Aller au contenu


Fanfic sur Starcraft 2 : Poltergirls


Général Mathio
 Share


Messages recommandés

En parallèle avec le procès de Sasuke, je vais écrire une autre histoire. Le thème et le style d'écriture seront différents. C'est sur le jeu Starcraft 2.

 

L'histoire commence au début de la campagne Wings of Liberty. Sur la planète California, habitent 4 charmantes jeunes filles de 19 ans. Elles sont étudiantes dans une université militaire. Leur train de vie va connaitre un grand tournant suite à la venue d'un nouvel enseignant qui cache de sombres secrets et il n'est pas le seul. Et ce n'est que le début car les Zergs, après 4 années de silence, reviennent attaquer les planètes terranes sans que l'on sache pourquoi? Dans cette guerre, un mystérieux Zerg doté d'étranges pouvoirs sévit sur California. Quels sont ses secrets? Quel est sa relation avec les inquiétants manteaux noirs qui sèment la discorde dans le Dominion? Quel secret nos héroïnes portent depuis 14 années en elles? Vous le saurez en lisant cette histoire.

 

Le trailer de ma fanfiction :

Seconde version :

 

Il y aura une parution tous les lundis. Il y en aura aussi le Vendredi selon l'avancé de mon histoire.

 

Et pour débuter, voici le premier chapitre:

 

                                                    Chapitre 1 : La fin d’une paix  (Partie 1)

 

-Ah putain! Je suis à la bourre ! S’écria un jeune binoclard.

 

Michaël Stallone était un jeune homme aux cheveux bruns et courts. Du haut de ses 28 ans apparents, il venait d’être embauché comme enseignant à la célèbre université militaire de New Los Angeles, capitale de la planète California, un des mondes de la périphérie du Dominion. Evidemment, arriver en retard à son premier jour vous donnerait une mauvaise image devant vos supérieurs. Et c’est ce qui lui arriva lorsqu’il fut dans le bureau du doyen Sheppard.

 

-Sérieusement, s’indigna un homme plus âgé que le nouveau, arriver en retard est lamentable. On devrait vous renvoyer.

-Laissez, Charles, répondit le vieux chauve qui servait de doyen, c’est la première fois qu’il entre dans notre établissement. A son âge, j’étais aussi perdu que lui.

-Mais enfin… 

-Il suffit ! Nous avons la chance d’avoir dans notre établissement un professeur expert dans l’étude des races Zerg et Protoss. Auriez-vous oublié le combat administratif que nous avons mené pour l’avoir ? Comprenez-vous mes raisons ?

-Je suis désolé mais à l’avenir, soyez à l’heure.

-Je n’y manquerais pas, répondit le nouvel enseignant.

-Bien. L’incident est clos. Charles, veuillez indiquer à monsieur Stallone son bureau et ses appartements.

 

Sans rechigner, le dénommé Charles conduisit Michaël dans un autre bâtiment du campus pour l’amener vers un récent bureau avec un logement à côté. Tout y est : une chambre, une cuisine, une salle de bain, des WC, une salle de séjour avec les équipements de vie dernier cri. Après s’être installé dans ses nouveaux appartements, monsieur Stallone descendit dans les jardins pour rencontrer ses futurs élèves. Bien sûr, son premier cours n’aura lieu que dans 3 jours mais il serait bon d’installer une bonne ambiance avant. Le bruit de sa venue s’était répandu comme une trainée de poudre. Ainsi, Michaël n’eut pas besoin d’aller vers les autres car ce sont les autres qui viennent à lui. Vantant des péripéties inventées de toutes pièces, il se donnait l’image d’un homme qui avait beaucoup voyagé. Parmi la foule de curieux, se trouvait un quatuor de jeunes filles qui attirait son attention.

 

La première était une belle rousse aux yeux marron. Une aura amicale et joyeuse se dégageait de cette charmante demoiselle qui n’est pas sans rappeler la Reine des Lames avant sa contamination à la différence qu’on avait devant soi un garçon manqué en raison de ses cheveux courts. La seconde fille semblait être le contraire de la première. Des longs cheveux noirs, de beaux yeux bleus et des lunettes au nez lui donnaient l’air d’une élève studieuse. La troisième paraissait la plus belle des quatre avec sa chevelure blonde et son maquillage. On pourrait deviner qu’elle adore le shopping et la mode vu le style vestimentaire qu’elle arborait. Enfin, la dernière demoiselle, cheveux bruns, semblait être une grande connaisseuse en matière de technologie au vu des gadgets qu’elle possède. Seulement, il y a autre chose. Quelque chose de surnaturel chez ces filles mais c’est difficile de dire quoi.

 

En tout cas, il faudrait garder un œil sur elles. Suite à ces rencontres amicales, Michaël retourna à son bureau où il sortit ses cours pour les leçons à venir, vérifia son matériel et la liste des élèves qui prendraient part aux cours. Pour se détendre, Michaël alluma la télévision pour regarder les infos de l’UNN, le seul journal télévisé dans tout le secteur de Koprulu. Le journal du jour présenté par Donny Vermillion racontait les derniers exploits du rebelle Jim Raynor. En effet, après avoir poussé la population de Mar Sara à la révolte puis détruit une base du Dominion, il s’était attaqué à un site de fouilles archéologiques gardée par les forces du Dominion où il avait volé un artéfact Xel’naga. L’empereur Mengsk fit alors un de ses discours dont il avait le secret pour inquiéter les foules du danger de ces objets, ainsi que de lourdes sentences sur quiconque qui s’en emparerait. Alors que Kate venait révéler que les seuls dégâts collatéraux sur les civils étaient causés par le Dominion, Donny congédia Kate pour clamer haut et fort que Jim Raynor était un criminel sanguinaire massacrant des femmes et des enfants.

Devant un tel bobard aussi gros d’un centre de commandement, Michaël éclata de rire. Franchement, qui allait-il convaincre ? Ta collègue t’a présenté une vérité louant un hors-la-loi, et toi, tu persistais dans le mensonge. Ah, la presse ! Depuis 4 ans, les médias n’ont cessé de marginaliser la lutte de Raynor. Bien sûr, Mengsk pourrait l’éliminer en un rien de temps. Seulement, Raynor serait mort en martyr et les conséquences pourraient mal tourner.

 

Le fait que Raynor reprenne du service était une bonne chose. Si en plus, il a récupéré un artéfact Xel’naga, c’est signe qu’il a pris part aux plans du maître. Il ne restait plus qu’à attendre la suite des évènements. Plus que 4 pièces pour pouvoir poursuivre la suite du plan. En attendant, Michaël avait une mission sur cette planète.

 

D’ailleurs, parlons-en de la planète California. Il s’agissait d’une belle planète verte. Elle comportait une grande ville et plusieurs petites villes. Toutes étaient reliées par un immense réseau ferroviaire. Dans l’espace du Dominion, California se situait à la frontière entre la périphérie et les mondes du noyau. Ce qui faisait la réputation de cette planète, c’étaient les excellents soldats qu’elle apporte au Dominion. Beaucoup d’entre eux n’étaient pas longtemps restés en bas de la hiérarchie militaire et avaient même atteint des grades importants. Si ces soldats sortaient du lot, c’était en grande partie à une éducation exemplaire et à une discipline rigoureuse.

 

Quant à l’université militaire de New Los Angeles, elle était composée d’un bâtiment administratif, de deux dortoirs, l’un pour les élèves et l’autre pour les profs, un bâtiment central pour les cours, un immense terrain d’entrainement pour tous les types d’exercices possible, un spacioport, un imposant laboratoire et un hangar. Toutes ces infrastructures étaient équipées des dernières technologies afin de maintenir la qualité de l’enseignement prodigué aux élèves. Et à côté de cette école, se trouvait le centre de commandement où toutes les opérations militaires sont dirigées afin d’assurer efficacement les défenses de la planète.   

 

Pour le moment, tout allait bien malgré ces 4 filles assez spéciales. On aurait cru qu’elles avaient des pouvoirs psioniques. Seulement, les êtres humains dotés de tels pouvoirs étaient rares. En trouver 4 au même endroit alors qu’ils n’étaient pas encore des fantômes, des assassins-espions du Dominion, relèvait de l’extraordinaire.

 

Soudain, une alarme interrompit les pensées du professeur Stallone. Cette alarme signifiait une chose qui arrivait bien trop tôt. Une chose qui, depuis 4 ans, venait de se mettre en marche. Cette chose se nommait l’Essaim.

 

Comment les terrans vont-ils échapper à leur funeste destin? Merci de laisser des commentaires.

Edit : Mise à jour du chapitre.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 98
  • Created
  • Dernière réponse

Top Posters In This Topic

                                                                          Chapitre 2 : La fin d’une paix (Partie 2)

 

Alors les Zergs faisaient débarquer par milliers leurs répugnantes créatures, les Terrans déployèrent à vitesse grand V leurs dispositifs de défense. Depuis 4 ans, les habitants de California s’étaient préparés à l’éventualité d’un retour des Zergs. Aujourd’hui, leurs prévisions leur avaient donné raison mais leurs préparatifs seront-ils assez efficaces pour repousser l’invasion ?

 

Les marines prirent leur fusil Gauss et allèrent ensuite prendre leur position. Certains entrèrent dans des bunkers et pointèrent leurs armes du côté opposé des habitations. Quelques troupes  patrouillèrent à l’intérieur des villes au cas où les Zergs feraient appel aux Vers de Nydus, sortes de couloirs souterrains permettant d’attaquer derrière les défenses adverses.

Enfin, des hordes de petites créatures quadrupèdes pourvues de griffes et de cornes firent leur apparition. Les zerglings. Ces bestioles sont de vrais cauchemars lorsqu’ils attaquent en grand nombre. En effet, leur principale tactique est de foncer sur les lignes ennemies en très grand nombre pour les submerger. Bien sûr, si les défenses étaient composées uniquement de marines, elles auraient cédé dès le premier assaut mais c’est sans compter le soutien de véhicules blindés comme les tourmenteurs et les chars de siège. Ces petites merveilles font des ravages dans les rangs des Zergs.

 

Pourtant, au centre de commandement de la planète, les officiers observèrent l’évolution des combats avec une grande inquiétude.

 

-Quelle est la situation au niveau des villes ? Aboya celui qui semble être le commandant.

-Nos défenses demeurent impénétrables, répondit une jeune lieutenante aux scanners, aucune perte à déplorer.

-Donnez-moi la composition des vagues d’assauts Zerg, demanda le commandant dont le doute se lisait sur le visage.

-Eh bien, il n’y a que des zerglings.

-Dites-moi, lieutenant, ne devrait-on pas s’attendre à des mutalisks, des hydralisks, des cafards ou encore des ultralisks ?

-Si mais comment est-ce possible ?

-Il n’y a pas 36000 explications. Le menu fretin s’attaque à nos défenses pour les tester pendant le gros des troupes se rassemble pour préparer les prochains assauts. Lieutenant, localisez-moi tout rassemblement ou groupe important de Zerg.

 

Sans plus tarder, les scanners bipaient pour tenter de trouver les Zergs manquants. Les minutes s’écoulèrent mais toujours aucun résultat. Enfin, le scanner donna une réponse.

 

-Commandant, nous détectons une importante accumulation de biosignatures Zerg à environ 10 km de la capitale.

-Bon sang ! Ils prévoient de priver nos troupes du centre de commandement. Si ce bâtiment tombe, ce sera le chaos dans les rangs pour se terminer en carnage.

-Que faire pour prévenir un tel désastre, demanda le professeur Charles Kappa.

-Balancer une ogive nucléaire sur ces saloperies. Rassemblés comme ils sont, ce sera facile.

-Seulement nous n’avons pas de fantômes.

-Je sais, professeur mais nous pouvons faire appel à elles.

-Mais enfin, elles ne sont pas qualifiées pour ce poste.

-Pas encore mais nous pouvons toujours les former après cette mission.

-Mais…

-La discussion est close, professeur. Vous allez les chercher et préparer leur équipement. Tout de suite !!!

 

Le professeur Kappa sortit de la salle de commandement à la vitesse de l’éclair pour rejoindre son laboratoire. De là, il pourra appeler sa fille Sylvie et ses trois amies et en même temps terminer de préparer l’équipement spécial qu’il avait conçu pour elles. Il redoutait la venue de ce jour depuis que sa fille et ses amies ont fait l’objet d’un projet d’une branche, maintenant oubliée, du Projet Fantôme. Seul le commandant et Charles savaient pour ce projet qui a sombré dans les abysses de l’oubli car il n’était encore en phase expérimental. Mais l’heure n’est pas de repenser au passé mais au futur de ce monde qui allait dépendre de 4 adolescentes. Sans plus tarder, le professeur entra le numéro de sa fille.

 

Devant l’insistance de son père, Sylvie n’eut aucune raison de le contester. Il ne lui fallut peu de temps pour rejoindre le centre de commandement avec ses amies. Elles n’imaginaient pas en arrivant le choc qu’elles auraient lorsqu’elles apprirent qu’elles ont été sélectionnées pour la mission car elles remplissent toutes les conditions pour être des fantômes. L’une d’entre elles étaient de posséder des pouvoirs psioniques.

 

-Vraiment, dit innocemment Sylvie, je ne savais pas que je possédais des pouvoirs psioniques.

-Menteuse, répondirent ses trois amies d’enfance, tu t’en servais même pour faire quelques bêtises.

-Désolée !

-Trêves de bavardages ! La situation est grave. Les Zergs menacent d’attaquer à tout moment et on a besoin de vous. Votre mission est simple : guider des ogives nucléaires vers leurs positions pour les éliminer en un coup. Le reste ne sera qu’une formalité.

-Excusez-moi, commandant, demanda Carla, pourquoi ne pas envoyer des unités aériennes ?

-Une excellente remarque, répondit le commandant, mais nous y avons déjà pensé. Le problème est leur soutien aérien qui est supérieur au nôtre. Par conséquent, nous ne pouvons pas prendre le risque de sacrifier la vie de nos hommes si les chances ne sont pas de notre côté. Le sort de notre monde dépend du succès de cette mission. D’ailleurs, vous n’avez pas le choix et êtes les seules qualifiées pour ça. Alors, EXECUTION !!

 

Sans discuter, les adolescentes suivirent le professeur dans son laboratoire. A l’intérieur, elles se changèrent pour porter de nouvelles combinaisons. Ces combinaisons de combat étaient beaucoup plus légères que les armures des marines. D’abord conçu pour protéger les mineurs des variations de températures, ces combinaisons étaient utilisées pour améliorer la furtivité des fantômes. S’ajoutent divers gadgets pour faciliter la mission du fantôme dont le système de camouflage et le lanceur d’ogives nucléaires.

 

Le silence pesait dans les vestiaires et il y avait de quoi. En l’espace d’un instant, on était passé d’étudiants qui n’avaient pas encore connu l’expérience du terrain à des soldats enrôlés de force pour une mission dont les chances de survie étaient probablement faibles. Et encore, le mot « faible » n’était qu’un euphémisme. Le professeur tenta de rassurer ces charmantes demoiselles.

 

-Je sais que c’est assez brutal comme changement mais nous n’avons pas le choix. Néanmoins, vous n’avez pas à vous inquiéter. Avec le nouveau système de camouflage, vous pourrez vous approcher des Zergs sans vous faire tuer, tenta le professeur. Enfin, à condition qu’ils n’utilisent pas des vigilants pour vous détecter.

-Merci bien, s’écrièrent les 4 adolescentes qui trouvaient la dernière phrase du professeur peu comique.

 

Malheureusement, on n’avait pas le temps de faire des plaisanteries car le quatuor prit la direction de la piste de décollage où un médivac les attendait pour les amener sur les lieux de la mission. Après pris place aux côtés de marines moqueurs, le médivac s’envola vers le point de ralliement des Zergs.

 

Merci de votre attention et de laisser des commentaires

Edit: Mise à jour du chapitre

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Troisième chapitre avec un Zerg pas comme les autres.

 

                                                                    Chapitre 3 : La fin d’une paix (Partie 3)

 

Le trajet en médivac semblait interminable mais ce qui rendait ce voyage encore plus désagréable, c’était les autres passagers. Ces mêmes passagers qu’on appelait des marines et qui n’avaient rien de mieux à faire que de faire des commentaires désobligeants sur les fantômes. Sylvie, la rousse de la bande, aurait bien administré une sévère correction sous deux conditions. La première était que ces machos ne portaient pas leur armure de combat. Et de deux, que ses amies la laissaient faire. Un marine avec une armure de couleur différente vint cesser ce manège, ramenant ainsi le calme. Ensuite, il vint voir les nouvelles recrues.

 

-Mesdemoiselles, je vous prie d’excuser ces hommes. Il est rare pour eux de voir des femmes se battre. Alors si en plus, vous êtes des fantômes.

-On a compris, râla Iris. Ces mecs, quelle bande de machos.

-Que voulez-vous, répondit le capitaine en haussant les épaules. En attendant, nous sommes chargés de vous escorter. Nous avons fait scanner la zone. Il serait préférable de guider les ogives depuis les falaises qui surplombent les armées Zergs.

-C’est une bonne nouvelle, dit Jennifer.

-Le problème, c’est que vous allez devoir faire une partie du voyage à pied. Sinon, nous nous ferons attaquer par les mutalisks. Ce serait problématique si nous perdions ce moyen de transport. Je suis désolé, j’aurais aimé faire plus.

-Ce n’est rien. On se débrouillera.

 

Comme prévu, le médivac atterrit à environ 1 km de l’armée Zerg qui continuait de se rassembler et d’accroitre en nombre. On pouvait voir au loin les mutalisks voler en cercle comme des vautours. Les 4 fantômes descendirent du vaisseau, tremblantes de peur. Le capitaine leur donna à chacune une tape sur chacune pour les rassurer.

 

-Bonne chance ! Appelez-nous quand vous aurez fini. On viendra vous chercher.

 

C’est ainsi que commença vraiment leur première mission. Peu rassurées d’être lâchées en terrain où un Zerg pourrait surgir du sol et sauter sur l’adversaire le plus proche, le quatuor activa leur système de camouflage avant de se mettre en route.

 

Le ciel était gris, couvert par les nuages mais il ne pleuvait pas. Les 4 adolescentes avançaient sur la pente à allure modérée, observant les alentours pour repérer un éventuel assaillant.

La terre semblait avoir été remuée en plusieurs points. Des Zergs sont donc à proximité, prêts à attaquer le premier intrus. Enfin, elles arrivèrent à la falaise et ce qu’elles virent dépassait de loin ce qu’elles avaient imaginé. La vallée était remplie de Zergs de toutes tailles. Des ultralisks, des chancres, des hydralisks, des cafards, des infestateurs, des dominants, des mutalisks, des seigneurs-vermines et des zerglings. Même si on réunissait toute l’armée de la planète, la bataille était perdue d’avance. Les 4 apprenties fantômes scrutèrent les alentours pour localiser de bonnes positions pour guider les ogives.

 

-Mon dieu, gémit Iris. Regardez-moi cette armée ! Si on arrive à tous les tuer, alors là, je dis chapeau.

-Ce que tu ne comprends pas, Iris, fit remarquer Sylvie, c’est que quand nous guiderons les ogives, nous devrons rester immobiles. C’est là où nous serons le plus vulnérable.

-C’est aussi pour cela que nous attaquerons simultanément, intervint Carla. J’ai localisé 3 positions où vous pourrez lancer les ogives sans vous faire repérer.

-Parfait, alors on y va.

-Surtout, dit Sylvie d’un air gênée, ne mourrez pas.

-Tu n’as pas à t’en faire. On va tous s’en sortir, aller en cours à l’université, dit avec conviction Carla.

-Faire du shopping et sortir avec des garçons, ajouta Iris.

-Merci, les amies, répondit Sylvie, la larme à l’œil.

 

Sans plus tarder, Iris, Carla et Jennifer partirent vers leur point de lancement le plus discrètement possible. Passant à travers les groupes de Zergs et surveillant les airs, elles progressèrent lentement mais sûrement vers leur objectif. Pour Sylvie qui attendait, c’était intenable. La crainte qu’une de ses amies soit tuée par les Zergs était forte. Elle ne pouvait s’empêcher de penser à cela. Seul le contact radio suffirait à apaiser son inquiétude mais seulement lorsque ses camarades auront atteint leur position.

 

Soudain, un contact radio se fit entendre dans l’oreillette de Sylvie.

 

-Je suis prête, dit la voix de Carla. Il n’y a plus qu’attendre les autres.

-Parée de mon côté, appela Jennifer. Et Iris ? 

-On n’a pas encore de réponse, répondit Sylvie. J’espère qu’elle n’a pas eu de problème.

 

Pendant quelques minutes, elles n’eurent aucun contact radio de leur amie. L’inquiétude commença à monter.

 

-On n’a pas le choix, appela Carla. On doit commencer sans elle. Sinon l’armée Zerg va partir d’un instant à l’autre.

-Je comprends, répondit Sylvie, j’espère qu’Iris n’a rien.

 

Au moment où elles allaient commencer, une voix familière se fit entendre dans leurs oreillettes.

 

-Sérieusement, vous ne m’attendez pas pour le feu d’artifice ?

-Iris ! Cria Jennifer. On croyait que… tu avais des problèmes.

-Disons qu’un groupe de Zergs était sur ma route. J’ai dû attendre qu’ils soient passés.

-Bon, si on le commençait ce feu d’artifice ?

-Ok !

 

Tous les 4 pointèrent en 4 points différents pour que les explosions atteignent toute l’armée. Elles restèrent concentrées sur leur point de tir. Seulement, un vigilant passa près de Sylvie et la repéra. Au lieu de rester sur place pour avertir ses congénères de la présence de l’intrus, il fit demi-tour comme s’il en avait reçu l’ordre. Hélas, des zerglings furent avertis et sortirent du sol pour éliminer la menace. Alors qu’ils étaient à 100 mètres de Sylvie, une ombre géante leur sauta dessus et les élimina silencieusement. Sylvie, qui était bien trop concentrée sur son objectif pour voir ou entendre le carnage qui se produisait à proximité. Finalement, les points d’impact furent confirmés mais il fallait encore attendre les résultats qui, d’ailleurs, arrivèrent bien vite. Ce fut le plus gros barbecue nucléaire qu’on n’ait jamais vu. La quasi-totalité de l’armée Zerg fut calcinée par les explosions nucléaires. Quant aux quelques survivants, ils ont pris leurs pattes à leur cou. Dans leur panique, certains Zergs périrent piétinés par les Ultralisks blessés et affolés. Quelques instants plus tard, il n’y avait plus âme qui vive dans la vallée.

 

-Pas mal pour une première mission, dit Sylvie à ses amies via son oreillette. Le commandant va être content. Ce soir, on… Mon dieu !!!

-Qu’est-ce qu’il y a, demanda Carla.

-Venez vite !! C’est … C’est…

 

Carla, Iris et Jennifer rejoignirent Sylvie au pas de course pour assister à un spectacle auquel personne ne s’attendrait. 3 hydralisks massacrèrent les zerglings qui avaient voulu tuer Sylvie. L’un d’eux était plus grand que les deux autres. Sa couleur était différente. Vert bleuté. De plus, la chose la plus étrange chez ce Zerg était la présence d’un cristal bleu incrusté dans sa « poitrine ». Sylvie prit des photos avec un appareil photo intégré dans sa combinaison afin de prouver l’existence de ce monstre.

 

-Mais c’est quoi ce Zerg ?

-Je ne sais pas, Jennifer, répondit Iris, mais on dirait qu’il nous aide.

-C’est drôle, dit Carla, j’ai comme l’impression qu’il est conscient de notre présence.

-A quoi tu le vois ? Répondit Sylvie qui continuait à prendre des photos.

-Au fait qu’il prenne la pose pour tes photos.

 

Alors que Sylvie se remettait de la surprise, un mystérieux être vêtu d’un manteau blanc fit son apparition. Il portait un voile blanc qui dissimulait son visage. Il était donc impossible de savoir ce qui se cachait derrière ce voile. Quant au manteau, il dissimulait tout le corps. Le mystérieux inconnu s’approcha de l’hydralisk vert et lui tapa la tête avant de le réprimander dans une langue inconnue. Cette seconde apparition surprit encore nos héroïnes.

 

-Mais qui êtes-vous ? Demanda Iris.

-Moi ? Répondit enfin le manteau blanc, je suis ce qu’on pourrait appeler le gardien de ce Zerg. Hélas pour nous, nous devons partir mais je suis sûr que nous allons nous revoir très bientôt.

N’oubliez pas de nous remercier pour vous avoir sauvé. Autrement, ces zerglings auraient peut-être trouvé et tué votre amie photographe. A bientôt.

 

Ignorant les protestations des filles, le manteau blanc et les hydralisks disparurent dans un brouillard noir empli de ténèbres. Suite à cela, le quatuor retourna au médivac où elles furent accueillies en héros par les marines puis par le commandant au Quartier Général. Cependant, il prit un air plus grave lorsqu’il entendit de ce Zerg hors du commun.

 

-C’est la première fois que j’entends parler d’un tel Zerg. Même un Zerg sauvage n’aurait pas réagi d’une telle façon.

-C’est probablement un Zerg très évolué ou ayant subi des modifications génétiques, proposa le professeur. Quoi qu’il en soit, celui qui a créé ce monstre n’est pas à prendre à la légère.

De même que ce Zerg. Puisse le destin nous permettre de les rencontrer.

 

-Bien sûr, professeur. En attendant, je tiens à vous féliciter pour avoir réussi votre première mission malgré l’aide que vous a apporté ce Zerg.

-Merci, commandant, répondirent les 4 héroïnes du jour.

-A présent, nous ne pouvons pas nous priver de votre force. Aussi, j’ai décidé de vous engager comme fantômes.

-Euh… commandant, ça ne va pas être possible, intervint Sylvie.

-Vraiment ? Et pour quelle raison vous refusez un poste qualifié et utile pour vous ? Demanda le commandant avec une voix grave et sévère.

-Tout simplement parce qu’on n’est pas encore morte.

 

Merci de vos commentaires. 

Edit: Mise à jour du chapitre

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un court chapitre mais qui permet d'introduire les personnages secondaires.

 

                                          Chapitre 4 : Reconnaissance (Partie 1)

 

La journée commença avec un Lundi et Sylvie se leva. Elle réveilla ses amies qui dormaient dans le même appartement qu’elle. L’ambiance était fort silencieuse et il y avait de quoi. Apprendre qu’elles avaient des pouvoirs psioniques, c’était une chose. Réaliser une mission périlleuse, c’était assez inattendu mais le plus choquant, c’était qu’elles soient recrutées comme fantômes. Ce qui voulait dire plus de missions périlleuses. Evidemment, le commandant avait promis qu’il les ferait former pour qu’elles soient de vrais soldats. Il leur donna quartier libre pour

le week-end afin de préparer les tests et les entrainements. Aucune des 4 n’était vraiment enthousiaste pour occuper ce poste. Mais la vie continuait et on était les seules à pouvoir le faire. Alors pas question de contester les ordres d’un supérieur.

 

Le premier cours de la journée était l’étude des races extraterrestres. Le professeur Stallone vint accueillir ses élèves pour son tout premier cours dans l’amphithéâtre. Il tenait dans ses bras un chat de gouttière gris et avec des rayures noirs qu’il avait appelé Pharaon. Pendant que les élèves prirent place sur les sièges, Sylvie remarqua un groupe de 4 jeunes garçons qu’elle n’avait jamais vu. Probablement des élèves transférés mais elle eut un sentiment de malaise en les voyant. Comme s’ils étaient aussi spéciaux qu’elle. Sylvie informa rapidement ses amies de la présence de ces inconnus. Toutes purent constater la même chose que Sylvie mais leurs réflexions furent rapidement interrompues par le prof.

 

-Bien, dit Monsieur Stallone, je vais faire l’appel. Sylvie Kappa.

-Présente, répondit la rousse.

-Carla Alpha.

-Présente, répondit la fille aux lunettes du groupe.

-Iris Oméga.

-Présente, répondit la blonde du groupe.

-Jennifer Sigma.

-Présente, répondit la brune, fan de technologie.

 

Après avoir terminé l’appel, l’enseignant dirigea son attention vers les élèves transférés.

 

-Oh ! Je vois que nous avons de nouveaux élèves. Pouvez-vous nous dire d’où vous venez ?

-De Korhal, répondit celui qui semble être le chef du groupe, un beau brun.

-Vous venez de loin. Vous êtes John Rhô, David Thêta, Sylvain Zêta et Robert Upsilon.

-C’est cela.

-Parfait. Comme vous le savez déjà, je suis le professeur Michaël Stallone et j’enseigne l’étude des races extraterrestres. En effet, nous nous trouvons dans une université militaire. Par conséquent, vous allez occuper un travail dans l’armée du Dominion où vous serez amenés face aux deux principaux sujets de mes cours : Les Zergs et les Protoss. Difficile de parler d’eux sans parler des Xel’nagas.

-Qui sont les Xel’nagas, demanda Carla en levant la main.

-J’allais y venir, Carla. Pour mieux comprendre, remontons le temps à plusieurs millions d’années. Les Xel’nagas sont une race très avancée qui cherchait à créer une race parfaite. Elle a donc aidé d’autres races à évoluer et à se développer. L’une d’entre elles fut celle des Protoss en qui ils voyaient l’aboutissement de leur but. Seulement, il y a eu des imprévus et les Protoss chassèrent ceux qu’ils considéraient comme des dieux. Furieux de cette trahison, les Xel’nagas partirent et créèrent l’Essaim Zerg. Pour s’assurer de l’unité de l’Essaim, ils donnèrent naissance au Maître-esprit, une sorte de conscience collective qui devait diriger des millions de Zergs avec pour mission de détruire les Protoss.

-Que sont devenus les Xel’nagas, demanda un élève.

-Eh bien, on pense qu’ils auraient été détruits par les Zergs et qu’il n’y aurait eu aucun survivant. D’ailleurs, on peut trouver des vestiges de leur civilisation dans le secteur de Koprulu mais hélas, l’empereur a fait interdire le trafic.

 

Les élèves manifestèrent leur déception de ne pas pouvoir découvrir davantage sur les Xel’nagas.

 

-Professeur, interrogea un autre élève, est-il possible qu’il existe des Xel’nagas encore en vie ?

-C’est une possibilité mais pour l’heure, aucun Xel’naga n’a été vu dans le secteur de Koprulu. Aussi, je vous recommande la plus grande prudence si cela devait arriver.

-Et pourquoi les Zergs s’attaquent-ils à nous, questionna Iris, On leur a rien fait.

-Je doute qu’ils pensent la même chose. Ils doivent nous percevoir comme une menace ou/et un excellent moyen pour se renforcer. De plus, ce ne sont pas des êtres doués de raison et de sentiments mais à des bêtes sauvages ayant une impressionnante capacité d’évolution et d’adaptation. Vous ne devez en aucun cas les sous-estimer.

 

Ces dernières paroles plongèrent les élèves dans une silencieuse réflexion. Les Zergs auraient pu les exterminer si leur armée n’avait pas été éliminée par l’arme secrète des autorités.

 

Après la journée de cours, les filles allèrent au centre de commandement où le commandant leur fit faire des tests visant à mesure leur Indice Psionique (IP). L’échelle était fixée de 0 à 10. Les personnes dotées de tels pouvoirs ne pouvaient recevoir une formation de fantôme si leur IP était supérieur à 5. Après deux heures de test, les résultats tombaient.

 

Sylvie : 8.5

Carla, Iris et Jennifer : 8

 

-Professeur Kappa, c’est impressionnant, dit le commandant.

-Je sais. Il faut croire que ce vieux projet vieux de 14 ans ait commencé à porter ses fruits.

-Quel dommage que ça ait pris autant de temps. Nous aurions pu avoir l’aide nécessaire pour former ces filles. Leur apprendre à combattre, c’est faisable puisqu’elles apprennent ça à l’université. En revanche, en ce qui concerne leurs pouvoirs psioniques.

-Nous n’avons rien sous la main pour leur apprendre à maîtriser leurs pouvoirs. Le Dominion pourrait nous aider mais il nous priverait de notre dernier recours pour leur propre profit.

-Je le sais que trop bien, répondit le commandant. A moins que… J’ai peut-être la solution. J’ai un ami Umojan qui a été instructeur pour fantômes dans leur propre projet. Il acceptera sûrement de m’aider.

-Excellent. La prochaine mission ne devrait pas exiger l’utilisation de leurs pouvoirs.

 

Dans des coins isolés et assombris par les ténèbres, des oreilles indiscrètes écoutèrent avec grande attention la conversation entre le commandant et  le professeur Kappa, prêtes à agir au moment opportun.

 

Merci de laisser des commentaires

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salut mon général !

 

J'ai lu tes deux premiers chapitres ^^ Je lirai les autres un peu plus tard (j'aime prendre mon temps, je suis comme ça ^^)

 

Alors en ce qui concerne mes impressions.

 

Tout d'abord, je ne connais pas le jeu Starcraft. Je n'y ai jamais joué alors j'étais curieux de voir quel était l'univers de ce space opéra. Ton histoire est bien mise en place avec la description des personnages principaux, de l'université et du professeur Stallone.

 

Par contre, en ce qui concerne l'écriture: il faut absolument que tu te décides à choisir entre le présent et le passé pour tes verbes... Ca casse la narration, ce qui est dommage car je trouve que ta fic a un énorme potentiel. Mais le fait d'alterner constamment le passé et le présent (parfois dans une même phrase !) m'a un peu rebiffé ^^. Je pense que si tu reprennais un peu l'écriture de tes chapitres en choisissant une fois pour toute ton temps de narration, ton récit n'en sera que plus embelli et aéré.

 

Attention cependant: le temps du présent est, de mon point de vue, plus difficile à utiliser que le temps du passé. En revanche, il donne à ton récit un certain dynamisme en plongeant le lecteur directement dans l'action.

 

Voili voilu, bonne continuation ! ^^

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Starcraft=Zerg nan ?

 

 

 

ZERG POOWAAA

 

bref tout ça pour dire que je lirais plus tard et que j'éditerai ce message pour donné mon avis

 

 

Vive l'essaim et tout le blabla aussi

 

Rien a redire même si certaine nom manque un peu d'imagination mais je pense que je ne ferais pas mieux , mais bon le seul bémol que je vois ......Pro-Terran et oui je ne suis pas une bonne critique

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

@Hou Son Mei Tong, merci pour tes remarques sur l'écriture. Je vais vite remettre à jour l'histoire. Pour plus de facilité, j'ai choisi d'utiliser le passé.

 

@Asgard, merci. Il faut dire que les noms ont été un vrai calvaire pour moi. J'ai choisi ce qui me convenait. Fan des Zergs? Alors tu devrais accrocher au mystérieux Zerg qui va réserver d'autres surprises.

 

En attendant le chapitre suivant.

 

Chapitre 5 : Reconnaissance (Partie 2)

 

La révélation des IP provoqua dans le quatuor une grande joie mais très vite écourtée par une leçon de morale du professeur. Ce n’était pas l’IP qui faisait le fantôme mais sa maîtrise de ses pouvoirs. Après cela, le commandant leur expliqua la nouvelle mission :

 

-Grâce à vous, l’armée Zerg sur notre planète a été mise en déroute. Seulement, les survivants ont réussi à échapper à nos radars. Vous comprendrez qu’on ne disparait pas comme ça.

-Vous souhaitez donc qu’on enquête sur ces disparitions, demanda Sylvie.

-Exactement. C’est à proximité des montagnes, un excellent endroit pour établir une colonie. Bien à l’abri des ogives nucléaires, évidemment. De plus, les troupes terrestres seraient désavantagées sur ce terrain qui offre des occasions d’embuscades aux Zergs.

-Quand partons-nous ?

-Sur le champ.

 

Les apprenties fantômes allèrent se changer puis montèrent dans le médivac. Cette fois-ci, le voyage se passa beaucoup mieux. Les marines se montrèrent plus amicaux puisqu’ils avaient devant eux celles qui avaient sauvé la planète d’une fin funeste. Personne ne remarqua qu’un autre médivac les suivait à bonne distance. A son bord, se trouvaient 4 personnes capables de rivaliser avec nos héroïnes.

 

Arrivées au dernier endroit où les Zergs ont donné signe de vie, elles débarquèrent. Les marines restèrent pour protéger le médivac. Afin d’éviter toute mauvaise surprise, Sylvie et ses amies activèrent leur système de camouflage. Elles avancèrent prudemment, cherchant la moindre piste pouvant indiquer la présence de Zerg. En vain. Alors qu’elles s’approchèrent des montagnes, elles virent une chose forte surprenante. Des hommes portant des uniformes noirs avec un R rouge étaient en train de scruter les parois avec d’étranges appareils.

 

-Mais que font-ils, s’interrogea Sylvie.

-Chercheraient-ils les Zergs, eux aussi ?

-Je ne sais pas, Iris, intervint Carla mais ils n’ont pas l’air d’être des agents du Dominion.

-Pourquoi ne pas lire leur esprit, proposa Jennifer, nous sommes des fantômes, après tout. Comme au bon vieux temps.

-Excellente idée. Essayons.

 

Elles se concentrèrent avec calme et habilité pour sonder l’esprit de ces inconnus mais…

 

-Impossible !

-C’est comme si nous nous cognions contre un mur invisible, fit remarquer Carla.

-Ces types ne sont pas des amateurs, commenta Iris.

-Alors, infiltrons-les, ordonna Jennifer.

 

Ses trois amies approuvèrent. Camouflées, elles entrèrent dans le camp. Elles purent observer que les hommes en noir étudiaient ce qui se passait à l’intérieur de la montagne. Chercheraient-ils des grottes ? Soudain, un homme dont le costume différait de celui des autres cria en direction des fantômes camouflés.

 

-Je sais que vous êtes ici. Montrez-vous ou il ne vous sera fait aucun mal.

-Il bluffe, dit Carla par télépathie, il ne peut pas nous voir.

-Si vous ne vous montrez pas, je vais déployer les grands moyens.

 

Il claqua des doigts et des portails noirs apparurent sur le sol. Des androïdes noirs vêtus comme des agents des troupes d’intervention en sortirent. Ils encerclèrent le quatuor d’un air menaçant. Malgré leur surprise, elles parvinrent à retenir leurs cris.

 

-Dernière chance avant qu’on passe à l’action, avertit le commandant des hommes en noir. Après, vous ne pourrez plus vous plaindre qu’on ne vous avait pas averti.

-Ok ! Ok ! On se rend, déclara Sylvie en désactivant son camouflage pendant que les autres font de même. Mais vous tiendrez parole ?

-Absolument. Suivez-moi.

 

Les 4 filles suivirent le commandant des hommes en noirs dans une grande tente. Dedans, elles furent traitées comme des invités de marque par les androïdes. Pendant ce temps, le chef s’était isolé pour communiquer avec son supérieur. On devinait que la venue des fantômes n’était pas prévue au programme. Enfin, il revint pendant que ses invitées savouraient un bon cocktail.

 

-Ces cocktails sont excellents. Ces androïdes sont aussi doués que des personnes, remarqua Carla.

-Si vous saviez la vérité, je suis sûr que vous ne les apprécierez pas, répondit le commandant.

-Vous êtes, demanda Iris.

-Quelle impolitesse, s’excusa l’interloqué, je suis Lance, un des 4 caïds de la Garde Personnelle de mon maître.

-Peut-on savoir qui est votre maître ?

-Disons que c’est quelqu’un de puissant. Même la Reine des Lames n’oserait s’attaquer à lui.

 

Sylvie et ses amies furent grandement surprises d’apprendre qu’il existe quelqu’un capable de tenir tête à la Reine des Lames, un humanoïde dont l’origine demeure inconnue et pouvant commander des milliards de Zergs. Sa puissance est si immense que même l’empereur la craint. Enfin, à condition que Lance dise la vérité. Devinant les réactions de ses invitées malgré le masque qu’elles portent, Lance reprit la parole.

 

-Je comprends parfaitement votre surprise. Sachez que nos intérêts vont dans le même sens. Il faut dire que nous n’avions pas anticipé votre venue. A la base, nous devions trouver les Zergs puis vous envoyer de façon anonyme un moyen de communication permettant de vous avertir du moindre mouvement Zerg.

-Et par quel procédé vous connaitriez à l’avance les plans des Zergs, demanda Jennifer.

-A l’ancienne, par un espion.

-Elle est bonne, celle-là, pouffa de rire Sylvie. Vous voulez nous faire croire qu’un Zerg travaille pour vous ?

-Mais c’est la vérité, répliqua Lance. Seulement, nous ne voulons pas risquer sa couverture. Alors on tente d’autres méthodes pour les localiser.

-A cette allure, remarqua Sylvie, vous ne risquez pas de les retrouver.

 

Soudain, son regard fut attiré par la présence d’une sorte d’émetteur. Alors qu’elle voulut l’observer de plus près, le caïd Lance réagit au quart de tour pour l’empêcher de toucher à cet appareil.

 

A quelques mètres du campement, un autre groupe de fantômes observait et préparait un plan d’attaque. Ils allaient épater la galerie. Si avec ce plan, les filles n’étaient pas impressionnées, on ne saurait pas ce qu’il faudrait faire. Pendant qu’ils riaient sous cape de ce qu’ils allaient faire, une grande ombre, derrière eux, riait aussi du mauvais tour qu’il allait leur jouer.

 

Dans une planète lointaine, un mystérieux individu vêtu d’un manteau noir prenait plaisir à observer ce qui passait devant les montagnes de California via des caméras. Il attendait son heure pour revenir dans le secteur de Koprulu. Comme ça, il pourra aussi revoir un ami et complice de ses plans. Maintenant, que va-t-il se passer ?

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

A vrai dire je suis Fan de l'essaim sous le contrôle de kerrigan vu que je suis fan de kerrigan  ;D

 

Mais le mystérieux Zerg me fait plutôt pensé a un hybride ou quelque chose du même style  :-X

 

Mais j'attend impatiemment  la suite

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

@Asgard, garde cette idée en tête. En attendant, lis bien l'histoire car le mystérieux zerg va revenir. D'ailleurs, j'ai même prévu un flashback sur ses origines. En attendant le chapitre 6

 

                                                  Chapitre 6 : Reconnaissance (Partie 3)

 

-N’y touchez pas, s’écria Lance en tombant de sa chaise.

-Pourquoi, demanda Sylvie qui s’était arrêtée dans son élan.

-Vous provoqueriez une catastrophe car c’est…

 

Mais Lance ne put terminer sa phrase car une voix d’homme terrorisé se fit entendre. Tous sortirent pour trouver l’origine du cri. A la sortie du camp, ils la trouvèrent enfin. Un fantôme avait la main prise dans la gueule de l’hydralisk vert pendant que ses compagnons essayaient de le libérer par la force. Poussée par la curiosité, Carla prit la parole :

 

-Mais qu’est-ce qui se passe ? 

-Vous voyez bien qu’on essaie de sauver notre camarade. Ce Zerg nous est tombé dessus et retient le leader.

-Pourquoi ne pas avoir fait usage de vos armes ?

-Comme s’ils le pouvaient, intervint le gardien du Zerg vert en jonglant avec les chargeurs et les couteaux des fantômes à qui il les avait volés.

-Oh ! Ner’zhul ! Je constate que Sylvestre continue toujours de jouer des tours aux gens.

-Tu sais bien que Sylvestre tient ce caractère de qui tu sais, répliqua le dénommé Ner’zhul.

-Alors ce Zerg s’appelle Sylvestre ? Dans ce cas, pouvez-vous lui demander de me lâcher, implora le pauvre fantôme prisonnier.

-J’aimerais bien savoir qui sont ces mecs, s’impatienta Sylvie. Je croyais que nous étions les seuls fantômes sur cette planète.

-C’était le cas depuis ce week-end, répondit Ner’zhul. Je présume que vous n’avez certainement pas ignoré un fait qui n’est pas passé inaperçu à votre université.

 

Les filles réfléchirent à la vitesse de l’éclair en repensant aux paroles de l’inconnu au manteau blanc. C’est à cette même vitesse qu’elles comprirent le sens de ses paroles.

 

-Vous êtes les élèves transférés aujourd’hui, dirent en même temps les apprenties fantômes. Mais pourquoi ?

-Quelle perspicacité, et vous avez raison de vous demander la raison, dit Ner’zhul, voyez-vous, une mystérieuse organisation a fait son apparition. Elle pousse les habitants du Dominion à se révolter contre Mengsk.

-Et bien sûr, les hommes en noir et vous êtes membres de cette organisation, commenta Carla.

-Exactement. Pour en revenir à ces messieurs, le Dominion devait soupçonner notre présence sur cette planète. Alors ils ont envoyé des espions chargés d’enquêter sur nos activités.  Leur IP est compris entre 7 et 8. C’est un bon niveau pour ces petits gars.

-Merci de faire tomber notre couverture, grogna un des fantômes du Dominion, mais vous pourriez nous aider à libérer notre copain ?

-A une condition : que la demoiselle (Ner’zhul désigne Sylvie) prenne une photo de la scène. Sinon votre ami pourrait revenir avec une main en moins.

-Dire qu’on voulait épater ces filles les sauvant avec un plan sans accroc, se plaignit le prisonnier.

 

Après une photo et une gifle distribuée, tout le monde retourna à la tente où Lance allait enfin expliquer ce qu’est ce mystérieux appareil.

 

-Ce que vous voyez là est un émetteur psi. Il émet des ondes psychiques semblables à celles qui émanent des fantômes.

-Et ça sert à quoi, demanda Sylvie qui écoutait qu’avec une oreille.

-J’y viens. Les Zergs sont sensibles à ces ondes et sont même attirés. Si vous allumez ce truc, un signal sera émis dans un rayon maximal de 25 années-lumière et tous les Zergs présents dans le champ d’action vont rappliquer. Je vous laisse deviner les conséquences d’un acte irréfléchi.

Tous les fantômes tressaillirent de terreur en imaginant des millions de Zergs déferlés sur la planète. Il y avait bien assez de Zergs ici, alors en venir d’autres, ce serait l’horreur. Ignorant leurs réactions, le Caïd Lance continua dans sa lancée.

-A la base, on voulait s’en servir pour attirer les Zergs du coin ici et découvrir leur cachette mais on n’a pas réussi à réduire la portée du signal. C’était bien la peine de voler cet émetteur au Dominion.

-Comment ?! Vous avez volé cet émetteur, s’écria John. Attendez que le Dominion en soit informé.

-Vous n’en direz rien, dit calmement Ner’zhul, si vous faites cela, vous vous exposerez à de gros ennuis. Dans le meilleur des cas, on vous effacera la mémoire. Dans le pire des cas, c’est la mort ou la prison à vie. Il parait qu’à force de se faire laver le cerveau, on finit par subir des effets secondaires assez néfastes. A vous de choisir.

-Très bien, on va devoir se taire pour ne pas souffrir, répondit Robert avec agacement.

-Excusez-moi, intervint Jennifer, je peux examiner l’émetteur ?

-Bien sûr, répondit Lance, si vous pouvez faire quelque chose, il est à vous. Toutefois, je vais couper l’alimentation de l’émetteur afin de prévenir tout accident désastreux.

-On comprend, dit Jennifer.

 

Pendant que Jennifer trafiquait l’émetteur, les autres discutèrent d’autre chose. Ner’zhul ouvrit la conversation.

 

-Je crois savoir que vous n’avez pas une grande maîtrise de vos pouvoirs.

-Hélas, oui, répondit avec gêne Carla. A part la télépathie, on ne connait pas nos autres pouvoirs.

-Je connais quelqu’un qui pourrait vous aider. Il a formé Sylvestre et bien d’autres encore.

-Sylvestre possède des pouvoirs psioniques, s’écria Iris surprise.

-En effet, répondit Ner’zhul. Cet animal pourrait parler si ça lui chante mais en attendant, on pourrait demander à vos confrères de vous aider.

-A une condition, réclama John, que vous sortiez avec nous.

 

Et une seconde gifle pour John Macho ! Et sur l’autre joue bien sûr, car si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui aussi l’autre.

 

-Ce n’est pas comme ça qu’on drague une fille, osa Ner’zhul pour calmer une Sylvie énervée. Je vous apporterais mon aide.

-Désolé, gémit John, la main sur la joue enflée, mais qu’est-ce qu’on y peut quand il y a une fille mignonne  à côté ?

 

Devant une telle flatterie, Sylvie ne put s’empêcher de rougir provoquant l’amusement de Sylvestre qui ricana. Elle lui lança un regard noir mais le Zerg fit claquer sa mâchoire pour l’intimider. Ça aurait pu terminer en combat si Jennifer n’était pas revenue annoncer qu’elle avait terminé les modifications de l’émetteur. Les techniciens s’assurèrent que la portée du signal ne sera pas trop importante. D’autres androïdes firent leur apparition pour apporter leur soutien à leurs alliés. Le Caïd Lance donna ses instructions à ses hommes.

 

-Formez un cercle ! On doit se préparer à une attaque Zerg. Nous allons activer l’émetteur psi et il restera activé le temps que nous localisions l’entrée de leur repaire. Pendant ce temps, nous devrons éliminer tous les Zergs qui viendront ici. On ne veut pas de prisonnier, alors tuez tout est Zerg !! Sauf celui-là !

 

Le « celui-là » n’était qu’autre que Sylvestre qui avait les pattes sur l’émetteur psi. Les fantômes allèrent des hauteurs comme des arbres ou sur les parois pour avoir une vue d’ensemble et pouvoir éliminer tout Zerg trop dangereux. Quand tout fut prêt, Lance lança le signal et l’émetteur fut allumé.

 

Je vais bientôt changer le jour de parution pour raison personnelle. Merci de laisser des commentaires.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

                                            Chapitre 7 : Reconnaissance (Partie 4)

 

L’émetteur venait d’être allumé que déjà les premiers Zergs surgirent du sol et foncèrent en direction de l’appareil. Ils furent rapidement éliminés par les androïdes. Quelques minutes passèrent avant que la vague suivante arriva plus importante que la précédente. Alors que les Zergs menaçaient de submerger les troupes de la mystérieuse organisation, plusieurs androïdes optèrent un affrontement au corps-au-corps en sortant des lames psioniques. La bataille se transforma alors en une véritable boucherie. Des pertes sont à déplorer suite à cette seconde attaque et la troisième promettait d’être plus agressive. Devant une situation assez inquiétante, Sylvie s’impatienta.

 

-Vous avez localisé l’entrée ?

-Pas encore, répondit Lance. On n’a fait qu’attirer les Zergs des alentours. On attend la troisième vague.

 

Sylvie se retint de tout commentaire. Elle regarda ses compagnons d’armes. Eux aussi manifestèrent de l’impatience et de la peur. Mais si une troisième vague était nécessaire alors on n’y pouvait rien. Mais cette fois, les Zergs arrivèrent plus nombreux que jamais. Entretemps, le caïd Lance envoya des sondes espionnes vers une destination inconnue. C’était bon signe car il pensait avoir localisé l’entrée. Si c’était confirmé alors on pourra éteindre ce maudit émetteur psi.

 

Pendant ce temps, les Zergs continuaient d’affluer vers l’émetteur psi et le nombre d’androïdes commençait sérieusement à diminuer. Les fantômes avaient beau viser la tête des Zergs du mieux qu’ils pouvaient mais plus ils en tuaient, plus il en venait.

 

Enfin, le caïd ordonna finalement d’éteindre l’émetteur. Ce fut un doux moment vite dissipé par la présence des Zergs qui menaçaient de faire un carnage. Soudain, des ombres découpèrent à la vitesse de la lumière les Zergs. Certains d’entre eux furent propulsés par de puissants coups de poing, transpercés par quelque chose de tranchant. Seuls les fantômes furent surpris de ce qui se passait. En l’espace de quelques instants, les Zergs furent exterminés, impuissants face à des adversaires inconnus. La bataille terminée, il ne restait plus qu’alors que les cadavres encore chauds des Zergs. Contents de constater que tout soit fini, les fantômes descendirent. La bataille fut une victoire éclatante grâce à l’intervention de ces alliés encore inconnus mais le prix à payer fut lourd. Ou peut-être pas.

 

De nouveaux androïdes apparurent mais attachés à des supports. De toute évidence, ils semblaient être inanimés. C’est alors que des boules lumineuses sortirent des androïdes détruits pour s’introduire dans les nouveaux androïdes qui se mirent à bouger comme si ces boules lumineuses étaient leur source d’énergie. Les fantômes ne furent pas au bout de leurs surprises car ils virent ensuite les mystérieux alliés. Des créatures bipèdes noires à l’allure gracieuse mais effrayante. De taille comprise en 2 m et 2.5 m, ces cousins des Zergs possédaient 4 tubes dorsaux, de puissantes griffes acérées, ainsi qu’une redoutable mâchoire dissimulant une langue comportant une seconde bouche. Leur queue, égale à la  hauteur du corps, se terminait par une lame très tranchante. Mais l’élément le plus frappant chez ces créatures est leur tête. Semblable à celle d’un hydralisk, l’arrière du crâne se prolongeait et faisait environ 70% de la tête. Lance qui comprenait la surprise de ses alliés temporaires intervint pour leur apporter des explications.

 

-Ces charmantes créatures sont les créatures du maître. On les appelle des xénomorphes.     

-Des xénomorphes, s’étonna Iris. Alors pourquoi on n’en a jamais entendu parler ?

-Vous savez, répondit Lance, ce genre de monstre n’existe pas dans le secteur de Koprulu. Ou plutôt, on n’en trouve pas.

-C’est bizarre, commenta Carla qui examinait un xénomorphe, je ne trouve pas d’yeux. Comment ont-ils fait pour localiser les Zergs et leur porter des coups mortels ?

-J’avoue que je n’en sais rien, clama Lance. Selon le maître, les xénomorphes comptent sur les vibrations de l’air, les sons, les différences de chaleur, les odeurs et les phéromones pour identifier leur environnement. Malgré leur cécité, ils restent de dangereux adversaires quelle que soit la luminosité. Rassurez-vous, ces créatures sont très dévouées au maître et par conséquent, tous ses alliés ne risquent rien.

 

Une once d’inquiétude et d’interrogation demeurait encore dans le cœur des fantômes. Lance continua dans sa lancée.

 

-Quant aux androïdes, sachez qu’ils n’ont besoin d’une seule chose pour fonctionner : une âme.

-Excusez-moi, dit David, mais que voulez-vous par une âme ?

-C’est très simple, ces corps que vous voyez ont en fait des réceptacles pour des âmes dont leur corps biologique est mort. Ça peut être de cause naturelle, violente, de maladie, accident, etc. Quand l’âme d’un mort entre dans cette carapace, elle peut en prendre le contrôle et agir comme s’il était de nouveau vivant. Même si son nouveau corps venait à être détruit, il pourra toujours aller dans un corps inoccupé comme il vient de se passer à l’instant.

-C’est… C’est…immoral, s’écria Sylvie. Vous osez …

-Je vous arrête toute de suite, coupa Lance, ces gens sont parfaitement conscients de leurs choix et ont accepté de leur plein gré.

-Je ne peux être d’accord avec Sylvie, dit Jennifer, faire revenir les morts à la vie est un outrage à l’éthique.

-Qu’avez-vous à répondre si je vous dis qu’un fou nommé Mengsk a fait placé de plusieurs de cet émetteur psi autour de Tarsonis pour faire déferler la quasi-totalité de l’Essaim sur la planète ? Avec pour conséquences, la mort de plusieurs millions d’habitants et la chute de la Confédération.

-C’est ignoble, s’écria Sylvie, je vais le tuer d’une balle dans la tête, il ne recommencera plus.

 

Lance ricana devant les propos emplis de justice de Sylvie qui n’avait encore compris qu’elle venait de clamer sa volonté de tuer l’empereur. Elle fut couverte de honte quand elle se rendit compte de sa bourde mais les propos de Lance sur les actes de l’empereur suscitèrent bien des interrogations.

 

-Je dois vous laisser, dit Lance, mes hommes et moi avons terminé notre travail.

 

Pendant que les xénomorphes, les androïdes et les hommes en noir partirent par des portails noirs, Lance donna aux fantômes un récepteur et une clé USB contenant la localisation de l’entrée de la colonie Zerg et la structure de la montagne. Ensuite, il disparut dans l’un des portails noirs aux côtés de ses subordonnés. Sans rechigner de leur situation, les fantômes rentrèrent chez eux.

 

De l’autre côté des portails noirs, se trouvait un monde noir, sombre et en désolation. Lance vérifia que lui et ses hommes n’ont rien oublié sur California. Alors qu’il faisait l’inventaire, un xénomorphe affublé d’un masque s’approcha du caïd.

 

-Que nous vaut cette visite, maître ?

-Je constate que tu as fait alliance avec ces fantômes, déclara le xénomorphe masqué.

-Allez-vous me blâmer, maître ?

-Non, tu as même bien fait. Ils pourraient nous être utiles. En particulier, les demoiselles.

-C’est vrai. Elles ont réussi à s’infiltrer dans le camp sans se faire remarquer. Si je n’avais pas eu le pouvoir des Ténèbres, je ne les aurais pas repérées.

-Ha ! Ha ! Ha !

-Qu’est-ce qu’il vous fait rire, maître ?

-Oh, rien. Ne te repose pas trop sur les ténèbres ou ils te dévoreront, avertit le « maître ». J’ai hâte de rencontrer ces demoiselles pour en juger de leur potentiel.

-Ah ! La, la, pensa Lance, dès que le boss dit ça, c’est plus pour aller les mater qu’autre chose. Et après, il va avoir des problèmes avec sa petite amie.

 

Au Centre de Commandement, le commandant et le professeur Kappa écoutèrent avec grande attention. Le récit terminé, ils prirent une minute pour réfléchir. Ensuite, ils revinrent faire part de leurs réflexions.

 

-Soldats, dit solennellement le commandant, si ce que vous dites est vrai, alors nous affrontons peut-être une autre menace supplémentaire. D’abord les Zergs, puis les Rebelles de Raynor et enfin, cette mystérieuse organisation.

-Excusez-moi, dit Robert, mais que sait-on de cette organisation et de ses activités ?

-En fait, répondit le professeur, cette organisation se fait appeler l’Alliance Démoniaque. Ses buts demeurent encore inconnus. Quant à leurs activités, les images parlent d’elles-mêmes.

 

Sur ces mots, le professeur alluma l’écran central où on pouvait voir plusieurs séquences. Des membres de l’Alliance faisaient de grands discours promettant leur aide contre les Zergs en échange de leur soumission aux Ténèbres. Bien sûr, leur train de vie ne changera guère, il fallait juste être dévoué à l’organisation qui allait améliorer leurs conditions de vie. Dans ces mêmes discours, on trouvait aussi des propos peu flatteurs envers l’empereur, voire très insultants et dégradants. Vinrent ensuite les passages où les Zergs furent stoppés par les armées de l’Alliance. En dépit de l’absence d’armes de haute technologie, les troupes démoniaques repoussèrent leurs ennemis grâce à leurs pouvoirs et à leurs ruses. Quand l’invasion s’avérait plus difficile à repousser, l’Alliance faisait évacuer les populations par des portails semblables à ceux qu’avaient utilisé le caïd Lance et ses hommes.

 

-Pour des raisons de sécurité, dit le commandant en éteignant l’écran central, l’empereur a ordonné que l’on dissimule cela au public.

-Mais pourquoi, demanda Sylvie, ces gens nous ont aidés.

-Je comprends ton point de vue, intervint le père, mais ils nous cachent bien des choses et ont une mauvaise influence sur les populations. Tant que la lumière n’a pas été faite sur cette organisation, nous les considérons comme nos ennemis. Même si nous allons faire usage de leur petit cadeau.

 

Sylvie baissa la tête. Elle devait obéir aux ordres malgré son ressenti positif sur cette organisation qui apparaissait avoir une influence néfaste sur les gens. Néanmoins, ce n’était pas cela qui va l’empêcher d’en savoir plus sur eux.

 

Prochain arc sur la contamination.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Chapitre détente avant le prochain arc promis.

 

                                                          Chapitre 8 : Le calme avant la tempête

 

Quelques jours après la mission de reconnaissance, un mystérieux colis arriva au centre de commandement. Il fut immédiatement soumis à une batterie d’examens afin de s’assurer qu’il ne représentait aucun danger. Il n’était pas impossible que des terroristes aient caché une bombe dans ce colis. Après deux heures d’analyse, le paquet finit dans les mains du commandant qui put ouvrir sans risque. Il fut fort étonné de ne trouver que des cubes ainsi qu’une lettre destinée aux héroïnes. Ces dernières furent appelées à la fin des cours pour lire cette fameuse lettre. Voilà ce qu’elle dit :

 

« Chères Sylvie, Carla, Iris et Jennifer,

Ne soyez pas surprises si je connais vos noms. En effet, je suis un télépathe.

Sachant que vous n’avez aucune expérience en termes de pouvoirs psychiques, vous avez donc besoin de leçons pour maîtriser vos pouvoirs. Aussi, je me suis permis de vous envoyer ces cubes avec lesquels je me suis entraîné.

 

Le principe de ces exercices sera simple : Déplacer ces cubes par télékinésie pour former des figures. A mesure que vous progresserez, vous augmenterez la difficulté des exercices.

 

Un petit conseil pour ces leçons, imaginez que vous contrôlez une main invisible qui va manipuler l’objet à déplacer.

 

En ce qui concerne vos pouvoirs personnels, je suis incapable de vous aider. Mon mentor serait le mieux placé pour cela. Aussi, je vais tenter de le convaincre d’être votre professeur. Il peut paraitre au premier abord un individu excentrique mais c’est quelqu’un en qui on peut faire confiance.

 

Bien à vous,

Sylvestre »

 

Les filles furent grandement surprises de lire une lettre aussi bien écrite. Surtout quand c’était un Zerg qui en était l’auteur.

 

Le commandant leur donna l’accord de s’entraîner. Il mit une pièce à disposition des aspirantes fantômes pour leur permettre d’apprendre à maîtriser leurs pouvoirs malgré le fait qu’un Zerg ait apporté son aide pour former les fantômes. Mais bon, en quoi des cubes pouvaient-ils être une menace ? De plus, ils avaient été examinés lors des analyses.

 

Les 4 héroïnes commencèrent à manipuler les cubes et c’était loin d’une partie de plaisir. Elles mettaient trop ou pas assez de force sur les cubes, ce qui donnait un joyeux festival aérien.

La ténacité étant leur principale qualité, elles continuèrent leur entrainement. Au bout de 2 heures, elles avaient enfin réussi à empiler plusieurs cubes correctement mais au prix d’une grande concentration mentale. Une pause s’imposait donc.   

 

Sylvie repensait à l’Alliance Démoniaque et à sa dernière mission. Ces gens de l’Alliance n’étaient sûrement pas de mauvais types puisqu’ils aidaient les gens menacés par les Zergs. En même temps, ils critiquaient l’empereur Mengsk. Sylvie se remémora l’accusation de Lance sur l’empereur comme quoi, il aurait livré Tarsonis aux Zergs. Aux premiers abords, ça semblait absurde mais avec ces émetteurs psi, la chose était possible. De plus, Tarsonis était la capitale de la Confédération, organisation ennemie de Mengsk. Ce dernier aurait profité de cette attaque massive de Zergs qu’il aurait lui-même déclenchée pour instaurer son pouvoir. Ce scénario était fort possible mais avec quelles preuves pour prouver de telles allégations ? Quel rapport avec Jim Raynor ? Selon les maigres informations qu’elle avait pu récolter, Jim Raynor était un ancien marshal de la planète Mar Sara où il avait fait son récent retour. La planète fut attaquée par les Zergs peu après avoir volé un artéfact. Les toutes premières activités des rebelles de Raynor avaient débutées peu après la chute de Tarsonis et la naissance du Dominion. Tout portait à croire qu’il y avait un lien. Seulement, trop réfléchir provoquait un court-circuit cérébral. Surtout après avoir utilisé sa cervelle pour déplacer des cubes. C’est alors que les garçons entrèrent.

 

-Salut les filles.

-Revoilà les machos, soupira Sylvie.

-ça va, grogna John en se contenant son agacement.

-Et dire qu’on pensait vous inviter, déclara David.

-Sortez, ça vous détendra, proposa Sylvain d’un air séducteur.

-On peut comprendre que vous avez besoin d’apprendre mais ne passez pas votre vie dessus, conseilla Robert d’un air compréhensible.

-On peut dire que vous êtes à des années-lumière de nous, dit John en les narguant. Et si on faisait un petit jeu ? Les filles contre les garçons. On empile par télékinésie les cubes pour former une tour. L’équipe qui fera tomber la tour aura le gage suivant: elle payera les verres. Vous êtes d’accords ?

-Comme si on allait accepter, répondit Sylvie avant de se retourner vers ses amies. On doit les battre.

-Sacrée Sylvie, dit Carla connaissant son amie, ces garçons vont regretter de l’avoir défiée à ce jeu.

-C’est difficile de dire non, commenta Iris.

-C’est vrai, dit Jennifer, ça nous fera de l’exercice en nous amusant.

-Bien ! Puisque tout le monde est d’accord, dit John, je vais commencer. Puis ce sera au tour de Sylvie, puis de David et ainsi de suite.

 

Sur ces mots, John éleva un cube et lui fit faire des figures avant de le déposer délicatement sur un autre cube. John avait beau avoir l’air d’une grande gueule mais il démontrait bien qu’il maîtrisait correctement ses capacités psioniques. Sylvie examina rapidement la situation. Ce jeu de l’empilage n’était pas seulement un jeu d’agilité mais aussi un jeu de stratégie. En effet, bien placer le cube influençait sur l’équilibre de la tour qui pourrait tomber à l’ajout du cube suivant. Sylvie regarda ses amies et, d’un simple message télépathique, leur expliqua la stratégie avant de placer un cube. Chacun leur tour, ils posèrent un cube sans faire tomber la tour.

 

La tour était à présent composée de 9 cubes et c’était au tour de John. Calmement, il déposa un cube. La tour ne tomba pas. Sylvie en fit de même avec le même résultat. David plaça son cube, la tour commença à vaciller mais tint bon. Carla installa son cube judicieusement à la limite de la chute. Sylvain rétablit l’équilibre de la tour avec son cube. Iris aggrava la situation de la tour avec son cube. Et ce fut au tour de Robert de placer son cube, l’esprit tétanisé à l’idée de faire tomber la tour. Il réussit à poser son cube sur la tour qui…

 

Aux abords du Nouveau Los Angeles, un portail noir s’ouvrit dans les hauteurs et un homme vêtu d’un manteau noir en sortit. Il observa la ville du haut de son observatoire. Il sortit un téléphone pour appeler quelqu’un. Après une rapide conversation, l’homme au manteau noir raccrocha et disparut dans un portail noir. 

 

Merci de laisser des commentaires. ça aide l'auteur.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

    J'suis pas contre les crossover surtout avec les xeno  Parceque je suis aussi un gros fan des Alien Mais bon un Xeno domestiqué c'est quasiment plus un xeno  :-X

 

Sinon rien a dire mise part que j'adore ta fic , et que cette "Alliance démoniaque" m'intrique ... bref je me met en veille jusqu'au prochain chapitre

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

@Asgard, tu sais, ils n'ont pas perdu de leur superbe. j'espère les intervenir et dans de meilleure scènes. En attendant, l'arc qui va apporter son lot de révélations.

 

Chapitre 9 : Contamination (Partie 1)

 

Dans les montagnes de la planète California, se cachait la colonie principale Zerg. La Mère des couvées Névrosa cherchait un nouveau plan pour écraser les Terrans. La dernière bataille avait quasiment décimé ses troupes et elle ne pouvait pas partir la queue entre les jambes. Ce serait s’exposer à la colère de la Reine des Lames qui la tuerait à coup sûr. Névrosa observa les œufs des larves qu’elle avait ordonnées de muter. S’ils étaient prêts dans les temps, ils pourront faire la différence contre les Terrans. Enfin, les œufs avaient éclos et de grosses larves à pattes avec une épaisse carapace en sortirent. Névrosa ricanait sous cape à la vue des nouvelles recrues que ses nouveaux enfants allaient ramener. Dans l’ombre, une reine de l’Essaim, moins puissante qu’une Reine des couvées, observait la scène avant de s’enfoncer dans les ténèbres.

 

Au Nouveau Los Angeles, le professeur Stallone faisait un cours des plus passionnants dont il avait le secret.

 

-Aujourd’hui, nous allons parler de la contamination Zerg. On pourrait croire que c’est une simple maladie. Grosse erreur car le virus Zerg a pour effet de transformer les humains des esclaves dociles, des Zergs.

 

Ces paroles provoquèrent un vent d’angoisse dans les gradins de l’amphithéâtre. Se faire contaminer était une chose effrayante. Cela voulait dire perdre son identité et sa personnalité pour devenir un monstre qui tuera tout ce qui n’était pas Zerg. Sans se soucier de la frayeur qu’il venait d’engendrer, le prof continua.

 

-Les symptômes sont clairement visibles. Votre corps se transforme en biomasse Zerg. Sachez qu’aucun remède connu n’existe car selon les experts, ce virus a la particularité de muter trop rapidement.

-Professeur, demanda Carla, comment ce virus est-il répandu ?

-Je suis content que tu le demandes, Carla, dit l’enseignant, on pense que ce sont des Zergs appelés infestateurs qui sont responsables de la propagation du virus. Des structures Zergs nommés Virophages participent à la contamination. La seule solution connue pour contrer ce mal est de tout brûler. Je sais que c’est horrible de tuer des gens mais je suis sûr qu’ils préféreraient mourir libres que contaminés et esclaves d’une armée de monstres.

-Et les Protoss, demanda Robert, ne sont-ils pas affectés par ce virus ?

-Non, ils en sont même immunisés. Au passage, ils prennent la menace de la contamination très au sérieux. Ils ne sont pas méchants mais la contamination est une trop grande menace qu’on puisse la laisser s’étendre. Et si les Protoss s’en mêlent, généralement, ils détruisent la planète.

 

Devant ce silence mortel, le professeur ne put s’empêcher de défendre les Protoss.

 

-Si d’aventure, on trouve un remède, je suis sûr qu’ils seront compréhensibles et cesseront de détruire des planètes. Le cours est terminé. La prochaine fois, nous parlerons des hydralisks.

 

En sortant de la salle de cours, les filles reçurent un appel du commandant, les sommant de venir. Sans plus tarder, elles arrivèrent immédiatement au centre de commandement où elles furent attendues par le professeur Kappa et le commandant.

 

-Mesdemoiselles, la situation est grave, dit le professeur d’un ton qui ne présageait rien de bon.

-Mais qu’est-ce qui se passe, Père, demanda Sylvie.

-Pas plus tard que ce matin, nous avons reçu un appel de l’espion de l’Alliance. Elle nous a informés que l’Essaim avait lancé une opération de contamination. Notre commandant n’a pas cru

une seule parole de cet espion, ce qui a permis à l’Essaim de faire une percée et d’entamer sa contamination. Quand nous nous sommes rendu compte de la véracité des propos de l’espion, nous avons fait évacuer les populations aux alentours. Les autres fantômes sont déjà partis vers une des zones de contamination.

-Mais que devons-nous faire, demanda Iris qui craignait le pire.

-Vous rendre au Nouveau San Francisco qui a été touché par le virus Zerg et enrailler la contamination, répondit d’un ton stoïque le professeur. Une armée vous accompagnera.

 

Les filles désapprouvèrent du regard les ordres du professeur qui n’appréciait pas non ces directives mais personne n’avait le choix. Autrement, c’était toute la planète qui serait menacée.

Sans discuter et avec une tête d’enterrement, elles se changèrent  pour ensuite partir vers Nouveau San Francisco, une ville connue pour ses plages et ses infrastructures de vacances. Il était triste de voir un aussi bel endroit se transformer en véritable enfer. Le capitaine, le même qui avait amené les filles lors de leurs deux premières missions, sentait leur chagrin et leur compassion pour les contaminés. Il s’assit à côté d’elles pour leur parler.

 

-Je sais que ça doit être dur pour vous de tuer ces malheureux mais on n’a pas le choix.

-Je ne le sais que trop bien, capitaine, dit Sylvie. J’aimerais tellement qu’on puisse trouver un remède.

-Tu connais le problème, jeune fille. Ce satané virus évolue trop vite. Le premier remède qu’on aura conçu sera inutile et inefficace. Moi aussi, j’ai eu le douloureux choix de tuer mes camarades qui ont fini contaminés. Et c’est comme ça que je suis devenu capitaine.

-En tuant vos hommes, demanda Carla avec ironie.

-Non, bien sûr, répondit le capitaine qui avait compris l’humour, mais parce que j’avais su prendre la bonne décision, et assez rapidement.

-Charmant, gémit Iris.

-Vous aussi, vous aurez à prendre ce genre de décision, dit le capitaine avec sagesse. Croyez-moi, ça ne sera pas facile mais il y a des situations auxquelles on n’aimerait pas être confronté.

-C’est clair, dit Jennifer.

 

Quelques minutes plus tard, les médivacs atterrirent à proximité du Nouveau San Francisco. Les troupes débarquèrent encerclèrent la ville contaminée pour assurer la quarantaine. A l’aide de banshees, ils cherchèrent d’éventuels survivants mais sans résultats positifs. Les fantômes restaient en retrait en attentant que le capitaine trouvait la solution pour éradiquer rapidement et efficacement la contamination. Elles pensaient aux agréables moments où elles étaient venues pendant les vacances d’été. Nouveau San Francisco avait été un endroit calme et chaleureux mais aujourd’hui, c’était une zone de contamination dont la destruction était imminente.

 

Comme c’était la dernière fois qu’elles verraient la ville et ses alentours encore intacts, elles partirent pour la plage pour se remémorer de ces moments joyeux où elles s’amusaient à la plage. Des châteaux de sable en passant des sculptures de sable, sans oublier des baignades dans la mer. Ce fut en arrivant à la plage qu’elles le virent. Une personne vêtue d’un manteau noir était assise sur un rocher et regardait la mer devant elle. Son visage était caché par une cagoule noire. Même si on le regardait de face, on ne pourrait voir sa face. Son manteau descendait jusqu’à ses pieds. Curieuses de voir une telle personne dans un tel contexte, les fantômes s’approchèrent à pas de loup. Sylvie fut celle qui allait entrer en contact avec l’inconnu pendant que Carla et Iris couvraient leur amie avec leur fusil C-10. Jennifer restait en retrait, prête à appeler des renforts. Sylvie s’approchait calmement, le manteau noir ne semblait pas percevoir sa présence. Il semblait jouer avec quelque chose dans ses mains. Soudain, il se tourna vers la gauche pour apercevoir Sylvie.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La suite qui promet bien des choses.

 

                                                              Chapitre 10 : Contamination (Partie 2)

 

-Qui êtes-vous, demanda Sylvie avec politesse.

-Bonjour, lui répondit le manteau noir avec la même politesse. Les visiteurs se font rares ces derniers temps.

-Mon nom est Sylvie. Que faites-vous ici ? Vous êtes proches d’une zone de contamination.

-Je le sais que trop bien, dit l’homme au manteau noir. Et vous, vous voulez sauver ces malheureux, n’est pas ?

 

Sylvie acquiesça. La pensée de tuer des contaminés lui donnait la nausée. Elle s’assit à côté de son interlocuteur et regarda la mer. Le soleil commençait à se coucher.

 

-Cette plage est magnifique, commenta l’inconnu. Dommage que les Zergs soient là.

-C’est vrai, approuva Sylvie. Si seulement, on pouvait sauver les personnes qui ont été contaminées.

-Comment t’y prendrais-tu, demanda le manteau noir avec curiosité.

-D’abord, je collecterais un échantillon. Ensuite, je demanderais aux meilleurs scientifiques de trouver un remède. Pendant ce temps, on isolera les contaminés dans un solide enclos.

-Ha ! Ha ! Ha ! Ria de bon cœur l’inconnu. Ça frôle l’utopie. Désolé mais c’est impossible. Le Dominion n’acceptera jamais de réaliser ce genre d’opération. N’avez-vous pas vu aux infos que les réfugiés ne peuvent atteindre les mondes du noyau. C’est la contamination qui les attend. A cause de qui ? D’un empereur qui n’a que faire du peuple. Mais bientôt, ça va changer.

-Et peut-on savoir de quelle façon, demanda Sylvie qui commençait à le regarder d’un mauvais œil.

-Trop tôt pour le dire, répliqua l’inconnu en cherchant un objet bien précis dans son manteau. Mais un jour peut-être, si tu survis.

 

Il sortit de sa poche un petit sifflet. Sa forme différait des sifflets habituels, ce qui signifie que le son émis sera différent. Il donna cet étrange sifflet à Sylvie mais le capitaine qui l’intercepta.

 

-Dites donc, dit le capitaine d’un air inquisiteur, qu’est-ce que c’est que ça ? Et d’ailleurs, qui êtes-vous ?

-Ce sifflet appellera la solution pour votre problème de contamination mais ne la gâchez pas. Et surtout ne soyez pas surpris de ce qui va arriver.

-Vous n’avez pas répondu à l’autre question, dit le capitaine dont la rage commençait à monter.

-ça ne sert à rien de se fâcher, répondit calmement l’inconnu. Quant à mon identité, je souhaite la dissimuler encore un peu mais je vous réponds de la façon suivante. Je ne suis qu’un engrenage de cette immense machine qu’on nomme l’Univers. Un rouage qui a le pouvoir de changer des choses.

 

Sur ces mots, le manteau noir se leva puis partit mais personne n’osa l’arrêter. De retour au barrage principal, tout le monde réfléchissait s’il fallait ou non utiliser le sifflet. Certains étaient contre car on ne savait pas ce qui se passerait. D’autres étaient pour mais c’était plus par curiosité. Devant cette cohue, Sylvie prit le sifflet et, sans la moindre hésitation, souffla dedans. Aucun son ne semblait sortir du sifflet mais il se passait bien quelque chose suite à cela. Un Vautour tirant une remorque arriva devant le barrage. A l’intérieur de la remorque, se trouvait une créature qui n’était pas inconnue aux fantômes. C’était Sylvestre.

 

Soudain, le Vautour se mit à accélérer puis à tourner à gauche pour aller droit dans un arbre. Sylvestre avait réussi à sauter avant l’accident. Le vautour explosa suite au choc. Une ombre parvint à s’extirper de l’appareil. Il était facile de deviner qu’il s’agissait de Ner’zhul. Ce dernier alla se cacher derrière un arbre puis revenir quelques secondes après portant son manteau blanc et son voile blanc qui dissimulait son visage.

 

-Eh bien, qui aurait cru que quelqu’un oserait souffler dans le sifflet du maître, observa Ner’zhul qui n’osait pas avouer avoir confondu la pédale de frein avec l’accélérateur.

-Alors c’est vous qui allez résoudre notre problème, questionna le capitaine peu convaincu, un Zerg mutant et son mystérieux gardien.

-Pour votre information, c’est Sylvestre qui va vous aider. Quant à moi, je vais vous conseiller sur la marche à suivre si vous voulez que tout cela se termine bien.

 

Bien que réticents, les Terrans acceptèrent d’entendre ce que le gardien de Sylvestre avait à dire. Ce n’était pas comme s’ils avaient le choix.

 

-Pour commencer, vous allez protéger Sylvestre le temps qu’il puisse produire en grande quantité le remède au virus Zerg.

-Je croyais que c’était impossible de créer un remède, dit Carla, perplexe.

-Pour les Terrans, c’est très difficile mais ça reste possible, répondit Ner’zhul. Mais pour un Zerg comme Sylvestre, c’est une autre histoire. Ayant déjà absorbé le virus, le docteur Grégory Sylvestre House a su concevoir un nouveau type de bactérie. Cette bactérie est capable d’identifier et de phagocyter le virus Zerg. Pour les cellules contaminées, la bactérie peut produire des toxines qui purifieront l’ADN de toute impureté Zerg.

-En résumé, dit le capitaine qui n’est pas un scientifique, votre bactérie va guérir les contaminés.

-C’est exact. Seulement, Sylvestre aura besoin de votre aide. Pour produire suffisamment de bactéries pour toute la ville, il lui faudra du temps et une lourde protection. En effet, il sera vulnérable à la première attaque qui lui tombera dessus lorsqu’il commencera  la synthèse. Aussi, je compte sur tout le monde pour le protéger.

-Bien sûr, répondit le capitaine, c’est tout naturel mais il lui faudra combien de temps pour faire sa petite chimie ?

-Environ une heure pour produire assez de bactéries. Ensuite, il faut ajouter le temps pour les répandre dans toute la ville et que ça fasse effet. En attendant, je conseille de faire venir davantage de vaisseaux de transport et des renforts. Les Zergs ne resteront pas inactifs devant cette contre-attaque.

-Bien, je vais faire le nécessaire, dit le capitaine, j’espère juste qu’on ne va pas faire une erreur en vous faisant confiance.

-N’ayez crainte, rassura Ner’zhul, cette bactérie a été testée et approuvée par le maître. J’aurais pu amener le certificat mais je n’ai pas trouvé l’endroit où ranger le document sur moi vu qu’il n’y a pas de poches dans mon manteau.

-Excusez-moi, monsieur Ner’zhul, demanda Iris, mais qu’arrive-t-il à Sylvestre ? Il s’est enfermé dans un énorme cocon.

-Messieurs, mesdemoiselles, proclama le gardien du Zerg Sylvestre, vous assistez à un événement que personne, à l’exception de moi et des créateurs de Sylvestre, n’ait jamais vu. La première capacité extraordinaire de Sylvestre, la première qu’on ait pensé à lui donner lors de sa création. Aucun autre Zerg ne peut réaliser cette prouesse.

 

Les Terrans observèrent avec effroi la chrysalide de Sylvestre dont sa sortie promettait d’être spectaculaire et inédite. Un évènement qui rentrera dans les annales de l’humanité en assistant ce semblait être une transformation. C’est alors que le cocon commença à se fendre pour libérer…

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

A présent, les leaders de l'Alliance Démoniaque vont entrer en scène avec quelques révélations de plus sur Sylvestre

 

                                          Chapitre 11 : Contamination (Partie 3)

 

C’est alors que le cocon commença à se fendre pour libérer un infestateur géant, soit deux fois la taille d’un infestateur ordinaire. L’autre différence notable était le cristal qui se trouvait maintenant sur le front de Sylvestre. Les Terrans furent ébahis de ce qui venait de se produire. En quelques minutes, un hydralisk s’était transformé en infestateur. Ce n’était pas une mutation comme lorsque les larves se transformaient pour devenir des créatures plus dangereuses ou quand certains Zergs évoluaient pour prendre définitivement leur nouvelle forme. Le terme « mutant » ne convenait plus à Sylvestre. Ce serait plutôt « polymorphe ». Alors que les Terrans se remettaient de leur stupeur, Carla osa prendre la parole.

 

-Alors Sylvestre peut être prendre aussi l’apparence d’un…

-Tout ce qu’on peut trouver dans l’Essaim, compléta Ner’zhul. Si vous pensez que les capacités de polymorphe de Sylvestre ne limitent à cela, vous trompez lourdement.

 

Une vague d’effroi se répandit à la vitesse de l’éclair dans l’esprit des Terrans. D’autres formes autres que celles des Zergs ? Jusqu’où Sylvestre était capable ? Ramenant tout le monde à la réalité, Ner’zhul donna les instructions pour assurer le succès de son plan pendant que Sylvestre alla se positionner en lieu sûr pour s’atteler à sa tâche.

 

Quelques minutes après, les renforts étaient en route. Ner’zhul fit venir les fantômes pour leur solliciter leur aide.

 

-J’aimerais que vous utilisez vos pouvoirs psychiques pour sonder les alentours, demanda Ner’zhul. C’est une chose que vous serez amenées à faire fréquemment. En général, on ferme les yeux et on libère son esprit.

 

Les 4 fantômes s’exécutèrent et commencèrent à sentir l’environnement sur de grandes distances. C’était comme se trouver dans une autre dimension où on était omniscient. Sauf que la portée n’était pas aussi importante mais c’était suffisant pour repérer la présence d’une armée Zerg en approche. Et ce fut le cas à plusieurs centaines de mètres de la ville mais aussi dans le quartier avoisinant le barrage. Les 4 fantômes furent inquiètes d’un tel mouvement alors que Ner’zhul restait calme. Sans paniquer, il informa le capitaine qui fut pris de frissons quand il apprit la nouvelle.

 

-C’était prévisible, commenta Ner’zhul, il fallait bien se douter que les Zergs n’allaient pas laisser Sylvestre leur priver d’une force de frappe non négligeable.

-Que faire, demanda le capitaine, si je comprends bien, ces deux armées vont nous prendre en tenailles.

-En effet, dit Sylvestre via la télépathie.

-Tu parles enfin, répliqua Jennifer.

-Disons que Ner’zhul est ma bouche. Si je ne préparais pas ces bactéries pour la décontamination, j’aurais pu ralentir les contaminés en envoyant un ordre par télépathie.

-Attendez ! Tu es en train de dire que tu peux contrôler l’Essaim ? Pourquoi ne pas en avoir pris le contrôle dès le début ?

-Effectivement, je fais partie de la classe dominante de l’Essaim mais la Reine des Lames est bien plus puissante et plus expérimentée dans ce domaine que moi. Mon contrôle n’est donc qu’imparfait.

-Pour en revenir à notre problème, intervint Ner’zhul, leur offensive ne pourra se réaliser si et seulement si les deux groupes attaquent en même temps.

-Pourquoi de cette façon ?

-Dois-je vous rappeler ce qui s’est passé lors de votre première mission ?

-Non, bien sûr, déclara Carla, leur armée a beaucoup saigné avec les ogives nucléaires qu’on leur a envoyées.

-Exact. Et le but de cette contamination est de grossir les rangs pour pouvoir se défendre efficacement en attendant d’être à nouveau en position de force. Evidemment, tout en affaiblissant l’ennemi. Je reviens à ce que je disais, après avoir subi de lourdes pertes, la Mère des couvées en charge de l’invasion a dû contenir ses ardeurs sous peine de se faire annihiler. C’est pour minimiser les pertes lors du passage en force qu’elle va employer la stratégie que je viens d’énoncer. De plus, elle fera une pierre, deux coups. Elle fait ouvrir un passage pour ses recrues mais en plus, elle élimine une potentielle menace en la présence  de Sylvestre. Est-ce bien clair ?

-Parfaitement, affirma le capitaine, dans ce cas, que faire pour éviter ce scénario ? On sera contraint de tuer les contaminés et ce n’est pas le but de l’opération.

-En effet, confirma Ner’zhul, mais cette stratégie a une faille qui grossit avec le caractère des Zergs. Si l’une des deux armées manque à l’appel alors l’attaque n’aura pas lieu car plus si l’autre armée attend, plus elle prend le risque de se faire repérer puis se faire anéantir.

-Je vois, analysa le capitaine, à vous entendre, on croirait avoir affaire à un commandant ou un haut-gradé.

-Si vous saviez, dit Ner’zhul avant de détourner la conversation, ce canyon est l’endroit idéal pour tendre une embuscade aux Zergs.

-Pour cela, il faudrait que les Zergs passent par-là, remarqua Sylvie.

-Mais ils le feront, c’est la route la plus rapide pour rejoindre Nouveau San Francisco. Capitaine, nous aurons besoin de ces fantômes et de plusieurs chars de siège.

-Entendu, je vais mettre à votre disposition ces nouveaux jouets. Ne nous décevez pas.

-C’est loin d’être mon intention.

 

Quelques minutes plus tard, Ner’zhul partit à bord d’un médivac accompagné de ce qu’il avait demandé pour tendre le piège mortel aux Zergs. Arrivé au canyon, tous mirent en place l’embuscade. Les chars de sièges furent placés sur les hauteurs afin de canarder les Zergs sans risques d’être attaqué en retour. Les fantômes furent chargés de protéger les chars de siège d’éventuels attaquants qui chercheraient à les détruire. Ner’zhul descendit pour se rendre à l’entrée du canyon. Il avait donné des instructions  lorsque les Zergs entreront de l’autre côté. Si son plan fonctionnait, alors Sylvestre pourra terminer son boulot en toute quiétude.

 

Soudain, des cris non humains se firent entendre. Les Zergs arrivaient, et en grand nombre. Majoritairement constituée de zerglings, de chancres et d’hydralisks, l’armée Zerg s’engouffra dans le canyon. Ce fut à ce moment-là que les chars de siège bombardèrent les Zergs. Ner’zhul fit apparaitre des champs de force devant lui, bloquant ainsi la sortie du canyon. Une chose surprit nos héroïnes de voir le gardien d’un Zerg utiliser des pouvoirs spécifiques aux Protoss. Qui était vraiment Ner’zhul ? Les Zergs, pris par surprise, tentèrent de faire demi-tour mais une pluie d’obus s’abattit sur eux. D’autres cris Zergs transpercèrent le ciel. Des mutalisks, les bêtes noires des véhicules de combat ne pouvant riposter contre les unités aériennes comme les chars de siège. Les fantômes étaient là pour les éliminer. Leurs tirs au sniper étaient d’une grande précision. Ner’zhul prit part à la défense en tirant des boules d’énergie psionique qui détruisirent leur cible en un coup.

 

Enfin, l’armée Zerg fut complètement annihilée. Il ne restait plus que les cadavres fumants des zerglings et des hydralisks. Les fantômes sondèrent les alentours pour savoir s’il n’avait pas une seconde armée Zerg. Un contact radio fit irruption dans leur concentration. Sylvestre agit différemment et était allé à l’intérieur de la ville. Ner’zhul consulta sa montre intégrée dans son manteau blanc avec laquelle il avait lancé le chronomètre. Cela faisait environ une heure, signe que Sylvestre avait terminé et est passé à l’action. Tous retournèrent au barrage pour voir que les renforts demandés étaient arrivés. Un immense nuage de spores apparut au centre-ville pour se répandre dans toute la ville, et même au-delà des alentours. Les soldats furent touchés par le nuage. Alors qu’ils tentèrent de se protéger mais Ner’zhul intervint pour les dissuader.

 

-Respirez-le, ça vous immunisera contre le virus Zerg.

 

Tous finirent par suivre le conseil. Les médecins prirent le soin de récolter ces nids de bactéries volants pour des analyses et préparer un remède. Soudain, une masse de gens arriva devant le barrage. Les marines se préparèrent à ouvrir le feu mais le capitaine leur ordonna de baisser leurs armes et il avait raison. Les habitants n’étaient plus contaminés. Leurs vêtements étaient déchirés dues aux mutations causées par le virus Zerg mais maintenant, ils étaient guéris.

 

-Eh bien, commenta Jennifer, qui aurait cru que Sylvestre était vraiment capable de créer un remède contre le virus Zerg ?

-C’est clair, dit Iris, maintenant on peut considérer Sylvestre comme un allié fiable.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oups! suite du chapitre 11:

 

-Je tiens à vous rappeler que Sylvestre est un Zerg, intervint Ner’zhul, même s’il sort du lot, il demeure un monstre dévoué à l’Essaim.

-Vraiment, répondit Sylvie d’un interrogatif, même si c’est un Zerg, il nous a apporté son aide. Chose qu’aucun autre Zerg n’aurait fait.

-Il l’a fait sur ordre. Nuance, répliqua Ner’zhul. Ce ne le rend pas si différent de ses congénères.

-Vous pourriez arrêter de le dénigrer, dit Carla, vous êtes son gardien. Vous êtes supposés le valoriser, le défendre.

-Mais c’est que vous commencez à l’apprécier, répondit Ner’zhul avec cynisme, n’est-ce pas ?

-Possible, répondit Iris ripostant devant le sarcasme du gardien avant de partir avec ses amies.

 

Les habitants du Nouveau San Francisco furent évacués par des Hercules, d’immenses vaisseaux de transport. Tous furent tellement occupés qu’on ne fit plus attention à Sylvestre et à Ner’zhul. Tous deux rejoignirent l’homme au manteau noir qui avait donné le sifflet aux Terrans. Ce dernier observa l’évacuation à quelques  mètres et attendit qu’il n’y ait plus personne dans la ville. Quand cela arriva, il exécuta avec ses mains une incantation.

Plusieurs points s’illuminèrent autour de la ville, formant un cercle. Puis une colonne de feu couvrant toute la ville apparut depuis le sol et détruisit la ville. A la fin, il ne resta que des ruines noircies par les flammes.

 

Cherchant le responsable d’un phénomène, les fantômes le trouvèrent rapidement, vu qu’il n’était pas loin. Elles braquèrent leur fusil sur le manteau noir, emplies de rage. Ce dernier invoqua des portails bleus où sortirent des xénomorphes prêts à se battre. Dans un élan de compréhension, elles demandèrent ses motivations. Le manteau noir donna sa réponse :

 

-Parce que vous l’aurez fait tôt ou tard. Même si ces gens ont été sauvés, leurs maisons sont toujours contaminées. La seule solution était de les brûler afin d’enrailler de façon certaine la contamination. N’ai-je pas raison ?   

 

Elles baissèrent leur arme, comprenant mieux les raisons du manteau noir. L’important était que les habitants allaient bien. La destruction de leur maison n’était qu’un sacrifice mineur pour la survie de l’humanité. Des questions demeuraient encore dans leur esprit.

 

-Qui êtes-vous, demanda Sylvie, et cette fois-ci, on veut un nom, pas une métaphore philosophique.

 

Quelle impatience, cette fille. Mais bon, ça devait arriver un jour ou l’autre. Le manteau noir rappela ses xénomorphes, puis invoqua un bel homme aux

longs cheveux argentés. Ce dernier amena avec lui un robot-caméra volant. Il attira l’attention de tous les Terrans, puis fit diriger la caméra vers le manteau noir qui fut rejoint par 9 autres manteaux noirs. L’aura qui se dégageait des manteaux noirs fut si écrasante que les Terrans se sentirent écrasés au point de tomber à genoux. Soudain, la pesante atmosphère s’apaisa et les Terrans purent se relever. Leur attention dirigée à présent sur les manteaux noirs, celui qui avait donné le sifflet s’avança pour tenir un discours des plus surprenants.

 

-Merci de votre attention. Vu que personne ne me connait, je vais devoir me présenter. Je suis le Général Mathio. Et voici mes confrères, dit-il en présentant les autres manteaux noirs, les 10 que vous voyez forment un groupe nommé la Boîte de Pandore. Notre groupe dirige la mystérieuse mais puissante organisation des Ténèbres que la plupart connaissent sous le nom de l’Alliance Démoniaque.

 

Une vague de frisson s’empara des fantômes. Ainsi, ces manteaux noirs étaient les dirigeants de l’Alliance Démoniaque qui semait le doute dans le Dominion. Ce fut la surprise la plus totale pour les civils qui ne comprenaient rien à ce qui se passait. Le Général poursuivit son discours :

 

-Ne vous attendez pas à en entendre parler sur l’UNN car l’empereur a fait censurer toute information sur nous. N’est-ce point la preuve d’un régime totalitaire mené par un homme obnubilé par le pouvoir ? Ce même homme qui abandonne des millions de personnes aux Zergs et qui dissimule notre existence aux yeux du public. Pourquoi ? Parce que nous venons en aide à ces malheureux mais aussi pour les propos peu élogieux que j’attribue à ce Père Fouettard qui ose se proclamer empereur. Soutenez-nous et nous assurerons un futur de paix avec les Protoss, avec les Zergs, pour vous. Un futur digne de ce nom et non un avenir plein de misère et de souffrance.

 

A la grande surprise des soldats, la population civile se mit à applaudir. Le discours avait touché plus d’un. Enfin, quelqu’un qui se souciait du peuple, c’était ce genre de personne qu’on avait besoin. Si en plus, il offrait une paix avec les races extraterrestres, c’était encore mieux.

Les fantômes furent soudainement auscultées mentalement le cerveau par l’un des manteaux noirs. Ce dernier prit des notes de ce qu’il « observait » avant de leur annoncer qu’elles recevraient un colis de sa part. Un mystérieux brouillard noir apparut pour dissimuler la Boîte de Pandore. Quand le brouillard fut levé, la Boîte de Pandore, Sylvestre et son gardien avaient disparu.     

 

Sylvestre n'a pas fini de vous surprendre car il nous révélera d'autres secrets au prochain arc.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La paix pour les Zerg ?

 

La paix pour les Zerg...

 

La Paix pour les Zerg ...

 

Nan mais al... bref tout ça pour dire que c 'est presque Utopiste .  9_9

J'attend patiemment la suite

 

 

Oui je sait pas quoi dire , mais c'est juste pour répondre présent

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...

Désolé pour l'absence de chapitre cette semaine, il y a eu des problèmes de connexion.

 

Petite annonce spéciale. En raison de mon imagination débordante et incontrôlable, j'ai décidé que la fanfiction Poltergirls se composerait de 2 tomes. le premier est en cours de parution et concerne les évènements de WotL. le second racontera les péripéties de nos charmantes héroines après la dernière mission des Terrans. il inclura les évènements des deux extensions de Starcraft 2. si d'aventure, Lotv n'est pas encore sorti quand j'aurais fini de publier le premier tome, j'attendrais sa sortie pour y jouer et préparer la seconde moitié du tome 2.

 

Encore merci de lire ma fanfiction et de laisser des commentaires, en espérant que vous prenez plaisir à la lire

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Nouvel arc qui continue à présenter un duo bien particulier.

 

Chapitre 12 : Colonie secondaire (Partie 1)

 

La mission s’était terminée plutôt bien en dépit de l’apparition de la Boîte de Pandore qui avait su conquérir le cœur de la foule. Le commandant avait failli de démissionner pour avoir « contribué à la contamination » s’il n’avait pas reçu un appel anonyme le convainquant de rester. Toute portait à croire qu’il s’agissait de Mathio. Comme il l’avait prédit, l’UNN ne fit aucun reportage sur ce qui s’était passé sur California. En revanche, on parla de contamination sur la planète Meinhoff, point de rassemblement des réfugiés Terrans tentant de rejoindre les mondes du noyau. Selon le reportage mené par Kate Lockwell, les réfugiés plaçaient leurs espoirs sur les Rebelles de Raynor. Reportage qui fut immédiatement interrompu par Donny quand les termes « Rebelles de Raynor » furent mentionnés avant d’enchaîner sur un éditorial sur la responsabilité des mondes du noyau envers les réfugiés.

 

Sur California, l’opinion public commençait à manifester des réactions anti-Mengsk mais contenues et  non violentes. Les dernières nouvelles couplées avec le discours de la Boîte de Pandore avaient ébréchées la confiance du peuple envers l’empereur. En effet, ce discours qui avait été filmé par les subordonnés de Mathio fut donné à des civils qui diffusèrent l’enregistrement sur la planète. Grâce aux bactéries récupérées par les médecins, les scientifiques avaient pu créer un vaccin contre le virus Zerg. Une campagne de vaccination fut lancée pour prévenir une seconde contamination. La seconde zone de contamination avait nettoyée mais ses habitants manquaient à l’appel. Leur sort était des plus préoccupants pour les autorités. 

 

Quand à nos héroïnes, elles reçurent des dossiers écrites par un certain « Xezbeth, démon de la Tromperie et membre de la Boîte de Pandore ». Ces dossiers contenaient des méthodes d’apprentissage faciles à comprendre sur la maîtrise de pouvoirs qu’elles possèderaient. Sylvie eut le dossier « Electricité psionique », Carla « la téléportation », Iris « L’Aérokinésie » et Jennifer « la technopathie ». Se rappelant comment ce type avait procédé pour identifier leurs pouvoirs, sauf erreur de sa part, elles furent impressionnées du fait qu’il ait su identifier leurs pouvoirs alors qu’elles en ignoraient la nature exacte. Elles passèrent une partie du week-end. Le lendemain, elles durent aller aux cours du matin.

 

Au cours d’études des races extraterrestres, le professeur s’était vêtu de façon inhabituelle. Il portait un bandeau rouge au front et des vêtements d’un soldat en commando. Sur son bureau, était posée une mitraillette, sans munitions heureusement. Pour compléter ce portrait de Rambo, il parlait avec une voix grave d’homme viril.

 

-Alors aujourd’hui, nous allons…

-Mais que se passe-t-il, dit le doyen en entrant dans la salle. Professeur Stallone, pouvez-vous expliquer cet attroupement ?

-Et ben, mon colonel, c’est à cause de la mission. Il faut que j’apprenne à ces jeunots ce qu’ils devront faire pour survivre. C’est que j’ai pas envie de les voir mourir, mon colonel.

-Je comprends, soldat, répondit le doyen qui prenait part au jeu. Mais c’est la guerre, il y aura forcément des morts. Donnez-leur le maximum de conseils que vous pourrez présenter dans cette salle.

-Oui mon colonel, clama Michaël au garde-à-vous.

 

La « mission » dont ils parlaient était une mission attribuée aux étudiants de l’académie par le commandant. Ce dernier avait reçu un nouveau message de l’espion Zerg indiquant la construction d’une colonie secondaire et sa localisation. Méfiant mais se remémorant ce qui s’était passé la dernière fois, le commandant fit vérifier la véracité de ces informations. Il en reçut une réponse positive. Voyant que la colonie était peu protégée, le commandant vit l’opportunité de former les étudiants sur le terrain en leur ordonnant de détruire cette colonie secondaire. Lorsque la nouvelle tomba, beaucoup furent enthousiastes de se battre, voulant faire leurs preuves sur le terrain et espérer gagner une promotion assez rapidement. Pour assurer le succès de l’opération, il fallait une bonne préparation d’où le cours du professeur Stallone qui allait expliquer la structure d’une colonie Zerg et leurs stratégies de défense à l’aide de cartes et de photos fournies par l’état-major.

 

-Donc, la première chose qu’il faut faire pour attaquer une colonie Zerg, c’est…

-C’est de détruire leurs défenses, s’écria Marc, le neveu du commandant.

-Faux, répondit Michaël avec le même ton que son interlocuteur, le premier truc, c’est déjà d’arriver à la colonie. Pourquoi, me direz-vous ? Parce que les Zergs aiment bien jouer à cache-cache et généralement c’est dans le sol qu’ils se cachent. Avec ça, ils peuvent piéger des armées, les obligeant à battre en retraite après avoir perdu beaucoup d’hommes dans l’embuscade. Une vingtaine de chancres dans le sol et on pourrait éliminer un régiment de marines.

 

Les élèves furent pris de terreur. Dire qu’ils fonçaient vers la mort s’ils ne prenaient pas garde à ce qui se passait sous leurs pieds. Voyant l’effet escompté, le professeur continua.

 

-Une fois arrivés, vous pourrez commencer à attaquer, continua l’enseignant, détruire les défenses est une bonne chose mais encore faut-il les identifier. Les premiers bâtiments Zergs à détruire sont les aiguillons rampants et les sporuleurs rampants. Ces deux bâtiments peuvent se déplacer en se déracinant puis enfouir leurs pattes dans le sol. C’est à ce moment-là qu’ils sont le plus vulnérables. Après, ce n’est plus que du nettoyage mais restez vigilants car même dans leur propre base, ils peuvent se cacher dans le sol. Quand vous serez à l’intérieur de la colonie, vous trouverez forcément d’une couveuse, d’un terrier ou d’une ruche. C’est là que naissent tous les Zergs que vous devrez affronter. D’abord, ce sont des larves mais qui peuvent muter, alors prudence avec ces bestioles. Tuez-les avant qu’ils s’enferment dans des cocons super résistants. Prenez garde quand vous détruisez un bâtiment Zerg car de petites créatures nommées les vermines sortent des décombres pour vous sauter à la gorge. Tuez-les rapidement ou restez à distance car leur durée de vie est faible.

 

Le cours se termina sur une petite touche d’humour, Rambo voulut tirer en l’air avec son arme. Seulement,  l’arme en question n’avait aucune munition. Rambo passa finalement pour un idiot. Les élèves sortirent dans la joie et la bonne humeur, la tête pleine d’informations qui allaient bien servir dans cette mission.

 

Le lendemain matin, tous les étudiants volontaires furent amenés au centre de commandement pour être attribués à un poste puis s’équiper. Les fantômes savaient déjà quoi faire. Elles furent les premiers à être prêts. Quand les autres arrivèrent, ils furent grandement surpris de découvrir que certains de leurs camarades étaient des fantômes. Les filles étaient jalouses et les mecs avaient de sacrés penchants pour les fantômes filles qui durent menacer de divulguer les petits secrets de ceux qui continueraient à faire des remarques déplacées.

 

Marc, le neveu du commandant, fut nommé à la tête de cette compagnie chargée de détruire la colonie secondaire. La compagnie est composée de 5 chars de sièges, 4 fantômes, 15 Goliaths, 5 médecins, 2 corbeaux et 24 marines. Evidemment, l’escouade de John ne prit pas part à l’opération. Alors que cette armée s’apprêtait à partir, Marc posa une question au groupe de Sylvie.

 

-Dites, quel est le nom de votre unité ?

-Maintenant que tu le dis, on n’en pas, répondit honteusement Sylvie.

-Ce n’est pas grave, rassura Marc, ça peut se trouver rapidement. Ah ! Le communicateur !

-Bonjour, cher ami, dit l’inconnu dont la voix n’était pas inconnue pour Sylvie et ses amies, j’ai entendu parler de ce petit problème. Je vous propose les Poltergirls.

-Pourquoi ?

-Eh bien, parce que c’est un mot-valise entre poltergeist et girl. Un poltergeist est un esprit frappeur, une sorte de fantôme.   

-ça sonne bien, dit Marc. Sylvie, tu en penses quoi ?

-Ma foi, c’est un nom qui nous va bien. Pas vrai, les amies ?

 

Ses amies acquiescèrent. Le nom de leur unité fut officiellement les Poltergirls. Sylvie scruta les alentours. Mathio devait être à proximité pour avoir pu épier la conversation. A peine qu’elle l’ait trouvé, il avait disparu lorsqu’elle fixa son regard sur sa dernière position. Ne voulant à trainer, Sylvie rejoignit sa compagnie pour partir vers la colonie Zerg. Mais personne ne se doutait qu’ils étaient suivis par un mystérieux Zerg et un inconnu vêtu d’un manteau blanc.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Chapitre 13 : Colonie secondaire (Partie 2)

 

La compagnie fraîchement constituée entama sa route vers une colonie secondaire où elle avait ordre de la détruire. Suivant les conseils de leur professeur d’études des races extraterrestres, ils prirent la peine de vérifier si la route n’était pas truffée de Zergs enfouis. Pour l’instant, tout allait bien mais les choses se corsèrent lorsque la colonie fut en vue. La route était parsemée de groupes de Zergs enfouis. Heureusement, grâce aux corbeaux, des vaisseaux de soutien dotés de détecteurs, la compagnie put les localiser et les éliminer pour continuer d’avancer. Arrivés à proximité de la colonie, la compagnie alla se cacher en hauteur en vue de préparer leur offensive. Par prudence, le capitaine demanda aux fantômes de faire une reconnaissance. En  observant depuis les hauteurs, elles analysèrent la structure de la colonie.

 

La colonie Zerg était entourée d’hauteurs inaccessibles à l’homme et à leurs véhicules. Seules quelques hauteurs à proximités de l’entrée de la colonie échappèrent au caractère « inaccessible ». L’unique entrée était lourdement protégée par 10 aiguillons rampants et 6 sporuleurs rampants. Pas de Zergs à l’entrée, tout portait à croire qu’ils étaient enfouis. Quant à la garnison, elle se résumait qu’à des zerglings et des hydralisks. Sans oublier les dominants et les ouvriers qui ne constituaient pas une menace. Après avoir entendu le rapport de ses éclaireuses, le jeune capitaine réfléchissait à un plan pour détruire la colonie en minimisant les pertes humaines. Après mûre réflexion, il exposa enfin sa stratégie à ses hommes.

 

-Ok, les gars, on ne va pas se voiler la face. Un assaut frontal serait suicidaire. On va d’abord détruire les défenses à l’entrée. Ensuite, nous enverrons les corbeaux débusquer les Zergs enfouis. Après, on nettoie la colonie de ses occupants. Pour finir, on fera tout sauter avec des explosifs qu’on placera dans la couveuse. Est-ce bien compris ?

-Oui, capitaine !

 

Les chars de sièges se mirent en mode siège pour tirer sur les défenses de la colonie. Se voyant attaqués, de nombreux Zergs sortirent du sol puis de la colonie pour rechercher leurs assaillants. Ils furent soudain tués par une pluie de balles qui leur tombait depuis les hauteurs.

 

Les premiers Zergs éliminés et les défenses détruites, une grosse partie du groupe descendit pour détruire le reste de la colonie. Les Poltergirls restèrent en retrait pour couvrir les troupes en dessous. Les corbeaux entrèrent les premiers. Ils localisèrent les derniers Zergs enfouis pour permettre à leurs camarades au sol de les éliminer avant de pouvoir détruire la colonie. Ils détruisirent le bassin génétique, la chambre d’évolution, la tanière d’hydralisks et le nid de chancres. Comme leur avait averti le professeur Stallone, des vermines surgirent des restes des bâtiments Zergs pour éliminer un maximum d’intrus. Seulement, elles ne furent pas assez 

 

Au moment d’attaquer la couveuse, la terre se mit à trembler. D’énormes vers de terre sortirent du sol dans un rugissement à vous faire sursauter. Des Vers de Nydus. Au nombre de 3, ils crachèrent les Zergs qui avaient voyagé à l’intérieur de ces créatures. Devant ces renforts inattendus, les Terrans n’eurent pas d’autre choix de se replier. Deux autres Vers de Nydus apparurent, hors de portée des chars de siège, pour couper la retraite de leurs ennemis. En l’espace d’un instant, la compagnie fut sur le point d’être submergée. Pour les fantômes, il fallait les aider.

 

-On ne peut pas les laisser se faire tuer, hurla Sylvie.

-Calme-toi, Sylvie, dit Carla qui tentait de contenir la furieuse envie de son amie d’aller secourir les autres. Marc, tu as une idée pour les tirer de là ?

-Hélas, je n’en ai aucune idée, avoua Marc.

-Incompétent, rugit Sylvie. Et c’est à nous d’aller les sauver.

-Vous ne comptez pas quand même pas descendre en sautant, demanda un camarade de classe. A cette hauteur ?

-Qui parle de sauter, dit Iris. On a mieux que ça. Carla.

 

Cette dernière acquiesça de la tête. Toutes les 4 se prirent la main pour disparaitre dans un nuage de fumée sous les yeux de leurs compagnons pour se retrouver en bas de la falaise. Sans perdre une seconde, les Poltergirls prirent leur fusil C-10 et commencèrent à tirer sur les Zergs. Ces ignobles créatures sentirent la présence des renforts Terrans inattendus. Plusieurs d’entre elles chargèrent sur les fantômes qui activèrent leur système de camouflage. Les Zergs stoppèrent alors dans leur élan, cherchant leurs ennemies. Des têtes volèrent en éclats sur l’impact de tirs provenant de tireurs invisibles. Du côté des troupes au sol, on gérait mieux les vagues Zergs mais le manque de munitions pouvait se faire sentir à tout moment et les Vers de Nydus devaient être détruits sur le champ s’ils voulaient survivre. Le problème, c’était les Zergs qui continuaient d’émerger des Vers de Nydus et maintenaient la situation à leur avantage.

Contre toute attente, un ultralisk, plus grand que la moyenne, déboula sur le champ de bataille en détruisant les Vers de Nydus. Dans sa lancée, il extermina les autres Zergs en les lacérant avec ses défenses. Sylvie, tout comme ses amies, avait déjà deviné qui était ce Zerg. C’était Sylvestre, évidemment.  Devant l’apparition surprise du nouveau venu, les Terrans furent incapables de décider s’il fallait l’éliminer ou de l’aider. Les fantômes intervinrent pour les bouger un peu.

 

-L’ultralisk géant, on l’aide. C’est un… ami, s’écria Sylvie. Tirez sur les autres Zergs !

 

Se laissant guider, ses compagnons d’armes ouvrirent le feu sur les petits Zergs. Des ultralisks sortirent des Vers de Nydus et entravèrent la route de leur congénère géant. Ce dernier recula puis fut pris de convulsions avant de libérer un cocon qui retomba sur le sol aux côtés des Terrans. Le corps géant s’effondra sans vie puis disparut par décomposition comme une feuille de papier en feu.

 

Quant au cocon, il bougeait, animé de vie. Une main à quatre doigts transperça la paroi du cocon. Une autre vint l’aider à ouvrir le cocon en deux. Ce qui sortit du cocon surprit grandement les Terrans et encore plus les fantômes. La morphologie de cette nouvelle créature était semblable à un Protoss. Tous avaient déjà vu à quoi ressemblaient les Protoss via des photos et des hologrammes présentés en cours. Seulement, la couleur de peau était grandement différente. Au lieu d’être lisse et bleue, elle arborait les caractéristiques des Zergs. La forme du visage était semblable à celle d’un Protoss mais il comportait en plus des mandibules d’hydralisk. Sans oublier le cristal bleu incrusté dans sa poitrine. Avec un pouvoir inconnu des Terrans,

Sylvestre fit apparaître un bâton. De chaque côté de l’arme, deux lames psioniques noires, semblables à des lames de faux, apparurent.

D’un bond qui en surprit plus d’un, Sylvestre se jeta sur les rangs Zergs et les extermina avec sa nouvelle arme qu’il maniait avec aisance. Les ultralisks furent découpés comme du beurre. Les zerglings décapités. Les hydralisks fauchés.

 

-C’est notre chance, fit remarquer Iris, feu à volonté !!

 

Les marines et les Goliaths ne se firent pas prier. Ils vidèrent leurs chargeurs sur les Zergs qui tombaient comme des mouches. Sylvie, pour évaluer les résultats de ses maigres entrainements, tenta une tempête psionique sur les Zergs. Le résultat fut un vrai fiasco. De petits éclairs inoffensifs apparurent au-dessus des Zergs sans les menacer. Sylvestre recula par un bond pour se placer à côté de Sylvie. Quelques conseils ne lui feraient pas de mal, pensa Sylvestre.

-Tu as besoin de pratique. Suis mes pensées pour bien lancer une vraie tempête psionique.

 

Sur ces mots, il bloqua l’avancée des Zergs avec des champs de force puis se concentra pour générer la dite tempête psionique qui élimina beaucoup de zerglings. Sylvie tenta sa chance avec plus de résultat. Sa tempête n’était pas aussi vaste et aussi puissante que celle de Sylvestre mais elle était suffisamment puissante pour causer des dégâts aux Zergs. Continuant à tirer sur les Zergs, ils commencèrent à s’approcher des derniers Vers de Nydus. Ils tirèrent dessus à pleine puissance jusqu’à la destruction de ces abominations. Ils détruisirent ensuite la couveuse avant d’éliminer froidement les vermines qui s’échappèrent des décombres de la couveuse pour tenter d’emporter un ennemi avec eux. 

 

Une reine de l’Essaim observa la fin des hostilités à bonne distance. Voyant que la colonie ne pouvait plus être sauvée, elle partit avec son escorte rejoindre la colonie principale faire son rapport.

La bataille était enfin terminée. Sylvie regarda autour d’elle pour trouver Sylvestre mais ce dernier avait disparu. Le retour se passa sans encombre et dans la bonne humeur. Tout le monde semblait avoir oublié Sylvestre mais pas le capitaine.

 

-Dites, les filles, demanda Calos, quand vous avez dit d’aider ce Zerg, vous le connaissiez ?

-Un peu, répondit Iris, ce Zerg se nomme Sylvestre.

-Sylvestre ? Le Zerg polymorphe ?

-Lui-même, intervint Jennifer, déjà que le mystère qui l’entoure est assez épais mais on découvre en plus qu’il peut prendre la forme d’un Protoss et utiliser leurs pouvoirs.

-Voilà qui épaissit davantage le mystère de cette créature, fit remarquer Marc, si jamais on devait le recroiser, on l’attrapera.

-Comme si c’était possible, dit Carla, il est trop malin pour se faire avoir. Ce Zerg est aussi intelligent qu’un être humain. Il ne sera pas facile à piéger.

 

Dans la colonie principale Zerg, la Reine des couvées Névrosa hurla sa colère. La colonie secondaire qu’elle avait ordonnée de construire fut détruite. Les Zergs fuirent à son passage pour échapper à son courroux. Seules les simples reines de l’Essaim restèrent, penaudes. Névrosa ne décolérait pas.

 

-Creusez plus profondément dans les montagnes. N’arrêtez que lorsque vous aurez trouvé de nouvelles ressources. Maudits Terrans, je vous ferais payer le triple de ce que vous avez fait subir à mes enfants. Ma vengeance sera terrible !! Quant à leurs fantômes, je les capturais vivantes pour en faire mes esclaves contaminées. 

 

Au prochain chapitre, la réponse du sondage. Merci de commenter.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Voici le duo que j'ai annoncé pour ce nouvel arc qui annonce un nouveau tournant de l'histoire.

 

                                                        Chapitre 14 : La venue d’un prince (Partie 1)

 

Deux jours après l’opération sur la colonie secondaire, des avis de recherches représentant Arcturus Mengsk furent disséminés sur toutes les planètes du Dominion. La récompense était élevée : 1 milliards de crédits à celui ou celle qui éliminerait l’homme représenté sur l’avis de recherche. Evidemment, les troupes du Dominion reçurent l’ordre de récupérer les dits avis de recherche pour empêcher une éventuelle rébellion. La planète California n’avait pas échappé aux manigances des deux camps.

 

Un vaisseau en provenance de Tyrador VIII et portant le logo « Fondation Möbius » débarqua au spatioport du Nouveau Los Angeles. Deux hommes en descendirent. Le premier est un vieil homme aux cheveux blancs. Il portait une moustache blanche qui contournait la lèvre supérieure. Sous la lèvre inférieure, se trouvait une petite barbe blanche. De sa tenue blanche, on pouvait facilement deviner que c’était un scientifique. L’autre était un beau blond arborant un costume militaire avec une longue cape rouge. Les deux hommes se rendirent à l’université militaire pour participer à un cours. Celui du professeur Stallone. Ce dernier fut grandement surpris de la venue du vieux scientifique. Son compère était resté hors de la salle car il était encore trop tôt de révéler son existence au public. Pour assister au cours sans se faire remarquer, il écoutait derrière une porte se trouvant à côté du tableau géant qui faisait face à l’amphithéâtre.

 

-Très chers élèves, permettez-moi de vous présenter le professeur Emil Narud, le directeur de la Fondation Möbius. Il s’agit d’une organisation scientifique qui étudie les Zergs, les Protoss et les Xel’nagas. C’est avec grand plaisir que nous accueillons cette éminente personne.

-Merci, répondit l’intéressé fort flatté, mais je ne mérite pas de tels éloges.

-Oh que si, professeur. Le cours d’aujourd’hui parlera des Protoss. La raison de ce changement dans mon programme vient d’une histoire aberrante.

-Oh ! Je suis toute ouïe.

-Figurez-vous que durant une mission où certains de ces élèves furent chargés de détruire une colonie Zerg. Pendant l’assaut, un Zerg leur ait venu en aide.

-C’est une plaisanterie ?

-Pas du tout mais ce qui est encore plus surprenant, c’est que ce Zerg était capable de changer de forme. Dans le cas de cette bataille, il a pris la forme d’un Protoss et a même utilisé des pouvoirs spécifiques à cette race.

-C’est vraiment une histoire incroyable, s’émerveilla le scientifique. Nous devons trouver ce Zerg et l’étudier.

-Hélas, cette créature demeure introuvable. Si nous pouvions revenir au cours. Les élèves doivent s’impatienter.

 

En effet, les étudiants étaient assis et attendaient sagement le cours. Les Poltergirls étaient, comme à leur habitude, au premier rang. Leurs confrères masculins étaient au dernier rang afin de ne pas se faire remarquer par l’enseignant si l’envie de se dissiper les prenait.

 

-Bien, déclara l’enseignant, comme promis, nous allons étudier les Protoss. Cette race, qui est bien plus évoluée que nous, a beaucoup à nous apprendre. A commencer par leur « religion », le Khala. Cette philosophie consiste à partager ses sentiments et ses pensées aux autres.

 

Devant les différentes réactions, en passant du dégout à la fascination, le docteur Narud intervint.

 

-Mes enfants, sachez que cette idéologie a mis fin une longue période de conflits et unifié tous les Protoss. Evidemment, s’il y a des adeptes, il y a eu forcément des opposants. Ces derniers prônaient sur l’individualité et ne voulaient pas partager leurs pensées à leurs congénères. Ce qui leur a valu d’être bannis d’Aiur, leur planète-mère. 

-Ces bannis prirent alors le nom de Templiers Noirs, continua le professeur Stallone. Ils puisèrent leur puissance du Vide. L’une de leurs capacités la plus connue est celle de se dissimuler dans les ombres.

 

Pendant que les deux hommes faisaient le cours à deux où une rivalité s’installa entre eux pour savoir lequel des deux était le plus grand connaisseur,

 

Sylvie perçut la présence de l’inconnu qui accompagnait Narud mais elle fut incapable de lire dans son esprit. Sans traîner, elle prévint ses amies de la présence de cet inconnu. A la fin du cours, les Poltergirls profitèrent de la cohue dans la salle pour prendre la porte qui dissimulait l’inconnu. Elles le suivirent sans se faire remarquer pour arriver dans les jardins qui étaient déserts à cette heure-là. A côté du bâtiment administratif, deux personnes de l’entretien, un homme et une femme, nettoyaient un graffiti « Mengsk au trou » sur le mur. L’inconnu au costume militaire s’arrêta à côté d’eux. Les Poltergirls restèrent à bonne distance pour ne pas se faire repérer tout en écoutant la conversation.

 

-Ce soir, à 20h00, au Manoir du Pandémonium, dit le jeune homme en tenue d’entretien. Le Boss vous attendra au dernier étage.

-Compris, répondit le blond en costume avant de partir.

 

Les Poltergirls étaient intrigués par ce qui venait de se passer. On aurait cru que ces 3 personnes se connaissaient malgré l’écart social qui les séparait.

Pour l’instant, elles devaient vite revenir en cours pour éviter d’être en retard. En partant, elles ne virent pas le chat qui les observait d’un air sournois.

Comme il n’y avait pas de cours l’après-midi, les Poltergirls allèrent s’entrainer au centre de commandement pour maîtriser leurs pouvoirs psychiques.

Sylvie tentait de produire des boules d’énergie psionique pour les lancer sur des cibles. Carla essaya d’atteindre des hauteurs qu’on ne pouvait accéder en grimpant par la téléportation. Iris créait des vents aussi tranchants que des lames de rasoirs. Jennifer faisait travailler des petits robots par la pensée.

Seulement, elles ne parvenaient pas à se retirer de la tête cette histoire de rencontre. C’était louche, comme dans les histoires d’espionnage. Des espions qui se font passer pour des gens ordinaires communiquant des informations aux agents sur le terrain. Puis ils disparaissent sans éveiller les soupçons. Après cet entrainement ardu, elles rendirent visite au commandement pour lui apprendre ce qui se tramait.

 

-Commandant, nous avons découvert une chose inquiétante.

-Laquelle, demanda le commandant d’air curieux.

-Ce matin, lors du cours du professeur Stallone, quelqu’un était caché pour suivre le cours. A la fin du cours, nous l’avons suivi. Durant la filature, il s’est arrêté devant deux employés de l’entretien.

-Que sont-ils échangés, interrogea le commandant de plus en plus intrigué.

-D’un rendez-vous au Manoir du Pandémonium avec un certain  « Boss », affirma Sylvie, si vous voulez mon avis, c’est louche.

-J’entends bien mais à quoi ressemblait-il ?

-Nous n’avons pas vu son visage, dit Carla. Il s’agit d’un blond qui portait une cape rouge. De ce que j’ai vu, je dirais que c’est un militaire haut-gradé. Ce sont ses bottes qui m’ont mise sur la voie.

-Tu as l’œil Carla, dit Iris, admirative.

-C’est fort intriguant, fit remarquer le commandant, une personne qui occuperait une place importante dans notre armée va se rendre dans un lieu peu recommandable rencontrer une personne qui serait son supérieur. C’est en effet louche.

-Que faut-il faire ?

-Enquêter bien sûr. Nous avons encore du temps avant la rencontre. Allez voir cet hôtel et trouvez ce qu’il y a à savoir dessus. Si ce que vous dites est vrai, nous le découvrions assez vite. Rompez !!

 

C’est ainsi que les Poltergirls allaient réaliser leur première mission d’infiltration. Seulement, elles sont loin d’imaginer que cette mission allait les changer et les amener vers un futur dont elles n’auraient jamais imaginé.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Quel blondinet? je ne vois pas de qui tu parles. je veux un nom en spoiler (pour ne pas spoiler). En attendant le chapitre 15 où nous découvrons le lieu du rendez-vous.

 

                                                          Chapitre 15 : La venue d’un prince (Partie 2)

 

Le Manoir du Pandémonium était un luxueux hôtel se trouvant à 20 minutes de l’université militaire. Il comportait un immense bâtiment de 3 étages avec une tour de 7 étages supplémentaires incrustée au centre, une piscine chauffante, une salle de sport et une station thermale. Il fut récemment construit peu avant l’arrivée des Zergs sur California. Sa splendeur fit le tour de la planète. Les personnalités notables du Dominion vinrent voir cette merveille pour savourer le confort que lui prêtaient les rumeurs. En l’espace d’une semaine, l’hôtel fut classé 5 étoiles.

 

Sylvie observait l’entrée de l’hôtel depuis un banc. Cachée derrière un journal comportant des trous pour les yeux, elle pouvait garder un œil sur les allées et venues des clients sans se faire remarquer. Pour l’instant, l’inconnu à la cape rouge n’était pas encore passé. Peut-être qu’il était déjà à l’intérieur. Si d’aventure, il venait à sortir, elle le suivrait.

 

Jennifer restait au centre de commandement pour réaliser des recherches sur le Manoir du Pandémonium sur le Net. Grâce aux ordinateurs de l’armée du Dominion, elle put découvrir que l’hôtel était en activité depuis un mois. Le précédent propriétaire avait fait faillite et avait dû vendre son terrain à un acheteur encore inconnu à ce jour. L’hôtel fut ensuite construit en un mois. Son succès fut rapide, à la grande surprise de tous. Au premier abord, cet hôtel semblait être irréprochable. En apparence du moins. En effet, de nombreuses rumeurs courraient comme quoi de mystérieux camions arrivaient à l’arrière de l’hôtel pour livrer des choses. Seulement, personne, à part les employés qui affirmaient n’avoir rien vu, n’a vu l’ombre de ces chargements.

Par conséquent, personne ne connaissait la  nature exacte de ces livraisons. De quoi continuer les recherches sur le sujet.

 

Carla et Iris étaient à l’arrière de l’hôtel en tenue de fantôme et camouflage activé. Elles allaient entrer dans l’hôtel quand un camion arriva. Les choses se passèrent très vite. Un pan du mur s’ouvrit pour libérer un passage caché. Des hommes en noir avec un R rouge en sortirent pour prendre la cargaison du camion et l’emmenèrent à l’intérieur de ce qui semblait être une base secrète. De ce qu’elles avaient vu, l’Alliance Démoniaque était mêlée de peu ou de loin à la future rencontre entre ce  « Boss » et l’inconnu à la cape rouge. Elles s’introduisirent à l’intérieur de l’hôtel car elles ne pouvaient entrer par l’entrée secrète qui s’était refermée. Le couloir était fort luxueux. Des couleurs vives et dorées  parsemaient les murs et le sol était recouvert d’une douce moquette rouge flamboyante. Carla et Iris suivirent le beau couloir pour s’arrêter devant une fontaine murale. Si cette fontaine avait attiré leur attention, c’était en raison de la statue dont l’eau sortait de sa bouche. En effet, elle représentait un hydralisk sur un rocher. On pourrait croire que c’était un hydralisk comme les autres mais en l’observant de plus près, on pouvait s’apercevoir qu’il s’agissait de…

 

-Sylvestre, affirma Carla avec certitude quand elle vit le cristal à la poitrine du monstre.

-Comment est-ce possible, demanda Iris, comment ce Zerg a-t-il pu avoir une statue à son effigie ?

-Je l’ignore, répondit Clara, mais j’ai l’intuition que cette statue cache quelque chose.

 

Carla examina la statue avec un œil d’experte. Elle appuya involontairement sur le cristal, ce qui ouvrit un passage secret. Iris entra pour explorer le passage secret qui semblait s’étendre dans tout l’hôtel. On pouvait même trouver des échelles amenant aux étages supérieurs. De l’autre côté du mur, il y avait un bouton permettant de refermer la porte secrète. Carla appuya de nouveau sur le cristal de la statue pour fermer la porte secrète. Ensuite, elles partirent pour découvrir davantage de choses sur l’hôtel.

 

18h00, elles se retrouvèrent au Centre de commandement pour faire le point et partager ce qu’elles avaient découvert. Sylvie fut la première à exposer ses trouvailles :

 

-Je n’ai pas vu l’inconnu entrer ou sortir. Soit il était déjà entré, soit il se trouvait autre part. Après, je n’ai rien vu de suspect. Des gens, tout ce qui avait de plus normal.

-Quand à moi, dit Jennifer, j’ai découvert pas de choses sur cet hôtel, alors accrochez-vous. D’abord, le terrain sur lequel se trouve l’hôtel, personne ne sait qui a acheté. Etrange, n’est-ce pas ?

-Surtout quand il s’agit du propriétaire d’un hôtel 5 étoiles, commenta Sylvie.

-Tout à fait. Ensuite, on a des rumeurs parlant de cargaisons qui entrent dans l’hôtel mais dont le contenu demeure encore inconnu. Il en va de même de leur location.

-J’ai bien une petite idée sur la question mais continue, Jennifer.

-J’ai récupéré les plans de l’hôtel mais il y a une chose assez étrange. Certains murs sont plus larges que la normale et je n’arrive pas à comprendre pourquoi.

-On pense avoir la réponse, dit Iris, dis-moi, Jennifer, tu en sais plus sur le lieu du rendez-vous ?

-Naturellement, répondit l’experte de la technologie, le dernier étage est une suite VIP. En plus des chambres, il y a même une salle de réception, une piscine privée, un jacuzzi, une salle de musculation et une salle de jeux. Une des chambres est réservée à un certain Monsieur V. mais impossible d’en savoir plus.

-Bien, je vais pouvoir exposer nos découvertes, dit Carla en redressant ses lunettes. D’abord, les cargaisons. Quand elles arrivent, les hommes en noir viennent la récupérer pour l’emmener dans un repaire se trouvant sous l’hôtel.

-Quand tu parles des hommes en noir, tu veux parler de l’Alliance Démoniaque, demanda Sylvie.

-En effet, confirma Iris, mais ce n’est pas tout. Quand Jennifer a parlé de murs trop épais, j’ai tout de suite pensé au passage secret que moi et Carla avons trouvé.

-Un passage secret ? Où ça ?

 

Carla indiqua l’emplacement de la porte secrète qui se trouvait dans un mur anormalement épais. Maintenant, le doute n’était plus permis : les murs épais dissimulaient des passages secrets. Un important réseau secret circulait dans tout l’hôtel, suite VIP incluse. Une idée germa dans l’esprit des Poltergirls. Une idée qui leur permettrait de trouver des réponses à leurs questions concernant l’inconnu à la cape rouge et son rapport avec l’Alliance.

Elles présentèrent le rapport de leurs recherches au commandant qui prit une mine grave devant ces révélations. Après avoir lu le rapport dans son intégralité, il prit sa décision :

 

-Mesdemoiselles, si ce que vous avez vu est vraiment le fruit des activités de l’Alliance, nous ne pouvons ignorer cela. Vous avez donc mon accord pour infiltrer cet hôtel et épier cette rencontre. Qui sait, nous pourrions identifier une taupe. Maintenant, rompez.

 

Elles n’eurent pas besoin qu’on leur dise deux fois ce qu’elles ont à faire. Après un passage au vestiaire, elles partirent pour le Manoir du Pandémonium.

En prenant soin d’activer leur système de camouflage, évidemment. Elles traversèrent la rue en prenant soin de ne bousculer personne. Elles évitèrent aussi de traverser la route lorsque le feu des piétons était rouge pour ne pas se faire renverser par une voiture. Quand elles arrivèrent à l’hôtel, elles entrèrent par l’entrée de service pour rejoindre la fontaine avec la statue de Sylvestre. Elles ouvrirent le passage secret et y entrèrent. Elles prirent la précaution de refermer la porte secrète pour ne pas éveiller de soupçons. Ensuite, elles prirent l’échelle et montèrent au dernier étage. Là-bas, elles trouvèrent des fentes leur permettant d’observer le salon de la suite et ainsi peut-être écouter la conversation de la rencontre, si elle avait bien lieu ici.

Si on observait de l’autre côté du mur, on verrait un beau tableau représentant une quelconque personnalité du Dominion. De cet observatoire, ils le virent. L’inconnu à la cape rouge buvait un bon porto ambré, assis sur un luxueux fauteuil marron et tournant le dos aux Poltergirls. Il était 19h50 et l’impatience commençait à se sentir aussi bien chez l’inconnu que chez les Poltergirls. L’inconnu se leva pour aller admirer quelques œuvres d’arts présentes dans la pièce. Les fantômes eurent l’occasion de voir enfin son visage. Inutile de dire qu’il était beau gosse. Carla avait les yeux pétillants à la vue de ce prince charmant au grand désespoir de ses amies. Enfin, 20h00 sonna. La porte d’entrée de la suite s’ouvrit et…

 

A suivre.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le nom de la personne que j'ai identifié comme étant le blondinet :

 

Valérian Mengsk , même si ça ferait un peu bizarre qu'il passe aussi inaperçu ça me parait être le meilleur candidat , mise  a part si s'en est un nouveau

 

 

Et je ne comprend pas trop L'alliance , Autant sur le terrain ils détectent les fantômes comme bon leur semblent autant dans ce qui semblerait être un abris secret "tro d4rk de la mor ki tu" ils sont pas capables d'installé un f*cking systéme de sécurité qui détecte les champs de camouflages ou des entrées non prévu/autorisés ... a moins qu'elle ait était détecté et alors c'est une erreur de ma part et je suis alors choqué par l'efficacité de leurs alarmes silencieuses et de leurs sang froid .

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

 Share


×
×
  • Créer...