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Fic: Songes dans la Brume


Miss Uchiwa
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ah je peux être déçu (le mot est faible) par le dernier lanfeust

je peux être déçu par le dernier épisode d'une trilogie

je peux être déçu par des films qui sont censés être des adaptations de livres

mais je me demande si un jour j'arriverais à être déçu par l'une de tes histoires, en tout cas c'est pas encore avec cette suite que je le suis

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Mercii à tous^^

 

la suite. il ne se passe pas grand chose pour le moment, j'en ai peur...

 

J'ai mis du temps à m'endormir...faut dire que dormir dans une maison ou tout oscille continuellement, ça demande un certain temps d'adaptation...Je suis réveillée à l'aube par des cris d'animaux dehors. Je décide de me lever, j'me rendormirais pas. Je sors de la tente douillette. Dehors, il ne fait pas chaud. La brume enveloppe tout, recouvre le sol d'un couche opaque et nacrée, les kasbs semblent émerger de cet océan moutonneux comme des vaisseaux débraillés. Je me demande quand ces bestioles se reposent.  Le soleil se lève, les premiers rayons carressent le sol, semblent hésiter à toucher le manteau de brume. J'entends des bruits à l'intérieur de la tente.

Kaël sort, un bol de choca dans chaque main, des fruits séchés dans un troisième bol en équilibre instable sur son avant bras. On se pose sur la rembarde, et on commence à manger en silence.

Je regarde les kasbs avancer dans la mer de brume, qui prend des teintes roses à présent.  Je dis:"ils ne s'arrètent jamais ?"

_ Hein ? oh, tu parles des kasbs ? Pas souvent...Ils n'en ont pas besoin, tu vois. En fait, si tu immobilisais un kasb, tu le tuerais en quelques jours. Seul le mouvement perpétuel à travers la prairie lui permet de survivre: ils broutent constament l'herbe quand ils se déplacent, et changent d'ailleurs fréquement de place, pour que ce ne soit pas toujours le même qui soit derrière les autres..."

En effet, notre kasb a bougé pendant la nuit, et nous voilà en bordure du convoi. Ca laisse une vue dégagée sur les collines avoisinantes. Je soupire...c'est quand même vachement différent de chez moi...Bizarre, je pensait pas pouvoir avoir un coup de blues...Je range les bols vides. La mère de Kaël est déjà partie. "Bon, on s'y met ?"

 

L'Ounrâm a bronché. Je serre les dents, et tente de conserver mon assiette. Je tente de raffermir ma prise sur les rènes, sans brusquer...Bon, aller, on va à droite...j'écarte le bras droit...la bête fait un écart de trois mètres...raah, meerde...Je rabas trop vite mon bras...et me retrouve en vol plané...sur...aller, on va dire cinq bon mètres...

Blaaaf !...et en plus, je me ramasse comme une merde. Couchée dans l'herbe, les bras en croix, j'essaie de reprendre mon souffle. La tête de kaël entre dans mon champ de vision: "T'as encore voulu aller trop vite: attends toujours de récupérer ton assiette avant de lancer un autre mouvement. Ca sert à rien d'aller vite, la vitesse, ça viendra avec la pratique. Ce qui est important, c'est ta précision, pour une bonne pratique."

Je grogne:"_ Tu parles comme un bouquin..._ C'est quoi ? _Pff, laisses tomber..."

Je grimace de douleur en me relevant. On s'est éloignés du convoi pour apprendre sans risques...Il va me falloir du temps avant de me déplacer avec la même aisance que les 'autochtones'...je souris...quel mot ridicule...:"Eh, comment vous vous appelez, vous ? _ Comment-ça ? _ Votre peuple, vos avez un nom pour vous désigner ? _Bah, les extérieurs nons appellent de plusieurs noms...Hommes-kasbs est le plus poli...mais nous, on s'appelle 'vikabs'.

_'Vikabs' ? _ Ouais, c'est du vieux language..._ C'est marrant, ça ressemble au nom d'un ancien peuple de chez moi...bon, c'est pas tout ça, mais j'ai du boulot...

Je me tourne vers l'ounrâm, qui me lance un drôle de regard...je jurerais qu'il se fout de ma gueule...Je marmonne:" Attends un peu..."

 

Les gosses me regardent, fascinés. Je suis en train de terminer l'assemblage. J'ai eu du mal à faire le patron des hexagones...encore plus à trouver de quoi faire la poche intérieure imperméable. Aie. Je me suis encore piquée le doigt avec cette fichue aiguille. Je tire légèrement la langue, concentrée sur la couture du dernier hexagone de cuir. Mia me surveille du coin de l'oeil, un bébé  dans les bras. Bon, maintenant, j'insère l'exrémité de la poche, et je coud les derniers points...Je souris:"_Ca y'est !"

Les gosses: "Ca y'est quoi ? qu'est-ce que c'est ? c'est terminé ? _Attendez, faut le gonfler maintenant...je regarde autour de moi...ah ! là, y'a un ounrâm accroché qui attends...Je m'approche de la bestiole. Je sais pertinement qu'approcher un ounrâm qui ne te connait pas en l'absence de son maître tiens du suicide, mais je n'y pense plus. J'interpelle l'animal, qui retrousse ses babines nerveusement: "Alors, grosse bête, t'es toute seule ? Tant mieux, tu vas me rendre un service. Tiens, gonfles-moi ça !" Je lui colle l'extrémité de la poche sur le museau, je plaque le linge imperméable...derrière moi j'entends Mia et Nélia retenir leur respiration. La bête est sur le point d'attaquer: "Oh, aller, calmes-toi, et souffles la-dedans, tu veux ?" L'ounrâm semble se calmer, et expulse l'air qu'il retenait dans ses poumons. "Voilàà, c'est bien. Aller, recommences. Bien, c'est parfait !" Hop ! Je retires l'attirail du museau de la bête, qui me lance un regard complètement ahuri, du genre:"Mais comment j'en suis arrivé là, moi ?"

 

Je reviens vers mes amies, les gosses plantés derrière elles qui me regardent bouche bée. Nélia lève les bras au ciel et s'écrit d'un air tragique:'Je renonce à comprendre. Cet ounrâm allait attaquer. Il aurait du attaquer, vu la façon dont tu l'a abordé..." Je souris:"_ Dois-je en déduire que tu aurais voulu qu'il m'attaque ? C'est au tour de Nélia de sourire:" Non, bien sur...mais ce n'est pas normal, voilà !"

J'écoute plus, je suis en train de sceller la poche intérieure avec de la résine. Je coupe le tube qui dépasse...Là...je prend la sphère de cuir à deux mains, la lâche, et commence quelques jongleries. Le rebond est pas très régulier, mais devrait largement suffire...Moi qui n'ai jamais été une grande joueuse, je me surprend à réussir quelques tours. Un gosse un peu plus téméraire que les autres fini par me demander:" C'est quoi, ce jeu ? _ Chez moi, on appelle ça du foot...mais pour en jouer ici, va falloir quelques petits arrangements..."

 

Mr de la Roche n'en revenait pas. Il s'était préparé aux réactions les plus violentes. Il s'attendait à être trainé en justice pour ne pas avoir expressément interdit le passage entre les deux batiments. Il avait déjà appellé son avocat, et il avait passé toute sa soirée et une partie de la nuit à rassembler des papiers, étudiersdes textes de droit obscurs, réviser des contrats d'assurance pour préparer au mieux sa défense. Il s'attendait à des crises de larmes, des injures. Pas à ce silence, ce calme. La mère de Lynn Polditz était là, elle tenait une serviette de cuir noir un peu usée sur les bords. Vivement elle l'ouvris pour en tirer une boite de maquillage. Elle expliqua nerveusement: "Oui, des journalistes nous ont demandé une interwiew après notre rendez-vous...je veux...enfin, il ne faut pas les décevoir, ces gens ont fait du chemin, et..." Elle s'agita nerveusement sur son siège. Mr de la roche du se faire violence pour détourner de regard. 'mais à quoi ellle pense ?'. Il se tourna vers mr Polditz. A son souvenir, c'était la première fois qu'il le voyait. Sa secrétaire lui avait confié qu'aucun des documents relatifs à la jeune Lynn  n'était signé par le père...Celui-ci regardait sa montre, et semblait s'ennuyer royalement. Puis il soupira, et, levant les yeux vers le proviseur, demanda brusquement: "Combien ?"

"_ Je vous demande pardon ?"

"_ Combien allons-nous toucher pour la mort ?"

Mr de la Roche, pourtant fervent catholique pratiquant, se demanda ce qui le retennais de lui casser la gueule.

 

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Je commence a comprendre pourquoi elle n'a pas le mal du pays... ^^

 

Le Foot! Tu n'avais rien d'autre a leur faire apprendre (pourquoi je dit tu? Peut être parce que ton histoire est si bien raconté

que je finis par croire que tu l'as vécu) je ne sais pas les echecs? (ok c'est difficile de tailler du bois je te l'accorde ^^)

 

Ca risque d'être un trés long apprentissage pour e qui est des oûnrams.

Pour le Foot c'est beaucoup plus facile...

 

J'éspére que l'on va en apprendre plus sur "les exterieurs"!

Ca sens une longue histoire d'amour entre ces deux peuples. ^^

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mercii^^

 

bah, honnètement, je n'y ai pas du tout réfléchis. En fait, je n'aurais jamais pensé:

un, écrire aussi longtemps, et surtout avoir envie de continuer.

deux, que ça intérresse autant...

 

Aller, la suite...ça devrait commencer à bouger...et c'est là que j'entre dans l'inconnu...

 

'Sortie !'

Je prend mon élan, choppe le ballon en plein vol...une bonne prise sur le kasb, un balancement du corps...hop, je suis de retour sur le parc. Un dernier rétablissement et je lance le ballon à un gosse: "pénalty pour cause de sortie de terrain..." derrière moi, le gosse responsable de la dite sortie fait la tête...

Ca fait deux semaines que je suis là. Le parc a subi quelques amméliorations: des barrières plus hautes, et surtout des cages de foot. Le ballon, lui, en a vu des vertes et des pas mures: il a été crevé, piétiné par des kasbs (je vous racontes pas la réparation...)...et a eu son lot de sauvetage musclés. Ca m'a mieux entrainé que je le pensait: mon acte de bravoure ne m'a même pas fatiguée...

Accoudée à la rambarde, je surveille d'un oeil le jeu des gosses. Mon attention est concentrée sur un léger nuage de poussière à l'horizon: une patrouille est de retour.

En ce moment, mes entrainements à l'équitation sont au point mort: Kaël est mobilisé toute la journée, et rentre exténué. Y'a un truc qui cloche, même moi, qui ne vit ici que depuis deux semaines, je peux sentir une tension inhabituelle. Les habitants regardent fréquement l'est, et encore plus bizarement, le ciel.

Et personne pour me dire quoi que ce soit: Kaël refuse de parler, sa mère fait comme son fils (ce qui me sidère), Mia n'est plus là, elle est entrée dans son équipe de tisserands, et Nélia broie du noir parcequ'elle s'est plantée à la dite épreuve. Elle est assise à une extrémité du parc (position que je ne recommande pas quand des mômes jouent avec un ballon dans le coin...), et regarde fixement devant elle.

Je réfléchis: si Kaël n'est pas disponible ce soir, c'est décidé, je pique un ounrâm aux écuries demain. Je vais pas poirauter indéfiniment parceque môssieur est occupé...Un cri me fait relever la tête. Apparement, il se passe quelque chose, devant...

C'est maintenant certain, la loi de murphy est universelle: il se trouve que, comme par hasard, notre kasb est en queue de convois aujourd'hui...et donc, que je ne vois que dalle, avec toutes ces mastodontes devant...

Brusquement, j'ai l'impression que quelque chose ne va pas...Je met un moment à réaliser que c'est le mouvement. Le kasb s'est arrèté ! en fait, tout les animaux se sont arrètés. J'ai l'impression d'être ivre, je n'arrive pas à marcher droit.

J'interpelle Nélia: "_ Eh, qu'est-ce qu'on fait ? C'est normal, cet arrèt ?"

Celle-ci semble émerger de sa déprime. Elle se gratte le coin du sourcil:"_ Non, je ne vois pas...à moins que...c'est ça, on est arrivés au fleuve ! comment j'ai pu oublier que c'était aujourd'hui ?!"

A présent, elle sautille sur place comme une gamine à qui on offre un cadeau. Les enfants autour de nous se mettent à crier: 'Les dragons, on va voir les dragons !"

 

Je gueule pour me faire entendre par dessus le vacarme: "Woohoh, on se calme, et m'on m'explique ! Nélia, qu'est-ce qui se passe ?"

Nélia, les yeux brillants, me répond: "Le fleuve est la frontière entre nos terres et celle des hommes aux dragons. On échange nos peaux, nos tissus et notre bétail contre du métal et des graminées. Et ils vendent aussi des objets qu'on ne fait pas chez nous, comme des bijoux de verre, et aussi des tissus colorés !" un gamin suréxcité ajoute "_ Et on verra des dragons !"

Je souris, contente de voir mon amie aussi enjouée. "_ Bon, si on allais les voir, ces fameux dragons ?" Nélia dit:"mais on ne peux pas laisser les enfants là..._ pas de soucis, on les emmène avec nous !"

Joignant le geste à la parole, j'embarque un bout de chou sur mes épaules, et commence à guider la marmaille vers les passerelles descendantes. Autant profiter de l'arrèt des kasbs pour se dégourdir les jambes...

Le fleuve est immense: c'est un ruban d'eau grise, large d'un bon kilomètre. On distingue à peine l'autre rive. Mais des deux côtés, c'est de la prairie, encore et toujours cet océan d'herbes folles.

Par contre, je distingue une chaîne de montagnes bleues dans le lointain. Le pays des dragonniers ?

Pour le moment, on en a pas vu le quart d'une aile, de dragons...mais les gosses ne manquent pas de s'occuper autrement. Leur nouveau jeu: tenter de se fouttre à l'eau avant que je ne les en empèche...

 

Un bruit de galoppade derrière moi: une patrouille montée. Les cavaliers mènent leurs bètes à la berge, pour les faire boire. J'entends une voix, au ton soucieux.

"C'est inquiétant, le silence de la tribu du nord. Le grand rassemblement aura bientôt lieu, et toujours aucune nouvelle. Je vais demander l'autorisation d'effectuer un voyage à moyen terme ce soir, et nous partirons demain à l'aube vers leur trajectoire présumée." J'ai reconnu la voix de Merkal...ça veut donc dire que Kaël ne sera pas là avant un moment...bon, j'irais piquer un ounrâm dès ce soir.

Merkal reprends:"Toujours pas de dragons, Témial ?"

"_ Toujours pas...attends, ça y'est, je les vois...mais y'a pas de transporteurs...du moins pas encore..."

 

Hum, là, ça devient inquiétant. Je sors de la ravine, un gosse dans les bras." C'est normal, qu'il n'y aie pas de transporteurs ?"

Merkal me regarde un peu interloqué, de même que les autres d'ailleurs. Kaël me lance:'Ca va, ça te concerne pas... _ ben voyons, et si il y a un danger, je pourrais dire: ah, désolée, je ne suis pas concernée, voulez-vous passer votre chemin, s'il vous plait !?"

Merkal intervient: "C'est vrai, tu es concernée. Tu es responsable de ces enfants jusqu'à ce que leurs parents les reprennent...va donc les mettre en sécurité"

Je regarde au loin. J'arrive à distinguer quelques points noirs. "_Mouais...je crois que je vais organiser une partie de cache-cache..."

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Des dragons! On voit que ça en interesse plus d'un!

En tout cas, on sentait qu'il se passait un truc bizarre, vues les réactions des gens...

Toujours aussi bien!

 

edit la miss: wooh, tu postes plus vite que ton ombre, j'ai même pas eu le temps de corriger mes fautes^^

 

Edit moi: Et bien personnellement je n'ai pas vu de fautes qui m'ont sauté aux yeux ;D

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Il y en a quelques une, mais bon normal vu la vitesse a laquelle tu écrit... ^^

Et un double post! tsss tsss tsss!  ;D

 

Des dragons, et des dragonniers!!!

J'adore de plus en plus. Il y a donc plusieurs pays qui m'on l'air d'être de plus en plus interressant.

Le probléme c'est qu'apparement il y a les Dragon, mais pas les dragonniers... Il doit certainement y avoir un gros probléme.

Le début d'une super quéte?

 

Ou est l'anneau... mon precieuuuuuux!!!

 

edit la miss: *sifflote* un double post ? ou ça ?

 

edit neji: Tricheuse... ^^

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Voyons...pfff, l'est tard, et j'ai la crève...vais je écrire la suite...Blafff !

Bon, après réflexion (et une intervention d'un certain nejisama)...je l'écris^^

 

Pendant que je rassemble les gosses, et constate l'abscence de Nélia...elle a du partir chercher son argent, je l'ai entendu parler d'un collier qu'elle veut s'offrir...J'entends merkal interpeller un gars de sa troupe: "_ Malek, Toujours rien ?" Le garçon en question, aux cheveux si blonds qu'on les croirait décolorés, coiffés en pics, scrute le ciel avec intensité. Je remarque alors ses yeux, qui ressemblent furieusement à ceux des rapaces de chez nous. Il dit:"Ils sont une vingtaine de dragons d'assaut. Pas de gros porteurs en vue." Merkal plisse le front soucieusement:"Pas de feu ? _ Apparement pas. _ C'est déjà ça." Merkal jette un regard agacé sur les gens qui continuent à affluer vers la rive. "_ Faut que je parle au grand marchand. Répartissez-vous tout le long du front et essayez de faire reculer les gens. On est trop vulnérables groupés."

Tout les cavaliers repartent. Je dit aux gosses: 'Aller, on va sortir du campement pour mieux voir les dragons attérir"

Heureusement que les enfants ont pris l'habitude de m'obéir...j'ai jamais menti aussi mal...Je pousse mon petit monde devant moi, en jetant de fréquents regards vers le ciel. Bizarement, je n'ai plus du tout envie de les voir de plus près, ces dragons...

Bon, aller plus loin serait dangereux. Les gros prédateurs ne manquent pas dans la plaine, encore moins aux abords d'un clan de vikasb. Je dis aux enfants: 'Bon, maintenant, on va jouer à un nouveau jeu: Vous allez devoir vous cacher, pendant que je compterais. Et une fois que j'ai fini, je vous cherche. Mais vous n'aurez le droit de sortir de votre cachette que lorsque moi je vous le dirais, d'accord ? _ Mais les dragons..._ Les dragons ne vont pas s'envoler ! Euh, je veux dire, ils seront là quand on aura fini...et en attendant, allez vous cacher ! Vite, je commence à compter !"

J'ai du mal à cacher le tremblement de ma voix. J'ai vu l'escadre de dragons se séparer en deux groupes, ils sont en train de décrire de larges cercles dont le rayon diminue dandereusement...et trop rapidement.

Je me retourne, et envoie se cacher deux mômes qui trouvaient malin de se planquer dans mon dos. Je serre un peu plus le bébé que j'ai dans les bras, et m'accroupis dans l'herbe. J'ai même pas un baton pour me défendre...je sens un souffle d'air au dessus de moi. Un dragon vient de me survoler, et il n'était pas loin. Il a un corps vaguement reptilien, avec un très long cou et une queue fine et interminable. Ses ailes nervurées font penser à celles des planeurs par leur finesse.

Leur peau est nue, et les couleurs que j'ai vue vont du blanc au bleu. Couleurs logiques pour ces prédateurs des airs. J'entends une voix au ton douloureusement porche:"Et, y'a une fille planquée dans l'herbe !. S'en suis un rire gras, à tendance franchement égrillarde.

Je me redresse, et commence à courir vers le campement. Autant les éloigner au maximum des enfants...j'entends une voix au dessus de moi:" Dix merks que je lui fais lacher le lardon avant toi ! _ Tenu !"

Je sens une présence, j'ai tout juste le temps d'éviter la lame d'une lance qui fonce vers moi. Un souffle d'air: le dragon reprends de l'altitude à mon niveau, j'entends le rire du type pendant que je cours toujours. Un nouveau passage. Cette fois, j'ai failli lâcher le gosse: j'ai trébuché en voulant éviter la lance, et me suis rattrapée de justesse. Apparement, ils sont deux après moi: les autres se sont posés sur le convoi, j'entends des cris provenir de cette direction. Je me retourne. Je vais pas me laisser chasser comme du gibier, ça non. Je fais passer le bébé hurlant dans mon bras gauche, histoire d'avoir le droit libre. Un des types dirige son dragon vers moi...il oriente sa lance...droit vers le bébé. J'attends...au dernier moment, je fais un saut de côté, et je choppe l'extrémité de la hampe, et je la pousse de toute mes forces vers le bas.

L'effet est spectaculaire: l'homme n'a pas pu relever la lance de 5 mètres de long à temps. La lame s'est plantée dans le sol, le dragon n'a pas pu reprendre de l'altitude...Et s'écrase bruyament par terre, projetant des touffes d'herbe arrachées et de la terre tout autour de lui. Le type, lui, va rouler au sol au terme d'un superbe vol plané. Il n'est pas près de se relever. Son compagnon, en revanche, parait furax. Il dirige son dragon droit sur moi. Je me remet à courir. Il ne pourra surement pas me poursuivre à dos de dragon dans le campement...du moins, je l'espère.

Je cours comme une dératée, le môme toujours dans les bras. Je contourne un kasb, effectue un virage à angle droit, et...blaaaf ! J'ai percuté de plein fouet quelque chose...ou quelqun. Par réflexe, j'ai protégé le gosse dans ma chute. Sonnée, j'essaie de remettre mes idées en ordre. On ne m'en laisse pas le temps: une main m'attrape les cheveux et me tire la tête en arrière. Je me prend un coup en pleine figure, et deux mains gantées de cuir m'attrapent les bras pour me relever brutalement. Je chancèle lamentabement, soutenue par deux gorilles qui ne semblent pas jouasses...

Un nouveau coup dans la figure. J'ai du sang dans la bouche. Je regarde mon tourmenteur: un type en costume de cuir sombre, avec des plaques de fer sur le torse et les avant bras, ainsi qu'un casque à plumet, actuellement par terre. Ca doit être le commandant de l'escadre, et il n'a pas l'air d'apprécier d'être bousculé par une jeune femme avec un gosse dans les bras...

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[Essuie la masse qu'il a dut utiliser, ce retourne... ^^]

Salut La Miss! Tu as passé un bon weekend? Moi j'ais plus de bureau, plus de télé, par chance j'ais réuusi a concerver

mon PC. Tu doit comprendre pourquoi tous cela a disparu de chez moi! Non?

Et bien quand un drogué n'a pas ca dose de belles histoire, il a tendance a ce ronger les ongles. Sauf que quand j'en ais eu finis avec les ongles,

j'ais finis par bouffer tous ce qui se trouvait autour de moi! ^^

 

Il m'on l'air plus fort ces dragonniers, ou plutot rustre.

La jeune Lynn va t elle se servir de son Totem avec un bébé dans les bras?

Et ou son passé les marchands, a moin que l'attaque soit mené par eux (en considérant que se soit une sorte de rébellion.

Je suppose qu'elle va être enlevé par les dragonniers et l'on va pouvoir d'écouvrir un nouveau peuple...

 

 

 

 

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une main m'attrape les cheveux et me tire la tête en arrière.

On se croirait a la préhistoire ;D

Sinon tu décris toujours aussi bien les actions.

Sinon pour les dragons faut faire comme super mario 64,les prendre par la queu et les faire tournoillier  ;D(à oui! lynn na pas la force de la faire je crois :P)

 

edit neji: Si un plombier peut le faire...^^ (je n'ais rien contre les plombier, d'ailleur j'aimerais bien pouvoir jeter des boules de feu comme l'un d'entre eux ^^)

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merci à tous^^

 

aller, la suite...ca va saigner^^

 

Le gosse hurle à mes pieds. Mais je me vois mal le réccupérer: je suis fermement maintenue par les deux subordonnés, et ils ne sont pas près de me lächer. Baaaf ! Le capitaine (ou quelque soit son grade) vient de m'envoyer son poing dans le ventre. Je me serais écroulée si je n'étais pas soutenue.

Le gosse hurle de plus belle. Le capitaine interrompt son geste, et marmonne:'fais chier ce môme..." Il s'apprète à chooter le bébé. Derrière nous, le compagnon du type au dragon vient d'arriver, à moitié éssouflé: "Hé, c'est elle ! C'est cette fille qui a flingué Berks ! Laissez la moi !" l'intervention du type a détourné leur attention...Faut que j'agisse. Maintenant !

Le chef s'est retourné. Je marmonne dans un sourire:" Vous pressez pas, les gars, y'en aura pour tout le monde..."

J'écrase le pied d'un des gorilles. Celui-ci se plie en deux, et me décoche un coup en pleine poitrine. J'encaisse sans broncher: j'ai obtenu ce que je voulais: j'ai réussi à attraper le couteau accroché sur sa jambe. Je relève le bras brutalement, tranchant dans le cou du-dit gars, et le couteau finit son chemin dans le torse du second gorille. Je me jette sur son épée tombée à terre, prète à faire face aux cinq autres types...euh, de mon mieux."Miiisk, tu fous quoi bordel ?!"

_ Je suis occupé, là...

_ Et bien ramènes ta fourrure par ici, j'ai besoin de toi !

Je tente d'esquiver les assauts combinés des hommes, furieux, mais prudents car échaudés: le premier type qui s'est trop avançé s'est pris une belle estafilade sur la cuisse, et maintenant ils y vont tranquilement, me forçant à reculer inexorablement vers le kasb...Il faut que je me désenclave, et vite. Je fléchis les jambes, et effectue un superbe saut qui m'évite l'encerclement...pour un temps: boustés par leur capitaine, les hommes reprennent leur formation. Que l'un d'eux se ramène avec une lance et je suis foutue. J'évite un coup de taille sur ma droite, je pare de toutes mes forces un un coup porté vers ma tête...Merde, y'en a un qui m'arrive à gauche. Je n'ai pas le temps de l'éviter convenablement, je sens la lame s'enfoncer dans mon côté et tracer y une balafre. Brusquement, je sens une présence derrière moi. Je soupire de soulagement. "Misk, ou est-ce que t'étais passé ?..oh, peu importe, un coup de main ne serait pas de refus !

_ Mais tu te débrouilles très bien toute seule...

Je pare un nouveau coup à la dernière minute.

_Très drôle...Aie !"

Je viens de me prendre un coup sur la main: me voilà désarmée...et m***

Une tornade blanche fauche brutalement tout mes adversaires. Ouf, je l'ai échappé belle. Je reprend mon souffle, et écarte machinalement une mèche de cheveux de la main. C'est là que je remarque le sang. J'en aie plein les mains. Plein sur mes vètements. Et ce n'est pas que le mien.

Je recule, brusquement terrorisée par le spectacle que je vois. Huit hommes sont morts. Le sang imbibe la terre. Les corps sont encore chaud...et c'est moi...c'est moi qui les aie tués.

Je sursaute à la vue du corps sans vie des deux gorilles. Je ne voulais pas les tuer...je murmure: je ne voulais pas...Misk intervient: "Tu ne voulais pas les tuer ? Quelle idée étrange..." je me retourne et le regarde, horrifiée: du sang écarlate a rougis son museau immaculé. des tâches carmin déparrent son pelage d'un blanc de neige...et...il se lèche les babines, le monstre !

Une tappe sur l'épaule me sors de ma stupeur. Merkal. Il regarde d'un oeil neutre, rapide, toute la scène. Il ramasse une épée ensanglantée, me la met de force dans la main, dépose un couteau dans ma botte, et me donne une nouvelle tape sur l'épaule:" Aller, c'est pas fini, faut empècher ces salopards de rejoindre leurs dragons, où on aura toutes les escadrilles aux trousses. Aller, bouges !"

comme un automate, je fais quelques pas. misk s'avance, et me dit de monter sur son dos. la proposition me parait tellement inatendue, que je le prend au mot "Attends-toi a perdre quelques touffes de poils, alors..".Misk affiche un air de martyr: "je le suporterais..."

On vient à peine de commencer notre course...un bruit strident, inhumain, déchire l'atmosphère. Qu'est-ce que..."_Ils ont mis le feu aux kasbs ! Je dois te laisser !" "ok, vas-y !"

Je saute à terre, Misk perds alors sa substance...il est parti. Je reprend ma route, clopin clopant. Je passe une passerelle à demi effondrée, quand je tombe sur deux ennemis, apparement occupés à...

"Bordel de putains de salauds !" je me jette sur eux, ivre de rage. Toute à leur tâche, ils n'ont pas le temps de riposter. J'ai sonné le premier d'un coup de pied en pleine figure. Ca a craqué sous ma botte, j'ai du lui casser le nez. Je n'ai pas hésité une seconde pour le deuxième: d'un coup furieux, je lui aie transpercé le dos. Le premier, qui se tenait le visage à deux mains, rejoignis son compagnon en enfer, mon couteau dans la gorge. Je songe avec dégout: et ils meurent le cul à l'air, en plus...

J'écarte le corps pour dégager la pauvre fille...Je pousse un cri quand je reconnais le visage effrayé de Mia. "Oh non, pas toi..." Elle se jette dans mes bras et se met à sangloter convulsivement. Je voudrais l'aider, la réconforter...mais rien, aucune parole réconfortante ne me viens à l'esprit. qu'est-ce que je peux dire ?

Je n'ai pas entendu venir le troisième homme. Furieux, il s'est arrèté en plein élan, et dirige son arbalète vers nous. je me retournes trop tard, il est trop loin pour...Chtokk ! Quelque chose à frappé le type derrière la tête, et il s'effondre comme une marionette désarticulée.

Nélia, les cheveux détachés, semble ne pas en revenir elle même. Je jette un regard au projectile qui lui a servi. Je dis:"_ Je me disais bien que ça devait être lourd à porter, ce truc..."

Elle esquisse un sourire: "_T 'avais raison..."

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WAW...

Impressionnant!!! On dirait une professionnelle, style classe et bon vocabulaire ^^ C'est sur, c'est ma fanfic "sérieuse" préférée! Ca me fait un peu penser au tome 3 de A la croisée des mondes de Phillip Pulman lol avec ce monde plein de bêtes bizarres ^^ Surtout t'arretes pas! Et puis vite vite la suite bien sur  :D

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Du sang? Ou ca? ^^

De l'action! De l'action!!!! Hiiiiiiiiiaaaaaaaa!

 

J'aime beaucoup la façon dont on vois évoluer la jeune Lynn, toute gentille au début, meutriére maintenant.

D'ailleur maintenant que j'y pense, la relation entre Lynn et Missk, ils vont certainement finir par s'influencer

l'un l'autre. Aprés tous une étudiante modéle d'un coté et une antité meurtriére et sanguinaire de l'autre,

je me demande comment ils vont cohabiter.

 

J'éspére que l'on saura bientot le pourquoi de cette attaque de la part des draginnier.

 

PS: Merci Miss! Grace a toi, aujourd'hui je n'ais pas mangé un seul meuble...

 

Continue comme ca a nous faire miroiter des épopée que l'on aimerais bien vivre.  ;)

 

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Bon, aller, the suiite-->

 

Le cri d'agonie d'un homme, pas loin de nous, me rammène durement à la réalité. Il faut que je réccupère mon arme. Doucement, je repousse mia, et lance un regard suppliant à nélia. Elle comprend tout de suite et commence à bercer la fille comme un bébé.

Je prend une bonne respiration, ferme les yeux...et commence à tirer sur le manche de l'épée que j'ai planté dans le dos du soudard. La lame glisse lentement, dans un bruit de succion très désagréable...J'ai les mains qui trembent, je voudrais laisser cette épée là ou elle est, et partir très loin d'ici, ou il n'y aurait plus de cadavres...

Je retiens un sanglot avec difficulté, serre les dents, et extrait entièrement la lame ensanglantée. Je détache difficilement mon regard du sang qui goutte de l'arme...Je me penche sur l'autre homme, et réccupère mon couteau. Je me retourne vers les filles: '_Allez vers le fleuve, le coin est sécurisé.'

Puis je repars. Je sens que si je reste plus longtemps sans bouger, je vais m'effondrer pour de bon.

 

Je contourne un kasb dont les constructions se sont effondrées à terre. L'animal, coincé, pousse des cris étonnament stridents vu sa masse. J'espère que personne n'était dedans...

Je saute par dessus un amas de décombres, quand j'entends un bruit de course derrière moi, avec un cliquetis métalique...un porteur de cotte de maille...ce ne peut-être que...

mon corps à agis par pur réflexe: tout en me retournant vivement, j'ai lancé mon épée en direction du bruit. J'ai du mal à croire mes yeux quand je vois un soldat s'effondrer comme une poupée de chiffon, l'épée plantée en diagonale dans le crâne.

Un autre soldat apparait, mais je n'ai pas le temps d'intervenir: il est fauché en pleine course par un Ounrâm, et achevé par son cavalier. Celui-ci se redresse, et je reconnait son visage. C'est Kaël.

On échange un regard. Je peux y lire le même soulagement que dans les miens, et le même dégout, aussi. je m'approche du cadavre...je dois réccupérer mon arme.

Je sursaute à la vue du regard vide du cadavre, qui me fixe d'un air accusateur...Kaël commence:"_Si tu veux, je peux..." sa voix est rauque, comme s'il avait du mal à parler.

J'articule difficilement:'non, faut que je le fasse...c'est moi qui..." J'ai du mal à articuler, comme si ma bouche était anesthésiée. Je serre les dents, et, prenant la garde à deux mains, je tire de toutes mes forces. Les yeux fermés, je prie pour que la tête ne parte pas avec...Avec un crissement écoeurant, la lame se détache enfin. Je retiens un haut le coeur, et accepte avec gratitude la main de Kaël, qui me propose de monter derrière lui.

On arrive alors rapidement au bout du convois. Je vois deux kasbs avec des constructions noircies et encore fumantes, mais c'est tout. Misk a fait du bon boulot. On rejoins un groupe de cavaliers. Merkal est avec eux. Il semble en grande conversation avec un homme imposant, habillé d'un vaste manteau rouge foncé, couvert de bout de métal cliquetant. En se rapprochant, j'esquisse un sourire en reconnaissant une de mes clés qui pendouille sur son épaule gauche.

Kaël annonce: "les kasbs 8 et 9 sont pacifiés, Merkal". Celui-ci se tourne vers nous un instant, et approuve d'un signe de tête. Il s'adresse alors à son équipe: "Bien, allez au fleuve, je vous rejoint. Emmenez vos armes, et prenez en soin."

Derrière lui, le gros bonhomme intervient:" _Attendez, ces armes ne vous appartiennent pas ! Il est hors de question qu'une équipe d'éclaireurs à peine totemmisés possède des armes de métal !"

Merkal répond froidement: "_Grand marchand, je ne vous autorise pas à insulter ainsi mon équipe. Sans eux, vous ne seriez pas là pour réclamer le métal qui leur revient de droit !"

Le bonhomme semble s'éttouffer, et gonflant ses bajoues s'écrie:" De droit ? Quel droit votre équipe de jeunes bouchers peut-elle avoir ? C'est votre père le capitaine de ce convoi, que je sache ? est-ce que vous vous rendez compte qu'avec votre sottise, nous n'avons aucun ravitaillement pour cet hiver, hein ?"

Merkal a pali, et semble sonné...je note le détail, mais n'y prend pas garde: je suis trop furieuse pour me taire...j'interpelle le gros type:"Hé, et si on avait pas réagis, y'aurais plus personne pour profiter du ravitaillement !"

Le bonhomme se tourne vers moi, on dirais qu'il est près à charger...je songe, un léger sourire aux lèvres:'s'il existe des bestioles qui ressemblent à des taureaux dans le coin, je sais quel est son totem...'

Merkal s'interpose entre nous deux, et dit d'une voix autoritaire: "Il me semble que je vous ais donné mes consignes...Merik, occupes-toi des blessés."

Un jeune type aux cheveux courts, avec ce qui ressemble à des lunettes sur le nez, aquiesce en silence.

On repart, effectuant le trajet  à dos d'ounrâm jusqu'au fleuve en silence. Une fois arrivés sur la rive, tout le monde descend.

Je suis vidée, et c'est tout juste si je ne tombe pas d'épuisement. Je regarde autour de moi avec lassitude. Je crois bien qu'on est tous dans le même état. Brusquement, je me souviens des gosses...faut que j'aille les chercher !

Je remonte laborieusement sur l'ounrâm de kaël, et, choppant les rènes, je pars vers l'extérieur du campement.

L'animal devait être aussi crevé que moi, parceque j'ai pas eu d'ennuis pour le trajet, aller et retour.

Prise d'une rapide bouffée de honte, je retourne à l'endroit ou j'ai rencontré le capitaine...le bébé a disparu. Je suppose que quelqun s'en est occupé. D'ailleurs, le campement semble avoir retrouvé son activité habituelle: les gens ressortent de leurs cachettes, et s'activent pour réparer, ramasser...et évacuer les cadavres. C'est vrai que pour des nomades, une tombe est une perte de temps. Les prédateurs s'en chargeront très bien.

Je passe près du kasb ou nous logeons. La mère de kaël m'interpelle. Je pousse un soupir de soulagement. C'est déjà ça. Après un long regard scrutateur, elle me confie solenelement un paquet de serviettes et du savon, en plus d'une tenue de rechange pour moi et son fils. Message subliminal: vous ne rentrez pas chez moi dans cet état.

 

Je reviens au fleuve. Les autres n'ont pas bougé, excepté Merik, qui passe d'une personne à l'autre. Je descend de l'ounrâm en grognant, et regarde autour de moi. Les gars ont nettoyé le sang des armes, et maintenant, ils tentent d'apparier avec une répugnance évidente lame et fourreau.

Je regarde mes armes avec un dégout grandissant. Je les jetterais bien dans le fleuve...je me contente de grimacer, ramasse un chiffon d'une propreté douteuse et commence à nettoyer mes armes. Une fois cela fait, je m'attaque à mes mains, couvertes de sang. Je me rapelle brusquement que la mère de Kaël m'a donné du savon. Je réccupère le dit objet, et, m'éloignant de la troupe, je me plonge dans l'eau. un coup d'oeil pour vérifier que je suis bien cachée par les hautes berges, et je commence à frotter frénétiquement pour enlever le sang. Je retire bientôt mes vètements, concentrée sur la disparition de toute tache rouge.

J'ai failli m'étrangler quand j'entends une voix derrière moi:" Hé, Lynn, tu peux me passer le savon ?

_ Kaël ?! mais qu'est-ce que tu fous, bordel ?!

_ Bah, actuellement, je désirerais prendre un bain, et...

_Attends que je sorte et...

_ Oui ?

Je pique un fard...J'imagine parfaitement sa tête, son grand sourire triomphant (ben oui, je suis dos à la rive)...raah...je vais le tuer...

_ Bon, files moi une serviette, s'il te plait !

_ Pourquoi, t'es bien mieux sans...

_ Kaël, envoie cette serviette immédiatement ou je te jure que j'appelle mon totem !

 

La menace a du faire effet, je peux ainsi chopper la serviette envoyée négligement. Ma pudeur restaurée, je sors de l'eau, prète à exploser.

C'est là que je remarque le sang qui tâche la serviette humide: mon estafilade au côté se rappelle à mon bon souvenir...Kaël me jette un regard amusé: "En plus, tu mets du sang dessus..."

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c'est du grand miss uchiwa, superbe description, un peu sanglant sur les bords (de quoi plaire à un sadique comme moi ;D)

bref c'est un grand moment littéraire ,j'adore ce chapitre

 

même si j'avoue ne pas comprendre pourquoi elle a un haut le coeur, ça doit être super pourtant ;D

 

la suite^^

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Ha ben non!!! Elle a fait une tache sur la serviette! Vas falloir qu'elle la retire sinon elle va la salir encore plus...  ;D

 

La fin d'une bataille, la connaissance de nouveaux persos... trés bien se chapitre.

Je me damande si il ne vont pas devoir rester la puisque la plus part des Kasb sont mort, ou mal en point.

Ce qui nous améne a nous dire qu'ils sont vraiment mal barré.

 

Par contre j'ais une question.

A l'origine ils étaient la pour voir des dragon "marchand" il me semble.

Et au final ils se font attaquer par des dragonniers, d'ou ma question: Est ce les même qui se seraient rébellé ou d'autres?

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