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Trônes Célestes


.::Pervert Mood::.
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Youhou! des pistes à explorer dis-tu? J'ai hâte! Poétique comme chapitre, "il n'est qu'amour", c'est beau, ça m'a rendue un peu triste lol

Dis la boulette la dernière fois c'était pas le nom d'un personnage?

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Revoilà un morceau ! J'essayerai de vous mettre la fin du souvenir demain ! ^^

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« C’était donc bien ton pouvoir que j’ai ressenti… »

Il caresse la ligne de ma gorge du bout d’un doigt et semble contrarié. Il pose une main sur mon épaule et me regarde avec gravité.

« C’est parce que tu as utilisé tes pouvoirs que tu ne peux plus parler. »

J’en reste bouche bée. J’aurai effectivement des pouvoirs et de ce qu’il dit je les ai déjà utilisés. Ce n’est pas la première fois. Il m’a déjà dit avoir utilisé mes pouvoirs pour retrouver des forces hier. Mais je n’avais pas perdu ma voix, alors pourquoi est-ce différent cette fois-ci ? Est-ce parce que je rêvais, ou plutôt que je croyais rêvé que l’effet n’a pas été le même ?

« Pourquoi rejettes-tu aussi violemment tes pouvoirs ? Toute cette violence ne peut que se retourner contre toi. C’est pour çà que tu as perdu ta voix. Mais n’es pas peur, tu devrais rapidement la retrouver… Je vais t’y aider. »

Il pose sa main sur mon front et ferme les yeux. J’en fais de même et sens une sorte d’étau enserrer ma poitrine.

« Surtout ne bouge pas. Je vais remonter avec toi le fil de ton passé pour voir la raison qui t’a poussé à renoncer à tes pouvoirs. »

J’inspire profondément et revoit avec Lucifer la journée de mes sept ans.

 

Le vieux monsieur Johnson me prend sur ses genoux et sourit de toutes ses dernières dents. Je ne comprends pas tout ce qu’il me dit mais je pense qu’il a apprécié ma chanson. D’ailleurs toutes les vieilles personnes ont aimé puisqu’elles m’applaudissent. Je suis contente que ça leur ai fait plaisir, d’habitude ils s’ennuient et semblent tristes mais là ils sourient. Il me parle à nouveau dans sa langue bizarre mais je comprends le mot « encore ». Alors je chante une chanson qui parle d’un cheval blanc que j’ai apprise à l’école.

Lorsqu’elle est finie, quelqu’un me chatouille les côtes et je ris avant de voir ma mamie. Elle me fait descendre des genoux de monsieur Johnson et prend par la main. Je crois qu’elle leur dit que nous devons partir et ils me saluent tous de leurs vieilles mains ridées et je les leur rends avec un sourire. Je ne les vois pas souvent mais je les aime tous beaucoup, ils sont gentils avec moi-même si on ne parle pas la même langue.

Dehors il fait chaud, le ciel est si bleu qu’il me fait mal aux yeux. Je monte dans la voiture et mamie attache ma ceinture avant de se mettre au volant. Les Etats-Unis sont vraiment immenses, j’ai l’impression d’être sur une autre planète. Je regarde chaque pierre, chaque plante avec toujours autant de curiosité. Je n’ai pas vu le temps passer que l’on arrive déjà en ville.

Mamie s’arrête devant un magasin de jouets et je cours à l’intérieur. Je vais tout au fond parce que je sais déjà ce que je veux, je l’avais déjà vu. Elle est là sur l’étagère, la plus belle de toutes. Une boule à neige musicale avec un ange aux ailes repliées. Mamie l’attrape et me la mets entre les mains. Je remonte fébrilement le mécanisme et une musique agréable nous emplit les oreilles.

« N’oublies pas que tu m’as promis de garder le secret. Tu feras comme si tu ne savais pas que je te l’avais achetée, d’accord ma chérie ? »

Je lui fait signe que oui en hochant de la tête sans quitter mon trésor des yeux. Une main dans mon dos elle me guide jusqu’à la caisse. Une dame l’emballe et j’ai droit de choisir le ruban : j’en veux un violet.

On remonte vite en voiture, je crois que nous sommes en retard. Il faut encore qu’on traverse la ville et un bout de désert avant de retrouver papa et maman à l’aéroport.

Il fait bientôt sombre mais aucun nuage ne passe dans le ciel.

 

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Désolée du retard, je viens seulement de finir ce passage mais il a été plutôt éprouvant...

Aller bonne lecture et n'hésitez pas à critiquer ! Je veux m'améliorer !  ;D

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Les voitures devant nous se sont mises à ralentir et finissent par s’arrêter. C’est rare qu’un bouchon se forme dans le désert, aussi loin d’un croisement ou d’une ville. Les minutes défilent mais rien ne bouge. Les klaxons sonnent furieusement mais ne font pas avancer les choses. Une lumière apparaît au-dessus des voitures devant nous. Mamie ouvre sa fenêtre et passe la tête.

« Mon Dieu ! Des voitures sont en train de brûler… »

Elle laisse le moteur tourner mais enlève sa ceinture et sors pour mieux voir. Comme les secours ne sont toujours pas arrivés elle sort son téléphone. Je pose mon cadeau à mes pieds et enlève aussi ma ceinture pour la rejoindre. Plusieurs voitures sont dévorées par les flammes. Certains conducteurs se sont mis dans le fossé pour ne pas être pris dans l’incendie, mais personne ne s’en approche, préférant profiter du spectacle plutôt que de voir s’ils ne peuvent pas aider quelqu’un. Mais je suis moi-même tétanisée. Quelque chose me hurle de retourner me cacher dans la voiture. J’attrape la manche de Mamie sans quitter les flammes des yeux mais elle me repousse doucement, elle est toujours au téléphone.

Je crois apercevoir quelqu’un, là-bas, au milieu des flammes. J’ai tellement peur que je me mets à pleurer et tire plus fort sur les vêtements de Mamie mais elle se fâche. Alors on entend des cris terribles. Les autres personnes qui sont sorties de leurs voitures s’effondrent les unes après les autres, des flèches argentées tirées depuis les flammes les traversant de part en part. Tétanisée, je ne peux pas bouger lorsque j’en vois une se diriger vers moi. Mamie saute sur moi et me plaque à terre.

Elle me chuchote de ne surtout pas bouger et se redresse légèrement pour regarder derrière elle. Il n’y a plus qu’une seule personne debout et elle se dirige vers nous. J’en ai tellement peur que même mes sanglots restent coincés dans ma gorge. Il s’avance toujours vers nous d’un pas décidé et Mamie se redresse en mettant les bras en croix pour me protéger. C’est là que je vois un éclat argenté dépasser de son dos, une lame incrusté dans sa chair qui m’était destinée. Sa respiration est sifflante et je le vois trembler de tous ses membres.

J’attrape sa veste pour la tourner vers moi mais elle me repousse et parle dans l’autre langue. Elle aussi elle pleure, je crois qu’elle le supplie de nous épargner. Je me tourne vers lui mais son image est brouillée, je pleure trop pour le voir. Il élève un bras et Mamie hurle avant de tomber sur moi. Elle est lourde et ne bouge plus. J’arrive à me dégager mais elle ne bouge toujours pas. J’attrape un de ses bras pour la relever mais elle ne fait aucun effort et elle retombe mollement.

Mes larmes coulent encore plus et je m’accroche à elle en sanglotant.

Je l’appelle mais seulement le vent et le bruit des flammes me fait écho. J’essaye d’essuyer mes larmes d’un revers de manche mais elles sont vite remplacées et je ne vois bientôt plus rien. Alors je la secoue plus fort, avec acharnement, elle retombe toujours sans un mot. Je ne l’entends plus respirer et ses veines ne palpitent plus sous mes doigts tremblants.

Je ne peux pas la laisser partir. Je ne veux pas. Je ne le supporterai pas.

Maman m’a dit de ne jamais hurler mais je ne peux pas m’en empêcher, la douleur est trop forte. Peut-être qu’elle m’entendra et reviendra. Elle reviendra et me prendra dans ses bras en me disant que ce n’est qu’un mauvais rêve.

Même si je ne veux pas le reconnaître je le sais déjà. La vie ne l’habite plus. Je m’effondre sur elle et me noie dans mes larmes. Elle m’a protégée et je ne lui ai pas dit au revoir, je ne lui ai pas dit que je l’aimais.

Est-ce qu’elle l’a su au dernier moment ? Est-ce qu’elle a souffert au dernier moment ?

Je n’ai pas su lui dire que le danger approchait et elle est morte, par ma faute. Elle s’est fâchée contre moi mais n’a pas pensé qu’à me protéger. C’est moi qui aurait du mourir et pas elle. Je m’en veux tellement.

Des heures, des minutes se sont-elles écoulées ? Je ne le sais pas mais mes larmes ne veulent plus couler. Je caresse ses cheveux et me souviens d’un jour où des camarades ont tué un chaton en jouant avec. J’avais chanté une berceuse pour lui dire au revoir et il s’était réveillé comme par magie.

J’essuie mes larmes rapidement, je dois essayer. Je prends sa tête contre moi et me mets à chanter avec douceur. Des larmes coulent sur mes joues mais j’ai l’impression que ce ne sont pas les miennes. Les paroles de ma chanson m’échappent aussi. J’en viens à me demander si c’est moi qui chante. Le temps passe mais son corps reste immobile entre mes bras. Mes sanglots reviennent et brise ma chanson.

Je suis en colère, je ne dois pas craquer et continuer à chanter. Je chanterai jusqu’à ce qu’elle revienne, autant qu’il le faudra…

 

Je repousse le Seigneur des Anges dans un sursaut. Ce souvenir m’est insupportable.

« - Je suis navré. Pardonne-moi ! »

Je lui fait signe que ça va aller mes je reste les mains sur mon visage pour empêcher mes larmes de couler plus.

« - Tu as vécu assez de choses éprouvantes pour aujourd’hui, je vais demander à Mebahel de t’accompagner jusqu’à ta chambre. »

Je ne me souviens pas avoir vu le Chérubin entrer dans la pièce ni même me prendre dans ses bras. Il m’a déposé sur mon lit et rabat une légère couverture jusque sur mes épaules. Elle l’entends fermer délicatement la porte, j’enfouis mon visage dans les oreillers et me laisse emporter dans un sommeil sans rêve, loin de mes souvenirs entachés de douleur.

 

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Nan nan pas encore de passage à vous offrir mais plutôt un petit mot pour vous remercier.

J'apprécie énormément vos posts, vos encouragements. ça me touche et pousse vraiment à me donner à fond et à continuer sur ma lancée. Tout ce que j'espère c'est que je ne vais pas m'emballer et finir par vous décevoir..  :-\

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J'attendais une seconde suite avant de poster...  :'(

 

Sinon, ce passage "souvenir" est superbe.

Je dois avouer qu'il y a certain passage ou j'ai décroché car j'ai un peut du mal avec les "blocs". Mais

ca ca vient de moi. ^^

 

Sinon superbe chapitre.

J'attend la suite avec impatience.

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NAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

kuro, tu nous as laissé en plan pour "guardians" alors qu'on attendais la suite avec impatience alors ne compte pas faire pareil avec "Trônes Célestes", je te pardonnerais pas !

non mais c'est une torture de nous faire saliver autant, puis d'un coup d'un seul nous prendre en traitre en n'ecrivant plus !

résultat, on bave on bave et on finit par inonder sa maison, c'est vraiment pas sympas !

non plus serieusement, chacune de tes histoires est un regale, une delice, elles fondent dnas les yeux, sa se lit tooooout seul, c'est incroyables, t'est surement une des ecrivains ( sa se dit comme sa pour les filles ?! ) les plus douée que je connaisse ( enfin, avec qui j'ai le plaisirs d'engager des conversations :P )

n'empeche que tes histoires paraissent tellements vrais...

je me demendais en lisant cette fic, si il y avais une part de vecu dans ce que tu ecrivais ? enfin je veut dire, a part le fantastique, les anges ect... je veut plutôt parler des choses de tout les jours quoi.

bon he bien que te dire que te dire a part une grosse biz sur la joue et une tonnerre d'encouragement !

death'

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  • 2 weeks later...

Je sais j'ai été terriblement longue... Naaaaaaan me lapidez pas !!!!! T_______T

Soyez cool j'apporte un tit bout !  9_9

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« - Alors elle a été témoin d’un massacre lorsqu’elle était enfant, souffla l’Ancien. »

« - Le jour de son anniversaire, renchérit Mebahel bouleversé. »

Ils étaient de nouveau réunis dans la grande bibliothèque et Lucifer venait de leur raconter ce dont il avait été témoin à travers les souvenirs de Mélodie.

« - Pourtant cela n’explique toujours pas pourquoi elle ne peut pas marcher… »

Le seigneur s’assit et les Anges l’imitèrent. Un doigt posé sur les lèvres, les yeux clos sa réflexion le menait toujours à la même réponse.

« - Je ne pense pas que son handicap vienne d’une blessure physique mais sentimentale. Il est lié à ce qu’elle a vécu ce jour-là mais n’a du se déclencher que plus tard. Et elle a réussi à me le dissimuler. »

« - Pour quelle raison vous le dissimulerait-elle alors que vous lui avez dit vouloir l’aider ? s’étonna Haziel. »

« - Parce que ce moment de sa vie ravive beaucoup trop de souffrance et c’est cette souffrance qui a brisé notre lien télépathique. Pourtant sa carapace s’est fragilisée… Lelahel ! »

Le Séraphin quitta son siège et vint s’agenouiller devant son roi.

« - Je sais déjà que tu ne vas pas aimer ce que je vais te demander, moi-même n’en suis pas fier, mais à partir de maintenant tu ne la quitteras plus et tu utiliseras le lien qui vous unis pour qu’elle te dise comment elle s’est retrouvée paralysée. Sa volonté s’effrite et tu devras peut-être… jouer avec ses sentiments pour la faire craquer… »

« - Avec ses sentiments ? Vous n’y pensez pas mon Seigneur ! »

« - Je te l’ai dit, j’en suis tout aussi navré, mais les conséquences que pourraient causer son pouvoir instable seraient catastrophiques. »

Le Séraphin regagna sa place sous les regards compatissants de ses semblables.

« - Comment se sent Elemiah ? s’enquit Lucifer. »

« - Il se repose pour l’instant Majesté, déclara Zaphkiel. Je ne sais pas comment expliquer son état, c’est comme si l’énergie qui le composait avait été dispersée et ne revenait que difficilement à lui… »

« - J’ai déjà ressenti quelque chose de semblable, coupa Lelahel soulagé de se concentrer sur une nouvelle conversation. Lorsque j’ai rencontré Mélodie pour la première fois et qu’elle était attaquée, une ombre a réussi à me blesser… »

« - Te blesser ? hoqueta Zaphkiel visiblement choqué. Que nous racontes-tu là ? Il est impossible qu’un Ange puisse être blessé comme tu dis. Nous ne sommes pas humains et par conséquent ne sommes composés ni de chair, ni de sang… Comment blesser de l’énergie ? »

« - Seigneur Zaphkiel je ne vous mens pas. Une ombre volante est parvenue à me blesser, et de ma plaie s’est écoulé un liquide translucide pareil à de l’eau… »

Cette fois l’Archange Régent paru soucieux. Il fronçait les sourcils tout en lissant l’une de ses tempes argentées, signe indiscutable que quelque chose était en train de le tracasser.

« - A quoi penses-tu mon cher Zaphkiel ? interrogea le Roi. »

« - Je viens de me rappeler que lorsque j’ai trouvé Elemiah, il gisait dans une sorte de flaque d’eau… »

« - Et tu oublies quelque chose. J’étais dans la même situation lorsque tu me voyais empalé… »

« - Empalé ? s’étranglèrent les autres Anges devenus livides. »

« - Vous voulez dire que… Mais j’étais certain que cela provenait du sceau… »

L’Archange régent semblait sincèrement secoué et enfoui son visage dans ses mains. Lelahel allait ajouter un mot mais le Roi lui fit signe de se taire et reprit avec calme.

« - Il est clair que quelque chose a profondément bouleversé notre physiologie, pour reprendre un terme humain, et ce depuis la guerre que nous avons livrée contre les Ombres. Nous avons déjà perdu beaucoup de nos semblables et la rupture du sceau pourrait finir par tous nous perdre. Même si deux d’entre eux se sont réincarnés, nous sommes les derniers, et j’ai peur que nous perdions ce combat… Il ne faut pas non plus oublier que nous avons été trahis par l’un des nôtres. Un Trône qui plus est, dont les pouvoirs ne sont pas à négliger… »

« - Où voulez-vous en venir mon Seigneur ? demanda Mebahel penaud. »

« - L’Eden est à l’abri. Faut-il sacrifier jusqu’au bout notre race dans une guerre déjà perdue ? »

 

(à suivre)

 

J'espère pouvoir mettre la suite demain mais avec mon frère en vacs rien n'est moins sur  :(

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Je n'ai malheureusement pas pu mettre la suite hier alors je la mets aujourd'hui.

Voici la fin de ce chapitre !  ;)

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Tous étaient bouches bées. A leur grand étonnement ce fut Haziel qui explosa.

« - Etes-vous en train d’insinuer que nous devons abandonner la Terre ? La laisser aux mains des Ombres et la voir sombrer dans les ténèbres ? Vous nous avez appris à aimer ce monde et ces habitants… Après votre disparition… Nous avons désespérément attendu le retour des Trônes pour les défendre contre l’influence des Ombres chaque jour plus néfaste. Et maintenant… Maintenant vous nous demandez…De nous résigner à les voir disparaître. »

Sa voix se brisait un peu plus à chaque mot et Mettatron voulut poser une main sur l’avant-bras du chérubin, mais celui-ci le repoussa vivement pour se lever et se jeter aux pieds de son Roi.

« - Comment pouvez-vous faire abstraction de tous nos morts qui ont cru pouvoir sauver la Terre par leur abnégation ? Je ne peux pas croire que vous pensiez sincèrement les abandonner… »

Cette fois s’en fut trop et Haziel se mit à pleurer sans retenue, s’accrochant aux pieds de son Seigneur comme à un radeau en pleine mer. Posant une main compatissante sur sa tête il lui parla autant qu’aux autres.

« - Que serons-nous capables de faire face à un monde entier d’Ombre ? Une armée de nos semblables n’a pas réussi à s’en débarrasser pour toujours, alors que ferions-nous à nous dix ? »

« - Mais cette fois nous avons des alliés dont il faut tenir compte, murmura Lelahel presque pour lui-même. Deux des Trônes, les plus puissants, se sont réincarnés et sont de notre côté ! »

« - Et nous vous avons vous mon Seigneur, renchérit Cahetel. Nulle puissance n’est capable d’égaler la votre. »

« - Nous sommes également deux Archanges régents prêts à vous suivre jusqu’aux confins du monde des Ombres s’il le faut, appuya Zaphkiel. »

« - J’admire votre optimisme et votre loyauté mais c’est une guerre qui sur le point de commencer. Et vous savez comme moi qu’une guerre ne se fait pas sans violence et ne peut être exempt de pertes. Peu importe le nombre, la véritable paix ne peut pas se construire par la mort… »

« - Le Seigneur Mettatron nous a raconté un jour, commença Mebahel en regardant dans le vague, qu’en des temps assez éloignés pour que les plus jeunes d’entre nous n’en n’ait aucun souvenir, l’Eden tel que nous le voyons n’existait pas, que nous n’avions ni nom ni forme… Nous n’étions que de l’énergie dotée d’une vague conscience. Alors vous avez été le premier à vous éveiller et après avoir vu la Terre vous êtes revenu pour devenir notre guide, notre Roi. Vous avez créé l’Eden et son palais, vous nous avez montré comment prendre forme humaine… Mais plus que tout vous avez donné un sens à nos existences, celui de protéger les mortels et leur monde. Si nous fuyons que nous restera-t-il ? »

Lucifer eut un sourire inespéré et leva sur eux tous un regard brillant.

« - Nous allons donc faire ce pour quoi nous nous sommes éveillés. »

« - Qu’attendez-vous de nous ? sursauta Haziel qui s’était promptement remit sur ses pieds, les joues encore humides. »

« - Je pense qu’en attendant que Mélodie récupère ses pouvoirs il va falloir retrouver Alexandre. Et le plus rapidement possible car j’ai peur qu’il ne précipite la destruction du sceau… »

« - Pourquoi ferait-il une chose pareille ? demanda Mettatron. »

« - Si seulement je pouvais le savoir. Mais il n’est pas stupide, il doit avoir un plan précis. Mettatron ! Zaphkiel ! J’aimerai que vous surveilliez la moindre trace de son passage. Pendant ce temps, Lelahel, Cahetel et Elemiah vous vous occuperez des démons filtrant par les brèches… »

« - Et nous votre Altesse ? s’enquit Haziel. »

« - Mebahel et toi resterez avec moi pour vous occuper de nos deux invités. »

« - Que ceux qui se cachent au cœur des Ténèbres craignent le juste courroux du Roi des Anges, Seigneur du Ciel et premier enfant de la lumière du Paradis, murmura Mettatron vibrant d’une nouvelle force. »

Voyant les mines étonnées de ses semblables il rit avant de les suivre dans les couloirs du palais.

 

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Un très bon chapitre j'ai trouvé haziel particulierement touchant de part son désespoir et son courage

 

Il semblerait qu'un grand affrontement se prépare et je trouve les explications mebahel, très interressante pour la suite des évenements, et qu'ils retrouveront alexandre..

 

Tu écris vraiment bien j'aime ta façon de décrire les sentiments des personnages on arrive a la ressentir

je sais que l'on va attendre un bon bout de temps pour la suite mais ne nous fait pas languir trop longtemps...

 

En tout cas bravo!! et bon courage!

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Après quatre réécriture, voilà enfin un début qui me plait assez.

Merci pour les compliments Dame et Neji : oui l'action est proche et Alexandre va être dans la ligne de mire !

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Les jours passent avec une certaine monotonie. Lelahel et les deux autres Séraphins s’absentent régulièrement sans me donner de raison et je m’occupe comme je peux en visitant le palais ou en me baladant dans le jardin parfois en compagnie de Haziel et Mebahel. J’aurai aimé discuter avec le Roi mais il semble lui aussi trop occupé pour m’accorder ne serait-ce qu’une entrevue. De toute manière j’ai encore du mal à tenir une longue discussion. Ma voix revient doucement, rauque, et rend ma gorge douloureuse si je me force trop.

Je ne peux pas non plus lier connaissance avec le garçon que nous avons sauvé, il ne s’est pas une seule fois réveillé depuis notre retour. Je l’ai veillé une ou deux fois, il semblait dormir paisiblement, mais d’un sommeil étrangement long. Alors encore une fois je suis dans le jardin. Je regarde voler un petit oiseau au sommet d’un arbre et soupire.

« - Qu’y a-t-il Mélodie ? »

Mebahel me fait sursauter. Il a reprit sa forme enfantine il y a quelques jours et je lui souris avec tendresse.

« - Rien ne t’inquiète pas… Leia me manque et je trouve que l’on voit trop peu d’animaux ici… »

« - C’est normal qu’il n’y ait presque pas d’animaux. Ils ont pratiquement tous disparus lors de la guerre. L’énergie de l’Eden a été drainée pour créer le sceau qui protège la Terre et seules les plantes et quelques oiseaux ont survécus… Mais qui est Leia ? »

« - C’est ma lapine ! Elle est très curieuse et c’est un peu ma confidente. J’aimerai vraiment l’avoir en ce moment… »

Le petit chérubin fait la moue avant de grimper sur mon fauteuil pour chuchoter à mon oreille.

« - Si tu promets de garder çà secret, je veux bien t’aider… »

« - M’aider ? Comment çà ? »

« - Tu me le promets ? »

Je suis désarmée face à sa mine résolue et sa gentillesse. Je lui la promesse tant désirée et je le vois grandir devant moi pour redevenir le beau jeune homme qui m’a accueillie la dernière fois. Il me fait un clin d’œil complice et passe derrière moi pour attraper le dossier de mon fauteuil. Des ailes s’ouvrent dans son dos et l’on s’élève doucement. Il vérifie que personne n’est en vue et nous dirige droit vers le sommet du palais. Après quatre voyages je sais parfaitement comment me préparée. Je me calle dans mon fauteuil et ferme les yeux pour ne pas être prise de vertiges. Il ne me faut pas attendre longtemps pour sentir que nous sommes de nouveau à l’arrêt et dans un endroit fermé aux courants d’air.

« - C’est à croire que vous connaissez tous ma chambre… »

« - Qu’as-tu dit ? me demande Mebahel. »

« - Rien, je ronchonne… »

J’aperçois ma Leia qui roupille sagement dans sa cage et je soulève délicatement celle-ci pour la poser sur mes genoux. Le chérubin regarde un à un les objets éparpillés dans le joli désordre de ma chambre. Il attrape ma console portable pour la mettre à hauteur des yeux.

« - C’est la première fois que je viens dans le monde des humains… Vous possédez des choses étranges… »

Je souris de sa curiosité. A force de tourner la machine en tous sens pour la détailler il finit par enclencher le bouton de démarrage et le générique du jeu encore dedans commence à retentir dans la chambre. Il sursaute et laisse tomber l’appareil que je m’empresse de récupérer pour l’éteindre. On entend du bruit derrière la porte.

« - Vous avez entendu ? »

Maman ! Elle est à la maison et se dirige par ici. Je commence à paniquer et Mebahel se jette presque sur moi pour nous faire disparaître en une demi seconde.

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  • 3 weeks later...

Voilà enfin un nouveau morceau.

Je vais devoir y aller plus lentement maintenant vu que j'ai trouvé un taff  :P

Mais ce n'est pas pour autant que je vais abandonner !

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La porte s’ouvre et la mère de Mélodie s’arrête dans l’embrasure. Elle ne savait pas à quoi elle s’était attendue et referme derrière elle, attristée.

« - Alors ? demanda son mari. »

« - Alors rien. J’étais pourtant certaine d’avoir entendu quelque chose. »

« - C’est peut-être la fatigue qui vous joue des tours… Je ferai mieux de vous laisser. »

« - Oh non rassure toi. Reste donc encore peu. Est-ce que tu veux manger avec nous ? »

Sophie reposa son verre de limonade et se leva du canapé.

« - Non je vous remercie. En plus j’ai promis à mes parents de rentrer avant que la nuit tombe. Déjà que j’ai du faire des pieds et des mains pour qu’ils acceptent que je vienne vous rendre visite… »

« - Comment affrontent-ils la situation ? s’enquit le père de Mélodie. »

« - Eux vont au travail à reculons mais par contre ils nous interdisent à mon frère et à moi de retourner en cours. Et j’ai plusieurs amis dont les parents leur ont dit la même chose… »

« - De toute façon, je doute qu’avec une telle atmosphère de peur, beaucoup d’écoles restent ouvertes. J’ai même entendu dire que certains petits commerces n’avaient pas rouverts et c’est la ruée dans les centres commerciaux, ajouta la mère. »

« - On ne peut pas en vouloir aux gens d’avoir peur face à un truc pareil. Mais la peur peut conduire à des comportements extrêmes et avec le début des pillages, la police n’a plus le temps de s’occuper des affaires de disparition. »

« - Ne vous en faites pas, je suis certaine qu’ils ne l’abandonneront pas. Et puis Mélodie est la fille la plus débrouillarde que je connaisse ! dit-elle en posant une main compatissante sur l’épaule du père. »

« - Tu as tout à fait raison. Allez ! Je vais te raccompagner jusque chez toi en voiture. »

« - Ne vous dérangez pas. Moi aussi je suis débrouillarde et puis j’habite à moins de quinze minutes. »

« - Taratata. Pas question de te lâcher dans cette faune, tes parents ne me le pardonneraient pas, plaisanta-t-il. »

Elle finit par accepter, et après avoir promis de repasser très vite et maints embrassades, ils partirent tous les deux. La mère de Mélodie retourna à la chambre de sa fille où elle s’assit sur le lit, caressant le coussin imprégné de son odeur, laissant aller ses larmes silencieuses.

 

Mebahel me raccompagne jusqu’à ma chambre pour y trouver un coin où poser Leia. Il sursaute en voyant un Lelahel furieux qui nous y attend. Reprenant sa forme enfantine il tente de se cacher derrière mon fauteuil mais le Séraphin l’empoigne et lui met une gifle qui me fait lâcher un cri de surprise.

« - Comment as-tu osé faire une chose pareille ? hurle Lelahel. »

Mebahel masse sa joue meurtrie, des larmes aux coins des yeux. Les autres Anges, nous ayant probablement vus arrivée, nous rejoignent visiblement soulagés. L’Ancien s’approche de moi.

« - Est-ce que tu vas bien Mélodie ? »

« - Oui, lui répondis-je. Mais pourquoi Lelahel l’a frappé ? »

Le seigneur des Anges s’est mit entre eux deux et s’adresse au chérubin.

« - Tu nous as délibérément désobéi. Tu savais pourtant qu’il lui était interdit d’aller dans son monde pour le moment. »

« - Mais j’étais près d’elle… Et nous ne nous sommes pas aventurés au-dehors. Elle était triste de ne pas avoir son lapin… Je voulais seulement lui faire plaisir… »

« - Et si vous aviez été attaqués ? Tu sais à quel point elle nous est précieuse et tu la mets stupidement en danger.  Que tu ais été là n’aurait rien changé, tu n’as pas les pouvoirs pour vous protéger tous les deux. »

« - Lelahel je t’en prie, ne t’énerves pas, lui dis-je. Il voulait seulement me faire plaisir, il ne pensait pas à mal et puis, il ne s’est rien passé… »

« - Peut-être bien mais où étiez-vous ? »

Ayant peur de faire une bêtise, je regarde Mebahel qui fait la moue en fuyant le regard du Séraphin.

« - Je l’ai accompagnée chez elle pour qu’elle y récupère… »

« - Chez elle ? le coupe-t-il. Est-ce que tu te rends compte des conséquences ? »

« - Mais puisqu’on te dit que tout s’est bien passé ! Personne ne nous a vu. »

« - Ce n’est pas le problème ! »

Le Seigneur des Anges toujours au milieu fait signe à Lelahel de ne pas hurler.

« - Qu’il ne vous soit rien arrivé à vous est une chose, mais est-ce que tu as pensé à ses parents ? »

Interloquée, je vois le visage du Chérubin se décomposer sous le coup de la stupeur.

« - De quoi… est-ce que vous parlez ? Qu’est-ce qui va arriver à mes parents ? »

Les Anges posent sur moi des regards gênés. Ce silence soudain m’angoisse de plus en plus et je me mets à imaginer le pire.

« - Lelahel… »

Les poings toujours serrés de colère il est le seul dont l’inquiétude m’est presque palpable.

« - Je n’y suis pas restée longtemps… Pas assez pour… Qu’une des failles s’ouvrent, pas vrai ? »

Il reste muet et mon angoisse se transforme en une agressivité sourde.

« Lelahel ! »

« - J’ai accepté que tu lui caches la vérité pour la préserver mais ça n’a pas tourné comme tu le souhaitais, dit le Roi. Tôt ou tard elle l’aurait sût, il est seulement dommage qu’elle l’apprenne de cette manière. »

D’un simple signe de la tête, les Anges ouvrent la marche et je comprends que je dois les suivre. Lelahel nous suit au ralenti espérant probablement retarder ainsi l’échéance.

 

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Ouh Mehabel a fait une grosse boulette comme on dit, j'espère que ça ne preteras pas trop conséquence et  qu'il n'arrivera rien au parents de Mélodie.

 

Décidement Kuro j'aime de plus en plus ton histoire,c'est poétique, dramatique, et vraiment triste, tu n'épargne pas ton héroine, et c'est toujours aussi bien écrit.

 

Bon courage pour la suite!!! ;)

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Mici du post Dame ^___^

Voilà le dernier morceau pour savoir ce qu'il arrive aux parents de Mélodie et découvrir l'arrivée d'un nouveau personnage !

________________________________________________________________________________________

 

Cette pièce est immense, aux murs pâles et dénués de toute décoration. Au centre se dresse une haute statue de verre ressemblant à un corps de femme. Elle tient devant elle une vitre de forme ovale aux reflets irisés, fluides, comme de l’eau coulant continuellement dessus.

Lucifer m’invite à m’en approcher tandis que les autres Anges se tiennent à l’écart. Mebahel serre nerveusement ses mains regardant la vitre comme si elle allait s’ouvrir sur l’Enfer même. Lelahel lui, reste près de la porte.

« - Il faut que tu saches que depuis que vous avez récupéré Fu Xi, les failles dans le sceau sont beaucoup plus nombreuses, et désormais les Ombres passent librement d’un monde à l’autre. Inutile de te préciser la panique qui règne dans ton monde… »

Cette nouvelle me fait l’effet d’un coup de tonnerre. Je pensais que nous aurions bien plus de temps avant que ça se produise.

« - Pourquoi… Comment si vite ? »

« - Nous ne sommes pas certains. Lelahel et Cahetel enquêtent dessus mais ils manquent de temps. Repousser autant d’Ombres se révèle de plus en plus ardu, et malheureusement ils sont les deux seuls à avoir assez de pouvoirs pour le faire. »

Je sens comme une pointe d’impatience dans sa dernière phrase. D’après eux je suis la réincarnation d’un Trône. La réincarnation de Leuviah. Est-ce que cela signifie que j’ai autant de pouvoirs que Lelahel ? Ou même plus ? Dans ce cas je comprends s’il m’en veut un peu. Je passe mes journées à l’abri ici pendant que mon monde est en danger, et je ne fais rien pour les aider à le protéger.

« - Nous autres Archanges Régents avons bien plus de pouvoirs que les Séraphins mais nous ne pouvons pas encore nous rendre sur Terre. Nous nous occupons de suivre les traces de Pahaliah, mais une fois que nous l’aurons retrouvé, nous pourrons aussi mener la vie dure aux Ombres, me dit l’Ancien avec un clin d’œil qui me tire un sourire. »

Le Seigneur des Anges s’avance jusqu’à la statue et souffle à la surface du verre :

« - Montre-moi ce que je désire… »

Le verre semble se rider puis un visage apparaît. C’est mon père dans sa voiture ! Il fait un signe de la main à une personne que je ne peux pas voir. Il n’a pas l’air inquiet, et est en bonne santé. Je ne peux m’empêcher de pousser un soupir de soulagement. J’entends quelques pas dans mon dos et Lelahel pose une main sur mon épaule. Je la serre affectueusement lorsque c’est ma mère que je vois sous les rides irisées. Elle s’affaire dans ma chambre à regarder sous mon lit, derrière les meubles. Je comprends avec amusement qu’elle recherche ma lapine Leia. Je n’avais pas pensé que ça pourrait avoir ce genre de conséquences.

Son image s’efface doucement et je me tourne vers Mebahel qui s’est laissé choir à terre pour verser quelques larmes. Lorsqu’il relève les yeux je lui souris pour qu’il comprenne que je ne lui en veux pas et il me le rend en essuyant maladroitement ses yeux avant que quelqu’un d’autre ne le voient.

« - Tu peux être rassurée, votre passage n’a pas duré assez longtemps pour que vos pouvoirs n’avertissent les Ombres, me confirme le Roi. »

Il lève soudainement la tête. On entend tous les bruits d’une course venir du couloir. Haziel sort au moment où quelqu’un passe devant la salle et ne l’évite pas à temps. L’Archange régent aide le nouveau venu à se relever mais il se débat comme un diable.

« - Qui êtes-vous ? Lâchez-moi ! »

Il se tortille dans tous les sens et Zaphkiel doit raffermir un peu sa prise pour qu’il ne se sauve pas. Il l’amène bon gré mal gré devant le Roi qui lui caresse la joue. Devant cet acte plutôt déroutant, le jeune homme se calme et regarde Lucifer avec étonnement.

« - Bienvenue parmi nous Fu Xi ! »

« - Comment connaissez-vous mon nom ? »

Le roi fait signe à Zaphkiel de le lâcher et Fu Xi s’éloigne de lui de quelques pas pour masser ses bras légèrement endoloris.

« - Je pense que tu sais comment je te connais, murmure le Seigneur avec un sourire malicieux. »

« - Si c’était le cas je ne poserai pas la question ! répond-t-il sur un ton de défi. »

« - Effectivement cela fait plusieurs siècles qu’une part de toi ne nous a pas vus… »

Cette fois il pose sur lui des yeux ronds comme des billes. Pensant à une plaisanterie il se tourne vers les autres Anges mais personne ne dément.

« - De quoi est-ce que vous parlez ? »

« - De tes pouvoirs et des souvenirs d’une autre vie qui y sont liés… »

De nouveau sur la défensive il recule d’un pas prêt à se défendre d’une quelconque tentative.

« - Qui vous a parlé de çà ? Personne n’est au courant ! Je ne veux pas finir comme un rat de laboratoire ! »

« - Ils ne feront jamais çà ! m’exclame-je sans m’en rendre compte. »

« - Ca te va bien de dire çà alors que tu es des leurs ! »

Le Roi me fait signe de ne plus intervenir.

« - Ne t’en prends pas à elle alors que c’est la personne la plus à même de te comprendre. Elle aussi a quitté la Terre il y a peu… »

« - La Terre ? Vous en parlez comme si vous n’en étiez pas… Comme si… On y était plus ? »

Il regarde autour de lui, puis nous détaillent tous un à un.

« - Vous êtes… Des Anges ? »

Le sourire bienveillant de Lucifer lui répond par l’affirmative. Fu Xi ferme les yeux et semble se concentrer. Lorsqu’ils rouvrent les yeux, ceux-ci brillent d’excitation.

« - Seigneur Lucifer ! »

Il court à lui et pose un genou à terre pour lui embrasser respectueusement la main. Le Seigneur l’oblige à se relever promptement et lui pose une main sur le bras.

« - Ce genre de démonstrations ne sont pas obligées, d’autant plus que tu es humain désormais… »

« - Je suis un être humain avec l’âme d’un Ange. Et je ne peux pas ignorer le fait que vous soyez un Roi ! »

Je me tourne vers Lelahel pour qu’il se penche et lui chuchote à l’oreille :

« - Est-ce que c’est normal qu’il semble avoir des souvenirs, qu’il soit certain d’être un Ange et pas moi ? »

« - Toujours ces doutes ? Tu as des pouvoirs, je les ai vus, et une part de toi m’a appelée lorsque tu as été attaquée sur l’autoroute. Désormais je vais être totalement franc avec toi. On pense que lorsque tu étais enfant quelque chose t’a traumatisée au point de refouler tes pouvoirs et les souvenirs qui y sont rattachés… »

Un évènement traumatisant. Un accident qui m’a coûté un être cher, mes jambes et ma passion de la chanson…

« - Leuviah ? »

Je me tourne à l’évocation de ce nom. Fu Xi et le Roi parlent activement tout en me regardant. Remarquant que je les regarde ils se taisent et le jeune homme vient à ma rencontre.

 

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  • 2 weeks later...

Et voilà le dernier morceau en date ! Alexandre le retour  ;D

________________________________________________________________________________________

 

« - Mes souvenirs sont encore légèrement confus, mais quelque chose au fond de moi est heureux de savoir que Leuviah soit réincarné et que vous alliez bien.

« - Pas si bien que çà vu que ses jambes sont inexplicablement paralysées, lui dit Lelahel. »

« - Paralysées ? C’est pour çà qu’elle est dans ce fauteuil ? Mais les Anges ou au moins ceux qui en possèdent l’âme ne devraient pas connaître ce genre de problèmes. Que t’est-il arrivé ? »

« - Je suis paralysée des membres inférieurs depuis un accident que j’ai eu il y a sept ans. »

Son air ahuri devant cette révélation me donnerait presque envie de rire mais je me contente d’un sourire gêné.

« - J’ai remonté avec elle le fil de ses souvenirs mais rien ne nous a encore permis de connaître la raison exacte de son problème. »

« - Moi j’aurai bien une vague idée mais je n’aimerai pas lancer des accusations de travers. »

Sur cette dernière phrase, tous décident de se rassembler autour de notre repas pour expliquer à Fu Xi les évènements des derniers jours. A la nouvelle du passage en force des Ombres à travers les failles du sceau, il se mit dans une colère noire et dit être immédiatement prêt à seconder les Séraphins pour les renvoyer d’où elles viennent.

Fatiguée de cette journée, je les laisse discuter avec animation des souvenirs de Fu Xi sur ses précédentes réincarnations.

 

Encore un rêve terriblement réel. Je me promenais dans une rue commerçante d’une grande ville. Le soleil semblait à peine se coucher mais je ne croisais que de très rares passants, tous pressés. Personne ne semblait faire attention à moi, ce que je comprenais en me rendant compte que mon corps était diaphane, et probablement invisible aux yeux des autres.

J’appelais plusieurs fois Lelahel à l’aide pour qu’il vienne me chercher, mais mes tentatives restaient vaines. Je ne savais pas quoi faire et un terrible pressentiment m’envahissait peu à peu. J’aurai voulu courir pour fuir cette peur mais je tremblais et mes jambes semblaient ne vouloir que marcher.

Cette fois il n’y avait plus personne autour de moi. Le soleil venait de passer derrière l’horizon et un vent froid parcourait les rues en gémissant. Les lumières des devantures s’éteignaient une à une mais je voyais toujours des lueurs colorées se refléter sur le sol. Sachant déjà ce que j’y trouverai, je levais malgré moi les yeux au ciel.

Une aurore boréale, aussi belle que terrifiante.

Ce devait être pour çà que je ne voyais plus personne. La population était donc au courant du danger que représentaient les Ombres. Me disant qu’étant diaphane et invisible aux yeux des passants un peu plus tôt, je n’aurai rien à craindre. Alors poussée par la curiosité, je continuais de déambuler au hasard.

Et bien mal m’en prit.

Il ne me fallu pas longtemps pour me retrouver devant ce qui devait être l’une des failles du sceau posé par les Anges. Un trou béant aux contours léchés par des flammes à quelques mètres du sol. Un liquide noirâtre s’en échappait en sifflant pour former au sol des dizaines de nouvelles Ombres qui s’éparpillaient dans toute la ville. Comme je l’avais espéré elles ne me voyaient pas, certaines me frôlant sans se douter de rien.

Attirée toujours plus près j’apercevais une forme sous la faille qui ne craignait ni les flammes ni les Ombres, ces dernières lui tournant autour têtes baissées.

Il levait une main au-dessus de sa tête comme pour atteindre la faille. Ne sachant pas comment la magie pourrait réagir, je lui criais de fuir, sans grand espoir qu’il puisse m’entendre. Pourtant il se tournait vers moi avec un sourire qui me fit froid dans le dos.

Alexandre me regardait avec son air suffisant. Il s’avançait dans ma direction en me disant :

« - Je ne pensais pas te revoir aussi vite gamine. Pourtant, n’étais-tu pas paralysée au niveau des jambes ? Comment peux-tu tenir debout ? »

Je ne pouvais pas lui répondre, ce qui semblait l’amuser encore plus. Il me tournait autour comme un animal avant de me faire face avec un regard encore plus froid.

« - Je ne ressens aucune trace d’un autre être angélique dans les environs… Est-ce que cela veut dire que tu es venue par tes propres moyens ? Tu as donc retrouvé tes pouvoirs ? »

Il réussi à poser une main sur mon épaule qu’il serra pour me montrer que je n’aurai pas la force de me débattre. Etonnée que mon corps est subitement reprit consistance, j’entendis les Ombres claquer des mâchoires en se rendant enfin compte de ma présence.

Alexandre m’enjoint à le suivre, me tirant jusque sous la faille où la chaleur était suffocante.

« - Vois-tu l’assassinat que j’ai raté par ta faute m’empêche de briser le sceau pour que les failles s’ouvrent dans les deux sens. Mes seuls pouvoirs n’y suffisent pas… C’est là que tu interviens ! »

« - Ne comptez pas sur moi pour vous aider à briser cette chose ! »

Il posait un doigt sur ma bouche à la manière d’un adulte corrigeant un enfant trop bavard.

« - Tu es bien orgueilleuse pour te croire assez puissante pour faire çà. Non, je veux que tu hurles de douleur afin que les Anges viennent te récupérer. Je veux que cette vermine de Lucifer vienne te sauver. Et il me suffira de le sacrifier aux Ombres pour que le sceau soit levé… »

Prise de panique je voulut me défaire de sa prise mais il m’enferma dans ses bras. Son visage près du mien il recommençait à sourire avec suffisance, non avec une envie malsaine. Je ne pouvais rien contre lui et me mordit les lèvres tandis que les larmes m’emplissait les yeux. Je ne savais pas ce qu’il voulait faire, mais pour épargner la vie du Roi, de Lelahel et des autres Anges, il fallait éviter que je hurle quoi qu’il fasse. Il fallait que j’endure en attendant de trouver une solution pour fuir.

Il enfouit son visage dans le creux de mon cou avant de susurrer à mon oreille.

« - Fais moi entendre ton plus beau cri… »

J’eus seulement le temps d’apercevoir un éclat argenté avant se sentir une douleur fulgurante irradier dans tout mon corps. Même avec toute la volonté du monde il me fut impossible de retenir mon hurlement.

Ma voix se brisa lorsque la douleur disparut et je me laissai choir dans ses bras. Incapable de bouger je fixais les flammes de la faille, priant pour qu’elles se rapprochent et nous dévorent tous les deux.

Passant une main sur ma nuque il m’obligea à relever la tête. Par chance les larmes brouillaient à nouveau ma vision m’évitant par la même de voir son visage probablement souriant.

« - Très bel essai, pourtant je suis certain que tu peux faire mieux. Tu es Leuviah, le Trône à la voix du Paradis. Le seul Ange que l’on dit capable de commander à la Vie elle-même par un seul mot. Alors hurle tout ce que tu possèdes de Vie pour que ton appel monte jusqu’à l’Eden… »

Sa phrase tout juste finie la douleur m’assaillit encore, plus forte que la précédente si ce fut possible. La tête me tournait et un goût ferreux emplissait ma bouche. Alexandre riait aux éclats en me serrant contre lui et me faisant tourner comme une vulgaire poupée de chiffon.

« - Quelle voix magnifique. Hurle ! Hurle encore jusqu’à en faire trembler les cieux ! »

Mais cette fois aucune douleur ne se fit sentir. Alexandre s’était tut et je sentis une douce fraicheur m’aider à me redresser. Sans que je le lui ordonne, mon bras se leva pour prendre mon tortionnaire à la gorge.

« - Je t’interdis de faire plus de mal à cette enfant. Notre pouvoir est au-delà de ce que tu peux imaginer. Eveil plus encore notre colère et le châtiment délivré par le trône du Roi Divin sera sans appel… »

Ces mots s’étaient échappés de ma gorge, vibrant d’une émotion qui ne m’appartenait pas mais qui m’était familière, intime. Cette intervention avait troublé Alexandre dont le ton se faisait maintenant incroyablement froid.

« - Leuviah… Ainsi donc une part de toi subsiste encore dans ce corps humain. Quelle pitié qu’un Ange de ton rang puisse avoir la faiblesse de s’effacer pour une âme humaine… »

« - Quelle pitié que ta déchéance te pousse à rejoindre la fange des Ombres Pahaliah ! »

Il y eut une terrible secousse et Alexandre me lâcha pour se mettre à bonne distance. Son regard était empli d’une haine farouche mais il continuait de sourire. Je tenais miraculeusement debout grâce à la force de l’Ange en moi. Alexandre tendit une main vers moi, mais la voix de Leuviah se fit de nouveau entendre.

« - Tu n’auras pas cette joie… »

Mon corps redevint évanescent et je me sentis flotter. La ville m’apparut floue avant de disparaître avec le cri de rage d’Alexandre.

 

à suivre

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La fin de ce chapitre est absolument fabuleux, cette lutte avec Alexandre semblait perdue,et pourtant si je comprend bien Leuviah serait beaucoup plus puissant que lui... (je me suis embrouillé je vais devoir relire des chapitres désolé kuro  :-[)

 

Alors en fait ce rêve, n'en n'est pas un, ou alors c'est une sorte de projection, une vision de ce qui pourrait se passer, ou bien Mélodie est allé a la rencontre d'Alexandre inconsciement.

 

C'est toujours aussi prennant vivement la suite!

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  • 5 weeks later...

Un mois d'absence... Gomen ! ^^"

Je vous mets un petit morceau qui précède un retour sur Terre et quelques surprises !  ;)

________________________________________________________________________________________

 

Je me réveille en nage au pied de mon lit. Est-ce que j’en suis tombée, où est-ce que je viens de réapparaître ici ?

Je n’ai pas trouvé de réponse lorsque je vois Lelahel s’engouffrer dans ma chambre en courant la mine affolée.

« - Je t’ai entendue crier, qu’est-ce qui… »

« - Reste où tu es ! » lui crie-je.

Il me regarde hébété. Après un moment d’hésitation il tend une main pour montrer qu’il veut m’aider mais je lui fais signe de rester où il est.

Je veux en avoir le cœur net.

Je grimpe sur mon lit tant bien que mal et me permet de souffler un peu. Je prends alors mon courage à deux mains et me laisse lentement glisser de manière à me retrouver droite sur mes jambes. Les bras en croix je vacille légèrement avant de retomber en arrière.

« - J’ai tenu ! m’exclame-je. Tu as vu, mes jambes m’ont portées », dis-je à Lelahel en l’attrapant par la manche.

« - Mais comment ? » me demande-t-il ne sachant visiblement pas comment réagir.

« - Cette nuit j’ai fait un rêve où je marchais et… »

Mais je ne termine pas ma phrase me souvenant soudainement de ma rencontre avec Alexandre.

« - Lelahel il faut que je vois le Roi c’est très urgent ! »

« - Je suis désolé mais il est très souffrant ce matin. Je doute qu’il ait la force de s’entretenir avec toi… »

« - C’est justement pour çà qu’il faut que je le vois ! J’ai vu Alexandre et des Ombres près d’une faille… »

La seule évocation d’Alexandre a suffi à le convaincre. Il m’apporte mon fauteuil et me conduit jusqu’à la chambre de Lucifer. Là il entre en premier et me demande d’attendre quelques secondes au-dehors.

J’aperçois alors Fu Xi venir dans ma direction. Il a abandonné ses anciens vêtements pour une magnifique tunique blanche par-dessus un pantalon bleuté.

« - Tiens, Mélodie. Que fais-tu ici ? »

« - Il faut que je vois le Roi. J’ai fait une sorte de rêve cette nuit et je suis sur que c’est important que je lui en parle. »

« - Quel genre de rêve ? » me demande-t-il soucieux.

« - J’étais sur Terre et des Ombres couraient dans la ville sans me voir et j’ai pu m’approcher d’une faille… C’est là que j’ai reconnu Alexandre. »

« - Alexandre ? Tu en es certaine ? »

Il m’a attrapée par les épaules qu’il me serre à en devenir douloureux. Heureusement Lelahel rouvre la porte et Fu Xi se redresse.

« - Le Roi veut bien te voir, entre. »

Je passe la porte suivie par Fu Xi et Lelahel. Le Roi est allongé dans son lit, Haziel et Mebahel à ses côtés, lui essuyant le front perlé de sueur.

« - Approche Mélodie, dis moi ce sue tu as vu dans ce rêve… »

Sa voix n’étant plus forte qu’un murmure je me mets au plus près pour lui parler.

« - Cette nuit je me suis vue marcher dans une grande ville sous une aurore boréale et envahie par des Ombres. Comme personne ne me voyait je me suis approchée de la faille pour savoir à quoi elle ressemblait et j’y ait rencontré Alexandre. Les Ombres avaient l’air d’en avoir peur et il m’a dit vouloir briser le sceau… Il a tenté de se servir de moi pour vous attirer. Il pense qu’en vous tuant… »

Mais je n’arrive pas à terminer ma phrase. Malgré la douleur, le Roi semble pensif, Lelahel et Fu Xi, eux, ne cachent pas leur colère. Tous savent que ce rêve n’en était pas un.

« - Puisque je supporte le sceau il pense que me tuer reviendrait à briser la magie qui sépare les deux mondes. Et il a raison… »

« - Mais pourquoi vouloir briser ce sceau ? Il sait pourtant que les Ombres ne feront que détruire tout ce qu’elles trouveront. Par contre, il est étrange que des Ombres l’aient craint. » s’étonne Lelahel.

Quelques coups hésitants sont frappés à la porte et le Roi demande à Lelahel de bien vouloir ouvrir. Les Archanges Régents se rendent au chevet de Lucifer et Mettatron lui rapporte ses dernières découvertes.

« - Seigneur il semblerait que Pahaliah ait beaucoup changé d’endroit en très peu de temps. A vrai dire chacun de ses déplacements correspond à l’apparition d’une nouvelle faille. Nous ne pouvons toujours pas expliquer son comportement, c’est pourquoi c’est accompagnerons les Séraphins lors de leur prochaine sortie avec votre permission. »

« - Vous l’avez. Car Mélodie a su cette nuit qu’il tentait de briser le sceau. Je sens déjà qu’une nouvelle faille se prépare et j’aimerai que vous y alliez tous ensemble pour ne prendre aucun risque. »

« - Briser le sceau ? s’étrangle Zaphkiel. Quelle idée saugrenue, allons vous n’êtes pas sérieux… »

« - Il l’est, appuie Lelahel. Préparons nous dès maintenant à partir. Je doute que ce traître nous rende la tâche facile… »

« - Je veux vous accompagner ! » m’exclame-je.

Tous me regardent et je sens déjà la réticence de Lelahel mais c’est le Roi qui parle en premier.

« - Pahaliah s’est attaqué à toi cette nuit pour m’atteindre, il ne reculera pas devant une seconde occasion. Je suis pourtant prêt à accéder à ta requête puisque tu seras entourée. Mais je veux que tu me promettes de ne courir aucun risque inutile. Tes pouvoirs ne sont pas encore suffisamment éveillés, ce qui te rend terriblement vulnérable… »

« - Je vous le promets… »

« - Très bien, Mebahel va t’aider à te changer. »

 

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Alors comme ça Mélodie peut se tenir debout, ok pas très longtemps mais tout de même, il y a donc de grande chance qu'elle remarche un jour...

 

Donc les anges vont sur terre, je sens un grand combat contre cet Alexandre, et ce n'était pas un rêve qu'avait fait Mélodie, en tout cas c'est toujours aussi bien raconté, j'aime beaucoup ton histoire

continue comme ça moi je suis ravie mais.....impatiente aussi vivement la suiteuuuuu !!!

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Mici ma Shadow !  :-*

 

Par contre j'ai une petite question. ça me trotte dans la tête depuis un moment et me bloque complètement (vous allez peut-être trouver çà bête d'ailleurs ^^") : par rapport au nom du Roi des Anges, dois-je garder l'orthographe "Lucifer" ou changer pour "Lucifel" ? En sachant que comme la plupart des Anges sont nom finissait par "-el" avant (dans la légende) d'être déchu par Dieu et de changer le "l" final en "r". Pourtant j'ai peur qu'en prenant "Lucifel" les gens s'imaginent que deux Anges portent le même nom et se mettent à penser qu'il y en a un en Enfer et un autre au Paradis...

 

Alors je fais quoi ?  :'(

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