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LIFE


Ameko
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@ Bloody

 

Nan en fait ça fait imitation, t'as le mur et ca fait comme des petits bancs mais incrusté dedans.

Bah j'essaierais de te dessiner ca si tu vois pas de quoi j'parle :)

 

Pour Tamaki, peut-être, peut-être pas ;)

 

Oui, et c'est pour ça que les élèves attendent toujours quelques secondes avant d'entrer.

Peut-être qu'elle cache une arme :o

 

Ok je vois mieux à présent ! Ce sont des bancs en béton incorporés au mur, c'est ça ?

 

Ah, ah, tu as bien raison de me mettre le doute sur Tamaki.  ;)

 

Non, je ne crois pas en une arme, à moins qu'elle soit vraiment parano. En tout cas, c'est quelque chose qu'elle sort régulièrement et de visible, qui attire l'oeil... donc ce n'est peut-être pas une photo encadrée, c'est trop passe partout sur un bureau.

 

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Voila le chapitre 4. C'est mon préféré pour l'instant  ;D

 

 

Chapitre 4. Plus de peur que de mal.

 

En ce samedi matin, le soleil était au rendez-vous, bien qu’il soit accompagné d’un vent plus que frais. Kazumi, de bonne humeur, décida d’aller faire une balade avec Keita.

 

- Seto, appela-t-elle, tu es sûr de ne pas vouloir venir ?

 

- Nan merci. J’ai un peu mal à la tête, répondit-il avec une petite voix.

 

La blonde le regarda. C’est vrai qu’il avait une petite mine. Lui préparant un médicament, elle mis un verre sur la table du salon.

 

- Bois ça. Tu te sentiras mieux après, dit-elle dans un sourire.

 

Le brun acquiesça et commença à boire. Kazumi et Keita partirent alors tout les deux.

 

                                                              *

 

Au même moment, dans un autre appartement, une brune se réveilla. Commençant à s’étirer, elle sentit qu’elle n’était pas toute seule dans ce grand lit qui, d’ailleurs, n’était pas le sien.

 

- Oh ce n’est que Kogai, pensa-t-elle.

 

Se rendant vraiment compte de qui était à ses cotés, elle poussa un cri d’horreur alors, qu’en même temps, elle dégagea, plus qu’elle poussa, Kogai hors du lit.

Ce dernier, encore sonné, se réveilla bien assez tôt par une Tamaki folle de rage.

 

- Kogai sale pervers, s’écria-t-elle. J’vais t’apprendre moi à profiter de la situation !

 

Elle lui lança tout ce qu’elle avait sous la main, passant d’un simple oreiller à un livre de classe très épais. Néanmoins, il réussi à articuler, bien qu’ayant du mal.

 

- Mais on a rien fait, tenta-t-il.

 

- Te fous pas de moi, répliqua la brune. J’te connais très bien pour savoir que toutes le filles qui passent ici…

 

Elle n’osa pas terminer sa phrase, dégoûtée par ce qu’elle imaginait.

 

- Oui Neko-Neko, toutes les filles qui passent ici en ressortent très contente, dit-il fière de lui.

 

- T’es vraiment dégoûtant.

 

- Oh allez, tu sais très bien que j’aurais jamais oser te faire quelque chose.

 

- Alors qu’est-ce qui c’est passé, demanda-t-elle pas convaincue.

 

- Quand tu es venu manger hier soir, t’avais l’air fatiguée alors on a regardé un film et tu t’es endormi. Comme je sais que tu n’aurais pas voulu rentrer en voiture, je t’ai mise dans mon lit et voila, raconta le brun.

 

- Oui et bah t’aurais pu dormir sur le canap… commença-t-elle avant de s’arrêter brusquement.

 

- Bon viens, on va déjeuner, dit-il en mettant fin à la conversation.

 

Tamaki le regarda, désolée, mais il lui fit un sourire qui lui assurait qu’il ne lui en voulait pas.

 

                                                              *

 

Maudissant la personne qui venait de sonner à l’interphone, Sana se leva, abandonnant sa partie de jeu vidéo.

 

- C’est qui, demanda-t-elle en essayant de se contenir, bien que le cœur n’y était pas.

 

- C’est Masato.

 

En entendant son ami, toute trace de rage avait disparu. Elle lui ouvrit la porte d’en bas et laissa celle de l’entrée ouverte.

 

- Salut, dit-il en entrant timidement un sac dans la main.

 

- C’est rare de te voir si tôt. Et surtout dans cet état là. T’es malade ?

 

- Nan. Je voulais juste m’excuser pour hier, répondit le roux, gêné.

 

Sana, ne comprenant pas de quoi il voulait parler, lui lança un regard interrogatif.

 

- Bah tu sais, je voulais pas te parler comme je l’ai fais et…

 

- Ah d’accord, je vois, le coupa-t-elle. Écoute, je t’ai dis que j’t’en voulais pas. Je sais bien pourquoi t’as réagi comme ça. 

 

- Mais…, essaya le garçon.

 

- C’est bon j’te dis. J’aurais sûrement réagi pareille, assura-t-elle.

 

Il lui adressa un sourire, la remerciant, car connaissant Sana, il la savait très rancunière. Il lui tendit alors le sac.

 

- Qu’est-ce que c’est, demanda la jeune fille, surprise.

 

Il lui répondit d’ouvrir et là, elle lui sauta au cou, le remerciant. En effet, dans ce sac, il y avait le tout nouveau jeu Ameko Warrior 2, qu’ils avaient testés trois jours avant.

Ils se regardèrent et, d’un commun accord, sautèrent sur le canapé, manettes en mains prêt à tester le jeu.

 

                                                              *

 

Cinq fois qu’elle sonnait à l’interphone et toujours pas de réponse. Miko commençait à désespérer. Tamaki avait promis qu’elles iraient au nouveau magasin qui avait ouvert. Miko savait très bien que son amie aurait sûrement oubliée, mais elle avait tentée quand même.

Sa patience ayant atteint sa limite, elle commença à rentrer chez elle, mais c’est là qu’elle vit son amie arriver. Voyant qu’elle avait les même vêtements que la veille, la blonde eue un sourire aux lèvres. Le même sourire que quand elle pensait avoir découvert un scoop sur quelqu’un.

La pauvre Tamaki, sachant très bien qu’elle allait avoir droit à un interrogatoire, se prépara mentalement à toute sorte de question.

 

- Alors ma p’tite Tamaki, on a pas dormi toute seule, commença la blonde.

 

- Bonjour à toi aussi Miko, commença la brune ironiquement. Et pour information, oui, j’ai dormi toute seule.

 

Même si elle détestait mentir à son amie, elle ne voulait pas être obligée de répondre à certaines questions embarrassantes.

 

- Pourtant, tu as les mêmes vêtements qu’hier, poursuivit Miko, toujours avec ce même sourire.

 

- Je suis juste aller à la boulangerie. Et avant que tu me poses la question, elle était fermée, c’est pour ça que je n’ai rien dans les mains.

 

Cherchant quelque chose à dire, Miko ne trouva rien. C’est d’ailleurs pour ça qu’elle changea de conversation, au grand soulagement de la brune.

 

- Tu ne te souvenais plus qu’on devait aller dans le nouveau magasin qui a ouvert pas loin de chez moi ?

 

Tamaki la regarda. Non, elle ne souvenait plus. Pourtant, elle avait promis. Se sentant déjà mal d’avoir due mentir à Miko, Tamaki lui assura qu’elle s’en souvenait, mais qu’elle ne pensait pas qu’elles iraient aussi tôt.

 

                                                              *

 

Le soleil étant à son zénith, Ryusuke et Daito décidèrent d’aller s’asseoir sur un banc pour manger un sandwich.

 

- Alors, commença Daito, t’as trouvé quelqu’un pour demain ?

 

- Nan personne, répondit Ryusuke, Masato et Sana ont quelque chose de prévus, Miko a refusée…

 

- Ça m’étonne pas, coupa l’autre, on a jamais retrouvé ses boucles d’oreilles, dit-il en rigolant.

 

- C’est sûr, rigola à son tour Ryusuke, Tamaki a un empêchement et Kogai ne peut pas non plus, poursuivit-il désespéré.

 

- Je serais bien venu mais nan merci, répondit Daito. Pourquoi tu n’demande pas à Kazumi ?

 

Ryusuke se réveilla instantanément.

 

- Nan mais tu veux sa mort où quoi, s’exclama-t-il.

 

- Ca va, déstresse. C’était une blague.

 

Ils rigolèrent et finirent leurs sandwichs, Ryusuke se demandant toujours, où il avait bien pu voir le visage de la blonde.

 

                                                              *

 

Toujours devant leur nouveau jeu, Sana et Masato étaient tellement concentrés à essayer de se tuer mutuellement, qu’ils n’entendirent pas la porte d’entrée s’ouvrir.

La mère de la jeune fille entra dans le salon et vit les deux amis en train de jouer.

 

- Salut les jeunes, dit-elle le sourire aux lèvres.

 

- Bonjour Madame, répondit poliment Masato alors que Sana levait les yeux au ciel.

 

Elle était certaine que sa mère allait faire semblant de s’intéresser à ce qu’ils faisaient.

 

- Vous jouez à quoi, demanda-t-elle.

 

Alors que Sana était de plus en plus agacée par le comportement de sa mère, Masato répondit que c’était un nouveau jeu qui venait de sortir.

 

- Ah c’est sûr que c’est plus facile de jouer à se tuer que de réviser ses cours, rigola-t-elle. Enfin dans ton cas Sana, cela ne change rien. Tu as beau réviser, tu as quand même des mauvaises notes.

 

- Ca c’est parce que j’suis bête, répondit la jeune fille sarcastiquement. Tu m’le répète si souvent que ça en devient lassant.

 

Voyant que la conversation était en train de dégénérer, Masato prit la manette des mains de Sana, d’une part pour éviter qu’elle n’atterrisse dans l’écran de télévision, et d’autre part pour emmener la jeune fille dehors. Il salua la mère de son amie et sortie avec cette dernière, toujours énervée. Une fois en dehors de l’immeuble, Masato sut très bien que Sana voudrait être seule.

 

- Appelle moi si ça ne va vraiment pas, lui dit-il.

 

Elle acquiesça et parti dans un endroit qu’elle seule connaissait.

 

                                                              *

 

Daito étant rentré chez lui, Ryusuke décida d’en faire autant.

Mais c’était sans compter sur sa mère qui l’appela pour lui dire d’aller faire quelques courses dans le petit magasin situé non loin de là. Évidemment, ce n’était pas de gaieté de cœur qu’il avait accepté. Sa mère n’en avait pas l’air, mais elle était terrifiante. Il se rappelait le jour où elle était partie voir sa maîtresse en primaire. Cette dernière lui avait mis un coup de cahier sur le crâne parce qu’il s’était endormie. Sa mère avait déboulée comme une furie et avait mis une claque magistrale à l’enseignante. Oui, sa mère faisait peur.

 

                                                              *

 

Kogai avait rejoint Masato, alors que celui-ci l’avait appelé. Ils étaient en train de marcher et de parler de tout et de rien.

 

- Et en ce moment, est-ce que M. le grand dragueur a une copine, demanda Masato en rigolant.

 

- Et bien figure toi que nan. Mais ça ne va pas durer longtemps, répondit le brun sûr de lui. Il y a une fille au lycée qui n’arrête pas de me regarder. Elle craque pour moi, c’est sur.

 

Le roux regarda son ami. Quelqu’un de plus vantard que lui serait aussi facile à trouver que de l’eau dans le désert.

 

- Au fait, reprit Kogai, t’étais pas avec Sana tout à l’heure ?

 

- Si mais elle s’est disputée avec sa mère alors elle est partie… Bah je sais pas où.

 

- J’me demande bien où elle va quand elle veut rester seule.

 

- Ouais, moi aussi.

 

Ne parlant pas pendant 20 secondes, ils abandonnèrent bien vite l’idée de la suivre quand elle avait besoin d’être seule. Ils avaient bien trop peur de ce qu’elle pourrait leur faire.

 

                                                              *

 

Finissant leurs emplettes, ou plutôt les emplettes de Miko, les deux filles s’arrêtèrent pour souffler un peu. Le plus étrange pour Tamaki, c’était que la blonde ne lui ait pas parlée une seule fois d’un quelconque garçon. D’ailleurs elle fit part de ses inquiétudes à son amie qui, elle, avait les yeux posés sur quelque chose.

 

- Enlève toi ça de la tête Tamaki. Il y a un garçon juste là-bas qui n’arrête pas de regarder dans notre direction.

 

La brune tourna la tête et vit, en effet, qu’un grand blond les regardait. Ce dernier, voyant que Tamaki l’avait remarqué, vint à leur rencontre.

 

- Bonjour, dit-il à l’adresse de Tamaki, je m’appelle Takashi. Puis-je savoir quel prénom a un si beau visage.

 

- Mikooooo, répondit la blonde devant tant de romantisme de la part du jeune homme.

 

Ce dernier la regarda bizarrement.

 

- Enfin j’veux dire, se reprit-elle. Elle s’appelle Tamaki.

 

- Tamaki, répéta-t-il, quel joli nom. Tu dois en faire tomber des garçons non ?

 

Ce type était encore plus énervant que Kogai. Les dragueurs à deux balles comme lui, qui se croyait supérieur à tout le monde, l’énervait tellement qu’elle eut envie de le gifler.

N’y tenant plus, elle leva la main, prête à lui asséner une baffe dont il se souviendrait toute sa vie, mais elle vit deux garçons non loin d’eux.

Trouvant plus humiliant, pour un garçon qui ne doutait pas de son charme, de faire semblant d’avoir déjà un petit ami, la main qui s’apprêtait à s’abattre sur le visage du blond, se transforma en un << salut >> pour les deux garçons.

 

- Hey, salut les filles, commença Masato. Vous avez fait des achats.

 

Kogai avait bien vu le regard du blond posé sur Tamaki et le regard de cette dernière posée sur lui.

Il avait bien compris ce qu’elle attendait de lui et il adorait faire ce genre de choses.

 

- Salut Miko, commença-t-il. Salut toi, dit-il en prenant une voix de charmeur et en l’embrassant sur la joue.

 

Miko et Masato surpris, éberlués, choqués, avaient la bouche et les yeux grand ouverts. Ils n’aurait jamais cru possible que leurs amis étaient… ils n’arrivaient même pas à prononcer ce mot << Ensemble >>. Non, impossible. C’était tous simplement impossible.

 

- Et c’est qui lui, demanda Kogai en regardant Takashi.

 

- Il dit s’appeler Takashi. Et il était justement en train d’me faire du charme.

 

- Vraiment ? En même temps ça ne m’étonne pas. Qui peut te résister, dit-il en souriant.

 

Takashi ne sachant plus où se mettre décida qu’il était temps de partir.

Quand il disparu du champ de vision des quatre adolescents, les deux bruns se mirent à rigoler alors que les deux autres étaient toujours choqués par ce qu’il venait de voir.

 

- Qu’est-ce qui vous arrive, demanda Tamaki.

 

Masato articula des mots incompréhensible alors que Miko, elle, essaya tant bien que mal de faire une phrase construite.

 

- Vous deux…ensemble…blague ?

 

Tamaki et Kogai, se regardèrent et se mirent encore plus à rigoler en entendant cela.

 

- Évidemment que c’était une blague, répondit Tamaki entre deux fou rire. Tu m’vois vraiment sortir avec lui ?

 

Miko n’osa pas dire que, oui, elle les verrait bien ensemble.

 

- Et moi sortir avec une folle pareille, dit-il lui aussi en rigolant.

 

Là, Tamaki s’arrêta net et le regarda avec un regard à faire peur à la plus terrifiante des créatures.

 

- Enfin j’veux dire, se reprit le brun, elle est trop bien pour moi.

 

Et les quatre amis finirent par aller faire quelques magasins, que Miko n’avait pas encore dévalisés, ensemble.

 

                                                              *

 

Dans un petit magasin, Keita avait insisté auprès de Kazumi, pour rester regarder des livres d’images, le temps qu’elle aille retirer de l’argent au distributeur qui se trouvait juste à côté.

Malheureusement, sa carte bancaire était rester bloquée et elle avait du appeler quelqu’un du magasin pour venir la débloquer.

Malheureusement oui, car elle n’avait pas vu l’homme cagoulé et vêtu de noir, entrer dans le magasin et braquer une arme sur tous ceux qu’il voyait. Ce n’est que lorsqu’elle vit la police arriver sur les lieux qu’elle se dit que quelque chose n’allait pas.

S’apprêtant à entrer dans la boutique, un policier l’arrêta, lui disant qu’un homme armé était à l’intérieur et qu’elle devait s’éloigner.

 

- Nan, s’écria-t-elle, laisser moi y aller. A l’intérieur il y a mon f… Commença-t-elle.

 

- Éloignez-vous, c’est dangereux. On va faire notre possible pour libérer les otages.

 

- J’vous préviens que s’il arrive quelque chose à Keita, vous allez le payer et très cher, menaça-t-elle.

 

- Je vais mettre ça sous le coup de la colère, alors éloignez-vous avant que j’vous arrête pour menace sur agent des forces de l’ordre.

 

- Je ne dis pas ça sous le coup de la colère, je pense toujours ce que je dis. Alors vous avez intérêt à vous magner, sinon c’est moi qui va faire un carnage ici, dit-elle d’une voix aussi froide qu’un iceberg.

 

Le policier s’apprêta à répliquer mais un de ses collègues l’appela.

 

A l’intérieur, tout le monde était allongés par terre, la peur au ventre. Le braqueur était un habitué apparemment car sachant qu’il n’y avait jamais personne au fond du magasin, il n’était pas parti vérifier.

Cependant, il aurait dû, car deux personnes se trouvait à l’arrière, un petit garçon et un jeune homme, bien que les deux ne s’étaient pas vu.

Le petit brun avait mis ses mains sur ses oreilles en entendant le braqueur. Il avait peur. Dans les films, les gens se font tirer dessus, se disait-il. Il s’apprêta à aller se cacher en dessous des vestes, mais il passa devant l’autre garçon qui l’attrapa par le bras.

 

- Tu vas où comme ça petit, chuchota l’adolescent.

 

- Je voulais aller me cacher pour pas que le méchant me tire dessus.

 

- Non, tu dois rester là. Si jamais il t’entend, il va venir voir par ici.

 

Keita hocha silencieusement la tête.

 

-  J’peux rester avec toi alors, demanda-t-il avec ses grands yeux.

 

- Oui bien sur, souria le plus grand. Je m’appelle Ryusuke.

 

- Et moi j’ai pas le droit de parler aux inconnus.

 

Ryusuke souria. Ce petit était vraiment craquant. Sûr que sa mère l’adorerais.

 

- Très bien petit, voila ce qu’on va faire.

 

Keita l’écouta attentivement.

 

Alors que le braqueur était en train de négocier des nouveaux papiers, une voiture et de l’argent avec la police, il entendit quelque chose tomber à l’arrière du magasin.

 

- J’vous préviens que si y’en a un qu’essaye de sortir, j’tire dans l’tas.

 

Il s’approcha prudemment, tout en regardant en arrière, et entendit encore un bruit.

 

- Désolé, dit-il en souriant de ses dents jaunes non visible à cause de sa cagoule.

 

Les otages de devant fermèrent leurs yeux attendant que le malfaiteur tire sur une pauvre personne innocente. Et là, tous le monde sursauta, un coup de feu, suivis d’un bruit sourd, comme un corps tombant au sol se fit entendre.

 

Dehors les policiers se demandait ce qu’ils devaient faire. Si le braqueur avait tiré sur une personne, il n’hésiterait pas à tirer sur quelqu’un d’autre.

Kazumi, qui avait les yeux brillant à cause des perles salés qui menaçaient de couler, fondit carrément en larmes en entendant le coup de feu. Et les policiers qui ne faisait rien la laissèrent encore plus dans une tristesse profonde. S’il était arrivé quelque chose à Keita, elle ne se le pardonnerais jamais.

 

A l’intérieur du magasin, Keita éloigna l’arme d’un coup de pied, comme il avait vu faire dans un film. Ryusuke, une corde à la main, attacha les mains de l’homme cagoulé et cria à tout le monde de sortir. Il avait assommé le braqueur par derrière qui, surpris, avait tiré en l’air.

 

- Désolé pour toi, lui avait-il dit avant de mettre toute sa force dans une casserole.

 

Les policiers virent les otages sortir et se demandèrent ce qui avait pu se passer à l’intérieur.

 

Le cœur de Kazumi se serra encore plus quand elle vit toutes ces pauvres personnes rejoindre leurs familles ou amis. Pourquoi Keita ne sortait pas ? Était-ce lui qui avait été touché ?

 

- On a une victime, dit un policier, de sexe masculin.

 

Le désespoir s’empara d’elle. Une douleur atroce avait emplis son cœur.

 

- Et c’est cet enfoiré de braqueur, poursuivit le même policier.

 

Elle releva la tête, les yeux toujours en larmes et c’est là qu’elle reconnut son petit Keita donnant la main à un autre garçon dont elle se ficha royalement. Keita était là et c’était tout ce qui comptait.

 

- Keita, cria-t-elle, la voix tremblante et en tombant à genoux.

 

Ryusuke, qui reconnut Kazumi, lâcha la main du petit garçon qui lui, n’attendit pas deux fois avant de courir.

 

- MAMAN, s’écria-t-il en se jetant aux bras de Kazumi.

 

Elle le serra contre son cœur aussi fort qu’elle le pue, trempant au passage son cou de ses larmes.

 

- C’est Ryusuke qui nous a sauvés, lui dit Keita un sourire aux lèvres.

 

Elle regarda son ami et le serra fort lui aussi, faisant passer tous ses remerciement et toute sa gratitude pour avoir sauvé la personne qui comptait le plus pour elle avec Seto.

Lui ne savait pas quoi dire. Il ne savait pas si le plus choquant était qu’une fille le serre dans ses bras, ou bien le fait que Kazumi ait un fils.

Elle savait qu’il lui poserait des questions auxquelles elle devrait répondre prudemment, mais pour l’instant, tout ce qu’elle voulait, c’était rentrer chez elle avec son fils et serrer son frère dans ses bras. Ryusuke comprit tout de suite qu’elle préférait ne pas rester ici, et lui non plus d’ailleurs. Toutes les questions qu’allaient lui poser les policiers et les journalistes l’épuisait rien que d’y penser.

Il raccompagna donc la jeune fille chez elle en silence. Du moins, lui était silencieux. Le petit Keita lui, raconta avec joie comment lui et Ryusuke avaient piégés l’agresseur.

Le jeune homme souria devant tant d’énergie, alors que ce petit venait d’être victime d’un braquage et qu’il aurait pu se faire tirer dessus si son plan avait mal tourné.

Kazumi ne l’invita pas à monter, voulant se retrouver seule avec les deux personnes les plus importantes pour elle. Il ne lui en voulait pas, au contraire. Mais elle se promit tout de même de tout faire pour le remercier comme il se devait.

 

Et voila !! Maintenant vous comprenez pourquoi j'ai aimée écrire ce chapitre.

J'espère que j'ai bien décrit ce que ressentait Kazumi. En tout cas, ça m'a fait mal au coeur de lui faire vivre ça :-[  Et oui elle a un fils.

Ah et j'ai mis un dessin d'elle en première page :)

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Un chapitre d'émotion !

 

On comprend pourquoi il est ton préféré ;D. Tout d'abord le chapitre commence avec le futur couple de Kogai et Tamaki qui se réveillent côte à côte, il est vrai que qu'une telle situation amène à se poser des questions :P, mais Kogai dit n'avoir rien fait :).

Quand Masato et Sana, le petit qu'il y avait entre eux a vite disparu quand ce dernier est venu présenter ses excuses avec un bon jeu vidéo ;D. On voit pour la première fois la mère de Sana qui à l'air assez sympa et gentille, mais entre sa fille et elle ça ne va pas trop, c'est l'adolescence qui fait ça ou autre chose qui sait. Sana part dans un lieu quelle seule connait pour se calmer.

 

Tamaki a failli se faire griller par Miko ;D, elle finissent par partir faire les vitrines dans un nouveau magasin, du côté de Ryusuke et Daito c'est plus de la discussion au sujet des filles et de la prochaine fête, Ryu n'a pas encore trouver sa cavalière. Masato et Kogai rencontrent Tamaki et Miko dans le centre commercial, j'ai trouvé que même si leur baiser était une blague, il y a du vrai dedans :D.

 

On passe à Kazumi qui fait face à une très mauvaise situation, le magasin où se trouve Keita est pris en cible par un braqueur et à ce moment là, on ressent vraiment sa détresse et sa peur pour Keita. Mais dans le magasin se trouve Ryusuke qui avec l'aide de Keita arrive à mettre hors d'état de nuire le ravisseur, Ryusuke a agit comme un héros. Puis vient la révélation du chapitre Keita se retrouve être le fils de Kazumi, je m'y attendais pas :o, elle a un fils et Seto est son petit frère. C'est le choc pour Ryusuke d'apprendre la nouvelle, Kazumi lui demande de garder cela pour lui.

 

On connait le secret de Kazumi, mais je pense que cela ne dit pas pourquoi Ryusuke l'a vu à la télé, ce n'est pas à cause dû fait qu'elle est un fils, ça devient assez banal à notre époque, c'est pourquoi je pense que si elle est passé à la télé, c'est pour quelque chose de bien plus grave, je pense qu'elle a dû être violer par son père et que c'est à cause de ça que Ryusuke l'a vu à la télé et suite à ce terrible méfait, elle a préféré quitter son ancienne vie puis est parti avec son fils et son frère.

 

Enfin c'est l'une de mes théories, en tout cas j'ai bien aimé le chapitre tu as bien retranscrire l'émotion de Kazumi. J'attends la suite !

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Franchement quand j'ai écrit ce chapitre, les idées me sont venu d'un coup, j'étais à mort inspirée.

 

La scène du braquage est ma préférée :)

Ryusuke s'est enfin réveillé.

 

Par contre, j'ai jamais dis que Ryusuke avait vu Kazumi à la télé ;)

 

Et ce n'est qu'un des secrets de Kazumi. Ca aurait été trop facile d'en avoir qu'un seul.

 

Merci en tout en cas et si j'ai bien réussie à retranscrire les émotions de Kazumi je serais assez fière de moi  :D

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Bon chapitre, on en apprend d'avantage !

 

Avec le passage chez Kazumi, je me suis demandé pourquoi nous n'avions pas encore vu les parents de la blonde... Avec la scène du braquage et ce qui en a découlé, je comprends un peu mieux. Kazumi est une jeune mère qui cravache pour le bien-être de sa famille. Seto, qui est son frère, doit certainement la soutenir. Leurs parents... sont-ils décédés ? Et leur mort pourrait-elle avoir un rapport avec le fait que Ryusuke se rappelle de l'avoir déjà vu quelque part ?

 

Nous avons la touche de romantisme et je vois petit à petit des couples qui se forment, après rien est figé surtout quand on parle de sentiments :

 

- Sana x Masato : ce sont plus de bons amis qu'autre chose, mais Masato la connait très bien, peut-être plus que n'importe qui dans leur bande. Cela lui vaut d'agir comme il faut quand il doit se rattraper par exemple.

 

- Kazumi x Ryusuke : Je n'y croyais pas au début comme Ryusuke avait un rôle moindre, mais maintenant leur relation ne sera que plus forte.

 

- Takumi x Kogai : Le jeu  d'acteurs de faux couple était super. Même leurs amis se sont fait avoir. Mais je les vois bien finir ensemble, ce jeu pourrait muer en une histoire sérieuse.

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Merci Bloody  :)

 

Et oui, la scène du braquage 9_9 j'ai vraiment aimée l'écrire.

Leurs parents décédés ? Peut-être que oui.

 

Pour Ryusuke, j'peux te dire qu'il va jouer un rôle très important plus tard  ;)

 

Et pour Tamaki et Kogai, j'ai rigoler toute seule en écrivant la scène  ;D

 

Sinon pour le chapitre 5 il va être posté ce soir ou demain. Et toute la bande normalement aujourd'hui.

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Tamaki, ou plutôt sa réaction vis à vis d'une éventuelle perversité de Kogai est vraiment excellente. Le pauvre quand même, il n'a rien demandé et se fait attaquer dès le réveil. Réveil qui est forcé d'ailleurs. Elle ne commence pas bien sa journée. [ça me rappel quelque chose *sors*]

 

Sinon pour la scène la plus important de ce chapitre, à savoir la tentative de braquage de la banque...

C'est vrai que tu as bien réussi à nous retranscrire ce qui s'y est passé et surtout les différents sentiments en présence, notamment le fait que Kazumi Ssoit en fait la mère du petit Keita. C'est clair que pour une surprise, ça en est une belle.

 

Sana & Masato, aka le couple de geek de ta fic :D. J'aime bien comment en un instant elle ne lui en veut plu. Les jeux-vidéos sont bien la solution aux soucis de coeur, je le savais *-*

 

 

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Merci Jiraya :)

 

Apparemment j'ai bien réussie à décrire les sentiments de Kazumi et des autres, alors je suis vraiment contente ;D

 

Kazumi qui est maman mais ce n'est pas le seule secret qu'elle ait.

 

Sana et Masato en couple ? Il y a Gintaro aussi 9_9

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Mdr Gintaro en plus... Berk. Et vu ce qu'il à dit à Masato, ca m'étonnerais que Sana lui parle. Enfin on sait jamais 9_9

 

Merci pour les émotions, j'avais peur de ne pas bien écrire ce que les perso' ressentaient. Mais si j'ai bien réussie alors tant mieux :D

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Bon et bah le voila chapter five ;)

 

Chapitre 5. Quelle journée !

 

En ce lundi matin, Kazumi repensait à ce qui était arrivé samedi. Pour une fois qu’elle laissait un peu de liberté à son fils, voila ce qui arrivait. Elle se détestait. Par sa faute, qui sait ce qui aurait pu arriver à Keita.

Elle alla voir les deux garçons en train de dormir et souria. C’était bien les deux seules personnes pour qui elle serait capable d’endurer les pires souffrances. Son frère et son fils. Oui, elle les aimait plus que tout et ferais tout pour les protéger de n’importe quel danger et ce, à n’importe quel prix.

 

                                                              *

 

Sana détestait arriver en avance à l’arrêt de bus. Pourtant, cela faisait bien 10 minutes qu’elle attendait le fichu véhicule. Pour une fois qu’elle n’était pas en retard, c’était lui qui se faisait attendre.

S’étant totalement coupée du monde la veille, elle réalisa qu’elle avait oubliée de lire ses messages. Et là, elle comprit pourquoi ils n’étaient que trois personnes à l’arrêt.

Daito lui avait envoyer un message disant qu’il y aurait une grève des bus le lendemain et qu’il passerait la chercher en bas de chez elle. Elle fit demi-tour en fulminant. La journée commençait super bien pensa-t-elle ironiquement.

 

                                                              *

 

Passant d’abord chercher Ryusuke, Daito lui demanda comment s’était passé le dîner de la veille.

 

- Je préfère même pas répondre à ta question, répondit-il avec amusement.

 

Son ami savait très bien comment cela s’était déroulé, mais il avait préférer demander pour être sûr. Tout en rigolant, ils partirent chercher Miko, puis Masato.

 

- Ah au fait, débuta Ryusuke, Kogai m’a dit de te dire que ce n’était pas la peine de venir le chercher.

 

- Ah oui, et pourquoi, interrogea le conducteur.

 

- Lui et Tamaki vont venir à pieds.

 

En entendant cela, les deux amis, à l’arrière, se regardèrent avec de grands yeux en repensant à samedi.

Le tour qu’avaient joué les deux bruns, était certes, drôle en y réfléchissant, mais sur le coup, ça faisait un choc. Le pire, c’était qu’un passant ordinaire aurait pu les prendre pour un vrai couple. De toute façon, c’était tout bonnement impossible que Tamaki et Kogai finiraient ensemble. Ils étaient comme chien et chat. Et à ce moment là, Miko se demanda qui jouais le rôle du chien.

 

                                                              *

 

Daito s’arrêta devant l’immeuble de Kazumi. Cette dernière ouvrit la portière gauche de la voiture et Miko se mit au milieu.

 

- Salut tout le monde, dit-elle.

 

Ils lui répondirent tous et deux minutes après, Kazumi sentit un regard posé sur elle.

Levant la tête, elle se rendit compte que c’était Ryusuke qui la regardait par le rétroviseur. Il lui fit un sourire auquel elle répondit. Il détourna alors les yeux.

 

                                                              *

 

La voiture arriva devant chez Sana. Cette dernière, déjà énervée, le fut encore plus lorsqu’elle vit que tout le monde était là, et que cela devrait être elle qui s’assiérait aux pieds de ses amis. Ils se dirent bonjour et partirent en direction du lycée.

 

                                                              *

 

Kogai, qui attendait en bas de chez Tamaki depuis 5 minutes, se décida à sonner à l’interphone.

 

- Oui, qui c’est, dit une voix qu’il reconnut comme n’étant pas celle de son amie.

 

- C’est Kogai Mme.

 

- Oh, attend je t’ouvre.

 

Elle lui ouvrit la porte d’en bas et 30 secondes après, il frappa à la porte et une femme lui répondit.

 

- Bonjour mon p’tit Kogai, commença-t-elle avec un sourire. Ca fait longtemps que je ne t’ai pas vu.

 

- Bonjour Mme Nekotori, répondit-il avec un grand sourire. Toujours aussi resplendissante à ce que j’vois.

 

- Oh je t’en prie mon p’tit, rigola la mère de Tamaki. Je sais que je n’dois pas avoir bonne mine.

 

C’est vrai qu’en la regardant, elle faisait peine à voir. Les yeux cernés, le visage triste. Et elle avait encore perdu du poids depuis la dernière fois où il l’avait vu. Il lui adressa un regard désolé et Tamaki arriva.

 

- Salut Kogai, on y va ?

 

- Ouais on y va. Au revoir Mme.

 

- A bientôt mon p’tit, souria-t-elle

 

Tamaki embrassa sa mère et ils partirent tout les deux.

 

                                                              *

 

En classe, Mme Limiet fit l’appel. Peu de personne était présente mais il y en avait assez pour faire cours. Il y avait les trois meilleurs élèves de la classe, ainsi que les gosses de riches. Milana, une jeune fille à l’air inoffensive et toute la bande, sauf les deux bruns qui n’étaient pas encore arrivés.

 

- Kogai et Tamaki vont arriver Mme, dit Daito.

 

- Oui mais ils ne sont pas la, répondit Jiro. Cela mérite quand même un retard.

 

- De quoi tu t’mêle toi, répliqua agressivement Sana.

 

- De ce qu’il me regarde. Dans le règlement, il est indiqué que toute personne en retard doit passer au bureau de la vie scolaire pour justif…

 

Il n’eut même pas le temps de finir sa phrase que le coup fusa.

 

- Tu nous soule avec ton règlement !

 

- Je ne te permet pas. Si mon père sait ce que tu m’as fait, tu risquerais d’avoir de sérieux problèmes.

 

Pensant lui avoir cloué le bec, il se retourna, fier de lui. Mais Sana avait décidée de ne pas en rester là. Surtout qu’elle avait sa tête des mauvais jours.

Étant derrière Jiro, elle attrapa le dossier de sa chaise et la fit basculer en arrière. Ce dernier eut juste le temps de se rattraper sur ses bras avant que sa tête ne heurte le sol.

 

- Sana, hurla la prof’, chez la principale et tout de suite !

 

La jeune fille se leva bruyamment et sortit en claquant la porte.

 

                                                              *

 

En chemin, Kogai et Tamaki discutaient.

 

- Tu devrais dire à ta mère de se reposer. T’as vu la tête qu’elle a ?

 

- Je lui ai déjà dis, mais elle refuse de m’écouter. Je n’sais plus quoi faire, soupira-t-elle.

 

- Et bien ne lui laisse pas le choix.

 

- Kogai, tu sais très bien que si je lui dis de se reposer chez moi, elle va me forcer à y aller à sa place. Et avec les cours je peux pas. On commence presque tous les jours à 8 heure.

 

- C’est vrai, mais si elle continue comme ça, elle va se retrouver à l’hôpital. Et je pense que c’est bien la dernière chose dont tu ais besoin.

 

Elle acquiesça. Ce soir, elle parlerait à sa mère. Elle ne pouvait plus continuer comme ça.

 

                                                              *

 

Entrant sans frapper dans le bureau de Mizura, la principale, surprise, eut juste le temps de cacher ce qu’elle avait dans les mains.

 

- Sana, s’exclama-t-elle, on ne t’a jamais appris à frapper avant d’entrer ?

 

- Oh vous savez, j’ai tellement l’habitude qu’on m’dise que j’suis bête que j’ai due oublier, répliqua-t-elle, sarcastique.

 

La principale soupira. Quand Sana était comme ça, mieux valait ne pas discuter avec elle. Mais elle s’en fichait. Elle ferais vider son sac à son élève une bonne fois pour toute. Elle savait que Sana en avait lourd sur le cœur. Mais la jeune fille s’efforçait toujours de sourire, même quand elle avait très mal. C’est pour cela que personne ne savait jamais ce qu’elle pensait réellement.

 

- Sana, commença doucement Mizura, tu sais que si ça ne vas pas, je suis la pour t’écouter.

 

- Je sais, mais tout va bien. C’est juste Jiro qui m’a énervé, c’est tout.

 

- Je ne te parle pas de ce qu’il s’est passé en classe.

 

La plus jeune savait très bien de quoi voulait parler sa directrice, mais elle faisait la sourde oreille.

La seule personne à qui elle avait racontait sa vie l’avait abandonnée du jour au lendemain. Alors faire autant confiance à quelqu’un d’autre, jamais.

Même Masato, à qui elle racontait pourtant beaucoup de chose, ne savait pas tout à son sujet.

 

- J’ai pas envie d’en parler.

 

Mizura souria. Sana était une vrai tête de mule quand elle s’y mettait. Mais elle n’insista pas et demanda seulement ce qu’il s’était passé en classe.

 

                                                              *

 

Étant venue à pieds, les deux bruns avait mis une bonne vingtaines de minutes avant d’atteindre le lycée. Ne prenant pas la peine d’aller faire un billet de retard, ils montèrent directement en classe, espérant que Mme Limiet ne les ferait pas redescendre.

Ils toquèrent et leur prof’ leur dit d’entrer.

 

- Vous n’avez pas de billets, demanda-t-elle.

 

- Euh non, répondit Kogai.

 

Tamaki inspecta la classe et ne vit pas Sana. Elle regarda Masato et lui demanda du regard où était son amie. Il lui fit des gestes que seule Sana comprenait, et elle arqua un sourcil.

Elle regarda Miko qui lui répondit de vive voix qu’elle était chez la directrice.

 

- Mais Mme, on est venu à pieds exprès pour votre cours. On va pas faire un retard pour ça alors qu’on aurait très bien pu ne pas venir, continua Kogai.

 

- Je ne veux rien savoir, cria la prof’. Descendez me chercher un billet !

 

Les deux retardataires levèrent les yeux au ciel et redescendirent.

 

- Franchement, j’ai plus envie d’aller à son cour, dit le brun.

 

- Ouais moi non plus. Bah on a qu’a attendre la prochaine heure.

 

Ils sourirent et partirent s’asseoir dans les escaliers du lycée.

 

                                                              *

 

Le cour suivant était français. Mme Takagi avait prévenus certains élèves qu’il y allait avoir un contrôle surprise. Évidemment, les petits bourges eux, n’en savait rien.

 

- Bonjour chers élèves, débuta-t-elle en souriant. Pas la peine d’atteindre vos affaires. Seul votre trousse et une copie feront l’affaire.

 

Certains élèves la regardèrent bizarrement.

 

- Et oui, souria-t-elle, un petit contrôle surprise pour voir si vous apprenez vos leçons.

 

Ceux n’ayant pas appris étaient dégoûtés. Cette prof’ était une vrai psychopathe quand elle s’y mettait. Avec ce petit sourire sur son beau visage, elle n’en faisait que plus peur. Le cour se passa dans le silence et Mme Takagi put regarder ses animes préférés.

 

                                                              *

 

Ryusuke était très content d’aller en histoire. Il allait pouvoir dormir pendant une heure. M. Kusuda était tellement assommant qu’il réussissait à s’endormir au bout de quelques minutes.

Mais pour l’instant, c’était la récré et la bande alla s’asseoir sur un des bancs dehors. Non loin d’eux, un petit groupe d’amis commença à parler d’un incident survenu samedi.

 

- Vous avez vu, débuta l’un d’eux, il parait que le magasin de M. Kaitani s’est fait braquer.

 

- Sérieux, répondit une fille.

 

- Ouais, et il parait même que c’est quelqu’un de notre lycée qui a sauvé les otages.

 

Kogai, qui avait tout entendu, dit à ses amis :

 

- J’aimerais bien savoir c’est qui ce mec. On ne l’a pas vu une seule fois à la télé et il n’est même pas passé dans le journal.

 

- C’est vrai, poursuivit Miko. Apparemment, il est parti avant que les policiers et les journalistes ne le questionnent. En tout cas, si je sais qui c’est, je vais tout faire pour sortir avec lui. Un garçon aussi courageux ne se trouve pas à tous les coins de rues.

 

En entendant cela, Ryusuke fronça les sourcils en levant les yeux. Lui, sortir avec Miko, jamais. Ce serait comme si on lui demandait de sortir avec une de ses cousines.

 

- En tout cas, répondit Kogai, ce mec ne s’est pas vanté une seul fois de ses exploits. Si ça aurait été moi…

 

- Oui Kogai, coupa Tamaki, si ça aurait été toi, on en aurait entendu parler toute notre vie, mais certains font preuve de plus de discrétion que toi.

 

- Toute notre vie, souria-t-il. Dois-je comprendre que tu veux passer ta vie avec moi, poursuivit le brun avec un grand sourire et en levant les sourcils.

 

Tamaki elle, rigola moins. En moins de deux minutes, le pauvre garçon traversa tout le lycée.

 

                                                              *

 

Le cour d’histoire débuta et Kazumi, assise à coté de Ryusuke, repensa à la conversation qu’avaient eu ses amis. Elle le regarda. C’est vrai que le jeune homme ne s’était pas une seule fois vanté du courage qu’il avait eut dans ce magasin. Pas même auprès de ses amis. Tout le monde ignoraient que c’était lui le sauveur qu’ils cherchaient. Le plus flemmard, le plus endormi, celui qui ne cherchait que tranquillité et à vivre sans soucis, était le héros qui avait sauvé son fils, sa vie. Elle ne pourrait jamais assez le remercier pour ce qu’il avait fait. Sentant un regard posé sur lui, il releva la tête et croisa les yeux de la blonde. Il pouvait voir à l’intérieur une profonde gratitude.

 

- C’était normal tu sais, dit-il. Tu n’dois pas vouloir me remercier à tout prix. J’ai fais ce qu’il fallait faire, c’est tout.

 

- Tu n’te rends pas compte de ce que ça représente pour moi, répondit-elle. Tu as sauvée la personne la plus importante de ma vie. Alors c’est vrai que je ne sais pas comment te remercier, mais sache que tu as toute ma gratitude et mon respect à vie.

 

- Tu sais, un simple merci suffirait.

 

- Pas pour moi. Rien au monde n’est plus important que mon fils et mon frère. C’est comme si tu avais sauvé la partie la plus précieuse de mon âme. Mais si tu veux te contenter d’un simple merci, alors merci.

 

Elle lui souria et tourna la tête. Lui, regarda son sourire et remis sa tête dans ses bras. Ce visage, ce sourire. Il était sûr de les avoir déjà vu. Il détestait ne pas se rappeler de quelque chose. Toujours la tête dans ses bras, il ouvrit soudainement les yeux, prenant conscience de quelque chose d’important. Keita était bien le fils de Kazumi, c’était certain. Ils se ressemblaient, avaient les mêmes yeux, mais cependant, quelque chose clochait dans cette histoire. Le petit garçon avait à tout casser cinq ou six ans. Kazumi elle, avait dix-sept ans. Ce qui voulait dire qu’elle aurait eue son fils à onze ou douze ans.

Est-ce qu’elle se serait fait violée, ou bien ce n’était pas vraiment son fils.

Trop de choses tournait dans la tête du pauvre Ryusuke, mais il se promit de découvrir, si il en avait le courage, les dessous de cette histoire. Il n’avait pas autant de ressources que Miko quand il s’agissait de découvrir quelque chose, mais si cela le tourmentait, il n’arriverait pas à penser à autre chose.

 

                                                              *

 

- J’veux pas y alleeeeeeez, gémissait Sana.

 

- Allez Sana, fais pas ta gamine, répondit Daito en la tirant par le bras, un cours avec M. Kanuto, c’est pas si terrible.

 

- Pas si terrible ? J’ose même pas éternuer dans son cour.

 

Kazumi, qui n’avait pas encore vu le prof’ de maths, se demanda comment il était vu les commentaires que Sana faisait sur lui.

 

- Il est horrible, méchant, atroce, moche et tout les trucs négatifs qui existe, lui répondit Sana. C’est limite t’as pas le droit de tousser dans son cour.

 

Kazumi se demanda si Sana n’en rajoutait pas un peu. Comment un prof’ pouvait être comme ça.

Cependant, en le voyant, elle compris tout de suite. Il était grand, fins et avait des lunettes. Ses yeux exprimait une certaine supériorité sur les autres qui agaçait fortement Kazumi.

Quand le prof’ la remarqua, elle se présenta et il la regarda pendant une trentaine de secondes.

 

- Bon, je vais t’attribuer une place. Vous allez tous vous décaler d’une chaise.

 

M. Kanuto avait effectivement fait un plan de classe par ordre alphabétique. C’était des tables de quatre et Kazumi se retrouva donc entre Milana, et Tamaki.

Le cour commença dans un silence religieux. Elle comprenait maintenant ce que voulait dire Sana par << Ne pas oser tousser >>. Un élève eut le malheur d’éternuer et le prof’ lui avait dit :

 

- Ah tu veux éternuer. Et bien va donc me résoudre cette inéquation au tableau.

 

Et avec M. Kanuto, tant qu’on avait pas réussi l’exercice, on devait rester au tableau jusqu’à ce qu’on y arrive.

 

                                                              *

 

Le lundi après-midi, ils n’avaient jamais cours, alors ils avaient décidés de passer la journée ensemble. Dans un parc, pas loin de chez Daito, ils avaient leur petit coin où personne n’allait jamais. Ils s’assirent sous leur arbre, qu’ils avaient baptisé en rigolant Daichi, car il était aussi imposant que leur prof’ de sport.

Ils parlèrent de tout et de rien quand Kazumi reçut un coup de fil.

 

- Allo, dit-elle.

 

- Bonjour Mlle Matsumoto, nous avons bien reçu votre CV mais malheureusement, nous avons déjà trouvé quelqu’un qui à de l’expérience dans ce métier.

 

Elle s’éloigna de ses amis.

 

- Mais j’apprend très vite. J’ai vraiment besoin de ce travail, je vous assure que vous ne le regretterez pas, insista la blonde.

 

- Je suis désolé mais nous avons déjà accepté l’autre personne. Je suis sûr que vous trouverez ailleurs, essaya son interlocuteur.

 

- Non, je ne trouverais pas ailleurs. Je n’ai eue que des refus. Comment voulez-vous qu’on ait de l’expérience si personne ne veut nous laisser essayer ?!

 

- Je suis désolé Mlle.

 

- Vos excuses vous pouvez vous les mettre la où je pense, s’énerva-t-elle.

 

Elle revint vers ses amis et leur dit qu’elle devait y aller.

Voyant la tête qu’elle faisait, Ryusuke attendit cinq minutes avant de sortir une excuse pour aller rejoindre Kazumi. Il la vit sortir du parc et la rattrapa. Elle sentit un présence à coté d’elle et remarqua Ryusuke.

 

- Qu’est-ce que tu fais, lui demanda-t-elle.

 

- Vu la tête que tu tirais, la personne qui t’as appelé n’a pas due t’annoncer une nouvelle réjouissante.

 

- Non, c’est vrai, dit-elle en baissant les yeux.

 

- Raconte moi. J’peux peut-être t’aider, répondit-il avec gentillesse.

 

- Écoute Ryusuke, je n’sais pas ce que tu penses depuis que tu as découvert que j’avais un fils, mais si c’est de la pitié que tu éprouves, alors ce n’est pas la peine de m’adresser la parole, déballa-t-elle avec de la colère dans les yeux.

 

- Je n’éprouve aucune pitié pour toi, dit-il nonchalamment. Tu t’occupe de ton frère et de ton fils et je trouve ça très courageux. Si tu galères, je veux juste t’aider. On est amis après tout.

 

Le regard de la jeune fille s’adoucit. Elle s’était bêtement emportée. C’est vrai que dans les paroles de son ami, elle n’y avait décelé aucune pitié, juste une profonde sincérité.

 

- Je… J’ai postulée pour un travail mais ils ont préférés choisir une personne avec plus d’expérience, raconta-t-elle.

 

- Je vois.

 

Il semblait réfléchir. Soudain, il eut une idée.

 

- Écoute, ma mère travaille dans une boulangerie. Elle a peut-être besoin de quelqu’un.

 

Elle le regarda avec espoir.

 

- Ce n’est pas aussi bien payé qu’avocat, et je n’peux rien te promettre, mais ça sera toujours ça de gagner.

 

Cela lui fit bizarre. D’habitude, c’était toujours elle qui aidait les autres, alors se faire aider, elle n’avait pas l’habitude.

Elle le remercia et il la raccompagna chez elle.

 

Voila la fin de ce chapitre :)

Et tous les personnages sont en première page.

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Bon chapitre.

 

Le week end est passé et la semaine scolaire reprend. Kazumi s'est déjà préparer pour partir au lycée et dit au revoir à son fils et son frère. Par contre je trouve très bizarre qu'elle laisse son fils et son frère toute la journée comme ça dans un appart. Ils vont pas à l'école ?

 

Daito passe récupéré ses amis en chemin à cause de la grève de bus. Kazumi et Ryusuke font comme si ce week end il n'avait rien eu, ils sont bien parti pour finir ensemble.

 

Kogai passent chercher sa future petite amie chez elle. On voit la mère de celle ci pour la première fois et semble pas très en forme. On dirait que sa mère sort d'un deuil très dure à surmonter. Le couple finit par se diriger au lycée à pied.

 

Pour Sana la journée commencent assez mal, elle se fait renvoyée dans le bureau de la Proviseur qui encore une fois à le nez dans quelque chose qu'elle cache, ça doit être un dossier regroupant tous les détails sur les élèves. On apprend que Sana avait un confident à qui elle disait tout mais qui l'a abandonnée. Son père à cause d'un divorce ?

 

Une fois la recréé venu les élèves parlent du braquage survenu le week end, mais personne ne sait que Kazumi et Ryu y étaient et que ce dernier est le sauveur. Mais normalement avec les caméras du magasin, il serait possible de l'identifier.

 

Durant le cours d'histoire on ressent que le lien entre Kazumi et Ryu se renforcent. Ryu fut le prince sauveur d'une nuit 8). Il se pose les mêmes questions que moi, et je pense que c'est bien un viol qu'elle a dû subir, peut être de dun père qui est en prison ou mort.

 

On rencontre le prof de math qui agit comme un dictateur. Il est ridicule.

 

Une fois leur court finit, nos amis se rendent dans un parc où Kazumi reçoit un appel pour un travail où elle fut refusée, c'est dommage car elle doit subvenir au besoin de son fils et son frère. Mais Ryu remarque qu'elle est contrariée et décide d'aller lui parler, elle finit par voir la gentillesse de Ryu et lui explique son problème. C'est alors que Ryu lui propose de travailler avec sa mère, comme quoi le destin de sa rencontre avec Ryu va illuminé la vie de Kazumi :).

 

J'attends la suite !

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Merci Kyojin

 

Non, ils ne vont pas école mais on saura plus tard pourquoi ;)

 

Sa future petite amie ;D tu vois loin dis donc. Peut-être qu'il ne vont pas finir ensemble. D'ailleurs dans les prochains chapitre, un nouvel élève va arriver 9_9

 

Pour Sana, son confident était peut-être son père... A moins que...

 

Mmmh disons que le braqueur avait cassé les caméras. C'est vrai que j'étais tellement inspirée que j'ai pas du tout pensée à ça :-[

 

Kazumi est un mystère en elle même ;D

 

Illuminé sa vie ? C'est très beau ;D mais il va surement y avoir des hauts et des bas.

 

Et le prof' de maths est le même que le mien. On ose même pas respirer dans son cour ;D

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Le chapitre 6 :)

 

Chapitre 6. Essai concluant.

 

En rentrant chez lui, Ryusuke attendit patiemment que sa mère rentre. Elle travaillait jusqu’à 20 heure mais ce n’était pas pour rien.

Beaucoup de clients venaient chez sa mère pour acheter leurs baguettes, pains ou autres viennoiseries. Sa mère savait y faire avec les gens. Bien qu’elle ait un caractère de chien, elle était dotée d’une grande gentillesse rivalisant presque avec celle de Tamaki. De plus, elle faisait elle-même son pain et tout le monde savait qu’elle s’appliquait dans son travail. Il entendit la porte s’ouvrir sur ses parents.

 

- Salut fiston, commença le père en s‘installant dans un fauteuil, comment c’est passé ta journée ?

 

- Assez bien. Et la tienne ?

 

- Bien aussi, souria le paternel, pas de meurtre égal bonne journée.

 

En effet, son père était commissaire. Le jour du braquage, il était à une réunion où était réuni beaucoup de commissaires. Un de ses agents avait reconnu son fils et lui avait fait part de son héroïsme. M. Omura était très fier de Ryusuke.

 

- C’est sûr, continua Ryusuke avant de se rappeler ce qu’il devait demander à sa mère.

 

Il alla la voir dans la cuisine et vit qu’elle prenait son café. Voyant qu’il voulait lui demander quelque chose, Mme Omura souria :

 

- Ca va fils, demanda-t-elle.

 

- Oui très bien.

 

Il s’assied en face de sa mère.

 

- Dit moi maman, par hasard, tu n’aurais pas besoin d’aide à la boulangerie ?

 

Il savait que sa mère n’aimait pas se faire aider, mais il tentait tout de même. Qu’avait-il à perdre après tout ? Sa mère le regarda, plus qu’étonnée.

 

- Tu…tu veux travailler ?

 

- Nan c’est pas pour moi. Alors, t’as besoin d’aide où pas ?

 

Sa mère réfléchit. Si son fils lui demandait d’aider quelqu’un, c’était forcément une personne de son cercle d’amis.

Tamaki était trop tête en l’air, elle serait capable d’oublier de rendre la monnaie à un client, Miko se ferait les ongles plus qu’autre chose. Kogai lui, passerait son temps à draguer les clientes et Sana s’ennuierait trop. Masato était trop survolté et Daito pas assez. Elle adorait rendre service, surtout aux amis de son fils mais là, elle ne pouvait rien faire. Sa boulangerie était sa boulangerie.

 

- Ryusuke, tu sais que j’adore tes amis, mais…, commença-t-elle avant d’être coupé par son fils.

 

- Je sais, mais elle, tu ne la connaît pas.

 

Sa mère le regarda avec un petit sourire remplit de sous-entendus.

 

- Non maman, ce n’est pas ma petite amie, c’est juste une amie qui a besoin d’un travail.

 

- Ah oui, répondit sa mère intéressée. Et comment est-elle ?

 

- Sérieuse et motivée. Elle a postulée pour plusieurs travails mais elle n’a eue que des refus.

 

- Si elle n’a eue que des refus c’est parce qu’il doit y avoir une raison.

 

- Elle n’avait pas assez d’expérience et personne ne veut lui laisser sa chance. Elle a vraiment besoin d’un travail maman, insista-t-il.

 

- Je vois. Mais tu sais que je n’ai pas besoin d’aide.

 

Ryusuke baissa la tête, désolé pour son amie. Il lui avait laissé un peu d’espoir et voila qu’il allait devoir lui annoncer qu’elle avait obtenu un nouveau refus.

 

- Ca c’est-ce que j’aurais dis avant.

 

Ryusuke releva la tête.

 

- Mais vu comme tu insistes, c’est qu’elle doit vraiment avoir besoin de travailler. Je veux bien faire un essai, et si elle fait du bon boulot, elle aura un poste fixe. En tant que vendeuse bien sur, souria Mme Omura.

 

- Super, s’exclama Ryusuke. Merci maman, dit-il en l’embrassant sur la joue.

 

- De rien fils. Et sinon elle est comment cette fille, taquina-t-elle

 

Son fils leva les yeux au ciel et monta dans sa chambre.

Dans le salon, M. Omura, n’avait rien perdu de la conversation qu’avait eu sa femme et son fils. Il souriait, jamais il n’avait vu Ryusuke insister autant auprès de sa mère.

 

                                                                *

 

Kazumi était en train de manger quand elle reçut un message de Ryusuke lui disant que sa mère acceptait de la prendre à l’essai. Elle lui dit de remercier sa mère et annonça la nouvelle aux enfants.

 

- Ca veut dire que tu va faire des gâteaux, demanda Keita

 

- Nan, elle va vendre le pain aux clients, répondit gentiment Seto.

 

- Oui, comme ça on aura plus d’argent, continua Kazumi.

 

Car même s’ils ne manquaient de rien, la jeune fille préférait toujours avoir de l’argent de coté. On ne savait jamais ce qu’il pouvait arriver.

 

- Et c’est qui qui t’as trouvé ce travail, demanda Seto.

 

- C’est Ryusuke. Un ami de ma clas…

 

- Oh, coupa Keita, c’est celui qui m’a sauvé du magasin.

 

- Oui c’est lui, souria Kazumi.

 

- Comment que ça s’fait qu’il t’aide comme ça, questionna Seto, suspicieux.

 

- Il veut juste nous aider, répondit sa grande sœur.

 

- Je croyais qu’on ne devait accepter d’aide de personne.

 

- Je sais bien Seto, mais c’est soit ça, soit pas de travail. Et je préfère avoir quelques économies en plus.

 

- Je sais, pardon Kazumi, s’excusa-t-il.

 

- Ce n’est rien, répondit-elle gentiment. C’est moi qui dit qu’il ne faut pas accepter d’aide alors j’te comprend.

 

Ils finirent de manger en entendant une fois de plus l’histoire du braquage, raconté par Keita.

 

                                                                *

 

Les deux premières heures de cours se passèrent normalement. A la récré, Ryusuke avait prétexté devoir aller voir un prof’ et avait regardé avec insistance Kazumi. Elle l’avait donc suivit, disant aux autres qu’elle devait aller aux toilettes. Ils s’étaient donc retrouvés derrière les escaliers.

 

- Qu’est-ce qu’il y a, commença Kazumi.

 

- Ma mère te propose de commencer ton essai cet après-midi.

 

- Euh… mais on a cours.

 

- Vois avec la principale. Je n’pense pas qu’elle va refuser. Ma mère te demande de faire un essai aujourd’hui, parce que le mercredi il y a toujours beaucoup de monde alors vous allez être débordées.

 

- Bon d’accord. J’vais aller voir Mizura tout de suite. Encore merci Ryusuke.

 

- De rien, c’est normal, répondit-il avec un sourire.

 

Elle se dirigea vers le bâtiment de la principale, tandis que Ryusuke alla rejoindre le groupe.

 

- J’viens de croiser Kazumi, elle va voir la principale.

 

La sonnerie retentit et ils partirent en cours.

 

                                                                *

 

Kazumi entra dans le bureau de Mizura.

 

- Bonjour Kazumi, que puis-je faire pour toi ?

 

- Et bien cet après-midi, j’ai un entretien pour un travail, alors je voulais savoir si je pouvais m’absenter.

 

La principale la regarda dans les yeux. Elle souria.

 

- Bien sur que tu peux y aller. Et ne t’inquiète pas, je ne compterais pas cela pour une absence.

 

- Merci beaucoup Mme la principale.

 

- Mizura, je t’ai dis de m’appeler Mizura. Les amis s’appellent par leur prénom non ?

 

- Euh oui. Merci Mizura.

 

S’apprêtant à sortir, Mme Limiet déboula en colère dans le bureau.

 

- Mme Limiet, que me vaut votre visite, demanda la directrice déjà blasée par ce qu’allait lui dire la prof’.

 

- J’aimerais convoquer M. Honda et Mlle Nekotori.

 

La principale soupira.

 

- Kazumi, voila ton billet d’entré en classe et peux-tu dire à Kogai et Tamaki de venir. Ca a l’air vraiment important, dit-elle en levant les yeux au ciel.

 

- Oui, bien sur.

 

Et elle sortit alors que Mme Limiet racontait pourquoi elle voulait convoquer les deux élèves.

 

                                                                *

 

En classe de physique-chimie, M. Satake, qui ressemblait aux savants fous des dessins animés, faisait son cours, très enthousiaste, quand il fut interrompu.

 

- ENTREZ, hurla-t-il en rigolant comme un idiot.

 

- Bonjour, dit Kazumi.

 

- Bonjour ma p’tite Kazumi. Je t’en pris va t’asseoir, répondit Satake toujours en rigolant.

 

- Ah, Kogai et Tamaki sont demandés dans le bureau de la principale.

 

- Ooooh, on a l’impression que c’est toujours les mêmes qui y vont.

 

- C’est normal, commença Jiro, c’est toujours les mêmes qui y vont.

 

Alors que Kogai s’apprêtait à répliquer, le prof’ le devança.

 

- Tu sais mon petit Jiro, personne ne t’as demandé de faire un commentaire, alors tu serais prié de te taire, dit-il en rigolant toujours plus fort.

 

Les deux élèves se levèrent et allèrent voir la principale.

 

                                                                *

 

- J’me demande bien ce qu’on a fait, dit Tamaki.

 

- Ou ce qu’on a pas fait peut-être, continua Kogai.

 

Ils arrivèrent bientôt au bureau quand la concierge les stoppa. Elle leur donna un papier.

 

- Mme Limiet, lut Kogai.

 

- Qu’est-ce qu’elle nous veut celle la, interrogea la brune.

 

- Aucune idée.

 

Ils regardèrent la concierge. Elle souria et leur donna un second papier.

 

- Vous deviez aller à son cour hier mais vous n’êtes jamais revenu, lut cette fois ci la jeune fille.

 

- Oh c’est juste pour ça. Aucun problème, on va se la faire cette vieille momie, assura Kogai.

 

Et il frappa à la porte.

 

- Bonjour, Mme Yamamoto, dirent les deux arrivants.

 

- Bonjour vous deux.

 

- Oh Mme Limiet, bonjour à vous aussi.

 

- Bon je n’vais pas y aller par quatre chemins, débuta la directrice. Avez-vous sécher le cour de Mme Limiet hier ?

 

- Bien sur qu’ils ont…

 

- Mme Limiet, s’il vous plait, j’ai déjà eue votre version. Laissez les parler.

 

La prof’ d’économie ferma sa bouche, mécontente.

 

- Nous, séchés, s’exclama faussement outré Kogai. Pas du tout.

 

- Figurez-vous, Mme la principale, qu’à cause de la grève des bus d’hier, nous sommes venus à pieds, continua Tamaki.

 

- Comme beaucoup d’autres élèves sérieux de ce lycée, poursuivit le jeune homme.

 

- Malheureusement, nous sommes arrivés avec 20 minutes de retard et Mme Limiet nous a demandés un billet que nous n’avions pas fait.

 

- En arrivant au bureau de la vie scolaire, il y avait tellement de monde que Saki a décidée de nous mettre tous dans une salle pour éviter qu’il y ait trop d’élèves dans les couloirs.

 

- Je suis sûr que c’est un mensonge, répondit la plus âgée.

 

- Mais non Mme, je vous assure que c’est la vérité, dit le brun avec une voix de fayot.

 

- Très bien, je vais convoquer Saki et nous verrons bien, termina la principale.

 

Elle appela Amy, qui arriva une fois de plus comme une fusée pour repartir aussitôt après ce que Mizura lui avait demandée.

 

                                                                *

 

- Moi, demanda Saki pas très rassurée, mais je n’est rien fait de mal.

 

La concierge lui adressa un sourire confiant et lui donna un autre papier.

 

- Oh je vois. Si c’est pour défendre les élèves, Saki est toujours prête.

 

Et elle alla voir Mizura, un peu plus rassurée.

 

- Vous m’avez demandée Mme la principale ?

 

- Oui Saki. Puis-je savoir ce que tu as fait des retardataires d’hier matin.

 

- Oui bien sur. Ils étaient tellement nombreux que je les ais mis dans une salle pour ne pas qu’ils dérangent les autres classes ayant déjà commencé leurs cours.

 

- Quoi, s’écria Mme Limiet, je suis sûr que c’est faux. Ils se sont tous fait passer le mot.

 

- Mme Limiet, calmez-vous. Si Saki le dit c’est que c’est la vérité, calma Mizura.

 

- Non, c’est imposs…

 

- Bon écoutez-moi bien espèce de vieux fossile, s’énerva la directrice, je me fiche sérieusement de ce que vous pensez. Les deux versions sont les mêmes et Saki a eue raison de faire ce qu’elle a fait. Alors maintenant, vous allez retourner à vos occupations et me laisser tranquille sinon, je peux vous assurez que je ne répond plus de moi.

 

La vieille femme quitta le bureau, apeurée. Elle n’avait jamais vu la principale s’énerver comme ça.

Une fois sortit, Mizura se détendit.

 

- Nan mais quelle vieille sorcière celle-la.

 

- Ah oui, on est d’accord avec vous, répondit Kogai.

 

- Et sinon, continua la principale, qu’est-ce que vous avez fait hier, quand vous avez séchés ?

 

                                                                *

 

Étant l’après-midi, Kazumi chercha la boulangerie où la mère de Ryusuke travaillait. Il lui avait indiqué la route sur un bout de papier, mais elle ne comprenait rien. Ne faisant pas attention, elle bouscula une femme avec ses sacs de courses.

 

- Oh, je suis désolée Mme, s’excusa Kazumi. Vous n’avez rien ? Attendez je vais vous aidez.

 

Elle aida l’adulte à se relever et lui ramassa ses courses.

 

- Tenez voila.

 

- Merci beaucoup Mlle, souria la femme. Et je suis aussi désolée, je ne regardais pas vraiment devant moi.

 

- Dites-moi, demanda la blonde, vous ne sauriez pas par hasard où se trouve la boulangerie Omura ?

 

- Si bien sur, je travaille là-bas. Pourquoi ?

 

- Oh et bien je suis une amie de Ryusuke et sa mère veut bien me prendre à l’essais. Je ne voudrais pas être en retard à mon premier jour, mais je suis un peu perdu avec les instructions qu’il m’a donné.

 

- C’est vrai qu’il écrit aussi mal que son père. Quand il était petit, il avait toujours cette manie d’écrire couché sur la table, raconta la femme.

 

- Oh vous êtes une amie de la famille de Ryusuke ?

 

- Pas tout à fait. En fait je suis sa mère. Et vu que nous allons travailler ensemble, appelle moi Ayumi, dit-elle gentiment.

 

- D’accord Ayumi. Moi c’est Kazumi, répondit la blonde. Et je voulais vous remerciez de me donner une chance.

 

- Mais de rien, c’est normal. Ryusuke a tellement insisté sur le fait que tu avais réellement besoin de ce travail que je n’pouvais pas refuser.

 

Kazumi souria et la remercia une fois de plus.

 

- Bon allons y. On a du pain sur la planche, sans mauvais jeu de mot bien sur, rigola la patronne.

 

                                                                *

 

En classe, Ryusuke se demandait comment cela se passait pour Kazumi. Il espérait qu’elle s’en sortirait et que sa mère ne raconterait pas d’anecdotes honteuses à son sujet.

 

- Ryusuke, au lieu de rêvasser, viens donc me résoudre ce problème d’arithmétique.

 

Le jeune homme, encore endormi, soupira et se leva à la vitesse d’un escargot.

Cela l’ennuyait déjà. Il ne comprenait rien du tout. C’était comme si on lui demandait de parler chinois. Au bout d’une quinzaines de minutes, le prof’ en eut assez.

 

- Bon ça suffit, dit-il mécontent, retourne à ta place, tu m’agace. Et tiens toi bien, enlève tes mains de tes poches. Espèce de mal élevé. Je sais pas comment tu es éduqué mais y a du boulot.

 

- J’vous demande pardon, se retourna Ryusuke.

 

- Tu as très bien entendu.

 

- Oui, j’ai entendu et je n’vous permet pas de remettre en doute mon éducation. D’ailleurs, heureusement pour vous que je suis bien élevé, sinon mon poing aurait déjà atterri dans votre sale face de rat.

 

Son ton était calme, ce qui rendait ses paroles encore plus effrayante.

 

- Tu ne me fais pas peur espèce de gamin. Et ce n’est pas la peine de t’asseoir, tu es renvoyé.

 

- Je n’allais pas m’asseoir, j’allais juste prendre mes affaires pour partir de ce cour qui soule tout le monde.

 

- Nous verrons cela demain chez la principale.

 

- Pas de problème, ma mère sera là elle aussi.

 

Et il sortit du cours.

 

- Si quelqu’un veut le suivre, qu’il le fasse tout de suite.

 

Kogai hésita, mais sentant le regard plus que noir de Tamaki posé sur lui, il s’assied bien au fond de sa chaise.

 

                                                                *

 

A la boulangerie, Mme Omura découvrit avec plaisir que Kazumi se débrouillait très bien avec les clients. Et eux semblait très satisfait de cette nouvelle vendeuse. C’est vrai qu’elle accueillait les clients poliment et avec un grand sourire. Seulement, une vieille femme, habituée à voir la patronne, se demanda si elle ne s‘était pas trompée d’endroit.

 

- Excusez-moi jeune demoiselle, je suis bien à la boulangerie Omura n’est-ce pas ?

 

- Oui bien sur Mme, souria la blonde.

 

- Mme Omura n’est pas la ?

 

- Si mais elle est en train de préparer une nouvelle fournée de gâteaux. Vous désirez quelque chose peut-être ?

 

- Et bien à cette heure là, je viens toujours chercher ma…

 

- Demi baguette de pain viennois avec une part de tarte au pomme pour votre mari, coupa un garçon qui venait d’arriver.

 

- Oh mon petit Ryusuke. Comment vas-tu, demanda la vieille femme.

 

- Très bien merci.

 

Mme Omura déboula comme une folle.

 

- Ryusuke, s’exclama-t-elle. Qu’est-ce que tu fais là ? Tu as cour à cette heure de la journée.

 

- Et bien le prof’ m’a énervé et, avant que tu t‘emporte pour rien, il faut que tu saches que ce n’était pas d’ma faute.

 

- Je te jure que si c’est une excuse aussi nul que la dernière fois, ça va chauffer pour toi.

 

- En faite, mon prof’ de maths a dit qu j'étais mal élevé et…

 

- Quoi, s’exclama sa mère. J’espère que c’est une blague.

 

Voyant la tête de son fils, ce n’était apparemment pas une blague.

 

- Ah et il t’a convoquée demain.

 

- Non, il ne m’a pas convoquée, c’est moi qui vais le convoquer et ça va faire mal crois-moi.

 

Sur ce, elle retourna à la préparation de ses petits gâteaux.

Kazumi elle, était très surprise par ce qu’elle venait de voir. Sa patronne, cette femme si gentille avec qui elle avait prit plaisir à discuter, se révélait en fait être une vrai furie.

Elle servit la commande à la vieille femme et commença à parler avec Ryusuke.

 

- Et ben, je ne pensais pas que ta mère avait un si fort caractère.

 

- C’est vrai qu’au premier abord, elle n’a pas l’air comme ça.

 

- En même temps, je la comprend. Crois-moi le jour où on remet en doute l’éducation de Keita ou de Seto, je réagirais pareille que ta mère.

 

Se rendant compte de ce qu’elle disait, elle s’excusa. Elle avait toujours parler le moins possible de ses deux protégés, et ce n’était pas maintenant que Ryusuke avait découvert qu’elle avait un fils qu’elle allait commencer.

 

- Tu n’as pas à t’excuser. Parler de Keita et de ton frère ne peut te faire que du bien. Ca ne doit pas être facile de toujours faire attention à ce que tu dis, alors maintenant que je suis au courant, tu peux y aller.

 

- Merci. Et entre nous, tu n’as rien dit aux autres pas vrai ?

 

- Nan mais ça va pas. Si tu nous l’a cachés, ce n’est pas pour que ça soit moi qui aille le crier sur tous les toits.

 

Ils rigolèrent et continuèrent de discuter jusqu’à la fermeture. Mme Omura, qui avait été très contente du travail de Kazumi, la garderait sûrement. Mais pour ça, il fallait qu’elle assure le lendemain. Mais vu qu’elle avait bien travaillée aujourd’hui, il n’y avait pas de raison que cela se passe mal. Elle lui donna d’ailleurs quelques pâtisserie pour le bon travail qu’elle avait fait.

La blonde les accepta avec plaisir et la mère de Ryusuke insista pour la raccompagner chez elle.

 

Bon pas trop de révélation dans ce chapitre, mais dans le prochain, un nouvel élève va arriver.

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Bon chapitre.

 

On voit les parents de Ryu qui ont l'air sympa et gentil. Après avoir discuté avec sa mère pour le travail dans sa boulangerie pour Kazumi cette dernière finit par accepter. Les parents ont déjà cernés Ryu.

 

Le lendemain, il informe Kazumi qu'elle devra travaillée l'après midi. Elle va demander à la Proviseur qui accepte sans problème. Mme Limiet débarque au sujet de Kogai et Tamaki pour leur absence d'hier mais leur problème est vite réglé avec la complicité de Mme Saki qui est cool. La plaignante est vite remis à sa place par Mme Mizura lol.

 

Le prof de physique chimie à l'air d'être un fou lol. Kazumi part au travail et rencontre la mère de Ryu par hasard, après les présentations elle se dirigent au travail.

 

Ryu se fait renvoyé par le prof de math, qui ne sait pas ce qu'il attend la mère de Ryu lol. Kazumi en a fait les frais, quand Ryu est revenu du lycée pour lui raconté son renvoi. À la fin de la journée Kazumi semble avoir fait bonne impression au yeux de Mme Omura, c'est une bonne nouvelle.

 

J'attends la suite.

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L'histoire se poursuit, on a encore une belle osmose entre tous les jeunes de la team.

 

Une sincère amitié nait entre Kazumi et Ryusuke.

 

On a quelques frictions entre élèves et professeurs (madame Limiet et le prof de maths). Vivement le clash entre la mère de Ryusuke et M.Satake. Il va y avoir du sport. xD

 

Ensuite, je suis une fois encore intrigué par la chaleur de la directrice, qu'elle demande à ses élèves de l'appeler par son prénom, c'est du jamais vu ! :o Mais elle ne doit pas faire ça avec tous les jeunes du lycée.

 

 

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Sauf que le clash c'est entre la mère de Ryusuke et le prof' de maths donc c'est encore pire ;D

 

J'avais pensé au prof de maths, j'ai juste pris le premier nom de professeur que j'ai vu dans le chapitre en oubliant qu'il y avait eu aussi le professeur de physique chimie...  -_-''

 

 

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Salut, voila le chapitre 7 :)

 

Chapitre 7. Le nouvel élève.

 

La veille au soir, lorsque Kazumi était rentrée, Seto avait déjà préparé à manger et Keita avait mis la table.

 

- Alors, ça c’est passé comment, lui avait demandé Seto.

 

- Plutôt bien. Les clients sont sympas et la patronne encore plus, lui avait-elle répondu.

 

Les deux enfants étaient content pour Kazumi. Elle se battait sans arrêt pour trouver du travail, bien que peu de patron l’avait acceptée.

 

                                                              *

 

Venant de se réveiller, la première pensée de Kazumi fut pour M. Kanuto. Le prof’ de maths ne savait pas ce qu’il l’attendait avec la mère de Ryusuke. Apparemment, cette femme si gentille était en fait un vrai démon. C’était du moins ce que lui avait rapporté Ryusuke.

Elle prépara le petit déjeuné des deux garçons et se rendit au lycée.

 

                                                              *

 

- Au fait, commença Kogai, j’ai oubliée de te demander pour ta mère.

 

- C’est comme j’te l’avais dis, répondit Tamaki, elle refuse de se reposer.

 

- T’as insister ?

 

- Bien sur, qu’est-ce que tu crois ? Et sa réaction a été encore pire que ce que j’pensais.

 

- Raconte.

 

- Elle s’est mise à me hurler dessus en me disant d’arrêter de lui dire ça et à pleurer ensuite, raconta Tamaki le regard triste.

 

- En même temps je peux la comprendre. Elle n’attend qu’une seule chose et c’est…

 

- Parce que moi je n’attend pas la même chose peut-être, coupa la brune en commençant à s’énerver.

 

- Bien sur que si. Mais ta mère n’a rien pour s’occuper de la journée. Elle est H/24 là-bas alors que toi tu as les cours et tu nous a nous aussi.

 

- Je sais bien, se calma-t-elle. Mais j’aimerais qu’elle comprenne qu’il n’y a pas que pour elle que c’est difficile.

 

Ils continuèrent la route en silence.

 

                                                              *

 

Tandis que Daito, Ryusuke, Sana et Masato discutaient sur un banc en attendant la sonnerie, Miko entra dans la cour du lycée. Et ce qu’elle vit la choqua. Croyant avoir mal vue, elle se cacha derrière un des nombreux arbres qui emplissaient la cour et scruta attentivement la personne. Cette coupe de cheveux et ce sourire ravageur, oui, c’était bien lui. Accourant vers le banc où étaient assis ses amis, elle attrapa Masato par le bras et lui parla à part.

 

- Bah vas-y j’t’en pris, s’était exclamée Sana. C’est pas comme si on parlait d’une chose importante.

 

- Et c’est quoi cette chose importante, avait demandé Daito.

 

- Un nouveau jeux-vidéo qui va sortir dans trois mois. Il a l’air super.

 

                                                              *

 

- Alors raconte, qu’est-ce qui se passe, demanda Masato.

 

- Viens voir par toi-même.

 

Se cachant derrière le même arbre que Miko un peu plus tôt, ils observèrent la personne assise sur l’un des bancs.

 

- Oh mais c’est…commença-t-il avant d’être interrompu par la jeune fille.

 

- Alors je rêve pas n’est-ce pas ?

 

- Il faut prévenir Tamaki et Kogai.

 

                                                              *

 

Entrant dans la cour en se chamaillant une nouvelle fois, Kogai se reçut un coup sur la tête qui le fit tomber par terre. Miko et Masato arrivèrent en courant.

 

- Mais voyons Tamaki, lui dit Miko, ce n’est pas une façon de traiter son petit copain.

 

- Pardon, cria-t-elle. Nan mais t’es…

 

Elle fut interrompu par un Masato qui parlait tellement fort qu’on ne s’entendait plus.

Miko en profita :

 

- Regarde discrètement sur le banc d’en face et tu comprendras.

 

Tamaki s’exécuta et exprima un visage d’horreur.

 

- Dites-moi que je rêve. Alors ça veut dire que j’vais être obligée de jouer sa…, dit-elle en pointant Kogai, toujours à terre, du doigt.

 

- De jouer à quoi ma Neko-Neko ?

 

- Mais à rien mon gros nounours, répondit-elle avec un sourire plus que forcer et en l’aidant à se relever.

 

- Mon gros nounours ? Nan mais t’as perdu la…

 

Elle le coupa et lui chuchota :

 

- Regarde du coin de l’œil sur le banc là-bas.

 

Ce qu’il vit le fit sourire.

 

- Si je comprend bien, t’es partie pour jouer ma petite amie, chérie.

 

- Tu peux toujours rêver. On va simuler une dispute et comme ça, tout sera réglé.

 

- Comme tu veux.

 

Se cachant tout les quatre derrière un buisson, ils regardèrent la personne.

 

- Il est vraiment dégoûtant, s’exclama Tamaki. Vous avez vu comment il mate les filles ?

 

- En même temps, la vu est très…

 

Il fut coupé une nouvelle fois par un crochet de Tamaki.

 

- On se passe de tes commentaires.

 

- Vous vous imaginez si il est dans notre classe, rigola Masato.

 

- Je préfère pas merci.

 

- Si t’en veux pas Tamaki, moi je veux bien le prendre, poursuivit Miko, rêveuse.

 

- Et bah je t’en pris, fais toi plaisir.

 

La sonnerie retentit et ils allèrent en histoire.

 

                                                              *

 

Une fois tout le monde assis, le prof’, aussi ramollis que d’habitude, prononça un << Entrez >> aussi lent qu’une tortue quand on frappa à la porte.

 

- Bonjour M. Kusuda, salua Saki. Je vous amène un nouvel élève.

 

- Décidemment dans cette classe, répondit le prof’.

 

Kogai, Miko, Masato et Tamaki se regardèrent. D’ailleurs, cette dernière pria tous ce qu’elle pouvait pour ne pas que ça soit la personne qu’ils avaient vu dans la cour.

Un grand garçon, blond avec un grand sourire de charmeur entra dans la classe. Il remarqua Tamaki, qui le fixait avec horreur, et lui fit un clin d’œil.

 

- Bonjour à tous. Je m’appelle Takashi Sukuda. J’espère bien m’intégrer dans ce nouveau lycée qui, en passant, compte bien des jolies filles.

 

Les deux larbins d’Aya étaient conquis par ce jeune homme. Elles prononcèrent un << Waouh >>, mais voyant que leur chef ne pensait pas la même chose, elles changèrent par un << Beeerk, quel garçon idiot >>.

Il alla s’asseoir à coté de Gintaro, sur une table de droite. Juste derrière et au milieu, il y avait la table de Tamaki et Miko.

Il se retourna et souria de toutes ses dents blanches. Kogai, juste derrière la table des deux filles, se pencha à l’oreille de Tamaki et lui chuchota quelques mots qui la firent sourire.

 

- Tu es sur de ne pas vouloir continuer ce jeu un peu plus longtemps ?

 

- D’accord, ria-t-elle, mais il ne faut pas que les autres soient au courant. Déjà que Miko et Masato y ont cru, alors les autres j’imagine même pas.

 

Ils se sourirent et le cour continua.

 

                                                              *

 

Midi était arrivé très vite. Le cour d’anglais s’était passé normalement avec Mme Kurako qui criait toujours comme une hystérique.

Le groupe d’amis savait que Mme Omura viendrait régler son compte à M. Kanuto, le professeur de maths. Cependant, vu que la conversation se passerait dans le bureau de la principale, et qu’ils seraient trop nombreux pour écouter à la porte, la concierge, un petit sac à la main, leur fit un sourire mystérieux et il la suivirent.

 

                                                              *

 

- Mme la principale, salua M. Kanuto étant arrivé en avance.

 

- Bonjour M. Kanuto. J’ai eu vent de ce qu’il s’est passé pendant votre cour d’hier après-midi.

 

- Oui, je vous jure ces adolescents ne sont plus élevés comme au bon vieux temps. A notre époque…, commença le prof’.

 

- A votre époque, coupa la principale en insistant sur le << votre >>. Nous ne sommes pas de la même époque et encore moins du même monde, M. Kanuto.

 

                                                              *

 

- Ca c’est Mizura, vous avez vu comment elle l’a remis à sa place, rigola Masato.

 

- Tais toi, répondit Daito, tu vas nous faire repérer.

 

- Mais…

 

La concierge mis son index sur sa bouche pour lui dire de se taire.

 

- En tout cas Amy c’est super votre truc pour écouter ce qu’il se passe dans le bureau de la directrice, complimenta Miko. Même moi je n’y aurais pas pensée.

 

La concierge leva le pouce en faisant un clin d’œil. En effet, un petit conduit reliait le bureau de Mizura et l’extérieur, ce qui fait qu’on entendait tout ce qu’il se passait à l’intérieur.

 

                                                              *

 

Attendant la mère de l’adolescent, le bureau de la principale était tout ce qu’il y avait de plus silencieux. Le calme ne dura cependant pas très longtemps. Si Ryusuke était très calme, sa mère ne l’était pas du tout. Le visage rouge de colère et des pas aussi sonore qu’un éléphant, on aurait pu l’entendre à des kilomètres.

 

- Ca y est, le spectacle commence, souria Kogai.

 

- La ferme, répondit Tamaki.

 

Ne prenant pas la peine de frapper, Mme Omura ouvrit la porte tellement fort que cela fit sursauter le prof’ de maths.

 

- Bonjour Mme Omura, salua la principale dans un sourire. Un peu de café peut-être. Oh il n’y en a plus. J’arrive tout de suite.

 

Mizura couru aussi vite qu’elle put à l’extérieur du petit bâtiment et rejoignit Amy et les élèves. Ils la regardait, tous surpris.

 

- Quoi, demanda-t-elle, il n’y a pas que vous qui aimez l’action.

 

                                                              *

 

- Mme Omura, bonjour, commença Kanuto. Si je vous ai fait venir ici, c’est pour vous faire part du comportement de votre fils, qui a été déplacé.

 

- Déplacé ? Oh je pensais que vous aviez dit qu’il était mal élevé.

 

- Euh et bien…, déglutit le prof’.

 

- Et bien quoi ? C’est-ce que vous avez dit ? C’est-ce qu’il a dit Ryusuke, demanda la mère même si elle connaissait déjà la réponse.

 

- Oui M’man, c’est bien ce qu’il a dit. Et je rajouterais même qu’il a dit, et je cite :  Je sais pas comment tu es éduqué mais y a du boulot.

 

- Vraiment ? Et bien M. Kanuto je vais vous expliquer quelque chose en ce qui me concerne. Vous pouvez insultez mon fils de dormeur, fainéant, paresseux, énervant, mais dire qu’il y a du boulot dans son éducation, ça ne passe pas. Alors soit vous lui présentez des excuses, soit ça va très mal aller pour vous.

 

- Pour qui vous vous prenez Mme, demanda le prof’ de ses yeux hautains. Vos excuses vous ne les aurez jamais.

 

La mère de Ryusuke vit noir à ce moment là. Remettre l’éducation de son fils en doute, était pour elle la pire chose à faire.

Commençant à s’en aller, M. Kanuto salua Mme Omura et s’apprêta à sortir. Cependant, la seule femme de la pièce ne l’entendit pas de cette oreille. Elle attrapa le prof’ de maths par son pull et le força à se retourner. Lui ne s’était pas attendu à cela. Ne pouvant se dégager de la poigne de fer de la mère de son élève, il la regarda dans les yeux. Ce qu’il vit lui fit plus que peur. Il aurait bien aimé ne pas être lui à ce moment précis. Si les yeux de Mme Omura étaient des lasers, sur qu’il aurait été désintégré en moins de 10 secondes.

Cette femme était une masse de haine à elle toute seule quand on disait que son fils était mal éduqué, ce qui n’arrivait pas souvent.

Au lieu d’être désintégré en millions de particule, M. Kanuto tomba à moitié dans les pommes. Après s’être fais secouer dans tous les sens, tout en se faisant insulter, Mme Omura lui avait décocher un coup de poing magistral qui lui laisserait sûrement un œil au beurre noir.

Ayant finis de se défouler sur le professeur, elle expira fort et dit à son fils :

 

- Dit au revoir à ton professeur, Ryusuke. Je ne voudrais pas qu’on te traite de mal élevé.

 

Le fils s’exécuta, non sans une once de moquerie, et les Omura mère et fils, sortirent de la pièce.

 

                                                              *

 

La bande, la concierge et la principale étaient bouche bée.

S’ils se retrouvaient face à la colère de la mère de Ryusuke, sûr qu’il ne feraient pas long feu, à part Mizura peut-être. Mais elle, n’insultait jamais ses élèves. Au contraire, elle les encourageait dans tous ce qu’ils entreprenaient. Se relevant, Amy lui donna le petit sac où à l’intérieur se trouvait un paquet de café.

 

                                                              *

 

L’après-midi, Kazumi était arrivée un peu en avance à la boulangerie. Elle savait qu’aujourd’hui, il y aurait beaucoup plus de client que la veille, et elle avait voulu aider davantage Mme Omura.

 

- Tu sais Kazumi, ce n’était pas la peine de venir en avance. J’ai l’habitude de travailler seule alors ça ne m’aurait posée aucun problème, dit-elle avec un grand sourire.

 

- Je sais. Mais je vous suis très reconnaissante de m’avoir embauchée. Alors vous aider plus que je n’devrais le faire est la moindre des choses.

 

- Très bien. Au fait, il faudrait que tu me donne les horaires où tu pourras venir travailler. Je sais qu’avec les cours ça ne doit pas être facile.

 

- Pas de problème. J’peux vous faire ça tout de suite avant d’ouvrir la boulangerie.

 

La mère de Ryusuke acquiesça et donna de quoi écrire à la jeune fille.

 

- Merci. Ah je n’ai pas besoin des horaires du week-end, la boulangerie est fermée.

 

Après avoir discutée encore un peu, elles ouvrirent le petit magasin.

 

                                                              *

 

Kogai devait passé chez Daito, ce qui fait que Tamaki rentra seule. Elle avait la désagréable impression que quelqu’un la suivait. Elle se retourna vivement, mais n’aperçu personne derrière elle. Se demandant si elle ne devenait pas folle, elle reprit son chemin mais en se retournant, elle tomba nez à nez sur Takashi.

 

- Takashi, qu’est-ce que tu fais là, demanda-t-elle.

 

- Quoi, je n’ai pas le droit de me promener un peu, lui demanda-t-il en lui barrant la route.

 

- Si. Maintenant laisse moi passer, j’aimerais rentrer chez moi.

 

- Mais voyons rien ne presse.

 

- Si ça presse. Mon copain m’attend, répondit-elle avec une pointe d’inquiétude dans la voix.

 

- Ton copain, répéta le blond. Tu veux parler de Kogai ? Il est parti chez un de vos amis il me semble.

 

- Oui mais il n’en a pas pour longtemps, alors si tu n’veux pas qu’il s’énerve, tu devrais me laissez passer, s’exclama-t-elle au bord de l’énervement.

 

- Très bien, souria-t-il, mais sache que je n’abandonne jamais.

 

Le ton qu’il avait employé fit peur à Tamaki. Elle n’hésitait pourtant jamais à frapper un garçon, mais lui avait quelque chose de plus effrayant que les autres. Peut-être était-ce à cause de sa voix, ou bien de ses yeux bleus qui brillaient d’une étrange lueur. Elle décida de passer son chemin et quand elle ne le vit plus, elle se mit à courir jusqu’à chez elle. Pour la première fois, Tamaki avait eue peur d’un garçon. Elle était sûr qu’il n’en resterait pas là.

Lui par contre, resta quelque instants à regarder l’endroit où se trouvait la brune quelques instants plus tôt. Le prenait-elle pour un idiot ? Et c’est avec un étrange sourire qu’il espéra tomber sur un des amis de Tamaki, autre que Kogai et les deux autres qu’il avait vu au magasin.

 

 

                                                              *

 

Ryusuke marchait en direction de la boulangerie Omura. Il voulait voir si Kazumi s’en sortait le mercredi. Seulement, il heurta une personne.

 

- Désolé, dit-il, je ne t’ai pas fais mal au moins ?

 

- Nan ça va merci, répondit l’autre personne. Oh mais tu es Ryusuke. Je suis Takashi, le nouveau.

 

- Ah oui c’est vrai. Alors tu t’intègre bien au lycée, demanda Ryusuke.

 

- Oui ça peut aller merci, souria-t-il. Au fait, il y a cette fille dans la classe, je n’ai pas retenu son nom. Elle est brune avec une mèche qui cache son œil gauche.

 

- Tu parles de Tamaki ?

 

- Oui c’est elle. Tu sais si ça marche avec son copain, questionna le blond.

 

Ryusuke le regarda, interloqué.

 

- De quel copain tu parles ?

 

- De ce mec. Euh Kogai il me semble.

 

Ryusuke rigola doucement.

 

- Nan tu te trompe, ils ne sont pas ensemble, juste amis.

 

- Vraiment ?

 

- Si j’te l’dis.

 

Et c’est avec une lueur malsaine dans les yeux que Takashi continua son chemin. Il détestait qu’on se moque de lui. Tamaki lui appartiendrait se promit-il en souriant méchamment.

 

Alors le nouvel élève ? Et oui c'est Takashi, le dragueur du magasin.

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Bon chapitre !

 

Kogai et Tamaki semble très proche surtout au niveau de la situation familiale, on voit qu'il connait les problèmes de Tamaki et sa mère. Si j'ai bien compris, on dirait qu'elle se rend à l’hôpital très souvent pour aller voir une personne. Mais qui ? Le frère ? Le père ? Qui doit être dans le coma ou en chimio pour un cancer je pense.

 

On découvre le nouvel élève qui se révèle être le dragueur du centre commercial, un idiot qui se la pète pour sa beauté il y en a toujours un dans une école. Il sera pour semer la zizanie entre Tamaki et Kogai, surtout quand Ryusuke l'a informé que Kogai et Tamaki ne sortent pas ensemble. On verra ce qu'il fera pour avoir Tamaki, vu qu'elle ne le supporte pas.

 

La scène de l'engueulade avec la mère de Ryu et le prof de math m'a bien fait rire, tout le monde espionnait le clash entre les deux même la Directrice et la concierge était dans le coup. Enfin dans tous les cas le prof de Math a été remis à sa place, bien fait pour lui.

 

Quand à Kazumi, elle semble bien s'intégrer dans son nouveau travail. Maintenant elle n'aura plus trop de souci à se faire niveau argent.

 

J'attends la suite !

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Ah zut, flûte et crotte !  ;D

Moi qui voulais que la mascarade du faux couple Kogai/Takumi aille plus loin, avec Takashi qui a découvert le pot aux roses, c'est mort.

Ce nouvel élève me fait flipper et je suis pourtant un mec, ce genre de pervers malsain, si jeune en plus...

 

L'autre passage phare du chapitre est l'altercation entre la mère de Ryusuke et le pro de maths. C'est une violente cette femme ! Je ne serai pas étonné qu'il porte plainte le bonhomme.

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