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Golf


-Angel-
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Les nouvelles de petite balle blanche.

 

Expédions rapidement le Tour US :

Victoire de Zach Jonhson (ancien vainqueur du Masters) au Colonial pour la 2e fois de sa carrière.

Y a des joueurs comme ça, ça matche avec le parcours. C'est chimique.

Pourtant, il n'était que 2e au soir du 3e tour derrière l'inévitable ... Jason Dufner qui a failli remporter son 3e titre en 5 semaines... JD termine 2e à cause d'un triple bogey (7 coups sur ce par 4) sur le 15e trou.

Ils finissent avec un océan d'avance de 5 et 4 points sur le 3e.

 

L'European Tour :

"Le Roi est mort ! Vive le Roi !"

3e cut consécutif raté pour Rory Mc Illroy qui revenait en Europe pour ce monument qu'est le PGA'S Championship !

Et qui donc en a profité ?

Et oui, Luke Donald. L'horloge Suisse de sa majesté. D'une régularité à filer des complexes à l'horloge parlante.

Au 4 lors du dernier tour, il est bien à égalité à -10 avec Justin Rose (GBR) à cause d'un vilain bogey. Mais ensuite ? Bah seul au monde à -15 et 4 coups d'avance sur son camarade qui finit 2e ex aequo.

 

Le retour de flamme de la semaine :

Paul Lawrie, écossais de 43 ans, s'est rappelé aux bons souvenirs des professionnels présents. Ancien vainqueur du British en 99 devant notre Thomas Levet national en play off, il s'était un peu perdu depuis. Il finit 2e ex.

 

Et les français alors ?

 

2 performances honorables quand on regarde la qualité du plateau de joueurs (on dit "champ de joueurs" au golf).

V Dubuisson et J Quesne finissent 21e en -1 sur les 4 jours et engrangent un peu moins de 50K€.

Le premier va se faire opérer du dos qui le fait souffrir depuis plusieurs semaines et espère être de retour pour l'Open de France début juillet.

 

Qualification de l'US Open 2e GC de l'année :

 

J'en parle car 2 français ont passé avec succès les qualifications qui avaient lieu dans la banlieue de Londres.

Gregory Bourdy et Raphael Jacquelin ont obtenu leur visa pour les Etats-Unis.

 

A noter que Jacquelin est d'ores et déjà qualifié pour le British (3e GC mi juillet) ainsi que Greg Havret.

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Les nouvelles de la balle blanche

 

Ye old time ! (le bon vieux temps )

 

Parti avec quatre coups de retard sur le leader Spencer Levin, Tiger Woods a réussi un dernier tour exceptionnel (67, -5) pour remporter le Memorial Tournamemnt avec deux coups d'avance sur un duo composé de Rory Sabbatini (AFS) et Andres Romero (ARG). Parti vite (4 birdies sur ses sept premiers trous), Woods a été énorme lors du finish.

 

Alors qu'il comptait deux coups de retard sur Sabbatini, il a réalisé trois birdies sur ses quatre derniers trous. « Tiger like »... Par 5 tranquillement pris en deux sur le 15 et deux putts, puis un lobshot (coup lobé) très risqué (il y avait de l'eau juste derrière le drapeau) qui file directement dans le trou au 16, et enfin un fer 9 posé à la main à moins de trois mètres au 18 pour un dernier birdie synonyme de victoire. Ce 73e titre sur le PGA Tour lui permet de rejoindre Jack Nicklaus et de s’approcher à neuf titres de Sam Snead, recordman toutes catégories.

 

Et le WE prochain, c’est l’US Open qui commence !

Peut-on croire en Tiger ?

 

Moi oui...il est l'un des 4/5 favoris.

 

1 : Parce que c'est son deuxième succès en deux mois !

 

Tiger avait déjà empoché à Bay Hill son premier tournoi de la saison. Malgré quelques déconvenues (Masters anonymes, loin au Player’s) , Tiger a une nouvelle fois rappelé le joueur qu’il est. (L’un des meilleurs joueurs de ces 30 (100 ?) dernières années ). Et il s'est prouvé à lui même que son jeu était en place. Avec Hunter Mahan et Jason Dufner, Woods est le seul multiple vainqueur sur le PGA Tour cette année.

 

2 : Parce que son jeu a été au point toute la semaine

 

Grosse maîtrise. Driving en place, la clé pour le Tigre depuis quelques années, et grand jeu de gala le dimanche dans le « money time ». C'est un Tiger à l'ancienne qui a planté quelques mats improbables. Un mélange de contrôle et de géniale folie qu'on avait pas aperçu sur une aussi longue période dans le jeu de l'Américain depuis bien longtemps. C'est le retour du très bon golf consistant et agressif du Tigre !

 

3 : Parce que Tiger a fait passer un message !

 

Oublier les jets des clubs et les vociférations depuis des mois, Tiger a montré les crocs et rugi. Le chip impossible enquillé au 16e trou le dimanche a rappelé au monde que Tiger est l’inventeur du « fist pump », poing en l'air et hurlement bouche grande ouverte.

 

4 : Parce que Tiger revient à sa place

 

Son classement au-delà de la 50e place mondiale est à oublier. Avec cette nouvelle victoire, Tiger Woods est 4e et … premier américain ! 3 victoires en 12 départs, on n’est pas encore dans le flamboyant des grandes années où il était capable de gagner 1 tournoi sur 2 auxquels il participait mais le retour est palpable. Woods veut retrouver le sommet ! Il est en marche...

 

5 : 73 !

 

73e succès de Woods sur le PGA Tour depuis ses débuts en 1996. Au-delà du chiffre ahurissant en lui-même c'est un symbole que Tiger a atteint et une barrière mentale qu'il a  dépassée : il a égalisé avec son idole de toujours Jack Nicklaus. Un succès de plus et Tiger battra un nouveau record de l'ours blond. En attendant de rejoindre et dépasser Sam Snead (82 victoires)

 

6 : Parce que sa marge de progression est encore grande

 

Il a dominé le champ de joueurs en termes de greens touchés en régulation (73,6% de moyenne sur la semaine), il a très bien drivé (16e plus long driver du champ et 14e en termes de précision).

Mais Tiger n'a pas si bien putté que ça... Or c’est sa force !

Woods n'a enregistré que la 42e meilleure moyenne de putts du champ (29,3) !

et la 25e en termes de putts par greens touchés en régulation (1,75 putts par greens touchés).

En général, il domine principalement ces stats-là !

La marge de progression du Tigre reste donc encore grande dans ce domaine, si , si.

Excitant, non… ? 

 

EPGA : Wales Open

 

On commence à être sur les gros tournois européens d’été !

 

Le vainqueur :

 

Le retour du vieux Thaïlandais Thongchai Jaidee (42 ans), en tête au 3e tour après avoir posté un 68/67 soit -7 sur 2 tours, a conservé son avance dimanche pour remporter l'Open du Pays de Galles, son premier titre en Europe. Sur le green du 18 du Celtic Manor (parcours de la Ryder Cup 2010), Jaidee a rendu une carte de +1 à l'issue du 4e tour pour un total de -. Le vieux Thomas Bjorn (DAN) est 2e ex.

 

Les français :

 

Jacquelin, éphémère 6e lors du 2e tour, n’aura pas tenu sur les cîmes. Un we à +2 l’a repoussé au 18e rang. Pas mal quand même.

 

Romain Wattel termine premier Français à la 8e place ex-aequo.

 

Bourdy finit à une belle 14e place.

 

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petite remarque , je trouve que 82 titres en record pour sam snead, ça fait peu quand je comprare avec le tennis où les carrières sont plus courtes le recordman est de 109 avec jimmy connors.

 

Je trouver surprenant donc qu'au golf où un joueur peut se permette de jouer plus vieux et donc durer sur + d'année qu'un tennisman que le record soit seulement de 82 titres.

 

Est-il possible qu'il soit plus dur de gagner un titre au golf qu'au tennis, y à t-il moins de tournois au cours d'une année?

 

je chipote mais 82 titres ça reste énorme et vu l'âge de TW je ne vois pas comment ce record pourrait lui échapper, 10 titres à aller chercher c'est faisable.

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82 titres, c'est énorme au golf.

En moyenne les joueurs jouent environ 20/27 tournois par an.

Entre 3 et 5 golfeurs par an seront des multiples vainqueurs (2 ou +). Le golf exige une telle précision que les récidivsites ne sont pas légion.

Un très grand joueur finira sa carrière à 15/20 titres.

Alors quand on pense que Tiger a une moyenne de 6 victoires par an, avec 3 arrêts de plus d'un an, c'est colossal.

Les tennismen sont plus dominateurs et spécialisés par surface. Au golf, il y a une surface différente à chaque tournoi.

 

Mais je suis d'accord avec toi, Tiger de nouveau capable de gagner, nous prouve que normalement le record de Snead devrait tomber dans les 3/4 ans si tout va bien...

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Les prochaines dates à retenir :

US Open du 14 au 17 juin 2012 (cat : GC)

 

Open de France du 05 au 08 juillet 2012 (cat : équiv. Masters 1000)

 

The 141st Open Championship du 19 au 22 juillet 2012 aka The Open aka The British Open (cat : GC)

 

Petit plus...

Les images du Memorial et des highlights de Tiger Woods.

 

 

Le dernier tour commence aux alentours de la 4e minute mais les coups précédents sont bien aussi.

Le coup le plus difficile est sur l'avant dernier trou des highlights. Sur le 17 au 4e tour.

Dans ce rough épais, il réussit un chip-in de folie grâce à un lob shot de très très haut niveau. Sa joie et le fist pump qui suivent en disent long sur combien ce coup-là est importantissime dans sa réalisation à ce moment-là du tournoi.  8)

 

Le type de dos sur les dernières secondes, c'est Jack Nicklaus himself ! Il assiste à la victoire du Tigre...

 

EDIT :

Petite balle blanche suite...

PGA :

Victoire de Dustin Johnson qui arrache la victoire à un Rory McIllroy qui craque complètement sur le dernier trou du 4e tour en jouant un double bogey sur le 18 !

Résultat, il finit 7e à cause d'un week end au-dessus du par (+1)

Je n'ai vu aucune image. Je n'en dirai donc pas plus.

 

EPGA :

Le Nordea Masters s'est terminé une fois n'est pas coutume samedi. J'ai regardé la retransmission du dimanche et le moins que l'on puisse dire c'est que la 3e victoire dans ce tournoi de Lee Westwood (ENG n°3 mondial) s'est faite dans un fauteuil.

 

Le régional de l'étape et candidat à la Ryder Cup Peter Hanson (SUE) s'est écroulé bêtement au 15 avec 1 balle dans l'eau et la deuxième (qu'il a voulu retaper du départ au lieu de la taper de l'obstacle) a fini dedans mais sans se mouiller. Résultat, double bogey au 15 plus un bogey au 16. Rideau, il finit 3e à 6 coups du vainqueur.

A noter la présence en force de quelques candidat à la biennale aux premières loges.

Ross Fisher (ENG) 2e, Sergio Garcia (ESP) 3e ex au côté d'Hanson.

 

Les français :

Greg Havret meilleur français avec un top 10 (10e ex aequo) et 26866 points (rappel 1point = 1 euro de gain)

Romain Wattel est 30e et prend 11888 points à la Race to Dubaï.

On oubliera les autres

 

A noter : La victoire du français Gary Stal sur le Challenge Tour (2e division européenne) alors qu'il était invité. Ce jeune lyonnais de 20 ans vient donc de gagner sa carte sur ce Tour et devient 7e à la money list. Les 15 premiers montent sur le grand circuit en fin d'année.

Il vient de se trouver un nouvel objectif !

 

EDIT 2 :

Merci à tous ! Vous êtes un peu plus nombreux à venir visiter le topic qui va atteindre sa 2000e vue ! N'hésiter pas à intervenir ou poser des questions...

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US OPEN

 

Le parcours :

 

C'est parti et comme chaque année, l'US Open nous propose un monstre. Un truc de fou, un challenge où jouer le par est une gageure permanente.

Cette année, ils ont choisi l’Olympic Course de San Francisco.

Des longueurs incroyables (des pars 4  de 470 m !), des fairways étroits et en dévers, des greens dur comme de la pierre et dur à lire. Et un par 70 ! Bref un jeu de massacre…

 

Et pour faire bonne figure d'entrée, le trou n°1 est le plus difficile de ce premier tour.

 

Les scores du 1er jour :

 

En tête :

Grosses félicitations à un illustre inconnu Mickael Thompson USA qui a eu le loisir de jouer le matin (moins de vent) et de nous sortir un hallucinant -4 (66 sur un par 70) compte tenu de la difficulté. La meilleure carte de la semaine ? On espère que son inexpérience à ce niveau ne s’accompagne pas d’un 80 ou + le lendemain…

 

Derrière, des valeurs sures et expérimentées !

Tiger est 2e à -1 avec Graeme McDowell (NIR), ancien vainqueur, Nick Watney (USA), Justin Rose (GB) et David Toms (USA ex n°1)

Jim Furyk (ex n°2) est dans le par avec Matt Kuchar (USA, une petite pièce dessus ?), et Ian Poulter (GB).

 

Le cut :

Le cut devrait se situer ce soir aux alentours de +6 ! (On en gardera 65 plus les ex-aequo)

 

Ce n'est qu'un "au revoir" :

 

Le tournoi est, je pense, déjà terminé pour quelques cadors dont ...

le n°1 mondial Luke Donald qui sort fracassé par le parcours (+9).

Bubba Watson, Maître en titre, est à +8 !

Trevor Immelman, ancien maître, est à +10.

Bjorn, Bo van Pelt, Jimenez, Fernandez-Castano sont sûrement hors jeu.

 

2 exemples de joueurs broyés ?

 

Rowell (USA) joue 86 soit +16 avec un terrible enchainement du 4 au 12 pendant lequel il ne fait pas un par pour 8 bogeys et 1 double !

 

Kjedlsen (DAN) pourtant un vrai bon joueur du Tour européen sort sur les 8 premiers trous 3 double et 5 bogey  soit +11 ! Son tournoi était terminé avant d'entamer les 9 du retour. Il termine à +15 !

 

Et Rory ?

 

Et bien McIllroy (NIR) est en ballotage défavorable à +7. Il devra jouer sous le par pour être sûr d'être là ce week-end.

 

Les français :

 

Mention assez bien pour nos 2 représentants qui se sont qualifiés pour cette épreuve.

Jacquelin nous sort un beau +2 qui le met à une sympthique 23e place ex

Bourdy a un peu plus souffert avec un 74 (+4),52e ex, mais cela lui laisse une petite marge pour espérer finir la semaine en Californie.

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Les scores du 2e jour :

 

En tête :

 

3 hommes en tête à -1 après 2 tours : Furyk (-1 hier ), Toms et Woods (par). Tous américains.

 

Que des anciens vainqueurs de GC ! Ils savent gérer ce genre de parcours. Je pense que Toms devrait être rattrapé par la fatigue tôt ou tard.

Le leader du 1er jour ne s’est pas écroulé. Il sort un +5 assez moyen mais il reste 4e ex !

 

Dans la meute !

 

Nicolas Colsaert (BEL) (-1) est remonté à la 4e place ex

Graeme McDowell vainqueur il y a 2ans idem.

Dans le top 10, se trouvent :

Schwartzel (AFS), ex maître

KJ Choi, le meilleur Coréen de l’histoire même s’il n’est pas le 1er à avoir remporté un GC.

Kuchar, Mahan et Dufner les américains.

 

Raphael Jacquelin, notre français qui semble prendre un pied pas possible sur ce parcours infernal.  8) Et donc 2 francophones dans le cut ! ;D

 

Et la surprise du chef, un amateur US de 17 ans qui joue l’US Open pour la 2nde fois (il l’a joué il y a 2 ans) Beau Hossler !

Tout ce petit monde est 9e ex à +3

 

Le cut :

 

Le cut devait se situer aux alentours de +6 ! Il a été à +8 pour conserver les 72 meilleurs !!!

 

Ils n’ont pas franchi le guet :

 

Bourdy le rate d’un coup ! Dommage, vraiment !

Mais il n’est pas tout seul.

le n°1 mondial Luke Donald (+11).

Bubba Watson le rate à un coup et est à +9 !

Trevor Immelman, Bjorn, Bo van Pelt, Jimenez, Fernandez-Castano, Lucas Glover, Bill Haas, Dustin Johnson sont tous hors jeu ! Ainsi que Ryo Ichikawa laissant doublement les filles du soleil levant désemparées après avoir annoncé son prochain mariage, lui qui vit une Ryo mania que même Justin Bieber ne connait pas !

 

Et Rory ?

 

Et bien McIllroy (NIR) l’a raté aussi  de 2 coups, il finit cette semaine après 2 tours à +10 ! Les 2 premiers mondiaux sont donc éjectés au cut !  :o

 

A noter :

 

Un autre amateur US est passé Hamrick en gagnant 91 places au classement ! Stricker (USA et ex n°2 mondial) en a remonté 75 pour franchir le cut.

 

A demain, si j'arrive à me lever !

 

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Les résultats du 3e tour :

 

Le 4e cette nuit va être énorme ! Seuls 2 joueurs sont encore en dessous du par !

 

En tête

 

Jim Furyk et Graeme McDowell. Les deux anciens vainqueurs (respectivement en 2004 et 2010) sont les 2 derniers que ce parcours n'a pas vaincu ! Il sont en -1 après trois tours.

 

La chasse

 

Généralement, la meute est constituée de tout joueur à moins de 6 coups.

Or, ce parcours est si dur, que déjà à 5 cela me semble compliqué.

Mais à 5 coups se trouvent Woods en tigre redevenu chaton hier (+5 avec 6 bogey et un seul petit birdie), Kaymer tous deux anciens N°1 mondiaux et Matt Kuchar une valeur sure.

 

Mais les outsiders les plus proches sont :

Le putter fou, Fredrick Jacobsen, suédois, grâce à un -2 comme McDowell se retrouve seul 3e.

 

Le belge Colsaert, un court moment en tête ex aequo, est à +2 d'Ernie Els (ex double vainqueur de l'US Open) et Westwood (ex récent n°1). A leur côté l'improbable Blake Adams, USA, inconnu de votre serviteur.

 

A la 8e place ex, on trouve des pointures : Jason Dufner, John Senden et Webb Simpson que j'ai découvert l'an dernier avec une fin de saison de feu.

 

Le vainqueur devrait être parmi eux.

Reste une inconnue. Ce jeune amateur, toujours en course, Beau Hossler est à +3 donc 4 coups de la tête !

 

Alors, vraie pointure ou "you know who he is ?", résultat ce soir, euh cette nuit vers 4/5 heures du matin heure française...

 

Et notre français ?

 

Il fait un tour moyen (+3) qui l'éloigne de la tête à cause d'un vilain double bogey au 7. Il est 27e ex à +6.

S'il fait un bon tour, Jacquelin peut envisager de terminer dans le top 10 !

 

Cette nuit, je deviens belge ! Allez Nicolas !

 

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4e et dernier tour :

 

Je suis resté belge moins d'une heure.  :-\ Le temps pour Nicolas Colsaert de commencer sa partie par 4 bogeys et un espoir envolé.

 

Le Tigre était mort la veille. Mais avec lui, comme on ne sait jamais...bah une heure aussi le temps de prendre un +6 sur 6 premiers trous (4 bogeys un par puis un double !)

 

Le mano a mano a commencé entre McDowell et Furyk pour enchainer les bons coups et les sauvetages. McDo a craqué le 1er donnant un coup d'avance à Furyk puis plusieurs (entame le retour à +3 avec 4 bogeys à l'aller).

Oui mais Furyk nous a fait une Mickelson ou une Donald au choix. Alors qu'il était toujours en tête au départ du 16, ce long par 5, il raté son tee shot dans les grandes largeurs sur la gauche. Bogey puis un autre au 18 ! Il finit 4e ex.

 

Les vieux ont mis le bleu de chauffe. Padraig Harrington (3 GC à son actif, -3 avant le 18, -2 au final pour une belle 4e place ex aux côtés de Dufner et Peterson), David Toms (-2 hier pour un +3 total) ont sorti l'artillerie.

 

Et on a vu revenir Mickael Thompson, le leader du 1er jour !!

Le gars, 115e mondial avant l'épreuve, nous a sorti les 2 meilleures cartes de la semaine ! Une histoire d'amour avec ce parcours ? Un 66 le premier jour et un 67 le dernier avec un jeu solide. Ce joueur, qui ne joue que les tournois de "secondes catégories" sur le tour US, vient d'emmagasiner un maximum de confiance pour la suite de sa carrière. Il finit 2e ex pour...son 1er US Open. Et gonfle son compte en banque de 696.000$.

 

Et le vainqueur alors ?

 

Le parcours. A la fin des 4 jours, aucun joueur n'est dans le par ou en dessous ! Il aura torturé tous les joueurs présents, les contraignant à sortir des coups complètement fous pour sauver des pars.

 

Webb Simpson qui remporte là le 4e titre de sa carrière. Les 3 premiers, c'était l'an dernier. Et il est pro depuis 2008 et a 26 ans. Le golf connait un sacré rajeunissement !

Pour ceux qui suivent la petite balle blanche, il a fini 2e de la money list l'an dernier et s'est battu jusqu'au bout pour en priver Luke Donald, le n°1 mondial. Passer sous le radar durant toute la semaine, il sort le meilleur de lui-même sur le week end avec un double 68 soit un -4 inégalé.

C'est lui qui remporte le titre, devient 5e mondial (+10 ou 11 places), se retrouve le 9e vainqueurs différents sur les 9 derniers GC et accessoirement propriétaire d'un chèque d'1,44M$.

 

Beau Hossler termine logiquement meilleur amateur mais a souffert dans ce 4e tour avec un +6 alors que la veille, il annonçait vouloir jouer la gagne ! Il finit 29e ex à +9.

 

Les francophones :

 

Colsaert (BEL) a souffert comme dit plus haut. Il termine 27e à + 8 aux côtés de Matt Kuchar. Il monte 36e mondial.

 

Jacquelin lui a fait un très bon 4e tour. Il a même été sous le par après 11 trous. Il finit son tour à +1 soit +7 total et une belle 21e place, aux côtés de Tiger Woods. Il part avec un petit chèque d'env 86.000$ et de la confiance à revendre face à l"épreuve.

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La petite balle blanche continue son Tour :

 

PGA tour :

Le vainqueur :

Un tournoi (Hartford- Connecticut) de 2nde catégorie (souvent le cas juste après un majeur) remporté un australien Marc Leishman (que je ne connais pas) en -14 sur ce par 70 grâce à une incroyable dernière journée (68 66 70 62 !)

 

Les résultats montrent quelques cadors dans les places d'honneur.

Bubba Watson, après sa pause post victoire au masters, avait eu un peu de mal ces dernières semaines. Il s'est remis dans le sens de la marche. 2e ex.

Tim Clark, le gaucher SudAf, finit 4e ex

Fredrik Jacobsen, tenant du titre qui a animé le dernier US Open et Matt Kuchar qui sera à n'en pas douter dans l'équipe de Ryder Cup côté Stars&stripes ont fini 8e ex en -11.

 

L'European Tour:

Le vainqueur :

Sous un ciel d'Ecosse et une pluie tout britannique, Danny Willet, représentant de Sa Majesté Elisabeth II, a remporté le tournoi de Cologne (ALL) au bout d'un play off en mort subite (4 fois le trou 18 pour se départager) de souffrance le 1er tournoi de sa carrière. Et remporte son plus gros chèque (333K€) depuis sa 2e place à l'Alfred Dunhill Links de 2010.

 

Les places d'honneur:

Le malheureux du jour est australien, Marcus Fraser, qui trainé ses guennilles depuis pas mal de temps sur le circuit, est 2e.

Le vieux McGinley (IRL) a reverdi (3e ex) aux côtés de l'espagnol Fernandez Castano et l'anglais Chris Wood qui font preuve de régularité.

Stenson (SUE) 6e mais aussi Bjorn (DAN) et Fisher (ANG) 8e ex méritent une mention.

 

Les français :

2 joueurs 50e ex aequo. Une semaine à oublier même pour G Havret et J Guerrier dont cette place ne restera pas un grand souvenir de leur saison...

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  • 2 weeks later...

Les nouvelles de la petite balle blanche sem 27

 

bonjour à tous,

 

Je n'ai pas pu regarder la semaine dernière les compétitions européennes ou US. Ce sera donc court.

 

Tour US :

 

3e victoire de la saison pour Tiger Woods à l'ATT National. Et sur ses 7 derniers tournois. Il reste 4e mondial.

 

Mal parti, il n'a cessé de s'améliorer au fur et mesure (72-68-67-69) pour terminer avec 2 coups d'avance sur son runner up Bo Van Pelt et Adam Scott (AUS) 3e.

Seul joueur à mi saison ayant remporté 3 succès cette saison, TW se présentera à l'Open (le 3e GC dans 15 jours) en très grand favori, malgré son irrégularité.

 

Il dépasse ainsi la légende Jack Nicklaus en remportant son 74e succès sur le PGA. Seul reste devant Sam Snead et ses 82 victoires. Donnons-lui 3 ou 4 ans maxi...

 

European Tour

 

Irish Open. Gros tournoi du Tour européen. Seul tournoi qui a fait cette année guichets fermés en dehors des GC !

Vainqueur pour la première fois de sa carrière le gallois Jaimie Donaldson qui a eu et gardé 4 coups d'avance à 4 trous de la fin. Très jolie carte sur la semaine 270 (68-67-69-66) sur ce par 72. Il finit en -18 sans se faire peur.

3 joueurs à la 2e place ex aequo, l'anglais Wall, l'espagnol Cabrera Bello et la paraguayen Zanotti.

 

A noter dans le top 10  du tournoi

5e ex Mikael Lundberg (SUE) 275

...

7e ex. Padraig Harrington (IRL) 276

...

10 ex. Francesco Molinari (ITA) 277

  . Rory McIlroy (IRN) 277

  . Ross Fisher (ANG) 277

  . Simon Dyson (ANG) 277

 

Les français ?

 

Bourdy est parti comme une flêche en tête au 1er et au second tour. Et puis une 3e journée de cauchemar. Il sort un 80 ! qui le sort du tournoi. La tête a craqué dans le vent irlandais...et il finit à la 33e place.

Finalement, c'est Edouard Dubois qui termine 1er français à la 18e place et prend 23000 points environ.

Wattel finit 28e. On oubliera les autres.

 

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Cette semaine : OPEN de France ! Equivalent Masters 1000.

Tenant du titre : Thomas Levet France

 

Les américains ne se déplaçant pas, 40 des 100 meilleurs mondiaux seront quand même là !Dont le mieux classé sera Lee Westwood n°3 mondial, Donald (n°1) et McIlroy (n°2) faisant l'impasse. Ils joueront certainement le Scottish (Masters 1000) juste avant The Open.

Le 2nd mieux classé sera l'anglais Justin Rose n°7.

 

Personnellement, j'y serai dimanche. Je vous encourage à découvrir in vivo ce dont sont capables ces joueurs. Les non licenciés doivent payés 35€ pour une journée je crois. Les licenciés 25€. Sinon, il reste les chaines du groupe Canal. Et le parcours du National est très très exigeant ! Donc spectaculaire !

 

Les français seront nombreux à espérer passer le cut. Il seront 25 pour être précis :

 

Adrien Bernadet, Grégory Bourdy, Guillaume Cambis, Édouard Dubois, Victor Dubuisson, Jean-Baptiste Gonnet, Julien Guerrier, Grégory Havret, Benjamin Hebert, Raphaël Jacquelin, Thomas Levet (le tenant), Jean-François Lucquin, Julien Quesne, Victor Riu, Charles-Édouard Russo, Romain Wattel, Jean-François Remésy (ancien double vainqueur), Anthony Snobeck, Michaël Lorenzo-Vera, Christophe Brazillier, Damien Perrier, Alexandre Kaleka, Alexander Levy, Gary Stal et Julien Brun.

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Bonjour à tous,

 

Le compte rendu de la semaine sera surtout sur mon dimanche à l'Open de France.

 

Mettons de côté le Tour US :

Woods n'a pas passé le cut. Le champion de l'US Open, Webb Simpson, était en tête avant ce 4e tour avant de s'écrouler (7e). Résultat, un vainqueur que je ne connais pas, suivi pas des seconds couteaux, sauf Charlie Wi, un sympathique Coréen devenu assez intermittant.

 

De toute façon, tous les américains de bons niveaux sont en route pour l'Europe. The Open, c'est la semaine prochaine...

 

Tour Européen :

 

Gros Tournoi que l'Open de France. Quelques têtes d'affiche qui enquillent le French, le Scottish (cette semaine) et le British dans la foulée. 3 Semaines de folie.

Au tennis, cela revient à enchainer Toronto, Cincinnati et Us Open au tennis soit 2 Masters 1000 et un GC en 3 semaines.

 

Les places pour la Ryder Cup se jouent pour beaucoup maintenant !

 

La parcours :

 

Un peu gras compte tenu de la flotte tombée toute la semaine. Les joueurs ont eu le droit de relever leur balle sur le fairway le dernier jour. Mais les greens étaient très bons.

Il était préparé pour être de la plus haute exigence avec des fairways étroits et du rough bien épais. Ian Poulter, 29e mondial et surement en Ryder en fin d'année, s'en est ému. Bon, vu le caractère c'est qu'il ne dise rien qui eut été surprenant. Il a terminé 1er anglais ex aequo avec 2 compatriotes à la 4e place. Comme quoi, il sait s'adapter...

Les 4 derniers trous du parcours (par 4 - 3 - 4 - 4) sont considérés comme l'une des 2 ou 3 fins de parcours les plus difficiles sur le Tour.

 

Sur les 25 français au départ :

 

Seuls 5 (et oui 5  :'( ) ont franchi le cut fixé à +4 ! Jacquelin, Lucquin (40e), Havret(40e), Perrier(54e) et Guerrier (61e).

Mais un seul a attiré toute la lumière : Raphael Jacquelin qui finit 3e et a empoché 197000 euros.

 

J'ai suivi majoritairement sa partie dimanche. Il était bien (4 pars), il a acceleré (3 birdies consécutifs) pour passé en tête du torunoi , a connu un coup de mou ou les frappes étaient moins clean, il a raté à gauche au 09 et au 12, concédant des scories qui ont permis au vainqueur de s'échapper (+2 du 9 au 12), et il est reparti (2 birdies 1 bogey sur la fin). Il termine sa plus belle semaine française à -6 à 2 coups du vainqueurs.

 

Coetzee(AFS), qui partageait sa partie, n'a pas supporté la pression et l'attente du public français. C'est difficile de rester concentré dans ces cas-là (+5) sur la journée.

 

Le vainqueur :

 

Marcel Siem, l'allemand. Un fêtard dans le monde du golf. A la fois attachant et irritant. Une grosse frappe, du talent, des poings qui se serrent à chaque coup réussi accompagné d'un hurlement à chaque putt rentré, et la misère du monde sur ses pompes et un début de tragédie à chaque coup raté.

A 32 ans, il remporte son 2e tournoi sur le Tour. Le premier était en 2004. Il avait 24 ans et un avenir brillant devant lui. Son inconstance lui aura couté cher. Mais il vient de devenir père. Ca joue ? A suivre dans le futur...

Une carte incroyable. Il est -5 au 15 (5 birdies sans bogeys du 3 au 15) pour la journée et -9 sur la semaine et donc 2 coups d'avance avant les 2 derniers trous. Sans prendre de risque, il joue le bogey sur le 18 et gagne à -8 ! Et empoche le plus gros gain de sa carrière 525.000 euros.

 

L'animateur du dernier tour :

 

L'Italien Molinari (12e européen, 34e mondial) a mis le sel nécessaire à cette incroyable journée. 28e le matin à 6 coups de la tête, il commence mal sa journée avec un double bogey au 1. Et là, le festival a commencé ! 9 birdies sur les 17 trous suivants ! Une carte de 64 soit la meilleure carte de la semaine et alors que la dernière partie (bien anonymement d'ailleurs) entame le retour, l'Italien arrive au club house seul en tête à -7. Sans un grand Marcel Siem, il aurait pu faire le hold up de l'année.

Il finit 2e et se consolera les 350.000 euros du 2nd et des chances accrues pour la Ryder en fin d'année.

 

Le fâché du jour :

 

Henrik Stenson a été incroyable toute la journée. Il a joué le feu en compagnie de Marcel Siem (quand les 2 joueurs sont bien dans leur golf, cela donne une vraie émulation). Tellement puissant qu'il n'a jamais sorti le drive. Que du bois 3. Il arrive au départ du 18 à -7 2e ex aequo. Un deuxième coup raté, une approche très difficile, mal touchée qui file, traverse le green et finit dans l'eau sur ce green en île. Il ressort de l'île pour jouer dans la droping zone approche 2 putts et un vilain triple bogeys qui l'énerve au plus haut point.

Résultat, il finit à -4 7e ex aequo et perd 200.000 euros environ sur son 72e trou de la semaine. Il n'avait plus le visage d'un gentil suédois mais d'un terrible viking !

 

Le podium :

 

Sympa. L'organisation avait un peu changé ses habitudes et a fait venir les 3 héros du jour lors de la remise de la coupe. Siem, Molinari et Jacquelin. Pas courant et bienvenue.

 

A +

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Les nouvelles de la petite balle blanche :

 

PGA Tour :

 

Le tournoi

l'Open de Silvis / John Deere Classic- équivalent ATP 500 (pour les gains) voire 250 (pour le niveau et le prestige).

Parcours : très moyennement dur.

Tenant du titre : Stricker USA, 14e mondial (vainqueur 2009 2010 2011)

Champ de joueur : Moyen, beaucoup de cadors se reposant ou s'entrainant pour se préparer au mieux pour le British Open (GC qui commence jeudi)

Gains au vainqueur : $828.000

 

Le jeu :

Un joueur de second plan Matteson (USA) a dominé les 3 premiers tours mais a craqué dans la dernier tour pour se faire reprendre après 9 derniers trous au suspense intense.

 

Johnson recolle rapidement, imité par Stricker qui vise les 4 victoires.

Senden s'approche grâce à un eagle. Matteson semble perdre à cause d'un double bogey qui donne 2 coups d'avance à Johnson. Mais il sort un superbe eagle au 17 pour forcer le play off.

Senden finit 3e à 3 coups, Stricker finit 5e à 4. Piercy (que je ne connais pas) finit 3e à 2.

 

Le vainqueur :

Zach Jonhson (-20 sur la semaine) au 2e trou de play off grace à un birdie - le premier trou fut un double bogey pour les 2 joueurs partis tous les deux dans l'eau ! -. C'est sa seconde victoire cette année et la 9e de sa carrière. Il commence à rentrer dans les très bons joueurs. Cet ancien vainqueur du Masters est un excellent joueur mais qui a eu un peu de mal, comme souvent pour les golfeurs, à se remettre après une victoire en GC. Il faut dire qu'on change de monde et d'univers dans ce cas. Il peut passer du temps avant de réussir à remettre son jeu en place.

Il remonte ainsi de la 17e à la 11e place

 

European Tour :

 

Le tournoi :

 

Scottish Open - équivalent Masters 1000 (pour le prestige) voire 500 (pour champ de joueurs présent cette année  :( ).

Parcours : Castle Stuart Golf Links à Inverness, SCO. Sur les links (terrain sur fonds sablonneux) , c'est la météo et en particulier le vent qui détermine la difficulté.

Tenant du titre : Luke Donald n°1 mondial, absent.

Champ de joueur : Assez bon, beaucoup de joueurs à ma grande surprise ont fait l'impasse pour préparer le British Open

Gains au vainqueur : € 518.000

 

Le jeu :

Un Francesco Molinari en feu a lancé la semaine et dominé toute la semaine mais qui n'a pas réussi ( su ?) tué le suspense lors de la 4e journée pour laisser Jeev Milkha Singh (INDE) l'emporter au 1er trou de play off.

 

Le vainqueur :

Jeev Milkha Singh remporte son 4e titre (-17 total) sur le tour européen son 2nd équivalent Masters 1000 après le Volvo Masters 2006, année durant laquelle il avait remporter aussi le Volvo China Open. A croire qu'il aime bien les voitures suédoises...

 

Le battu :

J'ai une pensée toute particulière pour Molinari qui méritait vraiment ce titre !

Il finit donc 2 fois 2e de suite !

Entre son 4e tour d'anthologie de l'Open de France (-7. 9 birdies 1 double bogey sur le 1) et le premier tour de ce scottish (-10. 10 birdies), il aura délivré une incroyable partition que son talent permet.

Il aura joué -17 sur 36 trous (19 birdies !) ! et même -19 sur 35 trous  :o

Malheureusement pour lui, son -10 inaugural aura été inutile face à ce 72 final (par) au 4e tour.

Il remporte tout de même € 345.360 et grimpe à la 2e place de la Road to Dubai et la 22e place mondiale.

 

Les français :

Une confirmation :

Raphael Jacquelin est en forme. Enchainant comme Molinari après l'Open de France, il nous sort un -7 (!) le premier jour qui le met dans le top 5. La suite du tournoi est un peu plus dure avec 71 69 et 71 mais il finit à une belle 16e place. En ce moment, il est le français en forme !

 

Une resurrection :

Après 11 cuts ratés consécutivement, Thomas Levet a passé le cut ! Alleluïa - Alleluïa !

Mais mieux encore, il failli jouer 4 tours dans les 60 en jouant un 3e tour de feu (68 69 66 70) pour finir à -15 et son premier top 5 de la saison !

Il empoche  € 111.278 et revient dans les 110 à la Race (109e) qui lui permet d'espérer conserver ses droits de jeu l'an prochain alors qu'il va perdre sa catégorie de vainqueur de tournoi (le dernier il y a 2 ans).

 

Pour rappel Thomas Levet est le joueur français ayant remporté le plus de tournois professionnels, 6 dont Open de France et Scottish Open (sur un autre parcours), a eu l'opportunité de jouer les 4 tournois du GC la même année (seul français). Meilleurs résultats : 2e du British Open, battu en play off par Ernie Els (AFS) en 2002 et 5e toujours au british en 2004.

Il est un ancien joueur et vainqueur de la Ryder Cup 2004.

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Les nouvelles de la petite balle blanche :

 

Un post un peu long mais c’est un gros tournoi !

 

Le tournoi :

 

The Open  - GC - 141e édition

Parcours : Royal Lytham & St Annes GC,Lytham St Annes,Lancashire,England. C'est un links. La météo décide de tout. Les roughs sont d'une extrême difficulté et les fairways étaient super étroits !

Par 70.

Tenant du titre : Darren Clarke , NIR, n°84 mondial.

Champ de joueur : Exceptionnel

Gains au vainqueur : £ 880.000 soit € 1.136.000 environ

 

Le jeu :

 

La météo a finalement été plutôt clémente sauf le vent qui a été assez fort durant les 4 jours. Un départ tonitruant avec une première journée où les cadors étaient aux avant-postes :

 

Adam Scott (-6), Nicolas Colsaert, Zach Johnson, Paul Lawrie(-5), Snedecker (-4), Els, Woods, McDowell, Stricker, Bubba Watson, McIllroy (tous à -3)

 

sauf quelques égarés :

 

Westwood et Mickelson à +3, Marcel Siem +4, Darrren Clark +6, Tim Clark, Kaymer à + 7

 

Le cut du 2e jour est à +3 et seul le premier cité sortira une carte dans le par pour voir le we.

 

Les francophones se rabattront comme souvent ces derniers temps sur Colsaert ! Jacquelin le rate d’un point à cause d’un bogey au 18. Havret de 2.

 

Mais Colsaert va s’écrouler au Tour 2 avec une carte de 77 (+7) soit +2 au total. Il est hors course.

Les leaders restent en place mais laisse le lead à Snedecker en -10. Scott est à un coup et Donald apparaît à -2. Tiger à -6 est placé. Els est à -3 après un 70.

 

Snedecker craque au 3e tour avec dans sa partie l’australien Scott 73 contre un 68, l’australien sera la proie du dernier jour mais il est à -11. derrière McDowell et Snedecker sont à -7. Scott a donc 4 coups d’avance pour ce dernier tour ! Woods est 3e à -6, Els à -5.

 

Ce dimanche, il a fait plutôt beau, la température était fraîche mais normale pour la saison en Ecosse. Petit pull de rigueur et ocupe-vent pour les spectateurs. Les organisateurs ont donc placé les drapeaux aux coins les plus difficiles.

Finir dans un bunker, c’est quasiment le bogey assuré.

 

Dans ce contexte, Scott choisit d’attendre après un début en montagnes russes (bogey birdie bogey sur les 3 premiers trous) et de jouer en confiance et en sécurité en enchaînant les pars faciles jusqu’au 14 où il efface d’un birdie le bogey concédé au 6. Au 14, il est à -10 !

 

Cette dernière journée n’est pas extraordinaire car les joueurs se cassent le nez sur le parcours. C’est donc le plus résistant qui l’emportera.

 

McDowell qui partage la dernière partie avec Scott semble pouvoir se rapprocher mais il va enchaîner les erreurs et 3 bogeys consécutifs (9e 10e et 11e trou) au début du retour qui le « sortent » du tournoi.

A ce jeu du qui perd gagne, Ernie Els qui a vécu 9 trous aller bien pénible (2 bogeys) commence à jouer aux fléchettes. Il plante drapeau sur drapeau. Et il ne doit qu’à un putting un peu hésitant de ne prendre que 2 birdies sur les 3 premiers trous du retour.

 

Au 14e trou :

 

Scott qui chasse son premier majeur, est donc à -10. Son plus proche concurrent est désormais Els à -6. 4 coups d’avance et 4 trous à jouer.

Scott va commencer à avoir le cerveau en feu. Il sait qu’il peut gagner et commence à y penser. La pression, l’anticipation et une concentration qui vacille avec un esprit qui vagabonde et voilà l’australien qui perd le nord. Il n’est plus aussi sûr de lui, commet des boulettes, prend un 3 putts et enchaîne donc 2 bogeys.

Quand il arrive au 17, Ernie Els arrive sur le green du 18 avec une balle à 3.50m du drapeau et une vraie chance de birdie. Il regarde le leaderboard et constate que Scott est -8. S’il rentre, il n’est plus qu’à un coup et il restera 2 trous à Scott.

Or Els adore la pression. Il a une chance en or de remporter son 2nd british et son 4e majeur. Et il va la saisir ! Il rentre son putt sans coup férir et passe à -7 !

Pendant ce temps, Scott s’est perdu sur son second coup dans un rough pour mammouth affamé. Sa tentative le laisse trop loin pour sauver le par. Il fait son 3e bogey de suite et passe à égalité. Tout se joue donc sur le trou 18 ! Un birdie, il l’emporte, un par il y aura un play-off. Un bogey et il finir 2e. Et la tête est en feu !

 

Son bois 3 part à gauche en pull (droit sur la gauche) et vient achever sa course dans l’un des 3 bunkers de fairway qui sont des cimetières pour les espoirs de birdie et rendent le par extrêmement difficile. Els se détend au putting green, regarde ses messages, passe un coup de fil…

Coup de recentrage obligatoire car aucune chance d’attraper le green de là, Scott avance de 30m et se pose sur le fairway. Son 3e coup doit être à moins de 4m du drapeau sur le green pour se donner une chance de play off et il finit à …4m du drapeau.

 

Son putt ne verra jamais le trou, passant « en dessous » de 4 centimètres (la largeur d'une balle et demi). Scott rate le coche, est prostré et laisse la victoire au SudAf.

 

Woods grâce à un birdie au 18 finit 3e ex aequo avec Snedecker (-3 total) en jouant respectivement +3 et +4 le dernier jour !

5e ex aequo on retrouve Donald et McDowell à -2

7e ex aequo Colsaert qui a pulvérisé le parcours le dernier jour en jouant 65 soit –5 !

Westwood finit 45e, McIllroy 60e (pense trop à sa joueuse de tennis danoise ex n°1  celui-là !)

 

Et Tiger Woods :

 

Pour Woods, la fin du tournoi a été rapide. Un mauvais choix, un bunker gourmand où il perd 2 coups + un 3 putts lui dont faire un triple bogey au trou n°6. La messe était dite.

 

Les choix très prudents qu’il aura fait lui auront coûtés les quelques points qu’il lui aurait permis de l’emporter. Manifestement, il n’a pas, plus ?, confiance dans son driving et c’est plus surprenant, en son bois 3 ! Il n’aura guère été souriant de la semaine. Il semble traîner sa peine sur le parcours, il sourit peu. Heureusement, son birdie au 18 lui a fait du bien.

 

Woods a dit que les changements de swings qu’il a entrepris demanderaient plusieurs mois avant d’être efficaces, qu’il y avait pour cela des étapes incontournables.

Tenir ces changements sur un tour, puis sur une semaine,  puis pour gagner un tournoi, puis être en mesure de gagner sur les 9 derniers trous d’un grand chelem.

 

C’est là qu’il en est, entre l’avant dernière et la dernière étape.

 

En attendant, ce résultat lui permet de récupérer la 2e place mondiale au détriment de McIllroy.

 

Le vainqueur :

 

Ernie Els, 42 ans (le même âge que Darren Clarke l’an dernier), surnommé le "big easy" (le grand facile) tant son swing est un modèle de décontraction malgré sa puissance et sa longueur.

Remporter ce GC lui fait remporter son 4e majeur après son british 2002 et les US Open 94 et 97. (Seuls 6 joueurs dans l’histoire ont ce double doublé). Masters 2e en 2000 et 2004. US PGA 3e en 1995 et 2007.

 

Ce grand SudAf d’un 1m91 qui remporte là son 27e succès sur le Tour européen (+19 sur le Tour US + 16 sur le Sunshine Tour (Tour SudAf) + 14 autres dont 1 au Japon ) est un immense champion de golf, un personnage charismatique et attachant qui a fini 3 fois en tête du classement européen.

 

Son fils de 9 ans est atteint d’un autisme sévère et explique la quantité de fonds qu’il a investi dans des centres de recherche et une clinique en Floride ainsi que sa relative discrétion en terme de palmarès depuis le diagnostic en 2007, il y a 5 ans.

 

Un vrai grand joueur qui a dédicacé sa victoire à son fils et à Nelson Mandela.

 

Il remonte à la 15e place mondiale (+25), et prend la 2e place provisoire de la Road to Dubaï (classement européen)

 

Le battu :

 

Adam Scott AUS, 32 ans, (8 victoires pro sur le Tour US, 7 sur l’European Tour et 3 sur d’autres circuits) va-t-il s’en remettre ? 4 coups d'avance à 4 trous de la fin et il fait... 4 bogeys !

On lui promet la 1ere place mondiale depuis si longtemps, une victoire en GC depuis ses 22 ans.

Il est de la génération de Sergio Garcia (ESP) mais est maudit comme lui en GC.

 

Il remonte 10 places au classement mondial (comme Snedecker qui devient 24e mondial) et se retrouve 6e mondial.

 

Les français :

 

Havret en souffrance, Jacquelin n’a pas sauvé l’honneur des joueurs français, lui d’habitude à l’aise sur les links. Ils n’ont pas passé le cut.

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Bonjour @ tous,

Je suis en vacances, je tape depuis mon mobile, il est tard donc, je fais court.

C'est la période un peu creuse en terme de tournoi de qualité mais ce petit message est pour mettre en avant la perf' de Thomas Levet qui se réveille brusquement avec un ou deux mois de retard.

 

Se jouait cette semaine l'open d'Autriche, un petit tournoi de l'European Tour (équivalent ATP 250) avec un champ de joueurs assez médiocre ( un seul top 100 mondial (95e) et seulement 6 joueurs des 60 premiers à la race to Dubaï.)

 

Mais, malgré un temps exécrable vent pluie et orage, notre français est resté 2ème tout au long des 4 tours ! Il faut savoir saisir les opportunités quand elle se présentent.

Donc 2 cuts consécutifs et 2 top 5.

Cette place lui apporte € 86.600 de plus et le fait monter à la 76ème place de la race to Dubaï.

 

A noter que les français étaient plutôt présents avec Benjamin Hébert 6eme, Bourdy et Wattel 18emes et Riu 26eme. Enfin Quesne finit 49eme.

 

A+

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Le tournoi :

 

Bridgestone Invitational au Firestone Country Club à Akron, Ohio – catégorie WGC (World Golf Championship) - 14e edition – Record de victoires : Tiger Wood ;D

Parcours : South Course (jamais le même parcours chaque année)

Par 70.

Tenant du titre : Adam Scott , AUS, n°7 mondial.

Champ de joueur : Exceptionnel

Gains au vainqueur : $ 1.400.000 soit € 1.130.000 environ

 

Le jeu :

 

La pluie a joué les invités de dernière minute avant le 4e tour. Des averses importantes qui ont généré un retard de 3h le dernier jour. Les coups au green prenait du back-spin au lieu de rebondir vers l'avant. Faire un par n'étaient plus forcément un bon score.

 

Et tout s’est joué sur le dernier trou.

 

Keegan Bradley n'a jamais ressemblé à un vainqueur pendant quatre jours et 71 trous à Firestone jusqu'à ce qu'il rentre un putt de 4.5m pour le par au dernier trou dimanche.

Compte tenu de la façon dont tourne le petit monde de la balle blanche depuis le début de l’année, personne ne devrait pourtant en être surpris.

 

Deux semaines après qu’Adam Scott a abandonné son avance de quatre coups avec quatre trous à jouer dans le British Open, Jim Furyk était sur le point d’obtenir une belle victoire après avoir mené de bout-en-bout le World Golf Championships-Bridgestone Invitational. Jusqu'à ce qu'il fasse un vilain double bogey au 72e trou !

 

Son putt pour bogey de moins d’1,5m, qui lui aurait permis au moins d’aller en play-off n'a jamais vu le trou. Son putter lui est tombé des mains et il s’est prostré en pleine incompréhension, peut-être même de dégoût. 

 

«J'ai fait la course en tête tout le long de la semaine et l’ait perdu sur le dernier trou. Avoir été aussi près, en jouant d’une telle façon, et ne pas avoir réussi à conclure est décevant. C’est un sport cruel. J'ai déjà perdu des tournois d’assez vilaines manières, mais je ne crois pas en avoir laissé échapper un de manière aussi pénible. C’est ma pire fin de tournoi. "

 

Effondré après ce 18e trou. Reste l’excellente performance par Keegan Bradley, qui a joué 31 sur le retour (-4) et qui a enchainé putt sur putt. Mais aucun n’était plus important que le dernier lui permettant de conserver sa carte de 64 (-6). Après avoir explosé le sable du bunker de green où sa balle s’était pluggé, il a rentré un putt de 4.5m pour faire le par et la victoire.

 

K. Bradley : " Pas une seconde je ne pensais que j'allais le manquer. C'était incroyable. Derrière la balle, je voyais la ligne. Je savais où la mettre, quel chemin suivre, où allait se faire la cassure. J'avais juste besoin de la frapper assez fort. Je le sentais. Et elle est venue mourir dans le trou."

 

Furyk menait donc d’un coup avec le seul 18 à jouer.

Il prend un premier coup sur la tête quand son coup de départ a rebondi sur les arbres à gauche et en arrière du fairway. C'est là que tout s'est effondré. Son fer 7 est parti trop loin, dans un bunker pour se fixer sous le collier de l’obstacle. Obligé de jouer dans une position impossible, le chip franchit péniblement le bunker pour s’arrêter dans un rough d’herbe épaisse.

 

Son quatrième coup s’est arrêté à 1.5m court du drapeau, et le putt pour bogey était ce que Furyk qualifia donc de « mon pire putt de la semaine."

 

Le vainqueur :

 

Bradley remporte là la troisième victoire de sa carrière, une semaine avant de défendre son titre à l’USPGA (GC) obtenu l’année dernière. Il a terminé le 13-sous 267. Il est par ailleurs devenu le 11e joueur à remporter un tournoi majeur et un Championnat mondial de golf (l’un des 4 tournois entre GC et équivalent Masters 1000), et cette victoire le propulse à la 7e place de la FedExCup.

 

A noter : Bradley n’a pris que 12 putts sur les 9 trous du retour !

 

Le perdant :

 

Cette fin est dévastatrice pour Furyk.

 

Il était en tête du dernier US Open à 3 trous de la fin quand il a « hooké »(lâché vers la gauche) son coup de départ au 16, fait bogey et perdu le tournoi.

Cette fois, il était en contrôle à Firestone depuis son départ le 1er jour en 63, toujours en tête durant le dernier tour grâce à trois birdies consécutifs en début de partie. Et même réussi un birdie de 5.5m sur le 16. Il semblait intouchable, même pour Bradley.

Il est passé de ce qui semblait être une victoire certaine à un 69 et une deuxième place ex aequo avec Steve Stricker , qui a fait quatre birdies sur ses cinq derniers trous pour un 64 (-6).

 

Le top 5

 

Louis Oosthuizen a terminé avec un 69 et finit seul en quatrième position. Justin Rose (67) et Rory McIlroy (68) sont un coup derrière.

 

Tiger Woods

 

Tiger Woods a joué une carte de 66 sans le moindre bogey, son score le plus bas depuis un 65 lors du second tour à Bay Hill à la fin de Mars. Il n'a jamais été dans le tournoi, avec 11 coups de retard avant le dernier tour, mais il a quand même fini avec une petite consolation. Il enchaine pour la première fois depuis près de trois ans sur le PGA Tour 2 top 10 (8e ex aequo) sur un même tournoi d’une année sur l’autre. Et il part  à Kiawah Island en confiance sur son jeu.

 

"J'ai frappé beaucoup de bons coups et n'ai jamais senti un bogey arrivé de toute la journée», a déclaré Woods, qui a joué ses 23 derniers trous sans bogey. «Je suis très content de mes progrès et confiant pour la suite."

 

La Ryder Cup

 

Pour les américains, le classement spécifique s’arrête la semaine prochaine. Les 10 premiers sont de la partie. Les 2 derniers co-équipiers sont choisis par le capitaine.

 

S. Stricker a retrouvé son putting au Firestone au meilleur moment dans la dernière ligne droite. Sa performance est d’autant plus importante qu’il a gagné trois places au classement de la Ryder Cup (n°10). Furyk est le n°11, suivi par Rickie Fowler au n°12.

 

K. Bradley arrive n°4 dans le classement pour la Coupe Ryder. Avec une seule semaine restante, il est de fait assuré de faire ses débuts dans l’équipe.

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Le tournoi :

 

USPGA à Kiawah Island, Caroline du Sud  – GC - 94e edition

Record de victoires : Walter Hagen 5 (dans les années 20), Jack Nicklaus (dans les années 70), Tiger Woods 4, tous américains.

Parcours : Ocean Course.

Par 72 d'environ 7000m (parcours le plus long de l'histoire des GC)

Tenant du titre : Keegan Bradley , USA, n°15 mondial.

Champ de joueur : Exceptionnel (les 104 premiers mondiaux sont tous présents)

Gains au vainqueur : $ 1.445.000 soit € 1.150.000 environ

 

Le jeu :

 

La Caroline du Sud, en bord de mer, à cette période de l’année, ce sont des risques d’orage violents option fin du monde. Les joueurs se sont donc préparés en conséquence sachant qu’il faudrait quitter et revenir sur le parcours parfois plusieurs fois par jour.

 

Un parcours très long, 7 premiers trous jouables et les 9 derniers comme un calvaire, le 11 et le 17 jouant les gouffres à espoir.

 

Dès le premier tour

 

les favoris se sont mis en situation d’être devant.

Rory McIllroy (67) est devant dès le premier tour, avec Petterson (SUE, 66) et juste derrière Woods (69), le tenant du titre Bradley , Graeme McDowell et Adam Scott le malheureux de l'Open tous en 68.

 

L’Europe est en force avec quelques seconds couteaux, tous devant les cadors américains. Luiten, Noren, Fernendez-Castagno.

 

Par contre de nombreux joueurs ont moins apprécié :

Colsaert, Bubba Watson, Mickelson, Donald et Westwood.

 

D’autres pointure sont déjà hors course :

Simpson, Kaymer, Casey

 

Le deuxième tour

 

Dans des conditions difficiles et surtout des ventes atteignant 50km/h, les scores explosent. Quand c’est impossible, le talent est mis en avant…

Le Tigre sort du bois. Les favoris du premier jour sont toujours là et on assiste à la résurrection de Vijay Singh, le fidjien ex n°1 mondial et détenteur de 3 GC. Derrière l’anglais Poulter se réveille ainsi que Peter Hanson. Mickelson remonte dans le top 15.

 

Le cut du vendredi soir élimine pour de bon Kaymer, Westwood, Garcia, Webb Simpson et Colsaert

Luke Donald s’en sort miraculeusement.

 

Le troisième tour

 

Le vent est toujours présent – comme les alligators dans les pièces d’eau du parcours. L’un d’entre eux ira même jusqu’à manger un micro d’ambiance d’NBC :D

L’orage arrive en fin d’après midi et empêche 26 joueurs (grosso modo, les 26 premiers) de terminer leur tour. C’est beau les nuages de Caroline du Nord…à la télé.  :o

Résultat, jusqu’à 27 trous à faire le lendemain. Fin du troisième le matin et les 18 du 4e tour dans l’après midi.

 

Cet orage semble une bonne chose pour le tigre, qui s’il est bien parti sur les 2 premiers jours, commence très mal son we en jouant +4 sur ses 9 premiers trous. Il aura été bon sur les 4GC les 2 premiers jours mais aura à chaque fois perdu un peu de sa superbe et surtout son putting pendant le money time du we.

 

McIllroy a fait le boulot avant l’interruption et prend la tête grâce à 5 birdies

Adam Scott qui joue -4 aussi sur l’aller remonte aussi.

 

Dimanche matin

Mc Illroy a gardé la main chaude, il est en tête en -7 avec 3 coups d’avance sur son dauphin Petterson.

 

Woods, comme Stricker qui chasse une place en Ryder Cup sont encore en place (-2). Scott joue le titre. Poulter en -1 est là aussi tout comme McDowell (-1)

La surprise, c’est Bo Van Pelt en -3 grâce à un excellent 67. Mais le mental n’est pas son point fort.

 

Le dernier tour :

 

Dans le top 5 :

 

Et pourtant Poulter prit feu ! 8 birdies pour 1 bogey sur les 10 premiers trous ! A ce moment-là, « Poults » est 2e à -8 et « Rors » en -10. Il est celui qui aura vraiment menacé le vainqueur !

Mais ce retour est terrible pour les joueurs. L’anglais finit avec 4 bogeys sur les 6 derniers trous et 3e ex aequo du tournoi à -4.

 

Et l’anglais Lynn sortit un we de feu 68 et 68 (soit -8) pour terminer seul 2e de son 2e tournoi du GC ! Il finit à -5 la semaine et empoche 712.000€ soit 915.000$, son plus gros chèque et sa qualification pour les 4 prochains GC !

 

Et l’anglais Justin Rose souffla plus fort que le vent sur ce we. 70 puis 66 soit un -8 également pour terminer 3e ex. Il peut ainsi continuer à espérer le titre européen en fin d’année.

 

Keegan Bradley et Carl Petterson sauvaient leur 3e place ex aequo avec une bonne dose d’abnégation.

 

Woods, ayant compris que c’était terminé au 9, se contenta de jouer sans passion et terminer 11e.

 

Le vainqueur :

 

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Et McIllroy joua en vieux briscard, sauvant des pars faciles, attrapant les birdies qui se présentaient. Il n’a laissé aucune chance à personne. Il joue 66 le dernier jour soit la meilleure carte de ce dernier tour en faisant 6 birdies et aucun bogey. Il n’en a fait d’ailleurs aucun ce dimanche sur ses 25 trous du jours. Il remporte le tournoi en patron du golf mondial puisqu’il redevient n°1 mondial avec 8 coups d’avance sur son poursuivant (record de Nicklaus battu à l’USPGA). Il empoche son 2e GC à 23 ans après l’US Open l’an dernier. (Soit les mêmes standards que … Nicklaus et Woods !). Il a joué 3 fois l’USPGA, il a fini 3e puis 3e et vient de le gagner.

Il prend aussi la tête de la Race to Dubaï (Money List européenne).

L’avenir, c’est lui ! …Si Caroline Wozniacki le laisse s’entrainer…

 

______________________________________________________________________

 

La Ryder Cup

 

Pour les américains, le classement spécifique est arrêté : Les 8 qualifiés d’office sont connus. Restent les choix du capitaine à venir d’ici 3 semaines de 4 joueurs (et non 2 comme écrit au-dessus). L’US PGA n’a rien changé au classement :

 

Les qualifiés sont :

Tiger Woods, choix du capitaine en 2010, finit 1er du classement.

Suivent Bubba Watson, Jason Dufner, Keegan Bradley, Webb Simpson, Zach Johnson, Matt Kuchar et Phil Mickelson en n°8 sauvé des eaux de peu devant Van Pelt et Stricker.

 

Édit : @ Himuraken

 

Pour McIllroy, il a commencé à faire peur au printemps avec un jeu un peu erratique. Il a dit lui-même qu'il ne s'entrainait plus autant qu'avant (effet Caroline Wozniacki !) il apparaissait même  dans ses matchs-exhibitions  9_9 enfin, il a changé d'agent. Mais depuis cet été, il s'y est remis...et comme par hasard, ça paye !

 

2 tournois, 2 organisateurs. L'US Open est le tournoi de la fédération, l'USGA, donc des pros et des amateurs. L'US PGA est le tournoi de l'association professionnelle des joueurs, la PGA. Un peu comme en tennis, un tournoi organisé par la FFT ou l'ITF et de l'autre un tournoi organisé par l'ATP. ;)

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  • 2 weeks later...

Bonjour,

 

Un petit post rapide pour le we dernier.

 

Le tournoi de Greensboro a eu lieu aux EU au Sedgefield Country Club, North Carolina

Equivalent Masters 1000 grâce à son côté rémunérateur surtout mais pas le plus prestigieux.

Enveloppe : $5,200,000 dont $936.000 au vainqueur soit env 730.000€.

42 pts pour le vainqueur au classement mondial. (un GC c'est 100 points, L'Open de France c'est 46 par exemple)

 

La bonne nouvelle est venue surtout de son vainqueur : Sergio Garcia !

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L'espagnol a réalisé la semaine parfaite dans la dernière ligne droite de la qualification pour la Ryder Cup. Sa victoire le fait monter à la 17e place mondiale.

Ainsi, non seulement, il a gagné son premier tournoi de l'année mais il s'est donné une invitation pour la Ryder Cup.

 

C'est sa 1ere victoire cette année et la 1ere sur le PGA tour depuis le Player's (l'officieux 5e majeur) en ... 2008.

 

Sa participation au RDV biennale de la Ryder est importante car il est un joueur d'équipe extraordinaire. Et son attachement à l'épreuve aurait manqué s'il n'avait pas pu se qualifier.

 

Ryder Cup :

 

Il ne reste plus qu'une semaine et le tournoi de Gleneagles en Ecosse pour prendre des points et espérer bousculer la hiérarchie.

 

PGA Tour :

 

On entre dès cette semaine dans la Fedex Cup avec le Barclays qui commence demain.

Prestige, argent (l'an dernier le vainqueur avait pris un chèque de $1.445.000) et course à élimination !

 

The Barclays est le premier tournoi des Play-offs.

 

A l'issue de celui-ci, les 100 premiers au classement de la FedexCup (points attribués en fonction des résultats de l'année) gagneront le droit de participer à l'épreuve suivante de cette série, le Deutsche Bank Championship, dont les 70 meilleurs à la Fedex Cup disputeront le troisième, le BMW Championship.

 

Les 30 premiers de la Fedex Cup après le BMW championship gagneront le droit de disputer le Tour Championship, dont le vainqueur empochera de nombreux points avec la victoire pour le tournoi.

 

Si en plus, cet ultime vainqueur de la saison finit premier de la Fedex, il empochera 10 millions de dollars supplémentaires (quelque 8 millions d'euros) au moment de sa retraite. (Gain dégressif pour les suivants)

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  • 1 month later...

Que dire de la FEDEX CUP ?

 

Je déteste définitivement ce format. Le règlement est mal foutu et permet à "n’importe qui" de gagner « les play-offs », et accessoirement les 10M de UD$ promis au vainqueur à sa retraite, en ne remportant que le tournoi final, le Tour Championship.

Un peu comme si au Tennis, Tsonga, en gagnant le seul Masters(s'il y participe), remportait le gros lot du meilleur joueur de la saison !

 

Le système de points, et la triple remise à plat des points est un non sens :

1 - En début de saison ? normal !

2 - Après la saison régulière, on attribue des points à intervalle régulier en fonction de la place de la saison régulière.

Ce devient plus chaud à comprendre mais grosso modo, imaginons :

Un joueur qui aurait gagné 6 tournois se retrouve avec 100 points en saison régulière et il a tellement dominé la saison que le 2e, qui a gagné 1 tournoi, dispose de 65 points.

Là, après la saison régulière, on fait table rase, on attribue 10 points (l’équivalent d’une victoire) au 1er et 9.5points au deuxième (l’équivalent d’une 2e place en tournoi !). Et ainsi de suite...

3 – Après 3 tournois de play-offs où on écrème les joueurs pouvant participer au tournoi final, on refait la même chose qu’après la saison régulière. Autrement dit, si un joueur gagne les 3 premiers  tournois du play off, il peut être dépassé par grosso modo n’importe qui sur l’ultime épreuve ou presque….(il était 5/30 cette année ! L'an dernier c'est le 28e au classement qui a tout rafflé)

Donc le vainqueur est Snedeker !

 

Que McIlroy ne soit pas déclaré vainqueur de ce format alors qu’il a remporté 3 des 5 derniers tournois auquel il participé (l'USPGA (GS) + 2 tournois de play off sur 4 -équivalent Masters 1000-) et un top 10 sur le dernier est assez ridicule !

 

Mais les américains seront contents, c’est un des leurs qu’il l’a emporté. Dommage, ces play-offs étaient partis sur un affrontement homérique entre le Nord-irlandais et Woods qui avec sa 8e place au Tour Championship fait sa bonne place sur ses 4 dernières participations.

 

Donc, classement final : 1 Snedeker 2 McIlroy 3 Woods.

 

Snedeker, le vainqueur

 

Il avait souffert de la pression lors du dernier USPGA. De son propre aveu, incapable de se libérer pour aller chercher sa qualification pour la Ryder Cup, il a largement manqué le cut. Pour finalement mieux se libérer derrière : 2e et 6e des deux premiers tournois de la FedexCup, "Snedes" est allé hier décrocher le Tour Championship grâce à un putting divin.

 

Roi du putting

 

Quatrième victoire sur le PGA Tour (la première sans revenir de l'arrière), son putting sans réfléchir, peu de prise d’informations et un rythme de frappe là ou la règle est plutôt la souplesse montre à quel point il s’est déchiffré pentes et lignes. Et comme il a en plus planté un chip au 17 depuis le collier du green, il s'impose avec trois coups d'avance sur Justin Rose. A surveiller car il est l’un des invités de l’équipe US pour la Ryder Cup.

 

Rory et Tiger

 

Driving catastrophique pour McIlroy (3 fairways sur 14 ce dimanche, 74 (+2) et 10e place finale) et niveau de jeu en pente douce pour Woods depuis jeudi (72 ce dimanche, 8e place finale) : les deux stars du golf mondial n'ont pu aller chasser les dix millions de dollars réservés au vainqueur des play-offs. À noter cette drôle de statistique pour Woods : il a enquillé neuf putts à plus de six mètres, mais en a manqué onze à moins de trois mètres.

 

EDIT :

 

Jeudi commence la Ryder Cup !

 

3e plus grand évènement international télévisuel après les JO d'été et la coupe du monde de foot. C'est une épreuve par équipe pendant laquelle s'affrontent les équipes US et européenne. Après l'édition 2010 remporté au Pays de Galles par l'Europe (6 vcitoires sur les 8 dernieres rencontres), elle se déroule cette année à Chicago sur le parcours de Médinah.

 

EDIT 2 :

 

Etant le seul à poster ou presque (merci @ Himuraken qui me fait parfois sentir moins seul), et malgré un passage régulier au regard des participants du sondage, je suis ouvert à toute proposition pour rendre le topic plus vivant. N'hésitez pas à m'envoyer un message via la MP si vous avez des idées....

 

Par ailleurs, je réfléchis à reprendre la première page pour faire une présentation un peu plus sympa mais il me faudra du temps...Après un compte rendu de cette Ryder, je pense que la pause sera longue...

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J’ai vécu un week-end inattendu et fabuleux ! Je ne regrette pas de m’être couché à 1h du matin ! Je ne regrette pas de ne pas avoir regardé Lyon-Bordeaux, que j’ai pronostiqué dans le topic foot (et j’ai perdu).

 

En Ryder Cup, il y a des traditions.

 

- Les européens dominent les épreuves par équipe.

- Les américains prennent le dessus le dimanche sur les matchs en simple.

- On ne revient pas d’un écart de 4 points à la fin de la 2e journée sauf en jouant à domicile (et cela n’est arrivé qu’une fois !).

 

Ce week-end, cette rencontre biennale a été hystérique historique. Les européens ont déjoué toutes les traditions pour l’emporter 14 ½ à 13 ½ , ont mis au supplice les joueurs et les spectateurs américains. Et d’une victoire acquise dans l’esprit de tous, ont réussi à renverser tous les oracles.

 

Une nouvelle tradition est en train de naître, la Ryder Cup c’est 2 équipes de 12 et c’est les européens qui gagnent à la fin.

 

En effet, en conservant la cup, l’Europe a remporté 8 des 10 dernières rencontres. 8)

 

Les medias américains sont terribles avec les loosers, et leur équipe, après une telle avance, ne pouvait pas, ne devait pas perdre. Les visages des joueurs US montraient de la honte, de l’incompréhension et de l’appréhension, car ils savent qu’ils vont se faire étriller !  :-X

 

Le bonheur des européens faisait plaisir à voir d’autant que pour eux, l’épreuve se déroulait dans le souvenir de Severiano Ballesteros, décédé trop tôt l’an dernier et grand animateur de cette Ryder dans les années 80 et 90, en tant que joueur et aussi capitaine. Il avait relancé l’intérêt de cet affrontement en permettant enfin à l’Europe de l’emporter plus souvent (les rencontre biennales étaient USA-Royaume Uni +Irlande avant de devenir USA Europe pour permettre au génial basque de participer).

 

La compétition :

 

Première journée :

A la ramasse sur les épreuves par équipe, avec des piliers expérimentés au abonnés absents (Donald, Garcia moyens, Kaymer, Westwood dans le sceau. Seul Ian « Poults » Poulter parmi les anciens est bien là), cela commençait bien mal ! Côté US, Bubba Watson, Jason Dufner, Keegan Bradley, Simpson étaient « on fire »emmenant les autres dans leur sillage. Côté européen ce premier jour, la belle bleue est venue de notre belge Nicolas Colsaert qui a atomisé à lui tout seul la paire Woods / Stricker en quatre balles. Il joue -10 (8 birdies 1 eagle  :o) et pulvérise façon puzzle ses adversaires.

Score Day 1 : 5-3

 

La deuxième journée est du même tonneau :

Et l’effondrement est évité de très peu. En 4 balles en soirée, « Poults » permet à l’Europe de gagner un point précieux et sur le papier déjà perdu en enquillant 5 birdies sur les 5 derniers trous !  8)

Score Day 2 : 10-6

 

Le capitaine Olazabal est sans doute le seul au cours de la conf’ de presse à croire encore à l’exploit. Il décide d’envoyer tous les cadors sur les 5 premiers matchs en simple. S’ils les gagnent, le doute peut s’insinuer dans les crânes des représentants de l’Oncle Sam.

 

Et ces 5 là vont le faire. Et de quelle manière !

 

Troisième journée

Donald en premier de cordée sera impérial pour éteindre et détruire la confiance de Bubba Watson.

 

Rose un coup de retard au départ du 17, dépose un Mickelson en feu en rentrant un putt improbable de 15m au 17 et en faisant dévisser l’américain dans son approche au 18.

 

McIlroy, arrivé sans échauffement pour un problème de décalage horaire et qui a failli être disqualifié à quelques minutes près, domine le match des le début, se fait reprendre et lâche les chevaux. Victoire d’autant plus symbolique que c’est lui qui éteint Keegan Bradley, le mojo US des 2 premières journées.

 

Poulter, inébranlable, attend les 2 derniers trous pour porter l’estocade dans un match irrespirable et de très, très haut niveau.

 

Même Westwood, à l’agonie sur ce parcours facile, gagne son match.

 

C’est le même scenario qui donnera la victoire à Kaymer dans l’avant dernier match face à Stricker.

 

Comme un symbole, Tiger Woods, dans la dernière partie, concède la match nul dans son tête à tête alors qu’il menait à l’entame du 18 et donc la défaite des USA ! :o

(La Ryder Cup permet le match nul entre les 2 continents ! Dans ce cas, le tenant conserve la cup !)

 

La fête est belle… 8)

 

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