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[Fairy Tail] Blue Breeze


Juzi
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Merci à tous pour vos commentaires! Ça fait plaisir

 

Bien, maintenant, les choses se corsent! Là, on entre dans la cour des grands! Chapitre 17!

 

Le pouvoir des mots: Chapitre 17: Myst' vs Razel O.Triff

 

 

Passons maintenant à un autre combat. Enfin, "combat" est un grand mot, car ce qui se passait s'apparentait plus à une exécution.

Myst' était couvert de bleu, avait des os brisés et saignait énormément. Son adversaire, Razel, n'avait pas une seule égratignure,

et rien ne semblait pouvoir l'atteindre. Ce type n'avait aucune faille dans ces attaques: Il ne faisait aucun mouvement inutile,

il était très agile et esquivait tous les coups, et enfin, il avait une force brute non-négligeable. Sa magie de fragilisation

pouvait sans problème éteindre les flammes de Myst', obligeant ce dernier à foncer au corps-à corps, et à se faire battre à

chaque fois, ce qui enrageait notre mage de feu, et celui-ci se mettait à insulter son adversaire, et il souffrait encore plus.

C'était une sorte de cercle sans fin. Actuellement, Myst' était déjà à 22 insultes, et ses os se brisaient un à un.

-Ah làlà, soupira son adversaire, avec son éternel sourire. Je pensais que j'allais m'amuser un peu plus...

-Espèce de connard! Hurla Myst', en sentant son fémur se briser.

-J'ai comme l'impression que tu n'as rien compris. Depuis le début tu n'arrêtes pas de m'insulter, et pourtant, tu connais

mes pouvoirs.

Il fit deux pas vers Myst', et d'un coup, il s'arrêta de bouger. Il ferma les yeux et, comme avant le combat, il se mit à parler

tout seul.

-Mmmh...Ouais, d'accord...Je vois.

Il rouvrit les yeux, et son sourire s'agrandit.

-Tu es un chanceux! On m'indique que tous tes compagnons sont encore en vie. Deux de mes frères d'armes sont morts au champ

d'honneur, et un d'entre eux a fait match nul. Intéressant, n'est-il pas?

-Pourriture de merde! Cria Myst', en sentant maintenant une côte se briser. Comment t'ose encore sourire en apprenant que tes

deux compagnons sont morts ?!

-Mmmh? N'utilise pas le mot "Compagnons"...Quoique, je n'aurais pas du utiliser le terme "Frères d'armes"...C'est un peu

trop proche.

-Mais ce sont ceux de ta guilde, quoi! T'apprends qu'y'en a deux qui crèvent, et tu t'en balances?

-Ouais.

-Mais tu te rends compte de ce que tu dis?

-Ouais.

-P'tain, mais arrête de répéter "Ouais" sans arrêt!!!

Avec son insulte, il sentit son deuxième fémur se briser, et il s'écroula, incapable de tenir sur ses jambes. Razel s'approcha

de lui, lui prit la tête, et l'éclata contre le sol, toujours avec le sourire.

-Toi aussi, tu m'énerves à vouloir essayer de me rendre triste par la mort des deux autres. Ils sont morts, et puis tant

pis! C'est la preuve qu'on avait plus besoin d'eux.

Il releva la tête du mage de feu, et l'approcha de son visage.

-Tu sais ce qui nous différencie? Pourquoi malgré tous tes efforts, je te resterai supérieur? Tout simplement parce que toi,

tu t'inquiètes encore avec des futilités du genre "Mes amis sont-ils encore en vie?", "Est-ce qu'ils vont bien??" et patati,

et patata...Ça m'agace, ce genre de pensées. Moi, contrairement à toi, j'en ai rien à faire de mes "compagnons", comme tu les

appelle.

-C'est pas possible! S'indigna Myst'. Aucun type, aucun être humain ne peut vraiment s'en foutre quand un ami, voir même un

type qui a combattu dans son camp, meurt!

-Si, moi! Tu sais pourquoi? C'est encore une différence majeure entre nous deux. Moi, j'ai connu la souffrance, la solitude,

et encore plein d'autres trucs qui ferait pleurer des types dans ton genre. J'ai vu le monde tel qu'il l'est: Pourri jusqu'à

la moelle. Toute cette souffrance m'a endurcie à un tel point qu'il serait difficile pour toi de comprendre notre différence de niveau.

La force d'un individu est principalement basée sur l'entraînement, ça, c'est sûr. Mais les gens qui ont un passé dur, qui en ont bavé,

qui ont souffert toute leur vie, eux, seront toujours les plus forts. Voilà, ce qui nous différencie.

-T'as fini avec tes discours à la mords-moi-le-noeuds? J'en ai strictement rien à foutre de ton parcours! J'veux juste te

botter le cul pour que tu réalises à quel point t'es un con!

-Tu m'ennuies.

Il envoya un coup de pied à Myst', qui se fit éjecter à quelques mètres. Pendant sa chute, il entendit un objet tomber, et

sentit son sac plus léger. Quand il ratterrit, il vit juste devant lui le bouclier qu'il avait emprunté, pour ne pas dire volé,

à Makarof. Il savait que c'était un bouclier super balaise, car après tout, ils avaient du faire une mission de malade dans

des catacombes maudites pour le récupérer! Il prit le bouclier, et essaya de se lever, bien qu'il n'arrivait qu'à tenir sur ses genoux.

La situation semblait amuser Razel, qui devait sans doute penser que l'objet que tenait le mage de feu était ordinaire.

-Mmmmh? Un bouclier? Ah làlà...C'est dingue, je te révèle ma magie au début du combat, et t'en as clairement rien à faire...

Je te l'ai dit: Je peux fragiliser la matière! Ton bout de métal ne servira à rien.

Il pointa son doigt en direction du bouclier, et bizarrement, rien ne se passa, à la surprise de Razel. Il réessaya encore,

mais comme avant, cela n'eut aucun effet.

-Qu'est-ce que...

Il n'arrivait pas à terminer sa phrase, car il ressentit d'un coup une vive douleur. Il regarda son doigt, et vit qu'il était

plus fin qu'avant, comme si les os avaient rétrécis. Ensuite, son doigt tomba, avec plus aucun os. Razel, au contraire de Myst',

avait compris ce qui s'était passé. Bien que son sortilège ne marche pas sur les humains, le bouclier avait réverbé le sort

contre l'utilisateur.

 

Et voilà. Je sais, j'avais parlé d'un OS y'a pas longtemps, mais je me suis dit que j'allais attendre un peu. Vous verrez pourquoi, plus tard xD

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Mystounet il se fait lyncher (T.T). La premiere phrase resume assez bien tout le chapitre  :D. En gros, il se passe pas grand chose pour le moment à part que Myst est en bien piteux etat.

Et enfin, le bouclier refait son apparition. Je dois dire que je l'avais oublier ce truc  :P. Un bouclier magique invincible qui renvoie l'attaque à l'adversaire....bien pratique ma foi, mais est-ce que ca marche avec les insultes aussi?  :)

 

Et puis pour l'OS, je me faisais trop une joie de pouvoir le lire (T.T), y a interet à ce que ca vaille la peine d'attendre  :P!

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MOUAHAHAHAHAH !!!! Je kiffe grave ce Razel ! Parfaitement le type de méchant que j'aime ! Les bons gros salops qui ont sombré dans le mal après avoir étés maltraîtés par la société ! Gloire à ce genre d'homme sans qui des histoires seraient fades !

 

Bref, après avoir laissé apparaître mon mode sadique, je trouve le chapitre très bon ! Myst prend cher (je suis pas le seul) mais va gagner par pur chance grâce au bouclier ! Ou pas ! Je le sens bien ce coup là ;D Le discours de Razel était super ! Classique mais le genre qui te fait frissoner en l'entendant ! Va vraiment falloir que je crée des méchants digne de ce nom dans FTC à part Gamma...

 

Bref, hâte de voir la suite et peut-être un Juzi au bord de l'agonie (part dégommer des chatons dans la rue pour calmer ses pulsions meurtrières)

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J'ai enfin lu ce chapitre !

Les deux fémurs pétés, ça doit faire mal xD

Un homme normal se serait déjà évanoui, mais bon on est dans Fairy Tail !

Comme Max, j'ai trouvé le discours de Razel particulièrement réussi, et j'aime bien ce personnage c'est sûr. Seulement à la fin, j'ai l'impression qu'il est parti pour perdre pitoyablement^^

Myst qui a un gros coup de chance, non c'est pas comme si c'était normal :P

J'ai été surpris de voir aussi que les deux autres de la guilde sont vraiment morts, soit je l'ai oublié, soit je pensais qu'ils étaient juste KO^^

Dommage :D

Mais maintenant, hâte de lire la suite !

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Merci à tous pour vos commentaires!!

 

Alors, voilà le dix-huitième chapitre! J'espère que vous l'aimerez!

 

Le pouvoir des mots: Chapitre 18 : Le miroir de Yata

 

 

Le son du sang qui s'écoule sur le sol était très perceptible. Razel avait perdu son index droit suite à son sort qui a été retourner contre lui. Il n'arrivait

pas à comprendre ce qui s'était passé. Son sort ne marchait pas contre les êtres vivant, alors comment, même en réverbérant le sort, pouvait-il blesser directement

un humain? C'était le seul et unique point faible de la magie de fragilisation...

-Où est-ce que tu as eu ceci? Demanda sérieusement le second membre de Words Wrath à Myst'.

-On devait récupérer ce truc pour une mission, répondit le mage de feu, qui ne semblait toujours rien avoir compris à ce qui s'était passé. Dans les catacombes

de J'sais-plus-le-nom.

Les méninges de Razel chauffaient. Il n'avait jamais entendu parler d'un tel bouclier, mais il lui semblait qu'un ancien membre de l'Armée du Dragon de

Titane possédait un pouvoir du genre. Le fait qu'il soit mort il y'a des années auparavant, et que le Mage de feu l'ait trouvé dans des catacombes ne devait

pas être une coïncidence.

-Si je te dis: Aristide Nécrome, est-ce que cela te dit quelque chose?

-Hein?...Heu...Ah ouais! C'est le zombie qu'on s'est farci! S'exclama Myst', en cachant le fait qu'il n'a pas pu le combattre.

Razel avait donc raison. Il avait devant les yeux l'objet qui faisait toute la puissance du légendaire Nécrome. Un sourire se dessina sur son visage,

qui semblait signifier : "C'est trop beau pour être vrai!"

-Et bien...Je pense que je vais m'approprier ce bouclier! Je te tue, et je le récupère sur ton cadavre!

Il pointa sa main, avec tous ses doigts, sur le sol, juste en dessous de Myst'.

-Si je ne vise pas directement le bouclier, il n'y a aucune raison qu'il me renvoie le sort!

Mais les choses ne se passèrent pas ainsi. Avant que Razel ait pu faire quoi que ce soit, le sol sous lui commença à se fissurer. Grâce à ses reflexes

hors du commun, il réussit à se dégager avant que le sol ne s'écroule. Dans ce cas, quelque chose clochait: Comment le bouclier a-t'il pu renvoyer le sort,

alors que Razel ne l'avait même pas encore lancé? Quelques secondes après sa réflexion, le sol sous lui s'était remis à se briser, et il a failli y passer.

On aurait dit que le bouclier avait "Enregistré" le sort de Razel, et que désormais, il pouvait le lancer, sans avoir besoin que le mage aux lunettes

l'utilise.

-C'est qu'un bout de métal, pesta Razel. Comment est-ce que ça pourrait faire ça? Comment un simple morceau de fer pourrait lancer un sort de lui-même?

Il lui vint à l'idée que ça pouvait être une illusion lancée par son adversaire, mais c'était très peu probable vu l'étonnement de Myst' à propos de son bouclier.

Bref, l'important n'était pas de comprendre les pouvoirs du bouclier. Il fallait clairement s'emparer de cet objet! Razel changea de stratégie, et fonça

dans un assaut au corps-à-corps. Il n'avait pas pris en compte la possibilité que le bouclier fragilise son corps pendant l'assaut, mais heureusement, le

bouclier ne faisait rien cette fois. Myst', ne tenant plus sur ses jambes, n'arrivait pas à bloquer les coups qu'il se prenait, mais essayait tout de même

d'éviter que Razel prenne le bouclier. Il le serrait très fort contre lui.

-Ah làlà, s'exclama Razel. Tu ne veux pas le lâcher? Tant pis, je vais devoir te l'arracher de force!

Alors que Razel approchait sa main du bouclier, Myst' lui envoya un puissant rugissement de flamme, que son adversaire n'avait pas vu venir. Il n'eut pas le

temps d'utiliser sa magie de fragilisation, ni même le temps d'esquiver, donc, il se protégea, dans l'espoir d'en ressortir pratiquement indemne. Heureusement,

comme le mage était très affaibli, sa flamme ne lui avait infligé que de faibles dégâts. Il réessaya, encore et encore, mais Razel s'en sortait toujours qu'avec

de légères brûlures. Le second membre de la guilde noire n'utilisait plus sa fragilisation, de peur de se la voir renvoyer contre lui. Il envoya un coup de pied

dans la mâchoire de Myst', et en profita pour poser ses mains sur le bouclier.

-Il est à moi maintenant!

Myst' ne lâchait pas prise pour autant. Pendant qu'ils se disputaient le bouclier, l'objet de leur convoitise s'était mis à briller, si intensément qu'ils en furent

éblouis.

-Qu'est-ce que...

La lumière , si puissante, semblait les entraîner à l'intérieur du bouclier. Le peu du décor qu'ils pouvaient distinguer se mit à tournoyer, puis, d'un

coup, tout devint sombre.

 

Pendant ce temps, une centaine de kilomètres plus loin, un vieil homme vivant dans un village au nom imprononçable regardait le ciel en se demandant

que pouvait bien être cette lumière qui l'empêchait de dormir.

 

Je sais pas si tout le monde se souvient ce que ça fait quand le bouclier se met à briller pareillement, enfin, bref...La suite bientôt! xD

 

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J'aime ce chapitre !

Il renforce encore plus le mystère de ton intrigue, plus précisément du bouclier pour cette fois.

Le combat est très bien mené aussi. On a pas l'impression que ce soit trop facile d'un côté ou de l'autre, et ça reste réaliste quant aux limites des deux combattants, si je peux le dire comme ça.

J'ai vraiment hâte de connaître l'issue du combat et d'avoir des réponses.

A la fin, le bouclier brille... Comme tu dis, je ne me souviens pas de ce que fait le bouclier quand il brille, à part si c'est pour "emmener" les deux opposants à voir leur passé. En fait, je ne me rappelle que de ce pouvoir pour le bouclier ;D

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Si je me souviens bien, il transporte les gens dans leurs souvenirs ? Je sens que ça va être très bizarre...

 

En tout cas, un bon chapitre ! J'ai pas grand chose à dire d'autre à par spéculer sur la suite mais j'ai la flemme...je suis fatigué aujourd'hui, je sais pas pourquoi...Par contre, un truc d'étrange pour moi : Razel perd un doigt mais n'a pas l'air de souffrir ! Il est sous morphine ou extasie ? ;D

 

Bref, hâte de voir la suite (demain ? 9_9)

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Erza:

 

Exacta! Le bouclier qui brille signifie une vision du passé, effectivement!

 

J'ai vraiment hâte de connaître l'issue du combat et d'avoir des réponses.

 

Les réponses viendront à l'issue du combat, en effet .

 

Max:

Par contre, un truc d'étrange pour moi : Razel perd un doigt mais n'a pas l'air de souffrir ! Il est sous morphine ou extasie ?  ;D

Ah, tu sais, il est costaud Razel! C'est pas un doigt en moins qui va le faire pleurer! Quand on est le second d'une guilde noire, on peut pas se permettre d'être sensible!  ;)

Bref, hâte de voir la suite (demain ?  9_9 )

 

Peut-être, peut-être pas! Mais effectivement, comme l'Arc Edoras touche à la fin en Anime, et que je commence à avoir les réponses aux questions que je me posais, je suis actuellement prêt à commencer le prochain arc, et donc, le rythme de parution de mes chapitres risque bien d'augmenter.

 

Ah bah tiens, en effet! Chapitre 19! Enjoy!

 

Le pouvoir des mots: Chapitre 19: Une enfance infernale.

 

-Lâchez-moi, lâchez-moi! Cria un enfant.

-La ferme! Hurla un homme.

Le bruit qui s'en suivit laissait deviner que l'enfant criant s'était prit une violente claque. On entendait ensuite des pleurs, et un homme d'environ quarante

ans, qui ne put faire semblant de ne pas entendre, se dirigea vers ses bruits. Quand il sortit de ce qui semblait être son bureau, il vit deux adultes, un homme

et une femme, entrain d'essayer de faire avancer un jeune enfant qui semblait ne pas avoir plus de dix ans. Il avait des cheveux roses moyennement long

en bataille, de grosses lunettes rondes, et des habits d'un gris déprimant. Il était en larme, et on pouvait voir que sa joue était très rouge.

-Que...Que s'est-il passé? S'étonna l'homme de quarante ans.

-Monsieur le Directeur! Cria l'homme. Ce sale gamin a encore essayé de s'échapper!

-Mais nous l'avons rattrapé, Monsieur le Directeur! Annonça avec fierté la femme.

Le regard du directeur se posa sur l'enfant, et soupira.

-Encore lui...C'est la dixième fois ce mois-ci...Tu ne veux pas un peu te calmer, Razel?

-Foutez-moi la paix, vieux débris! Cria Razel.

L'homme à côté de lui s'énerva et lui envoya un coup de pied dans la mâchoire. Bien que l'enfant ait été impoli, la réaction de l'homme était quand

même exagérée, mais pourtant, personne ne semblait vouloir prendre la défense du petit. Razel continua de pleurer.

-Ah làlà, il nous cause que des problèmes ce gamin! Dit le Directeur. On en a eu des sales gosses, dans ce pensionnat, mais celui-ci bat les records...

-C'est le seul qui n'a pas compris qu'ici, c'est nous qui commandons! Chantonna la femme. Monsieur le Directeur, j'ai une punition pour lui, si vous

n'avez rien contre le fait que ça soit un peu cruel!

-Faîtes, faîtes, soupira l'homme de quarante ans. Tant qu'il se tait, et qu'il n'essaie plus de s'échapper.

Il retourna dans son bureau. Les deux adultes prirent Razel par le bras, et l'entraînèrent au fond du couloir.

-Tu comptes faire quoi? Demanda l'homme.

-Tu verras! On descends à la cuisine!

Une fois qu'ils furent arrivés dans la pièce, la femme ouvrit le placard qui se trouvait à côté du frigo, balança Razel dedans et ferma la porte à clé.

-Oh mince! T'es enfermé? Et la clé de la porte a mystérieusement disparue! Même si tu cries, personne ne pourra t'ouvrir!

Et les deux adultes partirent en éclatant de rire. Razel s'assit, et se mit à pleurer en silence. Il ne savait pas pourquoi il était dans cet internat.

D'aussi longtemps qu'il s'en souvienne, il a toujours été là, et il était sans cesse maltraité par le Directeur, ses deux adjoints et les autres gamins

du pensionnat. Personne ne semblait l'aimer, ou même l'apprécier, et ça, il ne savait pas du tout pourquoi.

 

Trois jours ont passés. Les adjoints du Directeur sont finalement revenu ouvrir le placard, et ils virent un Razel malade et maigre comme un clou. Ils

le sortirent, lui donnèrent un bout de pain histoire de le maintenir en vie, et l'emmenèrent dans sa chambre. Il avait une chambre à lui tout seul, car

absolument personne ne voulait dormir avec "Razel le déchet". C'était une petite chambre très simple, avec juste un lit, et une fenêtre barricadée, pour

éviter qu'il ne s'échappe.

-On te laisse te reposer! Demain, le Directeur veut te voir! Sois dans son bureau à 10h00!

Et ils fermèrent la porte. Razel se coucha, et s'endormit presque aussitôt.

 

Le lendemain matin, il attendait devant la porte de ce directeur qu'il haïssait tant. Quand l'horloge montra qu'il était dix heures, il entra, sans frapper

à la porte. Le Directeur était là, avec ses deux adjoints, et avait un regard grave et sérieux. Quand il vit Razel entrer, il pointa une chaise juste devant

son bureau, et fit un signe de la main qui semblait indiquer "Assieds-toi". Razel s'exécuta, non sans grogner. Quand le jeune garçon aux cheveux roses s'assit,

le Directeur s'éclaircit la gorge.

-Razel, depuis longtemps, ton caractère dans ce pensionnat laisse à désirer. Il est impératif que cela change!

L'enfant ne se donna pas la peine de répondre. Evidamment, car c'était toujours sa faute! Un autre gamin cassait une assiette, c'est Razel qu'on accusait!

Ils manquent de la nourriture dans le frigo, c'est de la faute à Razel! Quand il était petit, il a tout fait pour essayer de comprendre pourquoi est-ce que

ceci tombait toujours sur lui, mais maintenant, il n'en avait plus rien à faire.

-Nous avons pris une décision, continua l'homme assis devant lui. Nous avons décidé de te garder encore une semaine à l'essai, et si, d'ici là, ton caractère

ne s'arrange pas, nous allons devoir utiliser des méthodes drastiques.

-Tsss...C'est pas nouveau ça, pesta l'enfant. C'est bon, z'avez fini?

-Ne lui parle pas sur ce ton! Cria la femme. Notre Directeur mérite le respect.

C'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase.

-Quoi? Hurla l'enfant en se levant. Ce vieux, du respect? P'tain, arrêter de vous foutre de ma gueule! D'puis que j'suis là, z'arrêtez pas de me faire

remarquer que j'aurais jamais du venir au monde, et encore plein d'autres trucs que vous dîtes pas aux autres! R'gadez vous un peu, vieux con! Vous êtes

toujours entouré par vos deux gorilles qui vous lèchent les bottes! Ils vous la tiennent quand vous allez pisser, ou quoi? Jamais je respecterais une ordure

pareille!

Les deux adjoints du Directeur avaient un teint cramoisi, mais leur patron était vert de rage.

-Tu dépasses les limites! Si tu n'as pas droit au même traitement que les autres, c'est parce que personne n'a payé pour que tu puisses vivre ici! On

t'a trouvé un matin dans un berceau, juste devant notre porte! Tes parents t'ont certainement abandonné et ils l'ont laissé ici, sans donner d'argent.

Et nous, dans notre grandeur d'âme, nous t'avons hébergé! Nous t'avons donné à manger!

-A manger!? T'appelles ça de la bouffe toi? J'ai droit à un bout de pain par jour, sauf si les autres n'arrivent pas à finir leurs assiettes! Vous m'avez

toujours traité comme de la merde, alors que je ne vous avait jamais rien fait! Tu m'étonnes que j'te gueule dessus!

Le Directeur se leva, et frappa Razel de toutes ses forces. Le jeune enfant s'écroula, et ses lunettes se brisèrent sur le sol. Il s'était évanoui. Le Directeur,

en rage et en sueur, fouillait dans son armoire.

-J'en peux plus...Vous deux! Aidez-moi, on va s'en débarrasser! S'exclama-t'il en sortant un grand sac brun.

 

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J'aime le passé de Razel ! Lui qui est si poli se trouve en faite être un gamin malpoli ;D Mais bon, il a pas eu la vie facile...mais par contre, tu m'as piqué une idée pour le passé d'un membre de Gamma >:( Je vais devoir trouver autre chose maintenant...

 

En tout cas, je me demande pourquoi tu insistes sur le passé de Razel...et ça semble avoir un rapport avec l'arc Edoras vu ce que tu disais...Bref, hâte de voir la suite ! :D

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Ah ouai quand même !

Pas rose l'enfance de Razel...

J'aime encore un peu plus ce perso, tiens.

Franchement j'ai hâte de voir la correction qu'il va infliger au directeur et à ses sous fifres, ça risque d'être assez jouissif à lire^^

 

mais par contre, tu m'as piqué une idée pour le passé d'un membre de Gamma >:( Je vais devoir trouver autre chose maintenant...

Ça t'empêche pas de garder ton histoire, surtout que tu l'avais déjà imaginé, et que ça doit pas être exactement la même chose non plus ;D

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  • 2 weeks later...

Bonjour bonjour!

Excusez-moi du retard! Simplement, j'étais malade cette semaine, j'ai pas pu finir mon chapitre plutôt. J'espère que, dans votre grandeur d'âme, vous me pardonnez!

 

Bref, alors, voici le vingtième chapitre! Ittadakimasu!

 

Le pouvoir des mots: Chapitre 20: Words Wrath.

 

 

Dix années ont passées depuis que Razel avait été "viré" du pensionnat, et a été retrouvé par des clochards dans un sac brun, au milieu d'une ruelle. Le garçon aux cheveux roses avait maintenant

bien grandi. Le jeune homme de vingt ans avait désormais des cheveux qui lui tombait jusqu'aux épaules et ses bras étaient légèrement musclés. Il portait des habits très sombres, et possédait désormais

de fines lunettes. Ça faisait vingt ans qu'il vivait comme un clochard. Il subissait les railleries des citoyens haut-placés, les moqueries de ses confrères clodos à cause de la couleur de ses cheveux,

et même des fois, il se faisait inégalement frappé par des gardes, voulant prouver que l'armée ne craignait pas "Les p'tits cons dans son genre". Comme d'habitude, tout était de la faute de Razel, mais

ça, il avait fini par s'y habituer. Il n'attendait plus rien de l'espèce humaine depuis bien longtemps.

 

Un soir, alors qu'il allait partir chercher un peu de nourriture, il tomba sur un groupe d'ivrognes sortant d'un bar. Ils étaient environ une dizaine, le nez rouge comme une purée de tomate. Ils étaient

entrain de déblatérer inepties sur inepties. Quand ils virent Razel, ils rirent de plus belle.

-R'gadez ça! Criait un type aux cheveux noirs. On voit plus des éléphants roses maintenant! On voit des gens avec des cheveux...Hips!...Roses!!

-C'est plus petit qu'un éléphant. Constata un type qui était juste à côté. Ça veut dire que pour voir un éléphant rose, on doit boire plus?...Hic!

Razel les ignora, et passa son chemin. Évidemment, si les alcooliques l'avait laissé partir, ç'aurait été trop simple!

-Hey, attends! Hips...T'as un chewing-gum sur la tête!

Et toute l'assemblée s'était mis à rire. Un rire tellement énervant que Razel décida de se retourner vers eux, avec son regard le plus mauvais. Quelques alcolos ne seraient pas une grande perte, pensa-t'il.

Ça faisait longtemps qu'il ne ressentait plus aucune compassion ni pitié pour ses semblables. Dans un élan de rage, il déversa toute sa haine sur les alcooliques, et les tua un par un. Quand il eut fini son

"défoulement", il continua sa route, avant d'être interpelé par un étrange individu encapuchonné, tout de noir vêtu.

-Razel Triff? Demanda l'homme.

-Razel O.Triff, corrigea le jeune homme sans s'arrêter de marcher.

L'homme en noir se plaça devant Razel, dans le but de l'empêcher d'avancer.

-Tu as du potentiel. Nous avons besoin de toi.

-Ah, c'est marrant, c'est la première fois depuis que je suis né qu'on me dit ça, dit Razel sur un ton las. Mais il s'avère que j'en ai rien à foutre.

Son interlocuteur soupira, et retira sa capuche. C'était un homme noir, avec de courts cheveux sombres, et des yeux gris perçants.

-Je m’appelle Kingin. Morombi Kingin. Je suis venu te proposer d'entrer dans la guilde Words Wrath.

Razel contourna le dénommé Kingin, et continua sa marche. Quand il fut à une dizaine de mètre de lui, les mains dans les poches et le cheveux dans le vent, il finit par dire avec un ton très calme:

-Figure-toi qu'il n'y a rien que je déteste plus que les humains. Alors, ton invitation, tu peux te torcher le cul avec.

-Ne me parle pas sur ce ton!

-Je te parle sur le thon, le saumon, et le mérou que j'veux! Alors, tu es prié d'aller te faire foutre, et de me laisser chercher à bouffer.

-Tu es l'homme le plus impoli qu'il m'ait été donné de voir, s'énerva Kingin en sortant un trousseau de clés de sa poche. J'ai essayé la manière douce, mais on dirait que je vais devoir utiliser la violence.

-Non, non! Mon bon Morombi! Chantonna une voix douce.

A ces mots, l'homme lâcha son trousseau. Il regarda derrière lui, et vit un autre homme encapuchonné. Il était plus petit que Kingin, mais plus grand que Razel. Il était très fin, et le bas de son visage, seule

partie de son corps visible, semblait lisse et montrait un large sourire.

-M...Maître! S'exclama Morombi en s'inclinant. Je ne m'attendais à vous voir ici!

Le maître de Kingin s'approcha de son disciple, posa sa main sur son épaule, et lui dit d'une voix amusée:

-Mon cher et bon Morombi...Laisse-moi régler cette affaire, je te prie. Retourne au repaire...Ah, et tant que tu y es, demande à notre belle Jenny de nous préparer cinq tasses de thé. Une pour elle, une pour

toi, une pour Ryûjin, une pour moi, et une pour ce cher Razel.

Le jeune homme aux cheveux roses ignora les paroles de cet étrange individu, et continua sa route. Il en avait marre d'être toujours interrompu, encore plus quand il avait faim. Il entendait des pas lourds

allant dans la direction opposée, ce qui devait être Kingin qui s'en allait. Par contre, d'autre bruits de pas semblaient venir en sa direction.

-Excuse Morombi, il n'est pas très patient.

-Vous commencez à me gonfler, dit Razel d'une voix étonnamment calme, en s'arrêtant de marcher. Expose-moi ce que tu veux, vite fait, et après, casse-toi.

-Nous te voulons dans notre guilde. Assura l'étrange homme. Tu as un fort potentiel à développer, et je pense être le plus à même de t'entraîner. Bien sûr, je ne te forcerai pas. Je suis pour la liberté

de chacun. Mais, je te donnerai quand même un petit cadeau de bienvenue si tu nous rejoins.

-Laisse moi deviner...Un barre de chocolat et une sarbacane?

Razel sourit, et continua à marcher. Une main se posa sur son épaule, ce qui le fit sursauter, et en se retournant, il vit que l'homme, en à peine une fraction de secondes, avait déjà franchi la vingtaine

de mètres qui les séparait. Il regarda derrière le maître de Words Wrath, et vit qu'il n'y avait aucune trace de pas derrière lui.

-Que...

-Le présent que je vais t'offrir sera ce que ton cœur désire le plus. Ton vœu le plus cher.

-Merci Père Noël, mais comme je l'ai dit à l'autre demeuré, j'en ai vraiment rien à foutre.

-Allez, allez! Et dire que je t'offre l'opportunité d'aller tuer Réginald Walruz!

-C'est qui lui?

-Mais enfin, le directeur de ton ancien pensionnat, chantonna l'autre.

D'un coup, Razel s'était arrêté de bouger. Non seulement ce type connaissait le pensionnat, mais en plus, il savait que Razel avait depuis longtemps envie de massacrer son ancien directeur. Ce type n'était

pas normal.

-Comment tu...

-Tutut! Pas de questions! J'y répondrais quand tu auras rejoint notre guilde!

C'était un grand moment d'hésitation pour notre jeune binoclard. Il détestait plus que tout les humains, et n'était vraiment pas partant pour rejoindre une guilde. Par contre, ce type lui offrait l'opportunité

de tuer l'être qu'il hait le plus, celui qui est à l'origine de beaucoup de choses le concernant. Avec un regard de dégoût, Razel annonça:

-Ça marche. Dis-moi où il est, et je rejoindrais ta connerie de guilde.

Le sourire du sombre maître de Words Wrath s'était encore agrandi. Il venait de mettre dans sa poche un homme avec un potentiel énorme, et qui allait lui être très utile pour la suite. Pour l'instant, tout

se déroulait comme prévu.

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Mentalement, le maître de Words Wrath me fait penser au Comte Millénaire de DGM xD Ce qui signifie que je l'aime beaucoup ! L'arrivée du psychopathe joyeux à la Joker ou autre...mon genre de super vilain préféré ;D Et c'est une bonne façon de présenter le big boss...faudra que je m'en inspire au passage...

 

Bref, toujours aussi bon, j'ai dévoré sans m'ennuyer un seul instant ! Hâte de voir ta suite !

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Merde, je croyais qu'ils voulaient le tuer et le mettre dans le sac brun après moi^^

Pas de correction du directeur alors, c'est triste...

 

J'aime bien quand il tue un par un les alcoolos aussi. Franchement, ce type, on comprend ce qu'il ressent et pourquoi il fait ça :o

Et pour une fois, l'ennemi qui en a rien à battre de ses alliés a de réelles raisons.

Ça c'est bien joué ;)

 

Ah, c'est marrant, c'est la première fois depuis que je suis né qu'on me dit ça, dit Razel sur un ton las. Mais il s'avère que j'en ai rien à foutre.

J'adore cette réplique^^

 

Et en fait si, une correction pour le directeur semble se profiler... énorme !

Le maître de guilde a l'air bien sympa aussi. Téléportation ? Saut dans le temps ? Et en ce qui concerne tout ce qu'il sait sur Razel, peut-être télépathie ?

Enfin bon, il faut voir.

Pour l'instant, mon membre préféré est clairement Razel, en attente de mieux connaître le maître, peut-être.

Hâte de lire la suite !

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Voilà! Chapitre 21!

 

Le pouvoir des mots: Chapitre 21: Retour à l'internat.

 

 

Un homme marchait dans une jolie petite rue en sifflotant. Il avait l'air d'avoir la cinquantaine bien tapée, et ses yeux montraient quelques signes de fatigue.

Il avait oublié quelque chose à son travail, et allait vite le chercher. Il était environ 21h30.

 

Quand il fut arrivé dans l'internat où il travaillait, il fut surpris d'entendre autant de silence, alors que d'habitude, c'est à ces heures-là que les enfants

et les adolescents s'amusent et font du bruit. Bien qu'il travaillait dans un très grand internat, il ne vivait pas ici. Il habitait une maison, à quelques

pas du pensionnat, seul depuis le suicide de son ancienne femme, il y a de ça trois ans. Bref, un peu de silence n'était pas déplaisant. Il se rendit donc dans son

bureau pour aller chercher l'objet qu'il avait oublié. Il fut surpris de constater que la porte de son bureau était ouverte, et quand il pénétra dans la pièce, il

constata que les deux fenêtres étaient grandes ouvertes et que la lumière était allumée. Pensant que ses deux adjoints avaient voulu aérer la pièce, il alluma la lumière,

se dirigea vers une de ses armoires, et fouilla. D'un coup, l'ampoule éclata, et il se retrouva plongé dans le noir le plus complet. Privé de toutes sources de clarté, il

ronchonna et avait arrêté de fouiller: Cela ne servait à rien de chercher dans le noir, il pouvait bien attendre que le courant revienne. Mais après une demi-heure dans les

ténèbres, il décida d'aller voir ce qu'il clochait. Quand il sortit de son bureau, il entendit un étrange bruit venant de la cuisine, puis, une casserole tomba. "C'est certainement

un gamin venu se servir dans le frigo en pleine nuit!", pensa le directeur. Il alla voir, et ne vit personne, et étrangement, aucune casserole par terre. Une sorte de murmure semblait

venir du placard, et le directeur, malgré le fait que c'est un homme de logique, commençait à avoir peur. Il tourna lentement la poignée, et à sa grande horreur, il constata que ses

deux adjoints étaient couverts de sang, et qu'il leur manquait à chacun un bras. La femme était morte, mais l'homme semblait encore en vie, mais aucun doute que ce ne serait pas pour

longtemps.

-M...Monsieur le Directeur...Il est revenu...

Un couteau lancé très rapidement frôla la joue du directeur, et transperça son adjoint, bien entre les deux yeux, et ce dernier rendit l'âme. Le quinquagénaire, apeuré, se retourna,

et fit une grimace de terreur en voyant l'homme qui avait lancé le couteau. Il était grand, maigre, avait des cheveux moyennement longs et roses. Il était désormais vétu d'une chemise

blanche, d'un jeans troué, et possédait des fines lunettes. Il était en train de s'amuser avec un couteau, et arborait un sourire effrayant.

-Ra...Ra...Ra...Razel?

-Ouaip', répondit-il en s'approchant de son ancien directeur. Ça te fait plaisir de me revoir? La dernière fois qu'on s'était vu, c'était avant que tu me mettes dans un sac et que

tu ne me balances, non?

Walruz, le directeur, était tétanisé. Il n'avait pas pensé le revoir un jour...Il s'était débrouillé pour l'envoyer assez loin de l'internat!

-Comment es-tu revenu ici? Demanda-t'il en efforçant de rendre sa voix calme. Tu étais...

-A l'autre bout du pays, je sais. T'as bien préparé ton coup, mais maintenant, je pense que tu devines ce qui va t'arriver, annonça-t'il en levant son couteau.

-Attends! Si tu me tues, tu crois que tu pourras t'en tirer comme ça? Et aussi, tu comptes faire quoi de tous les enfants? Ils vont mourir de faim!

-Je me suis arrangé pour qu'ils meurent d'autre chose...

Cette phrase a été dite avec un sourire plus que malsain. Le directeur ne pouvait qu'imaginer ce que Razel avait fait aux enfants.

-Tu les as...

-Jusqu'au dernier. Après, j'me suis occupé de tes deux gorilles, et maintenant, c'est ton tour!

-Espèce de monstre!

-Pour un type qui risque de se prendre un couteau dans l’œil, t'es plutôt courageux de me dire ça. Mais avant de te faire rejoindre l'autre monde, je vourais que tu répondes à une question.

Pourquoi m'avoir gardé ici, si tu me détestais tant?

-On...On n'avait pas le choix. Comme tu le sais, on t'a trouvé dans un berceau, juste devant notre porte, avec un mot qui nous disaient de s'occuper de toi. Nous aurions été des monstres de te laisser

là. Mais normalement, pour déposer un enfant dans notre pensionnat, il faut payer un certain prix, et comme ce n'était pas le cas pour toi, nous ne pouvions être aussi généreux avec toi qu'avec les autres.

-Ça crève les yeux que tu mens. Tu tiens tant que ça à mourir? Si tu dis la vérité, ça ne peut qu'accroître tes chances survies.

Le directeur du pensionnat essayait de trouver un moyen d'éviter de tout dire. Mais il se rendit compte qu'il n'avait pas le choix. Après un long soupir, il lâcha tout.

-La vérité, c'est que tu as été apporté ici un jour après ta naissance par ton père. Ce dernier était un homme qui avait fait fortune grâce à une sorte de concours, et ensuite, en plaçant bien son argent,

il a pu s'enrichir encore et encore, jusqu'à devenir milliardaire. Mais un jour, sa femme lui annonça qu'elle était enceinte, et là, ton père s'est mis à craindre pour son argent. Il savait qu'avoir à

élever un fils allait lui coûter. Il était extrêmement radin, et il préférait, malgré les protestations de ta mère, te laisser chez nous. Là où je ne t'ai pas menti, c'est qu'il ne nous a pas donné un seul

sous pour que nous t'élévions, donc, nous étions plus durs avec toi qu'avec d'autres. Voilà, tu sais tout.

-...Et c'est ça que t'osais pas me dire? Bon, allez. C'est l'heure de rejoindre la lumière!

-Attends, tu as dit...

-Que ça accroîtrait tes chances. Mais il se trouve que j'ai quand même envie de te tuer.

Il s'approcha de son ancien directeur, paralysé par la peur, et lui plaça le couteau sous la gorge. Il prenait plaisir à voir une telle expression de frayeur sur le visage de cet homme qu'il détestait

tant. D'un geste, il lui trancha la gorge, s'arrosant de sang par la même occasion, et Réginald Walruz s'effondra, mort. Razel mit le couteau dans le lave-vaisselle juste à côté, se dirigea vers la porte,

et annonça quelque chose à voix haute:

-Ah oui...J'aurais du te dire avant de te tuer que j'avais pris une résolution. Disons que comme t'as essayé de me mettre ça dans le crâne toute ma vie, peut-être, vu que tu m'as enfin dit la vérité, je

peux bien te faire une faveur. A partir de maintenant, je vais être beaucoup plus poli.

Et il ferma la porte.

 

Le lendemain matin, une cuisinière découvrit le massacre, et courut prévenir la garde. Tous les enfants avaient été tués, et le directeur et ses adjoints également. D'après les marques sur les corps, ils

ont tous été tués au couteau, mais les seuls qu'ils retrouvèrent étaient dans un lave-vaisselle, parfaitement nettoyés, ce qui empêcha de relever les empreintes. Razel avait réussi son coup.

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J'aime beaucoup le personnage de Razel mais là, je suis moyennement déçu...le travail d'écriture est toujours aussi bon, le background de l'homme est plus approfondi mais j'ai pas ressenti la grande rage du mec face au gars qui lui a pourri l'existence...Perso, je l'aurai bien vu s'acharner sur le cadavre alors que le directeur est déjà froid xD

 

Mais bon, à part le calme de Razel un peu étrange par rapport à sa vulgarité omniprésente lors de sa jeunesse, le chapitre est très bon ! Je pense encore à un chapitre FB pour l'intégration de Razel dans WW puisn retour au présent et cassage de gueule du big boss (ou pas)

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Contrairement à Max, je préfère que Razel soit calme comme il l'est, et comme il l'a toujours été en somme. Certes il était vulgaire, mais ses provocations s'arrêtaient au verbal^^

Encore un excellent chapitre. J'aime toujours autant ce personnage, ainsi que sa façon de parler.

Franchement très serein pour un type de cette envergure et avec cette façon de parler.

Il a même tué les gosses, c'est pour dire ! Et le directeur a mangé, c'est l'essentiel.

Hâte de passer au suivant et de revenir au présent peut-être à la fin du chapitre !

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Alors qu'on s'approche de la fin de cet arc, j'ai des idées de fous pour les prochains à venir! Mais bon, finissons déjà celui-là!

 

Le pouvoir des mots: Chapitre 22: Back to the present!

 

 

Quatre hommes étaient assis sur des fauteuils dans une sombre salle. Un cinquième siège était inoccupé. Ils étaient placés de

manière circulaire, autour d'une grande table de bois, avec comme gravure une sorte de "W", entouré par un cercle en feu. Cette

salle n'était pas très remplie: Une table, cinq fauteuil, et juste une porte. Il n'y avait comme source de clarté qu'une simple

bougie, dont la cire commençait déjà à couler. La porte grinça, et Razel O.Triff entra. Il avait l'air suspicieux. Sans recevoir

d'invitation, il s'assit sur le fauteuil, sous le regard étonné des autres personnes présentes. Seul le maître, souriant, ne semblait

pas étonné de la présence de ce jeune homme. Il lui demanda:

-Alors?

-Il est mort, répondit Razel d'un ton nonchalant en se grattant l'oreille.

Il balaya ensuite la salle du regard. Il y'avait autour de la table Morombi Kingin, l'abruti qui voulait l'emmener de force dans la guilde,

le Maître, toujours encapuchonné et souriant, un type bizarre avec des cheveux noirs et une mèche blonde, et enfin, une fille

qui n'arrêtait pas de détourner le regard quand Razel la regardait. C'était le comble pour un sociopathe de la trempe de Razel

d'être dans une guilde, mais au moins, ils n'étaient pas nombreux. Le Maître se leva et s’éclaircit la gorge:

-Mes chers amis! Je vous présente votre nouveau camarade! Razel O.Triff. Soyez gentils avec lui!

Le type a la mèche blonde ricana méchamment, mais personne n'y prêta attention. Le Maître continua.

-Alors, y'aura un petit changement dans vos rangs. Vu l'énorme potentiel de notre nouvelle recrue, je le place directement en

seconde position!

-Seconde position? S'étonna Razel.

-Ça veut dire que tu seras considéré comme le deuxième membre le plus fort de la guilde, répondit Kingin en fronçant les sourcils.

Le type à la mèche blonde s'énerva, se leva, et plaqua sa main sur la table.

-Maître! C't'espèce d'Hurluberlu vient d'arriver, il ne peux pas avoir directement la deuxième place! J'suis sûr que même Jenny

peut l'étaler!

-Notre cher Razel, répondit le Maître, a un potentiel vraiment hors du commun. Déjà, sans magie, je suis sûr qu'il vous bat,

toi et Jenny. Et après l'entraînement que je lui ai préparé, il risque de battre très facilement Kingin. Voià pourquoi je le

place directement en seconde place. Ça ne servirait à rien que je le mette actuellement troisième, si je sais qu'il va devenir

second d'ici la fin du mois. Ah, y'a un autre changement: Ryûjin, tu seras maintenant le dernier au classement. Navré de te dire

ça, mais Jenny t'a dépassé.

Ryûjin Isako semblait fou de rage, mais ne désirait pas s'opposer plus longtemps au maître. Il se rassit en grognant.

Kingin restait calme, et ne semblait pas si dérangé que ça de perdre la seconde place, bien qu'il jugea très étrange la façon

de penser du Maître.

-Comme vous l'avez entendu, je compte entraîner Razel. Et quand j'aurai terminé, on ira dans le grand nord! J'ai retrouvé l'orbe

de Lanko!

A ces mots, toute la guilde, excepté Razel, ouvrèrent grand les yeux et la bouche, ayant du mal à croire ce que disait leur Maître.

Voyant l'effet produit par cette phrase, Razel demanda:

-Et c'est quoi?

-Une orbe mystique, créée par un sorcier, il y'a une trentaine d'années, répondit le maître. Cette orbe était au départ destinée

à la médecine, car elle soigne ceux qui s'en approchent. Mais, en même temps, ce que son créateur n'avait pas prévu, elle est

capable d'amplifier les capacités magiques de ceux qui en restent à proximité! Ce vieux fou, au lieu de vouloir la détruire,

l'a scellée dans une montagne, tout au nord! Bref...Nous allons nous y rendre dans 6 mois, histoire que j'entraîne Razel.

En attendant, vous avez quartier libre. Vous pouvez disposer.

Les membres de la guilde se levèrent, à l'exception de Razel, et partirent. Le Maître resta également. Il se rassit, et dit

à Razel:

-Prépare-toi bien, mon entraînement est du genre spartiate!

Puis, la pièce s'assombrit, et le décor se mit à tournoyer très rapidement. La salle s'effaça peu à peu, puis, Razel et Myst'

revinrent au présent.

 

Aucun d'eux ne comprenait ce qu'il s'était passé. Myst' était complétement perdu, mais le jeune homme aux cheveux roses était

complétement perturbé. Il avait revu toutes ces images contre son gré, et ça ne lui faisait pas plaisir du tout.

-Punaise, je m'attendais pas à voir ta vie défiler, s'exclama Myst', encore surpris.

-Hein? Pourquoi t'as vu ma vie? Et pas la tienne?

-Mais j'en sais ri...

Myst' s'interrompit en entendant Razel hurler. Il entendait en même temps des craquements qui venaient de son bras, et il ne

lui fallut pas longtemps pour comprendre que les os du bras de son adversaire étaient entrain de se détruire. Le jeune mage

de feu vit ensuite que le bouclier ne cessa pas de briller, et il comprit que c'était cet objet qui détruisait les os de

Razel.

-Merde! Arrête ça! Beugla Myst'.

La lumière provenant du bouclier se dissipa peu à peu, et Razel cessa de hurler. D'un coup, le bouclier se remit à briller,

et ce fut les os de Myst' qui se brisèrent. C'était comme si le bouclier, qui n'avait pas pu achever Razel, se vengea sur

Myst'. Il fallut attendre que le mage de feu ait la moitié de ses os brisés pour que le bouclier soit apaisé, et qu'il

redevienne un simple morceau de métal. Les deux hommes étaient à terre, presque à l'agonie.

-Match nul, dit Myst' en souriant.

-Crétin des alpes, j'me suis effondré avant toi. T'as gagné, répliqua Razel avec dégoût.

-Bah, alors j'ai eu du bol.

De sa main encore valide, Razel adressa un doigt d'honneur à Myst', ce qui n'empêcha pas ce dernier d'éclater de rire.

-J'croyais que t'étais Mr. Politesse?

-J'vais faire une exception pour toi. Il se trouve que tu viens de passer premier dans le classement des mecs qui me dégoutent

le plus.

-Tu fais de drôles de classement. Bref, ce combat est fini!

-La ferme, murmura Razel avant de s'évanouir, qui fuit suivi de peu par le mage de feu.

 

Pendant ce temps, je montai au sommet de la montagne, sur d'étranges escaliers noirs. J'avais rarement eu aussi peur de ma

vie, et j'étais sûr que mes chances de survie ne devaient pas être très élevées.

 

PS: Petite référence à la série Friends...Essayez de la trouver xD

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Génial !

J'adore la fin du chapitre avec le doigt d'honneur de Razel^^

Ce type est vraiment énorme quand même.

Sinon, encore un combat qui part en match nul, pour ne pas s'embêter à trouver un gagnant :P

Mais du coup, on voit de nouvelles capacités du bouclier (enfin, j'avais jamais vu ça je crois)...

Tout ça m'a l'air intéressant, et en plus, on connaît aussi le pouvoir de l'orbe.

 

Vraiment hâte de lire la suite, pour un troisième match nul ? Ou pas d'ailleurs^^

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Je ne suis pas une super big fan de Razel, mais je dois bien avoue qu'il a la classe  ;D. En revanche, je suis tres friande des matchs nuls, et celui-ciest franchement bien mené je trouve. C'est pas abusif, c'est coherent, Myst se bat bien et Razel aussi. On decouvre d'autres pouvoirs au bouclier. Bref c'est franchement un bon chapitre.

Impatiente de connaitre le boss et de voir comment Juz va se demerder. Ca promet d'etre sanglant  :D.

 

Et super curieuse aussi concernant tes futurs arcs: t'as l'air super inspire et ca donne trop envie de voir ce que tu prepares  ;D. J'espere juste etre de la partie  9_9!

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Et voilà, et voili et voilou! Nouveau chapitre! On en apprend un peu plus sur le maître de Words Wrath!

 

Le pouvoir des mots: Chapitre 23: Le Maître

 

 

J'hésitais vraiment avant de franchir les dernières marches. Mais au final, je parvins au sommet, mort de trouille. Bizarrement,

j'étais sur une plate-forme circulaire, et juste devant moi, je vis un homme, assis sur un fauteuil. Il avait

une dégaine assez étrange: Il portait un uniforme et une cape noirs avec des bordures en argent, il avait des cheveux mauves, des

yeux turquoises et était en train de sourire. Quand il me vit, il se leva, et en claquant des doigts, il fit disparaître le

fauteuil sur lequel il était assis.

-Juzi! Me dit-il amicalement. Viens, approche seulement.

Le fait que le chef d'une guilde noire m'invite à approcher n'était pas très rassurant, mais je m'exécutai quand même. Malgré

son sourire et son ton amical, il y avait quelque chose de noir qui se dégageait de ce type. Quelque chose de très noir. Il

posa sa main sur mon épaule, me regarda droit dans les yeux, et me dit:

-Juzi, je suis ton père.

-Hein que qui que quoi?

L'homme en face de moi éclata de rire. Pas d'un rire de psychopathe, bizarrement, mais d'un rire qui semblait plus...humain. Ce

qui, bizarrement, ne collait pas avec l'aura qui se dégageait de lui. Je me sentais très mal à l'aise en sa présence.

-Rassures-toi, c'était une petite blague pour détendre l'atmosphère! Je n'ai aucun lien de parenté avec toi. Avant que nous

ne luttions à mort, j'aimerais qu'on parle un peu. Ça ne te dérange pas, j'espère?

-Heu...Non...

-Parfait! D'abord, je me présente: Avidus Hiztegia, Maître de la guilde Words Wrath, et ancien membre de la guilde Grimoire

Heart.

-Hein? M'étonnais-je. Grimoire Heart...Mais c'est...

-Je comprends ton étonnement, mais j'ai bien précisé "Ancien"...Enfin, ne parlons pas de ça, ça m'énerve rapidement. Ce n'est

pas la peine de te présenter, dit-il en voyant que j'ai ouvert la bouche.

-Mais...Comment vous saviez que...

-Télépathie, me répondit-il avec un plus grand sourire. Je suis un magicien accompli, et c'est une des magies que je maîtrise

le mieux. Mais si je ne t'ai pas demandé de te présenter, c'est que je sais déjà tout de toi. Et j'ai pas eu besoin de télépathie.

Tu es Juzi Missawa, bien que tu préfères être nommé "Juzi", simplement. Tu fais 1m77, 68 kilos, et ton groupe sanguin est O

négatif.

J'étais surpris par tout ce qu'il venait de me sortir. Surtout que le poids est une mesure très variable, et que j'ignorais

mon groupe sanguin. Effectivement, ça ne pouvait pas être de la télépathie. Voyant que j'étais impressionné, il s'empressa

d'ajouter:

-Haha, ça t'épate, hein? Bref, là n'est pas le sujet. Tu es venu pour ça, n'est-ce pas? En pointant du doigt quelque chose

qui se trouvait derrière moi.

Je me retournai, et je vis une sorte de petite sphère, posée sur un autel. Je ne l'avais pas remarqué en arrivant ici. Avidus

s'approcha d'elle et posa sa main dessus.

-Joli, n'est-ce pas? Voici l'orbe de Lanko. C'est ce que Fairy Tail est venu détruire, n'est-ce pas?

-Heu...Oui.

Il retira sa main de l'orbe, et vint vers moi d'un pas lent. Il posa sa main sur mon épaule, et je pus voir dans ses yeux une

sorte d'étincelle de détermination.

-Malheureusement, il se trouve que j'en ai besoin. Nous allons donc devoir nous affronter pour savoir lequel de nous deux

accomplira son objectif.

Je reculai de deux pas, et avala ma salive. J'avais espéré qu'on en viendrait pas là, parce qu'il avait quand même l'air plutôt

sympa...Et c'est justement là que quelque chose clochait! Comment un type qui dirige une guilde noire peut être un bon type? Y'avait

un truc de bizarre avec lui. Avec ton mon courage, je lui demandai d'une voix tremblante:

-Mais...Comment ça se fait que...

-"Vous soyez un type si sympa, alors que vous dirigez une guilde noire?". Je la sentais venir. Je vais te dire quelque chose,

mon petit Juzi. Quand les hommes s'affrontent, il n'est jamais question de "Bien" ou de "Mal". Ils luttent pour leurs objectifs,

et malheureusement, seuls les plus forts peuvent les accomplir. Ton objectif à toi est de détruire cette orbe, et quant à moi,

il est de la protéger. Seule une lutte pourra déterminer lequel d'entre nous pourra atteindre son but. Et je vais également te

révéler une chose: Contrairement à la majorité des cas, Words Wrath a été une guilde noire dès sa création. J'en avait décidé

ainsi. Mais il est sûr que face à moi, tu es très désavantagé. C'est pour ça que je vais te renseigner sur mes pouvoirs. Certes,

je suis télépathe, mais je maîtrise également la Magie du Mot.

-Heu...Un peu comme tous les membres de votre guilde, non?

-Oui et non. Ma magie à moi est un peu plus spéciale. Il suffit que je prononce le nom de n'importe quoi, et cela apparaîtra.

Même si ce quelque chose n'a jamais existé. Tant que ça a un nom, je peux tout faire venir.

J'étais horrifié par l'étendue des capacités qu'un tel pouvoir pouvait permettre. Il avait beau m'avoir annoncé à l'avance ses

pouvoirs, j'arrivais pas à croire que j'avais en face de moi un type qui possédait une magie pareille. Autant me jeter directement

dans le vide. Avidus fit deux pas, et murmura:

-Murs.

Le sommet de la montagne était désormais entouré par une énorme paroi, qui apparut dans un écran de fumée. J'étais sur le cul.

-Bien, je pense que ceci t'empêchera de te jeter dans le vide. Il est temps de nous affronter.

 

J'ai également rajouté un petit sondage (Hein? Copier Max? Jamais! ). "Qui est votre membre préféré de Words Wrath?"

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J'aaaaaaaaaaaaaaime ! Il a bien la classe le maître ! Et sa magie aussi ! D'ailleurs, tu as le même groupe sanguin que moi ! ;D Par contre, je suis plus grand et plus maigre (d'une bonne bizaine de kilos) ! :P Il a un mental assez particulier...mais qui est cependant juste ! La loi du plus fort en gros...

 

Concernant le sondage, j'ai voté Jenny Sister ! Car elle a perdu de façon bizarre...traîtresse ? Peut être, mais elle a quelque chose à révéler...

 

 

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Enorme ce type !

Ex-membre de GH, assez étonnant, mais d'après ce qu'il dit, il n'approuvait pas leurs idées. Peut-être plus de développement sur ce point plus tard^^

C'est une personne spéciale, mais qui n'en est que plus sympa.

Décontracté, gentil pour un maître de guilde noire. Je ne pense pas que ce soit le genre de mec à péter un câble subitement, comme tout le monde l'a fait en somme (Gerard, Zéro, Hadès, le roi d'Edoras, et même Luxus à un moment).

En plus, il a parfaitement cerné la réalité de ce monde, un peu à la Doflamingo^^

Puis sa magie est géniale. Cheatée, mais cool ! Un Rusty Rose avec le pouvoir de Charles Xavier, ça promet ;D

Mais sinon, comment il a fait disparaître le fauteuil ? 9_9

Il peut surement faire repartir les objets comme il les a fait venir, et il a dû murmurer le mot rapidement en claquant des doigts^^

 

Maintenant, j'ai hâte de voir la fin, même si ça va être très dur pour Juzi de gagner :o

 

Pour le sondage, j'ai quand même voté pour Razel, même si le maître sera peut-être mon préféré à la fin de l'arc.

On verra bien, et je sens que beaucoup de secrets manquent d'être révélés dans cet arc, sur la guilde WW, sur la fille, sur l'orbe, sur le lien avec SOW si je me rapelle bien...

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Hallo!

 

Voilà! Nouveau chapitre! I hope you will enjoy.

 

Le pouvoir des mots: Chapitre 24: Un combat perdu d'avance

 

 

Je m'écroulais, incapable de bouger. Je voyais déjà ma vie défiler devant mes yeux, et je vis une lumière. Une lumière blanche, une lumière pure, qui semblait m'appeler. Je savais que j'allais quitter ce

monde, je savais que j'allais mourir...Et pourtant, je partais sans regret. Je voyais mon adversaire s'avancer vers moi. Il me regarda d'un air étrange, et me dit:

-Heu...On a pas encore commencé...

...Merde, c'était vrai...J'avais tellement eu peur que j'ai failli tourner de l’œil. En même temps, face à un type pareil, que je m'évanouisse ou pas, ça ne va rien changer. Je me levai péniblement, dégainai

mon sabre, et priai pour que ça se passe vite. Avidus se gratta l'oreille, puis me regarda avec un air blasé.

-Et ben...C'est pas ton fort, le courage. Allez, attaque-moi un peu...T'es magicien, non?

-Ouais, c'est vrai...Mais disons qu'une magie de vitesse, c'est plutôt utile quand on veut fuir, avouai-je.

Il leva le doigt, comme si j'avais répondu faux à une question. Avec son éternel sourire, il m'expliqua son point de vue:

-Ah non, pas forcément. Certes, c'est utile pour ça, mais tu n'imagines pas les possibilités que t'offre ta magie! Prenons un exemple. Imagine que tu frappes un ennemi. Comme tu n'est pas doué physiquement,

il ne va presque rien sentir. Par contre, une patate envoyée dans la face à 150 kilomètres / heure, ça fait des dégâts! Tout est une question d'utilisation. Allez, vas'y! Attaques!

"Allez attaques"..."Va chercher la baballe", tant que t'y es. Mais il avait pas faux sur un point: J'avais toujours vu ma magie comme un bon moyen de fuir les emmerdes, mais en effet, son exemple de coup à

150 kilomètres / heures était assez intéressant...Si on oubliait le fait que je serais certainement au cimetierre d'ici 10 minutes! Avidus, encore et toujours souriant, mis une main dans sa poche, et avec

son autre, m'invita à venir l'attaquer. Je n'avais pas le choix, dirait-on. Avec mon sabre, je fis le signe de l'infini, et le tourna 7 fois très rapidement. L'habituelle rune bleue s'illumina sous mes pieds,

et je partis à l'assaut.

-Katana, chantonna mon adversaire.

Un magnifique sabre en argent apparut dans la main de mon adversaire, et s'ensuivit un duel, où nous croisions le fer, et où les étincelles volaient. A chaque coup que je portais, il le paraît, et inversement.

J'avais fait quelques progrès, on dirait. Malgré tout, on voyait qu'Avidus ne se donnait pas à fond. Le Maître de Words Wrath semblait prendre beaucoup de plaisir à notre petit échange. J’eus l'idée d'essayer

de concentrer ma vitesse dans mon bras, au lieu de toujours la concentrer dans mes jambes. Résultat: un coup partit à une vitesse hallucinante, et toucha la joue de mon adversaire. Il claqua des doigts, et

fit disparaître le sabre.

-Bien! Bien, bien! Exactement ce que je voulais. Maintenant, on passe aux choses sérieuses!

Il pointa deux de ses doigts sur moi, comme un pistolet, et murmura:

-Magma!

Du magma sortit de ses deux doigts, à une vitesse de dingue. Il carbonisa l'énorme mur derrière nous, et je l'esquivais de justesse.

-Magma, magma, magma!

Trois autres tirs. Je me pris le dernier dans l'épaule, et je hurlai de douleur. Je crois bien que j'avais jamais eu aussi mal. La chaleur du magma me cramait la peau, et je sentais que mon bras gauche était

inutilisable. Et merde...

-Mmmh...Pas terrible, tout ça. Tu manques vraiment d'entraînement. Bon, je pense que je vais en finir. Foudre!

De ses deux doigts jaillirent de la foudre, qui fusait vers moi à toute allure. C'est bon, là, j'étais mort.

 

Ou pas.

 

Une forme sombre avait surgie juste devant moi, et se prit l'éclair à ma place. Le tonnerre tourna autour de la chose, puis disparu. Je me rendais compte que ce truc devant moi n'était justement pas une chose,

mais un être humain. Et pas n'importe lequel. Il était très grand, possédait une cape noire et avait des courts cheveux bruns et une barbe.

-Alors, besoin d'aide?

C'était le type bizarre qu'on avait croisé dans le bar, après qu'Erza se soit mis à parler espagnol. C'était John Forrester, un mec qui se disait grand aventurier. Il nous avait filé quelques indications sur

l'orbe, et nous avait déconseillé de revenir. Le Maître de Words Wrath le regarda avec des grands yeux, mais ne perdit en rien son sourire. Il se contenta de dire:

-Et bien...John Forrester...Une légende pour moi tout seul!

L'aventurier se tourna vers moi, caressa sa barbe brune, et me dit:

-Je sais que ça peut faire un coup à ta fierté, mais est-ce que tu accepterais que je me joigne à cette bataille?

-Attendez...Vous arrivez, vous venez de me sauver d'une mort certaine face à un adversaire qui est maître de guilde et qui connait tout sur moi...J'peux vous faire un câlin?

Forrester sourit, et se tourna vers Avidus. Ce dernier était surpris par sa présence.

-Je peux savoir ce que tu fais ici? Mon cher John.

-T'es plutôt familier. Je te rapelle que c'est la première fois qu'on se voit. La raison de ma présence ici...disons que...Ces gamins sont parvenus assez loin, je pense que ce serait dommage qu'ils échouent leur mission. Eh oui. Même moi, parfois, je peux être un bon type.

-Et bien, et bien, chantonna l'homme souriant. Contre une légende comme un John Forrester, il va bien falloir me donner à fond.

-Punaise, c'est un si bon mage que ça? M'étonnais-je.

-C'est pas un mage, répondit-il. C'est un aventurier capable d'utiliser à la perfection toutes les armes du monde. Du lance-pierre à la hallebarde.

Forrester sourit, souleva sa cape, et en sortit une hache, de taille impressionnante. Il fonça sur Avidus, qui avait murmuré "Katana", et s'en suivit le duel le plus magnifique que j'ai eu l'occasion de voir.

Même Kyô aurait passé pour une sous-merde à côté de ces types. Ils ne faisaient aucun mouvement inutiles! C'était juste un truc de fou, rien à voir avec le petit duel qu'on avait fait juste avant. Le pire,

pendant qu'ils se battaient, ils tapaient la discute!

-Et ben...Comment t'as fait pour planqué une hache pareille sous ta cape?

-Oh, c'est une cape magique. Elle m'a coûtée la peau des fesses, mais elle est bien pratique. Si je plonge ma main à l'intérieur, c'est comme si je plongeais ma main dans mon dépôt d'armes. C'est une sorte

de Rééquipement, si tu veux.

-Ah, c'est marrant, répliqua Avidus. J'ai un cousin qui a une cape qui ressemble à ça...

Punaise, j'arrive pas à croire. Ils sont en train de se battre à mort, et y'a l'autre qui parle de son cousin...Et le pire, c'est que ça les déconcentrait pas. J'étais là. comme un con, à les regarder se battre,

et à écouter ce qu'ils disaient.

-Dis-moi, ta magie me fait penser à celle de quelqu'un, dit Forrester. Ah oui, l'autre mec de Grimoire Heart...Rusty Rose, je crois.

Pendant une fraction de seconde, le sourire d'Avidus disparut. Il planta son Katana dans le sol, et, en prenant appui sur le manche de son sabre, envoya un violent coup de pied à Forrester, qui se mangea le

coup en pleine mâchoire.

-Désolé, dit Hizteiga en retrouvant son sourire. Je ne supporte pas qu'on parle de cette enflure de Rusty Rose...Je crois bien que c'est un des rares trucs qui m'énervent.

Forrester se releva, et essuya le sang qui coulait de sa bouche. Il me regarda, et me dit:

-Et bien...Je crois qu'on a engagé un combat perdu d'avance.

-Hein? Mais pourtant, vous vous débrouillez super bien! Y'a pas 5 minutes, quand vous vous maraviez la tronche, vous étiez en train de parler du champ de patates de votre grand-père! C'est la preuve que vous

êtes au moins de niveau égal, si vous pouvez vous permettre de parler en plein combat!

Il nia.

-C'est pas aussi simple. J'ai bien vu son style de combat, et en plus, son pouvoir peut tout faire apparaître en une fraction de seconde. Bien que je ne l'ai jamais vu, j'ai beaucoup entendu parler de lui.

On a très peu de chance de s'en sortir.

Soudain, une idée me vint en tête. Quasiment irréalisable, ça relèverait du miracle! Mais bon...Qui ne tente rien n'a rien! Va falloir que Forrester fasse diversion.

 

Pour ceux qui ne se rappelleraient pas de Forrester, je vous invite à revoir le chapitre 5! xD

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Bon, je me souvenais de Forrester ! Tout va bien ! Mais le fait qu'il dise "je peux être un bon gars quand je veux" me fais penser qu'il est pas totalement clean comme mec...on verra bien !

 

Par contre, j'ai l'impression que le plan de Juzi va foirer ! xD

 

Et concernant ton exemple du coup de poing, à moins que tu n'es un artefact qui réduise le contre-coup, ton bras se détruit en entrant en contact avec autre chose ;D T'as plus qu'à demander à Sieo de te faire des gants anti-choc ^^

 

Bref, hâte de voir la suite qui promet d'être passionant !

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