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Fic: Songes dans la Brume


Miss Uchiwa
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Ah Marco va pouvoir nous montrer un peu plus de talents au combat sans son platre.

Forts bon chapitres sinon ^^

 

Marco va t-il se droguer au pavot ?

Marco est-il une femme déguisé enceinte puisqu'il a des vomissements ?

Marco va t-il réussir à ravaler toutes ses tripes et boyaux ? =)

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Voilà je viens de ratraper mon ptit retard (bon......mon gros retard ^^) mais je sais pas quoi dire d'autre que génial!

Franchement.....je l'avais déja dit mais bon, va trouver un éditeur je peux te jurer que sa sera un best seller!

(et tu te ramasera un peu de thune ^^)

sinon j'espère que t'est plus en mode zombie  ;D

 

Ps: merci pour le dessin de la carte sa ma aussi aider a comprendre

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Deux chapitres sur Marco! Superbe en plus!

 

Le petit vieux semble bien bien a l'ouest... Je me demande si il ne se serre pas lui-même du pavot.. ^^

Mais il nous a appris quelques trucs. J'éspére que l'on va rencontrer ce Zaran.

 

Malgré que dans notre monde Marco semblait être sûr de lui et a toute épreuve, ici il n'est pas au niveau.

Mais bon, il commence réellement a s'intégrer au autres. Peut être que ce monde lui convient plus que le notre.

C'est même sûr, bien qu'apparement il veuille quand même trouver une solution pour rentrer.

 

D'ailleur je pense qu'ils ne doivent pas être les premier a venir ici.

Peut être que ce Zaran était comme eux?

En tous cas ca serait cool d'en rencontrer.

 

J'éspére que tu vas continuer a nous offrir des chapitres comme cela.

Avec quelque "considérations" bien passionnantes... ;D

 

 

 

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Wééé, j'ai réussi à obtenir une réponse! Trop contente!

Et j'ai noté une référence à Tintin aussi, la prochaine fois Spirou? Lol, c'est vrai qu'à force de lire des mangas, on oublie un peu nos BD à nous^^

Bon, alors espérons que le savant fou a d'aussi bonnes techniques de guérisons que le chaman des Viskabs en tout cas!

C'est le pavot qui fait l'opium, mais aussi la bière non?

Le prochain chapitre sur Lynn, qu'on en sache un peu plus sur Traqueur?

Continue comme ça!

 

edit neji: Suffit de demander... ^^

PS: c'est le oublon ou du malt qui fait la biére.

Edit moi: Hahaaa, ça sent l'expert hinhinhin^^

C'est marrant, maintenant on fait des cours de botanique avec les modos et auteurs fous^^

Dernière question: je n'ai rien compris à la carte, c'est moi qui suis bête???

 

edit neji: Non je ne pense pas que tu soit bête... enfin c'est pas moi qui l'ais dit... ^^

Qu'est ce que tu n'as pas compris? ^^

Edit moi: Si, ça doit être ça xD...

Non en fait c'est les pointillés... c'est des routes? des frontières? le chemin parcouru pas les héros? Ya pas de légennnnnndeeeeeeeeu! rrrraaaaaaaaa!

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Beuh...ma carte est pas de la plus grande clarté non plus...

En tout cas mercii de vos posts ! c'est vachement motivant !*miss uchiwa remontée à fond...y'a de la fumée qui lui sors des oreilles^^*

 

aller, the suite...ou Marco va prendre une décision importante...                                                Corrigé

 

Je ressors de l'écurie, complètement vidé...dans tout les sens du terme. Au centre de la courette, un puit, avec une margelle assez basse et une sorte de palan avec une poulie pour hisser le seau. Je m'approche du mécanisme, et descend le seau au fond du boyau de pierre. L'eau du puit est fraîche, parfaite pour m'éclaircir les idées, et virer le sale gout que j'ai dans la bouche.

Je détache le seau. Je regarde derrière moi, en direction de la poterne. J'ai les mains qui tremblent.

Aller, il faut y aller. Marco, bouges toi, mon vieux. Tu vas donner l'eau, et tu te tires. T'as rien à voir avec eux, de toute façon. C'est leur problème, pas le tien.

Brusquement, une pensée que j'avais soigneusement planquée au fond de mon esprit remonte à la surface, comme une bulle qui éclate: les types qui m'on sortis de l'accident avaient rien à voir avec moi non plus...'tain, pourquoi ils ont pas sauvé les autres plutôt que...

Mon poing s'est resserré sur l'anse du seau. Je pars d'un pas rapide, à défaut d'être assuré. Je peux pas rester les bras croisés. Pas après ce que j'ai fait.

La situation là bas ne s'est pas améliorée...pas de façon visible en tout cas. Mais le père Flesh n'était pas resté les bras croisés.

Je le rejoins, passant au milieu des blessés. Je me concentre sur la silhouette brune, essayant d'ignorer les cris de douleurs. J'arrive enfin près de maître Flesh. Avec un garde, il s'active à extraire un blessé de son plastron incroyablement déchiqueté. Je n'en reviens pas. Quel homme peut faire de tels dégâts sur une armure ?

Je pose le seau, signalant ma présence. Le père se retourne, et me désigne une bassine de cuivre. Je la remplis d'eau, et la tends au bonhomme. Il prends une éponge, et commence à laver les plaies du malheureux. J'étouffe une grimace. Les déchirures affreuses du plastron correspondent à autant de blessures. alors que l'eau de ma bassine se teinte peu à peu de rouge, au fur et à mesure que le bonhomme nettoie les plaies, je remarque un phénomène très étrange: il ressers les bords des plaies béantes un instant...et, sans point de suture ni rien...les plaies restent fermées et cessent de saigner ! A présent, il désinfecte le tout à l'aide d'un liquide ambré qui sent l'alcool. Le blessé n'a pas moufté. Il a du lui faire avaler une potion anesthésiante. Les soins terminés, il fait signe aux gardes, et ceux-ci emportent le type sur un brancard.

Aussitôt, on passe à un autre blessé. J'en reviens pas. Flesh a du remarquer ma tête, car il explique:" J'ai remarqué que moins on déplaçait un blessé, mieux ça valait pour lui, surtout s'il a des fractures et des traumatismes crâniens...aussi je préfère donner les premiers soins sur place, et ensuite les envoyer à l'infirmerie."

Je remarque son air exténué. Quoiqu'il fasse, ça doit demander une sacré énergie...

Maintenant, la cours est relativement calme. Tout les blessés ont reçu un anesthésiant, et les derniers jiks rendus fous par les combats ont été emmenés. D'ailleurs, le père Flesh n'est pas le seul médecin: deux autres personnes, dont une femme avec un imposant tablier blanc, s'occupent des blessés. Peu à peu, le chaos s'organise, les hommes sont régulièrement emmenés, que ce soit vers l'infirmerie ou le cimetière...

Finalement, il ne reste dans la cours que les trois guérisseurs et moi. Avec des gestes lents, trahissant sa fatigue, le petit savant fait chauffer une dernière infusion sur son petit réchaud portatif. Je suis moi même trop crevé pour me demander comment il peut bien fonctionner. Au demeurant, je doute que la réponse m'intéresse...

Le père Flesh commence à servir ses collègues, puis il me tend une tasse de liquide aromatique, avant de boire la sienne cul sec. J'avale la mixture. Pas mauvais. Ca doit être un genre de boisson énergétique, parce que je sens la fatigue glisser lentement de mes muscles. J'ai de nouveau la tête claire.

Les trois toubibs ont commencé à parler boutique. Les deux guérisseurs sont en train d'établir la liste des patients que devra voir le petit Flesh. Celui-ci acquiesce, demande des informations complémentaires...

Qu'est-ce que je donnerais pour une cigarette...

 

 

edit @ tayou: les pointillés bleus et rouge sombres, ce sont des frontières. les pointillés rouges vif en haut, c'est le tropique.

 

 

 

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Jiks ça vient de magique (magics) ..?

On ne sait pas trop d'où vient leur magie à eux. Celle des vikasbs, de leur totem, et les dragonniers s'ils ont des pouvoirs, probablement de leur dragon.

Je voudrais bien savoir me soigner aussi facilement en tout cas ^^

 

Marco va t-il devenir infirmière anesthésiant ?

Devra t-il porter un uniforme blanc avec une toque de médecin ?

Mais a t-il au moins regardé les épisodes d'urgence ?!

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nan, ça vient de geek xD...*grand silence*...raaah, mais pourquoi personne ne comprend mon humour pourri ?

 

bon, sur ce, la suite^^                                                                        Corrigé

 

J'essaie de suivre la conversation un moment, mais les termes trop techniques me larguent complètement. Je finis par m'éloigner. Et dire que je ne sais même pas où ils se sont battus...je repense au type blessé au torse...ni contre quoi...La cour à présent déserte, excepté les trois médecins, est  teintée de rouge par les rayons du soleil couchant. J'ai l'impression d'être couvert de sang, ce qui n'est pas faux. En repassant dans la petite cour avec le puit, j'en profite pour faire un décrassage de fortune. Après avoir balancé l'eau souillée dans un caniveau qui traverse la courette, je résiste à l'envie de balancer le seau avec. Je me suis jamais senti aussi impuissant de ma vie. Alors que je voulais être utile. Pour une fois. J'ai vraiment pas assuré, alors que je voulais vraiment...

Furieusement, je balance le malheureux seau à travers la place déserte. Mais à quoi je sers, moi, merde ? Un craquement a retentis. Le seau a explosé sous l'impact.

Il manquait plus que ça, tiens...

"_ Eh ben, qu'est-ce qu'il ne va pas, garçon ?"

Je me retourne. Un homme en tablier de cuir, ses poignets enfermés dans d'imposants bracelets de force, vient de m'interpeller. Je n'ai jamais vu quelqu’un d'aussi baraqué.

"_C'est juste...tant de blessés, et...j'me suis jamais senti aussi inutile"

Le type ma toisé un cours instant. "_ Si c'est ça, j'ai pas de solution toute faite pour toi. Vu que t'es un apprenti, tu va devoir t'y faire. Des blessures, tu vas en voir, crois moi. Pour le reste, tu peux déjà me rendre un service, garçon."

 

Il fait une chaleur d'enfer. La sueur me dégouline dans le dos, elle me brûle les yeux. Je contracte tous mes muscles pour compresser l'énorme poche de cuir. L'air s'échappe du conduit directement dans la fournaise, attisant les flammes de la forge. Je soulève le lourd battant du soufflet. L'air entre en sifflant dans le réservoir, et vient gonfler la poche de cuir. Des étincelles viennent voler jusqu'à moi, me cramant à moitié les sourcils. Un sourire désabusé étire mes lèvres gercées: ça, c'est du service...remplacer son apprenti malade pour faire le soufflet...

Puis le type s'est approché de la fournaise, et sorti successivement divers morceau de métal, évaluant d'un regard leur température et leur état. Il pousse un grognement approbateur à la vue d'une barre dont l'extrémité est chauffée à blanc. Alors, tout va très vite. Il a posé l'extrémité de la barre luminescente sur l'enclume, et, avec un marteau énorme, commence à aplanir la barre, frappant régulièrement le métal en fusion. Je le regarde fasciné. Peu à peu, la barre informe prend une structure plane, légèrement affinée a l'extrémité.

D'un mouvement souple, le forgeron a vivement remis la barre au feu. Je me rappelle que je suis censé activer le soufflet. Alors que je contracte de nouveau ce fichu truc, le colosse me lance un regard indéchiffrable. Puis il reprend la barre, et, à l'aide d'un marteau de taille intermédiaire, commence la mise de forme. Je suis complètement hypnotisé par le rythme.' Ding ! Ding! Ding !'. Les coups se succèdent, chacun apportant une légère modification à la forme originelle, pour transformer au final le métal rigide et cassant, en une lame en acier trempé, souple et rapide. Le forgeron frappe à coups réguliers le métal rouge, en une symphonie merveilleuse. Parfois, un 'dung !' vient déparer la séquence des chocs sur la lame. Pour ne pas perdre le rythme, et pour éviter un coup fatal à la naissance de son oeuvre, le géant a frappé sur l'enclume.

Alors que l'épée naissante commence à passer du rouge au gris, l'homme la remet au feu. Je détache difficilement mes yeux de la fournaise. Dans ce lieu, il me semble presque facile de faire abstraction de toutes les idées qui me torturent l'esprit. Ce serait bien la première fois...

 

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Quoi!! mais c'est quoi cette toute petite suite??? J'en veut plus et tout de suite......non pas tapper......euh oui d'accord tout compte fait je pense que je peux attendre^^"

 

très très bien tout ça

la seule remarque que je puisse faire c'est que ça manque de descriptions sanglantes....bah oui ça me suiffit pas et oui je suis un sadique^^

 

la suite le plus vite possible ou je fais un malheur^^

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Deux petits chapitres bien sympa sur les périple de notre petit Marco (oui vous l'avez remarqué, tout est petit aujourd'hui ^^)

 

J'aime beucoup ces chapitres.

On commence a voir que Marco s'investir et prendre consience que les autres compte aussi.

Enfin il va certainement prendre la decision d'appartenir a ce village. En tous cas je l'éspére.

 

Va t on revoir Lynn?

Et Kaël?

Va t on rencontrer d'ancien "voyageur"?

Pourquoi les moelleux au chocolat sont meilleur avec de la créme anglaise?

Les dragibus sont ils meilleur que les Stikels?

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Merci pour les coms^^

@Jean Gunter: euh, c'est quoi le macro ?

@Nejisama: Les dragibus; y'a rien de meilleur !

@Sabakunogaara: quoi ? qu'ouis-je ? qu'entends-je ? des menaces de la part d'un type qui donne un chap par mois ? attends un peu...

[miss uchiwa active ses sharingans*mode sadique activé*]

le pov' sabaku a beau lui envoyer des attaques de sable, la miss les évite sans problème...et pour la peine lui envoie un chidori dans la tronche...maintenant, le coup de grace...bwahahaha ! et ? mais ? que ?

[la miss se prend une attaque futon dans le dos qui la fait valser au loin: c'est Néjisama qui lui a balancé une tornade (pff, déloyal, va !). au même moment, un drôle de ptit dragon bizarre a envoyé une boule de feu sur la miss]

 

pfff...po juste...ok, je poste mon chap, et je le tue...quoi ? je peux même pas ?...pfff...égoistes !

 

allez, sur ce, la suite:                                                                                        Corrigé

 

 

J'ai l'impression que le temps s'est arrêté dans cette forge. Au dehors, le soleil n'en finis pas de descendre à l'horizon, comme s'il répugnait à disparaître complètement. La citadelle Ker'Essak est comme éclaboussée de sang. Triste reflet des évènements de la journée. Mais les hommes ne s'arrêtent pas avec l'arrivée de l'obscurité. Au contraire, la forteresse bourdonne d'activité. Je vois passer une troupe de cavaliers lourdement armés. Ils se dirigent vers la poterne Est. La riposte sans aucun doute. Mais contre qui ?

Un crépitement bruyant ramène mon attention à l'intérieur. La lame a à présent sa forme finale: les mains habiles du géant ont créé une arme gracieuse, à l'aspect faussement fragile. La lame a une forme légèrement courbe, elle rappelle une feuille très allongée. Pour l'heure, l'huile dans laquelle il vient de tremper le métal encore rouge a recouvert l'arme d'une pellicule noire.

D'une voix bourrue, alors qu'il remet une nouvelle fois l'objet au feu, l'homme explique: "_On trempe une première fois dans l'huile, puis on polis la lame à chaud, pour lui donner plus de souplesse. Ensuite on trempe le métal dans l'eau. " Il ajoute avec un sourire: "_Et là, seulement là, le boulot est fini."

J'acquiesce de la tête. J'ai la gorge desséchée par le brasier. Comme s'il devinait mes pensées, l'homme m'envoie une gourde que j'attrape au vol. Elle contient une boisson étonnamment fraîche, qui rappelle le goût du citron et de la menthe.

Si leur bouffe est dégueu, au moins ils se rattrapent pour les boissons...

L'homme a terminé de polir la lame. Un brusque 'pchhh' a lieu lorsqu'il plonge la lame dans l'eau froide. Bien sûr, l'épée n'a ni garde ni pommeau, mais je peux déjà savoir qu'elle sera une arme exceptionnelle. Alors qu'il examine d'un oeil critique sa création, elle s'illumine d'un reflet bleuté.

J'ai mis un moment à remarquer qu'il me regardait, tellement j'étais hypnotisé. Il pousse une sorte de grommellement bizarre, on dirait un rire.

"Eh, gamin, ça te dirait d'essayer ?"

"Vous êtes sûr ?"je balbutie: "Je...je risque de tout gâcher, j'ai..."

Il me tends un marteau, et me désigne une barre de métal assez courte:" Ce n'est que du métal, mon gars...Tiens, celle là est à la bonne température. Travailles vite, sans hésiter, car l'objet sera cassant si il est travaillé à des températures différentes."

J'en reviens pas. Depuis quand on ne m'a pas confié quelque chose ? Je détruit tout ce je touche, de toute façon...si je me loupe encore...

Je refuse d'y penser, repousse l'échec tout au fond de mon esprit. J'enfile les gros gants de cuir qu'il me passe, choppe l'extrémité froide de la barre. Je vais essayer. Je vais le faire.

Je marque une seconde d'hésitation avant de donner le premier coup. Est-ce que je vais encore tout détruire ?

Une bouffée de colère efface mes doutes. Je dois y arriver. Ding !. La barre s'est aplatie à l'endroit ou j'ai frappée. Je recommence. Peu à peu, j'entre dans le rythme, dans la création. Il n'y a plus que le métal rougeoyant, mon bras prolongé par le marteau, et la musique de la forge.

Une symphonie, rythmée par les tintements de mes coups, qui se mêlent au sifflement du soufflet, au grondement de la fournaise, au craquement du bois...tout cela crée une musique sauvage.

Perdu dans une sorte de transe, je note que l'extrémité de ma barre métallique refroidit. Je me souviens du conseil du géant. Il faut la réchauffer.... Là, c'est bien. Je continue. Finalement, je plonge la lame dans le seau d'huile. Puis je me lance immédiatement dans le polissage. Elle est à la bonne température.

Le pchhhh ! De l'eau qui s'évapore, alors que je plonge la barre d'acier dans le bac, me sort de mon rêve éveillé. Je regarde enfin ce que j'ai créé. Ca pourrait passer pour un couteau de chasse, mais la lame allongée dément cette affirmation. J'examine le fil d'un oeil critique. Pas très droit...

Le forgeron m'a pris le couteau des mains. Il frappe divers points de la lame avec un petit marteau. Le même son, musical, retentit.

Il pousse un drôle de grognement. "_ Ce n'est pas normal. Tu as travaillé trop longtemps sur la lame pour que la température soit restée constante...et tu ne l'as même pas remis au feu après le premier trempage. Cet objet devrait être aussi cassant que du verre...or ce n'est pas le cas. "

Je reprend mon souffle. Je me rends compte que j'avais retenu ma respiration jusque là, suspendu au verdict de l'homme. Je souris nerveusement:" Alors c'est pas trop mal ?"

Il se tourne vers moi avec une telle brusquerie que je recule de quelques pas. "Pas trop mal ? jeune homme, pour un premier essai, c'est un coup de maître !"

Ah ? Bon, cool...Le géant semble perdu dans ses pensées. Il soupèse le couteau d'un air songeur. "D'ailleurs ça me pose un problème..."

Le ton utilisé est un peu bizarre. Je commence à reculer de plus belle. Faut que j'atteigne la sortie...

"_Huumm, bien sûr, il faut que Jey soit d'accord...Bah, ce n'est qu'un détail..."

Un détail ? Jey MacLaine ? Qui c’est ce type ? Je ne suis plus qu'à quelques mètres de la porte. Encore quelques pas et...

"_ Ou crois-tu donc aller ?"

"_ Ah ? Euh, je..."

"_Maintenant que tu es mon apprenti, je ne te laisserais pas baguenauder n'importe où, saches le !"

"_ Votre apprenti ? et depuis quand ? "

"_ Depuis que tu as forgé cette lame, garçon ! Et ce n'est pas cette grosse bête de Maclaine qui m'empêcheras d'avoir enfin un élève à la hauteur de mon génie !"

 

Oulà, dans quelle merde je me suis encore fourré, moi...

 

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Alors le fait qu'il semble avoir une force impressionnante fait de lui un forgeron de génie ? cool

Il se trouve enfin un truc sur lequel se défouler sans retenue ! xD

 

Dis dis, l'attaque ne viendrait pas d'un  peuple tel que celui des Viskabs ? Avec leurs totems pour faire autant de dégats ?

 

Enfin bref, sympa ce passage, j'aime beaucoup le forgeron ^^

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Je pencherais plus pour un talent magique quelconque qui fait qu'il travaille la lame avec facilité, peut être en rapport avec la chaleur ... ou peut être divague-je ^^

Beau chapitre très bien décrit, tu as été forgeronne petite ? :P

 

Sinon pour macro, désolé, je voulais dire maquereau (le poisson). J'ai honte  :-\

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Olala, c'est bien des hommes, ça, s'attaquer lachement à une femme toute seule (Tayou, qui, par un souçis de partialité totalement sexiste, fait semblant d'ignorer que Miss Uchiwa est la dangerosité et le sadisme incarné )

Yark yark yark ;D

Haa j'aime bien la tournure que prends la situation de Marco^^, se trouver un talent c'était exactement ce qu'il lui fallait :D C'est en rapport avec sa force spirituelle de malade qu'il est si bon?

Je parierais plutôt pour une attaque de dragons moi...

 

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Moi un lache... ouai et alors! ^^

Moi qui pensais qu'entre modo on s'aidait.  ;)

 

Marco a enfin trouvé sa voie, un travail ou il peut se défouler, ou il n'a pas a se préoccuper des autres.

Ca devrait être un bon entrainement pour lui. La brutalité des coups, la chaleur... tous pour faire de lui un bon "soldat".

Reste plus qu'a savoir si il peut finir son entrainement au combat aprés son travail.

 

Je trouve ca bien que tous le monde n'ai pas de pouvoir magique (tu pense vraiment a tous ^^)

Tu arrive vraiment bien a équilibrer ton histoie entre Lynn et Marco qui sont aussi interessant l'un que l'autre.

 

J'éspére que l'on aura une suite bientot.

 

PS: Je n'ais pas put attendre d'être chez moi pour lire ta fics, je l'ai lu sur mon telephone dans les bouchons (chutte ^^)

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Moi des menaces? jamais voyons ;D

mais toi c'est normal que tu doive écrire la suite plus vite tu as une dizaine de fans hystériques qui n'attendent que ça^^

 

donc Marco va devenir forgeron et pas soldat. Ce n'est pas plus mal, cela vaut peut-être mieux pour les autres qu'il se défoule sur du fer que sur des humains^^

mais quand on va avoir le droit à une rencontre entre Lynn et Marco?

d'où viennent ces mystèrieuses blessures qu'ont les soldats?

sont-elles dues à une Miss Uchiwa sauvage en liberté?

comment on fait des chocapics? (bah oui j'ai jamais été convaincu par les explications de Pico)

pourquoi lorsque Hulk se tranforme, son caleçon ne se déchire pas comme le reste de ses vêtements?

 

j'espère avoir les réponses à ces questions dans la suite^^

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lol, je suis flattée...j'espère que t'as pas explosé ton forfait pour ça, quand même^^

 

Bon, bah merci pour tout ces com^^

y'en a qu'on de sacrés intuitions, quand même...                                                                Corrigé

aller, the suite...

 

C'est alors que Matt fit irruption dans la forge. 'Sauvé par le gong.'

"_Maitre Tandarel, le grand conseil vous demande ! Ils se sont réunis dans la grande salle Est !" Le grand forgeron acquiesce, et, commence à marcher vers la porte, le couteau toujours à la main. Matt a du se faire tout petit pour le laisser passer. Alors qu'il passe le pas de la porte, Tandarel se tourne vers moi: "Rendez-vous ici demain après-midi, et sois ponctuel. Je ne supporte pas le retard. " Puis il s'en va, de son pas de géant.

Matt remarque alors ma présence:" Ah, t'es là, toi ? Qu'est-ce que t'as fait à tes yeux ?"

"_ Heing ?"

"_Laisses tomber...dis-moi plutôt ce que te veux maître Tandarel ?"

"_Bah...que je devienne son apprenti..."

"_Sérieux ? Mon pauvre...je compatis. Je connais Tibbs, son autre élève...il a passé deux mois à activer le soufflet et à balayer avant même d'avoir le droit de forger ne serait-ce qu'une pointe de flèche...bon, aller, sortons d'ici, avant de cramer complètement..."

Dehors, le soleil est couché depuis longtemps. Accoudé à un rempart du troisième niveau, un bon repas dans le ventre, j'envisage le lendemain beaucoup plus sereinement. J'admire le ciel d'un noir d'encre, constellé d'une myriade d'étoiles scintillantes. Y'a même une lune, un discret croissant plus rose que blanc.

La voix de Matt résonne derrière moi. Il est accompagné de ses potes, et semble très joyeux. Arrivés sur le rempart, il brandi une bouteille en signe de triomphe:" On a réussi à piquer ça sur la table des vieux ! Faut dire, avec l'arrivée des blessés, la grosse a baissé sa garde..."

Je souris, et dévoile ce que je tenais planqué derrière moi: une bouteille d'alcool similaire.

Yeux ébahis de la bande. Un des types éclate de rire:"Il a les bon réflexes, on dirait !". Il s'avance pour me saluer. Je remarque une méchante cicatrice sur la joue, et il manque un doigt à la main qu'il me tend.

Une fois les présentations faites, je demande:" Et d'où ils viennent, tout ces blessés ?". Silence soupçonneux. Ils semblent se demander si je suis sérieux. Matt explique:"_Je vous ai dit qu'il débarquait...il est un peu toqué, c'est tout..."

Je grince un "_Merci pour le 'un peu toqué'..."

Le type à la cicatrice (Marthym...j'ai eu du mal à pas rigoler lorsqu'il a dis son nom) finis par expliquer:"_ Ils viennent des garnisons à l'Est, sur le front, à une cinquantaine de km."

Je les dévisage, un peu choqué:" Et ils doivent revenir jusqu'ici pour avoir des soins ? Mais c'est débile !"

Matt prends la parole:"_T'y es pas...S'ils sont revenus ici, c'est que leur garnison est tombée. "

"_Attends...combien d'hommes compte une garnison ? "

"_Chaque fortin compte deux régiments, de cent hommes chacun. "

"_Les blessés que j'ai vu...ils étaient soixante, à tout casser...ca veut dire que..."

Matt finis ma phrase, l'air grave:" Oui, les trois quarts y sont restés, sur place ou en chemin. Les lémures font pas de cadeaux..."

"_Lémure ? Qu’est-ce que c'est ?"

"Des saloperies." C'est Marthym qui a parlé. Son visage est contracté par le dégoût...et quelque chose qui ressemble à de la haine. "Des monstres, rapides comme des jiks, forts comme trois hommes...et sans répit, toujours affamés de chair humaine. "

Matt ajoute, d'un ton sombre:" Et c'est pas parce qu'ils ont un aspect bestial qui faut les sous-estimer: certains sont tout sauf idiots..." Machinalement, il serre sa main balafrée.

Je demande:"_ Hey, vous en avez combattu ? Tous ?"

"_On ne serais pas écuyer, sinon...les écuyers, ce sont ceux qui accompagnent les soldats, on veille aux munitions, à l'entretien des armes, ce genre de chose...et on combat lors des coups durs..."

Eh ben...sympa comme coin, vraiment..."_Et là, vous faites quoi ?"

"_Actuellement ? Et bien, on est en perm', bien sûr !" s'écris joyeusement Marthym.

"_En perfectionnement, pour être plus exact..." ajoute Matt avec un sourire en coin, avant de s'enfiler une bonne gorgée d'alcool. "Bon, et si tu me disais enfin ce que t'as fait à tes yeux ? C’est d'avoir été avec le vieux Flesh lors des soins aux blessés? "

"_ De quoi tu parles ?"

"_ Bah, t'as les yeux rouges, bourrique !"

Je jette un coup d'oeil suggestif sur le niveau de la bouteille:"_T'es sûr que t'as pas un peu abusé, toi ?" Marthym, un sourire en tranche de courge, apporte un seau d'eau:" Attends, voilà de quoi lui rafraîchir les idées..."

 

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Sharingan ? naaan, jamaiiis xD^^(ah, vi, on dit 'forge', pas 'forgerie' xD)

 

bon, ptit bout de suite, et on retourne à notre Lynn adorée...(n'est-ce pas qu'elle l'est? ^^) Corrigé

 

Je fais:"Bonne idée, il doit bien en avoir besoin...Héééé !?" cet abruti vient de me tremper de la tête aux pieds !

Alors que je reste comme pétrifié, dégoulinant d'eau froide, il me tend en riant le seau: y'a un fond d'eau qui reste, je peux voir mon reflet au fond du récipient..."_Putain, c'est que c'est vrai en plus !?"

Matt réprime un instant son fou rire pour dire d'un air faussement sérieux:"_ Evidement voyons...tu remettrais ma parole en doute ?"

Difficile de rester en colère dans cette ambiance. Je soupire. Les réponses viendront plus tard, j'imagine...Un méchant sourire se dessine sur mes lèvres quand je soulève nonchalamment le seau d'eau...et, tout aussi tranquillement, déverse la fin de son contenu sur la tête de Matt, sans oublier Marthym, toujours occupé à se tordre de rire..."_Plus maintenant..."

La soirée s'est terminée assez tard...quand la relève de la garde est passée dans le coin, et nous a menacé du cachot si on ne déguerpissait pas vite. Ca faisait très longtemps que j'avais pas rigolé ainsi. Sur le chemin de ma chambre, j'entends Marthym chanter à tue tête une chanson aux accents étrangement familiers. Je souris en rentrant chez moi. Quand je raconterais ça à Tom et JD...Brusquement, ma légère euphorie disparaît, alors que mon sourire s'efface de mon visage. Ils ne sauront rien du tout, ils sont morts. Et c'est moi qui les aie tués.

Dans le noir, alors que le silence retombe sur la forteresse comme une chappe de plomb, je me sens très mal. Je sers mes poings à m'en faire craquer les phalanges. Comment j'ai pu oublier ?

Trois jours dans un autre endroit, et je me croyais capable de tout. Alors que...

Je voudrais en finir. Là. Maintenant. L'ennui, c'est qu'il n'y a rien dans cette fichue chambre. Rien pour calmer mon remord, rien pour me virer définitivement de cet endroit dont je ne suis pas digne.

J'avise la bouteille vide. Une idée incongrue me fait rire silencieusement: Au moins ça fera des coupures désinfectées.  J'ai cassé la bouteille. Le bruit a déchiré la moiteur silencieuse de la galerie. Pas de réactions. Bon. Alors que j'appuie un éclat sur mon poignet, une infime hésitation m'arrête...puis j'enfonce la lame. Je continue, m'acharnant de plus en plus sur mon bras. Doit bien y'avoir une dizaine d'entailles...

Mon sang, chaud et poisseux, coule le long de mon poignet, de mes doigts, jusqu'à tomber au sol avec un 'ploc' funèbre.

Soudain, une autre émotion vient supplanter ma profonde déprime. Lâche. Je suis un lâche. Je choppe à tâtons mon ancien pansement, avant de bander rapidement mon bras. Autant crever utilement, au moins...les lémures dont ont parlé les autres devraient faire l'affaire...

 

Kaël regardait le campement. Perché sur un rocher, un peu à l'écart du campement, il s'était proposé pour le premier tour de garde, histoire de pouvoir ruminer en paix. D'un geste rageur, il projeta un petit caillou, qui alla rouler au loin.

Cette fille ! Encore maintenant, il ne parvenait pas à savoir s'il était en colère ou non. C'était trop compliqué de démêler tous ces sentiments mélangés.

Presque contre sa volonté, ses yeux s'attardèrent sur la petite silhouette couchée près du feu de camp. Facilement repérable, avec cette crinière blanche.

Il se força à reporter son attention à autre chose. Comme par magie, il se retrouva à détailler le campement...et...elle. Un sourire en biais se dessina sur son visage. Une chose est claire, elle ne manque pas de caractère...comment elle a combattu Traqueur...

Il soupira. Après tout, prendre sur soi ne serait qu'un moment chiant à passer. C'est vraiment trop dur de continuer à faire la gueule avec elle...

Content de sa décision, il sourit tout seul dans le noir. Il n'a pas vu la souple cordelette s'enrouler autour de son cou tel un serpent d'ombre.

 

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Naaaaan, naaaaaaaaaaaan tu n'as pas le droit de tuer Kaël !!!!

Mais c'est horiiiiible !

Aller faut réveiller Lynn !

 

Non mais ça va pas de couper... Là !!!

raaaaah que je suis frustréééée ! >.<

 

*sort son éventail géant* (oui oui je l'ai récupéré)

Où qu'elle est la Miss ? Où qu'elle est ?

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Forgerie xD... c'est absurde comme mot maintenant que je le lis, j'étais pas réveillé, j'vois que ça comme explication (comment ça il était presue 14H ... ^^).

 

Ahh, on va enfin voir Marco se battre avec sa nouvelle force. Les lémures vont ils morfler ? Marco va t-il morfler ? Marco va t-il simplemet se perdre sans ses cailloux blanc de petit poucet ?

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Rrrrrrrrrrrrraaaaaaaaaaaaahhhhhhh!!!! Sadique! Vicieuse! Je te déteste! Kuro, j'ai trouvé la Miss! Vite, vite, faut l'attraper!

Heu... Bon je me détends ;D

Hhhhhaaan c'est pas bien, t'as fais une répétition!

au loin un petit caillou, qui alla rouler au loin.

Alors, Marco se métamorphose lui aussi, sauf que ça a l'air moins courant là-bas, c'est le truc de la force spirituelle qui le rends si doué???

Kael va pas mourir??? Qui sont ces attaquants mystérieux et laches? (décidément qu'est-ce qu'il yen a sur ce topic! ;D)

Pouquoi Lynn a-t'elle les yeux verts alors que les tigres blancs les ont bleus?

Pourquoi Jean-Gunter est-t'il aussi calme?

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Aie ! non, Kuro, calmes toi ! je vais la mettre la suite, promis ! nan, pas tapper, pas tap...aieuuh !

 

tsss...quel est l'idiot qui lui a rendu son éventail, à celle là...juste au moment ou ma hache est en révision, en plus...                                    corrigé

 

Couchée près du feu, je me tourne et me retourne. J’ai mal partout, et je ne parviens pas à m'endormir. Kaël m'a fait la gueule toute la soirée, et maintenant, je suis sûre qu'il a fait exprès de prendre le premier tour de garde pour continuer à m'éviter.

Finalement, je décide de me lever. Ce sera un moment chiant à passer, mais une fois que je me serais excusée, je me sentirais mieux.

A tâtons, j'attrape une de mes bottes. Je l'enfile, puis part à la recherche de la seconde. Ah, elle était sous ma couverture...pas étonnant que j'ai eu du mal à m'endormir, moi...

Alors que je sors enfin de ma couverture, je frissonne un instant. Fait pas chaud...

A pas de loup, je sors du campement pour aller vers le rocher imposant ou s'est placé Kaël. D'en bas, je peux voir sa silhouette silencieuse. Pas un geste. Môssieur fait la sourde oreille ? Bon, bah j'ai plus qu'à monter...Alors que j'arrive à son niveau, je me lance:" Kaël ? Je suis désolée pour ce qu'il s'est passé...j'étais à cran, et..."

Grand silence.

"Ecoutes, je sais bien que j'ai merdé, mais tu pourrais être plus sympa, quand même...c'est déjà pas évident de venir s'excuser, je..."...pas de réponse. Je lui balance un coup de poing un peu sec:"Hé, tu pourrais répondre, au moins !" j'étouffe difficilement un cri quand je le vois s'effondrer sur le côté. Je le rattrape de justesse alors qu'il allait faire une chute de plusieurs mètres. Alors que je je le retiens dans mes bras, je sens une lame froide se placer sous ma gorge:

"Pas un cri, jeune fille, ou vous y passez tout les deux." Tout les deux ? Fébrilement, je cherche le pouls sur la carotide. Dieu merci, il bat encore. Pas le temps d'en savoir plus, le type m'a choppé les bras en arrière, et a entrepris de me ligoter les mains. Puis il me fout un bout de chiffon sale dans la bouche. Ainsi bâillonnée, il me fait redescendre par l'autre côté, moins à pic, alors qu'un de ses compagnons embarque Kaël inconscient sur son épaule. Dans l'obscurité, un groupe d'hommes en armes semble les attendre.

Une vois familière se fait entendre:"Alors ?"  Le capitaine Ley, des dragonniers.

"La sentinelle a été capturée, comme demandé. Et on a ça en bonus." Ah ce moment là, le type me pousse brutalement, et je me retrouve par terre. Je relève la tête. La sale tronche de Gratch, le pervers rigolard, me toise avec une joie sadique. J'ai l'impression de faire un cauchemar...

 

aller, je vous laisse pour le moment^^

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@tayou : Je n'oserais tout simplement pas maltraitrer une demoiselle (possédant le sharingan qui plus est ... et une certaine dose de sadisme :P). Puis sous la menace elle pourrait trembler et écrire plus lentement sur son clavier,  mieux vaut pour elle qu'elle soit en pleine possession de ses moyens pour satisfaire ces insatiables dévoreurs de prose Uchiwasienne que nous sommes, la bave aux lèvres =)~~

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tss...Même pas peur, na!  ;D

 

la preuve:                                                                                           Corrigé

 

La lune aux reflets roses s'est levée sur le campement de la bande, au pied de l'arête rocheuse.

Les doux rayons de l'astre caressent les dormeurs, inconscients du danger qui s'approche sous la forme d'une vingtaine de dragonniers, rampant au clair de lune. Impuissante, je ne peux qu'assister à l'irrémédiable. Chaque homme s'est lentement approché d'un garçon endormi, pour lui mettre un couteau sous la gorge.

Brusquement, une échauffourée a lieu: Traqueur a réagis comme un fauve, il a déjà mis hors de combat les deux hommes les plus proches de lui. Immédiatement, je sens une main m'attraper par les cheveux, tandis qu'un couteau à la lame glacée appuie désagréablement sur ma gorge. La voix du capitaine Ley retentis:"_ Plus un geste, ou je la tue !"

Traqueur s'est brutalement retourné vers nous, et a poussé un juron. Il a baissé les bras. Incroyable. Voir cet homme se rendre, en plus à cause de moi... un horrible craquement retenti derrière nous. Le capitaine Ley ne peux que faire un saut de côté pour éviter un gigantesque ounrâm. Le totem de Merkal. Je réagis enfin: "Misk ? T'es dans le coin ?"

"Je n'attendais que cela..."

Immédiatement, je sens sa présence rassurante derrière moi. L'immense tigre blanc se place à mes côtés, et tourne sa gueule impressionnante vers le capitaine Ley, qui recule malgré-lui. Je me précipite sur le corps inerte de Kaël, alors que misk pousse un grognement qui ressemble à un éclat de rire, toisant de ses yeux pétillants le capitaine des dragonniers.

Mais dans le campement, la situation s'est elle aussi arrangée. Les divers totems ont permis à la plupart des garçons de se regrouper autour de Merkal et Traqueur. C'est alors que Ley a poussé un sifflement strident. Des arbalètes qu'on arme ont répondu à son signal. Toutes les têtes se sont tournées vers le rocher. Cinq tireurs tiennent les vikasb en joue. La voix sèche de Traqueur retenti:"C'est bon les jeunes, on arrète là. "

Quelque chose me dit que s'il avait été seul ce n'aurait pas été le cas...

Je foudroie le capitaine du regard, sans pouvoir faire plus. Je sais qu'a la moindre attaque sur lui, les tireurs auront le temps de tuer cinq d'entre nous. Cet homme avait vraiment tout prévu pour nous capturer...Un sourire ironique se dessine sur mes lèvres: trente personnes pour en capturer douze...

Alors que nous sommes rassemblés dans un même endroit, nos totems continuant à grogner à nos côtés, les soldats entreprennent de ligoter tout le monde.

Je vois avec tristesse un homme chopper Kaël toujours inconscient comme un sac de patates, pour le balancer dans le cercle. Misk se met à grogner et retrousse ses babines, dévoilant des crocs impressionnants. L'homme sursaute, et recule nerveusement. Ley me toise et dit tranquillement:"Calmez vos animaux si vos ne voulez pas finir en brochettes, jeunes gens..."

Je répond d'un ton ironique, après avoir enfin réussi à cracher mon bâillon:"C'est vrai, il ne faudrait pas frustrer vos pauvres bourreaux sur la quantité..."

Il garde un visage imperturbable, et me pousse fermement vers les autres. Les tireurs nous ont rejoint un par un, nous gardant de ce fait constamment en joue. C'est là que Neik a fait des siennes. Alors qu'un soldat finissait de le ligoter, Neik s'est brusquement retourné, enfonçant au passage son coude dans les côtes de l'homme. Sous le choc, le dragonnier se plie en deux, et un crack écoeurant à retenti: sa tête est entré en contact avec le genoux libre du garçon.

L'homme s'écroule. Neik se tourne vers nous, près à se jeter sur un autre adversaire. Un 'chtonk' se fait entendre...et, un dixième de seconde plus tard, Neik tombait au sol, un carreau d'arbalète planté avec un angle étrange dans la poitrine.

Tout le monde est comme paralysé. Le garçon commence à expectorer des jets de sang. Puis toute la bande semble retrouver l'usage de la parole en même temps. Dans la cacophonie qui fait suite à cet instant de stupeur, ou des injures se mêlent aux supplications pour qu'on laisse Merik s'occuper de Neik, le capitaine Ley s'approche du tireur. Je reconnais la sale gueule de Gratch.

Ley dit, d'une voix forte qui impose un silence relatif:"_Soldat Gratch, vous avez contrevenu aux règles prescrites. Pour cette raison vous êtes démis de vos fonctions, et sommé de rejoindre Etel'Drack par vos propres moyens. "

Le bonhomme balbutie de sa voix grasseyante:" Mais...mais...ce sont nos ennemis ?! Ce morveux est une pourriture d'homme kasb, c'est pas..."

D'une voix tranchante, Ley interrompt le soldat désemparé. "_Mes ordres étaient clairs: pas d'effusion de sang"Je note que les autres ne semblent pas du tout choqués du traitement de leur camarade. Au contraire, ils semblent totalement ignorer la scène. Rudement aimé, le Gratch...Je regarde vers Neik. Un des dragonniers s'occupe de lui, et a mis le garçon en position de sécurité. Mais qu'est-ce qui ce passe, ici, bordel ?

 

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