*Hinata-tchoum* Posté(e) 30 octobre 2006 Share Posté(e) 30 octobre 2006 la Nouvelle est un genre assez particulier, et généralement la chute est ce qu'il y a de plus travaillé et d'inattendu. on voit bien que toute ta Nouvelle va résider dans la chute que l'on ne peut pour l'instant prévoir, je trouve ça particulièrement fin! on se croirait presque dans le topic à enigme où on a beau chercher on arrive pas à déceler la suite, j'adore ce type de lecture où l'on se pose sans arrêt des questions et où on essaye de perser la pensée de l'écrivain sans pour autant pouvoir anticiper! j'aimerai bien lire tes autres récits ^^ n'hésite pas à en mettre d'autre Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Miss Uchiwa Posté(e) 30 octobre 2006 Share Posté(e) 30 octobre 2006 Super...c'est dingue à quel point cet échange est scotchant... rah, je sais pas pourquoi, j'ai l'impression que tadéus n'est pas aussi victime des circonstances qu'il le dit...il semble écarter bien vite certaines questions...y'a un truc qui cloche...mais allez savoir quoi...aah, se sens que je vais devoir attendre la suite pour confirmer mon impression... en tout cas, continues^^ Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rhavin Posté(e) 30 octobre 2006 Auteur Share Posté(e) 30 octobre 2006 Tiens, je ne pensais vraiment pas que mes écrits pouvaient plaire. La plupart du temps quand je les relis, je les trouve plats, maladroits, avec des incohérences. Et pour être honnête, celle-ci aussi comporte au moins une incohérences monstre. Que j'ai vaguement essayé de dissimuler au cours de la seconde partie. Reste à voir si vous la verrez... tadéus n'est pas aussi victime des circonstances qu'il le dit Tiens, je me demandais si vous sauriez le voir ce détail... Alors, vérité ou déformation de la vérité? Je joue beaucoup sur l'intinct. Certaines choses parraissent invraissemblables sans pour autant pouvoir prouver qu'elles le sont. Et ce genre de situation que j'aime décrire, histoire de ne pas rendre mes histoires trop évidentes à deviner, pour que la lecture retrouve son intérêt premier: divertir. Je vous poste la suite demain et il faudra que je commence à rédiger la troisieme partie. note: cette formulation me semble mal écrite mais je n'arrive pas à mettre le doigt sur l'erreur. "vous la vérée". Quelqu'un peut m'éclairer? Edit Fenicks, qui tend une lampe torche à rhavin... : "Verrez", comme l'a dit nejisama, et quelque chose me dit que tu es en train de t'arracher les cheveux en te demandant pourquoi tu n'as pas pu le voir plus tôt...^^ edit moi:Merci à Nejisama et fenicks pour cette precision. Je devais pas avoir les yeux en face des trous hier soir... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
neji' Posté(e) 30 octobre 2006 Share Posté(e) 30 octobre 2006 C'est vraiment une question? (si oui je dirais "vous la verrez" mais moi et l'orthographe...) Sinon l'histoire ce met en place et devient de plus en plus interressante. On en apprend suffisement pour avancer dans l'histoire, mais pas trop pour qu'on attende la suite avec impatience. Je suis de l'avis de la Miss Tadeus n'est peut être pas forcément ce qu'il veut nous faire croire, il a l'aire bien trop intelligent. En attendant la suite.... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rhavin Posté(e) 31 octobre 2006 Auteur Share Posté(e) 31 octobre 2006 Et voici la suite. Le fameux détail qui cloche dans la tête éclairée de Miss Uchiwa. encore que... un détail, pas sûr. M'enfin bon, cette partie, plus je la relis, moins je la trouve claire. A vous de me dire si ça l'est suffisement. Et bonne lecture. _______________________________________________________________________________________________________________ L'avocate se dirigea vers le bureau du juge pour lui remettre un dossier. "Le même dossier sera remis aux jurés pour qu'ils puissent l'examiner en toute sérénité lors des délibérations. Mais je peux déjà vous en parler. Chacunes des personnes qui a travaillé pour les Voyageurs l'a fait contre sa volonté, à la suite d'une manipulation mentale visant à inhiber complètement le libre arbitre et les transformer en petits soldats parfaitement obéissants et prèt à mourir au combat sans la moindre hésitation. A la guerre, il est malheureux mais normal de voir des soldats s'entretuer. En revanche, chacun le fait avec son libre arbitre. Et nous avons ici un grand nombre de témoignages prouvant que monsieur Isaac Bell était au courant de ce détail et qu'il en a tiré profit d'innombrables fois au combat. Monsieur Bell, voudriez-vous nous en dire plus? Tadeus avait une légère crispation au niveau du menton, comme s'il était en colère. Malgré un sourire éclair, à peine esquissé pendant l'ennoncé de l'avocate. _Ce n'est pas un secret, tout le monde s'en est rendu compte à un moment ou à un autre. Les personnes dépourvues de liberté mentale agissent de façon monotone, presque mathématique, sans le moindre aléas ni le moindre comportement "chaotique" qui je dirais, caractérise l'humanité. Ils agissent selon des schémas pré-établis et en sachant cela, on peut prévoir très facilement leur comportement dans une situation donnée. Un exemple concret est que dans une file de quatre de ces personnes, si vous regardez attentivement, les quatre personnes marchent rigoureusement au même rythme, dans les pas les uns des autres et font rigoureusement les mêmes mouvements. De même qu'ils réagiront tous au même moment et de la même manière si un coup de feu est tiré. Dans certaines situations, en sachant cela, on peut rapidement en tirer profit et s'en sortir sans dommages. Mais je ne vois pas le rapport avec mon procès. _Tout simplement que vous avez profité de leur absence de personnalité pour les tuer. Que mentalement, ils étaient comme mort et que vous vous chargier de les faire vraiment mourir, sans qu'ils aient la réelle possibilité de se défendre. Et c'est à ce titre que j'affirme ceci: pouvons nous être sûr que chacune des situations où vous vous êtes trouvé en légitime défense, ce ne sont pas des situations que vous avez provoquées? Que vous vous êtes servis de la faiblesse ennemie pour l'amener à vous tirer dessus en premier et vous mettre ainsi à chaque fois en position de légitime défense? La salle, déjà silencieuse, semblait à présent baigner dans un calme mortel. Tout les regards convergeaient vers Tadeus. L'avocate de l'accusation, toujours parfaitement immobile et le visage inexpressif semblait tout de même triompher dans un éclat éblouissant. Mais une nouvelle voix, un peu tremblotante se fit entendre:"Si je puis prendre la parole...?" Elle s'élevait de la personne en imperméable noir, à la capuche encore sur la tête, couvrant de ténèbres son visage. D'un léger mouvement, elle enleva la capuche de sa tête, pour réveler les traits tirés d'une jeune femme aux pomettes rouge et aux yeux cernés. "Je suis Marie Caise, la fille de la soeur de monsieur Isaac Bell. Je tiens d'abord à m'excuser pour cette intrusion... pardon, pour cette interruption. Et je voudrais parler quelque mots à cette salle. J'avais six quand les bombes ont plut sur le monde. Et huit ans plus tard, c'estrà dire trois ans avant la fin des Années Noires... pardon, deux ans avant, je suis allé voir les Voyageurs pour faire partie de la milice. Je haïssais ma maman pour me faire faire vivre dans ce monde. Alors pour me punir... pour la punir... je suis allé voir les Voyageurs. Pour m'engager dans la milice. Je l'ai déjà dit. La demoiselle semblait un peu perdue et désorienté. Elle bafouillait et s'emmêlait les mots. Mais elle continua. "Je m'en veut terriblement. Encore moins... encore plus que j'en voulais à ma maman. Mais je suis là aujourd'hui pour vous dire comment ça se passait là-bas. Il n'y avait que des volontaires. Que des personnes qui voulait être là. Des volontaires quoi. Les Voyageurs nous ont amenés dans une drôle de machine qui m'a couvert la tête. Pis je me suis sentie toute drôle, comme si je me rapetissais dans ma tête. C'était comme de plus pouvoir agir tout seul. Un monsieur est venu me voir et il m'a dit: "garde à vous". Et moi je savais pas comment y fallait faire. J'allais lui dire mais y a mon corps qu'a bougé tout seul et je me suis mis au garde à vous. _Donc, ce que vous voulez dire, c'est que tout les ennemis étaient des volontaires pour se battre contre la résistance, c'est bien ça, mademoiselle? _O-oui. _Mais est-ce que vous saviez que vous alliez perdre votre libre arbitre? _Ben non, sinon je crois qu'on l'aurait pas fait. Mais faut savoir un autre truc. _Ah? Et quoi donc? L'assistance était médusée par cette jeune femme, tenant à peine debout, encore visiblement très traumatisée par son bref passage dans les forces ennemies. Même l'avocate de l'accusation semblait décontenancée par ces affirmations. Ce qui était normal puisqu'aucun des miliciens ne se souvenaient plus de quoi que ce soit du temps de leur "esclavage". "Ben en fait, ce qui faut savoir, c'est qu'après un certains nombres de missions, ils t'emmènent voir un des Voyageurs qu'a un gros pouvoir et que quand tu reviens, tu peux à nouveaux faire comme tu veux. Enfin je crois, j'y suis jamais allé. Mais j'ai vu le chef de mon équipe y aller et quand il est reviendu, bah il pouvait bouger comme il voulait. Sauf en mission. C'était toujours lui et pas lui. Enfin il faisait comme nous mais il nous dirigeait plus mieux. Et puis il parlait tout seuls des fois, comme si y réfléchissait à voix haute. Et pis nous on suivait tout ses ordres. C'qui fait qu'on n'est jamais revenu avec des pertes. Je crois je me souviens d'une fois où quand je suis rentrée, j'ai pleuré de ce que j'avais fait. Enfin mon corps a pleuré. Je voulais partir mais mon corps faisait pas ce que je lui disait. Enfin voila. _Je peux vous questionner un peu, mademoiselle Caise? _Si je peux répondre. _Bien. Donc de ce que vous nous dites, chacun des miliciens était volontaire à l'origine? _Oui. _Et qu'ils devenaient de parfaits robots après un conditionnement mental? _Oui. _Donc vous n'étiez pas responsables de vos actes. _Oui. Non. Enfin on était pas responsable de nos actes mais c'est quand même nous qu'on s'était foutu là de nous-même. Et pis qu'on avait not' chef qu'était responsable de nos actes et pis des siens aussi. Que lui, il savait ce qu'il faisait et qu'il le faisait de lui-même. _J'avais plus ou moins compris au bout d'un certain temps que le leader était libre de ses actes, intervint Tadeus, ce qui rendait certaines missions très périlleuses car ils étaient formés à la guérilla urbaine et pas nous. _Donc vous ne pouviez pas manipuler l'ennemi pour vous mettre en situation de légitime défense. Enfin je suppose, je le reconnais. Mais dans ce cas-là, on en revient au bénéfice du doute que je vous ai laissé tout à l'heure concernant la possibilité selon laquelle... _Désolé une fois de plus de vous couper la parole mais je pense que cette mascarade a assez duré. Il me reste un certain nombre de choses à dire et je vais les dire. Je risque d'être virulent dans mes propos, mais tout ceci commence à me lasser profondément. Tout le monde dans la salle avait eu un mouvement de recul quand Tadeus s'était levé et même Marie s'était éloignée. D'ailleurs, une fois qu'elle avait eu fini d'être interrogée, elle n'avait pas tardé à remettre sa capuche sur sa tête et se faire aussi discrète que possible. Tadeus quant à lui, semblait envahi d'une colère froide. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Miss Uchiwa Posté(e) 31 octobre 2006 Share Posté(e) 31 octobre 2006 Moi, ça m'a l'air très bien^^ Mais y'a un truc qui m'ennuie: pourquoi Tadéus est-il là ? On ne vas pas faire un procès aux poilus de 14/18 parcequ'ils ont tués des allemands, tout comme on ne va pas condamner les policiers qui ont tué un gangster en état de légitime défense... pourtant, on peut dire que s'ils n'avaient pas tenté d'arrèter le gangster, celui ne les aurait pas arrèté... c'est un peu la même chose avec tadéus, à une autre échelle, non ? Y'a autre chose...quelque chose qu'il a fait, que l'on ne connait pas encore... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rhavin Posté(e) 3 novembre 2006 Auteur Share Posté(e) 3 novembre 2006 Et voici la suite. Faudrait que je me mette à écrire la suite peut-être... _________________________________________________________________________________________________________ "Depuis le début de cette séance, l'on me parle de légitime défense. Légitime défense. Ce genre de chose n'existe qu'en temps de paix, lorsqu'il y a une fusillade ou un échange de coups de feux. Mais en temps de guerre, la légitime défense est un pure non sens. Relisez les traités sur la guerre des grands généraux du passé. Sun Tzu en particuliers. En guerre, il y a des choses moches, c'est comme ça. Je ne m'en défends pas bien au contraire. Je vis avec depuis des années. Mais comprenez bien ceci: s'il n'y avait pas eu des gens comme moi, vous ne seriez peut-être pas là, à m'accuser de crime contre l'humanité. Probable même que dans cette salle il y ait dix ou vingt personnes à qui j'ai rendu un père, une mère, un fils ou n'importe qui d'autre en le ou la gardant en vie en mission avec moi. Vous m'acussez de crime contre l'humanité?! Et qui a créé les instruments qui ont faits les millions de morts lors du déluge nucléaire? Est-ce qu'on a jugé les dirigeants des pays qui ont riposté à une soit disante attaque ennemie? Et même sans parler de choses aussi générale, avez vous pensez un peu à l'homme que je suis et non plus seulement au héro ou au monstre connu de tous et de toutes? Je n'ai plus eu un seul sommeil paisible depuis le début des Années Noires. J'ai subis des blessures handicapantes, ou qui ont laissé des séquelles importantes. Je suis obligé d'aller déféquer dans un hopital trois fois par semaine à cause d'un laser qui a littéralement fondu la moitié de mon intestin, j'ai une plaque de métal sur un coté du crâne, je ne vois plus qu'en noir et blanc depuis une explosion au phosphore, j'ai des calculs reinaux, trois cotes en moins suite à un écrasement de la cage thoracique, les poumons pleins de poussières des combats. Ah c'est sûr, on ne s'en doute pas, avec les prouesses physiques que je suis encore capable de réaliser. Vive la médecine d'aujourd'hui! Mais regardez le commun de la vie de tout les jours. La moindre goutte d'alcool me tuerait sur place, je n'ai plus eu de relations sexuelles depuis avant le déluge, je suis devenu stérile à cause de la quantité invraisemblable de stress accumulée ces dernières années et la dernière femme que j'ai prise dans mes bras... c'était le jour du départ des Voyageurs. Tadeus repris son souffle, rouge de colère, de ressentiment, de tristesse et de désespoir. Les chuchottements allaient bon train dans le publique et les jurés avaient les yeux pleins de larmes. "Oui, repris Tadeus, ça aussi je vais vous en parler. Elle était devant moi, la dernière survivante de son groupe. Elle était devant moi, son arme à impulsion braquée sur moi, à quelques mètres de distances. Et c'est à ce moment là que les Voyageurs ont levé les inhibiteurs mentaux et sont repartis pour Dieu sait où. J'ai vu sur le visage de la femme comme des crispements du visage et son regard s'est soudain allumé d'une flamme tandis que ses yeux se remplissaient de larme. Je l'ai vu retourner son arme contre elle même et poser le canon sur sa tempe. Puis elle m'a regardé droit dans les yeux et formulé ces derniers mots avant de presser la détente avant que je puisse l'atteindre. Elle me disait "je suis tellement désolée". Le rayon avait laissé un trou en tuyau dans son crâne et il y avait très peu de sang. Emporté dans mon élan, je l'ai saisie au vol pour m'écrouler par terre. Je sentais encore la chaleur de son corps, tandis que peu à peu, le reste de vie en elle s'en allait. La dernière fois que j'ai tenu une femme dans mes bras. La vie a fait de moi un héros, un monstre et un damné. Je ne sais pas ce qui a été décidé concernant le massacre des irradiés, mais quelle peine pourrait on m'infliger? Dans un cas comme dans l'autre, qu'allez vous faire? Il n'y a pas de précédent, c'est la première fois dans l'histoire de l'humanité que quelqu'un est jugé pour ce genre de chsoe. Et encore... jugé? Avec quoi? Selon quels textes de lois? Selon quelle justice? Je suis jugé pour avoir participé à la restauration d'un monde de lois et de justice. Ni plus, ni moins. Mais des lois et une justice basées sur l'ancien temps, sur d'anciennes bases, comme s'il ne s'était rien passé. Comme si les centaines de millions de morts au cours de ces quinze dernières années ne s'étaient pas produits. Alors sachez que votre verdict, je m'en moque. Vous pouvez me condamner à mort, n'importe laquelle, vous pouvez m'envoyer en prison quand vous en aurez reconstruite quelques unes pour le restant de mes jours, ou me laisser en liberté, moi ce que je sais, c'est que ma vie est un fiasco complet, que j'ai tout raté et qu'aujourd'hui, je suis un homme foutu. Un has-been qui n'a plus de raison d'être. Et que la vie ne me réserve plus rien mais que je suis trop lâche pour me l'ôter. Et maintenant, si vous voulez bien, je m'en vais, je vouslaisse faire ce que vous voulez, décider ce que vous voulez, c'est sans importance pour moi. Tadeus se leva, sous les regards ébahis de toutes les personnes dans la salle et sorti, d'un pas lourd de désespoir, les larmes coulant sans retenue sur son visage, suivi quelques instant plus tard par Marie, ombre d'elle-même. L'avocate de l'accusation ajouta quelques mots après son départ puis le juge leva la séance pour que les jurés aillent délibérer. Puis vint le verdict final. Fin de la deuxième partie. 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Miss Uchiwa Posté(e) 3 novembre 2006 Share Posté(e) 3 novembre 2006 ouh...ça c'est du mélodramatique...[mode chieuse on/] mais comment il peut savoir qu'il est stérile, s'il a pas eu de relation sexuelles^^ ? ah, aussi, on dit 'calculs rénaux'...gniark...et ça se traite très bien si c'est pris à temps^^ [mode chieuse off/] bon, on le plaint bien, c'est sur...mais n'empèche...on m'oteras pas de l'idée qu'y a un truc qui cloche...le gouvernement va pas juger ses propres soldats parcequ'ils ont gagné la guerre, si ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MadHatter Posté(e) 3 novembre 2006 Share Posté(e) 3 novembre 2006 Tiens donc, perte de sang froid? Cherche t-il à émouvoir l'assemblée? Et si vraiment plus rien ne lui importe, pourquoi se justifier une nouvelle fois? (J'ai beaucoup trop de questions, peut-être inutilement posées, vu que j'aurai peut-être les réponses dans la 3e partie encore une fois...) D'autre part, le pourquoi du procès reste quand même flou (ou alors c'est moi qui n'ai rien compris): Tu as dit au début qu'il y'avait 2 protagonistes et qu'il n'en restait plus qu'un: l'homme (qu'est ce qu'on peut entendre par "l'homme"? L'espèce humaine ou uniquement Tadeus? Ca semble peut-être évident mais moi c'est la première question (stupide?) qui m'est venue à l'esprit) . Quel est donc le second protagoniste? Les Voyageurs? Si oui, où est la place du gouvernement dans tout cela? Nulle part? Je pense que tout cela manque volontairement de clarté, pour alourdir le suspens qui est déja bien pesant. Sinon, je vois qu'il y'a des lecteurs ayant pas mal d'intuitions, j'avoue avoir été un peu aveuglée par le discours un peu trop persuasif de Tadeus... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rhavin Posté(e) 3 novembre 2006 Auteur Share Posté(e) 3 novembre 2006 Le but du procès...? Vou êtes à 100 lieux de savoir. Je suis en train de rédiger la troisième partie qui éclaircira tout ça. Tout a une importance, vous comprendrez rapidement pourquoi. Il est vrai que pour les 2 protagonistes, je manque volontairement de clarté. Mais quand je dis "lhomme", j'aurais du préciser avec "le genre humain". Quant au gouvernements, et bien là, j'avoue que j'ai pas encore bien décidé s'il y en avait un au moment du procès ou pas. Mais je vous dirais qu'àprès cette terrible page d'histoire qui vient de se tourner (les 10 Années Noires, guérilla urbaine, résistance et esclavage...) l'humanité s'est unie dans le soucis de ne plus se faire la guerre à elle même. Edit vers 15heures. Voila, j'ai plié cette nouvelle. La troisième partie est prete et les deux épilogues aussi quoique le dernier ne me plaisant que moyennement. Mais bon, je pense qu'il est nécessaire pour comprendre certaines choses. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Miss Uchiwa Posté(e) 6 novembre 2006 Share Posté(e) 6 novembre 2006 Raah ! ça y'est ! enfin de retour sur le fofo ! depuis le temps que je voulais faire la remarque (pour info, j'ai fais 'tilt' alors qu'on était en pleine cambrousse à se crever les yeux à chercher des champignons^^) et là je me suis dis: minute: il vient de dire que la moindre goutte d'alcool le tuerais, et il vient de se saouler là: "Qu'est-ce que tu fais? _Ca se voit non? Je me saoule. _C'est vraiment pas le moment, nom d'un chien! Et je suis pas sûr que cela t'aide pendant le procès. _Et tu connais quelque chose en mesure de m'aider toi? Moi non. _Pourquoi tu bois? _Parce que c'est tout ce qu'il me reste. Pour oublier que je ne mérite pas de vivre. _Allez viens, la séance va reprendre. _Hic. alors soit ilveut se suicider au final...soit...y'a bien qqchose qui cloche ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rhavin Posté(e) 6 novembre 2006 Auteur Share Posté(e) 6 novembre 2006 Et ben... je pensais que personne ne la verrai cette incohérence-là! Sauf qu'elle est voulue. D'ailleurs, miss Uchiwa, relis-mieux et pose toi la bonne question pour pouvoir comprendre. Parce que je te dirais ceci: Tadeus n'a pas menti une seule fois au cour du procès. Ah mais... suis-je bête... C'est aujourd'hui le début de la troisième partie qui explique bon nombre de choses. Bon bah alors jetez vous dessus. ________________________________________________________________________________________________________________ Troisième partie. "Je n'ai pas compris pourquoi tu n'as pas voulu assister à l'annonce du verdict. Marie se tenait debout dans le salon chez Tadeus, examinant comme à l'accoutumée les diverses armes hors-d'usage accrochées aux mur ainsi que les nombreux plans de batailles et quelques décorations. Tadeus, lui, se trouvait pour le moment dans la salle de bain, en train de s'injecter une dose de morphine par intra veineuse. "D'abord pour une raison toute simple que tu auras sûrement remarquée, parce que la douleur devenait insupportable et je me voyais mal me faire mon injection devant tout le monde. Et ensuite parce que le verdict était évident. Je n'allais pas rester sur place pour un verdict que je connaissais déjà. Il faudra tout de même que je me prépare pour faire ma petite déclaration officielle à ce sujet et que j'aille insulter copieusement l'accusation pour ça. _Si tu savais quel allait être le verdict depuis le début, pourquoi avoir fait tout ce réquisitoire? Il aura servi à rien en fait... _Je te trouve bien plus cohérente dans tes propos qu'au tribunal, Marie. Aurais-tu décuvé? Je peux te dire qu'à t'entendre parler comme une toxicomane, je me suis demandé si tu n'allais pas faire plus de mal que de bien... _On va dire que j'ai un peu grossifié le trait, mais tu as raison, je n'aurais pas dû boire avant. Enfin, tout ce qui importe, ce que tu aies gagné ce procès. _Je ne l'ai pas gagné à proprement parlé puisque les charges contre moi ont été abandonnées. Mais tu l'as dit, c'est l'essentiel. Mes anciens compagnons parmi les suicidaires vont pouvoir souffler. _C'est vrai qu'eux étaient pratiquement autant concernés que toi par cette affaire. Tu imagines si tu avais perdu, il y aurait sûrement eu d'autres... Marie s'arrêta net dans sa phrase. Puis comme Tadeus revenait de la salle de bain, elle se planta devant lui et le regarda droit dans les yeux, du haut de son petit metre soixante cinq. "Y a des trucs qui m'échappent là. J'ai l'impression que tout est lié dans cette affaire. Tu m'as toujours dit que tu préférais garder profil bas depuis la fin des Années Noires. Et aussi que personne n'était au courant pour les deux milles et quelques irradiés... Et là, tu te mets en parler comme si tu avais vêcu cela hier, sans la moindre réticence alros qu'il a fallu que je te travailles au corps pendant des mois avant que tu ne m'en parles. Pourquoi j'ai le sentiment que tu me caches quelques chose? _Parce que tu as raison. Tadeus avait enfilé une chemise blanche à col montant et se trouvait maintenant derrière un petit bureau dans le coin de la pièce. Il en sorti un dossier assez volumineux avec à l'intérieur un grand nombres d'antiques feuilles de papier sur lesquelles étaient rédigées de volumineuses notes. "Là dedans, il y a environ vingt ans de témoignages, de récit, de reflexion, de rapport ainsi qu'un plan général. Quand j'ai commencé à briser les nuques, ce que je n'ai pas dit au tribunal, c'est qu'à ce moment là, j'ai commencé à rechercher un moyen de me faire oublier, pourqu'on ne se souvienne pas de moi. Je ne savais pas alors comment les choses allaient tourner mais je savais qu'on ne me pardonnerait pas. Et même si je ne passais pas en jugement, certains seraient trop stupides pour comprendre et ne verraient là qu'un ignoble massacre et chercheraient à avoir ma peau à tout prix. La stupidité me faisait une peur bleue et j'ai commencé à réfléchir. Après ce passage-là, j'ai quitté Bordeaux pour faire un tour rapide de la France et constater les dégâts. Je gardais un trajet le plus aléatoire possible pour brouiller des pistes qui auraient tout de même plusieurs années pour refroidir, de telles sortes qu'on ne me retrouve pas. Je parlais et buvais également très très peu, pour ne pas laisser échapper le mot de trop. Ce qui fait que jusqu'au procès, tu étais la seule à savoir et j'avais gardé le secret pendant plus de 15 ans pour moi seul. Toujours est-il que lorsque les Voyageurs sont arrivés et qu'ils ont commencé à réduire la planète en esclavage... _Tu as vu là une bonne occasion pour changer complètement d'identité et te transformer en quelque d'autre. Bon. Mais je ne vois pas bien la suite. _Les circonstances. Toujours les circonstances. Et n'oublie pas que tout ce que j'ai dit au procès est la stricte vérité. Pas dans sa totalité mais la vérité quand même. Enfin. Avec la formation de la résistance et le besoin de réaliser des missions toujours plus périlleuses, il a fallu que quelqu'un crée un groupe spécial, qui fut appellé par la suite les Suicidaires. Pas besoin de t'expliquer à quoi ils servaient puisque tout est dans le nom. _Ouais enfin bon. Ce sont des missions suicides que vous faisiez mais tu en es toujours revenu entier ou presque et avec ton équipe au complet quand tu étais accompagné. _Effectivement. Mais je me suis rapidement rendu compte que la plupart de ceux qui entraient dans ce groupe étaient des personnes avec quelque chose sur la conscience. Soit des dépressifs, soient d'anciens criminels ou même parfois d'anciens militaires. Et au niveau du nombres de tués au combat, il y en a un paquet d'entre eux qui m'approche de très prêt. Avec le temps, nous fûmes amenés à être considérés comme des héros mais je savais pratiquement dès le début que ceux qui avant le déluge avaient commis des choses pas très légales voire même meurtrières se retrouveraient déchus une fois la guerre terminée et qui sait si l'amalgamme ne serait pas fait entre certains et tout le groupe. _Que vous en veniez à tous être considérez comme des criminels sanguinaires qui avaient vu là un exhutoire à leur violence. _Tu causes riche quand tu veux... _M'enfin tu vas quand même pas me dire que tu avais prévu tout ça depuis la formation des Suicidaires? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Miss Uchiwa Posté(e) 6 novembre 2006 Share Posté(e) 6 novembre 2006 Mmmh...jolie pirouette pour l'alcool...mais Marie parlait vraiment comme si c'était son proçès...(grumph, j'espèrait que ce ne serait pas aussi simple que ça, quand même...) m'enfin, ça donne quand même envie de savoir la suite...comme Marie, quoi^^ Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rhavin Posté(e) 8 novembre 2006 Auteur Share Posté(e) 8 novembre 2006 Et voici la fin de la troisième partie. Ne vous inquiétez pas, il reste encore deux épilogues. _____________________________________________________________________________________________________________ _Plus ou moins, si. Disons que l'inconnu était de savoir comment ça se déroulerait. J'ai pas mal réfléchi à ce que je devrais faire sur le moment et aussi de ce qui devrait être dit et de ce qui devrait être passé sous silence. Mes prévisions n'ont commencé à se préciser que quelques temps après la fin de la guerre, quand un système pénal était en train de se remettre en place. Et pour moi, les choses étaient simple. D'un point de vue purement manichéen, je suis le plus grand tueur de l'histoire de l'humanité avec plus de cinq milles meurtres à mon actif. Et même si certains Suicidaires étaient proche de ce chiffres, aucun d'entre eux ne l'atteignaient et surtout, aucun d'entre eux n'avait une histoire comme la mienne. Sans parler du fait qu'aucun ne voulaient réfléchir à l'après guerre. Donc je suis parti de principe qu'en admettant que je me fasse juger pour mes crimes, si j'obtenais la liberté, alors tout ceux qui avait fait moins que moi se retrouveraient logiquement dans l'impossibilité de se faire juger. On ne condamne pas quelqu'un à la prison quand il a volé une banane si une autre personne reste en liberté après avoir volé un million de banane. _Le rapport est très exagéré mais je vois l'analogie. M'enfin avec les archives de guerres qui n'allaient pas tardée à être ouverte au publique, comment pouvais-tu être sûr que ce serait toi le premier à être... Une fois de plus, Marie s'arrêta en pleine tirade. Elle ouvrit de grands yeux horrifiés comme la lumière se faisait lentement dans son esprit. "Tu n'as quand même pas osé?! _Parce que tu crois que je me serais gêné? J'ai envoyé anonymement ce même dossier moins quelques détails à mes chers accusateurs. Je pensais l'envoyer à plusieurs d'entre eux, mais il fallait que j'aille vite avant que quelqu'un ne tombe sur les rapports psychologiques des suicidaires. Rapports qui ne manqueraient pas de désigner les personnes dangereuses. _Même encore maintenant tu n'as pas peur que l'on tombe sur le tien? _Ha ha, non ça ne risque pas. Puisque c'est moi qui l'ai écrit. Mais on s'éloigne du sujet. J'ai donc envoyé le rapport sur les irradiés puis la plupart de mes rapports de missions. Pas tous. Il y avait celui de la mission te concernant ainsi que le rapport sur ma dernière mission que j'avais gardé pour moi, gardant par la même un élément de surprise. _Je rêve... Tu as manipulé l'accusation, les jurés, le public, le juge... et même moi! _Si peu... Il fallait que chacun agissent de la manière qui me convenait pour que tout passe inaperçu ou presque. Il y a pourtant plusieurs moment où j'ai pensé que tout mon plan allait tombé à l'eau. Je pense déjà au fait que tu étais ivre au mometn de témoigner. Je te voyais manquer totalement de crédibilité et jusqu'à ce que je vois l'incertitude planer sur le visage de l'avocate de l'accusation, j'étais persuadé que j'étais cuit. Il y a eu aussi eu certains détails que l'accusation n'a pas mentionnés et qui pourtant auraient pu encore plus faire pencher la balance en ma faveur. Je ne comprends pas pourquoi elle n'a pas lu à haute voix certains témoignages pour me mettre encore plus en porte à faux. En faisant ça, elle a déréglé la chronologie des évènements telles que je l'avais établie, m'obligeant à accélérer. Et puis à la fin, quand je me suis "emporté"... En réalité je voyais que la situation commençait à m'échapper quand elle était en train de revenir sur le principe de bénéfice du doute. J'avais planifié le déroulement du procès dans une certaine mesure mais je devais tabler aussi sur l'impodérable, à savoir que je ne pourrais pas me défendre contre des accusations que je n'avais pas moi-même établies. Comment savoir si elle n'allait pas se servir d'autres éléments? Comment savoir si elle n'allait pas trouver d'autres moyens de prouver mon ignominie? Je ne pouvais pas. Alors j'avais gardé mon va-tout pour un de ces moments justement. C'est à dire mon état physique et moral ainsi que le zete de mélodrame qui touche toujours les sentimentaux. Comme je racontais la vérité, cela rajoutais un poids supplémentaire sur mes épaules déjà lourdement chargées. _Et au final, tu as atteint ton but. Tu es un sacré manipulateur. Je dirais même un bel enfoiré. Tu démoli tout le personnage que tu t'étais crée durant le tribunal. Imagine que cela viennent à se savoir... _Comment pourrait-on le prouver? Question pertinente puisqu'au fur et à mesure que Tadeus parlait, il détruisait méthodiquement toutes les preuves de son plan dans son incinérateur personnel. "Moi je pourrais parler. _Bah. Honnêtement, je te fais confiance pour ne pas le faire. Et aussi parce que tu ne saurais pas expliquer ocmplètement le pourquoi du comment. Et puis cela ramènerait les feux des projecteurs sur toi, et je suis sûr que c'est la dernière chose que tu souhaites. _Moi aussi tu me manipules, alors. _Pas vraiment. Disons que je viesn de passer les 20 dernières années à cacher des secrets et à ne plus rien dire de ce qui se passe dans ma tête. Et là, j'ai besoin de parler. De me décharger de ce fardeau. _Alors c'était pour ça et uniquement pour ça que tu as fait toute cette mise en scène? Juste pour pouvoir te soulager aux yeux du monde et conserver ton titre de héros aux yeux de l'humanité? Tu baisses dans mon estime. _Je t'ai déjà dit que la façon dont on me voyait ne me touchait pas. Absolument rien à cirer de ce que l'on pense de moi. Non, me soulager n'est qu'une raison mineure. Le but réel de ce procès était de couper l'herbe sous le pied à la proto-justice actuelle. Parce que sans ça, tu aurais vu des dizaines de procès similaires à celui-ci avec à la barre des accusés tout les Suicidaires. Et donc au bout d'un moment, le mien. D'une façon ou d'une autre, il aurait fatalement lieu. Autant que ce soit moi qui le provoque et qui en tire le mieux plutôt que le pire, tu ne crois pas? Je ne l'ai pas fait pour moi, mais pour tout les autres. Je pense qu'ils méritent la paix et le repos. En le faisant, j'ai attiré toute l'attention sur moi et tout le monde les oubliera ou du moins oubliera ce qu'ils ont pu être avant. _Mais pourquoi faire ça pour eux? _Parce que c'est sûrement l'un des tout derniers actes de bonté que je pourrai jamais avoir. Parce que j'ai fait partie de leur équipe et eux de la mienne. Parce que je leur ai sauvé la vie. Parce qu'ils ont sauvé la mienne. Parce qu'ils m'ont donné un but dans l'existence. Parce qu'ils m'ont sorti de l'enfer de mon esprit. Parce que je le leur ai promis. Parce qu'ils le méritent. Parce que je le pouvais. Les raisons sont nombreuses mais aussi sans réelle importance.ce qui est important c'est qu'avec la fin de ce procès se termine l'épilogue des Années Noires et que toute ancienne graine belliqueuse entre les hommes aura disparu. L'humanité pourra aller de l'avant sans plus se déchirer sous couvert d'absurdité. _Tu es probablement à la fois le meilleur et le pire des hommes que j'ai pu rencontrer. Je ne sais pas si je dois encore te faire confiance ou même ne serait-ce que te fréquenter. Tu es effrayant. Je... Je crois que je vais te laisser au moins quelques temps, le temps de pouvoir tout digérer. Et peut-être de faire la paix avec moi-même. _Il serait temps, oui. Tiens, au fait, voici une adresse. Je te conseille d'y aller faire un tour. _Encore une de tes manipulations dans un but obscure? _Non. _Alors qu'est-ce que j'y verrais? _Probablement de quoi reconstruire ta vie. Marie attrapa le bout de papier tendu et jeta un coup d'oeil à l'adresse. Puis elle regarda de nouveau Tadeus. "Et toi? _Quoi moi? _Qu'est-ce que tu vas faire maintenant? _La fameuse question que chacun finit tôt ou tard par se poser... Honnêtmeent je ne sais pas. J'ai un peu plus de quarante ans, un corps de soixante dix ans, probablement plus que quelques années à vivre avec cette paix durable. Je ne sais pas. _Allez, me raconte pas d'histoire. Tu as forcément réfléchi à ce que tu allais faire une fois la guerre terminée et le procès achevé. Ne vas pas me faire croire que tu n'y a jamais réfléchis. _Si j'y ai déjà réfléchi. Mais il y avait trop d'inconnu pour savoir ou même pour envisager. Je pense déjà faire un tour du monde, histoire de voir comme s'en sortent les différentes communautés, voir si les survivants à la guerre sont sur une bonne voie, voir si la poignée d'être humain qui reste suffira et sera assez intelligente pour tirer des enseignements de son passé et construire un futur meilleur. Et quand j'aurai fini... quand j'aurai fini... _Alors je te souhaite un bon voyage. Et je te dis au revoir. _Au revoir Marie. Et merci. _Au revoir, Tadeus. Et merci aussi. Fin de la troisième partie. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MadHatter Posté(e) 8 novembre 2006 Share Posté(e) 8 novembre 2006 Alors première impression: tout a l'air de se terminer beaucoup trop bien, comme chute, je m'attendais à beaucoup plus grave, plus violent et plus marquant. En même temps, ca prouve bien que rien n’était prévisible dans ta nouvelle. Mais bon, le plus intéressant serait le verdict… Les voyageurs bien qu’à peine mentionnés, m’intriguent également beaucoup, j’espère sincèrement en apprendre davantage sur eux dans les épilogues. On découvre enfin le but du procès : Il fait tout ca par bonté, pour sa propre vision de la justice ? (et qu’est-ce qu’une proto-justice ?) Je suis un peu déçue, certes ce but est très honorable, mais je pensais que Tadeus serait un personnage tellement perturbé par le passé, qu’il serait devenu beaucoup plus sombre, et qui déguiserait la vérité pour révéler quelque chose de plus grave. En revanche, on apprend qu’il a provoqué son procès : comme effet de surprise, c’est assez réussi. Que rajouter ? Je n’aime pas les fins…bonnes ou mauvaises d’ailleurs, je regrette que ce ne soit qu’une nouvelle. J’aurai beaucoup aimé voir cette histoire développée, et surtout voir comment les Voyageurs ont réussi à mettre la terre en esclavage. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Miss Uchiwa Posté(e) 8 novembre 2006 Share Posté(e) 8 novembre 2006 Même comm' que Madhatter...j'aurais bien aimé en savoir plus sur les suicidaires, et leurs missions... Mais tadéus est redoutable à souhait^^ Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rhavin Posté(e) 8 novembre 2006 Auteur Share Posté(e) 8 novembre 2006 Vu que j'ai terminé cette nouvelle et que j'aime bien me servir des mondes que j'ai déjà créés, je suis en train de réfléchir à d'éventuelles préquelles. Peut-être deux ou trois. J'ai déjà quelques idées mais rien de bien précis pour le moment. Donc à partir de ce que je viens de dire vous pouvez en déduire certains détails par rapport à la fin de cette nouvelle-ci... Enfin bon. Je vous donnerai tout ça d'ici deux ou trois jours pour la suite bien entendu. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rhavin Posté(e) 10 novembre 2006 Auteur Share Posté(e) 10 novembre 2006 Là, c'est plus hasardeux pour moi, parce uqe je suis pas sûr d'avoir pu retranscrire les choses telles que je les aies imaginées. N'hésitez pass à être cassants, j'ai l'impression qu'il faut que je le reprenne, ce premier épilogue. Qui est complet, il faut dire. ___________________________________________________________________________________________________________ 1er épilogue. Quand elle sonna chez lui un an plus tard, Marie n'eue pas de réponse. Elle s'était redressée dans sa posture et les cernes sous ses yeux s'étaient estompés. Elle avait commencé à s'occuper d'elle et c'était une jeune femme bien portante et attirante qui se trouvait maintenant devant chez Tadeus. Durant le laps de temps qui les avait séparé Tadeus et elle, elle avait pu se reconstruire une vie décente, et elle était enfin en paix avec elle-même. Et cela se voyait. Tandis qu'elle attendait patiemment que Tadeus vienne lui ouvrir, une tête passa par l'entrebaillement de la porte de l'autre coté du couloir. Un jeune garçon la regarda longtemps avant de l'interpeller. "Mademoiselle Caise? Marie se retourna doucement pour observer la tête blonde avant de lui répondre d'une voix qui avait retrouvé une forme de joie de vivre. "C'est moi oui. _Est-ce que c'est bien vous, Marie Caise? _Oui. Que me veux-tu? _Est-ce que vous etes allée là où il vous à dit d'aller? _Oui. _Et qu'est-ce que vous y avez trouvé? _Un oncle et deux tantes. Ainsi que des cousins et des cousines. Et mon frère. _Alors c'est bien vous. Monsieur Tadeus m'avait dit qu'un jour, une demoiselle viendrait et comme il y avait peu de chance qu'il soit là à ce moment là, il faudrait que je lui ouvre la porte. C'est pour ça que je devais être sûr que c'était bien vous. C'est pour ça que je vous ai posé ces questions. _Et donc maintenant, tu vas m'ouvrir? _Oui. Le jeune homme referma sa porte puis la rouvrit quelques instants plus tard, une clé à la main. Il se dirigea ensuite vers marie qui fit un léger pas de coté pour laisser la place. "Comment va-t-il? Commença-t-elle. _Je ne sais pas, ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu. Quelques mois déjà. _Il ne doit pas être rentré de son voyage alors. _Peut-être. Voila, c'est ouvert. Je vous laisse maintenant. _Tu ne veux pas rentrer? _Ma maman a jamais voulu que j'entre chez lui. Alors je veux pas me faire disputer maintenant. Bonne journée. _Bonne journée à toi aussi et merci. Marie entra dans l'appartement. Il n'avait pas changé du tout en un an. Tout était encore parfaitement à sa place. Toutefois une étrange odeur planait dans l'air. Une odeur qui n'avait jamais été là, aux souvenirs de Marie. Quand elle arriva dans le salon, elle vit Tadeus de dos, accoudé sur son bureau, le dos légèrement vouté. Marie ne mis que quelques instant avant de voir qu'il ne bougeait ni respirait. Elle s'en approcha et reagarda le visage livide de l'homme à qui elle était venu rendre visite. Il avait les yeux clos avec des profonds sillons sur les joues, des sillons de larmes séchées depuis longtemps. Sa dernière expression du visage s'était figé dans la mort et reflétait une douleur infinie au travers du chagrin ambiant. Marie resta longtemps à le regarder, immobile elle-même, le contemplant tel qu'il devait être depuis déjà plusieurs semaines, voire même plusieurs mois. Il ne semblait pas avoir subis de traumatisme physique. Pas de coup, ni d'impact de balle. Aucune blessure. Et le plus étonnant était que le corps ne pourrissait pas. C'est là qu'elle identifia l'odeur. Un produit chimique non toxique destiné à la conservation des corps. Puis elle se força à faire le tour de l'appartement pour voir s'il y avait quelque chose de différent par rapport à la dernièire fois. Ne trouvant rien, elle examina de plus prêt le corps raidi par la mort et le temps. En dessous de sa main droite, se trouvait une enveloppe avec son nom écrit en belles lettres. Elle la retira et l'ouvrit pour sortir une feuille manuscrite, couverte d'une écriture fine et vierge de toutes fioriture. Pas le moindre râtures, le moindre paté d'encre. Et Marie commença à lire. "Chère Marie. "Tout d'abord, sache que je suis désolé de t'imposer cela alors que tu dois sûrement être en train de remonter la pente. Je ne trouvais pas le moyen de te le dire de vive voix mais il fallait tout de même que je te laisse quelque chose. "Quand tu es partie, tu m'as posé une excellente question: "Et maintenant que faire?" Question que j'ai ressassée durant les trois mois de mon voyage autour du monde. Et je n'ai finalement pas trouvé de réponse. Quand je suis rentré chez moi, rassuré de voir le monde tourner rond, je me suis retrouvé dans une profonde détresse. Le poids des années et de mes actes pesaient lourdement sur moi. Tant que j'avais un but, je pouvais vivre avec, mais vivre avec rien d'autre est intolérable. Je vois constament des cadavres autour de moi, je me réveille la nuit à cause du mélange des odeurs de la sueur et des corps brûlés. Chaque fois que j'entends un bruit je repense à toutes ces missions sur le terrain. J'ai l'impression de perdre peu à peu les pédales. Et surtout de supporter de moins en moins mes actes. J'ai l'impression que mon coeur va se briser de douleur à chaque instant. Je ne trouve pas le repos et pourtant j'en ai désespérément besoin. Je ne veux pas devenir fou mais à force, je vais finir par craquer et je ne veux pas faire du mal à mon entourage sinon tout ce que j'aurais fait n'aura servi à rien. "Toute ma force ne sert plus à rien. Je n'ai plus d'objectif, pas d'espoir pour moi, pas de famille, trop d'amis qui me rappelle à chaque instant ce que je suis. Je passe des journées entières à marcher au hasard dans les rues en reconstruction, je passe beaucoup de temps à regarder dans le vide. Je ne sais pas quoi faire. Et ma torture ne prend de repos. "Ce que j'essaye de dire, c'est que je trouve ma vie trop lourde et sans avenir. Je ne sais pas comment faire pour soulager toute cette peine. "J'ai pu me procurer un produit non-toxique que tu dois sûrement sentir au moment où tu lis ces lignes et qui a pour fonction d'empêcher la putréfaction. Il ne me tuera pas mais quand mon coeur cessera de battre, le produit, en stagnant, va tuer toutes les bactéries responsables de la décomposition mortuaire. "Oui. Je vais me laisser mourir. "Je te dis adieu et je te souhaite une belle vie. Tadeus. Marie voyait parfaitement la scène comme si elle avait été là. Elle vit Tadeus sortir une ampoule et une seringue puis s'injecter le liquide dans le bras. Il s'était ensuite lavé complètement et s'était habiller tout en noir. Après quoi il s'était dirigé vers son bureau pour écrire cette lettre; Et quand enfin il eut plié le papier et l'ai inséré dans l'enveloppe, les larmes qu'il retenait depuis si longtemps coulèrent sans la moindre retenue sur son visage. Il s'était accoudé sur son bureau, le dos légèrement vouté, les mains devant lui, les jambes posées simplement sur le sol, pleurant toujours. Les larmes tombaient maintenant directement sur les manches noires de sa veste. Il ferma les yeux et inclina la tête, le tout dans un silence pesant, sous une lumière blanche dénuée de toute couleur, comme au matin d'un hiver au ciel couvert de nuages. Il régnait dans la pièce une froideur qui ne provenait pas de la température ambiante. Comme si tout espoir avait quitté cet endroit et que la lumière y pénétrait dépourvue de toute chaleur. Seul le bruit ténu des larmes tombant sur le tissus venait résonner dans ce silence, tel un glas titanesque sonnant pour celui qui va mourir. Des larmes auxquelles vinrent s'ajouter celles de Marie, touchée dans tout son être par la détresse encore palpable de l'habitant mort des semaines plus tôt. Ce n'est que bien plus tard, quand ses larmes se fûrent taries qu'elle appella une ambulance pour venir chercher la dépouille mortelle de celui qui restera à jamais comme l'un des plus grands héros et le pire meurtrier que la terre ait jamais porté. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Miss Uchiwa Posté(e) 10 novembre 2006 Share Posté(e) 10 novembre 2006 Que dire ? c'est poignant...mais trop, trop court...l'effet de surprise pourrait peut-être être accentué... disont que c'est brutal, mais très bien trouvé...et si triiiste... [se mouche]...bah, j'attend le deuxième épilogue^^ Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Kuro Posté(e) 11 novembre 2006 Share Posté(e) 11 novembre 2006 Je crois que c'est un bon épilogue pour ta nouvelle. Ca nous montre une facette plus sentimentale de Tadeus que l'on aura pas vu de son vivant, c'est d'ailleurs ce que j'aime bien. Par contre quelque chose m'a tilité. J'ai l'impression de perdre peu à peu les pédales. Je trouve que ce terme ne convient pas au personnage. Perdre "pieds" peut-être mais les "pédales"... Vraiment je trouve que ça ne lui va pas. Mais ce n'est que mon avis Maintenant à quand le second épilogue ? *__* Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rhavin Posté(e) 11 novembre 2006 Auteur Share Posté(e) 11 novembre 2006 Tu as réussi à mettre le doigt sur le put*** de détail qui me turlupinais depuis que je l'avais écrit. Y avait un truc que je trouvais faux dans ce passage, mais pas moyen de savoir quoi. Facette plus sentimentale de Tadeus? Je crois pas. Je dirais plutôt que n'importe lequel d'entre nous serais écrasé par le poid de la culpabilité dans sa situation. C'est un peu l'analogie du courreur. Tant qu'il courre, il a mal mais il contrôle. Dès qu'il s'arrête, c'est pire. (enfin selon ma propre expérience) Pour le second épilogue, je dirais demain ou lundi,ça dépendra de comment je sentirai le moment. Attention, il est différent de premier épilogue, mais plus dur peut-être. Là encore, je me suis excusé à la "façon Asimov" que certains reconnaîtront, mais je suis pas sûr non plus du résultat. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Kuro Posté(e) 11 novembre 2006 Share Posté(e) 11 novembre 2006 Oui désolée je me suis mal exprimée sur le côté "sentimental". Je voulais dire aussi un peu plus humain ou moins factice. Encore maintenant j'ai du mal à l'exprimer. Mais je réitère ce que j'ai dis. J'ai beaucoup aimé ! ^^ Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rhavin Posté(e) 12 novembre 2006 Auteur Share Posté(e) 12 novembre 2006 Et voici le dernier épisode, qui clot cette nouvelle, la plus longue que j'ai pu écrire et de loin. Je vais réfléchir à d'éventuelles préquelles... Très court l'épilogue. Très très court. ______________________________________________________________________________________________________________ 2ème épilogue. Ailleurs, dans un autre espace, dans un autre temps, dans une dimension parallèle, deux êtres conversaient. Mais le terme "converser" n'est pas aproprié, du moins pas correctement, puisque ils faisaient plus qu'échanger des paroles. Leur forme de communication était des plus complète puisqu'elle mélangeait la gestuelle, la voix, les expressions de leur face, leur intéraction quantique sur le réel et enfin la pensée. Un niveau de communication bien plus évolué que ne le sera jamais celui du genre humain. C'est donc pourquoi leur discussion ne sera pas parfaitement retranscrite ici car de simples mots ne suffiront jamais à exprimer entièrement ce qu'ils pouvaient se dire. "Quelle est la prochaine planète? _Pour le moment, nous devons rester à proximité de celle-ci et vérifier que ses habitants suivront correctement la voie que nous leur avons montrée. _Et si ce n'est pas le cas? _Alors il nous faudra intervenir de nouveau. _Mais nous serons obligés de le faire de façon bien plus subtile cette fois. _Et pourquoi cela? _La mascarade de la dernière fois ne suffira pas à les faire réagir. Si nous suivons le plan de la dernière fois, ils feront le lien entre le bombardement de leurs armes atomiques et notre arrivée. _Et alors? _Et alors ils re-fabriqueront ces armes en prétextant qu'ils en ont besoin pour se protéger de nous. A l'heure actuelle, leur civilisation n'est pas apte à posséder des armes d'une telle puissance. Ils s'entredéchireront de nouveau pour des querelles vides de sens et toutes leur souffrances n'auront servies à rien. _Cela ne se produira pas. Nous agirons avant. Nous manipuleront celui qu'il faudra pour que cela n'arrive pas. De la même manière que nous avons manipulé ce terrien qui a appuyé sur le bouton. De la même manière que nous avons manipulé celui a formé la résistance et de la même manière que nous avons manipulé ce Tadeus au destin tragique. _Et l'humanité comprendra un jour que c'était un mal pour un bien. _Il faudrait tout de même que nous discutions de cet homme. Nous l'avons manipulé par trois fois. C'est plus que ce que nous n'avons jamais fait sur aucun de ses semblables. Comment savoir si nous n'avons pas entraîné des lésions irréparables dans son âme? _Ne vous faites pas de soucis. Il est suivi par une des nos équipes depuis le tout début. Il aura droit à un traitement spécial en regard des services qu'il a rendu à son espèce, en regard des actions qui ont été les siennes et surtout en regard de la pression que nous lui avons fait subir. Mais ce n'est qu'un détail. Ce qui importe, c'est que l'humanité grandisse et reparte sur de bonnes bases. _Oui. Il est tragique que nous n'ayons pas détecté cette forme de vie avant, pour lui éviter cette holocauste. _C'est tragique oui. Mais cinq milliards et quelques de vie soufflées, ce n'est rien en comparaison des centaines de milliards qui n'auraient jamais vu le jour si l'humanité avait continué de se détruire elle-même de cette manière. _Il est impensable de laisser une espèce intelligente et consciente d'elle-même s'autodétruire. _Impensable oui... Fin Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Miss Uchiwa Posté(e) 12 novembre 2006 Share Posté(e) 12 novembre 2006 Gnéé ? Mais alors là, tu m'as souflée ! Je m'attendais à tout sauf à ça ! A la rigueur, des visiteurs qui réprouvent la tournure de l'évolution humaine, on aurait pu s'y attendre...mais là...non, vraiment pas... ben bravo^^ Et Tadéus manipulé ?? Quand ? Comment ? Ds quelles circonstances ? Il en était conscient ? Raah ! T'as intérèt à en parler ds tes préquelles ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Kuro Posté(e) 12 novembre 2006 Share Posté(e) 12 novembre 2006 C'est vrai qu'il est bien plus court ! Je crois bien que je préfère le premier épilogue. Le deuxième met en scène des "personnages" dont on avait seulement eu de vagues allusions et les amener comme çà de but en blanc me laisse un sentiment mitigé. Par contre si tu nous écrit des préquelles... Là faudrait voir ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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