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Gauche ou Droite? (Argumentation Importante)


Kumo no Djib
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Ca fait plaisir et ça instruit de voir autant de point de vue différents et bien développés.

 

@ Chuck: Par rapport à ton interprétation des deux gars qui naissent pas dans les même conditions, je pense que ton point de vue prouve plus ou moins ce que je disais. Les gens n'ont pas conscience de toutes les inégalités.

Tu penses qu'il suffit que le mec d'Aubervillier travaille dure. Pour travailler dure, il a déjà besoin de ses outils, s'il peut pas tous les acheter (comme l'évoquait Ryu dans son experience personnelle) il part déjà avec moins de chance que le mec du 16eme je crois. Ensuite si les parents du mec d'Aubervillier parlent pas français et qu'ils sont pas cultivés, à l'inverse de ceux du gars dans la 16eme, il encore moins de chance je crois. Le mec d'Aubervillier il a peut être même pas d'endroit pour faire son travail dans le calme, pour apprendre ses leçons et faire ses exos en pouvant réfléchir parce qu'il a pas de bureau etc... Alors que le gars du 16eme a un bureau et du calme pour travailler. Ensuite dans la pratique, une ZEP à Aubervillier avec parfois énormément de violences(fusillades, guerres des gang) c'est vraiment pas un bon environnement pour apprendre, donc comparé à l'école du gars dans le 16eme qui sera peut être pas parfaite mais qui bénéficiera déjà d'une population plus riche donc moins de délinquance et donc plus de calme pour travailler.

Ces extremes, c'est pas des situations exceptionnels c'est des cas courants. En théorie c'est une fatalité, l'égalité n'a jamais existé donc les hommes n'ont jamais eu les même possibilités ou chances. Je pense que la finalité de la gauche c'est de se rapprocher le plus possible de l'équité parfaite.

 

La nana de leur baraque à Neuilly nous disait : ils prennent que 1 semaine de vacances dans l'année.

Pas sur que tout le monde soit capable d'en faire autant.

 

Je pense que tu t'imagines pas le nombre de gens qui n'ont qu'une semaine de vacances par an et qui sont pas dans cette situation financiere. Des gens qui prennent qu'une semaine de vacances voir même pas de vacances parce qu'ils ont trop besoin de l'argent. On dit souvent que gagner beaucoup d'argent ça coûte la vie de famille mais des gars qui gagnent peu et qui travaille de 5h à 23h y en aussi à la masse.

 

Ben à Droite on te dira arrête de râler et bosse feignasse. Et à Gauche, on te dira, c'est inadmissible... de t'avoir répondu ça...mais rien sur le fait que t'aies refuser le taf

 

Bon, déjà l'exemple que tu donnes c'est un cas isolé, c'est pas un truc qui est proposé partout. A mon avis, proposer ça un terminal ça sert à rien, les gars ont déjà eu le temps de completement se désintéresser de l'école. C'est là qu'il serait intéréssant de développer le systeme de bourse sportive qui est aux Etats-Unis mais M.Sarkozy dit que ça serait inutile.

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mdr JJ pour le dernier exemple, on s'en fout de savoir si c'est valable ou pas. Ce qu'il faut noter c'est qu'il y a du taf, donc des sous à se faire. En ces temps où le pouvoir d'achat est sujet des toutes les préoccupations, ben certains s'en foutent et préfèrent leurs vacances à un petit bonus à la fin du mois.

 

Pour ce qui est des inégalités, tu parles de moyens mis à la disposition de certains. Moi je parle de certains qui passent leur temps dans la rue dès 5 ans jusqu'à 22 ans et qui soudainement se disent que ce n'est pas juste.

Mais bon, ceci relève plus de fait de société que de position politique, alors on va clore ce chapitre.

 

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Comme le dis Shikam, les post sont des réponses à une phrase d'un post, et pas à l'idée générale du post pris au détail. C'est dommage, mais je crois que dans tout les forum c'est comme ça, pour pouvoir bien communiquer, et contrer les idées qui nous dérange.

 

Ca je le fait pas trop... je préfère essayer d'apporter des précisions.

Quand je parle de méritocratie, et de certains aspect du centrisme, mais de compromission des clivages, et bien je comprend tout à fait l'enervement de Shikam, ou les convictions de Chuck. Pourquoi?

 

Ceux qui ont marqué une sensibilité de droite, ou du centre, ont clairement exposé une sensibilité au libéralisme, et à la méritocratie, ceux qui marque un interet plus grand pour la gauche, ont très bien expliqué que ça ne marchait pas, vu que le mérite ne suffit pas en france.

Mais dans mon dernier post, j'ai essayé de préciser à quel point il pouvait y avoir une différence entre nos convictions, et la manière dont elles sont représentés sur le champs politique français.

Alors pour faire, simple, quand on est de gauche, en france on est forcément dégouté, pourquoi...

- plus le pouvoir depuis 95, echec cuisant et historique en 2002, puis echec logique en 2007. (Je précise, que centriste ou pas, j'ai voté à gauche au 2 tour de chacune de ces éléctions... sauf biensure dans le cas extreme que Shikam citait en 2002).

- plus de dynamique dans les parti de gauche.. alors là c'est manifeste, ya plus de leader, et plus de solutions réellement de gauche proposé par les parti de gauche (non extreme), donc les élécteurs se sentent trahi, et non représenté.

- moins d'humanisme, et moins de champs libre pour les politique de gauche dans le monde, quand bien même on s'emerveillai de l'arrivée de la gauche dans certains pays d'amerique du sud, ben c'est sympas, mais le monde prend une autre direction, et même comme le disent certains, si les uns font des bétises, on est pas obligé de les suivre, là on se base sur une idée française, ancienne, qui est de croire qu'on est un model dans le monde, et qu'on peut faire ce qu'on veut... mais la france tout lem onde s'en fout dans le monde, et on risquerai de s'isolé, et d'avoir une place aussi important que l'un de ces paysd'amerique du sud...

- pas de programme à gauche...tout simplement, et désunion des gauches.

 

En gros, la france est trop conservatrice pour avoir une vrais politique de gauche, et même les parti de gauche sont conservateur, cette idée que la france peut incarné un model dans le monde c'est de l'universalisme, et c'est une 'utopie conservatrice' c'est un fantasme, et c'est la base se plein de truc que je supporte pas. Le monde entier s'en tape de la france, et vit très bien. notez qu'on retrouve en fait les même tare à droite et à gauche prenant des forme différente, et ayant des causes différentes.

 

Et si on est de droite, et ben on est pa satisfait, et pourquoi?

-Ensemble des acquis de gauche inchangeable, qui bloquent certaines réformes libérales

-Au pouvoir depuis 95, mais incappable d'incarner une réelle politique libérale.

-l'interventionisme de l'etat, quie est un principe de gauche, n'est pas en danger avec la droite française, qui utilise ce principe pour encore mieux controller la masse, et pour favoriser les élites, donc une politique méritocrate impossible à cause des même qui sont sensé souhaiter ce type de politique.

-Politique liberticide depuis Sarkozy (même en tant que ministre de l'interieur) le mec se permet de controller les médias, alors ça permet de garder le pouvoir, mais même un electeur de droite ne veut pas de ça si ça n'avance pas, l'alternance du pouvoir est importante.

 

En gros la france à trop construit sa république, et ses valeurs, sur des idées, de gauche pour avoir une vrai politique de droite...

 

J'ai plein de potes aux USA avec qui je parle de tout et de rien, dans le cadre de mon métier. Et quand je leur dit qu'en france une femme qui accouche touche 800€, ils kiffent, olala c'est terrible la france, par contre quand je leur décrit le parcours du combatant que c'est pour mener à bien un projet d'entreprise, prendre un crédit, faire de l'argent, ils préfèrent leur system où ils peuvent produire la richesse qu'ils désirent, en fonction du tafe qu'ils fournissent.

Rien que le fait qu'il soit plus facile de créer une association qu'une entreprise en france, c'est grave... il est plus facile de faire une association et de demander 15 000 subvention à l'etat, que de soit même créer une entreprise, et la mener à produire de la richesse qui enrichit le PIB du pays, et ainsi créer des emplois, et tout les effets qui s'en suivent...

 

Bon alors sur la méritocratie, forcément, un pays dans lequel la droite exploite le system pour maintenir les élites en haut, et les autres en bas, effectivement ben il n'y a pas de méritocratie. Pourtant c'est la droite qui gouverne. Mais de manière innégale. Mais ça c'est la droite française, bonapartiste, gauliste... c'est pas des idées de droites en général qui pousse la droite française à empècher les gens d'acceder à un meilleur confort social. C'est la droite française qui est spécifique à la france, et empèche les aspect positifs du libéralisme, et ne fait que s'opposer aux idées de gauches dans un chahut de collègiens.

 

Et si la gauche lorgne à droite, c'est pas parce qu'elle n'est plus de gauche, mais c'est que dans un pays de l'importance de la france économiquement, si elle veut pouvoir se maintenir, et même progresser dans ce monde mondialisé, la gauche doit progressé vers les idées libérales qu'ont adopté les gauches des grand pays: socio démocratie. Et se rapprocher des démocrate, ou des travaillistes. tout en maintenant les acquis important de la gauche, comme la couverture sociale, les services publics... C'est donc plus du réalisme qu'autre chose. Mais comme les dirigeants Socialiste, sont tous plus pisse froid les uns que les autres, et flippent de passer pour des traitres, ils n'osent pas prendre les devants, ça donne le vague qu'il y a en ce moment.

Prenons l'exemple de Shikam, si le PS se positionnait clairement comme ça, ben Shikam serai fixé, et se tournerait vers des parti plus à gauche, tel que le PCF, ou la LCR. Mais ce coté mou du genou fait, qu'on sait jamais exactement ce qu'ils veulent, ils jouent avec nos urnes et nos nerfs...

 

Au début de ce topic j'ai parlé de sensibilité, de gauche, de droite, du centre, de libéralisme, de méritocratie, d'égalitarisme, de progressisme, je ne les appliquait pas à la france, car en france, tout ça c'est compliqué par la politique politicienne qui met un chaos pas possible dans toute ces idées.

 

Et ile st tres difficil d'avoir des idée clairement de droite ou de gauche et d'etre satisfait par UN parti. A moins d'etre élitiste, conservateur, et anciens gauliste, un français de droite, ne peux pas etre satisfait par l'UMP. A moins d'etre un minimum Libéraliste, mais également universaliste, et ancien mitterandiste, un français de gauche ne peux pas etre satisfait par le PS, ou même le PCF...

 

On est pas dans la purée pour trouver un compromis...

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Honnetement j'ai du lire plus de lignes ici , que dans tous le reste du forum  ;D Tres bon resumer H@djibi .

Pour repondre a Chuck sur l'intregralité de son dernier post , je dirais que tous depend de la culture et de la mentalité de chacun . Je me rappelle un exemple que m'avais de donner ma prof d'eco en terminal je croit et qui convient bien a la situation :

-On prend deux agriculteurs identiques en tous points (travail autant , gagne autant ...) mais l'un est occidental et l'autre africain .

-On leur offre a tous deux un meilleure tracteur leur permettant de gagner du temps .

 

A 80% des fois , l'occidental va travailler autant ou plus qu'avant mais gagner plus grace aux nouveaux tracteur .

A 80% des fois , l'africain va travailler moins mais gagner autant qu'avant grace aux nouveaux tracteur .

 

Confronter a la meme situation , l'un prefere passer plus de temps avec les siens et l'autre moins mais pour améliorer le quotidien de ces derniers .

Je croit qu'il est impossible de dire si l'un a plus raison que l'autre ( meme si je me retrouve bien plus dans le "modele africain" ) , etant donner que les valeurs que sont la famille ou le travail n'ont pas la meme place ( j'imagine l'exemple avec les valeures d'un chinois  ;D ) .

Certains n'adhere pas aux travailler plus pour gagner plus et sont loin d'etre des feignasses , meme si comme tu la dit il y en a qui ca ferait pas de mal de se sortir les doigts du fion .

 

@ Athouni : En pleine vacance j'ai l'impression de relire mes cours de sociaux du lycée !!

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Chuck,

 

Ce que je veux dire c'est que si on veut défendre le mérite, il faut en tirer les conséquences. La principale, si on prend le concept au sérieux, est qu'on doit donner à tous les mêmes moyens au départ. Or, force est de constater que ceux-la même qui défendent ce concept, ceux-la même qui ont toujours le mérite à la bouche (je parle des hommes politiques) sont précisément ceux qui par leurs décisions politiques reconduisent des priviléges de naissance des milieux les plus favorisés. Ainsi, et pour donner un exemple, la droite Sarkoziste a quasi-supprimé les droits de succession, droits qui pourtant n'étaient payés que par les 10% les plus riches (et qui permettaient une redistribution au profit des moins favorisés, donc de réduire les inégalités sociales).

 

http://www.inegalites.fr/spip.php?article719&var_recherche=succession&id_mot=30

 

Dès lors que les richesses traversent les générations sans être redistribué, je vois pas comment on peut défendre le mérite puisque dans les faits, ceux qui se retrouvent en haut de la pyramide sociale ne sont que des "héritiers", autrement dit les "bien-nés" et non les méritants... Pour être encore plus clair, statistiquement, les fils Pinault, Dassault ou Lagardère, s'ils étaient nés à Villiers-le-Bel, seraient beaucoup plus probalement manager à Mc Do que PDG d'une multinationale placé en bourse !

 

EDIT : Avec la quasi-suppression des droits de succession on est plus prêt de la reproduction sociale que de la Méritocratie.

 

La reproduction sociale désigne le phénomène sociologique d'immobilisme social intergénerationel. Ce terme décrit une pratique sociale relative à la famille, consistant à maintenir une position sociale d'une génération à l'autre par la transmition d'un patrimoine qu'il soit materiel ou immateriel. Ce phénomène se traduit statistiquement aujourd'hui par le fait que par exemple un fils d'ouvrier a plus de chance de devenir ouvrier que de quitter sa classe sociale et de même qu'un fils de cadre aura plutôt tendance à devenir cadre à son tour que de changer de classe sociale.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Reproduction_sociale

 

Mais pour dire le fond de ma pensée, la méritocratie n'est qu'un écran de fumée servant à masquer et à légitimer la reproduction sociale... C'est pourquoi il n'y a pas de contradiction entre ce que dit Sarkozy (tout le blabla sur le mérite individuel) et ce qu'il fait (renforcement des privilèges des plus aisés)...

 

EDIT 2 : ça n'a rien à voir mais pour ceux qui veulent comprendre ce qui se joue à la gauche de la gauche (et s'est joué en 2007 lors des élections), y'a un bouquin qui vient de paraitre sur cette question (pas encore lu, mais vu les auteurs ayant collaboré à l'ouvrage, ça n'annonce que du bon)...

http://www.liens-socio.org/article.php3?id_article=3965

 

EDIT 3 : A Ako, ouais, mais justement la socio c'est quand même utile pour comprendre ce qu'il se passe. Je suis tombé aujourd'hui sur une étude sur "la démission parentale". Vu le succès de cette notion dans les débats sur la délinquance, je me dis qu'il n'est sans doute pas inutile de mettre le lien :

http://sejed.revues.org/document3133.html#tocto6

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  • 2 weeks later...

Il n'est pas dit que le clivage gauche-droite soit éternel. Comme Djib l'a rappelé en début de topic, cette distinction existe depuis la Révolution française. Mais à Rome c'était patriciens contre plébéiens, avec César (qui a entraîné la République vers l'Empire) pour les plébéiens et Cicéron (qui était républicain) pour les patriciens. Dans les ex-pays socialistes d'Europe centrale et orientale (par exemple en Bulgarie), les partis socialistes (ex-partis communistes) sont dirigés par des ploutocrates liés aux banques et à la mafia qui ont des positions pro-OTAN et pro-capitalistes.

 

Bref selon l'époque et selon le pays, la distinction gauche-droite n'a aucun sens. En France même, cette opposition s'est constamment déplacée, vers la gauche, avec une droite d'abord monarchiste et aujourd'hui républicaine. Djib commet d'ailleurs une erreur en attribuant le Code civil napoléonien à "la droite", puisque il avait été essentiellement rédigé sous la république (avant Napoléon) et que les idées napoléoniennes étaient assimilées à une continuation de la Révolution française par la droite légitimiste. De même, contrairement à ce qu'il dit, l'idée de "méritocratie" est en France attachée à la IIIe République, elle est donc plutôt "de gauche" puisqu'il s'agit de permettre aux fils du peuple d'accéder à des postes importants grâce aux études et aux bourses d'Etat.

 

Sur plein de sujets il y a eu des inversions : par exemple la droite légitimiste, au XIXe siècle et jusqu'à la première moitié du XXe, était régionaliste, contre la gauche jacobine, favorable à une nation une et indivisible. Or, particulièrement depuis les années 1960, la gauche a développé des idées plus régionalistes, tandis que la droite gaulliste a pris le chemin inverse.

 

Bref, gauche, droite, ce ne sont pas des idées qui tombent du ciel.

 

Et les choses se compliquent encore plus quand on confond la philosophie politique avec les politocrates actuels, de Sarko à Ségo. Parce que si on se met à parler des politicards actuels en France, issus des mêmes écoles, appartenant aux mêmes clubs, ayant les mêmes références, et possédés par une ambition ravageuse plutôt que guidés par des idéaux, alors là on brouille encore plus les pistes et on perd complètement de vue ce qu'est la droite et la gauche. Lang, Kouchner, Allègre, de gauche ? Personne ne croit ça, et eux-mêmes encore moins.

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Bref selon l'époque et selon le pays, la distinction gauche-droite n'a aucun sens

 

Qu'il y ait des évolutions au sein de la gauche et de la droite, c'est heureux. Que le curseur se déplace un coup vers la droite, un coup vers la gauche, selon le contexte, c'est un fait.

 

Mais l'intérêt du clivage gauche - droite va bien au-delà de la question des contenus politiques. Cela permet de canaliser la violence, intrasèque à toutes communautés humaines et décuplée en politique. C'est pour ça qu'il se trouve des économistes-philosophes (enfin au moins un, lol) pour écrire que le centrisme est une erreur anthropologique !

 

Je ne vais pas répéter ce que Frédéric Lordon écrit lui-même très bien alors, voici le résumé qu'il fait lui-même en PS :

 

1/ L’indifférenciation politique, dont le socialisme de gouvernement porte la plus grande part de responsabilité, le parachèvement de cette indifférenciation sous la forme de la dénégation centriste du clivage droite-gauche procèdent, l’une comme l’autre, d’une tragique méconnaissance des nécessités de l’économie générale de la violence. Or, ignorée, celle-ci se venge, et sous des formes qui ne sont parfois pas belles à voir.

 

L'article ("Le centrisme, erreur anthropologique et Bayrou, vote révolutionnaire") aborde aussi d'autres sujets autour de la gauche de gauche particulièrement (deuxième partie de l'article sur le vote Bayrou) :

http://www.mouvements.info/spip.php?article46

 

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Droite et gauche, ce sont des codes, et des codes modernes, qui sont nés à une époque (avènement de la bourgeoisie, du droit, des lumières, de la révolution industrielle, du capitalisme) et qui sont appelés à disparaître et à être remplacés par d'autres codes.

 

D'ailleurs il y a une telle diversité en réalité de positions politiques, des anticapitalistes de droite, des libéraux de gauche, des écologistes d'extrême-droite, des islamo-gauchistes, etc., etc. Aux USA, c'est pareil, contrairement à ce qu'on peut croire quand on se cantonne à la division républicains/démocrates : il y a des républicains libertariens anti-guerre et pro-choice, des démocrates bellicistes et favorables à la ségrégation, Biden qui est plus à droite qu'Obama est néanmoins considéré comme un "col bleu", Huckabee qui est un pote à Chuck a pourtant critiqué la convention républicaine pour son côté trop traditionnaliste faisant appel aux "small towns" contre l'Amérique libérale supposée décadente, etc., etc. Je ne parle pas de la Russie où c'est encore plus la m..., bref les grandes catégories politiques sont bien jolies dans les manuels ou dans le discours des politicards, mais dans la réalité il y a une infinie variété de positions.

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Le centrisme Français, du moins sa ligne politique sur les sujets économique et sociaux sont l'avenir de la gauche en France...

 

Si le PS prend pas la place idéologique que prend Bayrou actuellement alors la gauche se trouvera très mal en point. D'ailleurs le bon score de Bayrou aux présidentiels s'explique notamment par se presque-Blairisme ou idéologie plus libéral que beaucoup de gens de gauche attendent de la part du PS lui même (Communiste et inter mondialiste mise a part)...

Bayrou avait 18.5% et Ségo 26% a election du chef de l'état, toutes en sachant que les personnes aillant voté pour Bayrou l'ont fait par dépit de la position sans bute ni stratégie du PS et de son candidat. Donc soit le centre et la gauche s'allie, soit la gauche devient le centre en quelque sorte mais dans la situation actuel il n'y a pas d'avenir réel pour le PS mise a part un dégout total de la droite et un choix de dépit des Français mais se n'est pas une vrai victoire avec un avenir.

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Le problème en France en ce moment est le même par exemple qu'en Italie. Sarko a pris exemple sur Berlusconi. Alors qu'en France, on place le fichier Edvige, en Italie, le ministre de la défense a rendu hommage aux soldats qui ont combattu aux côtés des allemands en 1942.

Si je parle de çà, c'est parcequ'on arrive à faire croire que le PS n'a pas de propositions, n'a pas d'idées, pas de leaders, je dois avouer que s'il y a bien un domaine où la droite mérite mon respect, c'est la communication.

 

Quand je lis que Bayrou est l'avenir du PS, mon dieu, Virgo, tu es touché par la com de l'UMP, que Ségolène Royal était un leader bancal en 2007, très bien, mais la gauche avait un programme aussi important que celui de Sarko, surtout que ce dernier avait un programme sur le papier, mais qu'il n'applique pas (sauf les mesures pour les riches et les pauvres patrons), où il dit tout et son contraire.

Juste un rappel, le PS gouverne 21 régions en France, la plupart des conseils généraux et la plupart des grandes villes de France.

Qu'un seul homme arrive à faire croire que le PS n'a pas de programme est quand même à se demander avec quoi les gens réfléchissent. Je suis loin d'être pro-PS (voir Gabriel Péri, ou Paul Vaillant-Couturier), mais quitte à choisir, autant défendre ceux qui ont le plus de chance d'accéder au pouvoir.

Bayrou est un homme de droite, il se met dans une position seul, un peu à la De Gaulle (oui l'homme réfugié à Londres, pendant que les communistes et résistants se battaient pour la libération), il a voté toutes les lois du gouvernement Villepin, Raffarin et ministre sous Juppé.

 

Le PS doit faire le ménage, et au lieu de se tourner vers la droite de Bayrou et pas le centre comme on aime le rappeler, il faut se diriger vers la gauche, la vraie, celle des luttes sociales, des inégalités.

Il faut arrêter de se faire manipuler en écoutant la télé, les journaux, au main des amis de sarko et de l'UMP.

 

Quant à la diff gauche-droite, je pense qu'il suffit de faire un peu d'histoire de faire un tableau qu'on divise en deux, d'un côté on met les réformes de gauche et d'un autre, les réformes de la droite, après on regarde de quoi on est le plus fier en France.

 

 

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Pour ma part, ce que je trouve remarquable c'est que le recentrage du PS, voir même sa dérive à droite, entrepris il y a plus de 20 ans passe complétement inaperçu. C'est ainsi qu'on demande, encore et toujours, au PS de se recentrer comme s'il faisait autre chose depuis toutes ces années.

 

Dans les faits, le PS est déjà un parti social-libéral comme il y a en partout en Europe. Ce qui change, c'est le verbe utilisé, la petit musique de "gauche" que ce parti fait encore entendre ici ou là (sans jamais convaincre personne, on sait bien que c'est du pipeau) parce qu'il n'assume pas sa mue entreprise depuis le tournant de la rigueur en 1983.

 

Autrement dit, le PS n'a plus rien à proposer pour la gauche non libérale. Il est un obstacle et le meilleur service qu'il puisse rendre à la gauche est de disparaitre. Cela devrait paraitre évident : l'avenir de la gauche, il faut le construire à gauche et non au centre ou à droite. Sauf à vouloir choisir, et c'est déjà un peu le cas aujourd'hui, entre deux partis de droite...

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Le centrisme Français, du moins sa ligne politique sur les sujets économique et sociaux sont l'avenir de la gauche en France...

Si le PS prend pas la place idéologique que prend Bayrou actuellement alors la gauche se trouvera très mal en point.

 

En fait c'est plus compliqué que ça : en dehors de Giscard en 1974 (cf. aussi son bouquin "Deux Français sur Trois"), et ce dans des conditions très particulières (mort de Pompidou, guerres fratricides entre gaullistes), un centriste n'est jamais parvenu à gagner l'élection présidentielle en France.

 

Ta thèse est séduisante, mais en réalité un PS qui ferait sa campagne exclusivement au centre perdrait immanquablement les élections. Pourquoi ? Parce que tout simplement notre système présidentiel est à deux tours : il faut donc mobiliser sa base au 1er tour, et ne rassembler qu'au 2nd. C'est comme ça que Mitterrand a pu gagner en 1981, avec une position très ancrée à gauche. C'est comme ça aussi que Sarko a gagné en 2007, avec un discours très à droite et des clins d'oeil à l'électorat FN ("La France, tu l'aimes ou tu la quittes", le coup des "racailles" et du "Kärcher", le ministère de l'immigration et de l'identité nationale...).

 

Bref, si le PS adopte une position purement centriste dès le premier tour, électoralement c'est la mort assurée.

 

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"Ta thèse est séduisante, mais en réalité un PS qui ferait sa campagne exclusivement au centre perdrait immanquablement les élections. Pourquoi ? Parce que tout simplement notre système présidentiel est à deux tours : il faut donc mobiliser sa base au 1er tour, et ne rassembler qu'au 2nd. C'est comme ça que Mitterrand a pu gagner en 1981, avec une position très ancrée à gauche."

 

bas non on le sait tous... les éléctions présidentiel se gagne au centre, c'est la que tu a le plus de marge de manoeuvre, c'est pas dans les 10% de l'extreme gauche (au grand max) qu'ils vont tirer la victoire alors qu'en prenant premièrement le centre, puis en grignotant le centre acquis a la droite, se centre qui peut basculer dans les 2 sens si le projet est bon alors la oui tu a la victoire... La base du PS c'est pas la gauche communiste, ni même des gens qui serait contre une vision plus libéral assumé réellement, et non plus caché derrière des discours qui n'ont plus de réel rapport avec se qui se passe dans l'économie mondial...

 

La 2ème solution étant bien sur un partie de "gauche central" qui prendrait les incertains du centre et le PS qui continuerait a brasser son discoure... se qui est sur c'est que en refusant la battaille du centre la gauche abandonne en même temps le pouvoir a la droite !

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Pas d'accord. Je disais dans mon post (pour être plus clair) que le problème n'est pas que l'élection se gagne au centre (de toute façon c'est logique vu que grosso modo il y a toujours 1/3 d'électeurs de gauche et 1/3 de droite, c'est donc le 1/3 restant qu'il faut séduire) mais qu'en France elle a lieu en 2 tours. C'est pourquoi il faut toujours mobiliser d'abord son camp (gauche ou droite) pour espérer faire les 20-25 % nécessaires. C'est parce que Jospin a fait seulement 16 % en 2002 qu'il n'est pas passé au second tour. Lui ont manqué les voix qui sont allées à l'extrême-gauche (Laguiller à l'époque, et Besancenot) et chez Chevènement. Ce que je dis n'est même pas une opinion c'est le b a ba de la politologie en France.

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"C'est parce que Jospin a fait seulement 16 % en 2002 qu'il n'est pas passé au second tour. Lui ont manqué les voix qui sont allées à l'extrême-gauche (Laguiller à l'époque, et Besancenot) et chez Chevènement. Ce que je dis n'est même pas une opinion c'est le b a ba de la politologie en France."

 

C'est sur si ils ne sont pas capable a gauche crée un partie uni... Je veux dire avec les verts, les partie "communiste moue" et Chevènement, c'est sur que tu perds des voix... L'UMP a su absorber le RPR, une grosse partie de l'UDF, le RPF et le partie Libéral... a la base ils étaient plus nombreux et un partie uni de la droite en est née. a Partir de la plus simple pour se positionné au 1er tour quand les gens de droite on qu'un choix a droite ou basculer dans l'extrème droite

 

De plus l'extrème droite est toujours plus forte que l'extrème gauche en France depuis quelque années (voire plus)... au minimum le FN fait 11% pour aller souvent titiller les 15%, quand l'extrème gauche dans ces meilleurs heurs, tout partie confondu de cette tendance fait 9-10%. Donc la gauche a de base des avantages que la droite n'a pas mais quels n'utilise tout simplement pas en essayant de combattre la droite un peu plus sur son terrain et en prenant se centre qu'il lui faut tant et le partie uni de la gauche n'est qu'un 1er pas vers se genre de stratégie gagnante.

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Une élection ne se gagne pas au centre, le centre n'existe pas, certains ont inventé ce terme pour grapiller des voix, mais le centre est un parti de droite. Le Nouveau Centre est à droite, Hervé Morin est ministre de la défense, Jacques Santini est un pote à Sarko, donc je vois pas bien la notion de Centre en qualité de parti neutre. François Bayrou est un libéral de droite, il a voté des centaines de lois au parlement de majorité de droite, le Centre n'existe pas.

François Bayrou essaie de se dresser face à Sarkozy, mais à aucun moment, il ne mènera une politique centriste au pouvoir.

 

Après que la gauche n'arrive pas à s'unir, pour moi heureusement, cela montre la pluralité des idées, qui n'existe pas à droite, si la droite rassemble c'est uniquement sur des critères individualistes qui parlent à certaines catégories de la population française. 

La droite fait campagne depuis la nuit des temps sur les mêmes idées qui fonctionnent très bien face à une population vieillissante.

Il faut arrêter de payer pour les feignants, les chomeurs sont des assistés, les immigrés piquent le travail des honnetes français, ils sont trop nombreux, leurs cultures font peur, il y a énormément d'insécurité dans la rue, il faut protéger les ménages, il faut aider les pauvres patrons de PME (4 000 euros net en moyenne en France), enfin bref, la droite n'a que idées terre à terre, tourné sur soi, un repli sur soi-même qui touche le "coeur" des français.

La droite oppose la classe moyenne aux plus pauvres pour niveler par la bas, et fait peur aux personnes âgées (75% des vieux ont voté UMP). Des arguments simples, les moins cultivés ont voté Sarko, il est donc plus facil de ratisser large à droite qu'à gauche.

La gauche a du mal à lutter face à ses idées, un homme gauche ne se laisse pas amadouer par les arguments réactionnaires, donc un homme gauche vote contre l'UMP et pas pour le PS, je suis dans ce cas.

 

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"Une élection ne se gagne pas au centre, le centre n'existe pas, certains ont inventé ce terme pour grapiller des voix, mais le centre est un parti de droite. Le Nouveau Centre est à droite, Hervé Morin est ministre de la défense, Jacques Santini est un pote à Sarko, donc je vois pas bien la notion de Centre en qualité de parti neutre. François Bayrou est un libéral de droite, il a voté des centaines de lois au parlement de majorité de droite, le Centre n'existe pas."

 

Lol si le mot centre te fais problème alors appel sa les "indécis" ou les gens pondéré ou les "non acquis" comme tu veux mais oui le centre de la carte politique existe bien... Après si tu veux dire que l'UDF était un partie de culture de droite mais se partie n'existe plus, le centre penchant sérieusement a droite a été absorbé par l'UMP donc tout reste a faire pour la gauche de se coté la c'est claire et net.

 

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"Après que la gauche n'arrive pas à s'unir, pour moi heureusement, cela montre la pluralité des idées, qui n'existe pas à droite, si la droite rassemble c'est uniquement sur des critères individualistes qui parlent à certaines catégories de la population française"

 

Je résume ta phrase... tu es content que la gauche n'arrive pas a s'unir, se qui est un gros facteur de ces défaites et pourtant ta l'aire pro-gauche, un peu contradictoire... On va pas se mentir pour arriver au pouvoir il faut parler de se qui intéresse le peuple et si le peuple a la sécurité comme priorité alors il faut traiter se sujet, si les gens veulent de la prospérité personnel alors la gauche doit s'en assuré tout en gardant une ligne social.

 

Se n'est pas en disant que ceux que ceux qui vote pour la droite sont soit vieux soit idiot qu'il y aura une vrai évolution, c'est plutôt s'enfermer dans ces erreurs en disant, en gros, que le peuple est pas assez bien pour la politique de gauche lol se qui est absurde puisque c'est le peuple qui choisis ces dirigeants.

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@Virgo.

 

Sur la question de l'unité.

C'est pour çà que tout le problème de la gauche est de savoir si réellement le terme être de gauche signifie accéder au pouvoir.

Tous les partis de gauche, une fois au pouvoir, n'ont pas réussi à appliquer leur programme.

Pour moi le tournant est en 1945, à la sortie de la guerre, les communistes ont remporté les élections législatives, le PC a refusé de gouverner le pays car De Gaulle en était le chef. Les communistes étaient si populaire qu'ils auraient pu faire de grandes choses. Heureusement certains députés ont accepté de devenir ministre et on a eu droit à des réformes comme la Sécurité Sociale par exemple.

 

Mais à part cette époque, toutes les gauches au pouvoir n'ont pas été assez de gauche, pourtant Mitterrand et Jospin ont fait des choses, RMI, Peine de mort, congès payés, 35 heures, Couverture universelle, mais ils ont privatisé, ils n'ont pas fait progressé le pays, donc pour moi, ce n'est pas la gauche.

 

La gauche a du mal à gagner les élections présidentielles, pour pleins de raisons, la plus importante étant qu'un homme de gauche sait pourquoi il est de gauche, il a des idées sur la société, un homme de droite s'arrêter à des critères purement personnel et terre à terre, alors biensur ce n'est pas vrai pour tout le monde, il y a de grands hommes de droite, mais la base, ceux qui votent à droite, le font dans 90% des cas pour des motifs de peur, individuel, raciste, sécuritaire, il est plus facile de rassembler sur la peur que sur des réformes sociales dont on ne croit plus aujourd'hui, avec un bourrage de crane très bien ficelé aussi bien à la télé, radio qu'à l'Education nationale.

 

Après, quand je dis vieux, j'y peux rien c'est un fait, 75% des vieux ont voté UMP, pour la simple et bonne raison que le social ils s'en moquent, leur vie est faite, ils ne font plus partis de la vie active, alors un discours sécuritaire, une petite dose de religieux bien placée, font plus d'effets qu'un programme PS peut inventif malgré quelques bonnes idées.

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Tout d'abord veuillez me pardonner pour mon manque de connaissances et pour la répétition de certains sujets du topic (je n'ai pas tout lu).

 

La gauche a du mal à gagner les élections présidentielles' date=' pour pleins de raisons, la plus importante étant qu'un homme de gauche sait pourquoi il est de gauche[/quote']

C'est une raison importante mais c'est pas à celle-ci que je pense. L'UMP est un partie unis, ils ont choisis leur leader Sarko depuis longtemps, et d'ailleur personne ne s'opposait réellement à lui. Tandis qu'à Gauche, enfin au PS, c'était la gueguerre. Ségolène Royale à été choisis, mais on sentait que ce n'était pas la fête comme à l'UMP. Personne ne soutenait vraiment la candidate socialiste. Elle s'enfoncait elle-même à chacune de ses confrontations avec Sarko. Car si vous ne le saviez pas, Sarko à eu des cours de diction et de ton avant les elections, de ce fait il paraissait calme et serein. Je l'ai lu dans le Canard Enchainé. Donc Ségolène Royal n'était pas la meilleur candidate, les gens n'était pas près, les socialistes aurait préférés voir Hollande. De plus le fait qu'une femme se présente à un peu bouleversé les electeurs.

 

J'annonce la couleur, je suis clairement de Gauche, et Socialiste.

 

 

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"Sur la question de l'unité.

C'est pour çà que tout le problème de la gauche est de savoir si réellement le terme être de gauche signifie accéder au pouvoir.

Tous les partis de gauche, une fois au pouvoir, n'ont pas réussi à appliquer leur programme."

 

Tu parles de la gauche Française mais dit moi pourquoi en Allemagne ou en Espagne par exemple sa passe bien pour la gauche ?! Pourtant c'est pas des pays ultra libéraux non plus, ils ont des avancés social et la gauche arrive régulièrement au pouvoir... Je ne pense pas que d'être de gauche c'est ne jamais avoir le pouvoirs, si non oublions le concept même de démocratie.

 

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"il est plus facile de rassembler sur la peur que sur des réformes sociales dont on ne croit plus aujourd'hui, avec un bourrage de crane très bien ficelé aussi bien à la télé, radio qu'à l'Education nationale."

 

Bien évidemment tu rassembleras jamais sur : "On va tous payé plus de taxe pour les pauvres" mais sur des choses comme: "j'ai un bon plan économique qui va rendonner la croissance au pays et aidée les pauvres" la sa peux marché je t'assure... En gros la Droite s'occupe du fondamental et la Gauche doit en faire de même et rajouté la partie social... Tu peux pas dire qu'on va aider les pauvres avec une économie qui fait 1% de croissance dans l'année, c'est pas sérieux. Pour être élue la gauche doit être crédible a TOUT les niveaux et surtout ceux économique, la ou elle a 0 projet viable (pour l'instant)

 

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"Après, quand je dis vieux, j'y peux rien c'est un fait, 75% des vieux ont voté UMP, pour la simple et bonne raison que le social ils s'en moquent, leur vie est faite, ils ne font plus partis de la vie active, alors un discours sécuritaire, une petite dose de religieux bien placée, font plus d'effets qu'un programme PS peut inventif malgré quelques bonnes idées."

 

"Tu meurt comme tu a vécu", je pense pas que 75% des vieux en France sont de droite, ta surtout beaucoup de déçu de la gauche, d'ailleurs leurs revenu dépendent de l'état, revenu que la droite n'augmente pas tout les jours... Se qui pousse les vieux a voter a droite c'est que la gauche les écoutes pas qu'ils aient tord ou pas... Eux (les Vieux) disent : "il y a de l'insécurité, j'ai peur" et la gauche réponds "c'est pas mon problème" en 2002 c'est se qu'avait fait Jospin en ne traitant pas réellement le sujet, alors quoi ? L'insécurité est il un sujet de droite ? l'économie est il un sujet de droite ? C'est pourtant se qui intéresse la plus pard des gens, Vivre riche et en sécurité, c'est comme ça, après quand ta ces 2 facteurs d'assuré tu peux penser aux autres et au social.

PS ; Heureusement que les communistes ne sont pas arrivé au pouvoir en 45 en France lol j'ai vécu dans un pays communiste et je peux te dire que c'est pas a vivre comme expérience...

 

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Eux (les Vieux) disent : "il y a de l'insécurité, j'ai peur" et la gauche réponds "c'est pas mon problème" en 2002 c'est se qu'avait fait Jospin en ne traitant pas réellement le sujet, alors quoi ? L'insécurité est il un sujet de droite ?

 

C'est faux. Certes, c'est la thèse dominante médiatiquement. Mais pour avoir bossé sur cette question pour mon mémoire, je peux t'assurer que le PS a fait de la sécurité une de ses priorités, a été le premier a voté des lois sécuritaires comme les lois Vaillant (reprises ensuite par Sarkozy), etc

 

On trouvera ici un résumé du discours du colloque de Villepinte (1997) qui voit Chevénement faire de la "sécurité" une valeur de gauche :

http://www.vacarme.eu.org/article94.html

 

La "loi sécurité quotidienne", dite "LSQ" a été présentée par le ministre de l’intérieur socialiste Daniel Vaillant comme une loi de circonstance, destinée à mieux assurer la sécurité de tous face aux nouvelles menaces terroristes. Elle s’en prend en réalité à la petite délinquance de rue et aux classes populaires. Elle autorise notamment la police à fouiller les coffres des véhicules et à disperser les rassemblements dans les halls d’immeuble, même si aucune infraction n’a été commise. Elle rend également passible de prison la fraude dans les transports en commun (à la dixième infraction).

 

Mieux, de nombreux pointures du PS ont largement adopté sur les questions d'insécurité un discours de droite qui individualise la responsabilité du criminel pour mieux absoudre la société :

Je reprends pour l'essentiel la chronologie de LMSI : http://lmsi.net/spip.php?article283

 

- 1995. Gérard Le Gall, chargé au Parti socialiste des études sur l’état de l’opinion, publie plusieurs documents internes appelant la direction à "durcir" son discours sur "l’immigration et l’insécurité".

 

- Juillet 1995 et 1996. Publication dans plusieurs grandes villes françaises des "arrêtés anti-mendicité". Plusieurs maires du Sud de la France, soucieux du confort des touristes et des commerçants, autorisent la police à déplacer de force les mendiants, même si leur comportement ne constitue pas un trouble à l’ordre public. Parmi ces maires, on trouve le maire de Nice, Jacques Peyrat, ancien membre du Front National, mais aussi le socialiste Georges Frêche, maire de Montpellier, et le radical de gauche Michel Crépeau, maire de La Rochelle. Ce dernier affirme que cette mesure est nécessaire pour que le FN ne trouve pas "prétexte à se développer". Le quotidien lepéniste Présent invite les élus FN à faire de même en "s’abritant" derrière cette "jurisprudence". Le journal ajoute : "Ce n’est pas tous les jours qu’un édile de gauche nous offre le bon exemple et nettoie les rues de leurs parasites".Le tribunal administratif de Nice, saisi par des associations, décrètera en mai 1997, puis en 1999, que ces arrêtés anti-mendicité sont légaux. Aucune sanction ne viendra non plus des partis politiques.

 

- Juin 1997. Discours d’orientation générale de Lionel Jospin : la "sûreté" sera la "seconde priorité" de son gouvernement, après l’emploi.

 

- Octobre 1997. Congrès de Villepinte. Lionel Jospin et Jean-Pierre Chevènement font de "la sécurité" une priorité. Invoquant le "droit à la sûreté" de la Déclaration des Droits de l’Homme, le Premier Ministre et son ministre de l’intérieur déclarent que "la sécurité est une valeur de gauche". Marianne se réjouit : "Enfin !". Le député RPR Patrick Devedjian se félicite aussi, mais y voit plutôt une " grande victoire idéologique de la droite ".

 

- 16 avril 1998. Publication par les députés socialistes Christine Lazerges et Jean-Pierre Balduyck d’un rapport parlementaire sur les mineurs délinquants. Les auteurs proposent notamment d’instaurer un couvre-feu pour les mineurs des " quartiers sensibles ", et de " responsabiliser " les " parents de délinquants " par la suppression des allocations familiales.

 

- 4 mai 1998. Publication d’une lettre de Jean-Pierre Chevènement à Lionel Jospin, demandant de mettre fin à la "double compétence" du juge pour enfants. Le ministre de l’Intérieur écrit : " La double compétence contribue à brouiller l’image de ce magistrat, tantôt juge de la pathologie familiale, proche de l’assistant social, tantôt juge répressif. (...) Cette confusion des rôles est néfaste à l’égard des mineurs dépourvus de repères les plus élémentaires et auxquels il convient d’offrir des représentations plus structurantes ". Cette demande, qui suscite un tollé chez les juges et les éducateurs, est finalement rejetée par le Premier Ministre.

 

- 8 Juin 1998. Réunion du Conseil de Sécurité Intérieure et annonce d’une politique "de fermeté". Dans Le Monde, Alain Bauer, PDG d’une société privée de conseil en sécurité, salue le gouvernement, qui a "enfin reconnu honnêtement et courageusement l’existence de l’insécurité". Le ministre de l’intérieur Jean-Pierre Chevènement lui commande un rapport sur l’insécurité et l’organisation de la police.

 

- 17 juillet 1998. Publication d’une nouvelle loi relative à la "violence à l’école" (article 645-12 du code pénal). Une nouvelle infraction pénale est inventée : l’intrusion dans un établissement scolaire.

 

-Septembre 1998. Régis Debray et huit autres intellectuels publient dans Le Monde le Manifeste "Républicains, n’ayons plus peur !", appelant à "refonder" la République en "restaurant" l’autorité et en instaurant la "tolérance zéro des petites infractions". Les auteurs appellent notamment à ne plus tolérer la consommation de cannabis, "l’usage du baladeur sous les préaux" et les "tenues provocantes" des élèves. Les auteurs, issus de la revue Esprit (Paul Thibaud, Olivier Mongin, Jacques Julliard) ou proches de Jean-Pierre Chevènement (Régis Debray, Max Gallo, Blandine Kriegel, Mona Ozouf), proposent aussi l’incarcération des mineurs, la suppression des allocations familiales pour les "parents de délinquants", un contrôle plus strict des "flux migratoires" et une attribution "plus exigeante" de la nationalité française. Dénonçant la dictature du " politiquement correct", leur texte établit un lien entre immigration clandestine et recrudescence des viols... Jean-François Kahn dans Marianne et Jean-Claude Casanova dans Le Figaro saluent le "courage" de ce texte. Quatre mois plus tard, le ministre de l’intérieur, Jean-Pierre Chevènement, rendra publiquement hommage à Régis Debray, Max Gallo, Paul Thibaud et Jean-François Kahn, "qui incarnent la forte persistance de l’idée républicaine en France".

 

- Octobre 1998. Publication d’une circulaire ministérielle invitant les proviseurs à la "mobilisation générale" contre la "violence scolaire". Il est demandé aux chefs d’établissement " un signalement systématique, directement et en temps réel de tout incident pénalement répréhensible, commis même aux abords de son établissement ". La circulaire prévoit qu’un magistrat du Parquet "spécialement désigné" puisse être joint à tout moment téléphoniquement ou par télécopie, en cas d’urgence. La circulaire demande enfin de "privilégier la procédure de comparution immédiate ".

 

- Décembre 1998. Publication par les élus socialistes Julien Dray et Jean-Paul Huchon du Rapport pour le conseil régional d’Ile-de-France, Action régionale en faveur de la sécurité. Parmi les principales mesures proposées, on trouve l’amélioration de l’accès au logement des policiers et des adjoints de sécurité par un accès privilégié aux HLM.

 

- 27 janvier 1999. Réunion du Conseil de Sécurité Intérieure. Le Premier Ministre Lionel Jospin annonce la création de " centres de placement immédiat strictement contrôlés ", destinés à "éloigner" les mineurs " multirécidivistes ". Le syndicat majoritaire à la Protection Judiciaire de la Jeunesse dénonce une " détention provisoire qui ne dit pas son nom ".

 

- 15 février 1999. Interrogé sur les "bavures" policières mortelles, le ministre de l’intérieur Jean-Pierre Chevènement déclare qu’il y en a "très peu".

 

- Février 1999. Lancement du mouvement Stop la violence. Créé par des jeunes en réaction à l’assassinat du jeune Stéphane Coulibaly, il est encadré par le journaliste Christophe Nick et l’élu socialiste David Assouline. Nova-magazine et L’événement du jeudi publient le manifeste du mouvement, qui s’adresse aux jeunes eux-mêmes et met l’accent sur la " responsabilité individuelle ". Aucune revendication n’est adressée aux autorités, mise à part la demande d’un supplément d’autorité et de " coups de pieds au cul ". Ce texte reçoit une large couverture médiatique et un accueil très favorable du Premier Ministre Lionel Jospin. Le ministre de l’intérieur Jean-Pierre Chevènement déclare : " Ce texte est réellement parfait ".

 

- Avril 1999. Parution du livre de Julien Dray, État de violence. Le député socialiste évoque une " montée de la violence entre pauvres " et fait l’éloge des BAC (Brigades Anti-Criminalité, créées par Charles Pasqua), comparant leur action (souvent violente, et mal perçue par l’ensemble des jeunes des cités, des éducateurs et des associations) à celle des casques bleus de Sarajevo... Il souligne également "les réussites de la tolérance zéro", et propose la création d’"internats d’excellence scolaire" pour les parents qui veulent "soustraire leurs enfants à certaines mauvaises fréquentations", de "comités de voisins" munis de téléphones portables et alertant la police, et de centrales téléphoniques permettant les dénonciations anonymes.

 

- Mai 1999. Parution du livre de Jean-Marie Bockel, La troisième gauche. L’auteur, maire socialiste de Mulhouse, se réclame de Tony Blair et de la doctrine de la "tolérance zéro" : il propose la mise sous tutelle des allocations familiales et un couvre-feu individuel de 19h à 7h du matin pour les "grands délinquants". Le livre reçoit un accueil complaisant dans Libération et surtout dans Le Monde : Michel Noblecourt y salue le " souci républicain d’assécher le terrain de l’extrême droite ". Cette méthode n’empêchera pas l’extrême droite de devancer le candidat Jospin au premier tour de l’élection présidentielle de 2002. Elle permettra tout au plus à Jean-Marie Bockel de se voir décerner la légion d’honneur, en janvier 2003, par le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy.

 

- Le Monde du 7 janvier 1999 Jospin déclare : Dès notre prise de fonctions, nous avons insisté sur les problèmes de sécurité. Prévenir et sanctionner sont les deux pôles de l'action que nous menons. Ces problèmes sont liés à des phénomènes graves d'urbanisme mal maîtrisé, de déstructuration familiale, de misère sociale, mais aussi de défaut d'intégration d'une partie de la jeunesse vivant dans les cités. Mais ceux-ci ne constituent pas, pour autant, une excuse pour des comportements individuels délictueux. Il ne faut pas confondre la sociologie et le droit. Chacun reste responsable de ses actes. Tant qu'on admettra des excuses sociologiques et qu'on ne mettra pas en cause la responsabilité individuelle, on ne résoudra pas ces questions.

Lire : http://www.homme-moderne.org/societe/socio/wacquant/excuses.html

 

- Christophe Caresche Octobre 2001 dans Le Parisien : "On sait que la délinquance n’a aucune nature sociale, et qu’elle relève de la responsabilité individuelle de chacun".

 

- Après l'élection de 2002, alors que Nicolas Sarkozy est ministre de l'intérieur, Daniel Vaillant déclare : "Je constate de nombreuses similitudes avec l’action que j’ai menée et les projets que j’ai élaborés. M. Sarkozy m’emprunte même mes formules".

 

- Février 2003. Publication du livre de Daniel Vaillant, La sécurité. Priorité à gauche. Dans ce livre préfacé par son ami Pierre Perret, l’ancien ministre de l’intérieur reprend à son compte l’ensemble du discours dominant sur "l’augmentation de la violence", la "perte" générale des "repères", la nécessité de réprimer plus durement et de transmettre les "valeurs" de la "République". Les facteurs sociaux de la délinquance sont survolés, la délinquance patronale totalement occultée. La situation en Corse est à peine évoquée, alors que la petite délinquance de rue occupe les trois quarts du livre. Pas un mot non plus n’est consacré aux violences sexistes et conjugales. Dans un bref paragraphe consacré aux "bavures policières", l’ancien ministre se prononce pour un renforcement de l’aide juridique aux policiers attaqués pour abus, afin de mieux les défendre face à des tribunaux qui donnent plutôt l’avantage aux voyous... Et il conclut qu’avant les droits de la défense, il y a celui des "honnêtes gens", que la Justice doit protéger prioritairement. Daniel Vaillant dénonce également les professeurs qui s’habillent comme leurs élèves, parlent leur langue et se laissent tutoyer afin de se faire accepter... Il fait enfin l’éloge de la politique sécuritaire qu’il a menée au sein du gouvernement Jospin, en se vantant notamment d’avoir réduit le nombre de "zones de non-droit".

 

Conclusion : en matière de sécurité comme sur d'autres sujets le PS s'est aligné sur l'idéologie de droite, a mené des politiques inspirées par la Tolérance Zero. Si le PS a perdu les élections, c'est précisément parce qu'il n'a pas dirigé à gauche et s'est montré incapable de tenir un discours de gauche sur les questions de sécurité. L'autre conclusion est qu'on entend beaucoup de choses dans les médias... (edit)

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@Athouni

 

Jolie liste... Mais comme je l'ai dit quelque poste plus haut et même si quelque mesure ont été prise par la gauche dans le domaine de l'insécurité, aucune n'a été revendiqué par le PS d'une manière forte, aucune n'étaient réellement assumé, c'est comme la partie économique, la gauche autant que la droite Française suivent les intérêt des grande multi national mais la Droite assume, la Gauche non, l'une est en phase avec se quelle fait, l'autre non.

 

En gros si tu fais des efforts sur un point sans le crier au et fort pendant que l'autre fait la même chose (voir plus, la droite dans le domaine de la sécurité en rajoute toujours) alors autant rien faire par se que sa passera inaperçu par le peuple et donc les élécteurs... Cette liste, pour Jospin en tout cas, donc jusqu'en 2002, il peux la prendre et sa la mettre la ou je le pense, si il communique pas dessus elle sert a rien.

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Non Virgo le congrès du PS c'est le must en matière de communication. C'est à cette occasion que les grandes lignes doctrinales sont mises en place pour les années à venir ; Donc quand lors du Congrès de Villepinte en 1997, le PS fait de la sécurité une de ses priorités et même en fait une valeur de gauche (en revisitant la Déclaration des droits de l'Homme comme le montre mon premier lien), le PS ne peut pas être plus clair sur sa ligne politique.

 

S'en suivent diverses déclarations on ne peut plus claires dans la presse française comme celles de Caresche et Jospin citées dans la Chronologie. On pourrait aussi ajouter celle-ci d'Elisabeth Guigou (in Le Monde, 20 Mars 1999) :

 

Notre tournant à tous doit être un tournant vers le principe de réalité. Qui ne voit que certaines méthodes de prévention entretiennent, parfois par inadvertance, une certaine culture de l'indulgence qui déresponsabilise les individus ? Peut-on construire l'autonomie d'un jeune en lui concédant sans arrêt que ses infractions ont des causes sociologiques, voire politiques — auxquelles bien souvent il n'aurait pas pensé tout seul — et alors qu'une masse de ses semblables, placés exactement dans les mêmes conditions sociales, ne commettent aucun délit ?

 

Autrement dit : Il n'y a pas de lien entre les conditions sociales d'existence et la délinquance. Pire, elle stigmatise dans certaines méthodes de prévention, une culture de l'indulgence... C'est très exactement le propos de la droite en France comme Outre-Altlantique (voir texte de Wacquant donné en lien dans mon post précédent). Bref, le renversement idéologique est manifeste, répété à l'envie plusieurs années durant par les plus hauts responsables du PS.

 

Enfin, des lois sécuritaires ont été votées et largement commentées. Ses lois sont assumées et revendiquées. D'une part parce qu'elles sont inscristes dans la ligne doctrinale du PS (comment mieux l'assumer ?) et d'autres parts par d'innombrables interventions dans la presse.

 

Ce qui a joué ce sont plus surement des représentations entretenues par les médias (volontairement ou non) qui ont construit et organisé une opposition entre une gauche, présentée (à tort) comme laxiste et idéaliste, et une droite, ferme et réaliste. Mais dans les faits, il n'y a pas de laxisme, ni du PS, ni de la société elle-même. Quelques éléments à ce sujet : http://lmsi.net/article.php3?id_article=315

 

 

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"Donc quand lors du Congrès de Villepinte en 1997, le PS fait de la sécurité une de ses priorités et même en fait une valeur de gauche (en revisitant la Déclaration des droits de l'Homme comme le montre mon premier lien), le PS ne peut pas être plus clair sur sa ligne politique."

 

Whaip en gros sa veux dire que si le publique, pas forcément au taquet toutes au long de l'année pour repérer LE congrès ou le PS a donner sa ligne politique alors tout tombe a l'eau... A l'époque du Marketing dans la politique, des petites dépêche d'information qui colle a l'actualité, du pilonnage des journalistes pour imposer SA vision alors tu me permets de dire que sa a l'aire très anachronique. En gros la droite a compris le tournant historique de la médiatisation et de l'avantage a coller a l'actualité, heurs par heur pour exiter et suivre les envies des Français.

 

De se point de vue au prochaine éléctions présidentiel et Législative la Gauche se retrouvera au même problème, il suffira pas d'avoir fait un congrès en 2008 ou de bonne idées ont été énoncé, il faudra être présent 2012 au jours le jours en assument tous.

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Le PS fait autant de marketing politique que l'UMP. Dès les années 80, les Jack Lang et les Bernard Tapie (classé à gauche à l'époque) ont fait de la communication politique "moderne". Jacques Séguéla, qui aujourd'hui oeuvre pour Sarko, s'est auparavant occupé de François Mitterand. Donc le PS n'accuse aucun retard en matière de communication ou de marketing sur l'UMP.

 

Quant au Congrès, il est un événement majeur largement médiatisé mais ne constitue pas le seul moment d'affirmation de la doctrine politique du PS. Comme je l'ai montré, les "sorties" des plus hauts responsables politiques dans la presse nationale étaient on ne peut plus claires.

 

Le gouvernement Jospin collait déjà à l'actualité, utilisait déjà les petites phrases polémiques, etc. Par exemple, après la publication, en janvier 2000, du livre de Véronique Vasseur, ancienne Médecin-chef à la prison de la Santé, sur l'Etat déplorable des prisons françaises, le gouvernement Jospin fait voter à l'unanimité la loi Guigou sur la présomption d'innocence en juin 2000... soit 6 mois après l'émotion suscitée par la parution de ce livre. En politique c'est un temps extrement court.

 

Bref, je ne comprends pas pourquoi tu veux absolument que le PS soit nul en marketing politique. Les partis politiques mainstream utilisent TOUS les mêmes méthodes de communication. Au demeurant, la manière de communiquer ne peut pas être raisonnablement considérée comme l'explication des victoires et des échecs électoraux. Sauf à croire que cette communication a toujours l'effet escompté ce qui, évidemment et heureusement, n'est pas toujours le cas.

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