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Fic: Songes dans la Brume


Miss Uchiwa
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Rooh, mercii...mais taches de te retenir, la cellulose c'est pas très digeste^^

 

pour notre jeune homme, je l'ai dis: il s'appelle Marc Deschamp, ou Marco, il a 19 ans, fait 1m90, yeux bleux, cheveux bruns...et est effectivement un peu félé sur les bords...mais ça va s'arranger^^

et il n'a rien à voir avec Traqueur^^

 

pour savoir de qui je me suis inspiré...pas vraiment une personne en particulier...je pense qu'il y a des influences d'un méchant ds une série, qui était toujours à la recherche de sensations fortes, et finisait par faire des casses juste pour l'adrénaline...y'a aussi un peu de matrix et de fast aud furious, je pense...

 

sinon, pour répondre à Kuro: ce n'est ni un paradis, ni l'enfer...juste un autre monde (j'ai d'ailleurs fait  le dessin de la planète)...disont que c'est l'occasion pour mes héros de reprendre leur vie en main, de recommencer du bon pied. en clair, je leur donne l'opportunité de tout recommencer à zéro.

pour Lynn, qui vivait totalement repilée sur elle même, ça passe par un prise de confiance en soi, et une implication dans les affaires des vikasbs .

pour Marco, c'est un moyen de recommencer à zéro...et aussi de s'impliquer dans quelque chose...mais quoi...suspense^^

 

 

 

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Donc notre ami Marco n'est pas le Traqueur.

Il n'est donc qu'un deuxiéme personnage a venir dans ce monde.

D'ailleur se jeune homme a une maniére bien particuliére de vouloir se suicider...

 

Le truc que je trouve étrange, c'est que leurs corps a disparu de notre monde, donc on ne peut pas considerer qu'ils soit mort comme

tu nous l'as fait remarquer...

 

Tu te rend compte que tu me fait réfléchir la....

Petite Sadique! ^^

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En fait, le passage se fait alors qu'ils sont sur le point de mourir: la preuve: il a tenté de s'étrangler en se brisant le cou au passage. problème: il a oublié qu'il avait une minerve^^

fin bref, on en saura plus plus tard^^

 

Je tente de tourner la tête...pas évident avec cette foutue minerve. Je me tourne pour de bon, levant mes mains en l'air (dont le bras droit est dans le platre). Un type me menace de son arc bandé. Il porte une cotte de maille avec un capuchon, sur un pantalon sombre, et des bottes hautes avec un certain nombre de boucles de fixations. La cotte de maille est couverte en partie par une sorte de longue tunique sans manches, verte foncée. Il porte une cape sombre, aux reflets bizarement changeants...je ne l'ai absolument pas entendu arriver.

Et il a pas l'air de plaisanter avec son arc, aussi...je fixe d'un air ébahi le visage couturé de cicatrices, les yeux sombres qui m'évaluent du regard...

Un film...je suis tombé dans le tournage d'un film, c'est la seule explication...le type me pose une question dans une langue qui ne me dit absolument rien. Putain, mais ou je suis bordel ?

De mon bras valide, j'écarte la pointe de l'arc:"ecoutes, c'est pas la peine de me menacer avec ce truc, je..."

C'était une mauvaise idée: le type a bandé encore plus son arc, et réitère sa question d'un ton furieux. Je le regarde droit dans les yeux. après tout, mourir d'une flèche dans le coeur, ça doit aller vite...

Quelque-chose dans mon attitude a du lui inspirer confiance, parcequ'il a baissé son arc et m'intime d'un geste l'ordre de le suivre.

Je suis donc l'échappé d'hollywood jusqu'a une piste, ou nous attendent cinq autres personnes, et autant de montures. ce que j'ai pris au départ pour des chevaux s'avère être très différent: les bestioles ont six pattes, avec des sabots bifides commes ceux des vaches. Ils semblent aussi avoir mauvais caractère...

Je grimace: on doit se trainer sur ces bestioles...

 

 

Traqueur jubilais. Sa physionomie n'en laissait rien paraitre, bien sûr, alors qu'il suivait le jeune commandant le long de passerelles mobiles. Il affectait toujours le même air neutre, légèrement blasé, tandis qu'il entrait dans la tente, s'adossant à une des parois de toiles comme s'il avait toujours habité là. Les vikasb s'avèraient beaucoup plus interressants que prévu. Maintenant, restait à savoir s'ils seraient utilisables...

 

J'ai du m'endormir en route. je me réveille sur un lit assez confortable, dans une petite salle à la température un peu fraiche pour être confortable. Il y a une petite fenêtre et une porte dans le mur à la tête du lit, un coffre, au pied de celui-ci...et une table de travail avec un tabouret à trois pieds sur la cloison d'en face. et c'est tout. rien pour réchauffer les murs de pierre brute. Pas étonnant qu'il fasse froid. Mais sous les couvertures, il fait bon. je savoure un moment le plaisir simple d'être bien au chaud alors qu'il fait froid à l'extérieur.

Puis je me redresse brusquement: je n'ai pas le droit de bien dormir. Pas après ce que j'ai fait.

La position assise déclenche une vague de vertiges douloureux. Je respire lentement pour disperser mes nausées. Puis j'entends une voix amicale m'interpeller, sans que je comprenne quoi que ce soit. C'est un petit bonhomme, au crâne tondu sur une large bande qui coupe son crâne en deux parties égales. Il porte des binocles, acrochés à ses oreilles par des liens de cuir, et une sorte d'habit aux teintes brunes, en plus d'un capuchon plus clair, actuellement rejeté en arrière.

Il me fait penser à un moine.

"eh, tu saurais pas..." le petit homme met un doigt sur ses lèvres pour m'intimer le silence. Il va sur le pas de la porte, interpelle quelqun, qui fini par arriver. C'est un homme de haute taille, aux cheveux blonds pâle, coiffés en arrière. Son vètement bleu vif, rebrodé d'argent et d'or, fait un drôle de contraste avec les vètements simples du petit rondouillard.

Il se penche vers moi, et pose ses longs doigts fins sur mes tempes. Je me laisse faire: quoi qu'il fasse, je m'en fous un peu, de toute façon...

Brusquement, c'est comme si des milliers d'aiguilles ultra fines s'insinueaient dans ma tête. j'ai la sensation de brûler, d'être proche d'exploser. Je hurle comme un fou, repoussant de toutes mes forces le type en bleu.

Dès qu'il a enlevé ses mains de ma tête, la douleur a disparu. Je rouvre les yeux. Le type est étalé de tout son long sur le sol, il a cassé la table dans sa chute. le petit bonhomme rondouillard s'est penché sur lui, et l'aide à se redresser. j'ai cru voir une légère lueur bleue surgir de ses mains...avant de secouer la tête. Ca doit être un résidu de ce que m'a fait l'autre type.

Celui-ci se relève et se met à parler avec excitation: "Il m'a repoussé, Joss ! J'ai tout juste eu le temps de tisser le sort de compréhension, et il m'a repoussé !"

Sort de compréhension ? C'est ça qui fesait si mal ?

"Dites, ça vous trouerais le cul de me dire ou je suis ?"

Le type en bleu interrompt sa litanie pour me jeter un regard ahuri:" Mais tu es dans la Forteresse de Ker'essak, le fief des chevaliers Essians..."

Chevaliers Essians ? ker'essac , c'est quoi cette série B pourrie ?

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Houllaaaaaaa!

Donc on passe du Marco, au traqueur, au Marco.... c'est qu'il faut suivre.... ^^

 

Un nouveau peuple: Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaaaaaaaaa!

Un peuple cédentaire (waouw le mot... je me souvenais pas que je le connaissais ^^), qui me rappel un peut le moyen age. J'attend

avec impatience la description de se peuple. Il y a de nouvelle bestiole (animaux d'accord ^^)

Apparement ils ont aussi des pouvoir, en l'occurence un pouvoir pour donner la compréhension de la langue grace peut être

a une sorte de don "médical".

J'ais hate de voir évoluer ce Marco dans ce monde.

 

Va t il évoluer comme Lynn (plutot bien)?

La traqueur va t il être utile aux Vikasbs?

Y aura t il un 3éme personnages?

Et pour les écritures (cf Tayou)?

Et Lynn que devient elle?

 

LAAAAAAAAA SUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIITE!

[vite! vite! mes calments... Haaaaaaaaaaaaaaaaaaa! ^^]

 

 

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lol, on dit 'sédentaire'^^

Mais miicîi^^

 

Kaël était furieux. De rage, il shoota dans une paroi de cuir, déclenchant une vague de protestations indignées. Une tête apparu à la fenètre de l'habitation pour interpeller le mauvais plaisantin, mais kaël était déjà loin. Tout en marmonant les pires injures de son répertoire, il arriva à l'avant du kasb. Une passerelle légère conduisait à la plate forme de pilotage, située légèrement en contrebas, sur la tête du kasb. Ne pouvant aller plus loin, Kaël s'accouda à la rembarde pour ruminer en paix.

C'est lui qui avait ammené Lynn chez eux, c'est lui qui était aller chercher le vieux shaman en quatrième vitesse. Et lorsque on avait découpé la tunique avec milles précautions, il avait eu mal jusque dans ses tripes à la vue des terribles blessures.

Et le vieux avait réclamé de la peinture ! Lorsqu'il avait ouvert la bouche pour réclamer des explications, l'autre l'avait envoyé bouler...et sa mère aussi...

Il frappa son poing de toute ses forces contre une infra structure du Kasb. La douleur vrillante le calma un peu. Il se sentait tellement inutile...

Se retournant, il remarqua Merkal, suivi du type en haillons, entrer dans une des tentes. Alors ça c'était le ponpon ! On le chasse de sa maison, et on accepte qu'eux viennent ?!

Souple et silencieux comme un chat, il s'élance dans les infra-structures, pour atteindre sa maison par les toits. Arrivé à destination, il s'accroupis pour mieux entendre la conversation:

"Donc, on ne peut plus compter sur Etel'Drack pour obtenir des vivres ?" ca, c'est le grand marchand...mais qu'est-ce qu'il fout là ?

Une voix grave, au ton légèrement condescendant, comme si elle s'adressait à des gamins, répond:"Le seigneur Stark est en pleine préparation de guerre...il ne va pas dilapider ses réserves pour une peuplade qu'il peut piller sans vergogne..."

La voix de merkal l'interrompt:"Qu'est-ce qu'un 'simple prisonnier' en sait ?"

"_ Plus qu'un gamin qui n'a jamais été au dela de sa prairie, je pense..."

La voix du shaman intervient:" Ca y'est, c'est terminé. Quelques jours de repos et il n'y paraitra plus. Qu'est-ce qu'ils lui voulaient ?"

"_L'interroger sur la magie de votre peuple, je crois. Mais elle n'a pas parlé."

La voix rageuse du grand marchand resonna à nouveau:" C'est bien beau tout ça, mais cela ne résouds pas notre problème ! avec la seconde attaque, deux kasbs de réserve ont été perdus...et nos réserves de nourriture avec. Nous n'avons plus rien pour affronter l'hiver !"

"_C'est pourtant simple: vous n'avez qu'à aller acheter ailleurs. "

"_Et comment ? Les kasbs ne peuvent pas aller crapahuter en montagne, ou traverser des forêts marécageuses."

"_Vous avez maintenant un dragon gros porteur, non ? La personne pour le diriger est dans cette pièce, et vous avez la personne pour le guider, en l'occurence, moi. je peux guider l'expédition vers Ker'Ayrindil sans problèmes"

 

Kaël a réagis au quart de tour: il saute sur la rembarde pour rentrer dans la tente et lui dire ce qu'il pense, à ce sale type...et tombe sur un corps mou. 'Merik ? mais qu'est-ce que tu fous là, bordel ? ' un "humph!" éttouffé pour toute réponse. Kaël se relève précipitament pour laisser respirer son ami, et se cogne dans quelqun d'autre...quelqun aux cheveux blonds ébourrifés: "Malek ? Toi aussi ?" un regard plus approfondi lui apprend que toute l'équipe était à l'écoute. Kaël lutte contre une crise de fou-rire. Il murmure:" On a passé l'âge d'écouter aux portes, non ? "

Merik souris en se relevant:" Toi même..."

kaël répond, souriant d'une oreille à l'autre:" c'est bien ce que je dis...on va leur dire ce qu'on pense, au lieu d'attendre qu'ils..." Joignant le geste à la parole, il écarte le rabas. le vieux est en train de parler: "Il faudra une escorte...je propose ton équipe, qui m'a l'air la plus aguérrie et..."

Tout les yeux se tournent vers l'entrée, ou un étrange spectacle a lieu: Voulant tous entrer en même temps, les garçons se sont à demi éffondrés les uns sur les autres dans le cadre de l'entrée.

Une des têtes du corps multiple s'écris (d'une voix un peu étouffée):"On pars avec Lynn ! On la laissera pas partir toute seule !"

Le vieux shaman, réprimant difficilement un fou rire, acquiesce:" Mais c'est ce que nous décidions à l'instant..."

Le visage de Merkal, habituellement impassible, semblait presque paniqué. Quelque chose dans son attitude exprimait un 'de quoi j'ai l'air maintenant ?"...mais ses yeux disaient autre chose:"ca va se payer, les gars..."

Les réactions de Traqueur et du grand marchand étaient à l'opposé: autant l'un semblait trouver cela très drôle, autant l'autre était furieux, et foudroyait les garçons du regard."

Puis Traqueur pris la parole:" Bien, je pense que tout est réglé. Je propose de partir dès le réveil de la jeune Lynn"

 

 

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Pauvre Lynn, même pas le temps de récupérer de ses mésaventures qu'ils veulent déjà l'envoyer faire du shopping !

J'adore la réaction de Kaël, il semble être très proche de notre héroïne !

Par contre le marchand est pénible... Et je me méfierai un peu de Traqueur... Il a beau avoir aidé Lynn à s'échapper, on ne sait rien de lui et il s'intérresse aux kasbs aussi, pourquoi ?

 

Aller la journée n'est pas finie, encore un bout plus tard ?

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Sédentaire, ca fasait bien 6 ans que j'avais pas utilisé ce mots, alors... hein! ^^

 

Ils ont enfin compris qu'ils pouvaient chasser seul.

Ils sont trop marrant Kaël et ses pots (ca faisait bien longtemps qu'on n'avait pas rigolé ^^) mais on peut voir aussi

qu'ils sont trés soudé. Et on voit que Kaël tien énormément et s'inquiet beaucoup pour Lynn.

D'ailleur en parlant de ca (en fait il n'y a aucun rapport) on n'a toujours pas le nom du Traqueur....

 

Ils vont donc partir a 6 ou 7 (je ne sais pas si tu compte Merkal) vers l'aventure et au dela...! (je sais normalement c'est l'infini,

mais je ne sais pas si ils on consience de l'espace dans leur monde ^^)

De plus je pense que l'on a un peut de temps avant de les voir partir vu l'états dans lequel est notre petit Lynnounette (a moin

que...). Ce qui nous permettrez de poursuivre un peut l'histoire de Marco.

 

Et moi qui ne suis pas la ce soir... fait chi**.

Je vais me demander toute la nuit se qui va bien pouvoir se passer... a moin que tu nous post un nouveau chapitre

avant que je ne parte... [Concentration maximum.... Yeux de chien battu /on ]

 

 

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Merci pour vos comm'^^

Bon, j'ai pitié (et rien de mieux à faire) donc...la suite:

 

 

La forterresse Ker'Essak, Fief des Chevaliers Essians. Pour le moment, de forterresse, je n'ai vu que ma chambre...je devrais plutôt dire cellule, vu que je suis enfermé à double tour. Les deux hommes m'ont laissés, celui en bleu toujours aussi volubile. J'ai saisi des bribes dans son charabia "force spirituelle exceptionnelle", "impressionnant"...et, plus grave, le mot "dangereux".

ca, c'est bien vrai.

Mon ventre gargouille. Mais il n'y a rien qui ressemble à de la nourriture dans le coin. Pas d'arme non plus, d'ailleurs. Dommage.

Je jette un regard fatigué sur la table réduite à l'état d'échardes. je prend un éclat de bois entre mes doigts. Le bois a l'air dur et sec. etrange que ça ai explosé de la sorte...le type n'avait pas l'air de peser très lourd...

Je me recouche...j'ai rien d'autre à faire. Et puis un pyjama d'hosto n'est vraiment pas l'idéal pour rester dans une salle non chauffée aux murs de pierre.

Une clé grinçant dans une serrure me sort de ma somnolence. La porte s'ouvre, laissant entrer un gars qui doit pas être plus agé que moi. Cela ne l'empèche pas d'arborer une épée tout ce qu'il y a de plus réelle à son côté.

Il m'interpelle: "Tu dois me suivre. on m'a envoyé te chercher"

Je ne répond pas. Je reste sur le lit. Qu'ils aillent se faire fouttre...

"Hé, c'est pas mon boulot de jouer les coursiers, alors dépèches-toi de bouger !"

Silence.

Il dégaine son épée: "C'est un ordre."

Son ton m'agace au plus au point, je ne sais pas pourquoi. Je m'échauffe:

"_C'est ça, tu fais le malin parceque t'as une épée ? J'te prend quand tu veux, minus !" (ce qui n'est pas faux, étant donné que du haut de mon mètre 90, je domine pas mal de monde)

L'autre souris bizarrement...il n'y a absolument aucune peur dans ses yeux. ca m'énnerve encore plus. je me dirige à grands pas vers la sortie, en fesant quand même gaffe d'éviter de me prendre une écharde...Je marque à peine un temps d'arrèt devant le panorama que je peux voir de la gallerie couverte ou donne ma chambre: Une forêt de tours et de murailles blanches, qui s'élancent vers le ciel avec une grâce aérienne, soutenues par des arches et des arc-boutants aux allures de dentelle de pierre.

J'emprunte le couloir, descend un escalier, et me retrouve dans une cour intérieure, au sol de terre battue. Des jeunes garçons, y sont en plein entrainement. Mon irruption déclenche l'arrèt de toutes les activités. Tu parles, débarquer en pyjama vert, pieds nus, un platre au bras droit...Suffirait que je lève le doigt vers le ciel en criant "ET" pour passer pour un extraterrestre...

L'autre type m'a suivi, et lance négligement son épée à un jeunot. Puis il incline sa tête dans ma direction: "On commence ?"

Quand je dis que j'ai l'art pour me fouttre dans les ennuis...

 

 

Le cri familier d'un kasb me réveille. Un cri normal...pas un cri de détresse ou de peur. Je soupire de soulagement. Je suis bien de retour. Tout mon corps est comme engourdi. Aller, Lynn, ouvre les yeux...j'ai du mal à me souvenir de la manière d'y arriver...

Ca y'est ! Mon oeil droit a fini par s'entrouvir, suivi de près par le gauche. Je bat un peu des paupières le temps que ma vision s'accommode à la chaude lumière qui règne dans la tente. j'entends une personne s'activer dans un coin. je tourne la tête: C'est la mère de kaël, visiblement en train de préparer des bagages. une voix familière, un peu bougonne, résonne: "Maman, j'ai pas besoin de tout ça...à voir ce que tu prépares, on dirais que je pars pour des mois..."

"Tu pars où ?"

"Lynn ! t'es réveillée ! super ! comment tu te sens ? tu veux de l'eau ? le vieux a dit qu'il fallait que tu boive beaucoup, et..."

"Stop !" je repousse la gourde que me tends un Kaël surexcité: "je me sens très bien, juste un peu engourdie...et je voudrais d'abord savoir ou est-ce que tu vas !"

la mère de Kaël nous interrompt: "Ou est-ce que vous allez serait plus juste. j'ai préparé vos affaires à tout les deux. Tes vètements sont prèts, ma chérie, si tu te sens assez forte pour te lever..."

Je reste un instant sans voix, profondément émue. Jamais ma mère ne m'a préparé mes affaires depuis ma petite enfance.

Les yeux brillants, je la remercie chaleuresement. Pendant que Kaël m'explique la mission de derrière la paroi, je bataille avec mes vêtements dans la salle de douche. Je ne ressent plus de douleurs dans le dos, par contre mes articulations me font encore bien souffrir. Enfin habillée, je ressors et dit, enchantée:"Je ne sais pas quelles hebes vous utilisez, mais vous avez un cicatrisant incroyable !"

la mère de Kaël explique:" C'est le shaman. il a appellé sur toi la magie des anciens grace aux symboles sacrés. et ceux-ci ont répondu et t'on soignée."

Souriante, je dis:'faudra que j'aille faire la bise à ce vieux bonhomme. je lui doit une sacrée chandelle.'

D'un geste rapide, j'écarte une mèche...et interrompt mon geste. J'emprunte le miroir. C'est bien ça, j'ai pas rêvé: "mes cheveux...ils sont blancs !?"

Kaël me dit: "Ca te vas pas mal, tu sais..."

"c'est ça...mais comment...j'avais entendu parler de gens qui sous le coup d'une grande frayeurs, ont les cheveux qui blanchissent...mais quand même...je crois pas avoir ressenti ce genre de peur..."

"_C'est pas ça...tu les avait déjà comme ça sur le dragon."

"_ Pardon ?"

"_ Je t'ai vue, alors que tu volais sur le dragon, lors de l'attaque. Et bien tu les avais déjà blanc à ce moment là. '

La mère de kaël intervient: "_ Est-ce que tu as développé ton pouvoir récement ?"

"_ Yep, j'ai gelé un incendie et..."

"_ Alors cétait toi ? le grand marchand a secoué ciel et terre pour trouver qui avait gelé la zone. Rien qu'à l'idée des économies qu'il allait pouvoir faire en sel pour le stockage des viandes, on pouvait voir de la fumée lui sortir des naseaux !"

"_ Kaël !"

"_ Pardon, 'man..."

J'éclate de rire. j'ai l'impression que ça fait une éternité que je n'ai pas ri. " Raison de plus pour faire cette mission: je n'ai aucune envie de finir mes jours en super congélateur !"

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Ha, je vois que les yeux de chien battu marche encore un peut...^^

 

Un grand chapitre encore une fois.

 

Je sens que Marco va se faire rétamer en pas longtemps. Esperons juste que le Gus ai pitiée de son pyjama.

Mais bon j'attend de voir comment tu vas t'en sortir sur ce combat la. ^^

 

Pour notre petit Lynn, des cheuveux blanc...

Quand les aurait elle eu blanc? Quand elle a apprit a givré apparement.

Ce qui signifie que les "hotes" attrapent quelques caractéristiques de leurs Totem.

On sent que la petite se sent rudemant bien parmis les Vikasbs, et ils lui rendent bien.

Y aurait il un éspoir de retour, au fait, pour nos héros?

 

J'ais hate de voir comment l'expédition va se débrouiller.

 

Vite vite le prochain  chapitre...!!!!

Ha mer** faut que j'y ailles... pfffffffff... po cool du tout.  :-[

 

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Je sens que le marco va se faire bien massacrer. Je me demande où il est tombé. Bon en même temps quand on voit sa façon de se conduire c'est normal qu'il en prenne pleine la tronche à un moment où à un autre.

 

Vivement l'expédition pour rencontrer plein de nouveaux peuples, pleins de nouvelles bestioles (j'adore les grosses bébêtes bizarres) et tout ça à dos de dragon et à grand coups de congélateurs humain. Viteuuuuuuuh la suiiiiite.

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Merci de votre soutien !

c'est vraiment encourageant, merciii^^

ah, oui, préparez vous : j'ai des références vraiment pourries, désolée^^

Bon, sur ce...the suite^^

 

Ouch !

J'ai de nouveau mordu la poussière. Mais là, j'ai même plus la force de me relever. Je repasse le combat dans ma tête. J'ai même pas pu le toucher une seule fois. Systématiquement, mes coups de poings tombaient dans le vide. Le type esquivait, et répliquait par des coups rapides et bien ciblés. Je me sent comme le sergent garcia, essayant désespérement de toucher un zorro rigolard.

J'ai un gout de sang dans la bouche.

Deux bottes de cuir brun entrent dans mon champ de vision. "On en reste là ? Ou tu veux te ridiculiser complètement ?"

Je me relève difficilement. J'ai les joues en feu. Ca fesait longtemps que je n'avais pas ressenti une telle honte...et une telle rage de vaincre, aussi. Le mec est en train de raccrocher son épée. Je le détaille plus précisément: assez grand, des cheveux court chatains légèrement ébouriffés, des yeux sombres, sévères. Il porte un pantalon noir et des bottes brunes, une sorte de veste de cuir molletonnée, avec des cercles de métal sur le haut du torse et des plaques emboitées sur les épaules. Je remarque une sale cicatrice sur sa main gauche. Quelque chose me dit que c'est pas une épée qui ferait ce genre de blessure...

On est pas du tout du même niveau. Vraiment pas. De rage, je balance mon poing dans une grosse poutre de bois qui sert de support à des tenues d'entrainement. La barre éclate en mille morceaux.

Les éclats de bois volent jusqu'à l'autre bout de la cours. Tout le monde, y compris moi, est comme pétrifié. 

Le type me lance un regard un peu éttoné, puis il souris de nouveau:"Et bien, c'est une chance que tu ne m'ai pas touché, hein ?"

De mon côté, je n'en reviens toujours pas. Comment...

Sa voix sèche interrompt mes reflexions:" Aller, rappliques, tant que tu peux encore tenir debout."

Je le suis, tout en le foudroyant du regard. Il est tellement sur de lui...

On arrive dans une salle considérablement plus grande que ma cellule: les murs de pierre blanche sont réchauffés par de riches tapisseries, un feu crépitant dans la vaste cheminée diffuse une chaleur bien venue dans la pièce. Les flammes donnent des reflets fauves au mobilier de bois ciré , dont une longue table de bois sombre, autour de laquelle attendent un groupe de personnes. Je reconnait le type en bleu et son acolyte en robe de bure. Il y a un homme aux cheveux grisonnants, à l'allure martiale, et deux autres types à l'air pas commode. L'ensemble nous observe d'un oeil sévère. L'homme aux cheveux poivre et sels, qui semble présider l'assemblée, demande d'un ton calme, de celui qu'utilisent les personnes qui n'ont plus à prouver leur autorité: "Vous vous êtes perdus en route ?" Le jeune baisse les yeux, un peu gèné. Moi, je le fixe dans les yeux. L'autorité, j'ai jamais pu blairer. L'homme soutient tranquillement mon regard, et je finis par détourner les yeux. Je ne crois pas avoir déjà rencontré une personne comme lui. A côté, j'ai l'impression d'être un gamin mal élevé. Ca m'ennerve.

Le type s'asseois dans un fauteuil à haut dossier de bois sculpté. Les autres font de même, tandis que moi et l'autre garçon restont debout. J'ai l'impression d'être dans un tribunal.

"_Bien, maintenant, si tu nous disait d'ou tu viens, jeune homme ?"

"_Vous ne me croiriez pas."

"_Essaies toujours."

"_ Bon. Disons que j'étais à l'hopital, et..."

"_ L'hopital le plus proche est à Ker'Ayrindil...je doute que tu aies fait toute la route à pieds dans...ses frusques." C'est un des deux zigotos en armure qui a parlé, d'un ton méprisant au possible.

"_ J'ai jamais dit que je venait de ker'machin...je pense...enfin, je suppose...que je viens d'un autre monde."

L'autre renifle et dit d'un ton plus qu'insultant:" Absurde. Je n'ai jamais entendu parler de magie capable de transporter des êtres vivants d'un autre monde...quand bien même elle existerait...qui voudrait s'en servir ?"

Je sers les poings, mais me retient. Je sens jusqu'au plus profond de moi que je ne suis absolument pas de taille à lui renvoyer ses insultes dans la tronche...une défaite me suffit pour cette journée.

Le type grisonnant intervient:" Suffit, Grim. Il n'y a aucune gloire à insulter plus faible que soi."

Il se tourne alors vers le type en bleu. Celui-ci me regarde d'un air évaluateur. Il dit  brusquement:" Je ne dirais pas qu'il est faible, ça non...indiscipliné, sans expérience ni technique...mais il a du potentiel."

Je sers les dents. J'ai l'impression d'être une pièce de viande dans un marché.

Les hommes ont commencé à parler de moi comme si je n'étais pas là. L'autre en bleu a ressortit son blabla sur la force spirituelle, le petit rondouillard a évoqué une antique légende à propos de voyageurs, il a commencé à déblatérer sur des chroniques d'un certain Zarak, à moitié fou pour ce que j'ai compris.

Brusquement, ils se sont souvenus de notre présence, et nous ont 'renvoyés à nos quartiers', pour reprendre leur expression.

J'ai suivi le gars en brun à travers un dédale de passages, rendus sombres et inquiétants dans la lumière baissante du soir. Puis on est finalement arrivés à ma chambre.

J'avais les pieds gelés. Je me suis écroulé sur le lit, vidé.

Ma journée de dingue me reviens par saccades. Puis je revois le crash, en boucle. Les paroles amères du flic résonnent à mes oreilles, me vrillent la tête comme une perceuse gros calibre.

Je me redresse, et sors de ma manche un couteau de chasse que j'ai subtilisé. J'ai un don inné pour ça. La large lame luit d'un éclat glacé dans l'obscurité de ma chambre. Tranquillement, sans la moindre frayeur, j'entaille mes poignets. le sang perle sous le métal bien aiguisé. J'accentue la pression, comme dans un rêve. Puis je fais une seconde entaille. Les cris dans ma tête diminuent peu à peu, la douleur légère de mes avant-bras remplacant celle, bien plus terrible, de mon remord.

Mes yeux se ferment tout seuls, à mesure que mon sang s'écoule. J'ai un peu froid, mais ça reste supportable. Epuisé, je me laisse couler dans les ténèbres.

 

Une gifle brutale me réveille. Une voix furieuse, qui monte parfois dans les aigües, m'interpelle. J'ouvre difficilement les yeux. Il ne peux pas me laisser dormir, merde ?

"Oh, non, tu ne creveras pas comme ça ! Je ne te laisserais pas faire, espèce d'idiot ! aller, réveilles toi ! Aller, bouges, bordel ! " C'est je garçon qui m'a mit une raclée. qu'est-ce qu'il fout là ?

L'autre continue à me secouer. J'essaie de parler. Seul un murmure sort de ma bouche:" Mais qu'est-ce que tu fous ?"

"_ Je te sauve la vie, si tu veux tout savoir !" une autre gifle. "T'ouvrir les veines avec mon couteau ! t'es vraiment un gars gonflé !"

J'esquisse un sourire. Je me demande ce qui l'ennerve le plus: que j'ai tenté de me suicider alors que je suis sous sa responsabilité, ou que j'ai utilisé son couteau pour ça...

 

 

ps: 10 pages que je gratte ma ptite histoire, déjà...vous en avez pas assez ?

 

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nonnon on en a jamais assez. Par contre le Marco me fait penser à un ami que j'ai pas vu depuis un moment. Vivement dans quelques jours qu'on aille se faire un ciné ensemble^_^

 

Que dire d'autre... tes référence ne sont pas si pourries que ça ne t'en fait pas, c'est plutôt du genre incontournables (pis si tu mets des références que tu es la seule à comprendre on est pas arrivés...)

 

comme d'hab vivement la suite hein^^

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Bon, si le rhavin veut la suite...je vais la donner, alors^^                                                         Corrigé

 

J'ouvre la bouche pour répondre. Pas le temps de parler, il me plaque un bol de soupe chaude sur le menton. J’essaie de le repousser, à moitié étouffé par le liquide brûlant.

"Ah, m'emmerde pas, moi non plus j'apprécie pas ! mais faut que tu te nourrisse pour reconstituer le sang que t'as perdu !"

On se foudroie mutuellement du regard.

J’essaie d'attraper le bol, mais mes mains sont trop faibles pour même le soutenir. Je bois...j'ai pas vraiment le choix, de toute façon.

Une fois le bol vide, il se redresse et dit d'une voix un peu rauque:" Bon, je t'ai apporté des vêtements. T'es responsable de leur entretien, de même que de celui de ta chambre." Il balaie les échardes de la table d'un air accusateur. "Je pense qu'ils vont t'assigner à un instructeur... sois prêt à l'aube, ou tu risques d'avoir des ennuis." Il ramasse son couteau:"J'embarque ça, histoire de t'éviter de recommencer."

il pars en coup de vent. Je marmonne:'lever à l'aube ? on dirais l'armée...'

Je me rendors avant même la fin de ma phrase.

Une main gantée de fer tambourinant à ma porte me sort du pays des songes. Il me faut un certain temps pour émerger...un peu plus encore pour réagir et ouvrir. Une silhouette martiale m'apparaît dans la brume matinale.

Un grand type, baraqué, la quarantaine, les cheveux couleur de vieille vinasse coupés à ras. Alors lui, il a vraiment la tête de l'emploi...

Il me regarde d'un air sévère...et un peu étonné. Je l'entends murmurer:" Flesh va me payer ça..."

Il me dit:"  t'as cinq minutes pour t'habiller et mettre cette piaule en ordre, pigé ?"

Je lui lance un regard mauvais...mais les courbatures de la veille ma rappellent qu'il n'est pas recommandé de chercher noise à ces gens.

Je referme la porte, pousse un soupir en avisant le bordel: les éclats de bois sont toujours là, le lit est couvert de sang séché...mon sang...y'a un plateau vide posé sur le seul tabouret valide...et, ah, un broc d'eau dans un coin. Torse nu, je m'efforce de laver le sang collé sur moi à l'eau froide. J'attrape les vêtements: soulagement quand je reconnais quelque chose ressemblant de très près à un caleçon. C'est déjà ça. J'enfile le pantalon de grosse toile brune, la chemise, la veste de cuir molletonnée...sans les plaques de métal, et les bottes...un peu grandes pour moi, mais c'est mieux que rien.

En me servant de ce qu'il reste du pyjama vert, je rassemble les échardes dans un coin, retape le lit et camoufle de mon mieux le sang. Dernier coup d'oeil. Je crois que c'est bon.

Je m'arrête en plein geste. Qu'est-ce qu'il m'arrive ? Depuis quand je fait la femme de ménage, moi ?

Secouant la tête, je sors. Tout en traversant les couloirs déjà bourdonnant d'activité jusqu'au terrain d'entraînement de l'autre jour, le type se présente: "Je suis Jey Maclaine. Mais tu m'appelleras monsieur ou maître. Et tu es en retard, par conséquent, on va commencer par une vingtaine de pompes." il me regarde, souriant, faisant tournoyer une épée de bois d'un air nonchalant.

"On mange pas avant ?" Je me prends un coup mordant sur le bras. Regard équivoque. Je grommelle "maître"

l'autre dit, impassible: "C'est mieux. Et non, on mangera quand je le déciderais. Bien. J'attends."

Nouveau moulinet de l'épée...Ouh, ça va être dur...

 

 

L'épée a virevolté. J'ai paré avec ma lame, avancé le bras en pivotant sur moi même dans l'intention de le frapper de taille au côté...et brusquement, j'ai ressenti un choc sur ma jambe d'appui, mon épée a sauté de ma main, et je me suis écroulée comme une masse dans l'herbe de la clairière. Traqueur, ramassant mon épée, explique tranquillement:" Tu dois toujours prendre garde à tes appuis. Sois toujours stable sur tes jambes avant de lancer une attaque. si tu es en déséquilibre, il devient facile de t'éviter, et encore plus simple de contre-attaquer"

J'émet un bruit incompréhensible en me relevant douloureusement. Mais traqueur semble avoir l'oreille plus fine qu'un ounrâm, parce qu'il a répondu du tac au tac: "Il y a une différence entre rester stable et rester immobile. Tu ne dois jamais rester statique dans un duel. Ca diminue considérablement ton temps de réaction.

Bien. Merkal, à ton tour." Toute la bande le regarde avec yeux ronds. Merkal, quand à lui, dégaine son épée d'un air méfiant...il ne la gardera en main que quelques secondes, Traqueur ayant fait sauté l'arme avec une facilité déconcertante:"Tu tiens mal ton épée: il faut garder le poignet souple, c'est la base du combat...et c'est valable pour vous tous." Dit-il en regardant toute la bande. Laquelle a émis un 'gloups' du plus bel effet.

On s'est arrêté dans une clairière, quelques km après l'orée de la gigantesque forêt d'épineux qui borde la chaîne de montagne, le temps de ravitailler en eau et surtout de chasser assez pour nourrir le dragon.

Traqueur a expliqué que ker'ayrindil est une cité qui se situe de l'autre côté de la montagne, à l'opposé de la cité des dragonniers.

Il faut donc contourner Etel'drack, traverser la chaîne montagneuse et redescendre. Une ptite trotte d'une centaine de km, quoi...l'affaire de deux semaines au maximum, d'après Traqueur. Entraînement à l'escrime compris. Notre équipe est formée de douze personnes: Traqueur, Merkal, Kaël, le toubib, Merik, Malek et ses yeux de rapace, et sept autres personnes, dont moi. Plus le gros porteur, et autant d'ounrâm que de personnes. Une mesure de prudence, a dit Traqueur, lors du départ.

Kaël avait alors murmuré: "Et où il a appris à diriger un ounrâm ?"

Je n'ai pas la réponse. Après avoir repris mon souffle, je détaille une fois de plus le bonhomme, actuellement en duel avec Kaël, qui semble aussi à l'aise que s'il était sur un nid de fourmis rouges. Traqueur a repris à son compte une veste  de dragonnier de cuir noir, avec des plaques de métal  sur les avant bras et les épaules, ainsi que sur le haut du plastron. Des bottes souples, un pantalon vikasb de couleur sombre et un couteau à large lame sur la cuisse complètent la tenue. Ses yeux gris, profondément enfoncés dans leurs orbites, donnent l'impression de tout voir. Difficile de lui donner un âge. Qui est-il vraiment ?

 

 

 

edit rhavin:pas de superlatif à mon pseudo s'il te plait. Je veux ne pas prendre la grosse tête

 

edit mwa: oh, bon...ok^^ en tout cas, y'aura pas d'épisodes en plus ce soir, je fais un...devinez quoi ? ...babysitting ! si, si, j'vous jure^^

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ah il a dela chance le marco^^

avoue que tu prend du plaisir à le martyrisé espèce de sadique ;D

 

et balèse le Traqueur il se débarasse comme ça l'air de rien de lynn et de merkal

qui peut-il bien être ? rahhh je veux savoir^^

 

[va chercher toute sa réserve de dragibus]

allez au moins 3 chapitres pour aujourd'hui^^

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Fiou ! J'suis au bout. J'ai découvert ta fic hier (ça a du bon d'attendre impatiemment les chapitres de naruto... ^^), et j'ai tout de suite accroché à l'histoire et au style d'écriture. Mais pour rattrapper mon retard, j'ai galéré...

 

Le monde que tu as immaginé, peuplé de grosses bêbêtes me plait grandement (fervent admirateur de dragons & dinosaures). Au passage, à moins que je les ai ratté, tu n'as pas fait de description des ounrâm et des kasbs (plus précise que bête mi-félin mi-dinosaure) ?

Bien trouvé le coup des totem aussi, d'une certaine façon ça me fait penser à Naruto avec les bijuus scellé dans le corps de ninjas (qui c'est qu'a kyuubi en totem ? :P).

 

Vu qu'apparemment tu écris tes chapitres d'une traite, ton orthographe est plutôt soignée, mais tu gagnerais je pense à copier/coller chacun de tes nouveaux chapitre dans word avant de les poster pour effectuer une correction d'ortho automatique. Y'a quelques fautes d'étourderie je pense, qui rendrait le texte encore plus agréable à lire (si c'est encore possible ^^). En tout cas tu es sacrément inspirée, je n'ai jamais pu écrire aussi vite, tant de chapitre... enfin je mets ça sur le dos du manque de temps en général.

 

Rien à ajouter pour l'instant, si ce n'est : ne t'arrêtes pas en si bon chemin ;)

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Merci beaucoup de vos com'^^                                                                                          Corrigé

En ce début d'aprèm, la suite^^

 

Pourquoi les bonnes femmes des cantines ont toutes des allures de dragon ? Sur cette réflexion, j'enjambe un banc de bois sombre, et m'assoie à une table de la salle commune. Je fixe ma gamelle d'un oeil spéculateur: des grumeaux verdâtres m'inspirent une certaine méfiance.

Un regard autour de moi m'apprend que toutes les personnes attablées mangent sans problème, et n'en semblent pas malade. Mon ventre gargouillant réduit à néant mes dernières résistances, et je goûte le ragoût bizarre. Pas mauvais, bien que ça manque de sel. Et une bonne bière ne serait pas de refus non plus. Je soupire en buvant mélancoliquement une gorgée d'eau. Un éclat de rire bruyant me fait lever la tête. Des hommes en arme viennent d'entrer dans la salle commune. Ils se servent, et vont manger à une table séparée des autres par une cloison. Ils ont de l'alcool, eux...

Je me secoue: l'entraînement reprend bientôt.

En passant sur des remparts pour me rendre à la cour d'escrime, je m'arrête un instant, happé par le paysage. De là ou je suis, je surplombe deux niveaux de la forteresse. Au delà des murailles immaculées, s'étendent des collines vallonnées, cultivées en bocages. Une route de gravier blanc part de la porte sud, en direction du port sur le fleuve Essiak. Elle est constamment parcourue par de lourds chariots, tirés par d'énormes bestioles aux allures de bovidés à longs poils, avec d'énormes cornes recourbées d'un noir de jais. Les rapides Jiks, les sortes d'équidés à six pattes que j'avais vu lors de mon arrivée, se faufilent entre les volumineux chariots, leurs cavaliers les guidant habillement dans la poussière et le fracas. A la limite de mon champ de vision, je peux voir la porte Est. La route est aussi bien entretenue, mais pourtant, aucun chariot ne semble l'utiliser. Par contre, j'ai vu une troupe de cavaliers armés l'emprunter.

Bon. C’est pas tout ça, mais si je veux éviter des pompes supplémentaires, faut que j'y aille.

Jey Maclaine est arrivé en même temps que moi. On s'est regardé un instant en chien de faïence, puis il a pris deux épées de bois, m'en a envoyé une, et a dis:"Commençons."

Je n’ai jamais fait d'escrime. Mais je me doute bien que ce n'est pas en me jetant sur lui que ça marchera. J'attends qu'il bouge, et copie sa façon de tenir la garde de bois. Il émet un grognement approbateur, puis lance une attaque foudroyante. J'ai bien essayé de parer, mais j'ai du mal m'y prendre, parce que ça n'a pas empêché le coup d'arriver. Il me dit:"Si tu ne sais pas parer, évites. Tu as des jambes, sert-en.' Il ajoute, une grimace bizarre aux lèvres:" De toute façon, il existe peu d'adversaire dont on peu parer les attaques..."

Je n'ai pas relevé la remarque, uniquement concentré sur mes mouvements. Je vais feinter à la tête, puis me rabattre sur le côté...

je lance l'attaque. Tout semble marcher, quand brusquement le maître s'efface, et vient me frapper dans l'épaule.

"Tu es trop prévisible: on lit sur ton visage ce que tu prépares. Si tu veux tromper un ennemi, attends d'avoir assez d'automatismes pour ne pas avoir à penser au mouvement présent."

 

Traqueur a fini sa  tirade en faisant sauter ma lame des mains, d'un coup sec du plat de son épée. Je suis trop épuisée pour même éviter ça. Lui, tranquille, se tourne vers le garçon à la mèche noire. "Aller, à toi, Neik". Alors qu'il est en plein duel, Traqueur nous interpelle:"si vous n'avez rien d'autre à faire, trouvez vous un arbre, et entraînez-vous à le frapper de toutes vos forces. "

 

Je marche lentement, grommelant pour moi même. C'est quoi cet entraînement à la noix ? C’est pas en se fracturant les phalanges qu'on va progresser...j'avise un arbre au tronc assez lisse. Bon, au moins, choisissons-en un qui ne griffe pas...Je regarde autour de moi. Les autres semblent aussi peu enthousiastes. Je donne un coup de poing sans conviction. Aie. Traqueur s'est rapproché: "Si vous frappez en ayant peur d'avoir mal, vous ne vaincrez jamais car vos frappes seront faibles.".

Très symbolique. Mais est-ce que la fracture des métacarpes est nécessaire ?

Je regarde à nouveau les autres. Bon...Quand faut y'aller...

Le soir venu, y'a eu beaucoup de grognements, et beaucoup d'objets renversés. Heureusement que Merik avait prévu la dose de baume cicatrisant...

 

 

ps @ jean-Gunter: mercii beaucoup à toi, je suis consciente que ça ne doit pas être évident de lire tout ça d'une traite^^

 

 

 

 

 

 

 

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(*tête couchée sur son bureau, avec un peu de mousse blanche qui sort de sa bouche*), j'en peux plus......tu vas trop vite............

 

Bon je ratrape doucement mon retard mais c'est toujours aussi génial, sinon j'ai imprimé sur des feuilles pour pas me fatigué les yeux sur l'écran, et je peux e dire que t'a réussi à m'en faire gaspiller une vingtaine (tu devrais éditer ta fic tu te ferais quelques sous ^^)

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Arffff!

Je viens de me faire les trois derniers chapitres, si seulement tout pouvait être aussi merveilleu.

 

J'ais vraiment hate de lire la suite (51 pages ca promet de long moment de bonheur ^^).

Pendant un temps tu avais parlé de petit dessins... tu as eu le temps d'aancer de ce coté la?

 

J'éspére avoir une pitite suite d'ici ce soir...  ;D

 

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Alors ?

bah, rien...j'arrive pas à dessiner en ce moment...faut dire que je traine une crève qui est en train d'empirer, et dessiner en toute sérénité quand tu dois te moucher toutes les cinq minutes...pas top...pis, j'ai mes révisions pour mes partiels, aussi...

 

Bref, j'arrète de raconter ma vie, et je vous remercie pour votre soutien !

 

Maintenant, ptit chap avant de repartir bosser:                                                                Corrigé

 

Je suis réveillée en pleine nuit par Kaël, qui me secoue doucement, et chuchote: "Faut bouger, y'a une patrouille qui se ramène..."

Les yeux encore embrumés, je cherche mes bottes à tâtons...après deux essais infructueux pour enfiler le bon pied, et un doigt pincé dans la fixation d'une sangle du dragon, je finis par prendre place au poste de pilotage. Kaël et Merik me rejoignent, les autres vont suivre à dos d'ounrâm. Traqueur fait un dernier tour du campement, il traîne une branche feuillue sur le sol, tout en marmonnant ses instructions à l'intention de Merkal, déjà en selle.

Le groupe monté s'éloigne, et nous, on poiraute sur le dragon. J'ai du mal à garder les yeux ouverts...et mes mains me font un mal de chien. Qu'est-ce qu'il fout, Traqueur ?

Malgré ma vision de nuit, je ne le vois plus. Il a du s'éloigner du campement. Pour faire quoi ? Mystère. Mais on sait tous que poser la question n'apportera aucune réponse, si ce n'est un vague grommellement de l'intéressé.

Pour m'occuper l'esprit, je regarde le ciel étoilé de la clairière. Les étoiles resplendissent, brillent d'un éclat pur qu'aucun nuage ne vient diminuer. Pas de pollution lumineuse, ici.

Kaël murmure: "Il revient."

En effet, quelques instants plus tard, Traqueur se matérialise derrière nous, et se hisse d'un mouvement fluide dans la cabine.

Immédiatement, j'interpelle le dragon, et, une fraction de seconde plus tard, nous survolons les bois embrumés, le dragon de couleur sombre planant tel un fantôme gigantesque. Une idée vient me titiller l'esprit: Est-ce qu'il avait choisi exprès un dragon de couleur sombre lors de notre évasion, en prévision de l'usage qu'on en ferait ?

Impossible de le savoir. Suivant les instructions de Traqueur, je fais suivre une trajectoire courbe au gros porteur, puis je prends de l'altitude. Il faut trouver une certaine colline, ou il a donné rendez vous à Merkal.

Brusquement, je sens le dragon se crisper. Moi même, j’ai l'impression d'avoir été plongée dans un bain glacé. Nous ne sommes plus seuls dans les airs...

Le moindre claquement d'aile, le moindre grincement de la cabine peut nous trahir. Immédiatement, je fais descendre le dragon, pour voler en rase motte, et éviter de se détacher sur le ciel étoilé. Mais pas trop vite. Il ne faut surtout pas faire de bruit en descendant trop vite.

Après plusieurs minutes de vol silencieux, on fini par se détendre. Au comportement du dragon, on peut deviner que la patrouille s'est éloignée.

Bon, elle est où, cette fichue colline, qu'on puisse se poser et se rendormir ?

Enfin, Traqueur me désigne un relief au sommet déchiqueté, comme si une main gigantesque avait arraché la moitié de la colline, laissant affleurer la roche nue. J'entame la descente, et pose le dragon au pied de la muraille de roche, où l'ombre et le roc à nu ont empêché tout arbre de pousser.

Alors qu'on saute à terre, Traqueur donne ses instructions: "Pas de feu. Ne désanglez pas le dragon. Toujours une personne de garde. Je vais chercher les autres."

Et il disparaît dans la nuit, comme aspiré dans l'obscurité. On se regarde tout les trois. Je finis par prendre la parole:" Je prends le premier tour...si on me réveille à nouveau, je sens que je ne dormirais pas de la nuit...ou de ce qu'il en reste..."

Je sens que les gars voudraient bien protester, mais qu'ils sont trop crevés pour ça. Tant mieux.

Je commence à grimper sur les rocher, histoire d'avoir un bon poste d'observation...et surtout de me garder éveillée. Après avoir trouvé un coin confortable, je m'assoie, les jambes ballantes dans le vide, et commence à scruter l'obscurité.

C'est le genre de situation ou ton esprit part à la dérive, quand il n'y a rien d'autre à faire qu'attendre que quelque chose bouge. Ça me donne le temps de réfléchir un peu. Je n'ai pas avancé d'un pouce sur le pourquoi de ma venue ici. Et encore moins sur le comment. Il est évident que la magie existe dans ce monde...et quelque chose me dit que je n'en aie vu qu'une petite parcelle avec les totems des Vikasbs. Déjà, il y a les mystérieux magiciens évoqués par les soldats dragonniers...

Brusquement, j'arrête de respirer. Et si tout cela n'était qu'un rève ? peut-être que je suis dans le coma, étendue sans vie dans un hôpital, que tout ce que j'ai vécu n'est qu'illusion...comment être sûre que ce que je vis est réel ?

J'esquisse un sourire moqueur:"Lynn, t'as trop regardé matrix...même dans tes rêves les plus dingues, tu pourrais jamais imaginer tout ça..."

Un craquement dans le lointain interrompt mes élucubrations métaphysiques. J'entends un grondement étouffé d'ounrâm. Le reste de l'équipe arrive...

 

 

 

 

 

 

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J'ai l'impression que tu t'améliores !

Tes descriptions sont très bonnes, j'avais vraiment l'impression de les regarder voler sur leur dragon en pleine nuit.

Continues comme çà !

 

Et le petit intermède sur les pensées de Lynn à propos de ce monde et sa venue...

Nan, tu ne pouvais pas faire mieux !

 

Encooooooooore

(et oui j'ai pas oublié le cri désepséré du drogué aux fics xD)

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