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Fic: Songes dans la Brume


Miss Uchiwa
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pioufffffffffffff!

Trois chapitres en une journée... Vive les vacances! ^^

 

Trois magnafiques chapitres, plein de poésie qui plus est.

On découvre enfin l'entre et le chef des dragonniers, qui, soit dit en passant sont trés bien décris (je te félicite).

Un peuple quelque peut brusque et pas trés maniéré.

 

Plein de question me turlupine:

Qu'est ce qui a pousé les dragonniers a faire ca?

Ou sont passé les Kasb?

Que devient Kaël?

Qui avait il avant dans le sac qui se trouve sur la tête de Lynn?

 

D'ailleurs pauvre Lynn, elle n'est pas arrivée aux bout de ses peines. ^^

 

J'adoooooooooooooooore!

Encore! Encore! Encore! ^^

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Bon, alors...tout ceux qui disent que je suis sadique...bah ils auront raison^^

 

On entre dans la pièce. il y fait une chaleur a crever, rapport aux braseros remplis de braises brûlantes et d'accessoires metalliques chauffés au rouge...Des chaines pendent de la voute basse de pierre. Sur le coté, un instrument volumineux est installé: il ressemble vaguement à une croix, sauf que les pointes de métal qui garnissent la poutre centrale n'en font pas partie, habituellement. Deux hommes, torses nus, avec des bracelets de force de cuir à chaque poignet, se tournent vers nous. Ils portent une sorte de cagoule qui leur cache la moitié du visage.

J'essaie de plaisanter: "Oh, bravo pour l'ambiance...très réussi, j'ai failli avoir peur...". Ca aurait mieux rendu si ma voix n'était pas brusquement partie dans les aigües à la fin de ma phrase...

L'un des deux, une sorte de nabot, se met à ricanner: "Une fille ! ca fesait longtemps...oh, on va bien s'occuper de toi..."

Sur un geste de l'autre bourreau, un géant limite bedonnant celui là, les soldat me poussent vers l'espèce de croix... Lynn, tu vas passer un moment très désagréable...

Je retiens un cri quand mon dos entre en contact avec les griffes de métal. Le grand bonhomme est en train d'accrocher mes poignets à un truc en haut, pendant que le nain fait de même avec mes pieds. Les soldats sont partis. Je lance d'une voix un peu plus assurée: "Eh, vous avez mis combien de temps à piger qui fait quoi ?" Un coup dans la figure pour toute réponse. Le nabot intervient: "Ne nous sous estime pas...nous sommes des bourreaux réputés...très réputés, hein, frérot ?"

J'éclate d'un rire quazi hystérique: "Vous sous-estimer ? Pour ça, faudrait que je vous estime tout court ! Vous ètes tellement pitoyables que..." ma phrase se termine en un hurlement. Le grand type a fait tourner une sorte de mécanisme, et je suis brusquement écartelée, les griffes entrant plus profondément dans mon dos. La tension se relâche un peu. Je respire difficilement. Le nabot s'approche de moi, baladant une lame courbée bizarrement sur mon ventre, presque négligement. "Alors, on fait moins la forte tête, hein ? hein ? T'aimerais bien qu'on te laisse tout de suite ?"

J'essaye de trouver quelque chose d'intelligent à dire...mais là, je ne voit pas. La secousse suivante me fait hurler à nouveau. J'ai des étoiles devant les yeux, je suis à deux doigts de perdre connaissance. Mes épaules me font l'impression de bruler de l'intérieur, et mon dos...je préfère pas imaginer dans quel état il est...

J'entends la conversation des deux frangins résonner bizarement à mes oreilles, comme s'ils étaient très loin: "Fais gaffe, frangin, vas-y doucement, sans à-coup, ça sert à rien si elle perd connaissance..._c'est plus compliqué que je croyais..._oui, mais c'est notre art, l'art est toujours difficile..."

J'interviens, ricannante:"De l'art ? Comment deux gros singes peuvent savoir ce qu'est l'art ?" _Tais-toi sale garce !..._Oh, il parle ? surprenant, vraiment..." Je hurle à nouveau: le type a accentué sa pression sur la manette. L'autre me crache au visage: 'Je vais te couper la langue si tu nous insulte encore ! ". Je grimace ironiquement, et, entre deux hocquets pour tenter de respirer, lui jette:" Un peu difficile d'avouer, alors, non ? pauvre nul..." Nouveau coup furieux dans la figure. J'ai du sang dans la bouche. Mais cet échange d'insulte m'a redonné courage...un peu...juste assez pour ne pas m'évanouir pour de bon, a la secousse rageuse que vient de donner le gros baleze.

Je crois que je n'ai jamais hurlé aussi fort. Mes articulations sont tendues à craquer. En fait, mon dos est tellement arqué que je ne touche plus les griffes de métal...mais ce n'est plus très important, maintenant. Une voix me susure à l'oreille: "Aller, avoue, et on te relache. tu verras, ça n'est qu'un moment difficile à passer..."

Plus assez de forces pour de grands discours...je me contente d'un "Plutôt crever !"...et manque m'éttouffer: respirer dans ses conditions est presque impossible. Brusquement, la tension disparait. Je retombe sur la planche comme une marionnette dont on a coupé les fils. Je perçois vaguement qu'on me détache les mains et les jambes. Je m'effondre brutalement à terre. Le contact avec le sol froid est comme une bénédiction. Frais. Frais comme la fourrure de misk. Je voudrais l'appeler, sortir d'ici...je me reprend: si j'appelle mon totem, ce sera un aveu: j'aurais montré une nouvelle forme de magie, et ils sauront sur quoi notre shaman se base. Je serre les dents. Faudra que je m'en sorte toute seule...ou pas du tout.

Je suis brutalement empoignée par le mastodonte, qui commence à me trainer vers un crochet suspendu très inquiétant. L'autre nabot nous suis, un ricannement sadique aux lèvres: il soupèse un fouet à l'aspect peu engageant. il a du suivre mon regard: son sourire s'élargis, dévoilant des dents jaunâtres:"y'a rien de plus excitant que de fouetter une femme..."

Je remarque un brasero fumant, pas loin. Si seulement...je lui lance: "Ah ouais ? qu'est-ce qu'un nabot comme toi peut faire à une femme, de toute façon ?" l'autre répond en me cinglant de son fouet. ca me donne une excellente raison pour replier mes jambes...et les projetter à toute vitesse contre le brasero. celui-ci s'écroule, déversant son contenu brûlant sur le nabot, qui se met à hurler.

Le gros balaise m'a laché, il cherche désespérèment a éteindre son frangin en flammes, qui se tord sur le sol en poussant des hurlements stridents.

De mon côté, une poussée d'adrénaline me donne la force de me relever. J'attrape une arme tranchante (c'est pas ce qui manque dans le coin), et poignarde le grand type de toutes mes forces. Il émet un infame gargouillis en s'écroulant à terre. Je regarde fixement le nabot continuer à se tordre sur le sol. Je voudrais bien le frapper, lui balancer toutes les insultes que je connait...en même temps, je sais très bien que j'en suis incapable. Froidement, j'achève le type.

Je titube jusqu'à la porte. Faut que je m'échappe, maintenant. Un bruit dans l'escalier de pierre: un cliquetement de cotte de maille. Et merde, ils ont du entendre les cris du nain...

Je redescend les marches, cherche désespérement une issue. Là, une grille sur le sol. Je la soulève, une odeur de décomposition, de cadavre avarié me prend aux narines. Ca doit être par là qu'ils évacuent les morts...

Je me retourne: les soldats entrent dans la salle en poussant des exclamations devant les dégats. Je prend ma décision: si je sens ce courant d'air, c'est qu'il y a une issue. La voix du capitaine s'élève: "Non, ne sautes pas !"

Trop tard...

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Haaaaa!

Il n'y a rien de tel, qu'un petit écartellement pour se détendre les muscle, et un bon coup de fouet pour irriguer tous ca... ^^

 

Un bon passage comme on les aimes, tu as du bien te lacher la dessus et je ne pense pas que ca soit la derniére fois.

 

Elle a réussi a gérer un une belle séance de torture, pas mal pour une novice... ^^

Puis elle arrive a s'échaper... enfin a sauter quelque part ou Dieu (en l'occurence...TOI) seul sait ou elle va atterir.

Ettonant que le capitaine la prévienne de ne pas sauter! Seraient ils haut perché?

 

Que va t il advenir de Lynn?

Le capitaine a t il essayé de la prevenir?

Que sont devenues les Kasb et Kaël?

Prennent ils l'apéro dans leurs monde...?

 

Je veut une réponse a toutes ces qestions alors....

La suite! La suite! ^^

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Aaaaaaargggg j'ai compris ce qui allais être gore beurk psychopate va!

Si ce texte montre ta vraie nature, on est vraiment confrontés a des gens dangereux dans ce forum  ;D

Lutin Neiji est trop content, lui aussi il fait peur... ^^

Dis vuque c'est les vacances on a le droit a plusieurs épisodes par jour nan? Vite vite j'ai hâte de savoir où elle a atterri ! La suiiiiiiiiiteu!!

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Lol, Nejisama, de quoi elle a l'air, ma torture, maintenant que t'as posté ce comm' ?^^

raah, j'vous jure...gacheur, va^^ ;D

 

Et Tayou, tu dois être aussi psychopathe que nous,vu que tu réclames la suite, hum ? ;D

'je commence à avoir la grosse tête, mwa...pas glop, pas glop...

bon, sur ce, la suite en question, avant d'aller faire mes derniers achats pour noël^^

 

C'est ma vision de chat qui m'a sauvée la vie. j'appercoit un éclat métalique dans le boyau puant. Je m'arqueboute, tendant mes jambes au maximum, projettant mon dos blessé contre la muraille putride. Je me sens glisser. Je tatonne avec mes mains, à la recherche d'une prise, n'importe quoi qui puisse stopper ma chute. J'ai failli tout lâcher à cause de mon dos, mais j'ai tenu bon. Ca y'est, ma chute s'est arrèté. je jette un regard prudent en dessous: à peut-être un mètre cinquante plus bas, une grille obstrue le canal. une grille très spéciale: elle est hérissée de pointes, et surtout, chaque barreau est aiguisé. Un super concasseur de cadavre, quoi. Et parfait pour flinguer les petit malins qui tenteraient de se faire passer pour mort, aussi...

Une torche allumée manque de me faire lâcher prise: elle me frôle dans le boyau de pierre pour rester bloquée dans la grille, illuminant le conduit d'une lueur orangée. Une voix au dessus de moi: "Elle est encore en vie, elle a stoppée sa chute !" "Apportez une corde, vite !"

En effet, quelques instants plus tard, une corde descend jusqu'à mon niveau. Cool...admettons que je veuille remonter, comment je suis censée la prendre ?

Une nouvelle voix, celle du capitaine:"T'as survécu jusque là, te laisses pas tomber maintenant, d'accord ? je sais que t'es une battante, tu vas y arriver !" Si j'avais assez de souffle, je crois que je rirais. Ces mots me parraissent tellement déplacés...à l'entendre, on croirait presque qu'ils m'attendent la-haut avec le champagne et les ptits fours...il m'encourage comme s'il n'avait pas l'intention de me torturer ensuite.

Le temps de quelques respirations hachées, j'essaie de réfléchir. Je jette un nouveau coup d'oeil en bas: la torche mourrante ajoute des teintes sanglantes à la grille. "Kaël, tu ferais quoi à ma place ?"

L'image de son visage insouciant me serre le coeur. Mais ça m'a aidé à prendre ma décison. Je souris intérieurement. Je ne laisserais pas tomber. Je tente de mieux répartir mes appuis sur la pierre glissante, et tends la main vers la corde. Encore quelques centimètres...je l'attrape. Aussitôt, la corde s'élève, m'obligeant à tout lâcher pour la tenir à deux mains. putain, qu'est-ce que ça fait mal aux épaules...

J'arrive très vite à la surface, dans la salle de torture nimbée de rouge.

Deux soldats me réceptionnent, presque doucement. Maintenue par les épaules, je fixe maintenant le capitaine Ley. Celui-ci me jette un drôle de regard, comme s'il regrettait d'être là. "Ecoutez jeune fille, je... j'ai besoin de renseignements pour mene à bien ma mission. Et je suis sûr que vous pouvez y répondre." J'essaie d'articuler:" Impossible. D'abord parceque je ne les connais pas. Ensuite parceque même si je les connaissais, je ne vous les dirais pas. "

Il me regarde, l'air sincèrement désolé: "ecoutez, je préfèrerais vraiment ne pas en arriver là, mais..."

Je souris ironiquement: "Mais vos hommes n'auront aucun problème de conscience, c'est ça ?"

je décide de jouer ma dernière carte, avec les dernières forces qu'il me reste: J'inspire l'air à plein poumons, et expire en direction de deux soldats, me concentrant sur une image de glace. Ce que j'avais pas prévu, c'est mon état: c'est tout juste si j'ai réussi à leur givrer les poils du nez.

Je m'écroule immédiatement..."désolée, Misk...pas encore compris la thermo" puis c'est le trou noir.

 

Je me réveille. Du moins, il faut supposer que je suis réveillée: je suis dans le noir total. J'entends de l'eau gouter pas loin. J'essaie de bouger. Un cliquètement métallique. J'ai les poignets enchainés au dessus de ma tête. Comment j'ai pu dormir dans cette position, ça c'est un mystère. Une voix bourrue s'élève dans l'obscurité:" Eh bien, tu te réveilles ?"

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Erfffff!

Choix Cornelien qu'été celui de Lynn dans ce chapitre. Rester accroché et finir par mourir, ou retourner entre les mains

de ses bourreaux? Je crois qu'elle a fait le bon choix... Gniark! Gniark! ^^

Ca ma bien fait marrer le captaine, qui lui parle presque comme un ami, remarque ils ont partagé de bons moments dans le

chapitre précédant (moments de délire et de pure déconnades ^^)

 

Bon alors, elle se retrouve pendu par les mains, toujours dans la salle de torture (peut être ^^), je sens qu'elle

va encore devoir supporter quelque temps la torture des gentils dragonniers.

 

Va t elle finir par faire appel a Misk?

Réussira t elle a résister a la prochaine séance de torture?

Ou sont passé ces foutus Kasb?

Pourquoi Scoubidou parle t il?

Pourquoi ca ne choque pas Sammy?

 

Je veux des réponses...!!!!!!!! ;D

 

Je veux la suite...

[Part a la recherche de son fouet... mer** elle a une hache c'est vrai.... bon ben des Dragibus alors... pfff! ^^]

 

 

 

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Ouaaiis des dragibuus ! Miiam !...quoi ? La suite d'abord ? rooh...

 

J'essaie d'articuler...mais seul une sorte de croassement sort de ma bouche:"_Qui ètes vous ? Et ou est-ce qu'on est ?"

La voix répond d'un ton sec, coupant...prodigieusement dangereux.

"_Je suis un simple prisonnier...Et tu es dans un des admirables cachots du seigneur Starck"

Le ton change, prenant des intonations douces, voir paternelles:"Dis-moi, tu n'aurais pas un morceau de métal, par hasard ?"

C'est ça, et je m'appelle James Bond, aussi...Non, je n'ai pas de métal sur moi. Ce qu'il reste de mes vètements étant de facture Vikasb, je doute qu'il y aie beaucoup de métal dedans...à moins que...

Je me tortille, éttouffant un grognement de douleur quand ma chemise, en bougeant, tire sur le sang séché de mon dos. Putain, j'ai mal...Je réussis à me redresser suffisament pour mettre mon visage à hauteur de mes mains. Je tiraille quelques instants dans ma bouche...Et extrait triomphalement (sauf que je ne voie rien) une fine tige de métal courbé: mon appareil dentaire, juste une barre qui est fixée à l'arrière de ma dentition..quazi invisible. Je grimace en passant ma langue sur mes lèvres éclatées. Si j'ai encore toutes mes dents au bon endroit, c'est sans doute à lui que je le dois...

Bon, comment on fait pour ouvrir une serrure avec une tige de métal ? D'abord, trouver la dite serrure...putain, ou est-ce qu'elle est ?

Manifestement, si serrure il y a, je ne peux pas l'atteindre. J'appelle le type:"J'ai bien quelque chose...reste à savoir si ça vous sera utile..."

"Envoies' est la seule réponse que j'obtient. Mouais...va falloir lui faire confiance, je suppose...Je lance la tige comme je peux, dans la direction supposée du prisonnier.

Un petit 'ting' retenti, puis un bruit de chaînes. Je suppose qu'il l'a ramassé..

 

Dans l'obscurité du cachot, tout les bruits semblent multipliés par dix: un léger crissement de métal en provenance du prisonnier mystérieux, le 'plop' des gouttes d'eau suintant de la muraille, les couinnements de ce qui tient lieu de rats ici...J'ai même l'impression d'entendre le battement de mon propre coeur.

Le temps passe, dans un silence de mort. J'ai tout le temps de cogiter, entre deux phases de somnolence: J'ai vraiment merdé: j'aurais jamais du utiliser la magie. Maintenant, je leur aie donné confirmation de mes connaissances en cette matière, quelles qu'elles soient en réalités. Raah, qu'est-ce que je peux faire ?

J'ai soif...je crois que je ferais n'importe quoi pour un peu d'eau. Ma gorge doit ressembler de très près à du papier de verre.

Des pas, qui doivent provenir de l'autre côté de la porte du cachot. Un triffouillement de clé, un 'clack', puis un horrible grincement: on ouvre la porte. Je suis à moitié éblouie par la lumière du couloir. Un garde apporte une écuelle et un pot d'eau. J'interviens:"cool...et comment je suis censée manger ?"

L'autre me répond d'un air mauvais:"Toi, t'en as pas besoin...t'es bonne pour un aller simple en salle de torture, une fois que les gros bonnets la-haut se seront mis d'accord sur les questions à te poser"

 

Ah...Je tirailles furieusement sur mes fers. Un éclat de rire moqueur accompagne le grincement de la porte. Puis c'est de nouveau le noir. Je suis à ma limite. J'ai envie de pleurer, de tout lâcher...ce serait peut-être le plus simple...

"Tu vas devoir t'évader, tu sais ?"

"Mais bien sur...il suffit juste que je brise ces foutues menottes, que je fasse sauter cette putain de porte, et que je défonce tout les gardes là dehors...simple, vraiment !" Je ne sais pas s'il a pu comprendre un mot de ma phrase, vu mon état. Du même ton calme, comme s'il était un professeur éduquant une élève indisciplinée, il dit:" Cela ne sera pas necessaire. L'important, c'est que tu gardes ta volonté de t'échapper. Sinon, tu ne t'évaderas pas"

Garder la volonté. Mouais...je vois mal en quoi positiver me sortira de ce pétrin...je souris intérieurement: ce type a-t-il déjà entendu parler de 'positive attitude' ? La question me parait tellement incongrue qu'un sourire se dessine sur mes lèvres. Aller, positives à fond, lynn !

 

Un bruit de pas me fait relever la tête. De nouveau le bruit des clé, le 'clack', et la lumière entrant à flot dans le cachot. Je peux alors distinguer une silhouette en face de moi...et c'est à peu près tout: les gardes sont entrés dans la pièce.

Des gardes prudents: deux me menacent de leur lance; pendant que le troisième détache mes fers. Je pouvais chercher longtemps la serrure: le mécanisme de fermeture n'en comporte pas. Il semble basé sur un certains nombres de barres de métal insérés dans de rainures correspondantes, l'association bloquant les deux demi-cercles des menottes. Un quatrième garde tiens une lanterne. Il murmure à l'intention d'un des types: "Alors c'est elle la sorcière ? on dirait pas qu'elle a flingué les frangins...et tu sais qu'elle a à moitié gelé deux soldats ? il parait que les magiciens du seigneur ont..."

Je ne saurais jamais la suite, parcequ'il vient de s'écrouler au sol, mort, la nuque brisée.

Les trois autres soldats le rejoignent dans le dernier voyage en moins d'une vingtaine de seconde, tués par le mystérieux prisonnier. Je n'ai jamais vu quelqun bouger aussi vite, avec une telle économie de mouvement. Il se penche vers moi, et me relève d'une poigne bourrue.

"Aller, on s'évade."

 

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Personne ne resiste au dragibus.... ^^

 

Une évasion qui se prépare... castagne garanti.

Moi qui voulais encore du sang.... Gniark! Gniark!

 

Mais qui est cet homme qui me semble être un cran au dessus de tous le monde?

Le pére de Kaël?

 

J'ais hate de voir ce que notre Lynn peut être encore capable de faire aprés toutes ses mésaventures.

Un appareil dentaire, et personne chez les Vikasbs ne c'est demandé ce que c'était...

 

Vont ils réussir a s'évader?

Va t on découvrir l'identité du prisonnier mystérieu?

Revéra t on les Vikasb avant la fin de l'histoire?

Le coyote attrapera t il un jour Bipbip?

La Miss trira t elle ses Dragibus avant de les manger?

 

Tellement de questions et si peut de temps...

La suite avant Nowel, s'il te plais. ^^

 

[Va chercher sa plus joli hache, fait main.... pour l'offrir a son écrivain dégeanté préféré ^^]

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Mici^^

et...vi, il m'arrive de trier mes dragibus^^

et, y'a des appareils dentaires fixes quazi invisibles, tu sais...j'en ai porté un quelque temps, c'était une simple barre casée derrière mes dents, pour les repousser...et personne ne l'aurait vu, à moins que j'ouvre très grand la bouche, et qu'on regarde avec un miroir de dentiste (donc peu de chance qu'il y en aie chez les vikasbs^^)

 

edit neji: Et il t'arrive aussi les mettre en ligne et d'imaginer qu'ils sont une armée et de manger ceux qui meurrent

pendant la guerre contre les M&N's....?

[un long silence... Quoi! Non je ne suis pas un psychopathe! ^^]

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Nan, mais j'aimais bien jouer à highlander avec...[Encore plus loong silence]...ben quoi ?

 

Aller, the suite for Christhmas^^

 

Je titube dans le couloir. Je ramasse un trousseau de clés sur un des cadavres, et essaie d'ouvrir un cachot voisin. mes mains tremblent à un point tel que j'ai du mal à simplement tenir les clés. L'homme m'interrompt: "Ca ne sert à rien."

"Mais il faut libérer les autres prisonniers !"

"Le seigneur stark ne fait pas de prisonniers. Aller, viens."

L'esprit trop épuisé pour réfléchir, je me contente d'acquiescer, laisse tomber les clés et rassemble mes dernières forces pour le suivre dans un dédale de couloirs et d'escaliers. Surtout d'escaliers. Y'a bien une petite voix qui me crie dans un coin de mon esprit:"Ah, et lui, alors ?", mais je n'y porte pas attention, trop concentrée sur une chose: ne pas me casser la gueule.

On suit un chemin complexe, évitant des patrouilles et des postes de gardes, quand on le peut...et si on ne peut pas, les soldats qui auraient pu nous voir n'ont pas l'opportunité de le clamer en public...

Je suis la silhouette grise, mouvante, comme un automate, je trébuche, de douleur et de fatigue, mais je tiens le rythme.

On arrive dans une partie du donjon sans doute plus habitée: des teintures colorées réchauffent les murs de pierre, les fenètres sont garnis de vitraux...Quelq'un vient. On entre précipitament dans une salle luxueusement meublée, pour attendre que la personne s'éloigne. Mon regard erre dans la pièce: il y a des tapis aux motifs compliqués, des meubles massifs de bois sombre, des teintures sur les murs...dont une représente je ne sais quel héros chevauchant un dragon blanc...et un bon feu ronfle dans la cheminée...je me laisserait bien tomber ici, histoire de dormir un peu...

Une main rude m'attrape le bras, et on repart, toujours plus haut dans la forteresse. On grimpe le long d'un escalier interminable en colimasson...pour enfin arriver dans une salle circulaire gigantesque.

On doit être au sommet d'une tour, qui a été amménagée en...volière à dragons.

Des échafaudages en bois cerclent le pourtour des parois, jusqu'en haut de la muraille, ou un trou circulaire dans la toiture doit permettre les allées et venues des dragons. Y'a de quoi abriter une bonne centaine de ces bestioles, là-dedans...

Mon sauveur semble très occupé à bloquer la porte d'entrée...un coup d'oeil plus approfondi me démonte l'inutilité de la chose: des portes simillaires percent la tour à de nombreux niveaux.

Je dis d'une voix rauque:"Vaudrait mieux faire partir les dragons..."

L'autre se retourne et me lance un regard pénétrant: "Si tu penses pouvoir tous les détacher avant qu'on ne sonne l'alarme..."

Bizarement, je n'ai aucun doute pour ça. je dis:"Dites moi lequel ne doit pas partir."

Il jette un regard rapide autour de lui, et me désigne un dragons bleu sombre, un gros porteur.

je m'approche en titubant de la bête, pose ma main sur le museau grand comme une voiture, et murmure: "tu reste là, toi, d'accord ?"

Puis j'aspire l'air aussi profondémet que je peux, et gueule de toutes mes forces:" Danger ! tous dehors, Partez vite !"

S'en suit un vacarme indescriptible. une centaine d'ailes se mettent à battre en même temps, une centaine de gueules rugissesnt en même temps. Puis, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, tout les dragons ont brisés leurs attaches et se sont envolés., excepté le notre.

Je tente de grimper sur le gros porteur, sans succès. Je peux à peine lever les bras, alors me hisser...Le type arrive derrière moi et me hisse au poste de pilotage. Puis, s'asseyant derrière moi, me dit: "Aller, encore un effort: fait décoller cette grosse bête."

Je me penche sur la tête attentive du dragon: "Aller, vas-y mon beau, envoles-toi !"

D'une brusque traction, l'animal a bondi, puis il agite ses ailes puissantes. Son envergure frôle les échafaudages, mais, avec une dextérité surprenante, l'animal se cabre, et s'élance vers le ciel.

en dessous, des cris de colère éclatent...mais les soldats ne sont pas près de nous donner la chasse.

Le gros porteur s'élève dans le ciel pur. Le soleil, qui descend à l'horizon, nimbe la ville des dragonniers d'une lueur dorée. El'Drack est une ville perchée, accrochée à une falaise. Les batiments de pierre grise, aux toits de lauze, semblent soudés à la roche. Les fenètres, illuminées par les rayons rasants, semblent des puits de lumière dans l'obscurité. C'est une belle ville...mais je suis contente de la quitter.

De la voix, je guide le dragon vers le fleuve, vers les vikasbs.

A la nuit tombante, je retrouve la piste des kasb...Pour arriver sur le lieu du combat, désert, excepté deux carcasses de kasb à demi consumées. Et rien. Pas de piste à suivre. Je manque tomber en larmes. Arriver si près du but, et...Mon cerveau exténué réussis à trouver la solution avant que je m'écroule définitivement:"Miisk ? t'es là ?"

"Heureux de te revoir. Mais dans quel état..."

"Plus tard...tu peux nous guider vers le convoi ?"

"Bien sur, suivez moi !"

Une trainée blanche, moirée, apparait en bas, sur le sol. Misk prend consistance, et commence à courir en poussant de grands cris joyeux. J'ai la force d'intimer au dragon l'ordre de le suivre, avant de m'endormir à moitié.

Le bonhomme gris me réveille d'une légère pression sur l'épaule:"hé, on est arrivés. fait donc attrérrir le dragon, et tu pourras te reposer, d'accord ?"

Je cligne des paupières, j'ai un mal fou à rester consciente...:"Aller, poses toi là, en bas, ok le dragon ?"

La bestiole émet une sorte de roucoulement, et commence placidement à descendre en cercle. L'atterrissage se fait sans trop de problèmes. derrière moi, le type s'est levé, il semble sur le qui vive. un claquement d'arbalète qu'on arme a retenti dans la nuit. Et merde...j'essaie de me lever.

C'est alors qu'une voix familière s'écrie: "Bordel, ne tirez pas, c'est Lynn ! Baissez ces trucs, bon sang !"

"Kaël. Purée, qu'est-ce que je suis contente de..." je terminerais pas ma phrase: en rejetant enfin la tension, j'ai perdu tout ce qui me tenait encore éveillée.

Je me souviens vaguement d'avoir été portée, d'une personne qui s'exclamait à la vue du sang...puis d'un endroit chaud, brillament illuminé, et de gens qui parlaient fort, comme s'ils s'engueulaient...et c'est à peu près tout. Le sommeil et l'oubli sont les seules choses que je voulais.

 

Resté seul, l'homme en haillons gris est descendu tranquillement du dragon, et a commencé à désangler celui-ci.

Il se retourne nonchalament lorsqu'une vois autoritaire, celle de Merkal, l'interpelle: "Qui êtes vous ?"

"Juste un prisonnier comme les autres..."

" Votre nom. Qui ètes vous vraiment ?"

"Oh, et bien, si vous voulez un nom..." sa voix se fait brusquement dûre comme le silex:"Appelez-moi Traqueur..."

 

 

et la suite après Noël...de très joyeuses fêtes à tous^^

 

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Waouw!!!

 

Trés trés joli chapitre.

El'Drak a l'air d'être une ville superbe, ben que peut recommandé, sauf si l'on cherche un taff de boureau....

(tien, tu aurais pas l'adresse?  ^^). Ce que j'aimerais vraiment, ce sont des petits dessins (des décors et autres), mais peut

être n'as tu pas le temps.

 

Lynn a enfin réussi a rentrer chez elle (enfin dans le "village" qui lui conviens sans doute le mieu), mais dans quel états.

Kaël et sa mére vont nous la remettre sur pieds assez rapidement j'éspére.

De plus j'aime beaucoup se nouveau personnage, le traqueur. Une personne mystérieuse, mais qui a l'air d'avoir un bon

fond (pour le moment).

En plus elle a réussi a récupérer un dragon, la classe!

 

Par contre je me demandais, lorsque Lynn discute intérieurement (je suppose) avec Misk, ou qu'elle le fait apparaitre ca ne lui pompe pas de l'énergie, comme pour son haleine super fraiche.... ^^

 

Qui est ce traqueur?

Que traque t il?

Vont ils le chasser du village?

Vont ils manger le dragon?

Pourquoi Donald ne porte  pas de pantalon?

Pourquoi Dingo parle et pas Pluto?

 

Arfffffffff!

On vas devoir attendre demain! Noooooooooon!

 

Merci quand même pour se fantastique chapitre et toute cette histoire! ^^

 

edit: Quand tu dit jouer a Hignlander avec les dragibus... tu fait comment!

       "A la fin, il ne doit en rester qu'un!" Tu ne finis donc jamais tes paquet...? ^^

 

edit la miss: bah disons que dans ma version, le dernier se suicide parcequ'il est tout seul au monde ;D(lecon n° je sais plus combien: toujours trouver des bonnes raisons à son avantage, toujours^^)

 

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...

Okaaaayy. Vous êtes encore plus inquiétants que je ne le pensais...c'est pas comme si je décapitais pas mes nounours avant de les manger mais bon, à ce stade là on peut plus rien faire pour vous hinhinhin ;D

Lutin Neiji,tes références sont déplorables: Dingo, Donald ou Scoubidou...OU EST BOB L' EPONGE :(?? Alala^^

Sinon quel beau cadeau de Noel Miss Uchiwa, c'est un espion Traqueur? J'ai hâte d'être à demain ; est ce que Lynn va tabasser Kael qui est pas accouru à son secours yark yark, et puis pourquoi Miisk ne vient pas aider Lynn quand elle va mourir, alors qu'il a une volonté propre?

Joyeux Noeel tout le monde!(enfin, le monde qui lit mes commentaires débiles ^^ )

 

edit neji: Qu'est ce que tu as contre la bande a Scoubi?

             Et tu n'as encore rien vu de mes références (tous Hanna Barbera et la Warner... ^^)!

Lol Bob l'éponge c'est quand même le meilleur! Non mais! ;D

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Merci à tous^^

Bon, alors...vala un nouveau personnage...qui aurait du être introduit plus tôt dans l'histoire...l'ennui, c'est que ça aurait coupé l'évasion de lynn, et je voulais pas le couper...fin bref...

 

Le rasoir entailla mon bras. Un peu plus de pression...et le sang jailli de la coupure.

Je recommence. Avec une étrange fascination, je regarde mon sang couler lentement, dessiner un sillage écarlate sur mon bras...puis couler à terre.

Merde. Faut pas laisser de traces.

Je me sors de ma torpeur, me lève lourdement, pour attraper des kleenex et tamponner mes entailles. Comme dans un rève, je reccupère une bande de tissu crade et m'enroule le bras dedans.

puis je file chercher une éponge pour essuyer le sang qui tache le plancher de pvc miteux.

Je balaye d'un regard éteint mon envirronement: ma chambre, aux murs grisâtres, au lit défait et crade...une télé miteuse, des canettes de bière vides et des CD qui trainent un peu partout complètent la scène, avec un placard béant d'ou sortent divers vètements à moitié rangés.

Je réccupère un T-shirt à peu près propre, enfile mon blouson et mes baskets...faut que je sorte: j'ai de plus en plus l'impression d'éttouffer ici.

Le miroir crasseux de l'entrée me renvoie une image fugitive qu'un grand type maigre d'1m90, au visage blafard souligné de cernes bleutées, aux cheveux ébouriffés d'un noir de jais. Mes yeux, d'un bleu glacé, semblent être les seuls à vivre dans ce visage de cadavre.

Je m'appelle Marc Deschamp pour l'état civil, Marco pour les autres. J'ai 19 ans...et j'ai l'art de me fouttre dans les pires situations.

Ma moto vrombis. Je tourne la poignée, arrachant à la machine un grondement nerveux. J'esquisse un sourire. Y'a que là, quand je roule à fond sur les petites routes pleines de courbes du trou paumé d'ou je vient, ou je me sens encore un peu vivant. Je roule sans casque, comme un dingue: je prend un virage en épingle à cheveux à une vitese folle, accélère encore plus...là, je commence à me sentir mieux...un brusque écart, à la limite de la perte de contrôle, pour éviter un camion en face. Le klaxon furieux me poursuit quelques temps, mais n'arrive qu'à me faire sourire. Ma plaque d'immatriculation artistiquement rendue illisible m'accorde une immunité dont je profite à fond...

Je m'arrète en cabrant l'engin, devant une bar miteux. C'est là que sont mes potes. A nous trois, on forme une bande de givrés, toujours à l'affut de sentations fortes...mais je crois bien être le plus dingue de tous. J'entre dans la salle sombre et poussièreuse. Le ménage est fait tout les trente-six du mois, et un néon sur deux manque, certains n'en finissent pas d'agoniser en de constants clignotements, ce qui donne à la pièce une ambiance inquiétante.

Mais je n'y prète pas attention: je vais à la table habituelle. JB et Tom y sont déjà. On échange les bourrades habituelles, puis je m'assoie, en sortant un papier de ma poche. Une carte. Je désigne du doigt une destination:" Là. C'est le chantier de la bretelle d'autoroute. Je suis allé voir, ils ont fait des talus énormes...ça fera des rampes de rêve. Suffit juste d'entrer..."

Les deux garçons me jettent un regard scrutateur...J'ajoute: "Me dites pas que vous avez la trouille ? c'est rien à côté de ce qu'on a déjà fait..."

JB détourne son regard...Puis il soupire et dis:" Ok, mec, mais pas ce soir...ce soir, y'a une teuf d'enfer chez Flo, je veux pas manquer ça." Tom ajoute: "Tu devrais venir, ça te changera les idées. "

 

Bof...enfin, pourquoi pas...

Bizarrement, un frisson glacé m'étreint alors que j'enfourche ma moto ETI (emprunt à temps indéterminé, comme j'aime l'appeler). Prémonition ?

Bof, rien à battre...Je tourne la clé, enclenche une vitesse, fait rugir le moteur, et démarre en trombe, suivant de près mes compagnons. On quitte le bled en fesant un max de bruit, riant des regards indignés des passants. Sur la route, c'est la déconnade totale. On a une cinquantaine de bornes à faire, autant les passer agréablement. On se calme un peu après avoir manqué s'emplaffoner un autobus dans un tournant...pour reprendre de plus belle, grisés par le pulse d'adrénaline...et aussi par les quelques verres qu'on a bu au bar...

Le ciel ressemble à du plomb fondu. Je grimace: la pluie n'est pas loin, et j'ai pas de casque...

Une goutte s'écrase sur mon front...suivie par plusieurs de ses semblables....'tain, fait chier...

La visibilité devient presque nulle, mais on continue à notre train d'enfer. On prend confiance: la route est déserte...j'accélère, doublant Tom et lui fesant un pied de nez...celui-ci ne se laisse pas distancer...

Et c'est parti pour une course folle sur la route innondée.

J'éclate de rire: y'a vraiment que comme ça que je me sens bi...

Je vois la voiture en face...je vois ses phares, j'essaie de freiner, mes roues dérapent sur la route mouillée, je ne controle plus rien...Blaff ! ma moto a versé, et je suis projetté vers une direction inconnue. Je sens un choc horrible sur mon bras, une douleur intense me transperce jusqu'à l'épaule...puis le choc: j'ai finalement touché terre, et je roule dans l'herbe, dans le fossé détrempé.

J'entends une explosion, j'ai l'impression d'une intense lueur devant mes yeux...et plus rien.

 

 

Je me réveille. J'ai la tête qui m'élance, comme prise dans un étau lourd de dix tonnes. J'essaie d'ouvrir les yeux...mais la lumière me fait trop mal aux yeux.

J'ai mal au bras...et j'ai envie de pisser, aussi. Bizarre, ça...

Je me force à rouvrir à nouveau les yeux. Un plafond blanc immaculé apparait. Je tourne difficilement la tête. y'a un truc qui me gène, ça doit être une minerve...j'apercoit une forme bleue marine. Je me concentre sur cette silhouette...mais ma vision reste désespérement floue.

Une odeur entétante de désinfectant et de produit chimique répond à la question primordiale du 'ou suis-je ?": manifestement, je suis dans un hopital. Moi qui n'ais jamais pu blairer ce genre d'endroit...

Une voix retentis à mes côtés. Une voix bouillonante de colère rentrée, de dégout, aussi:" Cinq morts, tu te rends compte ? Et ce...ce salopard qui s'en sors avec un bras cassé...ça me dégoute, ce genre de truc..."

Cinq morts ? ca doit être un accident de la route...

Bon, c'est pas tout ça, faut que j'aille pisser. J'essaie de me relever. Un tintement métallique retentis. Je bouge à nouveau. Sans succès. C'est là que je réalise que je suis enchainé à mon lit.

 

 

 

 

 

 

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voilà un nouveau personnage qui promet d'être interressant^^

mais qui est-il?

quel rapport avec lynn?

quels sont les projets de ce "traqueur"?

est-ce que lynn va devenir dresseuse de dragons?

est-ce que kael va trouver une bonne excuse?

est-ce qu'ils embauchent des bourreaux à El'Drak après avoir perdus leurs deux meilleurs?

tom arrive-t-il à attraper jerry un jour?

quel âge a la mamie de titi?

pourquoi je pose des questions à la c**?

 

la suite^^

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puis je file chercher une éponge pour essuyer le sang qui tache le plancher de pvc miteux.

 

Ha ben voila, il etait la Bob l'eponge  ;D

Yeah un nouveau perso , mais c'est qui ce jeune ? serait-il le Traqueur avant de devenir...ben le Traqueur

Wouu j'en veut plus , vas-y balance la suite  :D

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Raah, vous avez fini avec vos délires cartoonesques ?  ;D

 

 

aller, la suite, histoire d'opérer une superbe transition no jutsu^^ (et d'aller bosser le coeur tranquille, aussi^^)

 

La silhouette bleu marine s'est approché de moi: "Ah, ça y'est, t'émmerges...Putain, regardes moi ce merdeux...tu pourrais avoir un peu de remords, au moins !"

Pour une moto volée ? pff, rien à cirer..."Là, j'ai surtout envie de pisser..."

Je crois bien que le type va exploser: il a l'air près à me tabasser."Tu peux te pisser, voir te gerber dessus, je bougerais pas le petit doigt, enfoiré !" Son compagnon le retient, et, me jettant un regard étrange, dis: "Mon devoir m'oblige à te ménager. Mais sache qu'autrement, j'aurais réagis comme mon collègue"

Je remarque alors leurs insignes: deux flics..."Mais qu'est-ce que vous me reprochez, putain ?"

Le premier se retourne brusquement, échappant à la poigne de l'autre: "Cinq personnes sont mortes à cause de toi, connard ! et toi, tu t'en sors frais comme une rose, alors que tu n'avais même pas de casque !"

Je ne sens même pas la gifle qui a accompagné ces paroles. Cinq personnes. Mortes.

je béguaie, affolé: "c'est pas possible...non...Tom et JB, ils sont...ils peuvent pas..."

 

"C'était tes potes à moto ? on avait pas pu déterminer leur identité, ils étaient trop cramés pour qu'on reconnaisse grand cho..." il est interrompu par le second type, qui me désigne du doigt: "ca va, bill, tu vois bien qu'il avait pas réalisé..."

"Et puis quoi encore ? et la famille avec la gosse de six ans morte dans l'incendie de leur voiture, faudrait pas que cette petite ordure le sache pour le ménager ?!?"

 

Pétrifié, je suis comme paralysé par l'ampleur de la nouvelle. Mon cerveau, se souvenant brusquement des évènements, me repasse en boucle les dernières images du crash. Je suis incapable de penser à autre chose.

Je réintègre un instant la réalité lors du passage de l'infirmière. mais son regard accusateur me poursuit longtemps après son départ. comment j'ai pu faire une chose pareille ?

Si j'avais mon rasoir...j'avise mes draps. La barre de soutien au dessus du lit. Un coup d'oeil vers la porte vitrée: les deux plantons sont allés boire quelque chose. Je réccupère le tissu, fait le noeud avec difficulté, parviens à l'accrocher. Je passe l'ensemble autour de mon cou. c'est comme si je savais quoi faire, tout m'apparait comme coulant de source, comme étant la seule chose que je puisse faire maintenant...la seule chose qui me reste à faire...

D'une secousse, je renverse le lit. Mon cou se tord...Quelques millisecondes et je me serais brisé la nuque. je songe: "La dernière chose qu'il me reste à faire..."et c'est le trou noir.

 

Une odeur énnivrante de sous-bois, mélange de résineux, de fougères froissés, d'humus, chatouille agréablement mes narines. J'ai la sentation de sortir d'un horrible cauchemard. Je me redresse, ma main gauche effleure un tapis de feuilles sèches. J'ouvre les yeux. Je suis en pleine forêt. 'Putain, Tom et JB abusent, quand même...me laisser cuver en pleine cambrousse..."

Je cligne des yeux. Les arbres ont un aspect...étrange. Je fourrage dans mes poches, à la recherche de mon portable. faut que j'appelle JB, qu'il vienne me chercher...j'interrompt mon geste: mon pantalon ne comporte pas de poches. bizarre: on dirais un pyjama d'hosto...Tout me revient en accéléré: l'accident, le réveil, la nouvelle, et la tentative de suicide. Je me tâte le cou...et rencontre une minerve.

Quel nul ! Même pas fichu de me suicider correctement...

 

Et d'abord, qu'est ce que je fous ici, moi ? Je regarde plus attentivement autour de moi: des arbres, au feuilles un peu trop bleues...la plupart ont une écorce lisse, gris pâle, qui contraste avec le feuillage sombre, au dessous duveteux prseque argenté. Pas un bruit, exepté le chant de la brise dans les branches. Bon, c'est pas tout ça, mais qu'est-ce que je fais, maintenant ?

Une pointe de flèche venant me titiller l'omoplate répond à ma question.

 

 

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Olala c'était glauque ces chapitres! Lol j'ai eu peur au début je me suis demandé ce qu'elle faisait Lynn :-\ heureusement c'était pas elle la déprimée ^^

Il arrive dans l'autre monde espérons que son moral remonte parce que j'imagine l'ambiance sinon... ;D

En tout cas t'aimes bien décrire des personnages dans des periodes noires on dirait; pi on a eu le droit a un peu de prévention routière aussi lol

Ah oui! Les dragons ils sont télépathes avec tout le monde ou c'est juste encore un des pouvoirs de Lynn? pourquoi les tatouages des Viskabs sont écrits avec notre écriture (eh oui j'ai pas oublié hinhin)?

Qu'est ce que tu as contre les cartoons? >:(

Toujours aussi super sinon^^ la suite dans la soirée?

 

edit la miss: nan, mais j'aime beaucoup les cartoons xD^^ c'est juste que...nan rien, c'était juste pour vous taquiner, en fait^^

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Alors la!!!!

Je m'absente deux minutes et tu as le temps de nous sortir deux magnifiques chapitres.

 

L'histoire post-fantastique de Marc Deschamp... ^^

Un homme plutot degeanté, alcoolic et trés dangeureux... sympa quoi!

Serait ce notre traqueur? Au fait il traque quoi?

D'ailleur notre jeune homme (quel age a t il?) fait une entrée fracassante dans l'autre monde (ben vi tu ne lui a pas donné

de nom...^^) en prennant une flêche.

 

Comme je suppose que tu t'es inspiré de toi pour Lynn, quel est le Gus (plutot psychopathe) dont tu t'es inspiré?

Des noms, je veut des noms. (PS: j'éspére que les parents de Lynn ne sont pas inspiré des tiens)  ;D

 

Bon, pas de question pour aujourd'hui, trop fatigué (ben vi on est pas tous en vacances...^^).

 

Mais enfin, ca n'empéche que je voudrais bien avoir la suite.....

[Commence a se ronger les ongles... puis commence a regarder les meubles (restant) autour... ^^]

Je veux ma dooooooooooooooooooooooooose!!!!!

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