviter à rester quelques instants ? Demanda Drew.

- Se sera avec grand plaisir. Répondit sereinement Nicolas.

- Voyez-vous, j’ai été intrigué par vos « compétences ». Vous avez déclaré que vous voulez vous occuper des basses besognes c’est cela ?

- En effet. Répondit du tact au tac Nicolas un verre à la main.

-  Très bien. Je voudrais vous inviter à ma réception mais avant cela j’ai donc un petit travail pour vous. De la simple routine, du moins, si vous êtes ce que vous prétendez être. Dit Drew avec un sourire et un regard soupçonneux.

- Je vous écoute. Répondit Nicolas en buvant son verre.

- Il faudrait que vous alliez rendre visite à quelques chaines de télévision afin qu’elles viennent couvrir mon petit gala que j’organise ce soir.

- Une préférence peut-être ? Demanda Brian.

- Pas vraiment. Répondit Drew qui ne semblait pas accorder trop d’importance à ce sujet.

- Bien, j’y vais de ce pas alors. Nicolas se leva. Se fut un honneur de participer à votre dîner et encore plus de vous rencontrer. Dit Nicolas en s’inclinant.

- De même. Répondit Drew avec un petit sourire en coin. »

 

Nicolas sortit du restaurant et se dirigea vers une voiture grise qui l’attendait de l’autre côté de la rue. Il y pénétra et elle se mit tout de suite en route.

 

« - Alors ? Demanda une voix familière.

- Je suis de la partie. Répondit Nicolas en regardant par le pare-brise arrière pour voir si personne ne l’avait suivit.

- Tout est prêt de notre côté. Répondit Quentin. »

 

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  • 4 weeks later...

 

 

XVI] Le gala

 

 

La nuit était tombée depuis longtemps déjà, le vent soufflait un air froid tandis qu’une foule s’amassa devant le tapis rouge déployait devant l’hôtel de Drew Godwinson. Des flashs crépitaient sans cesse devant le passage de nombreuse personnalité de différent milieu : people, chanteur, acteur,… Mais le bruit s’arrêta net lorsqu’une limousine beige arriva. Un portier se précipita pour ouvrir la portière et Drew Godwinson en sorti, costume gris clair avec une chemise bleue ciel qui rappelait la couleur de ces yeux, une queue de cheval maintenait sa chevelure brune en arrière. Puis un homme sortit de la voiture derrière Drew, il portait un ensemble blanc immaculé avec un haut de forme et une canne. Il vint se poster à la gauche de son employeur. Puis une belle demoiselle sortit de la voiture, accueillit par la main tendu de Drew, elle portait une superbe robe noire avec le haut des épaules nues, une ceinture satiné lui encercla sa fine taille, ses longs cheveux blonds coulaient le long de son dos, elle arborait quelques belles joailleries sur ses doigts mais leur éclat était vite obscurcit par le collier de perle qui trônait sur sa poitrine rebondit. C’était Aurélie ! Une fois le spectacle finit, un brasier de flash se déclencha, inondant les trois personnes de lumières qui mirent encore plus en valeur la belle demoiselle. Tous trois avancèrent lentement sur le tapis rouge, Drew gratifiant la foule de son plus beau sourire et de salut de la main. Une fois arrivait dans le hall de l’hôtel une petite quantité de journaliste approchèrent pour les questionner. Drew leva la main et le silence se rendit maître des lieux.

 

« - Mr. Fox répondra à toutes vos questions. Je vous prie de m’excuser mais mon devoir d’hôte m’appelle. Dit-il calmement, en défiant du regard les journalistes. Il se retourna vers Nicolas. Ce n’était pas prévu comme ça. Grommela-il.

- Toutes mes excuses monsieur. Répondit Nicolas en s’incliant.»

 

Drew emmena Aurélie à l’ascenseur. Une fois montait dedans celui-ci pris la parole :

 

« - Vous êtes radieuse ce soir, Madison. Dit Drew en la dévorant du regard.

- Je vous remercie du compliment. Répondit Aurélie avec un petit sourire en coin.

- Vous ne savez pas quel plaisir vous me faites de venir à mon gala. Dit-il en se rapprochant un peu plus.

- Je vois ça. Répondit-elle en s’écartant un peu afin de garder un peu de distance. Mais je crois que nous sommes arrivés. »

Effectivement, les portes de l’ascenseur s’ouvrirent sur une immense salle où grouillait une pléiade de personne, toute habillé de façon identique, s’en fut presque comique. Les serveurs serpentaient entre les différents attroupements afin de satisfaire le moindre caprice de ses personnes. Une fois qu’ils sortirent de l’ascenseur, un homme annonça :

« Mr. Drew Godwinson, hôte de la soirée. Accompagné de Mlle. Madison Green. »

Tous le monde se retourna et dévisagèrent Aurélie, cela la mit mal à l’aise. Il est vrai que Drew Godwinson était un célibataire très convoité : riche, beau, célèbre et de nombreuses femmes lui couraient après. Drew lui tendit son bras, elle le prit et ils avancèrent dans la foule. De longues minutes s’en suivirent, chaque invité venant se présenter devant le maître de cérémonie et sa cavalière. Ils parvinrent enfin à arriver à l’escalier qui se trouvait de l’autre côté de la salle.

 

« - J’espère que cela n’a pas été trop pénible pour vous ? Questionna Drew.

- Pas du tout. Répondit Aurélie.

- Très bien. »

 

Ils montèrent l’escalier ne s’arrêtant pas à l’étage suivant, ils allèrent directement à l’étage qui ressemblait à un musée. Ils marchèrent lentement dans les allées, Drew regarda avec fierté chacune des pièces de sa collection, mais Aurélie ne semblait pas apprécier le spectacle autant que lui. Un petit groupe s’était amassé autour d’une toile et l’on voyait des bras remués dans tous les sens au dessus des invités. Drew décida d’aller voir ce qui s’y passé, il attira Aurélie avec lui. Une fois arrivait à hauteur du groupe :

 

« -Qu’est-ce que ceci ? Demanda d’une voix grave Drew.

- Douglas White, Sir. Artiste peintre que vous avez modestement autorisé à présenter ses toiles durant votre superbe gala. Dit Quentin en s’inclinant légèrement.

- Bien. Continuez. Répondit Drew un peu décontenancé. »

 

Après cette discussion  Drew emmena Aurélie à l’ascenseur et lui dit :

 

« - Très cher, accepteriez-vous de m’accompagner dans ma suite ? J’ai quelque chose à vous montrer.

- Peut-être, pourrions-nous d’abord faire un petit tour dans votre galerie de pierres précieuses ? Je suis sur que vous en avez de très belles.

- C’est exact que j’en ai de très belle, mais les plus ravissantes sont dans ma suite.  Rétorqua Drew avec un sourire de prédateur »

Aurélie s’était piégé elle-même, que pouvait-elle faire dorénavant ! Il ne fallait pas que Drew remonte tout de suite.

L’ascenseur arriva devant eux et Drew invita Aurélie à y entrer. Une fois dedans, il s’approcha du panneau de commande et appuya sur un bouton. Une trappe s’ouvrit où l’on pouvait distinguer un pavé numérique. Il tapa un code en prenant la précaution de masquer son action à Aurélie. Une fois le code tapait, l’ascenseur se remit en marche et grimpa dans les étages supérieurs. Les portes s’ouvrirent sur une somptueuse demeure, de longue colonne en marbre soutenait le plafond où des dessins y figuraient, les dalles étaient elles aussi de toutes beautés, des peintures et tapisserie ornaient les murs et des statues et autres décorations longeaient chaque allée de ce palais. Drew Godwinson indiqua une direction avec sa main et ils s’y engagèrent. Drew s’arrêta devant une immense porte en bois, il sortit une clé de sa poche et l’inséra dans la serrure, à la surprise d’Aurélie la porte pivota sans un grincement. Ils entrèrent et les lumières s’activèrent presque aussitôt, montrant une immense galerie d’objet en tout genre conservé dans des cubes étanches. Une demoiselle sortit de nulle part et vint se poster devant eux :

 

« -Apporte moi le bracelet je te prie. Ordonna Drew.

- Bien, monsieur. La jeune femme s’engagea dans les allées.

- Madison, bienvenue dans ma galerie personnelle ! Dit Drew en levant les bras et avec un sourire prononcé. »

 

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  • 2 weeks later...

Voila la suite !!

 

N'hésiter pas à poster un petit commentaire surtout !!

 

 

XVII] Charmer

 

La jeune femme revint quelques minutes plus tard, elle était brune, portait un tailleur noir ainsi qu’une petite paire de lunette à monture noire. Elle tendit un écrin en bois, il ne mesurait pas plus d’une dizaine de centimètre de longueur et il était très fin. Drew le prit avec attention et l’ouvrit délicatement, du velours remplissait l’intérieur de la boîte. Il prit un bracelet en or, grand comme la paume d’une main, composé de deux petits bracelets attaché par un maillage de petit filin d’or où reposait divers pierres étincelantes. Il se retourna vers Aurélie et lui présenta l’objet.

 

« - Voila un présent pour vous. Lorsque je vous ai vu dans ma limousine je me suis avisé que vous étiez parfaite, sublime, mais il vous manquez quelque chose quand même. J’ai alors pensé à ce bracelet qui, j’en suis sur, vous mettra encore plus en valeur. Dit Drew.

- Je ne sais pas quoi dire…Dit Aurélie, surprise par ce geste.

- Ne dites rien, tendait juste votre bras, que je puisse vous le mettre. Expliqua-t-il calmement avec une petite voix mielleuse. »

 

Aurélie, troublait, leva doucement son bras droit, il le prit délicatement. Passa les deux petits bracelets autour de son avant-bras et lui baisa la main en enlevant les siennes. Aurélie admirait son somptueux bracelet mais elle sentit des picotements sous sa peau, cela était désagréable.

 

« - Peut-être est-il trop serré ? Demanda Drew.

- Je n’en ai pas l’impression. Répondit Aurélie en scrutant toujours le bracelet avec un regard interrogateur. Vous l’avez-nettoyé ou trempé dans quelques chose car j’ai l’impression qu’il y a quelque chose d’humide dans ce bracelet.

- Bien sur que je l’ai fait nettoyé, je ne vous offrirais pas quelque de chose de malsain voyons. Expliqua Drew avec un petit rire. »

 

Aurélie sentit que les picotements se propagèrent le long de son bras pour finalement se répandre dans l’intégralité de son corps, elle eut le vertige et commença à tituber. Drew la saisit par les épaules et la regarda dans les yeux. Un grand sourire se voyait sur son visage.

 

« - Tu es à moi maintenant ! S’exclama Drew Godwinson.

- Que m’as-tu fais ? Interrogea-t-elle en rassemblant un peu de ses forces.

- Je t’ai offert un cadeau qui m’assurera ta présence à mes côtés. Dit Drew en la lâchant et en mettant ses mains dans ses poches.

- De quoi ? Questionna Aurélie déboussolée.

- Ce bracelet t’insuffle, comment dire cela. Une envie, mon envie. Je veux que tu sois à mes côtés et ce jusqu’à la fin. Dit-il en se dirigeant vers un petit coffret qui reposait sur une petite colonne à quelques pas de la jeune femme.

- Tu ne pouvais pas me demander avant si j’étais d’accord ? Demanda Aurélie, toujours fébrile.

- Non. Je n’aime pas que l’on me dise non et si tu voulais me dire oui, alors considère cela comme une preuve de mon désir pour toi. Expliqua sereinement Drew.

- Et l’amour dans tout ça ? Demanda Aurélie qui sentait son corps se raidir.

- Foutaise inutile ! L’amour, un sentiment bien futile. Il part et il revient sans prévenir, causant du chagrin, de la peine et tout le reste. Alors que le pouvoir, la gloire, eux, restent toujours avec leur maître et ils offrent beaucoup plus de perspective, n’est-ce pas ? Déclara Drew en s’avançant lentement vers Aurélie qui se tenait debout en s’appuyant sur ses jambes. Si tu veux de l’amour alors accepte ça.»

 

Une fois devant elle, il la saisit sous son menton, entre son pouce et son index droit et il approcha ses lèvres des siennes. La colère emporta Aurélie et elle créa une sphère aqueuse qu’elle propulsa sur l’abdomen du mégalomane. Celui-ci fut projeter à l’endroit d’où il venait. Elle se retourna pour aller en direction de l’ascenseur mais l’assistante de Drew la saisit au bras. Aurélie lui envoya une belle gifle au visage, ce qui la mit hors d’état de nuire, elle marcha un pied puis l’autre, ces simples gestes lui causait une grande douleur. Des images de Drew lui venait sans cesse dans l’esprit, elle se concentra pour les en chasser. Drew se releva, ouvrit le coffret, saisit la bague qui y était rangé et la passa à son majeur gauche. Elle était assez petite, avec des inscriptions gravées dessus mais l’on remarquait surtout la pierre noire qui régnée dessus. La gemme s’embla s’illuminait, la même lueur passa dans le regard de Drew et il cria « Il me la faut !» en brandissant son poing. Des yeux rouges apparurent dans les différentes ombres de la pièce. Et il en sortit des hommes vêtu de kimono noir avec une cagoule de la même couleur, on ne pouvait voir aucune parcelle de leur corps, mise à part leur regard sans vie. Une dizaine surgit des ténèbres et ils coururent en direction d’Aurélie. La pauvre jeune femme essaya de réunir encore une fois ses forces mais elle ne put y  arriver, les pensées de Drew lui apparaissaient sans cesse lui causant une terrible douleur.

 

« - Inutile de lutter Madison. Mes guerriers des ombres vont te rattraper et tu passeras le reste de ta vie avec moi. Tu la sens ?  Cette envie d’être avec moi ? De vivre pour moi ? Ce contrôle que j’ai sur toi ? Sa, c’est l’extase pour moi.

- Espèce de fou ! Cria Aurélie en regardant les guerriers l’encercler. Cette pensée lui déchira l’esprit, elle ne pouvait même plus le mépriser, le haïr comme elle l’a toujours fait. Il possédait ses pensées.

- Cela a du te causer une grosse douleur, non ? Arrête de lutter en viens avec moi. Cela fera passer ta souffrance car plus tu me résisteras et plus je te tourmenterais.

- Tu me dégoutes. Gémis Aurélie en s’écroulant à genoux, se tenant la tête entre ses deux mains, des larmes aux yeux.

- Observe mon pouvoir. Guerrier, attraper-la ! Ordonna Drew.

- Pardon. Murmura Aurélie. J’ai échoué. »

 

Ils s’avancèrent tous en même temps, inexorablement vers la jeune femme étendue sur le côté, la tête tournait vers le plafond. Elle ferma les yeux, maudissant son erreur d’avoir accepté un cadeau de ce pourri, sa fin était arrivée car devoir rester avec cet homme, devoir l’aimer, était quelque chose d’affreux pensa-t-elle. Elle se trouvait là, dans un monde de noirceur où elle tendait les bras vers la mort en l’implorant de venir. Brusquement, elle sentit une chaleur l’envelopper. Elle était douce et bienveillante. Elle avait réussi à réconforter à la réconforter. Lorsqu’elle eut arrivé à amassait assez d’énergie  pour ouvrir les yeux, elle vit des flammes dansaient autour d’elle. Dans son grand manteau rouge et or, on pouvait distinguer des ombres se consumer rapidement sans un bruit. Puis les flammes vinrent se blottir contre elle. Le feu atteint une telle ardeur que le bracelet en or fonda à son contact alors, qu’elle, n’avait rien. Malgré la disparition du bracelet, ses effets perdurèrent encore mais pas pour longtemps espéra Aurélie. Le feu s’éteignit lentement, dans un crépitement à peine audible.

« - Qu’est-ce que signifie cela ? Demanda Drew en contenant sa colère. »

 

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  • 3 weeks later...

J'attends un petit commentaire pour conclure cette saison qui arrive bientôt à son terme !

 

 

XVIII] Démasquer

 

Un homme se tenait dans l’encadrement de la porte, il était de blanc vêtu et ses mains reposaient sur sa canne posée devant lui.

 

« Expliquez-vous ! Hurla Drew.

- Es-ce là un comportement digne de votre rang ? Empoisonner une belle jeune femme ?

- Tu ne devrais pas être là ! S’emporta Drew

- Arrête de jouer la comédie, on sait tout de l’autre. Les masques peuvent donc tomber.

- Depuis quand l’as-tu deviner ? Demanda Drew en ricanant et en ayant retrouvé son calme.

- Depuis le restaurant, je me suis douté qu’il n’était pas clair et lorsque j’ai voulu m’en assurer il a confirmé mes soupçons.  Arthur McAllan est un espion à ta solde et il t’a mis au courant de nos intentions.

- Tout à fait exact. Il n’a pas été très dur de lui forcer la main et obtenir son aide. Et quelle aide précieuse mes amis : vos noms, vos descriptions, vos plans… Je connaissais tout de vous. Lorsque j’ai vu Madison Green ou devrais-je dire Aurélie pour la première fois, je dois dire qu’elle m’a laissé perplexe. Je n’ai pas pu me résoudre à la tuer alors j’ai imaginé un petit stratagème pour l’attirer à moi et cela a fonctionné. Expliqua Drew.

- Sauf que j’y ai mis fin.

- Pas tout à fait, car vois-tu, tu as détruit la source mais pas ce qu’il y a déjà en elle et même moi, je ne pourrais pas l’extraire.

- Qu’est-ce que cette substance que tu lui as insufflé ?

- Une partie de mon désir ! J’ai utilisé le même procédé sur ma chère assistante, Samantha Watson et regarde le résultat. Tu ne pourras rien pour elle. Elle m’appartient ! Guerrier, tuez-le ! Hurla-t-il avec une grande détermination. »

 

Des guerriers sortirent des ombres en masse et se ruèrent sur Nicolas, toujours très calme. Ils sortirent tous différentes armes de multiple forme et taille. Aurélie assistait à cette scène toujours allongé sur le sol et impuissante, elle ne voulait pas que Nicolas meurt, il ne pouvait pas mourir, pas maintenant, pas comme ça, pas avant… Un torrent de flamme déchira l’air en enveloppant le héro et en carbonisant tous ses opposants, il émanait de Nicolas, toujours impassible mais Aurélie devinait toute la colère qu’il devait ressentir. Le jeune homme lâcha sa canne, tendit ses bras devant lui. Un souffle d’air porta Aurélie et l’amena aux près de Nicolas. Drew regarda cette scène avec une irrémédiable envie de les tuer.

 

« - Et que comptes-tu faire pour ton autre ami ? Douglas White ou plutôt Quentin, je crois qu’il se nomme ainsi. Demanda Drew en se passant sa langue sur ses lèvres inférieures.

- Tu ne lui feras rien là où il est. Répondit Nicolas tenant toujours Aurélie. Elle avait posé sa tête contre l’épaule de son compagnon et ses deux mains sur sa poitrine pour essayer de contrôler sa respiration haletante.

- A moi mes guerriers ! Hurla Drew. »

 

Des dizaines d’assassins sortirent des ombres de toute la pièce : il y en avait au plafond, derrière les colonnes de marbre, derrière Drew… En un éclair, la pièce était envahie de soldat aux ordres de Drew. Aucun n’esquissa un geste menaçant envers nos héros, cela intriguait Nicolas d’ailleurs. Drew se dirigea avec son assistante sur les talons vers un présentoir où siégeait un antique plastron d’armure en bronze. Il continua à se promener dans les allées en enfilant divers objets que Nicolas ne pouvait voir là d’où il était. Surtout qu’il devait surveiller tous ses adversaires. Une dizaine de minute plus tard, Drew revint se camper devant eux. Il portait en plus un masque de samurai sur le visage, un glaive égyptien à la ceinture et son assistante transportait une immense hache..

 

« - Tu dois la reconnaître non ? C’est celle que j’ai dérobé à Mr. Brown. Interrogea Drew.

- A quoi te servent toutes ses reliques ? Demanda en retour Nicolas.

- A m’approcher de mon but.

- Et quel est-il ? Demanda Nicolas avec l’intime conviction de connaître la réponse.

- Restaurer le rang de ma famille. Je descends de la lignée royale d’Angleterre et si mon ancêtre n’avait pas été dépossédé de son trône j’y serais installé à ce moment et avec le monde à mes pieds. Maintenant écartes-toi de mon chemin Nicolas, sinon je te tuerai. »

 

Nicolas ne répondit même pas, se contentant de le fixer du regard en portant Aurélie. Drew avança fièrement en traversant les rangs de ses soldats, toujours prêt à combattre au premier ordre de leur maître.

 

« - La situation est précaire. Je suis dépassé par le nombre, je dois porter secours à Aurélie et l’autre possède une collection d’objet mystique impressionnante. Il faut que Quentin rapplique au plus vite mais je ne peux pas donner le signal. Que faire ? Pensa Nicolas.

- Un problème ? Questionna Drew. Je peux y remédier tu sais. J’ai une idée d’ailleurs, à ce sujet. Faisons un petit combat : toi contre moi, face à face. Je promets qu’aucun de mes guerriers ne s’attaquera à toi ou à ma nouvelle servante.

- C’est une offre alléchante. Répondit Nicolas après quelques instants de réflexion. »

 

Il recula de quelques pas puis il s’accroupit afin de déposer délicatement Aurélie sur le sol de marbre. Elle avait le teint pâle, la respiration difficile et le regard perdu. Il devait se dépêcher d’en finir au plus vite avec Drew pour pouvoir se concentrer sur le moyen la sauver. Il se releva de toute sa hauteur dirigeant son regard de tueur sur son adversaire.  Il s’avança vers Drew pendant que des flammes jaillir autour d’Aurélie afin d’empêcher toute tentative malveillante à son encontre. Les deux hommes se défièrent du regard. Seul l’un d’entre eux pourra survivre après cet affrontement.

 

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J'aime bien ta fanfiction: le style me convient bien. J'aime bien les fanfictions qui sont écrites comme les romans. C'est toujours plus plaisant à lire. ;) Tu écris bien et tu n'hésites pas à écrire de longs chapitres, c'est un bon point. J'apprécie aussi. C'est toujours un plus. Le scénario est bien trouvé et les personnages paraissent réalistes. Continue comme ça. ;)

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Merci pour ce commentaire Lady Kia !!

 

Sans plus attendre place au prochain chapitre !

 

 

XIX] Duel

 

 

Drew ne semblait pas angoissé par leur combat, il souriait toujours avec sa manière si détestable.

 

« - Voyons ce que tu peux faire. Déclara Drew.

- Tu ne vas pas être déçu. Répondit Nicolas. »

 

Il tendit son bras et un sabre apparut, il se jeta sur son opposant, une violente attaque que Drew para sans difficulté avec son glaive. Nicolas enchaina ses coups de sabre au niveau de la hanche, du torse et du visage à une vitesse folle tout en se tenant toujours face à Drew qui contrait chacune de ses attaques. Au bout de quelques instants Nicolas sauta à reculons afin de mettre de la distance entre eux, il posa un genou à terre. Drew n’avait absolument rien, ni lui d’ailleurs, le combat sera un peu plus long qu’il ne l’espérait. Nicolas se releva lentement mais une douleur au niveau des reins l’en empêcha. Il ressentit aussi cette douleur dans son poignet droit ainsi que sa jambe gauche.

 

«  Ha oui, j’ai oublié de mentionner la provenance de certaine de ses armes. Dit Drew l’index appuyait sur sa tempe. Ce glaive que voici. Il tendit son arme. Est une pièce que j’apprécie tout particulièrement. Vois –tu, avec elle je peux diriger la douleur dans n’importe qu’elle partie du corps de mon adversaire. Démonstration. »

 

Il se tourna vers Samantha, son assistante, il lui plaqua le plat de la lame sur son épaule gauche. Elle s’étala de tous son long dans un terrible hurlement en se tenant le ventre avec ses deux mains. Drew enleva lentement son glaive, alors que Samantha était toujours allongée sur le sol.

 

« - Je n’ai pourtant pas été touché par son arme, comment a-t-il fait alors ? Se questionna Nicolas.

- Tu dois s’en doute te demander comment j’ai pu t’infliger le même sort alors que je ne t’ai même pas touché, pas vrai ? Et bien c’est très simple, il suffit d’un contact même indirect entre mon glaive et mon adversaire pour que son pouvoir agisse. Démoniaque non ? Drew ricana avec un large sourire.

- Mais la douleur que j’ai ressentit n’a rien à voir avec celle que la fille a eu, vu l’expression de souffrance qu’elle a montré. Il doit y avoir une différence d’intensité entre un contact direct et un contact indirect. Quoiqu’il en soit, je dois absolument éviter de le toucher de nouveau, ma prochaine attaque devra être décisive. »

 

Il se releva, ignorant la douleur qui s’était installée dans ses membres. Il fit un pas en avant et il disparut. Drew en écarquilla les yeux en regardant partout dans la salle. Que s’est-il passé ? Où était Nicolas ? Un bruit fendit l’air. Le sabre de Nicolas s’abattit dans le dos de Godwinson. Drew ne bougea pas d’un pouce.

 

« - Quelque chose cloche. Pensa Nicolas.

- Sa doit faire mal. »

 

Nicolas n’en croyait pas ses yeux, pas une seule goutte de sang, ni même une éraflure sur le plastron de son ennemi.

Drew arma son glaive et il décrit un cercle avec, pour frapper Nicolas au visage. Ce dernier disparut de nouveau. Il réapparut devant Aurélie toujours sous la protection des flammes.

 

« - Encore un autre de tes objets mystique. Déclara Nicolas.

- Exactement, ce plastron encaisse toutes les attaques de n’importe quel type. Aucun ennemi ne peut me toucher lorsque je porte ce plastron.

- C’est le plastron de Thisséé ?

- Tout à fait exact, encore une fois. Tu connais la légende alors. .. Tu dois savoir que tes chances de me vaincre sont très minces et je suis gentil en disant cela car objectivement, je n’en vois aucune. Avec ce glaive qui a appartenu aux bourreaux des rois d’Egypte, qui déborde de souffrance prête à submergé mes ennemis et ce plastron qui me rend insensible aux attaques de mes adversaires je suis invincible. Sans oublier cette bague qui m’octroie le pouvoir de contrôler l’armée des ténèbres. Je te plains sincèrement. Ce ne doit pas être facile de faire face à moi quand on connait tout ça.

- Ton glaive ne te servira à rien si tu ne me touche pas, ton armée sera inefficace face à mes flammes et je connais la vraie légende du plastron de Thisséé. Alors non, ce n’est pas difficile de te faire face.

- Alors regarde ce pouvoir. »

 

Drew caressa le masque de samouraï avec sa main gauche tout en s’avançant vers Nicolas. Au fur et à mesure ses contours devinrent flous, puis il devint presque fantomatique pour disparaitre dans un souffle de fumée. Nicolas resta impassible face à ce spectacle. Il sentit une pointe le toucher l’omoplate droite et une vive douleur le frappa. Puis se fut au tour de son mollet gauche et de ses bras. Après quelques minutes de souffrance, il reçu un coup de pied dans le flanc et il alla s’écraser sur le sol de marbre. Il vit Drew réapparaître en enlevant son masque devant lui.

 

« Très pratique cet objet. Dit Drew en contemplant son adversaire à terre.

- Il peut te rendre invisible.

- Oui. Mais c’était facile de le deviner ça.

- Pourquoi avoir tous ces objets ?

- Et bien comme tu l’as si justement dit, mon armée des ténèbres n’est pas invulnérable. J’ai donc cherchait et finit par trouver un moyen de leur donner cette aptitude.

- Comment comptes-tu immuniser ton armée ?

- Et bien ce n’est pas vraiment l’immuniser. C’est un moyen détourné en fait. Mais le résultat est le même. Drew pointa du doigt la hache.

- Tu vas rappeler à la vie tes soldats tombé au combat.

- Parfaitement exact. Maintenant, il ne te reste plus qu’à mourir. »

 

Drew affichait un sourire extatique, une flamme de désir vacillait dans ses yeux. Il touchait l’extase. Il fit tournoyer son glaive dans les airs et l’abattit sur le cou de Nicolas.

 

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  • 2 weeks later...

Voila la suite !!

 

 

XX] Quelle est ma légende ?

 

 

Nicolas ne pouvait plus bouger, la douleur qu’il ressentait était bien trop grande mais il refusait l’idée de mourir, surtout par la main de cet homme. Malheureusement, il ne trouva aucune parade pour s’en sortir. Et une fois mort, les flammes qui protégeaient Aurélie disparaitront avec lui. Où s’était-il trompé ? Qu’elle a été son erreur ?

Une lueur décrit un arc de cercle et vint percuter le glaive de Drew qui allait trancher Nicolas. Un homme, vêtu d’une cape noire avec un chapeau de la même couleur se tenait entre Drew et Nicolas. Il repoussa l’assaut avec toutes ses forces puis il tourna la tête vers Nicolas

 

« - Tu peux te lever ? Questionna le mystérieux inconnu.

- Je crois. Mais qui es-tu ?

- Quelqu’un venu t’aider. »

 

Nicolas avait la sensation de l’avoir déjà rencontré, pire, de le connaître. On pouvait voir de la colère dans le regard de Drew Godwinson qui serrait de toutes ses forces son glaive. Il tendit sa main gauche

 

« - Soldat, massacrez-les tous ! »

 

Nicolas se releva d’un bond, saisit son sabre et vint se camper dos à dos avec son sauveur.

 

« - Prouve-le-moi alors.

- Pas de soucis. »

 

Ils se lancèrent sur la horde de guerrier sans arrière pensée que celle de tuer. Des flammes jaillir du tranchant de la lame de Nicolas qui déchiqueté et carbonisé la chaire morte de leurs assaillants alors que son « ami » découpait d’une seule attaque tout ennemi se trouvant dans un périmètre égal à la longueur de son bras armé de son sabre. Nicolas slaloma entre les attaques lançaient à son encontre tout en punissant d’un coup d’épée leurs auteurs, le mystérieux sauveur tournoyait sur lui-même alors que son arme décimé les rangs adverses. Après quelques minutes de lutte, plus aucun soldat ne restait debout face à eux, une fois mort, ceux-ci disparaissaient dans les ombres d’où ils venaient.

 

« - Bravo, bravo, bravo ! Acclama Drew en tapant dans ses mains. Magnifique, très belles démonstration de force et d’aptitude au combat. Mais voyons ce que vous valez face à moi. »

 

Drew caressa lentement son masque et il disparut de la même manière, il perdit forme humaine pour n’appartenir qu’au néant. Les deux jeunes hommes restèrent immobiles pendant le petit rituel de Drew.

 

« - C’est le masque d’Ashimato. Dit l’inconnu.

- Quels sont ses pouvoirs ?

- A son époque, Ashimato était l’assassin le plus craint car il pouvait tuer un homme en pleine rue un jour de cérémonie sans être vu, ni entendu. On raconte que, pour ne pas être maudit par les esprits de ses victimes, Ashimato portait un masque afin de cacher son visage lors de ses crimes. On lui prête le pouvoir de rendre invisible.

- Tu peux voir que la rumeur disait vrai. »

 

Nicolas forma un cercle de feu autour de lui et de son allié d’environ quinze mètre de diamètre, ses flammes s’élevaient à hauteur d’homme. Chacun resta immobile malgré la chaleur qui émana du feu présent autour d’eux, ils hochèrent lentement la tête pour sonder la pièce à la recherche de Drew. Nicolas serra très fort la garde de son sabre, la douleur qui lui avait été infligé était encore bien présente et cette personne qu’il semblait connaître lui inspiré de la méfiance mais dans la situation où il se trouvait, il  ne pouvait pas refuser une main amicale. Tout à coup l’homme mystérieux envoya sa lame dans les airs et un bruit métallique se fit entendre puis il leva rapidement sa main gauche au niveau du visage de son adversaire et il lui retira violemment son masque.

 

« - Je t’ai trouvé. Murmura-t-il. »

 

Drew voulu reprendre son masque mais l’inconnu sauta en arrière et se retrouva de nouveau à côté de Nicolas.  Il brisa avec sa main le masque qui tomba en miette sur le sol.

 

« - Maintenant, sa va être plus facile. Dit-il.

- Tu as détruit mon masque et alors ? Tu crois avoir gagné ? J’ai toujours le glaive et le plastron de Thisséé. Répondit Drew.

- Tu connais la légende de Thisséé ? Questionna Nicolas.

- Thisséé était un grand guerrier grec. Il ne pensait qu’à guerroyer. Sa femme, par contre, ne partager pas sa soif de sang. Et elle craignait pour sa vie chaque fois qu’il partait pour une bataille. Alors, elle alla demander au forgeron de la cité de fabriquer un grand plastron de bronze afin de le protéger lors de ses prochaines guerres. L’artisan lui fabriqua le plus beau de tous mais malheureusement aucun bouclier aussi beau et fort qu’il puisse paraitre de pouvait être indestructible. La femme pria les dieux de bénir le plastron afin que les dieux eux-mêmes protègent Thisséé. Le dieu du monde souterrain accepta l’offre : il bénit le plastron de telle sorte qu’aucun ennemi de Thisséé ne puisse le tuer. En échange de quoi il ne devra jamais arrêter de tuer envoyant ainsi des âmes au dieu. Jaloux de lui, de nombreux soldats voulurent lui dérober son précieux plastron mais aucun ne lui infliger la moindre blessure. Voila, la légende du plastron de Thisséé. Raconta Drew.

- Très bien mais elle est incomplète. Répondit Nicolas.

- De quoi ?

- Comment est mort Thisséé alors ? Questionna l’inconnu.

- De vieillesse. Répondit crédule Drew.

- Pas tout à fait. »

 

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  • 2 weeks later...

XXI] Qui peut le tuer ?

 

 

Ils étaient tous les trois prisonniers des flammes qu’avaient dressées Nicolas, ils avaient tous leurs armes levés prêt à attaquer. L’air qu’inspirer nos trois guerriers était brûlant, de la sueur dégoulinait de leurs front plissaient. Le moment du prochain assaut approchait à petit pas tel un prédateur s’approchant silencieusement de sa proie avec toute la volonté de meurtre qui faisait battre son cœur. Drew attaqua le premier, il envoya son glaive sur Nicolas qui le détourna pendant que l’inconnu tenta de lui enfonçait son sabre dans les cotes. Drew pivota sur place, il sentit la lame froide lui caresser l’abdomen, son glaive suivit le même chemin et il approchait du visage du « sauveur ». Nicolas glissa sa lame  sous celle de Drew pour parer l’attaque et l’inconnu frappa Drew avec son pied au niveau du torse. Ce dernier vola à travers les flammes et s’écrasa sur le sol. Nicolas fit dissiper les flammes. Drew se releva en se tâtant l’endroit de l’impact.

 

« - Pas mal du tout. Mais un peu faible pour me tuer. Après tout, personne ne le peut car je possède le plastron de Thisséé.

- Il n’est pas mort de vieillesse. Fit l’inconnu.

- Tiens donc, en quoi cela peut-il m’intéresser ? »

 

Drew invoqua un bataillon d’autres guerriers des ténèbres pendant qu’il courait dans les allées de ses objets. Le sabre de l’inconnu décrit un demi-cercle devant lui pendant que celui de Nicolas pourfendit l’air en laissant une zébrure de Feu alors qu’un torrent de Vent provenait de l’arme de son « ami ». Le choc des deux attaques produisit une vague foudroyante attisait par la puissance du Vent et la fureur du Feu. Les soldats de Drew furent submergés par cette attaque et ils périrent dans un silence de mort alors que les flammes s’éteignirent. Drew arriva presqu’en même temps. Il avait un miroir de poche dans la main, il le toucha de l’index gauche puis il en cassa un petit bout et il jeta à ses pieds. Après avoir percutait le sol, le morceau de verre se convulsa et une forme ovale de verre en sortit. Ils regardèrent tous cette scène avec effroi, sauf Drew, qui semblait apprécier ce spectacle. Cette chose grandit rapidement et elle se sculpta pour ressembler à un homme pouvait-on penser. Puis elle prit l’apparence de Drew.

 

« - Voila la pierre de dédoublement. Très pratique pour être à deux endroits en même temps. C’est pour cela que la princesse Anna la fit fabriquer. Pendant qu’elle participer aux réceptions pompeuses de son père, elle pouvait aller batifoler avec son amoureux. Pensez bien que moi, je m’en sers pour des actions un peu plus noble.

- Le quel est le vrai ? Chuchota l’inconnu à Nicolas.

- Aucune idée. Répondit-il calmement. »

 

Les deux Drew étaient en tout point semblable, ils affichaient le même sourire narquois avec la même expression de jouissance. Mais seul l’un d’entre eux était le vrai. L’un des Drew esquissa un début de mouvement, aussitôt, chacun chargea son opposant direct. Des bruits métalliques retentirent dans l’air, des cris des douleurs les suivirent car le glaive infligeait toujours d’horrible douleur à Nicolas. Après quelques joutes chacun s’arrêta, gardant toujours leurs armes prêtes à attaquer. Encore un instant d’observation, les deux Drew ricanaient, voir le visage de Nicolas affligeait par la douleur les exaltaient. Par contre l’inconnu ne montra aucun signe visible : son chapeau cachait bien son visage, il se campait bien sur ses jambes et il paraissait très affuté malgré l’intensité du combat.

 

« - Nicolas semble au plus mal. Et les deux mégalomanes s’en aperçoivent. J’arrive à contenir la souffrance mais je ne pourrais pas continuer à me battre contre les deux à la fois.

-  On dirait bien que je ne suis qu’un poids pour lui. Ou sinon, il maîtrise bien la douleur.  Peut importe l’important n’est pas là. Comment la mettre au courant sans informer l’autre fanatique ? Est-elle prête à le faire ? On n’aura droit qu’à une chance et il faudra que se soit la bonne.

- Nicolas a l’air bien amoché, tant mieux. Mais l’autre ne semble pas affecté par mon glaive. Je finis le travail sur Nicolas et j’enchaine sur l’autre. »

 

Les deux Drew foncèrent sur Nicolas sans prêter attention à l’inconnu. Ils armaient leurs glaives, prêt à découper tout ce qui serrait sur leur chemin. L’un des deux futs percuté dans le flanc, il partit à la dérive, entrainait par sa vitesse. Mais l’autre arriva à hauteur de Nicolas qui laissa tomber son sabre, attrapa le bras armé de Drew  ainsi que son épaule et le fit basculer par-dessus lui puis il saisit son arme et se releva le plus vite possible pour se replacer à coté de l’inconnu. Le premier Drew se releva enfin mais il vit une ombre passait derrière lui, il eut à peine le temps de se retourner et un sabre s’abattit sur sa gorge, la tranchant nette. Lorsque la tête retomba sur le sol, elle se fracassa en milliers d’éclat de verre suivit par le reste du corps. Nicolas sauta sur le deuxième Drew toujours allongé sur le sol, et il lui planta son sabre dans l’abdomen y mettant toute sa force et sa volonté. Néanmoins, il ne réussit pas à briser le plastron. Drew lui assena un violent coup de pied dans le bas ventre ce qui le projeta à quelques mètres de là. Pendant que Drew se relevait tout en se massant l’endroit où était placé la lame, l’inconnu approcha de Nicolas tranquillement, il l’aida à s’asseoir à lui tapota le dos.

 

« - Tu arrivera à tenir ?

- Sans problème. Dit Nicolas en toussotant. Je sais comment le tuer mais les éléments ne sont pas en place pour le faire.

- Ce plastron lui permet de ne pas subir nos attaques alors que chacun de ses coups peuvent être mortels pour nous. On trouvera bien un moyen pour le battre. Maintenant que c’est du un contre un, je peux me battre pendant que tu analyseras ses failles. Après il suffira d’appliquer un plan. »

 

L’inconnu s’avança face à Drew qui était indifférent. Ils s’élancèrent dans un ballet où le bruit des chocs répétait entre les lames donné le rythme, ils étaient les deux acteurs alors que Nicolas était le fidèle spectateur. Il analysa chaque mouvement de Drew, cherchant à voir à quel moment il y aura une ouverture et surtout, comment contrer le pouvoir du plastron qui semblait si efficace. Nicolas connaissait la réponse mais l’appliquait lui était impossible donc il devait trouver autre chose. Plus il regardait le combat plus il vit que Drew n’était pas un fantastique épéiste, il laissait beaucoup de faille dans sa garde mais chaque fois que son adversaire le touchait avec sa lame, aucune goutte de sang ne perla. Le pouvoir du plastron était insurmontable. Les deux guerriers s’arrêtèrent pour reprendre leur souffle, pour la première fois, l’inconnu mit genou à terre, terrassait par la douleur causé par le glaive. Un incendie d’une ampleur immense lui ravager les entrailles, chaque respiration était un exploit tant ses poumons le faisait souffrir. Nicolas détourna un bref instant le regard vers l’inconnu et il sentit Drew foncer sur son adversaire à une vitesse plus rapide que celle qu’il avait put observer. L’inconnu n’eu pas le temps de bouger que Drew était dans les airs à quelques centimètres de lui, un immense sourire sur le visage, le glaive armait au-dessus de sa tête, il s’apprêta à trancher son opposant. Nicolas tendit la main et une langue de flamme s’en éleva et alla frapper Drew de plein fouet. Il chuta au sol dans une épaisse fumée. Après quelques instants on entendit un petit rire sournois et ils découvrirent que Drew n’avait rien, aucune brûlure.

 

« - Mon plastron me protège de tout vous ai-je dit !! Hurla-t-il »

Une étincelle de lumière déchira l’air. Une seconde après il se tut immédiatement, il regardait stupéfait une lame qui dépassé de son torse.

 

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  • 3 weeks later...

Voila la suite.

 

Merci de laisser un petit commentaire.

 

 

XXII] Le danger de l’amour

 

Du sang coula de la bouche de Drew alors qu’il regardait fixement la lame qui le traversé.

 

«-  Impossible…Comment ?...Ce plastron devait me protéger de toutes les attaques de mes ennemis. »

 

Nicolas et son compagnon étaient aussi surpris que Drew. Effectivement, une lame avait traversé Drew de part en part. Malgré la douleur Nicolas réussit à esquisser un sourire.

 

« - Il faut bien connaître les légendes avant de vouloir se les approprier.

- Que veux-tu dire ? Répond moi sur le champ !

- Le plastron a vocation à te protéger de tes ennemis mais pas de tes amis. C’est là que réside le point faible de cette défense. Les dieux de la Grèce antique étaient cocasse, ils ne rataient pas une occasion pour se moquer des simples mortels et force est de constater que le dieu du royaume des morts ne déroge pas à la règle.

- Qui a-tué Thisséé alors ?

- Sa propre femme. »

 

Drew écarquilla les yeux et tourna sa tête et il vit… « sa » femme, celle qu’il voulait épouser : Aurélie. Elle tremblait, le teint toujours aussi livide, les yeux voilé par la douleur, sa crinière blonde éteinte par la mort qui semblait l’enlacer mais elle tenait fermement son sabre.

 

« - Le pouvoir du plastron s’active lorsqu’il ressent l’envie de meurtre mais il existe un sentiment qui surpasse celui-là, il s’agit de l’amour. Ton petit stratagème qui visait à t’emparer de cette jeune femme c’est finalement retourné contre toi. Conclut l’inconnu.

- A moi mes guerriers ! Massacrez-les et elle tout particulièrement ! Hurla Drew, tel un possédé. »

 

Une masse incroyable de soldat apparurent de chaque recoin de l’étage pour faire face à leurs ennemis. Aurélie s’écroula par terre, terrassé par la douleur Drew la saisit au col et l’envoya dans les airs aussi forts qu’il put. Nicolas l’intercepta avant qu’elle ne percute violemment un mur. Un soldat vint retirer le sabre qui perçait son maître.

 

« - Avant de mourir, je voudrais que vous répondiez à cette question : Pourquoi la propre femme de Thisséé l’a trahit ?

- Elle  ne l’a pas trahit. Elle l’a délivré de son sort maudit, celui d’être uniquement destiné à massacrer ses semblables.

- Donc tu voulais me sauver de ce fabuleux destin, Aurélie ? Comme c’est touchant, je savais que mon sort de te laisserait pas indifférente mais malheureusement pour vous, vous allez mourir. Abattez-les ! »

 

Tous les guerriers brandirent leurs armes affutés, prêt à sauter sur leurs proies sans défense. Aurélie était au seuil de la mort, Nicolas était dévoré par la douleur et leur sauveur n’était pas en reste non plus. La légion de guerrier fonça sur eux lorsqu’une vive lumière explosa dans la pièce suivit d’un grondement de tonnerre. La totalité des assaillants étaient mort sur le coup. Nicolas, Aurélie, Drew et l’inconnu regardèrent en direction de l’entrée du hall. Deux individus se tenaient debout, habillé d’un grand manteau et coiffé d’un chapeau tous les deux noirs. L’un avait le bras tendu dans leur direction et de petites étincelles entouré son poignet.

 

«  - Occupes-toi de la fille. Dit celui-ci.

- J’y vais.

- Encore d’autres gêneurs ? Demanda Drew.

- Laissez-moi faire et faites moi confiance. Dit l’autre individu à Nicolas. »

 

Il prit délicatement Aurélie et l’allongea sur le sol. Elle était brulante de fièvre, sa respiration était de plus en plus saccadée. L’homme sortit une petite fiole d’une de ses poches intérieures, il la posa à quelques centimètres de la tête d’Aurélie. Lorsqu’il la déboucha une fumée blanche s’en échappa, il passa la main juste au-dessus et il l’envoya dans la bouche d’Aurélie.qui commença à suffoquer.

 

« - Qu’est-ce que tu fais ? Hurla Nicolas.

- J’essaie d’extraire la partie de l’âme de Drew. Et cela n’est pas sans danger.

- Accroches-toi Aurélie. Dit Nicolas et lui tenant la main. »

 

Une fois la fumée totalement absorbait l’homme passa sa main au-dessus de la mourante sans oublier un seul endroit.

 

« - Tenez la bien, le plus dur arrive. Souffla l’homme. »

 

Nicolas et son compagnon saisirent les bras et les jambes de la jeune femme. Alors que la main de l’homme s’était arrêtée au niveau de la gorge d’Aurélie il croisa successivement les regards de ses assistants et d’un seul coup il releva la main au-dessus de sa tête, la fumée sortit tout aussi brusquement de la bouche d’Aurélie qui ne pouvait contenir l’intense douleur causer par cette action. Après quelques instants la fumée était intégralement extraite du corps de la jeune femme. L’homme redirigea la fumée dans la petite fiole et il la scella de nouveau, puis il se dirigea vers son comparse. Une fois à hauteur de celui-ci :

 

« - Heureusement que tu l’avais vu sinon je n’aurais pas pu la sauver. Chuchota-t-il.

- Espérons que cela ait son importance. Mais il ne faut jamais oublier le pouvoir de l’amour.

- Quel étrange spectacle que voila. Dit Drew en applaudissant. Mais cela ne changera rien à votre destin que vous soyez cinq, six ou dix vous mourez tous ! »

 

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  • 2 weeks later...

XXIII] La fin d’une légende

 

 

« - Etes-vous venu pour nous aider ou pour nous tuer ? Demanda Nicolas à l’homme qui venait de sauver Aurélie.

- Ni l’un, ni l’autre.

- Qu’est-ce que ça veut dire ?

- Vous n’êtes pas la raison de notre venue mais nous avons dut changer nos plans.

- La dernière fois vous avez bien faillit me tuer

- Il l’aurait fait s’il l’avait voulu. Coupa son interlocuteur. Pour le moment Hope et moi-même sommes de votre côté. »

 

Effectivement, il s’agit de Hope et Passanger. Deux mystérieuses personnes qui ont livré un combat dantesque contre Nicolas voilà quelques temps déjà.

 

« - Qu’elles sont tes motivations ? Questionna Hope.

- Je deviendrais le roi et je vais reconquérir ce monde avec mon armée des ténèbres, rien ni personne ne m’en empêchera ! Je deviendrais une légende, je serais connu et craint de tous ! Ma légende commencera ce soir par votre mort à tous.

- Seule l’Histoire fait de la vie d’un homme une légende et sache que tu ne seras jamais rien de plus qu’un homme mort de ses rêves de grandeur.

- Epargne-moi ton discours pathétique, j’ai de grand projet pour moi et vous me gênez.

- Il y a un temps, je t’aurais laissé vie sauve mais aujourd’hui, ce n’est plus le cas.

- La belle affaire ! J’ai rassemblé d’innombrables objets mystique investit de pouvoir que tu n’imagines même pas ! Je porte une armure qui empêche toute attaque contre ma personne, un glaive qui torture mes opposants aux moindres contacts, une bague qui me permet de contrôler une armée de guerrier ! Et ce soir, je deviendrai immortel. »

 

Hope se tenait toujours face à Drew. Un halo noire s’échappait de son corps et l’enveloppa, il devenait de plus en plus opaque, on ne distinguait plus que sa silhouette puis l’halo se répandit dans toute la pièce. L’atmosphère devint tendu, une aura meurtrière était présente dans la salle. Un battement de cœur, une respiration et tout pourrait se finir, le halo semblait absorber toute la lumière présente. Malgré cette obscurité Nicolas remarqua une expression de peur dans les yeux de Drew, cela lui glaça le sang.  Une personne qui se prétendait invincible est terrifié par un seul homme qui n’a même pas encore montrait sa puissance.

Hope tira lentement son sabre, aussi noir que son aura. Drew se mit en garde, prêt à parer toute attaque. Hope s’élança sur lui à une vitesse prodigieuse, sa lame percuta le glaive de Drew qui fut projeté à quelques mètres de là. Lorsqu’il releva la tête, il ne vit plus son adversaire, qui se trouvait derrière lui. Il lui asséna un coup de pied qui balança de nouveau Drew dans les airs. Le halo de Hope continua de se répandre, les spectateurs qu’étaient Nicolas, Aurélie, l’inconnu et Passanger se sentaient opprimé par l’atmosphère, ils leur étaient de plus en plus difficile de respirer et encore plus de bouger. La peut s’instillait doucement en eux, les paralysant jusqu’à la moelle, un frisson d’horreur leur parcourant le dos, ils avaient la mort devant eux !

 

« - Tu aura beau me cogner dessus, tu ne pourras jamais me tuer ! Hurla Drew qui essuyait du sang qui coulé de sa bouche. »

 

Hope garda le silence, se contentant de lever son sabre et de laisser s’échapper son aura destructrice. Dans cet état, rien ne pouvait lui résister. Une inassouvissable envie de meurtre le remplissait, tous le monde étaient des proies potentielles mais il préférait celles qui peuvent se débattre  pendant un instant et Drew Godwinson remplissait ses conditions.

Il courut de nouveau vers Drew, leur lame se percutant dans un vacarme assourdissant. Hope se déplaçait à une vitesse impressionnante, ne laissant jamais la possibilité à Drew de riposter.

L’assurance de Nicolas était ébranlée, effectivement, s’il l’avait voulu, Hope n’aurait eu aucun mal à le tuer. Bien sur, Nicolas aurait battu en retraite mais il n’aurait eu aucune chance de le battre. Ses mouvements étaient bien trop vif et ses coups étaient d’une violence qu’il n’avait que très rarement vu et cette aura qu’il dégageait était imbibé de soif de vengeance et de meurtre.

Un guerrier implacable, voila ce qu’il était !

Drew posa un genou à terre, cherchant sa respiration pendant que Hope avançait inexorablement vers lui. Le chapeau recouvrant parfaitement son visage, aucune expression ne pouvait transparaître mais à voir sa démarche et sa ténacité à  attaquer il ne devait pas ressentir les effets du glaive magique. Drew se releva difficilement :

 

« - Même si tu ne laisse rien voir, je sais que tu te tord de douleur. C’est le pouvoir de mon glaive, faire souffrir les gens. Dit-il en brandissant fièrement son arme.

- J’ai déjà subit pire tourment. Je vais maintenant énoncer mon jugement.

- De quoi ?

- Drew Godwinson, je t’accuse des crimes suivant : association de malfaiteur, investigateur d’un plan visant à conquérir le monde, meurtre et ce à de multiple reprise. Te repends-tu de tes agissements ?

- C’est une blague ?

- Pour expier tes fautes, je te condamne à la mort. »

 

Nicolas se releva brusquement mais un flot de halo noir surgit du corps de Hope. Ce déluge manqua de le faire se rassoir cependant il ne pouvait plus bouger. Il regardait la mort. Hope leva lentement son sabre en direction de Drew, qui était lui aussi paralysé. L’aura semblait vouloir former un symbole mais étant trop loin Nicolas ne put rien voir. Drew tremblait de tous ses muscles, des larmes coulaient le long de ses joues pendant que ses cheveux virevoltaient aux grès du déluge de l’aura noire. Celle-ci compressa le corps de Drew et elle finit par faire éclater le plastron de Thisséé, plus rien ne pouvait interrompre son exécution.

Un battement de cœur, un clignement de l’œil, une respiration. L’atmosphère changea abruptement.

Toujours debout Hope se tenait droit, toujours son sabre à la main. Drew lui faisait face, ses convulsions s’étant arrêté. Hope tourna les talons et se dirigea vers la porte d’entrée, pendant ce temps, Drew s’écrasa face contre terre sur le marbre blanc maintenant immaculé de son sang.

Passanger emboita le pas de son acolyte et ils disparurent en laissant des cercles concentriques se disperser dans l’air dans leur sillage.

 

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  • 1 month later...

Après une très longue absence, je m'en excuse par ailleurs, voila la suite.

 

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XXIV] C’est finit ?

 

 

Après le départ de Hope l’atmosphère redevint plus accueillante, la soif de meurtre qui émanait de lui avait disparut lorsqu’il était partit. Il ne restait que le corps sans vie de Drew Godwinson qui gisait dans son sang, un peu plus loin Nicolas reconnu celui de Samantha Watson, Drew avait surement recourut au même procédé que sur Aurélie pour s’attacher les services de Samantha mais une fois qu’il était décédé elle devait irrémédiablement suivre le même chemin. L’inconnu se releva et avança de quelques pas en tournant le dos à Nicolas :

 

« - Et bien, c’est à mon tour de vous laisser je crois. Dit-il.

- Où vas-tu ?

- Me reposer.

- En solitaire je suppose ?

- Tu as donc deviné ? Pas mal. Vous aussi, reposez-vous bien, d’autres ennemis vont venir et nous allons avoir besoin de tous le monde pour les vaincre. Je compte particulièrement sur toi pour entrainer ce jeune homme plein de promesse que j’ai aperçu. Il possède un grand potentiel et avec ça, une destinée hors du commun je suppose.

- Il est au courant ? Ne t’en fais pas pour ça.

- Je veillerai à ce que tu l’entraines correctement. J’ai de grand espoir en ce petit. »

 

Il disparut dans une tornade, pendant que Nicolas fixait le vide, perdu dans ses pensées. Une fois le sifflement du vent estompait, il sentit une main qui l’obligeait à tourner la tête et une voix le fit sortir de son état :

 

« - Je suis désolé. J’ai failli à ma mission. Dit Aurélie en se blottissant contre la poitrine de Nicolas qui la tenait toujours dans ses bras.

- Ce n’est pas grave. J’ai bien cru t’avoir perdu. A jamais. Répondit Nicolas en la serrant un peu plus fort. »

 

Ils se relevèrent non sans mal puis Nicolas dirigea Aurélie vers un sofa. Malgré le fait qu’elle ne soit plus sous l’emprise de Drew et qu’elle paraissait avoir récupéré Nicolas jugea préférable de ne pas trop brusquer les choses. Une fois qu’elle s’était assise, il décrocha son téléphone portable et il composa un numéro :

 

« -Allo ?

- La menace est écartée, pour de bon. Mais des personnes très puissantes se sont montrées. Raconta Nicolas.

- Je sais, je les ai sentit.

- Que devons-nous faire alors ?

- Rentrer et attendre. Aujourd’hui ils nous ont aidé, espérons que cela continuera.

- Pourtant ils étaient nos adversaires hier.

- Pas de précipitation nous en saurons plus en temps voulu.

- Comment ça ?

- Patience Nicolas. Je ne sais pas de quoi est fait le futur.

- Ca j commence à en douter ! Vous avez toujours une longueur d’avance sur tout le monde et vous nous manipulez à votre guise !

- Quoi qu’il en soit, rentrez et au plus vite. »

 

Nicolas tremblait de colère. Il se tramait quelque chose d’énorme mais personne n’osait en parler directement. Satano, les différents pillages, l’apparition de jeunes gens doués de force insoupçonnable,… ce n’est pas une coïncidence.

 

Il restait là, il ne bougeait pas. Malgré la foule qui affluait tel le flux d’un fleuve, il était immobile. Quelqu’un le prit par le bras et le secoua doucement tout en lui soufflant :

 

« - Tout va bien ?

- Elle avait les yeux verts.

- Répète Florian, je n’ai pas tout entendu. Demanda Fiona.

- Quoi ? Dit-il un peu perdu.

- Tu te sens bien ?

- Euh…Oui sa va. Il tourna la tête dans tous les sens en scrutant la foule.

- Parfait. Nous pouvons y aller alors. Tiens prend mes sacs alors. »

 

Elle lui tendit une demi-douzaine de sac remplit de vêtement. Elle fut rejointe par Antoine qui n’était pas en reste non plus. Seul Alex revint les mains dans les poches avec sa démarche nonchalante. Tous les quatre se dirigèrent vers la sortie en écoutant parler Fiona.

 

« - Eh !! Kayla !! Tu fais quoi ? On t’attend là !

- J’arrive, j’arrive. De toute façon mon père ne sera pas là avant un quart d’heure.

- C’n’est pas une raison. Je veux aller faire la nouvelle boutique de fringue. Aller dépêche toi !

- C’est bon, j’arrive alors. »

 

Le petit groupe de fille sortit du magasin et recommença à arpenter les allées du centre commercial. Malgré le fait que cette journée était parfaite, il était rare que son père la dépose faire les boutiques encore plus avec ses amis, mais une étrange sensation persista et cela la contrariait. Elle avait eu l’impression de faire un de ces satanés rêves mais elle était réveillée et elle ne s’était pas assoupi, d’ailleurs, comme pouvez-vous envisager de roupiller avec des soldes pareils ! Plus intriguant encore, elle ne se souvenait pas de ce rêve sur le moment c’était quelque chose d’impressionnant mais l’instant d’après elle a tout de suite oublié. Elle hésitait a en parlé avec le Dr Dreamer.

 

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Salut ! ^^

 

Je viens de lire les dix premiers chapitres et je dois dire que l'histoire est prenante et bien établie. L'intrigue est bien construite et l'on a toujours envie d'en savoir plus ! Sur ce point je n'ai rien à te reprocher. ^^

 

Pour la forme, c'est limite. Je ne sais pas si cela va s'améliorer au fil des chapitres mais desfois les fautes d'orthographes me retirent peu à peu l'envie de lire... Heureusement que l'histoire vient rétablir cette envie ! ^^ J'espère aussi qu'au fur et à mesure tu t'améliores au niveau du texte.

 

En tout cas, continue, je suivrai tes chapitres ;)

 

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Salut ça faisait longtemps!!

 

Bon je n'ai lu que ton dernier chapitre... Il est très bien.. mais je suis un peu pomé à avoir sauté des chapitres. L'histoire à l'air d'avoir un gros tournant, ça à l'air d'être rentré au coeur de l'intrigue, ça à l'air de sacrément bien avancé.

 

Je me dois de lire les chapitres précédant pour tout comprendre.

 

Bonne continuation.

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  • 3 weeks later...

Les premiers chapitres sont en cours de re-lecture à ce sujet voici le titre de cette 4ème saison de cette série que j'ai commencé il y a presque 2 ans maintenant:

 

L’ÉCOLE DES CHAMPIONS

 

 

Petit spoil :

 

Au vue des derniers événements une catastrophe se prépare, le Cercle des Braves est sur le qui vive mais ils sont hélas limité. Afin de parer la ou les menaces ils devront se renforcer. Nicolas envoie donc Florian parfaire ses connaissances dans un lieu mystérieux ou il devra se confronter à de multiples épreuves afin de progresser et de s'approcher de son destin.

 

De nouveaux ennemis, de nouvelles rencontres, des épreuves : ne ratais pas la saison 4 de Ange !!

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  • 2 weeks later...

Salut !

 

Ça fait un moment que je voulais lire ta fic et finalement j'ai lu la saison 1.

J'ai tout de suite accroché. Tu arrives à me donner envie de lire la suite à chaque fin de chapitre. Quelques passages d'humour que j'ai apprécié. Les personnages que tu as créé sont sympas, une petite préférence pour Nico. En tout cas ton histoire est excellente !

 

Saison 2 lue !

L'histoire est toujours aussi captivante. La fille qui fait le même rêve chaque nuit va surement jouer un rôle important par la suite.

Je vais faire mon trouble-faite mais j'aime bien le fait que tes chapitres ne soient pas trop longs. Comme ça le lecteur qui est comme moi en retard les lit facilement. On peut faire une pause entre deux chapitres quand on veut alors que lorsque le chapitre est trop long, il arrive que l'on ne veuille pas le lire tout de suite.

 

En tout cas continue ta fic' est super !

 

Edit :

Ça y est, j'ai tout rattrapé !

La saison 3 est vraiment sympa; Il est plus axé sur le trio Nicolas/Aurélie/Quentin. J'adore le couple Nico/Aurélie. Je verrai comment tu vas le développer par la suite. Dommage que Quentin n'ai pas pu intervenir contre Drew.

Apparemment la personne puissante qu'a ressenti Florian est peut être Kayla.

 

Vivement ton prochain tome !  

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